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MAIRIE DE GAILLON SUR MONTCIENT JLG/NLG

COMPTE RENDU de la REUNION du CONSEIL MUNICIPAL

Du 26 SEPTEMBRE 2018

L'an deux mille dix-huit, le vingt- six septembre à 20 heures 30,

Le CONSEIL MUNICIPAL légalement convoqué, s'est assemblé à la Mairie de Gaillon-sur- Montcient sous la présidence de Monsieur Jean-Luc GRIS, Maire. ------Ordre du Jour :  Approbation du précédent compte rendu.  Désignation d’un secrétaire de séance.  Personnel Communal.  Groupement de Commande Assurance Statutaire du Personnel.  Adhésion au Groupement de Commande Assurance Incendie, Accident et risques divers.  Mise à jour du périmètre du droit de préemption urbain pour la Commune de Gaillon- sur-Montcient.  Admission en non-valeur.  Décisions du Maire.  Informations diverses.

------Etaient présents : M. GRIS – Maire – Monsieur Gilbert VINTER -Monsieur Jean-Pierre LE TELLIER- Madame Marie-Christine DUBERNARD - Monsieur Franck JOURDAN- Monsieur Frantz TARDIEU- Monsieur David FEDEL- Monsieur Julien MALIDOR- Monsieur Christophe RADENAC -Madame Sylvaine AMIOT- Madame Marie-Françoise GLIGORIC Formant la majorité des membres en exercice ------Absent ayant donné pouvoir :

Monsieur Gérard TROU pouvoir à Jean-Luc GRIS

Absents excusés : Monsieur Miguel MOLINA – Madame Véronique PIPEAU

Madame Sylvaine AMIOT a été désignée à l’UNANIMITE Secrétaire de séance. .

Le compte-rendu de la séance du 26 juin 2018 est approuvé par les membres du Conseil à l’unanimité.

Ajout d’un point à l’ordre du jour

Le Maire demande d’ajouter un point à l’ordre du jour ; il s’agit de l’avis de la commune de Gaillon-sur-Montcient sur le projet d’exploitation de Calcia à Brueil-en-Vexin. Le Conseil Municipal donne son accord à l’unanimité.

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MISE EN PLACE DU RIFSEEP POUR LA FILIERE TECHNIQUE

Rapport de Monsieur le Maire,

Vu l'avis du Comité Technique relatif à la mise en place des critères professionnels liés aux fonctions et à la prise en compte de l'expérience professionnelle en vue de l'application du R.I.F.S.E.E.P. aux agents de la collectivité de Gaillon sur Montcient

Le nouveau régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel est composé de deux parties :

 l'indemnité de fonctions, de sujétions et d'expertise (I.F.S.E.) qui vise à valoriser l'exercice des fonctions et constitue l'indemnité principale de ce nouveau régime indemnitaire. Cette indemnité repose, d'une part, sur une formalisation précise de critères professionnels et d'autre part, sur la prise en compte de t'expérience professionnelle,

 le complément indemnitaire annuel (C.I.A.) lié à l'engagement professionnel et à la manière de servir.

I - Mise en place de l'indemnité de fonctions, de sujétions et d'expertise (I.F.S.E.)

1 / Le principe : L'indemnité de fonctions, de sujétions et d'expertise (I.F.S.E.) vise à valoriser l'exercice des fonctions et constitue l'indemnité principale du nouveau régime indemnitaire. Cette indemnité repose, d'une part, sur une formalisation précise de critères professionnels et d'autre part, sur la prise en compte de l'expérience professionnelle.

Il sera notamment tenu compte de :  l'atteinte des objectifs fixés chaque année à l'occasion de l'entretien professionnel,  l'importance du poste et des éventuelles sujétions particulières,  du sérieux et de l'application de chaque agent à exercer la mission qui lui est confiée,  la charge de travail,  l'efficacité professionnelle,  des compétences techniques,  des qualités relationnelles et du sens du service public,  la capacité de management et de pilotage (pour les agents en situation d'encadrement),  des compétences pédagogiques de l'agent (pour les agents concernés par cet item dans le cadre de leurs missions).

Cette indemnité est liée au poste de l'agent et à son expérience professionnelle.

Chaque emploi ou cadre d'emplois est réparti entre différents groupes de fonctions au vu des critères professionnels suivants :  Fonctions d'encadrement, de coordination, de pilotage ou de conception,  Technicité, expertise, expérience ou qualification nécessaire à l'exercice des fonctions,  Sujétions particulières ou degré d'exposition du poste au regard de son environnement professionnel.

3 2/ L es bénéficiaires :

Après en avoir délibéré, décide à l'unanimité d'instituer selon les modalités ci-après et dans la limite des textes applicables à la Fonction Publique d'Etat l'indemnité de fonctions, de sujétions et d'expertise (I.F.S.E.) aux :  agents titulaires et stagiaires à temps complet, à temps non complet et à temps partiel

 agents contractuels de droit public à temps complet, à temps non complet et à temps partiel ayant une ancienneté de services d’au moins 6 mois au sein de la collectivité

3/ La détermination des groupes de fonctions et des montants maxima :

Chaque part de l'I.F.S.E. correspond à un montant maximum fixé dans la limite des plafonds déterminés ci-dessous et applicables aux fonctionnaires de l'Etat. Chaque cadre d'emplois repris ci-après est réparti en groupes de fonctions auxquels correspondent les montants plafonds suivants.

REPARTITION DES GROUPES DE FONCTIONS PAR EMPLOI POUR LE CADRE D'EMPLOIS DES AGENTS MONTANTS DE MAITRISE TERRITORIAUX ANNUELS MAXI GROUPES DE EMPLOIS NON LOGE FONCTIONS Encadrement de fonctionnaires Groupe 1 appartenant au cadre d'emplois des 11 340 € agents de la filière technique, Groupe 2 Agent d'exécution, 10 800 €

REPARTITION DES GROUPES DE FONCTIONS PAR EMPLOI POUR LE CADRE D'EMPLOIS DES ADJOINTS MONTANTS TECHNIQUES TERRITORIAUX ANNUELS MAXI

NON LOGE GROUPES DE EMPLOIS FONCTIONS

conduite de véhicules, encadrement de Groupe 1 proximité et d'usagers, qualifications, 11 340 €

Groupe 2 Agent d'exécution, 10 800 €

4/ Le réexamen du montant de l'I.F.S.E. :

Le montant annuel attribué à l'agent fera l'objet d'un réexamen 1. en cas de changement de fonctions, 2. au moins tous les quatre ans, en l'absence de changement de fonctions et au vu de l'expérience acquise par l'agent (approfondissement de sa connaissance de l'environnement de travail et des procédures, l'amélioration des savoirs techniques et de leur utilisation, ...), 3. en cas de changement de grade à la suite d'une promotion. 4 5/ Les modalités de maintien ou de suppression :

En cas de congé de maladie ordinaire (y compris accident de service) : l'I.F.S.E. suivra le sort du traitement. Pendant les congés annuels et les congés pour maternité, de paternité et d'accueil de l'enfant ou pour adoption, cette indemnité sera maintenue intégralement. En cas de congé de longue maladie, longue durée et grave maladie : le versement de l'I.F.S.E. est suspendu.

6/ Périodicité de versement:

Elle sera versée mensuellement. Le montant est proratisé en fonction du temps de travail.

7/ Clause de revalorisation :

Les montants maxima (plafonds) évoluent selon les mêmes conditions que les montants applicables aux fonctionnaires aux fonctionnaires de l'Etat.

8/ La date d'effet :

Les dispositions de la présente délibération prendront effet au 1 er Octobre 2018.

II - Mise en place du complément indemnitaire annuel (C.I.A.)

1/ Le principe :

Le complément indemnitaire annuel (C.I.A.) est lié à l’engagement professionnel et à la manière de servir.

Il sera notamment tenu compte de :  l'atteinte des objectifs fixés chaque année à l'occasion de l'entretien professionnel,  l'importance du poste et des éventuelles sujétions particulières,   du sérieux et de l'application de chaque agent à exercer la mission qui lui est confiée,  la charge de travail,  l'efficacité professionnelle,  des compétences techniques,  des qualités relationnelles et du sens du service public,  la capacité de management et de pilotage (pour les agents en situation d'encadrement),  des compétences pédagogiques de l'agent (pour les agents concernés par cet item dans le cadre de leurs missions).

2/ Les bénéficiaires :

Après en avoir délibéré, décide à l’unanimité d’instituer selon les modalités ci-après et dans la limite des textes applicables à la Fonction Publique d’Etat le complément indemnitaire annuel (C.I.A.) aux :  agents titulaires et stagiaires à temps complet, à temps non complet et à temps partiel

 agents contractuels de droit public à temps complet, à temps non complet 5 et à temps partiel ayant une ancienneté de services d’au moins 6 mois au sein de la collectivité

3/ La détermination des groupes de fonctions et des montants maxima :

Chaque part du C.I.A. correspond à un montant maximum fixé dans la limite des plafonds déterminés ci-dessous et applicables aux fonctionnaires de l’Etat. Chaque cadre d’emplois repris ci-après est réparti en groupes de fonctions auxquels correspondent les montants plafonds suivants.

REPARTITION DES GROUPES DE FONCTIONS PAR EMPLOI ' POUR LE CADRE DEMPLOIS DES AGENTS DE MAITRISE MONTANTS TERRITORIAUX ANNUELS MAXIMA

GROUPES DE EMPLOIS FONCTIONS Encadrement de fonctionnaires Groupe 1 appartenant au cadre d'emplois des agents 1 260 € de la filière technique, Groupe 2 Agent d'exécution, 1 200 €

REPARTITION DES GROUPES DE FONCTIONS PAR EMPLOI MONTANTS ' POUR LE CADRE D EMPLOIS DES ADJOINTS ANNUELS TECHNIQUES TERRITORIAUX MAXIMA

GROUPES DE EMPLOIS FONCTIONS conduite de véhicules, encadrement de Groupe 1 proximité et d'usagers, qualifications, 1 260 € Groupe 2 Agent d'exécution, 1 200 €

4/ Les modalités de maintien ou de suppression du complémentaire indemnitaire annuel (C.I.A.) : En cas de congé de maladie ordinaire (y compris accident de service) : le complément indemnitaire annuel (C.I.A.) suivra le sort du traitement. Pendant les congés annuels et les congés pour maternité, de paternité et d'accueil de l'enfant ou pour adoption, ce complément sera maintenu intégralement. En cas de congé de longue maladie, longue durée et grave maladie : le versement du complément indemnitaire annuel est suspendu. 5/ Périodicité de versement du complément indemnitaire annuel (C.I.A.) : Le complément indemnitaire annuel fera l'objet d'un versement en deux fois (juin et novembre) et ne sera pas reconductible automatiquement d'une année sur l'autre. Le montant est proratisé en fonction du temps de travail. 6/- Clause de revalorisation (possible si l'assemblée délibérante vote les montants maxima fixés par les textes réglementaires) Les montants maxima (plafonds) évoluent selon les mêmes conditions que les montants applicables aux fonctionnaires aux fonctionnaires de l'Etat.

6 7/ La date d'effet :

Les dispositions de la présente délibération prendront effet au 1 er octobre 2018

LES REGLES DE CUMUL DU REGIME INDEMNITAIRE TENANT COMPTE DES FONCTIONS, DES SUJETIONS, DE L'EXPERTISE ET DE L'ENGAGEMENT PROFESSIONNEL (R.I.F.S.E.E.P.) L'I.F.S.E. et le complément indemnitaire annuel (C.I.A.) sont exclusifs, par principe, de tout autre régime indemnitaire de même nature. Le R.I.F.S.E.E.P. ne pourra se cumuler avec : L'indemnité forfaitaire pour travaux supplémentaires (I.F.T.S.), L'indemnité d'administration et de technicité (I.A.T.), L'indemnité d'exercice de missions des préfectures (I.E.M.P.).

L'I.F.S.E. est en revanche cumulable avec : L'indemnisation des dépenses engagées au titre des fonctions exercées (exemple : frais de déplacement), Les dispositifs d'intéressement collectif, Les dispositifs compensant les pertes de pouvoir d'achat (exemples : indemnité compensatrice, indemnité différentielle, GIPA, ...), Les sujétions ponctuelles directement liées à la durée du travail (heures supplémentaires, astreintes, ...), La prime annuelle.

L'arrêté en date du 27/08/2015 précise par ailleurs que le régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel (R.I.F.S.E.E.P.) est cumulable avec les indemnités compensant le travail de nuit, le dimanche ou les jours fériés ainsi que les astreintes et le dépassement régulier du cycle de travail tel que défini par le décret n° 2000-815 du 25/08/2000.

L'attribution individuelle de l’I.F.S.E. et du C.I.A. décidée par l'autorité territoriale fera l'objet d'un arrêté individuel.

Les crédits correspondants seront prévus et inscrits au budget.

Les dispositions ci-dessus remplacent les délibérations instaurant l’IAT, instaurant l’IEMP pour le grade de rédacteur pour le grade d’agent de maîtrise.

ADHESION AU CONTRAT GROUPE D’ASSURANCE STATUTAIRE DU CIG

- Le Maire expose au conseil que le contrat d’assurance statutaire pour le personnel communal arrive à échéance ; il propose d’adhérer à la procédure de renégociation du contrat groupe d’assurances que le CIG a lancé.

Le Conseil Municipal après en avoir délibéré à l’UNANIMITE APPROUVE les taux et prestations négociés pour la collectivité de Gaillon sur Montcient par le CIG dans le cadre du contrat groupe d’assurance statutaire

DECIDE d’adhérer à compter du 1er Janvier 2019 au contrat d’assurance groupe (2019- 2022) et jusqu’au 31 décembre 2022

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AUTORISE le Maire à signer le bulletin d’adhésion ainsi que la convention à intervenir dans le cadre du contrat groupe.

PREND ACTE que la Collectivité adhérente pourra quitter le contrat groupe chaque année sous réserve du respect du délai de préavis de six mois.

ADHESION AU GROUPEMENT DE COMMANDE POUR LES ASSURANCES IARD

Le Maire Rapporteur expose au Conseil Municipal :

Le CIG Grande Couronne va constituer un groupement de commandes pour les assurances IARD qui a pour objet la passation, pour le compte des membres du groupement, des marchés de prestations de services suivantes : - Assurances des Biens, - Assurances Responsabilité Civile et Protection juridique en option, - Assurances Automobile, - Assurances Protection Fonctionnelle.

Il rappelle que depuis le 1998, les contrats d’assurances des collectivités sont des marchés publics. Ainsi, obligation est-elle faite aux collectivités de remettre régulièrement en concurrence leurs contrats en respectant le formalisme imposé par la réglementation des marchés publics.

Le groupement de commandes évite à chaque collectivité de lancer une consultation individuelle et permet d’obtenir des tarifs préférentiels. Compte tenu de la complexité du contenu technique du cahier des charges et de la procédure à conduire, cette démarche s’inscrit dans une logique de simplification administrative et d’économie financière.

À cette fin, une convention constitutive de ce groupement de commandes a été établie. Cette convention prend acte du principe et de la création du groupement de commandes. Elle désigne le Centre Interdépartemental de Gestion de la Grande Couronne comme coordonnateur. Ce dernier est notamment chargé de procéder à l’organisation de la procédure de choix du titulaire des marchés de prestations de services.

La convention prévoit que les membres du groupement habilitent le coordonnateur à signer et notifier le marché au nom de l'ensemble des membres constituant le groupement. À ce titre, la commission d’appel d’offres compétente est celle du coordonnateur du groupement de commandes.

La convention précise que la mission du CIG Grande Couronne comme coordonnateur ne donne pas lieu à rémunération. Cependant, les frais de procédure de mise en concurrence et les autres frais occasionnés pour le fonctionnement du groupement font l'objet d'une refacturation aux membres du groupement selon les modalités suivantes :

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Par strate de population adhésion et affiliation au centre de gestion jusqu’à 1 000 habitants affiliés 1075 €

de 1 001 à 3 500 habitants affiliés 1 438 € de 3 501 à 5 000 habitants affiliés 1 588 € ou EPCI de 1 à 50 agents

de 5 001 à 10 000 habitants affiliés 1 750 € ou EPCI de 51 à 100 agents de 10 001 à 20 000 habitants affiliés 1 813 € ou EPCI de 101 à 350 agents plus de 20 000 habitants affiliés 1 938 € ou EPCI de plus de 350 agents Collectivités et établissements non affiliés 2375 €

Les prix appliqués, ainsi que les modalités de paiement des prestataires de services par l’ensemble des adhérents du groupement, seront fixés dans les marchés de services.

Enfin, la convention prévoit que chaque membre dispose d’un droit de retrait.

Il appartient donc à chaque membre du groupement d’examiner, d’adopter et d’autoriser son exécutif à signer cette convention constitutive du groupement de commandes.

Considérant l’intérêt de rejoindre ce Groupement de commandes, pour la période 2020-2023, en termes de simplification administrative et d’économie financière,

Le Conseil Municipal, après avoir délibéré A L’UNANIMITE :

Décide d’adhérer au groupement de commandes pour les assurances IARD pour la période 2020-2023, Approuve la convention constitutive du groupement de commandes désignant le Centre Interdépartemental de Gestion de la Grande Couronne coordonnateur du groupement et l’habilitant à signer et notifier les marchés selon les modalités fixées dans cette convention, Autorise le Maire à signer la convention constitutive du groupement de commandes ainsi qu’à prendre toutes les mesures nécessaires à l’exécution de la présente délibération, Décide que les dépenses inhérentes à la mise en œuvre du groupement et de ces procédures seront imputées sur le budget de l’exercice correspondant.

MISE JOUR DU PERIMETRE DU DROIT DE PREEMPTION URBAIN- AVIS DE LA COMMUNE DE GAILLON SUR MONTCIENT

Le Maire expose, La Communauté Urbaine Grand Paris Seine et Oise est compétente de plein droit en matière de droit de préemption urbain. Le droit de préemption permet à la Communauté Urbaine d’acquérir par priorité les biens mis en vente, dans le but de réaliser des opérations d’intérêt général, qui relèvent de ses différents domaines de compétences (mobilités, développement économique, aménagement, voirie, habitat, politique de la ville, équipement…) Le droit de préemption simple a été instauré par délibération du conseil municipal en date du 25 mars 1996, dans les zones U et NA du POS. 9 Considérant que le Conseil Communautaire a approuvé en date du 29 juin 2017 le PLU de la Commune de Gaillon sur Montcient, il convient que la Communauté Urbaine procède à la mise à jour du périmètre du droit de préemption urbain de la commune. Conformément aux dispositions de l’article L.5211-57 du code général des collectivités territoriales, le conseil communautaire délibérera après avis du conseil municipal de la commune.

LE CONSEIL MUNICIPAL,

Vu, le Code de l’Urbanisme, et notamment ses articles L.211-1 et suivants et R.211-1 et suivants, Vu, la délibération du Conseil Municipal en date du 25 mars 1996 instaurant le droit de préemption urbain simple dans les zones U et NA du POS, VU le PLU, approuvé par délibération du conseil communautaire en date du 29 juin 2017, et en particulier le plan de zonage ci-annexé,

Considérant que la modification du Plan Local d’Urbanisme nécessite de procéder à la mise à jour du périmètre du droit de préemption urbain,

DONNE UN AVIS FAVORABLE à la mise à jour du périmètre du droit de préemption urbain de la commune de Gaillon-sur-Montcient.

ADMISSION EN NON-VALEURS DE PRODUITS IRRECOUVRABLES

Le Conseil Municipal décide d’admettre en non-valeurs des titres de recette pour un montant de 1 604 €. Pour les années 2015-2016 et 2017 pour la liste n 3204550233

AVIS DE LA COMMUNE DE GAILLON-SUR-MONTCIENT SUR LE PROJET CALCIA A BRUEIL-EN-VEXIN - ENQUÊTE PUBLIQUE DU 17 SEPTEMBRE AU 19 OCTOBRE 2018

La société Ciments Calcia présente une demande de Permis Exclusif de Carrière (PEC) ainsi qu’une Demande d’Autorisation Environnementale (DAE) unique pour son projet de carrière à Brueil-en-Vexin.

En premier lieu, il convient de rappeler les différentes procédures engagées par le Parc dans le cadre des démarches préalables nécessaires au projet ou de celles qui peuvent être liées, à savoir :

- 1. Le Projet d’Intérêt Général (PIG)

- 2. La Mise en Compatibilité des PLU de Brueil-en-Vexin et de Guitrancourt (MEC)

- 3. La DUP du captage de Sailly-Drocourt (DUP)

1. Dans un premier temps, les documents d’urbanisme applicables sur les communes de Brueil-en-Vexin et de Guitrancourt ne permettant pas la réalisation du projet de carrière, le Préfet des a, par un arrêté en date du 13 mai 2015, qualifié de projet d’intérêt général le projet d’exploitation, par la société Ciments Calcia, du gisement de calcaire cimentier situé sur la commune de Brueil-en- Vexin. 10 Le PIG ainsi qualifié devait alors emporter la mise en compatibilité forcée de ces documents d’urbanisme par, notamment, la création d’un secteur dédié à la carrière, la modification des articles de règlement de zonage afférents ainsi que la suppression d’une importante surface classée en espace boisé classé (EBC) par le PLU de Brueil-en-Vexin et le POS de Guitrancourt.

Considérant les impacts majeurs induits pour la préservation de ce territoire hautement protégé, en termes de paysage, de disparition de la biodiversité, de préservation de la ressource en eau pour les communes à proximité, de pollution sonore, de pollution atmosphérique et de dévaluation de tout un secteur, sans compensation pour les populations immédiates, le Parc naturel régional du Vexin français, ainsi que les communes de Brueil-en- Vexin, Sailly et Fontenay-Saint-Père ont introduit un recours en annulation contre cet arrêté devant le Tribunal administratif de Versailles qui, par un jugement rendu le 24 avril 2017, a décidé du rejet de la requête.

Un appel a été interjeté contre ce jugement, toujours en instance devant la Cour administrative d’appel de Versailles.

Une telle procédure n’ayant cependant pas pour effet de prolonger le délai de validité (3 ans) de l’arrêté de PIG, le Préfet des Yvelines a décidé, par un nouvel arrêté en date du 14 juin 2018, de renouveler son arrêté initial du 13 mai 2015, afin de pouvoir poursuivre et finaliser la procédure de mise en compatibilité forcée des documents d’urbanisme locaux.

Considérant cependant que ce nouvel arrêté est intervenu hors délai, et sur le fondement d’un projet qui a connu dans l’intervalle des évolutions majeures, dont les caractéristiques et les enjeux environnementaux ne présentent désormais plus aucun lien avec le projet alors déclaré d’intérêt général en 2015, le PNR du Vexin français, toujours accompagné des communes de Brueil-en-Vexin, Sailly et Fontenay- Saint-Père en a sollicité le retrait auprès du Préfet des Yvelines, par un recours gracieux déposé le 30 juillet 2018. À défaut de réponse, il en sera demandé l’annulation devant le Tribunal administratif de Versailles.

2. En dernier lieu, et sans attendre, le Préfet des Yvelines a approuvé, par un arrêté en date du 20 juillet 2018, la mise en compatibilité des PLU de Brueil-en-Vexin et Guitrancourt avec l’arrêté du 13 mai 2015, renouvelé le 14 juin 2018, qualifiant le projet d’intérêt général.

Pour les mêmes motifs, et considérant l’insuffisance du dossier, manifestement incompatible avec les documents d’application supérieure, le PNR du Vexin français et les communes de Brueil-en-Vexin, Sailly et Fontenay-Saint-Père en ont également sollicité le retrait auprès du Préfet, par un recours gracieux déposé le 19 septembre dernier, et qui fera le cas échéant l’objet d’une nouvelle procédure en annulation devant le Tribunal administratif de Versailles.

3. En parallèle de ces actions initiées contre la mise en compatibilité des documents d’urbanisme locaux, les Préfets des Yvelines et du Val-d’Oise ont cosigné le 3 juillet 2017 un arrêté portant autorisation de prélèvement des eaux, déclaration d’utilité publique des travaux de dérivation des eaux, autorisation d’utiliser et de traiter l’eau en vue de la consommation humaine, et déclaration d’utilité publique des périmètres de protection des captage concernant les communes d’Aincourt, Drocourt et Sailly.

Les captages de Drocourt et Sailly plus particulièrement alimentent 6 communes, dont 4 dans les Yvelines et 2 dans le Val-d’Oise. Ils prélèvent tous deux dans un aquifère présentant une vulnérabilité aux pollutions. Leur exploitation à des fins d’alimentation en eau potable appelle 11 ainsi une attention toute particulière quant aux impacts de l’environnement immédiat, rapproché et éloigné sur la qualité des eaux.

Pour autant, la délimitation des périmètres de protection des captages de Sailly et de Drocourt, telle qu’elle ressort de la DUP du 3 juillet 2017 ne prend pas en compte l’existence de la zone spéciale de recherche et d’exploitation de matériaux calcaires cimentiers (dite zone 109), ni la future exploitation.

Le PNR du Vexin français, les communes de Brueil-en-Vexin, Sailly et Fontenay-Saint-Père ont attaqué cet arrêté de DUP devant le Tribunal administratif de Versailles. L’instance est toujours en cours d’instruction.

2 - Avis sur le projet

Sur la méthode, la commune de Gaillon-sur-Montcient dénonce :

- la difficulté pour les élus d’analyser un dossier d’enquête dans un délai très court, s’agissant d’une demande d’autorisation environnementale de 30 ans et d’un permis exclusif de carrière attribué pour 10 ans.

Pour cette raison, la commune de Gaillon-sur-Montcient demande qu’un délai supplémentaire d’un mois soit établi afin qu’une réunion publique puisse avoir lieu.

- la totale dépendance des autorités à l’interlocuteur unique qui est le promoteur du projet, sans jamais la moindre remise en question de sa position, sans jamais de réflexion sur des solutions alternatives. En effet, les analyses et les scénarii alternatifs proposés par l’industriel dans le dossier d’enquête sont circonscrits à l’adoption du projet in fine. La commune de Gaillon-sur-Montcient demande, comme cela est recommandée par l’Autorité Environnementale, que l’ensemble des scénariis ainsi que leurs incidences environnementales soient réexaminés, ainsi que ceux qui ont prévalu à la définition de la zone 109.

- sur l’implantation d’une partie du projet hors périmètre de la zone spéciale de carrière cimentière définie au préalable dans le plan de référence du Parc, et récemment intégrée dans le cadre d’une procédure de Projet d’Intérêt Général.

- sur la nécessité de traiter les enjeux du projet dans son ensemble et donc notamment aussi ceux liés aux modifications du réaménagement prévu de Guitrancourt et ceux de la mise aux normes de l’usine de , pour laquelle les réponses apportées par l’industriel sur les questions de la qualité de l’air et des émissions sont insuffisantes. L’impact sur le climat n’est pas traité alors que la Charte du Parc dans le cadre de son Plan Climat fixe des objectifs de réduction des sources d’émissions de gaz à effet de serre.

Néanmoins, concernant le réaménagement de Guitrancourt, si celui-ci doit être traité dans la globalité du projet, il ne peut compenser les impacts du projet de Brueil-en-Vexin.

- sur la nécessité de tenir compte des zones naturelles et paysagères répertoriées dans la Charte du Parc et impactées par le projet (site d’intérêt écologique prioritaire et important, zone d’intérêt paysager prioritaire).

- sur la contradiction manifeste introduite par le porteur dans la description du projet de justifier le projet d’extraction sur la commune de Brueil-en-Vexin en s’appuyant sur les dispositions du SDRIF sur un gisement qualifié d’intérêt régional mais en même temps de s’exonérer des mêmes dispositions du SDRIF concernant la protection d’une bande de 12 50 mètres en lisière d’un massif boisé de plus de 100 hectares , ce qui pose en l’espèce, un problème de fond, s’agissant d’une zone devant recevoir l’implantation d’une base vie , d’une piste de liaison et d’une aire de concassage et de criblage, ce qui implique compte-tenu des surfaces concernées, une importante artificialisation des sols et une évidente fragilisation du massif boisé et de la fonctionnalité du corridor écologique identifié par le Schéma de Cohérence Ecologique de la Région Ile-de-.

Sur le fond, la commune de Gaillon-sur-Montcient s'interroge :

- sur la nécessité même d’une telle carrière

- sur l’impact d’un tel projet sur l’économie et la vie locale

- sur les risques encourus pour la santé des habitants des communes voisines et leur bien- être (bruit, poussières et pollution atmosphérique, vibrations…) et plus largement pour les populations de la Vallée de la Seine impactées par l’activité de l’usine de Gargenville au niveau de la qualité de l’air.

Sur le projet lui-même, la commune constate le caractère insuffisant de l’évaluation environnementale, notamment sur : a. le paysage et les impacts du projet sur la modification de la topographie, les co- visibilités (vues sur le concasseur, les clôtures, la base vie, les talus, les zones de stockage de terres agricoles et déblais inertes en phase d’exploitation). De plus les mesures paysagères de réduction d’impact préconisées dans les documents ne semblent réellement efficaces qu’au bout de 10 ans (étude ENCEM). b. la protection de la ressource en eau avec :

- les captages d’eau potable : les captages de Sailly-Drocourt, Guitrancourt, Gargenville, les champs captants de Meulan-en-Yvelines et Flins-sur-Seine- sont potentiellement concernés, directement ou indirectement, par un risque de pollution issue du projet de carrière. Ces captages sont des captages « prioritaires » Grenelle pour lesquels des périmètres de Bassin d’Alimentation de Captage (BAC), a priori plus vastes que les périmètres réglementaires (immédiat, rapproché), doivent être définis ainsi que des plans d’actions pour protéger la ressource en eau des pollutions diffuses. Or le projet de carrière risque d’être dans le champ de ces périmètres, pour la plupart en cours de définition. La commune de Gaillon-sur-Montcient demande que les études fassent état de ce processus.

De plus, il est fait état dans le projet que l’exploitation pourra se faire jusqu’à un mètre au- dessus du niveau d’étiage de la nappe, ce qui n’était pas prévu initialement (rester à plus de 1 mètre au-dessus du niveau des Plus Hautes Eaux Connues) et génère un risque supplémentaire sur la ressource en eau. La commune de Gaillon-sur-Montcient demande que le principe de précaution soit appliqué et que ces modalités soient revues afin d’éviter tout risque de pollution accidentelle de la nappe.

- La maîtrise des ruissellements engendrés par le projet, et par conséquent les modifications des écoulements du bassin versant de la Montcient est un sujet soulevé par l’expertise du BRGM demandée par la DRIEE. Les réponses apportées par Calcia sont des éléments de suivi mais confirment bien que le risque est présent sans apporter de garantie sur la suppression de l’impact. c - les zones humides : 13 La suppression d’1,2 ha de zones humides dites « peu fonctionnelles », et d’une manière générale l’insuffisance de la prise en compte de la biodiversité et des trames écologiques avec notamment :

- Les inventaires de terrain pour la flore et la faune ont été réalisés en 2013 et 2014, soit depuis 5 années maintenant et on peut souligner le caractère obsolète de ces données.

- Les habitats à enjeu, s’ils sont majoritairement situés sur l’ancienne carrière, ne sont pas totalement absents du projet de carrière (habitats aquatiques et hygrophiles) comme cela est affirmé.

- De même, si la majorité des espèces (faune et flore) est concentrée au niveau des zones réaménagées actuelles, 52 espèces réglementairement protégées sont situées sur l’emprise du projet à Brueil-en-Vexin et/ou dans l’emprise du futur convoyeur (p.104 étude d’impact) pour lesquelles aucune mesure réellement significative n’est prévue et aucune dérogation n’est demandée.

- La fonctionnalité des habitats comme les zones humides, mares, haies, friches herbacées, est sous-estimée ; en effet, ces milieux devenus rares dans le contexte de grande culture du Vexin sont d’autant plus importants à préserver. Les zones humides présentes sont considérées « peu fonctionnelles » car l’habitat est estimé « dégradé ». Pour autant, il faut faire la distinction entre la rareté d’un habitat et son état de conservation.

- La continuité des corridors écologiques identifiés au Schéma Régional de Cohérence Ecologique sera fortement impactée lors de la période de travaux et les mesures préconisées pour rétablir ces continuités sont largement insuffisantes.

- L’artificialisation des sols : La commune de Gaillon-sur-Montcient constate que la création de la base vie et de la zone de concassage, sont en totale contradiction avec les exigences du SDRIF concernant la préservation de la bande des 50m en lisière dans les massifs boisés de plus de 100ha. d - la reconstitution des sols pour leur exploitation en agriculture :

La commune de Gaillon-sur-Montcient demande que soient précisées les potentialités agronomiques des sols après exploitation, notamment les terres stockées sur de longues durées.

La commune de Gaillon-sur-Montcient prend acte avec satisfaction des profondes réserves exprimées par l’Autorité environnementale le 16 mai 2018 et demande que ces réserves et recommandations soient toutes reprises, dans la mesure où les réponses apportées par l’industriel dans le dossier d’enquête publique s’avèrent insuffisantes.

Enfin, la commune de Gaillon-sur-Montcient enjoint à l’ÉTAT d’honorer son engagement inscrit dans la Charte du Parc dont il est signataire,

- qui n’est pas de s’interdire toute action de cette nature sur le territoire du Parc

- mais qui est de ne le faire que :

1/ en respectant les fragiles équilibres de ce territoire

2/ en agissant conformément à la vocation des Parcs, voulue par l’État lui-même, d’être des territoires d’excellence où les actions ne peuvent être conduites que d’une façon exemplaire. 14

DECISIONS DU MAIRE - De signer une convention ayant pour objet de définir les conditions de financement du poste d’intervenant social par la commune de Gaillon sur Montcient avec le CCAS et le commissariat des Mureaux. Le montant est de 383.82 € pour l’année 2018.

INFORMATIONS DIVERSES

 Aménagement de sécurité haut de la rue de la Montcient.

Le Maire indique qu’une soixantaine de gaillonnais ont répondu au sondage sur l’aménagement provisoire mis en place durant l’été ; de façon unanime, les habitants conviennent que la vitesse est trop élevée dans le village et demandent que des aménagements soient installés dans le village afin de faire ralentir les véhicules. Le Maire fait un bref rappel des actions réalisées depuis dix ans ; ralentisseurs rue du Point du Jour, ralentisseur Grande Rue, stops installés au croisement de la rue des Bouts de la Ville avec la rue du Point du Jour , etc . Le Maire rappelle également que les moyens financiers concernant les dépenses de voirie ont été transférés à la communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise depuis le 1er janvier 2016. Le débat s’ouvre afin que chacun exprime son opinion sur le dispositif et son efficacité pour diminuer la vitesse excessive des véhicules sur cette portion de route communale. Après en avoir débattu, considérant que le dispositif ne permettait pas de mettre en sécurité les usagers et notamment les nombreux enfants qui attendent le bus, considérant que le dispositif risquait d’aggraver les difficultés de circulation en cas de neige ou de verglas, sur proposition de Monsieur Le Maire, le conseil municipal décide de mettre en place un plateau surélevé afin de mettre l’entrée du village par la rue de la Montcient en sécurité. En fonction des budgets disponibles auprès de la communauté urbaine, d’autres rues disposeront de dispositifs adaptés afin de réduire la vitesse.

 Projet logements de l’ancienne école

La commission d’appel d’offres s’est réunie le 21 juillet dernier. Les offres reçues de la part des entreprises ne sont pas satisfaisantes et demandent, pour bons nombres de lots, une relance des procédures afin que ce projet très important pour la commune puisse être réalisé. Pour mémoire, la commune a reçu le financement du département des Yvelines et de la région d’Ile-de-France pour un montant de 259.000 euros , la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise a également accordé à la commune de Gaillon-sur-Montcient un fond de concours de 40.200 euros.

 Présentation du Schéma Directeur d’Assainissement

Monsieur Franck Jourdan fait un compte-rendu de la réunion du 25 septembre dernier aux Mureaux. Des travaux pour limiter l’apport des eaux « claires » dans le réseau sont à envisager. Cet apport est principalement lié aux sources parcourant le village.

La séance est levée à 23 h 30.

15 M. Jean-Luc GRIS – Monsieur Gilbert VINTER -Monsieur Jean-Pierre LE TELLIER-

Madame Marie-Christine DUBERNARD - Monsieur Franck JOURDAN-

Monsieur Frantz TARDIEU- Monsieur David FEDEL- Monsieur Julien MALIDOR-

Monsieur Christophe RADENAC -Madame Sylvaine AMIOT-

Madame Marie-Françoise GLIGORIC