E18000048/77 Tribunal administratif de

Commune de GRISY-SUISNES ( Seine-et-Marne ) Site de La Grange Le Roy ENQUETE PUBLIQUE ENVIRONNEMENTALE

Pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy

Demande d’autorisation unique IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager

Château de La Grange Le Roy ( Inscrit à l’inventaire des monuments historiques

RAPPORT D’ENQUETE Relative à la réhabilitation du site de La Grange Le Roy

DOCUMENT 1 : RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUETEUR DOCUMENT 2 : CONCLUSIONS ET AVIS DU COMMISSAIRE ENQUETEUR DOCUMENT 3 : ANNEXES DOCUMENT 4 : PIECES JOINTES

JACKY HAZAN COMMISSAIRE ENQUÊTEUR 3 AOUT 2018

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PRESENTATION

Ce rapport d’enquête comprend 4 documents :

DOCUMENT 1 : RAPPORT du commissaire enquêteur

CHAPITRE 1 : GENERALITES

CHAPITRE 2 : ORGANISATION ET DEROULEMENT DE L’ENQUETE

CHAPITRE 3 : ANALYSE DES AVIS EMIS ET DES OBSERVATIONS

CHAPITRE 4 : APPRECIATIONS du COMMISSAIRE ENQUETEUR SUR LE PROJET

DOCUMENT 2 : CONCLUSIONS ET AVIS du commissaire enquêteur

(les documents 1 et 2 bien que séparés, sont reliés à la suite l’un de l’autre) Et dans le document 2 les conclusions motivées elles mêmes sont à la suite mais bien distinctes

DOCUMENT 3 / ANNEXES

( document séparé)

DOCUMENT 4 : PIECES JOINTES

( document séparé)

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SOMMAIRE

1. Présentation de l’enquête ...... 13 1.1 Objet de l’enquête ...... 13 1.1.1 Préambule administratif ...... 14 1.1.2 Localisation...... 14 1.1.3 Accès et transports :...... 17 1.1.3.1 réseau routier ...... 17 1.1.3.2 réseau ferroviaire...... 18 1.1.3.3 réseau de bus...... 19 1.1.4 réseau de mobilité douce ...... 19 1.1.5 situation administrative ...... 19 1.1.6 origines de la mise en œuvre ...... 20 1.1.7 le projet retenu :...... 21 1.1.8 Les acteurs du projet : ...... 23 1.1.9 Les lieux de consultation du dossier d’enquête ...... 24 1.1.10 Etendue du projet et présentation de la commune : ...... 24 1.1.10.1 Le patrimoine communal : ...... 26 1.1.10.2 Espaces naturels, EBC, éléments remarquables du paysage, ZNIEFF ...... 26 Natura 2000 : ...... 26 1.1.10.3 réunion de présentation ...... 27 1.2 Cadre juridique de l’enquête ...... 27 1.3 Désignation du commissaire enquêteur ...... 28 1.4 Modalités de l’enquête : ...... 29 1.4.1 préambule ...... 29 1.4.2 L’arrêté préfectoral n°2018 DCSE EPU 001 du 26 avril 2018 ...... 29 1.5 Composition du dossier mis à la disposition du public : ...... 31 1.6 Caractéristiques principales du projet ...... 33 1.7 Les rubriques de la nomenclature concernées...... 34 1.8 Documents complémentaires demandés et/ou mis à la disposition du Commissaire enquêteur : ...... 36 2 Déroulement de l’enquête ...... 39 2.1 Affichage et publicités ...... 39 2.1.1 Les affichages légaux :...... 39 2.1.2 Les parutions dans les journaux ...... 39 2.1.2.1 Le certificat d’affichage du Maire au 31 juillet 2016 est joint en pièce n°10) ...... 39 2.1.2.2 constats d’huissiers ...... 39 2.1.3 Les autres mesures de publicité ...... 40 2.2 La consultation et les informations préalables : ...... 41 2.2.1 La concertation préalable : ...... 41 2.2.2 La consultation administrative : ...... 43 2.2.2.1 Liste des services consultés par le MOA: ...... 44 2.2.2.2 Liste des services consultés par le Maire : ...... 44 2.3 Examen de la procédure ...... 44 2.4 Rencontres avec le maître d’ouvrage ...... 45 2.5 Visite du site ...... 45 2.6 Organisation des permanences : ...... 48 Page 3 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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2.7.1 Déroulement des permanences en mairie ...... 49 2.7.2 Recueil des Registres et courriers,...... 50 2.7.3 Bilan comptable ...... 50 2.7.4 Réunion publique ...... 51 2.8 Remise du Procès Verbal de synthèse ...... 51 2.9 Réunion de Synthèse ...... 51 3. Analyse des observations et courriers recueillis ...... 53 3.1 Récapitulatif des observations écrites et courriers recueillis aux registres papier ou électronique, au 6 avril 2018 : ...... 53 3.1.1 Remarques préliminaires : ...... 53 3.1.2 Observations du public sur registre papier : ...... 53 3.1.3 Observations formulées sur le registre électronique : ...... 76 3.1.4 Observations formulées par courriels : ...... 81 3.2 Récapitulatif des observations formulées par les Services consultés par le MOA ...... 81 3.2.2 Avis du CNPN ( Conseil National pour la Protection de la Nature)...... 89 3.2.3 Avis du Pôle Police de l’eau ...... 100 3.3.1 Avis de la Direction générale adjointe de l’environnement, des déplacements et de l’aménagement du territoire- Direction Principale des Routes : ...... 101 3.3.2 Avis de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-)...... 102 3.3.3 Avis de l’ARS...... 103 3.3.4 Avis de la chambre d’agriculture ...... 103 3.4 Questions posées par le commissaire enquêteur : ...... 103 4 Examen du dossier d’enquête et Appréciations du commissaire enquêteur sur le projet de Demande d’autorisation unique IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager. Pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy...... 111 4.1 Préambule ...... 111 4.2 Cadre général dans lequel s’inscrit le projet ...... 111 4.3 Analyse des divers documents : ...... 111 4.3.1 Sur la présentation générale du projet : ...... 111 4.3.2 sur l’étude d’impact ...... 112 4.3.3 sur les textes supra communaux ...... 115 4.3.3.1 Pour ce qui concerne le SDRIF : ...... 116 4.3.3.2 Pour le PDUIF : ...... 116 4.3.3.3 pour ce qui concerne le SAGE Yerres: ...... 117 4.3.3.4 pour ce qui concerne le SDAGE du bassin de la Seine et des cours d’eau côtiers normands 2016-2021: ...... 117 4.3.3.5 Sur le SRCE...... 117 4.3.3.6 sur le PPA ( Plan de Protection de l’Atmosphère)...... 118 4.3.4 sur la flore la faune et la trame verte et bleue ...... 118 4.3.5 sur la compatibilité avec le PLU de Grisy-Suisnes : ...... 119 sur les servitudes d’utilité publique (SUP) : ...... 120 4.3.6 Sur les liaisons douces : ...... 120 4.3.7 sur les annexes ...... 121 4.4 Bilan de l’analyse et concertation ...... 121 Document 2 : pages 123 à 132

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ANNEXES

(Les annexes font partie intégrante du rapport)

Elles font l’objet du Document 3

Annexe 1 : Procès verbal de Synthèse au 13 juillet 2018).

Annexe 2 : Mémoire en réponse du Maître d’ouvrage, version papier Reçu le 26 juillet 2018

Annexe 3 : sans objet

Annexe 4 : Lettre type de consultation de la DDT, pour le maire de Grisy-Suisnes , A l’ARS.

Annexe 5 : lettre de consultation de la DRAC IDF par la DDT Police de l’eau au 7/12/2017.

Annexe 6 : Vœux du Maire de Grisy-Suisnes de janvier 2018, rappelant la « réhabilitation de la Grange le Roy » et annonçant de futures réunions publiques, téléchargeable sur : https://www.grisy-suisnes.fr/la-mairie/vie-municipale-et-elus/voeux-du-maire-2016/

Extraits du Magazine d’informations municipales »Grisy-Suisnes Infos » de janvier 2018, pages 22 et 23.

Annexe 7 : Rédactionnel au 9 mars 2018 ( origine non identifiée)

Annexe 8 :« La réhabilitation de La Grange le Roy, commune de Grisy-Suisnes du samedi 5 mai 2018 ( 25 pages couleurs, illustrées) ( page de présentation, pour mémoire) Annexe 9 : Copie de la lettre d’informations No 1 de mai 2018

Annexe 10 : Article du Parisien du 6 mai 2018 intitulé « les habitants conquis par le projet de sauvetage du château »

Annexe 11 : Article de « Pays Briard » du 19 mai 2018 intitulé » Grisy-Suisnes Une seconde vie pour le domaine du château de la Grange-le-Roy »

Annexe 12 : Magazine d’informations municipales »Grisy-Suisnes Infos » de juin 2018:

Annexe 13 : Bilan de concertation ( 15 pages)

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PIECES JOINTES

(Les pièces jointes ne sont destinées qu’à l’autorité organisatrice de l’enquête)

Elles font l’objet du Document 4

Pièce 1 : décision N° E 18000048/77 du 20 avril 2018, de Monsieur le Premier Vice-Président délégué du Tribunal Administratif de Melun désignant M. Jacky HAZAN , en qualité de commissaire enquêteur, pour procéder à l’enquête publique relative à la : « Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager présenté par la SAFER Ile-de-France, pour la Réhabilitation du site de La Grange-le-Roy, situé sur le territoire de la commune de Grisy-Suisnes ».

Pièce 2 : Arrêté Préfectoral n°2018 DCSE EPU 001 du 26 avril 2018 de Mme la Préfète de Seine-et-Marne, prescrivant l’ouverture d’une enquête publique unique portant sur le projet de : « Réhabilitation du site de La Grange-le-Roy, sur le territoire de la commune de Grisy-Suisnes ».

Pièce 3 Lettre du 30avril 2018 du Préfet de Seine-et-Marne au commissaire enquêteur, précisant le déroulé de l’enquête et les modalités de son rapport et de ses conclusions motivées.

Pièce 4 : : Photo de l’affiche sur la porte d’entrée de la mairie

Pièce 4bis : Constat d’huissier pour cet affichage

Pièce 5 : Photo de l’affiche sur poteau à l’entrée du site

Pièce 5bis : Constat d’huissier pour cet affichage . Pièce 6 : Photocopie de la première parutions avant le début de l’enquête le vendredi 11 mai 2018 dans « Le Parisien »

Pièce 6bis : Constat d’huissier pour cette insertion

Pièce 6ter : Attestation de parution du Parisien

Pièce 7 : Photocopie de la première parutions avant le début de l’enquête Le lundi 7 mai 2018 dans « La République de Seine-et-Marne

Pièce 7bis : Constat d’huissier pour cette insertion ( page utile)

Pièce 8 : Photocopie de la seconde parution après le début de l’enquête. le vendredi 1er juin 2018 dans « Le Parisien ».

Pièce 8bis : Constat d’huissier pour cette insertion

Pièce 8 ter : Attestation de parution du Parisien Page 6 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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Pièce 9 : Photocopie de la seconde parution après le début de l’enquête . le lundi 4 juin 2018 dans « La République de Seine-et-Marne

Pièce 10 : Certificat d’affichage du Maire de Grisy-Suisnes au 31 juillet 2018.

Les autres mesures de publicité utilisées pour signaler et/ou faire connaître l’enquête publique , sont mises en annexes ( cf ci-dessus).

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Glossaire : Abréviations et acronymes utilisés par le commissaire enquêteur dans ce rapport :

AE : Autorité environnementale ( ou Mae ) AEV : Agence des Espaces Verts AOE : Autorité Organisatrice de l’Enquête ARS : Agence Régionale de Santé CE : Commissaire enquêteur CETTIA : ( base de données naturalistes) CINASPIC : Construction ou Installation Nécessaire Au Service Public ou d’Intérêt Collectif CIDEPENAF: Commission Interdépartementale de Préservation des Espaces Naturels, Agricoles et Forestiers. CLE : Commission Locale de l’Eau CNPN : Conseil National pour la Protection de la Nature CREDOC : Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie DAP : Demande d’Acceptation Préalable DAU : Demande d’Autorisation Unique DDRM : Dossier Des Risques Majeurs, DDT : Direction Départementale des Territoires DRAC : Direction Régionale des Affaires Culturelles DRIAAF : Direction Régionale et Interdépartementale de l’Alimentation de l’Agriculture et de la Forêt d’ Ile-de-France. DRIEE Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement et de l’Energie DUP : Déclaration d'Utilité Publique EBC : Espaces Boisés Classés ENS : Espaces Naturels Sensibles EPCI : Etablissement Public de Coopération Intercommunale EPFIF : Etablissement Public Foncier d’Ile-deFrance EPT : Etablissement Public Territorial EQRS : Evaluation Quantitative des Risques Sanitaires ER : Emplacement Réservé. FNE 77/IdF :France Nature Environnement GR : Chemin de Grande Randonnée IOTA : Installations, Ouvrages, Travaux et Activités, soumis à autorisation au titre de la loi sur l’eau. LAAF : Loi d’Avenir pour l’Agriculture et la Forêt LCAP : Loi relative à la liberté de la Création à l’Architeture et au Patrimoine MAPTAM : Modernisation de l’Action Publique Territoriale et d’Affirmation Des Métropoles MRAe : Mission Régionale d’Autorité environnementale : NE 77 : Nature Environnement 77 Page 8 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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OAP : Orientations d’Aménagement et de Programmation

ONF : Office National des Forêts PADD : Plan d’Aménagement et de Développement Durable PCAE : Plan Climat Air Energie PCAE : Plan de Compétitivité et d’Adaptation des Exploitations Agricoles PCAEM : Plan Climat Air Energie Métropolitain PCET : Plan Climat Energie Territorial PDA : Périmètres Délimités des Abords PEB : Plan d’Exposition au Bruit. PDIPR : Plan Départemental des Itinéraires de Promenades et de Randonnées PDUIF : Plan de Déplacement Urbain d’ Ile de France. PLD : Plan Local de Déplacements PLU : Plan Local d’Urbanisme PMR : Personnes à Mobilité Réduite PPA : Personne Publique Associée PPA : Plan de Protection de l'Atmosphère PREDEC : Plan Régional de Prévention des Déchets de Chantier d’ Ile- de-France PRIF : Périmètre Régional d’Intervention Foncière PRQA : Plan Régional de la Qualité de l’Air d’Ile-de-France ( adopté en novembre 2009). PRSE : Plan Régional Santé Environnement d’Ile-de-France, (adopté en septembre 2011). PVS : Procès Verbal de Synthèse RD : Route Départementale RENARD : Rassemblement pour l’Etude de la Nature et l’Aménagement de Roissy en Brie et son District SAFER : Société d’Aménagement Foncier et d’Etablissements SAGE : Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux SCOT : Schéma de Cohérence Territoriale SDAGE Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion de l’Eau SDRIF : Schéma Directeur de la Région Ile de France SNCF : Société Nationale des Chemins de Fer SRCAE Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie SRCE Schéma Régional de Cohérence Ecologique SRCI : Schéma Régional de Coopération Intercommunale SUP : Servitude d’Utilité Publique TVB : Trame Verte et Bleue ZNIEFF : Zone Naturelle d’intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique.

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GLOSSAIRE propre au dossier et extrait de celui-ci

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CHAPITRE 1 Présentation de l’enquête

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1. Présentation de l’enquête

1.1 Objet de l’enquête La présente enquête publique porte sur le projet de :

Réhabilitation du domaine de La Grange Le Roy : sur la Commune de Grisy-Suisnes ( Seine-et-Marne)

Ce qui se traduit par deux enquêtes distinctes :

Une Demande unique d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) ( relevant du Code de l’environnement et du code forestier) avec Une demande d’autorisation de défrichement, ( art. L. 341-1 du nouveau code forestier) Une demande de dérogation à la protection stricte d’espèces animales et végétales (relevant du code de l’environnement, art. L 411-2) Et Une demande de permis d’aménager pour la Réhabilitation du site de La Grange-le-Roy, situé sur le territoire de la commune de Grisy-Suisnes ( 77). (relevant du code de l’urbanisme) Qui, dans ce rapport, se termineront par deux conclusions motivées à la suite, mais parfaitement distinctes.

Ce projet qui concerne un site pollué comporte : - La récupération et l’élimination des dépôts sauvages présents et accumulés sur le site. - Un déboisement portant sur 28,8 ha. - Un exhaussement du terrain par apport de matériaux inertes, permettant notamment le confinement des terres polluées, - La plantation d’un verger de noyers-fruits sur 21 ha - La création d’un boisement destiné à la production de bois de chauffe ( sur 2 ha). Le principe de l’aménagement, qui porte sur ces 28,8 ha est aussi : - De remblayer le plan d’eau existant, et sécuriser le site, - De créer une topographie plus régulière, avec remblais pour exhaussement, issus de sites non contaminés, et apport de la terre végétale nécessaire propice aux cultures envisagées. - De réaliser un aménagement paysager , - D’aménager un glacis d’un hectare, recréant l’ancienne perspective de l’axe historique du Château.( création d’une pelouse offrant une vue sur le Château. Un important bâtiment agricole est également prévu, bien que n’étant pas pris en compte dans l’étude d’impact. Dans l’ensemble, Il s’agit essentiellement d’allier la réhabilitation environnementale du site à la mise en avant de ses activités valorisantes. Il s’agit donc d’une double ambition agricole et culturelle. Page 13 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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1.1.1 Préambule administratif

La SAFER a été sollicitée par l’Etat et par la commune de Grisy-Suisnes en 2011 pour préempter le 1er juin 2011, 67ha XXX 29a 91 ca ( dont 46ha 36a 88ca sur cette commune de Grisy-Suisnes ); le secteur d’étude est ,lui, de 37,4 ha.

Une convention entre le maire de Grisy-Suisnes et la SAFER avait été signée le 13 juillet 2010 définissant « les modalités d’un dispositif de surveillance et d’intervention foncière en vue de protéger les espaces naturels et ruraux du territoire communal »,

La SAFER Ile-de-France en est propriétaire, depuis 2012, et juridiquement devra à terme revendre cette propriété, en principe au porteur du présent projet ( M. STURDZA) qui a signé une promesse d’achat le 21 juin 2012.

Le dossier d’autorisation unique a été déposé par la SAFER Ile-de France auprès des services de la Direction Départementale des Territoires ( DDT) le 5 décembre 2016.Cette demande qui porte sur la Réhabilitation du site de La Grange-le-Roy, situé sur le territoire de la commune de Grisy-Suisnes 77) est instruite selon les dispositions législatives et règlementaires de l’ordonnance n° 2014-619 du 12 juin 2014 relative à l’expérimentation de l’autorisation unique. En effet, depuis le 18 novembre 2015, les projets soumis à autorisation au titre de la loi sur l’eau, font l’objet d’une procédure unique relevant à la fois : - du code de l’environnement ( au titre des législations sur les réserves naturelles nationales et des sites classés ainsi qu’au titre des dérogations à l’interdiction d’atteinte aux espèces et habitats protégés ), - du code forestier pour l’autorisation de défrichement.

Il convient de noter que la partie château et abords sont exclus du programme de réaménagement.

1.1.2 Localisation La commune de Grisy-Suisnes est située dans le département de Seine-et-Marne, à 33 km environ au sud-est de Paris, en limite de la commune de Coubert. et 3 km environ de Brie-Comte-Robert, ( cf plan de situation ci-dessous) Depuis paris le cheminement le plus simple est de prendre l’autoroute A 4 ( dite de l’EST) et prendre la sortie Collégien pour joindre la RD 471 qui est directe jusqu’à Grisy.

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Plan de situation

Elle est limitée : - au nord par la commune de Chevry-Cossigny - au nord-est par la commune de Presles-en-Brie - au sud et sud-est par la commune de Coubert - au sud par la commune de Soignolles-en-Brie - au sud ouest par la commune de Evry-Grégy-sur-Yerre - au nord-ouest par la commune de Brie-Comte-Robert. Le site désigné « la Grange le Roy » et désigné comme tel , comprend deux autres lieudits :: « la Briqueterie » et « les Ecoliers ».tous trois dans un secteur principalement agricole et forestier

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Le plan ci-dessus montre que le site proprement dit , hachuré en rouge, est à l’Est de l’agglomération et à l’Est de la RD 471. Il jouxte la forêt domaniale de coubert à l’Est et le Château de La Grange Le Roy au sud.

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Plan focus de situation du site

1.1.3 Accès et transports : 1.1.3.1 réseau routier

La commune et le site du projet sont essentiellement desservis par : - La francilienne, nationale 104, qui dessert Brie-Comte-Robert à l’Ouest et qui passe à l’ouest du site. - L’ex nationale 4 qui passe au nord de la commune de Grisy-Suisnes et du site - La départementale D 471,à l’Est, (source de nuisances sonores), de direction Nord-sud, passant à l’ Ouest du site. Page 17 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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- La RD 319 au sud, qui traverse la commune et celle de Coubert.

- Le site lui-même, est desservi , depuis le RD 319 et la RD 471 par la RD 96 et un chemin d’exploitation.

Aperçu routier

Par la RD 471 en direction du nord, on peut rejoindre l’autoroute A4 et Paris ou la province vers l’Est, et en direction du sud, l’autoroute A 5.

Par la D 219 , en contournant Brie-Comte-Robert, on rejoint la francilienne, et, soit par le nord l’autoroute A 4, soit vers le sud l’autoroute A 5 vers Melun.

1.1.3.2 réseau ferroviaire

La commune et le site ne disposent d’aucune gare à proximité.

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1.1.3.3 réseau de bus La commune dispose d’une ligne d’autobus reliant la commune à Brie-Comte-Robert à Melun. Grisy-Suisnes est desservie par 4 lignes :  La ligne 30 DARCHE GROS reliant Tournant-en-Brie-Gare SNCF-Tournant en Brie / Melun-Gare SNCF-Rue de l’Industrie-Melun  La ligne 21 SETRA reliant Boissy RER- Boissy-Saint-Leger/ les Sablons-  La ligne 7 SETRA reliant Gare RER-Combla-Ville/ AmbRoyse Paré- Brie-Comte- Robert  La ligne ARLEQUIN/TRANSDEV, reliant Gare RER-Ozoir-la-Ferrière/Gregy-Evry Gregy-sur-Yerres - Bien que ces lignes n’impactent pas, pour l’heure, directement le site, il convient de les mentionner, en ce qu’elles présenteront probablement quelque intérêt pour ce site qui , dans le cadre de l’aménagement du château et de ses dépendances, envisage d’accueillir une résidence d’artistes dans l’ancien corps de ferme du château, à laquelle serait associé un hôtel pour les visiteurs venus de loin, et une fondation d’art numérique, hébergée dans la partie historique du château, voire des collections d’art contemporain, tout au long de l’année, dans l’enceinte du château.

- 1.1.4 réseau de mobilité douce

La commune présente un chemin de promenade de 10 km environ, empruntant le tracé de l’ancienne ligne de chemin de fer reliant l’ex gare de Paris-Bastille à celle de Verneuil l’Etang. Ce chemin vert de mobilité douce porte le nom de « chemin des roses », au nord de la RD 319.

Une liaison douce entre le hameau de Cordon, le bourg de Grisy et le site est envisagée. Cette liaison douce permettra, en sus du désenclavement du hameau de Cordon pour les cycles et les piétons, aux habitants de la commune d’accéder au domaine de la Grange le Roy une fois réhabilité.

Ce réseau de mobilité douce sera sans doute apprécié si les projets ci-dessus étaient réalisés, sans compter son intérêt pour les habitants actuels de la commune.

Ce réseau est explicité au § 4.3.6 1.1.5 situation administrative La commune est dans l’arrondissement de , dans le canton de Fontenay-Trésigny Dans le contexte de la Métropole du Grand Paris qui a été créée le 1er janvier 2016, à la suite des lois du 3 juin 2010 relatives au Grand Paris, et celle du 27 janvier 2014 sur la modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPTAM), et complétée par la loi NOTRe du 7 août 2015, Grisy-Suisnes a intégré une communauté de 31 communes dénommée « Brie des Rivières et Châteaux »

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:

soit

douze communes sur treize de l'ex CC Vallées et Châteaux. sept communes sur neuf de l'ex CC des Gués de l'Yerres. sept communes sur huit de l'ex CC la Brie centrale quatre communes sur neuf de l'ex CC Yerres à l'Ancœur, une commune sur trois de l'ex CC Pays de Seine

1.1.6 origines de la mise en œuvre

Jusqu’aux années 1990 le site était constitué de terres agricoles à l’Est et de boisements à l’ouest avec un espace prairial. Il semble qu’en 1990 l’étang qui impacte la loi sur l’eau, n’existait pas, et qu’il est noté seulement en 1994 du fait des travaux relatifs à la ligne LGV qui ont largement remaniés la topographie de ces terrains par des excavations qui ont contribué à la mise en place des talus de cette ligne. Les zones humides comprennent 3 mares et deux cours d’eau, l’un du nord au sud , et l’autre en limite du périmètre d’étude. Page 20 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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Au regard de la loi sur l’eau, il convient de mentionner la nappe superficielle et vulnérable du calcaire de Brie, entre 2 à 6 mètres seulement de profondeur reposant sur un tapis de marnes vertes ( elle fait l’objet d’une surveillance piézométrique). Par la suite, des remblais ont été mis en œuvre dans le cadre d’un projet de golf qui n’a d’ailleurs pas abouti ; ces remblais mal identifiés et qui se sont révélés pollués, ont vu s’installer des boisements se dégradant notamment en friches et une colonisation par des espèces envahissantes; les milieux aquatiques étaient menacés, la faune, l’avifaune et la flore en péril, les mares vouées à la disparition, avec leurs amphibiens pourtant protégés. Ces lieux ont vite été l’objet de décharges sauvages, avec des apports de polluants notamment par métaux lourds. La visite du site a permis de constater la présence de voiture calcinée, de cuve et nombreux blocs de béton, etc.. Le site continuant de se dégrader, en 2011 la ville de Grisy-Suisnes fait appel à la SAFER pour éviter la venue d’un nouvel opérateur à même de modifier encore le site 1.1.7 le projet retenu :

Depuis 2013 un projet prévoyait d’intégrer au site quelques parcelles de la commune de Coubert, ce qui impliquait de détourner le rû ( ou ruisseau) du Château. Celui-ci est d’ailleurs partiellement busé au travers du site ; sa fonctionnalité actuelle n’étant pas certaine, et il a été conclu que ce busage ( initié dans le projet de golf) serait difficile à reprendre. La suite des études a mis en évidence, d’une part, des zones humides et d’autres à enjeu écologique, et d’autre part l’implication de la commune de Coubert n’était pas acquise. Enfin, détourner le rû, allait à l’encontre d’une situation pérenne.

Trois projets ont été lancés :

1°)- créer une exploitation agricole de noyers et de bois d’énergie répartie en :

- 21 ha d’exploitation de noyers.

- 5 ha de reboisement pour du bois de chauffage.

2°)- réhabiliter complètement le château.. 3°)- Créer un « glacis écologique » offrant une perspective de la vue historique du château réhabilitée, se traduisant pas un axe orné d’arbres et d’un tapis de pelouse en son centre, destiné à accueillir une promenade aboutissant sur un point de vue dominant l’ensemble du domaine.

Trois projets sont en cours d’élaboration : - Une résidence d’artistes, dans l’ancien corps de ferme du château, à laquelle serait associé un hôtel pour les visiteurs venus de loin ( comme indiqué ci-dessus au § 1.1.3.3). - Une fondation d’art numérique, hébergée dans la partie historique du château.

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- Des collections d’art contemporain, tout au long de l’année, dans l’enceinte du château.

Plan d’aménagement - emplacements projetés des noyers

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plan de masse du projet

Perspective du projet final 1.1.8 Les acteurs du projet : - L’autorité organisatrice de l’enquête est Mme la Préfète de Seine-et-Marne. - Le maître d’ouvrage, responsable du projet est M. SCHWEIGER, Directeur Prospective et Aménagement Territorial de la SAFER Ile-de-France, - Le maire de la commune pour le volet aménagement - Le demandeur et concepteur est la SAFER Ile-de-France

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- Le porteur de projet est M.STURDZA déjà propriétaire du parc historique de la propriété et de plusieurs lots du château, et qui qui s’est engagé à acquérir le domaine au terme de son aménagement ( 5 ans environ). ( le domaine avait été effectivement partagé en divers lots). - L’assistance à maîtrise d’ouvrage est « Stratégie Conseil-Aménagement foncier » - Ont participé au projet : -« BURGEAP » pour le diagnostic initial de la qualité chimique des sols, les Etudes hydrogéologiques et des zones humides l’évaluation quantitative des Risques sanitaires. -l’Atelier ROBERTA, pour la présentation paysagère -BIOTOPE, pour le diagnostic faune/flore, la demande de dérogation pour la destruction d’espèces protégées et les demandes d’autorisation de défrichement. -SENURA pour le volet agronomique 1.1.9 Les lieux de consultation du dossier d’enquête

Le dossier d’enquête complet de ses deux classeurs et le registre papier unique étaient mis à disposition en Mairie de Grisy-Suisnes, sise Place de la Mairie (rue Madame Hegot,) du vendredi 1er juin 2018 au mardi 3 juillet 2018 inclus, aux horaires habituels de la commune, soit : - les mardis, mercredis et vendredis de 9h30 à 12h00 et de 14h00 à 17h30 - le samedi de 9h30 à 12h00 - un accueil soir le lundi, jusqu’à 18h30. pour les cinq permanences le commissaire enquêteur recevant le public :  Mercredi 6 juin 2018 de 9h30 à 12h00  Mardi 12 juin 2018 de 9h30 à 12h00  Mercredi 19 juin 2018 de 14h00à 17h30  Samedi 23 juin 2018 de 9h30 à 12h00  Mardi 3 juillet 2018 de 14h00 à 17h30

En plus du registre papier, il était mis à disposition un registre dématérialisé accessible - A la mairie de Grizy-Suismes à partir d’un poste informatique dédié fourni par Publilégal,( dit registre électronique). - Sur le site internet des services de l’Etat en Seine-et-Marne à l’adresse suivante : www.seine-et-marne.gouv.fr/Publications/Enquêtes-publiques - Par courrier électronique à l’adresse suivante : Saferidf-rehabilitationlagrangeleRoygrisy-suisnes@enquetepublique.net

Enfin il était possible d’adresser toute correspondance à l’attention du commissaire enquêteur. en mairie de Grisy-Suisnes, siège de l’enquête, Place de la Mairie BP 1-77166 Grisy-Suisnes, L’avis d’enquête est sur le site de la commune

1.1.10 Etendue du projet et présentation de la commune : La commune compte 2 364 habitants (2015) Grisysolien(ne)s Elle couvre une superficie de 18,34 Km2 et le projet s’étend sur 287 978 m2 pour le site ( traduit par la suite en 28,8 ha) sur des parcelles cadastrées section A Nos 6, 7, 8, 43, 58, 250, 251, 255, et 257 Page 24 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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Elle est traversée : - par la rivière l’Yerres, affluent en rive droite de la Seine, et par la rivière Barbançonne. - Le rû de Fontaine qui est busé sur la plus grande partie impactant le site d’étude ; le lit mineur du rû n’est pas modifié par le projet - Le site d’étude n’est pas situé en zone inondable, n’est pas concerné par un débordement de cours d’eau, ni par remontée de nappe. Avec, à proximité : - La ligne TGV Interconnexion Est, au nord du site. - La francilienne ( A 104) qui passe à l’ouest du site la Commune de Grisy-Suisnes ( Seine-et-Marne) dispose d’un PLU depuis le 3 décembre 2009. Il a fait l’objet d’une mise à jour le 21 février 2012 pour correction du périmètre de protection des monuments historiques. Il a été modifié le 4 septembre 2012, pour « toilettage » et modifications sur les zonages AU et UB. Il a été mis à jour pour intégrer les dispositions du PPRI de l’Yerres, selon arrêté préfectoral du 22 août 2013, Il a fait l’objet d’une nouvelle mise à jour le 22 juillet 2014, pour permettre une urbanisation en zone A. Le PLU opposable qui classe le site d’étude en zone Ng, zone naturelle et forestière. ( g comme golf) résulte d’une révision partielle en 2016 approuvée en 2017

Le dossier comporte en classeur 2, partie 6, le règlement du PLU après modification simplifiée. Pour la zone Ng, il y est indiqué , plus spécifiquement: - « dans ce secteur toute construction est interdite à moins de 50 m des lisières de la forêt ». - « Les affouillements et exhaussements (sont autorisés) à condition d’être nécessaires à la dépollution du site ». ( c’est le § qui n’existait pas avant) - « les aménagements des constructions existantes ( sont autorisés, à condition d’être destinés à l’hébergement hôtelier »

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Cette zone Ng est analysée au § 4.3.4

1.1.10.1 Le patrimoine communal : La commune dispose d’un patrimoine remarquable : - Le Château de La Grange-le Roy Construit sur l’emplacement d’un ancien château fort , par Jacques Le Roy, surintendant du château de , consistant en 3 corps de bâtiments entourant une vaste cour. Il a attaché son nom au château et au site. Il ne subsiste plus aujourd’hui que l’aile droite et le pavillon sud de l’aile gauche, et dans un état très dégradé comme le montre la photo au § 2.5 prise lors de la visite du site. - le Château de Villemain où vécut le célèbre Jean Nicot.

1.1.10.2 Espaces naturels, EBC, éléments remarquables du paysage, ZNIEFF Natura 2000 : Il n’existe aucun espace boisé classé ou emplacement réservé ( au titre du code de l’urbanisme) dans le périmètre du projet, Les espaces boisés représentent 22,9 ha dont 6,1 ha de boisements de plus de 30 ans, dans l’emprise du projet. Une ZNIEFF est à 200 mètres du site, dite de « la forêt de la Léchelle et de Coubert » Il n’y a pas de Natura 2000 ( la plus proche est à 11 km du site).

L’ ENS le plus proche est à 2,1 km du site.

La Forêt domaniale de Coubert est couverte par la Z.N.I.E.F.F. de type II dite « ZNIEFF de la forêt de Lechelle et de Coubert »

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1.1.10.3 réunion de présentation

Cette réunion s’est tenue le vendredi 25 mai 2018 en mairie de Grisy-Suisnes, entre :

- Le maître d’ouvrage : M. SCHWEIGER, Directeur Prospective et Aménagement Territorial de la SAFER Ile-de-France, responsable du projet - Le commissaire enquêteur M. Jacky HAZAN.

M. Jean-Marc CHANUSSOT, Maire de la commune est venu nous saluer

Cette réunion a permis de faire le point sur le contenu du dossier, les modalités des permanences et lister les documents ; Un sommaire a été demandé sur chaque tome , car la manipulation des sous dossiers est moins aisée qu’une pagination continue.

1.2 Cadre juridique de l’enquête L’enquête objet du présent rapport se situe dans le cadre juridique défini essentiellement par :

Le Code de l’Urbanisme notamment en ses articles R. 421-19 et suivants

Le Code de l’Environnement et notamment en ses articles : L 122-1 et suivants, pour l’étude d’impacte L 122-2 et suivants notamment sur la nomenclature des opérations L 123-1 à L 123-19 et R 123 et suivants.( le R 123-19 définissant la procédure et le déroulement d’une enquête Publique a été modifié par le décret n°2013-142 du 14 février 2013, article 4). L.210-1 et suivants et R.214-1 et suivants sur la règlementation sur l’eau.

Le code forestier : L’Ordonnance n° 2012-92 du 26 janvier 2012 réformant la partie législative du code forestier. Les articles L.341-1 et suivants du Nouveau code forestier, au regard du boisement et du défrichement, Les articles R. 341-1 et suivants pour les modalités de la demande d’autorisation de défrichement,

La demande d’autorisation unique est instruite selon les dispositions législatives et règlementaires de l’ordonnance n° 2014-619 du 12 juin 2014 relative à l’expérimentation de l’autorisation unique.

Sont également concernés :

. l'arrêté du 24 avril 2012 fixant les caractéristiques et dimensions de l'affichage de l'avis d'enquête publique mentionné à l'article R 123-11 du code de l'environnement. . Loi ENE dite loi Grenelle II du 12 juillet 2010.( loi 2010-788 ). . La loi n°83-630 du 12 Juillet 1983 relative à la démocratisation des enquêtes publiques et à la protection de l’environnement Page 27 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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. Le décret n° 2011-2018 du 29 décembre 2011 portant réforme de l’enquête publique relative aux opérations susceptibles d’affecter l’environnement. . La loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la Transition énergétique sur la croissance verte ( applicable à tout projet postérieur au 18 novembre 2015). . Le décret d’application n° 2014-751 du 1er juillet 2014 d’application de l’ordonnance n° 2014-619 du 12 juin 2014.

Autres documents dits supra départementaux et/ou divers auxquels le projet est soumis :

. Le SDRIF Schéma Directeur de la Région Ile-de-France, adopté par le Conseil Régional le 25 octobre 2012 et approuvé par le Conseil d’Etat par arrêté ministériel du 27 décembre 2013 ( décret n°2013-1241) visant l’horizon 2030 et publié le 28 décembre 2013 au J.O.

. Le SRCAE d’Ile-de-France(Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie), approuvé par le Conseil Régional le 23 novembre 2012.

. Le SRCAE d’Ile-de-France(Schéma Régional de Cohérence Ecologique d’Ile-de- France),

. Le SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion de l’Eau), de Seine Normandie

. Les SAGE d’Yerres (Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux)

. ( mais pas au PDUIF ( Plan de Déplacement Urbain de la Région Ile de France), approuvé par le Conseil Régional le 19 juin 2014).

1.3 Désignation du commissaire enquêteur

Par décision N° E 18000048/77 du 20 avril 2018, Monsieur le Premier Vice-Président délégué du Tribunal Administratif de Melun a désigné : M. Jacky HAZAN , en qualité de commissaire enquêteur, pour procéder à l’enquête publique relative à la :

Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager présenté par la SAFER Ile-de-France, pour la Réhabilitation du site de La Grange-le-Roy, situé sur le territoire de la commune de Grisy-Suisnes

Une copie de cette décision figure en pièce 1.

Remarque : Le commissaire enquêteur, nommé par le Tribunal Administratif est choisi sur une liste d’aptitude révisée annuellement. La loi précise en particulier que : « ne peuvent être désignés comme commissaires enquêteurs ou comme membre de la commission d’enquête les personnes intéressées à l’opération à titre personnel ou en raison de leurs fonctions notamment au sein de la collectivité, de l’organisme ou du service qui assure la maîtrise d’ouvrage, la maîtrise d’œuvre ou le contrôle de l’opération soumise à l’enquête ». Page 28 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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Cette disposition législative ainsi que la procédure de désignation par une autorité juridictionnelle garantissent l’indépendance du commissaire enquêteur, à l’égard aussi bien de l’autorité organisatrice que de l’administration ou du public, ainsi que sa parfaite neutralité. (Le commissaire enquêteur signe une attestation sur l’honneur confirmant son indépendance vis-à-vis de l’enquête). On peut également rappeler que le travail du commissaire enquêteur n’est ni celui d’un juriste, ni celui d’un expert. Il n’a aucune borne à sa mission, qui est d’apprécier l’acceptabilité du projet et de peser de manière objective le pour et le contre, puis de donner son avis motivé personnel. En l’occurrence, le commissaire enquêteur s’est efforcé de travailler dans le strict respect des textes fixant sa mission et définissant les limites de ses pouvoirs.

1.4 Modalités de l’enquête : 1.4.1 préambule Comme indiqué dans la présentation et l’objet de l’enquête, Il s’agit d’une enquête unique relevant du code de l’environnement et du code forestier, d’une part, et du code de l’urbanisme d’autre part, comportant : - Une Demande unique d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau), avec une demande d’autorisation de défrichement, une demande de dérogation à la protection stricte d’espèces animales et végétales figurant dans le code de l’environnement ( relevant du Code de l’environnement et du code forestier) Et - Un permis d’aménager pour la Réhabilitation du site de La Grange-le-Roy, situé sur le territoire de la commune de Grisy-Suisnes ( relevant du Code de l’urbanisme)

Les nomenclatures sont précisées ci-dessous au § 1.7

1.4.2 L’arrêté préfectoral n°2018 DCSE EPU 001 du 26 avril 2018

Cet arrêté de Mme la Préfète de Seine-et-Marne, prescrivant l’ouverture de l’enquête publique ( mis en pièce 2), arrête :

. Que l’enquête publique portant sur la demande d’autorisation unique IOTA et la demande de permis d’aménager présentées par la SAFER, aura lieu du vendredi 1er juin 2018au mardi 3 juillet 2018, pendant 33 jours consécutifs, en mairie de Grisy-Suisnes. ( article 1er). . Que M. HAZAN a été désigné en qualité de commissaire enquêteur pour diligenter cette enquête, (art.2), . Que pendant la durée de l’enquête le dossier sera tenu à la disposition du public - en format papier en mairie de Grisy-Suisnes - en version numérique en mairie de Grisy-Suisnes à partir d’un poste informatique dédié, fourni par Publilégal -sur le site internet des services de l’Etat en Seine-et-Marne à l’adresse www.seine-et-marne.gouv.fr/Publications/Enquêtes-publiques (article 3) . Qu’il sera possible de consulter et consigner les observations et propositions du public : - Sur le registre d’enquête en format papier, en mairie de Grisy-Suisnes Page 29 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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- Sur le registre dématérialisé accessible : - en mairie de Grisy-Suisnes à partir d’un poste informatique dédié, fourni par Publilégal - sur le site internet des services de l’Etat en Seine-et-Marne à l’adresse www.seine-et-marne.gouv.fr/Publications/Enquêtes-publiques

- Par courrier électronique à l’adresse : Saferidf-rehabilitationlagrangeleRoygrisy-suisnes@enquetepublique.net

Qu’il sera possible d’adresser une correspondance en mairie de Grisy-Suisnes ( siège de l’enquête) à l’attention du commissaire enquêteur Que ces observations seront annexées au registre d’enquête, et que ces observations et propositions sont consultables à titre onéreux, auprès du Préfet de Seine-et-Marne ( art.4).

. Que le commissaire enquêteur se tiendra à la disposition du public, en mairie de Grisy-Suisnes - Mercredi 6 juin 2018 de 9h30 à 12h00 - Mardi 12 juin 2018 de 9h30 à 12h00 - Mercredi 19 juin 2018 de 14h00à 17h30 - Samedi 23 juin 2018 de 9h30 à 12h00 - Mardi 3 juillet 2018 de 14h00 à 17h30 (article 5)

. L’article 6 rappelle les modalités de l’enquête définies dans un Avis, publié par voie d’affiches en mairie, sur le site et dans deux journaux régionaux. Que cet avis sera également publié sur le site internet des services de l’Etat en Seine-et-Marne à l’adresse www.seine-et-marne.gouv.fr/Publications/Enquêtes-publiques Qu’un certificat d’affichage sera établi par le Président de la SAFER

. L’article 7 indique que toutes informations complémentaires pourront être fournies auprès de M. Jean-Baptiste SCHWEIGER, Directeur Prospective et Aménagement territorial à l’adresse : [email protected] Qu’il sera possible à toute personne d’obtenir communication du dossier d’enquête publique à titre onéreux, auprès du Préfet de Seine-et-Marne dès la publication du présent arrêté, et que le dossier est également téléchargeable sur le site internet précité. . L’article 8 rappelle les modalités de clôture du registre et celles du procès verbal de synthèse du commissaire enquêteur, puis du mémoire en réponse de la SAFER. . L’article 9 rappelle les modalités du rapport et des conclusions motivées du commissaire enquêteur, de son avis et de la transmission de son dossier au Préfet de Seine-et-Marne, ainsi que la transmission d’une copie de ce rapport à Mme la Présidente du Tribunal administratif de Melun. . L’article 10 précise qu’ d’une copie de ce rapport sera transmise par le Préfet de Seine-et-Marne au PDG de la SAFER et au Maire de Grisy-Suisnes. Que ces documents pourront être consultés sur le site internet des services de l’Etat en Seine-et-Marne à l’adresse www.seine-et-marne.gouv.fr/Publications/Enquêtes-publiques pendant un an à compter de la date de clôture de l’enquête.

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. L’article 11 rappelle qu’à la suite de l’enquête publique, par le Préfet de Seine-et- Marne statuera par voie d’arrêté sur la demande d’autorisation unique IOTA, tandis que le Maire de Grisy-Suisnes statuera sur la demande de Permis d’aménager présentée au titre du code de l’environnement et du code de l’urbanisme.

1.5 Composition du dossier mis à la disposition du public :

Il comporte deux classeurs distincts, l’un pour la demande d’autorisation unique ( DAU), IOTA, Loi sur l’eau, l’autre concernant la demande de permis d’aménager ( PA ) Chacun présente des sous dossiers, certains sous forme d’intercalaires en pochettes comportant les pièces spécifiques suivantes :

DEMANDE D’AUTORISATION UNIQUE (DAU)

1. INTERCALAIRE N°1  Mémoire en réponse à l’avis du Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN)  Mémoire en réponse à l’avis de l’Autorité Environnementale (AE)  Note complémentaire sur l’évolution du site avec et sans projet  Il s’agit de pièces ajoutées au dossier en cours d’instruction, présentées pour information lors de l’enquête publique. 2. INTERCALAIRE N°2  Résumé non technique de l’étude d’impact, permettant à des non-sachants d’appréhender l’ensemble du projet. Il comprend :

o Une présentation du projet (contexte, aménagements, chantier) ; o Les impacts du projet d’aménagement ; o Les raisons du choix du projet.

3. INTERCALAIRE N°3  Liste des documents du dossier d’autorisation unique  Il s’agit d’un document règlementaire, à remplir par le pétitionnaire, indiquant les domaines concernés par la demande (ici, la Loi sur l’Eau, l’autorisation de défrichement et la dérogation Espèces et Habitats protégés) et précisant les documents fournis dans le dossier. 4. INTERCALAIRE N°4  Dossier de demande d’autorisation unique (DAU), rédigé par le bureau d’études BURGEAP et axé sur le volet hydraulique du projet. Il comprend les pièces suivantes :

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o Pièce 1 : Nom et adresse du demandeur ; o Pièce 2 : Emplacement sur lequel les travaux doivent être réalisés ; o Pièce 3 : Nature, consistance, volume et objet des travaux et rubriques de la nomenclature dans lesquelles doit être classé le projet ; o Pièce 4 : Notice d’incidence – Eude d’impact ; o Pièce 5 : Moyens de surveillance ; o Pièce 6 : Eléments graphiques, plans ou cartes utiles à la compréhension des pièces du dossier.

 Annexes du dossier de DAU (ensemble des études réalisées, dont les dossiers faisant l’objet de la demande d’autorisation) : o Annexe 1 : Volet Faune-flore de l’étude d’impact ; o Annexe 2 : Dossier de demande d’autorisation de défrichement ; o Annexe 3 : Dossier de demande de dérogation au titre des espèces protégées ; o Annexe 4 : Diagnostics de la qualité chimique des sols et eaux superficielles ; o Annexe 5 : Diagnostic pédologique des zones humides ; o Annexe 6 : Modification simplifiée PLU de Grisy-Suisnes ; o Annexe 7 : Etude paysagère du projet ; o Annexe 8 : Etude hydrogéologique. 5. INTERCALAIRE N°5  Etude d’impact du permis d’aménager  Il s’agit de l’étude d’impact rédigée par la SAFER, constituant la pièce PA14-1 du Permis d’Aménager (document relié, joint aux classeurs) et jointe à la demande d’autorisation unique (DAU) sur demande des services de l’Etat. Elle synthétise l’ensemble des études réalisées, présentées au sein du dossier de DAU pour l’hydraulique et des annexes pour les autres thématiques (faune-flore, défrichement, paysage, hydrogéologique, zones humides et pollution des sols).  Au sein du permis d’aménager, cette étude d’impact présente deux annexes : le dossier de DAU (qui constitue l’intercalaire n°4 des présents classeurs) et un rapport d’évaluation quantitative des risques sanitaires inséré à la suite de l’étude d’impact.

DEMANDE DE PERMIS D’AMENAGER (PA)

Ce document relié est constitué du CERFA N°13409*06 et des pièces jointes à la demande conformément au CERFA.

1. PIECE PA01  Plan de situation du terrain (plan sur fond IGN au 1/25 000)

2. PIECE PA02  Notice du permis d’aménager Elle comprend :

o Un état initial du terrain et de ses abords ; o Une présentation du projet.

3. PIECE PA03 Page 32 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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 Plan de l’état actuel du site (plan sur vue aérienne au 1/2500) 4. PIECE PA04  Plan du projet (plan sur vue aérienne au 1/2500) 5. PIECE PA14-1  Résumé non technique et étude d’impact actualisée avec les avis et consultations Cette pièce comprend :

o Le résumé non technique de l’étude d’impact du permis d’aménager ; o Les avis des organismes et administrations consultés dans le cadre de l'instruction du permis d'aménager : L'avis de l'Autorité Environnementale et le mémoire en réponse fourni par le maître d'ouvrage, l'avis de l'Architecte des Bâtiments de France, l'avis du Conseil Départemental. L’étude d’impact et ses annexes n’ont pas été réinsérées puisqu’elles constituent les intercalaires 4 (Annexe 1 : Dossier de DAU) et 5 (Etude d’impact et Annexe 2) des classeurs comprenant la demande d’autorisation unique.

6. PIECE PA15-1  Notice d’évaluation simplifiée des incidences Natura 2000

Nous avons demandé qu’il y soit ajoutée la copie de l’arrêté préfectoral et le sommaire ci-dessus, pour chaque classeur, ce qui a été fait dès le début de la première permanence.

1.6 Caractéristiques principales du projet Le secteur d’étude ( hors château et dépendances) s’étend sur 37,4 ha dans lequel le projet proprement dit représente 28,8 ha.

Ce projet prévoit :

- De créer un remodelage du terrain pour permettre la création d’une zone de verger à noyers pour 21 ha environ en remblayant dans un premier temps un plan d’eau avec des matériaux qui pour partie seront immergés en permanence et pour le surplus demeureront hors immersion.

- De procéder à 22,9 ha de défrichements, dont 6,1 ha soumis à autorisation

- De faire un apport de terre végétale, nécessaire à la plantation des noyers

- De réaliser cette plantation avec des sujets déjà âgés de 2 ou 3 ans.

- De boiser les zones hors vergers aux fins de produire du bois-énergie.

La destruction des zones humides sera compensée par la création de 3 zones humides intégrées à la face nord du projet pour un total de 6 240 m2.

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Le défrichement impactera diverses espèces protégées, ( notamment amphibiens et insectes) et feront l’objet de mesures d’évitement, de réduction et de compensations.

1.7 Les rubriques de la nomenclature concernées

La demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau), présentée par la SAFER Ile-de-France, pour la Réhabilitation du site de La Grange-le-Roy, situé sur le territoire de la commune de Grisy-Suisnes est concernée par les rubriques :

2.1.5.0, 3.2.3.0 et 3.3.1.0 de la nomenclature des Installations, Ouvrages, Travaux et Activités ( IOTA) soumis à autorisation ou à déclaration, en application des articles L.214-1 à L.214-6 figurant au tableau annexé à l’article R. 214-1 du code de l’environnement.

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1.8 Documents complémentaires demandés et/ou mis à la disposition du Commissaire enquêteur :

Il s’agit essentiellement des documents suivants : . Copie des réponses faites au maire de la commune . Plan de la commune . Bilan de la concertation . Flyer . Bilan de la réunion publique du 5 mai 2018 et visite du site. . Lettre d’information ( 4 pages ) . Un sommaire détaillé par volume ( les sous-sommaires existent cependant) Page 36 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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. Copie de l’ arrêté préfectoral . Constats d’huissiers. . Copie du courrier-type adressé par la DDT au 19 décembre 2016 (cf annexe 4). . Compte-rendus et informations sur la fréquentation aux réunions publiques . Magazine(s) d’informations municipales comportant des articles consacrés à l’enquête . Articles de presse

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CHAPITRE 2 Déroulement de l’enquête

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2 Déroulement de l’enquête 2.1 Affichage et publicités 2.1.1 Les affichages légaux :

L’arrêté du 24 avril 2012 fixant les caractéristiques et dimensions de l’affichage de l’avis d’enquête publique mentionné à l’article R 123-11 du code de l’environnement a été publié au J.O. du 4 Mai 2012. Cet article est applicable depuis le 1er juin 2012. J’observe que l’édition des deux affiches, l’une sur la porte d’entrée de la mairie, l’autre sur poteau à l’entrée du site, ne sont pas conformes, ni en texte ni en couleur. ( les photos montant cet affichage sont en pièce 4 pour la mairie et en pièce 5 à l’entrée du site ).

2.1.2 Les parutions dans les journaux

S’agissant de l’organisation de cette enquête une première parution a eu lieu :

. le lundi 7 mai 2018 dans « Le Parisien » ( édition 77) (Pièce 6 ). . le lundi 7 mai 2018 dans « La République de Seine-et-Marne » ( Pièce 7 ).

Soit plus de 15 jours avant le début de l’enquête fixé au vendredi 1er juin 2018

Une seconde parution a eu lieu :

. le vendredi 1er juin 2018 dans « Le Parisien » ( édition 77).( Pièce 8 ). . le lundi 4 juin 2018 dans « La République de Seine-et-Marne » (Pièce 9 ). .

Soit au premier jour d’enquête pour le Parisien, (et donc dans les 8 premiers jours ayant suivi le début de l’enquête).

Ainsi ces mesures de publicité ont respecté la règlementation en vigueur. 2.1.2.1 Le certificat d’affichage du Maire au 31 juillet 2016 est joint en pièce n°10)

2.1.2.2 constats d’huissiers

Il en a été dressé 5 par Maître BANCAUD Thomas de l’office :

ROCHET, BANCAUD, CARRIAL, Huissiers de justice associés à CHELLES

Compte tenu de leur (mauvaise) lisibilité, il en est annexé un exemple, concernant l’insertion dans le Parisien du vendredi 11 mai 2018 ( pièce 6bis )

Le constat d’affichage en Mairie et autres insertions sont mis en pièces 7bis et 8bis

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compte tenu du poids des fichiers , ils sont téléchargeables sur le lien: https://we.tl/HAjXYkaKuL

2.1.3 Les autres mesures de publicité

D’autres moyens pour faire connaître l’enquête ont été portés à notre connaissance. La publicité de l’enquête a été faite, comme indiqué au §2.1.3

. dans la revue municipale « Grisy-Suisnes Informations» de janvier 2018 comportant une insertion relative au projet de réhabilitation du site , en pages 22 et 23, mises en annexe 6. : Cette insertion ne pouvait préciser la période et les modalités de l’enquête publique, cette publication ne se faisant que tous les six mois. Elle est bien illustrée. Il convient d’observer que l’ensemble de cet article présenté à la lecture du public permettait d’apprécier largement et agréablement la nature du projet. . « La réhabilitation de La Grange le Roy, commune de Grisy-Suisnes du samedi 5 mai 2018 ( 25 pages couleurs, illustrées), cf annexe 8

. La lettre d’information N°1 de mai 2018 intitulée : LA GRANGE LE ROY UNE NOUVELLE VIE POUR LE DOMAINE DU CHATEAU DE LA GRANGE LE ROY ( mise en annexe 9 ) Et par ailleurs :

. Un article presse de 3 pages, du Parisien, au 6 mai 2018 bien illustré « Grisy-Suisnes : les habitants conquis par le projet de sauvetage du Château » relate cette réunion et cette ballade (mis en annexe 10). . Un article presse de 3 pages, du Parisien, au 19 mai 2018 dans « Le pays Briard » « Grisy-Suisnes : une seconde vie pour le domaine du Château de la Grange Le Roy » (mis en annexe 11).

. Sur « Château de la Grange-le-Roy » Rédaction du 9 mars 2018 sous le titre : « Le château de la Grange-le-Roy reprend vie sur les déblais du Grand Paris » « Le domaine du château de La Grange Le Roy, à Grisy-Suisnes et Coubert, en Seine-et- Marne, est candidat pour la réception des tonnes de terres générées par la construction du Grand Paris. Elles doivent permettre de revitaliser des terrains pollués impropre à la culture ». ( mis en annexe 7).

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Perspective du projet de noyeraie

. dans la revue municipale « Grisy-Suisnes Informations» de juin 2018, titré : « Renouveau du domaine de La Grange Le Roy » pages 16 et 17 ( mises en annexe12 avec la couverture). Son tableau de déclaration préalable étant difficile à lire en raison d’une réduction de mise en page trop importante. . Il y était insérée la lettre d’information N°1 de mai 2018 ( précitée en annexe 9) intitulée : La Grange le Roy, une nouvelle vie pour le domaine du château de La Grange le Roy. mis par ailleurs dans les boîtes à lettres des habitants.

2.2 La consultation et les informations préalables :

2.2.1 La concertation préalable : La préparation du dossier du dossier a fait l’objet de diverses réunions communales, publique et exposition détaillées ci-après : Les outils de concertation ont comporté : . En premier lieu, une réunion publique le 5 mai 2018, qui avait fait l’objet d’une bonne publicité ( et article du Parisien rappelé ci-dessus) qui a réuni une quarantaine de personnes qui ont montré leur intérêt pour le projet en posant diverses questions et sollicitant des réponses, suivie d’une ballade champêtre: La présentation a été faite par M. SCHWEIGER, qui, après un rappel historique, a exposé les divers aspects du projet de réhabilitation (environnemental, agricole, économique, culturel…). Etaient également présents, des élus et des techniciens Puis il a été répondu : - Sur l’environnement, les pollutions actuelles, la protection des espèces remarquables, - Sur les risques de nuisances engendrées par le chantier et les mouvements de camions à attendre,

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- Sur l’équilibre économique du projet, son autofinancement assurant zéro dépense publique. Les participants ont pu ensuite bénéficier d’un bus mis à leur disposition pour la ballade qui s’est déroulée sur le site par une immersion complète d’une heure qui a permis aux participants de constater le délabrement des bâtis et la pollution des espaces naturels. . Une édition de prospectus largement distribués. . Une exposition évolutive, dès le jour de la réunion publique du 5 mai 2018, dans la salle polyvalente de la mairie. ( elle aurait pu être réinstallée pour et pendant l’enquête). . Les éléments de publicités précisés au § 2.1.3 précédent : lettre d’information, encarts dans le bulletin municipal, et la lettre d’information N°1 de mai 2018.

. un registre papier a été ouvert et mis à la disposition du public pour recueillir ses observations. Il en a recueilli quelques unes, qui peu nombreuses, sont reproduites ci-dessous:

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Donc au total, une bonne concertation préalable.

2.2.2 La consultation administrative :

Cette consultation n’exigeait pas de recueillir les avis des PPA classiques telles que la chambre de commerce, la chambre d’agriculture, les affaires culturelles… autres que ceux auxquels se sont adressés :

 Le maître d’ouvrage ( cf § 2.2.2.1 ci-après)

 Le Maire de la commune par la DDT -( cf § 2.2.2.2 ci-après) Page 43 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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la Chambre d’agriculture est intervenue en cours d’enquête

Les examens très attentifs de ces services sont résumés ci - après au § 3.2 et les réponses du maître d’ouvrage sont aux § 3.2.1 à 3.2.3

2.2.2.1 Liste des services consultés par le MOA: Pour le volet Loi sur l’Eau ( IOTA), Le MOA (la SAFER), s’est adressée à la DDT qui a répercuté les demandes d’avis auprès des services intéressés :

 la MRAe, (Mission Régionale d’Autorité environnementale Ile-de-France ), dont l’avis au 20 février 2018 fait l’objet dans le mémoire en réponse du maître d’ouvrage du § 3.2.1

 Le CNPN ( Conseil National pour la Protection de la Nature) dont l’avis au 7 février 2018 fait l’objet dans le mémoire en réponse du maître d’ouvrage du § 3.2.2

 La Commission Locale de l’Eau (CLE) du SAGE de l’Yerres (Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux ) , dont l’avis au 18 janvier 2018 fait l’objet dans le mémoire en réponse du maître d’ouvrage du § 3.2.3

2.2.2.2 Liste des services consultés par le Maire :

Pour le Volet Aménagement, le Maire de Grisy-Suisnes a consulté :  Le département de Seine-et-Marne :

Il s’agit de la Direction principale des routes relevant de la Direction générale adjointe de l’environnement, des déplacements et de l’aménagement du territoire.

 L’ABF :pour les servitudes liées au projet : LCAP –aux abords de monuments historiques (Château de La Grange le Roi). :  La DRAC ( Direction Régionale des Affaires Culturelles) Direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France, Unité départementale de l’architecture et du patrimoine de Seine-et-Marne. Concernant l’archéologie

 L’ ARS ( Agence Régionale de Santé) qui n’a pas répondu

2.3 Examen de la procédure L’ensemble de ce dossier semble avoir été correctement traité tant du point de vue technique que du point de vue du respect de la législation en vigueur. A la lumière des différents paragraphes ci-dessus, et par comparaison avec les dispositions prévues par l’arrêté d’organisation de cette enquête publique il semble que la procédure ait été bien respectée dans son ensemble.

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2.4 Rencontres avec le maître d’ouvrage

Dans le cadre de la réunion de présentation qui s’est tenue le 25 mai 2018 en mairie de Grisy-Suisnes nous avons rencontré M. SCHWEIGER Il n’y a pas eu de rencontre formelle avec le Maire de Grisy-Suisnes, sauf lors de la réunion de remise du procès verbal de synthèse le 13 juillet 2018 ; néanmoins il est venu courtoisement nous saluer lors des permanences.

. 2.5 Visite du site Une première et courte visite du site a eu lieu avec M.SCHWEIGER à la suite de la réunion de présentation en mairie le 25 mai 2018. Une seconde visite spécifique et plus complète a eu lieu le 7 juin 2018 avec M.SCHWEIGER avec un équipement indispensable en bottes compte tenu des ornières et flaques diverses, les moustiques, témoignant de la présence de nombreuses surfaces aquatiques. Le périmètre du site a été matérialisé par un filet bleu dit « anti retour batraciens »,de 0,40 m de hauteur moyenne et incliné de telle sorte que les dits batraciens puissent sauter hors du site mais pas y pénétrer ( pendant la durée des travaux). ( cf photo ci-dessous).

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Cette longue visite a permis de se rendre compte de l’état dégradé du château et des décharges sauvages.( photo ci-dessus)

Elle a permis de visualiser- à titre d’exemple illustré ci-dessus- les zones boisées dont le défrichement a été autorisé Page 46 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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ainsi que les zones humides, par exemple, ci-dessus : (Photo empruntée à l’article du Parisien du 6 mai 2018)

Vue du secteur proche de l’étang à l’ouest du site

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2.6 Organisation des permanences :

Elle résulte de l’application de l’arrêté préfectoral n° 2018 DCSE EPU 001 du 26 avril 2018 ( cf pièce 2) Le choix des dates de permanences , le lieu, les modalités du registre papier ou/et par courriels, ont fait l’objet d’une concertation n’ayant soulevé aucune difficulté.

Il a été convenu d’assurer 5 permanences compatibles avec les horaires habituels de la mairie de Grisy-Suisnes. Ces permanences ont été fixées aux dates et horaires ci-dessous, comportant après la première au 6ème jour d’enquête. le dernier jour de l’enquête, avec trois permanences intermédiaires, dont un samedi matin. Le commissaire enquêteur devant recevoir le public en Mairie, où se tient le service urbanisme de la ville: Mairie de Grisy-Suisnes Place de la Mairie 77166 Grisy-Suisnes Les : . mercredi 6 juin 2018 de 9h30 à 12h00 . Mardi 12 juin 2018 de 9h30 à 12h00 . Mercredi 19 juin 2018 de 14h00 17h30 . Samedi 23 juin 2018 de 9h30 à 12h00 . Mardi 3 juillet 2018 de 14h00 17h30, dernier jour d’enquête

Un poste informatique dans l’entrée de la mairie, était bien mis à la disposition du public souhaitant s’exprimer par voie électronique.

2.7 Permanences

La durée de l’enquête prévue du mercredi 6 juin 2018 au mardi 3 juillet 2018 inclus a été respectée. Les permanences ci-dessus se sont bien tenues aux jours, heures et lieu prévu, sans aucun incident , et décrites au § suivant. Un dossier complet de ses deux classeurs était mis à disposition du public en mairie, avec un registre papier ( un seul a suffi ) pour recevoir les observations écrites et documents annexés. Un poste informatique était mis à disposition du public par Publilégal, dans le hall d’entrée de la mairie, pour que le public puisse adresser ses observations sur le registre électronique. Il ne semble pas avoir été utilisé. Il était également possible d’adresser des courriels à l’adresse : enquê[email protected]. Il ne semble pas qu’il ait été utilisé.

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2.7.1 Déroulement des permanences en mairie

1ère permanence : le mercredi 6 juin 2018 de 9h30 à 12h00

J’ai été reçu par Madame Muriel GIRAULT première Adjointe au Maire, chargée de la communication et des finances, et M. Antoine HUMBERT Directeur général des services. Le dossier complet de ses deux classeurs était bien à la disposition du public, ainsi qu’un registre papier pour y recevoir ses observations. L’enquête ayant débuté le vendredi 1er juin 2018 , j’ai noté que ce registre n’avait fait l’objet d’aucune observation et que par ailleurs aucun courrier relatif à cette enquête n’avait été reçu en mairie pour y être annexé. Aucune personne ne s’est présentée pour consulter le dossier au cours de cette permanence ; j’ai reçu cependant la visite de deux collaborateurs de la société ECT ( Enviro-Conseil Travaux) qui ont participé au contenu du dossier ; - Mme Clara DIDIER, Ingénieur chargée d’études - M. Julien GOLASZEWSKI, responsable de projets. Cette permanence s’est déroulée sans aucun incident. seconde permanence :le mardi 12 juin 2018 de 9h30 à 12h00 Au cours de cette seconde permanence aucune personne ne s’est présentée pour consulter le dossier. Aucune observation n’avait été portée au registre depuis la précédente permanence, ni depuis le début de l’enquête. Aucun courrier concernant cette enquête n’a été reçu en mairie. J’ai reçu la visite courtoise de M. le Maire, Cette permanence s’est donc déroulée sans aucun incident.

Troisième permanence : le mardi 19 juin 2018, de 14h00 à 17h30, en Mairie : Aucune observation ne s’était ajoutée au registre, depuis la permanence du 12 juin 2018. J’ai reçu la visite courtoise de M. le Maire, de Mme Muriel GIRAULT sa première adjointe, et du directeur des services. Cette permanence s’est également déroulée sans aucun incident.

J’ai recueilli par ailleurs d’autres documents destinés à faire connaître l’enquête, qui sont décrits au § 1.7 ci-dessus et mis en diverses annexes ( 8 à 11).

Quatrième permanence : le samedi 23 juin de 9h30 à 12h00, en Mairie : Depuis la précédente permanence du mardi 19 juin 2018, une observation avait été portée au registre-papier mairie par Mme PLANCHAT Nicole, le 22 juin 2018. Au cours de cette permanence plusieurs personnes se sont présentées, pensant qu’il s’agissait de l’enquête portant sur la révision du PLU. Mme PLANCHAT , auteure de l’unique observation est venue pour préciser ses préoccupations concernant le projet de noyeraie ; elle n’a rien rajouté sur le registre. Cette permanence s’est également déroulée sans aucun incident.

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Cinquième permanence : le mardi 3 juillet 2018, de 14h00 à 17h30

Depuis la précédente permanence du samedi 23 juin 2018, deux observations ont été portées au registre-papier le 27 juin 2018, l’une par M. Grégorio SANCHEZ et l’ autre par Mme PLANCHAT Nicole. Une lettre recommandée AR avait été reçue en mairie le 26 juin 2018, à l’attention du commissaire enquêteur, émanant de la Chambre d’agriculture de région Ile-de- France. Après son ouverture, je l’ai annexée au registre comme observation n°4. J’ai reçu 4 personnes : - M. Philippe ROY, Président de l’association « RENARD ». - Mme Laura FLOCH, membre de cette association. - M. Guy LARIVIER, vice président de l’association du REVEILLON à Ferolles Attlly . - M. Alain CHAMPAGNE, de Brie Comte Robert Les documents remis par M. ROY ont été annexés au registre.

In fine de cette permanence, j’ai reçu la visite de M. le Maire. Cette permanence qui clôturait l’enquête s’est déroulée sans aucun incident.

Au cours de cette enquête, toutes les personnes qui ont souhaité rencontrer le commissaire enquêteur, ont été reçues, et toutes celles ayant souhaité prendre connaissance du dossier d’enquête hors permanences ont pu le faire et porté ou pas une observation sur le registre papier mis à leur disposition aux jours et horaires habituels de la mairie, ou le faire sur le registre électronique. D’une manière générale, toutes ces permanences et réunions avec le MOA et les rencontres avec M. le Maire se sont déroulées en de parfaites conditions..

2.7.2 Recueil des Registres et courriers,

L’enquête se terminant avec cette cinquième permanence à 17h30, je suis reparti avec le registre d’observations papier, laissant le dossier d’enquête en Mairie pour qu’il soit mis à disposition lors de la remise en mains propres du Procès verbal de synthèse. J’ai procédé à la clôture de ce registre conformément aux stipulations de l’article R.123-18-1er alinéa du Code de l’environnement et à l’arrêté préfectoral n°2018 DCSE EPU 001 du 26 avril 2018 L’ensemble du dossier et son registre unique avec documents annexés sont joints au dossier d’enquête.

2.7.3 Bilan comptable

Le registre papier mis à disposition du public comporte : - 5 observations manuscrites - 1 lettre ( AR) de la chambre d’agriculture - 1 contribution imprimée de 5 pages ( réponse à l’enquête et note de motivations) de l’Association « RENARD » - 1 requête de 7 pages auprès du TA de Melun. Page 50 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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Le registre électronique comporte une seule observation. L’adresse courriel de la préfecture n’a recueilli aucune observation.:

Soit au total 7 observations de 5 personnes différentes qui se sont présentées, pour l’ensemble des permanences . 2.7.4 Réunion publique

Il n’a pas été demandé de réunion publique en cours d’enquête. Il ne s’en est pas tenu. 2.8 Remise du Procès Verbal de synthèse

La réunion de remise en mains propres du procès-verbal de synthèse des observations des administrés et des avis des PPA et des observations du commissaire enquêteur, s’est tenue le 13 juillet 2018, en Mairie de Grisy-Suisnes. ( cf annexe 1). Y ont participé : . M. MARECHAL Philippe, Directeur général de « Stratégie-Conseil »,pour représenter la SAFER . M. Jean-Marc CHANUSSO, Maire de la commune de Grisy-Suisnes. . Mme AMARAL, agent administratif à la commune de Grisy-Suisnes . M. MARECHAL Timothée, stagiaire auprès de M. MARECHAL Philippe . Le commissaire enquêteur, Jacky HAZAN.

Cette réunion a permis de développer les observations de tous les particuliers, recueillies tous registres confondus, ( papier et électronique), et celles du commissaire enquêteur, à charge qu’elles fassent l’objet du mémoire en réponse ; Pour les contributions des PPA, leurs recommandations générales ont été évoquées. Des précisions ont pu être apportées par le commissaire enquêteur pour améliorer la connaissance des personnes intéressées au projet, sur la suite administrative de l’enquête. et l’intérêt de différencier les conclusions motivées de chaque enquête, le soin étant laissé au maître d’ouvrage pour répondre aux observations et avis formulés par les PPA dans un délai raisonnable , en rappelant que ce délai est normalement limité à 15 jours, chacun prenant la part revenant à sa responsabilité : le représentant du maître d’ouvrage, pour l’enquête IOTA, le Maire de la commune de Grisy-Suisnes pour le projet d’aménagement. A la suite, le Procès verbal en triple exemplaire a été signé par le représentant du maître d’ouvrage, le Maire de la commune de Grisy-Suisnes et le commissaire enquêteur. Le commissaire enquêteur a remis à chacun une version papier de l’ensemble des observations ainsi qu’une version informatique au format Word pour faciliter la rédaction du mémoire en réponse. 2.9 Réunion de Synthèse A la suite de la réception le 26 juillet 2018 du Mémoire en réponse version papier, et en couleur bleue, les appréciations du commissaire enquêteur ont été développées ci-après aux § 3.1.2 et suivants. ( une version partielle et provisoire a été faite par courriel le 16 juin 2016). Compte tenu de la réunion de remise du Procès Verbal, et des réponses satisfaisantes du mémoire en réponse, il n’a as été jugé nécessaire de prévoir une réunion de synthèse.

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CHAPITRE 3 Analyse des observations et courriers recueillis

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3. Analyse des observations et courriers recueillis 3.1 Récapitulatif des observations écrites et courriers recueillis aux registres papier ou électronique, au 6 avril 2018 :

valant Procès verbal de synthèse , avec mémoire en réponse du Maître d’ouvrage et du Maire de la commune de Grisy-Suisnes, et appréciations du commissaire enquêteur.

3.1.1 Remarques préliminaires :

L’enquête publique est l’occasion donnée aux habitants pour exprimer leurs souhaits ou suggestions, fussent-ils ou pas hors sujet. Sont considérées comme observations les rédactions directes sur les registres ou tout document écrit ou dactylographié remis en/hors permanence et collé ou agrafé sur le registre-papier et toute observation formulée sur le registre électronique ou par courriel à l’adresse courriel de la Préfecture. Les courriers sont ceux qui ont été acheminés par la poste ; Il n’y en a eu qu’un seul pour cette enquête. Toutes les observations et documents annexés sont repris et intégrés au Procès verbal de synthèse, soit intégralement , soit scanné intégralement.

Elles sont commentés par le maître d’ouvrage, et le Maire de la commune de Grisy- Suisnes. et font l’objet à la suite d’une appréciation du commissaire enquêteur.

Les Réponses déjà apportées par la SAFER sont à date du 2 mai 2018, et sont reproduites aux §3.2.1 et suivants.

3.1.2 Observations du public sur registre papier :

Compte tenu du faible nombre d’observations manuscrites, celles-ci sont reproduites intégralement . Le courrier de la chambre d’agriculture et les contributions de l’association RENARD, sont, elles, scannées intégralement.

Observation n° 1 par Mme PLANCHAT Nicole demeurant 8 rue Jean Nicot à Grisy-Suisnes : Suite à la réunion publique du 5 mai 2018 présentant, détails à l’appui, le projet d’aménagement du domaine de la Grange le Roy, et après lecture du doc. De la MRAe, deux questions se posent encore à moi : 1°)- concernant la pollution du site Il m’avait semblé que le site actuel, pollué, devait être dépollué avant tout apport nouveau de déchets (matériaux inertes). Or, les matériaux existants ne seront que confinés. De plus, les matériaux inertes apportés devaient être contrôlés afin d’éviter de nouvelles pollutions ( ai-je bien compris ?)

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Alors, peut-on envisager l’implantation d’une noyeraie qui serait exploitée au niveau de ses fruits, entrant dans la consommation humaine. Les racines de ces arbres « pompant » dans le sol leurs éléments nutritifs pour les distribuer à l’ensemble de l’arbre, l’homme absorberait au travers des noix, une pollution supplémentaire, lui qui accumule déjà nitrates, additifs, conservateurs, radio activité… 2°)- Concernant le paysage : Les exhaussements de 17 m prévus ne risquent-t-ils pas de masquer les points de vue au niveau du château plutôt que favoriser les perspectives ? Une présentation de l’avenir du site paysager ne pouvait-t-elle être prévue afin d’être plus « parlante » ? Il existe des modules d’application employés dans les Ecoles d’Aménagement paysager qui permettent de voir l’état du site quelques années après l’implantation. Elle aurait permis de comparer le résultat sur le domaine avec d’autres aménagements déjà réalisés en Seine-et-Marne. Je désire tout de même noter que la présentation du projet par la SAFER a été exposé par un personnel compétent, soucieux de répondre à des questions « pointues ». Le 22/06/2018 Nicole PLANCHAT (résidente à Grisy).

Réponse de la SAFER : Après études réalisées sur la propriété, il s’est avéré que la nature des pollutions présentes ne nécessitait pas d’être enlevées du site. Les bureaux d’études spécialisées sur le sujet ont préconisé leur confinement

Le cas échéant une dépollution du site par enlèvement de l’ensemble des matériaux évacuation et traitement ex-situ pour l’ensemble des terres pollués du site (Cf. page 41 de l’étude d’impact) aurait présenté un coût très important.

Les matériaux inertes reçus sur site feront l’objet de contrôle en amont et sur site pour garantir leur conformité et donc l’absence de pollution (Cf. Annexe du présent document, page 106). Sur la question de migration des pollutions dans les noyers. La SAFER a demandé l’expertise de la SENURA sur le sujet pour s’assurer que le système racinaire des noyers ne puisse pas atteindre les horizons du sol actuel. Les racines des noyers seront déconnectées des sols pollués qui seront recouverts par les matériaux inertes (Cf. pages 37 et 112 de l’étude d’impact). L’EQRS (Evaluation Quantitative des Risques Sanitaires) conclut à l’absence de risque pour la santé humaine (Cf. pages 192 à 196 de l’étude d’impact).

Une modélisation 3D du projet a été réalisée par l’Atelier ATLANTE. La vue en perspective est présentée ci-dessous.

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Vue en perspective du projet

Appréciations du commissaire enquêteur : Il est pris acte du choix retenu du confinement, approuvé par le Préfet, eu égard au coût exorbitant d’une excavation totale. La non contamination potentielle des racines des noyers par les sols confinés est confirmée par l’ EQRS,( qui conclue à l’absence de risque pour la santé humaine) et l’expertise de la SENURA sur le sujet, ce qui est de nature à rassurer la résidente et les auteurs d’observations exprimant la même crainte. La requérante souhaitait pouvoir visualiser et donc se rendre compte du futur état du site. La « Vue en perspective du projet » jointe à la réponse de la SAFER est de nature à satisfaire le demandeur.

Observation n° 2 de M. Grégorio SANCHEZ, résidant à La Grange le Roy :

Dossier du projet de réhabilitation très complet et très documenté ( je n’ai malgré tout pas lu la totalité des 2 classeurs !!). J’espère que ce énième projet aboutira vraiment sur une finalité concrète et positive sur l’avenir de la propriété, tant au niveau forestier que du bâti. J’espère surtout que le domaine forestier, très pollué actuellement sera, à défaut d’être dépollué à 100%, débarrassé des polluants les plus nocifs et que sa « reconstruction » sera très surveillée par la SAFER. La SAFER semble être très impliquée en vue du bon aboutissement de ce projet….donc soyons confiants. Pour avoir connu la propriété depuis près de 50 ans et y avoir vécu lorsque celle-ci était « au temps de sa splendeur » ( château habité, ferme en exploitation, verger, Page 55 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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potager, parcs et jardins entretenus) je ne peux donc que me féliciter actuellement de constater qu’un tel projet de réhabilitation soit mis en marche. Grégorio SANCHEZ, résidant à La Grange le Roy

Réponse de la SAFER : La SAFER portera une attention particulière au sujet des polluants les plus nocifs avec :

 La réalisation d’une détection électromagnétique de fûts après défrichement du site, suite à une demande spécifique de la Direction Départementale des Territoires de Seine-et-Marne (Cf. page 3 du mémoire en réponse à l’avie de la MRAE) ;  Une évacuation des déchets présents en surfaces (Cf. page 21 de l’étude d’impact) ;  Une gestion des spots de pollution (points chauds) en cas de détection lors de l’aménagement (Cf. page 40 de l’étude d’impact).

Appréciations du commissaire enquêteur : Il est pris bonne note des mesures proposées, confortées par ailleurs par les engagements d’inspections dans le temps( exposés par ailleurs) pris par le maître d’ouvrage, et qui seront de la responsabilité de la municipalité. Les déchets dont l’évacuation semble la plus urgente et nécessaire est bien celle des dépôts sauvages en surface dont la prise en charge est bien exprimée dans la réponse formulée. . Observation n° 3 de Mme PLANCHAT

Confiner et accumuler des pollutions, est-ce la meilleure solution pour ne pas polluer davantage l’eau d’infiltration et de ruissellement, alors que la nappe phréatique du calcaire de Champigny a déjà été polluée par de la simazine (cancérigène). Cette nappe est ( a été) la source d’eau potable de beaucoup de Briards. Se soucie-t-on de la santé des humains et de leurs descendances, sujets de plus en plus sensibles aux allergies, plomb, solvants organiques, et atteints de stérilité, cancers…. ? N. PLANCHAT le 27/06/2018 Réponse de la SAFER : De même que pour l’observation 1, il s’avère qu’après études réalisées sur la propriété, les bureaux d’études spécialisées sur le sujet ont préconisé le confinement des pollutions. Cela constituera une amélioration par rapport à la situation actuelle (Cf. page 41 de l’étude d’impact).

Le cas échéant une dépollution du site par enlèvement de l’ensemble des matériaux évacuation et traitement ex-situ pour l’ensemble des terres pollués du site (Cf. page 41 de l’étude d’impact) aurait présenté un coût très important.

Les matériaux inertes, apportés sur site, n’entraineront pas d’accumulation de la pollution (Cf. page 26 de l’étude d’impact).

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Enfin, l’étude hydrogéologique réalisée par ARANA conclut à l’absence d’impact sur les nappes (Cf. pages 85 et 86 de l’étude d’impact).

Appréciations du commissaire enquêteur : Il s’agit de compléments de réponses à la même requérante, reçue en permanence et particulièrement inquiète sur la consommation des noix produites.

Observation n°4 ( lettre recommandée AR du 18 juin 2018 de la Chambre d’Agriculture de région Ile-de-France : Objet :Projet de réhabilitation de La grange-le-ROY Observation de la Chambre d’agriculture.

Monsieur le Commissaire Enquêteur, Dans le cadre de l’enquête publique qui se déroule du 1er juin au 3 juillet 2018 concernant la réhabilitation de La grange-le-ROY, je tiens à vous faire part des observations suivantes : La SAFER Ile-de-France a procédé à la préemption du domaine dit de la Grange-le- Roi en juin 2011. Il s’est avéré que le domaine a fait l’objet d’importants remblais dans les années 1990, ce qui a provoqué une pollution importante des sols aux hydrocarbures, PCB, Chrome, cuivre, plomb et zinc. La Chambre d’agriculture de région, considère que le projet de réhabilitation du domaine de la grange-le-ROY apporte un double bénéfice à l’agriculture.  D’une part le projet intègre le développement d’une exploitation nucicole sur des surfaces en état de déshérence. Dans une région Ile-de-France où « très peu de surfaces sont converties enterres agricoles ».  D’autre part, « les apports de matériaux inertes permettent une restauration agricole du site et évitent qu’ils ne soient déposés sur des terres agricoles de qualité.la qualité agronomique des sols agricoles franciliens sera donc épargnée de l’apport de matériaux pouvant avoir une qualité agronomique relative ». La chambre d’agriculture émet un avis favorable.

Réponse de la SAFER : La SAFER prend acte de cet avis de la Chambre d’Agriculture avec satisfaction.

Appréciations du commissaire enquêteur : Pareillement.

Observation n° 5 de M. Philippe ROY, président de l’association R.E.N.A.R.D. Cette contribution , contresignée par Mme FLOCH membre de l’association, comporte : - Une lettre de 4 pages remise en mains propres et annexée au registre papier Page 57 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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- Une requête de 7 pages en tant que copie d’une requête formulée le 5 juillet 2017 auprès du TA de Melun sur la modification simplifiée du PLU de Grisy-Suisnes, remise en mains propres et annexée au registre papier. - Un extrait ( page 18) de cette modification simplifiée du PLU de Grisy-Suisnes, est également annexée au registre papier

Pour le Procès verbal de synthèse, la lettre du 3 juillet 2018 à l’adresse du commissaire enquêteur et la copie de requête sont reproduites scannées pour que la SAFER dispose à ce stade, de l’intégralité de la contribution annexée au registre papier

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Reprise des principaux points pour des réponses et appréciations détaillées

1°)- concernant la commune de Coubert

Pourquoi des aménagements sur cette commune alors que le projet ne concerne que Grisy-Suisnes ?

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Réponse de la SAFER : L’unique aménagement prévu sur la commune de Coubert est la mise en place d’une mesure compensatoire pour la faune et la flore, visant à la réouverture de milieux naturels de type friches thermophiles par suppression de robiniers (espèce invasive). Cette opération se fait sur un espace jouxtant le périmètre du projet. Il est également à noter la présence en bordure d’une mare qui sera protégée et restaurée (Cf. page 159 de l’étude d’impact et Dossier de demande de dérogation au titre des espèces protégées).

Appréciations du commissaire enquêteur : Réponse satisfaisante, d’autant qu’en permanence, le demandeur a exprimé qu’il était attaché aux mesures compensatoires.

2°)- Sur les anomalies du dossier :

Compte-tenu des dates des travaux du TGV et du grand stade, les remblais mentionnés ne peuvent avoir été mis en place avant 1990 . Les superficies boisées depuis plus de 30 ans n’ont pas été remblayées ( 19 ha env.) et n’ont donc pas à l’être dans le projet ( globalisé à 28 ha environ) et doivent donc rester en l’état ; aussi , si seulement la différence de 9ha est à traiter pourquoi ne pas envisager de les excaver ? Réponse de la SAFER : Sur les 28,8 ha de projet, seuls 6,1 ha constituent des superficies boisées depuis plus de 30 ans et n’ont donc pas fait l’objet de remblaiements (Cf. pages 147 et 148 de l’étude d’impact, basée sur l’historique du site et les plans présentés dans le dossier de demande de défrichement). Ces 6,1 ha de boisements de plus de 30 ans sont répartis sur le site et ne sont pas évitables pour la réalisation d’un projet global présentant une cohérence paysagère et agricole.

Appréciations du commissaire enquêteur : J’ai bien noté qu’effectivement, si ces 6,1 ha avaient été d’un seul tenant, ils auraient pu faire peut-être l’objet d’un traitement différent. Mais au cas présent, cette dispersion n’était pas compatible.

3°)- sur le Plu de Grisy-Suisnes :

La révision simplifiée du PLU a permis à tort l’apport de remblais plus ou moins dangereux.

Cette révision fait l’objet d’un recours de la part de l’association RENARD, dont copie est mise à la suite.

Réponse de la SAFER :

Cette procédure est déconnectée du dossier objet de la présente instruction. Ce recours est en cours de traitement par la commune.

Appréciation du commissaire enquêteur : Page 63 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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Il est pris acte de cette procédure, laquelle, en l’état, n’impacte pas l’enquête unique proprement dite.

4°)- sur le chemin rural :

Ce chemin rural dit de la « chênaie » ne doit pas être remblayé et assurer une libre circulation ; pourquoi n’est-t-il pas mentionné ?

Réponse de la SAFER : Ce chemin rural n’existe plus. A son ancien emplacement, des dépôts de matériaux sont également intervenus.

Complément d’information fournie à la demande du commissaire enquêteur « Concernant le chemin, ci-dessous une projection du chemin tel qu’il existait et de l’étang qui montre que le chemin passait à l’endroit où est présent désormais l’étang. Aujourd’hui ce chemin n’existe plus et des dépôts interviennent à son ancien « commencement » à l’ouest du site (côté rd471) »

Appréciation du commissaire enquêteur : Les explications fournies répondent d’elles mêmes à la question posée et à la demande de l’association.

5°)- Contre proposition :

Enlever tous les remblais , réduire ainsi considérablement la circulation des camions corrélative ce qui serait favorable pour l’environnement L’étude d’impact ( page21) parle de récupérer et éliminer des déchets, sans préciser.

Réponse de la SAFER :

Les déchets présents en surface sur le site seront récupérés à la pelle et stockés dans une benne avant évacuation vers une filière agréée. Page 64 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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Appréciations du commissaire enquêteur : Les déchets mentionnés, sont effectivement ceux déposés en décharge sauvage, qu’il est acté d’enlever ( cf appréciations formulées pour l’observation n°2).

6°)- sur la concertation :

L’avis de l’association n’a pas été sollicité, et ses demandes de documents sont restées vaines.

Réponse de la SAFER : De nombreux échanges sont intervenus entre la SAFER et l’association le RENARD. Aucune demande d’informations, de précisions ou de visite de l’association n’est restée sans réponse.

Ci-dessous, figure le récapitulatif des principaux échanges (copie des mails en pj) ;

- 05/03/2015 : message téléphonique du RENARD à la SAFER pour connaître le contact de la personne en charge du dossier : o Réponse de la SAFER par mail le 5 mars 2015 - 05/03/2015 : envoi d’éléments du RENARD à l’attention de la SAFER et demande de visite du site o Réponse de la SAFER par mail le 5 mars 2015 - 16/3/2015 : envoi de la SAFER au RENARD des études menées par le BURGEAP sur la propriété - 29/07/2015 : Visite du site en présence de la SAFER, de France Nature Environnement et du RENARD - 19/08/2015 : envoi par la SAFER au RENARD des éléments de l’étude Faune/ Flore en cours - 17/10/2017 : demande de renseignement du RENARD par mail sur le projet o Réponse de la SAFER le 23/10 avec propositions de rencontre ou de rendez-vous téléphonique - 09/11/2017 : Envoi par la SAFER au RENARD de la liste des expertises réalisées sur le site de la Grange-le-Roy

Appréciations du commissaire enquêteur : Après lecture de ces informations déjà reçues par nous à notre demande, il semble que l’association ait été largement informée et qu’il a été donné suite à ses demandes successives. Il était d’ailleurs du plus grand intérêt de la SAFER d’y procéder.

7°)- sur les compensations :

Il est fait état de compensations sur Croissy-Beaubourg peu convaincantes.

Quels documents, souhaités en communication, ont validé ces compensations ?

Réponse de la SAFER : Les compensations proposées ont été validées par l’autorité compétente sur ce sujet. Page 65 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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Appréciations du commissaire enquêteur : La SAFER aurait pu ici rappeler ces documents et leur destinataire ; néanmoins cela ne remet pas en cause leur validation.

8°)- recherches de documents :

L’association liste un certain nombre de documents qu’elle souhaiterait recueillir.

Réponse de la SAFER : Les échanges demandés par le RENARD constituent des échanges confidentiels qui ne peuvent lui être communiqués. Certains ont ainsi été opérés par la SAFER au titre des démarches nécessaires à la préemption de la propriété et ne peuvent être diffusés.

Appréciations du commissaire enquêteur : Il est difficile d’apprécier la limite entre ce qui est « diffusable » de ce qui doit rester confidentiel ; Il revient à la SAFER d’en juger.

9°)- sur les zones humides :

Création de zones humides quasiment impossible ; démarche « éviter, réduire, compenser » non satisfaite.

Réponse de la SAFER : La proposition de création de zones humides par le bureau d’études a été validée par l’autorité compétente.

Appréciations du commissaire enquêteur : Cela est effectif et déjà noté par ailleurs.

10°)- autres projets :

Projet d’hôtel ou lieu d’exposition incompatibles avec le PLU qui n’accepte que des aménagements de constructions existantes.

Réponse de la SAFER : Cette remarque ne concerne par le projet détaillé dans le présent dossier soumis à enquête.

Appréciations du commissaire enquêteur : Le château et ce qui va autour, est hors projet. Il était cependant intéressant que le projet mentionne néanmoins le devenir potentiel du château et de ses dépendances.

11°)- CONCLUSION :

L’association souhaite que soit émis un avis défavorable

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Réponse de la SAFER : pris acte Suite à sa préemption, la SAFER a fait procéder à un appel à candidature public pour identifier un ou plusieurs porteurs de projets intéressés par la propriété pour y porter un projet agricole ou naturel.

L’association le RENARD, à l’époque, ne s’est pas manifestée et n’a pas fait acte de candidature.

Appréciations du commissaire enquêteur : Soit ; néanmoins l’association peut tout à fait légitimement émettre un tel souhait.

Copie ci-dessous d’une requête formulée par RENARD le 5 juillet 2017 auprès du TA de Melun , et jointe en copie au registre papier:

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Cette démarche en requête sur le PLU est hors enquête ; elle est annexée au registre par l’association, à la suite de ses observations et doit y demeurer. La SAFER peut y apporter réponse si elle le souhaite. Réponse de la SAFER : Cette demande est hors enquête. Si le RENARD souhaite solliciter la SAFER spécifiquement sur ce point, une réponse lui sera apportée.

Appréciations du commissaire enquêteur : Pris acte que la SAFER s’accorde à considérer la requête comme hors enquête ; il lui appartient d’y apporter par ailleurs réponse si elle le juge nécessaire.

Observation n° 6 de M. Alain CHAMPAGNE, de Brie Comte Robert « Pourquoi défriche-t-on ces espaces boisés ? Les arbres de 30 ans sont porteurs de mycélium, de champignons de diverses espèces. Ces champignons sont des dépollueurs naturels !!! ».

Réponse de la SAFER : Les surfaces devant faire l’objet d’un défrichement ont été réduites au minimum afin de préserver les espaces boisés les plus intéressants.

Les espaces où les pollutions sont présentes sont surtout actuellement en état de friche. L’absence de terre végétale ou d’horizon de terre ne permettant pas le développement d’arbres dans ces endroits.

Le défrichement limité des boisements de plus de 30 ans est nécessaire pour garantir la cohérence paysagère et agricole de ce projet de restauration et valorisation de terrains pollués (Cf. Justification du projet, pages 33 à 49 de l’étude d’impact)

Appréciations du commissaire enquêteur : La remarque formulée est tout à fait légitime ; il convient de rappeler l’appréciation déjà formulée ( sur réponse à l’observation du Renard, § 2° Sur les anomalies du dossier) sur la « dispersion » des zones non affectées par les remblais ( du projet de golf ) et qui, ici ou là, présentent des sujets anciens. Il semble, à la vue globale du projet, qu’il n’était donc pas possible de les sauvegarder.

3.1.3 Observations formulées sur le registre électronique :

Une seule observation a été portée sur le registre électronique : elle émane de l’association « France Nature Environnement » Seine-et-Marne. En date du 3 juillet 2018.. Bien qu’appréciant la dévolution de ces terrains « ayant subi de tels bouleversements et de telles atteintes à l’environnement ,,,pour retrouver un état permettant son exploitation agricole », La contribution porte sur divers points :

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 Sur les pollutions existantes :

 Quelle est la légitimité des remblais successifs apportés ?

 Quelle légitimité au confinement ? rajouter de la pollution sur de la pollution ?

 Réponse de la SAFER :

Les remblais apportés antérieurement ne sont pas du fait de la SAFER qui hérite de cette situation suite à la préemption de ces terrains sur demande de la commune pour revaloriser le site. Les matériaux qui seront utilisés dans le cadre de l’aménagement sont des matériaux inertes qui ne seront source d’aucune pollution (procédures d’admission préalable et de contrôles sur site garantissant leur conformité, Cf. annexe du présent document).

Appréciations du commissaire enquêteur : La légitimité du confinement a déjà fait l’objet d’une réponse ( cf réponse/appréciation à l’observation n°3) et le rappel à la Justification du projet, pages 33 à 49 de l’étude d’impact par la SAFER) ; et ci-dessus en réponse à l’observation n°6 : (« Le défrichement limité des boisements de plus de 30 ans est nécessaire pour garantir la cohérence paysagère et agricole de ce projet de restauration et valorisation de terrains pollués »).

 Sur la nature de l’aménagement :

 Il se base sur une révision simplifiée du PLU de Grisy-Suisnes, et le maire devra assurer la police dès qu’il aura délivré le permis d’aménager ; de quels moyens humains disposera-t-il ? ne s’agira-t-il pas d’une décharge déguisée, pourquoi ne pas avoir choisi une procédure ISDI qui aurait laissé cette charge au Préfet et à ses services.

 Réponse de la SAFER : Le projet fait l’objet de deux procédures conjointes : une demande de permis d’aménager et une demande d’autorisation environnementales. Ces deux procédures font l’objet de la présente enquête publique. La Préfecture est en charge de la procédure de demande d’autorisation environnementale et en assurera donc la police. Le choix des procédures a été fait en concertation avec les services de l’Etat de la commune. L’opération vise à aménager un site en déshérence, c’est son objectif premier. Il ne s’agit en ce sens pas d’une opération ISDI dont l’objectif premier est de stocker des matériaux inertes.

De même, la mairie de Grisy-Suisnes est très impliquée dans ce projet. Dans cette optique elle a souhaité porter également l’opération via la procédure du permis d’aménager qui permet au maire de s’impliquer dans la procédure et d’être le signataire de l’autorisation à ce titre.

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La SAFER déléguera son Assistant à Maîtrise d’Ouvrage pour effectuer de façon aléatoire des contrôles in situ et accompagner ceux opérés par les services de la mairie afin de s’assurer de la bonne conduite des travaux.

Appréciations du commissaire enquêteur : Il convenait de repréciser le volet « aménagement » qui sera géré par le maire de Grisy-Suisnes, et sous sa responsabilité, sans pour autant être privé d’une quelconque assistance comme celle proposée ci-dessus par la SAFER. Il est sans doute légitime de se demander si la municipalité est en mesure de prendre en compte ce projet d’aménagement ; pour autant on ne peut lui faire un procès d’intention. En tout cas, il ne s’agit pas d’une procédure ISDI.

 Sur le choix d’une exploitation de noyers

 Le choix d’une noyeraie n’est pas heureux et il semble justifier l’importance et la hauteur des remblais au regard des contraintes des systèmes racinaires des noyers.

Réponse de la SAFER : Comme pour l’ensemble des biens maîtrisés par la SAFER, un appel à candidature ouvert à tous les porteurs de projets (publics, privés, particuliers, agriculteurs, forestiers…) a été lancé pour cette propriété afin de recenser tous les projets possibles. Les candidatures recueillies à cette occasion ont ensuite été analysées par les experts de la SAFER puis par une commission d’élus regroupant les professionnels agricoles, les collectivités locales et l’Etat. Cette commission a retenu le projet de noyeraie pour cette propriété car apportant les meilleures garanties techniques, paysagères et financières et s’insérant en outre dans un projet de réhabilitation globale de la propriété intégrant la propriété bâtie limitrophe. Le projet s’est donc également adapté aux caractéristiques techniques de cette exploitation en intégrant les enjeux liés au système racinaires de noyers (profondeur, diffusion…) et aux pentes maximales admissibles pour les engins agricoles nécessaires à la bonne fonctionnalité agricole du site.

Appréciations du commissaire enquêteur : Le choix a dû se limiter à l’une des seules proposition ni fantaisiste ni irréalisable techniquement et/ou financièrement ; il est répondu et apprécié dans ce sens, pour l’observation de la CNPN ( § 3.2.2)

 Sur la notion de « gagnant-gagnant » :

 L’importance des remblais n’est-t-elle pas la solution exutoire pour une partie des matériaux du grand Paris ?

 Il manque une évaluation financière « permettant d’évaluer le rapport entre le coût de la restauration du site et les gains générés par l’opération de stockage de déchets inertes » Page 78 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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Réponse de la SAFER :

La question posée porte sur les matériaux du Grand Paris, pour savoir, si ce projet n’a pas été élaboré en vue d’accueillir des matériaux du Grand Paris.

Le projet, opération de valorisation de matériaux inertes, n’a pas pour objectif de recevoir des matériaux du Grand Paris. En effet, il a été engagé (préemption intervenue en mars 2011) avant que ne soit publié le décret d’application approuvant le schéma d’ensemble de transport public du Grand Paris (août 2011).

Sur la question de l’évaluation financière. Il est demandé une évaluation « permettant d’évaluer le rapport entre le coût de la restauration du site et les gains générés par l’opération de stockage de déchets inertes ».

La réglementation actuelle ne permet pas au propriétaire du site et maître d’ouvrage de l’opération (la SAFER de l’Ile-de-France) de percevoir de recettes dans cette opération (Article L541-32-1 du code de l’environnement). Le projet vise donc bien l’aménagement du site et non une opération financière pour le maître d’ouvrage.

Appréciations du commissaire enquêteur : La réponse clôt le débat sur l’origine des remblais.

Pour ce qui concerne le coût de la dépollution, il est précisé dans l’étude d’impact à la page 41, dans la partie concernant la justification du projet. Ce chapitre indique :

« Après étude, il est apparu économiquement non viable de réaliser un traitement ex- situ des terres polluées. En effet, d’après les tarifs de l’année 2015, la prise en charge des terres polluées dans l’Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux la plus proche reviendrait à 69 euros/tonne. D’après les données du site, le volume de terres polluées présentes sur le site de Grisy-Suisnes représente environ 332 000 m3, soit 664 000 tonnes. Le coût d’un traitement ex-situ, de ces terres polluées (transport inclus), vers le centre le plus proche, représenterait donc une dépense de 45,8 millions d’euros, qui n’est pas finançable. »  Sur l’incidence paysagère :

 Les principes de composition du parc du château et le reste du domaine doivent faire partie du permis d’aménager, et ne pas être remis à plus tard.

Réponse de la SAFER :

Les principes de composition du parc du château et le reste du domaine feront l’objet d’un dossier de demande d’autorisation par le porteur de projet permis qui sera déposé ultérieurement.

Appréciations du commissaire enquêteur : La composition du parc du château et le reste du domaine sont hors enquête.

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 Sur le transport des matériaux :

 Les 120 camions /jour vont aggraver la circulation sur une RD 471 subissant déjà un trafic intense, et contribuer à sa dégradation et impactera la sécurité des usagers

Réponse de la SAFER : La RD 471 est une route dimensionnée pour accueillir un trafic de poids lourds. Une signalisation de chantier adaptée sera mise en place pour prévenir les usagers.

Appréciations du commissaire enquêteur : J’ai noté que les 120 camions/jour ( alors qu’ailleurs dans le dossier on ne parle que de 40 camions/jour) représentent un pourcentage supplémentaire de trafic de 27 % environ, ce qui n’est pas négligeable, mais seulement 3,2 % du trafic global. En revanche la signalisation devra être bien pensée, et bien maintenue tout au long du chantier. L’aménageur devra sans doute participer aux frais entraînés par les dégradations de la RD 471, pour la part lui incombant.  Sur l’avenir de ce type de sols pollués

« L’utilisation ultérieure de ces sites pollués pose les questions :

 Des pollutions résiduelles » avec risque sur les nappes phréatiques

 Du coût d’évacuation des terres polluées.

 De recherche de sites exutoires générés par les grands travaux

 Du mode de transport de ces matériaux, essentiellement par route, ce qui entraîne l’accroissement du trafic, la dégradation des routes, un impacte sur la sécurité des usagers et sur le réchauffement climatique.

Réponse de la SAFER : Une étude hydrogéologique a été menée par le bureau d’études ARANA. Elle conclut à l’absence d’impact par pollution résiduelle sur les nappes (Cf. pages 85 et 86 de l’étude d’impact).

Le projet présente l’intérêt d’éviter les coûts exorbitants d’une opération d’excavation, évacuation et traitement ex-situ des matériaux pollués du site. De plus, l’utilisation de matériaux inertes afin de restaurer et valoriser un foncier dégradé est une formidable opportunité à l’échelle du territoire (Cf. Justification du projet, pages 33 à 49 de l’étude d’impact).

Appréciations du commissaire enquêteur : Sur le risque d’impacter la nappe phréatique : elle est tout de même à - 40 m. Page 80 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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Sur le coût d’évacuation des terres polluées : il a été répondu précédemment.

Sur le transport des matériaux : à défaut de canal ou de voie ferrée à proximité, il ne reste guère que la route.

Sur la recherche de sites exutoires générés par les grands travaux, qui vise essentiellement les déblais des tunnels du métro du Grand Paris, je note qu’il s’agit d’une opportunité et que la finalité du confinement ne semble pas résulter de la recherche de trouver à tout prix des solutions de sites exutoires. Il y en a beaucoup d’autres en région parisienne.

3.1.4 Observations formulées par courriels :

Aucune observation n’a été formulée par courriel

3.2 Récapitulatif des observations formulées par les Services consultés par le MOA

NOTA : à ces observations/recommandations résumées par le commissaire enquêteur, la SAFER a déjà répondu, avec, le plus souvent, de longs développements ; nous les avons repris intégralement thèmes et sous thèmes par thèmes et sous thèmes ( avec un choix de petit caractère) pour les faire suivre de nos appréciations.

3.2.1 Avis de la MRAe, Mission Régionale d’Autorité Environnementale

Il s’agit de la Mission Régionale d’Autorité environnementale Ile-de France dont l’avis porte sur le : « Projet de Réhabilitation du site de La Grange Le Roy comprenant l’exhaussement du terrain et la création d’une exploitation de noyers et de bois-énergie, situé à Grisy-Suisnes ( Seine-et-Marne) ».

Ses recommandations sont résumées ci-après :

 Sur l’étude d’impact:

 Compléter l’étude d’impact qui ne mentionne pas un projet de bâtiment agricole, si toutefois il s’avère nécessaire à la fonctionnalité du projet.

 La compléter soit  « par une appréciation des impacts de l’ensemble du programme de réhabilitation du domaine du château de La Grange Le Roy dont le projet présenté par la SAFER fait partie ». Soit  En étendant l’étude d’impact sur l’ensemble du programme Mais en justifiant l’option retenue. Réponse de la SAFER :

Description du projet : Page 81 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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Un projet de bâtiment figure à titre indicatif sur l’une des représentations graphiques du projet. Il est en effet vraisemblable qu’à terme le porteur de projet agricole, à qui sera rétrocédée la propriété, ait besoin d’un bâtiment pour stocker son matériel, nettoyer et conditionner les noix. C’est dans cette optique qu’un bâtiment a été représenté.

Toutefois, aucun projet de bâti n’est pour le moment élaboré. Le cas échéant, s’il devait être nécessaire au fonctionnement de l’exploitation agricole, l’agriculteur, futur propriétaire du site déposera un permis de construire en conformité avec les dispositions prévues au document d’urbanisme local.

La SAFER de l’Ile-de-France s’est porté acquéreur de la propriété de la Grange-le-Roy à l’exception des bâtis présents sur la propriété (château et corps de ferme), ces derniers n’ayant pas été, à l’époque, intégrés à la vente sur laquelle la SAFER était intervenue.

Le bâti de la Grange le Roy (château et corps de ferme) a, au cours des années 1990, fait l’objet d’opérations de défiscalisations (au titre des Monuments Historique et des résidences hôtelières meublées) qui se sont avérés frauduleuses. A ce jour, 82 lots de copropriété existent dans le corps de ferme et 27 lots dans le château, lots que le porteur de projet retenu par la SAFER acquiert peu à peu en vue de pouvoir engager la réhabilitation de la partie bâti de la propriété.

Ce projet de réhabilitation des bâtis se fera donc sous maîtrise d’ouvrage du porteur de projet de la SAFER à un horizon non encore déterminé. Appréciation du commissaire enquêteur : Ce bâtiment, en tout cas, n’est pas partie intégrante du projet ;Selon le PLU opposable la zone est inconstructible et ne permet que des aménagements par rapport à l’existant ; son maintien en l’état peut simplement permettre à l’aménageur, d’y entreposer du matériel ou/et nettoyer et stocker les noix. s’il souhaite l’améliorer à des fins agricoles, il pourra déposer toute déclaration de travaux que bon lui semblerait pour le transformer ( ou au contraire, le supprimer)..

 Sur les objectifs et justification du projet : il convient de mieux justifier :  Le cadre retenu pour appréhender les apports de déchets inertes ( permis d’aménager et non installation de stockage de déchets inertes- ISDI),  La hauteur des exhaussements projetés, au regard de l’objectif de confinement des matériaux pollués et ‘implantation d’une noyeraie à fruits,  Le projet agricole retenu,  L’absence de traitement des zones particulièrement polluées et l’élimination des terres contaminées vers les filières appropriées, conformément à la doctrine de gestion des sites et sols pollués.

Réponse de la SAFER :

Le projet présenté est une opération de valorisation des terrains permettant à la fois de réhabiliter un site actuellement dégradé et de redonner une vocation agricole à des surfaces prélevées à l’agriculture dans les années 1990. Le choix de la procédure d’urbanisme retenue a été déterminé avec la commune mais également en lien avec les services de la préfecture, de la DDT et la DRIEE.

Néanmoins la SAFER s’engage à respecter les valeurs d’admission réglementées par l’arrêté ministériel du 12 décembre 2014 relatif aux conditions d'admission des déchets inertes dans les installations relevant des rubriques 2515, 2516, 2517 et dans les installations de stockage de déchets inertes. L’ensemble des informations liées à l’acceptabilité des matériaux sera tenue à la disposition de la mairie et de la préfecture.

Concernant la hauteur des exhaussements, celle-ci s’entend sur plusieurs points :

- Le meilleur confinement possible des éléments polluants dans le but d’éviter une interaction avec la future exploitation agricole ; Page 82 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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- Une redéfinition des perspectives paysagères à grande échelle, recréant les perspectives paysagères et notamment le glacis partant du château vers le nord-est.

Comme pour l’ensemble des biens maîtrisés par la SAFER, un appel à candidature ouvert à tous les porteurs de projets (publics, privés, particuliers, agriculteurs, forestiers…) a été lancé pour cette propriété afin de recenser tous les projets possibles. Les candidatures recueillies à cette occasion ont ensuite été analysées par les experts de la SAFER puis par une commission d’élus regroupant les professionnels agricoles, les collectivités locales et l’Etat. Cette commission a retenu le projet de noyeraie pour cette propriété car apportant les meilleures garanties techniques, paysagères et financières et s’insérant en outre dans un projet de réhabilitation globale de la propriété intégrant la propriété bâtie limitrophe. Le projet s’est donc également adapté aux caractéristiques techniques de cette exploitation en intégrant les enjeux liés au système racinaire de noyers (profondeur, diffusion…) et aux pentes maximales admissibles pour les engins agricoles nécessaires à la bonne fonctionnalité agricole du site.

Lors de l’exploitation du site l’ensemble des points chauds qui seront identifiés seront éliminés dans les filières agréées. Toute découverte de macro-pollution (VHU, bois, plastique, …) sera donc traitée lors de l’avancement des travaux. De plus une détection électromagnétique sera opérée après défrichement de la zone. Cette détection permettra la présence éventuelle de fûts métalliques enterrés et leur élimination.

Concernant les terres, le volume conséquent de terre impactée ne permet pas d’envisager son élimination à un coût économique acceptable.

Appréciation du commissaire enquêteur : La SAFER aurait pu d’ailleurs préciser qu’il n’y a pas eu pléthore de réponses à l’appel de candidatures et que ceux qui l’avaient fait présentaient des projets au mieux fantaisistes ou inadaptés au site, au pire irréalisables. Le projet de noyeraie semblait seul réaliste et circonstancié. Quant à la hauteur apparemment excessive, elle permet de dégager la perspective nécessaire pour le glacis envisagé. Cette hauteur ( culminant ponctuellement à 17m/sol initial) peut-elle cependant être revue à la baisse, comme le demandent quelques auteurs d’observations ?

 Sur l’analyse de l’état initial du territoire et de ses enjeux environnementaux :  Pour une meilleure information du public, il serait souhaitable de reprendre dans le corps de l’étude d’impact les informations figurant dans les études annexées au dossier.  Sur la topographie et l’eau :  on peut s’interroger sur les exutoires des bassins.  L’absence prétendue d’une insensibilité à la pollution de la première nappe souterraine (alimentée par les eaux de pluie) , mériterait d’être étayée.  Sur la qualité des sols et des eaux :  Un plan d’implantation des sondages réalisés pour l’étude de la qualité des sols serait souhaitable, avec une carte des résultats.  L’origine des remblais pollués mérite d’en compléter l’analyse historique.  Le choix des substances recherchées doit être justifié.  Le choix des emplacements des sondages et l’absence pour certains d’entre eux, doivent être justifiés.  Une recherche de radioactivité serait pertinente.

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 L’absence de surveillance de la pollution de la nappe ( qui peut migrer vers la nappe du calcaire de Champigny qui alimente en eau potable ) doit être justifiée.  Sur les milieux naturels, la biodiversité et les continuités écologiques :  La proximité ( 200m environ) de la ZNIEFF (« Forêt de la Léchelle et de Coubert ») incite à considérer les continuités écologiques et leur fonctionnalité à l’échelle du projet.  Sur le paysage :  Préciser les principes de composition du parc du château… « et ses relations avec le reste du domaine », notamment au regard des perspectives des douves , des communs, du parc.  Sur les déplacements et nuisances associées :  Faire état et commenter des chiffres d’Airparif sur la qualité de l’air locale.  Réponse de la SAFER : Le Résumé Non Technique intègre l’ensemble des éléments des études techniques en les vulgarisant afin de permettre une meilleure compréhension par le public. La protection de la nappe de Champigny est détaillée dans l’étude hydrogéologique d’ARANA sont le contenu est rappelé ici pour mémoire : « Le toit de cette nappe est constitué par les Marnes Bleues d’Argenteuil qui se présentent avec une épaisseur d’au moins 12 m (coupe sondage Figure 9). Son substratum est constitué par les marnes à la base de la formation elle-même et celles au-dessus des calcaires de Saint-Ouen. Les autres formations telles que les sables auversiens et les Marnes à Caillasses du Lutétien renforcent cette protection naturelle ». La nappe de Champigny est donc surmontée les marnes vertes (d’une épaisseur d’environ 9 m) qui sont des roches sédimentaires constituées d'un mélange de calcaires et d'argiles (entre 35 et 65 %). Cette importante présence d’argile permet d’assurer une très faible perméabilité protégeant ainsi les aquifères sous-jacents. Des marnes d’Argenteuil (marnes supra gypseuses) épaisses d’environ 15 m surplombent également la nappe.

Les deux nappes sont donc séparées par plus de 24 m d’épaisseur de niveau peu perméables, ce qui confère à la nappe inférieure une bonne protection vis-à-vis de la surface.

La carte des sondages avec l’identification des paramètres dépassant les seuils de caractérisation d’un matériau inerte est présente page 111 de l’étude d’impact.

L’analyse historique de la provenance des remblais n’est pas possible du fait de l’absence d’autorisation connue des opérations d’aménagement, les faits s’étant déroulés il y a plus de 20 ans.

Les quelques éléments connus mentionnent deux projets de golfs inachevés sur le site et l’apport de terres polluées issues de la construction du Stade de France à la place d’une ancienne usine à gaz à Saint-Denis dans les années 1990.

Concernant les détections de pollution, une analyse électromagnétique, à la demande de la DRIEE UD 77, sera effectivement réalisée sur le site après la phase de défrichement.

Concernant les choix de prélèvement, les zones de sondages ont été déterminées en fonction des contraintes du site. La végétation existante n’a pas permis de réaliser des sondages sur l’ensemble du site. En effet il eut fallu enlever la végétation, en opposition avec la réglementation « faune/flore » imposant une demande de dérogation pour toute opération sur le site. La circulation d’une sondeuse sur le site nécessite de créer un réseau de cheminements carrossables, ce qui entraîne la destruction de la végétation et un minimum de terrassement. Ces analyses supplémentaires ne pourront donc être menées qu’après le démarrage des travaux.

La protection naturelle de la nappe du Calcaire de Champigny, comme vu précédemment, ne justifie pas de surveillance des eaux souterraines.

Milieux naturels, biodiversité et continuités écologiques :

Un chapitre entier est dédié aux continuités écologiques régionales mais également locales avec un travail réalisé à l’échelle Page 84 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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de chaque groupe de faune (cf. chapitre III.2 du dossier de dérogation à la destruction d’espèces protégées). Une cartographie des fonctionnalités à l’échelle du projet est reprise ci-dessous avec l’illustration des continuités régionales, des fragmentations locales et des passages faunes locaux.

Paysage :

Les principes de composition du parc du château et le reste du domaine ne font pas partie du Permis d’Aménager. Ces éléments seront détaillés lors du dépôt de permis de construire qui sera déposé à un horizon non déterminé par le futur propriétaire qui porte le projet de réhabilitation du château et comme évoqué précédemment n’est pas actuellement propriétaire de l’ensemble des lots du château lui permettant d’engager ces procédures.

Appréciations du commissaire enquêteur : Sur la protection de la nappe de Champigny : l’épaisseur des marnes qui couvrent cette nappe précieuse, ( puisqu’elle assure de l’eau consommable par la population,) présente une épaisseur décrite entre 9 et 12 m apparemment suffisante pour la protéger. Il est peut-être imprudent d’avancer que dans ces conditions (géologiques) toute surveillance des eaux souterraines est inutile. Il serait bon de s’engager à réaliser après l’ensemble des remblaiements, un ou plusieurs sondages de prélèvement et analyse de cette eau. Sur une recherche de radioactivité : Elle serait effectivement pertinente après défrichage ; il est noté que cette demande est bien prise en compte. Sur le choix des emplacements des sondages : Il faut en laisser le soin à ceux qui sont confrontés au terrain. Sur la dérogation à la destruction d’espèces protégées : Cette préoccupation devra être prise en compte au plus près du terrain. Sur les travaux de réhabilitation du Château :

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Ils sont ici hors sujet ; tout juste peut-on apprécier que le porteur de projet serait le même pour le rachat du site lorsque son aménagement sera terminé.

 Sur l’analyse des impacts environnementaux et des mesures proposées par le pétitionnaire :  Impacts sur la gestion de l’eau :  S’assurer des risques de débordement entre fossés pouvant aller jusqu’à impacter la RD 471.  Impacts liés à la pollution des sols par les remblais pollués existants :  Préciser et prévoir les mesures en cas de détection de « spots » de pollution  Préciser les techniques de confinement.  Fournir les résultats de la réflexion sur la dépollution des eaux pluviales.  Conclure sur les valeurs du quotient de danger ( enfants et adultes) en cas de concomitance de plusieurs pollutions.  Préciser les critères et la conformité du stockage des déchets inertes, et détailler les mesures prises pour l’assurer.  Etudier globalement l’ensemble des risques sanitaires en cas de transfert de la pollution vers les eaux souterraines.  Impact sur les milieux naturel, la biodiversité et les continuités écologique :  Mieux justifier les choix de ne pas privilégier le plan d’eau, les fruiticées et certaines friches.  Préciser les mesures de suivi écologique sur les sites de compensation retenus.  Prendre en compte l’avis du CNPN pour mieux protéger la faune et la flore du site, et sinon, le justifier.  Impacts sur le paysage :  Elargir l’analyse paysagère pour prendre en compte le domaine de La Grange Le Roy.  Préciser les choix de végétalisation et les moyens de protection.  Justifier l’accroissement de trafic à attendre sur le site et les mesures de sécurité envisagées.  Impacts sur les déplacements et les nuisances associées :  Justifier l’accroissement de trafic à attendre sur le site et les mesures de sécurité envisagées.  Préciser l’impact du projet en matière d’émissions de gaz à effet de serre.  Impact sur la stabilité des terrains  Justifier l’affirmation qu’il n’y aura pas de risque d’instabilité des remblais mis en place.

Réponse de la SAFER :

Impact sur la gestion de l’eau

Le fossé A prévu dans les aménagements a pour exutoire la zone humide B située au sud du projet.

- Comme indiqué dans le document, les fossés sont équipés de redents de hauteur inférieure de 15 cm à celle des berges :

- Le dimensionnement des fossés ne prend pas en compte l’infiltration, ce qui augmente le niveau de la période de Page 86 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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retour de dimensionnement. Le système est donc conçu pour ne déborder qu’à une période de retour supérieure à 10 ans. En cas de débordement du fossé A, le fossé de la RD471 serait plein également avec un écoulement vers le Ru du Château et la traversée sous la RD471. Si le débordement est suffisamment important, notamment en période de retour 100 ans, l’eau coulerait sur la route et passerait de l’autre côté, l’exutoire final étant le Ru du Château, en amont ou en aval de son passage sous la RD, puis l’Yerres dont il est un affluent. Impacts liés à la pollution des sols :

Comme évoqué précédemment une analyse par détection électromagnétique sera réalisée sur le site. Cette analyse permettra de déceler la présence de fûts électromagnétiques et de les éliminer dans les filières adaptées le cas échéant.

De nouveaux sondages seront également réalisés sur site en cas de découverte de spot de pollution. Tous les résultats de ces investigations supplémentaires seront tenus à la disposition de la mairie et de la préfecture.

La technique de confinement utilisée consiste à disposer d’une épaisseur importante de terres inertes surmontée de terre végétale pour l’implantation des noyers. Sur les talus périphériques (où l’exhaussement sera plus faible) une implantation de bois de chauffage sera opérée.

Du fait de ce confinement, résultat de la séparation altimétrique des racines de noyer avec la terre polluée, il n’est pas nécessaire de garantir une perméabilité maximale ni de mettre en place une géomembrane.

La phytoremédiation mentionnée dans l’étude paysagère est une erreur. Il n’y pas eu de réflexion dans ce sens. Les sols pollués étant confinés, il n’est pas nécessaire de procéder à une phytoremédiation des eaux de ruissellement, celles-ci n’ayant comme interface que les matériaux sains apportés lors de l’aménagement.

Comme explicité précédemment la SAFER s’engage à respecter les valeurs d’admission réglementées par l’arrêté ministériel du 12 décembre 2014 relatif aux conditions d'admission des déchets inertes dans les installations relevant des rubriques 2515, 2516, 2517 et dans les installations de stockage de déchets inertes. L’ensemble des informations liées à l’acceptabilité des matériaux sera tenue à la disposition de la mairie et de la préfecture.

Les travaux n’auront aucun impact sur les eaux souterraines. Les matériaux apportés étant inertes, aucun transfert de pollution n’est attendu.

L’EQRS pourra être amendée en fonction des investigations supplémentaires qui seront réalisées lors de l’avancement des travaux.

Impacts sur les milieux naturels, la biodiversité et les continuités écologiques :

L’emprise du projet a été adaptée en fonction des enjeux environnementaux, agronomiques et paysagers du site, de telle sorte à pouvoir permettre un réaménagement qualitatif qui puisse prendre en considération les futures continuités paysagères (création d’un glacis pour rétablir la perspective du château accentué par les réaménagements latéraux…) agricoles (prise en compte des contraintes techniques agricoles : pentes, orientations…) et environnementales. Le plan d’eau, artificiel, peu qualitatif d’un point de vue environnemental et à la vue de l’ensemble de ces considérations a été intégré au projet de réaménagement.

Un travail a été réalisé afin de préserver les principaux secteurs à enjeux du projet : le ru, les prairies humides et les prairies de fauche qui présentent un enjeu pour la flore mais également pour la faune. Ces secteurs préservés par le projet font également partie des rares secteurs non impactés par les dépôts de déchets des années 90 qui couvrent l’emprise du projet. En effet, les secteurs ayant conservés un fonctionnement naturel au niveau du sol ont été préservé en priorité. En revanche, les friches en cours de fermeture identifiées comme habitats d’espèces aux orthoptères et anciens secteurs perturbés, ne sont pas préservées par le projet. Il est toutefois rappelé que des mesures de compensation par gestion spécifique des milieux préservés permettront de faire perdurer des habitats favorables aux orthoptères : Page 87 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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- Maintien de la gestion sur milieux prairiaux d’enjeux forts à hauteur de 4,63 ha

- Reconstitution d’une friche herbacée in situ à hauteur de 1 ha

- Restauration d’une friche thermophile à hauteur de 1,74 ha

- Restauration de milieux ouverts prairiaux à hauteur de 6 ha

Comme précisé dans le dossier de dérogation dans le chapitre XIII.2, les modalités et durée de ce suivi seront affinées dans le plan de gestion précis du site de compensation de Croissy-Beaubourg qui sera disponible à l’été 2018 après la réalisation de compléments d’expertise.

Il est toutefois prévu en première approximation :

- Une durée de suivi de 30 ans, correspondant à la durée de la mesure compensatoire,

- Les échéances de suivi seront établies tous les 5 ans environ, soit 6 années de prospections entre 2018 et 2048 ;

- Les surfaces suivies seront prioritairement celles faisant l’objet des mesures de gestion (boisements en ilots de sénescence, surfaces prairiales ouvertes et milieux aquatiques) ;

- Les taxons concernés seront à minima ceux-concernés par la demande de dérogation (amphibiens, reptiles, insectes, oiseaux) ; Un suivi particulier des coléoptères sapro-xylophages, des Chiroptères et du cortège des oiseaux liés aux boisements (notamment les pics) sera proposé pour le suivi des ilots de sénescence. Par ailleurs, un mémoire en réponse à l’avis du CNPN a été envoyé à la DRIEE en date du 09/03. Impact sur le paysage : L’étude paysagère a été dimensionnée afin de prendre en compte au mieux l’insertion paysagère du projet. L’échelle d’analyse a également été présentée lors de différents échanges avec les Architectes des Bâtiments de France qui ont permis de valider les orientations choisies (préservation du jardin à l’anglaise, restauration du glacis …).

Les noyers plantés seront âgés de 1 à 2 ans. Ils seront implantés dans des fosses créées spécifiquement. Aucun autre aménagement de type bâche au sol n’est envisagé. Impact sur les déplacements et les nuisances associées :

La Route Départementale 476 est un axe de circulation présentant actuellement un trafic Poids Lourds important. L’impact sur la voirie sera limité. En effet les matériaux inertes utilisés pour l’aménagement proviendront de chantiers locaux. L’augmentation de trafic présentée dans l’étude d’impact n’est donc pas à prendre comme une augmentation nette du trafic mais inclut également la circulation PL existante lié à l’activité du BTP présente entre Evry, Melun et Pontault-Combault. Un panneau STOP sera installé à la sortie du site permettant ainsi de réguler la sortie des camions sans impacter les véhicules utilisant la RD96. Impact sur la stabilité des terrains :

L’ensemble des pentes mises sont au maximum de 3 pour 1, soit 1 mètre d’élévation pour 3 mètres en longueur. Ces pentes sont qualifiées de « douces ».

En effet de nombreuses études existent sur la caractérisation des remblais du bassin parisien. Les caractéristiques moyennes retenues sont un coefficient de cohésion de C = 10 kPA et un angle de frottement ϕ = 30 °. Empiriquement la stabilité des remblais est assurée avec ces caractéristiques et une pente 3/1, se traduisant par un coefficient de sécurité supérieur à 1,5.

Appréciations du commissaire enquêteur : Pour ce qui concerne la gestion des eaux : Des appréciations ont déjà été formulées ; on note des précisions importantes sur les débordements éventuels, impactant le Rû du château et son exutoire ( la rivière Yerres dont il est affluent) et la RD 471 Sur l’acceptabilité des matériaux importés : Il est bien noté que « ensemble des informations liées à l’acceptabilité des matériaux sera tenue à la disposition de la mairie et de la préfecture. ».

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Sur le suivi de 30 années : Elles seront découpées en tranches de 5 années, ce qui paraît raisonnable. Sur la flore et la faune : On note que : le ru, les prairies humides et les prairies de fauche qui présentent un enjeu pour la flore mais également pour la faune. concernent des secteurs préservés par le projet, que les coléoptères et autres espèces de chiroptères et divers oiseaux feront bien l’objet d’un suivi. Sur les paysages : Les ABF ont validé les orientations choisies. Sur les impacts :déplacements et bruit : Cet impact semble bien minimisé ; en réalité, 120 camions /jour ne constituera pas « un impact limité ». le bruit en sera corrélatif , mais les lieux restent essentiellement agricoles. On observe que le site est situé : - à 600 m des premiers bâtiments du château de coubert - à 900 m des premières habitations de Coubert - à 1,3 km des premières habitations de Grisy-Suisnes Sur la stabilité des terrains Il revient à l’aménageur d’en faire son affaire et de procéder aux études adéquates pour garantir une stabilité, renforcée dans les pentes plus douces par le boisement destiné au bois de chauffe.

 Analyse du résumé non technique :  Le tableau de synthèse ( pages 13-15) doit distinguer les enjeux par rapport aux impacts environnementaux.  Supprimer la conclusion, affirmant la faiblesse des impacts environnementaux

 Sur l’information du public et sa participation : Joindre au dossier l’avis de la MRAe, ainsi que le mémoire en réponse.

3.2.2 Avis du CNPN ( Conseil National pour la Protection de la Nature).

 Sur la validité de la possibilité de dérogation :

 Il n’est pas présenté une autre solution que celle d’une noyeraie.

 L’intensité de la pollution des sols n’est pas suffisamment démontrée.

Réponse de la SAFER : Sur l’absence de solution alternative : Comme pour l’ensemble des biens maîtrisés par la SAFER, un appel à candidature ouvert à tous les porteurs de projets (publics, privés, particuliers, agriculteurs, forestiers…) a été lancé pour cette propriété afin de recenser tous les projets possibles. Les candidatures recueillies à cette occasion ont ensuite été analysées par les experts de la SAFER puis par une commission d’élus regroupant les professionnels agricoles, les collectivités locales et l’Etat. Cette commission a retenu le projet de noyeraie pour cette propriété car apportant les meilleures garanties techniques, paysagères et financières et s’insérant en outre dans un projet de réhabilitation globale de la propriété intégrant la propriété bâtie limitrophe. Sur le degré de pollution : Les analyses réalisées sur les matériaux bruts ont mis en évidence la présence d’hydrocarbures (HCT) dans la quasi-totalité

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des échantillons dont certains présentent des teneurs supérieures au seuil d’acceptation en ISDI (définition des matériaux inertes).

Certains métaux et métalloïdes, notamment le mercure et le plomb, ont été détectés sur plusieurs sondages avec des teneurs supérieures au bruit de fond géochimique des sols agricoles en Ile-de-France.

Les analyses sur lixiviats ont mis en évidence des teneurs en fractions solubles et sulfates très largement supérieurs aux seuils de l’inerte sur une majorité d’échantillons (jusqu’à 15 fois supérieur).

Ces résultats confirment que des matériaux non inertes ont été utilisés à partir de 1994 pour les opérations successives d’aménagement non achevées sur le site.

Un confinement s’avère donc nécessaire pour assurer une déconnexion des racines des noyers, avec les sols en partie pollués.

Appréciation du commissaire enquêteur : Même appréciation que celle formulée précédemment en réponse à la Mission Régionale d’Autorité Environnementale, sur l’absence de solution alternative.( en rappelant que le choix a été celui d’une large commission). Pour seule réponse à une intensité de la pollution des sols insuffisamment démontrée la SAFER se contente de bien les reconnaître et de les préciser , pour justifier leur confinement. fallait-t-il développer davantage ?

 Avis portant sur le document :

 Les cartes sont incomplètes ( légendes, choix des couleurs).

Réponse de la SAFER : Les figures ont été reprises et complétées :

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Appréciation du commissaire enquêteur :

Il en est pris acte.

 Avis sur les inventaires :

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 Les inventaires ne sont satisfaisants que pour les coléoptères.

 Les espèces protégées d’odonates présentes sur le site, ne sont pas prises en compte.

 Les hétérocères ne sont pas mentionnés.

 La flore aquatique est incomplète.

 La liste des oiseaux est incomplète.

Réponse de la SAFER : 7 journées de terrain entre 2015 et 2017 ont été consacrées aux inventaires entomologiques, avec réalisation de prospections dédiées aux Bourdons pour répondre aux attentes de la DRIEE à ce sujet.

Les prospections dédiées aux insectes ont été réalisées aux mois d’avril, mai, juin (2 passages), juillet, aout et septembre, respectant en cela à la fois les périodes des prospections optimales établies par les différents guides d’évaluation environnementale et les périodes données par le protocole STELI pour les Odonates.

19 espèces de libellules ont été observées dans le périmètre de l'étude. Cette diversité paraît bonne, au regard des 57 espèces que compte la Seine-et-Marne (soit 33 % de la diversité départementale) et considérant les milieux présents. Ainsi qu’indiqué par le dossier, « Des passages ont également été réalisés sur l’été 2017 afin de répondre à certaines remarques portant sur les expertises entomologiques liées aux Bourdons et à l’écoute nocturne des Orthoptères notamment. »

Ces passages n’ont permis la découverte d’aucune espèce protégée ni d’aucun habitat susceptible d’être colonisé par des espèces de bourdons protégées. Par ailleurs, la base de données CETTIA n’indique la présence connue que de 3 espèces d’Hyménoptères sur les deux communes de Grisy-Suisnes et de Coubert, ni protégés ni remarquables.

La base de données CETTIA est consultée en routine depuis sa mise en place, dans le cadre de toutes les études réalisées par l’agence Bassin parisien de Biotope, réglementaires ou non.

La consultation de cette base de données intervient de manière systématique en amont de la phase de prospections de terrain afin de mieux préparer cette phase et d’orienter les recherches faunistiques et floristiques. Le diagnostic écologique du site a débuté en mars 2015 ; soit 3 mois avant la saisie de ces données sous CETTIA. Il est à noter par ailleurs que ces trois espèces ont été observées soit en dehors de l’aire d’étude prospectée (au nord de la LGV) soit sur un bassin routier au sud- ouest de l’aire d’étude, non concerné par l’aménagement.

Par ailleurs, cette base de données est parfois reconsultée en aval du diagnostic de terrain, lorsque les secteurs concernés sont notoirement prospectés et/ou ouverts au public afin d’intégrer les éventuelles espèces non inventoriées.

Dans le cas précis du domaine de Grisy-Suisnes, l’apport de nouvelles données était considéré comme très peu probable s’agissant d’un site privé, clos par des murs d’enceinte et gardienné, dont l’accès est limité.

Les deux espèces protégées Ischnura pumilio et Coenagrion scitulum ont toutefois fait l’objet de recherches dédiées, étant donné qu’elles étaient connues de Biotope à proximité, sur le site de compensation de Village Nature, au sein de l’UGECAMIF.

Par ailleurs, les données recueillies par le maître d’ouvrage seront transférées dans la base de données CETTIA.

Contrairement à ce qui est indiqué, Ceriagrion tenellum n’est protégé ni en France ni en région Île-de-France.

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Au regard des données CETTIA soulignant la présence de ces espèces en dehors de l’emprise chantier et au regard de la pression de prospection réalisée sur l’aire d’étude, ces espèces sont considérées comme absente de l’emprise chantier et ne font pas l’objet de la demande de dérogation.

7 journées de terrain entre 2015 et 2017 ont été consacrées aux inventaires entomologiques, avec réalisation d’une sortie nocturne dédiée à l’écoute des stridulations des Orthoptères pour répondre aux attentes de la DRIEE à ce sujet.

18 espèces d’Orthoptères ont par ailleurs été recensées sur le site d’étude, soit 33 % des 54 espèces présentes en Seine-et- Marne d’après la liste des orthoptères d’Île-de-France (OPIE, 2015) ; pour une surface d’aire d’étude de 75 ha, ce qui ne correspond pas à une faible diversité spécifique.

Par ailleurs, la base de données CETTIA n’indique la présence connue que de 6 espèces d’Orthoptères sur les deux communes de Grisy-Suisnes et de Coubert. Parmi ces 6 espèces, 5 ont été observées lors des expertises.

Il est considéré qu’au regard des connaissances disponibles sur le site et au regard des expertises menées depuis 2015, l’ordre des orthoptères est couvert et que les principaux enjeux et contraintes réglementaires sont identifiés.

7 journées de terrain entre 2015 et 2017 ont été consacrées aux inventaires entomologiques, avec réalisation d’une sortie nocturne (sans pose de pièges lumineux). Aucune des espèces protégées à vol diurne (Zygaena fausta, Callimorpha dominula, etc…) n’a été inventoriée dans le cadre des prospections entomologiques.

Les prospections consacrées à la flore et aux habitats naturels ont été réalisées les 18 mai, 15 juin et 13 août ; soit à des périodes adaptées. L’Hottonie des marais est une espèce aquatique immergée qui peut être plus ou moins visible en fonction du niveau d’eau. Cette plante, par ailleurs non protégée, n’a pas été vue aux 3 dates de prospections sur la mare située au Nord-est du site, laquelle est en outre non concernée par l’aménagement.

« Le Pipit des arbres est plutôt un oiseau nicheur des milieux ouverts, à végétation herbacée abondante bien que nécessitant des arbres lui servant de perchoirs.

Il est particulièrement courant en lisières de forêts, dans les clairières et les landes parsemées d’arbres isolés ou en bouquets. Il est aussi présent dans le bocage et les lisières qui jouxtent des parcelles agricoles, le plus souvent des prairies, dans les coupes forestières rases et les parcelles de régénération. Il n’évite pas les conifères et s’installe aussi dans les jeunes plantations de pins ou d’épicéas, pour autant que des surfaces ouvertes y soient maintenues. » (Cahiers d’Habitat « Oiseaux » - MEEDDAT- MNHN – Fiche projet)

L’aire d’étude présente peu à très peu d’habitats favorables à cette espèce. Toutes les données CETTIA mentionnant cette espèce sont en outre toutes situées en dehors de l’aire d’étude expertisée, sur le boisement compensatoire de Village Nature ou à proximité, et donc tout à fait en dehors des secteurs concernés par l’aménagement. Au regard de l’absence d’habitat favorable au Pipit des arbres sur l’aire d’étude et plus précisément l’emprise chantier, l’espèce n’est pas intégrée au CERFA de demande de dérogation.

Une expertise arboricole a été réalisée à l’hiver 2016/2017 et complétée à l’hiver 2017/2018 lors de trois journées d’expertises menées par deux faunistes. Cette expertise avait pour objectif de caractériser, quantifier et localiser les gîtes potentiels aux chiroptères.

Pour chacun de ces arbres, différentes caractéristiques ont été notées sous SIG (numéro de l’arbre, coordonnées GPS, types de cavités, potentialité pour le gîte des chauves-souris, la nature du gîte et son enjeu). Certains arbres ont été marqués à la bombe de peinture afin de pointer les arbres abritant potentiellement des chauves-souris. L’ensemble des arbres pointés abritent plusieurs types de cavités favorables aux chauves-souris. Il s’agit de cavités de type : ancien trou de Pic, tronc ou branche creuse, fissure, bourrelet longitudinal ou d’écorce décollée pour la plupart.

La densité en gîte est plus importante sur le secteur est et sud-est et plus faible sur la zone d’emprise à l’ouest. Le secteur à l’ouest rassemble des boisements assez jeunes ainsi que des milieux ouverts et semi-ouverts. Les transects effectués autour du grand plan d’eau n’ont pas permis de répertorier des gîtes favorables aux chauves-souris. Le secteur à l’est regroupe des boisements âgés avec des hauts et gros arbres dont une majeure partie est préservée sur la partie sud-est. Page 93 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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Lors de l’inventaire des cavités arboricoles à potentiel moyen à fort, une dizaine d’arbres à cavités à hauteur d’homme ont été vérifiées à l’aide d’un endoscope afin de noter la présence ou l’absence de chauves-souris au sein des cavités. Aucun chiroptère n’a été observé dans les infractuosités des arbres consultés. Une nouvelle expertise en hauteur est prévue en amont du défrichement afin de s’assurer de l’absence de chauves-souris dans les arbres identifiés comme potentiellement favorable. En cas de présence de chauves-souris, un démontage précautionneux sera réalisé en présence d’un écologue selon les étapes prévues par la mesure R09.

Appréciations du commissaire enquêteur :

La SAFER rappelle et justifie à bon droit les campagnes de recensement des diverses espèces, échelonnées en différentes périodes diurnes et nocturnes des années 2015 à 2017.

Ce travail apparaît sérieux , documenté, rapproché des bases de données ( CETTIA). Il a été complété par des expertises arboricoles ( sur trois journées spécialement choisies en hiver pour localiser et quantifier les gites des coléoptères) ; la recherche des chauves-souris reste à être renouvelée ; certains arbres ont été marqués à cet effet.

 Sur la prise en compte des enjeux :

 Le corridor fonctionnel traversant le site fait défaut dans le texte.

 L’analyse des enjeux concernant les continuités écologiques est minimisée.

 L’analyse des enjeux concernant les groupes d’espèces est minimisée.

 La pollution du site et les risques pour les usagers sont exagérés.

Réponse de la SAFER : L’intégralité des chapitres III.2 et III.3 (soit 10 pages) est consacrée à l’étude de la fonctionnalité écologique du territoire et est basée sur une étude fine de terrain, à une échelle de travail pertinente.

Les continuités à l’échelle régionale permettent de définir les grands principes de connexion à l’échelle

1 :100 000ème et ces continuités ont été précisées à l’échelle plus locale permettant de souligner que l’aire d’étude se situe dans un contexte largement rural. En effet, le site est entouré de parcelles agricoles au nord, à l’ouest et au sud du site. Les milieux ouverts sont presque exclusivement représentés par des habitats de type agricole à l’exception d’une zone de prairie herbacée située au sud du site et d’un milieu pionnier situé au nord de l’aire d’étude.

« A l’échelle locale, on constate que l’aire d’étude est globalement enclavée du fait de la présence d’un grand nombre d’éléments fragmentants :

- A l’ouest : du fait de la présence de la RD471 qui est une route à fort trafic, et au-delà, de l’occupation du sol largement dominée par des grandes cultures en openfield sans réelle présence d’éléments relais des trames herbacées, boisées ou aquatiques ;

- Au nord : du fait de la présence de la ligne LGV qui constitue une barrière quasi imperméable pour de nombreux groupes de faune ;

- A l’est : par la présence de cette même ligne ferroviaire et également de la proximité avec le parc de Coubert, lequel est ceint d’un mur de plus de 2 mètres de hauteur ;

- Au sud : par la présence de grandes cultures.

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A l’exception des taxons à forte capacité de déplacement, notamment les espèces volantes ; pour lesquels la partie Est peut être considérée comme connectée au bois de Coubert, l’aire d’étude est donc globalement fortement enclavée »

Pour chacun des habitats naturels ou des espèces observés, le niveau d’enjeu a été évalué selon les critères suivants : - Statuts patrimoniaux de l’habitat naturel/ taxon considéré, à différentes échelles géographiques (Europe, France, régions administratives, départements administratifs ou domaines biogéographiques équivalents (liste des références présentée au chapitre précédent)) ; - Superficie / recouvrement / typicité de l’habitat naturel sur l’aire d’étude ; - Utilisation de l’aire d’étude par l’espèce (reproduction possible, probable ou certaine, alimentation, stationnement, repos…) ; - Représentativité à différentes échelles géographiques de l’habitat naturel / la population d’espèce sur l’aire d’étude ; - Viabilité ou permanence de cet habitat naturel / cette population sur l’aire d’étude ; - Rôle fonctionnel écologique supposé (zone inondable, zone humide, élément structurant du paysage…) ; - Contexte écologique et degré d’artificialisation / de naturalité de l’aire d’étude.

Aucune considération de statut réglementaire n’entre dans cette évaluation.

Nous nous basons pour établir les enjeux sur l’ensemble des documents disponibles les plus récents et, concernant les Orthoptères, sur la liste des Orthoptères d’Ile-de-France (OPIE, 2015) ainsi que l’Atlas UEF (2009) et ses divers addenda (Sardet, 2008) :

- Pour le Conocéphale gracieux (Ruspolia nitidula) est connu de tous les départements franciliens, y compris des Hauts-de-Seine et de Paris et Sardet (2008) indique que « Il semble que l’espèce soit en forte expansion dans la région francilienne depuis 2002 (Luquet G. C., comm. pers.) » : son enjeu est faible à très faible. - Pour le Grillon d’Italie (Oecanthus pellucens) est connu de tous les départements franciliens, y compris des Hauts- de-Seine et de Paris. La liste de discussion Tela-Orthoptera contient par ailleurs cette communication personnelle de Serge Gadoum : « En prospection nocturne (stridulation), on s'aperçoit en Ile-de-France, que l'espèce est présente partout sur les friches et jachères agricoles, donc présente partout en Ile-de-France, y compris en ville quand il y a un peu de verdure, même exotique » : son enjeu est faible à très faible. - Pour l’Oedipode turquoise (Oedipoda caerulescens) : A l’instar du Grillon d’Italie, l’espèce semble en expansion à l’échelle de tous les domaines biogéographiques qu’elle occupe, notamment dans la partie Nord de la France (Sardet, 2004). Sa répartition naturelle fait que sa distribution devient instable au nord d’une ligne Brest- Strasbourg. L’espèce n’est pas déterminante de Znieff en Île-de-France et est relativement commune localement dès que les milieux s’y prêtent. L’espèce n’est pas menacée. Son enjeu est faible à très faible. - Pour la Mante religieuse (Mantis religiosa) : cette espèce ne dispose d’aucun statut particulier et est régulièrement inventoriée en région. L’espèce est considérée comme étant en expansion vers le Nord (Chopard), et ce depuis 1961. Son enjeu est faible à moyen. - Pour l’Azuré des cytises (Glaucopsyche alexis) : L'espèce n'est actuellement pas considérée comme directement menacée (seulement quasi-menacée). Quoique l’espèce soit considérée comme étant en expansion et fréquemment inventoriée au sein de contextes urbains (parc des lilas, Sempin…) son enjeu sur site était évalué à fort. Cette espèce n’est toutefois pas concernée par l’aménagement, ni directement ni indirectement. - Quant au Flambé (Iphiclides podalirius), il n’est pas cartographié sur les cartes en raison de son observation ponctuelle en vol rapide et de ses très fortes capacités de vol qui rendent son autochtonie sur le site non avérée. L’espèce est par ailleurs assez commune et peu menacée et d’enjeu faible.

Les enjeux pour les insectes donc : - Forts pour 1 espèce, non concernée par le projet, - Faibles à très faibles pour toutes les autres espèces ; dont seulement 3 sont concernées par le projet d’aménagement : la Mante religieuse, le Conocéphale gracieux et le Grillon d’Italie. - appréciations du commissaire enquêteur :

Les niveaux des enjeux ont été évalués selon divers critères apparemment bien choisis. Les précisions apportées, justifiées en partie par l’enclavement non négligeable du site ( RD 471 et ligne LGV), et son environnement largement agricole, semblent satisfaisantes. Les enjeux apparaissent plutôt faibles à très faibles.

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 Sur la qualification des impacts résiduels :

 Le classement des impacts entre faibles et nuls est à revoir.

Réponse de la SAFER : Comme mentionné dans le dossier : « Le site d’étude constitue essentiellement un lieu de chasse ou de transit pour la plupart des espèces de Chiroptères et offre des possibilités de gîtes limitées d’une part aux vieux arbres à cavités encore présents sur le site (peu nombreux) et d’autre part aux vieux bâtiments (dont le château) présents sur le secteur immédiat. La grande majorité de la surface de l’aire d’étude est occupée par des boisements denses et jeunes, souvent rudéraux. La possibilité de gîte pour les espèces arboricoles est donc limitée à quelques vieux arbres, en particulier les vieux à très vieux chênes historiquement liés au parc du château et surtout aux abords directs de l’aire d’étude qui consistent en le très vaste massif forestier de Coubert. La nature du projet implique un défrichement important mais essentiellement dirigé vers les boisements jeunes et peu favorables au gîte. »

L’impact brut est considéré comme faible pour les espèces arboricoles, au vu de la faible proportion d’habitats favorables au gîte sur l’aire d’étude et considérant la faible ampleur des impacts, les vieux arbres étant pour la plupart non concernés par le projet.

Par ailleurs, la mesure R09 est intégralement dédiée à la réduction de ce faible impact brut, via le repérage des rares arbres à gîtes potentiels et la mise en place de modalités d’abattage spécifiques ; ce qui induit un impact résiduel moindre.

Le Guide « Espèces protégées, aménagements et infrastructures » élaboré par le Ministère de l'écologie, du Développement durable et de l’Énergie indique que « l’attention du pétitionnaire doit tout d’abord être appelée sur le fait que les espèces protégées disposent d’un état de conservation dont la qualité varie très fortement en fonction des espèces (de très favorable à très dégradé). La qualification des impacts résiduels d’un projet est donc proportionnée à la qualité de l’état de conservation des espèces impactées. Cet état de conservation doit s’apprécier au sein de leur aire de répartition à l’échelle appropriée (du local, régional, national à l’européen). » Le besoin de compensation est donc évalué sur la base des niveaux d’impacts résiduels et sur les niveaux d’enjeux des différentes espèces, qui découlent de l’état de conservation des différentes espèces. Un impact résiduel « Faible » sur des populations d’espèces communes et non menacées, d’enjeu faible, telles que le Hérisson ou l’Orvet n’est en aucun cas susceptible de nuire au maintien, dans un état de conservation favorable, des populations de ces espèces dans leur aire de répartition naturelle.

Le besoin de compensation est donc inexistant.

La synthèse des impacts résiduels est par ailleurs détaillée finement (qualitativement et quantitativement) au chapitre VIII.2 qui précise en outre que « Pour les autres espèces, toutes communes en Ile-de-France, l’impact est considéré faible en raison d’une capacité d’adaptation des espèces à des milieux artificialisés à proximité de l’aire d’étude. appréciation du commissaire enquêteur :

La SAFER a détaillé les impacts résiduels par une synthèse intégrée au chapitre VIII.2

Par ailleurs l’aire d’étude ne recense qu’une faible population d’espèces arboricoles et peu d’habitats favorables.

Cette « faiblesse » relative pourrait être réexaminée ou vérifiée avec la même périodicité ( 5 ans) s’attachant au contrôle des informations liées à l’acceptabilité des matériaux

 Sur les évitements :

 Revoir le remblaiement du plan d’eau, qui doit être inclus dans les démarches d’évitement..

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Réponse de la SAFER : Le remblaiement du plan d‘eau a initialement été envisagé dans un souci de cohérence de l’aménagement et de son intégration paysagère. Historiquement, le site ne présentait pas de plan d’eau. Celui actuellement visible est totalement artificiel, issu des opérations d’aménagement précédentes inachevées et peu qualitatives d’un point de vue paysager.

Les enjeux de sécurité se sont ajoutés à cette décision de remblaiement du plan d’eau. Le site fait régulièrement l’objet d’intrusions, notamment au niveau du plan d’eau où de nombreux déchets ménagers (de type bouteilles, canettes, vêtements) s’accumulent, témoignant d’une occupation de cette partie du site. Le site, qui subit également souvent des cambriolages (2 ont fait l’objet de plaintes début 2018) au niveau des bâtiments existants, a clairement été identifié comme un site en déshérence, propice à de nombreuses activités illicites. L’objectif d’un réaménagement complet du site, intégrant de facto le plan d’eau, va dans le sens d’une maîtrise de la sécurité du site et d’un évitement des intrusions par son exploitation.

Les inventaires et expertises faune-flore témoignent du peu d’intérêt écologique de ce plan d’eau, dont la faune piscicole est constituée d’espèces introduites. Les amphibiens qui se reproduisent dans ce plan d’eau disposent de peu de berges favorables à leur reproduction (la moitié des berges sont abruptes et n’ont pas de végétations aquatiques) de nombreux autres points d’eau pour leur reproduction, dont la majorité est préservée dans le cadre du projet et qui présentent un intérêt écologique supérieur.

La mesure de déplacement de l’Utriculaire citrine permettant de préserver et de réimplanter cette espèce protégée, il n’a pas été jugé pertinent de conserver ce plan d’eau dans l’aménagement projeté au vu des enjeux du site et du projet.

appréciation du commissaire enquêteur :

Le remblaiement du plan d’eau est envisagé surtout pour répondre à des considérations de sécurité ; en effet il semble que le plan d’eau n’existait pas naturellement. Sa prise en compte est actée et il en est pris bonne note.  sur les réductions :

 certaines mesures sont insuffisamment justifiées.

Réponse de la SAFER : En ce qui concerne le repérage des arbres à cavités, il est important de rappeler que « La nature du projet implique un défrichement important mais essentiellement dirigé vers les boisements jeunes et peu favorables au gîte. »

Les prospections de ces différents gîtes s’effectueront de la manière suivante selon le protocole décrit dans la mesure R09 : 1. Une inspection des boisements à l’hiver 2017/2018 (période de visibilité optimale, lorsque les arbres n’ont pas de feuilles) pour repérer les cavités : pointage GPS, description de la cavité à partir d’une fiche de terrain (point suivant), inspection de la cavité lorsqu’elle est accessible sans équipement / matériel spécifique et marquage,

2. Le chiroptérologue en charge de l’inventaire des cavités effectuera un contrôle des cavités à hauteur d’homme à l’aide d’un endoscope/caméra thermique/miroir retourné selon la cavité,

3. Suite à son diagnostic (contrôle de la cavité à hauteur d’homme ou identification d’une cavité potentielle en hauteur), le chiroptérologue effectuera un premier marquage des arbres qui nécessiteront une visite de contrôle ultérieure permettant d’infirmer ou d’affirmer la présence d’espèces,

4. Visite de contrôle des cavités en hauteur,

5. Abattage précautionneux en présence d’un écologue en cas de présence de chauves-souris selon les modalités Page 97 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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précisées dans la mesure R09. appréciation du commissaire enquêteur :

Les mesures de réduction sont confortées par l’engagement d’effectuer diverses prospections , avec des spécialistes disposant d’un matériel dédié ( endoscopes, caméras thermiques…) y compris par des examens des cavités en hauteur.

 Sur les compensations :

 Proscrire l’utilisation de certains engrais.

 Préciser les espèces envisagées pour la création du glacis.

 Préciser les durées de mises en œuvre des différentes mesures envisagées.

Réponse de la SAFER : Le secteur choisi pour le "glacis" correspond à une zone aujourd’hui non remblayée, avec un sol similaire a priori à la prairie de fauche mésophile à proximité mais laissée à l'abandon et reconquise par les fruticées. L’objectif sera de retrouver une prairie de fauche. Il faut se baser sur le cortège présent sur la prairie à proximité pour ensemencer et garantir un couvert végétal minimum après défrichage mais l'idée est de favoriser la recolonisation spontanée puisque les sources de graines existent à proximité. La terre végétale de ce secteur sera conservée de manière à réinstaller la même banque de graine lors de la restauration. Cette restauration sera complétée par des semis. Le mélange pourra comprendre les espèces indigènes locales suivantes, présentes dans la prairie à proximité : le Fromental élevé (Arrhenatherum elatius), la Houlque laineuse (Holcus lanatus), la Flouve odorante (Anthoxanthum odoratum). Les semences seront issues lorsque cela est possible (pour les graminées, la démarche de certification est en cours et non aboutie à ce jour) d'une filière labelisée « Végétal local et vraies messicoles » (flore d'origine garantie, développé par la Fédération des Conservatoires botaniques nationaux, l’Afac-Agroforesteries et Plante & Cité). Pour information, les autres espèces recensées dans cette prairie initialement sont : la Brize intermédiaire (Briza media) accompagnées de quelques dicotylédones comme la Marguerite commune (Leucanthemum vulgare), la Knautie des champs (Knautia arvensis), la Sauge des prés (Salvia pratensis) ou le Bugle rampante (Ajuga reptans), elles comportent également un cortège moins fréquent d’espèces des prairies calcaires et des prairies oligo-mésotrophes avec Brome érigé (Bromus erectus), l’Avoine pubescente (Avenula pubescens), la Laîche printanière (Carex caryophyllea), la Danthonie retombante (Danthonia decumbens), le Polygale commun (Polygala vulgaris), la Laîche glauque (Carex flacca), la Petite Pimprenelle (Sanguisorba minor). Sur la poursuite de la gestion des prairies ; leur entretien par des produits de type engrais et phytosanitaires est à proscrire : La Safer s’est engagée, via le conventionnement avec son attributaire, à une gestion extensive de ces espaces.

Sur les durées et différentes mesures : Le chiffrage des mesures au chapitre X indique au contraire la durée d’engagement sur ces différentes mesures, laquelle est de 30 ans. Les mesures de suivi sont détaillées au chapitre XIII. Les suivis proposés actuellement sur le site aménagé et sur le site de compensation ont une enveloppe financière prévisionnelle associée d’environ 70 000 € HT sur 30 ans ; soit près de 120 journées de terrain d’ingénieur écologue ; ce qui correspond à un effort de suivi d’environ 20 journées de terrain par année de suivi, tous les 5 ans ; entre 2019 et 2049. Par ailleurs, que ce soit dans le cadre de l’état initial (chapitre III.7.1), de l’évaluation des impacts (chapitre VII.2.2 et tableau 14), dans la proposition de mesures de réduction (mesure R07 : gestion des espèces exotiques invasives) ou dans la mesure de compensation (C05 : suppression d’une robineraie) ; la problématique des espèces exotiques invasives est prise en compte dans le détail. appréciation du commissaire enquêteur :

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Il est noté que les prairies seront pas entretenues par des produits de type engrais, que les phytosanitaires seront proscrits et qu’on on laissera les ensemencements s’effectuer naturellement, les sources de graines existant à proximité.

Conclusion pour la CNPN:

parce que l’utilité publique du projet n’est pas justifiée, qu’il n’est pas proposé une autre solution plus respectueuse de la biodiversité existante, que certains arbres de grand diamètre vont être inutilement supprimés, que les inventaires divers et les mesures compensatoires sont insuffisants , il est émis un avis défavorable à la demande de dérogation présentée.

Réponse de la SAFER : L’intérêt public majeur du projet est détaillé au chapitre VI.5 ; pages 106 à 121.

Le réaménagement de ce site par exhaussement et création d’une noyeraie se justifie par plusieurs aspects :

 Le terrain nécessite un réaménagement pour garantir la sécurité et la salubrité du site.

 Cet aménagement a pour objectif de recréer les perspectives historiques du site, mettre en valeur l’environnement du site et le domaine du château, garantir son intégration paysagère et rendre aux terrains leur vocation agricole initiale.

La topographie du site est actuellement dégradée par des merlons issus des anciennes opérations d’aménagement. Ce nivellement se révèle inadapté à tout aménagement projeté. L’exhaussement envisagé permettra donc d’obtenir un nivellement cohérent, permettant l’implantation d’une noyeraie et garantira la déconnexion des racines des végétaux avec les terrains pollués sous-jacents. Les espaces agricoles, qui constituent une ressource non renouvelable et d’intérêt stratégique pour le pays (autosuffisance alimentaire, paysage, équilibre des territoires) sont les espaces les plus impactés par le développement des espaces urbains et aménagés. Ce projet vise à rendre pour la première fois des espaces en friche et pollués à l’agriculture en Ile-de-France et se veut en ce sens novateur dans un contexte où la préservation des terres agricoles est devenu un enjeu central.

Le projet arboricole envisagé est extensif et la certification en agriculture biologique est envisagée par le porteur de projet. Toutefois compte tenu des échéances prévues pour le projet (plantations en 2022, premiers fruits en 2027), il est prématuré, ne connaissant pas le contexte réglementaire à cet horizon de s’engager fermement sur la certification en agriculture biologique.

Le projet a, en outre, dans son élaboration fait appel à des compétences spécifiques en agronomie pour en assurer la pérennité.

En plus de l’intervention des agronomes de la SAFER, dont le cœur de métier reste l’installation agricole, les compétences de l’INRA, de la SENURA et de la Chambre d’Agriculture de l’Isère spécialisés dans les productions de noix ont été sollicitées pour vérifier la faisabilité du projet et procéder à des ajustements techniques et de gestion. appréciation du commissaire enquêteur :

Il ne semble pas utile de revenir sur le choix de noyeraie à défaut d’autres solutions cohérentes proposées. On ne peut que prendre acte du coût excessif d’une solution visant à excaver les remblais douteux apportés lors de projets inaboutis ;

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Ce coût a bien été exprimé dans l’étude d’impact à la page 41, dans la partie concernant la justification du projet. Ce chapitre indique : « Après étude, il est apparu économiquement non viable de réaliser un traitement ex-situ des terres polluées. En effet, d’après les tarifs de l’année 2015, la prise en charge des terres polluées dans l’Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux la plus proche reviendrait à 69 euros/tonne. D’après les données du site, le volume de terres polluées présentes sur le site de Grisy-Suisnes représente environ 332 000 m3, soit 664 000 tonnes. Le coût d’un traitement ex-situ, de ces terres polluées (transport inclus), vers le centre le plus proche, représenterait donc une dépense de 45,8 millions d’euros, qui n’est pas finançable. » à défaut le confinement par des apports contrôlés réalisant une topographie générale homogène , complétée par une couche de terre végétale importante semblait rester la seule solution possible, mais au prix d’un exhaussement jugé très important au regard des nécessité racinaires des cultures retenues.

Elle fait sans doute l’objet d’un avis défavorable de la CNPN, appuyé par des réalités : certains arbres de grand diamètre vont être supprimés ( inutilement selon elle)), mais aussi par des critères qui peuvent être pris en compte et améliorés : une culture biologique, pas d’engrais, des contrôles sur la faune et la flore, des mesures compensatoires qui peuvent évoluer.

Il convient, aussi, de prendre en compte l’avis favorable de la chambre d’agriculture et les conseils pris auprès d’autorités compétentes ( l’INRA, et la SENURA ).

3.2.3 Avis du Pôle Police de l’eau

Pour la CLE (Commission Locale de l’Eau) du SAGE de l’Yerres (Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux ).

Ce service de l’Environnement et de la Prévention des Risques de la DDT ( Direction Départementale des Territoires de Seine-et-Marne) émet son avis au 30 mars 2018. La délivrance de l’autorisation unique relève de sa compétence.

A la suite de sa séance du 18 janvier 2018, cette commission émet quelques commentaires ( qu’elle a préalablement envoyés par courriel à « Nature Environnement 77 ») :

 Améliorer la fonctionnalité écologique des cours d’eau et des milieux associés

 Préserver la biodiversité des espèces et de leur habitat. Le suivi et le contrôle des mesures de compensations de la destruction des zones humides, devront être effectués dès le début des travaux.

 Les zones humides devront être préservées et restaurées.

 La qualité des eaux superficielles et souterraines devra être améliorée ; toute dégradation devra être prévenue.

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 La mise en place des pratiques agricoles devra permettre une réduction de la pression polluante.

 Les origines des terres apportées devront être communiquées à la commune et à la DDT.

 Des piézomètres devront être mis en place pour suivre l’évolution des ressources en eaux souterraines.

 Les inondations et le ruissellement devront être maîtrisés.

L’ensemble des avis ,émis en réponse, par les instances consultées doit être mis au dossier de l’enquête publique. L’avis du Pôle Police de l’eau, porte sur la conformité règlementaire et non sur le projet lui-même. Cependant, la hauteur de 17m des remblais ne lui semble pas justifiée Pour le ruissellement, le débit devra être maintenu, avant aménagement, pour « assurer une alimentation convenable des zones humides évitées » La culture devra respecter les normes de l’agriculture biologique La traçabilité des terres apportées et stockées sur place , devra être assurée

Les déchets de surface devront être évacués

Réponse de la SAFER : Les différents échanges avec le SAGE, lors de l’élaboration du projet et en amont du dépôt du dossier, ont permis de prendre en compte ces demandes dans le dossier appréciation du commissaire enquêteur :

Cela a été noté.

 3.2.4 Avis L’ABF :pour les servitudes liées au projet : LCAP –aux abords de monuments historiques (Château de La Grange le Roi).

Cf réponse de la DRAC au § 3.3.2 ci-après

3.3 Récapitulatif des Avis formulées au Maire de Grisy-Suisnes . Pour le Volet Aménagement.

3.3.1 Avis de la Direction générale adjointe de l’environnement, des déplacements et de l’aménagement du territoire- Direction Principale des Routes : Après rappel et description des éléments du projet d’ aménagement , le Directeur principal des routes formule les remarques suivantes :

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 Les conditions d’accès au site depuis la RD 96 sont imprécises, tant sur la notice que sur l’étude d’impact qui par ailleurs minimise les effets sur le réseau routier départemental. Un plan d’accès plus précis est demandé.

Selon l’étude d’impact, le trafic engendré par l’aménagement est estimé à 120 camions par jour en moyenne, soit près de 27% du trafic poids lourds de la RD 471.

 Manque de précisions sur les itinéraires des poids lourds ; ils devront être explicités et cartographiés.

 Cette cartographie devra prendre en compte le trafic actuel sur la RD 471. Le renvoi à l’étude d’impact n’est pas suffisant ; les pièces complémentaires demandées devront être fournies.

 Le stockage des déchets inertes aggrave le trafic poids lourds sur les RD 471 et 96, et la saturation constatée, notamment aux heures de pointe, au carrefour RD 471 / RN 4. Cela impacte la propreté de ces voies.

 Il est rappelé l’avis défavorable du service, émis sur la modification du PLU en 2015, qui a autorisé affouillements et exhaussements.

 le Directeur principal des routes, rappelle , et regrette à cette occasion, qu’aucune suite n’ait été donnée par la SAFER sur une contribution spéciale pour des dégradations sur voirie, malgré un courrier favorable au 22 mai 2017

Ainsi, à défaut de réponses satisfaisantes, un avis défavorable est émis.

Réponse de la SAFER : La SAFER précise que sur les demandes du département, elle a eu l’occasion de répondre par un courrier en date du 22 mai 2017. La relance faite par la SAFER par mail le 23 mars 2018 (cf. pj), est restée sans réponse. appréciation du commissaire enquêteur :

Ces échanges doivent donc se poursuivre.

3.3.2 Avis de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile- de-France).

 « les aménagements paysagers prévus dans le projet doivent tenir compte des perspectives vers et depuis le Château de La Grange Le Roy et ses abords, dont les douves, les communs et le parc du 19ème siècle ».

 « les aménagements paysagers prévus devront mettre en valeur l’axe historique du Château avec un traitement paysager spécifique qui le rend plus visible dans le paysage ». Page 102 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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Réponse de la SAFER :

L’ensemble de ces demandes a été intégré dans le projet paysager lors de son élaboration. appréciation du commissaire enquêteur :

Il en est pris bonne note

3.3.3 Avis de l’ARS

L’ ARS ( Agence Régionale de Santé) n’a pas répondu.

appréciation du commissaire enquêteur : pris acte

3.3.4 Avis de la chambre d’agriculture

Il s’agit d’un avis favorable, traité en observation n°4 au § 3.1.2

Réponse de la SAFER : pris acte appréciation du commissaire enquêteur :

Pris acte également.

3.4 Questions posées par le commissaire enquêteur :

-sur les documents :

Les textes comportent des données qui varient au fil des rédactions, notamment en matière de superficies et de volumes de remblais ( les 28 ha varient ). Il faut les harmoniser.

Réponse de la SAFER : Le projet portera sur 28,8 ha et fera l’objet d’un apport de 1 300 000 m3 de matériaux inertes. appréciation du commissaire enquêteur : retenons donc ces 28,8 ha

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-sur les documents graphiques :

Certains documents sont difficiles à lire ou interpréter ; les légendes parfois peu lisibles, les échelles peuvent manquer.

Réponse de la SAFER : Pris acte appréciation du commissaire enquêteur :

Dommage, car la majorité des documents sont de très bonne qualité, et bon nombre de plans le sont aussi ; les textes et leurs résumés sont bien présentés, les tableaux exhaustifs, les références en faune et flore très complètes. Reste seulement à revisiter l’ensemble pour voir où quelques améliorations sont nécessaires ou souhaitables.

-sur la hauteur des remblais :

Est-ce le choix des noyers qui entraîne au regard de leur système racinaire une profondeur qui serait bien moindre avec une autre culture ?

Réponse de la SAFER : La hauteur de remblais a été définie par le parti pris paysager et en fonction du besoin de confinement. appréciation du commissaire enquêteur :

Ce parti pris ne semble pas bien partagé par les rédacteurs d’observations ; on peut les comprendre.

- sur le contrôle de la qualité des apports :

Compte tenu du nombre de camions arrivant sur le site, à quel moment s’opère le contrôle, sur quelle base ? au fur et à mesure toutes les X arrivées, avant déchargement, après dépôts et de manière aléatoire ?

Réponse de la SAFER :

Les matériaux inertes font l’objet de plusieurs contrôles :

 En amont de leur arrivée sur site, les matériaux inertes font l’objet d’une procédure d’admission préalable (DAP) avec un contrôle du chantier de provenance des matériaux et la réalisation d’analyses au besoin ;  Un contrôle systématique sur site de tous les camions à l’arrivée sur site (au niveau du poste de réception), lors du déchargement des matériaux et lors de leur régalage. Ces éléments sont détaillés dans l’annexe insérée au présent document en page 106 appréciation du commissaire enquêteur :

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Il en est pris bonne note, en souhaitant qu’ils soient maintenus tout au long du chantier..

En cas de prélèvement insatisfaisant, comment procèdera-t-on à l’enlèvement des dépôts « inacceptables »? quels moyens immédiats donc permanents seront mis en place ?

Réponse de la SAFER En cas de détection de matériaux non conformes, ceux-ci seront rechargés immédiatement dans le camion avec une pelle sur place. appréciation du commissaire enquêteur : par matériaux non conformes, on se basera sur l’aspect visuel ( trop de cailloux ou gravats par exemple, autres qu’une quantité limité propre à stabiliser les circulations des engins et camions) ? ,leur nature ( insertions de gypses par exemple) ? présence de végétaux ?

Qui gérera les nécessaires compte rendus qui seront établis ?

Réponse de la SAFER : . La SAFER et son Assistant Maitre d’Ouvrage en charge du suivi de la réalisation se chargeront des comptes rendus. appréciation du commissaire enquêteur :

Cela est bien noté.

-sur la gestion du trafic :

Quels dispositifs seront mis en œuvre pour l’intégration de 120 camions/jour dans le trafic routier ?

Réponse de la SAFER : Une signalisation du chantier sera mise en place (Cf. pages 177 et 178 de l’étude d’impact). appréciation du commissaire enquêteur :

Il faudra veiller à sa bonne visibilité, et à son maintien en permanence.

Quels moyens de nettoyage permanent au droit de l’entrée du site ?

Réponse de la SAFER : Un bac de lavage des roues de camions (permanent) sera mis en place à la sortie du site (Cf. page 178 de l’étude d’impact). appréciation du commissaire enquêteur :

Existe-t-il une prise d’eau immédiate ? et sécurisée ? Page 105 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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Annexe

Les méthodes d’exploitation mises en œuvre par l’opérateur des travaux, et en particulier les procédures d’acceptation et d’admission sur site des matériaux, garantiront la qualité et l’origine des matériaux inertes provenant sur site.

Les contrôles et le suivi réalisés par l’opérateur permettront d’attester de la qualité de ces matériaux.

La traçabilité mise en place (en amont et sur le site) sera ainsi une priorité afin d’assurer une gestion exemplaire des matériaux acceptés sur site.

La SAFER et l’opérateur du chantier s’engagent à mettre à disposition pour toute demande de la mairie et de la Police de l’Eau (Direction Départementale des Territoires), les informations sur la provenance des terres.

L’ensemble des aménagements et équipement prévus permettra de garantir la sécurité du site et le contrôle strict de tout matériau admis sur le site. La mise à disposition d’équipements et engins de nettoyage assurera le maintien de la voirie dans un état de propreté.

Mesures préalables à l’acceptation sur site

Bien que l’aménagement proposé ne relève pas de la réglementation ISDI, l’opérateur mettra en œuvre, sous contrôle de la SAFER, une procédure de réception des matériaux via une Demande d’Acceptation Préalable. La mise en place de cette demande et de contrôles lors de la réception des matériaux sur le site assurera la traçabilité et la qualité de ces matériaux afin de proscrire toute entrée de terre polluée sur le site.

Le producteur des matériaux apportés sur site devra fournir une Demande d’Acceptation Préalable avant toute acceptation de matériaux sur le site, mentionnant :

 L’origine géographique des matériaux ;  Le nom et les coordonnées du producteur ;  Le nom et les coordonnées du transporteur ;  Le nom et les coordonnées des éventuels intermédiaires ;  Le type de matériaux ;  La quantité de matériaux en tonnes.

Ce document sera signé par le producteur des matériaux inertes ainsi que les différents intermédiaires. Il a une durée de validité de 1 an maximum.

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Les matériaux admis sur le site seront conformes à l’arrêté ministériel concernant les matériaux inertes. L’article R.541-8 du Code de l’environnement définit un matériau comme inerte « s’il ne subit aucune modification physique, chimique ou biologique importante. Les matériaux inertes ne se décomposent pas, ne brûlent pas, et ne produisent aucune réaction physique ou chimique, ne sont pas biodégradables et ne détériorent pas d’autres matières avec lesquelles ils entrent en contact, d’une manière susceptible d’entraîner une pollution de l’environnement ou de nuire à la santé humaine.»

Il s’agira ainsi exclusivement de terres excavées et dans une moindre mesure, d’un peu de gravats triés indispensables à la constitution des pistes provisoires de circulation des engins.

Dans le but de réduire les risques d’admission de terres polluées qui n’auraient pas été détectées par le producteur, l’opérateur dispose, depuis plusieurs années, d’un service environnement compétent pour identifier les sources de terres polluées. Le cas échéant, ce service demande que lui soient fournies les analyses de sols réalisées. De plus, l’opérateur refusera systématiquement tous les matériaux aux caractéristiques organoleptiques suspectes.

Admission et contrôles des matériaux

Un poste de réception sera implanté à l’entrée du site et abritera un salarié attaché spécifiquement à la réception et au contrôle de la qualité des matériaux entrant sur le site.

Tout matériau admis fera l’objet d’une vérification des documents d’accompagnement.

Un premier contrôle visuel et olfactif sera réalisé avant le déchargement des matériaux, à leur arrivée sur site par vérification du contenu supérieur de la benne du camion.

A la réception d’un chargement sur le site, un bon de déchargement reprenant la date, le numéro de la DAP, le chantier de provenance, le type et la quantité de matériaux ainsi que l’immatriculation du transporteur sera remis par le chauffeur.

Ce bon fera l’objet d’une saisie informatique dans un registre d’admission par l’agent de réception, télétransmise quotidiennement au siège administratif de l’opérateur.

Pour chaque chargement présenté, seront consignés :

 La date et l’heure de réception ; Page 107 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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 L’origine et la nature des matériaux ;  Le numéro de DAP ;  La quantité de matériaux ;  L’immatriculation du véhicule et la raison sociale du transporteur ;  Le cas échéant, l’enregistrement du contrôle vidéo et la vérification des documents d’accompagnement ;  Le cas échéant, le motif de refus d’admission. En effet, en cas de constat de pollution ou de matériaux non autorisés sur le site, le chargement repartira, après avoir été consigné dans un registre réservé à cet effet (date, heure du refus, n° d'immatriculation du véhicule, nom du client et du transporteur, adresse exacte du chantier, nature et quantité du matériau, motif du refus).

Les matériaux seront ensuite déversés à proximité du secteur en cours de réaménagement où ils seront repris par un bulldozer assurant leur mise en place.

Un second contrôle des matériaux sera réalisé lors du déchargement par le conducteur d’engin au niveau de la zone de contrôle. En cas de suspicion de pollution, les matériaux seront rechargés.

Un troisième et dernier contrôle sera effectué lors de l’étalement des matériaux avant mise en remblai par le conducteur d’engin.

Traçabilité des matériaux

En plus de la saisie informatique des bons de déchargement, tout passage d’un camion au poste de réception fera l’objet d’un enregistrement vidéo. Le matériel d’enregistrement restera en fonction de façon permanente, 24 heures sur 24. Les enregistrements numériques seront conservés par l’opérateur pendant une durée minimale de 1 mois.

A partir du registre d’admission informatisé, il sera possible de connaître précisément l’ensemble des clients et des chantiers ayant déversé des matériaux sur le site et d’émettre mensuellement un accusé de réception par DAP.

La tenue et la mise à jour d’un plan topographique permettra de localiser les zones et les niveaux de remblais correspondant aux données figurant dans le registre. appréciation du commissaire enquêteur :

Ces compléments d’informations sont bien utiles ; il faut souhaiter que les procédures décrites soient respectées. Je reste inquiet sur la compatibilité du rythme d’arrivée des camions ( 120 camions/jour c’est mathématiquement un camion toutes les 4 minutes !) et les contrôles organoleptiques à effectuer, les bons de déchargement à saisir (avec date, numéro de la DAP, chantier de provenance, type et quantité de matériaux, immatriculation du transporteur), puis à enregistrer électroniquement……et télétransmission ultérieure Page 108 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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Je suis également inquiet sur les temps matériels, et concomitants avec les arrivées, à consacrer aux rechargements de matériaux refusés, aux documents à remplir en la circonstance…..

Tout cela doit être particulièrement anticipé, voire faire l’objet d’un test sur une journée isolée, avant d’envisager le fonctionnement réel.

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CHAPITRE 4 Examen du dossier d’enquête et Appréciations du commissaire enquêteur sur le projet de Demande d’autorisation unique IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager Pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy

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4 Examen du dossier d’enquête et Appréciations du commissaire enquêteur sur le projet de Demande d’autorisation unique IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager. Pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy

4.1 Préambule Nous avons observé que le projet a été élaboré dans le cadre d'une concertation systématique et large, tant pour la Partie Loi sur l’eau que pour l’aménagement du site ; la constitution des deux dossiers a fait l’objet de reprises diverses tenant compte d’observations formulées par les différents services qui ont été consultés au fur et à mesure de l’avancement du projet.

4.2 Cadre général dans lequel s’inscrit le projet Il a été développé au chapitre 1 ( Présentation de l’enquête) qui a rappelé les caractéristiques essentielles de la commune : sa position géographique, démographique, son patrimoine bâti remarquable et son insertion dans les réseaux routiers, avec les divers moyens de transports dont disposent les habitants, prenant en compte le site excentré que constitue « La Grange le Roi ».

4.3 Analyse des divers documents : D’une manière générale, beaucoup de sujets sont repris en diverses thématiques et endroits ce qui vaut également pour certains plans. Certes, la tâche n’était pas aisée, mais on se perd souvent au fil de l’eau. Le manque de pagination continue est préjudiciable et nuit aux renvois ou références. Les valeurs chiffrées ( notamment les superficies ) varient quelquefois et auraient mérité une revisite générale pour les harmoniser. On peut apprécier certains tableaux qui résument et synthétisent,( par exemple le tableau 16 pour les impacts résiduels). Mais d’une manière générale le travail est sérieux.

Pour ce qui concerne l’autorité Environnementale, à la suite de ses remarques, la SAFER a largement répondu, et ce travail a été directement intégré à son mémoire en réponse ( en petits caractères). Nous l’avons découpés en divers paragraphes ou thèmes pour y ajouter nos appréciations.

4.3.1 Sur la présentation générale du projet :

Au premier classeur, elle figure en 4ème partie ( seulement) pour présenter un résumé non technique succinct.

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Le projet est bien localisé par un plan clair qui situe en rouge à l’intérieur d’un secteur d’étude occupant 37,4 ha , les 28,8 ha du projet proprement dit ( dont 21 ha de noyers).

Ce projet comporte la mise en œuvre d’une topographie nouvelle qui passe par le remblaiement d’un plan d’eau existant, un apport de matériaux inertes puis de terre végétale pour permettre la plantation des 21 ha de noyers, des boisements pour le surplus pour produire du bois-énergie.

L’analyse de l’état initial du site est succincte mais résume bien l’historique de ce site

Le projet comportant, outre le remblaiement du plan d’eau, du défrichement, du rejet d’eaux pluviales et de la destruction d’habitats naturels et d’espèces protégées, la démarche « éviter, réduire, compenser » aurait mérité un plus large développement ou moins dispersé; les impacts paysager et routier également. On retient cependant que trois nouvelles zones humides seront créées pour 6 240 m2, quand on n’en détruit que 1 910 m2 environ.

4.3.2 sur l’étude d’impact L’étude d’impact intéresse à la fois le volet « Loi sur l’eau ( IOTA) » et le volet « Permis d’aménager »

Le résumé non technique de l’étude d’impact fait l’objet de l’intercalaire n°2 du premier classeur pour le volet IOTA et de l’intercalaire n°5 du permis d’aménager

Pour l’intercalaire n° 2, l’étude d’impact propre au volet loi sur l’eau comprend une centaine de pages, en une : « Pièce IV ; Notice d’incidence-Etude d’impact ». Elle comprend :  Une analyse de l’état initial du site et le contexte environnemental  La topographie du site  L’occupation du sol : état actuel, le contexte géologique , les nappes,  le contexte hydrographique, et la qualité des eaux superficielles  La synthèse des études de pollution des sols  La zone humide et critères divers  Le ruissellement, les bassins versants  Le milieu naturel, les ZNIEFF, les boisements  Le milieu humain  Le contexte règlementaire local, le SDAGE, le SAGE, le PLU de la commune, le SRCE  Les incidences temporaires et permanentes du projet sur l’environnement et mesures d’évitement, de réduction et de compensation :  Les eaux superficielles, les méthodes de calculs, le rû de Fontaine, la gestion des eaux pluviales et les

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bassins versants, leurs caractéristiques hydrauliques, l es aménagements prévus , Les incidences quantitatives permanentes du projet et les mesures d’évitement et de réduction, Les incidences quantitatives temporaires du projet, Les incidences qualitatives temporaires des eaux de ruissellement sur le milieu récepteur Les incidences qualitatives permanentes des eaux de ruissellement sur le milieu récepteur  Les eaux souterraines : Les incidences du remblaiement du plan d’eau, Les incidences de l’apport des matériaux hors plan d’eau Les zones humides Les incidences sur les zones humides Les mesures d’évitement Les mesures de réduction Les incidences résiduelles Les mesures de compensation  Les milieux naturels – Natura 2000 Les mesures de compensation  Les boisements  La prise en compte du SRCE  Les autres incidences Le paysage Le milieu humain La phase chantier, la circulation  L’analyse des effets cumulés : il n’existe aucun projet à intégrer à l’analyse des effets cumulés.  La compatibilité du projet avec l’affectation des sols :  La compatibilité avec le SDAGE  La compatibilité avec le SAGE  La compatibilité avec le PLU de la commune  La présentation des méthodes utilisées et les difficultés rencontrées  Milieu physique, zones humides, sols pollués, milieu humain  Les mesures liées à la gestion des zones humides  Le suivi de la végétalisation, l’évolution du site  Suivi écologique pour préserver la diversité, par un écologue.  Les mesures liées au système de gestion des eaux de ruissellement  La surveillance, les visites périodiques des ouvrages et de leur environnement  Le curage périodique des ouvrages  Les mesures relatives à la phase chantier

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 La limitation des phénomènes d’érosion  La maitrise ciblée de certaines sources de pollution : La maîtrise des affluents liquides et polluants Les engins de chantier Les déchets Le choix de produits moins nocifs pour l’environnement. L’ensemble de cette étude d’impact comprend de nombreuses illustrations et tableaux.

Pour l’intercalaire n°5 du permis d’aménager :

Il s’agit de l’étude d’impact rédigée par la SAFER, constituant la pièce PA14-1 du Permis d’Aménager (document relié, joint aux classeurs) et jointe à la demande d’autorisation unique (DAU) sur demande des services de l’Etat. Elle synthétise l’ensemble des études réalisées, présentées au sein du dossier de DAU pour l’hydraulique et des annexes pour les autres thématiques (faune-flore, défrichement, paysage, hydrogéologique, zones humides et pollution des sols). Elle comprend 127 pages et comporte 92 figures, 35 tableaux, 13 photos et diverses annexes, illustrant très largement les sujets étudiés qui sont : Une large première partie de présentation comporte :  la localisation du projet, sa description générale, la concertation ,  les capacités techniques et financières,  les justifications du projet ( raisons environnementales, analyse des variantes,),  la présentation des méthodes utilisées  l’impact du projet d’aménagement et mesures compensatoires  le contexte règlementaire  la topographie Les sujets identifiés sont essentiellement :  le contexte géologique  L’hydrogéologie  Les risques naturels et technologiques  La climatologie  Les nuisances diverses et la qualité de l’air  Le contexte naturel (zones naturelles, espaces et espèces protégées)  Le contexte paysager  Le patrimoine culturel  Les activités humaines : habitat, population, activité agricole, voies de communication, SUP  la compatibilité du projet avec le SDAGE et le SAGE d’ Yerres Avec, pour la plupart des sujets les incidences du projet et les mesures proposées Deux annexes font partie intégrante de cette étude d’impacte : o Une annexe 1 : demande d’autorisation unique, de 27 pages Page 114 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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Comportant un rapport sur la bioaccumulation des polluants dans les noix et les incidences sanitaires. Il comprend un développement sur l’évaluation des risques sanitaires et une étude des incertitudes ( sur les concentrations dans les sols, les toxicités des composés). Cette annexe est illustrée par divers tableaux récapitulatifs et diverses figures et visualisation du projet. o Une annexe 2 :Recherche bibliographique sur la bioaccumulation des composés dans les noix. Limitée à 4 pages sur les facteurs de bioconcentration. o Une annexe 3 : sur la toxicologie des composés, qui comprend 77 pages. - Il identifie les dangers , les relations dose-réponse et les valeurs toxicologiques de référence, les substances et les polluants organiques persistants. - Il liste les organismes consultés pour la recherche de VTR ( Valeurs Toxicologiques de Référence). Et les détaille en de nombreux tableaux et sous-tableaux spécifiques. - Elle détaille les PCB (PolyChloroBiphénils), polluants organiques percistants. o Une annexe 4 : sur les paramètres d’exposition ( concernant la consommation de noix par la population). o Une annexe 5 : sur le détail des calculs des concentrations des doses et des risques. Elle comporte divers tableaux correspondants ( doses et risques). o Une annexe 6 : qui est un glossaire très intéressant, compte tenu du grand nombre d’acronymes utilisés. Aussi nous l’avons annexé, scanné, à la suite du glossaire qui précédé le chapitre 1 de ce rapport ( certains acronymes participant déjà au premier tableau).

L’ensemble permettait d’informer suffisamment le lecteur, avisé ou pas, sur la globalité du projet. Il faut convenir, cependant, que certains développements s’adressent à un public plus coutumier des sujets évoqués, notamment en matière de chimie organique..

4.3.3 sur les textes supra communaux La nécessité de s’y conformer a été rappelée à la suite du cadre juridique de l’enquête ( § 1.2). Le projet l’a-t-il fait ? L’examen ci-après les reprend à l’échelle du projet.

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4.3.3.1 Pour ce qui concerne le SDRIF :

Rappelons qu’approuvé par le décret 2013-1241 du 27 décembre 2013 et publié le 28 décembre 2013 au J.O, il vise l’horizon 2030. La carte ( reproduite ci dessous), classe bien principalement le site en zone à vocation agricole. Le projet est donc compatible avec le SDRIF en vigueur.

4.3.3.2 Pour le PDUIF : Le PDUIF ( Plan de Déplacement Urbain de la Région Ile de France), approuvé par le Conseil Régional le 19 juin 2014. présente le défi n°7 qui incite à « rationaliser l’organisation des flux de marchandises et favoriser l’usage de la voie d’eau et du train ». Dans le cadre du projet de Grisy-Suisnes, le transport des matériaux inertes nécessaires à l’aménagement du site ne peut s’effectuer par voie d’eau, aucun cours d’eau navigable n’étant situé à proximité du site. Le transport ferroviaire de type fret est également impossible à mettre en œuvre en raison de l’absence de gare dans le secteur. Le projet impacte essentiellement la RD 471 et pour partie la RD 96 , et n’intéresse pas le PDUIF Page 116 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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4.3.3.3 pour ce qui concerne le SAGE Yerres:

Le SAGE Yerres classe le projet d’étude dans une zone de classe 3, ce qui implique d’ étudier le caractère humide. La compatibilité du projet avec le SAGE s’appuie sur des prescriptions particulières qui concernent les zones humides et les eaux de ruissellement.

4.3.3.4 pour ce qui concerne le SDAGE du bassin de la Seine et des cours d’eau côtiers normands 2016-2021:

La compatibilité du projet avec le SDAGE est bien démontrée dans les tableaux 18 et 19.qui mettent face à face les 8 défis principaux du SDAGE et les actions entreprises par le projet quand il est concerné :

- Défi 1 :diminuer les pollutions ponctuelles : le projet ne génère pas d’eaux usées des milieux par les polluants classiques : - Défi 2 :diminuer les pollutions diffuses : le projet n’est pas concerné par ce défi des milieux aquatiques - Défi 3 :réduire les pollutions des milieux : pas de rejets de substances dangereuses Aquatiques par les substances dans le milieu naturel. dangereuses. Défi 4 : protéger et restaurer la mer et : le projet n’est pas concerné par ce défi Et le littoral. Défi 5 : protéger les captages d’eau pas de périmètre de protection d’un pour l’alimentation en eau captage d’eau ; pas d’impact sur les potable actuelle et future. eaux souterraines. Défi 6 protéger et restaurer les milieux 1910 m2 de zone humide remblayés aquatiques humides 6240 m2 de zone humide créés en compensation. Défi 7 : Gérer la rareté de la ressource aucun prélèvement en rivière ou nappe En eau

Défi 8 : limiter et prévenir le risque aucune imperméabilisation dans le Inondation projet, débits de ruissellement actuels conservés 4.3.3.5 Sur le SRCE

Le SRCE est le volet régional du SRCAE d’Ile-de-France ( Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Energie), approuvé par le Conseil Régional le 23 novembre 2012. Il fixe 17 objectifs et 58 orientations stratégiques. A l’horizon 2020 ;beaucoup d’efforts seront à faire pour tenir compte du réchauffement climatique. Il vise essentiellement la trame Verte et Bleue, afin de favoriser la circulation des espèces animales et végétales ( par corridors par exemple), il veille aux espèces menacées ( animales et végétales), à leur habitat. Page 117 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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Il s’appuie sur deux démarches essentielles ( cf figures 36 et 37) :

- un inventaire des composantes de la TVB, dont la cartographie sur le site, met en évidence un corridor fonctionnel des prairies et friches herbacées et l’existence d’une lisière agricole autour d’une chaîne de bosquets. (figure 36).

- Une cartographie pour représenter les objectifs de préservation et de restauration de la TVB. et reprendre le corridor.

- Le site présente un secteur de concentration de mares et de mouillères à l’Est et une mosaïque agricole au sud

4.3.3.6 sur le PPA ( Plan de Protection de l’Atmosphère).

L’implication du PLU au regard du PPA n’apparaît guère, Sans doute la préparation du dossier unique ne pouvait prendre en compte l’enquête publique qui s’est achevée le 15 novembre 2017 ( et dont le rapport (favorable) a été remis au Préfet de Région Ile-de-France le 3 janvier 2018.). Interrogé sur ce sujet, le Maître d’ouvrage a répondu : . « Le Plan de Protection de l’Atmosphère présente un défi, concernant uniquement le résidentiel et le tertiaire, visant à « favoriser le renouvellement des équipements anciens de chauffage individuel au bois », scindé en 2 actions : 1. « Informer et faire connaitre les aides financières pour le renouvellement des équipements anciens de chauffage individuel au bois » 2. Inciter les collectivités à mettre en place un fonds de renouvellement des équipements individuels de chauffage au bois via des dispositifs d’aides existants ». Ce défi n’est donc pas concerné par le projet de réhabilitation de la Grange le Roi. ».

Il l’est relativement, dans la mesure où le projet présenté vise à produire du bois de chauffage , quand le PPA d’Ile-de-France incite à ce que l’on y renonce

4.3.4 sur la flore la faune et la trame verte et bleue

Ils font l’objets de nombreux développements et cartes ou tableaux ; les zones en eau sont bien décrites, leur traitement et les compensations également.

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Trame verte et Bleue de la région parisienne

Un réseau complexe de fossés et de rûs, souvent en eau, relie les mares entre elles au nord du site.

Le rû de la Fontaine qui est un affluent de la rivière Yerres ( elle-même affluent de la Seine) s’écoule vers les douves du château qui s’envasent et montre un recouvrement total par des lentilles du fait de l’absence de courant ( et d’oxygénation).

4.3.5 sur la compatibilité avec le PLU de Grisy-Suisnes :

C’est la révision simplifiée du PLU de 2016 qui a permis d’envisager le projet présenté, permettant une plantation de noyers et de boisements pour produire du bois de chauffage. On note qu’en l’état, son article N1 liste toutes les interdictions de construire, de dépôts (pour les caravanes valant habitat permanent), d’aires de sports ou de loisirs, ou de stationnement. C’est dire que les 3 projets en cours d’élaboration dont un hôtel pour les visiteurs - associé à une résidence d’artistes, dans l’ancien corps de ferme du château, - devront passer par une nouvelle révision du PLU, le site étant actuellement inconstructible. L’annexe 6 qui porte sur la « Modification simplifiée du PLU de Grisy-Suisnes » reprend toutes les dispositions applicables aux zones UA, UB, UC, et UD en faisant apparaître en teinte rouge et phrases barrées ce qui est supprimé ou devenu obsolète. Page 119 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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Il en va de même pour la zone urbaines spécifique UE, et pour les zones à Urbaniser mixtes AU, pour les zones naturelles et forestières N et agricoles A Le projet est essentiellement intéressé par la zone N et son secteur complété Ng. ( cet indice g se voulant rappeler le mot golf, quand ce projet était envisagé). Comme indiqué au § 1.1.10 le PLU avant modification simplifiée était celui du 3 décembre 2009 avec la dévolution suivante : - mise à jour le 21 février 2012 pour correction du périmètre de protection des monuments historiques. - Modification le 4 septembre 2012, pour « toilettage » et modifications sur les zonages AU et UB. - mise à jour pour intégrer les dispositions du PPRI de l’Yerres, selon arrêté préfectoral du 22 août 2013, - nouvelle mise à jour le 22 juillet 2014, pour permettre une urbanisation en zone A. Le PLU qui intègre la zone Ng ( zone naturelle et forestière) est celui du 10 janvier 2017

Les modifications qui impactent le projet, portent :

 sur le règlement du secteur Ng de la zone N, et plus précisément :  l’article Ng2 : permet l’apport de matériaux nécessaires au confinement du site, les constructions agricole, les équipements culturels ou pédagogiques dans les bâtiments existants.( auparavant, seules les terres pouvaient être importées, ce qui ne permettait pas le confinement).  L’article Ng3 pour interdire les accès sur la RD 471.  L’article Ng11pour encadres les modifications d’aspect des bâtiments existants.  L’article Ng13, pour porter des compléments imposant des aménagements paysagers et écologiques. L’introduction du secteur Ng vise à conforter le classement de la Gange-le-Roy en zone naturelle et assurer son inconstructibilité, la préservation du site et sa mise en valeur.

 sur la prise en compte de la loi ALLUR qui supprime les articles 5 et 14 des PLU  sur le rapport de présentation

sur les servitudes d’utilité publique (SUP) :

4.3.6 Sur les liaisons douces :

Il n’y a pas de sentier de randonnée ni de liaisons douces bordant ou traversant le site. On note toutefois une liaison douce depuis Cordon via Grisy.

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En effet, comme mesure d’accompagnement, la SAFER de l’Ile-de-France s’est engagée auprès de la commune à aménager une liaison douce entre le hameau de Cordon, le bourg de Grisy et le site. Cette liaison douce permettra, en sus du désenclavement du hameau de Cordon pour les cycles et les piétons, aux habitants de la commune d’accéder au domaine de la Grange le Roy une fois réhabilité. Une fois ce cheminement effectué, il constituera de plus la première tranche d’une liaison qui reliera à terme le nouveau collège de Coubert qui doit être construit au Sud-Est de la Grange le Roy et qui permettra ainsi d’être desservi en mode doux depuis Grisy.

4.3.7 sur les annexes Le dossier comporte 8 annexes, comme listées dans le § 1.5 :

o Annexe 1 : Volet Faune-flore de l’étude d’impact ; o Annexe 2 : Dossier de demande d’autorisation de défrichement ; o Annexe 3 : Dossier de demande de dérogation au titre des espèces protégées ; o Annexe 4 : Diagnostics de la qualité chimique des sols et eaux superficielles ; o Annexe 5 : Diagnostic pédologique des zones humides ; o Annexe 6 : Modification simplifiée PLU de Grisy-Suisnes ; o Annexe 7 : Etude paysagère du projet ; o Annexe 8 : Etude hydrogéologique.

Leur contenu a été commenté en différents endroits de ce rapport. Toutes ces annexes sont bien présentées et accompagnées de nombreuses illustration, à même pour le public de comprendre le projet.

4.4 Bilan de l’analyse et concertation

L’appréciation générale est que le projet unique présenté, est dans son ensemble, équilibré, cohérent et réaliste.

Equilibre du projet et diversité

 Il s’agit d’un projet sur un secteur d’une commune laissé à l’abandon après des projets hasardeux non aboutis qui ont contribué à ce qu’il favorise des décharges sauvages mal contrôlées, des rodéos dangereux, des occupations illégales diverses.  L’équilibre va dépendre de la bonne mise en œuvre des zones diversifiées de noyeraies d’une part , et de zones de boisements pour bois de chauffage d’autre part, dans un secteur de 35 ha remodelés par des remblais dûment contrôlés avant mise en place et complétés de terre végétale.  Le projet devrait permettre au site, d’acquérir une vraie valeur ajoutée par la création d’emplois liés au verger et au tourisme.  Le projet passe par une compensation importante des surfaces humides et une large prise en compte de la faune et de la flore impactées. Page 121 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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Cohérence du projet

 Après le choix essentiellement économique de renoncer à l’excavation des remblais douteux qui se sont succédés au fil de l’eau et de retenir leur confinement après de nécessaires enlèvements de décharges sauvages, le projet unique présenté est cohérent avec le site à réhabiliter. Il va désenclaver le site et le relier aux alentours

Réalisme du projet

 Au cours de la concertation et de la visite des lieux en 2018, les habitants se sont montrés très attentifs au devenir de leur commune, notamment pour ce secteur quelque peu excentré et dont ils ne profitaient aucunement. Ils ont souhaiter vivre dans un nouveau contexte agréable et utile, et profiter des perspectives et des avantages actuels et en visant des objectifs mesurés et réalistes.  Les choix doivent donc coller au mieux aux attentes des habitants désireux de connaître les projets concernant leur cadre de vie.  Décrit dans les observations formulées, pendant l’enquête et pendant la concertation ( notamment le 5 mai 2018), le regard et les souhaits des habitants et celui de l’association RENARD me sont apparus légitimes et réalistes, Ils sont à rapprocher des choix de la municipalité au regard de ses faibles possibilités financières pour réaliser ces aménagements.( commune, car il sera auto financé par les redevances des importateurs des matériaux pour remblais). C’est en ce sens que le projet peut être considéré comme réaliste.

Ainsi, sous prise en compte ,dans la mesure du possible, des demandes des particuliers ou association et de mes propres appréciations, le projet unique mis à l’enquête, qui par ailleurs reste relativement peu contesté par les différents services consultés en général, (avec pour l’Etat le Conseil Départemental et la CNPN des examens scrupuleux, minutieux et détaillés) me paraît globalement équilibré, cohérent et réaliste.

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DOCUMENT 2

CONCLUSIONS ET AVIS MOTIVES du commissaire enquêteur

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AVIS MOTIVE DU COMMISSAIRE ENQUETEUR Pour la demande unique d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) sur le territoire de la commune de Grisy Suisnes avec demande d’autorisation de défrichement, et demande de dérogation à la protection stricte d’espèces animales et végétales figurant dans le code de l’environnement ( relevant du Code de l’environnement et du code forestier)

A l’issue de cette enquête qui a duré 33 jours consécutifs du vendredi 1er juin 2018 au mardi 3 juillet 2018 inclus, et des observations et avis recueillis, j’observe : : - Que le projet n’ intéresse qu’une partie de la commune de Grisy-Suisnes dénommée « La Grange Le Roy », située à l’est.

- Que la faible participation du public, ne résulte pas d’une insuffisance de la publicité qui en a été bien faite,

- Que la publicité par affichage a été réalisée dans les délais et maintenue pendant toute la durée de l’enquête, tant en mairie que sur le site

- Que cette publicité a pu être vérifiée tant lors des permanences qu’aux jours correspondant à la durée de l’enquête, et constatée par huissier,

- Que les publicités ont bien été faites dans deux publications de Seine et Marne 15 jours avant le début de l’enquête et répétées dans ces mêmes journaux dans les huit premiers jours de l’enquête,

- Qu’un Certificat d’affichage en date du 31 juillet 2018 est bien joint au dossier,

- Que le dossier relatif au projet a bien été mis à la disposition du public pendant toute la durée de l’enquête, en Mairie de Grisy-Suisnes,

- Que les 5 permanences prévues ont bien été tenues en mairie de Grisy- Suisnes, par le commissaire enquêteur , aux jours et horaires prévus, et permis de recevoir tous ceux qui l’ont souhaité, et de porter toutes les observations qu’ils ont voulu faire valoir, dans le registre papier mis à leur disposition, et par ailleurs sur le registre électronique dédié,

- Que ces permanences se sont tenues sans aucun incident à relater qui aurait pu perturber le bon déroulement de l’enquête,

- Que les nombreux éléments du dossier IOTA étaient clairs et bien présentés, et qu’ils étaient à même de bien présenter le projet comportant un volet défrichement au titre du code forestier, et un volet « demande de dérogation à la protection stricte d’espèces animales et végétales figurant dans le code de Page 124 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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l’environnement au titre du Code de l’environnement et du code forestier, à condition de se référer au sommaire détaillé pour accéder aux éléments recherchés,

- Que d’une manière générale, le projet respecte les dispositions réglementaires du Code de l’ Environnement et du code forestier,

- Que tous les termes de l’arrêté du maître d’ouvrage ayant organisé l’enquête ont bien été respectés,

J’observe par ailleurs pour ce volet Loi sur l’eau du projet :

- Que les principales obligations au regard des différents textes en vigueur ont été respectées, notamment celles découlant de textes supra départementaux, comme le SDAGE et le SAGE pour le volet « Loi sur l’eau »,

- Que le projet va permettre de rétablir le fonctionnement hydraulique de la propriété et de l’ensemble des unités fonctionnelles,

- Qu’il sera ainsi isolé du site,

- Que le rû va être replacé dans son lit d’origine,

- Qu’on évitera qu’il se charge en éléments polluants,

- Que l’on pourra traiter la pollution des eaux de ruissellement par des procédés de type phytoremédiation ou par tout autre moyen sur l’ensemble de la propriété située sur la commune de Grisy-Suisnes. (La phytoremédiation est la dépollution des sols, l'épuration des eaux usées ou l'assainissement de l'air intérieur, utilisant des plantes vasculaires, des algues (phycoremédiation) ou des champignons (mycoremédiation), et par extension des écosystèmes qui supportent ces végétaux),

- Que cette phytoremédiation permettra également de dépolluer les eaux usées et effluents liqides chargées en matières organiques ou en contaminants divers ( métaux, hydrocarbures, pesticides),

- Que les espèces inféodées à ces milieux ouverts vont être favorisées,

- Qu’on en recense 69 espèces protégées,

- Que des mesures compensatoires sont envisagées par création de 6 240 m2 de zones humides propices à la trame bleue, pour 1 910 m2 de zones humides détruites pour raisons de sécurité,

- Que le suivi de ces mesures compensatoires est prévu sur 30 années, donc bien au-delà des travaux qui sont envisagés sur 5 années,

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- Qu’en particulier les mares vont être restaurées et entretenues et que d’autres seront crées, permettant à espèces aquatiques non seulement de ne pas disparaître mais d’y prospérer,

- Qu’au final, 95% de la surface de zone humide sera conservée,

- Que les avis reçus des Services consultés et des personnes publiques consultées figurant dans le dossier se traduisent en général par un avis favorable, assorti ou pas de remarques ou propositions à prendre en compte,

- Que le commissaire enquêteur constate que la procédure de cette enquête publique unique a été complète et régulière et permettait au public de s’informer et de s’exprimer correctement.

- Qu’au cours de la réunion publique certains ont exprimé être satisfaits que l’on fasse enfin quelque chose de ces terrains

- Qu’ainsi, prenant acte du bon déroulement de cette enquête, de la régularité du dossier présenté au public, du bon déroulement de la procédure, des observations exprimées par les intervenants et des réponses et appréciations exposées ci-dessus,

- Qu’enfin ce projet présente bien un intérêt public environnemental au regard de la loi sur l’eau pour la commune de Grisy-Suisnes

- Et tenant compte de l’ensemble des appréciations que j’ai formulées sous chacun des avis,

Je formule ci-après mes recommandations et mon avis motivé

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Je donne un AVIS FAVORABLE sans réserve Pour la demande unique d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) avec demande d’autorisation de défrichement, et demande de dérogation à la protection stricte d’espèces animales et végétales figurant dans le code de l’environnement

mais assorti des 2 recommandations suivantes :

Les recommandations correspondent à des préconisations vivement souhaitées ; Le commissaire enquêteur souhaite qu’elles soient prises en considération.

RECOMMANDATION 1: Qu’il soit tenu compte , autant que faire se pourra, des avis exprimés par l’ensemble des autorités et services consultées.

RECOMMANDATION 2:

Que les plans d’eau soient sécurisés, tant pour les promeneurs que pour éviter qu’ils fassent l’objet de malveillances de toute sorte à l’encontre de la faune et la flore aquatiques, et ne puissent recevoir aucune décharge sauvage

Le Commissaire enquêteur, Fait et clos à Nogent sur Marne

Le 3 août 2018

Jacky HAZAN

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AVIS MOTIVE DU COMMISSAIRE ENQUETEUR

sur la demande de permis d’aménager pour la Réhabilitation du site de La Grange-le-Roy situé sur le territoire de la commune de Grisy Suisnes

A l’issue de cette enquête qui a duré 33 jours consécutifs du vendredi 1er juin 2018 au mardi 3 juillet 2018 inclus, et des observations et avis recueillis, j’observe : : Que le projet n’ intéresse qu’une partie de la commune de Grisy-Suisnes dénommée « La Grange Le Roy », située à l’est.

Que la faible participation du public, ne résulte pas d’une insuffisance de la publicité qui en a été bien faite,

Que la publicité par affichage a été réalisée dans les délais et maintenue pendant toute la durée de l’enquête, tant en mairie que sur le site

Que cette publicité a pu être vérifiée tant lors des permanences qu’aux jours correspondant à la durée de l’enquête, et constatée par huissier,

Que les publicités ont bien été faites dans deux publications de Seine et Marne 15 jours avant le début de l’enquête et répétées dans ces mêmes journaux dans les huit premiers jours de l’enquête,

Qu’un Certificat d’affichage en date du 31 juillet 2018 est bien joint au dossier,

Que le dossier relatif au projet a bien été mis à la disposition du public pendant toute la durée de l’enquête, en Mairie de Grisy-Suisnes,

Que les 5 permanences prévues ont bien été tenues en mairie de Grisy-Suisnes, par le commissaire enquêteur , aux jours et horaires prévus, et permis de recevoir tous ceux qui l’ont souhaité, et de porter toutes les observations qu’ils ont voulu faire valoir, dans le registre papier mis à leur disposition, et par ailleurs sur le registre électronique dédié,

Que ces permanences se sont tenues sans aucun incident à relater qui aurait pu perturber le bon déroulement de l’enquête,

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E18000048/77 Tribunal administratif de Melun

J’observe par ailleurs que le volet Aménagement du projet : D’une manière générale, respecte les dispositions réglementaires du Code de l’urbanisme dont relève le projet d’aménagement,

- Que le projet est compatible avec le SDRIF et le PLU de la commune

- Qu’en premier lieu la remise en état du site va permettre d’évacuer les déchets présents les plus divers et dépolluer les terrains,

- Qu’ainsi un paysage et un milieu écologique tel qu’il existait auparavant seront recréés.

- Que les matériaux utilisés pour l’exhaussement des terrains du site se feront à partir de matériaux inertes, issus de sites réputés non contaminés, conformément à l’article R 541-8 du code de l’environnement,

- Que les terrains historiquement cultivés vont être ainsi rendus à l’agriculture,

- Que cette activité agricole sera renforcée, par réintroduction de vergers et de boisements pour culture de bois de chauffe, ce qui est fort apprécié par la Chambre d’agriculture,

- Que cette agriculture « raisonnée » est adaptée au futur du réchauffement climatique

- Que l’engagement est pris pour que « toute découverte de macro-pollution (VHU, bois, plastique, …) » serait « traitée lors de l’avancement des travaux.». et que « De plus une détection électromagnétique sera opérée après défrichement de la zone. Cette détection permettra la présence éventuelle de fûts métalliques enterrés et leur élimination ».

- Que concernant les détections de pollution, une analyse électromagnétique, à la demande de la DRIEE UD 77, sera effectivement réalisée sur le site après la phase de défrichement,

- Que le suivi de ces mesures compensatoires est prévu sur 30 années, donc bien au-delà des travaux qui sont envisagés sur 5 années,

- Que la DDT s’engage à suivre le projet de manière très pointue, notamment en surveillant la traçabilité des terres qui seront apportées et stockées sur place,

- Qu’au cours de la réunion publique certains ont exprimé être satisfaits que l’on fasse enfin quelque chose de ces terrains, quand d’autres ont parlé de « véritable opportunité » pour la commune, Page 129 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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- Que le site va ainsi être désenclavé et s’intégrer aux alentours,

- Que sur le plan environnemental, le projet est positif, en ce qu’il protège le cadre de vie de ses habitants, atténue les nuisances visuelles, préserve ses paysages et son patrimoine, et participe à rechercher l’économie d’énergie en permettant de produire du bois de chauffage,

- Que cette réhabilitation des terrains, et son volet « projet paysager », assurera la mise en valeur du domaine du château de la Grange-le-Roy,

- Que les perspectives actuelles du château et de ses abords vont être améliorées

- Que l’axe historique du château sera reconstitué et mieux mis en valeur par un « glacis écologique » offrant une perspective de la vue historique du château réhabilitée, glacis planté de part et d’autre d’un axe orné d’arbres et d’un tapis de pelouse en son centre, « destiné à accueillir une promenade aboutissant sur un point de vue dominant l’ensemble du domaine ».

- Que l’équilibre économique et la densité globale du territoire ne sont pas altérés,

- Que l’ensemble des remarques formulées par le public ne semblent pas remettre pas en cause l’économie générale de ce projet.

- Que les habitants du bourg , de ces divers hameaux et tous les visiteurs potentiels, pourront bénéficier des projets futurs qui sont dissociés de celui présenté tels qu’une résidence d’artistes, dans l’ancien corps de ferme du château qu’il est prévu de réaménager, une fondation d’art numérique, hébergée dans la partie historique du château, des collections permanentes d’art contemporain, voire un hôtel pour recevoir les visiteurs venus de loin,

- Que ces projets futurs ne peuvent s’entendre que si celui présenté peut aboutir,

- Que les élèves du futur collège de Coubert pourront bénéficier de nouvelles liaisons, telle la « liaison douce de Cordon à Grisy », reliant le site au bourg de Grisy-Suisnes et à divers hameaux des environs, et , au-dela du présent projet, dans les perspectives d’aménagements du château décrits, d’ateliers scolaires,

- Que tous ces éléments sont par ailleurs générateurs d’ emplois pour les habitants de la commune en particulier.

- Qu’enfin ce projet présente donc bien un intérêt public et un atout pour la commune de Grisy-Suisnes Page 130 sur 132 Demande d’autorisation IOTA ( loi sur l’eau) et de Permis d’aménager pour la réhabilitation du site de La Grange Le Roy sur le territoire de la Commune de Grisy-Suisnes

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- Et tenant compte de l’ensemble des appréciations que j’ai formulées sous chacun des avis,

Je formule ci-après mes recommandations et mon avis motivé.

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Je donne un AVIS FAVORABLE sans réserve Liste pour la demande de permis d’aménager des dans le cadre de la la Réhabilitation du site de La Grange-le-Roy, situé sur le territoire de la commune de Grisy-Suisnes ( 77). Annexpièces joiesntes mais assorti des 3 recommandations suivantes :

Les recommandations correspondent à des préconisations vivement souhaitées ; Le commissaire enquêteur souhaite qu’elles soient prises en considération.

RECOMMANDATION 1: Qu’il soit tenu compte , autant que faire se pourra, des avis exprimés par l’ensemble des autorités et services consultées.

RECOMMANDATION 2: Qu’un réel nettoyage général préalable soit réalisé pour excaver certaines zones repérées douteuses, et que soient évacués les dépôts sauvages divers, dangereux ou pas, afin de procéder effectivement à des mesures magnétiques des terrains avant mise en œuvre de remblais extérieurs.

RECOMMANDATION 3:

Que les contrôles sur la provenance et la qualité des remblais ne reste pas vaine promesse, mais soit effective, continue, efficace pour respecter les processus sur lesquels le Maître d’ouvrage s’est engagé : contrôle organoleptique, bons de chargement avec saisie informatique et télétransmission et/ou refus de matériaux jugés irrecevables ou suspectés de pollution avec rechargement et évacuation. i

Le Commissaire enquêteur, Fait et clos à Nogent sur Marne

Le 3 août 2018

Jacky HAZAN

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