Service de presse

REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX ˂˂ Outre-mer ˃˃ Lundi 17 septembre 2018

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A LA UNE

 JUSTICE; Pages, 7, 55 à 56.

La Réunion, relaxe des deux députées poursuivies pour violation de domicile. Pages, 40, 57 à 61. La Réunion, Mayotte, le Parquet national financier et les parquets scellent un pacte contre la corruption et la délinquance en col blanc.

 SOCIAL GREVE; Pages, 49 à 52. Polynésie, contre la reforme des retraites, des préavis de grève déposés dans plusieurs sociétés et administrations.

 ECONOMIE; Pages, 62 à 65. La Réunion, le BTP au fond du gouffre et un début d’année très prometteur pour le tourisme.

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Vu sur les réseaux sociaux Lundi 17 septembre 2018

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L’OUTRE-MER DANS LA PRESSE MÉTROPOLITAINE

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La Réunion – Relaxe des deux députées poursuivies pour violation de domicile Saint-Denis de la Réunion, France | AFP | vendredi 14/09/2018 - 17:55 UTC+3 | 251 mots Le tribunal correctionnel de Saint-Denis a relaxé vendredi les députées Huguette Bello (divers droite) et (PS), ancienne ministre des Outre-mer, poursuivies par le président de Région Didier Robert (ex-LR) pour violation de domicile. Fait rare, à l'issue du prononcé du jugement, le président Bernard Molie a déclaré qu'un "mauvais procès" avait été fait aux deux députées. "Ce type de débat ne se résout pas dans les prétoires mais dans les urnes", a-t-il ajouté. Les faits se sont produits en mars 2018 à Saint-Paul dans un bâtiment construit à l'initiative d'Huguette Bello, alors maire de cette commune de l'ouest de l'île. D'abord destiné à être une médiathèque, l'équipement avait été vendu au conseil régional après l'arrivée de Joseph Sinimalé (divers droite) à la tête de la municipalité en 2014. La Région avait ensuite décidé d'implanter un conservatoire régional dans le bâtiment. Le jour de faits, les deux députées étaient venues visiter les lieux, "afin de constater par nous-mêmes l'utilisation qui était faite des fonds publics", a expliqué Erika Bareigts. Prétextant des travaux en cours, le conseil régional avait alors interdit aux élues de monter dans les étages. "Nous avons constaté qu'ils n'y avait aucun travaux, nous sommes donc montées", a souligné Huguette Bello. Une brève bousculade s'en était suivie entre le vigile et les deux parlementaires, sous les yeux des partisans des deux camps. Didier Robert, en sa qualité de président de Région, avait ensuite porté plainte pour violation de domicile. Vendredi, le tribunal ne lui a pas donné gain de cause. mah/jk/or © Agence France-Presse

La presse nationale n'est plus distribuée à Mayotte Mamoudzou, France | AFP | vendredi 14/09/2018 - 14:52 UTC+3 | 366 mots Les habitants de Mayotte n'ont plus accès à la presse nationale papier depuis plus de six mois, l'embargo sur le fret aérien durant le mouvement de lutte contre l'insécurité ayant notamment porté le coup de grâce à une activité déjà difficilement rentable. Présents sur le territoire depuis les années 80, les journaux nationaux ne sont plus distribués depuis fin mars dernier, a confirmé jeudi à l'AFP Laurent Canavate, directeur de la Somapresse, la société de presse et d'édition qui distribuait la presse nationale depuis 2012. "Difficile" et "complexe", la distribution des journaux nationaux dans le 101ème département français ne permet, en outre, que "de dégager de très faibles revenus", a déclaré le directeur qui avait toutefois accepté de relever le défi car la presse "a un rôle important à jouer et encore plus à Mayotte". Une telle rupture dans la distribution de la presse nationale "n'arrive jamais dans aucun territoire de France", a affirmé celui qui est également correspondant local du Monde. Entre la nécessité de recourir au transport aérien avec le report des coûts sur les ventes que cela induit (un titre était vendu de 2 à 5 fois plus cher qu'en métropole), la logistique "compliquée" avec un seul arrivage par semaine et la trésorerie à engager pour les quelque 400 titres distribués, peu d'opérateurs étaient volontaires et aucun, aujourd'hui, ne s'est montré disposé à reprendre l'activité. L'embargo sur le fret aérien de plusieurs semaines durant le mouvement de lutte contre l'insécurité en mars dernier et la fermeture de deux des cinq derniers points de vente en raison d'une réorientation commerciale auront porté le coup de grâce. Alertée "à plusieurs reprises" par la Somapresse de l'arrêt potentiel de la distribution, la préfecture n'a pas engagé d'action pour éventuellement la maintenir et n'a pas souhaité répondre aux questions de l'AFP. La presse se vendait "pour près de 10.000 euros (de recettes) par mois" avec 20 à 30% d'invendus, a affirmé Laurent Canavate. Marianne et Le Canard enchaîné étaient en tête des ventes, suivis des titres jeunesse sur un département où la moitié de la population a moins de 18 ans, puis de la presse féminine. ol/ggy/eb © Agence France-Presse

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Le marché français de la cocaïne en pleine "expansion"

Papier d'angle Paris, France | AFP | samedi 15/09/2018 - 19:07 UTC+3 | par Gregory DANEL Une production sud-américaine en plein essor, des saisies qui atteignent des niveaux record, des réseaux "opportunistes et actifs": le marché français de la cocaïne continue son "expansion", observent les services de police anti-drogue. 840 kg de "poudre blanche" interceptés par la police portugaise début septembre sur un voilier battant pavillon français dans l'archipel des Açores, une tonne et demie découverte par les Douanes sur un voilier au large de la Martinique en juillet, une demi-tonne saisie en mars, sur un porte-conteneurs à Marseille... Tout porte à croire qu'en 2018, les volumes de cocaïne importés en France et en Europe ne faibliront pas. Et 700 kg ont été saisis par les douaniers vendredi matin à bord d'un conteneur dans le port du Havre (Seine- Maritime), à l'occasion d'un contrôle régulier, selon des source proche de l'enquête. En 2017, les saisies des services anti-drogues avaient déjà atteint un niveau record: 17 tonnes contre 8,5 tonnes en 2016, soit une hausse de 105%, selon les chiffres du rapport rapport annuel du Service d'information, de renseignement et d'analyse stratégique sur la criminalité organisée (Sirasco) de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). "C'est un marché très dynamique car il y a une augmentation importante de la production dans les trois pays andins qui produisent 98% de la cocaïne consommée dans le monde: Bolivie, Pérou et surtout Colombie", où les surfaces cultivées ont triplé ces cinq dernières années, explique Vincent Le Beguec, le chef de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis). Disponible et pur comme rarement depuis le début de la décennie, selon un récent rapport de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT), le gramme de cocaïne atteint un prix médian en France de 65 euros. Produit illicite le plus consommé en France après le cannabis, selon l'Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT), la cocaïne comptait dans l'Hexagone 2,2 millions d'expérimentateurs et 450.000 usagers. Elle touche tous les milieux. Trois vecteurs d'importation sont principalement ciblés par les services en charge de la lutte anti-drogue. D'abord, le "maritime" avec les bateaux, les conteneurs et les ports. En 2017, 3,5 tonnes ont été saisies dans le port du Havre, chiffre qui reste cependant très loin des niveaux atteints à Anvers (Belgique), où les autorités ont mis la main sur 42 tonnes de cocaïne. - Grands profits - Deuxième catégorie de saisie: la route, avec des camions venant d'Europe de l'Est ou des voitures de tourisme en provenance des Pays-Bas. Enfin "l'aérien": bagages ou mules. En 2017, 1,7 tonne a été saisie par la seule police nationale dans les aéroports (hors douanes, NDLR). La provenance? Les territoires français des Caraïbes et la Guyane, présentés comme des "zones de rebond" vers la métropole. En 2017, 608 passeurs, dont 250 convoyant la drogue "in corpore" en l'ingérant, ont été interpellés au départ ou à l'arrivée de Guyane, précise le Sirasco. Avec un prix à la sortie du laboratoire sud-américain estimé à 1.000 euros le kg pour une revente sur le marché français de demi-gros à 30.000 euros, la cocaïne très pure, peut même encore être recoupée et aiguise les appétits des trafiquants, en particulier ceux des cités historiquement spécialisés dans l'importation du cannabis en provenance du Maroc. "Les réseaux français sont très tournés vers l'international, d'où des alliances avec des groupes criminels étrangers pour l'approvisionnement. Il y a une grande flexibilité et grande adaptabilité", fait valoir M. Le Beguec. "Les réseaux se sont multipliés, principalement dans les grands centres urbains de la métropole mais également vers les villes moyennes", expose le Sirasco. Selon les experts de l'analyse criminelle, le chiffre annuel de l'ensemble des trafics de stupéfiants est évalué en France à plus de trois milliards d'euros. Une estimation qui se base sur les seules affaires réalisées par les services de police. grd/fmp/spe/cb

© Agence France-Presse

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Un chirurgien abat un de ses voisins dans un quartier huppé de Nouméa

Nouméa, France | AFP | samedi 15/09/2018 - 12:20 UTC+3 | 224 mots

Un chirurgien, chef de service à l'hôpital territorial de Nouméa, est accusé d'avoir tué par balle un de ses voisins dans un quartier résidentiel de la capitale de la Nouvelle-Calédonie, dans une affaire "aux nombreuses zones d'ombre", a annoncé samedi le parquet.

Quelques jours avant le crime, le médecin avait déposé une main courante à la police pour dénoncer "des menaces et un climat oppressant sur sa famille" entretenu par la future victime, un promoteur immobilier et résident de ce quartier. Son avocat avait également fait état de ces "menaces" auprès du procureur.

Jeudi vers 18 heures, à bord d'une voiturette de golf, le suspect, armé d'un fusil de calibre 12, cherche et trouve Eric Martinez promenant son chien. Il lui tire une première balle dans la main, puis une deuxième dans la jambe et enfin une troisième dans le thorax.

Le chirurgien, qui a appelé la police juste près son acte, aurait redouté que sa victime soit armée et a affirmé avoir tiré la dernière balle "dans un réflexe de légitime défense", a indiqué le procureur, Alexis Bouroz.

Selon les premiers éléments de l'enquête de cette affaire "aux très nombreuses zones d'ombre", les protagonistes et leurs épouses respectives "se fréquentaient depuis plusieurs mois et étaient devenus très proches".

Le suspect devait être mis en examen pour assassinat samedi soir et incarcéré. cw/cs/shu

© Agence France-Presse

Le piton de la Fournaise en éruption pour la quatrième fois de l'année

Saint-Denis de la Réunion, France | AFP | samedi 15/09/2018 - 05:49 UTC+3 | 152 mots

Le piton de la Fournaise, le volcan de La Réunion, est entré en éruption pour la quatrième fois de l'année vendredi vers 4h25 (2h25 à Paris), a-t-on appris auprès de la préfecture

La crise sismique a débuté deux heures avant que le magma jaillisse à la surface, selon la même source.

Selon l'observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise (OVPF) "le ou les fissures bouches éruptives se sont ouvertes sur le flanc sud du volcan " à l'intérieur de l'enclos, la caldera centrale du volcan.

L'éruption a lieu dans une zone totalement inhabitée et ne présente pas de danger pour les personnes et les biens

Trois éruptions se sont déjà produites depuis le début de l'année.

Situé dans le sud-est de La Réunion, le Piton de la Fournaise est l'un des plus actifs au monde. Il est entré en éruption à une quinzaine de reprises au cours des dix dernières années.

Mah/sma

© Agence France-Presse

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Le Parisien

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L’OUTRE-MER DANS LA PRESSE LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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GUADELOUPE

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14/09/2018

Tempête Isaac: Isaac a traversé sans encombre l’arc antillais

La tempête tropicale ISAAC est finalement passée plus au sud que les prévisions météorologiques le prévoyaient, épargnant ainsi l’arc antillais, de la Guadeloupe à la Dominique.

La tempête Isaac, premier épisode cyclonique de la saison 2018 touchant les petites Antilles, s’est beaucoup fait désirée dans les journées de mercredi à jeudi. Par principe de précaution, les préfectures de Guadeloupe et de Martinique avaient déclenché l’alerte rouge cyclonique dès le mercredi 12 septembre en fin d’après-midi. Mais la nuit de mercredi et la matinée de jeudi furent très calme. Une attente qui a parfois fait douter voire amuser certains internautes.

Il a fallu attendre le milieu d’après-midi pour voir les effets de cette tempête tropicale. Isaac s’est montré moins menaçant que prévu. Pour la Guadeloupe, des rafales de 68km/ aux Mamelles et de 86km/k à la Désirade ont été observés contre les rafales de 100km/h envisagés par les services météorologiques. Même constat en Martinique où » les vents sont restés plus modérés avec des rafales en fin de nuit de l’ordre de 40 à 60km/h sur la façade Atlantique et sur les mornes. ( 57 km/h à Caravelle et au Vauclin) », précisait Météo France Antilles- Guyane.

Reprise des activités ce vendredi

En accord avec le rectorat et les collectivités, les préfets de Guadeloupe et de Martinique ont décidé de la réouverture des écoles et des crèches, des administrations et le redémarrage du port et de l’aéroport, ce vendredi 14 septembre.

A la Dominique fortement sinistrée par le passage de l’Ouragan Maria, le premier ministre de la Dominique a annoncé ce jeudi soir (13 septembre 2018), la levée de l’état d’urgence après le passage de la tempête Isaac. L’île n’a subi aucun dégâts. Désormais, la tempête Isaac poursuit sa route vers la Mer des Caraïbes. le Centre national des ouragans (NHC) prévoit un déclassement de ce phénomène en onde tropicale.

Ouragan Florence, risques d’inondations aux Etats-Unis

Plus au nord, la côte est des Etats-Unis n’a plus que quelques heures à attendre avant l’arrivée de l’ouragan Florence, qui s’est encore un peu essoufflé mais qui reste extrêmement dangereux car il draine des pluies diluviennes et un risque d’inondations catastrophiques. » Des bandes de pluies accompagnées de rafales de vents dignes de la force d’une tempête tropicale arrivent sur les côtes des Outer Banks en Caroline du Nord », a indiqué jeudi le Centre national des ouragans (NHC) dans son bulletin de 8H00 (12H00 GMT). « Une montée des eaux et des chutes de pluies potentiellement mortelles sont attendues », a-t-il prévenu.

Environ 1,7 million de personnes ont été sommées de se mettre à l’abri loin du littoral de la Caroline du Sud, de la Caroline du Nord et de la Virginie. Ces trois Etats de la côte atlantique sont les plus menacés, mais la Géorgie a aussi décrété, mercredi, l’état d’urgence pour débloquer des moyens matériels par précaution.

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16/09/2018

Il y a 29 ans, le cyclone Hugo ravageait la Guadeloupe

Les Guadeloupéens s'en souviennent... Et ceux qui n'étaient pas nés à cette époque en ont entendu parler... Le 16 septembre 1989, en fin de journée, les premiers effets se faisaient sentir... Dans la nuit, le cyclone Hugo frappait de plein fouet la Guadeloupe.

 Guadeloupe La 1ère

En 2018, la référence pour beaucoup, quand on parle de cyclone mémorable est l'ouragan Irma. Irma et ses scènes de désolation à Saint-Martin et Saint-Barth est le phénomène le plus puissant jamais enregistré dans l'Atlantique nord. Pour d'autres, plus âgés, le cyclone de 1928 reste dans les annales. Plus de 1 3000 personnes avaient perdu la vie; à l'époque. Enfin, de nombreux Guadeloupéens se souviennent encore de Hugo. Ce terrible cyclone qui, en 1989, avait fait de nombreux dégâts et plusieurs morts chez nous.

Hugo le Terrible Hugo fut l'un des plus violents cyclones tropicaux qu'aient connu les Antilles depuis que des observations scientifiques sont réalisées. Il naît onde tropicale, au large de la côte africaine, le 9 septembre, puis devient tempête tropicale le 11 et prend la direction des Antilles. Dés le 13, il est classé ouragan et quand il arrive sur la Guadeloupe, il a atteint son intensité maximale et est désormais un ouragan de catégorie 5, le maximum répertorié sur l'échelle Saffir-Simpson. Le soleil brille durant la journée de ce 16 septembre 1989 en Guadeloupe. Difficile de s'imaginer que quelques heures plus tard, durant la nuit, s'abattraient sur l'archipel des rafales de plus de 300 km/h et des pluies soutenues... Des effets qui engendreront des dégâts considérables.

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16/09/2018

Après le passage d'Hugo le Terrible, la Guadeloupe se réveille sonnée et complètement défigurée...

© GERARD FOUET / AFP Une habitante de Pointre-à-Pitre regarde les dégâts le 19 octobre 1989, provoqués par le passage du cyclone "Hugo" sur la place de la Victoire.

25 000 personnes se retrouvent sans abri... 35 000 sont sinistrées, 107 sont blessées.

© GUADELOUPE 1ÈRE / Maisons ravagées par Hugo, dans le quartier de Boissard.

Hugo a causé directement entre sept et onze décès selon différentes sources, dont un rapport de Météo-France. Neuf autres personnes ont péri, dans l'écrasement d'un hélicoptère de secours super Puma SA-330, deux jours après le passage du cyclone, au large de La Désirade.

L'économie à terre Le paysage est méconnaissable... 60 % de la récolte de canne à sucre, 100 % de la récolte de bananes sont ravagées, causant pour 466 millions de francs (1989) de dommages et 152 millions de dommages à l'industrie hôtelière. Le secteur de la pêche a été sinistré à 100 %, les cultures vivrières et maraîchères à 85 %. Le coût total des réparations s'élèvera à plus de 4 milliards de francs (1989) soit près de 610 millions d'euros. Et Hugo continue sur sa lancée...

Dans toute la Caraïbe, l'ouragan Hugo aura fait près de 107 morts.

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GUYANE

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13/09/2018

Dernière conférence de presse de Léon Bertrand à Saint-Laurent du Maroni : la politique en héritage

Léon Bertrand est enfin sorti de son silence. Il a rencontré son conseil municipal, puis il s’est adressé à la presse. Une conférence de presse, singulière. Léon Bertrand s’est montré extrêmement ému par l’épilogue de ce feuilleton judiciaire qui a débuté en 2003. © Océlia Cartesse Dernière conférence de presse deLéon Bertrand

 Marie-Claude Thébia

Il y avait beaucoup d’émotion cet après-midi au sein de l’auditorium de la mairie de Saint-Laurent du Maroni. Léon Bertrand est enfin sorti de son silence. Il était très attendu par ses administrés et par l’opinion publique qui tenaient à connaître sa réaction suite au rejet de la cour de cassation.

L’heure du bilan C’est avec une voix chevrotante, teintée d’émotion que l’ancien maire du Maroni s’est adressé à la presse. Dans un premier temps, il a tenu à faire le bilan de ses 35 ans de mandature à la tête de la mairie de Saint Laurent du Maroni. Et il s’en est passé des choses. Sa population qui a quadruplé en dix ans, son souvenir le plus marquant en 1986, la guerre civile au Surinam, il a fallu accueillir des milliers de réfugiés. Cela change un homme.

Je suis innocent Puis l’ancien président de la CCOG, clame son innocence. « Il n’y a pas d’enrichissement personnel martèle-t-il, aucune preuve, aucune somme faramineuse sur ces comptes ou celle de sa famille. » Et pourtant il est condamné. « Je voudrais dire ajoute-t-il que la vérité judiciaire n’est pas toujours la vérité. Je vais continuer depuis la prison à laver mon honneur en déposant un recours auprès de la cour européenne de justice ».

Succession politique Puis il parle de sa succession politique. Il a rencontré les élus municipaux de son conseil dans l’après-midi. Il laisse en quelque sorte un testament politique. Il ne reste que dix-huit mois avant la prochaine élection municipale. Il est nécessaire jusque-là de rester solidaire et dans la continuité. Il désigne sa première adjointe Sophie Charles comme son successeur. Il passe le flambeau à l’une des ses fidèles. Enfin, Léon Bertrand énumère les nombreux défis qui attendent la ville de Saint-Laurent du Maroni, la deuxième ville de Guyane. « Il faut être prêt » assène-t-il.

Un départ dans la dignité Léon Bertrand ajoute qu’il n’a pas encore reçu sa notification du procureur. Il confie : « J’ai l’impression d’un immense gâchis. Je suis un républicain, je respecte la décision de justice, mais je ne l’approuve pas «. Enfin, Léon Bertrand conclue en évoquant l’amour de sa famille mais aussi sa foi en Dieu grandissante. Une conférence de presse toute en émotion.

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14/09/2018

Léon Bertrand : le soutien de la population de la ville de Saint-Laurent-du-Maroni

Léon Bertrand est toujours en attente de sa mise sous écrous. Jeudi, il a fait ses adieux politiques à ses administrés et aux élus de l'ouest. En début de soirée, le maire de Saint-laurent-du-Maroni s’est adressé à ses administrés. Ils étaient plus d’un millier rassemblés devant lui.

© Eric Léon

 Sébastien Laporte/MCT

Dans quelques heures ou quelques jours, Léon Bertrand sera incarcéré. L’ancien ministre délégué au Tourisme s’adresse à la foule, sur la place du marché. Le public est silencieux. Condamné pour favoritisme et corruption passive, le maire de Saint-Laurent répète ce qu’il vient d’expliquer aux élus municipaux : il conteste la décision des magistrats. Léon Bertrand, maire de Saint-Laurent-du-Maroni à la tribune : « On a jamais parlé d’enrichissement personnel, Où est passé l'argent, sur quels comptes ? Comme je suis responsable politique, je suis responsable de tout »

Un ton presque messianique Condamné, il se pose en victime face à ses électeurs. Léon Bertrand adopte un ton presque messianique, devant un public captivé. La scène a été préparée par ses proches collaborateurs, qui lui ont pourtant déconseillé, dans un premier temps, cette prise de parole. Toute la séquence est retransmise en direct sur les réseaux sociaux. Léon Bertrand, maire de Saint-Laurent-du-Maroni s'adressant à la foule : « Votre maire de Saint-Laurent-du-Maroni ira en prison pour des choses qu'il n'a pas commises et lorsque je recevrais ma convocation, j'irais en prison, je ne m'enfuirais pas, je ne me déroberais pas, parce que je reste un républicain »A la fin de sa prise de parole, les Saint- Laurentais présents montent sur l’estrade pour l’embrasser et lui parler. Au bout d’une heure, Léon Bertrand et son épouse quittent la place du marché entourés par la foule.

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14/09/2018

Service national universel : Édouard Philippe lance les consultations locales en Guyane

Illustration ©Sipa

Le Premier ministre Édouard Philippe a défendu, ce jeudi 13 septembre à Avignon, le futur service national universel (SNU) en préparation. Il a également lancé la phase des consultations locales, dont une aura lieu en Guyane.

Annoncé fin juin, l’exécutif annonçait que ce SNU prendrait la forme d’un service civique d’un mois obligatoire aux alentours de 16 ans, suivi d’un engagement plus long sur la base du volontariat. Mais les modalités plus précises de sa mise en œuvre, qui doit avoir lieu progressivement entre l’été 2019 et 2026, doivent être détaillées à l’issue d’une consultation de la jeunesse qu’a lancé aujourd’hui Édouard Philippe. Cette consultation vise notamment à préciser les grandes lignes du futur SNU

Cette consultation prendra forme jusqu’à fin octobre de cinq journées à Compiègne, en Isère, en Île-de-France, en Guyane et en Nouvelle-Aquitaine. Outre le contenu précis du service, la question de l’hébergement et de l’encadrement sont les principales inconnues. Le gouvernement souhaite qu’une partie des bénévoles de la phase facultative contribue à encadrer la phase obligatoire, alors que la mise en place du SNU doit progressivement atteindre toute une classe d’âge, soit 700 à 800.000 jeunes par an.

« Ce service national universel, il ne doit pas être un objet de fantasmes, il ne doit pas être un objet d’angoisses, ni d’angoisse sur l’utilisation qu’on ferait des volontaires, ni l’angoisse du rétablissement du service militaire, ni l’angoisse d’un coût budgétaire qui serait tellement élevé qu’il reviendrait à priver notre pays des moyens pour remplir d’autres priorités », a déclaré le Premier ministre à Avignon, devant près de 600 jeunes.

Avec AFP.

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MARTINIQUE

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14/09/2018 La faille s'agrandit sur la RN9 et un risque d'éboulement est redouté !

La faille de la RN9 continue de s'agrandir. De l'eau sort en quantité des drains installés pour la résorber. Le risque d'éboulement est réel pour le site de Rivière Roche situé en contrebas de l'ouvrage.

© Martinique La 1ère La faille de la Route Nationale 9 à Fort-de-France (14 septembre 2018).

 Martinique la 1ère

La faille de la Route Nationale 9 à Fort-de-France continue de s'agrandir. De l'eau sort en quantité des drains installés pour la résorber, et les fortes pluies de la matinée ont aggravé la situation.

Il faut désormais redouter un très sérieux risque d'éboulement pour le site de Rivière Roche situé en contrebas de l'ouvrage.

Cette nouvelle situation a contraint les techniciens de la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique), et de la ville de Fort-de-France à fermer une nouvelle portion de route.

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MAYOTTE

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Lejournaldemayotte

17/09/2018

Infractions financières : 11 signalements récents pour La Réunion et Mayotte Par Anne PERZO

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Le procureur général Denis Chausserie-Laprée lors de son passage à Mayotte en juin

En visite quelques jours à La Réunion, Eliane Houlette, la procureur financier à la tête du Parquet national financier (PNF), a annoncé quelques mesures pour accélérer le traitement des affaires.

Ce sont 11 signalements d’infractions financières qui sont actuellement suivies à La Réunion et Mayotte, depuis le début de l’année, et qui viennent donc grossir le rang des dossiers en cours. Ils font suite aux signalements de la Chambre Régionale des Comptes. Denis Chausserie-Laprée procureur général de la cour d’appel de Saint- Denis a indiqué qu’ « un certain nombre de procédures vont déboucher sur des poursuites », selon nos confrères de IMAZpress.

Nous avions pu interviewer Denis Chausserie-Laprée lors de son passage à Mayotte en juin dernier, il avait indiqué que la délinquance économique et financière était une de ses trois priorités, « il faut réduire les délais de traitement pour prendre en compte un grand nombre d’affaires, notamment évoquées par la Chambre régionale des Comptes dernièrement ».

La procureur a annoncé la mise en place d’un bureau de liaison afin de pouvoir bénéficier des conseils depuis Paris des 18 magistrats du PNF.

Le procureur de Mayotte, Camille Miansoni a participé aux réunions à La Réunion. Rappelons qu’il avait annoncé l’arrivée en septembre sur le territoire d’un juge d’instruction dédié à la délinquance en col blanc.

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17/09/2018

La situation est sous contrôle

La bataille contre la violence, dans et aux alentours des lycées et collèges, est en passe d'être gagnée ; la lutte contre l'immigration clandestine et l'expulsion des sans-papiers semblent, elles, plus difficiles.

 Par Chamsudine Ali

La principale revendication des manifestants de la grève générale de mars dernier était la sécurité, spécialement aux abords des établissements scolaires de Mayotte. Le gouvernement avait, dès la première mission d’Annick Girardin, ministre des Outremers, promis de gros moyens : Des renforts humains et matériels et la création d’une compagnie départementale de sécurité. De nombreux militaires étaient venus prêter main forte à leurs collègues, en mission régulière sur le département. D’ailleurs, les manifestants qui tenaient les barrages routiers étaient souvent confrontés à un dilemme : fallait-il laisser passer les gendarmes mobiles qui allaient surveiller les entrées des lycées et collèges ou les bloquer ? Il faut dire qu’un climat de méfiance s’était installé entre les deux parties. En fait ils ont pu circuler.

La situation est-elle sous-contrôle alors ?

Depuis la rentrée, on observe une présence bien visible des forces de l’ordre et des patrouilles fréquentes sur les grands axes routiers de Mayotte et devant les établissements scolaires. Une victoire pour les leaders de la grève générale et pour les autorités. La crise des reconduites à la frontière, à cause du gouvernement comorien qui refuse de reprendre ses ressortissants chassés de Mayotte, altère quelque peu le succès que constitue ce retour à une sérénité relative, aux alentours des établissements scolaires de l’île. Et pourtant, ce début de résultat vient tordre le coup de cette théorie qui veut que l'insécurité va de pair avec l'immigration clandestine. Il est vrai que tout ça est encore fragile, mais les faits sont bien là.

Quelle est donc la situation prévaut aujourd’hui ?

Les hommes et les femmes qui sont installés devant "les bureaux des étrangers" à la préfecture de Mayotte depuis des mois ont compris une chose ; c'est parce que des efforts exceptionnels ont été consentis que les résultats sont observés dans la lutte contre les violences aux abords des établissements scolaires. Si les autorités, le gouvernement en l’occurrence, mettent la même énergie pour faire plier Moroni, alors, les portes s'ouvriront pour que les comoriens expulsés de Mayotte rentrent chez eux. Un résultat qui débloquerait beaucoup de situations car "pas de reconduites, pas de visas", c'est tellement facile à comprendre.

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Lejournaldemayotte

17/09/2018

Islam : La paix sociale passera par les minarets, et pas seulement à Mayotte

L’enjeu est de taille : à l’heure où le gouvernement veut réformer l’Islam de France, pas question de pâtir de l’image tronquée qu’ont la plupart des habitants de métropole de cette religion, et de cette civilisation. Le conseil cadial a donc sauté sur l’occasion des Assises pour proposer leur version d’un islam familial et vecteur de cohésion sociale tel qu’il se vit à Mayotte.

Par Anne PERZO

Les religieux du conseil cadial qui ont animé les Assises de l'islam

« Quand on voit certaines images à la télé, ça ne donne pas envie d’inciter les gens à aller à la mosquée ou dans les écoles coraniques. Pourtant c’est vital pour que notre jeunesse ne perde pas ses repères », déclare Mondroha Saïd Ali, Chargé d’études et de recherches au conseil cadial de Mayotte.

Le conseil cadial est une émanation de la direction de la médiation sociale du conseil départemental, créé le 13 avril 2018 pour étudier les problématiques culturelles et cultuelles de la société.

Les trois religieux sont devant nous pour tirer un premier bilan des Assises de l’islam qui se sont terminées la semaine dernière. Pas pour en dresser une synthèse, elle sera proposée dans quelques jours par la préfecture, ainsi que par leur soin, mais pour prendre du recul, parce que, au delà de la religion, l’islam de Mayotte a un modèle social à défendre.

Etant donné l’enjeu, les Assises ont été minutieusement préparées, nous précisent-ils, « pourtant, nous n’avions qu’un court délai, mais il fallait être force de proposition sur un sujet d’importance pour nous ». Cela leur a permis de centraliser des propositions de plusieurs membres de la société civile, et de les faire remonter, « nous avons eu des échanges intéressant avec les services de l’Etat », rapporte Younoussa Abaine, le représentant du conseil cadial. « Ils ont notamment appris que la gestion des mosquées ne dépendaient pas de la loi 1905, leurs financements par l’Etat ou les collectivités ne sont donc pas interdits par la loi ». La mosquée de Strasbourg a d’ailleurs bénéficié d’un financement de collectivités, en raison d’une spécificité du droit local en Alsace- Moselle, où ne s’applique pas la loi 1905 de séparations des Eglises et de l’Etat. Cela ouvrirait une porte sur le financement des 350 édifices religieux de l’île, « dont la plupart ne sont pas aux normes. »

« Le respect du maître se perd »

L’objectif est de montrer qu’il existe une spécificité de l’islam ici à Mayotte, non seulement sur ce plan, mais aussi et surtout, sur la manière de le vivre : « La mosquée n’est pas qu’un lieu de prière ici, c’est aussi un lieu d’éducation des jeunes, de célébration de fêtes comme le dahira ou la maoulida. Elles se vivent dans et hors de la mosquée, les femmes cuisinent, les enfants jouent autour, c’est un symbole de cohésion sociale », détaille Chanfi Anouoiri, Chef du Service Etudes et Partenariat au conseil cadial.

Même crédo de cohésion pour l’éducation des enfants. Aller parler d’école coranique en métropole relève de la gageure, « en réalité, les jeunes qui n’y vont pas à Mayotte, ont toutes les chances de mal tourner. Dans nos madrassas et nos chionis se font l’éducation de vie en société de l’enfant, et le respect de l’adulte, du fundi. Or, nous observons que ce respect du maître se perd, l’Education nationale s’en plaint. La désertion des écoles coraniques va de pair avec la perte de repères ».

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Lejournaldemayotte

17/09/2018

Il ne s’agit pas de vendre à tout crin un package « Islam de Mayotte », mais de contribuer à un apport et à un éclairage national pour Chanfi Anouoiri : « Mayotte est un petit territoire où la culture est consubstantielle à celle de l’islam. Si on remet en cause l’éducation de l’enfant à l’islam, c’est une perte identitaire. Ceux qui agressent et qui commettent des délits ne sont pas passés par la madrassa, ça n’est pas possible. Et, on le voit en métropole, si on laisse uniquement la place libre aux réseaux sociaux, ils sont foutus ! L’islam comme nous le vivons ici à des valeurs à défendre, apaisées. C’est cette éducation en école coranique qui les protègera des mauvaises rencontres et des folies de Daech. »

Une belle civilisation

Apprentissage de l’écriture dans une madrassa (©MuMa)

Mais les religieux doivent aussi balayer devant leur porte, étant donné la désertion actuelle de ces écoles : « Cela passe par l’éducation des parents, que nous avons d’ailleurs déjà mis en place à Mroinabeja. Il faut construire les madrassas autour d’eux, et participer à resserrer les liens familiaux », rajoute Chanfi Anouoiri.

Si la conférence de l’islam de Mayotte avait pour objectif en juillet 2017 d’en montrer les spécificités, c’est une impression mitigée qui en est ressortie, « c’est vrai que les gens se disent musulmans, mais ne connaissent pas vraiment leur religion ici », souligne Younoussa Abaine. C’est pourquoi l’enseignement de l’arabe leur semble vital, « et pas seulement pour la compréhension du Coran, mais aussi parce que l’islam est le marqueur de notre belle civilisation musulmane » A qui nous devons la médecine, l’astronomie, l’arithmétique, etc.

Ils se sentent de moins en moins seuls dans leur démarche de proposer la vision d’un islam made in Mayotte. « Un chercheur de Rouen est actuellement ici pour cela, et le gouvernement a lancé un appel à projets sur l’élaboration d’une synthèse sur l’islam de Mayotte et de La Réunion. »

En conclusion, les religieux le répètent, « Mayotte doit contribuer à faire que l’islam soit une chance pour la République, et que la République soit une chance pour l’islam ». Un voisinage compatible, avait prouvé le DU qui lui était dédié au Centre Universitaire. « Quand nous étions jeunes, pendant les 10 minutes passées à l’école coranique tous les matins avant l’école de la République, on nous enseignait : ‘chacun de vous sera le gardien de l’autre’ ».

Anne Perzo-Lafond Lejournaldemayotte.com

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11 signalement de la Chambre Régionale des Comptes pour La Réunion et Mayotte

Vakabonnajri

Dimanche, 16 Septembre, 2018 - 14:25

Arrivés sur l'île le jeudi 13 septembre 2018, les magistrats du PNF ne sont pas là pour prendre du bon temps. En mission deux jours dans le département, leur objectif : "lutter contre la délinquance en col blanc". La patronne de l'institution judiciaire, Éliane Houlette, surnommée "la Superprocureure" est du voyage.

Éliane Houlette et l'autre magistrat du PNF qui l'accompagne se sont déjà penchés sur plusieurs dossiers réunionnais. En concertation avec les enquêteurs de la section de recherche de Saint-Denis. Car c'est un autre volet de cette visite, renforcer le travail en commun et apporter du soutien et du renfort aux autorités judiciaires locales. Pour le moment, aucune information ne filtre sur les affaires traitées. Plusieurs suppositions ont été émises notamment le dossier de l'attribution des marchés publics de la NRL, l'acquisition et les travaux dans la maison de Nassimah Dindar située dans le Bas de la Rivière, et le SDIS. Mais d'autres affaires pourraient être au coeur de cette visite. C'est justement à ce sujet que les magistrats s'expriment.

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14/09/2018 Le PNF (Parquet National Financier) à la Réunion : le point sur les affaires Eliane Houlette est procureur financier. Elle dirige le Parquet national financier (PNF) basé à Paris depuis sa création en janvier 2014. Elle traite des affaires d’une grande complexité, souvent des affaires relatives à la délinquance financière à dimension internationale. Elle a compétence sur tout le territoire français. Arrivée hier dans notre département, pas le temps pour elle de découvrir les beautés de notre île. En effet, Éliane Houlette et son secrétaire général ne sont là que pour 48 heures. Ce vendredi soir, ils tenaient conférence de presse pour expliquer comment ils s’occuperont des dossiers de la Réunion. Yves Mont-Rouge et la caméra de Jacques Marin étaient là pour Radio Free Dom. Voici la vidéo intégrale de la conférence de presse. Eliane Houlette et Denis Chausserie-Laprée, procureur général de La Réunion depuis mai dernier ont surtout expliqué la mise en place d’une méthode de travail entre tous les services d’enquête judiciaire afin de lutter contre la délinquance financière.

La Réunion dans le peloton de tête en matière de signalements de délinquance financière Une méthodologie qui passe par une meilleure coordination des services, lesquels pourraient bénéficier de l’expertise des spécialistes du PNF afin de pouvoir conclure les procédures au terme d’un délai d’un an au minimum. « A l’automne de cette année 2018, un certain nombre de procédures vont déboucher sur des poursuites », a annoncé Denis Chausserie-Laprée. Les signalements concernant les affaires financières sont fréquents à La Réunion. La Chambre régionale des comptes (CRC) en a fait 11 à elle toute seule depuis le début de cette année concernant La Réunion et Mayotte. Ce qui a fait dire aux deux magistrats que « des comportements doivent évoluer de la part de ceux qui gèrent les collectivités locales ». Autrement dit, il semblerait que les gestionnaires de nos collectivités prennent parfois quelques libertés avec l’argent des contribuables. Mais la justice veillera au grain. En matière du nombre de signalements relatifs à la délinquance financière, notre département à en croire Mme Houlette, figure dans le « Top 10″ parmi tous les départements français. En région aquitaine où il était en fonction avant son arrivée dans notre île, le procureur général Chausserie-Laprée précise que le nombre de signalements était de 2 ou 3 par an ». La réunion de travail qui aura duré deux jours sous la responsabilité d’Eliane Houlette et de Denis Chausserie-Laprée a consisté à mettre en place une organisation plus efficace, à définir un « guide méthodologique » à destination des enquêteurs afin de réduire le temps des investigations et de concrétiser plus rapidement les affaires grâce aussi à un « soutien technique par le biais des assistances spécialisées » de la part du PNF. Comme en Corse, un « bureau de liaison » va être mis en place à La Réunion afin d’accélérer les enquêtes par un travail qui se fera en étroite collaboration avec les parquets locaux (le Procureur Eric Tufféry de Saint-Denis et le Procureur Laurent Zuchowicz de Saint-Pierre) et tous les autres services d’investigations tout en bénéficiant de l’expertise du PNF. Quant à savoir si le PNF enquête actuellement sur des dossiers locaux, la réponse faite par Eliane Houlette a été affirmative. Combien de dossiers et lesquels ? « Un certain nombre ». La procureur financier n’en dira pas plus. En tout cas, ce qu’il faudra retenir de cette conférence de presse, c’est que l’autorité judiciaire locale prend très au sérieux tous les signalements qui arrivent jusqu’aux magistrats et qui « peuvent être perturbateurs de l’ordre économique, public et social ». Et que tout sera fait pour qu’un certain nombre de dossiers relatifs à la délinquance financière puissent aboutir assez rapidement. Pour l’instant, concernant tout le territoire français et ultramarin, il faut savoir qu’un peu plus de 500 dossiers sont sur le bureau des 18 magistrats que compte le PNF. La Réunion figure hélas dans le peloton de tête des départements où des signalements de délinquance financière sont monnaie courante, si on puis dire. Tout laisse à penser, et c’est aussi le but de la visite de la procureur financier à La Réunion, qu’il y a des affaires qui ne tarderont pas à sortir. D’autant que sur certaines d’entre elles, les enquêtes ont démarré localement depuis plus de trois ans. La population attend des résultats concrets. Mme Houlette et Mr Chausserie-Laprée en sont bien conscients.

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14/09/2018 Le parquet financier: "A l'automne, des dossiers vont déboucher sur des poursuites"

Éliane Houlette aux côtés de Denis Chausserie-Laprée, procureur général de la cour d'appel de La Réunion La promesse d’une fin d’année agitée sur le plan de la délinquance en col blanc. Denis Chausserie-Laprée, procureur général de la cour d'appel de La Réunion a annoncé, aux côtés d'Éliane Houlette, procureure du Parquet national financier, qu'"à l'automne, des dossiers vont déboucher sur des poursuites". Mais le silence est évidemment bien gardé sur la teneur des investigations qui pourraient donc mener à des poursuites retentissantes.

Éliane Houlette est en déplacement à La Réunion depuis ce jeudi, accompagné d'un autre magistrat du PNF. La procureure du Parquet national financier a enchaîné les réunions de travail ces dernières 48 heures avec les acteurs de l'institution judiciaire locale. Toute cette journée de vendredi, c’est à la cour d’appel de Saint-Denis qu’elle a échangé avec les personnels des services en charge des investigations sur les gros dossiers financiers.

Ce vendredi après-midi, c’est déjà l’heure du bilan, face à la presse. Un exercice peu habituel pour les magistrats du Parquet national financier. Alors que son déplacement depuis Paris donnait déjà une certaine idée de l’attrait de l’institution parisienne pour la délinquance en col blanc à La Réunion, Éliane Houlette a confirmé que le volume de dossiers à traiter pour un si petit territoire demeurait important, comparé à d’autres régions de France. Elle englobe dans sa réflexion le département de Mayotte.

Objectif : Réduire le délai des enquêtes

Ainsi, pas moins de 11 signalements ont été par exemple remontés depuis le début de l'année par la Chambre régionale des comptes concernant notre département et le 101ème, "ce qui est un volume d’affaires important face à des effectifs trop faibles", en vient-elle à déplorer. A titre de comparaison, le PNF travaille sur environ 500 dossiers en tout, soit une trentaine concernant des abus de marché, environ 200 pour des atteintes aux finances publiques et environ 230 pour des atteintes à la probité. "Les dénonciations sont régulières auprès du parquet de La Réunion. Mais dans le même temps, explique-t-elle, "une enquête peut durer 3 ans". Des délais que ses services essayent de réduire à un an.

L’objectif de sa visite a également été de mieux "cartographier les zones sensibles". Localement, les services de justice pourront encore plus s’appuyer sur l’expertise du PNF. Ce dernier peut en effet apporter son "expertise technique avec des assistants spécialisés". Objectif : "que les procureurs puissent simplifier le travail des enquêteurs, le tout dans un délai contraint."

Dans la continuité du message qu'elle a souhaité délivrer lors de sa rencontre avec les acteurs de la justice, il s'agira aussi de "coordonner l’ensemble des services dès lors qu’un signalement est effectué, avec comme objectif de déboucher sur une réponse dans un délai maximum d’une année pour engager des poursuites judiciaires", affirme-t-elle. Rappelons que le Parquet national financier a été créé en 2013 et il est composé de 16 magistrats spécialisés dans la lutte contre la grande délinquance économique et financière.

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16/09/2018 "Agir la droite constructive" débarque à La Réunion, avec pour référent Imrhane Moullan

Issu de la Génération Chirac (il a 14 ans en 1995 lorsque acques Chirac est élu à la Présidence de la République, tournant la page de 14 années de Mitterrandisme), adhérent au RPR (Rassemblement pour la République) dès l âge de 18 ans, puis à l UMP (Union pour un Mouvement Populaire) dès sa création en 2002, animateur territorial de République Solidaire – le mouvement de Dominique de illepin - à La Réunion en 2011/2012, c’est tout naturellement qu’il reste au parti renommé Les Républicains (LR) en 2015.

Suite au tournant de l’élection présidentielle de 2017 et l’évolution du parti LR, Imrhane Moullan - qui ne se retrouve plus dans les valeurs sociétales portées par la Droite de Laurent auquiez - rejoint le nouveau parti politique AGIR La Droite Constructive et a été récemment nommé référent départemental de AGIR à La Réunion.

gé de 37 ans, diplômé en droit et sciences politiques, ce jeune cadre territorial estime que l espace politique local est large entre, d une part, la droite dure qui ne représente pas les Réunionnais, et d’autre part La République en Marche (LREM), au centre, qui à La Réunion ne marche pas du tout ... Il s attellera à structurer son nouveau mouvement politique à l échelle du département, avec notamment des référents dans chaque commune.

Imrhane Moullan était présent ce eek-end au Congrès fondateur de AGIR à Montévrain (Marne La allée) en région parisienne, avec les présences annoncées d Alain uppé et de ean-Pierre Raffarin, anciens premiers ministres de acques Chirac, symboles d’un centre-droit tolérant et ouvert ainsi que d’une ligne politique libérale, sociale, européenne et humaniste.

Avec, à leurs côtés, le Président et cofondateur de AGIR LES CONSTRUCTIFS Franck Riester, député de Seine et Marne, coprésident du groupe "constructifs" UDI, AGIR Indépendants à l’Assemblée Nationale, et proche de l’actuel Premier Ministre Edouard Philippe.

Imrhane Moullan, partisan d’une droite modérée, soutiendra les bons projets du gouvernement, et notamment les mesures favorables à La Réunion et aux réunionnais. N.P

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16/09/2018

Contre la politique sociale d'Emmanuel Macron

Jean-Hugues Ratenon appelle tous les élus à se mobiliser

Dans une conférence de presse de Rézistan's Egalité 974 donnée dimanche 16 septembre devant la Préfecture à Saint- Denis, le député insoumis Jean-Hugues Ratenon a appelé tous les élus de La Réunion a une mobilisation "hors du commun" contre la politique sociale d'Emmanuel Macron notamment sur deux lois en préparation à l'horizon 2020 : le revenu universel d'activité et le service public d'insertion.

"Nous devons parler d'une seule voix, pour agir dans l'intérêt des Réunionnais et des Réunionnaises", explique Jean-Hugues Ratenon, député de 5ème circonscription. Le plan pauvreté présenté par Emmanuel Macron n'est pour lui qu'un "plan de la honte". Le chef de l'Etat est "resté sur sa ligne idéologique, cette façon de faire va creuser encore plus l'écart des richesses et abandonner une partie de la population." Le député a ensuite torpillé le revenu universel d'activité qui n'est pour lui qu'une "manipulation, il n'est d'ailleurs pas universel puisqu'il repose sur énormement de conditions. C'est extrêmement dangereux et c'est un moyen pour l'Etat de faire des économies."

Dans le département, le taux de pauvreté est trois fois plus élevé qu’en métropole. En 2015, 40 % des Réunionnais vivent avec moins de 1 026€ par mois tandis que dans l’hexagone,14% de la population vit sous ce seuil de pauvreté. Or, pour Jean-Hugues Ratenon, rien n'est fait et rien n'a été annoncé spécifiquement pour les Outre-mer. "Dans ses conditions, poursuit le président Président de Rézistan's Egalité 974, je suis pour une politique collective, avec des parlementaires qui agissent pour les intérêts des Réunionnais. Il faut agir, le peuple est fatigué, affaibli : c'est aux élus de se mobiliser."

Jean-Hugues Ratenon a ajouté qu'il allait très bientôt envoyer un courrier à l'ensemble des élus de La Réunion. Il espère que cet appel ne se résumera pas à une simple signature, mais bien à une véritable action sur le terrain "pour dire stop, car rien ne va." nt/www.ipreunion.com

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17/09/2018

Gilles Leperlier : « défendre un projet réunionnais à l’Assemblée nationale »

Législative partielle dans la 7e circonscription

Gilles Leperlier était invité vendredi dans le journal télévisé d’Antenne Réunion. Le candidat du PCR a rappelé son engagement à se lutter pour un rassemblement autour d’un projet réunionnais qu’il compte défendre à l’Assemblée nationale.

Gilles Leperlier dans le journal d’Antenne Réunion.

Lors de son intervention vendredi dans le journal télévisé d’Antenne Réunion, Gilles Leperlier a de nouveau plaidé pour un projet réunionnais. « Je suis un militant et partout où je suis je défends un projet réunionnais. Quand j’étais président de l’UNEF, quand je défendais les étudiants au Tampon notamment, on s’est battus pour ouvrir des filières qui manquaient dans le Sud. (…) Arrivé à Saint-Denis pour poursuivre mes études, j’ai continué à défendre les étudiants avec l’augmentation du nombre des logements étudiants, l’augmentation des bourses. Et également dans la bataille du COSPAR, j’ai sillonné toutes les communes de l’île pour défendre le pouvoir d’achat des Réunionnais.(…) Je suis pour le rassemblement des Réunionnaises et des Réunionnais autour d’un projet global et cohérent. Et c’est ce projet que je défendrai à l’Assemblée nationale » Il a également rappelé qu’un député peut changer les choses, « ma candidature s’inscrit dans la continuité des luttes que je mène depuis 15 ans. Mais aussi dans la continuité des luttes du PCR, notamment les parlementaires Élie Hoarau et Paul erges qui ont obtenu l’égalité sociale à La Réunion ».

Gilles Leperlier a aussi insisté sur un des points forts de son programme : la priorité à l’emploi des Réunionnais à La Réunion : « Il faut aussi mettre une politique pour faire en sorte que les personnes de La Réunion qui ont les compétences puissent occuper les postes disponibles. Et nous savons que dans le secteur de la petite enfance, celui des personnes âgées, c’est dès maintenant qu’il faut mettre les personnes en formation.(…)Aujourd’hui il y a des freins à l’emploi, donnons la chance à ces jeunes de montrer de quoi ils sont capables en enlevant la demande d’expérience sur les offres d’emploi et en valorisant la période d’essai. » Et de souligner que « 50 % des offres d’emploi ne passent pas par le Pôle-Emploi alors qu’on oblige les demandeurs de s’inscrire à Pôle-Emploi »

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14/09/2018

Encore un exemple montrant que les spécificités outre-mer ne sont pas comprises

La commission des affaires économiques du Sénat a voté en juillet dernier plusieurs amendements afin qu'ils soient intégrés ou retirés au projet de loi portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique. Deux concernaient des dispositions concernant l’outre-mer. Mais ils ont reçu un avis défavorable.

Il était proposé que les départements et collectivités d'outre-mer soient représentés au sein du CSTB, le centre scientifique et technique du bâtiment qui a pour mission de garantir la qualité et la sécurité des bâtiments. Mais un avis défavorable a été émis au motif notamment que «le conseil d'administration [comprenait] déjà des représentants des collectivités territoriales». «Le nombre de membres est déjà important, il ne semble pas souhaitable de l'élargir, car plus une instance est nombreuse, plus elle devient chambre d'enregistrement», a commenté la sénatrice Dominique Estrosi Sassone. , la présidente de la commission, elle, n’est pas contre mais n’en voit pas l’intérêt. «Mais pourquoi seulement l outre-mer, et non la montagne, le littoral, etc. ?», s’interroge-t-elle.

Ces commentaires prouvent que les spécificités des outre-mer ne sont ni admises, ni comprises.

La commission a aussi émis un avis défavorable à l’amendement stipulant la prise en compte par le CSTB «des spécificités, notamment climatiques, des départements d'outre-mer». Cette nécessité avait été démontrée avec l’exemple de l élaboration de la plaquette pour la reconstruction de Saint-Martin après Irma en adaptant les normes métropolitaines. ulien Denormandie, secrétaire d’Etat, qui est venu à Saint-Martin après Irma et qui a travaillé sur l’élaboration du guide des bonnes pratiques de reconstruction, avait raconté à la commission «le travail de dingue» que cela avait été. Toutefois, il prône davantage sur une meilleure élaboration de la «feuille de route» du CSTB qu’un changement de composition du conseil d’administration.

Michel Magras, sénateur de Saint-Barth, qui a mené de nombreux travaux parlementaires sur l’importance d’adapter les normes aux outre-mer, n’a pas caché sa stupéfaction devant le vote et commentaires de ses collègues.

«Nous savons bien que le CSTB produit des normes professionnelles inadaptées, qui sont imposées pour servir des intérêts financiers. (…) Le CSTB applique outre-mer des normes professionnelles qui n'ont rien à voir avec les réalités sur place. (…) Il y a une demande spécifique de l outre-mer, à qui le CSTB impose des normes qui correspondent à des intérêts parisiens, sans doute, mais certainement pas locaux... », a-t-il répondu.

Estelle Gasnet

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13/09/2018

La ministre des Outre-mer au chevet du CLEF à Saint-Pierre et Miquelon

C'est un petit coup de pouce pour une structure qui en avait bien besoin. La ministre des Outre-mer Annick Girardin apportait ce mercredi son soutien et un chèque de 15 000€ au CLEF, une association qui gère un centre d'hébergement et de réinsertion sociale à Saint-Pierre et Miquelon.

© SPM la 1ère

 Par Mathias Raynaud

"Il faut soutenir le monde associatif local" - Annick Girardin, ministre des Outre-mer

Ce mercredi 13 septembre, Annick Girardin franchissait les portes du CLEF, une association qui se charge notamment d'héberger, de soutenir et d'accompagner des personnes en grandes difficultés sociales, ou en rupture familiale.

Le CLEF se bat sur le territoire avec peu de moyens pour aider, par exemple, des femmes victimes de violences conjugales en leur garantissant l'anonymat.

Un travail essentiel selon la ministre des Outre-mer qui vient de lui attribuer un chèque de 15 000€.

Retrouvez ci-dessous le reportage de Patrick Caillet et Claudio Artur. Un coup de pouce pour le CLEF

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