DEPARTEMENT DE

COMMUNE DE

ENQUETE PUBLIQUE RELATIVE A LA DEMANDE D’AUTORISATION AU TITRE DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT (Loi sur l’eau) POUR LE PROJET DE TRAVAUX DE CONFORTEMENT DE LA DIGUE DU MARDERIC RIVE GAUCHE EN AMONT DE LA RD37 SUR LA COMMUNE DE VILLELAURE PRESENTEE PAR LE SYNDICAT INTERCOMMUNAL DU MARDERIC (SIMa)

RAPPORT ET CONCLUSIONS MOTIVEES DU COMMISSAIRE ENQUETEUR DEPARTEMENT DE VAUCLUSE

SOMMAIRE DU RAPPORT

I. Procédure et déroulement de l’enquête I.1. Désignation du commissaire enquêteur par le Tribunal Administratif I.2. Arrêté préfectoral I.3. Objet de l’enquête I.4. Les textes réglementaires I.5. Le déroulement de l’enquête I.6. La connaissance des lieux et du dossier I.7. Les permanences du commissaire enquêteur I.8. La publicité et l’information du public I.9. Les documents soumis à l’enquête I.9.1. Les arrêtés I.9.2. Le dossier technique I.10. La clôture de l’enquête publique I.11. Observations sur le déroulement de l’enquête

II. Les principales composantes de la demande II.1. L’objet du projet II.2. La carte de localisation du projet II.3. Les principales composantes de la demande II.4. Le coût prévisionnel des travaux

III. Les interventions du public III.1. Bilan comptable des observations du public III.2. Tableaux récapitulatifs des principales observations du public III.3. Synthèse des observations du public et principaux thèmes dégagés III.4. Le mémoire question III.5. Le mémoire en réponse du maître d’ouvrage III.6. Avis du commissaire enquêteur sur les réponses du maître d’ouvrage III.7. Réponses du maître d’ouvrage au tableau récapitulatif des principales observations du public

IV. La demande d’autorisation loi sur l’eau

V. Conclusions motivées sur la demande d’autorisation au titre du code de l’environnement( loi sur l’eau)pour le projet de travaux de confortement de la digue du Marderic rive gauche en amont de la RD 37 sur la commune de Villelaure, présentée par le Syndicat Intercommunal du Marderic

VI. Annexes Annexe 1 : Arrêté préfectoral

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Annexe 2 : Certificats d’insertion dans la presse Annexe 3 : Mémoire questions Annexe 4 : Mémoire en réponse du pétitionnaire

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PROCEDURE ET DEROULEMENT DE L’ENQUETE

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I. Procédure et déroulement de l’enquête

I. Procédure et déroulement de l’enquête

I.1. Désignation du commissaire enquêteur par le Tribunal Administratif

Le commissaire enquêteur a été désigné par Décision n°E14000081/84 du 25/08/2014 du Tribunal Administratif de Nîmes pour conduire l’enquête publique relative à la demande d’autorisation au titre du code de l’environnement (loi sur l’eau) pour le projet de travaux de confortement de la digue du Marderic rive gauche en amont de la RD 37 sur la commune de Villelaure présentée par le Syndicat Intercommunal du Marderic (SIMa).

I.2. Arrêté préfectoral

A la demande présentée par le syndicat Intercommunal du Marderic sollicitant l’ouverture d’une enquête publique relative à la demande d’autorisation au titre du code de l’environnement (loi sur l’eau) pour le projet de confortement de la digue du Marderic rive gauche en amont de la RD 37 sur la commune de Villelaure, Monsieur le Préfet de Vaucluse a prescrit l’ouverture d’une enquête publique du 20 octobre 2014 au 22 novembre 2014 inclus, par l’arrêté n°2014-255-0002 du 12 septembre 2014. Le présent rapport a pour objet : - de relater les conditions d’organisation et de déroulement de l’enquête, - de recenser les observations recueillies au près du public afin de les répercuter au maître d’ouvrage, - de demander au maître d’ouvrage des précisions sur des points particuliers du dossier d’enquête, formalisées dans un mémoire question, - de prendre en compte le mémoire en réponse du demandeur, - de donner l’avis et les conclusions motivées du commissaire enquêteur. L’enquête publique porte sur le projet de confortement de la digue du Marderic en rive gauche en amont de la RD 37.

Le code de l’environnement régit les enquêtes publiques sur l’eau et notamment celles concernant les installations, les ouvrages, travaux et activités. Les articles L.214-1 à L.214-6 du Code de l’environnement instituent un régime d’autorisation et déclaration des installations, ouvrages, travaux, aménagements et activités, susceptibles d’avoir une incidence sur la qualité ou sur l’écoulement des eaux et sur les milieux aquatiques, établi sur le modèle des installations classées. Seules les opérations soumises à autorisation font l’objet d’une enquête publique (article L.214-4 du code de l’environnement) ainsi que celles soumises à étude d’impact. Dans le cas présent, le projet de par sa nature est soumis d’après la nomenclature des installations, ouvrages, travaux et activités à autorisation et donc à enquête publique.

I.3. Objet de l’enquête

Le Marderic, affluent rive droite de la Durance traverse la commune de Villelaure Présentant un caractère torrentiel très marqué, le Marderic ainsi que ses principaux affluents sont sujets à des crues soudaines et brutales. Sur ce secteur, l’endiguement du Marderic a été réalisé

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I. Procédure et déroulement de l’enquête avec des enrochements. L’objet de cette opération consiste à réaliser un confortement de la digue apte à supporter une crue supérieure à la crue centennale et de la rendre submersible.

I.4. Les textes réglementaires

Les fondements juridiques régissant l’enquête publique sont les suivants :  Code de l’environnement : o Articles 123-1 à 123-16 et R 123-1 à , R123-27 Enquêtes publiques relatives aux opérations relatives aux opérations susceptibles d’affecter l’environnement ; o Articles R 214-1 relatif à la nomenclature des installations, ouvrages, travaux et activités soumis à autorisation ou à déclaration en application des articles L 214-1 à L 214-6 ; o Articles R 214-6 et suivants relatifs aux dispositions applicables aux opérations soumises à autorisation ;  Décret n° 2011-2018 du 29 décembre 2011 portant réforme de l’enquête publique relative aux opérations susceptibles d’affecter l’environnement ;

I.5. Le déroulement de l’enquête publique

L’enquête publique s’est ouverte du lundi 20 octobre 2014 au samedi 22 novembre 2014 inclus à midi, conformément aux prescriptions de l’article 1 de l’arrêté préfectoral du 12 septembre 2014 après que le commissaire enquêteur ait côté et parafé le dossier et le registre d’enquête mis à la disposition du public dans la commune de Villelaure. Le public a pu consulter le dossier pendant les heures d’ouverture de la mairie de Villelaure.

Lieux de permanence Adresse Jours et heures d’ouverture des mairies de

Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi : Rue Saint joseph Villelaure 8h00-12h00/13h30-17h00 84530 Samedi 8h00- 12h00

I.6. La connaissance des lieux et du dossier

Compte tenu de la consistance du dossier, le commissaire enquêteur a été amené à se rendre plusieurs fois sur les lieux du projet. Il a pu rencontrer sur les lieux du projet, Monsieur PROUST technicien, chargé de mission « eaux et rivières » au PNR Lubéron qui lui a prodigué toutes les informations sur le projet.

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I. Procédure et déroulement de l’enquête

I.7. Les permanences du commissaire enquêteur

Les permanences du commissaire enquêteur pendant la durée de l’enquête ont été les suivantes :

Dates de permanence Lieu de permanence Horaires de permanence Lundi 20 octobre 2014 Mairie de Villelaure 8h00-12h00 Jeudi 30 octobre 2014 Mairie de Villelaure 13h30-17h00 Jeudi 06 novembre 2014 Mairie de Villelaure 8h00-12h00 Samedi 15 novembre 2014 Mairie de Villelaure 8h00-12h00 Samedi 22 novembre 2014 Mairie de Villelaure 8h 00-12h00

I.8. La publicité et l’information du public

Conformément à l’Arrêté préfectoral du 12 septembre 2014 n°2014-255-0002 et à son article 6, les mesures de publicité ont été assurées par :

 L’insertion, 15 jours au moins avant l’ouverture de l’enquête et rappelé dans les 8 premiers jours suivant l’ouverture de celle-ci, d’un avis par les soins de la Direction départementale des Territoires de Vaucluse dans deux journaux quotidiens habilités à publier des annonces légales dans le département : - La PROVENCE en date du mardi 30 septembre 2014, - La PROVENCE en date du jeudi 23 octobre 2014, - Le DAUPHINE LIBERE en date du mardi 30 septembre 2014, - Le DAUPHINE LIBERE en date du jeudi 23 octobre 2014,

 L’affichage à la porte de la mairie de Villelaure, ainsi qu’aux lieux habituels d’affichage visible par le public à tout heure, 15 jours au moins avant l’ouverture de l’enquête et pendant toute la journée de celle-ci, d’un avis public faisant connaitre l’ouverture de l’enquête publique unique,

 La publication sur le site internet de la mairie de Villelaure du même avis au public,

 L’affichage par les soins du syndicat Intercommunal du Marderic, 15 jours avant le début de l’enquête publique et pendant toute la durée de celle-ci sur les lieux du projet, visible et lisible depuis la voie publique d’une affiche conforme à l’arrêté du 24 avril 2012. Le demandeur a installé le vendredi 03 octobre 2014 deux panneaux réglementaires sur le parcours du projet : un au bord de la digue du Marderic rive gauche en amont de la RD 37 visible en sortant de Villelaure, et un autre rive droite visible en rentrant dans le village,

Le dossier a été mis à la disposition du public pendant 33,5 jours consécutifs (sauf les dimanche et jours fériés) du 20 octobre 2014 au 22 novembre 2014 inclus (1 mois).

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I. Procédure et déroulement de l’enquête

Le public a pu en prendre connaissance et noter ses observations sur le registre accompagnant le dossier.

I.9. Les documents soumis à l’enquête

I.9.1. Les arrêtés

 Ordonnance du président du Tribunal Administratif de Nîmes du 25 août 2014 portant désignation par décision n°E14000081/84 du commissaire enquêteur.  Arrêté Préfectoral n°2014-255-0002 en date du 12 septembre 2014 portant ouverture d’une enquête publique.

I.9.2. Le dossier technique

Le dossier technique comprend les pièces suivantes :

- Note de présentation du projet en vue de la mise à l’enquête publique, - Document 1 : Dossier d’autorisation au titre du code de l’environnement articles L 241-1 à L 214-6 (dossier loi sur l’eau) - Document 2 : Dossier de complétude DDT, Loi sur l’eau Marderic, affluent de la Durance

NOTE DE PRESENTATION DU PROJET EN VUE DE LA MISE A L’ENQUETE PUBLIQUE :

1. Coordonnées du maître d’ouvrage 2. Objet de l’enquête publique 3. Rappel des enjeux et objet de l’enquête publique 4. Caractéristiques principales du projet 5. Raisons pour lesquelles ce projet a été retenu 6. Niveau de protection 6.1 Descriptif succinct de la zone protégée et du système d’endiguement 6.2 Niveau de protection actuel de la zone protégée par le système d’endiguement 6.2.1 Niveau de protection global du système d’endiguement 6.2.2 Niveau de protection apporté par le seul tronçon concerné par les travaux (tronçon DE, en amont de la RD37) 11 7. Améliorations apportées par la première tranche de travaux 8. Risques résiduels à prendre en compte après les travaux 9. Annexes 9.1 Annexe 1 – Cartographie de la zone protégée 9.2 Annexe 2 – programme d’intervention 2013 suite à l’étude de dangers – volet travaux 9.3 Annexe 3 – programme d’intervention 2013 suite à l’étude de dangers – volet mesures 9.4 Annexe 4 – cartographie des travaux à réaliser

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I. Procédure et déroulement de l’enquête

9.5 Annexe 5- coupe de principe du confortement de la digue 9.6 Annexe 6 – plan masse du confortement de la digue

DOCUMENT 1 : Dossier d’autorisation au titre du code de l’environnement articles L214-1 à L214-6 : Dossier Loi sur l’eau

1 Introduction 2 Partie 1 : pièces administratives et techniques 2.1 Présentation du déclarant 2.2 Localisation du projet 2.3 Présentation du projet 2.3.1 Contexte général 2.3.2 Positionnement des lignes d’eau pour les crues centennale et exceptionnelle 2.3.3 Description des aménagements projetés 2.3.4 Mode opératoire 2.4 Contexte réglementaire 3 Partie 2 : Document d’incidences 3.1 Analyse de l’état initial 3.1.1 Milieu physique 3.1.2 Milieu aquatique 3.1.3 Milieu naturel 3.2 Les caractéristiques du projet soumis à la réglementation loi sur l’eau 3.2.1 Rubrique 3.1.4.0 Consolidation de berges par des techniques autres que végétales vivantes 3.2.2 Rubrique 3.1.5.0 Installations ouvrages, travaux ou activités dans le lit mineur d’un cours d’eau étant de nature à détruire les frayères 3.2.3 Rubrique 3.2.6.0 Digues à l’exception des barrages de retenue et digues de canaux 3.3 Les documents de référence et le projet 3.3.1 PLU 3.3.2 SDAGE 3.3.3 SAGE et contrats de rivière 3.4 Incidences sur l’environnement : synthèse 3.4.1 Les incidences en phase travaux 3.4.2 Les incidences en phase exploitation 3.5 Mesures conservatoires et compensatoires 3.5.1 Phase de travaux 3.5.2 Phase d’exploitation, mesures de surveillance 3.6 Prescriptions générales 3.6.1 Rubrique 3.6.2 Consolidation ou protection de berges 3.7 Planning de réalisation et estimation des dépenses 3.7.1 Planning prévisionnel de réalisation 3.7.2 Estimation des coûts d’investissement 3.8 Analyse des méthodes utilisées pour évaluer les effets du projet sur l’environnement 4 Moyens de surveillances et mesures à mettre en œuvre 4.1 Moyens de surveillance 4.1.1 Périodicité des visites 4.1.2 Points d’observation

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4.1.3 Essais des organes mobiles et ouvrages associés 4.1.4 Visites consécutives à des événements particuliers 4.1.5 Consignes d’exploitation en période de crue 4.2 Mesures à mettre en œuvre 4.2.1 Démarches actuellement mises en œuvre 4.2.2 Démarche de maitrise foncière des terrains d’assiette de la digue 4.2.3 Sécurisation du tronçon de la digue en rive gauche en amont de la RD 37

ANNEXES Annexe 1 : Plan d’aménagement de protection contre les inondations du Marderic : confortement de la digue rive gauche en amont de la RD 37 à Villelaure : scénario 2 vue en plan (Ipseau juin 2010) Annexe 2 : Plan topographique de l’état actuel Annexe 3 : Projet d’aménagement de protection contre les inondations du Marderic : coupe type de l’aménagement, scénario 2 Ipseau juin 2010 Annexe 4 : Notice d’incidence Natura 2000 Annexe 5 : Dossier consignes écrites Annexe 6 : Etude de dangers

DOCUMENT 2 : Dossier d’autorisation au titre du code de l’environnement articles L214-1 à L214-6 :

PIECE 2-1 : Plan d’aménagement de protection contre les inondations du Marderic : confortement de la digue rive gauche en amont de la RD37 à Villelaure – scénario 2 : vue en plan – Ipseau, juin 2010

PIECE 2-2 : Plan topographique de l’état actuel

PIECE 2-3 : Projet d’aménagement de protection contre les inondations du Marderic – coupe type de l’aménagement – scénario 2 – Ipseau juin 2010

PIECE 2-4 : Notice d’incidence Natura 2000

PIECE 2-5 : Dossier de consignes écrites

1. Résumé 2. Contexte réglementaire 2.1 Rappel réglementaire général 2.2 Instances et réglementations locales 3. Dispositions relatives aux visites de surveillance programmées et aux visites consécutives à des évènements particuliers 3.1 Visite de surveillance programmée 3.1.1 Périodicité 3.1.2 Linéaires – emprises concernées par les inspections 3.1.3 Points d’observation concernant les linéaires de digue 3.1.4 Essais des organes mobiles et ouvrages associés 3.2 Visites consécutives à des évènements particuliers : crues ou séismes 3.2.1 Evènements déclencheurs

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3.2.2 Délais de mise en œuvre 3.2.3 Contenu 3.3 Plan type des comptes rendus des visites 4. Dispositions relatives aux visites techniques approfondies 5. Dispositions spécifiques à la surveillance de l’ouvrage en période de crue 5.1 Moyens dont dispose la collectivité pour anticiper l’arrivée er le déroulement des crues 5.2 Les différents états de vigilance et de mobilisation 5.2.1 Mise en vigilance 5.2.2 Passage en pré-alerte 5.2.3 Alerte 5.2.4 Fin de l’alerte 5.3 Règles de gestion des organes hydrauliques 5.4 Conditions entrainant la réalisation d’un rapport consécutif à un épisode de crue important ou un incident pendant la crue 5.5 Modalités de transmission d’informations vers les autorités compétentes 6. Dispositions à prendre par le propriétaire ou l’exploitant en cas d’évènement particulier, d’anomalie ou de comportement ou de fonctionnement de l’ouvrage 6.1 Dispositions à prendre en cas d’anomalie de fonctionnement 6.2 Dispositions à prendre en cas de séisme 6.2.1 Actions pendant et directement après le séisme 6.2.2 Actions après le séisme 7. Contenu du rapport de surveillance 8. Annexes 8.1 Annexe 1- Liste des intervenants à prévenir en cas d’évènement particulier, d’anomalie de comportement ou de fonctionnement de l’ouvrage 8.2 Annexe 2- Liste et coordonnées des différents concessionnaires de réseaux concernés sur la commune de Villelaure

PIECE 2-6 : Etude des dangers

0. Résumé non technique 0.1 Rappel du système d’endiguement actuel 0.2 Rappel du contexte local 0.3 Rappel des principales orientations des études précédentes 0.4 Situation actuelle de l’ouvrage – analyse des risques 0.4.1 Découpage de l’ouvrage en tronçons 0.4.2 Méthodologie d’évaluation des risques 0.4.3 Modes de défaillance pris en compte 0.4.4 Scénarii de défaillance étudiés et probabilité d’occurrence 0.4.5 Méthodologie adoptée pour l’évaluation de la gravité et de la criticité des scénarii 0.4.6 Intensité, gravité et criticité des scénarii étudiés 0.4.7 Cartographie – gravité de scénarii 0.5 Principales conclusions de l’étude de dangers 0.6 Présentation et justification des mesures de réduction du risque de surveillance 0.6.1 Programme d’intervention et de travaux 0.6.2 Plan de gestion de la végétation

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0.6.3 Mesures de surveillance 0.7 Calendrier prévisionnel 1. Renseignements administratifs 1.1 Objectifs 1.2 Identification des intervenants 1.2.1 Porteur de l’étude 1.2.2 Propriétaires et gestionnaires des ouvrages 1.2.3 Propriétaires et gestionnaires des réseaux 1.2.4 Rédacteurs de l’étude de dangers 2. Objet de l’étude 2.1 Statut de la présente étude de dangers 2.2 Contexte de l’étude de dangers 2.3 Plan de prévention des risques et zonages réglementaires existants 2.4 Localisation des ouvrages 2.5 Identification des ouvrages concernés par l’étude de dangers 2.6 Périmètre de l’ouvrage et emprise de la zone protégée 2.6.1 Emprise de la zone protégée 2.6.2 Périmètre de l’ouvrage 3. Analyse fonctionnelle de l’ouvrage et de son environnement 3.1 Description de l’ouvrage 3.1.1 Description de l’objectif de protection 3.1.2 Description du système d’endiguement étudié 3.2 Description de l’environnement de l’ouvrage 3.2.1 Hydrographie et morphologie du Marderic au droit de la zone d’étude 3.2.2 Description de la rive opposée 3.2.3 Raccordements aux ouvrages hydrauliques 3.2.4 Description de la zone protégée 4. Présentation de la politique des accidents majeurs et du système de gestion de la sécurité 4.1 Exploitation, entretien et surveillance de l’ouvrage 4.1.2 Surveillance des crues 4.1.3 Elaboration du dossier de consignes écrites de surveillance de l’ouvrage en toutes circonstances 4.1.4 Gestion de crise : Plan communal de sauvegarde 5. Identification et caractérisation des potentiels de danger 5.1 Généralités 5.2.1 Dangers internes au système 5.2.2 Dégradations du génie civil 5.2.3 Phénomènes de rupture probables 5.2.4 Rupture par surverse 5.2.5 Rupture par érosion externe 5.3 Malveillance 5.4 Embâcles 6. Caractérisation des aléas naturels 6.1 Gel et neige 6.2 Chaleur et sécheresse prolongée 6.3 Erosions des berges et évolution géomorphologique du lit 6.4.1 Hydrologie / Pluviométrie et crues

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6.4.2 Généralités – Spécificités du bassin versant 6.4.3 Pluviométrie 6.4.4 Données hydrologiques 6.4.5 Etude hydrologique 6.4.6 Débits pris en compte pou la suite de l’étude et périodes de retour associés 6.5 Sismicité 7. Etude accidentologique et retour d’expérience 7.1 Crues historique sur le Marderic dans sa traversées de Villelaure 7.1.2 Evènement de 1925 7.1.3 Evènement de 1986 7.1.4 Améliorations mises en œuvre ce jour 7.1.5 Améliorations programmées à ce jour 7.2 Séismes 7.3 Incidents et évolutions lentes susceptibles d’affecter à terme la tenue de l’ouvrage 8. Identification et caractérisation des risques en terme de probabilité d’occurrence, d’intensité et de cinétique des effets, et de gravité des conséquences 8.1 Description et principes de la méthodologie utilisée 8.1.1 Analyse des modes de défaillance et de leurs effets 8.1.2 Arbres d’évènements 8.2 Détermination des scénarii de défaillances 8.2.1 Evaluation et localisations privilégiées des modes de défaillances en crue 8.2.2 Choix de scénarii les plus pertinents 8.2 Evaluation des scenarii d’accidents 8.2.1 Probabilité d’occurrence 8.2.2 Intensité et cinétique des submersions 8.2.3 Gravité des scénarii modélisés 8.2.4 Criticité des scénarii modélisés 9. Etude de réduction des risques 9.1 Démarche de réduction du risque 9.1.1 Démarches actuellement mises en œuvre 9.1.2 Nature des mesures à prendre 9.2 Programme d’intervention 9.2.1 Travaux diminuant la sensibilité de l’ouvrage aux défaillances identifiées 9.2.2 Plan de gestion de la végétation 9.2.3 Mesures adaptées de surveillance et d’exploitation 10 Cartographie 10.1 Plan de situation de la digue et de la zone protégée 10.2 Scénario A – Aléa et gravité 10.3 Scénario B - Aléa et gravité 10.4 Scénario C – Aléa et gravité 10.5 Mesure de réduction des risques - volet travaux

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I. Procédure et déroulement de l’enquête

DOCUMENT 2 : Dossier de complétude DDT, Loi sur l’eau Marderic, affluant de la Durance

I SAUNIER ADDITIF (doc1)

Coupe type- Plan d’ensemble - Profil 1 –Profil 2- Profil 3 1. Introduction 2. Document d’incidence loi sur l’eau 2.1 Point 1 : Données topographiques 2.2 Point 2 : Données hydrologiques et crue de projet 2.3 Point 3 : Incidences hydrauliques du projet 3. Etude de danger et consignes écrites 3.1 Point 3 : Ressuyage de la zone protégée 3.2 Point 4 : Conception de l’ouvrage 3.3 Point 6 : Etude de dangers 4. Annexes

II Priorités actions SIMA retenues (doc 2)

III PV Réunion du comité SIMA du 04/12/2013 (doc 3)

IV Délibération SIMA Travaux d’entretien (doc 4)

I.10. La clôture de l’enquête

Conformément aux prescriptions de l’arrêté préfectoral n°2014-255-0002 en date du 12 septembre 2014, et à son article 8, le registre a été clos et signé par le commissaire enquêteur le 22 novembre 2014.

I.11. Observations sur le déroulement de l’enquête

La mise à disposition du dossier d’enquête publique ainsi que du registre a eu lieu au service urbanisme de la commune de Villelaure. L’enquête s’est déroulée dans de bonnes conditions et dans un climat serein, où chacun a pu s’exprimer de manière simple sur ses préoccupations, opinions, et poser de multiples questions. La publication de l’avis d’enquête dans deux journaux a été réalisée dans les délais prévus à l’arrêté préfectoral du 12 septembre 2014, n°2014-255-0002 dans son article 6. L’affichage de l’avis d’enquête à la porte de la mairie de Villelaure, quinze jours avant l’ouverture de l’enquête ainsi que pendant toute la durée de celle-ci ainsi que sur le site internet de la mairie complété par l’affichage sur le terrain à partir du vendredi 3 octobre 2014 (2 panneaux, un en amont et l’autre en aval du projet) a contribué à une bonne information du public sur le projet.

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I. Procédure et déroulement de l’enquête

La mobilisation du public, à travers le registre d’enquête, atteste de la bonne efficience des mesures de publicité mises en place.

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LES PRINCIPALES COMPOSANTES DE LA DEMANDE

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II. Les principales composantes du projet

II. Les principales composantes de la demande

II.1. L’objet du dossier

- Ce projet consiste à conforter la digue en rive gauche du Marderic en amont de la RD 37 sur la commune de Villelaure. - Pourquoi conforter cette digue ? La commune de Villelaure est traversée par un ruisseau le Marderic, alimenté par de nombreux affluents présentant un caractère torrentiel très marqué. L’exutoire du Marderic est la Durance.

- Des crues soudaines et brutales comme en 1925, 1993 ,1994 et 1986 peuvent être dévastatrices. Ce bassin, d’une taille réduite (70km2), avec une forte pente (5%) lors des épisodes méditerranéens réagit très rapidement en un temps très court rendant difficile tout processus d’alerte des populations exposées au risque. - Pour gérer ce risque dans une optique mutualiste, les collectivités du bassin se sont engagées en 1998 dans la réalisation d’une étude afin de définir les zones inondables ainsi que pour déterminer un programme d’aménagement permettant de réduire le risque inondation dans les secteurs à enjeux. Cette démarche commune a abouti à la création du Syndicat Intercommunal du Marderic (SIMA) opérateur de toute action structurante sur le bassin. - La commune de Villelaure, située à l’aval du bassin versant, au-delà du risque afférent à cette configuration, bénéficie d’un risque aggravé par la situation hydro géomorphologique de la partie d’extension urbaine située à l’ouest du centre ancien (quartier Saint Marcel et Vieux pré) comptant une centaine d’habitations. En effet ces habitations se situent dans le cône de déjection du Marderic dont l’analyse géomorphologique et topographique révèle la présence d’un ancien lit situé au centre de ce quartier. - En cas de débordement entre l’amont de la RD 37 et la RD 973, les eaux transiteront par cet ancien lit, inondant le quartier Saint Marcel et Vieux Pré, situation d’autant plus problématique que le Marderic, du fait de son endiguement, ne pourra assurer le ressuyage de ces eaux. L’étude de 1998 demandée par les collectivités du bassin avait identifié la problématique d’aléa de rupture, aggravé par la configuration de la commune de Villelaure. - Ce schéma de 1998 a qualifié l’aléa des zones exposées de fort à très fort, compte tenu de la constitution et du dimensionnement de l’ouvrage dans toute la traversée de Villelaure - Dans ce contexte, la digue rive gauche, entre l’amont de la RD 37 et la RD 973 a été classée comme un ouvrage prioritaire par le schéma d’Aménagement du Marderic. - De par sa configuration et de sa constitution très exposée au risque de rupture, cette digue rive gauche, bien que pouvant contenir une crue proche d’une période de retour centennale, n’a pas été conçue pour être submersible. - Ce tronçon situé en amont du pont de la RD 37 a été identifié par le schéma d’aménagement du Marderic de 1998 (étude IPSEAU) comme particulièrement critique vis-à-vis du risque de rupture. - L’étude de dangers dans son analyse de risque a montré que l’ouvrage dans son état actuel ne peut être considéré comme satisfaisant du point de vue de la sécurité. La

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II. Les principales composantes du projet

rupture par surverse du tronçon en amont de la RD 37 est le scénario de défaillance le plus critique. Dés la crue centennale, en cas de blocage d’embâcle sur les piles pont de la RD 37, ou en cas d’érosion et d’effondrement du parement amont (protection enrochée insuffisante), la rupture par surverse du tronçon en amont de la RD 37 conduirait à l’inondation maximale de la zone protégée. - Le projet consiste donc à réaliser des travaux de sécurisation du tronçon en amont de la RD 37 sur 160 mL afin de rendre la digue submersible sans rupture pour les crues d’occurrence supérieure à la centennale et de conforter le parement amont et supprimer le risque d’effondrement par érosion externe.

II.2. Carte de localisation du projet (plan de situation de la digue et de la zone protégée)

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II. Les principales composantes du projet

II.3. Principales composantes de la demande

Syndicat Intercommunal du Marderic ; SIMa Demandeur Mairie Place St Elzéard 84200 - Projet dans le département de Vaucluse - Aire d’étude du projet de la digue se trouve en rive gauche du Marderic Localisation du à la limite de la zone résidentielle du nord de Villelaure à l’amont projet immédiat de la RD 37 (tronçon concerné par les travaux est le tronçon DE) - Lieu dit : les treize éminés

- Caractère torrentiel du Marderic et de ses affluents (crues de 1925, 1986, 1993, 1994) - Forte pente (5%) et taille réduite (70Km2) induisent un temps de concentration court d’où la difficulté d’alerte des populations - Vocation initiale de la digue du Marderic était la protection des zones agricoles contre les crues - Transformation de la protection des zones agricoles en protection de la zone urbanisée -1998 Réalisation d’une étude par les collectivités du bassin pour définir les zones inondables ainsi qu’un programme d’aménagement pour réduire le risque inondation dans les secteurs à enjeux - Création du Syndicat Intercommunal du Marderic (SIMA) opérateur du Contexte local bassin - Situation de la commune de Villelaure à l’aval du bassin - Marderic totalement endigué sur ce linéaire (rive droite et rive gauche) - Situation hydro géomorphologique de la commune notamment l’extension urbaine ouest (quarter St Marcel et Vieux Pré) se situe dans le cône de déjection du Marderic, ancien lit situé au centre de ces quartiers aggrave les risques - Entre l’amont et de la RD 37 et la RD 973 en cas de débordement en rive gauche, transit des eaux de débordement par cet ancien lit - Etude de 1998 identifie l’aléa de rupture avec un aléa fort à très fort compte tenu de la constitution et du dimensionnement de l’ouvrage dans la traversée de Villelaure d’où l’identification de la digue rive gauche comme ouvrage prioritaire par la Schéma d’Aménagement du Marderic - Solution retenue : réaliser un confortement de la digue apte à supporter une crue supérieure à la centennale en prenant compte le risque de Le projet surverse sur toute la longueur de la digue - Maintien des côtes actuelles de la crête de digue (niveau de protection inchangé)

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II. Les principales composantes du projet

Risque de rupture accidentelle du tronçon d’endiguement du Marderic en rive gauche à l’amont immédiat de la RD 37 Mécanisme de rupture possible de deux ordres : Par érosion externe : « emport de la carapace d’enrochement actuelle, sous dimensionnée et dépourvue de sabot parafouille et ouvrant la voie à la sape rapide des matériaux de remblai » Enjeux Par surverse (crue de période de retour estimée à 300 ans) : déversement et brèche en l’absence de protection de la crête et du pied de digue côté aval Le résultat d’un tel événement conduirait à provoquer une brèche à l’intérieur du coude du lit mineur, le Marderic retrouvant son ancien lit et traversant le quartier St Marcel. Risque pour la population - Confirmation par l’étude des dangers de la nécessité de réaliser un confortement du tronçon enroché DE (cf. Carte de localisation du projet) sur une longueur de 160 ml - Ces travaux consistent à : 1/ assurer la protection de la digue contre l’érosion externe du fait des fortes contraintes hydrauliques en crue s’exerçant sur ce tronçon à l’extrados d’un coude marqué (protection en enrochement sur toute la hauteur de la digue côté cours d’eau (de 2,80 m à 3,20 m) 2/ assurer la protection de la digue contre l’affouillement en pied par la Caractéristiques pose d’un sabot parafouille d’une largeur de 3 m et d’une profondeur de du projet 1 m ; 3/ assurer la protection de la digue contre la surverse par le bétonnage de la crête de digue (épaisseur de 20 à 30 cm ) ainsi que le tapissage du parement aval d’enrochements libres (enrochements dimensionnés pour résister à des vitesses de 3 à 3.2m/s nécessitant la mise en place d’enrochement de gamme 300-1000kg sur une épaisseur moyenne de 1 m.) afin d’éviter les affouillements pose des enrochements sur un géotextile - Liaisonnage béton des enrochements aux abords de la culée du pont avec la RD 37 afin d’éviter le risque d’affouillement Présence d’une centaine d’habitations dans la partie d’extension urbaine située à l’ouest du centre ancien (quartier St Marcel et Vieux Pré) dans le Habitat cône de déjection du Marderic avec la présence de l’ancien lit situé au centre de ces quartiers Le code de l’environnement dans son article R 214-1 définit la nomenclature des installations, ouvrages, travaux, et activités soumis à autorisation ou à déclaration en application des articles L 214-1 à L 214-6. Contexte réglementaire RUBRIQUE TITRE III Impacts sur le milieu aquatique ou sur la sécurité publique soumis à Déclaration (D) ou Autorisation (A) 3.1.4.0 Consolidation ou protection des berges, à l’exclusion des canaux

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II. Les principales composantes du projet

artificiels, par des techniques autres que végétales vivantes sur une longueur supérieure ou égale à 20m ou inférieure à 200m (D) 3.1.5.0 Installations, ouvrages, travaux ou activités, dans le lit mineur d’un cours d’eau, étant de nature à détruire les frayères, les zones de croissance ou les zones d’alimentation de la faune piscicole, des crustacés et des batraciens, ou dans le lit majeur d’un cour d d’eau, étant de nature à détruire les frayères de brochet dans les autres cas (D) 3.2.6.0 Digues à l’exception de celles visées à la rubrique 3.2.5.0 De protection contre les inondations et submersions (A) Le projet est donc soumis à déclaration au titre des rubriques 3.1.4.0 et 3.1.5.0, et à autorisation au titre de la rubrique 3.2.6.0. Le projet est soumis à AUTORISATION au titre de la nomenclature « Loi sur l’eau », codifié par le code de l’environnement. - scénario de défaillance le plus critique concerne la rupture par surverse du tronçon en amont de la RD 37 - possibilité de rupture dés la crue centennale en cas de blocage d’embâcle sur les piles du pont de la RD 37 ou en cas d’érosion et d’effondrement du parement amont (protection enrochée insuffisante) - un tel événement conduirait à une inondation maximale de la zone protégée Etude de - Deux scénarios d’aménagement étudiés : une étude pour conforter la dangers digue pour la crue centennale sans tenir compte du risque de surverse une étude pour conforter la digue pour une crue supérieure à la crue centennale et prenant en compte le risque de surverse sur toute la longueur de la digue « l’étude de dangers ayant démontré la nécessité de rendre la digue submersible (la crue centennale n’était pas une occurrence jugée suffisante pour le dimensionnement de l’ouvrage et garantir la sécurité de la zone protégée), le second scénario a été retenu » - réalisation des travaux depuis le lit du torrent, en assec, pour limiter Mode l’impact sur les frayères potentielles opératoire - stockage des engins et matériaux pendant la phase chantier sur la parcelle n° 46 contigüe à la digue Coût estimatif 455000€ HT (honoraires de maîtrise d’œuvre inclus) du projet Mesures de surveillance - sert à cadrer et optimiser les actions à mettre en place en cas de crise hydrologique Le plan communal de - en cours d’élaboration le PCS de la commune de Villelaure devrait surveillance être finalisé au premier semestre 2013

Inventaire Projet non implanté dans un zone Natura 2000 (site le plus proche à 5 km)

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II. Les principales composantes du projet

Natura 2000 L’évaluation complémentaire simplifiée des incidences Natura 2000 a conclu : « le projet n’est pas susceptible d’avoir une incidence mesurable sur le site Natura 2000 le plus proche ainsi que sur tout autre milieu naturel à valeur patrimoniale qui serait situé à proximité du site. Crue de projet La crue centennale avec un débit associé de 180m3/s (même si l’ouvrage retenue apporte un niveau de protection supérieur)

Durée du 4 à 6 semaines chantier

Période début mai à fin juin (en période d’étiage) envisagée

II 4 Le coût prévisionnel des travaux

Le montant des travaux a été évalué à 455000€ HT environ avec les honoraires de maître d’œuvre.

1- Travaux préalables Installation de chantier 10000 Etudes de méthodes, études d’exécution, recollement 7000 Implantation générale 2000 Débroussaillage et déboisage 3364 Total travaux préalables (montant HT en euros 22364

2- Terrassement Evacuation des matériaux (inertes) 13530 Terrassements en déblais 11275 Total Terrassement- (montant H.T en euros) 24805

3- Protections en enrochements Géotextile sous enrochements 11275 Filtre drainant 6765 Enrochements 300-1000 kg 82500 Enrochements 500-1000 kg 124630 Béton de liaison 25707 Revêtement béton crête de digue 35640 Total protection enrochement (montant HT) 286517

Imprévus et divers (environ 20%) 76314 Montant H.T en euros 455000

TOTAL T.V.A 19.6% 89180.00 MONTANT T.T.C en Euros 544180.00

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III. Interventions du public

LES INTERVENTIONS DU PUBLIC

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III. Interventions du public

III. Les interventions du public

III.1. Bilan comptable des observations du public

Sur le registre déposé dans la commune de Villelaure figure une seule annotation. Par contre, le public a adressé 5 courriers au commissaire enquêteur lesquels courriers ont été couchés sur le registre d’enquête.

Commune Nombre d’annotations Nombre de courriers Total Registre de la commune de 1 5 6 Villelaure Total 6

En toute première analyse du bilan comptable des observations du public, nous pouvons constater que le projet de travaux de recalibrage de la digue du Marderic rive gauche en amont de la RD 37 n’a pas fait l’objet d’une forte mobilisation des riverains sur la commune de Villelaure.

III.2. Tableaux récapitulatifs des principales observations du public

Les observations du public ainsi que les courriers réceptionnés sur le registre d’enquête, ont été regroupés dans un tableau. Pour chacune d’elles, il est noté la date de réception, le numéro d’enregistrement, le nom de l’émetteur ainsi que le contenu des principales observations et enfin le thème auquel se rattache l’intervention.

23 III. Interventions du public

Date de Numéro Commune Emetteur Contenu Thème réception d’enregistrement Villelaure 27/10/14 1 M. Patrick Un courrier de 4 pages avec 11 annexes Carbonnel A. Origine du problème et problématique

1. Construction en 1830 d’une digue rive gauche pour déporter Historique du l’inondation en rive gauche dans l’objectif de protéger les terres et projet la fabrique de sucre.

2. Conservation de deux gués sur les quatre existants avec Historique des transformation des autres, en pont sur la RD 37 et RD 973. gués Les deux gués restants : Bastide rouge et Saint Marcel étant Hors sujet qualifiés de « verrous hydrauliques constitutifs d’embâcles et débordements » par le préfet de Vaucluse le 13/07/1999 (Cf. pièce jointe n°1).

3. Dès 1960, construction d’habitations avec ou sans permis, sur Hors sujet la rive gauche en bordure du torrent. En 2013 prise en compte du danger par le syndicat Historique du intercommunal avec une volonté de protéger le secteur. projet

4. Objectif de la digue : report de l’inondation sur la rive droite Hors sujet d’où la présence de constructions dans les lits mineur, moyen et majeur. Présence illégale d’un camping (« l’air du temps »), dans le lit moyen, avec accès par le gué St Marcel, puis une servitude agricole privée le long du torrent.

5. En 2008, transformation du camping illégal en village Hors sujet touristique (Cf. pièce jointe n°2). Présence d’un batardeau verrouillable au gué St Marcel en cas Hors sujet de crue pour limiter le risque. 6. Dénonce la carence budgétaire de la commune de Villelaure Financement

24 III. Interventions du public

pour les travaux. du projet Conteste la légitimité du Syndicat du Marderic à intervenir sur les Statuts du travaux de protection. Syndicat Intercommunal du Marderic B. Données et « résolution judiciaire »

1. Urbanisme : Dénonce l’absence d’un plan communal de sauvegarde (PCS) Gestion de la ainsi que d’un PPRI, malgré le jugement du 27 mars 1997 du sécurité tribunal administratif de Marseille, confirmé par la Cour (PCS, PPRI) administrative d’Appel de Marseille (Cf. pièce jointe n°4) et le risque conjugué de la Durance et du Marderic. Hors sujet Expose les divers recours à l’encontre du PLU.

2. La topologie du gué Saint Marcel : Hors sujet Dénonce l’absence d’études spécifiques sur l’amont du gué St Marcel malgré que l’étude de dangers le désigne comme « un point sensible du dispositif » Dénonce, dans le dossier de l’étude des dangers, la non prise en Etude compte du ruissellement du versant droit au niveau du gué St hydraulique Marcel (Cf. pièce jointe n° 7 lettre du sous Préfet d’APT au Maire des autres de Villelaure du 26/11/2011). tronçons Retrace les diverses actions judiciaires en cours (Cf. pièces jointes n°3), l’adoption et l’annulation du PLU, ainsi que la pétition Hors sujet de riverains à l’encontre du projet de zone touristique (Cf. pièce jointe n°6).

C. Observations sur l’étude des dangers : document 2-6

Dénonce en page 8 du document étude de dangers : « le Hors sujet Marderic n’est pas endigué rive droite ».

Conteste en page 8 « la configuration et la problématique de Hors sujet

25 III. Interventions du public

l’aléa de rupture n’ont pas identifiés dans le schéma de 1998 » (Cf. jurisprudence administrative de Marseille de 1997).

Dénonce en page 21 la non démonstration par l’étude de Hors sujet l’efficacité des batardeaux des gués St Marcel et de la Bastide Route et de l’oubli des conséquences sur la rive droite.

Dénonce en page 44 l’existence d’un merlon en rive droite. Hors sujet

Ajoute pour la page 45 : « le gué de Saint Marcel est Hors sujet submersible ».

Dénonce en page 52, la non existence du Plan Communal de Gestion de la Sauvegarde au moment de l’enquête. sécurité (PCS) Dénonce en page 62 l’’absence d’un affluent en rive droite au Etude niveau du tronçon C1 (Cf. pièces jointe n° 7). hydraulique autre tronçon Affirme concernant les pages 65 et 71 que si les débordements Hors sujet du gué Saint Marcel « gagnent la RD 37 par la rive gauche », ils recouvriront tout d’abord la rive droite.

Demande concernant la page 87 : « comment un « débordement Hors sujet massif » au gué de Saint Marcel avec « blocage d’embâcle » et arrivée de l’onde de submersion en moins de trente minutes peut- il ne pas inonder la rive droite ? ».

Constate concernant les pages 93,100, 101 : « La fermeture des gués de Saint Marcel et de la Bastide Route Hors sujet par des batardeaux pour rendre acceptable le risque rive gauche, aggrave nécessairement l’inondation rive droite dont les résidents sont bloqués. Le camp de tourisme autorisé rive droite n’est pas évacuable ».

26 III. Interventions du public

Page 106 : Suite à l’installation de la maison Devaux et de la scierie sur la Hors sujet digue, sans autorisation, un arrêté de mise en péril est indispensable, d’après la lecture de l’étude de dangers.

Pages 100/135 : Constate, à la date de dépôt du dossier l’impossibilité pour la Financement commune de Villelaure, de régler les travaux ainsi que d’assumer du projet les prescriptions de sécurité. Gestion de la crise Conclusion : « Le dossier masque le danger majeur de l’opération d’urbanisme Hors sujet conduit simultanément sur la rive droite du Marderic, dans le cadre de la mutation urbanistique totale.

Villelaure 19/11/14 2 M. Patrick -Présence de la digue et du danger du torrent de Marderic, Statuts du Carbonnel uniquement sur la commune de Villelaure dernière commune en Syndicat aval. Intercommunal du Marderic

- Affirme que les communes amont, « ne sont pas concernées par Statuts du la digue, l’inondation, et l’urbanisme dangereux de Villelaure en Syndicat Inter rive gauche inondable du Marderic dans le lit mineur en bordure communal du de la digue ». Marderic

Dénonce la méconnaissance par le public, du Syndicat Intercommunal du Marderic, et pose les questions suivantes : Fonctionne- « Qui paye les factures du bureau d’études SAUNIER au titre du mentdu présent dossier ? Syndicat Quels sont les montants et les dates des paiements s’ils ont lieu ? Intercommunal Dans quel livre de comptes cette dépense publique figure t-elle ? du Marderic Qui prend en charge les 20000 euros de frais d’entretien figurant au compte-rendu de séance du 04 décembre 2013 du Syndicat Intercommunal du Marderic ? Qui prend en charge le restant de 815000€ (huit cent quinze mille

27 III. Interventions du public

euros) de la cartographie des travaux rive gauche du Marderic à Villelaure à entreprendre entre 2014 et 2015 page 113 de l’étude d’impact ? »

Affirme : « Des dépenses indéterminées ont été engagées et des Fonctionne- engagements ont été pris dont on ne trouve pas trace, ni dans les ment du comptes, ni dans les délibérations de la commune de Villelaure. Syndicat La comptabilité du Syndicat Intercommunal du Marderic n’est pas Intercommunal disponible. du Marderic

Villelaure 22/11/14 3 M. Michel Rappelle qu’il est propriétaire de la parcelle A46 en bord de digue. Historique de Zago Rappelle l’historique de l’étude IPSEAU N°98.84.035 datant de l’étude juillet 1998, sollicitée par les maires lors de la création du IPSEAU Syndicat Intercommunal du Marderic. Cette étude, confidentielle pendant quelques années a été contestée par deux élus pour la surestimation ainsi que l’exagération des risques d’inondation.

Fait part de la réponse de Mme JOHANNES à l’un des deux élus M. TAMISIER conseiller général : PPRI de la « Dans le PPRI Durance la confluence avec le Marderic ainsi que Durance sa partie amont seront analysés afin d’être intégrés dans le (confluence du zonage réglementaire du plan ». Marderic)

Constate, après étude du rapport IPSEAU quelques irrégularités dans celle-ci et en fait part à Monsieur le Préfet par courrier du Etude IPSEAU 08/03/2008.

Réponse de monsieur le Préfet en date du 21/04/2008, par lequel PPRI de la il annonce un PPRI Durance avec une étude de la confluence du Durance Marderic soumis au public lors d’une enquête publique. (confluence du Marderic)

28 III. Interventions du public

Dénonce la validation de l’étude IPSEAU de 1998 découverte dans un courrier du 04/03/2010 de Monsieur le Préfet à Monsieur Historique de Dorgal, Maire de Villelaure, lors de l’élaboration du PLU. l’étude « Aucune enquête publique ne sera faite et les citoyens ne IPSEAU pourront donc pas s’exprimer ».

Est favorable au confortement de la digue rive gauche du Maîtrise Marderic sous réserve de réaliser les travaux sur la parcelle A446 foncière du (devenue A45) propriété de l’ASA. projet

Dénonce le manque de concertation tant dans l’avant projet que Concertation lors de la réalisation du plan d’implantation. sur le projet

Témoin en 1986 de l’épisode orageux, constate que la digue de Historique du 1951 constituée d’alluvions du Marderic : »a parfaitement résisté, projet aucune eau dans notre parcelle A46 ni chez M. DEVAUX habitant à côté du Pont Pile ». L’ASA en 1994, suite à des « affaissements induits par le passage des engins agricoles », entreprend des travaux d’enrochements de la digue (1600 tonnes).

En conclusion : Demande le respect des limites de sa propriété (Cf. bornes Maîtrise présentes sur le talus et sur le sommet de la digue depuis le foncière du 18/10/1989). projet

Demande la mise en place de portes coulissantes au pas de St Hors sujet Marcel et de Bastide Route pour assurer la sécurité.

Propose « la suppression des buttes d’alluvions côté rive droite, Hors sujet face aux champs agricoles : - En amont du Pont Pile, au niveau de la grande pièce, - En aval, face aux terrains incultes de la Tuiliére, - Au niveau et à partir du pas de St Marcel jusqu’à la stèle du

29 III. Interventions du public

Marderic, il nous paraît souhaitable en plus de recalibrer le lit qui présente un étranglement par l’apport de terre volontaire pour la création d’un jardin d’agrément.

Rappelle que l’étude IPSEAU de 1998 est sortie douze ans après Historique de l’épisode orageux de 1986. l’étude IPSEAU

Met à disposition les courriers cités ainsi que les détails de Mise à l’épisode orageux du 26/08/1986 vécus sur place. disposition du vécu de l’épisode orageux Villelaure 22/11/14 4 M. André A. Déséquilibre historique/ rive gauche/ rive droite Guenot 1. En 1830 édification par Charles Théodore FORBIN d’une digue Historique de talutée sur la rive gauche du Marderic dans le but de détourner la digue du l’inondation sur la rive droite afin de mettre hors d’eau ses terres Marderic et sa fabrique de sucre sur la rive gauche.

2. La RD 37 était à l’origine un passage agricole contre la digue. Hors sujet

3. Des quatre gués il en reste deux, celui de la Bastide Route et Hors sujet celui de St Marcel, submersibles et à voie unique. Caractérisés par la Préfet de Vaucluse le 13juillet 1999, de « verrous hydrauliques constitutifs d’embâcles et débordements en amont ».

4. En 1960, apparition en rive gauche de constructions dans les Hors sujet lits mineur et moyen du torrent le long de la digue. En 2013, suite au danger représenté par ces habitations, le Historique Syndicat décide de protéger la zone.

5. Objectif de la digue : déplacer l’inondation sur la rive droite Hors sujet malgré la présence de constructions dans les lits mineur et

30 III. Interventions du public

moyen. Hors sujet Pose la question : « Ne convient-il pas de les protéger ? » Hors sujet Présence d’un camping illégal dans le lit moyen dont l’accès se fait par le gué St Marcel ainsi qu’une servitude agricole.

6. Transformation du camping illégal en pôle touristique en d’une Hors sujet capacité de 400 personnes par M. DORGAL, maire, afin d’équilibrer l’urbanisation entre les deux rives : « hors, il s’agit bien d’une zone inondable enclavée, et le verrouillage du gué par un batardeau destiné à rendre le risque acceptable en rive gauche viendrait bloquer le passage encas de crue ».

7. Pose la question : « sur la capacité de la commune à financer Financement ces travaux ? du projet Sur le fondement d’un financement d’une telle opération, dans le Statuts du contexte d’un plan strictement communal d’aménagement par le Syndicat Syndicat Intercommunal du Marderic » ? Intercommunal du Marderic

B. Données actuelles du problème, et perspectives

1. Contexte réglementaire, légal et judiciaire : Dénonce l’absence de plan communal de sauvegarde (PCS) et Gestion de la de PPRI malgré le risque cumulé Durance et Marderic. sécurité Jugement du 27/03/1997 du Tribunal Administratif de Marseille, (PCS, PPRI) identifie le risque après transport sur les lieux. Confirmation du jugement du TA par la cour administrative d’appel de Marseille le 29 juillet 1998. Enumère les diverses actions judiciaires en cours. Hors sujet

2. Topologie : le gué de Saint Marcel : Dénonce que l’étude spécifique concernant le gué n’ait pas été Hors sujet réalisée.

Dénonce l’absence de prise en compte du ruissellement versant Etude

31 III. Interventions du public

droit (Cf. Courrier du sous préfet d4apt au maire de Villelaure. hydraulique Dénonce l’existence d’un risque majeur en cas de crues Gestion de la conjointes de la Durance et du Marderic. sécurité (PPRI, PCS) Conteste l’objet de l’enquête publique : « cantonnée au seul effet d’un aménagement (ou même renforcement) du tronçon Hors sujet explicitement désigné, alors qu’un schéma d’urbanisation touristique peut accroitre considérablement les situations en rive opposée ».

C. Documents cités

1. Courrier du sous préfet d’Apt du 13 juillet 1999, relatif au gué de Saint Marcel

2. Schéma d’orientation du village touristique du Marderic figurant au PLU 2011

3. Déclaration écrite du maire JC Dorgal, distribuée à la population de la commune le 11 janvier 2013

4. Jugement du tribunal administratif de Marseille du 27 mars 1997(préfet du Vaucluse / Commune de Villelaure

5. Zone touristique de la Tuiliére : extrait du dossier d’autorisation du camp de tourisme du 6 avril 2013 accordant 114 emplacements dont 34 résidences fixes, face au tronçon C-C2 de la digue

6. Pétition du 7 mars 2013 à M le Préfet du Vaucluse de 22 riverains du Marderic

7. Courrier du sous préfet d’Apt au maire de Villelaure du 26 septembre 2011.

32 III. Interventions du public

Villelaure 22/11/14 5 Mme Dénonce un défaut d’information : Présence du danger et de la Statuts du Françoise digue uniquement sur la commune de Villelaure. Syndicat Livolsi Intercommunal du Marderic

« Les inondations et l’urbanisme dangereux de Villelaure en rive Statuts du gauche inondable du Marderic dans le lit mineur en bordure de la Syndicat digue » ne concernent pas les autres communes. Intercommunal du Marderic

Dénonce l’absence d’information sur le Syndicat Intercommunal Coût du projet du Marderic pour le public.

Dénonce l’absence du coût du dossier ainsi que de l’étude de Statuts du 2012,2013et 2014. syndicat Le conseil municipal actuel de Villelaure est-il informé ? Intercommunal Des dépenses indéterminées ont été engagées de quel montant ? du Marderic Villelaure 22/11/14 6 Mme 1. Conteste l’objet de la digue qui était de protéger des cultures Historique de Anne-Claude en l’absence d’habitations lesquelles ont été édifiées après 1955. la digue Agnese 2. Dénonce l’absence de dénombrement des habitations. Caractéristique s du projet 3. Note que la « défaillance la plus probable est au niveau du gué Hors sujet St Marcel ».

4. Dénonce l’absence d’information de la « création rive droite Hors sujet d’une zone touristique » des auteurs de l’étude et du syndicat.

5. Dénonce la mise sous silence de la rive droite du Marderic Hors sujet dans le résumé non technique « La mise en œuvre combinée des projets du camp de tourisme rive droite et réfection de la digue rive gauche a pour effet mécanique, à moyens ruineux, d’aggraver considérablement la situation de mise en danger sur la zone agricole inondable dangereuse du Marderic ».

33 III. Interventions du public

III.3. Synthèse des observations du public et principaux thèmes dégagés

L’ensemble des observations a été classifié selon le ou les thématiques exprimées dans l’annotation. Une observation peut recueillir plusieurs thématiques. Neuf thèmes principaux se dégagent des observations du public :

Nombre de Thèmes répétitions Hors sujet 32 Historique de la digue 12 Statut et fonctionnement du SIMA 8 Gestion de sécurité PCS, PPRI 7 Financement et coût du projet 4 Etude hydraulique 3 Caractéristiques du projet 2 Maîtrise foncière du projet 2 Mise à disposition du vécu de l’épisode orageux 1

Hors sujet : De nombreuses annotations du public ne concernent pas le sujet de l’enquête qui est uniquement le projet de travaux de confortement de la digue du Marderic rive gauche en amont de la RD 37 soit le secteur D E (Cf.II2 carte de localisation du projet en page 17).

Dans l’étude de dangers (document 2-6 en page 9/135), la cartographie présente le découpage retenu pour décrire les différents tronçons de l’ouvrage de A à E soit 4 tronçons. Ce découpage réglementaire de la digue, (découpage DDT 84) est fonction des ruptures du profil en long de la crête de digue. Ainsi ils sont référencés selon la terminologie suivante : 84M003 : Pont RD 37-limite de versant (linéaire enroché) secteur D E 84M004 : Gué St Marcel- Pont RD 37 (bordure RD 37 + partie en terrains privés) secteurs C C1 ; C1 C2 ; C2 C3 ; C3 D 84M 008 : Gué Bastille rouge - Gué St Marcel (mur apparent côté val) secteur B C 84M009 : Pont Rouge- Gué Bastide Rouge (mur recouvert en totalité) secteur A B Donc toutes les observations ne concernant pas le sujet de la présente enquête qui est uniquement le projet de travaux de confortement de la digue du Marderic rive gauche en amont de la RD 37 à Villelaure soit le secteur D E ont été classées hors sujet. Néanmoins ces observations hors sujet ont été résumées brièvement dans le tableau des principales observations du public et portées à la connaissance du demandeur dans le procès verbal des observations.

Historique de la digue : Ce thème rappelé 12 fois, regroupe de nombreux aspects depuis l’origine de la digue essentiellement réalisée pour protéger des terres agricoles cultivées jusqu’aux nombreuses évolutions du paysage environnant avec le changement de destination des sols.

34 III. Interventions du public

L’étude IPSEAU est souvent évoquée avec un regret du manque de consultation des riverains sur un événement qu’ils ont vécus. Il est regrettable que l’étude qui n’a eu à sa disposition aucune mesure précise locale n’ait pas profité du vécu des riverains sur cet épisode orageux.

Statut et fonctionnement du SIMA : Quelques observations révèlent un manque de connaissance sur le fonctionnement du SIMA et certaines contestent sa légitimité.

Dans son mémoire réponse le maître d’ouvrage expliquera le fonctionnement du SIMA. Les autres thèmes seront développés dans le mémoire en réponse du maître d’ouvrage.

III.4. Le mémoire question

A l’issue de l’enquête publique, le commissaire enquêteur a établi un procès verbal des observations du public à l’attention du maître d’ouvrage. Le commissaire enquêteur a rencontré le maître d’ouvrage seulement le jeudi 4 décembre 2014 à la mairie de Villelaure en raison du manque de disponibilité de celui-ci, pour lui remettre la photocopie des annotations inscrites sur le registre d’enquête ainsi qu’un mémoire question afin qu’il puisse répondre à chacun des points mentionnés dans un délai de quinze jours (voir annexe n°3 mémoire question).

III.5. Le mémoire en réponse du maître d’ouvrage

Le commissaire enquêteur a réceptionné le mémoire en réponse le 19 décembre 2014 par mail et par lettre suivie le 20/12/2014 (voir annexe n°4).

III.6. Avis du commissaire enquêteur sur les réponses du maître d’ouvrage

Le commissaire enquêteur a inséré son avis sur les réponses du maître d’ouvrage dans le mémoire réponses ci-dessous.

35 III. Interventions du public

Syndicat Intercommunal du MArderic

Siège Social Mairie d’Ansouis 84240 Ansouis tel 04 90 09 83 79 Secrétariat Maire de 84240 Sannes Tel 04 90 77 62 29

Regroupe les communes de Ansouis,Cabrière d’Aigues, , , Sannes et Villelaure

Mémoire réponses à Monsieur l’Enquêteur public Concernant les Travaux de confortement de la Digue du Marderic rive gauche en amont de la RD 27 sur la Commune de Villelaure représentée par le Syndicat Intercommunal du Marderic

I. Plan Communal de Sauvegarde D’après le dossier d’enquête, un Plan Communal de Sauvegarde, à l’échelle de la commune de Villelaure devait être finalisé au cours du premier trimestre 2013. Ce Plan Communal de sauvegarde a t-il été approuvé à la date d’aujourd’hui ?  PCS élaboré et validé par la précédente municipalité en septembre 2013.  Réactualisation envisagée par le nouveau Maire.

Avis du commissaire enquêteur

Le commissaire enquêteur prend acte de la finalisation du Plan communal de sauvegarde ainsi que de la volonté de réactualisation du nouveau maire.

II. Le rôle du Syndicat Intercommunal D’après certains intervenants le rôle du syndicat est peu connu du grand public. Pourriez-vous combler cette lacune, en nous précisant son rôle, ses communes adhérentes, ses objectifs, son mode de fonctionnement ainsi que de financement ?

Le Syndicat intercommunal institué pour une durée illimitée par arrêté préfectoral EXT2003- 12-18-0020SPAPT en date du 18 décembre 2003, dont le siège est à Ansouis, regroupe les communes d’ANSOUIS - CABRIERES D’AIGUES - CADENET - CUCURON - SANNES et VILLELAURE. Il a vocation de promouvoir dans un intérêt global l’aménagement, l’entretien et la mise en valeur des milieux aquatiques et du réseau hydraulique du bassin versant du Marderic. Le syndicat est administré par un comité syndical composé de délégués désignés par le conseil municipal de chaque commune membre, à raison de 2 représentants titulaires par commune et de deux suppléants. Les suppléants sont appelés à siéger au comité avec voix délibérative en cas d’empêchement du titulaire. Le comité syndical désigne en son sien un

36 III. Interventions du public bureau chargé d’aider le président dans ses tâches, conformément aux dispositions de l’article L52-9 du CGCT. Le syndicat établi un budget annuel alimenté par les ressources suivantes : Charges de fonctionnement :  Participations communales statutaires,  Subventions de l’Etat, communauté Européenne, Agence de l’eau, Conseil Régional, Conseil Général.  Le produits de participations ou de rémunération diverses correspondant aux services assurés et perçus auprès des bénéficiaires,  Le produit des emprunts qu’il est habilité à contracter,  Les produits des dons et legs. Les dépenses de fonctionnements sont réparties entre les communes membres suivant la clef de répartition suivante : Population 50% Potentiel fiscal 50% Par ailleurs, les commues sont réparties en deux zones, la Zone 1 qui est affectée d’un coefficient de 60% et la zone 2 qui a un coefficient de 40% :

Zone 1 Villelaure Zone Cadenet 2 Ansouis Sannes Cucuron Cabrière d’Aigues.

Charges d’investissement Au niveau des charges d’investissement une différence est faite entres celles qui résultent de travaux et d’ouvrages d’intérêt collectif et celles qui résultent de travaux et d’ouvrages d’intérêt localisé. La clef de répartition pour les études et les travaux d’investissement est la suivante : Population 60% Potentiel fiscal 40% Les communes sont réparties en deux zones de manière identique aux charges de fonctionnement. Pour les ouvrages d’intérêt localisé : les charges d’investissement déduction faites de toutes les aides financières au bénéfice du Syndicat sont réparties pour moitié entre les membres du syndicat selon la clef de répartition fixée ci-dessus, pour moitié à la charge de la commune concernée sur laquelle les travaux correspondants ont été exécutés. Pour les ouvrages d’intérêt collectif les charges d’investissement déduction faites de toutes les aides financières au bénéfice du Syndicat sont réparties entre les membres du syndicat selon la même clef de répartition visée ci-dessus. Les ouvrages d’intérêt collectifs sont identifiés dans le schéma d’aménagement du Marderic, Etude n° 98-84-035 réalisée par le Cabinet Ipseau en juillet 1999. Les statuts sont consultables au siège du Syndicat.

Avis du commissaire enquêteur

Le commissaire enquêteur prend bonne note du rôle ainsi que du mode de fonctionnement du Syndicat Intercommunal du Marderic. En résumé le rôle premier du SIMA est d’assurer la maitrise d’ouvrage de toute action structurante sur l’ensemble du bassin versant du Marderic avec notamment la gestion de tous les ouvrages hydrauliques représentant un enjeu de taille en matière de sécurité publique.

37 III. Interventions du public

III. Programme d’intervention Comment le projet de confortement de la digue amont en rive gauche du Marderic, s’insère-t-il dans le cadre du programme d’intervention élaboré à l’issue de l’étude de dangers ? Oui l’étude de danger, réalisée en 2012 et remise au SIMA en janvier 2013, concerne 4 tronçons de digues constituant un système d’endiguement en rive gauche d’environ 1800 m linéaires. Le projet de confortement du tronçon amont en rive gauche s’inscrit dans le cadre du programme d’intervention visant à réduire les risques identifiés lors de cette étude.

Avis du commissaire enquêteur

Le commissaire enquêteur prend bonne note que le projet de confortement de la digue est un des éléments du programme d’intervention établi pour la réduction des risques identifiés par l’étude de dangers. Lorsque toutes les actions du programme d’intervention auront été mises en place, alors la sécurisation de l’ensemble de la zone sera complète.

Dans quel contexte, le schéma d’aménagement du Marderic a-t-il identifié comme ouvrage prioritaire la digue rive gauche entre l’amont de la RD 37 et la RD 973 ? Le schéma d’aménagement du Marderic réalisé par Ipseau en 1998 mettait en doute la fiabilité de cette digue et diagnostiquait le cumul de plusieurs facteurs de risque :  une faiblesse intrinsèque de l’ouvrage : enrochements à la blocométrie inadaptée, blocs non appareillés et l’absence d’une protection de pied ;  une localisation en amont de l’agglomération et à la confluence d’un ancien lit qui, en cas de défaillance, pourrait provoquer une inondation généralisée et impacter plus d’une centaine d’habitations ;  une implantation dans un extrados, secteur naturellement exposé aux phénomènes érosifs et donc un risque de rupture de l’ouvrage en cas de forte montée des eaux.

Le confortement de ce tronçon de digue a ainsi été identifié comme opération de premier niveau de priorité par le Schéma d’Aménagement du Marderic. Cette priorité validée par les élus du SIMA a été réexprimée à plusieurs reprises, notamment lors de l’étude Ipseau de 2010 puis suite à l’étude de danger qui a clairement confirmé les risques sur ce secteur

Avis du commissaire enquêteur

Le commissaire enquêteur prend acte des justifications techniques qui ont conduit à identifier comme prioritaire le projet de sécurisation de la digue du secteur D-E. « L’étude de dangers dans ses conclusions confirme « le niveau de criticité d’un scénario de rupture par surverse du tronçon en amont de la RD 37 ».

IV. Maitrise foncière Dans le document 1, intitulé loi sur l’eau en page 8, sont identifiées les parcelles concernées par le projet. Sur les trois parcelles citées, la parcelle A 447, située en rive droite du torrent, appartenant à madame BOURDOT Célestine ne fait pas partie du secteur d’études. En revanche la parcelle AR 44 appartenant à monsieur GUIBOT qui semble être impactée par le projet de confortement de digue du Marderic en rive gauche en amont de la RD 37, a été oubliée.

38 III. Interventions du public

Le piquetage sur le lieu du projet, montre que le projet ne se limite pas à l’instauration de servitudes de passage pour permettre l’accès à l’ouvrage. En effet l’occupation du sol, par l’aménagement projeté sur plus de 4.50 m, à partir de la borne perchée, empiète sur des propriétés privées Quelles sont les parcelles réellement concernées par le projet ?  La parcelle A447 n’est pas concernée sur l’emprise des travaux de la digue ;  La parcelle AR 44 appartenant à monsieur GUIBOT quant à elle est effectivement concernée ; il s’agit clairement d’un oubli du BE Saunier. Contact et échanges ont bien été réalisés avec Mr Guibot Les parcelles AR 46 de M. Zago et AR 44 de M. Guibot sont les 2 parcelles réellement impactées par le projet de réfection de la digue. Le Syndicat a fait réaliser par le cabinet Jacquot Solère un relevé et un piquetage de l’emprise maximale des travaux de la digue sur les parcelles impactées. Il s’agit en effet aujourd’hui d’une projection d’une coupe type de digue proposée par Saunier au stade avant-projet. Ce travail sera repris et affiné dans le cadre de la maitrise d’œuvre. Il pourra alors être étudié, en concertation étroite avec les riverains concernés, différents scénarios de profil de digue en analysant les coûts / bénéfices techniques et financiers de chaque proposition.

Avis du commissaire enquêteur

Le commissaire enquêteur regrette les imprécisions du bureau d’étude concernant un élément prépondérant qui est la maîtrise foncière. Le commissaire enquêteur prend acte du relevé et du piquetage de l’emprise maximale des travaux sur les parcelles impactées et demande au SIMA d’affiner la coupe type de digue en concertation étroite avec les riverains concernés.

En l’absence de concertation préalable au projet, quelle sera la stratégie utilisée pour assurer la maîtrise foncière du projet ? Un manque de concertation en amont avec les propriétaires riverains concernés est effectivement constaté. Le nouveau Maire s’est bien saisi du problème et s’est investi pour expliquer le projet, ses emprises envisagées et trouver les premiers accords d’interventions. Des propositions de conventionnement de passage pour les travaux, de possibilités d’achats de bouts de terrain impactés et de remise en état au frais du SIMA ont été envisagées par le SIMA.

Avis du commissaire enquêteur

Le commissaire enquêteur regrette l’absence de concertation avec les propriétaires dans la phase de conception du projet et demande au SIMA d’élaborer une solution en accord avec les propriétaires concernés.

V. Suivi de l’ouvrage Conformément aux dispositions de l’arrêté du 29 février 2008, des visites de surveillance programmées doivent avoir lieu ainsi que des visites consécutives à des événements particuliers ainsi que des visites techniques approfondies Quel sera leur périodicité, les linéaires visités, les points principaux contrôlés, par qui et feront elles l’objet d’un rapport de surveillance ? Ces informations sont inscrites dans le dossier PSR, en accord avec les fréquences d’interventions imposées par les textes en référence. Les obligations sont aujourd’hui les suivantes :

39 III. Interventions du public

Visites techniques tous les deux ans, la première faite par le BE Saunier en 2012. La prochaine sera réalisée, avec l’accord de la DREAL début 2015, par un prestataire Visites techniques approfondies tous les 5 ans. Pour les visites régulières de surveillance : affectation de 1 agent et de 2 Elus référencés au PCS de la commune de Villelaure. Les rapports seront consignés dans un cahier dédié, tenu en Mairie de Villelaure.

Avis du commissaire enquêteur

Le commissaire enquêteur prend acte de l’engagement du demandeur à réaliser un suivi de l’ouvrage programmé permettant ainsi d’optimiser la gestion et la prévention du risque.

VI. Echelles limnimétriques Dans le document d’incidence loi sur l’eau, les débits caractéristiques du Marderic ont été estimés par croisement de trois méthodes : analogie par bassins versants similaires, méthodes statistiques (Crupedix, Socose, Sogreah), et méthodes déterministes (méthode rationnelle / Gradex) en 1998 par le cabinet IPSEAU. Ces méthodes de détermination ne permettent que « d’approcher des valeurs jugées plus représentatives de la réalité et de réduire les marges d’incertitude. Pourquoi l’installation d’échelles limnimétriques, permettant une surveillance visuelle des niveaux atteints en temps réel, à un endroit donné, ainsi qu’une estimation précise des débits atteints après une crue pour un événement donné, n’a-t-elle pas été réalisée depuis le dernier événement de 1986 ? L’implantation de 3 échelles liminimétriques a été proposée par le bureau d’études Saunier dans le cadre de l’étude de danger. C’est une des actions retenues par le SIMA (Cf engagement consignes écrites) dont les modalités de mise en œuvre restent à définir avec l’aide des services compétents de l’Etat et du conseil général.

Avis du commissaire enquêteur

Le commissaire enquêteur demande au SIMA d’accélérer les modalités de mise en œuvre des échelles limnimétriques, en collaboration avec les services de l’Etat.

VII. Plan de prévision des risques inondation de la Durance Le projet de plan de prévision des risques naturels prévisibles d’inondation (PPRI) de la Durance sur la commune de Villelaure, a fait l’objet d’une enquête publique du 20 janvier 2014 au 20 février 2014. Le projet de PPRI de la Durance a-t-il intégré l’aléa de son affluent le Marderic et quel en est sa traduction réglementaire ?

Non le PPRI de Durance n’intègre pas les aléas de son affluent le Marderic, sa traduction règlementaire dans le PLU est liée par l’application de l’étude Ipseau de 1998 confirmé par un courrier de Monsieur le Préfet au Maire de Villelaure du 4 mars 2010 dont copie en annexe.

Avis du commissaire enquêteur

40 III. Interventions du public

Le commissaire enquêteur prend note de l’absence de la prise en compte du Marderic dans l’élaboration du Plan de Prévision Inondation de la Durance et l’intégration de l’étude IPSEAU dans le PLU de la commune de Villelaure.

VIII. Questions orales posées par le public Monsieur SIMOS demande pourquoi ne pas élever la côte actuelle de la crête de digue d’un mètre de haut ? Ce scénario a été étudié et chiffré dans le cadre de l’étude Ipseau de 2010. Au regard des coûts/bénéfices mis en avant pour chaque scénario, les élus du SIMA n’avaient alors pas retenu cette option trop coûteuse, réglementairement plus complexe et n’apportant pas de réel bénéfice hydraulique (les déversements se faisant au-delà de la côte actuelle de protection sur la rive droite). Le surélèvement d’une digue n’amènerait qu’à augmenter la masse d’eau.

Avis du commissaire enquêteur

Le commissaire enquêteur partage l’analyse du SIMA. L’élévation du niveau de la côte de la crête de digue.ne serait pas pertinent, de manière à rester en cohérence avec les caractéristiques des ouvrages en aval de ce tronçon.

Madame BICHAT-HUGUET propriétaire de la parcelle AR 43 plantée en vigne demande si l’accès à sa parcelle en crête de digue (chemin agricole) sera maintenu ? Techniquement l’accès en crête de digue reste possible. Une convention fixant les modalités de passage devra être établie entre la personne pouvant bénéficier de l’accès et la commune propriétaire et gestionnaire de la digue.

Avis du commissaire enquêteur

Le commissaire enquêteur prend acte de la réponse.

Un riverain désirant conserver l’anonymat, demande pourquoi renforcer la protection aval avant de prendre des mesures en amont, à l’échelle du bassin versant de type bassins d’écrêtages ou autres ? Comme indiqué au point III, il s’agit d’une priorité d’intervention (face à l’importance du risque) qui s’inscrit dans un programme cohérent d’actions différenciées et ciblées à l’échelle du bassin versant. Lors du schéma d’aménagement de 1998, des bassins d’écrêtages avaient été proposés sur 3 secteurs potentiels en amont. Les études de conception lancées en 2007 avaient alors été réorientées vers des aménagements plus souples et mieux répartis sur le bassin, ceci au regard des coûts élevés et des complexités réglementaires engendrées par le décret digue et barrage sorti en décembre 2007. Ces différents aménagements sur le bassin sont définis par l’étude Ipseau de 2010 et visent à réduire le risque pour une crue de retour décennale.

Avis du commissaire enquêteur

Le commissaire enquêteur prend acte de la réponse.

IX. Financement Le montant des travaux pour la réalisation du projet est évalué à 45 5000 € hors taxe.

41 III. Interventions du public

Quel sera le mode de financement prévu pour assumer le montant des travaux ? Le montant des travaux est estimé à :  410.000€ HT de travaux  et 45.000€ HT de Maitrise d’œuvre. Le financement est assuré comme suit : 30% Conseil Régional PACA subvention notifiée = 136.500€ 20% Conseil Général Subvention notifiée = 91.000€ 25% Etat dossier en cours d’instruction résultat début 2015 = 113.750€ 25% Syndicat intercommunal du Marderic = 114 250€

Avis du commissaire enquêteur

Le commissaire enquêteur prend acte du financement du projet.

X. Phasage des travaux Quel sera le planning prévisionnel de réalisation des travaux ? 1er trimestre 2015 Lancement consultation Maitre d’œuvre

Avis du commissaire enquêteur

Le maître d’ouvrage répond partiellement à la question.

XI. Projet retenu Quelles sont les raisons qui ont motivé le choix de ce projet ? Voir réponse apportée au point III

Ansouis, le 17 Décembre 2014 Géraud de Sabran Pontevès Président du SIMA

III.7. Réponses du maître d’ouvrage au tableau des principales observations du public

Le maître d’ouvrage a souhaité répondre à certaines observations ne concernant pas le sujet de l’enquête et classées hors sujet dans les tableaux. Le SIMA a répondu à ces observations dans la case thème.

42 III. Les interventions du public

Date de Numéro Commune Emetteur Contenu Thème réception d’enregistrement

Villelaure 27/10/14 1 M. Patrick Un courrier de 4 pages avec 11 annexes Carbonnel A. Origine du problème et problématique

1. Construction en 1830 d’une digue rive gauche pour déporter Historique du projet l’inondation en rive gauche dans l’objectif de protéger les terres et la fabrique de sucre.

2. Conservation de deux gués sur les quatre existants avec Historique des gués transformation des autres, en pont sur la RD 37 et RD 973. Les deux gués restants : Bastide rouge et Saint Marcel étant Hors sujet qualifiés de « verrous hydrauliques constitutifs d’embâcles et débordements » par le préfet de Vaucluse le 13/07/1999 (Cf. pièce jointe n°1).

3. Dès 1960, construction d’habitations avec ou sans permis, sur Hors sujet la rive gauche en bordure du torrent. En 2013 prise en compte du danger par le syndicat Historique du projet intercommunal avec une volonté de protéger le secteur.

4. Objectif de la digue : report de l’inondation sur la rive droite Hors sujet (remise en d’où la présence de constructions dans les lits mineur, moyen et cause PLU et projet majeur. communal) Présence illégale d’un camping (« l’air du temps »), dans le lit moyen, avec accès par le gué St Marcel, puis une servitude agricole privée le long du torrent.

5. En 2008, transformation du camping illégal en village Hors sujet touristique (Cf. pièce jointe n°2). Présence d’un batardeau verrouillable au gué St Marcel en cas Hors sujet de crue pour limiter le risque.

43 III. Les interventions du public

6. Dénonce la carence budgétaire de la commune de Villelaure Financement du projet pour les travaux. Statuts du Syndicat Conteste la légitimité du Syndicat du Marderic à intervenir sur les Intercommunal du travaux de protection. Marderic (voir réponse au CE)

B. Données et « résolution judiciaire »

1. Urbanisme : Dénonce l’absence d’un plan communal de sauvegarde (PCS) Gestion de la sécurité ainsi que d’un PPRI, malgré le jugement du 27 mars 1997 du (PCS, PPRI) tribunal administratif de Marseille, confirmé par la Cour administrative d’Appel de Marseille (Cf. pièce jointe n°4 ) et le risque conjugué de la Durance et du Marderic. Expose les divers recours à l’encontre du PLU Hors sujet

2. La topologie du gué Saint Marcel : Dénonce l’absence d’études spécifiques sur l’amont du gué St Hors sujet Marcel malgré que l’étude de dangers le désigne comme « un point sensible du dispositif »

Dénonce, dans le dossier de l’étude des dangers, la non prise en Hors sujet (étude compte du ruissellement du versant droit au niveau du gué St réalisée par la Marcel (Cf. pièce jointe n° 7 lettre du sous Préfet d’APT au Maire commune. Prise en de Villelaure du 26/11/2011). compte avec recommandation recul d’implantation minimum de 10 m)

Retrace les diverses actions judiciaires en cours (Cf. pièces Hors sujet jointes n°3), l’adoption et l’annulation du PLU, ainsi que la pétition de riverains à l’encontre du projet de zone touristique (Cf. pièce jointe n°6).

44 III. Les interventions du public

C. Observations sur l’étude des dangers : document 2-6

Dénonce en page 8 du document étude de dangers : « le Hors sujet Marderic n’est pas endigué rive droite ».

Conteste en page 8 « la configuration et la problématique de Hors sujet (confusion l’aléa de rupture n’ont pas identifiés dans le schéma de 1998 » périmètre zone (Cf. jurisprudence administrative de Marseille de 1997). inondable et risque de rupture bien pris en compte dans le schéma) Dénonce en page 21 la non démonstration par l’étude de l’efficacité des batardeaux des gués St Marcel et de la Bastide Hors sujet Route et de l’oubli des conséquences sur la rive droite.

Dénonce en page 44 l’existence d’un merlon en rive droite Hors sujet

Ajoute pour la page 45 : « le gué de Saint Marcel est Définition même d’un submersible ». gué. Hors sujet

Dénonce en page 52, la non existence du Plan Communal de Gestion de la sécurité Sauvegarde au moment de l’enquête (PCS. Voir réponse au CE)

Dénonce en page 62 l’absence d’un affluent en rive droite au Etude hydraulique niveau du tronçon C1 (Cf. pièces jointe n° 7). Prise en compte au PLU

Affirme concernant les pages 65 et 71 que si les débordements Hors sujet du gué Saint Marcel « gagnent la RD 37 par la rive gauche », ils recouvriront tout d’abord la rive droite.

Demande concernant la page 87 : « comment un « débordement Hors sujet massif » au gué de Saint Marcel avec « blocage d’embâcle » et arrivée de l’onde de submersion en moins de trente minutes peut-

45 III. Les interventions du public

il ne pas inonder la rive droite ? »

Constate concernant les pages 93,100, 101 : « La fermeture des gués de Saint Marcel et de la Bastide Route Hors sujet par des batardeaux pour rendre acceptable le risque rive gauche, aggrave nécessairement l’inondation rive droite dont les résidents sont bloqués. Le camp de tourisme autorisé rive droite n’est pas évacuable ».

Page 106 : Suite à l’installation de la maison Devaux et de la scierie sur la Hors sujet digue, sans autorisation, un arrêté de mise en péril est indispensable, d’après la lecture de l’étude de dangers.

Pages 100/135 : Constate, à la date de dépôt du dossier l’impossibilité pour la Financement du projet commune de Villelaure, de régler les travaux ainsi que d’assumer Gestion de la crise les prescriptions de sécurité. (voir réponse au CE)

Conclusion : « Le dossier masque le danger majeur de l’opération d’urbanisme Hors sujet conduit simultanément sur la rive droite du Marderic, dans le cadre de la mutation urbanistique totale.

Villelaure 19/11/20 2 M. Patrick -Présence de la digue et du danger du torrent de Marderic, Statuts du SIMA (voir 14 CARBONN uniquement sur la commune de Villelaure dernière commune en réponse au CE) EL aval.

- Affirme que les communes amont, « ne sont pas concernées par Statuts du Syndicat la digue, l’inondation, et l’urbanisme dangereux de Villelaure en Intercommunal du rive gauche inondable du Marderic dans le lit mineur en bordure Marderic (voir de la digue ». réponse au CE)

Dénonce la méconnaissance par le public, du Syndicat Fonctionnement du Intercommunal du Marderic, et pose les questions suivantes : Syndicat

46 III. Les interventions du public

« Qui paye les factures du bureau d’études SAUNIER au titre du Intercommunal du présent dossier ? Marderic (voir Quels sont les montants et les dates des paiements s’ils ont lieu ? réponse au CE) Dans quel livre de comptes cette dépense publique figure t-elle ? Qui prend en charge les 20000 euros de frais d’entretien figurant au compte-rendu de séance du 04 décembre 2013 du Syndicat Intercommunal du Marderic ? Qui prend en charge le restant de 815000€ (huit cent quinze mille euros) de la cartographie des travaux rive gauche du Marderic à Villelaure à entreprendre entre 2014 et 2015 page 113 de l’étude d’impact ? »

Affirme : « Des dépenses indéterminées ont été engagées et des Fonctionnement du engagements ont été pris dont on ne trouve pas trace, ni dans les Syndicat comptes, ni dans les délibérations de la commune de Villelaure. Intercommunal du La comptabilité du Syndicat Intercommunal du Marderic n’est pas Marderic (voir disponible. réponse au CE)

Villelaure 22/11/14 3 M. Michel Rappelle qu’il est propriétaire de la parcelle A46 en bord de digue. Historique de l’Etude Zago Rappelle l’historique de l’étude IPSEAU N°98.84.035 datant de L’étude Ipseau 1998 a juillet 1998, sollicitée par les maires lors de la création du toujours été à Syndicat Intercommunal du Marderic. disposition du public

Cette étude, confidentielle pendant quelques années a été PPRI de la Durance contestée par deux élus pour la surestimation ainsi que (confluence du l’exagération des risques d’inondation. Marderic) (voir réponse au CE)

Fait part de la réponse de Mme JOHANNES à l’un des deux élus M. TAMISIER conseiller général : « Dans le PPRI Durance la confluence avec le Marderic ainsi que Etude IPSEAU sa partie amont seront analysés afin d’être intégrés dans le zonage réglementaire du plan ».

47 III. Les interventions du public

Constate, après étude du rapport IPSEAU quelques irrégularités PPRI de la Durance dans celle-ci et en fait part à Monsieur le Préfet par courrier du (confluence du 08/03/2008. Marderic. (Voir réponse au CE)

Réponse de monsieur le Préfet en date du 21/04/2008, par lequel Historique de l’étude il annonce un PPRI Durance avec une étude de la confluence du IPSEAU Marderic soumis au public lors d’une enquête publique.

Dénonce la validation de l’étude IPSEAU de 1998 découverte dans un courrier du 04/03/2010 de Monsieur le Préfet à Monsieur Maîtrise foncière du Dorgal, Maire de Villelaure, lors de l’élaboration du PLU. projet. (réponse au « Aucune enquête publique ne sera faite et les citoyens ne CE) pourront donc pas s’exprimer ».

Est favorable au confortement de la digue rive gauche du Concertation sur le Marderic sous réserve de réaliser les travaux sur la parcelle A446 projet. (réponse au (devenue A45) propriété de l’ASA. CE)

Dénonce le manque de concertation tant dans l’avant projet que lors de la réalisation du plan d’implantation. Historique du projet

Témoin en 1986 de l’épisode orageux, constate que la digue de 1951 constituée d’alluvions du Marderic : »a parfaitement résisté, aucune eau dans notre parcelle A46 ni chez M. DEVAUX Historique du projet habitant à côté du Pont Pile ». L’ASA en 1994, suite à des « affaissements induits par le passage des engins agricoles », entreprend des travaux d’enrochements de la digue (1600 tonnes).

En conclusion : Demande le respect des limites de sa propriété (Cf. bornes présentes sur le talus et sur le sommet de la digue depuis le Maîtrise foncière du

48 III. Les interventions du public

18/10/1989). projet

Demande la mise en place de portes coulissantes au pas de St Hors sujet. Rejoint Marcel et de Bastide Route pour assurer la sécurité. préconisation étude de danger

Propose « la suppression des buttes d’alluvions côté rive droite, Hors sujet face aux champs agricoles : - En amont du Pont Pile, au niveau de la grande pièce, - En aval, face aux terrains incultes de la Tuiliére, - Au niveau et à partir du pas de St Marcel jusqu’à la stèle du Marderic, il nous paraît souhaitable en plus de recalibrer le lit qui présente un étranglement par l’apport de terre volontaire pour la création d’un jardin d’agrément.

Rappelle que l’étude IPSEAU de 1998 est sortie douze ans après Historique de l’étude l’épisode orageux de 1986. IPSEAU

Met à disposition les courriers cités ainsi que les détails de Mise à disposition du l’épisode orageux du 26/08/1986 vécus sur place. vécu de l’épisode orageux

Villelaure 22/11/14 4 M. André A. Déséquilibre historique/ rive gauche/ rive droite Guenot 1. En 1830 édification par Charles Théodore FORBIN d’une digue Historique de la digue talutée sur la rive gauche du Marderic dans le but de détourner du Marderic l’inondation sur la rive droite afin de mettre hors d’eau ses terres et sa fabrique de sucre sur la rive gauche.

2. La RD 37 était à l’origine un passage agricole contre la digue. Hors sujet

3. Des quatre gués il en reste deux, celui de la Bastide Route et

celui de St Marcel, submersibles et à voie unique. Hors sujet Caractérisés par la Préfet de Vaucluse le 13juillet 1999, de

49 III. Les interventions du public

« verrous hydrauliques constitutifs d’embâcles et débordements en amont ». Hors sujet 4. En 1960, apparition en rive gauche de constructions dans les lits mineur et moyen du torrent le long de la digue. En 2013, suite au danger représenté par ces habitations, le Syndicat décide de protéger la zone.

5. Objectif de la digue : déplacer l’inondation sur la rive droite

malgré la présence de constructions dans les lits mineur et Financement du projet moyen. Statuts du Syndicat Pose la question : « Ne convient-il pas de les protéger ? » Intercommunal du Présence d’un camping illégal dans le lit moyen dont l’accès se Marderic (voir fait par le gué St Marcel ainsi qu’une servitude agricole. réponse au CE)

6. Transformation du camping illégal en pôle touristique en d’une

capacité de 400 personnes par Mr DORGAL, maire, afin

d’équilibrer l’urbanisation entre les deux rives : « hors, il s’agit

bien d’une zone inondable enclavée, et le verrouillage du gué par Gestion de la sécurité un batardeau destiné à rendre le risque acceptable en rive (PCS, PPRI) gauche viendrait bloquer le passage encas de crue ».

7. Pose la question : « sur la capacité de la commune à financer

ces travaux ? Hors sujet Sur le fondement d’un financement d’une telle opération, dans le

contexte d’un plan strictement communal d’aménagement par le Hors sujet Syndicat Intercommunal du Marderic » ?

Etude hydraulique B. Données actuelles du problème, et perspectives Gestion de la sécurité

(PPRI, PCS) 1. Contexte réglementaire, légal et judiciaire : Hors sujet Dénonce l’absence de plan communal de sauvegarde (PCS) et

de PPRI malgré le risque cumulé Durance et Marderic.

Jugement du 27/03/1997 du Tribunal Administratif de Marseille,

identifie le risque après transport sur les lieux.

50 III. Les interventions du public

Confirmation du jugement du TA par la cour administrative d’appel de Marseille le 29 juillet 1998. Hors sujet Enumère les diverses actions judiciaires en cours. Hors sujet

2. Topologie : le gué de Saint Marcel : Dénonce que l’étude spécifique concernant le gué n’ait pas été Etude hydraulique réalisée.

Dénonce l’absence de prise en compte du ruissellement versant Etude hydraulique droit (Cf. Courrier du sous préfet d’Apt au maire de Villelaure. Dénonce l’existence d’un risque majeur en cas de crues Hors sujet conjointes de la Durance et du Marderic.

Conteste l’objet de l’enquête publique : « cantonnée au seul effet Hors sujet d’un aménagement (ou même renforcement) du tronçon explicitement désigné, alors qu’un schéma d’urbanisation touristique peut accroitre considérablement les situations en rive opposée ».

C. Documents cités

1. Courrier du sous préfet d’Apt du 13 juillet 1999, relatif au gué de Saint Marcel

2. Schéma d’orientation du village touristique du Marderic figurant au PLU 2011

3. Déclaration écrite du maire JC Dorgal, distribuée à la population de la commune le 11 janvier 2013

4. Jugement du tribunal administratif de Marseille du 27 mars 1997(préfet du Vaucluse / Commune de Villelaure

5. Zone touristique de la Tuiliére : extrait du dossier d’autorisation

51 III. Les interventions du public

du camp de tourisme du 6 avril 2013 accordant 114 emplacements dont 34 résidences fixes, face au tronçon C-C2 de la digue

6. Pétition du 7 mars 2013 à M le Préfet du Vaucluse de 22 riverains du Marderic

7. Courrier du sous préfet d’Apt au maire de Villelaure du 26 septembre 2011.

Villelaure 22/11/14 5 Mme Dénonce un défaut d’information : Présence du danger et de la Statuts du Syndicat Françoise digue uniquement sur la commune de Villelaure. Intercommunal du Livolsi Marderic (voir réponse au CE)

« Les inondations et l’urbanisme dangereux de Villelaure en rive Statuts du Syndicat gauche inondable du Marderic dans le lit mineur en bordure de la Intercommunal digue » ne concernent pas les autres communes. du Marderic

Dénonce l’absence d’information sur le Syndicat Intercommunal Les statuts du SIMA du Marderic pour le public. sont a disposition dans toutes les mairies membres.

Dénonce l’absence du coût du dossier ainsi que de l’étude de Coût du projet. 2012,2013et 2014. Traçabilité décisions Le conseil municipal actuel de Villelaure est-il informé ? et budget SIMA Des dépenses indéterminées ont été engagées de quel montant ? Oui le CM de Villelaure est informé Villelaure 22/11/20 6 Mme 1. Conteste l’objet de la digue qui était de protéger des cultures Historique de la digue 14 A-Claude en l’absence d’habitations lesquelles ont été édifiées après 1955. Agnese 2. Dénonce l’absence de dénombrement des habitations. Caractéristiques du

52 III. Les interventions du public

projet. Faux une centaine d’habitations recensées dans la zone à risque en aval de la digue amont

3. Note que la « défaillance la plus probable est au niveau du gué Hors sujet St Marcel ».

4. Dénonce l’absence d’information de la « création rive droite Hors sujet d’une zone touristique » des auteurs de l’étude et du syndicat.

5. Dénonce la mise sous silence de la rive droite du Marderic Hors sujet dans le résumé non technique « La mise en œuvre combinée des projets du camp de tourisme rive droite et réfection de la digue rive gauche a pour effet mécanique, à moyens ruineux, d’aggraver considérablement la situation de mise en danger sur la zone agricole inondable dangereuse du Marderic ».

Fait à Ansouis, Le 18 Décembre 2014 Géraud de Sabran Pontevès Président du SIMA

53 IV. La demande d’autorisation loi sur l’eau

IV. La demande d’autorisation loi sur l’eau

Le commissaire enquêteur s’est posé plusieurs questions :

Le choix du projet retenu est-il le plus judicieux? Dans le contexte actuel, avec le changement de destination des sols, la solution proposée par le demandeur constitue la solution techniquement et économiquement raisonnable. Le choix retenu est donc le seul réaliste.

Le projet retenu cadre-t il avec les rubriques de la nomenclature concernées par les aménagements de protection contre les inondations? Le projet entre effectivement dans le cadre des rubriques 3.1.4.0 et 3.1.5.0. soumises à Déclaration et à la rubrique 3.2.6.0 soumise à Autorisation. Il ne peut être contesté sur ces points.

L’atteinte à l’environnement est- elle excessive? Le projet n’a pas de conséquences en termes d’atteinte à l’environnement : - Intervention sur un site artificialisé et non végétalisé - Projet hors site Natura 2000 (le plus proche à 5 km) - Travaux en période d’étiage (début mai à fin août) - Durée du chantier courte (4 à 6 semaines) - Travaux de terrassement sans contact avec la masse d’eau courante donc absence d’impact prévisible sur le cours d’eau aval - Aucun milieu naturel ou espèces particulières identifiés sur le site d’après le dossier technique

L’atteinte aux prérogatives d’autres services de l’Etat est elle possible ? Le projet tel que présenté, ne porte atteinte aux domaines de compétence, ni au SDAGE du bassin Rhône Méditerranée : recommandations respectées.

54 V. Conclusions motivées

CONCLUSIONS MOTIVEES

55 V. Conclusions motivées

V. Conclusions motivées sur la demande d’autorisation au titre du code de l’environnement (loi sur l’eau) pour le projet de travaux de confortement de la digue du Marderic rive gauche en amont de la RD 37 sur la commune de Villelaure présentée par le Syndicat Intercommunal du Marderic (SIMa)

Le commissaire enquêteur a recueilli tous les renseignements pouvant être utiles auprès des autorités concernées, des services responsables et des intervenants qui se sont manifestés lors de cette enquête.

 Considérant le bon déroulement de l’enquête publique,

 Considérant la demande d’autorisation au titre du code de l’environnement (loi sur l’eau) pour le projet de travaux de confortement de la digue du Marderic rive gauche en amont de la RD 37 sur la commune de Villelaure présentée par le Syndicat Intercommunal du Marderic,

 Considérant le dossier technique mis à disposition du public,

 Considérant le mémoire en réponse du maître d’ouvrage,

 Considérant que la solution retenue consiste à réaliser un confortement de la digue sur une longueur de 160ml, apte à supporter une crue supérieure à la crue centennale en prenant en compte le risque de surverse sur toute la longueur de la digue (Cf. études de dangers),

 Considérant le risque principal de la commune de Villelaure, de rupture accidentelle de l’endiguement du Marderic en rive gauche à l’amont immédiat de la RD 37 (Cf. dossier loi sur l’eau),

 Considérant que le projet s’insère dans le cadre du programme d’intervention élaboré à l’issue de l’étude de dangers (Cf. mémoire en réponse III),

 Considérant que le projet a été identifié par le schéma d’aménagement du Marderic comme ouvrage prioritaire (Cf. mémoire en réponse III),

 Considérant l’engagement du demandeur à mettre en place les dispositifs de suivi de l’ouvrage lesquels concourent à l’objectif majeur qui est d’en améliorer la sécurité (cf. mémoire en réponse V),

 Considérant que la mise en œuvre de l’ensemble des mesures de surveillance permettra d’optimiser la gestion du risque et de sa prévention en cas de crise hydrologique,

 Considérant que les travaux de confortement seront réalisés en période d’étiage du Marderic et qu’ainsi le risque de mise en suspension de fines sera nul,

56 V. Conclusions motivées

 Considérant que le projet contribue à pérenniser la sécurité de la zone résidentielle localisée en rive gauche du Marderic,

 Considérant que ce projet est un maillon qui permettra à terme, une fois finalisées toutes les actions du programme d’intervention, la sécurisation de l’ensemble de la zone protégée (Cf. mémoire en réponse III),

 Considérant la compatibilité du projet avec les orientations fondamentales du schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE),

 Considérant que ce projet répond à l’intérêt général des habitants de la commune de Villelaure et s’inscrit dans une démarche de développement durable,

 Considérant que cette opération présente un caractère de sécurité publique,

 Considérant que la motivation du projet est d’intérêt public majeur,

Le commissaire enquêteur soussigné émet un AVIS FAVORABLE.

Avignon, le 5 janvier 2015

Jean TARTANSON

57 ANNEXES

ANNEXES

58 ANNEXES

Annexe 1 Arrêté prefectoral

59 ANNEXES

60 ANNEXES

61 ANNEXES

62 ANNEXES

63 ANNEXES

64 ANNEXES

Annexe 2 Certificats d’insertion dans la presse

65 ANNEXES

LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ : LE MARDI 30 SEPTEMBRE 2014

66 ANNEXES

LA PROVENCE : LE MARDI 30 SEPTEMBRE 2014

67 ANNEXES

LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ : JEUDI 23 OCTOBRE 2014

68 ANNEXES

LA PROVENCE : LE 23 OCTOBRE 2014

69 ANNEXES

Annexe 3 Le mémoire questions

70 ANNEXES

Mémoire questions

I. Plan Communal de Sauvegarde D’après le dossier d’enquête, un Plan Communal de Sauvegarde, à l’échelle de la commune de Villelaure devait être finalisé au cours du premier trimestre 2013. Ce Plan Communal de sauvegarde a t-il été approuvé à la date d’aujourd’hui ?

II. Le rôle du Syndicat Intercommunal D’après certains intervenants le rôle du syndicat est peu connu du grand public. Pourriez vous combler cette lacune, en nous précisant son rôle, ses communes adhérentes, ses objectifs, son mode de fonctionnement ainsi que de financement ?

III. Programme d’intervention Comment le projet de confortement de la digue amont en rive gauche du Marderic, s’insère t-il dans le cadre du programme d’intervention élaboré à l’issue de l’étude de dangers ? Dans quel contexte, le schéma d’aménagement du Marderic a t-il identifié comme ouvrage prioritaire la digue rive gauche entre l’amont de la RD 37 et la RD 973 ?

IV. Maitrise foncière Dans le document 1, intitulé loi sur l’eau en page 8, sont identifiées les parcelles concernées par le projet. Sur les trois parcelles citées, la parcelle A 447, située en rive droite du torrent, appartenant à madame BOURDOT Célestine ne fait pas partie du secteur d’études. En revanche la parcelle AR 44 appartenant à monsieur GUIBOT qui semble être impactée par le projet de confortement de digue du Marderic en rive gauche en amont de la RD 37, a été oubliée. Quelles sont les parcelles réellement concernées par le projet ? Le piquetage sur le lieu du projet, montre que le projet ne se limite pas à l’instauration de servitudes de passage pour permettre l’accès à l’ouvrage. En effet l’occupation du sol, par l’aménagement projeté sur plus de 4.50 m, à partir de la borne perchée, empiète sur des propriétés privées. En l’absence de concertation préalable au projet, quelle sera la stratégie utilisée pour assurer la maîtrise foncière du projet ?

V. Suivi de l’ouvrage Conformément aux dispositions de l’arrêté du 29 février 2008, des visites de surveillance programmées doivent avoir lieu ainsi que des visites consécutives à des événements particuliers ainsi que des visites techniques approfondies Quel sera leur périodicité, les linéaires visités, les points principaux contrôlés, par qui et feront elles l’objet d’un rapport de surveillance ?

VI. Echelles limnimétriques Dans le document d’incidence loi sur l’eau, les débits caractéristiques du Marderic ont été estimés par croisement de trois méthodes : analogie par bassins versants

71 ANNEXES similaires, méthodes statistiques (Crupedix, Socose, Sogreah), et méthodes déterministes (méthode rationnelle / Gradex) en 1998 par le cabinet IPSEAU. Ces méthodes de détermination ne permettent que « d’approcher des valeurs jugées plus représentatives de la réalité et de réduire les marges d’incertitude. Pourquoi l’installation d’échelles limnimétriques, permettant une surveillance visuelle des niveaux atteints en temps réel, à un endroit donné, ainsi qu’une estimation précise des débits atteints après une crue pour un événement donné, n’a-t-elle pas été réalisée depuis le dernier événement de 1986 ?

VII. Plan de prévision des risques inondation de la Durance Le projet de plan de prévision des risques naturels prévisibles d’inondation (PPRI) de la Durance sur la commune de Villelaure, a fait l’objet d’une enquête publique du 20 janvier 2014 au 20 février 2014. Le projet de PPRI de la Durance a-t-il intégré l’aléa de son affluent le Marderic et quel en est sa traduction réglementaire ?

VIII. Questions orales posées par le public Monsieur SIMOS demande pourquoi ne pas élever la côte actuelle de la crête de digue d’un mètre de haut ? Madame BICHAT-HUGUET propriétaire de la parcelle AR 43 plantée en vigne demande si l’accès à sa parcelle en crête de digue (chemin agricole) sera maintenu ? Un riverain désirant conserver l’anonymat, demande pourquoi renforcer la protection aval avant de prendre des mesures en amont, à l’échelle du bassin versant de type bassins d’écrêtages ou autres ?

IX. Financement Le montant des travaux pour la réalisation du projet est évalué à 45 5000 € hors taxe. Quel sera le mode de financement prévu pour assumer le montant des travaux ?

X. Phasage des travaux Quel sera le planning prévisionnel de réalisation des travaux ?

XI. Projet retenu Quelles sont les raisons qui ont motivés le choix de ce projet ?

72 ANNEXES

Annexe 4 Le mémoire réponses du pétitionnaire

73 ANNEXES

Syndicat Intercommunal du MArderic

Siège Social Mairie d’Ansouis 84240 Ansouis tel 04 90 09 83 79 Secrétariat Maire de Sannes 84240 Sannes Tel 04 90 77 62 29

Regroupe les communes de Ansouis,Cabrière d’Aigues, Cadenet, Cucuron, Sannes et Villelaure

Mémoire réponses à Monsieur l’Enquêteur public Concernant les Travaux de confortement de la Digue du Marderic rive gauche en amont de la RD 27 sur la Commune de Villelaure représentée par le Syndicat Intercommunal du Marderic

I. Plan Communal de Sauvegarde D’après le dossier d’enquête, un Plan Communal de Sauvegarde, à l’échelle de la commune de Villelaure devait être finalisé au cours du premier trimestre 2013. Ce Plan Communal de sauvegarde a t-il été approuvé à la date d’aujourd’hui ?  PCS élaboré et validé par la précédente municipalité en septembre 2013.  Réactualisation envisagée par le nouveau Maire.

II. Le rôle du Syndicat Intercommunal D’après certains intervenants le rôle du syndicat est peu connu du grand public. Pourriez-vous combler cette lacune, en nous précisant son rôle, ses communes adhérentes, ses objectifs, son mode de fonctionnement ainsi que de financement ?

Le Syndicat intercommunal institué pour une durée illimitée par arrêté préfectoral EXT2003-12-18-0020SPAPT en date du 18 décembre 2003, dont le siège est à Ansouis, regroupe les communes d’ANSOUIS - CABRIERES D’AIGUES - CADENET - CUCURON - SANNES et VILLELAURE. Il a vocation de promouvoir dans un intérêt global l’aménagement, l’entretien et la mise en valeur des milieux aquatiques et du réseau hydraulique du bassin versant du Marderic. Le syndicat est administré par un comité syndical composé de délégués désignés par le conseil municipal de chaque commune membre, à raison de 2 représentants titulaires par commune et de deux suppléants. Les suppléants sont appelés à siéger au comité avec voix délibérative en cas d’empêchement du titulaire. Le comité syndical désigne en son sien un bureau chargé d’aider le président dans ses tâches, conformément aux dispositions de l’article L52-9 du CGCT. Le syndicat établi un budget annuel alimenté par les ressources suivantes : Charges de fonctionnement :  Participations communales statutaires,  Subventions de l’Etat, communauté Européenne, Agence de l’eau, Conseil Régional, Conseil Général.

74 ANNEXES

 Le produits de participations ou de rémunération diverses correspondant aux services assurés et perçus auprès des bénéficiaires,  Le produit des emprunts qu’il est habilité à contracter,  Les produits des dons et legs. Les dépenses de fonctionnements sont réparties entre les communes membres suivant la clef de répartition suivante : Population 50% Potentiel fiscal 50% Par ailleurs, les commues sont réparties en deux zones, la Zone 1 qui est affectée d’un coefficient de 60% et la zone 2 qui a un coefficient de 40% :

Zone 1 Villelaure Zone Cadenet 2 Ansouis Sannes Cucuron Cabrière d’Aigues.

Charges d’investissement Au niveau des charges d’investissement une différence est faite entres celles qui résultent de travaux et d’ouvrages d’intérêt collectif et celles qui résultent de travaux et d’ouvrages d’intérêt localisé. La clef de répartition pour les études et les travaux d’investissement est la suivante : Population 60% Potentiel fiscal 40% Les communes sont réparties en deux zones de manière identique aux charges de fonctionnement. Pour les ouvrages d’intérêt localisé : les charges d’investissement déduction faites de toutes les aides financières au bénéfice du Syndicat sont réparties pour moitié entre les membres du syndicat selon la clef de répartition fixée ci-dessus, pour moitié à la charge de la commune concernée sur laquelle les travaux correspondants ont été exécutés. Pour les ouvrages d’intérêt collectif les charges d’investissement déduction faites de toutes les aides financières au bénéfice du Syndicat sont réparties entre les membres du syndicat selon la même clef de répartition visée ci-dessus. Les ouvrages d’intérêt collectifs sont identifiés dans le schéma d’aménagement du Marderic, Etude n° 98-84-035 réalisée par le Cabinet Ipseau en juillet 1999. Les statuts sont consultables au siège du Syndicat.

III. Programme d’intervention Comment le projet de confortement de la digue amont en rive gauche du Marderic, s’insère-t-il dans le cadre du programme d’intervention élaboré à l’issue de l’étude de dangers ? Oui l’étude de danger, réalisée en 2012 et remise au SIMA en janvier 2013, concerne 4 tronçons de digues constituant un système d’endiguement en rive gauche d’environ 1800 m linéaires. Le projet de confortement du tronçon amont en rive gauche s’inscrit dans le cadre du programme d’intervention visant à réduire les risques identifiés lors de cette étude. Dans quel contexte, le schéma d’aménagement du Marderic a-t-il identifié comme ouvrage prioritaire la digue rive gauche entre l’amont de la RD 37 et la RD 973 ?

75 ANNEXES

Le schéma d’aménagement du Marderic réalisé par Ipseau en 1998 mettait en doute la fiabilité de cette digue et diagnostiquait le cumul de plusieurs facteurs de risque :  une faiblesse intrinsèque de l’ouvrage : enrochements à la blocométrie inadaptée, blocs non appareillés et l’absence d’une protection de pied ;  une localisation en amont de l’agglomération et à la confluence d’un ancien lit qui, en cas de défaillance, pourrait provoquer une inondation généralisée et impacter plus d’une centaine d’habitations ;  une implantation dans un extrados, secteur naturellement exposé aux phénomènes érosifs et donc un risque de rupture de l’ouvrage en cas de forte montée des eaux.

Le confortement de ce tronçon de digue a ainsi été identifié comme opération de premier niveau de priorité par le Schéma d’Aménagement du Marderic. Cette priorité validée par les élus du SIMA a été réexprimée à plusieurs reprises, notamment lors de l’étude Ipseau de 2010 puis suite à l’étude de danger qui a clairement confirmé les risques sur ce secteur.

IV. Maitrise foncière Dans le document 1, intitulé loi sur l’eau en page 8, sont identifiées les parcelles concernées par le projet. Sur les trois parcelles citées, la parcelle A 447, située en rive droite du torrent, appartenant à madame BOURDOT Célestine ne fait pas partie du secteur d’études. En revanche la parcelle AR 44 appartenant à monsieur GUIBOT qui semble être impactée par le projet de confortement de digue du Marderic en rive gauche en amont de la RD 37, a été oubliée.

 La parcelle A447 n’est pas concernée sur l’emprise des travaux de la digue ;  La parcelle AR 44 appartenant à monsieur GUIBOT quant à elle est effectivement concernée ; il s’agit clairement d’un oubli du BE Saunier. Contact et échanges ont bien été réalisés avec Mr Guibot Quelles sont les parcelles réellement concernées par le projet ? Le piquetage sur le lieu du projet, montre que le projet ne se limite pas à l’instauration de servitudes de passage pour permettre l’accès à l’ouvrage. En effet l’occupation du sol, par l’aménagement projeté sur plus de 4.50 m, à partir de la borne perchée, empiète sur des propriétés privées. Les parcelles AR 46 de M. Zago et AR 44 de M. Guibot sont les 2 parcelles réellement impactées par le projet de réfection de la digue. Le Syndicat a fait réaliser par le cabinet Jacquot Solère un relevé et un piquetage de l’emprise maximale des travaux de la digue sur les parcelles impactées. Il s’agit en effet aujourd’hui d’une projection d’une coupe type de digue proposée par Saunier au stade avant-projet. Ce travail sera repris et affiné dans le cadre de la maitrise d’œuvre. Il pourra alors être étudié, en concertation étroite avec les riverains concernés, différents scénarios de profil de digue en analysant les coûts / bénéfices techniques et financiers de chaque proposition.

En l’absence de concertation préalable au projet, quelle sera la stratégie utilisée pour assurer la maîtrise foncière du projet ? Un manque de concertation en amont avec les propriétaires riverains concernés est effectivement constaté. Le nouveau Maire s’est bien saisi du problème et s’est investi

76 ANNEXES pour expliquer le projet, ses emprises envisagées et trouver les premiers accords d’interventions. Des propositions de conventionnement de passage pour les travaux, de possibilités d’achats de bouts de terrain impactés et de remise en état au frais du SIMA ont été envisagées par le SIMA.

V. Suivi de l’ouvrage Conformément aux dispositions de l’arrêté du 29 février 2008, des visites de surveillance programmées doivent avoir lieu ainsi que des visites consécutives à des événements particuliers ainsi que des visites techniques approfondies Quel sera leur périodicité, les linéaires visités, les points principaux contrôlés, par qui et feront elles l’objet d’un rapport de surveillance ? Ces informations sont inscrites dans le dossier PSR, en accord avec les fréquences d’interventions imposées par les textes en référence. Les obligations sont aujourd’hui les suivantes : Visites techniques tous les deux ans, la première faite par le BE Saunier en 2012. La prochaine sera réalisée, avec l’accord de la DREAL début 2015, par un prestataire Visites techniques approfondies tous les 5 ans Pour les visites régulières de surveillance : affectation de 1 agent et de 2 Elus référencés au PCS de la commune de Villelaure. Les rapports seront consignés dans un cahier dédié, tenu en Mairie de Villelaure.

VI. Echelles limnimétriques Dans le document d’incidence loi sur l’eau, les débits caractéristiques du Marderic ont été estimés par croisement de trois méthodes : analogie par bassins versants similaires, méthodes statistiques (Crupedix, Socose, Sogreah), et méthodes déterministes (méthode rationnelle / Gradex) en 1998 par le cabinet IPSEAU. Ces méthodes de détermination ne permettent que « d’approcher des valeurs jugées plus représentatives de la réalité et de réduire les marges d’incertitude. Pourquoi l’installation d’échelles limnimétriques, permettant une surveillance visuelle des niveaux atteints en temps réel, à un endroit donné, ainsi qu’une estimation précise des débits atteints après une crue pour un événement donné, n’a-t-elle pas été réalisée depuis le dernier événement de 1986 ? L’implantation de 3 échelles liminimétriques a été proposée par le bureau d’études Saunier dans le cadre de l’étude de danger. C’est une des actions retenues par le SIMA (Cf engagement consignes écrites) dont les modalités de mise en œuvre restent à définir avec l’aide des services compétents de l’Etat et du conseil général.

VII. Plan de prévision des risques inondation de la Durance Le projet de plan de prévision des risques naturels prévisibles d’inondation (PPRI) de la Durance sur la commune de Villelaure, a fait l’objet d’une enquête publique du 20 janvier 2014 au 20 février 2014. Le projet de PPRI de la Durance a-t-il intégré l’aléa de son affluent le Marderic et quel en est sa traduction réglementaire ?

Non le PPRI de Durance n’intègre pas les aléas de son affluent le Marderic, sa traduction règlementaire dans le PLU est liée par l’application de l’étude Ipseau de

77 ANNEXES

1998 confirmé par un courrier de Monsieur le Préfet au Maire de Villelaure du 4 mars 2010 dont copie en annexe.

VIII. Questions orales posées par le public Monsieur SIMOS demande pourquoi ne pas élever la côte actuelle de la crête de digue d’un mètre de haut ? Ce scénario a été étudié et chiffré dans le cadre de l’étude Ipseau de 2010. Au regard des coûts/bénéfices mis en avant pour chaque scénario, les élus du SIMA n’avaient alors pas retenu cette option trop coûteuse, réglementairement plus complexe et n’apportant pas de réel bénéfice hydraulique (les déversements se faisant au-delà de la côte actuelle de protection sur la rive droite). Le surélèvement d’une digue n’amènerait qu’à augmenter la masse d’eau.

Madame BICHAT-HUGUET propriétaire de la parcelle AR 43 plantée en vigne demande si l’accès à sa parcelle en crête de digue (chemin agricole) sera maintenu ? Techniquement l’accès en crête de digue reste possible. Une convention fixant les modalités de passage devra être établie entre la personne pouvant bénéficier de l’accès et la commune propriétaire et gestionnaire de la digue. Un riverain désirant conserver l’anonymat, demande pourquoi renforcer la protection aval avant de prendre des mesures en amont, à l’échelle du bassin versant de type bassins d’écrêtages ou autres ? Comme indiqué au point III, il s’agit d’une priorité d’intervention (face à l’importance du risque) qui s’inscrit dans un programme cohérent d’actions différenciées et ciblées à l’échelle du bassin versant. Lors du schéma d’aménagement de 1998, des bassins d’écrêtages avaient été proposés sur 3 secteurs potentiels en amont. Les études de conception lancées en 2007 avaient alors été réorientées vers des aménagements plus souples et mieux répartis sur le bassin, ceci au regard des coûts élevés et des complexités réglementaires engendrées par le décret digue et barrage sorti en décembre 2007. Ces différents aménagements sur le bassin sont définis par l’étude Ipseau de 2010 et visent à réduire le risque pour une crue de retour décennale.

IX. Financement Le montant des travaux pour la réalisation du projet est évalué à 45 5000 € hors taxe. Quel sera le mode de financement prévu pour assumer le montant des travaux ? Le montant des travaux est estimé à :  410.000€ HT de travaux  et 45.000€ HT de Maitrise d’œuvre.

Le financement est assuré comme suit : 30% Conseil Régional PACA subvention notifiée = 136.500€ 20% Conseil Général Subvention notifiée = 91.000€ 25% Etat dossier en cours d’instruction résultat début 2015 = 113.750€ 25% Syndicat intercommunal du Marderic = 114 250€

78 ANNEXES

X. Phasage des travaux Quel sera le planning prévisionnel de réalisation des travaux ? 1er trimestre 2015 Lancement consultation Maitre d’œuvre

XI. Projet retenu Quelles sont les raisons qui ont motivé le choix de ce projet ? Voir réponse apportée au point III

Ansouis, le 17 Décembre 2014 Géraud de Sabran Pontevès Président du SIMA

79 ANNEXES

Date de Numéro Commune Emetteur Contenu Thème réception d’enregistrement Villelaure 27/10/14 1 M. Patrick Un courrier de 4 pages avec 11 annexes Carbonnel A. Origine du problème et problématique

1. Construction en 1830 d’une digue rive gauche pour déporter Historique du projet l’inondation en rive gauche dans l’objectif de protéger les terres et la fabrique de sucre.

2. Conservation de deux gués sur les quatre existants avec Historique des gués transformation des autres, en pont sur la RD 37 et RD 973. Hors sujet Les deux gués restants : Bastide rouge et Saint Marcel étant qualifiés de « verrous hydrauliques constitutifs d’embâcles et débordements » par le préfet de Vaucluse le 13/07/1999 (Cf. pièce jointe n°1).

3. Dès 1960, construction d’habitations avec ou sans permis, sur Hors sujet la rive gauche en bordure du torrent. En 2013 prise en compte du danger par le syndicat Historique du projet intercommunal avec une volonté de protéger le secteur.

4. Objectif de la digue : report de l’inondation sur la rive droite Hors sujet (remise en d’où la présence de constructions dans les lits mineur, moyen et cause PLU et projet majeur. communal) Présence illégale d’un camping (« l’air du temps »), dans le lit moyen, avec accès par le gué St Marcel, puis une servitude agricole privée le long du torrent. Hors sujet 5. En 2008, transformation du camping illégal en village touristique (Cf. pièce jointe n°2). Hors sujet Présence d’un batardeau verrouillable au gué St Marcel en cas de crue pour limiter le risque. Financement du projet 6. Dénonce la carence budgétaire de la commune de Villelaure Statuts du Syndicat pour les travaux. Intercommunal du

80

ANNEXES

Conteste la légitimité du Syndicat du Marderic à intervenir sur les Marderic (voir travaux de protection. réponse au CE)

B. Données et « résolution judiciaire »

1. Urbanisme : Dénonce l’absence d’un plan communal de sauvegarde (PCS) Gestion de la sécurité ainsi que d’un PPRI, malgré le jugement du 27 mars 1997 du (PCS, PPRI) tribunal administratif de Marseille, confirmé par la Cour administrative d’Appel de Marseille (Cf. pièce jointe n°4 ) et le risque conjugué de la Durance et du Marderic. Expose les divers recours à l’encontre du PLU Hors sujet

2. La topologie du gué Saint Marcel : Hors sujet Dénonce l’absence d’études spécifiques sur l’amont du gué St Marcel malgré que l’étude de dangers le désigne comme « un point sensible du dispositif » Dénonce, dans le dossier de l’étude des dangers, la non prise en Hors sujet (étude compte du ruissellement du versant droit au niveau du gué St réalisée par la Marcel (Cf. pièce jointe n° 7 lettre du sous Préfet d’APT au Maire commune. Prise en de Villelaure du 26/11/2011). compte avec recommandation recul d’implantation minimum de 10 m)

Retrace les diverses actions judiciaires en cours (Cf. pièces Hors sujet jointes n°3), l’adoption et l’annulation du PLU, ainsi que la pétition de riverains à l’encontre du projet de zone touristique (Cf. pièce jointe n°6).

C. Observations sur l’étude des dangers : document 2-6

Dénonce en page 8 du document étude de dangers : « le Hors sujet

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Marderic n’est pas endigué rive droite ».

Conteste en page 8 « la configuration et la problématique de Hors sujet (confusion l’aléa de rupture n’ont pas identifiés dans le schéma de 1998 » périmètre zone (Cf. jurisprudence administrative de Marseille de 1997). inondable et risque de rupture bien pris en compte dans le schéma) Dénonce en page 21 la non démonstration par l’étude de l’efficacité des batardeaux des gués St Marcel et de la Bastide Hors sujet Route et de l’oubli des conséquences sur la rive droite.

Dénonce en page 44 l’existence d’un merlon en rive droite Hors sujet

Ajoute pour la page 45 : « le gué de Saint Marcel est Définition même d’un submersible ». gué. Hors sujet

Gestion de la sécurité Dénonce en page 52, la non existence du Plan Communal de (PCS. Voir réponse Sauvegarde au moment de l’enquête au CE)

Etude hydraulique Dénonce en page 62 l’absence d’un affluent en rive droite au Prise en compte au niveau du tronçon C1 (Cf. pièces jointe n° 7). PLU

Affirme concernant les pages 65 et 71 que si les débordements Hors sujet du gué Saint Marcel « gagnent la RD 37 par la rive gauche », ils recouvriront tout d’abord la rive droite.

Demande concernant la page 87 : « comment un « débordement Hors sujet massif » au gué de Saint Marcel avec « blocage d’embâcle » et arrivée de l’onde de submersion en moins de trente minutes peut- il ne pas inonder la rive droite ? »

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Constate concernant les pages 93,100, 101 : « La fermeture des gués de Saint Marcel et de la Bastide Route Hors sujet par des batardeaux pour rendre acceptable le risque rive gauche, aggrave nécessairement l’inondation rive droite dont les résidents sont bloqués. Le camp de tourisme autorisé rive droite n’est pas évacuable ».

Page 106 : Hors sujet Suite à l’installation de la maison Devaux et de la scierie sur la digue, sans autorisation, un arrêté de mise en péril est indispensable, d’après la lecture de l’étude de dangers.

Pages 100/135 : Constate, à la date de dépôt du dossier l’impossibilité pour la Financement du projet commune de Villelaure, de régler les travaux ainsi que d’assumer Gestion de la crise les prescriptions de sécurité. (voir réponse au CE)

Conclusion : « Le dossier masque le danger majeur de l’opération d’urbanisme Hors sujet conduit simultanément sur la rive droite du Marderic, dans le cadre de la mutation urbanistique totale. Villelaure 19/11/20 2 M. Patrick -Présence de la digue et du danger du torrent de Marderic, Statuts du SIMA (voir 14 CARBONN uniquement sur la commune de Villelaure dernière commune en réponse au CE) EL aval.

- Affirme que les communes amont, « ne sont pas concernées par Statuts du Syndicat la digue, l’inondation, et l’urbanisme dangereux de Villelaure en Intercommunal du rive gauche inondable du Marderic dans le lit mineur en bordure Marderic (voir de la digue ». réponse au CE)

Dénonce la méconnaissance par le public, du Syndicat Fonctionnement du Intercommunal du Marderic, et pose les questions suivantes : Syndicat « Qui paye les factures du bureau d’études SAUNIER au titre du Intercommunal du présent dossier ? Marderic (voir Quels sont les montants et les dates des paiements s’ils ont lieu ? réponse au CE)

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Dans quel livre de comptes cette dépense publique figure t-elle ? Qui prend en charge les 20000 euros de frais d’entretien figurant au compte-rendu de séance du 04 décembre 2013 du Syndicat Intercommunal du Marderic ? Qui prend en charge le restant de 815000€ (huit cent quinze mille euros) de la cartographie des travaux rive gauche du Marderic à Villelaure à entreprendre entre 2014 et 2015 page 113 de l’étude d’impact ? »

Affirme : « Des dépenses indéterminées ont été engagées et des engagements ont été pris dont on ne trouve pas trace, ni dans les Fonctionnement du comptes, ni dans les délibérations de la commune de Villelaure. Syndicat La comptabilité du Syndicat Intercommunal du Marderic n’est pas Intercommunal du disponible. Marderic (voir réponse au CE) Villelaure 22/11/20 3 M. Michel Rappelle qu’il est propriétaire de la parcelle A46 en bord de digue. Historique de l’Etude 14 ZAGO Rappelle l’historique de l’étude IPSEAU N°98.84.035 datant de L’étude Ipseau 1998 a juillet 1998, sollicitée par les maires lors de la création du toujours été à Syndicat Intercommunal du Marderic. disposition du public

Cette étude, confidentielle pendant quelques années a été PPRI de la Durance contestée par deux élus pour la surestimation ainsi que (confluence du l’exagération des risques d’inondation. Marderic) (voir réponse au CE)

Fait part de la réponse de Mme JOHANNES à l’un des deux élus Etude IPSEAU M. TAMISIER conseiller général : « Dans le PPRI Durance la confluence avec le Marderic ainsi que sa partie amont seront analysés afin d’être intégrés dans le zonage réglementaire du plan ».

Constate, après étude du rapport IPSEAU quelques irrégularités PPRI de la Durance dans celle-ci et en fait part à Monsieur le Préfet par courrier du (confluence du

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08/03/2008. Marderic. (Voir réponse au CE)

Réponse de monsieur le Préfet en date du 21/04/2008, par lequel Historique de l’étude il annonce un PPRI Durance avec une étude de la confluence du IPSEAU Marderic soumis au public lors d’une enquête publique.

Dénonce la validation de l’étude IPSEAU de 1998 découverte dans un courrier du 04/03/2010 de Monsieur le Préfet à Monsieur Maîtrise foncière du Dorgal, Maire de Villelaure, lors de l’élaboration du PLU. projet. (réponse au « Aucune enquête publique ne sera faite et les citoyens ne CE) pourront donc pas s’exprimer ».

Est favorable au confortement de la digue rive gauche du Concertation sur le Marderic sous réserve de réaliser les travaux sur la parcelle A446 projet. (réponse au (devenue A45) propriété de l’ASA. CE)

Dénonce le manque de concertation tant dans l’avant projet que Historique du projet lors de la réalisation du plan d’implantation.

Témoin en 1986 de l’épisode orageux, constate que la digue de 1951 constituée d’alluvions du Marderic : »a parfaitement résisté, Historique du projet aucune eau dans notre parcelle A46 ni chez M. DEVAUX habitant à côté du Pont Pile ». L’ASA en 1994, suite à des « affaissements induits par le passage des engins agricoles », entreprend des travaux d’enrochements de la digue (1600 tonnes).

En conclusion : Demande le respect des limites de sa propriété (Cf. bornes Maîtrise foncière du présentes sur le talus et sur le sommet de la digue depuis le projet 18/10/1989). Demande la mise en place de portes coulissantes au pas de St Hors sujet. Rejoint Marcel et de Bastide Route pour assurer la sécurité. préconisation étude

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de danger

Propose « la suppression des buttes d’alluvions côté rive droite, Hors sujet. face aux champs agricoles : - En amont du Pont Pile, au niveau de la grande pièce, - En aval, face aux terrains incultes de la Tuiliére, - Au niveau et à partir du pas de St Marcel jusqu’à la stèle du Marderic, il nous paraît souhaitable en plus de recalibrer le lit qui présente un étranglement par l’apport de terre volontaire pour la création d’un jardin d’agrément.

Rappelle que l’étude IPSEAU de 1998 est sortie douze ans après Historique de l’étude l’épisode orageux de 1986. IPSEAU

Met à disposition les courriers cités ainsi que les détails de Mise à disposition du l’épisode orageux du 26/08/1986 vécus sur place. vécu de l’épisode orageux

Villelaure 22/11/14 4 M. André A. Déséquilibre historique/ rive gauche/ rive droite Guenot 1. En 1830 édification par Charles Théodore FORBIN d’une digue Historique de la digue talutée sur la rive gauche du Marderic dans le but de détourner du Marderic l’inondation sur la rive droite afin de mettre hors d’eau ses terres et sa fabrique de sucre sur la rive gauche.

2. La RD 37 était à l’origine un passage agricole contre la digue. Hors sujet

3. Des quatre gués il en reste deux, celui de la Bastide Route et Hors sujet celui de St Marcel, submersibles et à voie unique. Caractérisés par la Préfet de Vaucluse le 13juillet 1999, de Hors sujet « verrous hydrauliques constitutifs d’embâcles et débordements en amont ». Hors sujet 4. En 1960, apparition en rive gauche de constructions dans les lits mineur et moyen du torrent le long de la digue.

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En 2013, suite au danger représenté par ces habitations, le Syndicat décide de protéger la zone.

5. Objectif de la digue : déplacer l’inondation sur la rive droite malgré la présence de constructions dans les lits mineur et Financement du projet moyen. Statuts du Syndicat Pose la question : « Ne convient-il pas de les protéger ? » Intercommunal du Présence d’un camping illégal dans le lit moyen dont l’accès se Marderic (voir fait par le gué St Marcel ainsi qu’une servitude agricole. réponse au CE)

6. Transformation du camping illégal en pôle touristique en d’une capacité de 400 personnes par Mr DORGAL, maire, afin d’équilibrer l’urbanisation entre les deux rives : « hors, il s’agit Gestion de la sécurité bien d’une zone inondable enclavée, et le verrouillage du gué par (PCS, PPRI) un batardeau destiné à rendre le risque acceptable en rive gauche viendrait bloquer le passage encas de crue ».

7. Pose la question : « sur la capacité de la commune à financer Hors sujet ces travaux ? Sur le fondement d’un financement d’une telle opération, dans le Hors sujet contexte d’un plan strictement communal d’aménagement par le Syndicat Intercommunal du Marderic » ? Etude hydraulique Gestion de la sécurité B. Données actuelles du problème, et perspectives (PPRI, PCS) Hors sujet 1. Contexte réglementaire, légal et judiciaire : Dénonce l’absence de plan communal de sauvegarde (PCS) et de PPRI malgré le risque cumulé Durance et Marderic. Jugement du 27/03/1997 du Tribunal Administratif de Marseille, identifie le risque après transport sur les lieux. Confirmation du jugement du TA par la cour administrative d’appel de Marseille le 29 juillet 1998. Enumère les diverses actions judiciaires en cours.

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2. Topologie : le gué de Saint Marcel : Dénonce que l’étude spécifique concernant le gué n’ait pas été réalisée.

Dénonce l’absence de prise en compte du ruissellement versant droit (Cf. Courrier du sous préfet d’Apt au maire de Villelaure. Dénonce l’existence d’un risque majeur en cas de crues conjointes de la Durance et du Marderic.

Conteste l’objet de l’enquête publique : « cantonnée au seul effet d’un aménagement (ou même renforcement) du tronçon explicitement désigné, alors qu’un schéma d’urbanisation touristique peut accroitre considérablement les situations en rive opposée ».

C. Documents cités

1. Courrier du sous préfet d’Apt du 13 juillet 1999, relatif au gué de Saint Marcel

2. Schéma d’orientation du village touristique du Marderic figurant au PLU 2011

3. Déclaration écrite du maire JC Dorgal, distribuée à la population de la commune le 11 janvier 2013

4. Jugement du tribunal administratif de Marseille du 27 mars 1997(préfet du Vaucluse / Commune de Villelaure

5. Zone touristique de la Tuiliére : extrait du dossier d’autorisation du camp de tourisme du 6 avril 2013 accordant 114 emplacements dont 34 résidences fixes, face au tronçon C-C2 de la digue

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6. Pétition du 7 mars 2013 à M le Préfet du Vaucluse de 22 riverains du Marderic

7. Courrier du sous préfet d’Apt au maire de Villelaure du 26 septembre 2011.

Villelaure 22/11/20 5 Mme Dénonce un défaut d’information : Présence du danger et de la Statuts du Syndicat 14 Françoise digue uniquement sur la commune de Villelaure. Intercommunal du LIVOLSI Marderic (voir réponse au CE)

« Les inondations et l’urbanisme dangereux de Villelaure en rive Statuts du Syndicat gauche inondable du Marderic dans le lit mineur en bordure de la Intercommunal digue » ne concernent pas les autres communes. du Marderic

Dénonce l’absence d’information sur le Syndicat Intercommunal Les statuts du SIMA du Marderic pour le public. sont a disposition dans toutes les mairies membres. Dénonce l’absence du coût du dossier ainsi que de l’étude de Coût du projet. 2012,2013et 2014. Traçabilité décisions Le conseil municipal actuel de Villelaure est-il informé ? et budget SIMA Des dépenses indéterminées ont été engagées de quel montant? Oui le CM de Villelaure est informé Villelaure 22/11/20 6 Mme 1. Conteste l’objet de la digue qui était de protéger des cultures Historique de la digue 14 Anne-Claud en l’absence d’habitations lesquelles ont été édifiées après 1955. e AGNESE 2. Dénonce l’absence de dénombrement des habitations. Caractéristiques du projet. Faux une centaine d’habitations recensées dans la zone à risque en aval de la digue amont 3. Note que la « défaillance la plus probable est au niveau du gué Hors sujet

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St Marcel ».

4. Dénonce l’absence d’information de la « création rive droite Hors sujet d’une zone touristique » des auteurs de l’étude et du syndicat.

5. Dénonce la mise sous silence de la rive droite du Marderic Hors sujet dans le résumé non technique « La mise en œuvre combinée des projets du camp de tourisme rive droite et réfection de la digue rive gauche a pour effet mécanique, à moyens ruineux, d’aggraver considérablement la situation de mise en danger sur la zone agricole inondable dangereuse du Marderic ».

Fait à Ansouis, Le 18 Décembre 2014 Géraud de Sabran Pontevès Président du SIMA

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