8c Année — Numéro 11 DE LA VENDÉE Dimanche 12 I^ïars 1899 ADMINISTRATION, RÉDACTION JOURNAL NON POLITIQUE PARAISSANT TOUS LES DIMANCHES ANNONCES : ANNONCES # *"^«0 15, rue Lafayette, 15 Yarie{ê« îtittéraim — ïntorroatioiw — Feuilleton* - - Articles Agricole* La petite ligne : 15 centimes A LA ROCHE-SUR-YON La grande ligne: 25 centimes ANNONCES LÉGALES, JUDICIAIRES ie COMMERCIALES Abonnements ; Un an.... 3f 50 Réclame 3e page : 25 c. laligne — Six mois.. 2 » Les Abonnements PAYABLES D'AVANCE, partent du 1er 0u du 15 Déparlemts non limitroplies, 6 m. 2f50,1 an 4f RÉD0CT10!! DE 60 POUR CENT Tout Abonné qui, à l'expiration de son abonnement, ne refuse pas le journal est considéré TI Changem1 d'adresse pendant l'aboanem' : 50 c. comme réabonné pour une même période. pour les annonces passant toute l'année

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pare de nous, embrume, paralyse, et des Télégraphes, rue de Varennes, que cet assemblée, en créant une nouvelle neur d'informer les familles de la ville SOYONS FRANÇAIS! anéantit la vivacité de notre race, et n0 80, à Paris, et à la Préfecture, l1"4 imposition, n'avait eu pour but que de intéressées, que deux Bourses munici­ j'ai bien peur que le jour soit prochain division. faire face au déficit causé par la réduction pales de demi-pensionnat sont actuelle­ où toutes les qualités si personnelles Ces documents seront envoyés par la des droits d'octroi sur les boissons ment vacantes au Lycée. Je ne suis pas chauvin plus qu'il ne des fils de Gaule ne seront plus qu'un Poste aux candidats qui en feront la hygiéniques par l'application de la loi du Il y aura, en outre, selon toute convient de l'être. J'aime mon pays souvenir dont nos petits-neveux ne demande. 29 décembre 1897, mais nullement l'in­ vraisemblance, deux autres Bourses comme tout bon Français doit l'aimer; garderont pas même la trace. tention de profiter de ressources nouvelles municipales, l'une de demi pensionnat, j'ai la fierté de sa splendeur, le souci de qui auraient été prélevées exclusivement l'autre de pensionnat, vacantes à la sa gloire, mais je ne suis pas de ceux Jadis, nous avons été les exemples sur une seule catégorie de commerçants ; rentrée d'octobre 1899 ; et les aspirants qui, sans rime ni raison, tirebouchonnent vivants du monde, quand nous étions Conseil Municipal avec la commission des finances, il pro­ pourvus du Certificat d'Aptitude, le des tirades ronflantes sur le drapeau, nous-mêmes et ne prenions l'inspiration Séance du, 7 mars 1899. pose, en conséquence, au Conseil de 13 avril prochain, se trouveront, de ce sur l'armée, sur la Patrie, et mil lilonnent que chez nous. Aujourd'hui cela dispa­ réduire du 30e au GO" l'application du fait, en mesure d'y être nommés jusqu'au à tout bout de champ des fanfares de raît peu à peu. La séance est ouverte à 3 h. 15. droit proportionnel établi sur la valeur concours du mois d'avril 1900. bataille, des appels de combats, quitte, S'il s'agit de toilette, Londres nous Le procès-verbal de la dernière séance, locative des locaux servant à l'exercice le moment venu, à faire le coup de feu... Les inscriptions sont reçues, dès à fascine. Une mode absurde nous fait lu par M. Genuer, adjoint, est adopté de la profession des commerçants de dans leur cave, à l'abri de la fâcheuse présent, à la Préfecture (lrs division), et singer tous les polichinelles de là bas. sans discussion. boissons mitraille. le registre sera clos le 25 mars courant. Les vêtements les plus horribles, les M. Ivonnet est nommé secrétaire. L'adoption de cette proposition donne­ Mais je crois, cependant, qu'il con­ plus criards, les plus disgracieux nous rait les résultats suivants : ravissent... C'est anglais ! Lettre de rem^rcieme' t de Mme Félix vient de pousser un cri d'alarme et qu'il 1° 154 licences municipales i 12 fr. 50 1,925 » est temps de nous défendre contre l'en­ Faure. — M. le Maire donne lecture de Conseil de l\ê\ision. — Classe Nos femmes ne sont plus charmantes; la lettre suivante adressée au nom de 2° 86,419 francs de valeur locative au 60» 1,440,30 vahissement de l'étranger, de ses pro­ de 1898 elles sont Select I Nos fils ne sont plus Mme Félix Faure, par le sous-directeur 3° 51/2 droits fixes â 6 fr. 25 31,25 duits, de ses coutumes. distingués ; ils sont snobs I du cabinet de !a Présidence de la Total 3,396,55 Un arrêté du Préfet de la Vendée, en D'abord, ce fut une infiltration timide, Jadis, les premières brodaient des République : Chiffre supérieur aux prévisions bud­ date du 8 mars dernier, fixe ainsi qu'il mais à présent le danger est à son merveilles, adoraient la musique et les gétaires; mais qu'il y a cependant lieu de suit les lieux, jours et heures indiqués PRÉSIDENCE comble. C'est par centaines de mille causeries charmantes, les tournois de Paris, le 2 mari 1899. maintenir en raison des mécomptes qui pour l'examen des jeunes gens de la DE LA qu'on compte parmi nous les Allemands, grâce et d'esprit. A présent, elles fument peuvent se produire en cours d'exer­ classe 1898 et des classes 1897 et 1896 RÉPUBLIQUE les Anglais, les Belges, les italiens... et — mais parfaitement! et les mieux cice, par suite de cessations de commerce, qui ont été, l'année dernière, ajournés à un nouvel examen : le reste, et cette concurrence n'est pas élevées d'entre elles! — elles montent à Monsieur le Maire, faillites, décès, réclamations, etc. faite pour rendre ô nos compatriotes la bicyclette et s'habillent en hommes, Madame Félix Faure et sa famille me La Roche-sur-Yon (Hôtel de la Préfecture). vie plus facile, le travail plus accessible. elles font des armes et « piochent » les chargent de l'honneur de vous remercier de Etrangers au département. — Lundi 20 Nulle part, dans aucun pays, un sciences. la couronne de (leurs que vous avez envoyée A l'unanimité, l'assemblée municipale mars 1896. à 9 h. 1/2. pour les obsèques du Président de la Répu­ adopte cette proposition. La Mothe-Achard. Jeudi 20avril, à midi 1/2. exemple pareil n'est donné. Partout la C'est chic I C'est anglais ! Talmont, Vendredi 21, à 1 h. proportion des étrangers est insignifiante blique au nom de la ville de la Roche-sur- Et insistant d'une façon toute particu­ Nous avions autrefois une langue Yon. lière pour que l'esprit de la loi du 29 Le Poiré-sur-Vie, Samedi 22. à 9 h. à côté de ce qu'elle est chez nous, et, Rocheservière, Lundi 24. à 2 h. 1/2. décembre 1897 soit, dans la réglemen­ plus nous allons, et plus celle moyenne merveilleuse dont la variété d'expres­ Ce témoignage de sympathie et d'attache­ Les Essarts, Mardi 25. à 9 h. s'augmente; au point qu on est amené sions n'avait d'égale que la richesse. ment à l'égard du regretté Président a été tation, interprétée dans le sens le plus Les Sables-d'Olonne. Mercredi 26, à raidi 1/2. à se demander, dans certains grands Mais il paraît qu'en il est de bon accueilli avec émotion; veuillez assurer ceux large en ce qui concerne le paragraphe Moutiers-les-Mauxfaits, Vendredi 28, â 1 h. qui se sont associés à cette manifestation centres, à Paris surtout, si, dans l'ave­ ton désormais de choisir des mots étran­ 2 de l'article 4, ainsi conçu ; Saint-Gilles-sur-Vie, Samedi 29, à 10 h. 1/4. que Madame Félix Faure leur en gardera un « Lorsque le commerce des nir, il restera encore de la place pour gers pour exprimer les pensées les plus , Lundi 1" mai, à 9 h. souvenir reconnaissant. boissons sera exercé cumulativement avec Mortagne. Mardi 2, à 9 h. 1/4. nous autres. simples. Dès lors il faut entendre le galimatias que parlent nos purs gentle­ Agréez, Monsieur le Maire, l'assurance de un autre commerce ou industrie, les locaux . Mercredi 3. à 9 h. 1/2. exclusivement occupés par ce dernier com­ Je ne soutiens pas ici un paradoxe. Il men I Et puis, en musique, Wagner seul mes sentiments les plus distingués. Chaillé-les-Marais, Vendredi 5, à midi 3/4; merce ou cette dernière industrie, seront Sainte-Hermine, Samedi 6. à 1 h. suffit de jeter les yeux autour de nous a du talent ; en littérature, Ibsen, le Sous-Directeur du Cabinet lu PrésWeiit de la Rêpublliiue, exempts du droit proportionnel » L'Hermenault. Lundi 8, à 1 h. 1/2. pour s'en convaincre. Mœterlinck, Tolstoï, sont les maîtres ; BLONDEL. Le Conseil municipal émet, à l'unani­ , Mardi 9, à raidi 1/2. Dans toutes les classes de la société, les Allemands, les Suédois, les Belges, mité, le vœu que l'Administration com­ Luçon, Mercredi 10, à 9 h. dans toutes les professions, dans toutes les Russes seuls ont du génie, les Proposition de modification à la pétente, dans les casde cumul, n'etablisse Saint-Jean-de-Monts, Vendredi 12, àl h. les industries, la proportion est la même. Français point ! délibération du 16 ju n (Boissons le droit proportionnel dû pour le com­ Montaigu Samedi 13. à 11 h. 3/4. Fontenay-le-Comte, Lundi 15, à 1 h. 1/4. Voyez la finance, voyez le haut com­ Va-t-on bientôt comprendre l'insanité hygiéniques). merce de boissons que sur la valeur Sl-Hilaire-des-Loges, Mardi 16, à 1 h. 1/2. merce, voyez les arts! Ils sont légion, de ces doctrines, la sottise et le péril de M. le Maire expose que, dans sa séance locative de la partie de local spécialement . Mercredi 17. à 9 h. 3/4. les banquiers, les négociants, les pein­ cet engourdissement et de ces entraîne­ du 16 juin 1898, le Conseil Municipal, affectée à ce commerce, ainsi que le La Châtaigneraie, Jeudi 18, à 8 h. 1/2. tres, écrivains, musiciens, qui, à peine ments inexplictibles. Allons-nous enfin appelé à délibérer sur la création de prescrit la loi du 29 décembre 1897. Mareuil, Vendredi 19, à 1 h. 1/2. débarqués chez nous, font leur trouée et nous ressaisir? différentes taxes, dites taxes de rempla­ L'ordre du jour se trouvant épuisé, la . Samedi 20, à 1 h. 1/2. nous écrasent peu à peu par la faute de Que les étrangers aient chez nous cement, destinées à couvrir le déficit séance est levée à 4 h. 15. Saint-Kulgent, Mardi 23 à 9 h. 1/2. La Roche-sur-Yon, Mercredi 24, à 8 h. 1/2. notre bon garçonnisme et de notre leur place, soit I Mais qu'ils l'aient, du causé aux recettes de l'octroi par suite TANDEM. inertie. de l'application de la loi du 29 décembre La Roche-sur-Yon (Séance d'ajournés pen­ moins après nous ! dant la tournée pour production de pièces) 1897. sur les boissons hygiéniques, à Voyez, dans nos écoles, quelle propor­ Il y a, pour nos législateurs, des Contérenees populaires Samedi 27, à 9 h. décidé l'établissement, à partir du l"1- jan­ tion est celle des étudiants étrangers mesures à prendre pour arrêter et res­ , Lundi 29, à 10 h. 1/2. vier 1899, sur tous les commerçants de La Conférence-Lecture que doit faire pour lesquels nous n avons pas assez de treindre l'invasion grandissante. Qu'on Beauvoir (Jeunes gens des cantons de l'Ile- boissons, d'une licence municipale com­ M. Bourgoin, professeur au Lycée, sur d'Yeu et de Beauvoir. Mardi 30, à 2 h. faveurs, assez de bonnes grâces. les prenne donc ! posée : 1° D'un droit fixe de 12 fr. 50 pour le poète Eugène Manuel, aura lieu Noirmoutier, Mercredi 31, à 9 h. demain, dimanche 12 mars, à 8 heures Et plus bas, dans certaines industries, Il est temps, grand temps que la tous les commerçants vendant des alcools La Roche-sur-Yon (Hôtel de la Préfecture). n'arrive-t-on pas à trouver toute natu­ France revienne aux Français et les avec ou sans boissons hygiéniques ; du soir, salle de l'Ecole Maternelle du — Séance pour statuer sur les ajournés relle l'intrusion d'innombrables travail­ Français à la France ! 2° D'un droit proportionnel établi au boulevard du Nord. pendant la tournée de révision et pour clore les listes du recrutement cantonal) leurs de toutes nations? C'est au point 3O0 de la valeur locative sur tous les GEORGES ROCHER. Lundi 12 juin, à 9 h. 1/2. que le Conseil municipal de Paris, en locaux servant à l'exercice de leur Kcole supérieure de Guerre volant le principe du Métropolitain, a La Roche-sur-Yon (Hôtel de la Préfecture. — commerce. Dans la liste des officiers admis à Séance pour statuer sur les dispenses à cru devoir décider que les étrangers Le produit de cette nouvelle taxe a été prendre part aux épreuves orales des titre de soutien de famille et d'exonération seraient employés sur les travaux dans SERMENTS I examens d'admission de l'Ecole supé­ de la taxe militaire. Vendredi 16, à 9 h.1/2. la proportion de dix pour cent. évalué à 3,000 francs, et inscrit pour ce chiffre au budget de 1899. (Art. des rieure de Guerre, en 1899, nous relevons Avis TRÈS IMPORTANT. — Revue d'Appel en C'était en 1886. Aujourd'hui, si le vote recettes ordinaires). le nom de M. Brèche, lieutenant au 93e 1899 des hommes des services auxiliaires Malade à peine relevé était à émettre de nouveau, je no suis Or, l'état-matrice dressé par les soins d'infanterie. des classes 1896, 1892, 1888 et 1878, et des hommes de la réserve de l'armée territoriale pas sûr que la moyenne ne serait pas Du mensonge de sa promesse. de l'administration des contributions Toutes nos félicitations et nos vœux augmentée encore. de la classe 1878. J'allais, traînant sur le pavé directes, pour cette même année 1899, pour le complet succès final. Car nous nous habituons beaucoup L'âpre remords de sa caresse. donne les résultats suivants : Ces hommes devront se conformer aux trop à cette situation grosse de périls à prescriptions spéciales du Général comman­ «ourses Municipales dant le H' corps d'armée en ce qui concerne plus d'un point de vue. On ne veut pas 1° 15i licences municipales â 12,50 1.925 « Pâle du régime observé 2» 86,i19 francs de valeur locative au 30e 2,880,60 DE PENSIONNAT ET DE DEMI PENSIONNAT la revue d'appel et consulter, à cet effet, les voir ce qu'il y a d'inquiétant pour les D'un jeûne absolu de tendresse, S» 5 demi-droits fixes à 6,25 31,25 affiches apposées par l'autorité militaire, ou intérêts de la Fiance, autant que pour Au Lycée de la Roche-sur-Yon Au feu du désir avivé Total 4,836,85 demander les renseignements nécessaires à ceux, plus immédiats encore, de nos En vue des épreuves du jeudi 13 avril la gendarmerie. Ils devront se présenter une nationaux, dans cet accroissement, hors Je lisais l'heure où l'on transgresse. Soit un excédent, sur les recettes prochain pour l'obtention du certificat heure avant le comraenceraent des opérations de proportion, de la population étrangère. prévues, de 1,836 fr. 85. d'aptitude aux bourses de l'enseignement du conseil de révision, au chef-lieu du Deux fillettes que j'entendis canton, le jour où le conseil s'y réunira. On ne veut pas s'avouer qu'il est M. le Maire pense exprimer l'opinion secondaire, le Maire de la Roche-sur- Causaient : « Tu viendras, ce soir, dis...? injuste que les travailleurs des autres du Conseil Municipal tout entier en disant Yon et le Proviseur du Lycée ont l'hon­ pays jouissent chez nous des mêmes a Promets, pour que je sois plus sûre. » avantages que les nôtres, sans en avoir L'autre, étendant son petit bras. toutes les charges, et soient traités sur 15 FEUILLETON DU MESSAGER Durant ce temps, les invités, réunis dans Là, il y eut une pause durant laquelle la le même pied. Aussitôt, sans nul embarras. le salon qu'on avait splendidement éclairé, curiosité se trouvait singulièrement excitée. Et devant le chômage et la misère qui Lui répondit : « Je te le jure ! >» attendaient avec impatience l'apparition du H continua : fiancé et de la fiancée. — Mesdames et messieurs, l'homme atteignent si souvent les nôtres, on ne EMILE DES BRAUDIÈRES. s aperçoit pas que l'une des causes en La belle Mme de Liraereuil allait et venait propose, mais Dieu dispose. Hier soir, le est là, et on ne veut pas comprendre à travers la foule, pleine d'une gracieuse capitaine de Limereuil a reçu l'ordre MADELINE courtoisie, mais agitée, anxieuse, craignant péremptoire d'aller rejoindre immédiate­ que les producteurs ont besoin d'être de voir arriver le futur au dernier moment. ment son régiment. Mesdames et messieurs, protégés plus encore que les produits. PAR Ce qui lui causait cette appréhension, c'était poursuivit-il en s'échauffant, vous savez Certains — les optimistes, toujours la présence de Mme de Rocheplate, qui était combien est rigide le devoir du soldat, LOUIS bailleul satisfaits de tout et de tous, diront peut- CHRONIQUE calme et souriante. Enfin, les portes du surtout dans les circonstances où nous salon s'ouvrirent, et tous les yeux se tour­ sommes. Ce devoir se résume par pes seuls •être qu'en somme cet état de choses est LOCALE. DÉPARTEMENTALE ET RÉGIONALE nèrent de ce côté. Mais on vit paraître mots : Obéissance, et en avant 1 C'est ainsi & l'honneur de nos sentiments hospi­ seulement le baron donnant le bras à sa que le capitaine de Liraereuil a été obligé taliers. — SUITE — fille, alors qu'on croyait les voir accompa­ de quitter sa fiancée littéralement au pied gnés du fiancé, des demoiselles d'honneur de l'autel ; mais nous avons l'espoir fondé C'est une jolie plaisanterie, mais ce Préfecture de VA \ cndcc Puis, se tournant vers son père, elle n est pas un argument. Mieux vaudrait, et de tout un cortège. La surprise, l'étonne- qu'il reviendra très prochainement. Notre ajouta : désir est donc que chacun prenne sa part en etîet, voir entamer quelque peu notre Le Ministère du Commerce, de l'Indus­ ment furent d'abord aussi silencieux qu'ils étaient profonds. Mais bientôt il s'éleva un d'une fête qui sera bientôt suivie d'une réputation d'hommes accueillants et trie, des Postes et des Télégraphes met — Mon cher père, quand je serai prête, j'aurai une conversation avec vous et je murmure qui, comme une brise à travers les autre, à laquelle, cette fois, assistera le aimables, et ne pas, davantage, nous au concours des Bowses commerciales feuilles, se communiqua de proche en proche, capitaine. Arthur de Haucourt, raon arai, laisser envahir et tondre par des gens de séjour a l'étranger. vous communiquerai mon plan pour sortir de cette affaire. Embrassez-moi, cher père, et et tout le salon ne tarda pas à être en mou­ donnez le bras â Béatrice, et allons nous 'qui, après tout, se soucient assez peu Ces bourses sont attribuées pour deux à bientôt. vement. mettre à table. des désagréments et du préjudice que leur ans, et peuvent être renouvelées pour Le baron conduisit sa fille au centre de Le dîner fut suivi d'un bat, et Béatrice, présence nous cause, et nous gardent peu une troisième année, par décision minis­ Au bout d'un certain temps, en effet, l'appartement, et la tenant toujours à son avec beaucoup de grâce et de dignité, ouvrit ou point de reconnaissance pour les térielle. Béatrice fit prier son père de monter. Le bras, il attendit pour parler que le silence la première contredanse. La soirée passa baron trouva sa fille habillée et seule. bienfaits que nous leur prodiguons. Le concours comprend des épreuves se rétablit. Le père et la fille, debout au assez galment. au point que plusieurs des écrites et des épreuves orale». Les — Mon père, lui dit-e"e, mon intention milieu de cette foule, avaient un air vrai­ invités s'étonnèrent que Mlle de Limereuil Une autre conséquence fatale de ceci, épreuves écrites auront lieu le 2 octobre n'est pas de jouer la_ veuve éploréè ; il y ment digne et imposant. Au bout de quel­ ne montrât pas plus de tristesse. en outre des périls sociaux que j'ai 1899, au chef-lieu de chaque départe­ aura fête, j'y prendrai part. Vous aurez la ques secondes, il y eut un calme relatif, et Enfin, brisée, épuisée par les longs efforts tâche d'expliquer comme vous voudrez, alors le baron de Limereuil salua et. d'un indiqués, c'est que, par suite du mélange, ment. qu'elle avait laits sur elle-même. Béatrice comment et pourquoi le mariage est rompu, air qui ressemblait assez à celui d'un régis­ du frottement quotidien avec ces popu­ Les candidats doivent adresser leur se retira dans sa chambre et se jeta toute lations exotiques, tout s'abâtardit insen­ mais je tiens à ce que ce ne soit pas une seur de théâtre priant les spectateurs d ex­ habillée sur son lit. Au bout do quelques demande à la Préfecture du département raison pour qu'on ne s'amuse pas. cuser l'absence de l'un des principaux rôles, instants, elle entendit frapper bien douce­ siblement chez nous: notre langue, de leur domicile, du 1er au SI juillet notre littérature, notre théâtre, nos Le baron avait préparé ce qu'il avait à il dit: ment. et, sans qu'elle eût répondu, la porte prochain. — Mesdames et messieurs, je vous avais mœurs, enfin 1 dire, mais il repondit : s'ouvrit : C'était Jeanne qui entrait. Des exemplaires du règlement et des priés de venir honorer de votre présence le — Chère sœur, dit celle-ci. je savais que — L'épreuve ne sera-t-elle pas trop forte mariage de ma fille et de mon neveu, et L'anglomanie nous gangrène avec programmes du concours sont à la tu ne dormais pas ; veux-tu que je vienne tous ses ridicules. La rêvasserie insipide disposition des intéressés au Ministère pour toi, mon enfant ? vous avez gracieusement accepté cette des Scandinaves ou des Saxons s'em­ du Commerce, de l'Industrie, des Postes — Trop forte 1 Vous verrez mon père. invitation. C Voir le JeuUleton à la 4' page). LE MESSAGER DE LA VENDEE

Lycée ûe \a \\ocl\e - suv - Y o\v Un Concert de jennes elle, sous prétexte qu'il avait une vieille célibataire ou veuve sans Arons engageons nos lecteur* à lire l'avis rancune contre son mari. Le tribunal le ^Uioi 'SHtSii-i. enfant,de40ansenviron, des Grands Magasins du Printemps de Les personnes, hélas peu nombreuses Compositions de Février 1899 condamne à 16 francs d'amende pour la est demandée chez personne seule en ville. Paris, que nous publions aux annonces, qui, samedi, s'étaient rendues au théâtre (4» semaine) quatrième fois. S'adresser au Bureau du Journal. n'ont vraiment pas eu à regretter leur m Chaxse en temps prohibé. — Les nom­ Elèves 1"' ou 2 " ou ayant obtenu la note soirée. Il y avait là une troupe de jeunes més Renaudin, maçon (3 condamna­ bien et au dessus : gens, tous lauréats du conservatoire de tions), Bonnin, Eugène, 17 ans, maçon, Mathémathiques élémentaires et premières Nantes, qui sont en voie de devenir de et Savary, Gustave, 17 ans, tailleur de nom i um-m sciences. — Langues vivantes : Laidet, Joly, bons artistes, et qui, sans façon, sans OabinetdcM. A.BRDGIER pierres, faisaient ensemble une bonne ISAMK HERVÉ Breteau.— Sciences naturelles : Laidet, Joly. pose, nous ont donné la mesure de leur ANCIEN NOTAIRE partie de chasse. Mais le malheur, pour r Philosophieet premières lettres.—Physique savoir-faire. Georgfs \A ITK L HT, Siicc et chimie : Bory, Gauvreau, Dandurand. — eux, c'est qu'ils furent aperçus et pincés La Roche-sur-Yon, sm'Hue de la Gare Sciences naturelles : Gauvreau, Doreau. Cà été pour nous un vrai régal, et par les gendarmes, ce qui augmente Place du Champ-de-Foire et rue des Sables nous serions très heureux de voir notre sensiblement le prix du gibier qu'ils Ont Rhétorique. — Allemand : Ordonneau, Ventes et Acha's de Biens : Maisons, Villas, A LA ROCHE-SUR-YON Société philharmonique, pour l'un de ses pu tuer ce jour-là. Chalets, Métairies, Terrains de toute Bizet, Sédillot, Gand. — Anglais : Grit. — Cet Hôtel, nouvellement restauré, offre à Composition française : Péricard. prochains concerts, faire appel à cette 100 francs d'ame'nde sont infligés à nature ; de Fonds de Commerce et d'Eta­ pleiade artistique qui a largement mérité Renaudin et 50 francs à chacun des blissements industriels. tous un excellent confortable à des prix 2» classique. — Histoire : Morin, Loubé.— les applaudissements qui lui ont été très modérés. Thème latin : Morin. nommés Bonnin et Savary. Le père de Locations et Gérances de tous Immeubles. prodigués. Bonnin et la mère^e Savary sont rendus Grandes Salles pour Noces et Banquets 3' classique. — Français : Boisdé, Lambert. Expertises, Arbitrages. Tous nos compliments à ces jeunes, civilement responsables. Vastes Ecuries, Remises, Boxes,etc. Géographie : Lamic. Achat au comptant de Successions liquidées et en particulier à Mlles J. et R. Guibert, 4* classique. — Mathématiques : Messager, ou non, de Créances. Rentes. Valeurs Durand, Brouard le Taillaudier. — Histoire à M. Jullion dont la voix si bien timbrée État-Civil de la ville de la Roche-sur-Yon diverses, de Nues-Propriétésetd'Usufruits. de basse chantante gagnerait beaucoup Annonces Judiciaires et géographie : Durand, Brouard le Taillau- Du 4 au' 10 mars 1899 Placements de fonds, Prêts hypothécaires. en atténuant le roulement trop prononcé dier, Averty. NAISSANCES Avances sur titres. Etudes de Me îtené

Le Mardi 18 Avpil 1899, heure FABKICATlOiV DES MEUBLES GABIN ET DENTAIRE de midi, en l'audience des criées du Tribunal civil de la Roche-sur-Yon, séant au de Pneumatiques et Creux Objets Mobiliers et Marchandises Le Cabinet dentaire le plus sérieux de la Vetidée est inconlestablemeot celui de Palais de Justice, place d'Armes, il sera procédé à l'adjudication, au plus offrant et Location et Képaratloo dépendant de la faillite de M" V GUILBAUD, B-cb" !*•>"« BB dernier enchérisseur, des Immeubles ci-après modiste. habitant la Vendée depuis 16 ans, Fontenay-le-Comte et la Roche-sur-Yon, n» 25, rue Lafayette, désignés : de bicyclettes de tous genres près du Champ de Foire. ORDRE DE LA VENTE : DÉPARTEMENT DE LA VENDÉE Consultations tous les jours, de 8 heures à 11 heures et de 1 heure à 6 heures (excepté FAITES PAR LUI (GARANTIE) Dimnnche 12 Mars 1899, à midi. — Les Dimanches et Fêtes) au Cabinet d. ntaire de TH. 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Grâce à la science, aux études sérieuses qui ont donné le progrès, le nombre des véritables A Tendre «le CJrc à Gré Après adjudications partielles, ces deux LA ROCHE-SUR-YON dentistes s'est certamemenl accru en France, mais il n'en est pas moins vrai que ce nombre est lots seront réunis et exposés de nouveau Commune des Pineaux-St-Ouen encore relativement restreint et qu'il est de l'intérêt des clients de lecb'vcher avec soin les garanties qui ne peuvent réellement leur étie offertes que par ceux-IA seuls qui possèdent l'art de la pratique aux enchères sur la mise à prix formée des POKTU/1ITS 5'ES COUS GEILFCS et l'exi érience du savoir-faire, sans lesquels des opérations si délicates ne peuvent réussir et prix obtenus partiellement, lesquels ne Une Pièce de Terre soulager, par conséquent, ceux qui souffrent. deviendront délinitifs qu'autant qu'aucune DITE LES LIRAS enchère ne serait portée sur les lots réunis. ACRAMSSEMEWS A REPR0P1ICTBS Le Public peut donc s'adresser tous les jours à leur Cabinet dentaire pour prendre les Contenant 36 ares 60 centiares consultation, préalables, aucune opération n'étant faite qu'après un examen minutieux de la partie Ces immeubles ont été saisis à la requête qui réclame leurs soins. de la dame Marie Levèque, veuve en premières MÊME ÉTUDE Une Exposition permanente est ouverte au Public au Cabinet dentaire de TH. BAILLT, où l'on noces de M. Louis Bonnin, et épouse assistée Maison à Louer peut se rendre coiiipta de toutes les maladies des dents et admirer les appareils dentaires et prothétiques de tous genres. et autorisée en secondes noces de M. Ploteau A Tendre de tiré à Gré et de ce dernier, tant en privé nom. au besoin 35, rue de Nantes, 35 Tous les travaux sont garantis. — Facilités de paiement que pour assister et autoriser sa dite épouse, Com. de Bournezeau, village de la Borelière NOTA. — Eau dentifrice et Pâle dentaire du Docteur A. de Ploëg, pour les soins et l'hygiène de propriétaires, demeurant ensemble à Nantes, la bouche, seuls Dépôts : à la Boche-sur-Yon et à Fontenay-Ie-Cointe. rue roule de Rennes, n" 90, Maison, Chambre P. S. — Tout travail manqué par des mains inhabiles peut être réparé par la Maison BAILLT» Ayant pour avoué M" EDGARDPHELIPEAU, Cidre Breton £t Trois Planches de Jardin comme par le passé. Sur M. Charles Biteau, représentant de Venant directement de la Propriété commerce et la dame Marie Pouclet, son épouse autorisée, demeurant ensemble à S'adresser chez M. Brevet, hôtel de la Gare, Saint-André-d'Ornay, partie saisie n'ayant boulevard des Marchandises pas constitué avoué. Par procès-verbal de GALAND, huissier à la Etude de Me Georges lîohin, notaire à Roche-sur-Yon, en date du dix janvier 1899, la Chaize-le-Vicomte enregistré, dénoncé par le même huissier le lendemain ; ces deux actes ont été transcrits \ Wmlre par ailjiidication au bureau des hypothèques de la Roche-sur- Yon, le 14 janvier 1899, folio 53, n" 23 et 24. Le LUNDI DE PAQUES, 3 AVRfL 1899, midi, en l'étude Il est déclaré conformément aux disposi­ tions de l'article 696 du Code Pénal Civil O modifié par la loi du 21 mai 1858. que tous Une Métairie O ceux du chef desquels il pourrait être pris inscription sur les immeubles saisis pour SISE AU VIGNAUD, COMMUNE DE LE PLUS ACTIF raison d'hypothèques légales devrontrequérir LA FERRIÈRE DÉPURATIF DU SAfiG cette inscription avant la transcription du de 16 hectares 13 ares 43 centiares, avec par excellence ET LE PLUS AGRÉABLE jugement d'adjudication. bâtiments de construction récente Pour renseignements, s'adresser : Mise à prix (.bétail compris) 21,000 fr. DES 1° A M" PHELIPEAU, avoué poursuivant; JOUISSANCE IMMÉDIATE tiA X A TT M W? 2' Au Greffe du Tribunal civil de la Roche- Expiration du bail le 1" Novembre 1900 THÉS PURGATIFS sur-Yon, où est déposé le cahier des charges. ANTI-BILIEUX Le présent a été dressé en exécution de l'article 5 de la loi du 23 octobre 1884, et d'un jugement du Tribunal ci vil de la Roche- sur-Yon du 7 mars 1894, enregistré, par L_ A BOITE L_ A BOITE l'avoué soussigné, à la Roche-sur-Yon, le 10 mars 1899. fr. fr. 75 E. PHELIPEAU. o 75 o à 'a Roche-sur-Yon, le 11 mars exclusivement à la 1899, f015, c' 20. Reçu un franc quatre-vingt- se trouve cxclusivemeut à la se trouve huit centimes, décimes compris vir (Signé) : MfCHÉ-DELABAUME. an A nus MAGASINS OU a Grande Pharmacie normale Annonces Diverses 10, RUE PAUL BAUDRY, LA ROCHE-SUR-YON

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Nantes(Ë)d. — !i 6 23 9 44(12 12 il41 4 1717 9 11 Bordeaux... — _ 9 » — 12 10 10 iO 6 36 8 57 7 18 — Paris (M).. 10 ) 8 26 11 25 8 30 La Roche (d) 3 23 Najtes E(d) 6 23 9 i 10: 12 41 » 17 9 111 Sabl-d'O.(d) 5 3* 7 45 10 15 1 50 5 ?0 S La Roche[d, 4 42 9 14 1010 4040 3 4 7 14 41 19 liocheile (d). 3 46 9 4 i 12 2 44 7 50 2 5 l 9 12 3 38 7 33 — Cnartres— S10 c — 1 35 Genétouze.. 1 Nantes O (d) 6 18 9 10 12 39 4 15, 9 10] Olonne 5 48 7 54 10 -24 2 r. 5 59 S a 10 3 j 4 571 9 27 — 3 16 7 27 Marans 6 29 9 55 1 37 3 37 S 26 7 30 3 48 7 4H — Saumur — l 1 45 6 4f 1 35 Clisson 7 14 9 41 10 S 6 1 31 5 7 9 5i| Mothe-Ach.. 6 3 8 14 10 39 2 20 6 16 j Courtesollcs — 9 37 — 3 26 7 37 Ile-d'Elle. 6 37 10 5 — 3 47 8 35 — — (a). 2 2? — Coëx . ... 8 3 4 3 8 2 Montaigu... 7 4-2 9 53 11 21 1 54 5 4-2 10 lo S-Kiaive (h) 8 23 10 4: 2 2u 6 24 Thouars 8 1 ^ g 2 18 j Champ-S-P 5 17 9 48 — 3 35 7 47 Vix 6 48 10 18 — 4 » 8 46 St-Maixent.1 8 27 4 14 8 13 « 1" 8 30 10 56 •2 36 6 31 — Thouars(dj. 2 47 — 9 7 2 56 L'Herberg.. 7 57 11 39 6 1,10 i'91 Clouzeaux.. ; Breioiinierc. 5 3210 1 — 3 47 8 » Fontenay ( d ) 6 20 9 58 1 27 8 16 Ci/mmeq. ta), 40 10 2 4 21 6 29 8 43 11 8 2 51 Bressulre(a) 3 23 — 9 55 3 41 St-Denis h. H 5a 6 la - La Roche(a) 6 43 — | Vlagnils(h.) 5 37| - 1 — — 8 5 Fontaines .. 6 ; 0 10 9 1 39 8 28 Commeq. (d); 9 8 10 5 4 25 lielleville... 8 23! — 12 4 2 28 6 21 10 49 mat mat. mal. mat. soir. soir. j Luçon 5 5510 17 11 18 4 2 8 16 12 Veliuire.... 6 55 10 25 1 5v> 4 8 8 53 .... 9 29 10 13 4 33 8 36 mat. La Roche (a) 10 34 12 22 2 44 6 40 11 51 mat mat. Bressuire(d) 4 47 7 57,10 23 6 50, 4 10 ; S-Gemme;h, 6 3 — ! — i 8 23 Langon-M.. 7 15 10 43 — 4 29 9 7 6 6 9 43 10 2 > 4 49 8 51 mat. soir. soir. Challans.,.. La Roche (d) 7 18 9 4 11 29 3 19 56 Cerisay.. . 5 2u 8 H lû 45 7 15 4 32 i Nalliers 6 1510 3ii — 4 ih 8 33 Nalliers.... 7 24 10 53 — 4 43 9 16 6 10 35 5 1 9 1 1 mat. soir. soir. soir. 7 38 9 42 11 44 3 39 St-Mesmin. 5 35 9 2210 55 7 28 4 41 | Langon-M . 6 27 10 44 — i 28 8 42 S -Gemme( h) 7 33 11 5 — 4 54 B.-de-Céné.l 6 21 10 40 5 10 9 12 Chaize-l-V.. 7 11 NaUes E (d) 6 45 12 8 5 37 8 44 Fougeré (h), 7 45 — il 51 3 40 — Pouzaoges.. 5 55 9 68 H 8 7 43 4 59 ; Veliuire... 6 41 10 5511 41 4 38 8 54 U 27 Luçon 7 45 il 21 2 26 5 10 9 3^ 3 11 Nantes E(a) 8 2 6 43 10 55 / 12 19 j B.-de-Céné. 8 H 1 83 7 31 10 39 lioumezeau. 7 5-2 10 lu 11 59 3 53 7 21 _ Chavagnes.. 6 10 10 3l!ll 20 8 »j » 10 : Fontaines.. 7 2-111 59 . 5 21 9 10 Magnilsfh.J 7 51 — — 5 17 La Garnache 8 20 1 32 7 41 10 47 Chantoiniay. 8 1211 39 12 15 4 10 7 38 h 6 22 H 28 8 9 5 18 I i Fontenay [a; 7 33 12 8 * 5 31 9 26 Bretonniere 7 57 Il 3 < — 5 26 9 42 mat. I soir. soir. Challans 8 30 1 40 3 5 8 » 10 5i Sigournais(h 8 24 — 12 26 4 28 7 49 Chantonnay. 5 21 6 43 12 3511 40 8 28 5 31 i i Vix 7 4 11 T — 4 5- 9 10 Champ-S-P. 8 9 Il 48 — 5 39 9 54 Commeq. (d) 10 22 4 à'i 8 35 Soullans.... 1 49 3 29 8 10 Bournezeau. 7 17 1 31 12 » 8 50 5 49 I Ile-d'Elle .. 7 1811 19 — 5 4 9 22 Courtesolles 8 18 11 58 — 5 49 T 8 3it Chavagnes.. 8 35 12 41 12 35 4 39 7 5« _ S D-cL-titez[di 10 31, 2 17 4 49 8 44 Commeq. (a) 8 46 > 56 3 40 8 19 Puuzauges.. 8 5/. 1 -27 12 51 5 » 8 14 Fougeré; h . 7 26 12 7 — 5 50 Marans 7 30 II 30 12 2 ;> 18 9 33 13 53 iN'esmy 8 28 12 11 — 6 » 10 10 St -Uilaire.. 10 43 2 29 5 7 8 56 Commeq. (d) 8 49 1 59 4 1 S 3 St-Mrsmin. 9 10 2 » 1 2 5 14 8 25 Chaize-le-V. 7 39 2 10 '2 i; 9 5 6 3 Rochelle (a;. 8 15 12 7 12 26 6 H 10 lu 1 La R,.die (a) 8 40 12 26 3 3 6 li 10 2-2 3 48 St-Mauent. Names{EJa. 11 22 St-Gilles... 10 50 2 36 5 14 9 3 8 66 ,2 6 4 30 8 3li Ceriz.y 9 20 2 28 1 11 5 24 8 34 La Roche(a) 5 59 8 1 2 35 12 29 9 22 6 18 | Bordeaux... -| - j 4 3/ 11 31 — — 4 52 U 9 12 23 5 21 -1- CoCi 9 9 2 19 5 5 8 51 iiressuire{a) 9 45 3 7 1 31 5 50 8 54 — •a Les mercredis et samedis et les jour» de a Les mercredis et samedis et les jours de mat. mat. mat. soir. soir. soir. soir. Aizenay..., 9 27 1 3b 5 46 foire à Foutenay et il Fontaines, il part u» train de foire il Fontenay et à Fontaines, il part un train 9 13 soir. soir. LaRoche(d) 3 55 5 26 9 1 3 U 5 18 7 1-8 10 3* Genélouze.. 9 38 2 46 6 lo 9 23 mat. soir. soir. mat. mat. 1 Veliuire pour Fonlenaj à 2 h. 20 du soir. de Fontenay pour Veliuire à 3 h. 33 du soir. — — La Rocbe(d) « 59 12 40 3 30 1 50 Belleville.. 5 4^ 9 21 5 37 7 56 10 50 La Roche (a) 9 49 2 57 6 34 9 38 BressuirefdJ 9 56 1 38 6 16 9 4 10 43 — — 3 45 mat. mat. soir. soir St-Denis h. 5 50 9 30 5 45 8 91 Thouars (al. 10 42 2 21 7 9 9 38 Cloiizeaux.. 9 12 10 57 12,52 mat. mat. mat. i soir — — 9 -20 11 4 _ 3 53 7 9 Fontenay y 7 11 31 12 15 6 19 Niort L'Herberg.. 6 9 43 5 58 8 28 mat. soir. soir. soir. Thouars(d). '2 ï8 8 50 10 33 S-Flaive (h) 5 » 8 45 H 24! 5 8 10 1 3 48 6 13 8 /.9 U 17 (d) 7 55 1 25 3 as 7 43 Saumur.... _ 3 16 10 12 11 18 — Mothe-Ach. 32 9 30 11 15 1 6 4 4 7 19 I Saint-Martin.... 9 18 11 42 12 31 6 3o Benet 5 22 9 9 H 55 5 25 Montaigu .. 6 16 St-Gilles Olonne 6 3f Clisson ... 4 3'.) 6 3b 10 19 6 30 9 18 11 34 St-Uilaire., 8 10 I 33 3 -3 7 53 Chartres — _ 6 53 3 31 — 9 4. 11 29 1 20 4 20 7 33 S Nieul-Oulmes 9 28 H 50 1^- 47 >JieuI-Oulmes • 5 35 9 2i) 12 40 5 H Nantes E 8 23 ] 1 43 3 43 Paris (M.).. _ — 8 20 — 5 21 — Ssbl-d'0.!a) 9 54 11 38 1 29 4 30 7 42| lîenet - . 9 *3 12 » 1 2 6 5 Saint-Martin : 5 45 9 41 1 2,5 4 (a) 5 21 7 3 11 22 4 521 7 31 11 9 12 23 N-D-ie- Riez 8 3 y Nantes O (aj 5 1 40 Il 24 4 54l 7 34 11 8 12 22 Coaimeq. al 8 35 j 1 5- 3 ••.2 8 12 mat. «osr. soir. jsoir. !ï»at. JXUJ.I mît. soir soir. ! soir, 'i Niort Î0 9 12 U î :i5 2l H"mlenaiyj.. r.^c^, » 53 9 50 ' 14| (i 5 un instant avec toi ? Je t'en prie, laisse-moi dessus, à plusieurs reprises, un linge — Cela n'est pas nécessaire non plus, chère permettre qu'il y ait de la colère entre vous Elle maîtrisa son orgueil et écrivit la rester là un moment. mouillé, et Béatrice, peu à peu, s'assoupit. Béatrice. La plupart de nos invités ont déjà deux, alors qu'il va exposer sa vie sur les lettre. Elle ne la relui pas, de crainte que déjeuné et sont partis, — les autres ne vont champs de bataille? Dis-lui, en un mot, que sa résolution ne faiblit. Elle se hâta de — Non, ma chère Jeanne, je désire dor­ Quand vint le jour, Jeanne ouvrit la fenêtre pour faire entrer l'air frais, mais elle laissa par tarder à les suivre. Béatrice, j'ai des la pensée le suivra au milieu des dangers descendre, la remit à un domestique pour mir, répondit Béatrice en pressant les mains nouvelles de Philippe. auxquels il va être exposé et que lu prieras qu il allât la porter à la poste et remonta contre ses tempes. les persiennes fermées, pour empêcher la lumière de pénétrer. Béatrice était encore trop fière pour faire Dieu qu'il le protège. dans sa chambre, en se promettant bien que — Et bien, chère sœur, laisse-moi te personne ne saurait quel acte de condescen­ aucune question. déshabiller, tu ne pourras jamais te reposer Elle emporta ensuite toute la toilette de sa — Non, répliqua Béatrice, ce serait au- dance elle venait d'accomplir. sœur, et mit silencieusement l'appartement — Il était désespéré, continua Jeanne, il dessus de mes forces. Je puis supporter le avec tout cet attirail. Et elle se mit à Plusieurs jours s'écoulèrent. l'œuvre en disant : Je pourrai ôter les en ordre. paraissait avoir le qœur brisé. Je crois que^ chagrin, l'inquiétude... Je saurais mourir, mais non m'huinilier. souliers et tes bas sans te déranger, et puis Béatrice dormit longtemps, d'un sommeil s'il avait pu et.pérer d'être pardonné, il Une nuit. Jeanne, dont la chambre était tu n'auras qu'à te dresser pour faire tomber aurait tout quitté pour venir se jeter à tes — On ne s'humilie pas en faisant un acte voisine de celle de sa sœur, fut soudaine­ lourd. Quand elle ouvrit les yeux, elle les de justice, ma sœur. El puis, la douleur qui ta robe. fixa avec reconnaissance sur sa sœur à qui pieds. ment réveillée par les éclats d'une voix — Pourquoi n'est-il pas venu, alors ? te serre le cœur ferait place à tant de bon­ vive et joyeuse. Béatrice laissa faire, et quand Jeanne eut elle tendit les bras, et qu'elle embrassa, heur, à tout de calme et de paix ! Héfléchis fini, qu'elle fut débarrassée de sa coiffure et en disant : — Oh ! ma sœur, tu l'avais chassé, et fait à cela, Béatrice. Vile elle sauta à bas de son lit et courut de tous ses bijoux, elle leva les yeux sur sa — Tu m'as consolée, Jeanne, et tu m'as reconduire par un valet, et les hommes ont A ce moment on frappa à la porte, et une vers la porte de Béatrice. Elle essaya sœur, lut dans ses regards une telle expres­ donné du courage. de l'orgueil. domestique apparut et dit que M. le baron vainement d'ouvrir, et Béatrice ne répondit sion de sympathie, qu'elle jeta ses bras désirait voir Mlle Jeanne dans le salon. à ses supplications que par des rires bru­ autour de son cou, attira sa tète contre la — Et cela ira mieux encore bientôt. Com­ Béatrice se rappela avec regret que, dès le yants. sienne et l'embrassa en disant : ment te sens-tu? premier moment, elle avait empêché son — Héfléchis à cela, chère Béatrice, répéta père d'aller le chercher. Jeanne d'un ton joyeux en embrassant f-'a Jeanne se hâta d'aller chercher son père — Oh 1 Jeanne, mon amie, ma sœur, si — Moins mal, - ma tête est plus claire,— et l'on força la porte. — Béatrice, continua Jeanne, écris-lui. sœur. tu savais 1 mes nerfs sont plus solides, — mais j'ai un grand poids sur le cœur. Le détachement qu il commande ne doit pas Lorsque Jeanne fut partie, Béatrice réflé­ Ils trouvèrent Béatrice debout au milieu — Je sais, chère Béatrice, chère sœur, quitter Toulouse avant quelques jours ; il y chit en effet. Quand cette idée fut entrée de sa chambre, dans son costume de mariée ; je sais tout, et j'ai bien souffert au fond de — Cela se passera, Beatrice. J'ai un moyen aura suffisamuient de temps pour qu'il dans son esprit, elle ne put l'en chasser, — ses joues étaient animées par la lièvre, et mon cœur, va ! C'est la raison pour laquelle certain de le guérir. Mais, d'abord, il faut reçoive ta lettre et y répoudre. Alors tu malgré elle, elle s'attacha à l'espoir d'une ses yeux brillaient comme des escarboucles. je suis venue. Mais mon intention n'était que lu prennes quelque chose. seras réconciliée avec lui et heureuse. réconciliai ion. « Ce n'est qu'un acte de pas de le troubler, même par ma sympaltiie. simple justice, c'est un devoir, repélait-elle, Un domestique reçut l'ordre de prendre Jeanne sonna et dit à la bonne qui apparut, Béatrice secoua la lête. un cheval et d aller chercher le médecin. Je suis venue pour lâcher de te faire dormir. d'apporter du thé, du pain et du beurre. pour répondre aux objections que lui sug­ Lève-loi, chère sœur, pour que je fasse — Non, Jeanne, c'est impossible ; je ne gérait son orgueil. Et puis son affection, sa Durant ce temps, la baronne, qui avait tomber cette robe, je vais le donner un Quandla domestique futsorlie, Jeanneaida pourrais jamais ; que pourrais je lui dire? bienveillance naturelle, ses craintes vinrent été prévenue, et Jeanne, en se prêtant aux peignoir, et puis tu vas te recoucher, là ! sa sœur à se laver la ligure et les mains, elle — La matière ne te manquera pas. Si tu se mettre de la partie. Cela le rendra si heureux 1 se dit-elle, cela remplira son fantaisies de la pauvre Béatrice, réussirent — Dormir 1 quand le pourrai-je mainte­ la peigna, l'arrangea. l'as banni, révoqué la sentence d'exil ; si tu à la déshabiller et à la mettre au lit. nant? murmura Béatrice, tandis que Jeanne as été injuste envers lui, reconnais-le fran­ cœur de courage et son bras de force pour Béatrice mangea excessivement peu, quoi­ la bataille. El si. par malheur, il venait à Le médecin déclara qu'elle était atteinte posait doucement sa lête sur l'oreiller. qu'elle n'eût presque rien pris depuis trente- chement. Si tu désires avoir de ses nouvelles, demande-lui de t'écrii#- être tué, quel remords j'aurais de penser d'une lièvre cérébrale, causée par la surex­ — Allons, ne parle pas, chère Béatrice, et six heures, et ensuile elle retomba épuisée que je l'ai laissé s'éloigner sans une bonne citation du système nerveux. Il écrivit une tu verras que le bon Dieu t'enverra le som­ sur son oreiller, en disant: — Jamais je ne pourrais prendre sur moi parole! » — Elle résolut d'être juste et de ordonnance et resta assez longtemps. Puis meil 1 — Je ne pourrai pas descendre ce matin^ de tracer une pareille lettre 1 donner à la fois satisfaction à son devoir il partit, en promettant de revenir dans la Elle lui rafraîchit le front en passant Jeanne. Je suis fatiguée de jouer un rôle. — As-tu donc tant d'orgueil ? Et vas-tu et à son affection. matinée. (A suivre.)

Certifié par l'imprimeur soussigné '-A Roche-sur Von, imprim«riB RAOUL IVONNKT, 15, rue La Roche-sur-Yon, le Fu par le Maire de la Roche-surYon, pour la légalisation de la signature ei-contr», ' '/i..

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