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09. SAINT-GIRONS Monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre de 1945-1954 et de la guerre de 1954-1962.

Patrick Roques, 2013 ______

Étude Inscriptions Documents Sources Illustrations

Étude

Plusieurs plaques et monuments aux morts ont été inaugurés dès 1920 à Saint-Girons. Le monument dédié aux sportifs et inauguré le dimanche 9 mai 1920 au stade du Luc est probablement le premier témoignage des saint-gironnais à leurs morts. Puis, le 16 mai de la même année, « au jour de son exaltation suprême », la paroisse de Saint-Girons fête Jeanne d’Arc devenant alors sainte et le monument aux morts situé dans cette église. Il est probable que les deux autres paroisses, celle de Saint-Valier et de Saint-Genès ont érigé aussitôt les plaques commémoratives qui sont d’un coût modeste, situées dans chacune des deux églises. Décidé à la fin de l’année 1920, le mausolée au cimetière dédié à ceux morts au cours de la Grande Guerre est terminé en 1921. Les corps de combattants de la Seconde Guerre mondiale seront ensuite inhumés. Décidée le 6 décembre 1921, le collège de Saint-Girons et l’association des anciens élèves œuvrent ensemble et le jeudi 13 juillet 1922, une plaque dédiée aux anciens élèves morts au champ d’honneur est inaugurée. Auparavant, dès la fin de la Grande Guerre, au cours d’une réunion, le 22 avril 1919, le conseil municipal et son maire, Jules Desbiaux prennent la décision de construire le monument aux morts de Saint-

© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013 1 Girons. Il sera érigé sur la voie publique, sur la place du Plagnol, place située à l'entrée de la Ville et « sans réelle utilisation ». Le Comité du monument de guerre, présidé par le maire, est constitué et chargé de recueillir dès mars 1920, les souscriptions publiques. À la même époque, un article paru dans le quotidien régional « La Dépêche du Midi » fait état de l'impatience de certains habitants. C'est que des trois chefs-lieux d'arrondissement de l'Ariège, la ville de Saint-Girons est la dernière à construire son monument. Le projet est alors confié à l'architecte Patrice Bonnet, né à Saint-Girons le 27 juin 1879, élève à l'école primaire, au collège et au cours municipal de dessin. Puis, élève de Daumet et Esquié à l'École des Beaux-arts de Toulouse, il obtient le grand prix d'architecture de cette ville en 1901. Grand prix de Rome en 1906, il est pensionnaire de l’Académie de à Rome à la villa Médicis jusqu'en 1910. Des études d'art en Italie, en Grèce, deux campagnes archéologiques en Asie Mineure, des relevés et restaurations des palais et jardins Farnèze de Caprarola en Italie lui valent la médaille d'honneur de la section architecture des artistes français au printemps 1920. Depuis l'année précédente, en 1919, il est architecte du Gouvernement à Strasbourg, ville dans laquelle il crée à l'université un cours d'architecture. Inspecteur général des monuments historiques de la région comprenant l'Ariège en 1921, il est nommé le 1er janvier 1925 architecte en chef et conservateur du domaine national de Versailles et de Trianon. Directeur de l'école des Beaux-arts de Toulouse en 1933, l'institut de France lui ouvre ses portes le 24 juin 1939. Il est encore inspecteur des bâtiments civils en 1944. Il décédera en novembre 1964 à Belbèze-en-Comminges dans le département proche de la Haute-Garonne. Auteur d'autres monuments - à Strasbourg le pavillon animalier de la faculté de médecine (1921) - il a conçu à Saint-Girons celui dédié au « père de la Houille blanche », Aristide Bergès, et celui à Oscar Auriac, éminent pédagogue et Jean son fils, résistant mort héroïquement pour la France en 1941. Le dossier du monument aux morts de Saint-Girons est présenté à la commission départementale d'esthétique réunie à le 3 mars 1922, et accepté. Le décret présidentiel autorisant ce projet est signé le 12 juillet 1922. Le financement représente 105 097,43 francs, couvert par le budget communal et les souscriptions publiques de 10 400,15 francs recueillies auprès des habitants par les membres du Comité. Il est fait appel deux fois à la générosité de la population car les sommes recueillies lors du premier appel sont jugées bien faibles par la mairie. La liste nominative des personnes ayant participé à ces souscriptions et le montant de leur don est publié dans le journal local « l'Ariège Nouvelle » et dans le quotidien régional « La Dépêche du Midi ». 1 052 saint-gironnais ont donc donné, en moyenne, 10 francs. Certains, les moins fortunés, versent 0,50 francs, quelques sociétés donnent 250 à 300 francs et deux industriels près de 500 francs. Par ailleurs, des soirées récréatives participent à ce financement. Par exemple, le Royal-Skating de Saint-Girons organise une soirée sportive et culturelle proposant des spectacles d'escrime, boxe, musique, grand opéra, cinéma en décembre 1920 au bénéfice du monument. Un an plus tard, le 1er décembre 1921, la réalisation du projet débute. La partie statuaire est confiée au sculpteur toulousain Jean-Marie Fourès. Il est l'auteur d'autres monuments aux morts dans l'Ariège - celui de - et dans la région Midi-Pyrénées - celui situé au cimetière de Castelnau-d'Estretefonds -. Le maire Jules Desbiaux signe le traité de gré à gré liant la commune à cet artiste associé au toulousain monsieur Bousquet. Ce dernier est chargé de poser et monter cette partie. Le 11 novembre 1922, la commémoration se déroule encore au cimetière communal. À cette occasion, en présence du préfet Marcel-Bernard, le maire remet officiellement le monument réalisé dans ce lieu à la Ville. Puis, l'aménagement de la place du Plagnol, aménagement urbain de grande importance, débute fin 1923 après que soit désignée l'entreprise adjudicataire. La Société Commerciale d'Entreprise sise à Paris doit réaliser, sous la direction de monsieur habitant la commune proche de Soueix, les travaux de gros-œuvre, terrassement, maçonnerie, pavages, pierre de taille et plomberie. Le monument sera ensuite protégé par une clôture en fer forgé et grillage puisque le 6 avril 1924, Jules Desbiaux traite ce marché avec Alphonse Cours de Soueix. Le 7 juin 1924, il ne manque que la pierre de faîte et le motif surmonté d'une flamme en bronze qui le couronne ainsi que les diverses inscriptions dont, bien entendu, la gravure des noms des saint-gironnais. Cette liste, publiée en mairie, va être arrêtée à la date 10 juillet 1921, le Comité déclinant, à partir de cette date, toute responsabilité dans les erreurs ou omissions qui pourraient survenir. Parmi les noms gravés apparaît celui de

© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013 2 Germaine Lacanal, seul nom féminin porté sur un monument aux morts dédié à la guerre de 1914-1918 dans l'Ariège. Infirmière à l'hôpital de Saint-Girons, appartenant au service de santé de la 17e région elle est décédée pendant la Grande Guerre dans cette commune. Le 11 octobre 1924 le conseil approuve la signature du traité intervenu le 6 avril 1924 entre le maire et la société parisienne Christofle et Cie, fabricants d'orfèvrerie afin que cette dernière réalise des travaux de bronze et bronze galvanoplastique pour les éléments de décor. Aussi, en mars 1925, après avoir établi les procès-verbaux de réception définitive, la Ville effectue les règlements des différents travaux. Le 1er juin 1925, le nouveau maire Pierre Mazaud traite le dernier marché de gré à gré d'un montant de 2 080 francs avec l'horticulteur Henri Clarac. Il confie à ce dernier les plantations et arbres nécessaires au projet. Devant être inauguré le 11 novembre 1924, le monument aux morts est inauguré le 30 novembre 1924 sur la nouvelle place baptisée place de la Belgique en présence du nouveau préfet de l'Ariège, monsieur Laffargue, du sénateur Pérès, du colonel Tixier, du sous-préfet Rouvières, du député Laffont, des conseillers généraux Dessort et Galy-Gasparrou, de Patrice Bonnet et du nouveau maire Pierre Mazaud entourés de nombreuses personnalités politiques, religieuses, militaires, associatives et d'une importante foule. Description de l'ensemble statuaire Dans « La Dépêche du Midi », datée du 25 octobre 1924 on peut lire au sujet de la femme représentée sur le monument « Une pauvre femme en deuil, une paysanne saint-gironnaise, mère ou grand-mère, vient de prier ou va faire sa prière et, en pensant à celui qu'elle a perdu dans la grande tuerie, elle presse en son sein, avec une pitoyable tendresse, la Croix de guerre du mort à jamais regretté !. Derrière elle, posé debout entrouvert, le Grand Livre d'Or sur les pages duquel seront inscrits les noms des soldats saint-gironnais morts pour la France. ». L'auteur du monument, Patrice Bonnet, présente son projet à la mairie puis le publie dans la presse « La Croix de l'Ariège » du 30 novembre 1924 en décrivant la statue de cette manière « ... Devant la porte de sa maison la vieille Couserannaise sourit à son rêve. Chaque jour éloigne d'elle l'effroyable cauchemar de la plus grande des guerres et cependant leur Souvenir est toujours plus chaud plus grand au cœur de « la vieille province ». La douleur affreuse se mue lentement, mais chaque jour davantage, en gratitude et en admiration et dans les vieilles maisons laborieuses l'éclat de la croix de guerre brille comme au fond de son vieux cœur le souvenir vivant des beaux enfants sacrifiés. » Dans un article paru en novembre 1968 dans « La Dépêche du Midi » et intitulé « Patrice Bonnet et notre monument aux morts », la couserannaise n'est toujours pas identifiée. Enfin, le 31 octobre 1998, la couserannaise s'appellerait Félicitée-Marie (ou Louis) Soucasse née Bareille, immortalisée par Patrice Bonnet. Ses trois fils Charles, Joseph et Jean Soucasse sont rentrés après l'armistice. Seul Charles est mort en 1931 des suites des gaz de combats qu'il avait respirés. Quant à la vielle femme, elle aurait été photographiée alors qu'elle gardait ses moutons à la ferme de Miguet à Saint-Lizier. Originaire de Lescure, elle est décédée en 1939 à la ferme de « Péré » et inhumée à Montesquieu-Avantès. Depuis 1999, une plaque est fixée à l'entrée du monument et perpétue le souvenir de cette couserannaise. Le projet du monument, les choix architecturaux ont été présentés par l'auteur, Patrice Bonnet, aux représentants de la Ville en 1920. Ce document figure en pièce annexe. Patrice Bonnet a souhaité ce monument qu’il met en valeur sur une plate-forme entourée de végétaux qui évitent la sensation de vide. Une promenade permet, par quatre escaliers de circuler sur cette plate-forme et autour du Livre d'Or sur les pages duquel les noms sont gravés et donc lus. Ils sont à hauteur d'homme et protégés des intempéries par le dôme semblable à un clocher sans cloche situé au-dessus et terminé d'une grenade. Ces pages sont protégées du vandalisme par la pièce d'eau qui délimite, de plus, l'espace mémorial. La plate-forme comportait quatre bancs aujourd'hui disparus. Le Livre d'Or devait être lu dans le calme et la sérénité. La Couserannaise représente une vieille femme chaussée de sabots, habillée d'une robe et portant un capulet. Les mains aux doigts tordus par le travail, elle serre contre sa poitrine une croix de guerre. Son visage noble et ridé se reflète dans le miroir de la pièce d'eau. Derrière elle, sont représentés avec des oiseaux, le figuier et la vigne, plantes incontournables au XIXe siècle dans les vallées. Une croix latine pend au bout d'un chapelet, signe religieux pourtant interdit à l'époque sur ce genre d'édifice. Notons qu'elle n'est pas visible sur le

© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013 3 dessin de l'élévation principale présenté dans le dossier de demande d'autorisation est qu'elle est peu visible sur les dessins qui représentent la Couserannaise de profil.

Après la Seconde Guerre mondiale, cette place est baptisée place François Camel du nom du député de l'Ariège élu de 1936 à 1941. Adhérant à la SFIO, il est l'un des quatre vingt députés qui ont voté contre les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Il est assassiné le 1er mai 1941 sur la commune proche de Lasserre. La plaque dédiée aux soldats morts en 1939-1945 et celle dédiée aux soldats morts en Indochine et en Algérie datent des années 1960. Par ailleurs, parce que les noms gravés dans la pierre du monument étaient devenus partiellement illisibles, la municipalité a, en 1987, commandé puis fait fixer les plaques actuelles contre l'édifice. Puis, en 1999, la plaque dédiée à madame Soucasse a été fixée sur le muret en granit situé à droite de l'escalier principal. Enfin, en 2006, la grille a été remplacée.

C’est au cours des années 1945 qu’ont été érigées les plaques de René Plaisant, d’Aimé Prat, d’Yves Ouvrieu et Yvette Garrabé. Puis le dimanche 25 juin 1950, le monument commémoratif dédié à Oscar et Jean Auriac est également inauguré. Au début des années 1980, la gendarmerie étant construite depuis 1973, la stèle honorant le capitaine Keller, héros de la Résistance est inaugurée. Et c’est le dimanche 4 septembre 1994 que le monument de la Résistance et de la Déportation est érigé.

Le musée de la Liberté adossé à l’arrière de l’ancienne gare de Saint-Girons, inauguré officiellement le mardi 10 juillet 2007 retrace l’histoire des passeurs qui, au péril de leurs vies, ont accompagné et guidé par les nombreux sentiers, ceux qui devaient fuir au début des années 1940 la France. Des stèles – celle située à proximité date de 2005 - et plaques jalonnent le chemin principal dont le départ s’effectuait généralement au pont de Saint-Girons, pont ferroviaire en fer qui a été remplacé en juillet 1991 par celui actuel. Le dessin reproduit sur les plaques du "Chemin de la Liberté" est celui réalisé pour la circonstance, le cinquantenaire de la Libération, par l'artiste originaire de , René Gaston-Lagorre. Né en 1913, décédé à Paris le 20 février 2004, cet artiste était premier grand Prix de l'école des Beaux-arts de Toulouse puis lauréat de celle de Paris où il installa son atelier. Originaire du Couserans, il installa à Seix un deuxième atelier dans lequel il travaillait l'été. Il a exposé en France et à l'étranger. Enfin, le 8 mai 2007, le maire de Saint-Girons, Bernard Gondran, inaugure la plaque dédiée à Marcel Oursel mort le 20 juillet 1940 au cours de combats contre les Allemands, à Saint-Girons.

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Inscriptions

Les listes suivantes sont établies à partir du relevé des noms et prénoms portés sur les plaques fixées sur le monument aux morts de Saint-Girons et celles présentées sur les plaques à l’arrière de ce monument. Les informations complémentaires (dates et lieux de décès, de naissance, grade et régiment) en bleu proviennent du site « memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr » et celles portées en rouge du centre des archives contemporaines (Archives Nationales) à Fontainebleau (77). Les archives contemporaines (CAC) détiennent les listes par départements et communes des soldats « Morts pour la France » au cours de la Grande Guerre. La loi du 25 octobre 1919 prescrit, en effet, qu’un Livre d’Or sera déposé au Panthéon et que chaque commune en recevra un extrait. Il renfermera les noms des combattants des armées de terre et de mer1 et ceux des « non-combattants ayant succombé à la suite d’actes de violences commis par l’ennemi, soit dans l’exercice de fonctions publiques, soit dans l’accomplissement de leur devoir de citoyen » morts entre le 2 août 1914 et le 24 octobre 1919 date officielle de la cessation des hostilités. Ce Livre d’Or n’a jamais été versé au Panthéon et les listes se trouvent aux archives à Fontainebleau. Le conseil régional Midi-Pyrénées en détient une copie. Pour l’armée de terre, le service de l’État civil et des Sépultures Militaires du ministère des Pensions dresse ces listes – documents historiques – vers la fin des années 1920. A la fin des années 1920, le maire de Saint-Girons adresse ses observations concernant la liste du Livre d’Or de la commune au ministre des Pensions. Comme la liste des noms gravés sur le monument aux morts de Saint-Girons a été arrêtée le 14 juillet 1924 par la municipalité – le monument est inauguré en novembre 1924 – les rectifications à porter sont nombreuses. Les critères de la commune sont les suivants : « Les noms des soldats tués sur le champ de bataille et dans les zones des armées, ou morts à l'hôpital ou à leur domicile des suites de blessures reçues ou maladies contractées ou aggravées en service, mort survenue dans la période du 2 août 1914 – début de la Grande Guerre - au 14 juillet 1924 – établissement de la liste des morts de Saint- Girons - seraient gravés dans l'ordre alphabétique sur le monument. Il faut, de plus, être né ou avoir résidé dans la commune ou être marié avec une femme originaire de Saint-Girons ou encore avoir fait son instruction ou avoir résidé ou être fils de parents résidant dans la commune. Sont exclus ceux qui ont leur nom inscrit sur le monument d'autres communes ». C’est le 20 mai 1932 que les services du ministère des Pensions adressent la liste définitive du Livre d’Or de Saint-Girons. Par exemple, les noms suivants sont refusés, Jean GARDEL parce qu’il habitait à St Sauveur le Vicomte (Manche), Fernand Alphonse GARRIGUES habitait à Mauvezin- de-Prat, Thomas Théophile LAPEYRE habitait Paris comme Henri Guillaume MAÏA, Joseph MARQUIE demeurait à , Jean Bertrand Siméon MONTARIOL est né et domicilié à Valentine (Haute-Garonne) le jour de la mobilisation, Etienne Marie Joseph ROYER est de Saint-Lizier, Thomas LAPEYRE né le 4 novembre 1879 à change de résidence le 10 février 1914 et habite à Paris 16 rue Berger et Jean Pierre LACROIX est mort le 11 août 1916 à Mazères-Bassans (Gers) ne remplissant pas lui non plus les conditions des lois du 25 octobre 1919 et 28 février 1922. « Pour RAYMOND Simon » écrit le ministre des Pensions, « matelot disparu en mer au bord du SUFFREN le 26 nov 1916. Il appartient au ministre de la défense nationale d'apprécier s'il doit ou non figurer au « livre d'or ». Ce n'est qu'au moment du dépôt du livre d'or dans les mairies et au panthéon que les listes définitives comprendront à la fois les noms des militaires de l'armée de terre et de ceux de l'armée de mer ». Quant à Germaine Lakanal, présentée comme infirmière à l’hôpital de Saint-Girons et décédée des suites de maladie contractée à l’hôpital, il est impossible de la faire figurer sur le Livre d’Or de la commune car selon les recherches menées par ce service « décédée selon les recherches menées par ce service, la direction des services de santé de la 17e région [n'a] pu fournir aucun renseignement à son décès » . Le Livre d’Or établi en 1932 par les services de l’État comporte 168 noms. Saint-Girons, au recensement de 1911, comptait 5 929 habitants. Les 216 noms portés sur le monument aux morts correspondent à 3,7 % de la population de ce village.

1 L’armée de l’air française, dépendant de l’Armée de terre depuis 1909 est une arme à part entière depuis 1934.

© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013 5 Militaires morts en 1914-1918

NOM PRENOM Date décès Lieu décès Date et lieu de Grade Régiment naissance AMIEL Jules 22 août 1914 Auloy 10 mai 1892 soldat 14e R. I. (Belgique) Saint-Girons ANDRIES Albert ARAGON Jean-Pierre ARAGON Joseph Paul, 19 juin 1918 Hôpital de 19 juil 1876 soldat 12e R. T des François Montpellier Orgibet Equipages (Hérault) AUDOUBERT Philippe ATHANE Charles, 5 mars 1915 Perthes-les- 24 mars 1893 soldat 7e R. I. Joseph, Hurlus Levallois-Perret François (Marne) (Seine) AUGISTROU Jean 22 déc 1914 Perthes-les- 18 oct 1891 soldat 14e R. I. Hurlus Alos (Marne) AVRIL François 15 déc 1914 Wytschaëte 4 juil 1894 soldat 143e R. I (Belgique) Saint-Girons BABY Etienne BARAT Joseph, 26 août 1915 Dainville (Pas- 21 août 1880 sergent 259e R. I. Jean, de-Calais) Jacques BARAT Pierre 16 juin 1915 Arras (Pas-de- 7 avr 1894 soldat 83e R. I. Calais) Saint-Girons BARRERE Pierre BARRIERE Pierre 5 sept 1916 Bois Madame 17 juil 1892 soldat 27e Bat. (Somme) Erp Chasseurs BARTHELEMY Léopold BARTHE Henri, 6 oct 1915 Souain 14 déc 1881 soldat 65e Bat. Célestin, (Marne) Saint-Salvadou Chasseurs Victor (Aveyron) BARTHET Etienne BASCANS Jean 7 juin 1915 Aix-Noulette 21 juin 1884 soldat 296e R. I. (Pas-de- Sentaraille Calais) BAYSSE Louis 18 juin 1916 Vadelaincourt 10 mars 1894 soldat R. I. Col. du (Meuse) Valence (Tarn) Maroc BERGE Jean 7 nov 1914 Mont Kemmel 3 mai 1880 soldat 153e R. I. Baptiste (Belgique) Clermont BERGE Léon Saint-Girons BIBES Bertrand, 22 août 1914 Gehouville 29 oct 1889 caporal 83e R. I. Jules, (Belgique) Saint-Girons Urbain BIROS Georges, 15 sept 1914 Menil-aux- 24 oct 1879 Aide-major 218e R. Art. Augustin Bois (Meuse) Saint-Girons BIROS Raphaël 28 juin 1917 Avocourt 16 avr 1891 soldat 255e R. I. (Meuse) Soulan BIZE Léonce, 21 août 1914 Luttembach 26 juin 1876 lieutenant 31e Bat. Pierre, (Haut-Rhin) Augirien Chasseurs à Marie, Pied Joseph, Christian BLANCHON Emile 31 oct 1915 Tahure 21 juin 1883 soldat 96e R. I. (Marne) Limoges (Vienne)

© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013 6 BONZOM François 22 août 1914 Jehonville 11 oct 1891 soldat 83e R. I. (Belgique) Saint-Girons BONZOM Guillaume 1er sept 1918 Villeneuve- 31 juil 1882 soldat 5e R. I. Saint-Germain Saint-Girons (Aisne) BONZOM Jean-Marie 18 déc 1916 Louvemont 14 sept 1896 soldat 4e R. I. Col. du (Meuse) Saint-Girons Maroc BONZOM Joseph 10 avr 1917 Leuilly 1er fev 1876 soldat 88e RIT (Aisne) Saint-Girons BONZOM Joseph, 20 sept 1917 Bezonvaux 15 mai 1895 Soldat 142e R. I. Théodore (Meuse) Saint-Girons BONZOM Pierre BONZOM Victorin, 3 fév 1915 Perthes 20 fév 1894 soldat 59e R. I. Jean (Marne) Saint-Girons BORDES François BORDES Laurent, 19 juil 1917 Fort-la-Vaux 19 juil 1896 soldat 412e R. I. François (Meuse) Saint-Girons BOUCHERON Etienne, 17 août 1915 Près Perthes 5 déc 1874 soldat 109e RIT Jean (Marne) Saint-Girons BOURGUIGNON Charles BOUSQUET Georges, 22 août 1914 Bertrix 19 mars 1889 sergent 59e R. I. Joseph (Belgique) Ouveillan (Aude) BOYE Jean BRASSIER Charles, 3 jan 1916 Pierrefonds 20 août 1876 soldat 330e R. I. Bernard (Oise) Saint-Girons CAMBUS Jean 22 mars 1917 Montescourt 2 nov 1896 soldat 5e Groupement Lizeroll Saint-Girons cycliste (Aisne) CAMOU Paul CARRERE Pierre CASELLLAS Antoine, 9 avr 1917 Soissons 17 jan 1885 soldat 24e R. Col. Joseph (Aisne) CASSEDE Jean CAU Jean CAZENAVE Jean, Joseph 21 jan 1916 Reichskerkopf 31 oct 1893 soldat 115e Bat. (Haut-Rhin) Saint-Girons Chasseurs CAZENEUVE Jean CAZES Georges, 23 août 1914 Dijon (Côte 12 avr 1893 soldat 143e R. I. Henri d'Or) Saint-Girons CAZES Joseph 27 fév 1916 Mort-Homme 28 jan 1876 soldat 283e R. I. (Meuse) Moulis CHAMPIED Henri 17 avr 1917 Prosnes 31 oct 1890 soldat 88e R. I. (Marne) Saint-Girons CHAMPIED Jacques 29 août 1917 Lanina 6 juil 1896 soldat 35e R. I. Col. (Serbie) Saint-Girons CHAMPIED Jean CHAMPIED Joseph CHAPITREU Auguste, 22 août 1914 Jéhonville 7 juin 1889 soldat 83e R. I. Marius, (Belgique) Castelnau- David, Durban Cyprien CHAPITREU Laurel, 10 sept 1919 Saint-Girons 24 nov 1896 soldat 1er R. I. Col. Sixte, (Ariège) Castelnau- Laurent, Durban Eugène CHAPITREU Zacharie CLANET Pierre, 17 juin 1918 Germain 13 nov 1878 Mal des 57e R. I. François (Marne) Logis

© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013 7 CLUZON Louis 21 déc 1914 Bois Saint- 13 août 1885 sergent 2e R. Zouaves Mard (Oise) Saint-Girons COMMENGE Jean, Paul 21 août 1917 Tamaris-la- 4 déc 1892 lieutenant 115e R. Art. Seyne-sur-Mer Saint-Girons (Var) COURET Joseph, 10 juil 1916 Verdun 12 avr 1894 soldat 14e R. I. Camille (Meuse) Saint-Girons COUROULOU Louis CROUZET François, 24 août 1914 Etze 9 fév 1865 capitaine 283e R. I. Paul (Allemagne) Saint-Lizier DARBAS Laurent, 6 oct 1914 Eich 14 août 1881 soldat 24e R.I. Col. Bernard (Luxembourg) Cazères (Haute- Garonne) DARGEIN Albert 30 juil 1918 L'Epaulette 24 mai 1894 soldat 24e Bat. (Aisne) Saint-Girons Chasseurs Alpins DARGEIN Célestin 15 sept 1916 Rancourt 5 avr 1893 adjudant 23e Bat. (Somme) Saint-Girons Chasseurs DARROU Paul, Marie, 23 mars 1918 Amotovo 15 juil 1893 soldat 1er Marche Alfred (Grèce) Saint-Lizier d'Afrique DAT Paul, 26 fév 1915 Perthes-les- 18 fév 1885 caporal 83e R. I. Barnabé Hurlus Foix (Marne) DAVID Auguste 25 sept 1915 Souain 5 nov 1891 soldat 2e R. I. Col. (Marne) Saint-Girons DAVID Joseph DEDIEU Bernard, 22 août 1914 Bertrix 18 août 1890 soldat 11e R. I. Eliacin (Belgique) Caumont DEDIEU Emile DEDIEU François, 22 jan 1915 Langemark 3 juin 1890 soldat 153e R. I. Ribaroou (Belgique) DEDIEU Georges 8 août 1918 Moreuil- 4 oct 1897 soldat 2e R. I. Zouaves Edouard Santerre Mormoiron (Somme) (Vaucluse) DEDIEU Henri, Paul, 22 sept 1914 Bois de 13 août 1881 lieutenant 283e R. I. Marie, Mouilly Saint-Girons Hippolyte (Meuse) DEDIEU Jacques DEDIEU Jean 25 avr 1915 Poperinghe 21 oct 1889 soldat 3e R. Zouaves (Belgique) Saint-Girons DEDIEU Joseph 10 mars 1916 Bar-le-Duc 19 août 1888 soldat 57e R. I. (Meuse) Eychel DEDIEU Joseph 25 mai 1917 Aubérive 13 déc1879 soldat 225e R. I. (Marne) Saint-Girons DEDIEU Léon DEDIEU Pierre DELBERT Pierre DELORT François 30 sept 1914 Bernécourt 13 mai 1881 soldat 96e R. I. (Meurthe-et- Saint-Girons Moselle) DELORT Jean-Pierre 21 déc 1914 Perthes-les- 28 sept 1893 soldat 83e R. I. Hurlus Saint-Girons (Marne)

DELQUE Joseph DELRIEU Georges, 31 août 1914 Einville 5 nov 1891 soldat 146e R. I. François (Moselle) Saint-Girons DENAT Jean DENAT Toussaint

© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013 8 DESBIAUX Jacques 13 juil 1915 Sitil-Bahr 21 fév 1886 soldat 176e R. I. (Turquie) Saint-Girons DESBIAUX Laurent, 28 août 1914 Sarrebruck 4 mars 1874 lieutenant 142e R. I. Jean (Moselle) Moulis DESCOINS Lucien, 9 oct 1918 Bois des 6 nov 1892 lieutenant 92e R. I. Léonard, Caures Irénée (Meuse) DESCOINS Maurice DETIENNE François 18 jan 1916 Dauville (Pas- 3 nov 1874 soldat 2e R Génie de-Calais) Saint-Girons DILLAC Jean, Louis 15 juil 1918 Châlons-sur- 5 déc 1887 soldat 178e R. Art. Marne Roumégoux (Marne) (Cantal) DUBUC Clément 10 juil 1917 Sapigneul 26 nov 1896 soldat 125e R. I. (Marne) Saint-Girons DUBUC Joseph 12 fév 1915 Sudelkopf 5 oct 1894 soldat 24e Bat (Alsace) Saint-Girons Chasseurs Alpins DUBUC Pierre 19 oct 1914 Villemontoire 26 sept 1888 caporal 143e R. I. (Aisne) Saint-Girons DUCHEN Raymond, 7 mars 1915 Beauséjour 25 sept 1886 soldat 96e R. I. Auguste (Marne) Saint-Girons DUCLOS François, 6 oct 1915 Massiges 19 sept 1885 soldat 24e R. I. Col. Elie (Marne) DUCLOS François 17 août 1918 4 nov 1882 soldat 57e R. I. Saint-Girons DUPEYRON Guillaume, 26 sept 1915 Main de 6 mars 1891 sergent 143e R. I. Léon Massiges Toulouse (Marne) DUPONT Denis DUPONT François DUPONT Joseph 24 oct 1916 Verdun 22 mars 1896 soldat 333e R. I. (Meuse) Lescure DUPUY Louis 26 avr 1918 Alzeele 1 sept 1893 soldat 23e R. Art. (Belgique) Saint-Girons DURAND Jean, 2 nov 1914 Wytschaëte 31 août 1891 soldat 143e R. I. Aristide (Belgique) Saint-Girons DURAND Justin, 24 mai 1916 Douaumont 7 août 1895 soldat 49e R. I. Joseph (Meuse) Saint-Girons DURIEU Henri, 16 mai 1917 Laffaux 25 mars 1879 soldat 338e R. I. Alphonse, (Aisne) Salache (Haute- Césaire Garonne) ESCAICH Etienne ESCAICH François 14 déc 1914 Bois-Quarante 16 fév 1894 soldat 53e R. I. (Belgique) Eycheil ESCAICH Jean-Marie, 16 juin 1915 Arras (Pas-de- 11 août 1890 soldat 83e R. I. Joseph Calais) Saint-Girons ESCAICH Joseph 1er sept 1914 Consenvoye 23 oct 1885 soldat 259e R. I. (Meuse) Saint-Girons ESCAICH Louis 2 nov 1914 Wytschaëte 27 août 1888 soldat 143e R. I. (Belgique) Saint-Girons ESCAICH Paul 22 juil 1915 Lingenkopf 23 nov 1893 soldat 14e Bat. (Alsace) Saint-Girons Chasseurs ESCAICH Pierre 2 nov 1914 Wytschaëte 7 mai 1892 soldat 143e R. I. (Belgique) Saint-Girons ESCAICH Pierre ESTRADE Pierre, 3 août 1915 Toul 25 sept 1892 caporal 44e R. I. Col. Georges (Meurthe-et- Saint-Girons Moselle)

© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013 9 EYCHENNE François 23 juil 1918 Sauvilliers- 10 mars 1895 soldat 87e R. I. Mougival Saint-Girons (Somme) FABRE Calixte FAUR François 21 juin 1915 Beauséjour 6 sept 1883 caporal 96e R. I. (Marne) Ustou FAUROUX Armand 16 avr 1917 Moussy- 7 avr 1890 soldat 1er R. Génie Soupir (Aisne) Saint-Girons FAUROUX Henri FAUROUX Jean 27 juin 1916 Verdun 25 sept 1892 soldat 7e R. I. (Meuse) Eycheil FAUROUX Léon FERRAND Noel 24 sept 1914 Saint-Rémy 25 déc 1886 soldat 259e R. I. (Meuse) Villeneuve du Bosc FERRE Joseph 22 août 1914 Bertrix 1 août 1889 caporal 11e R. I. (Belgique) Sentaraille FERRE Louis FERRE Marcel, Jean 22 fév 1919 Vanves 16 juin 1900 soldat 83e R. I. (Seine) Pam (Nouvelle- Calédonie) FERRE Paul Saint-Girons FERRE Pierre 4 avr 1917 Mourmelon-le- 22 avr 1881 soldat 11e R. I. Petit (Marne) Saint-Girons FILLOUS Henri, Jean, 23 mars 1915 Beauséjour 15 juil 1882 soldat 22e R. I. Col. Jacques (Marne) Saint-Girons FLIPPE Paul 21 fév 1917 Somme- 18 oct 1897 soldat 208e R. I. Tourbe Harnes (Pas-de- (Marne) Calais) FRAYCHE Joseph 16 oct 1915 Main de 6 sept 1889 soldat 24e R. I. Col. Massiges Saint-Girons (Marne) GABARRE Joseph, 17 juil 1917 Mont Haut 24 nov 1890 Soldat 53e R. I. Albert, (Marne) Saint-Girons Florin Alexandre GALEY Jean-Joseph 13 juil 1918 Bois des 29 mars 1896 soldat 67e R. Brouettes Saint-Girons Chasseurs à (Somme) Pied GARDEL Jean GINET Jean GIBET Henri, 27 mai 1918 Laffaux 8 mars 1896 Mar des 251e R. Art. Maurice (Aisne) Logis GRADIT Jean HAINSSELIN Georges, 17 mai 1915 Stentraete 6 nov 1895 soldat 418e R. I. Henri (Belgique) Versailles (Seine-et-Oise) HENRY Auguste HENRY Nicolas IBOS Ernest LABATUT Pierre LACANAL Germaine infirmière INFRE LACOSTE Jean 4 fév 1915 Massiges 27 fév 1894 soldat 34e R. I. Col. (Marne) LACROIX Jean-Pierre Saint-Girons LAFFOND Michel 4 oct 1914 Saint-Maurice 29 août 1875 soldat 283e R. I.

© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013 10 (Meuse) Saint-Girons LAGARDE Pierre Saint-Girons LAGARDE René 26 sept 1915 Beauséjour 10 déc 1895 soldat 418e R. I. (Marne) Saint-Girons LAPEYRE Théophile LARTIGUE Alexandre, 22 août 1916 Géhonville 23 mai 1890 soldat 83e R. I. Jean (Belgique) Saint-Girons LIAU François 2 août 1914 Bertrix 3 sept 1892 soldat 59e R. I. (Belgique) Eycheil MARTY Albert 5 mars 1915 Perthes 24 oct 1879 sergent 7e R. I. (Marne) Toulouse (Haute-Garonne) MASSIP Pierre 12 juin 1917 Filain (Aisne) 22 jan 1878 soldat 359e R. I. Saint-Christaud (Haute-Garonne) MAZAUD René, 4 juin 1918 Girancourt 19 août 1890 Pharmacien- 163e R. I. Lucien, (Marne) Saint-Girons aide major Louis MAYA Henri MEDANT Ernest 15 nov 1915 Houdain (Pas- 9 déc 1883 soldat 43e R. I. Col. de-Calais) Saint-Girons MENIGOZ André, 24 août 1914 Celles-sur- 13 mars 1891 caporal 21e R. I. Maurice Plaine Conflandey (Vosges) (Haute-Seine) MENIGOZ Georges, 18 mai 1916 Avocourt 2 oct 1893 soldat 88e R. I. Camille (Meuse) Barentin (Seine Inférieure) MENIGOZ Irénée, 13 avr 1916 Froidos 11 déc 1888 soldat 156e R. I. Emile (Meuse) Conflandey (Haute-Seine) MIROUZE Camille 17 fév 1915 Brioude (Puy- 7 juin 1889 soldat 24e R. I. Col. de-Dôme) Saint-Girons MOITON Charles, 15 mai 1915 Châlons-sur- 6 mai 1893 2e canonnier 57e R. I. Art. Alphonse Marne Saint-Girons (Marne) MOITON Joseph, 5 nov 1918 Chagny 17 sept 1884 Maître- 267e R. Art. Félicien, (Seine-et- Saint-Girons pointeur campagne Octave Loire) MOLLE Jean- 17 avr 1917 Prosnes 30 mai 1883 soldat 88e R. I. Baptiste (Marne) Bordes-sur-Lez MONTARIOL Emile, Jean 12 mai 1916 Douaumont 30 avr 1878 soldat 249e R. I. (Meuse) Saint-Girons MONTARIOL Jean MORELLO Jacques MOREAU François, 19 juil 1918 Chêne-la- 10 mai 1886 soldat 14e R. I. Joseph Reine- Epinac-les- Louvrigny Mines (Seine-et- (Marne) Loire) MORERE Pierre, 11 déc 1914 La Harazee 11 déc 1892 soldat 59e R. I. Joseph (Marne) Saint-Girons NOULAR Emile 28 déc 1917 Toulouse 23 oct 1889 caporal 14e R. I. (Haute- Saint-Girons Garonne) OULIEU Jean OURTAU Georges PAGES Jean PEYRAT Jean 26 sept 1914 Minaucourt 24 oct 1881 soldat 24e R. I. Col. (Marne) Taurignan

© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013 11 PEYREFITTE Emile, Jean 29 mai 1918 Chamery 7 nov 1898 soldat 15e R. (Marne) Bègles (Gironde) Chasseurs à cheval PIC Charles PINCE Pierre PIQUEMAL Louis, 24 oct 1918 Ritemont 16 avr 1896 soldat 37e R. I. Parfait dit (Aisne) Pastré PIQUEMAL Marius PIQUEMAL Paul 25 fév 1915 Beauséjour 2 sept 1879 sergent 22e R. I. Col. (Marne) Toulouse (Haute-Garonne) PONS Jean 27 déc 1914 Perthes-les 17 juil 1884 soldat 83e R. I. Hurlus Saint-Girons (Marne) POUCHERET Raymond 31 oct 1918 Vilotte 14 août 1890 2e canonnier 416e R. Art. (Meuse) Ercé servant PUJOL François 18 mars 1917 Vingré (Aisne) 28 avr 1885 soldat 42e R. I. Lacour PUJOL Jean PUJOL Louis 6 oct 1914 Toul 26 nov 1883 soldat 96e R. I. (Meurthe-et- Lescure Moselle) RAYMOND Simon Saint-Girons RECORD Jules, 7 mars 1916 Forges 2 fév 1861 Chef de Bat. 211e R. I. Bernard, (Meuse) Tarascon Prosper REICH François, 17 avr 1917 Mont Cornillet 15 fév 1889 soldat 83e R. I. Jean, Pierre (Marne) Soueix RENALIER André Saint-Girons RIBAT Paul, 27 août 1918 Hôp. Compl. 12 sept 1883 Gendarme 17e Légion François, N°20 à Nice Saint-Girons Julien (Alpes- Maritimes) RIFFARD Firmin RIVALS Albert 8 août 1918 Braisne 9 sept 1879 caporal 105e R. I. (Aisne) Saint-Girons RIVES Etienne, 25 avr 1918 Locre 10 juin 1894 sergent 83e R. I. Joseph (Belgique) Saint-Girons RIVES François 16 août 1915 Joinville 20 avr 1869 soldat 52e RIT (Haute-Marne) Montjoie ROGALE Jean, 14 oct 1918 Vive-Saint- 9 oct 1893 caporal 152e R. I. Antoine, Eloy Massat François (Belgique) ROQUES Henri, 27 juil 1918 Bussiares 28 déc 1897 soldat 328e R. I. Joseph (Aisne) Riverenert ROUAIX François 12 déc 1914 Châlons-sur- 13 mai 1888 soldat 11e R. I. Marne Saint-Girons (Marne) ROUCH Charles ROUGE François 9 déc 1914 Somme- 17 déc 1892 soldat 83e R. I. Suippes Montjoie (Marne) ROUGE Jean 9 juin 1918 Ricquebourg 20 avr 1898 soldat 131e R. I. (Oise) Montjoie ROUSSE Joseph 29 sept 1918 Somme-Fy soldat 219e R. I. (Marne) 11 mars 1894

© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013 12 RUMEAU Pierre, 10 nov 1917 Vitré (Ille-et- 17 déc 1893 soldat 14e R. I. Damase Vilaine) Saint-Girons RUMEAU Léopold RUSSEL Edmond SAINT-GERMES Auguste 21 déc 1914 Perthes-les- 31 oct 1874 soldat 83e R. I. Hurlus Sainte-Croix- (Marne) Volvestre SANS Maurice, 18 jan 1916 Toulouse 18 oct 1884 soldat 44e R. I. Col. Germain, (Haute- Chambon-le Louis Garonne) Châtezau (Lozère) SANS Pierre 26 oct / 15 nov Langemarck 31 mars 1883 soldat 96e R. I. 1914 (Belgique) Lacourt SEGUIN Maurice, 16 fév 1917 Berry-au Bac 25 sept 1897 soldat 131e R. I. Jean, Robert (Aisne) Nérac (Lot-et- Garonne) SEILLE Joseph 23 août 1914 Jamoigne 15 mai 1887 soldat 24e R. I. Col. (Belgique) Montjoie SEILLE Pierre 9 avr 1918 Caulemelles 16 juin 11877 soldat 17e Section C. (Somme) Montesquieu O. A. Gilbert SENTENAC Donatien SENTENAC Emile SENTENAC Jean, 16 avr 1917 Mont 21 juin 1885 soldat 150e R. I. Dominique, Sapigneul Saint-Girons Théophile (Aisne) SENTENAC Jules 15 sept 1914 Perthes-les- 22 jan 1888 soldat 14e R. I. Hurlus Montjoie (Marne) SOUCARRET Charles 16 avr 1917 Bastion 9 nov 1890 sergent 35e R. I. Malakoff Toulouse (Marne) (Haute-Garonne) SOULA François 21 déc 1914 Perthes-les- 29 août 1874 soldat 83e R. I. Hurlus Saint-Girons (Marne) SOULA Michel SOULA Jean 6 sept 1914 Osches 20 jan 1886 soldat 259e R. I. (Meuse) SOULA Pierre 20 déc 1914 Perthes-les- 18 sept 1874 soldat 83e R. I. Hurlus Loteuil??? (Marne) SOUM Bernard 31 mai 1918 Saint-Pierre- 26 fév 1895 caporal 273e R. I. Aigle-le- Saint-Girons Translon (Aisne) SOUM Jean, 20 août 1914 Mulhewald 5 oct 1888 soldat 143e R. I. Betrand, (Moselle) Saint-Girons Bernard SURRE Baptiste, 29 jan 1915 Malo-les- 10 juin 1880 soldat 153e R. I. Jean, Alexis Bains (Nord) Saint-Girons SURRE Jean 6 sept 1914 Heippes 17 mai 1886 soldat 44e R. I. Col. (Meuse) Saint-Girons SUTRA François SUTRA Léon 28 juil 1916 Fleury 14 avr 1894 soldat 11e R. I. (Meuse) Le Port TAMANIAN Eugène TAPIE Albert, 12 nov 1915 Cajali (Serbie) 25 juil 1894 soldat 2e R. Marche Casimir Montceau-les- Afrique

© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013 13 Mines (Seine-et- Loire) TERRE Pierre 24 juil 1915 Mesnil-les- 7 nov 1890 Sergent 143e R. I. Hurlus Saint-Girons (Marne) TERRE Augustin, 19 sept 1914 Dol 30 mars 1885 soldat 280e R. I. Jean Bonhomme Sentaraille (Vosges) TEULIE Georges, 20 août 1914 Sarrebourg 10 fév 1887 caporal 95e R. I. Jean (Moselle) Labastide-de- Sérou TORT Joseph 26 fév 1916 Naufragé du 20 oct 1882 soldat 3e R. I. Col. “Provence II” Saint-Girons TORTECH François 22 sept 1914 Bernécourt 28 mars 1883 soldat 96e R. I. (Lorraine) Saint-Girons VERGE Jean, 14 fév 1918 Hôpital 6 oct 1895 soldat 10e Bat. François complémentair Montjoie Chasseurs à e n° 63, Saint- Pied Girons VERGE Louis VIALA Xavier, 9 mai 1915 Roclincourt 16 avr 1893 lieutenant 59e R. I. Léon, (Pas-de- Bagnères-de- Alfred, Calais) Bigorre (Hautes- Germain Pyrénées) VIALARD Jean, Joseph 19 juil 1918 Villesaint 22 fév 1900 soldat 15e R. (Marne) Chasseurs à Cheval VIGNAUX Henri 4 juil 1917 Mazères- 29 sept 1896 2e canonnier 57e R. Art. Barran (Gers) Saint-Girons VILLE Alexandre, 4 sept 1914 Consenvoye 15 mars 1868 capitaine 259e R. I. Joseph, (Meuse) Pamiers Jean, Marie VINCENNEAU Jean 4 oct 1915 Côte 193 – 19 fév 1884 soldat 44e R. Col. Perthes-les- La Redorte Hurlus (Aude) (Marne) VIROS Pierre, 6 sept 1916 Méharicourt 14 mai 1895 soldat 2e R. I. Marius (Somme) Saint-Girons VIVES Pierre 13 jan 1915 Grouy près 18 avr 1876 soldat 64e Bat. Soissons Moulis Chasseurs (Aisne)

Militaires morts en 1939-1945, en 1945-1954 et 1954-1962

NOM PRENOM Date décès Lieu décès Date et lieu de Statut Régiment naissance AJAS Firmin 22 sept 1945 Le Mont Blanc 40 ans militaire 211e R. I. ALIES Leonce BARAT Jean-Marie 14 mai 1940 Cerfontaine 19 août 1907 militaire 13e R. Zouaves (Belgique) Eycheil BERTHONNAUD Georges 3 juil 1949 Ambositra 23 ans lieutenant 4e R. Légion (Madagascar) étrangère

© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013 14 BOINEAU Jean Marie 4 juin 1940 Moyennville 23 avr 1913 militaire 15e R. I. A. (Somme) Erp BOURRET Henri CEP Paul CHAUVEL Henri DEDIEU Henri DEDIEU Joseph DEDIEU Louis DELQUE André DESBIAUX Jean 20 août 1944 Saint-Girons 22 août 1880 civil Saint-Girons DESCOUENS Jean DUPONT Jean 20 août 1944 Saint-Girons 6 juin 1913 civil Saint-Girons FARCAMEL Jean 12 fév 1957 Algérie 27 fév 1934 FERRE Jean 20 août 1944 Saint-Girons 19 jan 1863 civil Saint-Girons GALEY Fernand GARAUD Léopold 2 juil 1942 Indéfini 24 sept 1909 militaire 17e Train Ariège GARRABE Yvette 27 mai 1944 Saint-Girons 17 avr 1921 Résistante Castelbiague (Haute-Garonne) GAUTIER Jean-Pierre GERAUD Paul 17 août 1944 Buzet (Tarn) 10 mars 1918 militaire F. F. Hyacinthe combattantes GOUAZE Emile 15 juin 1940 Thouars 10 déc 1903 militaire 43e Centre Florent (Deux-Sèvres) Saint-Girons Organisation Firmin Auto GOURIC Léopold 23 août 1944 Mauthausen (Allemagne) GRADIT Auguste 1949 Indochine Adjudant- chef GUILLAUMOT André 2 août 1944 Souges (Gironde) IZAAC Bernard KELLER Maurice 28 jan 1945 Buchenwald 10 sept 1905 Lieutenant Gendarmerie (Allemagne) Epfig (Bas-Rhin) gendarme

LABAUTHE Paul LAGARDE Alphonse LOUSTAU Henri MARFAING Marcel MAS Jean 25 avr 1945 Mauthausen 15 mai 1920 militaire F. F. (Allemagne) Couflens Combattantes MAS Pierre MAURET Pierre 20 août 1944 Saint-Girons 18 mars 1872 civil Erp MAURI Emile MILLOCO André MOLLE François 20 août 1944 Saint-Girons 12 sept 1912 civil Bordes-sur-Lez MOLLE Jules MOUVEROUX Henri OTT René OUVRIEU Yves 27 mai 1944 Saint-Girons CAMEL François PUJOL Georges PEYREVIDAL Noel 29 juil 1944 Souges

© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013 15 (Gironde) PIQUEMAL Guillaume PLACIDE Eugène 16 mars 1943 Velbert 24 mai 1912 militaire 287e R. A. (Allemagne) Saint-Girons Lourde PLAISANT René 20 août 1944 Saint-Girons POUJOL Henri PUJOL Jules ROUZAUD Robert SAINT ALARY Paul SOUECH Joseph 20 août 1944 Saint-Girons 28 juil 1868 civil Montjoie TARRIDE Pierre 21 juil 1944 Soudeich 14 mai 1924 Résistant Saint-Girons TOURENQ Pierre VERGNE Jean 16 juin 1944 Saint-Girons 24 nov 1912 Abantos y Ciervana (Espagne) VIDAL Jean 20 août 1944 Saint-Girons 26 déc 1831 Toulouse (Huate-Garonne) ZAVATERO Lucien 21 fév 1945 Klein 25 oct 1921 sergent Groupe de Bockenheim Saint-Girons bombardement (Allemagne) 2/23 « Guyenne » RODRIGUEZ Antoine 26 jan 1944 Marseille 8 juin 1921 Matelot Bataillon de (Bouches-du- Lacave canonnier marins Rhône) pompiers de Marseille

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Localisation du monument aux morts, 2004 D1 non cadastré, domaine public.

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09. Saint- monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre Girons d'Indochine et de la guerre d'Algérie Document 1 Discours du maire le docteur Pierre Mazaud prononcé lors de l'inauguration du monument aux morts le 30 novembre 1924.

Mes chers enfants, Mesdames, Messieurs, Dans un élan de piété profonde et de reconnaissance intime, nous avons élevé, à la mémoire des morts de Saint-Girons, le magnifique monument qui se dresse devant vos yeux émerveillés. Au moment de l'inaugurer, j'ai à remplir un double devoir de gratitude envers ceux qui, de près ou de loin, ont été les collaborateurs ardents de notre tâche difficile et délicate envers ceux aussi qui rehaussent aujourd'hui de leur présence la splendeur de cette cérémonie. A vous d'abord, Monsieur le préfet, qui représentez si dignement ici le gouvernement de la République, j'adresserai le salut de la population toute entière. Pendant les quatre années d'une guerre effroyable, vous avez vu de près toutes les horreurs de l'invasion. Sous-préfet à Clermont-en-Argonne, à Senlis, à Soissons, secrétaire général à Arras, vous avez affronté d'un cœur fort et d'une âme sereine, les difficultés et des dangers de votre mission ; vous l'avez remplie sans faiblesse, dans l'intégrité de votre conscience professionnelle dans la ferveur de votre foi patriotique. Vous êtes bien à votre place ici. Monsieur le préfet, pour symboliser cette République dont, au lendemain de notre première victoire, le général Joffre a pu dire qu'elle avait su préparer les glorieux vainqueurs de la Marne. Merci à vous, Monsieur le Sénateur, Monsieur le Député, qui êtes venus apporter à nos morts, en votre nom et au nom de vos collègues de l'Ariège retenus loin de nous par de graves devoirs, l'hommage de la représentation nationale. Le général commandant le 17e corps vous a délégué, mon colonel, pour personnifier auprès de nous l'incomparable armée dont firent partie ceux que nous honorons aujourd'hui. Vous êtes le témoin qu'ils y firent leur devoir sans défaillance et qu'une fois de plus, la riante et verdoyante Ariège, terre de liberté et d'enthousiasme, pays des hommes et du fer, sut donner à la France en péril la fleur de sa vaillante jeunesse, ce qu'elle avait de meilleur et de plus fort. Je vous dois un remerciement ému, Messieurs les membres du comité qui, soutenus par la confiance de la population toute entière, et secondés par la compétence et le bon vouloir d'entrepreneurs et d'ouvriers conscients de la grandeur de leur tâche, avez su mener à bien l'achèvement de cette œuvre splendide qui fait honneur à votre dévouement et à votre probité. A vous enfin, Patrice bonnet, grand et généreux artiste qui êtes, après nos morts, le héros de cette fête du souvenir et de la reconnaissance. A vous surtout, s'adressent remerciements les plus vifs. Vous avez bien mérité de la petite patrie comme nos morts ont bien mérité de la grande. Enfant de Saint-Girons, vous avez voulu après avoir fait pendant la grande guerre votre modeste et grand devoir, immortaliser dans le granit la gloire de vos camarades et notre commun respect envers eux et vous avez voulu offrir à votre ville natale ce monument de piété, ce chef-d’œuvre de votre talent. Vous vous êtes acquis ainsi un titre nouveau à l'admiration affectueuse de vos compatriotes dont vous avez été l'admirable interprète. En leur nom et du fond du cœur, je vous félicite et vous remercie. Morts glorieux inestimable rançon de notre victoire, vous êtes désormais plus que jamais vivants dans la mémoire de ceux qui vous ont survécu. Vos noms étincelants de gloire et d'héroïsme sont gravés pour des siècles dans la pierre de ce Livre d'Or toujours ouvert devant nos yeux. Nous avons voulu que ce monument fût bâti sur cette place, à la sortie de la ville que vous aimez. C'est de là qu'au moment du départ, vous avez envoyé votre dernier baiser à votre mère, à votre femme, à votre sœur, à votre fiancée, à vos enfants. C'est cette place aussi qui, la première, vit le funèbre cortège de vos cercueils ramenés du champ de bataille. Dans votre sublime abnégation, vous avez fait à la France le sacrifice de ce que vous aviez de plus cher et ceux que vous quittiez se sont héroïquement associés à ce sacrifice.

© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013 18 Ne traduisait-elle pas leur commun état d'âme cette mère saint-gironnaise qui me disait avec des larmes « mon fils est mort et je le pleure mais j'en suis fière car il a fait son devoir, je perds mon soutien mais je préfère le savoir mort que lâche. » Nous vous pleurons aussi et cependant vous êtes notre orgueil Ce monument est un indestructible témoignage que le souvenir de vos exploits et l'exemple de votre martyre ne sauraient effacer de notre mémoire. Dans ce temple que nous avons bâti nous saurons venir puiser aux heures difficiles des leçons de concorde et des enseignements d 'énergie. Les générations de vos fils y viendront à leur tour s'inclinent devant l'autel de votre gloire et apprendre de vous le sens de ces grands mots : la Patrie, le Droit, la Liberté ! Comme les vestales de la Rome antique, les mères, les veuves, les orphelins auront à cœur d'entretenir ici le feu sacré du souvenir. Ce monument vous appartient, saint-gironnais ! Je suis fier et très heureux de le remettre entre vos mains reconnaissantes car je sais que vous ne manquerez pas au pieux devoir de le protéger contre les injures du vandalisme ou de l'oubli »

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09. Saint- monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre Girons d'Indochine et de la guerre d'Algérie Document 2 Présentation du projet de monument aux morts de Saint-Girons par son auteur Patrice Bonnet.

Projet pour un nouvel aménagement de la Place du Pagnol et pour la construction d'un Monument de guerre.

Au moment d'entreprendre la réalisation de ce « Monument du Souvenir » que chaque ville ou village en France voudra posséder, le Comité St. Girons s'est posé avant toutes choses le problème de l'emplacement à choisir. Ce problème ayant été résolu la tâche de l'Architecte lui a été à peu près définie de la manière suivante : « La place du Plagnol a offert jusqu'à présent l'aspect d'un espace libre sans utilisation bien définie ; son principal rôle semble-t-il est d'attirer en dépôt des véhicules de toutes sortes. Cependant elle occupe à l'angle de la Rue Villefranche et de l'avenue de Foix, au débouché même de la gare une situation de première importance. Habitations et jardins lui tracent un simple cadre qui légitimerait une meilleure utilisation. Le Comité du Monument de guerre et la Municipalité de St. Girons désirent aménager la Place du Plagnol en square planté et fournir par là un monument projeté un cadre noble et reposant quoique directement placé sous les yeux de tous. » Il n'est pas inutile de souligner tout d'abord le côté tout à fait judicieux de cette volonté de créer le « cadre » en même temps que le monument et spécialement pour lui. Et, il n'est pas moins utile de remarquer qu'un principe aussi raisonnable n'est presque nulle point respecté. L'Architecte se fait un devoir de reconnaître tout de suite l'excellente base du problème qui lui a été posé par la Municipalité St. Gironnaise et par le Comité du Monument aux héros St. Gironnais.

Choix du parti général de composition La Place de Plagnol est un nœud largement tracé dans la ville de St. Girons. Presque au sortir de la ville et à l'angle de deux grandes voies Pyrénéennes elle peut prêter à l'ensemble projeté un caractère analogue à celui de grands Monuments Militaires qui s'égrenaient au long des voies antiques. Elle peut prêter, elle prêtera, ce caractère de grandeur noble et cependant familière, si, évitant les pauvretés « du petit square » provincial, « où sur un gazon maigre s'isole une statue », si disons-nous on sait tracer un ensemble dont chaque élément fera partie du Monument et du Jardin à la fois – arbres, arbustes, allées, pierres, eaux tout doit être Monument et tout doit être jardin. C'est cette formule de composition que le projet présenté s'est efforcé d'exploiter. La place du Plagnol est légèrement dominée par les deux grandes voies qui la bordent. Ce contre-bas peut être accentué peut être utilisé pour l'effet de l'ensemble car il doit permettre à l'oeil d'en saisir mieux la disposition Générale ; il suffit d'éviter que le Monument proprement dit soit dominé par le regard du spectateur passant sur la voie publique. De cette observation découle rapidement le parti qui consiste à conserver à peu près à la Place son niveau actuel et à relever le Monument proprement dit sur une très large base, sorte de terrasse qui, selon la formule écrite ci-dessus, appartiendra autant au monument qu'au jardin. Le regard saisira du premier coup la forme du Quadrilatère formé par le trottoir, notera en même temps les accès en gradins et sera naturellement conduit vers le Monument qui est en même temps le Centre géométrique et le Centre de « Composition » de cet ensemble. Mais la Place du Plagnol bordée sur trois côtés par des Maisons, présente un fond entièrement ouvert vers les jardins et la rivière. Le vide de cette percée est certes un circonstance heureuse et pleine de charme, mais il risquerait d'absorber la masse forcément peu considérable du Monument. En recourant toujours à la même formule le jardin se doit de venir en aide au Monument.

© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013 20 A cet effet, il a été crée autour du Monument Austral, objet de tous nos soins, une série de cadres d'Architecture quasi vivante. Une grande barrière de Platanes (que l'on pourra laisser s'étendre à toute hauteur) est venue encercler de ces masses puissantes le Monument sur trois de ces côtés. Le 4e côté reste dégagé vers le soleil et vers la Rue Principale (Villefranche). Plus serré autour du point Central, un deuxième cadre de verdures plus légères et variées de tous, cerne la terrasse piédestal. Désormais, l'édicule Central bénéficie de toute l'Ampleur du site qu'il occupe, mais sa forme précise, précieuse et peu considérable, n'en subit aucun amoindrissement. Les autres éléments mis en œuvre dans la composition ne sont que la ponctuation de ce thème général. Deux peupliers marquant l'entrée Principale opposent leur jet soudain à la grasse cernure des platanes. Un dallage, commode aux jours humides, conduit jusqu'à cinq degrés où s'inscrivent les fatales années. De chaque côté des poilus schématisés en Porte-couronnes montent une garde d'Honneur. Les Haies vertes, fidèles au programme général « tout jardin et tout monument » déterminent l'Hiéron de ce Temple nouveau et au Centre du Cadre, où alternent les taches brunes des ifs taillés avec les feuillages gris des Erables, le monument proprement dit, obéissant lui-même à la règle commune s'érige en Fontaine.

Nouveau tracé d'alignement Proposé pour la Place Le parti de composition ainsi défini et décrit, il reste à l'adapter en fait à l'espace disponible. Le Tracé actuel de la Place est surtout caractérisé par une courbe de raccordement (à très grand rayon) reliant l'alignement de l'Avenue de Foix à celui de la Rue Villefranche. Cette courbe si elle devait être maintenue, couperait l'Angle Ouest du Trottoir tronquerait la Couronne de Platanes dont le rôle décoratif a été démontré, ci-dessus. Cette conséquence serait désastreuse pour l'ensemble projeté qui ne trouverait plus le moyen de se développer convenablement. Le Nouvel alignement projeté ne fait qu'une saillie peu importante sur l'ancien alignement et par ailleurs il rend à la circulation un espace beaucoup plus considérable et laisse à ce carrefour toute son aisance. Il faut d'ailleurs remarquer que le monument projeté s'entoure de trottoirs beaucoup plus larges que ceux des deux grandes rues voisines et que d'une manière générale le projet présenté s'est inspiré tout d'abord des besoins d'un bon aménagement de la Place Publique.

Monument proprement dit A la position centrale occupée par le monument, au milieu du jardin, ne peut répondre qu'une composition présentant un intérêt sensiblement égal de quelque point de vue qu'on l'envisage ; toutefois comme le jardin lui- même, le Monument pourra avoir une face principale. Il est maintenant bon de définir, comme nous l'avons fait pour l'ensemble, le programme spécial de ce Monument. Les guerres précédentes et notamment celle de 1870 ont fourni comme type le plus répandu de Monument Commémoratif, une composition qui sur un socle plus ou moins élevé dressait tantôt un fût portant quelques brèves inscriptions, tantôt un groupe sculptural. La grande guerre a suscité un tout autre besoin, celui de rendre à chaque héros un hommage individuel par l'inscription de tous les noms sur le Monument. Cette idée nous a paru pouvoir, à elle seule, renouveler le thème de la Composition des Monuments commémoratifs. Et tout d'abord, inscrire des noms c'est aussi implicitement vouloir les conserver. C'est donc aussi s'obliger à les abriter le plus possible, enfin vouloir les inscrire et les conserver, c'est vouloir les lire toujours et les relire et c'est s'obliger à ne les graver qu'à une hauteur relativement peu élevée au dessus du sol, puisque chacun ne peut disposer à tout moment soit d'une vue excellente soit d'une lunette d'approche. Voici donc notre programme défini très prosaïquement : graver deux cent noms environ sur le marbre, les abriter le plus possible des intempéries et limiter la zone d'inscription à environ 3m au dessus du sol, sans toutefois laisser ces noms trop à la portée de la main du passant. Nous décrivons succinctement la solution proposée «. Le piédestal cher aux « groupes allégoriques » des monuments de 1870 n'a plus aucune correspondance avec le problème nouveau qui nous occupe. écartons-le sans regret. Nos glorieuses inscriptions se vengeront sur des dalles dressées, telles les pages d'un livre ouvert,

© Région Midi-Pyrénées. Direction de la Culture et de l’Audiovisuel, service Connaissance du Patrimoine – 2013 21 « Livre d'Or » si l'on veut, et puisque nos Héros se pressent si nombreux et que nos soins pieux veulent conserver leurs noms lisibles aux yeux de tous, les inscriptions descendront presque jusqu'au pied du monument. Là, mieux que le meilleur piédestal, un miroir d'eau les défendra contre toute atteinte sacrilège. Une toiture en matériaux impérissables viendra couronner et protéger le tout. Cependant, aborder un problème d'Architecture par le côté « raison » n'est pas se fermer sans retour l'échappée vers une plus chaude imagination... La raison satisfaite ouvre au contraire le chapitre imaginatif. Les belles pages dorées de notre livre de gloire s'accommodent comme celles des plus beaux livres, d'un Frontispice. Le beau feuillet de marbre s'emplira tout entier du Souvenir de l'immense sacrifice. Devant la porte de sa maison la vieille Couserannaise sourit à son rêve. Chaque jour éloigne d'elle l'effroyable cauchemar de la plus grande des guerres et cependant leur Souvenir est toujours plus chaud, plus grand au cœur de « la vieille province ». La douleur affreuse se mue lentement, mais chaque jour davantage, en gratitude et en admiration et dans les vieilles mains laborieuses l'éclat de la croix de guerre brille comme au fond de son vieux cœur le souvenir vivant des beaux enfants sacrifiés. C'est le thème du Frontispice du Livre d'Or. La Couserannaise s'adosse au cep de vigne et au Figuier où tout au seuil de la Maison, s'accroche le Haricot familier, elle songe au souvenir glorieux qui escortera ses fils dans la suite des siècles. La source à ses pieds clapote sa chanson. A sommet de l'Edicule une grenade flambe comme le feu sacré sur les Autels.

Réalisation Les éléments de cette composition qui relèvent de l'Art de bâtir pourront apporter dès le début leur contribution entière à l'effet recherché. Par contre la création d'un jardin ne va pas sans quelque long délai. Des années assez nombreuses permettront seules à toutes ces plantations nouvelles d'apporter la magie de leur charme à l'œuvre projetée, mais ce charme est si sûr qu'il mérite d'être patiemment voulu. Alors si toutefois la confiance qui nous est faite aujourd'hui ne doit pas être trahie, l'harmonie des moyens mis en œuvre s'établira.

Ancien Pensionnaire de l'Académie de France à Rome Architecte en Chef du Gouvernement

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09. Saint- monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre Girons d'Indochine et de la guerre d'Algérie Document 3 Reproduction d'une carte postale du monument aux morts datant vraisemblablement des années 1925-1930

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09. Saint- monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre Girons d'Indochine et de la guerre d'Algérie Document 4 Document Archives Départementales de l'Ariège : Phot. Région Midi-Pyrénées Reproduction d'une photographie de la Couserannaise P. Roques 2007 09 00143 NUCA faisant partie du dossier présenté à la commission d'esthétique en 1920.

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09. Saint- monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre Girons d'Indochine et de la guerre d'Algérie Document 5 Document Archives Départementales de l'Ariège : Phot. Région Midi-Pyrénées Reproduction d'un dessin réalisé par Patrice Bonnet P. Roques 2007 09 00144 NUCA faisant partie du dossier présenté à la commission d'esthétique en 1920 et représentant l'élévation projetée du monument aux morts.

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09. Saint- monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre Girons d'Indochine et de la guerre d'Algérie Document 6 Document Archives Départementales de l'Ariège : Phot. Région Midi-Pyrénées Reproduction d'un dessin réalisé par Patrice Bonnet P. Roques 2007 09 00145 NUCA faisant partie du dossier présenté à la commission d'esthétique en 1920 et représentant l'élévation projetée de la partie centrale à sculpter.

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Sources

Centre des Archives Contemporaines Fontainebleau : série 19860711-047-F9-3947

Archives Départementales de l'Ariège : série 2.o 1392

Archives Départementales de l'Ariège : 2 PER 50, La Croix de l'Ariège, années 1920

Archives Départementales de l'Ariège : 2 PER 185, La Victoire, 1945

Archives Dépêche du Midi : années 1920, 1930, 1940, 1950, 1960, 1970, 1980, 1990

Archives Communales : cadastre

Archives contemporaines de Fontainebleau (77) : 19860711-046-F9-3948

Site internet du Ministère de la Défense : www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/

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Illustrations

09. Saint- monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre Girons d'Indochine et de la guerre d'Algérie Figure 1 Vue d'ensemble du monument aux morts projeté par Phot. Région Midi-Pyrénées Patrice Bonnet et inauguré le 30 novembre 1924. J.-F. Peiré 2002 09 0869 NUCA

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09. Saint- monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre Girons d'Indochine et de la guerre d'Algérie Figure 2 Détail des cinq degrés composant l'escalier principal Phot. Région Midi-Pyrénées et ornés des dates 1914, 1915, 1916, 1917 et 1918 J.-F. Peiré 2002 09 0888 NUCA encadrées de chevrons, dates et chevrons réalisés en galets noirs et blancs.

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09. Saint- monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre Girons d'Indochine et de la guerre d'Algérie Figure 3 Détail des inscriptions "GLOIRE", éléments de décor Phot. Région Midi-Pyrénées (croix de guerre) et fûts porte-couronnes surmontés de J.-F. Peiré 2002 09 0887 NUCA casques symbolisant les soldats faisant une haie d'honneur et situés à gauche de l'escalier principal.

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09. Saint- monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre Girons d'Indochine et de la guerre d'Algérie Figure 4 Elévation sud-ouest de la partie sculptée par Jean- Phot. Région Midi-Pyrénées Marie Fourès et située au centre de la plate-forme. J.-F. Peiré 2002 09 0868 NUCA

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09. Saint- monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre Girons d'Indochine et de la guerre d'Algérie Figure 5 Détail de la Couserannaise. Phot. Région Midi-Pyrénées J.-F. Peiré 2002 09 0871 NUCA

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09. Saint- monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre Girons d'Indochine et de la guerre d'Algérie Figure 6 Détail du décor végétal (figieur et vigne) représenté Phot. Région Midi-Pyrénées derrière la statue de la Couserannaise. J.-F. Peiré 2002 09 0893 NUCA

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09. Saint- monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre Girons d'Indochine et de la guerre d'Algérie Figure 7 Détail de l'arrivée d'eau de la fontaine. Phot. Région Midi-Pyrénées J.-F. Peiré 2002 09 0891 NUCA

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09. Saint- monument aux morts de la guerre de 1914-1918, de la guerre de 1939-1945, de la guerre Girons d'Indochine et de la guerre d'Algérie Figure 8 Détail de la signature de "Patrice Bonnet ARCHte" Phot. Région Midi-Pyrénées suivie probablement de la date 1924. J.-F. Peiré 2002 09 0883 NUCA

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