22 Avril Et 6 Mai 2012

22 avril et 6 mai 2012

DOSSIER DE PRESSE

Secrétariat général Direction de la modernisation et de l’action territoriale Bureau des élections et des études politiques

SOMMAIRE

Fiche 1 Le Président de la République Son élection La durée de son mandat Ses pouvoirs Fiche 2 Les principes généraux Le mode de scrutin Qui peut voter ? Le vote par procuration Fiche 3 La candidature à l’élection du Président de la République La procédure de présentation Les candidatures officielles Les réclamations Fiche 4 La campagne électorale Le suivi de la campagne électorale Les moyens de propagande Fiche 5 Le financement de la campagne électorale Le mandataire financier Le compte de campagne La maîtrise des financements L’aide publique Le contrôle des comptes Fiche 6 Les opérations de vote Les heures d’ouverture et de clôture du scrutin Les bureaux de vote Le dépouillement du vote Le compte-rendu des opérations de vote Le recensement des votes Les personnes handicapées Fiche 7 Le contrôle des opérations de vote, la proclamation des résultats et le contentieux Le contrôle des opérations de vote La proclamation des résultats Le contentieux Fiche 8 Les dispositions spécifiques relatives à l’outre-mer et aux Français établis hors de France L’outre-mer Les Français établis hors de France

Annexes

1 Les textes de référence 2 Le calendrier électoral 3 Les taux de participation depuis 1981 4 L’évolution du nombre de candidats à l’élection présidentielle depuis 1958 5 Les résultats de l’élection présidentielle de 1965 à 2007 6 Les présidents de la IIème à la Vème République 7 Les premiers ministres de la Vème République 8 Liens utiles

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. Le Président de la 1 République

A - Son élection Jusqu'en 1962, le Président de la %, 76,9 % des électeurs ayant pris part République était élu par un collège de au vote. La réforme est mise en œuvre "grands électeurs". pour la première fois lors de l'élection présidentielle des 5 et 19 décembre Sous la IIIe République, "Le Président 1965. de la République est élu à la majorité absolue des suffrages par le Sénat et par la Chambre des députés réunis en B - La durée de son mandat Assemblée nationale". Son mandat est de sept ans renouvelable. Le septennat voté par la loi du 20 Sous la IVe République, "Le Président septembre 1873, sitôt le remplacement de la République est élu par le d’Adolphe Thiers par Patrice de Mac Parlement. Il est élu pour sept ans. Il Mahon, fut le principe du mandat n'est rééligible qu'une fois" (art. 29 de présidentiel pendant 127 ans. Le la Constitution du 27 octobre 1946). référendum du 24 septembre 2000 a instauré le quinquennat. Cette réforme Au début de la Ve République, le mode a été adoptée par 73,2 % des votants. d'élection indirect est maintenu mais le collège électoral est élargi. Aux Le mandat du Président de la parlementaires, députés et sénateurs, République est donc de cinq ans. Mais s'ajoutent différentes catégories d'élus le Président ne peut, depuis la loi locaux qui forment un collège d'un peu constitutionnelle n° 2008-724 du 23 plus de 80 000 grands électeurs : "Le juillet 2008 de modernisation des Président de la République est élu institutions de la Ve République, pour sept ans par un collège électoral exercer plus de deux mandats comprenant les membres du consécutifs. Parlement, des conseils généraux et des assemblées des territoires d'outre- mer, ainsi que les représentants élus C - Ses pouvoirs des conseils municipaux" (art. 6 de la Constitution du 4 octobre 1958, dans sa version première). Les pouvoirs du Président de la République sont définis par la Le 28 octobre 1962, une révision Constitution du 4 octobre 1958. constitutionnelle instaurant l’élection au suffrage universel direct est adoptée Ils sont de deux types : les pouvoirs par référendum : le oui totalise 62,2 % propres et les pouvoirs partagés. des suffrages exprimés, le non 37,7 3/43

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1 - Les pouvoirs propres du président : engagements internationaux. Depuis la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008, Il s’agit des pouvoirs qui n’exigent le le Conseil constitutionnel dispose d’un contreseing d’aucun membre du rôle de contrôle de l’exercice de Gouvernement : l’article 16 : au bout de 30 jours s’il est saisi ou de 60 jours de sa propre

• La nomination du Premier initiative, il constate publiquement que ministre (article 8) ; les conditions constitutionnelles sont

• Le recours au référendum ou non encore remplies et justifient ou (article 11) sur proposition du non la mise en œuvre des pouvoirs Gouvernement ou sur proposition exceptionnels ; conjointe des deux assemblées. • Les messages aux deux L'article 11 de la Constitution, permet assemblées parlementaires (article au Président de saisir directement le 18). Il peut convoquer le Congrès du peuple sur un texte dans les domaines parlement pour prendre la parole strictement énumérés par la devant lui. Un débat peut suivre sa Constitution. Il s'agit des projets de loi déclaration, hors présence de ce portant sur l'organisation des pouvoirs dernier. publics, sur des réformes relatives à la • Le Président ouvre et clôt par politique économique, sociale ou décret les sessions extraordinaires environnementale de la Nation et aux (article 30) ; services publics qui y concourent, ou • La saisine du Conseil tendant à autoriser la ratification d'un constitutionnel (articles 54 et 61 traité qui, sans être contraire à la • La nomination de trois des neuf Constitution, aurait des incidences sur membres du Conseil constitutionnel le fonctionnement des institutions ; dont son président (article 56) ;

• Le Président de la République

• La dissolution de l’Assemblée est garant de l'indépendance de nationale (article 12) est une l'autorité judiciaire (article 64) ; prérogative personnelle. La seule • La nomination de deux condition de forme imposée au membres du Conseil supérieur de la Président de la République est de magistrature (article 65) ; consulter le Premier Ministre et les Présidents des Assemblées. Le 2 - les pouvoirs partagés du président : Président de la République ne peut user de ce pouvoir dans l'année qui Certains actes du Président de la suit une dissolution. Il ne peut y République sont contresignés par le Premier ministre et, le cas échéant, - recourir en période d’application de par les ministres chargés de leur l'article 16 ; exécution :

• La mise en œuvre des pouvoirs • Le Président de la République exceptionnels (article 16). Cet article nomme les membres du donne des pouvoirs très étendus au Gouvernement et met fin à leurs Président en cas de menaces graves fonctions sur proposition du Premier contre les institutions de la République, ministre (article 8) ; l'indépendance de la Nation, l'intégrité • Il promulgue les lois dans les de son territoire ou l'exécution de ses quinze jours qui suivent la transmission

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au Gouvernement de la loi définitivement adoptée. Avant l’expiration de ce délai de promulgation, le Président peut demander au Parlement une seconde délibération de la loi ou de certains de ses articles, qui ne peut lui être refusée (article 10) ;

• Il signe les ordonnances et les décrets délibérés en Conseil des ministres (article 13) ;

• Il nomme aux emplois civils et militaires (article 13). Cependant, les commissions parlementaires peuvent s'opposer à des nominations présidentielles à la majorité des 3/5èmes des suffrages exprimées (loi constitutionnelle du 23 juillet 2008) ;

• Il accrédite les ambassadeurs (article 14) ;

• Il a le droit de faire grâce (article 17). Ce droit de grâce ne peut plus être exercé par le président de la République qu'à titre individuel. La grâce collective lui est désormais impossible (loi constitutionnelle du 23 juillet 2008) ;

• Il négocie et ratifie les traités (article 53).

3 - Le président de la République assure la présidence de certaines instances :

• Le Conseil des ministres (article 9) ; • Les conseils et comités supérieurs de la défense nationale qu’il préside en tant que chef des armées (article 15). De plus, aux termes du décret du 14 janvier 1964, il appartient au chef de l'Etat de mettre en œuvre la force nucléaire. En parallèle, le Premier ministre demeure responsable de la Défense Nationale (article 21).

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Les principes généraux

A - Le mode de scrutin

Le Président de la République - âgés de 18 ans, est élu au suffrage universel direct, au - jouissant de leurs droits civils et scrutin majoritaire à deux tours. politiques, - n’étant dans aucun des cas L’élection a lieu dans le cadre national. d’incapacité prévus par la loi. Le territoire de la République formant une circonscription électorale unique, 2. Etre inscrit sur les listes électorales. tous les électeurs – en métropole, dans les départements et collectivités Les listes électorales font l’objet d’une d’outre-mer, en Nouvelle-Calédonie et révision annuelle. Le prochain scrutin ceux résidant hors de France sont se déroulera sur les listes arrêtées le appelés à exercer leur choix entre les 1er mars 2012 sur la base des mêmes candidats. demandes adressées avant le 31 décembre 2011, complétées toutefois Pour le second tour, l’article 7 de la par les inscriptions des personnes qui Constitution dispose que : « seuls auront acquis la qualité d’électeur peuvent s’y présenter les deux avant la date de l’élection (articles L. candidats qui, le cas échéant après 11-2, L. 25, L. 30 et L. 34 du code retrait de candidats plus favorisés, se électoral). trouvent avoir recueilli le plus grand nombre de suffrages au premier tour ». Quant aux Français résidant hors de France :

B - Qui peut voter ? Pour l’élection du Président de la République, comme pour le référendum, les élections législatives Pour pouvoir voter, deux conditions et les élections européennes, les doivent être remplies : Français résidant hors de France ont la possibilité de voter directement à 1. Avoir la qualité d’électeur. l’étranger dans un bureau de vote ouvert par une ambassade ou un Sont électeurs tous les Français et consulat. L’inscription sur les listes Françaises :

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électorales consulaires est réalisée - les électeurs attestant sur l’honneur soit sur leur demande, soit qu’en raison d’une obligation automatiquement, sauf opposition de professionnelle, d’un handicap, pour leur part, pour ceux qui sont inscrits au raison de santé ou en raison de registre des Français établis hors de l’assistance apportée à une personne France. malade ou infirme, il leur est impossible d’être présent dans leur commune d’inscription le jour du C - Le vote par procuration scrutin ou de participer à celui-ci en dépit de leur présence dans la commune ; Il est possible de voter par procuration - les électeurs attestant sur l’honneur lors de l’élection du Président de la qu’en raison d’une obligation de République. formation, parce qu’ils sont en vacances, ou parce qu’ils résident Le vote par procuration permet de se dans une commune différente de celle faire représenter, le jour d'une élection, où ils sont inscrits sur une liste par un électeur de son choix. électorale, ils ne sont pas présents dans leur commune d’inscription le jour Les conditions d’obtention d’une du scrutin ; procuration ont été simplifiées avec le - les personnes placées en détention décret n° 2006-1244 du 11 octobre provisoire et les détenus purgeant une 2006 portant mesures de simplification peine n’entraînant pas une incapacité en matière électorale. Il n’y a plus électorale. besoin de fournir un justificatif de l’empêchement justifiant la nécessité 2 - Que doit faire l’électeur qui souhaite de recourir à un mandataire. Une voter par procuration ? attestation sur l’honneur suffit. En outre, désormais, les électeurs La procuration peut être établie tout au peuvent faire établir à tout moment long de l’année. Elle est normalement une procuration dans le ressort de leur établie pour un scrutin déterminé (pour lieu de résidence mais également dans l’un des deux tours ou pour les deux celui de leur lieu de travail. Par ailleurs, tours). Toutefois, à la demande du la durée de validité de la procuration mandant (personne qui souhaite faire peut dorénavant être fixée pour une établir une procuration), elle peut être durée inférieure à une année. Enfin, le fixée pour une durée de son choix formulaire de procuration a été dans la limite d’un an à compter de sa simplifié. Le volet destiné au date d’établissement si l’intéressé mandataire ayant été supprimé, il établit être de façon durable dans revient au mandant d’assurer l’incapacité de se rendre au bureau de l’information de son mandataire. vote.

1 - Qui peut voter par procuration ? La présence de la personne qui souhaite faire établir une procuration L’article L. 71 du code électoral fixe les est indispensable. Les officiers de 3 catégories d’électeurs qui sont police judiciaire compétents ou leurs autorisés à voter par procuration : délégués se déplacent toutefois à la demande écrite des personnes dont

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l'état de santé ou physique ne leur Il est fortement recommandé permet pas de se déplacer. d'informer le mandataire de ce La personne que le mandant choisit changement, pour éviter toute pour voter en son nom (le mandataire) complication. doit être inscrite sur les listes électorales de la même commune que 3 - Ou peut être établie la procuration ? l’électeur qui donne procuration. A Paris, Lyon et Marseille, il n’est pas Les procurations peuvent être établies nécessaire d’être inscrit dans le même au commissariat de police, à la brigade arrondissement. Il n’est pas non plus de gendarmerie ou au tribunal nécessaire que le mandataire soit d’instance. inscrit dans le même bureau de vote que le mandant. A l’étranger, elles sont établies dans les ambassades et les postes Il n’est pas nécessaire que le consulaires. mandataire soit présent lors de l’établissement de la procuration. La procuration peut être établie dans le ressort du lieu de résidence ou du lieu Un mandataire ne peut détenir plus de travail. d’une procuration au titre d’un électeur résidant en France. D - Les textes de référence (Annexe n° 1) Un mandataire peut cependant disposer ou d’une seule procuration E – Le calendrier électoral établie en France, ou bien d’une (Annexe n° 2) établie en France et d’une autre à l’étranger, ou bien de deux procurations établies à l’étranger. A l’étranger, le nombre maximal de procurations dont peut bénéficier un même mandataire est de trois (article 19 de la loi organique n° 2011-410 du 14 avril 2011).

L’attestation sur l’honneur est intégrée au formulaire.

Pour des raisons pratiques liées à la nécessité de prévenir la commune du mandataire, il est recommandé d’effectuer les demandes de procuration le plus tôt possible.

Une procuration peut être résiliée à tout moment selon la même procédure que celle de son établissement.

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La candidature à l’élection présidentielle

Pour se présenter au second tour, il Pour se présenter à l’élection faut nécessairement avoir été candidat présidentielle, le candidat doit remplir au premier tour. Ne peuvent en outre trois conditions : se présenter que les deux candidats

qui se trouvent avoir recueilli le plus - avoir la qualité d’électeur , c’est-à- grand nombre de suffrages au premier dire être de nationalité française et tour, le cas échéant après le retrait de jouir de ses droits civiques et candidats plus favorisés. politiques.

- être éligible , c’est à dire - La procédure de avoir 18 ans révolus (depuis la loi A présentation organique n° 2011-410 du 14 avril 2011), et être en règle au regard 1 - Qui peut présenter un candidat ? des obligations relatives au service national, telles qu’elles étaient Pour être candidat, il faut être présenté définies au moment où le candidat par au moins 500 citoyens ayant la devait y satisfaire. qualité de :

être présenté par 500 élus (Article - - membres du Parlement, 3 de la loi n° 62-1292 du 6 - conseillers régionaux, conseillers novembre 1962 modifiée relative à de l'Assemblée de Corse, l'élection du Président de la - conseillers généraux, République au suffrage universel). - conseillers territoriaux de Saint- Par ailleurs, une candidature ne Martin, Saint-Barthélemy et de peut être retenue que si les élus Saint-Pierre-et-Miquelon, du conseil présentant des candidats de Paris, de l’assemblée de la appartiennent à trente Polynésie française, du congrès et départements ou collectivités des assemblées de province de la d’outre-mer au moins, sans que Nouvelle-Calédonie, de plus d’un dixième d’entre eux l’assemblée territoriale des îles puissent être les élus d’un même Wallis et Futuna, département ou d’une même - maires, maires délégués des collectivité d’outre-mer. communes associées, maires des arrondissements de Lyon et de Lorsque ces conditions sont remplies, Marseille les candidatures sont recevables par le Conseil constitutionnel.

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- membres élus de l’Assemblée des constitutionnel au moins huit jours Français de l'étranger, avant le premier tour de scrutin. Le - présidents des organes délibérants choix des 500 personnes dont le nom des communautés urbaines, des est publié résulte d'un tirage au sort. communautés d'agglomération, des communautés de communes, Cette publication sera faite au Journal - président de la Polynésie française, officiel au plus tard le vendredi 13 avril - président du gouvernement de la 2012. Nouvelle-Calédonie, - ressortissants français membres du Parlement européen élus en France. B - Les candidatures officielles

La présentation d'un candidat à l'élection du Président de la Au regard des présentations reçues, le République est un acte individuel qui Conseil constitutionnel s’assure de la relève de chaque citoyen habilité par la régularité des candidatures et du loi pour le faire. consentement des candidats.

Environ 47.000 élus sont ainsi habilités Les candidats doivent également à présenter un candidat à l'élection remettre au Conseil constitutionnel, " à présidentielle. peine de nullité " de leur candidature, Ces citoyens, même s’ils sont deux documents : détenteurs de plusieurs mandats, ne peuvent présenter qu’un seul candidat. - une déclaration certifiée sur l’honneur exacte et sincère de leur situation 2- La période de présentation patrimoniale concernant notamment, la totalité de leurs biens propres, ainsi Chaque citoyen habilité à effectuer une qu’éventuellement, ceux de la présentation est destinataire d’un communauté ou les biens réputés formulaire officiel imprimé par les soins indivis en application de l'article 1538 de l’administration conformément au du code civil, ces biens devant être modèle arrêté par le Conseil évalués à la date du fait générateur de constitutionnel. Les formulaires de la déclaration comme en matière de présentation des candidats à l’élection droit de mutation à titre gratuit. La du Président de la République ont été déclaration de situation patrimoniale du adressés par les soins de candidat proclamé élu par le Conseil l’administration le jour de la publication constitutionnel est publiée au Journal du décret convoquant les électeurs (le officiel à la suite des résultats de 24 février 2012) et doivent parvenir au l’élection, Conseil constitutionnel au plus tard le - l'engagement de faire publier une vendredi 16 mars 2012 à 18 heures . déclaration patrimoniale de même Seuls ces documents peuvent être nature en fin de mandat s'il est élu. valablement utilisés. Le Conseil constitutionnel arrête la liste Le nom et la qualité de 500 des élus des candidats, publiée dans l’ordre du ayant présenté un candidat sont tirage au sort au Journal officiel au plus rendus publics par le Conseil tard le vendredi 6 avril 2012 .

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Les candidats ont aussi obligation de désigner un mandataire financier et de tenir un compte de campagne retraçant les recettes et les dépenses liées à la campagne.

C - Les réclamations

Le droit de réclamation contre l’établissement de la liste des candidats est ouvert à toute personne ayant fait l’objet d’au moins une présentation.

Les réclamations doivent parvenir au Conseil constitutionnel, au plus tard le lendemain de la publication au Journal officiel de la liste des candidats, à minuit. Le Conseil constitutionnel statue sans délai.

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La campagne électorale

La campagne électorale pour le A - Le suivi de la campagne premier tour est ouverte à compter électorale du lundi 9 avril 2012 et prend fin le samedi 21 avril 2012 à zéro heure. 1 - La Commission nationale de En cas de second tour , elle contrôle démarrera à compter du jour de la publication au Journal officiel des La commission nationale de contrôle noms des deux candidats présents au veille au bon déroulement de la second tour et sera close le samedi 5 campagne électorale et au respect de mai à zéro heure. l’égalité entre les candidats pendant la campagne électorale. Elle a été La clôture de la campagne intervient installée le 25 février 2012. Elle est 24 heures plus tôt en Guadeloupe, à présidée par le vice-président du Saint-Martin, à Saint-Barthélemy, en Conseil d’Etat. Guyane, en Martinique, à Saint-Pierre- et-Miquelon, en Polynésie française et 2 - Les commissions locales de dans les ambassades et postes contrôle consulaires situés sur le continent américain, y compris Hawaï, pour tenir L’action de la Commission nationale compte du fait que le vote s’y déroule est relayée par celle des commissions le samedi précédent le jour du scrutin. locales de contrôle, dans chaque département, département d’outre- Tous les candidats bénéficient de la mer, collectivité d’outre-mer et en part de l’Etat des mêmes facilités pour Nouvelle-Calédonie. Elles siègent au la campagne en vue de l’élection chef-lieu et sont installées au plus tard présidentielle. le vendredi 30 mars 2012.

Les commissions locales de contrôle ont essentiellement deux tâches à remplir :

- adresser à tous les électeurs, au plus tard le mercredi précédant le premier tour et éventuellement le jeudi précédant le second tour, une déclaration et un bulletin de vote de chaque candidat ;

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- envoyer dans chaque mairie les territoire. Pour assurer cette uniformité, bulletins de vote de chaque candidat chaque candidat doit déposer l’affiche- en nombre au moins égal à celui des type auprès de la Commission électeurs inscrits. nationale de contrôle. - une affiche pour annoncer les En outre, elles sont compétentes pour réunions électorales . Cette affiche régler localement tout problème se est plus petite (297x420 mm) et a pour rapportant à la propagande. objet d’annoncer la tenue des réunions électorales et, si le candidat le souhaite, la date et l’heure des B - Les moyens de propagande émissions qui lui sont réservées à la radio et à la télévision.

Il convient de distinguer les moyens de Dans les deux cas, sont interdites les propagande licites des moyens de affiches imprimées sur papier blanc propagande illicites dans le cadre de la (réservé à l’administration) ou campagne électorale officielle. comprenant une combinaison de couleurs bleu, blanc, rouge, à 1 - Les moyens de propagande licites : l’exception de la reproduction de l’emblème d’un parti ou groupement

• Les réunions électorales politique.

Les réunions publiques sont libres et Ces affiches sont imprimées et peuvent donc avoir lieu sans apposées par les soins de chaque autorisation préalable. Elles peuvent candidat ou de son représentant, sous être tenues dans les conditions sa seule responsabilité. prévues par la loi du 30 juin 1881 sur la liberté de réunion et par la loi du 28 • Les déclarations envoyées aux mars 1907 relatives aux réunions électeurs publiques. Chaque candidat peut faire envoyer

• L’affichage électoral aux électeurs, avant chaque tour de scrutin, un texte de ses déclarations Dès l’ouverture de la campagne, les sur un feuillet double, d’un grammage panneaux destinés à l’apposition des compris entre 60 et 80 grammes au affiches électorales sont mis en place mètre carré et d’un format de 210x297 par les mairies. mm.

Chaque candidat a droit, pour chaque Pour être remboursés, les candidats tour de scrutin, et par emplacement doivent, pour l’impression de leurs d’affichage, à deux affiches : déclarations, recourir à du papier de qualité écologique répondant au moins - une affiche énonçant les à l’un des critères suivants : déclarations du candidat . D’un format maximum de 594x841 mm, a) Papier contenant au moins 50 % de cette affiche permet aux candidats fibres recyclées au sens de la norme d’exposer leurs programmes. Elle doit ISO 14021 ou équivalent ; être uniforme pour l’ensemble du

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b) Papier bénéficiant d’une certification - toute campagne de promotion internationale de gestion durable des publicitaire des réalisations ou de la forêts délivrée par les systèmes FSC, gestion d’une collectivité sur le PEFC ou équivalent. territoire des collectivités intéressées Cette déclaration doit être uniforme par le scrutin ; pour l’ensemble du territoire. - l'utilisation à des fins de propagande L’utilisation d’emblèmes nationaux est électorale de tout procédé de publicité proscrite. commerciale par la voie de la presse ou par tout moyen de communication La déclaration doit être déposée en 15 audiovisuelle. Toutefois, les candidats exemplaires, ainsi que sous les formes peuvent recourir à la publicité par voie d’un fichier au format PDF signé et de presse pour solliciter les dons, cette verrouillé et d’un enregistrement publicité ne pouvant contenir d'autres sonore au format MP3 auprès de la mentions que celles propres à Commission nationale de contrôle au permettre le versement des dons ; plus tard le vendredi 6 avril 2012 à - tout affichage relatif à l’élection en 20 heures . dehors des emplacements spéciaux ou sur l’emplacement réservé aux autres En cas de second tour, la déclaration candidats ; des deux candidats doit être déposée dans les mêmes formes, au plus tard Pendant cette même période, aucun le jeudi 26 avril 2012 à 20 heures. numéro d'appel téléphonique ou télématique gratuit ne peut être porté à Dès l’ouverture de la campagne la connaissance du public par un électorale et après vérification par la candidat ou à son profit. Commission nationale de contrôle de la conformité de l’enregistrement Sont également interdits, à compter du sonore au texte imprimé, les premier jour de la campagne électorale déclarations des candidats sont mises et jusqu’à la clôture du second tour, en ligne, sous forme textuelle et soit du lundi 9 avril au dimanche 6 sonore, sur le site Internet de la mai 2012 : Commission nationale de contrôle. - l’impression et l’utilisation, sous

• La campagne à la radio et à la quelque forme que ce soit, de toute télévision : circulaire, affiche ou bulletin autres que ceux autorisés, Il convient de se reporter aux décisions - les affiches électorales sur papier et recommandations du Conseil blanc ou/et comprenant la combinaison supérieur de l'audiovisuel. des trois couleurs, bleu, blanc, rouge.

2 - Les moyens de propagande Par ailleurs, il est interdit, à partir de la interdits : veille du scrutin à zéro heure :

Sont interdits à compter du premier jour du sixième mois précédant le mois où l'élection doit être organisée, soit depuis le 1er octobre 2011 :

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- de distribuer ou faire distribuer des 3 - Les moyens de propagande bulletins, circulaires et autres autorisés et interdits sur internet : documents ; - de diffuser ou de faire diffuser par tout moyen de communication au Toutes les interdictions et restrictions public par voie électronique tout prévues par le code électoral en message ayant le caractère de matière de propagande sont propagande électorale ; applicables à tout message ayant le - de procéder, par un système caractère de propagande électorale automatisé ou non, à l'appel diffusé par internet. téléphonique en série des électeurs afin de les inciter à voter pour un • Publicité commerciale et Internet candidat ; - de porter à la connaissance du public A compter du 1 er octobre 2011, les un élément nouveau de polémique dispositions du premier alinéa de électorale à un moment tel que ses l’article L. 52-1 interdisent aux adversaires n'aient pas la possibilité candidats de recourir, à des fins de d'y répondre utilement avant la fin de propagande électorale, à tout procédé la campagne électorale. de publicité commerciale par voie de presse ou par tout moyen de Il est également interdit à tout agent de communication audiovisuelle. l'autorité publique ou municipale de distribuer des bulletins de vote, La réalisation et l’utilisation d’un site professions de foi et circulaires de Internet ne revêtent pas le caractère candidats. d’une publicité commerciale au sens de ces dispositions (CE 8 juillet 2002, Enfin, aucun résultat d'élection, partiel Élections municipales de Rodez ). ou définitif, ne peut être communiqué au public par la voie de la presse ou En revanche, cette interdiction peut par tout moyen de communication au être entendue comme s’appliquant à public par voie électronique avant la tous les procédés de publicité fermeture du dernier bureau de vote couramment employés sur Internet sur le territoire métropolitain, c’est-à- (achat de liens sponsorisés ou de dire le dimanche à 20h00. De même, mots-clefs, ou référencement payant). en application de l’article 11 de la loi Les candidats ne peuvent donc pas y du 19 juillet 1977, est interdite la recourir pendant cette période. publication, la diffusion ou le commentaire de tout sondage Par ailleurs, l’affichage de messages d’opinion la veille de chaque tour et le publicitaires sur leur site aurait pour jour du scrutin. Une telle divulgation conséquence pour les candidats de les est punie d’une amende de 75 000€. mettre en infraction avec les dispositions de l’article L. 52-8, qui prohibe tout financement de campagne électorale par une personne morale.

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• Sites Internet à l’issue de la campagne électorale

Le premier alinéa de l’article L. 49, qui « interdit de distribuer ou faire distribuer, à partir de la veille du scrutin à zéro heure, des bulletins, circulaires et autres documents », n’a pas pour effet d’empêcher le maintien en ligne d’un site (CE 8 juillet 2002, Élections municipales de Rodez ).

Le deuxième alinéa de cet article L. 49, qui interdit « à partir de la veille du scrutin à zéro heure (…) de diffuser ou de faire diffuser par tout moyen de communication au public par voie électronique tout message ayant le caractère de propagande électorale », s’applique aux sites Internet des candidats. Cette disposition n’est cependant pas interprétée par la jurisprudence comme prohibant le maintien en ligne du site mais seulement comme interdisant sa modification après cette date limite.

Les candidats doivent ainsi « bloquer » les discussions entre internautes se déroulant sur leur site internet la veille du scrutin à zéro heure.

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Le financement de la campagne électorale

– Le mandataire financier A

ne peut être désigné par plusieurs Tout candidat à l’élection présidentielle candidats. doit désigner un mandataire en vue de recueillir des fonds pour le financement Le mandataire est chargé de percevoir de sa campagne. les recettes, d’effectuer les dépenses

et de gérer le compte bancaire par Il doit être désigné avant toute collecte lequel transitent les fonds. de fonds, au cours de l’année précédant le premier jour du mois de Le mandataire ne peut être le candidat, l’élection et au plus tard à la date à ou être lui-même candidat, s’il s’agit laquelle le Conseil constitutionnel d’une personne physique. Dans le cas arrête la liste des candidats à l’élection d’une association de financement présidentielle. électorale, le candidat ne peut être

membre de sa propre association de Le mandataire est l’intermédiaire financement électorale. obligatoire entre le candidat et les tiers qui participent au financement de la Les fonctions du mandataire prennent campagne électorale. Il a un rôle fin : essentiel dans l’organisation matérielle et financière de la campagne. - si le candidat n’a pas déposé sa

candidature ; Il peut s’agir : - ou un mois après la publication de

la décision définitive concernant le - soit d’une personne morale compte de campagne. Il s’agit de la dénommée « association de décision de la Commission nationale financement électorale » (association des comptes de campagne et des loi 1901) ; financements politiques (CNCCFP) ou, - soit d’une personne physique s’il y a eu un recours, de la décision du appelée « mandataire financier ». Conseil constitutionnel.

Le candidat ne peut choisir qu’un seul mandataire à la fois. Le recours simultané à plusieurs mandataires est interdit. En outre, un même mandataire

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B – Le compte de campagne

Tout don de plus de 150€ doit être Chaque candidat doit tenir un compte effectué par chèque, virement, de campagne retraçant, selon leur prélèvement automatique ou carte origine, l’ensemble des recettes bancaire. Le mandataire délivre au perçues et, selon leur nature, donateur un reçu attestant de la date l’ensemble des dépenses engagées ou et du montant du don. Il ouvre droit aux effectuées en vue de l’élection hors avantages fiscaux prévu par le code celles de la campagne officielle. Le général des impôts. compte de campagne doit être présenté en excédent ou en équilibre. Le montant des dons consentis aux Il ne doit pas être déficitaire. candidats ne peut excéder 4 600€ pour une seule personne physique et pour toute l’élection présidentielle, quel que C – La maîtrise des financements soit le nombre de candidats soutenus. Les recettes peuvent être supérieures 1 - Les recettes d’origine privées au montant des dépenses. Le montant global des recettes recueillies n’est pas Les dons doivent être versés au plafonné. compte du mandataire. 2 - Le plafond des dépenses de Seuls sont admis les dons des campagne personnes physiques ainsi que les Les dépenses de campagne peuvent être engagées à compter du 1 er avril apports des partis politiques. 2011 et jusqu’au tour de scrutin auquel le candidat est présent. Le candidat Sont donc interdits les dons ou aides présent au seul premier tour ne peut matérielles de toutes autres personnes engager de dépenses après ce morales de droit privé ou de droit premier tour. public, notamment d’Etats étrangers, d’entreprises, de syndicats, de Il est prévu, par la loi, un plafond des mutuelles ou d’associations autres que dépenses électorales, autres que les celles ayant la qualité de parti dépenses de propagande directement politique. prises en charge par l’Etat.

Les financements privés sont Le plafond actuellement en vigueur est réglementés dans leur montant. fixé à 16,851 millions d’euros pour un candidat à l’élection du Président de la Les dons des personnes physiques République pour le premier tour de sont plafonnés à 150 € pour les scrutin. versements en espèces. Ce plafond est porté à 22,509 millions d’euros pour chacun des candidats présents au second tour.

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3 - Les modalités et les montants des 4 - Le remboursement forfaitaire des remboursements à la charge de l’Etat candidats

L’Etat prend à sa charge une partie • L’avance forfaitaire : des dépenses liées à l’élection présidentielle. Ces dépenses sont Lors de la publication de la liste des exclues du compte de campagne. candidats au premier tour, le ministère de l’intérieur leur verse une somme de

• Les dépenses prises en charge 153 000 € à titre d’avance sur le directement par l’Etat : remboursement forfaitaire.

- dépenses de campagne officielle • Le remboursement forfaitaire : radiotélévisée ; - frais d’acheminement aux électeurs - Les candidats qui ont obtenu des enveloppes de propagande ; 5% ou moins des suffrages - frais d’impression des bulletins de exprimés ont droit à une somme égale vote. au maximum à 4,75% du montant du plafond des dépenses électorales, soit • Les dépenses remboursées 800 423 €. directement par l’Etat : - Les candidats qui ont obtenu Ce sont des dépenses correspondant plus de 5% des suffrages exprimés à des prestations confiées par les au premier tour ont droit au maximum candidats à des entreprises de leur à 47,5% du montant du plafond des choix que l’Etat rembourse directement dépenses électorales fixé pour le à certaines conditions : premier tour de scrutin, soit 8 004 000 €. - les frais d’impression des déclarations et des affiches électorales - Les candidats présents au ; second tour ont droit au maximum à - les frais de transports des lieux 47,5% du montant du plafond des d’impression aux lieux de mises sous dépenses électorales fixé pour le pli ou d’apposition ; second tour de scrutin, soit 10 691 000 - les frais d’apposition des affiches €. électorales. Ce remboursement ne peut excéder le Ces dépenses sont prises en charge montant des dépenses réelles du sans référence au nombre de candidat retracées dans son compte suffrages recueillis par le candidat de campagne. Il ne peut donc être bénéficiaire. versé qu’aux seuls candidats qui ont effectivement tenu ce compte.

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5 - Le contrôle des comptes

La CNCCFP vérifie les comptes de campagne.

Le compte de campagne est établi sous le contrôle d’un expert- comptable. Il doit être déposé à la CNCCFP au plus tard à 18 heures le onzième vendredi suivant le premier tour de scrutin, soit le 6 juillet 2012.

Le remboursement forfaitaire des dépenses électorales n’est pas dû aux candidats qui ont dépassé le plafond légal des dépenses électorales, ni à ceux qui n’ont pas déposé de compte de campagne dans le délai prescrit par la loi ou à ceux dont le compte de campagne a été rejeté.

Le candidat doit alors restituer à l’Etat l’avance forfaitaire. Si le remboursement définitif n’atteint pas cette somme, l’excédent fait également ultérieurement l’objet d’un reversement à l’Etat.

L’illégalité d’une recette ou d’une dépense est de nature à entraîner, en fonction de sa gravité, soit une diminution du montant du remboursement forfaitaire, soit le rejet du compte de campagne, ce qui prive le candidat du remboursement forfaitaire.

Les décisions de la CNCCFP peuvent faire l’objet d’un recours par le candidat devant le Conseil constitutionnel dans le délai d’un mois suivant leur notification.

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Les opérations de vote

Le scrutin aura lieu dans chaque affaires étrangères pourra prendre des commune qui, selon le nombre dispositions analogues pour les d’électeurs, peut avoir un ou plusieurs bureaux de vote ouverts à l’étranger bureaux de vote. par les ambassades et les postes consulaires. Les électeurs sont convoqués par décret publié au Journal officiel. B - Les bureaux de vote La date du premier tour de l’élection du Président de la République est fixée au dimanche 22 avril 2012 et celle du Le déroulement des opérations de vote second tour au dimanche 6 mai 2012 est assuré par un bureau composé : (Conseil des ministres du 11 mai 2011). - d’un président qui est le maire de la commune, un des adjoints, ou un Le scrutin a lieu le samedi précédent, des conseillers municipaux. A c'est-à-dire le samedi 21 avril et le défaut, le président est désigné par samedi 5 mai 2012, dans les bureaux le maire parmi les électeurs de la de vote situés en Guadeloupe, à Saint- commune ; Martin, Saint-Barthélemy, en Guyane, - de deux assesseurs au moins. Ils en Martinique, à Saint-Pierre-et- sont désignés par les candidats. Si Miquelon, en Polynésie française et le nombre minimum de deux n’est dans les ambassades et postes pas atteint, ils peuvent être consulaires situés sur le continent désignés parmi les électeurs du américain, y compris Hawaï pour le département ; territoire des Etats-Unis d’Amérique. - d’un secrétaire (qui a voix consultative dans les délibérations du bureau). A - Les heures d’ouverture et de clôture du scrutin En outre, les candidats ont la possibilité de désigner un délégué Le scrutin est ouvert de 8 heures à 18 présent en permanence dans les heures. Cependant, un arrêté bureaux de vote. Il est habilité à préfectoral peut être pris pour avancer contrôler les opérations électorales et l’heure d’ouverture ou retarder l’heure ce, dans plusieurs bureaux de vote. de clôture dans certaines communes. Le scrutin ne pourra être clos après 20 Les électeurs n’ont pas le droit dans heures. Un arrêté du ministre des l’enceinte du bureau de vote de se

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livrer à des discussions ou à des Ce n’est qu’à défaut de scrutateurs en délibérations. nombre suffisant que les membres du bureau peuvent y participer. Le président du bureau de vote assure seul la police de l’assemblée. Les scrutateurs sont affectés aux tables de dépouillement de telle sorte Les documents tenus à la disposition que la lecture des bulletins et des électeurs dans le bureau de vote l’inscription des suffrages soient, sont : autant que possible, contrôlées simultanément par un scrutateur de - les bulletins des candidats, (ces chaque candidat. bulletins, d'un modèle uniforme pour tous les candidats et ne Ils se répartissent à raison de quatre comportant que leur nom et au moins par table. prénom, sont imprimés par l’administration) ; Le nombre d’enveloppes est vérifié et - les enveloppes dans lesquelles doit être égal au nombre sera introduit le bulletin. d’émargements. Le dépouillement des bulletins se déroulent de la façon Outre les documents pour permettre le suivante : vote des électeurs, la préfecture fournit aux bureaux de vote, des affiches - le premier scrutateur extrait le reproduisant plusieurs articles du code bulletin de chaque enveloppe et le électoral afin d’informer les citoyens passe déplié au deuxième sur le déroulement du vote. scrutateur. Toutefois, les bulletins dont la validité est contestable (et La Documentation française réédite auxquels sont joints leurs début 2012 un guide du bureau de enveloppes respectives) sont mis vote rédigé en collaboration avec le en réserve pour être soumis à ministère de l’intérieur. l’appréciation du bureau ;

- le deuxième scrutateur lit à haute C - Le dépouillement du vote voix le nom du candidat porté sur le bulletin que lui a remis le premier Il a lieu dès la fermeture du bureau de scrutateur ; vote. - les troisième et quatrième Les tables sur lesquelles s’effectue le scrutateurs relèvent sur les feuilles dépouillement sont disposées de telle de pointage préparées à cet effet sorte que les électeurs puissent les suffrages obtenus par chaque circuler autour. candidat.

Le dépouillement est fait par des Une fois les opérations de lecture et de scrutateurs et sous la surveillance des pointage terminées, les scrutateurs membres du bureau. Ces scrutateurs remettent au bureau les feuilles de sont désignés parmi les électeurs pointage signées par eux, en même présents. Les candidats ont également temps que les bulletins et enveloppes la possibilité d’en désigner. dont la validité leur a paru douteuse ou

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a été contestée par des électeurs ou Si une enveloppe contient deux ou par les délégués des candidats. plusieurs bulletins désignant le même candidat, ils ne comptent que pour un Règles de validité des suffrages seul (art. L. 65).

En vertu de l’article 24 du décret du 8 mars 2001 n’entrent pas en compte D - Compte-rendu des dans le résultat du dépouillement les opérations de vote bulletins imprimés différents de ceux fournis par l’administration. Un procès-verbal des opérations de vote est rédigé par le secrétaire dans la salle de vote, en présence des En vertu de l’article L. 66, doivent être électeurs, à la fin du dépouillement. Il considérés comme nuls, les bulletins reprend notamment les réclamations ou enveloppes présentant les des électeurs, des délégués des caractéristiques suivantes : candidats et les décisions motivées - les bulletins manuscrits ; prises par le bureau sur les incidents - les bulletins blancs ; qui ont pu se produire. - les bulletins trouvés dans l’urne sans enveloppe ; Le procès-verbal est établi en deux - les bulletins ne comportant pas exemplaires, signé par tous les une désignation suffisante ; membres du bureau, et contresignés - les bulletins et enveloppes sur par les délégués des candidats. lesquels les votants se sont fait connaître ; Le procès-verbal de chaque bureau de - les bulletins trouvés dans des vote est transmis aux commissions enveloppes non réglementaires ; départementales de recensement des - les bulletins imprimés sur votes installées dans les préfectures. papier de couleur ; - les bulletins portant des signes Une fois le procès-verbal établi, les intérieurs ou extérieurs de résultats du bureau de vote sont reconnaissance et les bulletins proclamés en public par le président contenus dans des enveloppes du bureau de vote et affichés. portant ces signes ; - les bulletins portant des mentions injurieuses pour les candidats ou pour des tiers et E- Le recensement des votes les bulletins contenus dans des enveloppes portant ces mentions ; Il a lieu en plusieurs étapes - les bulletins établis au nom de successives : candidats différents lorsqu’ils sont contenus dans une même - par le bureau de enveloppe ; vote (dépouillement) ; - les enveloppes ne contenant - par le bureau de vote aucun bulletin. centralisateur, s’il y a plusieurs bureaux de vote dans la commune ;

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- par la commission constitue une préoccupation majeure départementale de recensement du Gouvernement. des votes présidée par un La collectivité nationale doit garantir magistrat. les conditions de l’égalité des droits et des chances à tous les citoyens, La commission de recensement notamment aux personnes comprend : handicapées, quelle que soit la nature de leur handicap. - un magistrat désigné par le premier président de la cour Afin de favoriser l’accès à la d’appel, président ; citoyenneté, des dispositions - deux magistrats désignés par la législatives relatives à l’accessibilité même autorité. des personnes handicapées aux bureaux et aux techniques de vote ont Cette commission est chargée de été introduites dans le code électoral vérifier les résultats transmis par les (article L 62-2). communes et d’établir le procès-verbal de l’ensemble des votes du • Accessibilité de la propagande département en présence des électorale représentants des candidats. Ces représentants ont le droit d’exiger Les déclarations des candidats seront l’inscription au procès-verbal de leurs mises en ligne sous forme textuelle réclamations. et sonore sur le site internet de Ce procès-verbal est également établi la Commission nationale de en deux exemplaires et signés par les contrôle de l’élection présidentielle membres de la commission. Le (www.cnccep.fr) premier exemplaire est transmis au

Conseil constitutionnel, le second est • Accessibilité du bureau de vote déposé aux archives départementales ou du territoire. Les articles D 56-1, D 56-2, D 56-3 et D 61-1 du code électoral prévoient : Le président de la commission de - l’accessibilité des locaux dans recensement des votes est en relation lesquels sont implantés les bureaux avec un délégué du Conseil de vote aux personnes constitutionnel qui est désigné pour handicapées le jour du scrutin, au suivre localement le déroulement des moyen d’aménagements définitifs ou opérations électorales. provisoires ; - l’obligation pour les bureaux de vote Le Conseil constitutionnel effectue le d’être équipés d’au moins un isoloir recensement général des votes. adapté aux personnes en fauteuil roulant ; - l’accessibilité de l’urne aux personnes F – Le vote des personnes en fauteuil roulant. handicapées Le vote est un acte personnel et Permettre aux personnes handicapées l’électeur doit voter seul. Il doit donc de voter dans les meilleures conditions passer seul dans l’isoloir et introduire lui-même son enveloppe dans l’urne.

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Toutefois, les personnes handicapées Le ministère des solidarités et de la peuvent avoir besoin de se faire cohésion sociale a mis en ligne sur son accompagner physiquement afin site internet un mémento pratique à d’accomplir leur devoir électoral. l’usage des candidats sur l’accessibilité L’article L.64 du code électoral permet du processus électoral aux personnes à tout électeur atteint d’infirmité handicapées certaine de se faire accompagner par (http://www.solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/ un autre électeur de son choix au Memento_candidats.pdf ) ainsi qu’un moment de l’accomplissement des mémento pratique à l’usage des formalités de vote . Il n’est pas organisateurs de scrutins relatif à nécessaire que cette personne de l’accessibilité du processus électoral confiance soit inscrite dans la même aux personnes handicapées : commune ou dans le même bureau (http://www.solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/ que l’électeur qu’elle assiste. Memento_scrutin.pdf ).

L’électeur accompagnateur peut lui aussi rentrer dans l’isoloir. Il peut également introduire l’enveloppe dans l’urne à la place de l’électeur qu’il accompagne. Si la personne handicapée ne peut signer elle-même la liste d’émargement, l’électeur qui l’accompagne peut signer à sa place avec la mention manuscrite : « L’électeur ne peut signer lui-même. »

• Vote par procuration en cas d’impossibilité de se déplacer

L’article L. 71 du code électoral prévoit expressément la possibilité de voter par procuration pour les personnes invalides. La présence de la personne qui souhaite faire établir une procuration est indispensable mais les intéressés peuvent parfois être dans l’impossibilité de se déplacer. Les officiers de police judiciaire ou leurs délégués se rendent alors à leur domicile pour établir la procuration.

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Le contrôle des opérations de vote, la proclamation des résultats et le contentieux

A - Le contrôle des opérations • Les délégués du Conseil électorales constitutionnel

• Les commissions de contrôle des Le Conseil constitutionnel peut opérations électorales désigner un ou plusieurs délégués parmi les magistrats de l'ordre Des commissions de contrôle des judiciaire ou administratif, chargés de opérations électorales sont instituées par suivre sur place les opérations de vote . arrêté préfectoral pour assurer cette fonction dans les communes de 20 000 Ces délégués ont accès au bureau de habitants et plus. vote à tout moment et peuvent Elles veillent à la régularité de la mentionner leurs observations au composition des bureaux de vote, du procès-verbal (art. 22 du décret du 8 dépouillement des bulletins et du mars 2001). dénombrement des suffrages. Elles ont également pour rôle de garantir aux électeurs ainsi qu’aux candidats en B - La proclamation des présence le libre exercice de leurs résultats droits. Ces commissions sont installées 4 jours au moins avant la Le Conseil constitutionnel proclamera date du premier tour. les résultats du premier tour au plus tard le mercredi 25 avril à 20 heures. Chaque commission comprend : - un magistrat désigné par le premier Les résultats du second tour seront président de la Cour d’appel, proclamés également par le Conseil - un magistrat auxiliaire de justice constitutionnel au plus tard le désigné par la même autorité, mercredi 16 mai. - un fonctionnaire désigné par le préfet.

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C - Le contentieux

Le Conseil constitutionnel a réclamation au procès-verbal des compétence exclusive pour examiner opérations de vote. En revanche, une et trancher définitivement toutes les réclamation directement adressée au réclamations auxquelles pourrait Conseil constitutionnel n’est pas donner lieu l’élection du Président de recevable. la République. Les représentants des candidats, présents aux opérations de la En conséquence, la commission commission de recensement des votes départementale de recensement des peuvent également demander votes n’a pas à se prononcer sur les l’inscription de leur réclamation au contestations figurant sur les procès- procès-verbal. verbaux, ni sur celles dont elle pourrait être directement saisie. - Le déféré au Conseil constitutionnel

En toute hypothèse et y compris au Le représentant de l’Etat, dans le sujet des décisions prises par la délai de 48 heures suivant la clôture commission départementale de du scrutin , peut déférer directement recensement des votes en matière de au Conseil constitutionnel, les validité des bulletins, le Conseil opérations d’une ou de plusieurs constitutionnel conserve son pouvoir communes dans lesquelles les d’appréciation. conditions et formes légales ou réglementaires n’ont pas été observées. Le contentieux peut prendre deux Tout candidat peut également, dans formes : le même délai de 48 heures après le scrutin , déférer directement au - L’inscription des réclamations au Conseil constitutionnel, l’ensemble des procès-verbal opérations électorales. - Le Conseil constitutionnel examine et Tout électeur a le droit de contester la tranche définitivement ces régularité des opérations électorales réclamations avant de proclamer les en faisant porter mention de sa résultats (article 58 de la Constitution de 1958).

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Les dispositions spécifiques relatives à l’Outre-mer et aux Français établis hors de

France

A - Dispositions spécifiques à l’Outre-mer

1 - La présentation des candidats 4 - Communication des résultats

Dans les départements d’outre-mer, Conformément aux instructions du les collectivités d’outre-mer régies par Conseil supérieur de l’audiovisuel, l’article 74 de la Constitution et la aucune estimation de résultat ne peut Nouvelle-Calédonie, les présentations être rendu public sur l’antenne d’un peuvent être déposées soit auprès du service de radio ou de télévision ainsi Conseil constitutionnel, soit auprès du que sur un site Internet de ce service représentant de l’Etat jusqu’au avant la fermeture du dernier bureau vendredi 16 mars 2012 à 18 heures, de vote en métropole, c’est-à-dire heures locales . jusqu’à 20 heures les dimanches 22 avril et 6 mai. De la même façon, la 2 - Date des élections veille de chaque tour de scrutin ainsi que le jour de celui-ci, sont interdits, Le scrutin a lieu les samedi 21 avril et par quelque moyen que ce soit, la 5 mai 2012 en Guadeloupe, en publication, la diffusion et le Guyane, en Martinique, à Saint-Martin, commentaire de tout sondage (article à Saint-Barthélemy, à Saint-Pierre-et- 11 de la loi n°77-808 du 19 juillet 1977 Miquelon, en Polynésie française. relative à la publication et à la diffusion de certains sondages d’opinion). 3 - Campagne électorale

Dans les départements et collectivités B - Dispositions spécifiques aux d’outre-mer où le vote a lieu le samedi, Français établis hors de la campagne électorale est close pour France le premier tour le vendredi 20 avril 2012 à zéro heure et pour le second En application de la loi organique du tour le vendredi 4 mai 2012 à zéro 31 janvier 1976 et de son décret heure. d'application du 22 décembre 2005, les

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Français établis hors de France tour le vendredi 4 mai 2012 à zéro peuvent voter dans les ambassades et heure. Dans les autres Etats, la les postes consulaires à condition campagne sera ouverte à compter du d'être inscrits sur une liste électorale lundi 9 avril 2012 et prendra fin le consulaire. Cette inscription est samedi 21 avril à zéro heure pour le réalisée soit sur leur demande, soit premier tour et le 5 mai 2012 pour le automatiquement, sauf opposition de second tour. leur part, pour ceux qui sont inscrits au registre des Français établis hors de France.

1 - La présentation des candidats

Les présentations peuvent être déposées soit auprès du Conseil constitutionnel, soit auprès de l’ambassadeur ou du chef de poste consulaire chargé de la circonscription consulaire où réside l’auteur de la présentation jusqu’au vendredi 16 mars 2012 à 18 heures, heures locales .

2 - Date des élections

Le scrutin a lieu les samedi 21 avril et 5 mai 2012 dans les ambassades et postes consulaires situés sur le continent américain (y compris Hawaï pour le territoire des Etats-Unis d’Amérique). Dans les autres Etats, elle aura lieu les dimanche 22 avril et 6 mai 2012.

3 - Campagne électorale

Dans les États situés sur le continent américain (y compris Hawaï pour le territoire des Etats-Unis d’Amérique), où le vote a lieu le samedi, la campagne électorale sera close pour le premier tour le vendredi 20 avril 2012 à zéro heure et pour le second

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nnexes

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Annexe n° 1 : Les textes de référence

- Constitution du 4 octobre 1958 : articles 6, 7 et 58. - Ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 portant loi organique sur le Conseil constitutionnel (articles 30, 36 al.2, 46, 48 à 50).

- Loi organique n° 62-1292 du 6 novembre 1962 relat ive à l'élection du Président de la République au suffrage universel modifiée en dernier lieu par la loi organique n° 2011-410 du 14 avril 2011. - Loi organique n° 76-97 du 31 janvier 1976 relativ e aux listes électorales consulaires et au vote des Français établis hors de France pour l'élection du Président de la République, modifiée.

- Loi organique n°2011-410 du 14 avril 2011 relativ e à l’élection des députés et sénateurs. - Loi n° 77-808 du 19 septembre 1977 relative à la publication et à la diffusion de certains sondages d’opinion.

- Loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication (art. 13, 14, 14-1, 16, et 108) modifiée par la loi n°2009-258 du 50 mars 2009 relative à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision.

- Loi n°2011-412 du 14 avril 2011 portant simplific ation de dispositions du code électoral et relative à la transparence financière de la vie politique.

- Décret n° 2001-213 du 8 mars 2001 portant applica tion de la loi n° 62-1292 du 6 novembre 1962 relative à l'élection du Président de la République au suffrage universel modifié en dernier lieu par le décret n°2012-220 du 16 février 2012 portant diverses dispositions de droit électoral.

- Décret n° 2005-1613 du 22 décembre 2005 portant a pplication de la loi organique n° 76-97 du 31 janvier 1976 modifié par le décret n°2011-183 7 du 8 décembre 2011 relatif à l’élection du Président de la République. - Décret n° 2012-256 du 22 février 2012 portant co nvocation des électeurs pour l'élection du Président de la République.

- Décret n° 2012-254 du 22 février 2012 relatif à l a composition et au siège de la Commission nationale de contrôle prévue par le décret n° 2001-213 du 8 mars 2001.

- Arrêté du 15 décembre 2010 relatif à la commission électorale prévue à l'article 7 de la loi organique n° 76-97 du 31 janvier 1976, modifié par l’arrêté du 26 janvier 2011.

- Code électoral : - art. L. 1, L. 2, L. 5, L. 6, L. 9 à L. 21, L. 23, L. 25, L. 27 à L. 40, L. 42, L. 43, L. 45, L. 47 à L.52-2, L. 52-4 à L. 52-11, L. 52-12, L. 52-14, L. 52-15 (4 ème alinéa), L. 52-16 à L. 52-18, L. 53 à L. 55, L. 57 à L. 78, L. 85-1 à L. 111, L. 113 à L. 114, L. 116, L. 117, LO 127, LO 135- 1, L. 199, L. 200, L. 203, L. 293-1, L. 293-2, L. 338-1, L. 385 à L. 387, L. 389, L. 393, L. 451 à L. 453, L. 477, L. 504 et L. 531 ; - art. R. 1 er à R. 25, R. 27 à R. 29, R. 32 à R. 34, R. 39 et R. 40, R. 42 à R. 66-1, R. 67 à R. 96, R. 172-1, R. 176-1, R. 176-2, R. 176-6, R. 201 à R. 203, R. 213, R. 213-1, R. 304, R. 306, R. 319, R. 321, R. 334 et R. 336.

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Annexe n° 2 : Calendrier des opérations électorales

DATES NATURE DE L'OPÉRATION Vendredi 24 février - Publication du décret de convocation des électeurs. - Ouverture du délai pour la présentation des candidats. - Envoi des formulaires de présentation des candidats. Samedi 25 février - Installation de la Commission nationale de contrôle. Vendredi 16 mars à 18 - Date limite de réception des présentations des candidats par le Conseil constitutionnel. heures (heure locale) Vendredi 6 avril - Date limite de publication de la liste des candidats arrêtée par le Conseil constitutionnel au Journal officiel. Samedi 7 avril - Date limite de dépôt des réclamations contre la liste des candidats (si la publication au Journal officiel de la liste des candidats a été effectuée le 6 avril. En tout état de cause, le lendemain de cette publication). Vendredi 6 avril à 20 - Date limite de dépôt par les candidats au secrétariat de la Commission nationale de heures contrôle du texte de leur affiche, du texte de leurs déclarations à envoyer aux électeurs et d’un enregistrement sonore de leurs déclarations. Lundi 9 avril à zéro heure - Ouverture de la campagne électorale pour le premier tour. Mercredi 18 avril - Date limite d'envoi par la commission locale de contrôle des déclarations et des bulletins de vote aux électeurs et des bulletins de vote aux maires. Samedi 21 avril à zéro - Clôture de la campagne électorale pour le premier tour. heure (Vendredi 20 avril à zéro heure si vote le samedi) Samedi 21 avril PREMIER TOUR DE SCRUTIN en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, à Saint- Pierre-et-Miquelon et en Polynésie française Dimanche 22 avril PREMIER TOUR DE SCRUTIN Lundi 23 avril à minuit - Délai limite de clôture des travaux des commissions de recensement des votes. Mardi 24 avril à l’heure de - Date limite des recours du représentant de l’État et des candidats contre les opérations clôture du scrutin dans la électorales. commune concernée (Lundi 23 avril si vote le samedi) Mercredi 25 avril à 20 - Délai limite de proclamation des résultats du premier tour par le Conseil constitutionnel. heures Jeudi 26 avril à 20 heures - Date limite de retrait éventuel des candidats. Vendredi 27 avril - Publication au Journal officiel du nom des deux candidats habilités à se présenter au second tour - Ouverture de la campagne électorale pour le second tour. Lundi 30 avril à 12 heures - Date limite recommandée de dépôt des déclarations à envoyer aux électeurs auprès du représentant de l’État. Jeudi 3 mai - Date limite d'envoi par la commission locale de contrôle des déclarations et des bulletins de vote aux électeurs et des bulletins de vote aux maires. Samedi 5 mai à zéro heure - Clôture de la campagne électorale pour le second tour. (Vendredi 4 mai à zéro heure si vote le samedi) Samedi 5 mai SECOND TOUR DE SCRUTIN en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, à Saint- Pierre-et-Miquelon et en Polynésie française Dimanche 6 mai SECOND TOUR DE SCRUTIN Lundi 7 mai minuit - Délai limite de clôture des travaux des commissions de recensement des votes. Mardi 8 mai à l’heure de - Délai limite des recours du représentant de l’État et des candidats contre les clôture du scrutin dans la opérations électorales commune concernée (Lundi 7 mai si vote le 32/43

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samedi) Mercredi 16 mai - Date limite pour la proclamation des résultats du second tour par le Conseil constitutionnel Jeudi 17 mai - Date limite de publication des résultats au Journal officiel. Vendredi 6 juillet à 18 - Date limite de dépôt des comptes de campagne des candidats auprès de la heures Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.

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Annexe n° 3 : Taux de participation au 1er et 2d tour de l’élection présidentielle depuis 1981 (métropole)

1er tour DATE Taux à 12 H Taux à 17 H Taux définitif 26 avril 1981 25,93% 66,15% 81,10% 24 avril 1988 27,09% 69,05% 81,40% 23 avril 1995 23,00% 64,02% 79,20% 21 avril 2002 21,41% 58,50% 73,00% 22 avril 2007 30,88% 73,63% 85,33% 2d tour DATE Taux à 12 H Taux à 17 H Taux définitif 10 mai 1981 30,22% 72,10% 85,90% 8 mai 1988 28,50% 70,13% 84,10% 7 mai 1995 29,60% 66,80% 80,28% 5 mai 2002 26,19% 67,58% 80,95% 6 mai 2007 34,03% 75,00% 85,31%

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22 avril et 6 mai 2012

Annexe n° 4 : L’évolution du nombre de candidats à l’élection présidentielle depuis 1958

Evolution du nombre de candidats

18 16 16

14 12 12 12 10 10 9 9 Nombre de candidats 8 7 6 6

4 3

0 1958 1965 1969 1974 1981 1988 1995 2002 2007

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Annexe n° 5 : Les résultats des élections présidentielles de 1965 à 2007

Scrutin des 5 et 19 décembre 1965 1er tour 2ème tour SUFFRAGES % SUFFRAGES % Inscrits 28 910 581 100,0% 28 902 704 100,0% Abstentions 4 407 665 15,2% 4 531 057 15,7% Votants 24 502 916 84,8% 24 371 647 84,3% Blancs et nuls 248 360 1,0% 668 213 2,7% Exprimés 24 254 556 83,9% 23 703 434 82,0%

1er tour 2ème tour SUFFRAGES % SUFFRAGES % Charles De Gaulle 10 828 521 44,6% 13 083 699 55,2% Francois Mitterrand 7 694 005 31,7% 10 619 735 44,8% Jean Lecanuet 3 777 120 15,6% Jean-Louis Tixier Vignancour 1 260 208 5,2% Pierre Marcilhacy 415 017 1,7% Michel Barbu 279 685 1,2%

Scrutin des 1er et 15 juin 1969

1er tour 2ème tour SUFFRAGES % SUFFRAGES % Inscrits 29 513 361 100,0% 29 500 334 100,0% Abstentions 6 614 401 22,4% 9 189 047 31,1% Votants 22 898 960 77,6% 20 311 287 68,85% Blancs et nuls 295 036 1,3% 1 303 798 6,42% Exprimés 22 603 924 76,6% 19 007 489 64,43%

1er tour 2ème tour SUFFRAGES % SUFFRAGES % Georges Pompidou 10 051 783 44,5% 11 064 371 58,2% Alain Poher 5 268 613 23,3% 7 943 118 41,8% Jacques Duclos 4 808 285 21,3% Gaston Defferre 1 133 222 5,0% Michel Rocard 816 470 3,6% Louis Ducatel 286 447 1,3% Alain Krivine 239 104 1,1%

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Scrutin des 5 et 19 mai 1974

1er tour 2ème tour SUFFRAGES % SUFFRAGES % Inscrits 30 602 953 100,0% 30 600 775 100,0% Abstentions 4 827 210 15,8% 3 876 180 12,7% Votants 25 775 743 84,2% 26 724 595 87,3% Blancs et nuls 237 107 0,9% 356 788 1,3% Exprimés 25 538 636 83,5% 26 367 807 86,2%

1er tour 2ème tour SUFFRAGES % SUFFRAGES % Valérie Giscard d'Estaing 8 326 774 32,6% 13 396 203 50,8% François Mitterrand 11 044 373 43,2% 12 971 604 49,2% Jacques Chaban-Delmas 3 857 728 15,1% Jean Royer 810 540 3,2% Arlette Laguiller 595 247 2,3% René Dumont 337 800 1,3% Jean-Marie Le Pen 190 921 0,7% Emile Muller 176 279 0,7% Alain Krivine 93 990 0,4% Bertrand Renouvin 43 722 0,2% Jean-Claude Sebag 42 007 0,2% Guy Héraud 19 255 0,1%

Scrutin des 26 avril et 10 mai 1981

1er tour 2ème tour SUFFRAGES % SUFFRAGES % Inscrits 36 398 859 100,0% 36 398 762 100,0% Abstentions 6 882 777 18,9% 5 149 210 14,1% Votants 29 516 082 81,1% 31 249 552 85,9% Blancs et nuls 477 965 1,6% 898 984 2,9% Exprimés 29 038 117 79,8% 30 350 568 83,4%

1er tour 2ème tour SUFFRAGES % SUFFRAGES % François Mitterrand 7 505 960 25,8% 15 708 262 51,8% Valéry Giscard d'Estaing 8 222 432 28,3% 14 642 306 48,2% Jacques Chirac 5 225 845 18,0% Georges Marchais 4 456 922 15,3% Brice Lalonde 1 126 254 3,9% Arlette Laguiller 668 057 2,3% Michel Crépeau 642 847 2,2% Michel Debré 481 821 1,7% Marie-France Garaud 386 623 1,3% Huguette Bouchardeau 321 353 1,1% 37/43

22 avril et 6 mai 2012

Scrutin des 24 avril et 8 mai 1988 1er tour 2ème tour SUFFRAGES % SUFFRAGES % Inscrits 38 128 507 100,0% 38 168 869 100,0% Abstentions 7 100 535 18,6% 6 083 798 15,9% Votants 31 027 972 81,4% 32 085 071 84,1% Blancs et nuls 621 934 2,0% 1 161 822 3,6% Exprimés 30 406 038 79,7% 30 923 249 81,0%

1er tour 2ème tour SUFFRAGES % SUFFRAGES % François Mitterrand 10 367 220 34,1% 16 704 279 54,0% Jacques Chirac 6 063 514 19,9% 14 218 970 46,0% Raymond Barre 5 031 849 16,5% Jean-Marie Le Pen 4 375 894 14,4% André Lajoinie 2 055 995 6,8% Antoine Waechter 1 149 642 3,8% Pierre Juquin 639 084 2,1% Arlette Laguiller 606 017 2,0% Pierre Boussel 116 823 0,4%

Scrutin des 23 avril et 7 mai 1995 1er tour 2ème tour SUFFRAGES % SUFFRAGES % Inscrits 39 992 912 100,0% 39 976 944 100,0% Abstentions 8 647 118 21,6% 8 131 125 20,3% Votants 31 345 794 78,4% 31 845 819 79,7% Blancs et nuls 883 161 2,8% 1 902 148 6,0% Exprimés 30 462 633 76,2% 29 943 671 74,9%

1er tour 2ème tour SUFFRAGES % SUFFRAGES % Jacques Chirac 6 348 375 20,8% 15 763 027 52,6% Lionel Jospin 7 097 786 23,3% 14 180 644 47,4% Edouard Balladur 5 658 796 18,6% Jean-Marie Le Pen 4 570 838 15,0% Robert Hue 2 632 460 8,6% Arlette Laguiller 1 615 552 5,3% Philippe de Villiers 1 443 186 4,7% Dominique Voynet 1 010 681 3,32% Jacques Cheminade 84 959 0,28%

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22 avril et 6 mai 2012

Scrutin des 21 avril et 5 mai 2002 1er tour 2ème tour SUFFRAGES % SUFFRAGES % Inscrits 41 194 689 100,00% 41 191 169 100,0% Abstentions 11 698 956 28,4% 8 358 874 20,3% Votants 29 495 733 71,6% 32 832 295 79,7% Blancs et nuls 997 262 3,4% 1 769 307 5,4% Exprimés 28 498 471 69,2% 31 062 988 75,4%

1er tour 2ème tour SUFFRAGES % SUFFRAGES % Jacques Chirac 5 665 855 19,9% 25 537 956 82,2% Jean-Marie Le Pen 4 804 713 16,9% 5 525 032 17,8% Lionel Jospin 4 610 113 16,2% François Bayrou 1 949 170 6,8% Arlette Laguiller 1 630 045 5,7% Jean-Pierre Chevènement 1 518 528 5,3% Noël Mamère 1 495 724 5,2% Olivier Besancenot 1 210 562 4,2% Jean Saint-Josse 1 204 689 4,2% Alain Madelin 1 113 484 3,9% Robert Hue 960 480 3,4% Bruno Mégret 667 026 2,3% Christiane Taubira 660 447 2,3% Corinne Lepage 535 837 1,9% Christine Boutin 339 112 1,2% Daniel Gluckstein 132 686 0,5% Scrutin des 22 avril et 6 mai 2007 1er tour 2ème tour SUFFRAGES % SUFFRAGES % Inscrits 44 472 834 100,00% 44 472 733 100,0% Abstentions 7 218 592 16,2% 7 130 729 16,0% Votants 37 254 242 83,8% 37 342 004 84,0% Blancs et nuls 534 846 1,4% 1 568 426 4,2% Exprimés 36 719 396 82,6% 35 773 578 80,4%

1er tour 2ème tour SUFFRAGES % SUFFRAGES % Nicolas Sarkozy 11 448 663 31,2% 18 983 138 53,1% Ségolène Royal 9 500 112 25,9% 16 790 440 46,9% François Bayrou 6 820 119 18,6% Jean-Marie Le Pen 3 834 530 13,5% Olivier Besancenot 1 498 581 5,3% Philippe de Villiers 818 407 2,9% 39/43

22 avril et 6 mai 2012

Marie-George Buffet 707 268 2,5% Dominique Voynet 576 666 2,0% Arlette Laguiller 487 857 1,7% José Bové 483 008 1,7% Frédéric Nihous 420 645 1,5% Gérard Schivardi 123 540 0,4%

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Annexe n° 6 : Les présidents de la IIème à la Vème République

Durée du NOM Début de mandat Fin de mandat mandat II° Louis-Napoléon Bonaparte 18 décembre 1848 3 décembre 1852 4 ans République (1808-1873)

Adolphe THIERS 17 février 1871 24 mai 1873 2 ans et 6 mois (1797-1877) Edmé, Patrice de MAC- 24 mai 1873 30 janvier 1879 5 ans et 8 mois MAHON (1808-1893) Jules GREVY 30 janvier 1879 3 décembre 1887 8 ans 10 mois (1807-1891) Sadi CARNOT 3 décembre 1887 24 juin 1894 6 ans 7 mois (1837-1894) Jean CASIMIR-PERIER 24 juin 1894 15 janvier 1895 6 mois (1847-1907) Félix FAURE 17 janvier 1895 16 février 1899 4 ans et 1 mois (1841-1899) Emile LOUBET 18 février 1899 18 février 1906 7 ans (1838-1929) III° République Armand FALLIERES 18 février 1906 18 février 1913 7 ans (1841-1931) Raymond POINCARE 18 février 1913 17 février 1920 7 ans (1860-1934) 21 septembre Paul DESCHANEL 17 février 1920 7 mois 1920 (1855-1922) 23 septembre Alexandre MILLERAND 11 juin 1924 3 ans 8 mois 1920 (1859-1943) Gaston DOUMERGUE 13 juin 1924 13 juin 1931 7 ans (1863-1937) Paul DOUMER 13 juin 1931 6 mai 1932 11 mois (1857-1932) Albert LEBRUN 10 mai 1932 13 juillet 1940 8 ans 2 mois (1871-1950)

Vincent AURIOL 16 janvier 1947 23 décembre 1953 7 ans IV° (1884-1966) République René COTY 23 décembre 1953 8 janvier 1959 6 ans 2 mois (1882-1962)

Charles de GAULLE 8 janvier 1959 28 avril 1969 10 ans 3 mois (1890-1970) Georges POMPIDOU 19 juin 1969 2 avril 1974 4 ans et 10 mois (1911-1974) Valéry GISCARD D'ESTAING 24 mai 1974 21 mai 1981 7 ans V° (1926- ) République François MITTERRAND 21 mai 1981 17 mai 1995 14 ans (1916-1996) Jacques CHIRAC 17 mai 1995 16 mai 2007 12 ans (1932- ) Nicolas SARKOZY 16 mai 2007 en cours (1955- )

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Annexe n° 7 : Les premiers ministres de la Vème République

Président Nom Début de mandat Fin de mandat Charles DE GAULLE Michel DEBRÉ 8 janvier 1959 14 avril 1962 1959-1969 Georges POMPIDOU 14 avril 1962 28 novembre 1962 (premier gouvernement) Georges POMPIDOU 28 novembre 1962 8 janvier 1966 (deuxième gouvernement) Georges POMPIDOU 8 janvier 1966 1er avril 1967 (troisième gouvernement) Georges POMPIDOU 6 avril 1967 10 juillet 1968 (quatrième gouvernement) Maurice COUVE DE MURVILLE 10 juillet 1968 20 juin 1969

Georges POMPIDOU Jacques CHABAN-DELMAS 20 juin 1969 5 juillet 1972 (1969-1974) Pierre MESSMER 5 juillet 1972 28 mars 1973 (premier gouvernement) Pierre MESSMER 2 avril 1973 27 février 1974 (deuxième gouvernement) Pierre MESSMER 27 février 1974 27 mai 1974 (troisième gouvernement) Valéry GISCARD D'ESTAING Jacques CHIRAC 27 mai 1974 25 août 1976 D'ESTAING (1974-1981) Raymond BARRE 25 août 1976 29 mars 1977 (premier gouvernement) Raymond BARRE 29 mars 1977 31 mars 1978 (deuxième gouvernement) Raymond BARRE 3 avril 1978 13 mai 1981 (troisième gouvernement) François MITTERRAND Pierre MAUROY 21 mai 1981 22 juin 1981 1981-1995 (premier gouvernement) Pierre MAUROY 22 juin 1981 22 mars 1983 (deuxième gouvernement) Pierre MAUROY 22 mars 1983 17 juillet 1984 (troisième gouvernement) Laurent FABIUS 17 juillet 1984 20 mars 1986

Jacques CHIRAC 20 mars 1986 10 mai 1988

Michel ROCARD 10 mai 1988 23 juin 1988 (premier gouvernement) Michel ROCARD 23 juin 1988 15 mai 1991 (deuxième gouvernement) Edith CRESSON 15 mai 1991 2 avril 1992

Pierre BEREGOVOY 2 avril 1992 29 mars 1993

Edouard BALLADUR 30 mars 1993 17 mai 1995

Jacques CHIRAC Alain JUPPÉ 17 mai 1995 7 novembre 1995 (1995-2007) (premier gouvernement) Alain JUPPÉ 7 novembre 1995 2 juin 1997 (deuxième gouvernement) Lionel JOSPIN 2 juin 1997 7 mai 2002

Jean-Pierre RAFFARIN 7 mai 2002 17 juin 2002 (premier gouvernement) Jean-Pierre RAFFARIN 17 juin 2002 30 mars 2004 (deuxième gouvernement) Jean-Pierre RAFFARIN 31 mars 2004 30 mai 2005 (troisième gouvernement) Dominique DE VILLEPIN 30 mai 2005 15 mai 2007

Nicolas SARKOZY François FILLON 18 Mai 2007 18 juin 2007 (2007-…) (premier gouvernement) François FILLON 19 juin 2007 en cours (deuxième gouvernement) 42/43

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Annexe n° 8 : Liens utiles

- Site du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration territoire www.interieur.gouv.fr

- Site du Conseil constitutionnel www.conseil-constitutionnel.fr

- Site de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques www.cnccfp.fr

- Site du ministère des affaires étrangères et européennes www.diplomatie.gouv.fr

- Site du ministère chargé de l’outre-mer www.outre-mer.gouv.fr

- Site de la Commission nationale de contrôle pour l’élection présidentielle www.cnccep.fr

- Site du Conseil supérieur de l’audiovisuel www.csa.fr

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