Projet éolien du Chaourçois Réunion de restitution de l’étude des perceptions via Zoom

Mardi 20 avril 2021

W.E.B Energie du Vent

Sommaire

INTRODUCTION ...... 2 LES PARTICIPANTS A LA REUNION DE RESTITUTION ...... 3 L’ETUDE DES PERCEPTIONS ...... 5 La synthèse de l’étude des perceptions ...... 5 LE PROJET EOLIEN DU MOULINS-EN-TONNERROIS ...... 6 La présentation des premiers éléments du projet ...... 7 La synthèse des échanges autour du projet ...... 8 LA DEMARCHE DE CONCERTATION ...... 18 LE PROCHAIN RENDEZ-VOUS...... 18

INTRODUCTION

Depuis 2020, W.E.B Energie du Vent étudie la possibilité d’implanter un parc éolien sur les communes d’Arrelles, de Praslin et de . Le parc se composerait de 3 à 5 machines par commune dont l’implantation sera définie en fonction des différentes études (paysagères, naturalistes, environnementales, acoustiques et des vents) qui seront lancées au cours de l’année 2021. Pour ce projet, W.E.B Energie du Vent souhaite accompagner le développement de ce projet d’une démarche d’information et de concertation à laquelle l’ensemble des riverains des 3 communes concernées sont invitées à prendre part. Pour ce faire, l’entreprise a fait appel à Mazars pour l’accompagner dans cette démarche. Ainsi, l’équipe Concertation a réalisé une étude des perceptions du 12 janvier au 10 février 2021. Celle-ci a été réalisée auprès de 62 personnes dont des acteurs institutionnels, des élus, des représentants du monde agricole, du tourisme, de l’économie et des riverains. Il s’agissait de recueillir une diversité de points de vue en réalisant des entretiens individuels qualitatifs ou bien en allant à la rencontre des habitants lors de sessions de porte-à-porte. Les objectifs de ces rencontres étaient de : • Avoir une meilleure compréhension du territoire et de ses spécificités ; • Recueillir les perceptions d’une pluralité d’acteurs sur l’éolien en général et sur le projet en particulier ; • Recueillir les attentes et besoins en matière de concertation et d’information. La réunion de restitution de l’étude des perceptions autour du projet éolien du Chaourçois s’est tenue le 20 avril 2021 de 18h30 à 20h. Cette réunion a été organisée à distance via l’application de visioconférence Zoom en raison du contexte sanitaire et notamment du confinement généralisé du pays.

Les objectifs de cette réunion étaient de :

• Partager les résultats de l’étude des perceptions ;

• Présenter le projet éolien du Chaourçois et répondre aux premières questions

• Echanger autour de la démarche de concertation.

Vous trouverez ci-après le compte-rendu de la réunion. La synthèse des échanges est structurée par thématique et les remarques, questions et propositions émises par les participants sont retranscrites. Vous retrouverez ce document ainsi que le support de présentation sur le site participative dédié au projet : www.projeteolien-chaourcois.fr

LES PARTICIPANTS A LA REUNION

La réunion de présentation de l’étude des perceptions a rassemblé 39 personnes dont 37 personnes connectées via visioconférence et 2 personnes par téléphone.

Etaient présents les participants suivants : • Fabrice ANTOINE, Maire de Champignol-lez-Mondeville • Marie AVINE, habitante d’Arrelles • Agnès BARNEIX, habitante de Praslin • Alain BARNEIX, habitant de Praslin • Xavier BENOIST-LUCY, habitant de Villemorien • Franck CHASSAIN, habitant d’Arrelles • Aline CORBIN, habitante d’Arrelles • Axelle DZIUBANOWSKI, habitante de Villemorien • Simon EDWARDS, habitant de Praslin • Raphaël GERDY, habitant de • Véronique GILBAS, 1ère adjointe au maire d’Arrelles • Denise GILLOZ GASSMANN, habitante de Praslin • Jean-Michel GOUDARD, habitant de Praslin • Martine GOUDARD, habitante de Praslin • Gérald GYEJACQUOT, habitant d’Arrelles • Robert GUILLEMIN, Maire d’Arrelles • Serge GUILLEMOT, habitant d’Arrelles • Jean-Baptiste LAUREY, Maire de Praslin

• Elise LEAUX, habitante d’Arrelles • Bertrand LEAUX, habitant d’Arrelles • Bernard LEBON, habitant de Villemorien • Jean-Luc MONTEROSSO, habitant de Praslin • Stéphanie MUNIER, journaliste à l’Est Eclair • Claudie ODILLE, Présidente de l’office du tourisme de Bar-sur-Seine • Monsieur PINZIN, habitant d’Arrelles • Monsieur ROBERT, habitant d’Arrelles • Christophe ROMAND MONNIER, habitant d’Arrelles • Robert SALERA, habitant d’Arrelles • Madame SALERA, habitante d’Arrelles • Raymond SAUTEREAU, habitant d’Arrelles • Madame SAUTEREAU, habitante d’Arrelles • Laurent STRUNA, Directeur de l’Office du tourisme Côtes des Bar en Champagne • Christelle TAILLARDAT, Directrice du Comité Départemental du Tourisme de l’ • Edouard THOREY, habitant de Villemorien

W.E.B Energie du Vent • Marien NOËL, Chef de projet • Manon ODDOS, Stagiaire

Mazars Concertation : • Marion LE FLOCH, Consultante • Amandine PETIT, Chef de projet • Louise ROBBE, Consultante

L’ETUDE DES PERCEPTIONS

La synthèse de l’étude des perceptions En première partie de réunion, l’équipe concertation de Mazars a présenté la synthèse de l’étude des perceptions réalisée auprès de 62 personnes du 12 janvier au 10 février 2021. Ces rencontres étaient soit programmées (entretiens physiques et/ou téléphoniques), soit opportunes (au cours de journées de porte-à-porte). Les sessions de porte-à-porte visaient à ne pas sélectionner les répondant à l’étude afin d’obtenir une vision, la plus représentative possible. L’étude est une synthèse des principales opinions formulées en entretien par les personnes rencontrées. Elles ont été classées pour restituer une vision commune, tant dans les points de désaccord que dans les points d’accord qui ont été exprimés. Il s’agit de propos tenus par les personnes rencontrées, ce ne sont en aucun cas des faits vérifiés.

Vous trouverez ci-dessous le résumé de l’étude présentée : • « Les avis divergent sur les énergies renouvelables et l'éolien. » « C’est formidable de se dire qu’on peut enfin contribuer à la transition énergétique. » « Lorsque les premières éoliennes s'implantaient, tout le monde trouvait ça super, aujourd'hui les avis sont vraiment mitigés sur l'éolien. »

• « Notre territoire est particulier et porte un lourd passé vis-à-vis de l'éolien. » « Nos communes sont caractéristiques avec leurs défauts mais aussi toute leur richesse ! » « On a déjà subi les soubresauts à travers différents projets éoliens il y a quelques années.»

• « Les personnes qui étaient contre pourraient se remettre en ordre de marche. » « Les éoliennes sont en train de gâcher la . Je suis contre partout. » « Je suis pour les éoliennes, les énergies renouvelables mais quand ce n’est pas à côté de chez moi. »

• « Les habitants attendent des réponses à leurs questions ! » « Auriez-vous des informations sur les énergies renouvelables en général ? » « Comment se passe la fin de vie des machines ? » « Les principales questions sont au sujet du paysage, de la dévaluation immobilière et l'écologie.»

• « Nous avons envie de nous impliquer dans le projet mais pour cela il faut de l'information ! » « Il faut organiser des réunions, des rendez-vous pour pouvoir échanger. » « En tant qu'habitant de la commune, j'ai déjà beaucoup d'idées pour la suite ! »

A la suite de cette présentation, Mazars a posé aux participants de la réunion la question suivante : « vous retrouvez-vous dans cette synthèse ? ».

Remarques d’un participant : « Vous avez pendant un mois interviewé une soixantaine de personnes ce qui est très bien. La conclusion est que les gens ne sont pas d’accord, ce n’est pas une surprise. A vous entendre on a le sentiment que vous pensez que sous réserve d’une concertation, les choses vont se détendre, je n’en suis pas certain. » Réponse de Mazars : La démarche de concertation vise à prendre en compte cette pluralité d’avis au sujet de l’éolien et du projet du chaourçois. Au vu des nombreuses questions liées à l’éolien en général et à ce projet particulièrement, il nous semble pertinent de mettre en place des échanges réguliers, non pour convaincre mais pour permettre une information complète sur le projet, partager les avancées et surtout permettre à ceux qui le souhaitent de contribuer à sa construction, notamment sur la trame d’implantation ou les mesures d’accompagnement. Mazars est une tierce personne qui s’engage simplement à mettre en place un cadre propice aux échanges.

Question d’un participant : « L’étude des perceptions va-t-elle continuer ? Si oui, sur quelle durée, quel nombre de personnes sera rencontré ? » Réponse de Mazars : L’étude des perceptions n’a pas vocation à perdurer dans le temps. L’objectif de cette étude était de mieux connaître votre territoire, de comprendre votre histoire, vos spécificités locales, vos perceptions. Cette étude visait également à en savoir plus sur vos attentes concernant l’information dont vous auriez besoin sur le projet et la démarche de concertation pour travailler collectivement sur ce projet.

Question d’un participant : « Vous parlez d’une démarche de consultation de la population. En tant qu’habitant de la commune d’Arrelles, aucun rendez-vous n’a été pris avec moi, je n’ai pas rencontré l’équipe concertation alors que des rendez-vous ont été prévu depuis septembre. Comment l’expliquer vous ? » Réponse de Mazars : Il faut distinguer deux choses, les rendez-vous avec les propriétaires et exploitants du territoire et l’étude des perceptions qui visait un public plus large. Concernant l’étude des perceptions, l’idée n’était pas de rencontrer l’ensemble des habitants de Praslin, Arrelles et Villemorien mais plutôt de pouvoir avoir un panel, non sélectionné, par le biais des sessions de porte-à-porte. Vous n’étiez peut-être pas présent lors de notre passage sur votre commune. Dans tous les cas, ce qui compte c’est que tout le monde ait l’occasion de s’exprimer au cours de la démarche de concertation et cela sera possible bien entendu. Réponse de W.E.B : Avant de lancer un projet de développement d’un parc éolien, il faut définir une zone d’étude et s’assurer de la faisabilité du projet en termes d’implantation. Pour cela, la première étape est de contacter des propriétaires qui seraient intéressés pour

accueillir des éoliennes. Une fois qu’un certain nombre de terres sont identifiées, alors le projet peut entrer en phase de développement. Cela signifie que nous prenons alors contact avec les élus des communes pour leur présenter le projet et recueillir leur accord pour lancer des études de faisabilité. Ce n’est qu’après s’être assuré que des éoliennes pourraient potentiellement être implantées sur certaines terres et avec l’accord des élus qu’une démarche de concertation peut être lancée auprès de toute la population. Il ne nous paraissait pas pertinent de lancer une étude des perceptions autour d’un projet dont un premier niveau de faisabilité n’était pas vérifié au préalable. Ça aurait été une perte de temps pour vous, pour nous et pour l’équipe concertation de Mazars.

Question d’un participant : « En tant que propriétaire sur la future zone d'implantation d'éolienne j'ai reçu un courrier m'informant qu'une réunion devait avoir lieu au mois d'août et rien ? pourquoi ? » Réponse de W.E.B : Cette réunion n’a pas été possible en raison du contexte sanitaire.

LE PROJET EOLIEN DU CHAOURÇOIS

La présentation des premiers éléments du projet Dans une seconde partie de réunion, la parole a été donnée au développeur du projet pour présenter l’entreprise les contours du projet éolien du Chaourçois.

Les chiffres clés du projet ainsi que la carte de la zone d’étude ci-dessous ont été présentés aux participants.

Le planning prévisionnel du projet suivant a ensuite été projetée :

La synthèse des échanges autour du projet À la suite de la présentation de ces premiers éléments, s’en est suivi un temps d’échanges où chaque participant a pu s’exprimer, poser ses questions et remarques aux développeurs éoliens. Vous trouverez ci-dessous les échanges entre W.E.B Energie du vent et les participants à la réunion. Afin de faciliter la lecture, nous avons classé les échanges par thématique.

Sur l’éolien en général

Question d’un participant : « Qui donne l’accord final pour la construction des éoliennes ? Est-ce le Préfet ? »

Réponse de W.E.B : C’est en effet le Préfet départemental qui signe l’autorisation de construction. Elle est donnée après un examen minutieux du dossier par les services instructeurs de l’Etat, qui analysent le projet et notamment les études d’impacts en consultant les instances et commissions concernées telles que la DREAL (Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement) ou la DDT (Direction Départementale des Territoires). Le Préfet tient également compte du bilan de l’enquête publique pour prendre sa décision.

Question d’un participant : « Pourquoi W.E.B n’achète pas les terres sur lesquelles sont implantées des éoliennes ? » Réponse de W.E.B : Notre entreprise n’a pas vocation à devenir un exploitant agricole. Nous préférons louer les parcelles via des baux emphytéotiques pour les rendre en leur état originel à leurs propriétaires une fois l’exploitation du parc terminée.

Question d’un participant : « Pourquoi privilégier les baux emphytéotiques ? »

Réponse de W.E.B : Ce type de bail nous confère un droit réel sur les éoliennes qui sont implantées sur les parcelles concernées. Cela nous permet de rester les propriétaires des éoliennes. Avec un autre type de bail, la propriété des éoliennes serait attribuée aux propriétaires des parcelles et les rendrait donc responsables des machines ce que nous ne souhaitons pas. Avec ces baux, la responsabilité des éoliennes incombe juridiquement au développeur c’est-à-dire W.E.B.

Question d’un participant : « L’installation d’une éolienne sur une parcelle en fait un terrain industriel. Lorsque les éoliennes sont retirées, le terrain redevient-il agricole ? »

Réponse de W.E.B : Il existe une dérogation urbanistique qui permet en effet au terrain de redevenir agricole en fin d’exploitation du parc éolien.

Question d’un participant : « Quelle est l’emprise au sol d’une éolienne ? » Réponse de W.E.B : L’emprise au sol maximale d’une éolienne est de 4 000m².

Question d’un participant : Quel est le rendement d’une éolienne ? »

Réponse de W.E.B : Les éoliennes fonctionnent entre 75 et 95 % du temps (ADEME) pour des vitesses comprises entre 14km/h et 90km/h. Le facteur de charge - c’est-à-dire le ratio entre l’énergie que produit une éolienne pendant un an et l’énergie qu’elle aurait produite durant cette période si elle avait constamment fonctionné à puissance nominale - se situe entre 22% et 25% (source RTE). Garantir un tel niveau de facteur de charge moyen est un des paramètres importants de la rentabilité d’un projet.

Par ailleurs, les coûts de l’énergie éolienne ont baissé depuis 2015. En 2015, le coût de l'énergie éolienne était de 80€ par MWh. Depuis 2017, l'éolien se rapproche des sources conventionnelles comme le nucléaire et devrait se situer autour de 40 et 50€ par MWh d'ici un à deux ans, grâce au système d'appel d'offres mis en place en 2017 qui a permis d’introduire de la concurrence dans l’exploitation de parcs éoliens de plus de 7 machines.

Question d’un participant : « Où va l’électricité produite par les éoliennes ? Repart-elle dans les centrales nucléaires ? »

Réponse de W.E.B : L’électricité produite est injectée sur le réseau électrique à partir du poste de livraison, lequel marque la limite entre le parc éolien et le réseau public d’électricité. En sortie du poste de livraison, c'est le poste source de distribution qui permettra d'élever la tension et le réseau de distribution qui permettra de transporter l'électricité via les lignes hautes tension. L'électricité choisira le chemin le plus court entre l'endroit où elle est injectée sur le réseau et l'endroit où elle est utilisée.

Ainsi l'électricité consommée sur le territoire est généralement celle produite localement. Selon le principe du système solidaire, un équilibre est assuré par RTE et Enedis pour permettre à chacun de pouvoir bénéficier d’électricité à tout moment, même si aucune source d’électricité n’existe à proximité.

Question d’un participant : « Pourquoi une éolienne ne tourne pas tout le temps ? »

Réponse de W.E.B : Un vent inférieur à 10 km/h est insuffisant pour faire démarrer et tourner une éolienne. À l’inverse, un vent trop fort entraîne l’arrêt de l’éolienne, de manière à éviter tout risque de casse des équipements et minimiser leur usure. Ces arrêts pour cause de vents forts sont peu fréquents en France métropolitaine et sont souvent automatisés : ils ne dépassent pas 10 jours par an. De plus, la plupart des éoliennes sont installées sur des sites caractérisés par des vitesses de vent en moyenne supérieures à 20 km/h.

Une éolienne peut aussi être mise volontairement à l’arrêt pendant de courtes périodes pour réaliser des opérations de maintenance. Cette indisponibilité ne représente que 1,5 % du temps, soit environ 5 jours par an.

Question d’un participant : « Quel est le bilan carbone d’une éolienne ? »

Réponse de W.E.B : 12,7g de CO²/kWh représente la moyenne d’émission de gaz à effet de serre du parc éolien français sur l’ensemble de son cycle de vie. En comparaison, le charbon émet 1001g CO2/ kWh. En 12 mois, une éolienne produit la quantité d’énergie qui a été nécessaire à sa fabrication et son installation, c’est ce qu’on appelle le temps de retour énergétique.

Question d’un participant : « Quel est le coût d’un projet éolien ? De la phase étude au démantèlement ? »

Réponse de W.E.B : L’installation d’un parc éolien mobilise des frais fixes appelés « CAPEX » pour Dépense d'investissement de capital de l'ordre de 1,25 millions d'euros par MW installé. A cela s’ajoute des dépenses d'exploitation annuels, appelées « OPEX » qui sont de l’ordre de 60 à 80 000 euros par MW. A titre d’exemple, pour un parc éolien d’une puissance installée de 40 MW, le montant de l’investissement initial est de 50 millions d’euros. Cela inclus les études, la construction du parc et le raccordement au réseau public de distribution d’électricité. Puis pendant la phase exploitation du parc, des frais annuels de l’ordre de 2,4 à 3,2 millions d’euros devront être investi pour assurer la maintenance du parc.

Sur le projet éolien du Chaourçois

Question d’un participant : « Pourquoi avez-vous choisi de développer un parc dans l’Est de la France alors qu’il y en a déjà beaucoup ? » Réponse de W.E.B : C’est en effet une réalité, le Gand Est est la 2ème région de France en termes d’installation de parcs éoliens. Cela s’explique par la qualité du vent, un vent régulier qui souffle toujours dans la même direction et qui permet donc une production stable sur l’année.

Question d’un participant : « Vous n’avez pas eu l’accord des communes pour développer ce projet, pourquoi continuez-vous ? » Réponse de W.E.B : Après nos échanges avec les maires et conseils municipaux des 3 communes (Arrelles, Praslin, Villemorien) nous avons obtenu leur accord pour réaliser les études de faisabilité. Nous rappelons que ce projet est en phase d’étude, nous vérifions juste la faisabilité d’un projet sur vos communes.

Question d’un participant : « Il me semble que l’armée ait dit non au projet. Combien de fois allez-vous leur demander leur accord ? » Réponse de W.E.B : Par expérience, nous savons que l’armée répond toujours par la négative dans un premier temps, lorsque des projets prévoient d’être implantés sur des zones d’entrainement. A ce sujet, à l’issue du Conseil de défense écologique du Ministère de la transition écologique d’octobre 2020, l’Etat a demandé à l’armée de libérer des espaces pour permettre un développement plus harmonieux de l’éolien sur le territoire. Actuellement, seul 20% du territoire français est accessible aux éoliennes. Une partie de ces contraintes sont liées aux besoins de sécurité aérienne, en particulier des radars militaires. D’ici 2025, 14 000 à 18 000 km² de terres devraient être déclassée de balaises de radionavigation, aujourd’hui interdites à l’éolien. Sur le projet du Chaourçois, des discussions sont en cours avec l’armée. Une présentation du projet a été faite et les échanges actuels visent à trouver un consensus permettant l’implantation d’éoliennes tout en préservant un gabarit de sécurité pour ne pas perturber les activités des pilotes de l’armée.

Question d’un participant : « Peut-on savoir qui a signé des promesses de bail ? »

Réponse de W.E.B : Nous ne diffuserons pas la liste des personnes ayant pris un engagement dans le projet. Ce sont des contrats privés soumis à une clause de confidentialité.

Remarque d’un participant : « Vous apportez une grande importance à la concertation, ce que je trouve super mais nous avons l’impression qu’entre l’étude et aujourd’hui le sujet a avancé et que vous ne nous dîtes pas tout. »

Réponse de W.E.B : Comme nous vous l’avons évoqué précédemment, nous avons échangé avec les exploitants depuis septembre, cela prend du temps, et nous continuons ces échanges. En fin d’année 2020 et en février de cette année, nous avons présenté le projet aux élus pour obtenir leur accord pour le lancement des études de faisabilité et l’étude des perceptions. Depuis cette étude, hormis des discussions avec l’armée concernant l’installation des mâts de mesure, nous n’avons pas eu d’avancée majeure. Les études naturalistes sont actuellement en cours et l’étude paysagère et patrimoniale seront prochainement lancées.

Par ailleurs, l’année 2020 a été une année particulière en raison du contexte sanitaire ce qui nous ralenti dans nos prises de rendez-vous. Il est difficile d’organiser des réunions, regardez aujourd’hui, nous avions prévu cette réunion de restitution en présentiel mais le nouveau confinement nous en a empêché. L’avancée du projet est ralentie par la crise sanitaire, ce qui explique que le sujet n’est pas beaucoup avancé.

Remarque d’un participant : « Vous n’êtes pas sans savoir que la Champagne et ses paysages sont classées à l’UNESCO depuis 2015 et que la commune d’Arrelles devrait être concernée par l’AOC Champagne. Une charte éolienne des côteaux et maison de Champagne prévoit une zone d’exclusion de 10 kilomètres autour des appellations. Ce qui signifie que les communes d’Arrelles, Villemorien et Praslin sont dans la zone d’exclusion et que par conséquent votre projet n’est pas envisageable. » Réponse de W.E.B : Depuis 2015, 3 sites sont classés « Coteaux, Maisons et Caves de Champagne ». Il s’agit des vignobles historiques de Hautvillers,Aÿ et Mareuil-sur-Ay, de la colline Saint-Nicaise à Reims, de l’avenue de Champagne et du fort Chabrol à Epernay. Le classement est basé sur les critères (iii), (iv) et (vi) soit témoignage de tradition, architecture et symbole d’art de vie. (Source : https://whc.unesco.org/fr/list/1465). Ce classement ne concerne donc que ces 3 sites et ne s’étend pas à toute la Champagne. Nous savons que la commune d’Arrelles a demandé le classement en AOC de plusieurs parcelles viticoles. Ce qui est bien différent du classement UNESCO, ne serait-ce qu’en termes de démarche. Concernant la demande AOC, elle est à adresser à l’INAO (Institut national de l’origine et de la qualité). Le cahier des charges de l’AOC Champagne prescrit des normes en matière de production et ne mentionne aucune disposition paysagère à respecter tel que prévu par le Décret n° 2010-1441 du 22 novembre 2010 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Champagne ». Par ailleurs, nous savons par le biais d’échanges en local que la liste des nouvelles parcelles classée en AOC sera annoncée au début de l’année 2022, soit bien avant que le projet éolien du Chaourçois ne soit déposé en Préfecture pour demander l’autorisation environnementale pour sa construction. Il n’y a donc aucun risque de croisement des deux démarches d’un point de vue administratif. Plusieurs communes environnantes classées AOC accueillent des éoliennes, c’est le cas notamment des communes de Villenauxe la Grande, la Celle sous Chantemerle, , , Eguilly sous-bois, Vitry le Croisé, Bruxières sur Arce par exemple. Cela prouve qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre éolien et AOC Champagne. Nous avons, par le biais de la France Energie Eolienne sollicité un rendez-vous avec l’INAO pour avoir confirmation de ces éléments. La date devrait être fixée d’ici l’été 2021.

Question d’un participant : « La charte de l’éolien ne fait pas prescription. En revanche, elle a été introduite au SCOT de l’Aube, la rendant ainsi prescriptive afin d’imposer la non co- visibilité des éoliennes depuis les vignes. Ceci a été fait afin de préserver cette zone de développement touristique important. L’Aube voit son offre touristique augmenter de 10% chaque année. L’éolien n’est pas gênant en soi mais en nombre important il provoque un effet

d’encerclement. Comment va être menée l’étude paysagère pour prendre en compte les risques de co-visibilité et les autres projets éoliens en développement ? »

Réponse de W.E.B : Le bureau d’étude mandaté pour cette étude va prendre connaissance du SCOT. Nous pouvons pré-évaluer les co-visibilités possibles via des logiciels calculant l’impact visuel d’une éolienne par rapport à certains points. Une étude est rapidement réalisable sur ce point.

Concernant l’articulation de plusieurs projets dans le territoire, c’est plus délicat à réaliser car nous n’avons pas de vision sur le travail de nos concurrents. Seuls les projets déposés et validés par la Préfecture peuvent être pris en compte. La DREAL est très vigilante sur la question de l’encerclement, et n’accepte pas les projets avec de tels effets. Elle défini des critères précis d’angles d’horizon pris par l’éolien et leurs incidences.

Quant à l’implantation des éoliennes précise, nous souhaiterions pouvoir la définir dans le cadre de la démarche de concertation. L’idée sera de présenter différents scenarii et d’interroger la population sur celui qui sera le plus acceptable via des photomontages simulant la vue des éoliennes depuis différents points. Nos photomontages seront réalisés dans un rayon de 6km autour du projet.

Question d’un participant : « Les habitants des communes voisines comme Villiers-sous- Praslin s’inquiètent également de risque d’encerclement. De plus, depuis 10 ans, plusieurs textes montrent dans des cadres différents l’incompatibilité absolue du développement éolien sur ce territoire. Malheureusement ces textes ne font pas référence mais j’aimerais savoir si vous entendez vous y référer ou si vous considérez que l’avis des exploitants et du préfet suffisent. »

Réponse de W.E.B : Nous avons connaissance d’une production importante de documents de cadrage, de schémas et autres textes sur la zone. Nous avons d’ores et déjà pris connaissance du schéma régional de l’éolien de 2012. D’autres éléments sont en cours d’analyse par nos bureaux d’étude. Une chose est certaine, si un document mentionne une interdiction formelle de développer le projet sur cette zone, nous l’abandonnerons. Nous n’irons pas dans le sens opposé des directives, c’est une question de décence, de logique. Par ailleurs, le développement d’un projet éolien, tout comme la démarche de concertation que nous souhaitons mettre en place ont un coût. Il serait donc déraisonnable de dépenser de l’énergie et du temps en vain. En revanche, nous savons qu’ici la seule contrainte connue à ce jour provient de l’armée. Cette contrainte n’est pas rédhibitoire pour le projet mais nécessite des discussions et des compromis comme évoqué.

Question d’un participant : « est le plus grand terroir de champagne, situé à une dizaine de kilomètres, avez-vous consulté cette commune ?

Réponse de W.E.B : A ce stade non. Nous avons uniquement échangé avec les communes concernées directement par le projet. Les communes voisines auront l’occasion d’exprimer

leur avis sur le projet lors de l’enquête publique qui sera menée une fois le dossier déposé en Préfecture. C’est une obligation légale.

Question d’un participant : « Avez-vous interrogé le Ministère de la Culture, Les services du patrimoine ? plusieurs monuments à proximité sont classés comme la commanderie, l’église d’Arrelles. »

Réponse de W.E.B : Quand nous débutons un projet, nous envoyons une série de courriers exploratoires pour échanger avec plusieurs instances dont la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) notamment qui nous répond généralement par une liste des sites classés dans un rayon de 10km suite à nos consultations. Parfois, c’est la DDT ou la DREAL qui nous transmettent ces informations.

Réponse du Maire d’Arrelles : Une précision concernant l’Eglise d’Arrelles. Cette dernière n’est pas classée intégralement, il s’agit d’une statue située à l’intérieure de l’église.

Question d’un participant : « Je suis propriétaire d’un centre équestre et la zone d’étude est actuellement utilisée pour des circuits de promenade. Nous avons un projet de développement touristique à travers l’attelage d’emmener et faire découvrir la région d’Avalleur jusqu’à . Nous remarquons que les chevaux sont perturbés par les éoliennes, cela génère du stress. Que ferez-vous pour moi ?

Réponse de W.E.B : Chaque thématique est à prendre en compte dans l’élaboration du projet, y compris les itinéraires et projets touristiques de la zone d’étude. Le but de cette démarche de concertation est bien de vous inviter à intégrer vos intentions dans la genèse du projet pour une meilleure intégration de tous les éléments.

Sur les études

Question d’un participant : « Qui réalise l'étude des oiseaux et chauvesouris impactés ? » Réponse de W.E.B : L’étude naturaliste a été confié au bureau Calidris.

Question d’un participant : « Avez-vous contacté la ligue de protection des oiseaux ? selon les dernières études les éoliennes sont mortifères pour les oiseaux. » Réponse de W.E.B : C’est prévu. Le bureau d’étude Calidris, spécialisé en avifaune le fera dans le cadre de l’étude. Une partie de l’étude est réalisée sur le terrain via un comptage des espèces. Ce travail est complété par une partie bibliographique qui prend en compte les recensements de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux). C’est à ce jour la plus grande base de données nationale sur les oiseaux. Leurs données sont précieuses pour les bureaux d’étude.

Sur le démantèlement

Question d’un participant : « A qui appartiennent les éoliennes après 20 ans. » Réponse de W.E.B : elles restent la propriété de W.E.B

Question d’un participant : « Que faites-vous du béton du pied de l'éolienne au terme des 20 ans ? » Réponse de W.E.B : Avant 2020, W.E.B avait pris le parti de retirer l’ensemble des fondations des éoliennes. Depuis juillet 2020 et l’entrée en vigueur d’un nouveau décret sur le démantèlement, cela est devenu une obligation pour tous. Cette obligation est rétroactive et s’applique donc à l’ensemble des parcs éoliens, même construits avant le décret. Le béton est donc entièrement retiré. Il peut ensuite être broyé ou réutilisé pour une valorisation.

Aujourd’hui, près de 90% de la masse d’une éolienne se recycle. Les parties métalliques, comme le mât, ont une valeur marchande non négligeable. De même pour la génératrice composée de cuivre qui peut être refondu et réutilisé.

Les pales sont plus difficiles à recycler, mais peuvent être broyées et valorisées comme combustibles ou être utilisées dans la fabrication de mobilier urbain notamment (parc de jeux pour enfants, bancs …). Elles peuvent également être incinérée pour créer de la chaleur.

La réglementation prévoit des objectifs minimaux de recyclage des composants des éoliennes, qui augmenteront avec le temps. Par ces mesures, l’Etat garanti l’exemplarité de la filière éolienne, en alliant transition énergétique et protection de l’environnement.

Question d’un participant : « Qui paye le démantèlement ? »

Réponse de W.E.B : Conformément à l’article R.515-106 du Code de l’environnement et à l’arrêté du 26 août 2011 dans sa version modifiée du 22 juin 2020 précisant les modalités s’appliquant aux parcs éoliens, les opérations de démantèlement et de remise en état du site sont aujourd’hui parfaitement connues et cadrées par la loi. Celles-ci sont à la charge de l’exploitant du parc éolien.

En aucun cas, le démantèlement ne peut être à la charge du propriétaire du terrain, de l’exploitant agricole de la parcelle ou de la commune.

Le démantèlement d’un parc éolien est à la charge du propriétaire du parc. Lors de la construction d’un parc, la loi oblige l’exploitant à provisionner le montant du futur démantèlement. Cette provision est consignée à la Caisse des dépôts, au moment de la construction du parc.

Question d’un participant : « Comment ces budgets sont garantis ?

Réponse de W.E.B : La loi oblige l’exploitant à provisionner, au moment de la construction d’un parc, une somme de 50 000 € pour les éoliennes d’une puissance inférieure ou égale à 2MW puis de 10 000€ par MW supplémentaire, pour pallier son futur démantèlement.

Pour des éoliennes de 4MW de puissance, c’est donc une enveloppe de 70 000 € qui est prévue.

Remarque d’un participant : « la garantie de 50 000 euros ne couvre pas les frais, il me semble que cela coute plus de 200 000 voire 400 000 €. » Réponse de W.E.B : La réglementation prévoit les montants présentés plus hauts. W.E.B va plus loin que cette obligation légale de garantie financière et prévoit une enveloppe complémentaire de 100 000 euros par éolienne pour le démantèlement de ces machines. Cette enveloppe a été évaluée en fonction des retours d’expérience de notre entreprise sur le démantèlement de nos parcs les plus anciens en Europe.

Question d’un participant : « Que se passe t'il si la société fait faillite concernant le démontage de ses éoliennes ?

Réponse de W.E.B : Si la société à l’initiative de la construction du parc (avec un statut juridique de SAS) fait faillite, c’est la société mère (dans notre cas WEB Windenergie AG) qui se porte garante et prend en charge le coût du démantèlement. En cas de faillite en chaîne, ce qui n’est jamais arrivé en France depuis la construction des premières éoliennes dans les années 1990, les provisions consignées à la caisse des dépôts sont utilisées par le Préfet afin d’assurer le démantèlement du parc.

Ce mécanisme a été mis en place pour que jamais le démantèlement n’incombe aux propriétaires-exploitants des terrains qui accueillent les éoliennes ou communes sur lesquelles elles sont implantées.

Sur les retombées économiques :

Question d’un participant : « Quel est le montant de la rémunération versée aux propriétaires / exploitants pour la location de leurs parcelles ? Réponse de W.E.B : Le loyer est évalué en fonction de 2 critères :

• Le type de machine implantée en termes de puissance,

• Le nombre de machines présentent sur la parcelle. Aujourd’hui, la rémunération proposée est de 4 000 € / an par MW. Les éoliennes modernes, actuellement installées en France ont une puissance moyenne de 4 MW, ce qui élève à 16 000 € le montant du loyer annuel versé par éolienne. Le loyer est ensuite à diviser entre le propriétaire et l’exploitant de la parcelle. Comme tout loyer, il fait l’objet d’une révision annuelle.

Question d’un participant : « Comment définissez-vous cette rémunération ? » Réponse de W.E.B : Le loyer dépend du nombre de mégawatt. Sa valeur est fixée par W.E.B. Elle vient d’être réévaluée à la hausse car nous avons constaté que nous étions bien en dessous de ce que proposaient nos concurrents. Il nous a paru juste de nous aligner. Avant nous étions sur une rémunération aux alentours des 3 000 à 3 500 € du MW. Cela a un impact économique pour le développeur mais nous devons être juste et aligné sur le marché.

Question d’un participant : « En quoi la commune profite-elle de ces locations ? »

Réponse de W.E.B : L’implantation d’un parc éolien sur une commune génère des revenus pour celle-ci. Il s’agit de retombées fiscales pour les communes telles que IFER (Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux). Elle est due par les entreprises productrices d'électricité, de gestionnaire de route, de réseau hertzien… Depuis le 1er janvier 2019, une nouvelle répartition de l’IFER a été votée. Désormais un minimum de 20% de l’IFER revient automatiquement aux communes accueillant des éoliennes, et 50% aux communautés de communes. Pour vous donner un ordre d’idées, l’IFER s’élevait en 2020 à 7,65€ /kW installé

La commune perçoit également la CVAE (Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprise), calculée sur la base du chiffre d'affaire des entreprises installées sur le territoire communal. Elle perçoit également la CFE (Cotisation foncière des entreprises), calculée selon la valeur des équipements installés par l'entreprise sur le territoire communal et paye une taxe foncière en fonction de la valeur locative des terrains.

En plus de ces taxes que WEB doit payer et qui sont ensuite reversées aux communes WEB passe aussi des conventions de locations des chemins. Que ce soient des chemins communaux ou ruraux le droit de passage est indemnisé de l’ordre de 1000€/MW présent sur la commune.

Question d’un participant : « Les budgets annoncés tant pour les propriétaires / exploitants que pour les communes sont-ils garantis quoi qu’il arrive ? »

Réponse de W.E.B : Les baux notariés sont enregistrés au greffe et couvrent nos obligations de payer le loyer. Concernant les différentes taxes, elles répondent à une obligation légale. Nous concernant, nous militions déjà depuis plusieurs années auprès d’association France Energie Eolienne (FEE) et des pouvoirs publics pour une meilleure répartition des montants niveau de l’EPCI (Etablissement public de coopération Intercommunale) et faire en sorte que les communes d’accueil touchent plus.

Question d’un participant : « Est-ce rentable pour le territoire ? »

Réponse de W.E.B : Une des rentabilités possibles est la participation à la facture d’électricité individuelle. C’est quelque chose que nous commençons à développer chez W.E.B afin que

chacun perçoive des bénéfices directs d’un projet éolien. Pour ce faire, nous proposons des partenariats avec certains fournisseurs d’électricités alternatifs pour réaliser un geste financier annuel sur la facture. Cela pourrait être mis en place dans le cadre de ce projet. Tout dépendra du modèle économique que nous retiendrons collectivement autour du projet dans le cadre de la démarche de concertation.

LA DEMARCHE DE CONCERTATION

En dernière partie de la réunion, WEB Energie du Vent et Mazars ont présenté la démarche de concertation entrepris en 2021 avec le lancement de l’étude des perceptions. Les objectifs de la démarche de concertation sont : • Echanger régulièrement avec les acteurs locaux pour répondre aux questions qu’ils pourront se poser tout au long du projet ; • Associer les habitants aux étapes clés du projet en les rendant acteurs de son évolution, notamment par le biais de réunions thématiques répondant à leurs attentes ; • Informer le plus grand nombre autour du projet et de sa démarche de concertation en diffusant une communication lisible et accessible à tous.

Plusieurs propositions de rendez-vous de concertation ont été présentés telles que des ateliers de travail pour co-construire collectivement les éléments du projet, mais aussi des réunions de concertation pour répondre aux questions sur l’éolien et le projet, et donner régulièrement de l’information sur le projet. Concernant l’information autour du projet, l’équipe concertation de Mazars a rappelé la création récente d’une plateforme participative dédiée au projet qui sera régulièrement mise à jour afin d’informer sur le projet, de mettre à disposition les documents de la concertation et de pouvoir recueillir des propositions de co-construction du projet. Des lettres d’information seront également diffusées sur les communes d’Arrelles, Praslin et Villemorien tout au long de la démarche de concertation afin d’informer largement le public sur les actualités du projet.

LE PROCHAIN RENDEZ-VOUS

Le premier atelier de co-construction aura lieu le : Mercredi 9 juin 2021 de 15h30 à 17h et de 17h à 19h à la salle socio d’Arrelles

Nous vous tiendrons informés des modalités de l’atelier, celles-ci pouvaient changer en fonction des évolutions de la crise sanitaire.

Afin de garantir le respect des gestes barrières et des règles de distanciation social, merci de confirmer impérativement votre participation à l’un des 2 créneaux en contactant : Marion LE FLOCH [email protected] 06 67 67 03 01

ou

via La plateforme participative du projet www.projeteolien-chaourcois.fr