Rapport annuel d’activité Carte d’identité du Sivom Le périmètre du SIVOM...... 03 Historique...... 04 La structure politique et administrative...... 04

Traitement des déchets Les communes membres...... 05 Le dispositif de maîtrise des déchets...... 06 Les moyens techniques du SIVOM...... 08 Bilan 2013 du traitement des déchets...... 09 L’aspect budgétaire (année 2013)...... 15

La collecte sélective Les communes membres...... 17 Le dispositif de collecte sélective en porte à porte...... 18 Le dispositif de collecte sélective par apport volontaire...... 20 La collecte sélective par apport volontaire...... 23 L’aspect budgétaire (année 2013)...... 27

Le traitement des eaux usées Les communes membres...... 31 Les stations d’épuration du SIVOM...... 32 Les principaux travaux réalisés par le SIVOM (année 2013)...... 35

La gestion des réseaux d’assainissement Les communes membres...... 37 L’entretien des réseaux...... 38 Les principaux travaux réalisés par le SIVOM (année 2013)...... 39

L’assainissement non collectif Les communes membres...... 41 Le service public de l’assainissement non collectif (SPANC)...... 42 Total budget assainissement...... 42

La communication Les différents outils...... 43 Carte d’identité du Sivom

Le périmètre du SIVOM

Ungersheim

Feldkirch

Bollwiller Chalampé Aspach- le-Haut Aspach- le-Bas Michelbach Schweighouse Petit-Landau

Morschwiller-le-Bas Burnhaupt-le-haut Didenheim Brunstatt FeldkirchBurnhaupt-le-bas Ungersheim Froeningen Feldkirch Pulversheim Chalampé Berrwiller Spechbach- Ungersheim Bantzenheim Steinbrunn- Bollwiller Ruelisheim le Haut Battenheim Staffelfelden Ilfurth le-Bas Pulversheim Spechbach-Chalampé m2A (Mulhouse Feldkirch Berrwiller Wittenheim Saint- le Bas Agglomération) Ungersheim Bantzenheim Bollwiller Ruelisheim BernardBaldersheim Battenheim Staffelfelden Ottmarsheim Communauté de Feldkirch Pulversheim Kingersheim Chalampé m2A (Mulhouse Berrwiller Wittenheim Sausheim Alsace Agglomération) communes Porte de Rhin-sud Richwiller BantzenheimBaldersheim En 2013, Bollwiller Aspach- Ruelisheim Walheim Battenheim Illzach Staffelfelden le-Haut Ottmarsheim le SIVOM Pulversheim Chalampé Pfastatt m2A (MulhouseHombourg Communauté de Communauté Berrwiller Kingersheim Sausheim communes Porte de WittenheimAspach- Alsace Agglomération) de Commnunes regroupait Lutterbach Rixheim France Rhin-sud Michelbach le-Bas RichwillerBantzenheim Aspach-Ruelisheim ReiningueBaldersheim Mulhouse 55 communes Battenheim Illzach Staffelfelden le-Haut Schweighouse Riedisheim Petit-Landau Pfastatt Ottmarsheim m2A (Mulhouse Hombourg Communauté de soit 280 857 Kingersheim Communauté Syndicat Wittenheim Aspach- Sausheim Alsace Agglomération) communes Porte de de Commnunes d’assainissement Morschwiller-le-Bas Rixheim France Rhin-sud habitants­ le-Bas Richwiller Lutterbach Habsheim Illfurth de la Basse vallée Michelbach Burnhaupt-le-hautBaldersheimReiningue Mulhouse de la Doller Aspach- Zimmersheim Niffer Illzach Heimsbrunn Didenheim le-Haut Schweighouse Ottmarsheim Riedisheim Communauté de Petit-Landau Kingersheim Pfastatt HombourgBrunstatt Eschentzwiller Communauté Syndicat Sausheim communes Porte de d’assainissement Aspach- Burnhaupt-le-bas Hochstatt France Rhin-sud de Commnunes Richwiller Lutterbach Morschwiller-le-Bas Rixheim Habsheim DietwillerIllfurth de la Basse vallée Michelbach le-Bas Burnhaupt-le-haut Galfingue Bruebach de la Doller Aspach- Reiningue Mulhouse Zimmersheim Niffer Illzach Heimsbrunn Didenheim le-Haut Schweighouse Riedisheim Froeningen FlaxlandenPetit-Landau Pfastatt Spechbach-HombourgBrunstatt Eschentzwiller Communauté Syndicat Aspach- Hochstatt de Commnunes d’assainissement Lutterbach Burnhaupt-le-basMorschwiller-le-BasRixheim le Haut Zillisheim Dietwiller le-Bas HabsheimIlfurth Illfurth de la Basse vallée Michelbach Burnhaupt-le-hautReiningue Mulhouse Galfingue Spechbach- Bruebach de la Doller Zimmersheim Niffer Schweighouse Heimsbrunn RiedisheimDidenheim FroeningenSaint-Petit-LandauleFlaxlanden Bas Spechbach-Brunstatt BernardEschentzwiller LuemschwillerSyndicat Tagolsheim d’assainissement Burnhaupt-le-basMorschwiller-le-Bas Hochstatt le Haut Zillisheim Habsheim Ilfurth Heidwiller Dietwiller de la Basse vallée Burnhaupt-le-haut Galfingue Spechbach- Bruebach de la Doller Zimmersheim Niffer Heimsbrunn Didenheim Froeningen Saint- Flaxlandenle Bas Walheim 03 Spechbach-Brunstatt EschentzwillerBernard Luemschwiller Tagolsheim Burnhaupt-le-bas Hochstatt le Haut ZillisheimDietwiller Ilfurth Heidwiller Galfingue Spechbach-Bruebach Froeningen Saint-Flaxlandenle Bas Walheim Spechbach- Bernard Luemschwiller le Haut Zillisheim Tagolsheim Ilfurth Heidwiller Spechbach- Saint- le Bas Walheim Bernard Luemschwiller Tagolsheim Heidwiller Walheim Carte d’identité du Sivom

Historique

Confrontées à la nécessité de A partir de 2010, la Communauté Le SIVOM assure des missions de résoudre ­les problèmes liés au d’Agglomération Mulhouse Sud Alsace service public dans les domaines de la traitement­ des déchets et des eaux (CAMSA) devient Mulhouse Alsace collecte sélective et du traitement des usées, 12 communes de l’agglo- Agglomération (m2A). Elle s’agrandit en déchets, ainsi que de la collecte et de intégrant : l’épuration des eaux usées (collectif et mération mulhousienne (Brunstatt, > la communauté de communes de l’Ile non collectif). Didenheim, Habsheim, Illzach, Napoléon regroupant Battenheim, Lutterbach, Morschwiller-le-Bas, Baldersheim, Sausheim, Rixheim, Depuis sa création, le SIVOM a été Mulhouse, Pfastatt, Reiningue, Habsheim et Dietwiller ; présidé par MM. Emile MULLER de Riedisheim, Rixheim et Zillisheim) > la communauté de communes des 1968 à 1981, Joseph KLIFA de 1981 ont créé le 16 mai 1968 un syndicat Collines regroupant Riedisheim, Zim- à 1989, Jean-Marie BOCKEL de 1989 intercommunal à vocation multiple mersheim, Eschentzwiller, Brunstatt, à 1990 et Daniel ECKENSPIELLER (SIVOM). Bruebach et Flaxlanden ; depuis 1990. > les communes isolées d’Illzach, Transformé en syndicat « à la carte » le Heimsbrunn et Pfastatt ; Le SIVOM n’est pas doté d’une fisca- 1er janvier 1993, le SIVOM permet aux > la commune de Galfingue qui rejoint lité propre : les communes contribuent er communes et regroupements de com- m2A le 1 janvier 2010 ; par des subventions d’équilibre au bud- munes de moduler leur adhésion selon > la commune de Steinbrunn-le-Bas qui get syndical, chaque mission ayant ses er les missions qui les intéressent. rejoint m2A le 1 janvier 2013. propres clefs de répartition. Le budget assainissement est équilibré, quant à lui Le SIVOM regroupait en 2013, 55 muni- avec la redevance assainissement direc- cipalités représentant une population de tement perçue auprès de l’usager. 280 857 habitants. La structure politique et administrative

Composition du nouveau bureau suite aux élections du 05/02/2010 L’organisation administrative : Président : Yves MARTIN 18ème Daniel ECKENSPIELLER Sylvie GRISEY 19ème La direction générale du SIVOM est Vice – présidents : assurée­ par M. Régis OCHSENBEIN. 1er Daniel LEGGERI 20ème André CLAD Les services administratifs permanents Jean HATTENBERGER 21ème du SIVOM s’appuient en 2012 sur les Jean-Marie BOCKEL 2ème Hakim MAHZOUL 22ème compétences de 38 personnes mises Jean ROTTNER 3ème à disposition par Mulhouse Alsace Fabrice CIARLETTA Assesseur Bernard NOTTER 4ème Agglomération. Ce nombre tient compte André HIRTH Assesseur du recrutement des ambassadeurs de tri René ISSELE 5ème MARYVONNE BUCHERT Assesseur pour la campagne de conteneurisation Francis FLURY 6ème des déchets. Bernard KLEIN 7ème Marie-France VALLAT 8ème Les grades sont : > 1 Directeur général Francis HILLMEYER 9ème Comité d’administration > 3 Attachés Henri METZGER 10ème > 2 Attachés principaux 84 élus délégués par les communes et Olivier BECHT 11ème > 1 Rédacteur principal structures intercommunales membres. > 5 Adjoints administratifs de 1ère classe ème Joseph GOESTER 12 Il s’est réuni à 4 reprises au cours de > 2 Adjoints administratifs principaux Daniel BUX 13ème l’année 2013. de 1ère classe Richard LASEK 14ème > 1 Ingénieur > 1 Ingénieur principal ème Jean-Pierre WALTER 15 > 1 Technicien Monique KARR 16ème > 2 Techniciens principaux de 1ère classe ème Philippe HARTMEYER 17ème > 4 Technicien principaux de 2 classe Ambassadeurs de tri : > 2 Agents de maîrise > 12 Adjoints techniques > 2 Adjoints techniques 2ème classe

04 Traitement des déchets

Les communes membres

Ungersheim Cette mission créée en 1968, a concerné en 2013, 49 communes ­ Feldkirch soit 268 462 habitants selon le recensement­ de 2011. Ungersheim Bollwiller Pulversheim Chalampé Berrwiller Feldkirch Traitement des déchets Bantzenheim Ruelisheim Battenheim Bollwiller Staffelfelden Pulversheim Chalampé Wittenheim Berrwiller Traitement des déchets Baldersheim Bantzenheim Ruelisheim Battenheim OttmarsheimStaffelfelden Kingersheim Sausheim Wittenheim Richwiller Baldersheim Illzach Pfastatt Hombourg Ottmarsheim Kingersheim Sausheim Lutterbach Rixheim Reiningue Mulhouse Richwiller Syndicat Riedisheim Petit-Landau Illzach d’assainissement Pfastatt Hombourg de la Basse Vallée Morschwiller-le-Bas Habsheim Lutterbach Rixheim de la Doller Zimmersheim ReiningueNiffer Mulhouse Heimsbrunn Didenheim Riedisheim Brunstatt EschentzwillerSyndicat Petit-Landau d’assainissement de la BasseDietwiller Vallée Morschwiller-le-Bas Habsheim Galfingue Bruebach de la Doller Zimmersheim Niffer Flaxlanden Heimsbrunn Didenheim Brunstatt Eschentzwiller Zillisheim Steinbrunn- CC Illfurth* le-Bas Dietwiller Galfingue Bruebach Flaxlanden

Ungersheim Zillisheim Steinbrunn- CC Illfurth* le-Bas

Feldkirch

Bollwiller Pulversheim Chalampé Berrwiller Traitement des déchets Bantzenheim Ruelisheim Battenheim Staffelfelden * Froenigen, Heidwiller, Hochstatt, Illfurth, Luemschwiller, Saint-Bernard, Spechbach-le-Haut, WittenheimSpechbach-le-Bas, Tagolsheim, Walheim Baldersheim

Ottmarsheim * Froenigen, Heidwiller, Hochstatt, Illfurth, Kingersheim Sausheim Luemschwiller, Saint-Bernard, Spechbach-le-Haut, Richwiller Spechbach-le-Bas, Tagolsheim, Walheim Illzach Pfastatt Hombourg Lutterbach Rixheim Reiningue Mulhouse 05 Syndicat Riedisheim Petit-Landau d’assainissement de la Basse Vallée Morschwiller-le-Bas Habsheim de la Doller Zimmersheim Niffer Heimsbrunn Didenheim Brunstatt Eschentzwiller Dietwiller Galfingue Bruebach Flaxlanden

Zillisheim Steinbrunn- CC Illfurth* le-Bas

* Froenigen, Heidwiller, Hochstatt, Illfurth, Luemschwiller, Saint-Bernard, Spechbach-le-Haut, Spechbach-le-Bas, Tagolsheim, Walheim Traitement des déchets

La maîtrise des déchets

Une politique globale préconisé par le plan départemental, la tel que les déchetteries, les points d’ap- Dans le cadre de ses missions de col- totalité des acteurs économiques (les ports volontaires ainsi que la collecte en lectes sélectives et de traitement des ménages et les entreprises), ainsi que porte-à-porte. résidus urbains, le SIVOM de la région leurs déchets dans toute leur diversité mulhousienne met en œuvre et déve- (ordures ménagères, déchets encom- Le SIVOM de la région mulhousienne et loppe ses actions dans le cadre d’une brants, déchets dangereux des mé- m2A font évoluer les différents modes gestion multi-filières des déchets mé- nages, déchets industriels banals et de collectes sélectives pour permettre nagers et assimilés qui s’est concréti- déchets des activités de soins à risques de faire progresser les tonnages de dé- sée progressivement à partir de 1992. infectieux réceptionnés sur l’UIOM de chets recyclés. Ainsi, 2013 aura vu se L’objectif principal est le recyclage des Sausheim). concrétiser sur le territoire de la ville de déchets valorisables dans un souci Mulhouse la collecte sélective en porte- d’optimisation des coûts ainsi que le La prééminence du recyclage et à-porte auprès de 100 000 habitants, et traitement efficient et autonome des de la valorisation en parallèle l’abandon de l’apport vo- autres déchets. lontaire des papiers, journaux et embal- Un des objectifs majeurs est en effet le lages légers recyclables sur ce même développement de la valorisation ma- territoire. La mise en place d’un dispositif com- tière sous toutes ses formes (récupéra- plet et diversifié de traitement et de va- tion, recyclage, réutilisation, réemploi) L’objectif principal de cette généralisa- lorisation permet de prendre en compte, grâce à un dispositif varié de collecte au-delà du regroupement géographique tion de la collecte sélective en porte- à-porte est d’augmenter les tonnages d’emballages recyclables valorisés. Chiffres clés de l’activité en 2013 sur le périmètre du SIVOM

Gisement traité 2008 2009 2010 2011 2012 2013 En Kg / hab / an

Population mission « TRU » 262 995 269 729 272 274 272 915 273 219 268 462 Population mission « CS » 254 033 259 938 262 378 262 886 262 998 258 351

OM résiduelles incinérées 298,6 283,9 276,4 274,6 274,9 256,6 Population « TRU »

Collectes sélectives par matériau (CS) Verre 27,82 28,01 25,35 26,38 26,15 27,57 Papier-carton 41,39 38,01 39,20 40,12 41,49 42,99 Bouteilles plastiques 2,52 2,85 2,99 2,53 2,72 3,05 Refus de tri incinérés 2,85 2,97 3,42 2,48 3,70 5,77 Freinte et stock (*) 3,30 3,67 2,98 3,70 0,0 2,51 total collecté 77,88 75,51 73,94 75,21 74,06 81,89 dont P/C & bouteilles plastique 50,06 47,50 48,59 48,83 47,91 54,32

Répartition par mode de collecte En apport volontaire (VERRE) 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% En apport volontaire (P/C et plast) 68,4% 66,2% 62,3% 61,5% 61,3% 50,2% En porte à porte (multi matériaux) 31,6% 33,8% 37,7% 38,5% 38,7% 49,8% OMA totales traitées 376,4 359,4 350,3 349,8 349,0 338,5 (OMR + CS)

Déchets occasionnels des ménages (déchetteries+autres collectes 214,4 216,4 212,6 220,4 227,3 229,2 de DME, déchets verts, rebus…) Dont réseau déchetteries (hors CS) 182 181 177,3 192,3 195,2 199,7

CS + DOM 292,2 291,9 286,5 295,6 301,4 311,1

Déchets ménagers totaux 590,8 575,8 562,9 570,2 576,3 567,7 (OMR + CS + DOM)

Taux valorisation « matière » sur déchets ménagers du SIVOM 38 % 39 % 38 % 39,9 % 40,6 % 42,5 %

Taux valorisation énergie 62 % 63 % 63 % 61 % 60 % 63 % (sur déchets solides hors boues) Taux valorisation globale 97 % 97 % 96 % 93 % 93 % 98 % (matière+énergie hors boues)

(*) La freinte est la différence de tonnage constatée entre les entrants et les sortants d’un centre de tri hors variation de stock, provenant soit d’une perte en poids dû à l’évaporation, aux écoulements de liquide, pertes en ligne de tri, et lors du conditionnement). 06 Optimisation du traitement de ce fumées par l’adjonction d’un traitement Cette dernière assurera les investisse- qui ne peut être valorisé catalytique mis en service fin 2010 en ments et l’exploitation d’un réseau de est l’exemple parfait. chaleur pour alimenter en vapeur les Au-delà de la recherche d’un optimum Papeteries du Rhin situées à Illzach, à en matière de recyclage, un double partir de 2015. objectif sous-tend la démarche de trai- Recherche d’une meilleure valo- tement : risation énergétique de l’UIOM de - Il s’agit de l’autonomie de traitement Sausheim dans le cadre d’un par- Nouveau contrôle semi-continu des déchets, relevant de la compé- tenariat privé pour la réalisation des dioxines furanes à l’UIOM tence du syndicat, grâce à l’UIOM de d’un réseau de chaleur Le contrôle semi-continu des dioxines a Sausheim et l’évitement de la mise en Le SIVOM recherche une meilleure été mis en service fin novembre 2013. décharge. utilisation du potentiel de valorisation Ce dispositif permettra une surveillance - De la même façon, le centre de tri d’Ill- énergétique de son usine d’incinération à fréquence mensuelle, et donc une ac- zach participe à cette démarche d’au- sous forme de chaleur afin d’améliorer tion plus rapide en cas de dépassement 3 tonomie et d’optimisation de la valori- sa performance énergétique à un niveau de la norme (0,1 ng/Nm ). sation en assurant la préparation par supérieur à 60%. broyage des déchets encombrants et L’obligation réglementaire est fixée au er des déchets municipaux qui pourront Contribuer au développement durable 1 juillet 2014. ensuite être incinérés dans le cadre du plan climat de l’agglo- - La recherche d’une performance éner- mération, diversifier et pérenniser les gétique supérieure à 60% afin d’obte- recettes sont les objectifs du partena- nir le label « d’unité de valorisation riat conclu avec la société ENERSICO. énergétique » est également au cœur des préoccupations de nos élus. Caractéristiques et quantités de vapeur répondantes aux besoins Il va sans dire que le fonctionnement de prévisionnels de l’industriel : l’UIOM de Sausheim, maillon principal Quantité de Vapeur prévisionnelle à fournir 52,2 GWh ± 10% et technologique du dispositif tech- nique, est au centre des préoccupa- Débit nominal fourni par l’UIRU 11,5 t/h tions, et le maximum est fait pour assu- Vapeur saturée non alimentaire à la pression de 16 bars absolus, +/- 1 bar rer la protection de l’environnement et Température 198°C, +/- 5° C réduire l’impact de cette usine. A ce titre, l’optimisation du traitement des Débit maximum 13 t/h

07 Traitement des déchets

Les moyens techniques du SIVOM

Le SIVOM possède un ensemble En ce sens, le SIVOM a fait le choix kcal/kg) et de boues semi-liquides de moderne­ d’équipements de col- d’anticiper sur l’évolution future de station d’épuration (siccité de 24 % à lecte, de traitement et de valori- la réglementation pour les oxydes 600 kcal/kg) est de 172 500 tonnes, sation des déchets, efficace et d’azote. Ce traitement complémen- - de deux chaudières de récupération taire des fumées par catalyse a l’avan- adapté ­aux objec­tifs réglemen- de la chaleur, d’une capacité unitaire tage également de permettre de de 30t vapeur/h, taires des décennies à venir. traiter conjointement les dioxines et - d’un groupe turboalternateur permet- furannes, afin de sécuriser de tant la valorisation de l’énergie pro- L’usine de valorisation énergé­ manière pérenne leur rejet sous le seuil duite en électricité, tique des résidus urbains ­de de 0,1 ng/Nm3. - de deux unités de traitement des gaz Sausheim : Cette solution est la plus fiable en l’état de combustion par voie humide (trai- Implantée à coté de la station d’épura- actuel des technologies. Elle n’a aucun tement Hcl et SO2), complété par un tion de l’agglomération mulhousienne impact négatif sur le fonctionnement de traitement complémentaire par voie sur le ban communal de Sausheim (CD l’usine et la qualité des eaux industrielles catalytique (traitement des Nox et des 39 route de Chalampé), sa construction rejetées vers la station d’épuration. dioxines et furanes) et deux cheminées a débuté en avril 1997 et s’est achevée d’évacuation de 40 m, en mai 1999. D’une capacité de 172 000 Sur le plan financier, il s’agit d’un inves- - de l’ensemble des équipements péri- e tonnes, elle traite les ordures ménagères tissement lourd de plus de 12 M en- phériques nécessaires au fonctionne- des communes membres, celles des viron, toute assistance technique com- ment des installations, entre autres, collectivités clientes du secteur 3 et 4, prise. Les travaux ont été réalisés par la bâche d’eau alimentaire chaudière, ba- les déchets municipaux, les refus de tri société Hamon Environnemental. rillets vapeur, alimentateurs des fours, du centre de tri d’Illzach ainsi que des aérocondenseurs, station de pompage déchets hospitaliers et des boues de Les autres améliorations tech- d’eau brute, station de production station d’épuration. niques et réglementaires effec- d’eau déminéralisée, station de traite- tuées de 2010 à 2013 ment des eaux usées, automates, ali- Cette unité est équipée de deux fours à mentation électrique, groupe de vide, - la redondance des analyseurs de groupe électrogène, station de pro- lit fluidisé rotatif de 10,5 tonnes /heure contrôle en continu des rejets à l’atmos- chacun. duction d’air primaire et secondaire, phère, - des silos et cuves de stockage des - la création d’une plateforme permettant résidus d’incinération et des produits L’investissement global s’élève au- la mise en balle et le stockage provisoire e de traitement, des aires de dépotage. jourd’hui à 79 M compte tenu du mon- jusqu’à 2 000 tonnes, pendant les arrêts tant initial des travaux et des travaux de maintenance ou pannes, Synoptique de fonctionnement d’achèvement réalisés en 2004 et 2005 - la mise en place de préleveurs et dis- et du renforcement des fumées par voie positifs de contrôle semi-continu par d’une ligne de four catalytique mis en service fin 2010. Cet cartouche mensuelle des dioxines et L’exploitation de cette unité d’incinération investissement a été subventionné de furanes. et de valorisation énergétique des dé- manière importante par le Conseil géné- chets a été confiée à la société NOVER- ral du Haut-Rhin et l’ADEME. L’Agence Le fonctionnement général de GIE appartenant au groupe SUEZ, via un de l’Eau Rhin Meuse et les industriels l’installation marché public d’exploitation. Ce marché conventionnés au titre de l’incinération a été conclu pour une durée de 15 ans à des boues ont financé également cette Pour garantir l’incinération et la valorisa- compter du 05 mai 2004. usine. tion énergétique des déchets, l’usine d’in- En 2007, le SIVOM a pris la décision cinération de Sausheim est équipée : de renforcer le traitement des fumées - de deux unités d’incinération de de l’usine d’incinération en optant pour type lit fluidisé rotatif d’une capa- un traitement catalytique (SRC) des cité unitaire de 10.5t/h de résidus oxydes d’azote (NOx) et des dioxines urbains et assimilés ayant un PCI furannes. de 2300 kcal/kg, soit une capa- Cette solution technique permet cité horaire totale d’incinération d’abattre la teneur en NOx dans les de 21 t/h. La capacité annuelle de fumées à des valeurs inférieures à 80 l’usine pour le traitement conjoint mg/Nm3. de déchets solides (PCI de 2300

08 Bilan 2013 du traitement des déchets

Le traitement des déchets au ni- - 143 073 t de déchets solides (-4,9 %), vers les autres exécutoires sont prioritai- veau de la région mulhousienne - 22 169 t de boues d’épuration à 24 % rement ceux du centre de tri d’ILLZACH repose sur la volonté d’autono- de siccité (-2,5%). en amont de l’incinérateur. Cela permet de mie par l’incinération pour toutes rationnaliser les évacuations en évitant la Les détournements sur d’autres exu- les fractions de déchets qui ne saturation des fosses de l’usine d’inciné- toires sont très limités en 2013 : 5 043 t ration, et d’autre part, de privilégier autant peuvent faire l’objet d’une valorisa- au global, soit une baisse de -79,1%, que possible la réception et le traitement tion « matière », sous une forme ou dont : autonome in situ des ordures ménagères. une autre. L’élimination de déchets bruts par le recours à la mise en - 1 148 t vers d’autres incinérateurs Ont été traitées sur place à l’UIOM de décharge reste par conséquent (-86,4 %), Sausheim 160 199 t (+7,5 %), dont : un dispositif subsidiaire qui n’est - 3 895 t en enfouissement (CET 2) - 22 169 t de boues de STEP incinérées, employé que par défaut lors des (-75,2%). - 134 879 t de résidus solides incinérés, arrêts maintenance de l’usine de - 3 151 t de métaux extraits sur ordures Sausheim, en cas de panne, ou en Réception à l’UIOM ménagères brutes avant incinération. cas de force majeure. L’usine d’incinération a réceptionné direc- tement 161 561 t de déchets, soit +0,8%. Ont été détournées de l’UIOM de Sausheim 1 362 t. Gisement total La différence entre le gisement total des En 2013, le gisement total des déchets incinérables indiqué ci-dessus et le ton- incinérables pris en charge par l’exploi- nage réceptionné à l’usine d’incinération tant NOVERGIE s’élèvent au total à provient du fait que lors des arrêts tech- 165 242 t en baisse de -4,6% dont : niques de l’usine, les déchets détournés

Quelques commentaires par catégorie de déchets

Des déchets en baisse Des déchets en augmentation Les graphes ci-après, page suivante, - Les ordures ménagères sont en - Les refus de tri des collectes sélec- indiquent les répartitions des apports de baisse spectaculaire de -8,3%. La tives en forte hausse de +53,0% mar- déchets, leur traitement, ainsi que la pro- mise en place de la collecte sélective quée par la généralisation de la collecte duction de résidus d’incinération. en porte-à-porte à Mulhouse, ainsi que sélective en porte-à-porte. les difficultés économiques persis- tantes peuvent expliquer une consom- - Les Déchets d’Activité de Soins à mation en baisse ou plus préventive, Risques Infectieux (DASRI) : +7,9%. limitant la production des déchets. - Les déchets banals des entreprises - Les déchets des collectivités sont en hausse de +6,1%. clientes continuent de baisser en 2013, soit -4,6%, dues probablement aux collectes séparatives des bios déchets.

09 Traitement des déchets

Tonnages réceptionnés à l’usine d’incinération de Sausheim : 161 561 t

4,6% 7 354 t de déchets d’activité municipale (nettoyement des rues, divers…) 10,7% 17 234 t de refus tri en provenance ­du centre de tri

271 t de déchets encombrants 0,2% incinérables­ dont rebuts textiles 13,7% 22 169 t de boues dont 19 271 t de la station d’épuration voisine 4,9% 7 864 t de déchets des entreprises dont 1 297 t de déchets hospitaliers

66% 106 669 t de déchets ménagers, dont 36 294 t des secteurs 3 et 4

Bilan de l’incinération sur place et du délestage vers d’autres exutoires : 161 561 t

0,1% 214 t ont été mises en décharge de classe 2

3 151 t ont été valorisées avant 2% incinération (ferrailles)

1 148 t ont été délestées vers 0,7% d’autres incinérateurs

97,2% 157 048 t ont été incinérées sur place, dont 134 917 t de déchets solides et 22 169 t de boues de station.

Résidus d’incinération (27 845 t) : élimination et valorisation matière

56% Dont 15 569 t sont mises en décharge

44% Dont 12 276 t sont valorisées

10 Résidus d’incinération et valorisa- - 34% des REFIOM sont mis CET 2 (9 pour 148 t, les poussières de balayage, tion matière 416 t). Il s’agit d’un lot de mâchefers les boues de chaudières et sables usa- non valorisable, de scories s/chaudières gés sont dans les divers. - 44% sont valorisés (12 276 t). Il s’agit relevant normalement du CET 2 et de Pour mémoire, pour protéger les fours des mâchefers réemployés en tech- scories s/cyclones acceptables selon d’incinération, les déchets sont égale- nique routière pour la réalisation de analyse en CET 2. ment déferraillés avant incinération, soit sous-couche routière, et les métaux fer- - 22% des REFIOM sont mis CET 1 (6 3 151 t. Globalement, les résidus de reux (733 t) et non ferreux (24 t) récupé- 153 t). Il s’agit de cendres s/électrofiltres l’incinération augmentent de +15,0% rés après incinération. relevant normalement du CET 1, de sco- en 2013. Ils représentent 17,73 % des ries s/cyclones. Les gâteaux de filtration tonnages totaux incinérés à l’UIOM de Sausheim. La production d’énergie et son utilisation La production d’énergie en 2013 a progressé de +7,2%, correspondant au pourcentage d’augmentation des tonnages incinérés à l’UIOM de Sausheim. A noter que l’autoconsommation de l’UIOM a augmenté de +10% depuis la mise en place du traitement catalytique en novembre 2010. Le ratio de production à la tonne incinérée est de 0,35 MWh comme en 2012.

Production Groupe turbo-alternateur (GTA) en MWh 2010 2011 2012 2013 Répart. Production totale 45 553 58 197 51 776 55 517 100%  Autoconsommation UIOM 20 161 28 343 28 593 29 440 53%  Vente à STEP du SIVOM 9 299 11 079 10 292 11 299 20%  Vente à EDF 16 093 18 775 12 891 14 778 27% Tonnage incinéré à l’UIOM 157 053 153 261 146 483 157 048 Ratio Mwh / tonne incinéré 0,29 0,38 0,35 0,35

Contrôle des rejets atmosphé- de l’usine, régulièrement vérifiée, com- 4 heures maximum sans interruption. riques de l’usine plétée par des contrôles périodiques La durée cumulée de fonctionnement semestriels ou mensuels obligatoires en mode dégradée ne peut excédée 60 L’usine est une installation classée pour réalisés par des laboratoires accrédités heures par ligne de four sur une année. la protection de l’environnement autori- sur les rejets atmosphériques et les re- En 2013, les compteurs de dépasse- sée par arrêté préfectoral codificatif du jets aqueux de l’installation. ments des VLE ont enregistré : 12 mai 2005 et sous la surveillance de la DRIRE. Le site est certifié ISO 14 001. - pour la ligne de four n° 1 : 94h00 de La Commission Locale d’Information et Les contrôles en continu réalisés dépassements, de Surveillance (CLIS), remplacée par par l’instrumentation propre de - pour la ligne de four n° 2 : 54h50 de la Commission de Surveillance de Site l’usine dépassements. (CSS) est en place depuis 2007. L’arrêté préfectoral d’autorisation fixe Un suivi continu des rejets atmosphé- la durée maximale des dérèglements et dû au monoxyde de carbone, et dans riques (pour les principaux polluants) dysfonctionnements avec dépassement une moindre mesure au monoxyde est assuré par l’instrumentation propre des valeurs limites d’émission (VLE) à d’azote.

Les contrôles semestriels des multi-polluants, dioxines, et furanes par laboratoire agréé

Juin 2013 Décembre 2013 Respect Valeur limite Four n° 1 Four n° 2 Four n° 1 Four n° 2 Paramètres mesurés d’émission Unité norme journalière Valeurs Valeurs Valeurs Valeurs Poussières totales 10 mg/m3 < 1,3 0,5 2 < 0,50 OUI COT 10 mg/m3 1,04 3,15 0,45 0,43 OUI HCl 10 mg/m3 0,46 0,33 0,47 0,88 OUI HF 1 mg/m3 < 0,08 < 0,08 < 0,08 < 0,08 OUI

3 SO2 50 mg/m < 0,09 < 0,13 < 0,09 1,87 OUI NOx (en NO2) 80 mg/m3 61,0 62,4 75,7 76,1 OUI NH3 -Ammoniac 20 mg/m3 < 0,25 < 0,33 < 0,14 < 0,13 OUI CO 50 mg/m3 15,8 39,7 4,1 3,6 OUI Cd + TI 0,05 mg/m3 < 0,0020 < 0,0016 < 0,0028 < 0,0024 OUI Hg 0,05 mg/m3 < 0,0487 < 0,0186 < 0,0011 < 0,0085 OUI Total autres métaux lourds (*) 0,5 mg/m3 < 0,0818 < 0,0397 < 0,1418 < 0,0980 OUI PCDD/PCDF dioxines furanes 0,10 ng/m3 0,0362 0,0090 0,0065 0,0073 OUI Température des gaz - °C 98,8 91,8 92,9 89,7 Débit de fumées - m3 hum/h 71 525 68 256 82 114 79 896 Débit de fumées - m3 sec/h 54 584 52 021 63 981 63 292 Débit de fumées à 11 % d’O2 - m3 sec/h 51 287 51 511 56 397 57 527 OUI Vitesse verticale des gaz > 12 m/s m/s 17,6 16,5 20,7 19,8 OUI 11 Traitement des déchets

FLUX JOURNALIERS Juin 2013 Décembre 2013 Respect Valeur limite Unité Concentration d’émission Total UIOM Total UIOM norme Poussières totale 31 Kg / j <2,303 5,40 OUI COT 31 Kg / j 5,18 1,20 OUI HCl 31 Kg / j 0,976 1,85 OUI HF 3 Kg / j < 0,2006 <0,21 OUI

SO2 156 Kg / j < 0,2691 <2,71 OUI NOx (en NO2) 250 Kg / j 152,25 207,54 OUI NH3 -Ammoniac 62 Kg / j <0,7154 <0,36 OUI CO 156 Kg / j 68,45 10,50 OUI Cd + TI 0,156 Kg / j < 0,004481 <0,0073 OUI Hg 0,156 Kg / j < 0,082929 <0,0135 OUI Total autres métaux lourds (*) 1,56 Kg / j < 0,149828 <0,3357 OUI

Nota : - Polluants : Carbone Organique Total (COT), Acide chlorhydrique (HCl), Acide fluorhydrique (HF), Dioxyde de Soufre (SO2), Monoxyde d’Azote et Dioxyde d’Azote exprimés en Dioxyde d’Azote (NOx), Ammoniac (Nh3), Monoxyde de carbone (CO), Cadmium (Cd) + Thalium (TI), Mercure (Hg). - Les concentrations des gaz en polluants à l’émission sont exprimées à 11 % d’O2 sur gaz sec. - Total des autres métaux lourds : Antimoine (Sb); Arsenic (As); Plomb (Pb); Crome (Cr); Cobalt (Co); Cuivre (Cu); Manganèse (Mn);Nickel (Ni); Vanadium (V) ; Sélénium (Se).

Les contrôles semi-continus men- suels des PCDD/PCDF (dioxines- Contrôle semi-continu des dioxines furanes à l’émission furanes) rejetées. de l’UIOM de Sausheim En application de l’arrêté du 03/08 2010, complétant l’arrêté du 20/092012, pres- Période de mesure du 26/11/2013 au 24/12/2013 crivant un suivi semi-continu des rejets Paramètres Unité Four n° 1 Four n° 2 en dioxines-furanes à partir du 1er juillet Durée des mesures Jours 28 j 28 j 2014, les préleveurs ont été installés sur les cheminées de l’UIOM de Sausheim Disponibilité de l’AMESA % 99,80 99,94 par la société CME ENVIRONNEMENT, Concentration des PCDD/PCDF ng I-TEQ/Nm3 0,01460 0,01033 et mis en service effectifs depuis le 26 Concentration moyenne des PCDD/PCDF ng I-TEQ/Nm3 0,01241 novembre 2013. Les résultats 2013 des contrôles ré- Quantité totale de PCDD/PCDF mg I-TEQ 0,4958 0,3655 glementaires mensuels et semestriels Flux de dioxines µg I-TEQ/h 0,7677 0,5497 en sortie de cheminée respectent les Conformité de tous les points OUI OUI exigences réglementaires pour l’en- semble des émissions mesurées.

Surveillance de la qualité de l’air gnostic. L’analyse des lichens qui sont dans l’environnement de l’usine des capteurs naturels des polluants permet ainsi de suivre la qualité de l’air En parallèle à la campagne annuelle autour de l’usine, grâce à cinq points de l’APAVE sur l’air ambiant autour de de prélèvement déterminés par la rose l’usine, une campagne de bio surveil- des vents dominants. Cette méthodolo- lance des dioxines et furanes ainsi que gie de diagnostic est mise en œuvre au des métaux lourds est réalisée en uti- SIVOM depuis 2005. lisant les lichens comme outil de dia-

12 Tableau de l’évolution de la Bio-surveillance par les lichens - DIOXINES FURANES exprimés en ng I-TEQ/kg MB (Matière Brute) Interprétation De 2012 à 2013, une stabilité générale Identification Dist 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Variation est observée avec comme seules évo- échantillon Km 2012/2013 lutions remarquables les décroissances L1 - Neumatt 0,8 3,5 5,1 3,6 3,7 3,7 3,5 Stable des points L3 et L5. La tendance évolue L2 - Kart 0,9 3,2 2,7 2,8 2,3 3,1 2,8 Stable->Fond vers un retour aux teneurs de fond sur le long terme, après un épisode plus élevé L3 - D55 2,8 3,2 4,3 14,0 3,8 3,9 2,7 Baisse 30% en 2009/2010. L4 - Grunhütte 5,1 2,0 4,6 5,8 2,2 2,9 2,8 Stable L5 - Bartholdi 1,7 3,3 4,6 2,3 3,8 6,5 3,3 BS

Avec : Légende : Bruit de fond local en PCDD/F : 2,4 ng/kg I-TEQ - Stable = variation de 0% à 20% Valeur significative = signature : > 3,4 ng/kg I-TEQ - B = Baisse de 10% à 40% 1er seuil de recommandation en PCDD/F : 20,0 ng/kg I-TEQ - BS = Baisse significative supérieure ou égale à 40%, rapport≤ à 0.6 - H = Hausse non significative de 10% à 40% - HS = Hausse significative supérieure ou égale à 40%, rapport≥ à 1.4

Les conclusions des mesures afin d’analyser la présence de métaux Conclusion générale dans l’air ambiant réalisées par lourds et dioxines furanes Les résultats 2013 de la bio surveil- l’APAVE La campagne APAVE 2013 montre l’ab- lance, corroborés par les résultats de sence d’incidence notable de l’UIOM la campagne par l’APAVE, indiquent L’arrêté d’autorisation préfectoral pres- de Sausheim sur l’environnement et la des teneurs de l’ordre du bruit de crit une campagne de mesure annuelle qualité de l’air autour de cette installa- fond atmosphérique sans risque de la qualité de l’air, sur la base métho- tion. Les écarts observés entre les zones d’introduction dans l’alimentation dologique de l’APAVE, consistant en des sous et hors influence, ainsi que par rap- pour les paramètres mesurés. Les prélèvements d’échantillons atmosphé- port aux années précédentes, sont peu deux études concluent dans le même riques sur une période de 7 jours sur 3 significatifs. sens, à savoir que l’usine ne présente points autour de l’usine (jauges et filtres) aucun impact sur son environnement.

13 Traitement des déchets

Le Centre de tri pour déchets en- Outre le tri des déchets permettant Bilan 2013 du centre de tri d’augmenter le tonnage des déchets combrants ménagers et déchets En 2013, pour cette activité de tri, de recyclés, le centre de tri permet d’assu- des communes valorisation, et de broyage des déchets rer une préparation par broyage des dé- des collectivités, le tonnage réceptionné Implanté sur la commune d’ILLZACH, il chets qui ne peuvent être valorisés. Ces ne varie que faiblement : 23 392 t, soit est opérationnel depuis le 23 mars 1999. déchets, une fois broyés, sont envoyés er -1,4%, pour revenir au niveau de 2011. Du 1 août 2002 au 31 décembre 2010, à l’incinération en vue d’une valorisation On remarque aussi une légère diminution le SIVOM a repris l’exploitation du centre énergétique ; cette démarche permet des déchets ménagers (DME déchetteries de tri en collaboration avec la Commu- d’éviter le recours à la mise en décharge + DME en porte à porte + particuliers), au nauté d’Agglomération Mulhouse Sud sauf pendant les périodes d’arrêt de total 18 931 t, soit -2,0%. Alsace. L’exploitation a été confiée à l’usine pour maintenance ou en raison La fraction valorisable a atteint 3 124 t au l’exploitant de l’usine d’incinération à de pannes. partir du 1er janvier 2011 dans le cadre total sur les déchets ménagers et les mu- d’un contrat globalisé. nicipaux, soit un taux de valorisation brut Depuis cette date, l’exploitant privé, la de 13% calculé sur les entrées totales. société NOVERGIE, prend en charge la réception, le tri et la valorisation des déchets issus des collectivités, à savoir :

> les déchets de certains particuliers qui Tonnages réceptionnés au Centre de tri : 23 392 t ne peuvent se rendre en déchetterie en raison de la hauteur d’accès limitée, > les encombrants issus des 15 déchet- teries intercommunales, 3 413 t de déchets 15% d’activités municipales­ > les déchets encombrants collectés par les communes-membres par le 4% 1048 t de déchets encombrants biais des bennes placées périodique- de collectivités clientes ment sur la voie publique, > les déchets provenant de l’activité communale ainsi que ceux d’asso- ciations pris en compte par les com- 81% 18 931 t de déchets encombrants ménagers dont : munes, • Encombrants non recyclables issus des déchetteries • Encombrants collectés sur la voie publique par les communes > les déchets provenant des collectivités • Déchets de particuliers en direct clientes du secteur 3. Le changement d’exploitation a entrainé également les changements suivants :

> les déchets des entreprises ne sont Bilan : tri et destination des refus : 23 846 t plus du ressort du SIVOM depuis le 1er janvier 2011. Ils relèvent de la respon- sabilité exclusive de l’exploitant qui a 3 124 t la faculté d’accueillir pour son propre de recyclage ­matière compte les déchets artisanaux et 13% commerciaux. Pour cette partie com- merciale, la société NOVERGIE verse au SIVOM un loyer annuel en contre- 16% 17 043 t de refus de tri incinérés partie de cette autorisation et de la à l’UIOM ou autre incinérateur mise à disposition de l’installation, > plus aucune collecte sélective n’est 71% 3 680 t de refus de tri mis en triée sur ce site, la totalité du gisement décharge ­de cl 2 à étant globalisée dans le cadre d’un marché unique de tri.

14 L’aspect budgétaire (année 2013)

Fonctionnement :

dépenses 35 601 865 E recettes 47 206 257 E dont subventions communales 10 800 000 E Tonnages des collectivités 110 571 tonnes Soit : 97,7 E /tonne 40,2 E/habitant

Investissement :

dépenses réalisées 4 903 223 EH.T.

recettes réalisées 18 117 337 EH.T.

15 16 La collecte sélective

Les communes membres

Cette mission créée en 1993, a concerné 39 communes en 2013, Déchetterie soit 258 351 habitants au titre du recensement 2010. Ungersheim

Feldkirch

Bollwiller

Pulversheim Chalampé Berrwiller Collecte sélective des déchets Bantzenheim Ruelisheim Battenheim Staffelfelden DéchetTRI intercommunale Wittenheim Baldersheim Ottmarsheim Kingersheim Sausheim Richwiller Illzach Pfastatt Hombourg Lutterbach Rixheim Reiningue Mulhouse Syndicat Riedisheim Petit-Landau d’assainissement de la Basse Vallée Morschwiller- Habsheim de la Doller le-Bas Zimmersheim Niffer Heimsbrunn Didenheim Brunstatt Eschentzwiller Dietwiller Galfingue Bruebach Flaxlanden

Zillisheim Steinbrunn- CC Illfurth le-Bas

Déchetterie Ensisheim Ungersheim

Feldkirch

Bollwiller Pulversheim Chalampé Berrwiller Collecte sélective des déchets Bantzenheim Ruelisheim Battenheim Staffelfelden DéchetTRI intercommunale Wittenheim Baldersheim Ottmarsheim Kingersheim Sausheim Richwiller Illzach 17 Pfastatt Hombourg Lutterbach Rixheim Reiningue Mulhouse Syndicat Riedisheim Petit-Landau d’assainissement de la Basse Vallée Morschwiller- Habsheim de la Doller le-Bas Zimmersheim Niffer Heimsbrunn Didenheim Brunstatt Eschentzwiller Dietwiller Galfingue Bruebach Flaxlanden

Zillisheim CC Illfurth La collecte sélective

Le dispositif de collecte sélective en porte à porte

Généralisation de la collecte sélec- - améliorer les conditions de travail et la le bac à couvercle jaune pour la col- tive en porte à porte à Mulhouse sécurité des agents de collecte ; lecte sélective. - améliorer la propreté et la salubrité de La société PLASTIC OMNIUM a été Après une période d’expérimentation l’espace public urbain ; chargée de l’enquête préalable auprès dans le quartier de Mulhouse-Dornach, Dans le cadre de l’harmonisation des des habitants, de la distribution et four- la Ville de Mulhouse, m2A et le SIVOM codes couleurs, le bac à couvercle niture des bacs. de la région mulhousienne ont choisi de brun est dédié aux ordures ménagères, généraliser la collecte sélective en porte à porte à Mulhouse. Quelques chiffres clés : Le dispositif a été mis en œuvre en 2013 progressivement, en 5 phases succes- Prestations sur le territoire de Mulhouse Bacs « OM » Bacs « CS » sives, pour une population concernée de 100 000 habitants. Toute la gestion Enquêtes totales 17 080 des déchets a été réorganisée par quar- tier en redéfinissant les fréquences de Distributions totales (y compris ajustements) 28 412 collecte. Pour accompagner ce dispo- Fournitures aux habitants 13 780 13 598 sitif, les foyers ont été dotés de bacs Retrait d’anciens bacs en cas de demande des habitants 5 317 à roulettes aussi bien pour les ordures ménagères que pour la collecte sélec- tive. Les objectifs principaux du projet sont les suivants : - augmenter de façon significative la pro- Le bac n’est pas généralisé complète- Cas du Centre-ville : portion des déchets recyclés (papiers, ment en raison du manque de place, en journaux, emballages carton, flacon- - 3 fois par semaine pour la collecte des particulier dans les maisons de ville. Il nages plastique, acier et aluminium) ordures ménagères (C3). demeure donc des déchets présentés conformément aux directives du Gre- - 3 fois par semaine pour la collecte des en sac (sac jaune de 50 l pour la collecte nelle de l’environnement II et réduire cartons des commerces du centre-ville sélective). Le taux de conteneurisation la production des déchets d’ordures de Mulhouse. Elles ont lieu en soirée s’établit à 80% de la population sur Mul- ménagères résiduelles à incinérer ; (le mardi, jeudi et samedi) avant le house. - donner aux habitants une nouvelle ramassage des ordures ménagères. Concernant la fréquence de collecte, le image de la gestion des déchets sur La collecte est assurée par le service principe de 3 collectes hebdomadaires des critères environnementaux ; public m2A depuis le 1er janvier 2013 (à est maintenu, mais avec une substitu- la place d’un prestataire privé jusqu’en tion d’une collecte d’ordures ménagères 2012). par une collecte sélective des embal- - 3 fois par semaine pour la collecte lages, papiers et journaux, hors verre sélective auprès des habitants (C3), maintenu en apport volontaire. comme pour la collecte des cartons des commerçants qui sont ramassés Un dispositif adapté aux confi- en mélange lors de la même tournée. gurations spécifiques de chaque habitat Les ménages pourront bénéficier de - en maison individuelle : 1 bac pour les cette collecte ainsi que des conteneurs OMr collecté 2/sem. et 1 bac pour les enterrés implantés dans le cadre du pro- emballages collecté 1/sem. jet Mulhouse Grand Centre. - dans les autres situations, le même dispositif sera mis en œuvre. Toutefois, Cas des Coteaux : la configuration particulière de l’habitat - 3 fois par semaine pour la collecte des pourra conduire le service à distribuer ordures ménagères (C3). des sacs jaunes à la place des bacs - 1 fois par semaine (C1) pour les col- jaunes, voire des sacs pour les OMr si lectes sélectives, le dispositif « ECO- les contraintes de stockage sont im- CONTENEUR » étant maintenu. portantes dans le logement considéré.

18 Premier bilan issu du déploiement de la collecte sélective en porte-à-porte La collecte sélective dans le 2013 constitue une année intermédiaire du fait du déploiement de cette collecte sélec- « Bassin Potassique » tive en porte à porte en cinq tranches tout au long de l’année. Il concerne les 10 communes du bas- sin potassique et la commune de Rei- Collectes sélectives brutes 2012 2013 ningue. Les maisons individuelles sont Evolution à Mulhouse tonnes tonnes équipées de sacs jaunes translucides dans lesquels les habitants peuvent P/C en apport volontaire 914 585 jeter les produits recyclables (bouteilles B. PLAST en apport volontaire 137 92 plastique, papiers – carton et embal- MULTI en apport volontaire 831 834 lages métalliques) et d’un bac bleu pour les Ordures Ménagères (OM). Elles dis- MULTI en porte-à-porte (EC&CVM) 493 388 posent également d’un bac vert pour MULTI en porte-à-porte 403 2 574 les déchets verts uniquement collectés TOTAL hors déchetteries 2 778 4 473 + 61 % de début mars à fin octobre. Les im- meubles sont équipés d’un bac jaune P/C en déchetteries 729 670 pour les déchets recyclables et d’un bac TOTAL 3 507 5 143 + 46 % marron pour les OM. % moyen des refus en porte-à porte 26,7% - 1 fois par semaine (C1) pour le ramas- sage des bacs à roulettes OM, - 1 fois par semaine (C1) pour les DECHETS VERTS (pendant la période de collecte), - 1 fois toutes les 2 semaines (C 0,5) pour la collecte sélective (sacs jaunes et bacs de collecte sélective). La collecte sélective dans le bassin po- tassique est aussi assurée par le service public m2A. > 2485 tonnes en mélange pour le Bassin potassique > 74 tonnes pour Reiningue

La collecte sélective dans le sec- teur « Ile Napoléon » Cette collecte sélective a démarré en juillet 2009 sur les 6 communes de l’an- cienne Communauté de communes de l’Ile Napoléon. La tournée de collecte sélective est une collecte additionnelle, Tonnages collectés en porte à porte : 10 033 t par le biais des sacs jaunes translucides identiques à ceux du bassin potassique et Mulhouse. - 2 fois par semaine pour les OM (C2), - 1 fois par semaine pour la collecte sé- lective (C1). Le secteur de l’Ile Napoléon est collecté par la société VEOLIA. 30% > 1430 tonnes en mélange pour l’Ile Napoléon 70% 6 986 t pour les papiers-cartons et bouteilles plastique en mélange

3 047 t de déchets verts dans le bassin Potassique

19 La collecte sélective

Le dispositif de collecte sélective par apport volontaire

Le SIVOM de la Région Mulhou- té accrue. Ainsi, 3 nouveaux quais ont Schéma global d’optimisation et sienne développe depuis 1993 une été réalisés en plus d’un emplacement renouvellement des déchetteries collecte ­sélective multi filières ba- spécifique pour la collecte des DEEE intercommunales de la région sée principalement sur l’apport vo- (Déchets d’Equipements Electriques et mulhousienne lontaire. Le ramassage des ordures Electroniques) davantage sécurisé. La sécurité est un maître-mot puisqu’une En 2013, le SIVOM a démarré une étude ménagères en porte à porte est du nouvelle signalétique a été mise en d’optimisation de ses déchetteries inter- ressort des communes.­ place, permettant d’identifier les zones communales au regard des nouvelles réservées aux usagers de celles pré- prescriptions réglementaires en matière Le réseau intercommunal de vues pour les camions qui prennent en de sécurité, et d’environnement (décret déchetteries charge les bennes. du 20 mars 2012 modifiant la nomen- clature des installations classées au titre Il existe un réseau de 15 déchette- De même des garde-corps sécurisent des rubriques 2710-1 et 2710-2), mais ries inter­communales sur le périmètre­ les quais pour éviter tout incident lorsque également sur le plan des services ren- du SIVOM­ situées à Bantzenheim, les conteneurs sont enlevés pour être vi- dus à la population. Brunstatt, Chalampé, Illzach, Kinger­ dangés. Ces nouveaux équipements de sheim, Mulhouse-Bourtzwiller, Mul- sécurité ont été installés sur l’ensemble Cette étude met en relief l’obsolescence house-Coteaux, Mulhouse-Hasenrain, des déchetteries du SIVOM en 2012. des installations, des aménagements Ottmar­sheim, Pfastatt, Pulversheim, Citons également la réception directe devenus inappropriés à l’évolution Riedisheim, Rixheim, Sausheim et sur le Centre de tri d’Illzach de par- du tri, et la dégradation forte de cer- Witten­heim. ticuliers ne pouvant accéder sur nos déchetteries compte tenu du gabarit taines déchetteries, les plus anciennes datant d’avant 1990 comme celles Les déchetteries sont des lieux clos et de leur véhicule (présence d’un limiteur de Kingersheim et Wittenheim, ou gardés où les habitants du périmètre du de hauteur à l’entrée des sites). Il n’y a Mulhouse-Bourtzwiller. SIVOM de la région mulhousienne peu- pas eu de travaux d’aménagement ou vent apporter leurs déchets recyclables, d’amélioration conséquents sur l’année Enfin, une harmonisation des horaires sauf les ordures ménagères qui restent 2013. des différentes déchetteries serait sou- collectées dans les poubelles habi- Les catégories de tri sont nombreuses. haitable afin de simplifier l’information tuelles. Au tri traditionnel des ferrailles, déchets et aboutir à une meilleure lisibilité des Elles constituent un élément important verts, gravats, bois, encombrants, des plages d’ouverture des déchetteries. du dispositif de collecte sélective mis emballages ménagers (verre, papiers en place par le SIVOM dans le cadre du et cartons d’emballages, bouteilles plan de gestion des déchets. plastique) se sont rajoutés en 2007 les Le fonctionnement Chaque habitant du périmètre du SI- déchets d’équipements électriques En 2013, pour tous les résidents du ter- VOM est libre de se rendre dans la et électroniques (petits et gros appa- ritoire, l’accès reste libre en nombre de déchetterie de son choix, sans limite reils électroménagers, réfrigérateurs, passages, et en volume, sauf risque de de volume en 2013. Une fois triés, les écrans de télévision, ordinateurs…), saturation ponctuelle des bennes. Il est matériaux sont orientés vers différentes ainsi que les lampes fluorescentes et à noter que cette liberté d’accès pour filières pour être traités ou valorisés. Au basses consommations usagées qui l’habitant est de plus en plus rare dans fur et à mesure de l’évolution de nos doivent être récupérées et traitées. la gestion des déchetteries en France. modes de consommation, de la nature Les déchets spéciaux dont certains Une fois triés, les matériaux sont orien- des déchets que nous produisons, des toxiques sont récupérés sur la majorité tés vers différentes filières pour être trai- évolutions techniques ou encore du res- des déchetteries (peintures et solvants, tés ou valorisés. Au fur et à mesure de pect de l’environnement, les déchette- produits chimiques, piles, batteries l’évolution de nos modes de consom- ries se sont adaptées pour accueillir de de voiture, cartouche d’encre d’impri- mation, de la nature des déchets que nouveaux types de déchets et offrir un mantes usagées, huiles de vidanges). nous produisons, des évolutions tech- maximum de services aux usagers. Les huiles de friture et les vêtements­ niques ou encore du respect de l’envi- La première déchetterie, celle de usagés complètent les catégories­ de ronnement, les déchetteries se sont Bourtzwiller a vu le jour dès 1990. La tri qui s’élèvent au total à 20 sortes adaptées pour accueillir de nouveaux dernière-née en 2004 est celle de Pul- différentes. types de déchets et offrir un maximum versheim. Ce réseau de déchetteries contribue à de services aux usagers. En avril 2012, le SIVOM a réception- une bonne gestion des déchets ména- né les travaux de réaménagement et gers occasionnels tout en protégeant d’agrandissement de la déchetterie notre cadre de vie. Il évite la prolifération intercommunale de Sausheim pour un des dépôts sauvages. montant de 180 000 € HT. Ce réamé- nagement visait une meilleure capacité de stockage, l’optimisation de la qualité du service aux usagers, et une sécuri-

20 Le bilan de d’activité des déchet- Les tonnages de déchets spéciaux Le taux de recyclage moyen en 2013 sur teries 2013 (DTQD, Batteries, Piles, Huiles de vi- le réseau de déchetteries en comptabi- dange, Lampes et Tubes) dirigés vers les lisant le traitement et la valorisation des En 2013, 57 162 tonnes de déchets ont filières spécifiques de traitement et de déchets spéciaux et des autres maté- été collectées sur l’ensemble du réseau valorisation se sont élevés à 426 tonnes riaux banals (déchets verts, gravats, intercommunal de déchetteries (56 997 t (-4,1 %). ferrailles, bois, DEE, verre, cartons, plas- en 2012 soit +0,3 %) dont : Après tri, les déchets encombrants tiques, textiles) atteint 71,9 %. - 51 587 tonnes de matériaux dits «oc- résiduels non valorisables, soit 16 083 Ce taux témoigne d’une bonne perfor- casionnels» (gravats, déchets verts, tonnes, ont été transférés au centre de mance de tri au niveau des déchetteries métaux, bois, déchets spéciaux,..) su- tri d’Illzach pour préparation et réexpé- intercommunales. périeur de +0,5% par rapport à 2012. dition. - 5 575 tonnes de verre, de papier-car- En appliquant le ratio d’évacuation du En 2013, le dispositif de collecte tons et de bouteilles plastique qui sont centre de tri, leur mode de traitement à sélective par apport volontaire collectées dans toutes les déchetteries été le suivant : (déchetteries et point-TRI) a permis de en parallèle des collectes sélectives - 82 % ont été broyés pour être incinérés collecter 66 377 t réparties comme indi- dédiées à ces « matériaux » issus de (Sausheim et autres usines), qué sur le graphe ci-après : la catégorie des ordures ménagères - 18 % ont été délestés en décharge. (points d’apport volontaire et porte à porte).

Tonnages collectés en apport volontaire (déchetteries et points TRI) : 66 377 t

5 803 t de papiers/cartons d’emballages, soit 22,5 kg/hab/an 0,03­% Capsules Nespresso 23 t, soit 0,1 kg/hab/an 1,82­% 1 211 t de déchets d’équipements­ électriques et électroniques, soit 4,7 kg/hab/an 411 t de bouteilles plastique, 0,62% soit 1,6 kg/hab/an 0,04% 8,74% 10,73­% 7 123 t de verres ménagers, 26 t d’huiles de friture, 0,74­% soit 27,6 kg/hab/an soit 0,1 kg/hab/an 491 t de déchets spéciaux (Peintures, solvants, piles, batteries,­ 6,18­% huiles de vidanges, amiante) soit 1,9 kg/hab/an

0,30­% 197 t de textile, 24,23% 16 083 t d’encombrants soit 0,8 kg/hab/an non recyclables, soit 62,3 kg/hab/an

4 101 t de bois, soit 15,9 kg/hab/an 24,06­%

19,88% 13 199 t de déchets verts, soit 51,1 kg/hab/an 2,62% 1 738 t de ferrailles, soit 6,7 kg/hab/an 15 971 t de gravats, soit 61,8 kg/hab/an

21 La collecte sélective

Des opérations spécifiques : la Les quantités sont limitées à 500 kg charge la collecte, le transport et le collecte de l’amiante maximum par famille. Il est rappelé que traitement des produits vers une filière cette opération n’est pas une incitation réglementaire. Des campagnes de déstockage sont à effectuer soi-même une déconstruc- Une participation de 50 € HT / tonne est organisées par le SIVOM depuis 2011. tion de l’amiante-ciment, mais un simple demandée aux bénéficiaires de l’opéra- Elles comprennent une identification déstockage. tion. préalable des habitants-détenteurs de déchets amiantés, la diffusion aux par- Le regroupement s’effectue le samedi L’Agence Départementale de la Maî- ticipants de l’opération de collecte d’un sur le centre de tri d’ILLZACH, par le trise des Déchets du Haut-Rhin (ADMD) protocole de manipulation et d’un kit biais d’un prestataire agréé, la société subventionne en partie, en prenant en d’équipement de protection individuelle. FERRARI à , qui prend en charge les frais de conditionnement et de transport.

Rappel des opérations réalisées

Quantités Date Périmètre de collecte Participants collectés Avril 2011 Sausheim, Baldersheim, Battenheim 29 9,90 t Avril 2012 Wittenheim 55 21,52 t Juin 2012 Habsheim, Dietwiller, Eschentzwiller, Zimmersheim 43 14,82 t Octobre 2012 Rixheim 80 26,41 t Avril 2013 Brunstatt, Bruebach, Didenheim, Flaxlanden, Morschwiller-le-bas, Zillisheim 57 19,76 t Juin 2013 Bollwiller, Berrwiller, Feldkirch, Pulversheim, Staffelfelden, Ungersheim 60 22,56 t Octobre 2013 Kingersheim, Ruelisheim 65 22,98 t Total cumulé 389 137,95 t Dont total 2013 182 65,30 t

En 2013, trois opérations regroupant 182 participants (foyers) ont permis de collecter au total 65,30 t de déchets d’amiante-ciment.

22 Les point-TRI sur la voie publique Au 31 décembre de l’année, on dénombrait sur le périmètre du SIVOM (hors déchetteries) Nombre de conteneurs : La collecte sélective en apport volon- taire dessert l’ensemble du périmètre Par flux Type de conteneur Total de compétence du SIVOM. Les vi- 397 conteneurs AERIENS VERRE 423 danges sont effectuées par le service 26 conteneurs ENTERRES PUPA de m2A pour le compte du SI- 145 conteneurs AERIENS PAPIERS-CARTON (P/C) 149 VOM à titre de prestation de service. 4 conteneurs ENTERRES 123 conteneurs AERIENS PLASTIQUES (PLAST) 127 En 2013, la généralisation de la col- 4 conteneurs ENTERRES lecte sélective en porte-à-porte sur le 0 conteneurs AERIENS MULTI-MATERIAUX 22 territoire de Mulhouse par phases suc- 22 conteneurs ENTERRES cessives opérationnelles a entrainé le 665 AERIENS Nombre total de conteneurs : 721 retrait des bornes de collecte sélective 56 ENTERRES en apport volontaire pour les papiers- cartons et les bouteilles plastique. La plupart des point-TRI ont été conservés, la collecte du verre demeurant en apport volontaire.

Nombre de point-TRI : Répartition : Il est à souligner que les collectes en ap- - 84 point-TRI plus permettent de col- port volontaire sont organisées en mono > 336 point-TRI « aériens » lecter tous les matériaux de collecte matériau, sauf pour les récents conte- sélective neurs enterrés qui ont été mis en place > 30 point-TRI « enterrés » - 62 point-TRI doubles permettent de à partir de 2011 sur la ville de Mulhouse. collecter 2 matériaux TOTAL : 366 point-TRI - 235 point-TRI simples composés À partir de 2014, le dispositif évoluera sur la voie publique d’un seul conteneur (principalement vers une collecte multi-matériaux, y le verre). compris en apport volontaire, dans le + 15 point-TRI « aériens » cadre de l’harmonisation des consignes en déchetterie Autre répartition : de tri et des codes couleurs. - 376 point-TRI « VERRE » - 116 point-TRI « P/C » Sur Mulhouse, les point-TRI enterrés - 104 point-TRI « PLAST » intègrent également la collecte des or- dures ménagères.

23 La collecte sélective

Le bilan 2013 successives de janvier à décembre. De minuera plus fortement sur une année même, les conteneurs d’apport volon- pleine, ni pour le porte-à-porte qui à l’in- Il s’avère difficile d’établir des ratios taire ont été retirés à Mulhouse, de ma- verse génèrera plus de tonnage en 2014. détaillés pour la collecte sélective en ap- nière concomitante. De même, les populations desservies port volontaire, et pour le porte-à-porte, De ce fait, les tonnages collectés ne par ces deux modes de collecte ne sont car la généralisation du porte-à-porte peuvent être représentatifs sur l’année données qu’à titre indicatif, car difficiles sur Mulhouse a été réalisée progressi- 2013, ni pour l’apport volontaire qui di- à évaluer. vement par un phasage en 5 tranches

Collectes sélectives brutes Sur les En Total Variation 2013/2012 APPORT VOLONTAIRE PointTRI Déchetterie Papiers cartons et ELA 2 457 t 3 346 t 5 803 t baisse -9,9 % Flaconnage plastique 278 t 133 t 411 t baisse -8,3 % Multi-matériaux (point-TRI enterrés) 834 t 834 t Stable +0,2% Total 3 569 t 3 479 t 7 048 t baisse -8,7 % Verre 5 117 t 2 096 t 6 879 t Hausse +3,5 % Total avec le verre 8 686 t 5 575 t 14 171 t baisse -2,9 %

La baisse des collectes de Papiers-cartons (-9,9%) et flaconnage plastique (-8,3%) en apport volon- taire est logiquement due à la généralisation de la collecte sélective en porte-à-porte sur Mulhouse. Néanmoins, les variations ne sont pas représentatives.

La collecte du verre évolue en dents de scie : une hausse de +3,5 % par rapport à 2012.

Collectes sélectives brutes Tonnage Ratio Variation 2012 Pop. APPORT VOLONTAIRE collecté hab/an sur tonnage baisse -65,2 % ECO-CONTENEUR 2 500 74 t 29,6 kg (intégrée à Mulhouse) BASSIN POTASSIQUE 47 087 2 485 t 52,8 kg Stable -0,2 % REININGUE 1 791 74 t 41,3 kg Stable 0 % ILE NAPOLEON 28 647 1 430 t 49,9 kg hausse +4,2 % MULHOUSE 109 588 2 574 t Phasage en 5 tranches

ILLZACH 14 596 18 t Démarrage tout fin décembre dans les quartiers centre d’Illzach

Cartons CVM s secteurs 95 607 331 t 1 t 47,6 kg Stable +0,2 % 2 % Total 189 613 6 986 t Hausse +43,1% En 2013, les cartons des commerçants du centre-ville de Mulhouse sont collectés en mélange avec les collectes sélectives des habitants.

Collectes sélectives brutes Pop. Tonnages Ratio Ratio Variation 2012 TOTALES 2013 Collectés 2013 2013 2012 Sur kg/hab

AV - DECHETTERIES 258 351 3 479 t 13,5 kg 13,8 kg baisse -2,2 %

AV - POINT-TRI 68 738 3 569 t PORTE A PORTE 189 613 6 986 t Total P/C&PLASTIQUE 258 351 14 034 t 54,3 kg 47,9 kg Hausse +11,8 %

VERRE 258 351 7 123 t 27,6 kg 26,2 kg Hausse +3,5 %

Total CS 258 351 21 157 t 81,9 kg 74,1 kg Hausse +10,5 %

En 2013, la collecte sélective des papiers/cartons et bouteilles plastique fait un pas en avant de +11,8%. Avec le Verre (+3,5%), la hausse moyenne globale des collectes sélectives s’établit à +10,5%. 2013 est l’année du déploiement de la collecte sélective en porte-à-porte sur Mulhouse. Ses résultats ne seront maximisés qu’en 2014. L’apport volontaire régresse logiquement avec 50,2% dont 24,8% dans les déchetteries, au profit de la collecte sélective en porte-à-porte qui représente 49,8% du gisement total collecté.

24 FREINTE & STOCK COLLECTE BRUTE Qualité du tri des papiers, cartons REFUS DE TRI % PORTE À PORTE et bouteilles plastique FRACTION RECYCLEE % APPORT VOLONTAIRE L’ensemble des collectes en apport volontaire et en porte-à-porte est trié au 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% centre de tri d’Aspach-le-Haut apparte- 92,5% 87,8% 92,3% 24,0% 86,0% 86,8% 87,3% 84,8% nant à la société COVED, dans le cadre 90,0% 22,0% d’un marché de tri et de commercialisa- 20,0% tion des fibreux. Les corps creux plas- 16,8% tique étant pris en charge par la société 18,0% 16,0% VALORPLAST (option filière du contrat 60,0% éco-emballages). 14,0% 10,9% 10,6% 12,0% Globalement, les refus de tri atteignent 8,6% 10,0% 7,7% 7,7% 1 491 tonnes pour 14 034 tonnes col- 7,0% 7,6% 30,0% 6,6% 8,0% 5,7% 5,3% 6,1% lectées, soit un taux global moyen de 4,9% 5,1% 4,6% 6,0% refus de 10,6 %. Ce pourcentage est en 2,7% 5,7% 4,5% 4,0% forte augmentation par rapport à celui 2,9% 2,0% de 2012 (+38 %). 0,0% 0,0% 0,0% 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Le taux de refus reste plus faible en ap- port volontaire : 4,5 %. Il est plus élevé en porte-à-porte : 16,8 %, Nota : Le taux de freinte est à zéro en raison du déstockage et livraison de matériaux comptabilisés dans le soit une hausse de plus de 50 %. bilan des matériaux recyclés de l’année, sur la base en partie des déclarations à Eco-Emballages.

Les refus de tri ont été incinérés à l’usine d’incinération de Sausheim. La restitu- Le SIVOM commercialise uniquement retarder l’abandon d’un produit, ce qui tion des matériaux, c’est-à-dire la part les métaux ferreux et non ferreux extraits permet de réduire la quantité de déchets recyclée réellement en 2013, est de des mâchefers. Les métaux avant inci- à traiter par la collectivité. Dans ce sens, 84,8 %, déduction faite de la freinte et nération relèvent du contrat d’exploita- la prévention est complémentaire de la stock. tion de l’usine. L’exploitant est obligé de collecte sélective. les valoriser. La récupération des métaux fer- Les tonnages sont déclarés à Eco- Les actions à développer par le Emballages et soutenus depuis 2011 SIVOM dans le cadre du PLP (m2A) reux et non ferreux comme un standard spécifique, au L’usine de Sausheim est équipée, dès sa même titre que les métaux de TBM issus Le SIVOM s’est engagé aux côtés de construction, d’un système classique de du tri mécano-biologique, par exemple. m2A, porteur du nouveau Programme dé-ferraillage (aimant) et d’un système Local de Prévention (PLP) arrêté en dit « à courant de Foucault » destiné aux Le SIVOM commercialise uniquement décembre 2013, pour mettre en œuvre métaux non ferreux (aluminium essen- les métaux ferreux et non ferreux extraits les actions définies, permettant de tiellement) afin d’extraire les métaux des des mâchefers. Les métaux avant inci- réduire d’au moins 7 % les ordures mâchefers après incinération. Depuis fin nération relèvent du contrat d’exploita- ménagères et assimilées (OMA) ou 2004, dans le cadre des travaux d’achè- tion de l’usine. L’exploitant est obligé de « déchets routiniers ». vement de l’usine, elle dispose égale- les valoriser. ment d’un dispositif d’extraction des Les tonnages sont déclarés à Eco- Le gisement de référence des OMA est métaux contenus dans les OM brutes Emballages et soutenus depuis 2011 celui de 2010, composé des ordures avant incinération. comme un standard spécifique, au ménagères, des collectes sélectives même titre que les métaux de TBM issus (papiers, emballages cartons, flacon- > 3 151 tonnes de métaux ferreux récu- du tri mécano-biologique, par exemple. nage plastique, verre, emballages acier pérées avant incinération, et aluminium). > 733 tonnes de métaux ferreux ex- La prévention de la production de traites des mâchefers, déchets > 24 tonnes d’aluminium et autres non ferreux extraites des mâchefers, La prévention concerne toutes les ac- Soit un total de 3 908 tonnes tions se situant avant la collecte des (+21 % / 2012). déchets. L’enjeu est donc d’éviter de produire des déchets, ou encore de Ces tonnages sont principalement issus des tonnages d’ordures ménagères des communes du SIVOM et des collectivi- tés clientes (70%).

25 La collecte sélective

Un partenariat financier avec l’ADEME a été conclu, permettant à m2A de financer en partie les actions définies dans le PLP entre 2014 et 2017. Les actions confiées au SIVOM sont les suivantes :

N° action Objectif cumulé Description (actions+sous-actions) PLP 2017

Réduire les produits de cuisine et de jardins - développer le compostage individuel et consolider les actions déjà en place, 1 - développer le compostage partagé (pied d’immeuble, écoles,…), -14,07 kg/hab - promouvoir les pratiques de gestions différenciées des espaces publics et privés, - promouvoir une « opération poules ».

Donner une seconde vie aux produits 4 - étudier l’opportunité de créer une ressourcerie afin de réduire la -2,46 kg/hab quantité de déchets dans les OMA et en déchetteries

Agir sur la toxicité des produits - optimiser la collecte de déchets dangereux, 6 - développer les animations sur la dangerosité des produits, -0,04 kg/hab - concevoir et diffuser des outils de sensibilisation et d’information sur les déchets dangereux.

Sensibiliser à la prévention des déchets - développer les animations sur la prévention en milieu scolaire. Pas d’objectif 7 Actuellement, ces animations sont ciblées plus particulièrement chiffré sur les thèmes du tri des déchets. La prévention des déchets y sera intégrée.

Les actions déjà réalisées par le état de marche, et la possibilité pour Fin 2013, 10 600 composteurs indi- SIVOM à partir de 2006 les habitants d’acheter et de repartir viduels ont pu être placés chez les Tout au long de cette période, le avec leur composteur. habitants en habitat pavillonnaire. SIVOM a fait la promotion du com- Le taux d’équipement obtenu à ce postage individuel. Une conférence sur la bonne utilisa- jour, sur la référence de l’habitat tion d’un composteur était animée pavillonnaire, et sur le périmètre du Ces actions de sensibilisation et par le Directeur de la société ANNA- SIVOM, est en moyenne de 25 %. d’information proposaient de diffu- COMPOST, et concluait systémati- ser auprès des habitants un com- quement ces journées. posteur de 400 litres de volume par foyer au prix réduit de 15 € TTC, le Le bilan cumulé 2006 / 2013 prix d’acquisition étant de 40 euros. 30 journées de sensibilisation et de promotion sur le compostage Le SIVOM a développé sur l’en- domestique ont été mises en œuvre semble du périmètre syndical des par le SIVOM depuis 2006. Il n’y a journées d’information et de sensi- pas eu de campagne spécifique à bilisation sous forme de salon avec partir de 2011, mais le SIVOM conti- présentation d’un composteur en nue de vendre des composteurs selon les demandes qu’il reçoit.

26 L’aspect budgétaire (année 2013)

Fonctionnement :

dépenses 7 535 232 E recettes 9 248 754 E dont subventions communales 3 100 000 E Tonnages des collectivités 77 245 tonnes Soit : 40,10 E /tonne 12 E/habitant

Investissement :

dépenses réalisées 3 001 672 E

recettes réalisées 3 359 185 E

27 La collecte sélective

Evolution des soutiens ECO-EMBALLAGES ECO-EMBALLAGES intervient depuis 1994 pour la récupération des emballages ménagers (papiers, cartons, verre, plastique, acier, et aluminium).

BAREME « D » BAREME « E » Versements (en e) 2009 2010 2011 2012 2013 Acomptes 1 000 000 1 000 000 1 400 000 1 313 900 1 526 400 Liquidatif solde T1-T4 272 806 348 625 108 362 365 619 242 630 Liquidatif Std Exp Métaux 311 140 341 901 non connu SOUTIENS ANNUELS 1 272 806 1 348 625 1 819 502 2 021 420 SDD 75 288 43 581 non connu Soutiens caractérisations 1 500 1 500 Soutiens ADT 24 973 Soutiens Communication 77 113 56 262 Etude d’optimisation 97 822 97 821 AUTRES SOUTIENS 201 408 155 583 75 288 43 581

TOTAL ECO-EMB 1 474 214 1 504 208 1 894 790 2 065 001 1 769 030 Evolution % hors étude d’optimisation +2,2% +34,7% +9,0% provisoire

Evolution des soutiens ECOFOLIO ECOFOLIO soutient le recyclage des papiers et imprimés non sollicités distribués dans les boîtes aux lettres.

Versements (en e) 2009 2010 2011 2012 2013

Tonnages déclarés 6 699 t 6 951 t 6 252 t 4 687 t 5 424 t (catégorie marchande sorte 1.11) Tonnages déclarés - - - - 1 995 t (catégorie marchande sorte 1.02) Soutien € / tonne sorte 1.11 et 1.02 27,63 € 42,32 € 46,28 € 39,77 € 31,65 € Soutien total annuel 185 119 294 183 289 324 186 425 234 803

Les autres Eco-organismes a conventionné avec l’Eco-orga- - ECOMOBILIER soutient le recy- Les Eco-organismes assurent la nisme ECOLOGIC, OCAD3E étant clage de tout type de mobilier, y responsabilité financière et organi- l’interlocuteur unique pour la gestion compris les sommiers et matelas. sationnelle des producteurs pour la administrative et le versement des gestion de produits en fin de vie. soutiens. Le SIVOM a conventionné en 2013 - COREPILE soutient le recyclage - RECYLUM soutient le recyclage avec ces deux derniers éco-orga- des piles et accumulateurs. des lampes usagées. nismes pour une mise en œuvre - OCAD3E soutient le recyclage - ALIAPUR soutient le recyclage en 2014. des Déchets d’Equipements Elec- des pneumatiques. triques et Electroniques (DEEE). - ECOTLC soutient le recyclage des Dans le cadre de la REP (Respon- textiles, linge et chaussures. sabilité Elargie des Producteurs) - ECODDS soutient le traitement sur les DEEE, 4 éco-organismes se des déchets diffus spéciaux (pein- partagent le territoire. Le SIVOM tures, phytosanitaires, acides, bases, comburants, etc…).

28 Prix moyen de reprise des matériaux triés

Filière Prestataire Prix unitaires HT à la tonne Matériaux valorisés Année 2012 2009 2010 2011 2012 2013 VALORPLAST PLASTIQUES 89,90 € 231,30 € 392,50 € 333,32 € 276,41 € 77Puteaux BSN VERRE 19,91 € 22,42 € 22,20 € 21,45 € 21,75 € 88Gironcourt COVED PAPIERS & CARTONS 0,80 € 25,30 € 104,00 € 50,16 € 37,82 € 68Ungersheim DERICHBOUG FERRAILLES déchetterie 108,00 € 208,00 € 253,10 € 245,30 € 213,01 € 68 Illzach

106,60 € DERICHBOUG ACIERS issus mâchefers 10,00 € 20,60 € (nouveaux prix 127,91 € 98,16 € 68 Illzach 01/07)

1 236,40 € METALIFER ALUMINIUM issus mâchefers 360,00 € 629,00 € (nouveaux prix 1 183,08 € 1 077,61 € 67Strasbourg 01/07)

L’année 2013 comme pour 2012, - les aciers sur mâchefers de est marquée par une tendance bais- l’UIOM : -23,3%, sière des prix de vente des mar- - l’aluminium sur mâchefers de chandises : l’UIOM : -8,9 %.

- les plastiques : -17,0 %, Dans l’ensemble, les prix de reprise - le verre : +1,4 %, des marchandises restent toutefois - les papiers & cartons : la plus forte à un niveau élevé, en particulier baisse enregistrée : -24,6 %, lorsqu’on les compare à la dépres- - les ferrailles encombrantes : sion de 2009. -13,2 %,

29 30 Le traitement des eaux usées

Les communes membres

Cette mission créée en 1968, a concerné 33 communes en 2013, soit 249 351 habitants­ au titre des chiffres INSEE 2010.

Feldkirch

Bollwiller Pulversheim Chalampé Berrwiller Bantzenheim Ruelisheim Battenheim Staffelfelden Traitement des eaux usées Wittenheim Baldersheim Wittelsheim Ottmarsheim Station d’épuration Kingersheim Sausheim Richwiller Illzach Pfastatt Hombourg Lutterbach Rixheim Reiningue Mulhouse Syndicat Riedisheim Petit-Landau d’assainissement de la Basse Vallée Morschwiller-le-Bas Habsheim de la Doller* Zimmersheim Didenheim Niffer Brunstatt Eschentzwiller Dietwiller Bruebach Flaxlanden

Zillisheim CC Illfurth

Feldkirch

Bollwiller

Pulversheim Chalampé Berrwiller Bantzenheim Ruelisheim Battenheim Staffelfelden Traitement des eaux usées Wittenheim Baldersheim * Aspach-le-Bas, Aspach-le-Haut, Burnhaupt-le-Bas, Wittelsheim Ottmarsheim Burnhaupt-le-Haut,Station d’épuration Galfingue, Heimsbrunn, Michelbach, Kingersheim Sausheim Schweighouse Richwiller Illzach Pfastatt Hombourg Lutterbach Rixheim 31 Reiningue Mulhouse Syndicat Riedisheim Petit-Landau d’assainissement de la Basse Vallée Morschwiller-le-Bas Habsheim de la Doller* Zimmersheim Didenheim Niffer Brunstatt Eschentzwiller Dietwiller Bruebach Flaxlanden

Zillisheim CC Illfurth

* Aspach-le-Bas, Aspach-le-Haut, Burnhaupt-le-Bas, Burnhaupt-le-Haut, Galfingue, Heimsbrunn, Michelbach, Schweighouse Le traitement des eaux usées

Les stations d’épuration du SIVOM

Le traitement des eaux usées domestiques et industrielles est mis en œuvre dans les 6 stations d’épuration suivantes : Sausheim, Ruelisheim, Feldkirch, Pulversheim, Berrwiller et Wittelsheim. Les stations de Sausheim, Ruelisheim, Feldkirch et Pulversheim sont gérées par la société Véolia. La lagune à Berrwiller est gérée par le SIVOM et la commune d’implantation. La station de Wittelsheim, confiée à la Société Lyonnaise des Eaux, traite les eaux usées de Staffelfelden, Richwiller et de Wittelsheim.

La station d’épuration Principaux chiffres pour l’année 2013 de Sausheim : > Volume d’eau traitée : L’exploitation 25 439 810 m3 Cette station de type biologique est la > Boues produites : plus importante du dispositif par sa 20 430 t à une siccité de 25,9% taille. Mise en service en 1987, elle a été dont la totalité a été incinérée réceptionnée le 01 janvier 1989. Cette station de 480 000 équivalents habitants > Coût total d’exploitation de la reçoit chaque année environ 27 millions station ­d’épuration de Sausheim : e de m3 d’eaux usées à traiter. 8 202 259 TTC > Prime d’épuration (Agence de Depuis le 1er juillet 2010, un contrat l’Eau) : 1 336 021 E d’exploitation pour une durée de 12 ans lie le SIVOM avec son exploitant, la société Véolia.

En plus des effluents domestiques des Rendement épuratoire communes de Brunstatt, Didenheim, Eschentzwiller, Flaxlanden, Habsheim, 98,7% 97,8% Illzach, Lutterbach, Morschwiller-le- 100 96,3% Bas, Mulhouse, Reiningue, Riedisheim­, 94,10% Rixheim, Sausheim, Zillisheim, 86,7% Zimmersheim,­ et du Syndicat de la Basse Vallée de la Doller, elle traite les eaux usées des industriels de l’agglo­ mération mulhousienne. Ces socié- tés, en raison de l’importance de leurs

volumes rejetés et de la qualité de leurs 50 effluents, sont directement associées aux investissements et à la gestion de la station d’épuration par une convention.

La station répond aux normes euro- péennes en matière de traitement de l’azote et du phosphore. 0

La DBO5 : Les Mes : La DCO : Le Pt : Ngl : Demande Matières En Demande Phosphore Total Azote Global Biologique en Suspensions, Chimique Oxygène, représentatif de en Oxygène, représentative la pollution représentative de la pollution non dissoute des composés oxydables biodégradable

32 La lagune de Berrwiller Rendement épuratoire Cette station, construite en 2004, n’a rien d’une station classique dont les ou- 100 vrages sont le plus souvent en béton.­ Ici, 88,7% ce sont 3 lagunes, qui font office de bas- 81,8% sins : 2 bassins d’aération de 1 773 m3 79,4% chacun, et 1 bassin de décantation­ de 780 m3. Le procédé d’épuration est en- tièrement biologique,­ comme dans une station classique.­ Elle a été réception- née fin 2005. La gestion s’effectue en 50 régie, par la commune de Berrwiller. Le coût total de la construction de la sta- 100 tion d’épuration s’élève à 534 118 E.

Principaux chiffres pour l’année 2013 > Coût d’exploitation de la station d’épuration : 24 349 E 0

> Volume d’eau traitée estimé : La DBO5 : Les Mes : La DCO : 54 750 m3 50 Demande Matières En Demande Biologique en Suspensions, Chimique Oxygène, représentatif de en Oxygène, > Prime d’épuration (Agence de l’Eau) : 100 E représentative la pollution représentative 5 411 de la pollution non dissoute des composés biodégradable oxydables

0 La station d’épuration Rendement épuratoire de Feldkirch : 50

Station de type biologique, construite 100 en 1974, exploitée par la société 91,7% Véolia. Elle traite les eaux usées des 84,3% communes de Bollwiller et Felkirch. 80,5%

Principaux chiffres pour l’année 2013 > Coût d’exploitation : 0 96 076 E TTC 50 > Volume d’eau traitée : 100 709 950 m3 > Boues produites : 1 993,56 t à une siccité de 1,23% dont la totalité a été incinérée > Prime d’épuration (Agence de l’Eau) : 5 298 E 0 La DBO : Les Mes : La DCO : 50 5 Demande Matières En Demande Biologique en Suspensions, Chimique 100 Oxygène, représentatif de en Oxygène, représentative la pollution représentative Ngl : Azote Global de la pollution non dissoute des composés biodégradable oxydables

0

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50 33

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0 100

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0 Le traitement des eaux usées 100

La station d’épuration 0 Rendement épuratoire de Pulversheim : Station de type biologique, construite en 1976, exploitée par la société Véolia­. 100 97,56% 91,81% Elle traite les eaux usées de la commune 90,87% de Pulversheim. 50 82,48% 75,27% Principaux chiffres pour l’année 2013 > Coût d’exploitation : 98 316 E TTC

> Volume d’eau traitée : 50 241 626 m3

> Boues produites : 0 650,19 t à une siccité de 6,82% dont la totalité a été incinérée > Prime d’épuration (Agence de 100 l’Eau) : 6 134 E

0

La DBO5 : Les Mes : La DCO : Le Pt : Ngl : Demande Matières En Demande Phosphore Total Azote Global 100 Biologique en Suspensions, Chimique Oxygène, représentatif de en Oxygène, représentative la pollution représentative de la pollution non dissoute des composés oxydables 50 biodégradable

50 La station d’épuration de Ruelisheim : 0 Rendement épuratoire Station de type biologique, construite en 1974, exploitée par la société 99,1% 100 98,8% 97% VEOLIA EAU . Elle traite les eaux usées 92,7% 91,9% des communes de Ruelisheim, Witten- heim, Kingersheim, ainsi qu’une partie 0 de celles de Richwiller. Elle traite également celles des com- munes de Baldersheim et Battenheim, communes clientes du SIVOM.

50 Principaux chiffres pour l’année 2013 > Coût d’exploitation : 839 347 E TTC > Volume d’eau traitée : 3 176 979 m3 > Boues produites : 1 791 t à une siccité de 38,8 % 0 dont la totalité a été valorisée par

compostage­ La DBO5 : Les Mes : La DCO : Le Pt : Ngl : Demande Matières En Demande Phosphore Total Azote Global > Prime d’épuration (Agence de Biologique en Suspensions, Chimique l’Eau) : 186 181 E Oxygène, représentatif de en Oxygène, représentative la pollution représentative de la pollution non dissoute des composés oxydables biodégradable

34 La station d’épuration Rendement épuratoire de Wittelsheim : Les eaux usées de Staffelfelden et une 97% 97% partie de celles de Richwiler sont traitées­ 100 96% 91% à la station d’épuration de Wittelsheim­. 90%

Principaux chiffres pour l’année 2013 > Coût d’exploitation : 91 680 E à la charge du SIVOM > Volume d’eau traitée : 3 2 558 217 m 50

0

Ngl : La DBO5 : Les Mes : La DCO : Le Pt : Ngl : Azote Global Demande Matières En Demande Phosphore Total Azote Global Biologique en Suspensions, Chimique Oxygène, représentatif de en Oxygène, représentative la pollution représentative de la pollution non dissoute des composés oxydables biodégradable

Les principaux travaux réalisés par le SIVOM (année 2013)

DEPENSES PRINCIPALES 2012 Montants STEP Sausheim 118 565 e T.T.C. STEP Pulversheim 1 793 632 e T.T.C. STEP Ruelisheim 63 289 e T.T.C. STEP Feldkirch 10 764 e T.T.C.

Ngl : Azote Global

35 36 La gestion des réseaux d’assainissement

Les communes membres

Cette mission créée en 1993, a concerné 25 communes en 2013, soit 239 806 habitants (chiffre INSEE 2010).

Feldkirch

Bollwiller Pulversheim Chalampé FeldkirchBerrwiller Bantzenheim Ruelisheim Bollwiller Battenheim Staffelfelden Pulversheim Chalampé Berrwiller Wittenheim Baldersheim Bantzenheim Ruelisheim Battenheim Ottmarsheim Staffelfelden Kingersheim Sausheim Wittenheim Richwiller Baldersheim Illzach Pfastatt Ottmarsheim Hombourg Kingersheim Lutterbach Sausheim Rixheim RichwillerReiningue Mulhouse Riedisheim Petit-Landau Syndicat Illzach d’assainissement Pfastatt Hombourg de la Basse Vallée Morschwiller-le-Bas Habsheim de la Doller Rixheim Lutterbach Zimmersheim Niffer Reiningue Mulhouse Didenheim Brunstatt Eschentzwiller Syndicat Riedisheim Petit-Landau d’assainissement Dietwiller de la Basse Vallée Morschwiller-le-Bas HabsheimBruebach Contrats d’affermage de la Doller Flaxlanden Zimmersheim Didenheim Niffer Lyonnaise des eaux Zillisheim BrunstattCC Illfurth Eschentzwiller Dietwiller Convention d’exploitation Bruebach Contrats d’affermage Flaxlanden SIVOM Lyonnaise des eaux Zillisheim CC Illfurth Prestation de services Convention d’exploitation (contrat de 1 à 3 ans)

SIVOM SIVOM

Prestation de services (contrat de 1 à 3 ans)

SIVOM

37 La gestion des réseaux d’assainissement

L’entretien des réseaux

Les réseaux d’assainissement permettant la collecte et le transport des eaux usées sont gérés soit par des contrats de prestation de service, soit par un contrat d’affermage.

Le contrat d’affermage Lyonnaise des Eaux : ouvrages annexes. Il porte également travaux d’assainissement réalisés à la les dépenses liées à son entretien (répa- date du contrat. L’entretien du service de l’assai- ration, remplacement). En contrepartie du service rendu, la nissement pour 16 des communes Le contrat d’affermage prévoit égale­ Lyonnaise des Eaux perçoit une rému- membres (Brunstatt, Didenheim, Es- ment la prise en charge par le fermier­ nération dont la valeur est fixée pour la chentzwiller, Flaxlanden, Habsheim, des annuités d’emprunts initiaux con­ durée du contrat et qui est calculée à Illzach, Lutterbach, Morschwiller- tractés­ tant par le SIVOM que par les partir de chaque m3 d’eau soumis à la le-Bas, Mulhouse, Pfastatt, Reinin- communes membres, afférentes aux redevance d’assainissement. gue, Riedisheim, Rixheim, Sausheim, Zillisheim et Zimmersheim) a été confié par un contrat d’affermage le Principaux chiffres pour l’année 2013 27 janvier 1993, à la société Lyonnaise longueur totale du réseau 757 272 m des Eaux pour une durée de 30 ans. longueur curée 40 685 m Le service d’assainissement comprend linéaire de canalisations inspectées par la caméra 23 357 m la collecte et l’évacuation des eaux nombre de tabourets-siphons total 22 125 usées et des eaux pluviales dans les nombre de tabourets-siphons curés 22 916 limites du périmètre des 16 communes et concerne l’ensemble des ouvrages nombre de contrôle et entretien dessableurs 73 correspondants, à l’exclusion de la sta- rémunération fermier 0,8159 eHT/m3 tion d’épuration de Sausheim et de ses

Une convention d’exploitation Le SIVOM a signé une convention avec la ville de Wittenheim pour l’entretien par ses soins pour le compte du SIVOM de ses réseaux d’assainissement.

Principaux chiffres pour l’année 2013 longueur totale du réseau 76 171 m longueur curée 30 000 m linéaire de canalisations inspectées par la caméra 1 732 m nombre de tabourets-siphons total 2 856 nombre de tabourets-siphons curés 1 100 nombre de contrôle et entretien dessableurs 0

38 Prestation de service Principaux chiffres pour l’année 2013 (contrat de 1 à 3 ans) longueur totale du réseau 166 629 m Le SIVOM organise chaque année une longueur curée 31 832 m consultation pour l’entretien des réseaux et autres ouvrages d’assainissement linéaire de canalisations inspectées par la caméra 10 604 m des communes de Berrwiller, Bollwiller, nombre de tabourets-siphons total 6 895 Feldkirch, Kingersheim, Pulversheim, nombre de tabourets-siphons curés 2 795 Richwiller, Ruelisheim et Staffelfelden.

Autres missions du service assainissement nombre de stations de relevage 26 nombre d’enquêtes notaire 964 nombre d’instructions PCCU* 452 nombre de demandes de raccordement 312 Accessoires voiries 491 *Permis Construire Certificat Urbanisme

Les travaux réalisés par le SIVOM (année 2013)

Outre l’exploitation des réseaux, le Sont exclues de la charge du service transfert de compétence des com- intercommunal, les opérations d’amé- munes vers le SIVOM a porté sur les nagement publiques ou privées où la investissements nécessaires à son bon création des réseaux est à la charge de fonctionnement. l’aménageur.

TRAVAUX ASSAINISSEMENT Réseaux DEPENSES principales ttc investissement (CA 2013)

DEPENSES PRINCIPALES 2012 Montants Eschentzwiller - rue de Habsheim 107 114 € € Flaxlanden – rue Chasseurs Alpins et divers 204 593 € € Habsheim – rue De Gaulle et divers 66 687 € € Illzach – travaux divers 165 506 € € Kingersheim – rue de Pfastatt et divers 165 193 € € Lutterbach – rues Montceau Mines et divers 195 106 € € Mulhouse – divers travaux 199 623 € € Pulversheim – rues Lorraine Provence Forêt et divers 41 028 € € Reiningue – rue de Wittelsheim et divers 72 777 € € Richwiller – rues Moulin Huxelles et divers 23 590 € € Rixheim – rues Zumstein de Mulhouse et divers 220 853 € € Ruelisheim – rues Jasmin Violettes Eglise et divers 261 168 € € Sausheim – rues Henner Baldersheim et divers 93 258 € € Wittenheim – bassin orage n°11 et n°12 622 781 € € Zillisheim – bassins Hohrain Borrberg et divers 408 903 € € Accessoires de voirie 120 143 € € Gestion globale, optimale et prédictive des réseaux 132 785 € € 39 40 L’assainissement non collectif

Les communes membres

Mission créée en 1999. En 2013, ce sont 25 communes, soit 239 806 habitants (chiffre IN- SEE 2010), qui sont concernées par cette mission.

Feldkirch

Bollwiller

Pulversheim Chalampé Berrwiller Bantzenheim Ruelisheim Staffelfelden Battenheim Assainissement non collectif Wittenheim Baldersheim Ottmarsheim Kingersheim Sausheim Richwiller Illzach Pfastatt Hombourg Lutterbach Rixheim Reiningue Mulhouse Syndicat Riedisheim Petit-Landau d’assainissement de la Basse Vallée Morschwiller-le-Bas Habsheim de la Doller Zimmersheim Didenheim Niffer Eschentzwiller Brunstatt Dietwiller Bruebach Flaxlanden Feldkirch Zillisheim CC Illfurth Bollwiller

Pulversheim Chalampé Berrwiller Bantzenheim Ruelisheim Staffelfelden Battenheim Assainissement non collectif Wittenheim Baldersheim Ottmarsheim Kingersheim Sausheim Richwiller Illzach Pfastatt Hombourg Lutterbach Rixheim Reiningue Mulhouse Syndicat Riedisheim Petit-Landau d’assainissement de la Basse Vallée Morschwiller-le-Bas Habsheim 41 de la Doller Zimmersheim Didenheim Niffer Eschentzwiller Brunstatt Dietwiller Bruebach Flaxlanden

Zillisheim CC Illfurth L’assainissement non collectif

Le service public de l’assainissement non collectif (SPANC)

Les missions qui incombent à ce ser- 5. En dehors des zones à enjeux sani- • Parts de la redevance d’assainis- vice viennent en application des dis- taires et environnementaux et/ou en sement non collectif destinées à positions des lois sur l’eau (1996, 2006 l’absence de danger pour la santé couvrir les charges pour : et actualisées par arrêté en 2012) des personnes les travaux de mises - le diagnostic initial des et sont pour l’essentiel : aux normes d’un assainissement non installations­ existantes...... 94,88 e collectif doivent être réalisés unique- - le contrôle périodique de 1. Nouvelle installation : ment en cas de vente de l’immeuble bon fonctionnement ­des - contrôle de conception et d’implan­ et ce dans un délai d’1 an. installations ­ existantes...... 94,88 e tation - le contrôle à l’occasion de Ce service, classé « service à caractère la cession d’un immeuble.­... 94,88 e 2. Installation existante : industriel et commercial », met en œuvre - contrôle diagnostic (ou 1er contrôle­ une redevance payée par l’usager et • Part de la redevance d’assainisse- de bon fonctionnement) couvrant le coût du service rendu. ment non collectif destinée à cou- - contrôle périodique d’entretien et de vrir les charges pour : bon fonctionnement Le montant de la redevance d’assainis- - le contrôle de la conception­ et - contrôle à l’occasion de la cession sement non collectif a été fixé comme la réalisation des d’un immeuble.­ suit : installations­ neuves...... 189,76 e

3. Une installation aux normes des textes réglementaires est vérifiée tous les 6 ans. Principaux chiffres pour l’année 2013 Nombre total d’ANC 422 4. L’arrêté de 2012 introduit les notions de zone à enjeux sanitaires et envi- Nombre visites effectuées par le SIVOM en 2012 65 ronnementaux et/ou de danger pour Dont installations conformes (visite tous les 6 ans) 26 la santé des personnes (par exemple : Dont installations non conformes avec enjeu 29 zone de captage des eaux). Les tra- sanitaire ou environnemental vaux de mise aux normes d’un assai- nissement non collectif situé dans ces Dont installations non conformes sans enjeu 10 zones doivent être réalisés dans un sanitaire ou environnemental délai de 4 ans. Sauf en cas de vente de l’immeuble ou les travaux devront être réalisés dans un délai d’1 an.

Total budget assainissement > Gestion intercommunale des réseaux d’assainissement > Le traitement des eaux usées (épuration) > Assainissement non collectif

Fonctionnement :

dépenses 13 513 487 E Redevance d’assainissement collectif 2013 : 1,6539 E/m3 recettes 18 106 114 E

Investissement :

dépenses 8 434 987 E recettes 7 603 999 E

42 La communication

Les différents outils

Pour assurer la promotion de Deux Vert et Bleu janvier et juin été mis en œuvre : ses activités et la diffusion de guides du tri, calen- son image, le Sivom de la région driers de collecte, Mulhousienne s’est doté de nom- flyers, campagne breux outils. d’affichage 4x3 et abri-bus, site inter- net spécifique, outils Les principaux axes de commu- pour les ambassadeurs du tri… nication du syndicat concernent : la collecte et le traitement des déchets et la collecte et le traite- ment des eaux usées.

Les différents outils de la commu- nication de l’année 2013 sont :

Un Vert et Bleu Junior Maternelles Véritable moyen de communica- tion grand public, le Vert et Bleu est distribué dans toutes les boîtes aux lettres du périmètre syndical. Ces deux numéros abordaient les thèmes suivants : le lancement de la collecte Inauguration de la Station d’Épu- sélective des déchets en porte-à- ration de Pulversheim porte sur Mulhouse et Illzach, les 1ères Rencontres Nationales de l’Assainis- sement Collectif, la construction de la nouvelle station d’épuration de Pul- versheim, les bassins de rétention…

Le lancement de la collecte sélec- tive en porte-à-porte sur Mul- house et Illzach

L’année 2013 a été marquée par la réalisation de la campagne de com- Le 29 novembre 2013 a été inau- munication concernant la mise en gurée la station d’épuration de Pul- œuvre de la collecte sélective en versheim en présence de nombreux porte-à-porte sur Mulhouse et Ill- élus. La station a la particularité de zach. De nombreux supports ont pouvoir être visitée, notamment par Le Vert et Bleu Junior destiné aux les scolaires. Un parcours sécurisé a classes de Maternelles du périmètre été créé afin d’en faire le tour et de du SIVOM a été remis à jour avec le comprendre son fonctionnement de tri des emballages métalliques. Dis- manière ludique. tribué et commenté par les ambas- sadrices du tri dans les écoles ma- ternelles, c’est un outil grandement apprécié des élèves et des ensei- gnants.

43 La communication

Le Salon Aquaterritorial

Mulhouse a accueilli Aquaterritorial l’eau dans sa globalité, au Parc des Expositions les 25 et Aquaterritorial est orga- 26 septembre 2013. Suite au suc- nisé en partenariat avec cès des 1ères Rencontres Nationales le SIVOM, m2A, la Ville de l’Assainissement Collectif qui se de Mulhouse, l’Agence sont tenues en septembre 2012 à de l’Eau Rhin-Meuse, Mulhouse, le réseau IDEAL Connais- le Conseil Général du sances a souhaité pérenniser cet évé- Haut-Rhin et la Région nement en organisant Aquaterritorial. Alsace. Il est également À l’instar du « Carrefour des gestions placé sous le patronage de l’Eau » qui se tient chaque année du Ministère de l’Ecologie du Déve- à Rennes, Aquaterritorial est le 2ème loppement Durable et de l’Energie. rendez-vous annuel sur l’eau de por- Un moment unique de débats et de tée nationale et internationale. Dédié rencontres entre acteurs publics et aux problématiques de la gestion de privés qui a réuni 600 personnes.

44 Notes

45 Notes

46 A Mulhouse Le tri à portée de mains Bacs non contractuels.

En 2013, les bacs arrivent chez vous ! 25, avenue Kennedy - BP 2287 - 68068 Mulhouse Cedex Tél 03 89 43 21 30 - e-mail : [email protected] Site internet : www.sivom-mulhouse.fr