Qualité des eaux souterraines destinées à la consommation humaine Améliorer la protection des captages des sources de Revigny et de Conliège
Journée d’échanges et d’informations - 23 octobre 2015 Service des Eaux – Ville de Lons-le-Saunier Ville de Lons-le-Saunier Plan
Présentation de la Ressource Cartes de situation Bilan analytique de la ressource Nitrates et Pesticides Les prescriptions de l’arrêté DUP du 27 mars 2003 Périmètre de Protection Rapprochée Périmètre de Protection Eloignée Pistes de travail – échanges - Les français ont consommé, en 2011, 7,3 milliards de litres d’eau en bouteille, soit 145 litres d'eau par habitant
et vous quel eau buvez_vous ? L’eau du robinet est-elle différente de l'eau en bouteille ?
L’avenir est-il dans la bouteille ?
Les raisons évoquées par les consommateurs pour justifier leur consommation d’eau en bouteille sont multiples : Absence de pollution ; Meilleur goût (en particulier absence de goût de chlore) ; Rôle diététique ou thérapeutique ; Aspects pratiques (facilité d’approvisionnement ou de transport)
Est-ce fondé ?
« Les goûts dépendent des individus et l’eau en bouteille à l’avantage de pouvoir être choisie en fonction de son goût personnel alors que ce n’est pas possible pour l’eau du robinet. SEUL l’argument du goût peut donc être justifié. » Source : Méli - mélo
Quelles sont les principales sources de pollution de l’eau brute ?
De très nombreux polluants sont susceptibles de contaminer les eaux.
Ces polluants peuvent être classés en fonction de leur nature physico-chimique : • Polluants de nature physique : température, turbidité, radioactivité, … • Engrais (azote, phosphore) ; • Hydrocarbures ; • Métaux lourds (arsenic, plomb, zinc, cadmium, …) ; • Détergents et tensio-actifs ; • Plastifiants (par exemple phtalates ou bisphénol A) ; • Pesticides ; • Résidus de médicaments et cosmétiques ; • etc.
Ils peuvent également être classés en fonction de leurs conséquences possibles sur les écosystèmes (eutrophisation, écotoxicité, …) ou sur la santé humaine (substances cancérigènes, mutagènes, allergogènes, etc.) ; en fonction de leur origine (agriculture, industrie, voies de circulation, villes, …) ou en fonction de leur mode d’introduction dans le système aquatique (en particulier sous la forme de sources ponctuelles bien identifiées ou de sources diffuses).
Norme de potabilité de l’eau : Nitrates : 50 mg / L Par Pesticide : 0,1 micro-gramme / Litre = 0, 000 000 1 gr Tous pesticides confondus : 0,5 microgramme / Litre
Un pesticide contient : • Une matière active • Un coformulant • De l’eau
33000 captages en France : 96% captages eaux souterraines En Franche-Comté : 50 % des captages en zone karstique Etat des lieux DCE : 57% des masses d’eau souterraines risquent de ne pas atteindre le bon état écologique en 2015. Les principaux paramètres déclassants étant les nitrates et les pesticides. Ville de Lons-le-Saunier
L’outil réglementaire de protection d’un captage
La DUP = déclaration d’utilité publique Obligatoire depuis la loi sur l’eau de 1964, il concerne une zone plus restreinte que l’aire d’alimentation du captage et permet de lutter essentiellement contre les pollutions ponctuelles et accidentelles.
: Propriété de la Ville de Lons-le-Saunier : Distincts pour les sources de Revigny (La Cueille et la Doye) et les sources de Conliège (La Diane, La Chevrault et la Culée) : Périmètre commun aux sources des reculées de Conliège et de Revigny Délimitation cartographique des périmètres de protection des sources de Revigny- Conliège Ville de Lons-le-Saunier
Occupation du sol dans le périmètre de protection
Plateau calcaire dépourvu de réseau hydrographique de surface
Nombreuses fractures et fissures
≈ 215 dépressions topographiques
Infiltration et circulation en système karstique très rapide (≈ 20 h / km) Ville de Lons-le-Saunier Sources de Conliège Ville de Lons-le-Saunier Sources de Revigny Ville de Lons-le-Saunier Captage des sources de Revigny et de Conliège Ville de Lons-le-Saunier Potabilisation des sources de Revigny-Conliège
Procédé d’Ultrafiltration Elimination des particules supérieures à 10 nm
• Pollens • Algues • Parasites • Bactéries • Virus • Germes pathogènes • Macromolécules organiques
Problème : Les nitrates et les produits phytosanitaires ne sont pas éliminés de l’eau potabilisée. Ville de Lons-le-Saunier
Pratiques agricoles premier plateau, Sources Qualité de l’eau distribuée Revigny - Conliège Pratiques de communes, de particuliers
tout est lié…
Station d’ Ultrafiltration
Bâche de stockage Ville de Lons-le-Saunier
D.U.P. l’arrêté du 27 mars 2003
Périmètre de protection rapprochée =P.P.R. Ville de Lons-le-Saunier Activités interdites au sein du P.P.R.
Les activités susceptibles de porter atteinte à la qualité de l’eau sont recensées et contrôlées régulièrement, pour, le cas échéant, être mise en conformité avec la réglementation
Les décharges et dépôts d’origine urbaine, artisanale ou industrielle ;
Les installations classées pour la protection de l’environnement ;
L’ouverture et l’exploitation de carrières ;
L’installation de réservoir ou de canalisations d’hydrocarbures ou de produits chimiques ;
L’épandage de boues de station d’épuration et de matières de vidange ;
La mise en place de mangeoires ou d’abreuvoirs à moins de 50 mètres des périmètres de protection immédiate et des biefs et ruisseaux ;
Les dépôts de fumier à l’exception de petits dépôts temporaires en bout de champ avant épandage ;
Les constructions à usage d’habitation ;
Les constructions à usage commercial, artisanal ou industriel. Ville de Lons-le-Saunier Activités interdites au sein du PPR
Les prescriptions relatives à l’entretien des voiries et autres infrastructures de transport PPR : défrichement et entretien mécanique des abords des voies routières (exclusion des traitements chimiques) Les voiries concernées:
RN 78, RD 52, RD 41E, RD 151E1 (PPR source de la Cueille et de la Doye) Voies communales de Conliège et de Briod (PPR des sources de la reculée de Conliège)
Dispositions concernant tout projet de création ou de réaménagement de voiries routière au sein des PPR Dispositifs de sécurité dans les zones potentiellement dangereuses sur les voies routières Dispositifs d’infiltration de l’ensemble des eaux de ruissellement Ville de Lons-le-Saunier
Les prescriptions relatives aux pratiques agricoles
Respect du Code de Bonnes pratiques agricole (arrêté du 22 novembre 1993)
Doses d’engrais et produits phytosanitaires utilisés doivent être mentionné dans un cahier d’enregistrement, en précisant :
Le n° de la parcelle traitée Le nom du produit utilisé La quantité administrée La date d’application Les conditions météorologiques
Le cahier d’enregistrement n’est pas nécessaire dans le cas où les intrants agricoles font l’objet de plan de fumure à la parcelle et de bilans annuels (réalisée par un organisme compétent)
Ces informations doivent être tenues à disposition de l’autorité sanitaire Ville de Lons-le-Saunier
Les prescriptions relatives aux pratiques agricoles
Epandage de fumures organiques et minérales
Les engrais organiques PPR : autorisation épandages de fumure organique (fumier, lisier et purins) si :
- Ils sont formalisés dans les plans d’épandage des exploitations agricoles concernées - Les zones concernées sont à plus de 35 m des berges des ruisseaux, sur des parcelles au sol aéré et suffisamment profond (> 20 cm) - Période favorable et de forte activité végétative Les engrais minéraux
N : 50 unités/ha de Surface Agricole Utile P : 60 unités/ha de Surface Agricole Utile K : 80 unités/ha de Surface Agricole Utile La fertilisation azotée totale (minérale et/ou organique)
< 120 unités d’ N / ha / an Ville de Lons-le-Saunier
D.U.P. l’arrêté du 27 mars 2003
Périmètre de protection éloigné =P.P.E. Ville de Lons-le-Saunier
Toute activité ou installation située dans le périmètre de protection éloignée, soumise à une réglementation spécifique, doit faire l’objet d’une attention particulière de la part des services compétents
Les prescriptions relatives aux pratiques agricoles
Obligation pour les installations existantes d’être équipées de dispositifs étanches de récupération des déjections animales
L’ensemble des effluents issus de l’exploitation (Les purins, les lisiers, les jus d’ensilage et également les eaux de lavage) doivent également être évacués dans des fosses étanches
Le dimensionnement de la fosse permet d’assurer un stockage minimum de 3 mois
Les épandages de fumures organiques doivent faire l’objet d’une formalisation dans les plans d’épandage des exploitations agricoles concernées Ville de Lons-le-Saunier
Les prescriptions relatives à l’assainissement des collectivités
Les systèmes d’assainissement des communes de Briod, Publy, Nogna et Poids-de-Fiole doivent être mis en conformité avec la réglementation en vigueur Ville de Lons-le-Saunier
Synthèse analytique de la ressource Revigny-Conliège Ville de Lons-le-Saunier Synthèse des résultats analytiques : Evolution des teneurs en nitrates mesurées par source entre 2002 et 2011
Sources de Revigny
Figure 3 : Evolution des concentrations annuelles moyennes en nitrates entre 2002 et 2011 et comparaison avec la concentration moyenne calculée pour l’année de référence (1986-1987). Ville de Lons-le-Saunier Synthèse des résultats analytiques : Evolution des teneurs en nitrates mesurées par source entre 2002 et 2011
Sources de Conliège
X 86-87
X 86-87
X 86-87
Figure : Evolution des concentrations annuelles moyennes en nitrates entre 2002 et 2011 et comparaison avec la concentration moyenne calculée pour l’année de référence (1986-1987). Reculée de Conliège – Source de la Diane Evolution des teneurs en nitrates mesurées en suivi interne en 2010-2011 et comparaison aux valeurs mesurées pour l'année de référence 1986-1987
Nitrates Nitrates 18 Taux de 1986-87 2010-11 variation (mg/l) (mg/l) 16
Janvier 12,36 14,1 14,1 14 Février 9,56 9,77 2,2 12 Mars 6,69 10,54 57,6 Avril 7,5 11,3 50,7 10 Mai 11,84 10,7 -9,6 Juin 10,82 12,1 11,8 8 Juillet 7,07 14,8 109,3 Nitrates (mg/l) Nitrates 6 Août 6,2 14,8 138,7 4 Septembre 6,9 15,3 121,7 Octobre 11,64 14,2 22,0 2
Novembre 12,63 16,7 32,2 0
11 Décembre Avril Mai Juin Août Mars Juillet Janvier Février Octobre Moyenne 9,52 13,12 50,1 Mois Septembre Novembre Décembre
Nitrates 2010-2011 Nitrates 1986-1987 Ville de Lons-le-Saunier
Teneurs en nitrates Sources de Conliège – Année 2013
Nitrates (mg/l) 20,0
18,0
16,0
14,0
12,0
10,0
8,0
6,0
4,0
2,0
0,0
26/01/2013 17/03/2013 06/05/2013 Date 25/06/2013 14/08/2013 03/10/2013 Source de la Diane Source de Chevrault Source de la Culée Ville de Lons-le-Saunier
Teneurs en nitrates Sources de Revigny – Année 2013
Nitrates (mg/l) 26,0
24,0
22,0
20,0
18,0
16,0
14,0
12,0
10,0
8,0
6,0
4,0
2,0
0,0
26/01/2013 17/03/2013 06/05/2013 25/06/2013 14/08/2013 03/10/2013 Date Source de la Cueille Amont Source de la Cueille Aval Source de la Doye Ville de Lons-le-Saunier Impacts des conditions météorologiques sur les phénomènes d’érosion et de transferts de nitrates
Nitrates (mg/l) Débit moyen (m 3/s) 18 10 17 16 15 1 14 13 12 11 0,1 10 9 8
7 0,01
04/01/1314/01/1324/01/1305/02/13 19/02/201327/02/201315/03/201329/03/201311/04/201317/04/201329/04/201321/05/201329/05/201312/06/201325/06/201311/07/201319/07/201331/07/201328/08/201304/09/201317/09/201323/09/2013
Nitrates Date Débit moyen Vallière Figure : Relation entre les concentrations en nitrates mesurées sur l’eau brute (station d’ultrafiltration) et les débits moyen relevés sur la Vallière Ville de Lons-le-Saunier Synthèse des résultats analytiques : Evolution des teneurs en nitrates mesurés sur la ressource entre 1985 et 2013
La Vallière à Revigny 18
16
14
12
10
8 Nitrates (mg/l) Nitrates 6
4
2
0
6-juin-01 1-janv.-8516-mai-86 9-févr.-8924-juin-906-nov.-91 2-août-94 19-oct.-022-mars-0415-juil.-05 5-janv.-1119-mai-12 28-sept.-87 20-mars-93 15-déc.-9528-avr.-9710-sept.-9823-janv.-00 27-nov.-0610-avr.-0823-août-09
Date Figure : Evolution des concentrations en nitrates entre 1985 et 2013 Ville de Lons-le-Saunier Relation entre fréquence d’échantillonnage et détection des phytosanitaires 14
12
10
8
6 Nombred'analyses
4
2
0
1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Années Nombre d'analyses réalisées Nombre d'analyses avec présence Ville de Lons-le-Saunier Synthèse des résultats analytiques : Les Phytosanitaires identifiés sur la ressource
Rapport Molécule(s) Années (Nbre d'analyses avec présence Concentration / Nbre d'analyses total) détectée(s)
Entre 1991 et 2003 : Atrazine 0,318 µg/l
Simazine 0,090 µg/l 1991 (3/5) 41 analyses phytosanitaires : Atrazine 0,133 µg/l Atrazine 0,071 µg/l
1991-1994 : 34 analyses sur 4 substances : Atrazine 0,282 µg/l atrazine (13), Atrazine 0,135 µg/l simazine (1), 1992 (4/12) Atrazine 0,098 µg/l prométhrine (0), Atrazine 0,109 µg/l propazine, (0) 13 analyses avec présence de phytosanitaires Atrazine 0,060 µg/l 2 molécules identifiées Atrazine 0,082 µg/l Atrazine 0,063 µg/l 1994 : 29 substances recherchées (2 analyses) 1993 (6/13) 1997 : 38 substances recherchées Atrazine 0,724 µg/l 2003 : 43 substances recherchées Atrazine 0,088 µg/l Atrazine 0,066 µg/l Diminution des fréquences 1994 (0/6) / / d’échantillonnage 1995 (0/1) / / Augmentation du nombre de molécules recherchées 1996 (0/0) / / 1997 (0/1) / /
1995-2003 : 5 analyses sur 38 substances 1998 (0/0) / / Pas de détection les années avec de faibles fréquences d’échantillonnage 1999 (0/1) / / 2000 (0/0) / / 2 molécules 2001 (0/1) / / herbicides détectées 2002 (0/0) / /
Source : ARS Délégation territoriale du Jura, Données exportées et traitées le 13/06/13 2003 (0/1) / / Ville de Lons-le-Saunier Synthèse des résultats analytiques : Les Phytosanitaires identifiés sur la ressource
Rapport Molécule(s) Années (Nbre d'analyses avec Concentration Entre 2004 et 2013 : présence / Nbre détectée(s) d'analyses total)
2004 (0/2) / / 40 analyses phytosanitaires : 2005 (0/3) / / Alachlore 0,040 µg/l 2004-2007 : 22 analyses sur 301 substances Glyphosate 0,270 µg/l Métolachlore 0,030 µg/l 2006 (6/9) Entre 2006 et 2007 : bonne fréquence d’échantillonnage Atrazine 0,021 µg/l 10 analyses avec présence de phytosanitaires Triclopyr 0,020 µg/l 7 molécules différentes identifiées Chlortoluron 0,070 µg/l Métolachlore 0,060 µg/l
Métolachlore 0,020 µg/l 2008-2013 : 18 analyses sur 303 substances 2007 (4/8) Métolachlore 0,030 µg/l Piperonyl butoxyde 0,040 µg/l
Chlortoluron 0,060 µg/l Entre 2008 et 2013 : Faible fréquence d’échantillonnage 2008 (0/2) / / 3 analyses avec présence de phytosanitaires 3 molécules différentes identifiées 2009 (1/3) Atrazine 0,034 µg/l 2010 (1/4) AMPA 0,060 µg/l
2011 (0/4) / /
2012 (1/3) Métolachlore 0,044 µg/l 8 molécules détectées, 2013 (0/2) / / 87.5 % sont des herbicides Source : ARS Délégation territoriale du Jura, Données exportées et traitées le 13/06/13 Ville de Lons-le-Saunier
PISTES de travail Ville de Lons-le-Saunier
PISTES d’actions en zone industrielle, urbaine et rurale
Assainissement Diagnostics SATESE ou SPANC : Travaux de réhabilitation des réseaux collectifs existants Mise aux normes STEP. Mise aux normes des dispositifs d’assainissement autonome. Construction de systèmes de collecte et de traitement des eaux pluviales.
Industrie et artisanat Réglementation sur les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) de 1976. Initiatives territoriales originales (chartes, labels environnementaux sur ZI, collecte des déchets industriels et artisanaux) ?
Démarche zero pesticide dans l’entretien des espaces publics Cimetière, stades, espaces verts, voiries, …
Autres Exemple : Réhabilitation des anciennes décharges d’ordures ménagères ? Les Particuliers dans l’entretien de leurs jardins, potagers, vergers, … Les ZONES HUMIDES (rôle hydrique de filtre, éponge), Les Agriculteurs : développer des techniques alternatives, l’AB, … Carte assainissement Ville de Lons-le-Saunier
Piste agricole : l’Agronomie avant la chimie
MALADIES Sur l’enracinement des plantes SANTÉ
Alimentation dégénérée Alimentation saine Nature déséquilibrée Nature équilibrée Pollutions Environnement accueillant
Pesticides de synthèse Traitements naturels
Disparition des maladies Apparition des maladies
Renforcement des plantes Affaiblissement des plantes
Sol pulvérisé et compacté Sol tendre et aéré
SOL DESTRUCTURÉ Agriculture Agriculture Agriculture SOL STRUCTURÉ conventionnelle Bio Biodynamique . Démarche « zero pesticide » : OBJECTIFS de L’AGENCE DE L’EAU
Inciter les collectivités à supprimer / réduire l’usage des pesticides : attention particulière en faveur de la réduction des herbicides
Inciter les collectivités à anticiper les règlementations à venir DES AIDES FINANCIERES : Pour quels types d’opérations ?
TAUX OPERATIONS D’AIDE
- Appui aux collectivités pour la mise en œuvre de la démarche « zéro ANIMATION pesticide»
- Diagnostic des pratiques et pressions polluantes ETUDES - Plan de gestion alternatif / plan de désherbage - Matériels alternatifs à l’usage des pesticides : INVESTISSEME brosses, herses, désherbeur thermique, … NTS 80 - Création / réorganisation des espaces verts (sous conditions)
COMMUNICATI - Communication à destination des habitants / jardiniers amateurs / % ON professionnels SENSIBILISATIO N - Former les équipes techniques aux nouvelles pratiques (hors certiphyto)
SUIVI - Bilan de l’opération (N+1) DES AIDES FINANCIERES :
. Pour qui ?
Toutes les communes et collectivités territoriales
. A quelles conditions ?
Les investissements des collectivités (attention plancher de 3 000€)
1/ faire suite à un diagnostic et plan de gestion alternatif à l’usage des pesticides Objectifs: Evaluer les pratiques / identifier les zones les + vulnérables / définir les objectifs/méthodes d’entretien
2/ être accompagnés d’un plan de communication à destination des habitants et jardiniers amateurs
Objectifs: Communiquer sur les changements de pratiques de la commune / sensibiliser aux enjeux environnementaux (plaquettes de communication, articles, réunions, …)