MARDI 19 SEPTEMBRE, 20H

Ludwig van Beethoven Fidelio, ouverture en mi majeur

Symphonie no 8 en fa majeur op. 93 entracte

Symphonie no 5 en ut mineur op. 67

London Symphony Orchestra

Bernard Haitink, direction e r b m e t p e s 9 1 i d r a M | a r t s e h c r

Ce concert est enregistré par France Musique, partenaire de la Salle Pleyel. O y n o

Dans le cadre de Takeda Global Concert. h p Avec le soutien de Takeda Pharmaceutical Company Limited. m y

Fin du concert vers 21h45. S n o d n o L La phase héroïque de Beethoven est souvent interprétée comme une réaction à la prise de conscience de sa surdité, qui a abouti au testament rédigé à Heiligenstadt. Représentée tout d’abord par la Troisième Symphonie « Eroica », elle embrasse aussi la Cinquième Symphonie, esquissée dès 1803, et même l’opéra Fidelio, dont la première version, portant le titre Leonore, remonte à 1804-1805 – deux œuvres qui concluent sur une victoire de la lumière, en ut majeur. La Cinquième comme la Huitième font partie de paires de symphonies, composées ensemble et complémentaires : la Cinquième est contemporaine de la Pastorale, la Huitième de la vaste Septième. Très tôt la Cinquième, symphonie-drame qui avance plus loin encore dans la lignée de l’Héroïque, a été considérée par les romantiques, sous l’influence de E.T.A. Hoffmann, comme l’expression la plus haute du sublime et le paradigme du romantisme en musique. Dans le compte rendu, devenu célèbre, qu’il en fit en 1810 pour l’Allgemeine musikalische Zeitung de Leipzig, Hoffmann loue la puissance de cette musique capable d’ouvrir « le royaume de l’immense et de l’incommensurable ». Néanmoins, le concert au cours duquel elle fut créée, en compagnie de la Sixième, le 22 décembre 1808, fut un échec. Peut-être est-ce le souvenir de cet insuccès qui a motivé l’orientation moins « avant-gardiste » de la Septième et de la Huitième, figurant parmi les symphonies les plus radieuses et détendues de Beethoven. La Huitième Symphonie effectue un retour au modèle classique. Bien qu’elle soit née lors du second grand moment de crise dans la vie personnelle de Beethoven, en 1812, lorsqu’il renonce à celle qu’il désigne comme l’« immortelle bien-aimée », elle ne reflète en rien les circonstances dans lesquelles elle a vu le jour. Par là, elle se donne comme le pendant de la Deuxième Symphonie, contemporaine du testament d’Heiligenstadt.

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Ludwig van Beethoven (1770-1827) Fidelio, ouverture en mi majeur

Composition : mai 1814. Création le 26 mai 1814 au Kärnthnerthor Theater à Vienne. Publication : 1822, Breitkopf & Härtel, Leipzig. Durée : environ 6 minutes.

Seul opéra de Beethoven, Fidelio, sur un livret allemand d’après la Léonore du Français Bouilly, met en scène une héroïne féminine, Leonore, qui allie l’espérance à un courage exemplaire, et se travestit sous le nom de Fidelio pour sauver son mari, prisonnier politique. Fidelio unit ainsi la thématique de la fidélité conjugale à celle de l’opposition à la tyrannie, dans une allégorie politique aboutissant au triomphe du bien sur le mal. L’opéra, dont la genèse fut longue, a existé en trois versions et a suscité quatre ouvertures. L’ouverture de Fidelio fut écrite immédiatement avant la création de la troisième version de l’opéra, en mai 1814.

De même que les personnages principaux de l’opéra sont plus des types idéologiques que des caractères, l’ouverture de Fidelio se présente comme une page symphonique dont la substance dramatique apparaît épurée et universalisée. Au contraire des ouvertures Leonore qui la précèdent, elle ne cite pas d’élément thématique de l’opéra et ne fait donc pas référence directe au drame. De forme simple (allegro de sonate concis précédé d’une introduction reprise à la fin), plutôt que de renvoyer aux personnages, elle installe un ton de grandeur et de vigueur héroïque, et une dynamique, qui va de l’ombre à la lumière dans l’adagio introductif et rayonne dans la tonalité lumineuse de mi majeur, celle de l’aria d’espérance de Leonore (« Komm, Hoffnung », acte I no 9).

3 Symphonie no 8 en fa majeur op. 93

Allegro vivace e con brio Allegretto scherzando Tempo di Menuetto Allegro vivace

Composition : 1811-1812 (terminée en octobre 1812 à Linz). Création le 27 février 1814, avec la Septième Symphonie, Grande salle de la Redoute, Vienne. Publication : 1817, Steiner, Vienne (partition). Durée : environ 25 minutes.

Beethoven passe l’été 1812 en Bohême, dans les villes d’eaux de Teplitz et de Karlsbad (actuelles Teplice et Karlovy Vary). C’est à Teplitz, d’où il écrit sa lettre fameuse à l’« immortelle bien-aimée », qu’il compose pour l’essentiel la Huitième Symphonie, dans la suite immédiate de la Septième.

La symphonie se distingue par son choix de simplicité et sa durée d’ensemble qui revient aux proportions classiques de la Première Symphonie. Seul le finale apporte un peu d’extravagance, contrastant avec le déroulement très sage des trois premiers mouvements. Plus modeste, elle présente aussi un intéressant traitement soliste des instruments.

L’Allegro vivace e con brio offre une structure de forme sonate nettement délimitée, avec un premier thème bon enfant, mélodique plus que rythmique, et un deuxième thème léger, en syncopes, sur un accompagnement non legato du basson. Le développement est construit sur un grand crescendo par paliers, avec la réexposition pour climax. Vient ensuite, non un mouvement lent, mais un divertissement, Allegretto scherzando, d’une grâce légère, un peu désuète, avec des touches d’humour renvoyant à l’esprit de Haydn. Sans trompettes ni timbales, il met en vis-à-vis les deux groupes des vents et des cordes, et montre une écriture plus intime, quasiment de chambre, caractérisée par son dialogue entre instruments. La forme est simple : binaire ABA’B’, l’écriture, ciselée dans l’articulation, non legato quasiment d’un bout à l’autre, dans une pulsation démultipliée de doubles et triples croches en 2/4.

La Huitième est la seule à posséder un vrai menuet. Celui-ci s’ouvre forte sur un motif de brouhaha très marqué, évoquant le décor joyeux et animé d’une foire. De caractère rustique, un peu pesant, avec des ponctuations de trompettes et timbales, il retient par sa mise en valeur des instruments : le basson soliste, qui fait une brève apparition dans la deuxième partie du menuet, et surtout les deux cors et la clarinette solo dans le trio, sur un accompagnement en triolets pizzicato des violoncelles.

L’Allegro vivace couronne avec énergie cette œuvre plus discrète et renoue avec le finale de la Deuxième Symphonie : de forme rondo-sonate comme celui-ci, il présente de même une dilatation de la coda-développement terminale, qui fait presque la moitié du

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mouvement. Petit grain de fantaisie : après l’énonciation du premier thème, pianissimo, aux cordes, un ut dièse ff marque sa reprise au tutti. Cet élément étranger trouvera sa légitimation dans la réexposition du deuxième thème en ré bémol majeur et sera complètement résolu dans la coda.

Symphonie no 5 en ut mineur op. 67

Allegro con brio Andante con moto Allegro Allegro

Composition : 1804-1808. Dédiée au Prince Lobkowitz et au Comte Razoumovski. Création le 22 décembre 1808 au Theater an der Wien sous la direction de Beethoven. Publication : avril 1809, Breitkopf & Härtel, Leipzig (parties). Durée : environ 32 minutes.

Esquissée dès 1803, dans la foulée de l’Héroïque, la Cinquième Symphonie fut surtout composée en 1807, pour répondre à une commande du comte Oppersdorff, dans une période d’intense activité créatrice qui vit naître notamment l’ouverture Coriolan, autre partition héroïque en ut mineur.

Ce qui frappe dans la symphonie, c’est avant tout sa conception globale : unifiée, notamment par le retour d’un même motif, et unitaire (l’œuvre est pensée à l’échelle du tout) ; ensuite, comme dans l’Héroïque, sa structure est dirigée vers le finale. Soutenue par l’enchaînement des deux derniers mouvements, cette trajectoire s’accompagne d’une progression d’ut mineur à ut majeur qui prend la dimension spirituelle d’un cheminement des ténèbres vers la lumière.

L’Allegro con brio foudroie, tant par sa grandeur tragique inouïe, d’une portée universelle, que par l’étonnante ampleur de ses gestes. Il s’ouvre avec la cellule rythmique célébrissime de trois brèves-une longue, sur laquelle est construit le mouvement entier. Beethoven tire ici la leçon du finale de la Symphonie no 103 « Roulement de timbales » de Haydn. Annoncé par une transformation intervallique de cette cellule, le deuxième thème en semble issu lui aussi.

5 Le mouvement lent est en la bémol majeur, comme déjà dans la Sonate pour piano en ut mineur « Pathétique ». Il est en doubles variations, un procédé qu’on retrouvera dans la Neuvième, et alterne ainsi les variations des deux phrases principales. La seconde, interrompue par une fanfare en ut majeur, possède un caractère militaire qui va peu à peu atteindre la première.

Beethoven avait imaginé pour le scherzo une forme en cinq sections, mais la version définitive publiée est un ABA’. Le premier volet présente deux thèmes : un obscur arpège des basses et, aux cors, la cellule rythmique du premier mouvement, cette fois sur une seule note. Le Trio est un fugato en ut majeur, et le retour de cette tonalité, après les fanfares du mouvement lent, laisse pressentir son triomphe dans le finale. La réexposition du premier volet, en désagrégation, se fait entièrement dans la nuance pianissimo.

Chant de victoire, l’ample finale en ut majeur représente le terme de cette trajectoire symphonique dirigée vers la lumière, dont la Neuvième Symphonie reprendra la conception. Il fait intervenir un orchestre plus fourni : avec flûte piccolo, contrebasson et trois trombones. Le développement retrouve des accents de lutte épique ; Beethoven l’interrompt brusquement pour y insérer une section rappelant le matériau du scherzo. La symphonie conclut sur un Presto qui fait réentendre aux basses la cellule rythmique du premier mouvement.

Marianne Frippiat

6 BIOGRAPHIES

Bernard Haitink Jenufa (Janacek) avec l’Orchestre, les prendra sa succession en janvier 2007, Né à Amsterdam en 1929, Solistes et le Chœur de Covent Garden après que Daniel Harding a rejoint Bernard Haitink mène depuis plus a remporté le Grammy Award du Meilleur Michael Tilson Thomas en qualité de de cinquante ans une carrière enregistrement d’opéra en 2004. Chef principal invité en 2006. Sir Colin internationale. Il est aujourd’hui Chevalier honoraire de l’Ordre de l’Empire Davis continuera pour sa part l’un des chefs d’orchestre Britannique et Compagnon d’Honneur d’occuper le poste de Président, où les plus réputés au monde. au Royaume-Uni, Chevalier de l’Ordre il n’a eu que quatre prédécesseurs Récemment nommé Orange-Nassau aux Pays-Bas, Bernard depuis la création de l’orchestre. Chef Principal de l’Orchestre Haitink a reçu de nombreuses Le LSO St Luke’s – le centre Symphonique de Chicago, distinctions internationales de formation musicale d’UBS et il a travaillé avec de nombreuses autres pour services rendus à la musique. du London Symphony Orchestra sur formations de premier plan comme Old Street – a permis au London l’Orchestre du Concertgebouw London Symphony Orchestra Symphony Orchestra d’élargir d’Amsterdam (dont il a été le Directeur Le London Symphony Orchestra son champ d’activité en accueillant Musical pendant vingt-cinq ans), est considéré comme l’un des cinq les concerts de musique de chambre le Philharmonique de Vienne plus grands orchestres au monde. organisés à l’heure du déjeuner par et le Philharmonique de Berlin L’intensité de ses concerts justifie Radio 3 (BBC), des concerts de l’Asian (qu’il dirige régulièrement en tant à elle seule cette réputation, mais Music Circuit et des récitals d’UBS avec que chef invité). Il est actuellement ses activités vont bien au-delà : des artistes de premier plan issus des chef honoraire de l’Orchestre elles comprennent également la mise horizons les plus divers. Le programme du Concertgebouw, chef émérite au point d’un programme LSO Discovery a quant à lui facilité de l’Orchestre Symphonique de Boston d’enseignement énergique et novateur, l’enseignement de la musique et membre honoraire la création d’une maison de disques ou en utilisant les nouvelles technologies du Philharmonique de Berlin. encore un travail passionnant dans pour renforcer les liens de l’Orchestre En marge de ses activités avec le domaine des technologies avec le public londonien et les écoles le Concertgebouw, Bernard Haitink de l’information. de Hackney et d’Islington, tandis que a également été Directeur Musical de Plus d’un siècle après sa création, le label du London Symphony la Staatskapelle de Dresde, le London Symphony Orchestra Orchestra, LSO Live, domine dans sa de Covent Garden, de l’Opéra continue d’attirer les meilleurs catégorie et apparaît régulièrement à la du Festival de Glyndebourne et instrumentistes, dont certains mènent première place des téléchargements du London Philharmonic Orchestra. en parallèle de brillantes carrières classiques sur iTunes. Bernard Haitink a publié de nombreux d’enseignants, de solistes ou Au Barbican, où il est en résidence disques chez Philips, Decca et EMI. de musiciens de chambre. La liste depuis 1982, le London Symphony Il a enregistré les symphonies de des solistes et des chefs avec lesquels Orchestra organise plus de concerts Mahler, Bruckner, Brahms et Schumann il a collaboré est absolument unique : que n’importe quelle autre société avec le Concertgebouw ainsi qu’un vaste on y croise notamment le nom de de musique classique dans la capitale répertoire avec le Philharmonique de Sir Colin Davis, dont l’association britannique. Vienne, le Philharmonique de Berlin et de longue date avec l’orchestre en tant Le disque lui permet aujourd’hui l’Orchestre Symphonique de Boston. que Chef principal a atteint de toucher des millions de personnes – Sa discographie comprend en outre des sommets au cours de ces dernières dernièrement, il a par exemple plusieurs opéras avec Covent Garden et années grâce à l’organisation participé à l’enregistrement de bandes Glyndebourne, la Staatskapelle de de concerts mémorables et à originales de films comme Star Wars : Dresde et l’Orchestre de l’enregistrement de disques plusieurs La Revanche des Sith ou Harry Potter la Radio Bavaroise. Sa version de fois récompensés. Valery Gergiev et la coupe de feu – et l’on peut

7 régulièrement l’entendre à la radio, Bassons Ian Rhodes à la télévision, au cinéma, ainsi que Rachel Gough Sylvain Vasseur dans des jeux vidéo, des avions, et Robert Bourton, Principals Nicole Wilson des ascenseurs et à peu près partout Dominic Morgan Nicholas Wright où les gens sont en mesure d’apprécier Joost Bosdjik Gabrielle Painter la musique. Si vous pensez qu'un orchestre n'est rien d'autre Contrebasson Violons II qu'un groupe de musiciens se réunissant Dominic Morgan Evgeny Grach, Principal plusieurs fois par mois pour donner Tom Norris, Co-Principal des concerts, vous êtes sur le point Cors Sarah Quinn de réviser votre jugement Timothy Jones David Ballesteros (biographie officielle du London et David Pyatt, Principals Norman Clarke Symphony Orchestra). John Ryan, Co-Principal Matthew Gardner Angela Barnes Miya Ichinose Principal Conductor Jonathan Lipton Belinda McFarlane Sir Colin Davis CH Philip Nolte Principal Guest Conductor Trompettes Paul Robson Michael Tilson Thomas Maurice Murphy Stephen Rowlinson Conductor Laureate et Rod Franks, Principals Louise Shackelton André Previn Gerald Ruddock Hazel Mulligan Associate Guest Conductor Iwona Muszynska Richard Hickox Trombones First violin Dudley Bright, Principal Altos Gordan Nikolitch Michael Lloyd Edward Vanderspar, Principal Andrew Waddicor Gillianne Haddow, Co-Principal Flûtes Maxine Moore Jonathan Snowden, Trombone basse Regina Beukes Guest Principal Andrew Waddicor Peter Norriss Gareth Davies, Principal Robert Turner Martin Parry, Sub-Principal Timbales Jonathan Welch Nigel Thomas, Principal Gina Zagni Piccolo Duff Burns Sharon Williams, Principal Violons I Nancy Johnson Gordan Nikolitch, Leader Julia Knight Hautbois Carmine Lauri, Co-Leader Caroline O’Neill Emanuel Abbühl, Guest Principal Lennox Mackenzie, Sub-Leader Kieron Moore, Principal Robin Brightman Violoncelles John Lawley Nigel Broadbent Tim Hugh, Principal Jörg Hammann Rebecca Gilliver, Co-Principal Clarinettes Michael Humphrey Alastair Blayden, Sub-Principal Chi-Yu Mo, Principal Maxine Kwok Jennifer Brown Sarah Thurlow Claire Parfitt Mary Bergin Laurent Quenelle Noel Bradshaw Colin Renwick Hilary Jones

8 MARDI 19 SEPTEMBRE

Francis Saunders Elizabeth Parker Amanda Truelove

Contrebasses Rinat Ibragimov, Principal Colin Paris, Co-Principal Nicholas Worters, Sub-Principal Patrick Laurence Michael Francis Matthew Gibson Tom Goodman Gerald Newson

Tour Management – Intermusica Managing Director Stephen Lumsden Director, Tours & Projects Peter Savory Managers, Tours & Projects Liz Baines and Helen Roden

Concert enregistré par France Musique

Salle Pleyel Président : Laurent Bayle

Notes de programme Éditeur : Hugues de Saint Simon Rédacteur en chef : Pascal Huynh Rédactrice : Gaëlle Plasseraud Secrétaire de rédaction : Sandrine Blondet

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Salle Pleyel Prochains concerts DU MERCREDI 20 SEPTEMBRE AU VENDREDI 6 OCTOBRE

MERCREDI 20 ET MERCREDI 27 SEPTEMBRE, 20h MERCREDI 4 ET JEUDI 21 SEPTEMBRE, 20h JEUDI 5 OCTOBRE, 20h Orchestre de Paris Orchestre de Paris Gilbert Amy, direction* Orchestre de Paris Armin Jordan, direction Pierre-André Valade, direction Yutaka Sado, direction Xavier Phillips, violoncelle Jean-Guihen Queyras, violoncelle Claude Debussy Camille Saint-Saëns Symphonie n° 33 Prélude à l’après-midi d’un faune Suite en ré Henri Dutilleux Six Epigraphes antiques Gilbert Amy Timbres, espace, mouvement Henri Dutilleux Concerto pour violoncelle* Dmitri Chostakovitch Tout un monde lointain Claude Debussy Symphonie n° 5 Maurice Ravel Jeux Avec le soutien de Musique Nouvelle en Liberté. Rapsodie espagnole Igor Stravinski Avec le soutien de Musique Nouvelle en Liberté. Le Chant du rossignol VENDREDI 6 OCTOBRE, 20h Avec le soutien de Musique Nouvelle en Liberté. VENDREDI 22 SEPTEMBRE, 20h Orchestre Philharmonique VENDREDI 29 SEPTEMBRE, 20h de Radio France Gabrieli Consort & Players Myung-Whun Chung, direction Paul McCreesh, direction Orchestre Philharmonique Evgueni Kissin, piano Sandrine Piau, soprano de Radio France Mark Padmore, ténor Mikko Franck, direction Olivier Messiaen Neal Davies, basse Aldo Ciccolini, piano Un sourire Wolfgang Amadeus Mozart 2 6 1

Joseph Haydn Maurice Ravel Concerto pour piano n° 24 0 5 7 ° La Création Une barque sur l’océan Henri Dutilleux n s e c n e

Camille Saint-Saëns Mystère de l’instant c i L | o

Concerto pour piano n° 5 « Égyptien » Robert Schumann r p e R e

Claude Debussy Concerto pour piano c n a r F

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