ERRATA ET COMPLÉMENT D’INFOS DU SECOND TOME des souvenirs et des émotions

FAUTES DE FRAPPE : en bleu, corrections ne figurant pas dans le livre.  Page 44, ligne 20 : lire « Il écrira également plusieurs ouvrages » au lieu de « Il écrire également …».  P. 111, ligne 3 : lire « mardi 18 septembre 1979 » au lieu de « mardi 19 septembre ».  P. 131 : le magasin Grolinger était au 61 rue Augistrou et non pas au 65.  P. 132 : Le magasin Parance était situé au 51 rue de l’hôtel de ville et non pas au 53. La photo a été confiée par Véronique Perrin (légende).  P. 144 : La boucherie Gardeur était à l’actuel 27 rue de Deauville et non pas au 25.  P. 146 : La charcuterie Poitevin était située au 7 rue de l’hôtel de ville et non pas au 9.  P. 154 : Concernant la boulangerie Dautel, il fallait lire : 20 rue de Sète au lieu de 20 rue Carnot Sète.  P 156, ligne 10 : changer de place la 2ème parenthèse : « dans la rue perdue (actuelle rue Albert Lebrun) ».  Des noms propres et un prénom ont été mal orthographiés. Il fallait lire : Mansart (p.104), Gavoille (p.134), Sulkowski (p.138 et 139), Klepper (p. 131), Corda (p. 138) et Cauffmann (p.158+165), Mauchamp (p.168), Chancelier et Botti et le prénom Eveline (p. 193).

MOTS A SUPPRIMER OU A REMPLACER, A INVERSER OU A AJOUTER :  Page 7, ligne 14 (avant-propos) : supprimer ces deux mots « vers 1872 ». La phrase devient : L’actuelle rue de Sète s’appelle jusqu’en 1874 Grand’Rue, avant de devenir Grande Rue.  P.51 , seconde ligne : remplacer le prénom Henri par Hippolyte .  P. 52, supprimer la dernière ligne du 2ème paragraphe : « Il en est de même…… Jules Constant ». Jules Constant a été conseiller général de 1927 à 1931.  P. 53, ligne 6 : lire « Napoléon Cochart est élu député en 1952 » et non pas en 1951.  P. 56, avant dernière ligne : lire « Celui-ci est né le 10 décembre 1884 » au lieu du 11 décembre 1884.  P.57, avant dernière ligne : remplacer Paul Marie par « Hippolyte Finot ».  P. 58, seconde ligne : remplacer Paul Marie par « M. Finot ».  P.84, 3ème paragraphe, ligne 10 : remplacer cette phrase « où sa bravoure contribue à la libération de Longwy le 6 juin 1944 » par «où sa bravoure contribue à la libération de Longwy le 10 septembre 1944 ».  P.108, 2ème paragraphe, ligne 3 : ajouter le prénom René à « Louis Christ, sergent ». Il faut donc lire « René- Louis Christ, sergent » qui était en fait le fils du premier nommé, René Christ.  P. 120, avant dernière ligne : il fallait lire Jérome Simonet et non pas Cédric Simonet.  P.134 (Salons de coiffure) 2ème ligne : remplacer « Joseph Larue » par « Alphonse Larue ».  P. 141 : pour le Codec, inverser les prénoms dans le dernier paragraphe : il s’agit en fait de Béatrice Botty et Michelle Chancelier. Par ailleurs, Jean est le second prénom de M. Botti. Son prénom usuel est Jacky. D’autre part, le magasin a été inauguré au printemps 1969 et non pas en automne.  P. 143 : remplacer cette phrase : « Celui-ci sera remplacé un peu plus tard par son frère Auguste » par « Celui-ci est le frère d’Auguste Leriche, futur adjoint au maire ». Dans la légende, lire « charcuterie » au lieu de « charcurie ».

ERREURS DE SAISIE D'ADRESSES  P .155 : La boulangerie Domenicone était au 67 rue de l’hôtel de ville et non pas au 67 rue de Sète.  P.163, avant dernière ligne : il fallait lire 35 rue de Sète et non pas au 35 rue Carnot.  P. 165 : Arsène Henkinet était implanté au 26 rue de Deauville et non pas au 26 rue de l’hôtel de ville.  P.166, ligne 22 : Après la 1ère Guerre, le magasin « les Galeries Longuyonnaises » (futur Duperrin) avait été transféré rue du Moulin (actuelle rue Joffre) et non pas rue Foch. Notes importantes :

- À propos de "La Longuyonnaise" (devenue harmonie municipale en 1907) évoquée succinctement dans les tomes 1 et 2, il faut savoir que si le docteur François Charles Comon contribua à la fondation de cette société musicale, il n'en fut pas le seul. Il convient de citer également Louis Eugène et le chef musicien Chenet, sans oublier, Charles Bocquillon. Le docteur Marie, quant à lui, est arrivé un peu plus tard et présidera la société musicale après le docteur Comon et Louis Eugène. Le fils du docteur Marie, Paul Marie, le futur maire de Longuyon présidera aussi la société musicale de juillet 1907 à 1925.

- Concernant l’Hôtel de , des sources indiquent que M. Gaulard était en activité en 1940. Il est possible qu’il ait repris l’établissement après M. Bastide. Toujours est-il qu’un annuaire de janvier 1940 indique le nom de Bastide comme exploitant l’Hôtel de Lorraine (voir ci-dessous). SYNTHESE

Le chapitre sur les commerces a été un travail colossal, m’ayant valu deux années de recherches. Pour mieux comprendre, il est important de connaître l’évolution des noms de rue de notre cité.

Les rues de Sète et Carnot que nous connaissons aujourd’hui étaient annexées entre novembre 1894 et le début des années 20. Elles ne faisaient qu’une seule rue, en l’occurrence « Rue Carnot », une décision du conseil municipal de l’époque dirigé par Jean-Baptiste Edmond Jenyen, lequel avait tenu à rendre hommage au président Sadi Carnot assassiné le 25 juin 1894.

L’actuelle rue de Sète s’appelait « Rue de Cette » entre 1922 et 1927, faisant l’objet d’un simple changement d’orthographe. À partir du mois de janvier 1928, elle se nommera donc « Rue de Sète ». Avant 1922, on l’a vu, cette rue avait pour nom « Rue Carnot », et ce, depuis la fin de l’année 1894. Elle se nommait auparavant « Grande Rue » nom qui lui avait été donné durant l’année 1874, mettant ainsi fin au nom de « Grand’Rue ». Auparavant, cette même rue se nommait « Rue Grande ».

La plupart des cartes postales des anciens commerces de Longuyon datent de l’époque précédant la Grande Guerre. Toutes les illustrations mentionnant des numéros de bâtiments côté impair (de 1 à 35) et celles du côté pair (2 à environ 36) correspondaient à l’ancienne Grande Rue ou l’actuelle rue de Sète. Prenons en exemple la photo du photographe Parisse (page161) datant des années d’avant-guerre dont l’adresse était 10 rue Carnot. On pourrait penser que ce commerce se situait dans l’actuelle rue Carnot. Or, c’est totalement faux. Il se trouvait dans l’actuelle rue de Sète, à proximité de l’ancienne bijouterie Bidaine (Cugnet). De même que les meubles Gavoille (p. 133) se trouvant au 30 rue Carnot. Ce magasin se situait à côté de la pharmacie Marx (anciennement Corby). A noter que du côté pair, deux numéros n’existaient plus après la guerre, les numéros 2 et 4. Le premier concernait le familistère. Il faut savoir que ces deux bâtiments se prolongeaient jusqu’à environ l’actuel monument Charles de Gaulle. C’est la raison pour laquelle il n’existe plus, aujourd’hui, d’adresse comportant le 2 ou le 4 rue de Sète. Les données qui se trouvent dans le livre concernant le côté pair de cette rue (ex : boucherie Leriche à l’actuel salon de coiffure Diagonal) sont approximatives. Elles pourraient variées de quelques mètres. Toujours est-il qu’elle se trouvait à peu près à cet endroit, à côté du magasin Hannion et la boulangerie Malatesta (voir page 170). Pour revenir à la boucherie Leriche, Auguste n’a jamais été boucher ou charcutier (à moins qu’il ait remplacé son frère provisoirement pour cause de maladie ou autre raison). Auguste travaillait à la compagnie de l’Est et était élu dans la liste de Paul Marie. Il sera même son adjoint. Justin conservera son commerce jusqu’à sa retraite peu avant les années 30.

Il faut savoir que cette rue Carnot (ex Grande Rue) a été complètement détruite durant la Grande Guerre et, après sa reconstruction, des modifications ont été apportées. Vous comprendrez pourquoi il est difficile de pouvoir situer avec précision ces anciens commerces par rapport à ceux d’aujourd’hui. En revanche, l’autre côté de cette rue de Sète, les numérotations correspondaient quasiment à celles que l'on connaît à présent. Une preuve vient le démontrer : un annuaire de 1914. Ce dernier nous fournit quelques précisions. Par exemple, le café du commerce (actuel PMU), exploité à cette époque par M. Capon, se trouvait au 3 rue Carnot. Il y a également la boucherie Musquin dont l’adresse mentionnée était 33, rue Carnot. Ce commerce n’a jamais changé d’emplacement depuis son ouverture, au cours des années 1890. Il a subi certes les dégâts de la guerre mais a été reconstruit au même endroit On peut situer, à quelque chose près, d’autres anciens commerces de l’époque : par exemple l’épicerie Chleq devait se trouver au 19 rue de Sète actuel (ex chaussures Kayser) ; la pâtisserie Martin se situait dans l’actuel magasin antiquaire Stahl… L’autre portion de la rue Carnot n’a pas changé de nom après la Grande Guerre. Elle s’appelait « Rue Notre Dame » avant 1894. L’annuaire que j’ai en ma possession nous montre que cette portion de rue était la continuité de l’ancienne Grande Rue. Les numéros de bâtiments commencent à 38 (côté pair) alors que ceux du côté impair démarrent à 37. Sur cet annuaire de 1914, figure l’ancien notaire Julliac (tué dans un accident de la route en 1931) dont l’office était situé au numéro 49 rue Carnot, qui serait aujourd’hui le presbytère. D’autre part, la maison des Genin, propriétaires d’une grande mercerie, se trouvait dans l’actuelle rue Carnot (ancienne maison du docteur Montaigu). Autrefois, ce bâtiment abritait, dit-on, l’hôtel « Croix d’Or » du temps où cette rue portait le nom « Notre Dame » (voir chapitre commerce page 150).

D’autre part, Pages 67 et 69 : La Grande Rue (citée deux fois) s’appelait alors rue Carnot. Il était noté Grande Rue dans le livre afin que le lecteur sache que c’était uniquement cette portion de rue dont il s’agissait, notamment lors de l’arrivée des chasseurs.

D’autres rues ont fait l’objet d’un changement de nom. Durant la période suivant la Grande Guerre, la municipalité de Paul Marie donne le nom de Deauville aux anciennes rues Gilles et de la Halle ou encore rue Augistrou à une partie de l’ancienne route de Briey. Celle-ci s’étend de la gare jusqu’au croisement de la rue de Sète (pont des 2 eaux). L’autre moitié de l’ancienne route de Briey se nommera « Rue de Metz ». Elle part du croisement de la rue Hardy jusqu’à la route de Pierrepont.

D’autres rues vont suivre : les rues du Four et du Moulin ont cédé leurs noms pour être remplacées, respectivement par « Maréchal Foch » et « Maréchal Joffre » durant le début des années 30, tout comme la rue Raymond Poincaré a pris place à la rue de la Doyennerie. La rue Perdue, quant à elle, change de nom en 1935 pour devenir rue Albert Lebrun…

Pour compléter la partie « Quincaillerie », il serait utile de rappeler les adresses des deux grands magasins, This et Thore. La première se situait au 29 rue de l’actuelle rue de Sète (elle l’est encore aujourd’hui) et la deuxième se trouvait au numéro 14 de cette même rue. Ces deux quincailleries ont également été détruites lors de la 1ère Guerre, mais leur situation n’a pas bougé, à quelques mètres près. Cette dernière a fermé en 1987. Il s’agit de l’immeuble qui abrite la cordonnerie Cauffmann. À propos de cette cordonnerie, j’aimerais revenir sur celle d’Arsène Henkinet (p.165) qui se trouvait au 26 rue de Deauville. C’est à qu’il vit le jour le 9 décembre 1904. Son père, Jean Marie Henkinet, était menuisier et sa mère s’appelait Marie Anne. Cette dernière trouvera la mort en 1909. Avant de venir s’établir à Longuyon, Arsène habitait à Bouligny, dans la Meuse. C’est à Longuyon qu’il se maria. C’est donc dans la cordonnerie qu’il fit carrière, précisément au 26 rue de Deauville. Arsène trouvera la mort en 1980. Il était le grand-père de Marcel Henkinet, très connu dans la commune.

Autre commerce sur lequel je voudrais revenir : la boulangerie Domenicone. Comme vous pourrez le constater, sa boulangerie se trouvait au 67 rue de l’hôtel de ville, dans l’actuelle librairie « Julien » (j’y allais pour acheter des pâtisseries, notamment ces gâteaux meringués de chocolat). C’est Daniel Domenicone qui avait repris ce commerce (voir page 155). Il était très connu dans la cité, notamment dans le milieu des pompiers mais également dans celui de la plongée. Ses deux fils Patrick et Eric pratiquaient également ce sport. M. Domenicone nous a quittés le 19 décembre 1998, des suites d’une longue maladie. Il avait 58 ans. En évoquant les pompiers, il faut savoir que René-Louis Christ, qui avait le grade de sergent, était le fils de René Christ qui a été également pompier après la Seconde Guerre mondiale et avait fini avec le grade de sergent. La famille Christ comptait donc trois membres chez les pompiers : René, le père ; René-Louis et Henri, les deux fils.

Je souhaiterais également parler du magasin « les Galeries Longuyonnaises ». Celui-ci se trouvait naturellement dans l’actuelle rue Joffre, au numéro 8, après avoir été dans l’ancienne Grande Rue (jusqu’en 1894 puis Carnot). Il se trouvait au niveau de l’ancien cabinet de radiologie et de l’actuel snack « Ankara ».Tout le monde se rappelait bien de la famille Duperrin et plus particulièrement « Toto ».

Il faut aussi rappeler l’adresse du magasin Cuffini qui était au 26 bis rue de l’hôtel de ville, le magasin donnait également dans la rue Albert Lebrun.

Enfin, les « Comptoirs Français » était une épicerie situé au niveau de l’actuel 15 rue de l’hôtel de ville. Il n’a pris place qu’après l’arrêt du salon de coiffure « Larue ». L’épicerie se situait donc ailleurs pendant cette période où Alphonse Larue exploitait son salon au n°15 de la rue de l’hôtel de ville. Actuellement, c’est la bijouterie Mutelet qui occupe les lieux.

Dans ce tome 2, il est aussi question de la famille LEPERS, nom très célèbre grâce à Julien, l’animateur du jeu « Question pour un champion ». Son père, Raymond, est né à Longuyon (casernes Ardant du Picq) le 16 août 1921. Le père de Raymond, Georges, était adjudant au 9ème bataillon de chasseurs à pied et a combattu durant la Grande Guerre. L’adjudant Lepers a été décoré de la Croix de Guerre, sans doute lors de la cérémonie du 5 juin 1921 qui vit Longuyon honorée de cette Croix, remise par le sénateur de l’époque, Albert Lebrun. La naissance de Raymond fut un moment de joie et surtout de réconfort pour le couple Lepers car celui-ci avait perdu une fille prénommée Raymonde. Elle fut emportée peu avant ses deux ans aux casernes. Elle était née à Bellac, dans la Haute-Vienne, le 19 octobre 1918, soit 23 jours avant l’armistice. C’est en ce lieu que Suzanne, l’épouse de l’adjudant, s’était retirée pendant la Grande Guerre. Georges Lepers comptait de nombreux amis dans la garnison tels que l’adjudant-Chef Didot et le sergent-major Fiatte, appartenant tous deux au 9ème BCP. Raymond quittera Longuyon, très jeune, et épousera la jeune chanteuse Maria Rémuzat, fille du peintre Claude Rémusat qui signa son entrée aux Beaux-Arts de Paris peu après la Grande Guerre. La chanteuse qui interpréta de nombreuses chansons d’amour, durant les années 50, connut un vrai succès. Elle chantera aussi des chansons écrites par des grandes figures comme Aznavour, Boris Vian, Gilbert Bécaud…Son époux Raymond Lepers devient, quant à lui, chef d’orchestre. Durant l’année même de leur mariage, Maria met au monde Julien qui deviendra une grande vedette de la télévision, notamment pour son émission « Question pour un champion ». Après une brillante carrière de chef d’orchestre, Raymond Lepers, excellent pianiste, accompagnera plusieurs célébrités comme Paul Anka ou encore Georges Ulmer. C’est surtout le jazz qu’affectionne tout particulièrement Raymond. Agé aujourd’hui de 92 ans, il vit dans le Var. On peut l’admirer au piano en tapant tout simplement son nom sur google (vidéo, youtube…). Raymond nous a quittés le 7 décembre 2014 à Antibes.

À une question qui m’a été posée au sujet des élections municipales suivant la Seconde Guerre mondiale à Longuyon (où avais-je trouvé ces sources ?). Il s’agit de la revue lorraine populaire, revue bimestrielle N°59 parue en août 1984, page 253. À cet effet, il conviendrait d’apporter un petit rectificatif concernant Napoléon Cochart. Celui-ci avait été élu député, avec l’étiquette RPF, en 1951 et non pas 1952 comme il est écri t dans cette revue (voir article plus bas ; à rectifier dans l’ouvrage à la page 53). Napoléon Cochart est né le 13 mai 1912 à Arrancy-sur-. En 1939, il fut prisonnier et, une fois libéré, il signa son entrée dans les FFI dans la région d’-Lorraine. Décoré de la Croix de guerre 39/45, Il fut maire de Longuyon durant deux années, entre 1945 et 1947. Le 17 juin 1951, il fut élu député bien qu’étant en seconde position sur la liste conduite par Philippe Barrès. Il quittera le RPF en juillet 1952 et sera nommé membre de la commission de la famille, de la commission du travail et de la sécurité sociale, de la commission des moyens de communication et du tourisme. Il fut également nommé par l’Assemblée nationale en 1954 et 1955 pour représenter la à l’Assemblée de la CECA (Communauté européenne du charbon et de l’acier). Napoléon Cochart ne se représenta pas aux élections anticipées du 2 janvier 1956. Vous pouvez trouver tous ces éléments sur le site de l’Assemblée Nationale. http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/IVRepublique/cochart--napoleon- eugene-13051912.asp

D’autre part, concernant la prise de position politique d’Amidieu du clos aux pages 51 et 52, il faut bien faire la distinction. La première dite « conservateurs de la droite libérale » concerne l’investiture qu’il a obtenue en vue des élections législatives de 1932. À la page 52, dans la partie consacrée à James Robert j’évoque l’extrême droite par rapport aux discours de l’ancien député et maire de Longwy, Pierre Amidieu du Clos (voir tome 1). En effet, il faut rappeler qu’avant la Seconde Guerre mondiale, cet élu était proche des Jeunesses Patriotes, une ligue d’extrême droite, qui véhiculait, disait-on, l’expression d’un fascisme français. Il faut rappeler l’intervention d’Amidieu du Clos lors d’une séance à l’assemblée durant les années 30, déclarant : « Nous ne souffrons pas d’une crise de chômage mais d’une crise d’invasion étrangère » (journal officiel, débat de la chambre, 18 décembre 1931, p.4640). Dans le même genre, James Robert dénoncera la main d’œuvre nord-africaine durant les années précédant la Seconde Guerre mondiale. James Robert a bien été réélu en 1937. Il restera conseiller général jusqu’à sa mort survenue le 20 mai 1940, à Bar-le-Duc, où il s’était réfugié.

Extrait de la revue lorraine populaire d’août 1984 mentionnant l’année de l’élection de Napoléon Cochart en tant que député de notre circonscription : Extrait du journal ci-dessous datant de septembre 1937 du journal « L’écho de Lorraine » démontrant bien la dureté des propos de M. James Robert. Conseiller général de Longuyon à l’époque, il oubliait que des pays étaient colonisés (Maroc et Tunisie sous protectorat alors que l’Algérie était un département français). La plupart des travailleurs nord- africains étaient des Algériens. M. Robert oubliait encore une fois que les meilleurs emplois et les postes clefs sur le territoire algérien étaient occupés à cette époque par des métropolitains. Sans commentaire… Pour rappel : James Alexandre Robert fut bien réélu en 1937. Il était conseiller général du canton de Longuyon durant dix ans dont cinq en tant que rapporteur général. Autre exemple de source erronée pour le chanteur Thierry Pastor (page 113). Des rumeurs ont longtemps circulé – et continuent d’ailleurs– concernant sa venue programmée à Longuyon. Selon les derniers éléments que j’ai eus, il semblerait qu’il n’était pas prévu pour chanter à Longuyon. D’autres évoquent qu’il devait faire une halte à la foire de Longuyon pour une séance d’autographes. Ce qui reste à vérifier… Une certitude demeure, en tous les cas, c’est qu’il n’a pas chanté dans notre cité comme le relate l’article du RL du 9 mai 1983 (voir article). L’accident s’est produit sur la RN 18, Thierry Pastor, sa fiancée et le chauffeur Guillaume circulaient dans le sens de Longwy-Longuyon quand le drame s’est produit. Il était aux alentours de 17H. En face, Abdallah Rahmouni, âgé de 54 ans, s’apprêtait à regagner Longwy, en compagnie d’une personne. C’est à hauteur du grand virage à proximité du croisement de la route de Villancy que l’accident allait se produire. M. Rahmouni ne survivra pas à ses blessures. Les pompiers arrivèrent rapidement sur les lieux, ainsi que la brigade de gendarmerie, sous les ordres de l’adjudant-chef Jechoux. Bilan de l’accident : 1 mort et 4 blessés. Voir ci-dessous l’article du républicain lorrain du 9 mai 1983. Autre exemple qui démontre, si besoin est, que les sources contiennent parfois des erreurs, celui du caporal Paul Chézeaux (Page 56). L’état signalétique du combattant Paul Chézeaux indique que ce dernier était né le 11 décembre 1884 à Saint-Jean-lès-Marville, alors qu’il est né en fait le 10 décembre 1884. Ci-dessous vous trouverez les indications fournies par le site Mémorial Gen Web. Voici une autre preuve concernant encore Paul Chézeaux, sur le site de « Mémoire des hommes » dans la rubrique « Morts pour la France de la Première Guerre mondiale ». On peut constater que la date de naissance mentionnée est le 11 décembre 1884 au lieu du 10 décembre 1884. Même si la mention « tué à l’ennemi » figure dans cette fiche, le corps du caporal n’a jamais été retrouvé. Ces renseignements m’ont été fournis par la belle-fille du caporal, Denise Chézeaux, qui était l’épouse de Pierre Chézeaux. Ces derniers avaient dirigé deux pharmacies durant de nombreuses années à Longuyon. Je voudrais revenir sur le chapitre Comon. Au troisième paragraphe, ligne 11, j’ai écrit « l’épouse met au monde un garçon qu’il prénomme François Charles… » J’ai mis « il » car c’est du père dont il s’agit, en l’occurrence François Louis. Ceci est conforme à l’acte de naissance de François Charles dans lequel il est écrit très exactement : « auquel il a déclaré donner les prénoms de François Charles … » Il est vrai qu’il aurait été préférable d’écrire « que le père prénomme… ». Les circonstances qui ont fait naître l'amitié entre François Louis Comon et Jean-Baptiste Mutel sont certainement liées à leurs professions. Le premier étant médecin, le second pharmacien. Dans ce même chapitre, il est aussi question du génie Henri Poincaré. Pour rappel, il était le neveu d’Odile Comon, épouse du médecin François Charles. Il venait souvent en vacances chez ses grands-parents à Arrancy-sur-Crusnes et chez sa tante Odile. Alors que l’on attribuait la théorie de la relativité restreinte à Albert Einstein, celle-ci est remise en cause depuis 2005, de même que le principe de la relativité générale et la célèbre équation E=MC2. Certaines sources affirment que ce serait Henri Poincaré le père de la relativité restreinte, alors que d’autres optent pour Einstein. D’aucuns soutiennent que l’œuvre serait partie d’Hendrik Lorentz, grand physicien néerlandais, et que Poincaré se serait inspiré de lui. Bref, on peut mesurer ici toute la grandeur d’Henri Poincaré qui reste, sans aucun doute, l’un des meilleurs scientifiques que le monde ait connus. Longuyon peut s’enorgueillir d’avoir accueilli sur son sol ce génie. Un autre détail qui revêt ici tout son caractère d’importance : la mère d’Henri Poincaré avait un frère prénommé Adrien. Ce dernier était le grand-père maternel du docteur Henri Gousset, figure très connue à Longuyon.

Mais d’autres célébrités ont mis leurs pieds à Longuyon : Gotainer, Annie Cordy, Raymond Kopa (que le hasard a voulu qu’il tombe en panne sèche en pleine nuit dans notre cité), Slimane Azem, l’un des plus grands poètes algériens qui rendait régulièrement visite à son frère Ali, propriétaire du café de « La Petite Vitesse » ; Charles Aznavour qui a fait une halte au restaurant « Le Mas » vers 1987 ; tout comme Johnny Halliday et Nathalie Baye dans ce même établissement (voir tome 1, dans la conclusion) ; D’autres stars sont également venues dans cet hôtel-restaurant comme Fabrice, l’animateur vedette de radio et de télévision ; Michel Drucker, autre animateur très réputé…

En date du 21 décembre 2013, une habitante de Longuyon m’a fait part d’une remarque concernant l’orthographe de deux autres commerçants. En effet, les noms Corda et Klepper ne prennent pas de « t » à la fin. Tous les noms mal orthographiés n’ont, heureusement, aucune incidence sur leur prononciation. D’autre part, cette dame dont les connaissances sur l’histoire locale sont louables, m’informe que le prénom usuel du père de Pierre Toutain est Eugène. Mais son premier prénom à l’état civil est bien Louis. Les deux sont donc tolérés. Souvent, les annuaires de l’époque orthographiaient mal les noms, vous en avez l’exemple ci-dessous dans l’annuaire de l’année 1940, avec les fruitiers Corda dont le nom avait un « t » à la fin. Ce genre d’erreur s’est produit dans plusieurs noms de commerçants. Parfois, les erreurs étaient plus graves, comme celle que j’ai décelée dans un magazine municipal de l’époque de M. Drapier : pour le familistère de la rue Foch, il était écrit « Sulkonski » au lieu de Sulkowski.

On voit bien dans la catégorie « Fruitiers » le nom Corda écrit avec un « t ». En ce qui concerne l’arrivée des troupes allemandes le 23 août 1914, il semblerait que ce soit Hippolyte Finot qui était déjà chargé de remplacer le maire, Paul Marie, depuis quelques jours. En effet, le premier magistrat avait été rappelé par son ancienne unité (165ème RI) avec laquelle il prendra part aux combats de Murvaux le 29 août 1914. Paul Marie faisait partie de la garnison de Montmédy. Néanmoins, s’il n’était pas présent à Longuyon, il devait sans doute suivre le cours des évènements de sa commune puisqu’il ne se trouvait qu’à une vingtaine de kilomètres de là.

Je tiens à remercier Alain Raulet qui a détecté une erreur sur la date de la Libération de Longwy. Il s’agit bien du 10 septembre 1944 et non pas du 6 juin 1944 qui correspond plus au débarquement des Américains sur les plages de Normandie. On en profite pour rappeler que notre ville, Longuyon, avait été libérée également le 10 septembre 1944. Je remercie également Mme Corroy de m’avoir signalé une erreur sur le prénom de son grand-père, Alphonse Larue, qui était coiffeur dès la fin du 19ème siècle, et ce, durant de très nombreuses années. Son salon était situé dans la rue de l’hôtel de ville. Deux jours avant sa mort, en 1951, il avait coupé les cheveux de son dernier client. Le prénom « Joseph » était celui de son papa qui était charpentier de métier.

Je crois que chacun en conviendra, faire un livre axé sur une recherche aussi volumineuse est un exercice particulièrement difficile. Ces deux tomes m’ont coûté cinq années de recherche au total.

La liste d’errata collée à la fin de l’ouvrage est le résultat d’une énième relecture de dernière minute. Hélas, le livre était déjà dans la plaquette numérique, programmé pour être imprimé. Pour annuler cette procédure, il aurait fallu payer une somme excessivement cher. Mon budget ne le permettant pas, j’ai donc eu recours à cette dernière solution, celle de coller ce petit feuillet dans tous les ouvrages. Les errata (pluriel d’erratum) sont des listes d’erreurs d’impression avec leurs corrections. Si vous tapez dans le moteur de recherche « google » vous verrez que de nombreux auteurs ont mis en ligne leurs errata. Nombre d’entre eux sont des auteurs réputés, des professeurs agrégés ou des docteurs en science… De plus, ces derniers sont édités par des grandes maisons d’édition, ayant l’appui de correcteurs, ce qui atténue le nombre de coquilles. En revanche, pour les auteurs qui publient en auto édition – ce qui est mon cas – ne bénéficions pas du tout de ces avantages. C’est tout le mérite qui nous revient.

Veillez à bien conserver tous ces documents, ils vous serviront de compléments au livre. Vous pouvez l’enregistrer sur votre ordinateur, clef usb, disque dur externe ou éventuellement l’imprimer.

Ces pages seront mises à jour régulièrement. Si vous avez des remarques, n’hésitez pas à m’écrire à cette adresse : [email protected]