2 LA FAUSSE MAGIE

SOMMAIRE

CHAPITRE I : A propos du spectacle

La distribution ...... p3

Zoom sur la direction musicale de Jérôme Correas ...... p4 note d’intention du metteur en scène vincent tavernier …..…….p5

Les Paladins………………………………...... p6

CHAPITRE II : a propos de l’œuvre

Le compositeur : André Modeste Grétry ………………………………………..p7

Le librettiste : Jean-François Marmontel ...... p8

La fausse Magie : un opéra-comique ...... p9

Le livret : une comédie à l’italienne ...... p9

Quelques caractéristiques du langage musical de Grétry…………….P10 eléments d’analyse du final de la fausse magie ………………..……..p12

CHAPITRE III : Pour en savoir plus

A lire …………………………………………………………………………………….…p13

A visiter..………………………………………………………………………………….p14

A écouter …………..…………………………………………………………………….p15

Sur le web…………………………………………………………………………………p15

3 LA FAUSSE MAGIE LA FAUSSE MAGIE

Opéra-comique de Grétry

Livret de Marmontel I. A PROPOS du spectacle…

LA DISTRIBUTION

DIRECTION MUSICALE : JEROME CORREAS

MISE EN SCENE : VINCENT TAVERNIER

SCENOGRAPHIE : CLAIRE NIQUET

COSTUMES : ERICK PLAZA-COCHET

LUMIERES : CARLOS PEREZ

ISABELLE PHILIPPE : LUCETTE, SOPRANO

ANNA-MARIA PANZARELLA : MME SAINT-CLAIR/

LA BOHEMIENNE, SOPRANO

MATHIAS VIDAL : LINVAL, TENOR

GEORGES GAUTIER : DALIN, TENOR

ALAIN BUET : DORIMON, BARYTON

CHOEUR ET ORCHESTRE : LES PALADINS 4 LA FAUSSE MAGIE ZOOM SUR La DIRECTION MUSICALE DE JEROME CORREAS

Après avoir étudié le clavecin et la basse continue auprès d'Antoine Geoffroy- Dechaume, Jérôme Correas s'est tourné vers le chant. Premier prix au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris suivi de deux années à l'Ecole d'Art Lyrique de l'Opéra de Paris, Jérôme Correas a chanté avec de nombreux chefs (William Christie, Jean-Claude Malgoire, Sigiswald Kuijken, Michel Corboz) le répertoire baroque, la musique des XIXe et XXe siècle (Marek Janowski, Sylvain Crambeling, Louis Langrée, Jesus Lopez-Coboz, Donato Renzetti, Gabriel Garcia Navarro) avec une prédilection pour la mélodie française qu’il a particulièrement beaucoup chantée aux Etats-Unis. Il participe à l’enregistrement de plus d’une trentaine de disques.

En 1997, il fonde les Paladins, associant sa double formation d’instrumentiste et de chanteur au service d’œuvres lyriques inédites ou peu connues, faisant ainsi redécouvrir des œuvres de Carissimi, Mazzocchi, Marazzoli, Hasse, Porpora, Mouret, Desmarest, Grétry, Favart...

Il a toujours déployé une intense activité pédagogique : masterclasses aux Etats-Unis, au Brésil, en Italie, au Centre culturel de rencontre d’Ambronay, au CNSM de Paris ainsi qu’à la Maîtrise du Centre de musique baroque de Versailles. Il est professeur de chant baroque au CNR de Toulouse.

5 LA FAUSSE MAGIE

NOte d’intENTION DU METTEUR EN SCENE VINCENT TAVERNIER

Si l’on veut s’en tenir aux critères habituels - intrigue, personnages, psychologie – on risque fort de passer à côté de cette fausse Magie. Ce ne sont pas sur ces fils qu’il faut tirer pour dérouler la trame de notre “opéra-bouffon”. Deux pistes beaucoup plus révélatrices nous sont offertes pour cela, et d’ailleurs d’une nature assez voisine. C’est d’abord la musique de Grétry, joyeuse, brillante, rapide, semée d’inventions imitatives, d’échos burlesques et de citations parodiques, qui révèle le ton de l’ouvrage : nous sommes dans un univers de fantaisie, et la seule réalité qui vaille, c’est le plaisir - des oreilles, des yeux, de l’esprit - procuré au spectateur s’il consent à s’abandonner aux joies et surprises des “machines de théâtre” : personnages délicieux à force d’être stéréotypés, rêves prémonitoires, retournements de situations improbables, travestissements à qui mieux-mieux et mariage au final, résolument conforme à ce que pouvait supputer le moins avisé des observateurs. Le livret nous confirme dans cette direction, non pas d’ailleurs en ce qu’il dit, mais par la manière dont il est écrit : en vers ! en petits vers galopants et parfois presque de mirliton, à une époque où le livret d’opéra-comique est déjà couramment en prose. Ce parti pris donne à tout le dialogue une distance, une sorte de charme naïf et guilleret - et en tout cas fort théâtral ! La mise en scène est donc à déduire de cette tonalité générale : il s’agit de retrouver un enchantement formel, de générer à travers tout le jeu des interprètes une allégresse spontanée et communicative, et par-dessus tout de restituer la légèreté, la fantaisie, le sourire constants de l’auteur et du compositeur à l’égard de leurs héros de carton peint. Aussi voulons-nous nous inspirer non pas exactement des costumes et décors de l’époque, mais plutôt des théâtres de carton découpés qui, sous forme de jeux, commençaient déjà à circuler abondamment, avec leurs personnages délicatement colorés et leurs multiples décors mobiles. Si la réinterprétation de ces dispositifs légers et commodes permettra en effet d’évoquer tout un monde ravissant, fragile et éphémère, cela rendra en outre possible de nombreux changements de tableaux – à petite échelle, mais avec de plaisants “trucages” - pratiques pour scander vivement l’action.

De la fausse magie, peut-être, mais vrai théâtre !

Vincent Tavernier 6 LA FAUSSE MAGIE LES PALADINS

En 1760, Jean-Philippe Rameau compose Les Paladins, ultime chef-d’œuvre de l’esprit baroque français, délibérément placé sous le signe de la fantaisie et de l’imaginaire.

Les Paladins explorent les grands fleurons de l’art musical baroque injustement oubliés. Depuis plusieurs années, ils interprètent le répertoire musical dramatique italien et se produisent au Centre de Musique Baroque de Versailles (Alcide de Marin Marais), au festival de la Chaise-Dieu (Dixit Dominus de Durante), à l’Arsenal de Metz, au Festival Baroque de Pontoise, au Festival de Musique Baroque de Lyon…

On les a entendus à Londres, Genève, Utrecht, à la Villa Médicis, Milan, Prague, Stockholm (Anacréon et Pygmalion de Rameau) et Namur. En novembre 2008, Les Paladins partent en tournée aux Etats-Unis avec le concours de Culturesfrance.

En 2007, L’Ormindo, opéra de Francesco Cavalli, mis en scène par Dan Jemmett est largement salué par la critique, représenté une vingtaine de fois, notamment à l’opéra de Rennes, au Grand théâtre de Reims et à l’opéra de Massy. Les Paladins remportent également un grand succès en 2008 à la cité de la musique et au théâtre du Châtelet dans les répertoires de l’opéra-comique français (Grétry).

7 LA FAUSSE MAGIE Pour le label Ambronay : Les Serpents de feu dans le désert de Hasse ; leur dernier disque Soleils Baroques, qui réunit des œuvres inédites de Rossi et Marazzoli, a reçu le 10 de Classica Répertoire, « recording of the Fortnight » en Angleterre et 5 Diapasons.

La saison 2009/2010 se concentrera sur trois tournées d’opéra : Le Couronnement de Poppée de Monteverdi (Saint Denis, Besançon, Nanterre, Angoulême, Villejuif…) La Fausse magie de Grétry (Fondation Royaumont, Metz, Rennes, Reims), La servante Maîtresse de Pergolèse (Arras, Valenciennes, Maisons-Alfort, Le Perreux sur Marne…)

 Les Paladins sont soutenus par le Ministère de la Culture et de la communication – DRAC Ile de France. Ils reçoivent également le soutien de la Fondation Orange. Ils sont membres de la FEVIS (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés).

II. l’œuvre

LE COMPOSITEUR : ANDRE MODESTE GRETRY 1741-1813

Né à Liège en 1741, Grétry étudie la musique dans sa ville natale : son éducation musicale débute dès sa sixième année comme enfant de chœur. Le passage, dans sa ville, d’une troupe italienne jouant notamment l’opéra bouffa : La serva Padrona de Pergolèse va le conforter dans ses choix musicaux privilégiant le théâtre lyrique même si ses premières œuvres exécutées sont Six symphonies et une Messe solennelle. Il part, à l’âge de dix-huit ans en Italie : Rome d’abord, où il reçoit l’enseignement de Battista Casali « le seul maître que j’avoue et sous lequel mes idées ont commencé à se développer » puis Bologne où le célèbre Padre Martini lui prodigue ses conseils. 8 LA FAUSSE MAGIE A l’instigation de Voltaire, il se rend à l’âge de vingt-six ans à Paris. Peu à peu, Grétry gravit les échelons qui mènent à la célébrité : La Fausse magie (1775), (1778), L’Amant jaloux (1778), La Caravane du Caire (1783), Richard cœur de lion (1784) sont autant d’étapes décisives d’une brillante carrière. Grétry devient rapidement le compositeur favori de Marie- Antoinette qui était marraine de sa troisième fille, le comte d’Artois en était le parrain. Après la révolution, il s’établit à Montmorency dans l’ancienne demeure de Jean-Jacques Rousseau où il s’éteindra en 1813. Napoléon en fit le premier compositeur décoré dans l’Ordre de la Légion d’Honneur. Grétry a su donc traverser avec brio tous les régimes. Sa renommée franchit aussi allègrement les frontières du royaume : traduits en italien, en anglais, en allemand, en suédois, en russe, ses ouvrages furent donnés pendant près d'un siècle sur tous les MARMONTEL LIBRETTISTE théâtres d'Europe. Il fut l’un des compositeurs français 1751 : La Guirlande, acte de ballet, e musique de Rameau du XVIII siècle le plus joué à travers le monde. 1751 : Acanthe et Céphise,  Pour une biographie plus complète du musicien : pastorale héroïque , musique de se rapporter à la rubrique « pour en savoir plus » Rameau 1753 : Lysis et Délie, pastorale héroïque, musique de Rameau 1753 : Les Sybarites, acte de ballet, LE LIBRETTISTE : JEAN-FRANçOIS musique de Rameau MARMONTEL 1723-1799 1768 : , opéra-comique,

musique de Grétry 1769 : , opéra-comique, Marmontel est une figure emblématique du siècle des musique de Grétry lumières. Homme de lettres, il exerça tous les métiers de 1770 : Sylvain, opéra-comique, musique de Grétry la plume : Philosophe, poète, auteur dramatique, 1771 : L’Ami de la maison, opéra- romancier, directeur de journal et librettiste. Il participa, comique, musique de grétry sous l’impulsion de Diderot, à la rédaction d’articles pour 1771 : Zémire et Azor, opéra- comique, musique de Grétry l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des 1775 : La Fausse magie, opéra- arts et des mérites. comique, musique de Grétry 1783 : Didon, opéra, musique de C’est le Comte de Creutz, ambassadeur de Suède, grand Piccini amateur de musique qui lui présente Grétry alors à la 1785 : La Fausse Pénélope, opéra- comique, musique de Piccini recherche d’un auteur renommé pour lui écrire ses livrets d’opéras-comiques.

En 1751, Marmontel avait déjà eu l’occasion d’écrire pour l’opéra avec Rameau.

PORTRAIT PAR ALEXANDRE ROSLIN (LOUVRE) 9 LA FAUSSE MAGIE LA FAUSSE MAGIE : UN -COMIQUE

L’opéra-comique s’est constitué pendant tout le XVIIIème siècle. Il ne signifie pas que l'œuvre sera comique et que le dénouement sera heureux mais il correspond à des œuvres où les scènes chantées alternent avec des dialogues parlés. Les sujets sont souvent empruntés à la plus simple et humble réalité quotidienne voir même à des à des sujets d’actualité.

2ème SALLE FAVART (APRES INCENDIE DE LA 1ère) QUI A ABRITE L’OPERA-COMIQUE DE 1840 A 1887 (AVANT 2ème INCENDIE) CETTE SALLE FAVART PORTERA LE NOM D’OPERA-COMIQUE APRES CE DERNIER INCENDIE DE 1887 ELLE SE TROUVE PLACE BOIELDIEU DANS LE SECOND ARRONDISSEMENT DE PARIS

L’opéra-comique s’inspire de l’art italien avec l’opéra bouffa propulsé par Pergolèse en 1733 avec sa fameuse Servante Maîtresse. Toutes les grandes villes européennes possèdent, dans la seconde partie du XVIIIème siècle, un théâtre italien qui remporte de francs succès. Des polémiques s’engagent entre partisans de l’art italien et ceux d’un art sérieux et noble, conforme à la tragédie antique. Nous citerons la querelle des Bouffons (ou guerre des coins) qui opposa Rameau aux adeptes de l’opéra bouffa. J.J. Rousseau sera, avec son Devin du Village (1752), être un des premiers compositeurs français à se passionner pour l’opéra-comique. Suivront ensuite les spécialistes de ce nouveau genre : Philidor (1726-1795), Monsigny (1729-1817, Dalayrac (1753-1808) et Grétry (1741-1813).

LE LIVRET : UNE COMEDIE A l’ITALIENNE Le livret de La Fausse magie tient de la comédie. Il présente le sujet, simple mais efficace, d’un vieux baron (Dorimon) voulant épouser sa pupille (Lucette) éprise d’un jeune homme (Linval) qui l’aime de retour et compte bien, lui aussi, épouser la jeune fille. La bonne humeur règne en maître et la légendaire ruse féminine se met au service de l'Amour pour l'aider à triompher de la cupidité et de la bêtise ... Cette histoire, aux dialogues acérés, mêle dans un rythme endiablé superstition, déguisement, invocation des esprits, apartés, quiproquos, rebondissements …. Tous les ingrédients d’un théâtre à la Goldoni ou d’une comédie à la Molière sont DORIMON EN MAGE repris. Les personnages, parfois drôles et même ridicules MAQUETTE D’ERICK PLAZA-COCHET restent toujours touchants. 10 LA FAUSSE MAGIE Voici quelques vers dressant le portrait du vieux Dorimon par son rival Linval : « Mon oncle Dorimon, quoi que sexagénaire, S’imagine encor jeune, aimable, séduisant, Rit, chante, fait des vers, veut jouer le galant, Se parfume, se poudre, étudie ses manières, Jette de grands soupirs en lisant des romans Mais si je veux parler, il ne m’écoute guère. » La Fausse magie est créée à la Comédie Italienne de Paris le 1er février 1775

Mme SAINT-CLAIR EN MAGE

MAQUETTE D’ERICK PLAZA-COCHET

QUELQUES CARACTERISTIQUES DU LANGAGE MUSICAL DE GRETRY

LA MELODIE SOUVERAINE

L’orchestre, souvent peu chargé, est au second plan par rapport à la mélodie qui doit prendre en charge les passions humaines, tout en restant simple et vraie. Cette simplicité caractérise la musique de Grétry, dépourvue de complexité et de recherches harmoniques ou formelles. C’est bien dans sa veine mélodique qu’il faut chercher richesse et variété. « C’est d’abord à ce chant qu’il faut tout sacrifier » Grétry En accordant toute la suprématie à la mélodie, Grétry rejoint les conceptions musicales de J.J. Rousseau et s’oppose à celles de Rameau pour qui l’harmonie (la science des accords) doit être l’élément essentiel de la musique, élément sur lequel repose toutes les autres composantes du langage musical. Ses airs, tour à tour tendres ou spirituels, gracieux ou énergiques, formés de membres de phrase souvent très courts, s'impriment avec facilité dans la mémoire à une seule audition. On comprend alors pourquoi Grétry est le compositeur populaire par excellence. Personne n'a été, à l’époque et même encore au XIXème siècle, chanté autant que lui.

UNE PARFAITE INTELLIGIBILITE DU TEXTE L’opéra Français, ou plutôt la tragédie lyrique, depuis sa naissance en 1673 avec Cadmus et Hermione de Lully, a toujours privilégié l’intelligibilité du texte. Grétry ne rompt pas avec cette 11 LA FAUSSE MAGIE grande tradition française qui s’oppose à l’art italien friand de virtuosités vocales qui nuisent parfois à la perception du texte.

« Si un mot a besoin d’être entendu pour l’intelligence de la phrase, que ce soit une bonne note qui le porte. Si vous établissez un forté d’une ou plusieurs mesures dans votre orchestre, que ce soit sur des paroles déjà entendues ; car un mot nécessaire, perdu dans l’orchestre, peut dérober entièrement le sens d’un morceau. » Grétry

L’ART D’ORCHESTRER : SAVOIR ECONOMISER SES MOYENS

« Les violons, les violes et les basses doivent être regardés comme l’accompagnement général de tout ouvrage en musique : et, fallût-il laisser en repos tous les instruments à vent pendant un acte entier, je n’en ferai entendre aucun. Mais, dès que l’occasion arrivera où ils seront d’absolue nécessité, on sentira le fruit de ce régime, et l’applaudissement de la salle consolera le compositeur de ses épargnes. Alors, étant arrivé vers la fin du drame, si quelque mouvement violent dans son action indique au compositeur qu’il faut tout employer pour produire un effet terrible, c’est alors que, déployant toues les facultés de son orchestre, il fera trembler ses auditeurs, étonnés d’un effet qu’ils ne connaissaient pas, et qu’ils ne soupçonnaient pas être dans l’orchestre. » Grétry

 Ces différentes citations de Grétry sont tirées de ses Mémoires ou essais sur la musique.

12 LA FAUSSE MAGIE

ELEments d’anANLYSE DU FINAL DE LA FAUSSE MAGIE

CD PLAGE 1 : FINAL AVEC ENSEMBLE SOLISTES ET CHŒUR

La mélodie, essentiellement syllabique, ne présente aucune difficulté vocale majeure. Elle est aisément mémorisable avec un court refrain sur deux octosyllabes : « CHACUN DE NOUS A SON DEVIN QUI NE REPOND JAMAIS EN VAIN. »

Ce refrain est repris tour à tour par les différents solistes, eux-mêmes chaque fois suivis du chœur mixte. L’opéra s’achève par un grand crescendo sur ces deux vers proclamés de manière unanime. L’orchestre exécute une ritournelle instrumentale aux rythmes alertes et francs. La musique est identique sur chaque strophe : la forme est donc strophique avec refrain. Extrait du livret : MADAME SAINT-CLAIR

VEUT-ON QUE LA BONNE AVENTURE N’AIT RIEN DE DOUTEUX NI D’OBSCUR? LE PLUS FACILE ET LE PLUS SUR, C’EST D’INTERROGER LA NATURE. CHACUN DE NOUS A SON DEVIN QUI NE REPOND JAMAIS EN VAIN.

DORIMON

ON SAIT ASSEZ, QUAND ON EST SAGE, CE QUE PROMET LE LENDEMAIN. MAIS CE N’EST PAS SUR NOTRE MAIN, C’EST DANS NOS COEURS QU’EST LE PRESAGE. CHACUN DE NOUS A SON DEVIN QUI NE REPOND JAMAIS EN VAIN.

MADAME SAINT-CLAIR

LORSQU’UN VIEILLARD VEUT ENCOR PLAIRE, QU’IL SE DEMANDE: “EST-CE MON TOUR? EST-CE L’ETOILE DE L’AMOUR QUI ME DOMINE ET QUI M’ECLAIRE?” CHACUN DE NOUS A SON DEVIN QUI NE REPOND JAMAIS EN VAIN.

13 LA FAUSSE MAGIE III. POUR EN SAVOIR PLUS

A LIRE

 LE LIVRET

Le Grand Théâtre de Reims peut vous faire parvenir le livret de la Fausse Magie. Il suffit de le demander par mail à Mme Bergougnan, professeure chargée de mission : [email protected]

 LES ECRITS DU COMPOSITEUR

Mémoires ou Essai sur la musique. Paris 1789, à compte d'auteur Mémoires ou Essais sur la musique [3 v.]. Paris 1797 ; nouvelle reliure, Verdier, Paris 1812 ; Édition J. H. Mees, Bruxelles 1829 ; Édition nationale belge, Bruxelles 1924-1925 ; Édition courte, Paris, Delegrave 1889 ; Édition P. Magnette, liège, Vaillant-Carmanne 1914 ; Édition R. Depau, Office de Publicité, Bruxelles 1941 De la Vérité. Ce que nous fûmes, ce que nous sommes, ce que nous devrions être [3 v.]. à compte d'auteur, Paris 1801 Méthode pour apprendre à préluder en peu de temps avec toutes les ressources de l'harmonie. Imprimerie de la République, Paris 1802 Réflexions d'un Solitaire [4 v.]. Édité par L. Solvay et E. Closson, G. van Oest, Bruxelles-Paris 1919- 1922 ; édité par M. Brix et Y. Lenoir, Namur 1993

 BIBLIOGRAPHIE

BRENET M., Grétry : sa vie et ses œuvres. Paris 1884 LONG DES CLAVIERES P., La jeunesse de Grétry et ses débuts à Paris. Besançon 1920 MONGREDIEN, J., La Musique en France des Lumières au Romantisme 1789-1830, Flammarion, 1986 PAROUTY M., Article « Grétry Musicien des lumières » tiré de Diapason octobre 2009 PAROUTY M., L’opéra-comique, ASA éditions, 1998 VENDRIX P., Grétry et l’Europe de l’opéra-comique, Mardaga, 1992.

14 LA FAUSSE MAGIE A VISITER

MUSEE GRETRY DE LIEGE

Rue des Récollets, 34 - 4020 Liège 04 343 16 10

 Il s’agit de la maison natale du compositeur. L'immeuble fut la propriété d'une célèbre famille liégeoise, les Dubois-Desoer, jusqu'en 1859. A cette date, la famille décida d'en faire don à la Ville de Liège pour perpétuer les souvenirs attachés à la maison dans laquelle était né Grétry et pour en affecter le revenu à l'encouragement des études musicales. La maison fut restaurée sous la conduite de l'architecte C. Bourgault (conservateur du Musée de 1913 à 1930) afin de la restituer telle qu'elle existait en 1824 et effacer ainsi les transformations dues aux locataires successifs. L'immeuble était destiné à abriter la collection Grétry rassemblée par Jean-Théodore Radoux, Directeur du Conservatoire de Musique de Liège. Le 13 juillet 1913, le Musée GRETRY fut solennellement inauguré en présence du Roi Albert et de la Reine Elisabeth. La famille Radoux continua pendant de nombreuses années à s'occuper du Musée avec un dévouement et un amour passionnés. Les multiples événements qui constituent la vie mouvementée de Grétry sont évoqués à travers les collections du Musée. Celles-ci sont réparties dans les différentes pièces de la maison qui ont gardé, chacune, leur vocation originelle. La cuisine dégage un charme particulier avec l'étalage d’objets familiers. Le salon met en valeur des souvenirs et objets personnels du musicien. Partout, une iconographie abondante présente Grétry à tous les âges et sous tous les aspects (125 effigies dont quelques-unes rarissimes se répartissant en peintures, gravures, dessins, bustes, statuettes, médaillons, miniatures ...). Plusieurs instruments de musique d'époque sont également présentés (piano forte, piano "muet" de travail, violons, "serpent", pochette "liégeoise" ...).

Le deuxième étage renferme une riche bibliothèque : en édition princeps ou moderne, partitions et livres de Grétry, musicien et penseur. Dans les vitrines alentours, des lettres 15 LA FAUSSE MAGIE autographes voisinent avec des ouvrages critiques ou biographiques relatifs à Grétry ainsi qu’avec les "libretti" et décors de ses opéras. De très nombreuses effigies du Maître : bustes en bronze, en plâtre, dessins, gravures.

D’APRES LES INFORMATIONS RECUEILLIES SUR LE SITE : http://www.netline.be/atlas/liege/musee/gre/home_gre.htm

A ECOUTER

Conférencier : FRANCIS ALBOU, professeur agrégé de musicologie Vendredi 5 mars à la caisse d’Epargne de Champagne-Ardenne - 12, rue Carnot - 51100 Reims Réservation conseillée au : 03.26.50.03.92 Tarif : 5 euros

SUR LE WEB

 Une biographie de Grétry particulièrement riche sur le site : http://perso.infonie.be/liege06/12douze04.htm

 On trouvera différentes vidéos de concerts et d’opéras sur youtube notamment pour : Richard cœur de lion et La Caravane du Caire.

 Le site du musée Grétry à Liège : http://www.netline.be/atlas/liege/musee/gre/home_gre.htm

PORTRAIT D’ANDRE MODESTE GRETRY BIBLIOTHENE NATIONALE DE France

16 LA FAUSSE MAGIE

Pour joindre le service jeune public Grand Théâtre de Reims 13 rue Chanzy - 51100 Reims

Service Jeune Public :

Caroline Mora :03 26 50 31 06 - [email protected]

Laure Bergougnan, professeur relais, est présente le mardi après midi et le vendredi matin

03 26 61 91 94 - [email protected]

En partenariat avec France Bleu