COMMUNE DE DAINVILLE

PROCES VERBAL REUNION DU CONSEIL MUNICIPAL DU 4 février 2013

L’an deux mil treize, le 4 février à 18h30, le Conseil Municipal s’est réuni au lieu ordinaire de ses séances, sous la présidence de Madame ROSSIGNOL, Maire, en suite de convocation en date du 28 janvier 2013 dont un exemplaire a été affiché à la porte de la Mairie.

Etaient présents, Messieurs et Mesdames Françoise ROSSIGNOL, Marcel DELCROIX, Bernard DUHAMELLE, Philippe VIARD, Martine DECANTER, Annie CAPEL, Laurence BARLET, Philippe QUANDALLE, Arthur LEGRAND, Jean-Pierre GRIOCHE, Yves DEFONTAINE, Christelle HOUEL, Jean-Marie HENNERON, Gérard LEGRAND, Nadine GAVORY, Emmanuel DARRAS, Béatrice VERET, Christian RAUX, Orlane CAPRON, Eric DELPORTE, Germaine COLLET, Jean-Michel ROTHMANN, Magalie CHAUSSOY, Monique LEPRAND.

A l’exception de Mesdames Maryse DAMBRINE, Dany LARDIER, Monique CAZIER et Dominique JONQUET qui, en application de l’article L2121-20 du Code Général des Collectivités Territoriales, avaient donné respectivement pouvoirs à Mesdames Messieurs Germaine COLLET, Philippe QUANDALLE, Christelle HOUEL et Françoise ROSSIGNOL et de Madame Anne DELPECH, absente non représentée.

Madame Nadine GAVORY est élue secrétaire de séance.

 La séance est ouverte à 18H30.

Début des travaux

Le procès verbal de la séance du 17 décembre 2012 est approuvé sans observation.

Déroulé de l’ordre du jour :

QUESTION N°1 : DECISIONS PRISES DANS LE CADRE DE LA DELEGATION CONSENTIE AU TITRE DE L’ARTICLE L. 2122-22 DU CODE GENERAL DES COLLECTIVITES TERRITORIALES (CGCT)

Madame le Maire expose à l’assemblée les décisions prises dans le cadre de la délégation consentie au titre de l’article L. 2122-22 du CGCT

- Décision 12DM038 du 05 décembre 2012 – Animation –Concert à l’église du 7 décembre 2012 – Signature du contrat d’engagement passé avec Mme Valentine LEVI pour un montant de 1 000 euros TTC ; - Décision 12DM039 du 12 décembre 2012 – Travaux de réfection d’enrobés de chaussée et de trottoirs rue Rolland Garros – Attribution du marché à la société SNPC à (62 217) pour un montant de 63 424,38€ TTC ;

- Décision 12DM040 du 18 décembre 2012 – Prestation de collecte des déchets verts pour la période du 1 er avril au 12 novembre 2013 – Signature d’un contrat avec l’association Regain à (62 000) pour un montant de 72,10 euros par ramassage ;

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- Décision 12DM041 du 18 décembre 2012 - Prestation d’entretien (débroussaillage, taille de rejet) du talus de la rue de la Gare jusqu’au pont du chemin de - Signature d’un contrat avec l’association Regain à Arras (62 000) pour un montant de 2 575 euros pour 2013 ;

- Décision 12DM042 du 19 décembre 2012 – Jeunesse – Organisation d’une sortie jeunes à Paris le 23 décembre 2012 – Fixation de la participation des familles à 10 euros (dainvillois) et 20 euros (extérieurs) ; - Décision 13DM001 du 9 janvier 2013 – Acquisition de matériels et fournitures électriques et d’éclairage public pour l’année 2013 renouvelable 3 fois – Attributions des marchés aux sociétés REXEL à Ste Catherine Les Arras (62 223) pour le lot n°1 (matériels et fournitures) et un montant estimé de 14 742,67 euros TTC et CGED à St Nicolas Les Arras (62 223) pour le lot n°2 (lanternes) et un montant estimé de 33 537,70 euros TTC ; - Décision 13DM002 du 15 janvier 2016 – Mission de coordination SPS pour la réhabilitation du bâtiment javelodrome de Dainville – Marché passé avec la société SECOOR à St Nicolas (62 223) pour un montant de 1 375,40 euros TTC ; - Décision 13DM003 du 15 janvier 2013 - Mission de contrôle technique pour la réhabilitation du bâtiment javelodrome de Dainville – Marché passé avec la société VERITAS à Liévin (62 800) pour un montant de 1 776,06 euros TTC ;

- Décision 13DM004 du 15 janvier 2013 – Mission de faisabilité au stade esquisse de requalification de la rue d’En Bas – Attribution du marché au bureau d’études BERIM à DOUAI (59 502) pour un montant de 4 652,44 euros TTC.

QUESTION N°2 : DENOMINATION DE RUES – CHAMP BEL AIR

Madame Annie CAPEL expose : Il appartient au conseil municipal de choisir, par délibération, le nom à donner aux rues et aux places publiques. La dénomination des voies communales, et principalement celles à caractère de rue ou de place publique, est laissée au libre choix du conseil municipal dont la délibération est exécutoire par elle-même. Par délibération en date du 19 septembre 2011, vous le Conseil Municipal avez décidé de dénommer « Rue de Whitstable », ville côtière d’environ 30 000 habitants située au Nord-est du Kent en Angleterre, la première voie en cours de réalisation qui permet la liaison du quartier avec l’avenue de l’hippodrome située au Nord et qui doit constituer, à terme, l’une des artères majeures du futur quartier.

Il convient aujourd’hui de poursuivre la désignation de rues supplémentaires compte tenu de l’avancée des études du projet d’aménagement, notamment sur la première phase de réalisation. Dans un souci de cohérence d’ensemble et selon le plan présenté, il est proposé de procéder à la désignation des rues ou allées orientées « Est - Ouest » par référence à des villes britanniques et de celles orientées « Nord - Sud », par référence à des gibiers. L’espace vert central pourrait être désigné « Le Champ Bel Air », le square situé à l’est dénommé « Square de la Tamise ».

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Chemin des Perdrix Allée du Kent

Rue de Canterbury Chemin des Faisans

Rue de Douvres

Square de la Tamise Le Champ Bel Air Chemin des Lièvres

Chemin du Warluquet

Madame le Maire ajoute que la proposition qui est faite est de décliner Whitstable par des villes qui y conduisent. La proposition permet également de se souvenir des gibiers présents sur la zone. L’aménageur a émis un avis préalable favorable à ces propositions. Madame Béatrice Véret souhaite connaître le lieu d’implantation du « pub » sur la zone (rires dans la salle).

Vu, Le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment son article L. 2121-29 Vu, le Code de l’Urbanisme, CONSIDERANT, les échanges historiques et chaleureux développés depuis de nombreuses années avec nos homologues britanniques ; CONSIDERANT, qu’il est nécessaire de dénommer les voies innervant le futur quartier « Bel Air » ; LE CONSEIL MUNICIPAL, après en avoir délibéré, à l’unanimité, DECIDE :

- de dénommer les voies identifiées selon le plan présenté ;

- donne pouvoir à Madame le Maire pour procéder à toute démarche administrative pour ce dossier.

Nombre de conseillers en exercice 29 Nombre de votes favorables : 28 Nombre de présents : 24 Nombre de votes défavorables : Nombre de votants : 28 Nombre d’abstentions :

QUESTION N°3 : AVIS DE LA COMMUNE DE DAINVILLE SUR LE PROJET DE PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT 2014 – 2020

Monsieur Bernard DUHAMELLE expose : La Communauté Urbaine d'Arras a, par délibération en date du 10 février 2012, engagé la révision du Programme Local de l’Habitat (2008-2013) qui arrive à échéance le 8 février 2014, ceci eu égard à l’article 19 de la loi 2010-788 du 12 juillet 2010 dite Grenelle 2, modifié par la loi du 5 janvier 2010 qui ne permet plus l’élaboration d’un P.L.H au-delà de la date du 12 juillet 2013.

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Ce nouveau P.L.H, élaboré pour la période 2014-2020, est un document qui définit, pour 6 ans, les objectifs et les principes de la politique à développer pour répondre tant aux ambitions de développement du territoire et de renouvellement urbain qu’aux besoins en logements et hébergement de la population tout en assurant une répartition équilibrée et diversifiée de l’offre. Le P.L.H (2014-2020) a été élaboré, dans un premier temps, au titre de la délibération du 10 février 2012 sur le territoire des 24 communes constituant la Communauté urbaine d’Arras dans son périmètre initial. Le P.L.H (2014-2020) sera élargi aux 15 nouvelles communes, par prescription d’une modification après approbation, dès juin 2013.

Le projet de PLH (2014-2020) qui est présenté pour avis comprend un diagnostic, un document d’orientations et un programme d’actions territoriales et thématiques. Sur le territoire communautaire, les orientations stratégiques suivantes sont envisagées :

- Orientation n°1 : viser la production de 550 logements neufs par an pour fidéliser les ménages et attirer 3 000 à 3 500 nouveaux habitants à horizon 2020 - Orientation n°2 : développer des offres neuves financièrement abordables, de qualité et innovantes - Orientation n°3 : poursuivre les interventions sur le parc existant, social et privé, pour maintenir et améliorer son attractivité - Orientation n°4 : rééquilibrer le peuplement aux différentes échelles territoriales - Orientation n°5 : répondre aux besoins « spécifiques » de certains publics - Orientation n°6 : promouvoir un modèle de développement résidentiel durable et de qualité pour

Le dispositif de pilotage et d’animation est posé comme une condition de réussite pour la mise en œuvre du P.L.H :

Les enjeux sont : - de faire de l’observatoire un outil d’animation et de pilotage de la politique communautaire en matière d’habitat, - de mettre en place des modalités de travail adaptées avec les opérateurs et les aménageurs, - d’accompagner les communes dans la mise en œuvre du PLH sur leur territoire, - de miser davantage sur l’innovation et l’expérimentation, - d’améliorer la communication, la promotion et la valorisation de la qualité résidentielle du territoire et des actions qui sont menées pour y contribuer, - de travailler davantage sur l’articulation habitat/emploi/développement économique.

Ces orientations sont déclinées en un programme d’actions thématiques (composé de 60 fiches- actions) et un programme d’actions territoriales (composé de 24 fiches actions communales)

Dans l’objectif de compatibilité avec les orientations et objectifs du SCOT, l’objectif de production de 550 logements par an a été territorialisé de la façon suivante :

Territorialisation par secteurs géographiques du SCOT

Répartition de la Répartition de l’objectif fixé dans le construction PLH de produire 550 logements neuve de neufs par an logements fixée Sur les 6 ans du PLH En moyenne dans le SCOT (2014-2020) annuelle Arras 1 620 270 87 % Communes urbaines 1 248 208 4/13

hors Arras Pôles ruraux (Bailleul-Sire- Berthoult, 5 % 162 27 Beaumetz-Les- Loges-Thélus) Communes rurales 8 % 270 45

Total CUA 100 % 3 300 550

L’étude, conduite en concertation avec chaque commune, sur les capacités de production et les gisements fonciers mobilisables conduit à une répartition à la commune des objectifs de production qui prend en compte les enjeux de rééquilibrage et de rattrapage de la production.

Territorialisation de la production neuve globale (tous logements confondus) à l’échelle communale

Objectif de production neuve pour 6 ans Arras 1 620 100 50 Anzin St Aubin 110 Beaurains 200 Dainville 320 Ste Catherine Les Arras 90 St Laurent-Blangy 248 St Nicolas Les Arras 90 Tilloy-Les- Mofflaines 40 Sous Total Communes urbaines (hors Arras) 1 248

Bailleul Sire Berthoult 55 Beaumetz Lez Loges 50 Thélus 62 Sous Total Pôles ruraux 167

Athies 40 50 10 35 40 20 Monchy 20 Neuville-Vitasse 20 -Les-Arras 5 5 20 Sous Total communes rurales 265

Total 3 300

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Cet objectif de production globale est enfin décliné en objectifs de production de logements locatifs aidés et de logements en accession aidée. Cette répartition des logements aidés est basée sur les principes suivants validés par les élus en séminaire du 22 octobre 2012 :

- la production de 200 logements locatifs aidés par an dont 30 % de logements locatifs très sociaux (PLAI), cette production étant elle-même territorialisée selon les règles suivantes : o 35% de la production neuve sur Arras dédiée à la production locative aidée pour maintenir le taux actuel de logements sociaux, o Un taux de 50% de la production neuve sur les communes urbaines qui ont un taux actuel inférieur à 20% de logements locatifs aidés, o Un taux de 35% de la production neuve dédiée au logement locatif aidé sur les communes urbaines qui ont un taux actuel de 25 à 30% des logements locatifs aidés o Pour St Nicolas (taux actuel de 46% de logements locatifs aidés) : une production de logements locatifs aidés qui doit rester marginale.

- La production en accession aidée doit atteindre 25% de la production neuve sur l’ensemble des communes.

Territorialisation de la production de logements aidés (locatifs et accession) à l’échelle communale

Locatifs aidés Accession Total dont PLUS dont aidée PLAI Arras 567 382 185 405 Achicourt 36 25 11 25 Agny 25 17 8 12 Anzin St Aubin 54 38 16 28 Beaurains 70 49 21 50 Dainville 120 80 40 87 Ste Catherine Les Arras 45 32 13 22 St Laurent Blangy 87 61 26 62 St Nicolas Les Arras 9 0 9 23 Tilloy Les Mofflaines 20 14 6 10 Sous Total Hors Arras + communes 466 316 160 319 urbaines

Bailleul-Sire-Berthoult 16 11 5 14 Beaumetz-Lez-Loges 15 11 4 12 Thélus 19 14 5 16 Sous Total Pôles ruraux 50 36 14 42

Athies 10 7 3 10 Fampoux 13 9 4 13 Farbus 3 2 1 3 Feuchy 9 6 3 9 Gavrelle 10 8 2 10 Mercatel 5 4 1 5 Monchy 5 4 1 5 6/13

Neuville Vitasse 5 4 1 5 Wailly Les Arras 1 1 0 2 Wancourt 1 1 0 1 Willerval 5 4 1 5 Sous Total communes rurales 67 50 17 68

Total 583 402 181 824

Monsieur Bernard DUHAMELLE constate que ces chiffres correspondent à la politique d’habitat portée par la commune.

Le Conseil de Communauté du 15 janvier 2013 a procédé à l’arrêt-projet du P.L.H conformément aux dispositions du Code de la Construction et de l’Habitation et du décret n°2005-317 du 4 avril 2005 relatif aux Programmes locaux de l’habitat.

La commune de Dainville est invitée à produire un avis délibéré sur le projet présenté et à définir les moyens, relevant de sa compétence, à mettre en place dans le cadre du PLH. Elle dispose d’un délai règlementaire de deux mois à compter de la réception du projet de PLH pour le faire. Faute de réponse dans ce délai de deux mois, son avis est réputé favorable.

Une nouvelle délibération de la Communauté Urbaine d’Arras dressera le bilan de cette consultation avant transmission du projet au Préfet.

Monsieur Arthur Legrand souhaite avoir des précisions sur la notion de prix abordable pour un logement. Il s’interroge notamment au regard des prix de logements proposés sur la citadelle.

Madame le Maire précise que l’on connait à peu près les prix sur Dainville. Sur la résidence « bâtir » par exemple, une maison avec travaux se vend aux alentours de 130000 euros. La RT 2012 fait augmenter les coûts de l’habitation. A 220 000 euros la vente ne passe pas. Il faut donc rester sur des prix d’acquisition qui permettront à de jeunes couples de rester sur l’arrageois dès le premier achat. C’est le public prioritaire mais les séniors sont à considérer également pour un 2ème ou un 3ème achat. C’est ce qui a été réussi avec coopartois par exemple. Le problème est de renouveler ce type d’opération aujourd’hui avec les surcoûts liés à ces exigences techniques supérieures. Le problème est également que les banques ne prennent pas en considération les économies de fonctionnement.

Madame Béatrice VERET souhaite connaître les niveaux de mensualité alors constatées.

Madame le Maire précise que la situation est variable d’un cas sur l’autre en fonction du contexte familial. Même si les prix ses ont tassés, l’attractivité du territoire, notamment sur Dainville, reste forte. Elle ajoute que pour ce qui concerne l’orientation 3, des aides communautaires existent. Elles sont rappelées par la commune lors de chaque déclaration d’intention d’aliéner. Pour ce qui concerne l’orientation 4, elle précise que les densités proposées sont fortes, ce qui créé de véritables difficultés.

Madame Nadine GAVORY souhaite connaître le prix du m² de terrain sur Dainville.

Madame le Maire précise que cela reste difficile à apprécier sur Dainville car peu de terrains sont en vente. Sur le Champ Bel Air, les prix résulteront de l’équilibre de l’opération et des appels d’offres lancés pour les aménagements.

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Monsieur Bernard DUHAMELLE ajoute que les prix sont certainement plus favorables aujourd’hui.

Madame le Maire ajoute que le prix d’acquisition initial des terrains était favorable et qu’il conviendra d’apprécier au final les coûts d’aménagement. Elle précise que le niveau de production neuve sur Dainville représente le ¼ des constructions hors ville d’Arras. Elle précise que le plan ainsi proposé n’empêche évidemment pas les opérations individuelles. Pour Dainville, il intègre les perspectives du champ Bel Air à objectif 2020.

Au vu des éléments produits, le Conseil Municipal, après en avoir délibéré, à l’unanimité :

- Confirme que les projets actuellement en cours d’élaboration sur le territoire communale et notamment l’opération du « Champ Bel Air » intègrent les objectifs communautaires tels qu’élaborés ; - EMET UN AVIS FAVORABLE sur le projet de P.L.H (2014-2020) présenté et confirme que les objectifs présentés dans la fiche d’action communale (intégrée au Programme d’actions territoriales) sont conformes aux objectifs de développement de la commune.

Nombre de conseillers en exercice 29 Nombre de votes favorables : 28 Nombre de présents : 24 Nombre de votes défavorables : Nombre de votants : 28 Nombre d’abstentions :

QUESTION N°4 : CESSION GRATUITE DE LA VOIRIE DE L’HOPITAL (RUE DE WHITSTABLE)

Monsieur Philippe VIARD expose : Afin de permettre la connexion voirie entre l’avenue de l’hippodrome et la future zone d’habitat « du Champ bel air », le Centre hospitalier d’Arras a consenti à la cession gratuite de l’unité foncière composant la voirie de desserte de ses bâtiments situés sur le territoire de la commune. Cette cession concerne une surface de 2057 m² issue d’une partie de la parcelle AA 2423 appartenant au centre hospitalier qui sera divisée en 3 parcelles nouvelles cadastrées section A 2935, 2937 et AA n°543.

Il précise que dans le cadre de l’opération du Champ Bel Air, on apporte à cette voirie quelques améliorations, notamment en termes d’éclairage et de pistes cyclables. Les travaux de la partie inférieure se réaliseront cet été. Dans la foulées, ils seront prolongés jusqu’à la rue Broussais mais la connexion sera fermée dans un premier temps. L’accès chantier sera assuré par l’avenue de l’Hippodrome. La réouverture sera assurée dans un deuxième temps avec le réaménagement de la rue F. Broussais, fin 2014, début 2015. Les premiers travaux d’habitation interviendraient fin avril 2014.

Madame le Maire conclut en précisant qu’il s’agit d’approuver la cession des terrains de voirie qui devient voie publique. Cette opération déchargera également la rue du 19 mars.

Monsieur VIARD ajoute qu’il en sera de même pour la rue Descartes.

Après délibération, le Conseil Municipal, à l’unanimité :

- Accepte la cession gratuite de l’unité foncière concernée, - Autorise Madame le Maire à signer toutes les pièces relatives à cet échange,

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- Précise qu’une convention d’autorisation d’accès à leurs réseaux sous-chaussée sera établie entre le CHA et la Commune dès son incorporation dans le domaine public. - Précise que les frais de notaire seront supportés par la Commune.

Nombre de conseillers en exercice 29 Nombre de votes favorables : 28 Nombre de présents : 24 Nombre de votes défavorables : Nombre de votants : 28 Nombre d’abstentions :

QUESTION N°5 : COTISATION A L’ASSOCIATION DES MAIRES DU PAS-DE- POUR 2013

Monsieur Bernard DUHAMELLE expose :

Force de proposition et de représentation, l’Association des Maires de intervient comme interlocuteur privilégié des pouvoirs publics, très en amont des projets, partout où se jouent l’avenir des communes, de leurs groupements et les conditions de leur développement.

Dans le cadre de leur activité de conseil et d’aide à la décision, les services de l’AMF exercent un suivi continu de l’actualité législative et réglementaire des collectivités. Ils conduisent un travail d’expertise approfondie qui permet de délivrer des conseils personnalisés aux maires et aux présidents de communautés.

Madame le Maire ajoute que l’association est l’interlocuteur pour défendre le point de vue des communes. C’est une source d’informations intéressante. Elle diffuse notamment une Newsletter bien faite concernant l’ensemble des mesures qui peuvent intéresser les communes.

Sur proposition de son président, le conseil municipal, après en avoir délibéré, à l’unanimité :

- Décide de renouveler l’adhésion pour l’année 2013 à l’association des Maires du Pas de Calais pour un montant de 1 262.93 €

La dépense correspondante sera imputée à l’article 6281-020 du budget de fonctionnement 2013.

Nombre de conseillers en exercice 29 Nombre de votes favorables : 28 Nombre de présents : 24 Nombre de votes défavorables : Nombre de votants : 28 Nombre d’abstentions :

QUESTION N°6 : AUGMENTATION DES LOYERS DES LOGEMENTS DE LA RUE PIERRE LESDAIN POUR 2013

Monsieur Philippe VIARD expose : Vu la convention en date du 19/12/1990 fixant les modalités de gestion de 15 logements locatifs situés rue Pierre Lesdain à Dainville, signée par la commune de Dainville, d’une part et le Logement Rural, d’autre part, Sur proposition de son Président, Le Conseil Municipal, après avoir délibéré, à l’unanimité :

- décide une augmentation de 1.5 % sur les loyers des logements et garages situés rue Pierre Lesdain à compter du 01/01/2013. Les recettes correspondantes seront imputées à l’article 752-020 du budget de fonctionnement 2013.

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Nombre de conseillers en exercice 29 Nombre de votes favorables : 28 Nombre de présents : 24 Nombre de votes défavorables : Nombre de votants : 28 Nombre d’abstentions :

QUESTION N°7 : SUBVENTION AU CCAS POUR 2013

Monsieur Marcel Delcroix rappelle que le CCAS anime une action générale de prévention et de développement social dans la commune. Il assure différentes missions directement orientées vers la population : aide et accompagnement aux personnes âgées ou handicapées, aux enfants et familles en difficulté, lutte contre les exclusions.

IL précise que les actions du CCAS sont discrètes mais continues, les permanences de Madame le Maire en attestent. Les aides sont essentielles, notamment en cas de changement de situation.

Sur proposition de son président, Le conseil municipal, après en avoir délibéré, à l’unanimité : - décide de verser au C.C.A.S une subvention de 22 000 € au titre de l’année 2013. La dépense correspondante sera imputée à l’article 65736-520 du budget de fonctionnement 2013.

Nombre de conseillers en exercice 29 Nombre de votes favorables : 28 Nombre de présents : 24 Nombre de votes défavorables : Nombre de votants : 28 Nombre d’abstentions :

QUESTION N°8 : DEBAT D’ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2013 Monsieur Phillippe VIARD expose : LE DEBAT D’ORIENTATIONS BUDGETAIRES 2013 Comme prévu par la loi nous devons avoir ce soir le débat d’orientations budgétaires. Ce débat engage l’élaboration du budget primitif 2013. Ce budget primitif sera le dernier de ce mandat. Aussi sans parler de budget de régulation, il ne s’agira pas de lancer cette année de grand nouveau projet. Dans un contexte international très incertain, la prudence est plus que jamais d’actualité. En ce qui concerne nos recettes, les dotations de l’état à travers essentiellement la Dotation globale de fonctionnement ne devraient pas progresser au contraire. La rigueur budgétaire imposée par un retour nécessaire aux grands équilibres des comptes de la nation après plusieurs années de crise voit les participations de l’état vers les collectivités continuer à baisser. Nos avons déjà perdu prés de 5% ces dernières années. Nous connaîtrons les montants vers la mi-mars. Pour les dotations et reversement de la CUA, il nous faudra aussi attendre le mois de mars. La CUA ayant cette année reporté à cette période le vote de son budget. Le 21 mars très exactement. Pour la fiscalité locale, le gouvernement dans la loi de finance 2013 a prévu une actualisation de la valeur des bases individuelles des taxes (d’habitation et foncière) de 1,8%. Légèrement au dessus de l’inflation constatée en 2012. Nous devrons attendre de connaître l’ensemble de nos ressources pour trancher le débat sur l’évolution des taux. Après un travail d’analyse des coûts et de la tarification des centres de loisirs mené en profondeur par les services sous la houlette du Directeur général des services une remise à plat de la participation des familles va être effectuée. L’objectif faire payer aux bénéficiaires le plus

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juste prix compte tenu de leurs situation et du coût réel du service. Nous étendrons ensuite cette réflexion à l’ensemble des services communaux.

Les dépenses de fonctionnement. Cette année verra la mise en place de la modification des rythmes scolaires. Sans entrer dans ce débat qui impacte de nombreux acteurs de la commune, les écoles, les associations, les garderies, les centres de loisirs et j’en oublie, sur le plan financier il y aura des conséquences. Si pour l’année 2013 on devait trouver un certain équilibre entre les dépenses nouvelles et les compensations de l’état du fait du démarrage à partir de septembre, ce ne sera pas forcement le cas dans les années prochaines. Mais attendons ! Pour le moment les équipes travaillent. Nous ferons les ajustements au budget supplémentaire s’il le faut. Après plusieurs années d’optimisation et de rigueur dans les dépenses de fonctionnement par tous les acteurs de la commune et surtout les services, les niches d’économies deviennent rares. Néanmoins à cause du renchérissement du coût de l’énergie et de son impact important sur notre budget, une remise à plat de nos modes de fonctionnement et de nos pratiques dans les consommations d’énergie est nécessaire. Ne pas surchauffer, vérifier quand on quitte un local que les radiateurs sont baissés si on est les derniers utilisateurs, etc. des gestes simples mais souvent lourds de conséquences. Tous ici nous avons en tête des exemples de gaspillage. A défaut de faire baisser le budget énergie, essayons au moins d’en maitriser l’évolution. Les marges budgétaires dégagés seront très utiles ailleurs. Les investissements. Cette année verra la poursuite du chantier de la médiathèque et son achèvement. Au budget primitif nous inscrirons les crédits nécessaires ainsi que ceux pour le mobilier et l’informatique de cet équipement majeur pour notre commune. Autre chantier d’importance qui va entrer dans la phase opérationnelle, la réhabilitation du javelodrome ou plutôt de la « maison des jeux traditionnels » Ces deux opérations sont très largement subventionnées par l’état, le conseil général et la communauté urbaine d’Arras. Le reste à charge pour la commune est supporté par le budget communal sans aucun recours à l’emprunt. Autres travaux en dehors des investissements courants d’équipement et d’entretien du patrimoine communal, la troisième tranche du plan d’équipement en nouvelles technologies des écoles communales mais surtout des interventions sur les voiries. Poursuite de la rénovation à Rolland Garros mais aussi après trois hivers rigoureux pour les voiries de multiples remises en état dans toutes la commune. Les mois de février et mars vont être occupés à l’élaboration de ce budget. Les services et les commissions sont au travail. Evaluations des besoins, propositions puis arbitrage et enfin choix tels sont les étapes incontournables d’un bon budget équilibré.

Madame le Maire ajoute qu’une bonne part du budget est absorbée par les projets engagés. En fonctionnement, le budget peut être qualifié de rigoureux. Une réflexion sur les prix des services doit être engagée. Ils doivent être au juste prix et rester accessibles au plus grand nombre. Le chantier des rythmes scolaires sera également important. Il y aura un coût mais la volonté d’améliorer encore la qualité de l’accueil des enfants est réelle.

Monsieur Arthur LEGRAND souhaite savoir si dans ce cadre, les services offerts seront payants ?

Madame le Maire répond que la question reste à trancher. Au départ la gratuité été prévue mais le texte définitif ne le mentionne plus. Elle précise qu’en tout cas, le service doit être accessible. Le débat est ouvert. Le dossier sera à retravailler en commission. La première question à trancher est celle des horaires. Les activités sont à imaginer. On peut citer à titre d’exemple l’école de musique. La question des effectifs reste également entière.

L’ensemble des modalités d’application doivent être posées. Le texte vient de sortir mais tout n’est pas encore fixé. Des circulaires complémentaires sont attendues.

Monsieur Arthur Legrand souhaite savoir si des inscriptions budgétaires seront envisagées.

Madame le Maire précise que des sommes seront inscrites au budget. Une fourchette estimative varie de 100 à 180 euros par enfant. L’aide de l’Etat s’élève à 50 euros par enfant. Il faudra s’interroger également sur le positionnement de la Caisse d’Allocations Familiales. Comment seront considérées ces activités ? Seront-elles exigibles ? A quelles conditions ? Toutes les données ne sont pas connues. La rentrée prochaine sera expérimentale. Il faudra recruter les meilleurs intervenants et ne pas être les derniers à mettre en place le dispositif. La commune et les enseignants travaillent de façon très poussée cette question. La commission jeunesse est associée. Les représentants de parents d’élèves seront consultés.

Monsieur Arthur Legrand souhaite savoir si le personnel d’accompagnement sera constitué d’extérieurs ou d’enseignants.

Madame le Maire précise qu’il s’agira de personnel municipal, d’associations, de bénévoles, d’animateurs divers et parfois d’enseignants placés sous la responsabilité de la commune.

Madame Béatrice VERET souhaite savoir si des heures d’enseignement auront lieu le mercredi.

Madame le Maire précise que des heures seront assurées le mercredi matin mais que différentes hypothèses peuvent être envisagées. Le Projet Educatif Territorial sera partagé entre différents acteurs. La commune de Dainville présente un avantage dans la mesure où elle ne part pas de rien. Les objectifs sont connus.

Monsieur Arthur LEGRAND évoque la mise à plat des tarifs des centres de loisirs. Il attire l’attention sur le fait que certaines familles risqueraient d’y perdre, d’autres d’y gagner. Il souhaite savoir ce qu’il en est au final.

Monsieur Philippe VIARD précise que le travail consistait d’abord à connaître le coût du service et la répartition par tranches. Il précise qu’à cette occasion il apparaît que le découpage actuel ne correspond plus à la réalité. Certaines familles bénéficient d’aide alors que leur situation ne l’impose pas. Au global, l’idée n’est donc pas de gagner de l’argent mais bien de faire payer un juste prix aux familles selon leurs ressources. Le problème des extérieurs se pose également. Doivent-ils être pris en charge par le budget et le contribuable dainvillois ?

La commune prend en charge la totalité de la masse salariale. Le reste est pris en charge par les familles et par les aides de la CAF. L’objectif n’est pas de faire baisser la part communale. Le recrutement reste de qualité et il s’agit de rester dans les grands équilibres. Le travail d’analyse a été très important et donne une vision claire de la situation. Il faut également étendre la réflexion sur les autres services.

Madame le Maire ajoute qu’un mouvement de fonds porte effectivement sur les extérieurs de toutes les communes. Il faut les limiter de façon intelligente car nous sommes aujourd’hui à une limite. A titre d’exemple, le tarif extérieur d’un enfant de la Communauté Urbaine d'Arras scolarisé passe de 150 à 600 euros. La commune d’Arras a adopté en même temps la même démarche.

Monsieur Philippe QUANDALLE précise qu’en ce qui concerne les économies d’énergie, la collectivité essaye d’améliorer les bâtiments à chaque fois que c’est possible, comme à la salle polyvalente, afin de dépenser moins.

Madame le Maire ajoute qu’il s’agit effectivement de s’interroger sur la question en acceptant parfois certains inconvénients. Jusque où doit on aller dans le dimensionnement des équipements.

Monsieur Philippe VIARD ajoute qu’il appartient à chacun d’être attentif. Tous les utilisateurs doivent être concernés. Une action de sensibilisation sera peut-être à réaliser.

Sur proposition de son président,

Le conseil municipal, après en avoir délibéré, à l’unanimité :

- Atteste que le débat d’orientations budgétaires 2013 présenté par Monsieur Philippe VIARD s’est déroulé séance tenante.

QUESTIONS DIVERSES

Madame le Maire constate l’absence de question et clos le Conseil Municipal à 19h50.