Département des Hautes Pyrénées

COMMUNE DE VILLENAVE-PRES-BEARN

ENQUETE PUBLIQUE SUR LA DEMANDE D’AUTORISATION FORMULEE PAR LA SOCIETE GEOPETROL POUR L’EXPLOITATION DU SITE DE LAGRAVE

RAPPORT ET CONCLUSION DU COMMISSAIRE ENQUETEUR

Demandeur : Monsieur le Préfet des Hautes Pyrénées Préfecture des Hautes Pyrénées Place Charles-De-Gaulle 65000

10 Juillet 2014-Jean BARICOS; Commissaire Enquêteur*

*membre de la compagnie des commissaires enquêteurs Adour Gascogne

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Département des Hautes Pyrénées

COMMUNE DE VILLENAVE-PRES-BEARN

ENQUETE PUBLIQUE SUR LA DEMANDE D’AUTORISATION FORMULEE PAR LA SOCIETE GEOPETROL POUR L’EXPLOITATION DU SITE DE LAGRAVE

A. RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUETEUR

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SOMMAIRE

A. RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUETEUR

I. Généralités concernant le déroulement de l’enquête

1.1 HISTORIQUE 1.2 CADRE JURIDIQUE 1.3 HISTORIQUE DE L’ENTREPRISE 1.4 DESCRIPTION SOMMAIRE DE L’ACTIVITE 1.4.1 Localisation 1.4.2 Historique du site 1.4.3 Effectifs 1.4.4 Présentation du Projet 1.5 DOSSIER SOUMIS A ENQUETE PUBLIQUE 1.5.1 Avis des Services Consultés 1.5.2 Composition du dossier

II. Organisation et Déroulement de l’Enquête

1-1 ORGANISATION DE L’ENQUETE a. Commissaire Enquêteur b. Durée et modalités de l’enquête c. Publicité d. Consultation de la population

2-2 DEROULEMENT DE L’ENQUETE a. Principales activités du Commissaire Enquêteur b. Climat de l’Enquête c. Comptabilisation des observations. d. Observations du commissaire enquêteur

III. Communication des Observations

3.1 Communication des Observations au Pétitionnaire 3.2 Réponses du Pétitionnaire

IV. Analyse des Observations

B. CONCLUSIONS DU COMMISSAIRE ENQUETEUR

Annexes

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I. GENERALITES CONCERNANT LE DEROULEMENT DE L’ENQUETE

1.1 HISTORIQUE

Ce dossier est justifié par l'installation de deux bacs de stockage de pétrole brut d'une capacité totale de 600 m 3 et d’une aire de chargement camion, sur le site GEOPETROL de Lagrave à l’occasion de la reprise, par cette dernière, de ce site exploité au préalable par la société TOTAL.

Le mode d’exploitation de ce site évolue à l’occasion du changement d’exploitant en ce qui concerne le transport du pétrole brut entre le lieu d’extraction et le lieu de traitement. Compte tenu que le pétrole brut ne sera plus dirigé vers Vic-Bilh pour son traitement, mais vers le centre de Tarnos, le transport de brut ne se fera plus par la conduite existante entre le centre de Lagrave et celui de Vic-Bilh, mais par camion citerne. Il sera donc procédé à un stockage intermédiaire du pétrole brut sur le site à l’aide de deux bacs (cuves) de 300 m3 chacun à implanter. Le brut sera ensuite chargé dans des camions citernes super lourds, d’où la nécessité de créer une aire de chargement sécurisée de ces camions. Il s’agit donc d’une demande d'autorisation d'exploiter qui entre dans le cadre du titre 1°, Livre V du Code de l'Environnement qui précise les activités et les produits concernés par la réglementation des ICPE.

Cette enquête s’est déroulée à la Mairie de Villenave-Près-Béarn du 12 Mai au 13 Juin 2014

1.2 CADRE JURIDIQUE

Le cadre juridique de cette enquête est énoncé dans l’arrêt N° 2014090-0049 de Monsieur le Préfet des Hautes Pyrénées du 31 Mars 2014 portant l’ouverture de l’enquête publique ainsi que dans le dossier réalisé par le demandeur page 6 du tome I, Dossier Administratif et Technique.

Documents de Référence :

Code de l'Environnement Titre 1°, Livre V; en particulier les articles R 512-6 et R 512-9 et Livre Il en particulier les articles R214-1 et suivants de la partie réglementaire, Circulaire du MEDDE - DGPRlSRT/SDRA-2010/12 du 10 mai 2010 récapitulant les règles méthodologiques applicables aux études de danger, à l'appréciation de la démarche de réduction du risque à la source et aux PPRT dans les installations classées en application de la loi du 30 juillet 2003,

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Arrêté du 29 septembre 2005 relatif à l'évaluation et à la prise en compte de la probabilité d'occurrence, de la cinétique, de l'intensité des effets et de la gravité des conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des installations classées soumises à autorisation, Arrêté du 29 septembre 2005 modifiant l'arrêté du 10 mai 2000 modifié relatif à la prévention des accidents majeurs impliquant des substances ou préparations dangereuses présentes dans certaines catégories d'ICPE soumises à autorisation,

Arrêté du 15 janvier 2008 relatif à la protection contre la foudre de certaines installations classées,

Arrêté ministériel du 19 décembre 2008 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations classées soumises à déclaration sous la rubrique n01434 (Installation de remplissage ou de distribution de liquides inflammables), Arrêté ministériel du 22 décembre 2008 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations classées soumises à déclaration sous la rubrique n01432 (Stockage en réservoirs manufacturés de liquides inflammables), Arrêté du 3 octobre 2010 relatif au stockage en réservoirs aériens manufacturés de liquides inflammables exploités dans un stockage soumis à autorisation au titre de la rubrique 1432 de la législation des installations classées pour la protection de l'environnement, Arrêté du 12 octobre 2011 relatif aux installations de chargement ou de déchargement desservant un stockage de liquides inflammables soumises à autorisation au titre de la rubrique 1432-2 de la législation des installations classées pour la protection de l'environnement.

Le dossier administratif et technique constitue le dossier de demande d’autorisation d’exploiter de l’ICPE du centre de production de Lagrave. Ce dossier est justifié par l’ajout sur son site de deux bacs de stockage d’une capacité utile totale inférieure à 600 m3 de pétrole brut et d’une aire de chargement camion en pétrole brut.

Ces modifications du site sont considérées comme notables au sens de l’article R 512-33 du Livre V du Code de l’Environnement.

La demande d’autorisation d’exploiter entre dans le cadre du titre 1 er, livre V du Code de l’Environnement qui précise les activités et les produits concernés par la réglementation des ICPE.

Dans le cas d’ICPE placée sous le régime d’autorisation, l’article R 512-6 précise qu’un dossier de demande d’autorisation d’exploiter doit comprendre :

• Une description des activités et leur classement en fonction des seuils fixés dans les rubriques de la nomenclature des installations classées. • Une étude d’impact qui doit permettre pour chacune des grands types de nuisances de caractériser l’environnement du site, les effets engendrés par le site et les mesures de prévention et de protection prises pour atténuer les effets. • Une étude de dangers qui doit exposer les dangers que peut représenter l’installation en cas d’accident, évaluer le niveau de risque et justifier les mesures propres à en déduire les probabilités et les effets. L’étude des dangers doit également décrire les moyens de secours internes et externes disponibles et leur organisation en cas d’accident.

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• Une notice relative à la conformité de l’installation avec les prescriptions législatives et réglementaires relatives à l’hygiène et à la sécurité du personnel. • Une carte au 1/25 000 ème sur laquelle sera indiquée l’emplacement de l’installation modifiée. • Un plan à l’échelle de 1/2 500 ème au minimum des abords de l’installation jusqu’à une distance qui sera au moins égale au dixième du rayon d’affichage fixé dans la nomenclature des installations classées pour la rubrique dans laquelle l’installation doit être rangée. • Un plan à l’’échelle de 1/200 ème au minimum indiquant les dispositions projetées de l’installation ainsi que, jusqu’à 35 mètres au moins de celle-ci, l’affectation des constructions et terrains avoisinants.

1.3 PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

1.3.1 Historique de l’Entreprise

GEOPETROL SA est née en Juillet 1993 du rachat de gisements pétroliers matures en aux Sociétés productrices telles qu’Esso, Total ou Triton. De par son organisation, ses compétences et sa philosophie, la Société a su prolonger et maximiser la production de ces champs en fin de vie d'une manière responsable et rentable. Ces champs sont toujours en production aujourd'hui. Opérateur reconnu, GEOPETROL SA a également obtenu des permis d'exploration tant dans le domaine Pétrolier que dans les Energies Renouvelables (Géothermie), seul ou en partenariat avec d'autres acteurs réputés dans le domaine de l'Energie tels que Electricité de Strasbourg. De par la diversité de ses activités, GEOPETROL dispose d'équipes pluridisciplinaires (Géosciences, Environnement, Forage, Production et Exploitation), lui offrant une complète indépendance dans le diagnostic et la gestion de ses actifs. Le personnel bénéficie de formations régulières, internes ou externes afin d'actualiser continuellement son savoir-faire technique et ses connaissances notamment en matière de sécurité, d'environnement et de risques industriels.

A ce titre, GEOPETROL est amené à apporter une assistance technique à d'autres sociétés ou partenaires, notamment dans les domaines des Géosciences, du Forage et des interventions sur puits.

1.3.2 Localisation

Le site de Lagrave est situé à 0,7 km au Nord-Ouest du village de Villenave-près-Béarn dans le département des Hautes-Pyrénées (65). L'environnement immédiat du site est constitué de champs cultivés et de zones boisées. Les habitations les plus proches se situent à 350 m, il s'agit d'habitats isolés. L'accès au site se fait par la voie communale reliant Momy à Villenave-près-Béarn.

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1.4 DESCRIPTION SOMMAIRE DE L’ACTIVITE

1.4.1 Historique du site

Le premier puits foré sur le gisement de Lagrave a été réalisé en 1979. Les autres puits ont été forés au cours des années 1980 et 1990. Initialement la production était stockée au sein de 7 cuves de brut. Ces cuves ont cessé d'être utilisées en 1988. L'utilisation des sols avant l'implantation des installations était vraisemblablement agricole.

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1.4.2 Effectifs

Effectifs actuels

Actuellement, le site est géré depuis Vic-Bilh. Il n'y a donc effectif permanent sur site.

Effectifs futurs

Le site de Lagrave sera opéré par 2 personnes. En semaine, les chauffeurs de camions citerne de la société en charge du transport viendront remplir les camions. La maintenance du site sera réalisée par une équipe, qui ne sera pas basée sur le site même. Le personnel du site sera assisté par une direction régionale pour tous les sujets production, puits et HSE.

1.4.3 Présentation du Projet

Situation actuelle

Le pétrole brut extrait des puits producteurs de Lagrave, est traité, puis expédié directement par canalisation à Vic-Bilh, sans stockage intermédiaire. Acheminée en entrée de procédé de Vic-Bilh, l'huile de Lagrave est mélangée à celle de Vic- Bilh et subit un second traitement, avant d'être expédiée de Vic-Bilh à Lacq. Le brut de Lagrave contient peu de gaz. Celui-ci est dissout dans l'huile. Il est séparé dans le système de traitement de Vic-Bilh, puis est expédié avec le gaz de Vic-Bilh vers Lacq. L'eau de gisement de Lagrave est réinjectée directement aux puits injecteurs d'eau de Lagrave.

Modifications induites par le projet Le brut ne sera plus envoyé vers Vic-Bilh, site qui a été repris par la société Vermilion. Le mode d'exploitation de Lagrave devra changer; il sera piloté en local, et supervisé à partir du site de Pécorade, le brut sera stocké dans 2 bacs, puis transporté par camions de 30 m 3 vers Tarnos, et le gaz sera traité par oxydation.

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Ces changements demandent une modification des installations existantes : • Fabrication de 2 bacs de stockage pour une capacité totale de 600 m3 • Stockage d'azote liquide de 3000 litres pour inerter les bacs • Installation de pompes permettant de circuler en continu sur les bacs et pour le chargement des citernes. • Fabrication d'une aire de chargement camion • Installation de pompes pour la récupération d'eau provenant des purges des bacs • Installation d'un réseau incendie

• Installation d'une unité de traitement thermique des COV (composés organiques volatiles), incluant 2 cuves de propane de 1750 kg unitaire • Installation d'un système de traitement des eaux potentiellement polluées • Installation d'un local administratif et personnel avec sanitaires • Parking camions & visiteurs distinct ;

1.5 DOSSIER SOUMIS A ENQUETE PUBLIQUE

1.5.1 AVIS DES SERVICES CONSULTES

1.5.1.1 Préfet des Hautes Pyrénées

La demande d’autorisation d’exploitation du site de Lagrave a été déposée auprès des services du Préfet des Hautes-Pyrénées le 14 février 2013. Par courrier du 25 avril 2013, les services de la préfecture informent le demandeur que la demande d’exploitation est jugée incomplète par la DREAL et communiquent le relevé des insuffisances. Le pétitionnaire est invité à compléter son dossier. La société GEOPETROL adresse par son courrier du 16 septembre 2013 sous forme de tableau les compléments demandés en regard des questions formulées. Ce tableau est annexé au dossier de demande d’autorisation d’exploitation, ainsi que les courriers cités.

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1.5.1.2 Autorité Environnementale

L’Autorité Environnementale a rendu son avis sur le dossier de demande d’autorisation d’exploiter le 22 janvier 2014. Cet avis reprend l’ensemble du dossier. Il est rappelé que l’avis de l’Autorité Environnementale porte sur la qualité du dossier de demande d’exploitation, en particulier sur l’étude d’impact et l’étude de danger et sur la prise en compte de l’environnement dans le projet.

Il est indiqué que la société GEOPETROL a déposé une demande de permis de construire le 22 février 2013 pour l’aménagement du site (Dossier N° 065 476 13 M0002). Ce permis a été accordé le 05 Juillet 2013 par Monsieur le Maire de Villenave- près-Béarn qui a par ailleurs confirmé le 06 Juillet 2013 la compatibilité de la nouvelle installation du site de Lagrave avec le Plan Local d’Urbanisme (PLU). La compatibilité avec le SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) ne soulève pas de problème majeur.

Analyse de l’Etude d’Impact :

Cet avis précise que le dossier transmis le 05 décembre 2013 comporte l’ensemble des pièces et documents exigés par les dispositions des articles R 512-3 et suivants du code de l’environnement.

Le paysage sera peu impacté par le projet, situé dans une zone peu fréquentée. Il n’est pas situé dans une zone Natura 2000 et le projet n’est pas susceptible d’affecter la zone Natura 2000 située à proximité du site (4 kms). Le site de Lagrave n’est inclus dans aucune ZNIEFF.

Pour l’eau, les enjeux concernés par le projet sont principalement liés aux eaux superficielles. Il s’agit : • Sur le plan quantitatif : o L’inondabilité des champs proches. o La RD 7. • Sur le plan qualitatif : o L’objectif de bon état écologique du cours d’eau Le Petit Lées pour 2015 (objectif du SDAGE). o Les usages associés à la retenue du Petit Lées : irrigation et soutien des étiages. Le Petit Lées est situé à 2 Km en aval du projet. L’eau stockée est utilisée pour l’irrigation et le soutien des étiages. L’eau produite par l’extraction du pétrole est réinjectée dans les puits injecteurs d’eau du site.

Les produits employés pour le processus d’extraction du pétrole (déshuilant DF 411 et anti-dépôts minéraux AS 300) sont réinjectés avec les eaux dans les puits, produits jugés non dangereux pour l’environnement de plus dans des concentrations sous les normes écotoxiques. L’anti asphalténe DSA808, non miscible à l’eau, est envoyé avec le pétrole dans les bacs.

Enfin, afin de préserver l’environnement d’éventuelles pollutions, le projet prévoit que :

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• L’ensemble des équipements (réservoirs, zone de chargement camion) soit sur cuvette de rétention. • Les eaux pluviales sur les zones imperméabilisées soient récupérées dans le bassin d’orage, puis envoyées dans un système de traitement déshuileur/débourbeur.

Enfin, les eaux incendies de la zone de stockage seront confinées dans la cuvette de rétention qui a la capacité de les contenir en totalité.

Pour l’air, les émissions du site de Lagrave sont principalement les COV (composés organiques volatils). Un traitement thermique par oxydation sera mis en place afin de limiter les émissions de COV. Il n’y aurait pas de risque sanitaire significatif sur la population environnante lié aux rejets atmosphériques du site.

Pour le bruit, le projet induit des modifications des installations entrainant de nouvelles émissions de bruit ayant pour origine : • Des pompes • Des compresseurs d’air • Des puits • Des transformateurs. • Un variateur de pompe • Les camions citernes.

L’impact sonore la nuit et le week-end est limité car le chargement du pétrole sera réalisé en périodes ouvrées. Une mesure de contrôle des niveaux sonores sera effectuée une fois le projet réalisé.

Pour les déchets, pas d’incidence notoire. La quantité de déchets d’hydrocarbure devrait diminuer en raison de leur recyclage par injection dans le circuit de production.

Pour la Santé, le volet sanitaire de l’étude axe l’impact de l’installation sur l’exposition aux polluants atmosphériques. L’étude conclut à des indices de risques pouvant être considérés comme négligeables.

Le projet est justifié par la reprise du site de Lagrave par la société GEOPETROL qui doit s’adapter aux conditions d’exploitations qui prévoient le stockage du pétrole brut dans deux bacs de 300 m3 chacun, puis le transport du pétrole en camion vers le lieu de traitement. En fin d’exploitation la remise en état du site est prévue de façon à le rendre dans un état apte à un usage agricole après dépollution.

Le résumé non technique est jugé satisfaisant.

Analyse de l’Etude des Dangers et Maîtrise des Risques Accidentels.

Les potentiels de dangers et risques associés sont identifiés et caractérisés pour l’activité de traitement et de stockage de pétrole.

Pour la réduction des potentiels de danger : • Les volumes des cuves ont été optimisés pour réduire le risque d’explosion de ciel gazeux. • L’eau des bacs est purgée quotidiennement pour réduire le risque de Boil Over. • La quantité de liquide inflammable sur le site est réduite à 300 m3 pour éviter le risque de surverse au dessus des murs de la cuvette de rétention des bacs, cette cuvette étant

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dimensionnée à 585 m3 et une hauteur de 1,80 m. Les murs sont dimensionnés pour résister à l’effet de vague. • Les bacs sont pourvus d’évents suffisamment dimensionnés pour prévenir le phénomène de pressurisation lente. • Les analyses du pétrole brut démontrent une très faible concentration en H2S. • Les quantités de produits présents sur le site ont été réduites au minimum nécessaire pour l’exploitation afin de réduire les risques de pollution. • La quantité d’azote liquide est également réduite au minimum. • La quantité de propane nécessaire pour le traitement des COV par oxydation a été réduite au minimum pour réduire les dangers potentiels associés au BLEVE (vaporisation violente à caractère explosif). • Les bases de données ARIA du BARPI sur les événements accidentels ont été prises en compte pour la mise en place des mesures visant à réduire les risques d’accidents similaires. • Les mesures et moyens de préventions sont clairement décrits.

Dans son avis, l’autorité environnementale écrit : « les études jointes au dossier démontrent une prise en compte correcte et proportionnée de l’environnement vis-à-vis des enjeux identifiés. L’étude d’impact parait suffisamment développée pour permettre à l’ensemble des parties prenantes d’apprécier la qualité du projet au regard de l’environnement du site ».

1.5.1.3 Agence Régionale de Santé (ARS).

Le volet sanitaire de l’étude axe l’impact de l’installation sur l’exposition aux polluants atmosphériques. L’identification des dangers sélectionne plusieurs paramètres comme le CO2, le protoxyde d’azote, les NOx, l’hexane, le CO, le CH4, les poussières PM 10 et le SO2. Le choix des traceurs du risque se restreint au NO2, à l’hexane, aux poussières PM 10 et au SO2. L’ARS émet un avis favorable car au vu d’un modèle d’exposition atmosphérique et d’une quantification de l’exposition par inhalation, l’étude conduit à des indices de risques pouvant être considérés comme négligeables en ce qui concernent les effets à seuils.

1.5.1.4 Direction Départementale des Territoires ;

Par son courrier du 06 Mai 2014 adressé à Monsieur le Préfet des Hautes-Pyrénées, la Direction Départementale des Territoires (DDT) précise que ses services n’ont aucune remarque particulière à formuler sur le dossier.

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1.5.2 COMPOSITION DU DOSSIER D’ENQUETE

Le dossier d’Enquête Publique comporte :

A. L’arrêté N° 2014090-0049 de Monsieur Le Préfet des Hautes Pyrénées du 31 Mars 2014 prescrivant l’ouverture de l’enquête publique.

B. Le Mémoire « Résumé non Technique ».

C. Tome 1 : Dossier Administratif et Technique

Annexe 1 : Carte au 1/25000ème avec rayon d'affichage de 2 km Annexe 2 : Plan de situation au 1/2500ème

Annexe 3 : Plan projet du site GEOPETROL de Lagrave au 1/300ème Annexe 4 : Plan de bornage du centre de Lagrave Annexe 5 : Courriers concernant la rubrique 1433 Annexe 6 : Courriers relatifs à la conformité du projet avec les documents d'urbanisme Annexe 7 : Courrier relatif à la remise en état du site après exploitation Annexe 8 : Liste des servitudes

Annexe 9 : Récolement réglementaire à l'arrêté du 3 octobre 2010

Annexe 10 : Récolement réglementaire à l'arrêté du 12 octobre 2011 Annexe 11 : Rose des vents

Annexe 12 : Caractéristiques des équipements du site de Lagrave

Annexe 13 : Plan de circulation des fluides

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D. Tome-Il : Etude d'Impact

Annexe 1 : Etude hydraulique du site de Lagrave Annexe 2 : Etude d'assainissement des eaux usées Annexe 3 : Plan du réseau d'eaux pluviales Annexe 4 : Etude sur la qualité des rejets

Annexe 5 : Fiches descriptives des espèces et des habitats de la zone Natura 2000 Annexe 6 : Mesures acoustiques du site de Villenave- près-Béarn Annexe 7 : Volet sanitaire du site GEOPETROL de Lagrave

E. Tome III-Etude des Dangers

Annexe 1 : Accidentologie issue du BARPI Annexe 2 : Fiche de sécurité des produits utilisés sur le site de Lagrave Annexe 3 : Liste guide des évènements redoutés

Annexe 4 : Tableaux d'analyse des risques Annexe 5 : Etude foudre Annexe 6 : Représentation arborescente par "nœud papillon" Annexe 7 : Tableaux d'analyse LOPA Annexe 8 : Tracés des zones d'effets Annexe 9 : Descriptif des équipements et des sécurités Annexe 10 : Zonage AT EX du site de Lagrave Annexe 11 : Tableau des formations personnel Annexe 12 : Cartographie enveloppe présentant les scénarios pouvant engendrer une montée en température des cuves de propane Annexe 13 : Note de calcul des moyens incendie Annexe 14 : Plan du réseau incendie Annexe 15 : Plan du réseau détection feu et gaz

Ce dossier a été mis à la disposition du public en Mairie de Villenave-Près-Béarn durant toute la durée de l’Enquête Publique.

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II Organisation et Déroulement de l’Enquête

a. Commissaire Enquêteur

Par décision de Monsieur le Président du tribunal administratif de Pau, numéro E13000296/64 en date du 24/02/2014, Monsieur Jean Baricos est désigné en qualité de commissaire enquêteur, Monsieur Tony Lucantonio est désigné en qualité de commissaire enquêteur suppléant, pour l’enquête publique relative à la demande présentée par la société GEOPETROL SA en vue d’exploiter le site de production d’hydrocarbures sur le territoire de la commune de Villenave-prés-Béarn dans le département des Hautes-Pyrénées.

b. Durée et modalités de l’enquête

Selon l’arrêté N° 2014090-0049 de Monsieur Le Préfet des Hautes Pyrénées en date du 31 Mars 2014, l’enquête se déroulera du12 Mai 2014 au 13 juin 2014 inclus.

Le commissaire enquêteur s’est tenu à la disposition du public dans les locaux de la Mairie de Tarbes les :

• Mardi 13 Mai 2014 de 9 à 12 H • Mercredi 21 Mai 2014 de 9 à 12 H • Mardi 27 Mai 2014 de 9 à 12 H • Jeudi 05 Juin 2014 de 16 à 19 H • Vendredi 13 Juin 2014 de 9 à 12 H

Pour informer le public sur le projet et recueillir les observations.

En dehors des permanences ci-dessus, le dossier d’enquête à été tenu à la disposition du public aux heures d’ouverture de la Mairie de Villenave-Prés-Béarn, soit :

Le Mardi de 9H00 à 11H00 Un vendredi sur deux de 9H00 à 11H00. Un samedi sur deux de 9H00 à 11H00.

c. Publicité

Conformément aux dispositions de l’article 4 de l’arrêté de Monsieur le Préfet des Hautes Pyrénées, un avis faisant connaître l’ouverture de l’enquête a été affiché 15 jours au moins avant l’ouverture de l’enquête :

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Dans les communes concernées par le rayon d’affichage : o Villenave-Près-Béarn o Momy o Baleix o Sedze-Maubecq o Maure o Bédeille o Escaunets o Pontiacq-Viellepinte o Lucarre o Bentayou-Sérée

Dans le voisinage des Installations Classées

En témoignent les certificats d’affichage :

en date du 14 juin 2014 (Cf Pièce N° 1), signé de Monsieur le Maire de Villenave- Prés-Béarn qui atteste que cet affichage à eu lieu sur les panneaux de la mairie du 24 avril au 13 juin 2014 inclus. en date du 26 juin 2014 (Cf Pièce N° 2), signé de Monsieur le Maire de Momy qui atteste que cet affichage à eu lieu sur les panneaux de la mairie du 24 avril au 13 juin 2014 inclus. en date du 13 juin 2014 (Cf Pièce N° 3), signé de Monsieur le Maire de Baleix qui atteste que cet affichage à eu lieu sur les panneaux de la mairie du 24 avril au 13 juin 2014 inclus. en date du 25 juin 2014 (Cf Pièce N° 4), signé de Monsieur le Maire de Sedze- Maubecq qui atteste que cet affichage à eu lieu sur les panneaux de la mairie du 24 avril au 13 juin 2014 inclus. en date du 14 juin 2014 (Cf Pièce N° 5), signé de Monsieur le Maire de Maure qui atteste que cet affichage à eu lieu sur les panneaux de la mairie du 24 avril au 13 juin 2014 inclus. en date du 14 juin 2014 (Cf Pièce N° 6), signé de Monsieur le Maire de Bédeille qui atteste que cet affichage à eu lieu sur les panneaux de la mairie du 24 avril au 13 juin 2014 inclus. en date du 01 Juillet 2014 (Cf Pièce N° 7), signé de Monsieur le Maire d’Escaunets qui atteste que cet affichage à eu lieu sur les panneaux de la mairie du 24 avril au 13 juin 2014 inclus. en date du 04 juillet 2014 (Cf Pièce N° 8), signé de Monsieur le Maire de Pontiacq- Villepinte qui atteste que cet affichage à eu lieu sur les panneaux de la mairie du 24 avril au 13 juin 2014 inclus. en date du 16 juin 2014 (Cf Pièce N° 9), signé de Monsieur le Maire de Lucarré qui atteste que cet affichage à eu lieu sur les panneaux de la mairie du 24 avril au 13 juin 2014 inclus. en date du 26 juin 2014 (Cf Pièce N° 10), signé de Monsieur le Maire de Bentayou- Sérée qui atteste que cet affichage à eu lieu sur les panneaux de la mairie du 24 avril au 13 juin 2014 inclus. En date du 03 Juillet 2014 (Cf Pièce N° 11), signé de Monsieur CROMBEZ, Président Directeur Général de la société GEOPETROL qui atteste que l’affichage à eu lieu sur le site de Lagrave du xx avril au 13 juin 2014.

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Cet avis d’enquête publique a été publié au moins quinze jours avant le début de l’enquête dans les journaux ci-après et aux dates indiquées :

La Nouvelle République des Pyrénées en dates du 18 Avril 2014 et 13 Mai 2014. La Dépêche du Midi en dates du 18 Avril 2014 et 13 Mai 2014.

Enfin, sur le site Internet de la Préfecture, à l’adresse, http://www.hautes- pyrenees.gouv.fr/enquete-publique-geopetrol-a2192.html, étaient accessibles durant l’enquête publique : • L’avis d’enquête publique • Le résumé non technique • L’arrêté N° 2014090-0049 de Monsieur le Préfet des Hautes Pyrénées

d. Consultation de la population

Pendant la durée de l’enquête publique, un registre a été mis à la disposition du public à la mairie de Villenave-Prés-Béarn afin que les personnes désireuses puissent y porter leurs observations ou demandes.

Ce registre a été exploité lors de la rédaction du rapport d’enquête publique.

2-2 DEROULEMENT DE L’ENQUETE

a. Principales activités du Commissaire Enquêteur

Personnes Date Lieu Objet rencontrées Présentation du Responsable HSE 01/04/2014 Pau et Lagrave dossier et visite site GEOPETROL 07/04/2014 Villenave-Près-Béarn Présentation Dossier Maire et Adjoint Bureau Préparation des 09/04/2014 Préfecture Aménagement dossiers d’enquête Durable Mairie Villenave- 13/05/2014 Permanence Près-Béarn Mairie Villenave- 21/05/2014 Permanence Près-Béarn Mairie Villenave- 27/05/2014 Permanence Près-Béarn Mairie Villenave- 06/06/2014 Permanence Près-Béarn Mairie Villenave- 13/06/2014 Permanence Près-Béarn Mairie Villenave- Remise PV des Responsable HSE 13/06/2014 Près-Béarn Observations GEOPETROL

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b. Climat de l’Enquête

Monsieur Boris Chtepenco a reçu le commissaire enquêteur accompagné du commissaire enquêteur suppléant et fait visiter les lieux. Il a répondu lors de cette visite ainsi qu’aux suivantes et lors des conversations téléphoniques à toutes les questions du commissaire enquêteur. De plus un point a été fait lors de la dernière permanence.

La participation spontanée du public à l’enquête a été très réduite, seules 2 observations ont été déposées par les maires de Villenave-Près-Béarn et d’Escaunets.

c. Comptabilisation des observations.

L’examen du registre d’enquête ouvert le 12 Mai 2014 et clôturé le 13 juin 2014 comporte deux observations du public. Aucune observation orale n’a non plus été recueillie durant les permanences.

d. Observations du commissaire enquêteur

Celles-ci sont consignées dans le tableau des observations ci-dessous.

III COMMUNICATION DES OBSERVATIONS

3.1 Communication des Observation au Pétitionnaire

Le commissaire enquêteur a remis en mains propres le vendredi 13 Juin 2014 à Monsieur Boris Chtepenko, Coordinateur HSE Sud-ouest, GEOPETROL SA, en charge du dossier d’autorisation d’exploiter le site de Lagrave, un procès verbal des observations recueillies durant l’enquête publique, et contre signé par Monsieur Chtepenko (Cf Pièce N° 12).

3.2 Réponse du Pétitionnaire :

Par courrier LRAR du 18 Juin 2014 Cf Pièce N° 13) réceptionné le 23 Juin par le commissaire Enquêteur, (dont le bordereau de la poste confirme la date (Cf Pièce N° 14)) à son adresse, le pétitionnaire a apporté ses réponses aux observations formulées par le procès verbal du 13 Juin 2014.

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IV ANALYSE DES OBSERVATIONS

4-1 Tableau des Observations recueillies durant l’enquête

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N° NOM Observation Consultation Pétitionnai Obs Courriers reçus durant l’enquête Délibération de la commune de Escaunets , voir observation N°2 Permanence du 13 Mai 2014 Pas d’observation Permanence du 21 Mai 2014 Pas d’observation Permanence du 27 Mai 2014 Pas d’observation Permanence du 05 Juin 2014 Pas d’observation Permanence du 13 Juin 2014 Monsieur Cournet fait observer qu’une étude très sérieuse, complète et détaillée, a été réalisée par la société 1. Les eaux sont rejetées dans le f GEOPETROL en vue du nouveau mode d’exploitation du à l’ouest du site, après passage da site de Lagrave : déshuileur/débourbeur et un regar d’observation, permettant des • Dossier Administratif prélèvements pour le contrôle • Etude d’impact périodique de la qualité des eaux. • Etude des dangers • 2. Les purges sont réalisées Volet HSE manuellement. Ceci permet de M Serge Monsieur Cournet formule les remarques suivantes : s’assurer que toute l’eau du pied d 1 COURNET 1. Où et comment seront rejetées les eaux à la sortie bac a bien été enlevée. du bassin d’orage, après le traitement ? 3. En cas de coupure d’alimentati 2. Comment sera réalisée la purge des bacs de réseau ERDF, un onduleur perme stockage (manuel ou automatique) ? l’alimentation continue des 3. Existe-t-il un système de secours au niveau équipements importants pour la électrique en cas de perte de fonctionnement du sécurité. L’autonomie d’au moins réseau ERDF ? Les sécurités du site sont-elles minutes est suffisante pour l’autom maintenues par une alimentation sans interruption de sécurité qui met le site en sécu (onduleur) ? Autonomie de celle-ci ? en moins de 5 minutes.

N° NOM Observation Consultation Pétitionnai Obs La simplicité de conception des torchères ne permet pas une maitr de la combustion ; de ce fait, celle Le conseil municipal d’Escaunets fait part de son est souvent incomplète, et provoq inquiétude dans le cas où des torchères seraient en activité rejet de particules. sur le site. En effet les vents dominants d’Ouest GEOPETROL n’utilisera pas de risqueraient d’entrainer des retombés néfastes de torchère. Commune 2 particules de fumées des torchères sur la végétation qui est Un oxydateur thermique sera mis D’Escaunets principalement composée de bois. place. De par sa conception, ce ty Au regard de ces risques, le Conseil municipal demande d’appareil est conçu pour obtenir donc à la Société GEOPETROL d’éviter l’utilisation de bonne combustion des constituant torchères. gaz à traiter. L’efficacité de cet oxydateur permet d’oxyder plus d 98% du gaz.

Observations du commissaire enquêteur Le transport du pétrole brut entre le site d’extraction de Lagrave et le site de traitement de Tarnos est prévu par camions citernes super lourds (masse maximum 44 T) au rythme de 6 rotations les jours ouvrés. Les routes empruntées entre le site de Lagrave et l’Autoroute A64 sont d’après le dossier :

• D47 direction Lembeye 3 CE • D 7 direction Vic • D 202 • D817, puis A64.

Des essais de trajets ont-ils été réalisés avec ce type de Camions afin de vérifier la compatibilité et la sécurité de circulation ?

N° NOM Observation Consultation Pétitionnai Obs Le conseil Général en charge de la gestion de ces routes a- t-il été interrogé sur la compatibilité de ce trafic avec le gabarit et l’état des routes ?

Le commissaire enquêteur a sollicité le service des routes du Conseil Général en fournissant les itinéraires prévus et les caractéristiques des camions. La réponse est reportée ci-dessous (en italique) : Trajet 2 : V La route départementale 7 en dire u la destination des camions, TARNOS, deux options de Pau, présente une difficulté dan pour emprunter des RD calibrées pour et adaptées aux Baleix, peu avant l’intersection av PL : départementale 145. Un terre-ple séparant les 2 voies provoque un 1- Emprunter la RD 7 en direction de VIC rétrécissement et un passage en S, EN BIGORRE, puis à LAMAYOU prendre potentiellement à risque pour les la RD 202 en direction de GER camions citernes. De plus, les évènements pluvieux de ces derni 2- Emprunter la RD 7 en direction de mois ont montré une légère instab PAU, puis à SAINT JAMMES prendre la RD 943 de la route départementale 7 sur s en direction de PAU tronçon entre la départementale 2 le village de Baleix. La RD 47 dans sa section RD 7 – RD 817 n’est pas L adaptée pour ce trafic. e trajet numéro 1 présente moin d’aléas routiers que le trajet 2, et La réponse du Conseil Général confirme l’itinéraire retenu permet d’éviter la traversé de Pau par Géopétrol en excluant un parcours direct vers le RD empruntant le Camie Salié. 817 par la RD 47. La première solution, qui est retenue dans le dossier de demande d’autorisation en rejoignant la RD 817 à Ger ne semble t-elle pas plus simple que le deuxième itinéraire qui conduit à faire passer les camions par Pau en empruntant le Cami Salié pour rejoindre

N° NOM Observation Consultation Pétitionnai Obs l’autoroute A64 ?

1. A chaque fois que nécessaire, l déshuileur/débourbeur, et le bassi orage seront nettoyés à l’aide d’un camion hydrocureur. La société, q réalisera cette opération, est une société agréée pour le traitement d déchets, et sera chargée de l’évacuation immédiate et du Les eaux collectées dans le bassin d’orage sont envoyées traitement des huiles et des boues en premier lieu dans un système de traitement 2. Le volume marnant du bassin e déshuileur/débourbeur. 207 m3, soit le cumul d’un premi 1. Comment sont stockées et récupérées les huiles et les flot d’une pluie annuelle, du volum boues? d’eau incendie le plus pénalisant e 2. Quelles quantités d’huiles et de boues peut-on avoir au d’une pollution. Le bassin pourrai 4 CE maximum dans le bassin d’orage ? donc, en cas d’incident exception 3. En cas de débordement ou déversement intempestif de recueillir 207 m3 de boues et d’hu ce bassin d’orage, quels sont les risques pour le milieu le réseau de collectes des eaux naturel vers lequel sont prévus les rejets? potentiellement polluées est équip 4. Pourrait-on en cas extrême provoquer une pollution détecteurs d’hydrocarbures perme dans la retenue voisine du Petit Lèes ? en cas d’incident, de mettre le site arrêt, et fermer les vannes de sécu Ceci limitera la quantité d’huile libérée par une éventuelle perte de confinement. En temps normal, c bassin sera périodiquement nettoy 3. De par sa capacité, le bassin d’o ne pourra déborder, même en cas évènement centennal. L’eau sorta du bassin passe par un

N° NOM Observation Consultation Pétitionnai Obs déshuileur/débourbeur qui se bloq en cas d’afflux trop important d’h celui-ci permet de rejeter des eaux respectant la qualité imposée par l réglementation. Il n’y a donc pas risques pour le milieu naturel. 4. La cuvette de rétention des bac stockage est isolée en permanence Les réseaux de collecte des eaux pluviales non potentiellement pol et potentiellement polluées peuve être isolés du milieu extérieur. De plus, le matériel anti-pollution pré sur site, permettrait en cas d’extrê nécessité, de contenir une éventue pollution en plusieurs endroits, av et après le passage de la RD 7. Il n donc, à priori pas possible, qu’une pollution puisse atteindre la retenu voisine du Petit Lèes. La problématique de l’impact d’u Le Maire de Villenave-Près-Béarn a signalé au balle de chasse, est liée à la perte commissaire-enquêteur que la zone au sein de laquelle se d’intégrité d’un équipement. Les trouve le site d’exploitation de Lagrave est à la saison une installations principales, pouvant zone de chasse active. On trouve dans ce secteur du gros l’origine d’un incident grave, sont gibier, Sangliers, Biches, etc … dont le tir s’effectue avec dimensionnées pour résister à un 5 CE des balles de calibre conséquent. A t-on analysé le risque impact de foudre qu’on peut comp d’un impact de balle de chasse sur les installations? Faut-il à un impact de balle. prendre la précaution de poser des panneaux indiquant des Les balles de chasse ne devraient risques sur le site à l’attention des chasseurs, où qu’elles pas occasionner de dégâts matérie précautions et ou protections ou non faudrait-il prendre ? susceptibles de provoquer un inci majeur. Cependant, le site va rece

N° NOM Observation Consultation Pétitionnai Obs du personnel ; les chasseurs devro donc respecter les règles élémenta de sécurité au même titre que pou habitation. Il paraît souhaitable que les associations de chasse y soient sensibilisées à travers une communication adéquate.

V. SYNTHESE DE L’ENQUETE PUBLIQUE

Cette enquête publique avait pour objet la demande d’exploitation du site de Lagrave par la société GEOPETROL. Le site de Lagrave existe depuis 1979 et était auparavant exploité par la société TOTAL. Le rachat de ce site par la société GEOPETROL s’accompagne d’un changement de méthode d’évacuation du pétrole brut du site d’exploitation auparavant envoyé à l’aide d’un pipe line vers le centre de traitement de Vic-Bilh sans stockage intermédiaire.

La société GEOPETROL, faisant traiter son pétrole brut par le centre de Tarnos, elle doit mettre en place de nouveaux moyens permettant l’acheminement vers ce centre. Le transport du brut étant prévu par camions citernes, il est donc nécessaire de mettre en place un stockage intermédiaire sur site à l’aide de bacs (cuves) et de réaliser une aire d’accueil et de chargement des camions citernes. La production des puits de Lagrave dimensionne ces bacs à 600 m3 au total sous forme de 2 bacs de 300 m3 chacun compte tenu d’une rotation prévue de 6 camions citernes par jour.

En conséquence, le site actuel est complété essentiellement par ces deux bacs de stockage et les moyens de sécurisation de ces bacs, notamment un dispositif d’inertage à partir d’azote, d’une tour de destruction des composées organiques volatils, d’une aire de chargement des camions citernes, et d’un bâtiment local technique et d’un bâtiment bureaux. A ces équipements fonctionnels s’ajoutent des équipements de sécurité tels que réserve d’eau incendie, cuves de rétention d’hydrocarbures, bassins d’orages etc… Les puits de pétroles existants ne sont pas modifiés, ni les séparateurs eau/pétrole présents sur le site. La méthode d’extraction du brut reste donc inchangée.

La société GEOPETROL a fourni un dossier complet après complément suite au courrier du Préfet des Hautes-Pyrénées du 25 Avril 2013. Ce dossier présenté à l’enquête n’a pas appelé de remarque de la part de la Direction Départementale du Territoire ce qui confirme l’exhaustivité et la qualité du dossier fournie par la société GEOPETROL.

L’autorité environnementale émet un avis positif sur les études jointes au dossier qui, selon elle, démontrent une prise en compte correcte et proportionnée de l’environnement vis-à-vis des enjeux identifiés. Elle précise que l’étude d’impact parait suffisamment développée pour permettre d’apprécier la qualité du projet au regard de l’environnement du site.

L’ARS (Agence Régionale de Santé) a émis un avis favorable.

L’enquête publique s’est déroulée du 12Mai au 13 Juin 2014. La participation du public a été extrêmement réduite, se limitant aux maires des communes de Villenave-Près-Béarn et Escaunets. Les observations formulées par le public et le commissaire enquêteur ont porté essentiellement sur les thèmes : • Les risques de pollution superficielle des sols. • Les risques de pollution atmosphériques et leurs retombées. • Le trafic routier engendré par le transport routier du pétrole.

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La demande d’autorisation d’exploiter n’a donc pas sensibilisé le public, mais il est vrai que ce site est en exploitation depuis le début des années 80 et est de ce fait intégré dans la vie de cette commune sans qu’aucun incident ne se soit produit. Le seul changement perceptible sera, outre les travaux de réaménagement du site, la circulation des camions citernes super lourds entre Lagrave et l’entrée de l’autoroute A64 à Soumoulou.

Le pétitionnaire a apporté les réponses aux observations formulées.

Fait à , le 10 Juillet 2014

Jean Baricos, Commissaire Enquêteur.

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Département des Hautes Pyrénées

COMMUNE DE VILLENAVE-PRES-BEARN

ENQUETE PUBLIQUE SUR LA DEMANDE D’AUTORISATION FORMULEE PAR LA SOCIETE GEOPETROL POUR L’EXPLOITATION DU SITE DE LAGRAVE

B. CONCLUSIONS DU COMMISSAIRE ENQUETEUR

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Je soussigné, Jean Baricos, nommé commissaire enquêteur par le tribunal administratif de Pau par décision N° E13000296/64 du 24/02/2014 pour l’enquête publique relative à la demande présentée par la société GEOPETROL SA en vue d’exploiter le site de production d’hydrocarbures sur le territoire de la commune de Villenave-prés-Béarn dans le département des Hautes-Pyrénées, délivre mes conclusions sur l’enquête publique comme suit.

Le site de Lagrave était au préalable exploité par la Société TOTAL et ce depuis le début des années 1980. Il vient d’être repris par la société GEOPETROL qui continue son exploitation avec des aménagements.

Le mode d’exploitation de ce site évolue à cette occasion en ce qui concerne le transport du pétrole brut entre le lieu d’extraction et le lieu de traitement. Le pétrole brut ne sera plus dirigé vers Vic-Bilh pour son traitement, mais vers le centre de Tarnos, le transport de brut ne se fera plus par la conduite existante entre le centre de Lagrave et celui de Vic-Bilh, mais par camion citerne. Il sera donc procédé à un stockage intermédiaire du pétrole brut sur le site à l’aide de deux bacs (cuves) de 300 m3 chacun à implanter. Le brut sera ensuite chargé dans des camions citernes super lourds sur une aire de chargement à créer.

Ce dossier de demande d’exploiter est donc justifié par l'installation de deux bacs de stockage de pétrole brut d'une capacité totale de 600 m 3 et d’une aire de chargement camion et de l’ensemble des dispositifs d’exploitation et de sécurité associé à ce nouveau mode d’exploitation. Il s’agit donc d’une demande d'autorisation d'exploiter entre dans le cadre du titre 1°, Livre V du Code de l'Environnement qui précise les activités et les produits concernés par la réglementation des ICPE.

Ces changements demandent une modification des installations existantes, à savoir : • Fabrication de 2 bacs de stockage pour une capacité totale de 600 m3 • Stockage d'azote liquide de 3000 litres pour inerter les bacs • Installation de pompes permettant de circuler en continu sur les bacs et pour le chargement des citernes. • Fabrication d'une aire de chargement camion • Installation de pompes pour la récupération d'eau provenant des purges des bacs • Installation d'un réseau incendie

• Installation d'une unité de traitement thermique des COV (composés organiques volatiles), incluant 2 cuves de propane de 1750 kg unitaire • Installation d'un système de traitement des eaux potentiellement polluées • Installation d'un local administratif et personnel avec sanitaires • Parking camions et visiteurs distinct.

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La demande d’autorisation d’exploitation a été déposée auprès des services du Préfet des Hautes-Pyrénées le 14 février 2013. Par courrier du 25 avril 2013, les services de la préfecture informent le demandeur que la demande d’exploitation est jugée incomplète par la DREAL et communiquent le relevé des insuffisances. Le pétitionnaire est invité à compléter son dossier.

La société GEOPETROL adresse par son courrier du 16 septembre 2013 sous forme de tableau les compléments demandés en regard des questions formulées. Ce tableau est annexé au dossier de demande d’autorisation d’exploitation, ainsi que les courriers cités.

L’Autorité Environnementale a rendu son avis sur le dossier de demande d’autorisation d’exploité le 22 janvier 2014.

L’avis de l’Autorité Environnementale, après rappel du projet et du cadre juridique, porte sur la qualité du dossier de demande d’exploitation, en particulier sur l’étude d’impact et l’étude de danger et sur la prise en compte de l’environnement dans le projet.

Il est indiqué que la société GEOPETROL a déposé une demande de permis de construire le 22 février 2013 pour l’aménagement du site (Dossier N° 065 476 13 M0002). Ce permis a été accordé le 05 Juillet 2013 par Monsieur le Maire de Villenave-près-Béarn qui a par ailleurs confirmé le 06 Juillet 2013 la compatibilité de la nouvelle installation du site de Lagrave avec le Plan Local d’Urbanisme (PLU).

Le site n’est inclus dans aucune ZNIEFF ni zone NATURA 2000 et le projet n’est pas susceptible d’influence sur la zone NATURA 2000 située à proximité (4 kms).

La compatibilité avec le SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) ne soulève pas de problème majeur.

Le volet sanitaire de l’étude axe l’impact de l’installation sur l’exposition aux polluants atmosphériques. L’identification des dangers sélectionne plusieurs paramètres comme le gaz carbonique, CO2, le protoxyde d’azote, les oxydes d’azote, NOx, l’hexane, le monoxyde d’azote, CO, le méthane, CH4, les poussières PM 10 et le dioxyde de souffre, SO2. Le choix des traceurs du risque se restreint au NO2, à l’hexane, aux poussières PM 10 et au SO2. L’ARS émet un avis favorable car, au vu d’un modèle d’exposition atmosphérique et d’une quantification de l’exposition par inhalation, l’étude conduit à des indices de risques pouvant être considérés comme négligeables en ce qui concerne les effets à seuils.

Enfin, par son courrier du 06 Mai 2014 adressé à Monsieur le Préfet des Hautes- Pyrénées, la Direction Départementale des Territoires (DDT) précise que ses services n’ont aucune remarque particulière à formuler sur le dossier.

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L’enquête publique s’est déroulée à la Mairie de Villenave-Près-Béarn du 12 Mai au 13 Juin 2014.

Le commissaire enquêteur a tenu 5 permanences. Seules, deux observations (d’élus) ont été déposées sur le registre d’enquête et aucun courrier n’a été adressé au commissaire enquêteur.

La très faible participation du public peut s’expliquer par l’ancienneté de l’installation d’extraction pétrolière qui date de 1979 et qui semble n’avoir généré aucune gêne particulière à la population ni généré aucun incident ni pollution depuis la mise en exploitation. Cette exploitation est donc depuis longtemps intégrée dans le tissu de la commune et les habitants n’ont manifesté aucune défiance vis-à-vis de la reprise du site par la société GEOPETROL. Le nouveau mode d’exploitation n’a donc peut être pas été perçu, puisque le public n’a pas consulté le dossier hormis les deux élus précités.

Les observations ont été formulées et remises en main propre au pétitionnaire dès le dernier jour de l’enquête publique, lequel y a apporté réponses de façon satisfaisante dans le délai imparti.

Ces observations touchaient pour l’essentiel les risques de pollution des sols et de l’air.

Concernant la pollution superficielle des sols, ce sujet est traité à la fois dans l’étude d’impact et dans son annexe 4, « étude sur la qualité des rejets » ainsi que dans l’étude des dangers et dans son annexe 9, « description des équipements et des sécurités ». Les équipements mis en place au niveau du bassin d’orage doivent permettre d’éviter toute pollution des sols hors site. Il est d’ailleurs précisé que les rejets in fine du site ne sont pas de nature à remettre en cause les objectifs du SDAGE.

La délibération de la commune d’Escaunets porte sur les risques de pollution qui pourraient résulter de l’utilisation de torchères. Le site ne comportera pas de torchères comme le précise le dossier, mais une tour d’oxydation des composés organiques volatils (COV). Le procédé de captation et de traitement thermique des COV est décrit dans le tome I page 36 (et non page 37 comme indiqué dans le tableau des demandes de compléments) et dans le tome II (étude d’impact) en page 20. Cette technique est beaucoup moins polluante, ses caractéristiques ainsi que la qualité des rejets sont traitées dans l’étude d’impact ainsi que dans son volet sanitaire pour la nature et les concentrations des rejets. Le volet sanitaire conclut qu’en l’état actuel des connaissances et sur la base des hypothèses effectuées, il n’y a pas de risques sanitaires significatifs liés aux rejets atmosphériques du site.

Un des principaux changements lié aux nouveaux modes d’exploitation du site de Lagrave est le transport par route du pétrole brut. Cela engendrera 6 rotations journalières de camions super lourds. L’itinéraire le moins pénalisant a été retenu par la société GEOPETROL.

Le dossier fourni par la société GEOPETROL pour la demande d’autorisation d’exploiter du site de Lagrave est complet après les compléments apportés suite à la demande formulée par les services de la Préfecture des Hautes-Pyrénées en date du 25 avril 2013.

Le résumé non technique est concis et clair, il reprend bien les enjeux notamment environnementaux du dossier et permet une information très lisible pour le public.

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L’étude d’impact n’a pas soulevé de problème lors de son analyse par l’autorité environnementale.

Le concept d’aménagement du site est bien retranscrit dans les plans fournis, les diverses installations sont bien séparées entre elles ce qui facilite la gestion de la sécurité du site.

L’aménagement du site tel que décrit dans le dossier garanti la contenance des risques vis-à-vis de pollutions superficielles tant pour les nouvelles installations (en particulier cuves et aire de chargement) que pour les installations préexistantes (liées à l’extraction du brut) que les dispositions prévues améliorent (réfection des caniveaux autour des puits, amélioration des déshuileurs, etc…).

L’étude des dangers est très développée et très documentée. Le seul phénomène dangereux positionné dans la zone de risque intermédiaire de rang 1 est le BLEVE (ébullition-explosion) de la cuve de propane. Les 5 phénomènes dangeureux positionnés dans la zone de risque moindre sont le Boil-Over (incendie projetée par de l’eau en ébullition dans les fonds de cuve) d’un bac de stockage, l’explosion d’un ciel gazeux d’une citerne de camion, l’éclatement du réservoir d’azote, le feu de cuvette de rétention de la cuve de DSA 808 (injecteur anti- asphaltène, tantôt dénommé 803 ou 808 ?) et l’éclatement du séparateur DS 500 (séparateur eau/huile). Les rayons d’effets des événements redoutés montrent que les conséquences de tels scénarios ne génèrent des risques qu’aux alentours immédiats du site sans menacer les habitations situées à 350 m, très loin des rayons d’effets.

Enfin, en matière de lutte contre l’incendie, les moyens prévus sur le site rendront la société GEOPETROL autonome sur les scénarios d’accidents envisagés dans le dossier, ce qui est un gage de sécurité. En effet, l’intervention sur les feux sera immédiate contrairement au cas où il serait obligatoire de faire appel à des moyens externes délocalisés du site dont le temps d’intervention ne pourrait être que préjudiciable.

Le commissaire enquêteur ayant :

Examiné et analysé le dossier d’enquête relatif au projet Observé le site dans sa totalité Sollicité des informations complémentaires auprès de l’Entreprise, du Conseil Général des Pyrénées Atlantiques, du SDIS. Tenu aux dates et horaires prévus les permanences en Mairie de Villenave-Prés-Béarn Communiqué par procès verbal au pétitionnaire le résultat de la consultation du public et ses observations.

Le commissaire enquêteur a pu constater en particulier :

La conformité du dossier soumis à enquête publique Le déroulement régulier de l’enquête publique la réponse de l’Entreprise à ces observations dans le délai imparti.

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Formule et justifie ses conclusions comme suit :

Considérant que le dossier transmis le 05 décembre 2013 comporte l’ensemble des pièces et documents exigés par les dispositions des articles R 512-3 et suivants du code de l’environnement.

Considérant que la demande d’exploitation traite avec précision : • le dossier administratif et technique • l’étude d’impact • l’étude des dangers • la notice hygiène et sécurité et fourni dans les annexes toutes les données étayant ces études.

Considérant que l’exploitation pétrolière du sous sol du site de Lagrave est réalisée depuis le début des années 80 à partir des mêmes puits et avec les mêmes procédés d’extraction et de séparation eau/pétrole, de ce fait la nouvelle exploitation ne générera pas plus de risque pour la pollution souterraine qu’auparavant.

Considérant que le paysage sera peu impacté par le projet, situé dans une zone peu fréquentée et qu’il n’est pas situé dans une zone Natura 2000 et que le projet n’est pas susceptible d’affecter la zone Natura 2000 située à proximité du site et enfin que le site de Lagrave n’est inclus dans aucune ZNIEFF.

Considérant que les précautions pour éviter toute pollution par des rejets ont été prises par la création de bassins de rétention dans les zones susceptibles de déversement de pétrole, en particulier l’aire de chargement des camions, l’aire d’installation des 2 bacs de stockage, ainsi que la réfection des récupérateurs de liquides autour des plateformes supportant les têtes de puits.

Considérant que l’avis de l’autorité environnementale ne fait pas ressortir de carences tant dans l’étude d’impact que dans l’étude de sécurité.

Considérant l’avis favorable émit par l’ARS.

Considérant que les services de la DDT n’ont pas émis de remarque sur le dossier de demande d’exploiter soumis à enquête publique.

Considérant l’avis du SDIS sur la capacité et l’autonomie de l’entreprise pétitionnaire à assurer elle-même toute lutte contre l’incendie par les moyens mis en place sur le site, restreignant ainsi les temps d’intervention lors d’un sinistre et augmentant de ce fait la sécurité du site.

Considérant que les observations recueillies durant l’enquête et transmises au pétitionnaire ont fait l’objet de la part de ce dernier de réponses satisfaisantes.

Considérant que la visite du site a permis de comprendre que les aménagements que doit réaliser la société GEOPETROL sur le site de Lagrave, tant au niveau des équipements qui préexistaient que pour les nouveaux équipements, ne peuvent qu’améliorer la sécurité du site par rapport aux risques de pollutions superficielles.

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Considérant que les nuisances sonores ne seront pas aggravées par les nouvelles installations hormis durant la phase chantier de reconstruction du site.

Considérant que les rotations de camions citernes sur le trajet retenu entre le site de Lagrave et l’A64 n’impacteront pas de façon notoire le trafic routier.

Considérant que l’incorporation dans le paysage du site restructuré ne modifie que peu la perception actuelle des installations.

Considérant enfin qu’aucune opposition du public à cette exploitation n’a été signalée lors de l’enquête publique.

Considérant l’intérêt économique d’une telle exploitation pour le Maître d’ouvrage et pour la commune de Villenave-Prés-Béarn.

Considérant le permis de construire du 22 février 2013 pour l’aménagement du site (Dossier N° 065 476 13 M0002) accordé le 05 Juillet 2013 par Monsieur le Maire de Villenave-près-Béarn.

Considérant la compatibilité de la nouvelle installation du site de Lagrave avec le Plan Local d’Urbanisme (PLU).

Le commissaire Enquêteur émet un AVIS FAVORABLE à la demande d’autorisation d’exploitation, présentée par la société GEOPETROL SA en vue d’exploiter le site de production d’hydrocarbures sur le territoire de la commune de Villenave-prés-Béarn dans le département des Hautes-Pyrénées.

. Fait à Ordizan le 10 Juillet 2014

Jean Baricos, Commissaire Enquêteur

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ANNEXES

PIECE N°1 : Certificat d’Affichage Villenave-Près-Béarn

PIECE N°2: Certificat d’Affichage Momy

PIECE N° 3 : Certificat d’Affichage Baleix

PIECE N° 4: Certificat d’Affichage Dedze-Maubecq

PIECE N° 5: Certificat d’Affichage Maure

PIECE N° 6: Certificat d’Affichage Bédeille

PIECE N°7: Certificat d’Affichage Escaunets

PIECE N° 8 : Certificat d’Affichage Pontiacq-Villepinte

PIECE N° 9: Certificat d’Affichage Lucarre

PIECE N°10: Certificat d’Affichage Bentyou-Serré

PIECE N° 11: Certificat d’Affichage GEOPETROL

PIECE N° 12: PV remise des observations par le CE

PIECE N° 13: Lettre retour des observations par le Pétitionnaire

PIECE N° 14: Preuve de date de retour lettre Pétitionnaire.

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