 

 

  

  

 

 

                                                                

 ------

 

8/2016 EBAZPENA, EUSKAL PRESO RESOLUCIÓN 8/2016, RELATIVA A LA POLITIKOEN ESKUBIDEEN URRAKETA CONDENA DE LA VIOLACIÓN DE LOS GAITZESTEARI BURUZKOA (X. DERECHOS DE LOS PRESOS LEGEALDIA) POLÍTICOS VASCOS (X LEGISLATURA)

(2016ko otsailaren 3ko Osoko Bilkuran (Aprobada en la Sesión Plenaria de 3 de febrero onartua) de 2016)

1. Gipuzkoako Batzar Nagusiek Estatu frantsesa 1. Las Juntas Generales de Gipuzkoa rechazan la espainolean euskal presoek ezarrita duten política penitenciaria de excepción que tienen salbuespeneko kartzela politika arbuiatzen dute. aplicada los presos vascos en el Estado Francés y el Estado Español. 2. Gipuzkoako Batzar Nagusiek arbuiatzen dute 2. Las Juntas Generales de Gipuzkoa rechazan la euskal presoei aplikatzen zaien sakabanaketa política de dispersión que se aplica a los presos politika eta espetxeratuen tratamendurako vascos, porque no es conforme a las nazioarteko gomendio eta printzipioekin bat ez recomendaciones y principios internacionales datorrelako eta presoen eta senideen giza sobre el trato a personas encarceladas y porque eskubideen urraketen sorburua delako. constituye el origen de las vulneraciones de los derechos humanos de los presos y de sus familiares. 3. Gipuzkoako Batzar Nagusiek Espainiako 3. Las Juntas Generales de Gipuzkoa instan a los gobernua osatzeko ematen ari diren partidos políticos a que, dentro de las negoziazioen baitan, dei egiten die alderdi negociaciones que se está dando para formar el politikoei, espetxean dauden pertsonei eman gobierno de España, impulsen el cumplimiento beharreko tratuari buruzko nazioarteko de las recomendaciones y principios gomendio eta printzipioak, eta bereziki internacionales sobre el trato a personas babesteko Giza Eskubideen Adierazpenean encarceladas, en especial el apartado sobre presoei buruz jasotzen den ala la betetzera presos recogido en la Declaración de Derechos bultzatzeko Humanos. 4. Gipuzkoako Batzar Nagusiek eskatzen diote 4. Las Juntas Generales de Gipuzkoa instan al osatzeke dagoen Espainiako Gobernuari euskal Gobierno español que está por constituir a poner presoei aplikatzen zaien salbuespeneko kartzela fin a la política penitenciaria de excepción y, en politika eta zehazki sakabanaketa-politikarekin concreto, a la política de dispersión que se aplica amaitzeko, horretarako lege-oztoporik ez a los presos vascos, porque no existe ningún duelako, euskal presoek beraiek, euren senideek impedimento legal para ello, porque se trata de eta euskal jendartearen gehiengoak adierazitako la voluntad y el deseo manifestado por los borondatea eta nahia delako, giza legezkoa propios presos vascos, sus familiares y la delako eta bakea eta elkarbizitza sendotzeko mayoría de la sociedad vasca, porque es un deber lagungarria delako. humanitario y porque contribuye a fortalecer la paz y la convivencia.

Donostian, 2016ko otsailaren 3an.

Digitalki sinatua / Firmado digitalmente por:

ONIRITZIA / VISTO BUENO Eider Mendoza Larrañaga GIPUZKOAKO BATZAR NAGUSIETAKO LEHENDAKARIA PRESIDENTA DE LAS JUNTAS GENERALES DE GIPUZKOA

BAIMENDUA / AUTORIZADO Ione Cisneros Aguirre GIPUZKOAKO BATZAR NAGUSIETAKO IDAZKARIA SECRETARIA DE LAS JUNTAS GENERALES DE GIPUZKOA

Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté Rapport d’activité 2016

Rapport-2016.indb 3 29/01/17 15:48 Les suites données en 2016 aux saisines adressées au contrôle général 103

ou reportées en raison du manque d’escorte. Ces annulations et reports portent atteinte au droit d’accès aux soins des personnes détenues, parfois au risque de les exposer à des conséquences dramatiques. La Contrôleure générale a réitéré les recommandations formulées dans l’avis précité et a demandé qu’une réflexion interministérielle santé-justice-intérieur soit rapidement engagée en vue d’améliorer la réalisation des extractions médicales. La Contrôleure générale a saisi les ministres de la justice et de l’intérieur de ces diffi- cultés. Elle n’a pas reçu de réponse à ce jour.

3.3 Le droit au maintien des liens familiaux des personnes détenues

Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté s’est prononcé à de multiples reprises sur les questions liées au droit au respect de la vie privée et familiale et du maintien des liens familiaux en détention. Droits fondamentaux consacrés par la Convention européenne des droits de l’homme et par l’article 35 de la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009, ils sont également un motif de saisine très récurrent de la Contrôleure générale tant les atteintes au maintien des liens familiaux sont vécues douloureusement par les personnes incarcérées, privées de leurs proches dans leur quotidien. En 2016, la Contrôleure générale a reçu de multiples témoignages concernant la situation des personnes détenues basques, prévenues et condamnées. Il est apparu qu’elles ne bénéficient que très rarement d’une affectation au plus près de leurs attaches. Elles font l’objet d’une politique d’affectation visant à les répartir sur tout le territoire français de façon systématique, ce qui a pour effet de les éloigner de leurs familles et de leurs proches. S’agissant des femmes, cette situation est aggravée par l’absence d’établis- sement pour peine situé dans la moitié Sud de la France. Selon les informations communiquées à la Contrôleure générale, sur quatre-vingt-une personnes basques incarcérées en France fin 2016, seules une dizaine de personnes sont détenues au centre pénitentiaire de Mont-de-Marsan et à la maison centrale de Lanne- mezan, c’est-à-dire dans des établissements relativement proches de leurs attaches. Le reste d’entre elles était réparti dans une vingtaine d’autres établissements. Au total, 86 % des personnes détenues basques sont incarcérées à plus de 400 kilomètres d’Hendaye. La Contrôleure générale a saisi la direction de l’administration pénitentiaire de cette situation et, dans le cas où un rapprochement de l’ensemble de ces personnes vers le Pays basque ne serait pas réalisable, a sollicité des précisions quant aux éventuelles mesures qui pourraient être mises en œuvre pour pallier les inconvénients découlant de cet éloignement et compenser le coût en temps et en argent que représentent, pour les familles, les trajets nécessaires à la mise en œuvre de leur droit de visite auprès de leurs proches incarcérés : augmentation de la durée des parloirs, accès facilité aux parloirs familiaux et aux UVF, éventuelles aides financières, etc.

Rapport-2016.indb 103 29/01/17 15:48 104 Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté – Rapport d’activité 2016

En réponse, le directeur de l’administration pénitentiaire a indiqué que l’affectation des personnes détenues basques est, conformément à l’article D.74 du code de procé- dure pénale, une décision individualisée, prenant en compte plusieurs critères, parmi lesquels le maintien des liens familiaux, mais aussi l’adaptation de l’établissement au profil pénal et pénitentiaire ainsi qu’à la dangerosité de la personne détenue, et son comportement en détention. Il souligne que la politique d’orientation en établissement doit par ailleurs s’accompagner d’une réflexion en termes d’équilibre de détention à respecter, en évitant une concentration dans un même établissement de personnes déte- nues présentant un profil de dangerosité plus particulièrement identifié. Il précise que s’agissant plus particulièrement des personnes détenues basques, l’ad- ministration veille à ce qu’elles soient a minima au nombre de deux dans les établisse- ments où elles sont affectées, afin de limiter leur isolement et de permettre aux familles de recourir au covoiturage pour les visites. Il ajoute qu’elle veille également à affecter les deux membres d’un couple au sein d’un même établissement. Il souligne que pour les personnes prévenues, l’affectation doit se faire en accord avec le magistrat instructeur. S’agissant des femmes, il indique que la question du maillage territorial des établis- sements n’est pas spécifique aux femmes basques, et qu’un établissement pour peine ouvrira au premier semestre 2017 à Marseille. S’agissant des mesures destinées à pallier l’éloignement géographique, il indique que les personnes détenues ont accès à des téléphones installés en détention et peuvent bénéficier, comme toute personne détenue, de visites en parloir familial ou en UVF lorsque l’établissement en est doté. Il indique que dans un souci d’équité entre toutes les personnes détenues, il n’est pas envisageable d’aménager la durée des parloirs pour les seules personnes basques. Il précise enfin que les personnes détenues originaires du Pays basque espagnol peuvent, depuis la loi du 5 août 2013, demander l’exécution de leur peine en Espagne. La Contrôleure générale ne peut que constater, au regard de cette réponse, qu’aucune mesure particulière n’est prise ni même envisagée par l’administration pénitentiaire pour compenser sa politique d’affectation consistant à disperser de façon systématique les personnes basques sur tout le territoire. Dans ces conditions, la Contrôleure générale considère qu’une telle politique, justifiée dans des termes particulièrement vagues, est attentatoire au droit au maintien des liens familiaux de ces personnes.

3.4 Les modalités de distribution de la nourriture La Contrôleure générale a été saisie par plusieurs personnes détenues dans un centre de détention des conséquences importantes sur leur vie quotidienne d’une réorganisation de la distribution de la nourriture. Précédemment distribués dans des barquettes, les repas sont désormais servis à la louche. Dans leurs courriers, les personnes détenues ont mentionné

Rapport-2016.indb 104 29/01/17 15:48

5. (deialdiko 6. puntua) EH Bildu talde 5. (punto 6 de la convocatoria) Debate y parlamentarioak egindako legez besteko resolución definitiva de la proposición no proposamena, gaitz larriak dituzten de ley formulada por el grupo presoen askatasuna galdegiteko. parlamentario EH Bildu, para solicitar la Eztabaida eta behin betiko ebazpena. libertad de las personas presas con [11\11\02\01\0179] enfermedades graves. [11\11\02\01\0179]

EA-NV, EH Bildu, EP eta SV-ES taldeek Aprobada la enmienda transaccional suscrita hitzartutako erdibideko zuzenketa onetsi da. por los grupos EA-NV, EH Bildu, EP y SV-ES.

104/2017 104/2017

"1. Eusko Legebiltzarrak eskumena duten "1. El Parlamento Vasco solicita a las agintariei eskatzen die aintzat har ditzatela autoridades competentes que tengan en indarrean dagoen Estatuko legedia eta cuenta la legislación vigente estatal y los nazioarteko estandar zorrotzenak, halako estándares internacionales más exigentes, de moldez non gaixotasun sendaezin oso larriak tal modo que los penados enfermos muy dituzten presoak hirugarren graduan sailkatu graves con padecimientos incurables puedan eta espetxetik atera ahal izango dituzten ser clasificados en tercer grado y ser arrazoi humanitarioengatik eta duintasun excarcelados por razones humanitarias y de pertsonalarengatik. dignidad personal.

2. Eusko Legebiltzarrak Gobernu zentralari eta, 2. El Parlamento Vasco insta al Gobierno bereziki, Espetxe Erakundeei eskatzen die central, y a Instituciones Penitenciarias en zaindu dezatela errespetatzen dela particular, a velar por el respeto al derecho espetxeratu guztiek bizitzeko, osotasunerako a la vida, integridad y salud de toda la eta osasunerako duten eskubidea, uste baitu población reclusa, considerando que los botere publikoek sentsibilitate berezia poderes públicos deben manifestar una erakutsi behar dutela espetxe-politika especial sensibilidad en la aplicación de los zuzendu behar duten printzipioak eta, principios que deben regir la política zehazki, Espetxe Erregelamenduaren 104.4 penitenciaria y, en concreto, del artículo artikulua aplikatzean. 104.4 del Reglamento Penitenciario.

3. Hori dela eta, Eusko Legebiltzarrak eskatzen 3. El Parlamento Vasco solicita, en este sentido, du indargabetu dezatela Espetxe Erakundeen la derogación de la Instrucción 3/2017 de la Idazkaritza Nagusiaren 3/2017 Instrukzioa Secretaría General de Instituciones eta zuzendu dezatela Barne ministroak Penitenciarias y la rectificación del criterio adierazitako irizpidea, zeinaren arabera expresado por el ministro del Interior, según gaixo dagoen preso bati bi hilabeteko epean el cual solo se deberá conceder la libertad hiltzeko berehalako arriskua duenean condicional de un preso enfermo ante un bakarrik emango zaion baldintzapeko riesgo inminente de fallecimiento en el plazo askatasuna, irizpide horrek urratzen baitituzte de dos meses, porque vulneran los más bai legalitate- eta humanitate-oinarrizko básicos principios de legalidad y humanidad, printzipioak bai halako erabakia ustez hartu así como los principios deontológicos del beharko lukeen personal medikoaren personal médico que supuestamente debería printzipio deontologikoak. adoptar este tipo de decisión.

4. Eusko Legebiltzarrak Gobernu zentralari 4. El Parlamento Vasco insta una vez más al beste behin ere eskatzen dio euskal Gobierno central a compartir y consensuar erakundeekin partekatu eta adostu dezala con las instituciones vascas la orientación de espetxe-politikaren orientazioa". la política penitenciaria".

6

Nafarroako Parlamentuak, 2017ko azaroaren 9an egindako Osoko Bilkuran, honako erabaki hau onetsi zuen: “Erabakia. Horren bidez, agintaritza eskudunak premiatzen dira kontuan har dezaten Estatuko nahiz nazioarteko legedi indarduna, gaixotasun larriak dauzkaten presoak espetxetik ateratzeari dagokionez hartu beharreko erabakietan”. Legebiltzarreko Erregelamenduko 114. artikuluan ezarritakoa betez, aipatu erabakia Nafarroako Parlamentuko Aldizkari Ofizialean argitara dadin agintzen dut. Hona testua: “1. Nafarroako Parlamentuak babestu egiten ditu presoen zigorrak gizatiartasun-arrazoiak direla-eta berrikusteari dagokionez estatuko zein nazioarteko legedi indardunaren oinarrizko motibazioa eta printzipio inspiratzaileak, betiere preso horiek, txosten mediko egiaztatuen arabera, gaixotasun larria, bizi-pronostiko mugatua edo pairamen sendaezina jasaten badute. Ildo horretatik, adierazten du bere borondatea dela gaixotasun larriak dituzten nafar presoek, lege indardunei jarraikiz, espetxetik kanporatuak izateko modua izan dezaten, edo egoki diren neurri aringarriak aplikatu ahal izan dakizkien. 2. Nafarroako Parlamentuak adierazten du errefusatu egiten dituela Espetxe Erakundeetako Zuzendaritza Nagusiaren 3/2017 jarraibideak ezartzen dituen murriztapenak, pairamen sendaezinak dakartzan gaixotasun oso larria dela-eta txosten medikoa egiteko eta espetxetik ateratzeko prozeduraren gainekoak; batez ere, epe “oso motzean” “bizi arrisku nabarmena” dagoela esaten den kasuetan. Halaber adierazten du errefusatu egiten duela Barne Ministerioak eman dion interpretazioa, kontra egiten baitie espetxe araudiaren espirituari eta gizatiartasun-printzipiorik oinarrizkoenei, bai eta horrelako erabakiak ustez hartu beharko lituzketen sendagileen printzipio deontologikoei ere. 3. Nafarroako Parlamentuak agintaritza eskudunei eskatzen die protokolo argi bat taxutu dezaten, zertarako eta, Zigor Kodearen 91. artikuluarekin eta oinarrizko gizatiartasun- printzipioekin bat, espetxe-administrazioak modua izan dezan presoaren ekimenez gizatiartasun-arrazoiengatiko espetxealdi arina eskatzeko. Protokolo horretan zehaztuko dira aipatu neurria aplikatzeko eman behar diren inguruabarrak, kasu bakoitzaren gaineko isilpeko txostenak emateaz arduratuko den adituen batzorde baten eraketa, aditu horiek harturiko erabakien aurka errekurtsoa jartzeko aukera, komunikatzeko epeak eta abar. 4. Nafarroako Parlamentuak agintaritza eskudunei eskatzen die Estatuko espetxeetako unitate medikoek daukaten ekipamendua nabarmen hobetu dezaten, oso bereziki osasun mentaleko unitateena, eta presoen desintoxikazio programen eskaintza handitu dezaten, Europaren gomendioak betetzearren eta askatasunaz gabeturiko pertsona gaixotu guztiek behar duten berariazko tratamendua jaso ahal izateko. Halaber, agintaritza eskudunak premiatzen dira suizidioen prebentziorako protokoloan behar adina hobekuntza egin dezaten”. Iruñean, 2017ko azaroaren 10ean Lehendakaria: Ainhoa Aznárez Igarza

https://www.parlamentodenavarra.es/es/expedientes/9-17moc-00144

En cumplimiento de lo establecido en el artículo 114 del Reglamento de la Cámara, se ordena la publicación en el Boletín Oficial del Parlamento de Navarra de la resolución por la que se insta a las autoridades competentes a tener en cuenta la legislación vigente, estatal e internacional, en las decisiones a adoptar para la excarcelación de aquellas personas presas que sufren graves enfermedades, aprobada por el Pleno del Parlamento de Navarra en sesión celebrada el día 9 de noviembre de 2017, cuyo texto se inserta a continuación: "1. El Parlamento de Navarra apoya la motivación básica y los principios inspiradores de la legislación vigente, estatal e internacional, relativa a la revisión por razones humanitarias de las condenas de las personas presas que, de acuerdo a informes médicos contrastados, estén gravemente enfermos, con pronóstico de vida limitado o con padecimientos incurables. En este sentido, manifiesta su voluntad de que, en aplicación de la legislación vigente, los presos navarros gravemente enfermos puedan ser excarcelados o se les puedan aplicar las medidas atenuantes oportunas. 2. El Parlamento de Navarra manifiesta su rechazo a los aspectos restrictivos que establece la instrucción 3/2017 de la Secretaría General de Instituciones Penitenciarias referente al procedimiento para la emisión de informe médico y tramitación de la excarcelación por enfermedad muy grave con padecimientos incurables, especialmente en los casos donde califique de "peligro patente para la vida", que define "a muy corto plazo", así como a la interpretación que el Ministerio de Interior le ha dado, ya que se opone al espíritu de la normativa penitenciaria y a los más básicos principios de humanidad y a los principios deontológicos del personal médico que supuestamente debería adoptar este tipo de decisiones. 3. El Parlamento de Navarra solicita a las autoridades competentes que elaboren un protocolo claro para que, en consonancia con el artículo 91 del Código Penal y los principios humanitarios básicos, la Administración Penitenciaria pueda solicitar, a instancias del penado, formas de prisión atenuada por motivos humanitarios. Dicho protocolo especificará las circunstancias que deben concurrir para la aplicación de dicha medida, la creación de un comité de expertos que emita informes confidenciales sobre cada caso, la posibilidad de recurrir la decisión adoptada por aquellos, los plazos para comunicarla, etc. 4. El Parlamento de Navarra solicita a las autoridades competentes una mejora sustantiva del equipamiento de las unidades médica en las prisiones del Estado, muy particularmente de las unidades de salud mental y que se amplíe la oferta de programas de desintoxicación a las personas presas, a fin de satisfacer las recomendaciones europeas y que todas las personas privadas de libertad enfermas puedan recibir el tratamiento específico que necesiten. Asimismo, se insta a las autoridades competentes a introducir cuantas mejoras sean precisas en el protocolo de prevención de suicidios". Pamplona, 10 de noviembre de 2017 La Presidenta: Ainhoa Aznárez Igarza

https://www.parlamentodenavarra.es/es/expedientes/9-17moc-00144 La UGT manifiesta su respaldo a la resolución del Parlamento de Navarra de apoyo a la legislación vigente, estatal e internacional, relativa a la revisión por razones humanitarias de las condenas de las personas presas que, de acuerdo a informes médicos contrastados, estén gravemente enfermas, con pronóstico de vida limitado o con padecimientos incurables.

Igualmente respalda la solicitud de la Cámara a las autoridades competentes para que elaboren un protocolo claro para que, en consonancia con el artículo 91 del Código Penal y los principios humanitarios básicos, la Administración Penitenciaria pueda solicitar, a instancias del penado, formas de prisión atenuada por motivos humanitarios.

Por último, la UGT se suma a la solicitud que el Parlamento navarro ha dirigido a las autoridades competentes para que se lleve a cabo una mejora sustantiva del equipamiento de las unidades médicas en las prisiones españolas y especialmente de las unidades de salud mental, y para que se amplíe la oferta de programas de desintoxicación a las personas presas. A la atención del Foro Social:

Por la presente la ejecutiva de CCOO Navarra se adhiere a la moción que el pasado jueves aprobó el Parlamento de Navarra relativa a las condiciones de vida de las personas presas.

El sindicato aplaude el texto aprobado con los votos favorables de Geroa Bai, EH Bildu, PSN, Podemos e Izquierda-Ezkerra, al entender que es necesario y urgente consolidar una legislación penitenciaria que humanice algunas de las cuestiones que organizan la vida en las cárceles. Especialmente, aquellas que tienen que ver con la puesta en libertad de las personas presas que ya han cumplido las ¾ partes de la condena y las personas presas que están gravemente enfermas.

En la defensa de los Derechos Humanos y un trato no vejatorio hacia las personas que están privadas de libertad, es necesario que las instituciones y los agentes sociales nos impliquemos. Y ello no implica avalar o justificar los delitos cometidos por estas personas, sino que supone defender los Derechos Humanos en todas las circunstancias.

Así mismo consideramos relevantes las medidas sanitarias y sociales que contienen el punto cuarto de la propuesta aprobada.

Reciban un cordial saludo

Secretario general de CCOO Navarra Chechu Rodríguez

Pamplona-Iruñea a 13 de noviembre www.ela.eus

ELAk oso ongi baloratzen du Parlamentuak gaixo larriak diren nafar presoak askatzea onartu izana

ELAk oso balorazio ona egiten du Foru Parlamentuak hartutako erabakiaz: Geroa Bai, EH Bildu, Podemos-Ahal Dugu, PSN eta I-Eren aldeko botoekin eta UPNren eta PPNren aurkako botoekin, ondorengo ebazpena onetsi du: “Txosten mediko egiaztatuen arabera gaixotasun larria eta bizi pronostiko laburra edo pairamen sendaezinak dituzten presoen kondenak arrazoi humanitarioengatik berrikusteari buruz indarrean dagoen Estatuko eta nazioarteko legeriaren oinarrizko zioak eta printzipioak sostengatzen ditugu”.

Hau da, Nafarroako gehiengo politiko oso zabalak agertu du bere borondatea dela “gaixotasun larriak dituzten nafar presoak espetxetik kanporatuak izan daitezen, lege indardunei jarraikiz, edo dagozkien neurri aringarriak aplika dakizkien”. ELAren ustez, oso urrats garrantzitsua da normalizazio sozialaren bidean, eta urte luzez Nafarroak pairatu duen biolentzia politikoaren ondorio larrienak murrizteko balekoa dela uste dugu.

ELA valora muy positivamente que el Parlamento apruebe la excarcelación de los presos navarros gravemente enfermos

ELA valora muy positivamente que el Parlamento foral haya aprobado, con los votos de Geroa Bai, EH Bildu, Podemos-Ahal Dugu, PSN e I-E (UPN y PPN votaron en contra), una resolución que “apoya la motivación básica y los principios inspiradores de la legislación vigente estatal e internacional relativa a la revisión por razones humanitarias de las condenas de las personas presas que, de acuerdo a informes médicos contrastados, estén gravemente enfermas con pronóstico de vida limitado o con padecimientos incurables”

Es decir, una amplia mayoría política navarra manifiesta su voluntad de que los presos navarros gravemente enfermos puedan ser excarcelados o se les puedan aplicar las medidas atenuantes oportunas. Para ELA se trata de un paso muy importante para avanzar en la normalización social y la atenuación de algunas de las consecuencias más graves de la violencia política que durante décadas ha sufrido Navarra.

Iruñea, 2017ko azaroaren 10ean.

1 prentsa oharra nota de prensa

Tras la aprobación por parte del Parlamento de Navarra de una moción en relación a los presos navarros gravemente enfermos, con los votos favorables de los partidos políticos Geroa Bai, EH Bildu, PSN, Podemos e Izquierda–Ezkerra, desde el sindicato LAB queremos manifestar lo siguiente:

1. Valoramos muy positivamente y compartimos la importante -dado su contenido y amplio consenso- resolución del Parlamento de Navarra mediante la cual se solicita la puesta en libertad de los presos navarros gravemente enfermos.

2. Resulta inaceptable en términos jurídicos, políticos, sociales y humanos la cruel y vengativa hasta la muerte política penitenciaria de excepción, que a pesar del nuevo tiempo político -con el cese definitivo de la actividad armada de ETA- sigue manteniendo el Gobierno español. Una muestra de ello son las, indignas para la condición humana, palabras del ministro de Interior español, Zoido, que determinó la liberación de los presos y presas gravemente enfermas cuando éstas vayan a morir en el plazo de dos meses.

Así, de acuerdo al respeto al derecho a la vida que también asiste a las personas presas, la propia legislación vigente en el Estado español, así como los estándares internacionales más básicos estos tres presos navarros deberían estar ya en sus casas.

3. Mostramos nuestro más absoluto compromiso para lograr en la sociedad navarra en general, y en la clase trabajadora navarra en particular, un consenso suficiente, transversal e inclusivo que nos permita acordar nuevos pasos en la activación social que nos lleve a poner fin a la política penitenciaria de excepción impuesta por el Gobierno español a los presos y presas políticas navarras.

En este sentido, resulta prioritario alcanzar otro consenso social que ponga fin a la política de dispersión de los presos y presas políticas navarras, que pone en riesgo de muerte a cientos de ciudadanos y ciudadanas navarras que deben recorrer todas las semanas cientos de kilómetros para poder visitar a sus familiares y amigos/as.

Pamplona – Iruñea, 9 de noviembre de 2017

Arga, 12-14 31014 Iruñea 948 22 11 30 [email protected] T: @LABnafarroa F: @lab.nafarroa STEILAS sindikatuak bat egiten du Nafarroako Legebiltzarrak larriki gaixo dauden presoen inguruko mozioarekin STEILAS sindikatuak bat egiten du, azaroaren 9an Nafarroako Legebiltzarrean PSNk, Geroa Baik, Izquierda­EzkerraK, Podemosek eta EH Bilduk larriki gaixorik dauden presoen inguruko mozioarekin.

STEILASek eskubide guztien defentsarekin duen konpromisoa dela eta, euskal presoei oinarrizko eskubideak errespetatzea eskatzen dugu, batik bat gaixo daudenenak. Izan ere, egun, beren osasun eskubidea guztiz urratuta duten preso asko dago kartzelan. Ezerk ezin du justifikatu gaixotasun larri eta sendaezinak dituzten pertsonak euren etxera ez ekartzea.

Horrenbestez, STEILASek eskatzen du giza eskubideak errespetatu eta larriki gaixorik dauden presoak etxera itzuli daitezen.

Larriki gaixorik dauden presoak etxera!

STEILAS se adhiere a la moción aprobada por el Parlamento de Navarra en favor de los derechos de las presas y presos vascos gravemente enfermos

STEILAS se adhiere a la moción aprobada en el al Parlametno de Navarra con los votos de PSN, Geroa Bai, Izquierda-Ezkerra, Podemos y EH Bildu el 9 de noviembre sobre los derechos de las personas presas gravemente enfermas.

STEILAS muestra su compromiso en la defensa de todos los derechos y exige el respeto a los derechos básicos de las personas presas, en especial los de aquellas que estén aquejadas de enfermedades graves. Actualmente son muchas las personas enfermas encarceladas a las que se se vulnera sus derecho a la salud. No hay nada que justifique que personas que padecen enfermedades graves e irreversibles no se encunetren en sus casas.

Por ello, STEILAS pide que se respeten los derechos humanos derechos y que las personas presas gravemente enfermas vuelvan a sus casas.

Larriki gaixorik dauden presoak etxera!

Euskal Herria, 2017ko azaroak 13 Los Llanos Industrialdea, A kalea 13. 01230 IRUÑA OKA Oria Etorbidea 10. 406 bulegoa 20160 LASARTE-ORIA Telefonoa 945 361 627 Faxa 945 361 643 [email protected] Telefonoa 943 364 092 Faxa 943 363 262 [email protected] [email protected] Meseta Salinas Industrialdea, A kalea, 4. 31191 GALAR ZENDEA Lanbarren industrialdea, Mugarriegi kalea 2. 20180 OIARTZUN Telefonoa 948 281 024 Faxa 948 281 025 [email protected] Telefonoa 943 260 349 Faxa 943 260 805 [email protected]

Euskal Herrian, 2017ko azaroaren 13an

Nafarroako Legebiltzarrean onartutako 2017.11.13 Hiruk preso gaixoen inguruko mozioarekin bat egiten du

reso gaixoen egoera larria dela argi eta garbi dago, baita pertsona orok duintasunez bizitzeko eskubidea daukala ere. Horregatik da hain garrantzitsua Pjoan den ostegunean Nafarroako legebiltzarrean onartutako mozioa, larriki gaixorik dauden presoen duintasunerako eskubidea aitortzeko bidea irekitzen baitu. Ezinbestekoa da gaiarekin zerikusia duten legeak betetzea, eta ezinbestekoa, era berean, preso gaixo eta senideen eskubideak onartu eta defendatzea. Horregatik guztiagatik, politika arlotik ez ezik, lan mundutik ere bultzada eman beharko litzaiokeela asmo honi uste dugu. Hiruk, bere aldetik, mozioa sustatu nahi du, garantzitsua iruditzen baitzaigu bai preso gaixoen eskubideen aldeko borrokan, bai herri honen etorkizuna eraikitzeko bidean ere.

Hiru muestra su apoyo a la moción sobre presos enfermos aprobada por el Parlamento de Nafarroa

s evidente que la situación de los presos enfermos es muy grave y también es evidente que toda persona tiene derecho a vivir con dignidad. Por eso nos Eparece tan importante la moción aprobada por el Parlamento de Nafarroa el jueves pasado, ya que es un intento de abrir el camino hacia el reconocimiento del p rensa derecho a vivir con dignidad de los presos enfermos. Es imprescindible que las leyes de relacionadas con el tema se cumplan, así como el reconocimiento y defensa del ota derecho a vivir con dignidad tanto de los presos como de sus familias. Por todo ello,

// N nos parece sustancial que además de desde el ámbito político se sustenten estas iniciativas desde el ámbito laboral. Así, Hiru quiere mostrar su apoyo a la moción, oharra

por la importancia que tiene, en nuestra opinión, en la lucha por la dignidad de los presos enfermos como por lo que supone en la creación de un camino de futuro

rentsa para nuestro pueblo. P

Desde el sindicato ESK valoramos muy positivamente la moción aprobada en el parlamento navarro el jueves día 9 en relación a la situación de los presos navarros gravemente enfermos con los votos a favor de E.H BILDU, GEROA BAI, IZQUIERDA EZKERRA, PODEMOS y PSN.

Así mismo queremos manifestar nuestra preocupación por el estado y la situación de absoluta desprotección que sufren las personas que estando presas padecen enfermedades graves o incurables y especialmente en el caso de las presas y presos vascos con quienes las políticas actuales son especialmente crueles e injustas.

Los presos y presas con enfermedades graves o incurables, tal y como recoge la ley, deben ser puestas en libertad de manera inmediata o en su defecto han de ser aplicadas las medidas atenuantes oportunas. Los derechos humanos han de ser respetados escrupulosamente, al margen de las interpretaciones partidistas y de las políticas de venganza a las que ya nos tienen acostumbradas.

A pesar de que la moción aprobada en el parlamento navarro supone un pequeño avance en la actitud de algunos partidos en lo que a políticas penitenciarias se refiere y como tal lo valoramos, no nos deja de parecer insuficiente. Es necesario que terminen las leyes de excepción también en relación con las políticas penitenciarias, por lo que instamos a los diferentes partidos a que sigan dando pasos dirigidos al fin de la dispersión de los presos y presas vascos y que acaben de este modo con los riesgos que esto supone y con el sufrimiento innecesario de familiares y amigos.

Es responsabilidad de todas y todos, pero especialmente de quienes tienen capacidad de incidir y modificar las políticas actuales , que los derechos humanos sean respetados en todos los casos. Desde ESK una vez más queremos reivindicar todos los derechos para todas las personas.

COMISIÓN NACIONAL DE ESK CGT-LKN Nafarroa, se adhiere y apoya la moción presentada por el Paramento de Navarra, con número de registro 4147, y fecha del 19/10/2017, en la que se solicita que se aplique la legislación vigente respecto a las presas y presos con enfermedades graves.

Entendemos que la aplicación del artículo 92 del código penal, es una que humaniza el sistema penitenciario. Y así mismo, entendemos, que en situaciones tan graves, no se pueden hacer distinciones entre el colectivo de presas y presos, distinciones que por cierto, la legislación actual no recoge.

La ley debería ser un marco que nos iguala, en ese sentido, es inaceptable que este artículo no se haya aplicado al colectivo de presas y presos vascos.

Así mismo, nos posicionamos también en contra de la instrucción 3/2017 de la Secretaría General de Instituciones Penitenciarias, y de la interpretación que desde el Ministerio de Interior ha dado. NOTA DE PRENSA DEL FORO SOCIAL PERMANENTE EN NAVARRA

El pasado jueves 10 de noviembre el Parlamento de Navarra aprobo con los votos del PSN, Geroa Bai, EH Bildu, Podemos y Izquierda- Ezkerra una moción en demanda de una resolución en parametros exclusivamente humanitarios de la problematica de las personas presas aquejadas de graves enfermedades.

Queremos valorar tambien positivamente la enmienda presentada por UPN y el trabajo realizado por el parlamentario Iñaki Iriarte. Pese a multiples intercambios no fue posible un texto transaccional final. Lo respetamos y damos valor a que el jueves el 96% del Parlamento se posiciono por una solución humanitaria a esta grave problematica. Lo que el jueves no fue posible esperemos lo sea mañana.

Hoy, bajo el impulso del Foro Social Permanente, nos permitimos remitirles notas de prensa propias de la todalidad de los sindicatos de la Comunidad Foral en apoyo a esta moción : UGT, CCOO, ELA, LAB, EHNE, Steilas, ESK, Hiru, CGT y Solidaris.

Si el jueves, dos tercios del Parlamento de Navarra votaron en este sentido hoy el 100% de los sindicatos dan un paso similar.

Ambas iniciativas son el primer resultado del trabajo que viene realizando el Foro Social Permanente en la Comunidad Foral desde que el pasado 18 de Mayo presento en el Hotel Tres Reyes de Pamplona las conclusiones del IV. Foro Social que, sobre la temática de la « Reintegración de las personas presas de motivación política », realizo el 10 de marzo en Donostia-San Sebastian. Desde entonces el Foro Social ha mantenido encuentros con el Gobierno Navarro, los partidos, PSN, Geroa Bai, EH Bildu, Podemos y Izquierda-Ezkerra y los sindicatos UGT, CCOO, ELA, LAB, EHNE, Steilas, ESK, Hiru, CGT y Solidaris. El PPN declino reunirse con nosotros y UPN no ha respondido a nuestras diversas solicitudes.

Todos estos contactos nos permiten afirmar hoy con claridad, que una mayoría institucional, politica, sindical y social en Navarra aboga de manera decidida por entrar definitivamente en un nuevo escenario de resolución de la problematica de la reintegración de las personas presas.

2018ko apirilaren 27a, ostirala • 48 zk.

I - ARABAKO BATZAR NAGUSIAK ETA ARABAKO LURRALDE HISTORIKOAREN FORU ADMINISTRAZIOA

ARABAKO BATZAR NAGUSIAK

24/2018 Mozioa, apirilaren 18koa, urruntze eta sakabanatze espetxe-politikak dituen efektuei buruz

Arabako Batzar Nagusiek, 2018ko apirilaren 18an egindako osoko bilkuran, ondorengo mozioa onetsi zuten: 24/2018 Mozioa, apirilaren 18koa, urruntze eta sakabanatze espetxe-politikak dituen efektuei buruz. Arabako Batzar Nagusiek, Espetxeen Lege Orokorrean askatasuna kentzeko zigorrak bete­ tzean deserrotzea saihesteko ezarritakoa kontuan izanik, zigor horien bergizarteratze-printzipioen arabera, adierazten dute ez daudela ados urruntze espetxe-politikarekin. Alde horretatik, ETAren indarkeriaren behin betiko etenak irekitako garai berriaren barruan, uste dute espetxe-politika berri bat behar dela, hain zuzen ere presoak zigorrak gizarte- eta familia-erroak dituen lekutik urrun betetzea saihesten duen politika bat, zeinak erraztuko baitu bere senideekin harremana izatea, bere seme-alaba adingabeen ongizatera begira eta horiek gurasoekin egoteko duten eskubidearen alde.

Vitoria-Gasteiz, 2018ko apirilaren 18a Presidentea PEDRO IGNACIO ELÓSEGUI GONZÁLEZ DE GAMARRA

www.araba.eus 2018-01554 L.G.: VI-1/1958 ISSN: 2254-8432 1/1 viernes, 27 de abril de 2018 • Núm. 48

I - JUNTAS GENERALES DE ÁLAVA Y ADMINISTRACIÓN FORAL DEL TERRITORIO HISTÓRICO DE ÁLAVA

JUNTAS GENERALES DE ÁLAVA

Moción 24/2018, de 18 de abril, relativa a los efectos de la política penitenciaria de alejamiento y dispersión

Las Juntas Generales de Álava en su sesión plenaria celebrada el día 18 de abril de 2018, aprobaron la siguiente moción: Moción 24/2018, de 18 de abril, relativa a los efectos de la política penitenciaria de aleja- miento y dispersión. Las Juntas Generales de Álava, apelando al cumplimiento de lo previsto en la Ley General Penitenciaria para evitar el desarraigo en el cumplimiento de las penas privativas de libertad, conforme a los principios de reinserción y resocialización de las mismas, manifiestan su des- acuerdo con la política penitenciaria de alejamiento y en este sentido, dentro del nuevo tiempo abierto tras el cese definitivo de ETA, entienden necesaria una nueva política penitenciaria que evite un cumplimiento de penas privativas de libertad lejos de los lugares de arraigo social y familiar, facilitando la relación con sus familiares y en atención al bienestar de hijos e hijas menores de edad y en defensa de su derecho a estar con sus progenitores.

Vitoria-Gasteiz, 18 de abril de 2018 El Presidente PEDRO IGNACIO ELÓSEGUI GONZÁLEZ DE GAMARRA

www.araba.eus 2018-01554 D.L.: VI-1/1958 ISSN: 2254-8432 1/1

Los sindicatos abajo firmantes, reunidos bajo el impulso del Foro Social, queremos manifestar a la sociedad vasca nuestra posición de suscribir el importante acuerdo tomado hoy en las Juntas Generales de Araba con relación a la política penitenciaria y, en especial, en lo relativo al acercamiento a cárceles vascas de las personas presas.

Este acuerdo cierra el círculo de resoluciones en las tres Juntas Generales del territorio tras los acuerdos tomados en Juntas Generales de Gipuzkoa el 14 de diciembre 2016 y en Bizkaia el 7 de junio de 2017.

Hacemos nuestro el acuerdo siguiente:

“Los sindicatos firmantes, apelando al cumplimiento de lo previsto en la Ley General Penitenciaria para evitar el desarraigo en el cumplimiento de las penas privativas de libertad, conforme a los principios de reinserción y resocialización de las mismas, manifiestan su desacuerdo con la política penitenciaria de alejamiento y en este sentido, dentro del nuevo tiempo abierto tras el cese definitivo de ETA, entienden necesaria una nueva política penitenciaria que evite un cumplimiento de penas privativas de libertad lejos de los lugares de arraigo social y familiar, facilitando la relación con sus familiares y en atención al bienestar de hijos e hijas menores de edad y en defensa de su derecho a estar con sus progenitores”.

Los sindicatos firmantes reiteramos nuestra declaración del 5 de abril 2017 en Bilbao: “Como organizaciones sindicales, tenemos una responsabilidad en la superación de las secuelas que tantas décadas han dejado. Entre ellas desarmar la palabra, encauzar democráticamente y civilizadamente nuestras legítimas diferencias y prestigiar el diálogo y la negociación como modo de gestionar las disputas, constituyen también un reto para nuestras organizaciones”.

En consecuencia, nos comprometemos a seguir explorando las vías de diálogo necesario con las instituciones, los partidos políticos y otras organizaciones de la sociedad civil para lograr un consenso suficiente, transversal e inclusivo, que permita acordar en los aspectos relativos a la política penitenciaria con el fin de que esta se adapte al nuevo tiempo político.

18/04/2018

EHNE HIRU Gipuzkoa/Nafarroa

Resolución por la que el Parlamento de Navarra manifiesta su desacuerdo con la política penitenciaria de alejamiento

Aprobación en Pleno. Día 28 de junio de 2018

El Parlamento de Navarra, apelando al cumplimiento de lo previsto en la Ley General Penitenciaria para evitar el desarraigo en el cumplimiento de las penas privativas de libertad conforme a los principios de reinserción y resocialización de las mismas, la Cámara manifiesta su desacuerdo con la política de alejamiento y, en este sentido, dentro del nuevo tiempo abierto tras la desaparición de ETA, entiende necesaria una nueva política que evite un cumplimiento de penas privativas de libertad lejos de los lugares de arraigo social y familiar, facilitando así la relación con sus familiares, el bienestar de hijos e hijas menores de edad y el derecho de éstos a estar con sus progenitores.

2.- El Legislativo Foral considera necesario avanzar en las políticas de convivencia, para lo cual resulta oportuna la aplicación de principios como el de individualización, humanidad y reconocimiento del daño causado.

Presentada por Geroa Bai, EH Bildu, Podemos-Ahal Dugu e Izquierda-Ezkerra.

Aprobada con los votos a favor de Geroa Bai, EH Bildu, Podemos-Ahal Dugu, PSN e I- E y los votos en contra de UPN y PPN.

Nafarroako Parlamentuak presoak urruntzen dituen espetxe politikarekiko bere desadostasuna adierazten duen ebazpena

Osoko Bilkuran onetsia. 2018ko ekainaren 28an 1.- Nafarroako Parlamentuak, Espetxeen Lege Organiko Orokorra jarraituz, zeinak zehazten duen askatasunaz gabetzeko zigorrak gizarte –eta familia- loturak dituzten lekuetatik urrun betetzea ekidin behar dela gizarteratze printzipioei jarraiki, adierazten du ez dagoela ados presoak urruntzen dituen espetxe-politikarekin eta zentzu honetan, ETAren desagerpenaren ondoren zabaldu den garai berriaren baitan, beharrezkoa ikusten du espetxe politika berri bat sortzea, askatasunaz gabetzeko zigorrak gizarte – eta familia- loturak dituzten lekuetatik urrun betetzea ekidingo duena, familiekin harremanak erraztuz, adin txikiko seme-alaben ongizatea bermatuz eta hauek gurasoekin egoteko duten eskubidea errespetatuz.

2.- Nafarroako Parlamentuak beharrezkoa ikusten duela elkarbizitza politiketan aurrera pausuak ematea, eta horretarako banakotasun, gizatasun eta egindako minaren aitortza bezalako printzipioak ezartzea ezinbestekoa da.

Geroa Bai, EH Bildu, Podemos-Ahal Dugu eta Izquierda-Ezkerrak aurkeztu dute.

Geroa Bai, EH Bildu, Podemos-Ahal Dugu, PSN eta I-Eren aldeko botoekin eta UPN eta PPNren aurkakoekin onetsia.

AL PLENARI DEL CONSELL MUNICIPAL

Declaración de Barcelona por la paz en el País Vasco

Después de más de cinco décadas de violencia, el País Vasco afronta un horizonte de convivencia, paz y reconciliación. Ante este nuevo escenario. Barcelona, ciudad que ha encabezado multitudinarias manifestaciones en contra de la violencia y que también ha sufrido la barbarie terrorista, quiere manifestar su apoyo a la pluralidad del pueblo vasco en su camino hacia la consolidación de un nuevo tiempo.

Precisamente cuando se cumple el 30 aniversario del atentado de Hipercor, la ciudad como ya ha hecho con la muestra La fenda d'Hipercor, quiere dar un paso más en el recuerdo y el reconocimiento a la memoria de los fallecidos y de sus familiares. Y lo quiere hacer con una mirada hacia el futuro, para que nunca más se repitan esos hechos, y lejos de actitudes vengativas que dificultan que prospere la cultura de paz y de no repetición.

Por este motivo, Barcelona quiere acompañar a la ciudadanía vasca que, a través de sus instituciones, y la mayoría de sus partidos políticos y sociedad civil, apuesta por un futuro de libertad, reconocimiento mutuo, convivencia y en el que todas las víctimas pueden sentir reparado su dolor. Los lazos que unen Cataluña con el País Vasco nos interpelan como sociedad comprometida con los derechos humanos.

A la luz de la jornada de debate y reflexión Construint la pau, celebrada el día 23 de junio de 2018, en el que expertos, víctimas de distintas violencias, así como la pluralidad política catalana, expresamos nuestro compromiso de acompañar y facilitar el proceso de paz a través de estos consensos:

DECLARACIÓN INSTITUCIONAL

• PRIMERO. Defender los derechos humanos como eje central y única referencia para la convivencia en el País Vasco, así como la construcción de una cultura de paz que siente las bases de no repetición.

• SEGUNDO. Defender los principios de verdad, justicia y reparación de todas las víctimas del terrorismo de ETA, así como el resto de expresiones de violencia que han tenido lugar a lo largo de 50 años de conflicto.

• TERCERO. Promover la aplicación de una política penitenciaria de acercamiento a cárceles próximas a los lugares de origen de los presos y de residencia de sus familiares y allegados, del trato humanitario a los personas presas que sufren enfermedades, así como la acumulación de las penas cumplidas en otros estados, tal y como prevé la legislación europea y los estándares de derechos humanos.

• CUARTO. Exhortar a las personas presas que reconozcan el daño causado, y den pasos decididos en este camino con el fin de avanzar hacia la reconciliación y el reconocimiento mutuo entre las distintas víctimas del conflicto. XI. legegintzaldia / XI legislatura N.º 88 zk. 2018.06.29 / 29.06.2018

Eta horrela jasota geratzeko, eta erabakitakoa Y para que así conste, y en orden a su ejecu- bete dadin, ziurtagiri hau egiten da Eusko Legebil- ción, se expide la presente certificación con el visto tzarreko lehendakariaren oniritziarekin, Gasteizen, bueno de la presidenta del Parlamento Vasco, en 2018ko ekainaren 21ean. Vitoria-Gasteiz, a 21 de junio de 2018.

Mahaiko lehen idazkaria, Iñigo Iturrate El secretario primero de la Mesa, Iñigo Ibarra. Ontzat emana, Eusko Legebiltzarreko Iturrate Ibarra. Visto bueno, la presidenta del lehendakaria, Bakartxo Tejeria Otermin Parlamento Vasco, Bakartxo Tejeria Otermin

*** ***

62/2018 Legez besteko Proposamena, Xabier Proposición no de Ley 62/2018, sobre las cir- Rey euskal presoaren heriotzaren zirkunstantzien cunstancias de la muerte del preso vasco Xabier inguruan (Batzordearen erabakia) Rey (Acuerdo de la comisión) (11/11.02.01.00365) (11/11.02.01.00365)

Mahaiak, 2018ko ekainaren 26ko bileran, La Mesa, en su reunión del día 26 de junio de agindu du Eusko Legebiltzarraren Aldizkari Ofizialean 2018, ordena la publicación en el Boletín Oficial del argitara dadila Giza Eskubide eta Berdintasun Batzor- Parlamento Vasco del acuerdo adoptado por la Comi- dearen erabakia, EH Bildu talde parlamentarioak egin- sión de Derechos Humanos e Igualdad en relación dako legez besteko proposamena dela-eta harturikoa. con la proposición no de ley formulada por el grupo parlamentario EH Bildu.

Eusko Legebiltzarreko lehendakaria La presidenta del Parlamento Vasco Bakartxo Tejeria Otermin Bakartxo Tejeria Otermin

Giza Eskubide eta Berdintasun Batzordeak, La Comisión de Derechos Humanos e Igualdad, 2018ko ekainaren 13an egindako bilkuran, 62/2018 en la sesión celebrada el día 13 de junio de 2018, ha Legez besteko Proposamena onetsi du, Xabier Rey aprobado la Proposición no de Ley 62/2018, sobre euskal presoaren heriotzaren zirkunstantzien inguruan, las circunstancias de la muerte del preso vasco Xabier honako testu honen arabera: Rey, con arreglo al siguiente texto:

"1. Eusko Legebiltzarrak bere desadostasuna "1. El Parlamento Vasco manifiesta su desacuerdo adierazten du pertsona presoen urrunketako con la política penitenciaria de alejamiento de kartzela-politikarekin eta isolamenduaren sal- las personas presas y las medidas excepcionales buespenezko neurriekin. de aislamiento.

2. Eusko Legebiltzarrak beharrezkotzat hartzen du 2. El Parlamento Vasco entiende necesaria una kartzela-politika berri bat, errotze sozial eta nueva política penitenciaria que evite un familiarraren lekuetatik urrun askatasuna gabe- cumplimiento de penas privativas de libertad tzen duten zigorren betetzea saihesten duena lejos de los lugares de arraigo social y familiar, eta senideekiko harremana errazten duena. facilitando la relación con sus familiares.

3. Eusko Legebiltzarrak beharrezko jotzen du bizi- 3. El Parlamento Vasco considera necesario avan- kidetza-praktiketan aurrera egitea. Horretarako, zar en las políticas de convivencia para lo cual egoki deritzo indibidualizazio, gizatasun eta resulta oportuna la aplicación de principios kaltearen aitortza bezalako printzipioak aplika- como el de individualización, humanidad y tzea". reconocimiento del daño causado".

Eta horrela jasota geratzeko, eta erabakitakoa Y para que así conste, y en orden a su ejecu- bete dadin, ziurtagiri hau egiten da batzordeburuaren ción, se expide la presente certificación con el visto oniritziarekin, Gasteizen, 2018ko ekainaren 13an. bueno de la presidenta de la comisión, en Vitoria- Gasteiz, a 13 de junio de 2018.

Batzordeko idazkaria, Larraitz Ugarte Zubi- La secretaria de la comisión, Larraitz Ugar- zarreta. Ontzat emana, batzordeburua, Ana Isa- te Zubizarreta. Visto bueno, la presidenta de la bel Oregi Bastarrika comisión, Ana Isabel Oregi Bastarrika

*** ***

12571

El Consejo de la Ciudad de Dublín,

 toma nota del alto al fuego en 2011 y los actos de desarme por parte de ETA verificados  toma también nota del posterior anuncio de ETA de su disolución formal como organización  deplora la continua política del Estado español de dispersión de presos vascos a los rincones más alejados del Estado español  toma nota de que esta política da lugar a grandes dificultades financieras y físicas de las familias de los presos y contribuye anualmente a que crezca el número de muertes debido a viajes de larga distancia  apoya el programa de acercamiento de los presos a Euskal Herria y de liberación de presos  además, junto con Amnistía Internacional y 50 Parlamentarios Europeos, toma nota con alarma del caso de los ocho jóvenes de Altsasu que después de un altercado con dos Guardias Civiles fuera de servicio han sido condenados por cargos de 'desobediencia a la autoridad' (bajo apelación) con el resultado de duras condenas de prisión  se une a los llamamientos internacionales de inmediata liberación y retirada de los cargos  resuelve comunicar los términos de esta moción al Embajador Español y a la Comisión de Asuntos Exteriores y Comercio del Parlamento

La moción aprobada resuelve comunicar los términos de este texto al embajador de España y al Comité de Asuntos Exteriores y Comercio de Oireachtas. Publicada el Lundi, 25 de novembre de 2019 El Parlamento de Navarra entiende necesaria una nueva política penitenciaria que evite el cumplimiento de penas privativas de libertad lejos de los lugares de arraigo social y familiar

Aprobación en Mesa y Junta de Portavoces. Día 25 de noviembre de 2019 La Junta de Portavoces ha aprobado la declaración institucional por la que el Parlamento de Navarra entiende necesaria una nueva política penitenciaria que evite un cumplimiento de penas privativas de libertad lejos de los lugares de arraigo social y familiar, presentada por los G.P. Geroa Bai, EH Bildu, la A.P.F. Podemos-Ahal Dugu y el G.P. Mixto-I-E.

Han votado a favor PSN, Geroa Bai, EH Bildu, Podemos-Ahal Dugu e Izquierda- Ezkerra; Navarra Suma ha votado en contra.

La declaración institucional aprobada dice lo siguiente:

“El Parlamento de Navarra entiende necesaria una nueva política penitenciaria que evite un cumplimiento de penas privativas de libertad lejos de los lugares de arraigo social y familiar, facilitando la relación con sus familiares y personas allegadas”.

------

Noiz argitaratua Astelehena, 2019.eko Azaroak 25 Nafarroako Parlamentuaren ustez, beste espetxe-politika bat egin behar da, askatasunaz gabetzeko zigorrak gizarte- eta familia-loturak dituzten lekuetatik urrun betetzea ekidinen duena

Mahaiaren eta Eledunen Batzarrean onetsia. 2019ko azaroaren 25ean Eledunen Batzarrak adierazpen instituzional bat onetsi du, honako hau dioena: Nafarroako Parlamentuaren ustez, beste espetxe-politika bat egin behar da, askatasunaz gabetzeko zigorrak gizarte- eta familia-loturak dituzten lekuetatik urrun betetzea ekidinen duena. Honakoek aurkeztu dute: Geroa Bai eta EH Bildu talde parlamentarioek, Podemos-Ahal Dugu foru parlamentarien elkarteak eta I-E talde parlamentario mistoak.

PSNk, Geroa Baik, EH Bilduk, Podemos-Ahal Duguk eta I-Ek aldeko botoa eman dute; Navarra Sumak, berriz, aurkako botoa eman du.

Onetsitako adierazpen instituzionalak honako hau dio:

“Nafarroako Parlamentuaren ustez, beste espetxe-politika bat egin behar da, askatasunaz gabetzeko zigorrak gizarte- eta familia-loturak dituzten lekuetatik urrun betetzea ekidinen duena eta senitartekoekiko nahiz hurrekoekiko harremana erraztuko duena”.

Declaracions institucionals

Declaració de la Junta de Portaveus per la pau al País Basc

Adoptada per la Junta de Portaveus el 14 de gener de 2020

Després de més de cinc dècades de violència, el País Basc inicia un horitzó de convivència, de pau i de reconciliació. Davant aquest nou escenari, Catalunya, que ha encapçalat manifestacions multitudinàries en contra de la violència i que ha patit també la barbàrie terrorista, vol manifestar el seu suport a la pluralitat del poble basc en el seu camí cap a la consolidació d'una nova etapa.

Catalunya vol fer un pas més en el record i el reconeixement a la memòria dels morts i de llurs familiars. I ho vol fer amb la mirada posada en el futur, perquè mai més es tornin a repetir uns fets semblants, i allunyada d'actituds venjatives que dificulten que la cultura de la pau i de la no repetició prosperi.

Per aquest motiu, el Parlament de Catalunya manifesta el seu desig d'acompanyar la ciutadania basca que, per mitjà de les seves institucions i de la majoria dels seus partits polítics i de la societat civil, aposta per un futur de llibertat, de reconeixement mutu i de convivència, en què totes les víctimes puguin sentir reparat llur dolor. Els llaços que uneixen Catalunya amb el País Basc ens interpel·len com a societat compromesa amb els drets humans.

L'1 de juliol de 2019 una àmplia representació d'aquest Parlament va mantenir una trobada amb víctimes d'ETA, del GAL i d'abusos policials. Durant aquesta trobada aquesta mateixa representació va expressar el seu compromís d'acompanyar les víctimes en llur generós i important pas de facilitar el procés de pau mitjançant els consensos següents: a) Defensar els drets humans com a eix central i única referència per a la convivència al País Basc, i també la construcció d'una cultura de pau que posi les bases de la no repetició. b) Defensar els principis de veritat, justícia i reparació de totes les víctimes del terrorisme d'ETA, i també de la resta d'expressions de violència que han tingut lloc al llarg dels cinquanta anys de conflicte al País Basc. c) Promoure l'aplicació d'una política penitenciària d'acostament a presons pròximes als llocs d'origen dels presos i de residència de llurs familiars i gent pròxima, que ofereixi un tracte humanitari als presos que pateixen malalties, tal com estableixen la legislació europea i els estàndards de drets humans. d) Exhortar els presos a reconèixer el dany causat i a fer passos decidits en aquest camí, amb l'objectiu d'avançar cap a la reconciliació i aprofundir en el reconeixement mutu entre les diferents víctimes del conflicte.

Palau del Parlament, 14 de gener de 2020

Eduard Pujol i Bonell, Portaveu del GP JxCat; Anna Caula i Paretas, Portaveu del GP ERC; Ferran Pedret i Santos, Portaveu adjunt del GP PSC- Units; Susanna Segovia Sánchez, Portaveu del GP CatECP; Carles Riera Albert, Representant del SP CUP-CC Declaración conjunta de la UNODC, la OMS, el ONUSIDA y la ACNUDH sobre la COVID-19 en prisiones y otros centros de detención

13 de mayo de 2020 Declaraciones

Los líderes de las instituciones mundiales en el ámbito de la salud, los derechos humanos y el desarrollo nos hemos reunido para señalar urgentemente a la atención de los líderes políticos el incremento en la vulnerabilidad de la población carcelaria y de otras personas privadas de libertad durante la pandemia de COVID-19 y para instarles a que tomen todas las medidas de salud pública pertinentes en lo que respecta a esas poblaciones vulnerables, que son parte de nuestra comunidad.

Siendo conscientes de que el riesgo de que se produzca un brote de COVID-19 en centros penitenciarios y otros lugares de detención varía en función de cada país, subrayamos la necesidad de reducir al mínimo la aparición de esta enfermedad en esos entornos y de velar por que se apliquen medidas preventivas adecuadas destinadas a prevenir brotes importantes de esta enfermedad y en las que se tenga en cuenta la perspectiva de género. Subrayamos igualmente la necesidad de establecer un sistema de coordinación actualizado entre los sectores de justicia y sanidad para informar debidamente al personal de los centros de reclusión y velar por que se respeten todos los derechos humanos en esos entornos.

Reducir el hacinamiento

Habida cuenta del hacinamiento que se produce en muchos centros de detención, algo que pone en peligro la higiene, la salud, la seguridad y la dignidad humana, queda claro que no basta con aplicar una respuesta sanitaria para la COVID-19 en esos entornos. El hacinamiento supone un obstáculo infranqueable a la prevención, preparación y respuesta ante esta enfermedad.

Exhortamos a los líderes políticos a que estudien la posibilidad de limitar la privación de libertad, por ejemplo la prisión preventiva, a una medida de último recurso, en particular en caso de hacinamiento en los centros, y a buscar soluciones en las que se evite la reclusión. Entre esas medidas debería figurar la posibilidad de poner en libertad a reclusos con un riesgo particular de COVID-19, como personas mayores y personas con afecciones preexistentes, así como a reclusos que no suponen un riesgo para la seguridad pública, como aquellos condenados por delitos menores y no violentos, en particular mujeres y niños.

Para reducir el riesgo de que se produzcan brotes de COVID-19 en centros penitenciarios y otros lugares de reclusión, es fundamental aplicar una respuesta rápida y firme destinada a asegurar que las condiciones de detención son saludables y seguras y que se reduce el hacinamiento. Aumentar la limpieza y la higiene en esos lugares es primordial para prevenir la entrada del virus o limitar su propagación.

Deberían cerrarse los centros de detención y rehabilitación obligatoria en los que se detiene a personas sospechosas de consumir drogas o de delitos de prostitución sin haber sido juzgados debidamente, con el pretexto de un posible tratamiento o rehabilitación. No hay pruebas de que ese tipo de centros sean eficaces en el tratamiento o rehabilitación de toxicómanos y su detención plantea problemas de derechos humanos y pone en peligro la salud de los detenidos, lo que incrementa el riesgo de que se produzcan brotes de COVID-19.

Velar por la salud, la seguridad y la dignidad humana

En todo momento, los Estados deben velar no solo por la protección, sino también por la salud, seguridad y dignidad humana de las personas privadas de libertad y los trabajadores de los centros de detención. Esa obligación se aplica siempre, independientemente de si se ha declarado un estado de emergencia.

Un elemento intrínseco a esa obligación es que haya unas condiciones de vida y trabajo decentes y un acceso gratuito a los servicios de salud necesarios. No deberá producirse ningún tipo de discriminación sobre la base de la situación jurídica o de cualquier otro estatus de las personas privadas de libertad. La atención sanitaria en los centros de reclusión, incluida la atención preventiva, asistencial y curativa, debería ser de la máxima calidad posible, o al menos equivalente a la que se ofrece en la comunidad. Las medidas prioritarias de respuesta a la COVID-19 que se aplican actualmente en la comunidad, como la higiene de manos y el distanciamiento físico, suelen verse gravemente limitadas o son simplemente imposibles en entornos de reclusión.

Velar por un acceso ininterrumpido a los servicios de salud

Las poblaciones de reclusos tienen una mayor proporción de personas con trastornos provocados por el uso de ciertas sustancias, infecciones por el VIH, tuberculosis y hepatitis B y C, en comparación con la población general. La tasa de infección en esas poblaciones encerradas también es mayor que entre la población general. Además de la infectividad ya conocida del nuevo coronavirus, las personas con trastornos provocados por el uso de ciertas sustancias, VIH, hepatitis y tuberculosis pueden correr más riesgos de complicaciones por la COVID-19.

Con miras a que no se pierdan los beneficios de los tratamientos iniciados antes o durante la pena privativa de libertad, deben aplicarse disposiciones, en estrecha colaboración con las autoridades sanitarias, para que la gente siga recibiendo sus tratamientos sin interrupciones a lo largo de todas las fases de su detención, hasta su puesta en libertad. Los países deberían adoptar un sistema de salud en el que los centros penitenciarios no supongan una interrupción en la prestación de cuidados y estén integrados en los servicios sanitarios de la comunidad.

Para ello se precisa mejorar las medidas de prevención y control en los entornos de reclusión, así como aumentar el acceso a unos servicios de salud de calidad, incluido el acceso ininterrumpido a la prevención y tratamiento de infecciones de VIH, tuberculosis, hepatitis y dependencia de opioides. Las autoridades deben velar por que los centros penitenciarios y otros lugares de detención tengan acceso permanente y fluido a productos básicos de calidad para la salud. Los trabajadores, los profesionales sanitarios y los proveedores de servicios que trabajan en entornos de reclusión deberían ser considerados una fuerza de trabajo crucial para responder a la pandemia de COVID-19 y recibir el apoyo y los equipos de protección personal adecuados en función de sus necesidades.

Respeto de los derechos humanos

En su respuesta a la COVID-19 en centros de detención, los Estados deben respetar los derechos humanos de las personas privadas de libertad. Las restricciones que haya que imponer deberán ser ineludibles, basadas en pruebas, proporcionadas (es decir, la opción menos restrictiva) y no arbitrarias. Además, deberán subsanarse las consecuencias perjudiciales de esas medidas, por ejemplo mejorando el acceso a teléfonos o comunicaciones digitales si se limita el régimen de visitas. Deben seguir respetándose plenamente algunos derechos fundamentales de las personas privadas de libertad y sus correspondientes salvaguardias, incluido el derecho a una representación jurídica o la posibilidad de que organismos de inspección externos accedan al centro de reclusión.

Respeto de las disposiciones y orientaciones de las Naciones Unidas

Instamos a los líderes políticos a que las medidas de preparación y respuesta ante la COVID-19 en entornos de reclusión se elaboren y apliquen de conformidad con los derechos humanos fundamentales y las orientaciones y recomendaciones de la Organización Mundial de la Salud (OMS), y que no supongan nunca un incremento de las torturas o de otros tratos o castigos crueles, inhumanos o vejatorios. En los centros penitenciarios, cualquier intervención debería atenerse a las Reglas Mínimas para el Tratamiento de los Reclusos de las Naciones Unidas (Reglas Nelson Mandela).

Los reclusos con síntomas de COVID-19, o aquellos que hayan dado positivo en las pruebas de esta enfermedad, deberán ser monitoreados y tratados con arreglo a las directrices y recomendaciones más recientes de la OMS. Los centros penitenciarios y otros lugares de detención deben formar parte de los planes nacionales para la COVID-19, y en ellos deberá prestarse una atención especial a las personas afectadas. Todos los casos de COVID-19 que se produzcan en entornos de reclusión deberán notificarse a las autoridades de salud pública competentes, quienes notificarán esa información a las autoridades nacionales o internacionales.

A tenor de nuestros mandatos seguiremos ofreciendo nuestro apoyo a la puesta en práctica de las anteriores recomendaciones.

Ghada Fathi Waly, Directora Ejecutiva de la UNODC

Tedros Adhanom Ghebreyesus, Director General de la OMS

Winnie Byanyima, Directora General y Directora Ejecutiva del ONUSIDA

Michelle Bachelet, Alto Comisionado para los Derechos Humanos de las Naciones Unidas

Agradecemos al PNUD sus contribuciones a esta declaración.

VOLUNTAD POLÍTICA AL SERVICIO DE LA SALUD Y LA VIDA DE LAS PERSONAS PRESAS

El Covid-19 ha provocado una gran crisis sanitaria y, la necesidad de proteger la salud de las personas, ha llevado a todos los países a adoptar decisiones que nos han cambiado la vida a todas y todos. También en el ámbito penitenciario, ámbito al cual los cambios, los avances sobre todo, llegan siempre al final, se están tomando decisiones importantes en países de todo el mundo. Las noticias nos hablan de miles de personas presas liberadas. Incluso en muchos Estados se han articulado medidas para liberar a decenas de miles de personas encarceladas. Desgraciadamente, no es el caso del Gobierno del Estado Español. Aquí, la única medida que se ha adoptado en política penitenciaria ha sido el aislamiento de las cárceles lo que en la práctica se ha traducido en la restricción de la comunicación de las personas presas con su entorno familiar y afectivo y la eliminación de cualquier tipo de actividad en el interior, incluso de las actividades tratamentales. Son medidas que pueden retrasar la llegada del virus a la cárcel, pero que no sirven para evitar las consecuencias devastadoras de la infección una vez que el virus traspase los muros de las prisiones máxime si tenemos en cuenta la deficitaria situación de la atención sanitaria en las cárceles. Se está comprobando ya en lugares como Estados Unidos, donde hay prisiones como la de Chicago en las cuales las tasas de contagio dentro de la prisión multiplican por 30 a la que se registra en el mismo condado. Es lo que cabe esperar teniendo en cuenta la realidad de las cárceles: masificación, condiciones de higiene, proliferación de otras enfermedades, etc.

Más de 70 organizaciones sociales de todo el Estado Español venimos reclamando, entre otras medidas, la excarcelación de personas presas como mejor y única medida para prevenir los contagios por covid-19 en las cárceles y para garantizar el derecho a la salud y a la vida de las personas presas. En este sentido también la Organización Mundial de la Salud (OMS) y el Comité para la Prevención de la Tortura del Consejo de Europa (CPT), han reclamado a los estados la adopción de medidas de política penitenciaria dando prioridad a la necesidad de reducir sensiblemente la población carcelaria, buscando alternativas a las penas privativas de libertad y procediendo a la excarcelación de personas presas con perfiles de bajo riesgo, así como de aquellos que son especialmente vulnerables al Covid-19, como las presas y presos aquejados de otras enfermedades graves, las de avanzada edad, las mujeres embarazadas y con hijas e hijos dependientes a su cargo, etc. Además, la Comisaria de DDHH del Consejo de Europa o la Alta Comisionada de Naciones Unidas, han pedido a los Gobiernos, que con premura, pongan en libertad a estas personas presas, ante la grave situación creada por la pandemia del Coronavirus. Y además lo hagan sin crear excepcionalidades en la aplicación de estas medidas.

A pesar de que hace ya varias semanas de que la OMS hiciera públicas estas recomendaciones, a día de hoy el Gobierno del Estado Español sigue sin dar un solo paso en la puesta en práctica de las mismas. Entendemos que no es el camino y que puede tener consecuencias catastróficas en un plazo no muy largo de tiempo.

Apelamos al conjunto de la ciudadanía de Navarra, a todas las instituciones, agentes sociales, sindicales y políticos para que se unan en la exigencia al Gobierno de España a que con urgencia diseñe y ejecute un plan de medidas en política penitenciaria que dé cumplimiento a las recomendaciones efectuadas por la OMS y el CPT del Consejo de Europa. La legislación penitenciaria vigente en España dispone de herramientas, como las contempladas en los artículos 86.4 y 100.2 del Reglamento penitenciario que hacen viable un plan de excarcelaciones controladas que descarguen las prisiones y prevengan las consecuencias de la propagación de la pandemia en las mismas. Así mismo solicitamos se garantice la comunicación de las personas presas con familiares y personas allegadas habilitando las comunicaciones mediante video conferencia y de forma gratuita. Igualmente solicitamos el restablecimiento de las visitas con las personas presas. Para ello se deberá autorizar los desplazamientos a otras prisiones o proceder a trasladar a cárceles próximas a su lugar de origen a todas las personas presas navarras o con arraigo en Navarra que así lo deseen y que actualmente se encuentran presas en otras cárceles. De hecho, el Parlamento navarro ya ha aprobado, por mayoría, resoluciones a favor del fin del alejamiento. Solicitamos también el restablecimiento de las actividades dentro de las cárceles, garantizando en todo caso la salud.

Es cuestión de voluntad política, y vivimos un tiempo en el cual más si cabe que nunca la voluntad política tiene que estar al servicio de la salud y la vida del conjunto de la ciudadanía. También de las personas presas.

22 de abril de 2020

Salhaketa Nafarroa Etxerat Altsasuko Gurasoak Sare Herritarra

El pasado 12 de mayo numerosas organizaciones por la defensa de los derechos humanos de las personas privadas de libertad, presentamos un Documento de propuestas para la desescalada tanto al Departament de Justícia / SMPRAV como al Ministerio del Interior / SGIP para que se tuvieran en cuenta a la hora de confeccionar los planes de desescalada al interior de los centros penitenciarios1. Justo al día siguiente, conocimos que el Ministerio del Interior publicaba la Orden INT407/2020 por la que se adoptan medidas para flexibilizar las restricciones establecidas en el ámbito de Instituciones Penitenciarias al amparo del Real Decreto 463/2020, de 14 de marzo, por el que se declara el estado de alarma para la gestión de la situación de crisis sanitaria ocasionada por el COVID-19. Coincidiendo con todo ello, el mismo 13 de mayo, diversos organismos internacionales como la OMS, la OACDH, UNAIDS y la UNODC publicaron una declaración conjunta volviendo a llamar urgentemente la atención de los gobiernos respecto de la mayor vulnerabilidad que presentan las personas privadas de libertad respecto a la Covid-19. En particular, la declaración incidía en que los Estados deben velar por un acceso ininterrumpido a los servicios de salud, así como el respeto de los derechos humanos y de las disposiciones y orientaciones de las Naciones Unidas respecto al Covid-192. Aunque la Orden Ministerial daba muy poca información respecto del Plan de desescalada, pudimos conocer detalles del Plan que se llevaría a cabo por parte de la SGIP por medio de los escritos remitidos a los Centros Penitenciarios en fecha 13 de mayo (medidas para la desescalada COVID-19) y en fecha 20 de mayo (desescalada en II.PP. Medio abierto COVID-19).

Teniendo en cuenta estos antecedentes y documentos, y reconociendo la complejidad de la situación respecto de la emergencia sanitaria y de los esfuerzos que ha realizado el Ministerio del Interior y la SGIP, las asociaciones abajo firmantes presentamos este nuevo escrito de propuestas que creemos pueden ayudar a reducir el riesgo de propagación del virus en los centros penitenciarios, a la vez que se adoptan medidas más respetuosas con los derechos fundamentales de las personas presas y de sus familiares y personas allegadas.

1) Reducción de la población penitenciaria. No conocemos detalles a este respecto y, por lo tanto, queremos volver a poner el énfasis en algunos puntos que creemos fundamentales: (a) Mantenimiento de los terceros grados con control telemático, telefónico o personal, durante las diferentes fases de la desescalada y una vez pasada la crisis sanitaria. La adopción de estas medidas durante el confinamiento ha demostrado que puede

1 http://www.ub.edu/ospdh/sites/default/files/documents/noticies/propostes_per_part_de_la_societat_civil_per_a _la_desescalada_a_les_presons_catalanes-_covid-19.pdf

2 https://www.who.int/news-room/detail/13-05-2020-unodc-who-unaids-and-ohchr-joint-statement-on-covid-19- in-prisons-and-other-closed-settings cumplirse sin incidentes y que es una medida efectiva para reducir la población penitenciaria, algo necesario más allá de la crisis sanitaria actual. Además, en aquellos casos en los que se haya acordado el cumplimiento del tercer grado domiciliario juntando permisos, es necesario acordado que estas personas no pierdan los permisos a los que tenían derecho a lo largo del año, es decir, que no se den por consumidos. (b) Algunas personas que se encontraban en régimen de 100.2 antes de la declaración del estado de alarma vieron revocada de facto su situación de flexibilidad en el segundo grado siendo reintegradas a módulos ordinarios. Procede aplicar de forma inmediata los regímenes de 100.2 que hayan estado suspendidos en este periodo. (c) Concesión de progresiones a terceros grados y promoción de libertades condicionales, en su caso anticipadas, para aquellas personas: i) mayores de 65 años ii) que estén en régimen de 100.2 RP iii) con condenas cortas iv) que ya estuvieran disfrutando de permisos antes del confinamiento v) que ya hayan cumplido las ¾partes de su condena vi) personas con enfermedades crónicas vii) mujeres embarazadas viii) mujeres que estén con sus hijos o hijas en prisión. ix) personas con problemas de salud que supongan un riesgo especial de sufrir COVID-19, tal y como solicitan también los organismos internacionales en su Declaración conjunta.

2) Llamadas y videollamadas. Nos parece importante que en el Plan de desescalada anunciado se mantenga el aumento de las llamadas y de las videollamadas, pero para mejorar esta medida solicitamos: (a) la ampliación de la gratuidad de las llamadas o una reducción del coste que sabemos supone un gran esfuerzo económico para las personas presas y sus familiares (b) el aumento de los dispositivos para la realización de las videollamadas, el número y y la duración de las mismas (c) la adopción de medidas para que las videollamadas se realicen en un ambiente con mayor intimidad (d) Instauración del sistema de videollamadas más allá del periodo de restricciones y de forma indefinida. Este medio de comunicación no solo supone normalizar un medio común de comunicación en el siglo XXI también para las personas presas, sino que es positivo para incrementar las comunicaciones y, en cualquier caso, ayudar a la comunicación para aquellas personas cuyos familiares tengan dificultades para desplazarse (ya sea por vivir en una región sanitaria diferente, provincia o CCAA). Es importante que estas llamadas no sustituyan en ningún caso a los permisos extraordinarios del art 155 RP, sino que sean un complemento para permitir la comunicación en esas situaciones especiales.

3) Visitas, vis a vis y permisos de salida. Nos parece positivo que se recuperen las visitas por cristal en la Fase 1 y 2 pero se hace necesario que para la fase 2 y siguientes se recuperen, además, las comunicaciones vis a vis tal y como pedíamos las entidades de derechos humanos. Esta medida es posible implementarla como así lo evidencia el Departament de Justícia en Catalunya quien ha autorizado las comunicaciones vis a vis en la Fase 2. Asimismo, las restricciones de movilidad fijadas (no salir de la región sanitaria) impide que numerosas personas puedan hacer efectivo el derecho de comunicar con sus familiares y personas allegadas al estar cumpliendo condena en otra cárcel diferente a la de su lugar de origen o arraigo. Por ello, solicitamos que todas las personas presas sean destinadas a un Centro Penitenciario que esté en la misma región sanitaria o provincia de su lugar de arraigo. Esta ha de ser una medida que se mantenga a futuro ya que la LOGP (artículo 12.1 y 17.1 de las Reglas Penitenciarias Europeas del Consejo de Europa) establece como un derecho de las personas presas el cumplir condena en el lugar de arraigo y es obligación de la administración penitenciaria hacer posible este derecho. En este sentido se ha pronunciado ya el 3Gobierno Vasco quien ha solicitado de manera oficial a la SGIP que prepare un plan de acercamiento a las cárceles más cercanas al entorno familiar de cada persona presa. En tanto en cuanto no se adopten estas medidas, se hace necesario que se autorice el desplazamiento de familiares y personas allegadas a realizar visitas a Centros Penitenciarios que se ubican en regiones sanitarias o provincias diferentes con independencia de la fase en que se encuentren. La misma consideración es necesario realizar en relación con la salida en permisos ordinarios y extraordinarios para quienes estén pendientes de su disfrute. Se hace necesario que las personas presas sean destinadas a un Centro Penitenciario que esté en la misma región sanitaria o provincia de su lugar de arraigo para que todas ellas puedan hacer efectivo el disfrute y ejercicio de los permisos de salida con más normalidad y cerca de los familiares o personas cercanas. Así mismo se hace necesario que hasta que se adopten estas medidas, se permita el desplazamiento de las personas presas a otras regiones sanitarias o provincias para el disfrute de permisos de salida. Es importante también buscar vías menos restrictivas que la cuarentena obligatoria al regreso por 14 días, por medio de la utilización de PCR o de otras medidas que posibiliten reducir ese tiempo. En todo caso, debe asegure que el tiempo que se pasa en cuarentena se tomen medidas para reducir al máximo la sensación de aislamiento.

4) Información a personas presas y familiares sobre los planes de desescalada. Es fundamental que las personas presas y sus familiares estén bien, suficiente y continuamente informadas en detalle sobre los planes de desescalada, así como que tengan a su disposición medios efectivos y ágiles para solicitar información y manifestar sus quejas y demandas.

5) Aunque es positivo que el plan de desescalada prevea que se retomen las actividades de tratamiento e intervención así como el funcionamiento habitual de las Juntas de Tratamiento

3 https://www.noticiasdegipuzkoa.eus/actualidad/politica/2020/05/26/gobierno-vasco-plantea-sanchez- acercar/1032682.html “de manera paulatina”, solicitamos que se tenga especial atención porque los centros penitenciarios pongan en marcha dichas actividades y las juntas de tratamiento vuelvan a su actividad ordinaria con la máxima celeridad posible, pues unas como las otras son fundamentales para que la pena privativa de libertad se cumpla con el objetivo constitucional y las personas presas puedan romper con el aislamiento y la suspensión de su tratamiento y progresión.

6) Es necesario dotar de materiales de protección (mascarillas, guantes, gel hidroalcoholico…) a todas las personas presas y a personal funcionario. Se debe hacer un esfuerzo por parte de la SGIP para implementar estas medidas de prevención sanitaria que permitirían una mayor protección a la salud de las personas presas, una mejor progresión en las fases de desescalada y una menor afectación en los derechos de las personas presas de cara a la concesión y disfrute de permisos de salida, flexibilizar y reducir los periodos de cuarentena, comunicaciones con familiares y personas allegadas, terceros grados…

7) Flexibilización de requisitos para la obtención de beneficios penitenciarios y medidas de compensación por el tiempo en que las personas presas no han podido participar en actividades y programas de tratamiento. Por un lado, resulta imprescindible, para evitar mayores vulneraciones de derechos que se flexibilicen los criterios para acceder a beneficios penitenciarios, especialmente los relacionados con la participación en actividades (parece que la limitación de actividades con personas de diferentes módulos no se activará hasta septiembre), así como del pago de la responsabilidad civil, que lógicamente en estos momentos resulta más difícil que nunca. Por otro lado, es fundamental que el tiempo transcurrido desde la suspensión de actividades y visitas para las personas presas se vea compensado de alguna manera y no se vean doblemente penalizadas por las restricciones del Estado de Alarma. La finalidad de la pena privativa de libertad, constitucionalmente, es la resocialización de la persona y no su estancia en un lugar de encierro como tal. Este tiempo en que la reclusión se ha convertido en un fin, debe permitir canales de compensación que, por ejemplo, deben estudiar la posibilidad de: (a) reducir el tiempo de la pena privativa de libertad (con propuestas de indulto parciales u otras medidas) (b) la flexibilización de los requisitos para la obtención del tercer grado y la libertad condicional, promoviendo que seas adelantadas

8) Situación de la sanidad penitenciaria. Como ha reconocido la SGIP, la situación del personal sanitario es deficitaria en personal sanitario, ya que que no hay suficientes personas que se presenten a las plazas que se convocan. Durante la pandemia, no obstante, se han incorporado seis nuevos médicos interinos y a finales de mayo o en la primera semana de junio lo harán 40 nuevos facultativos, también en interinidad. Como ha admitido la SGIP “son medidas de choque para un viejo problema cuya solución pasa por la transferencia a las comunidades autónomas de la sanidad penitenciaria, algo que está previsto”4 en Ley 16/2003, de 28 de mayo, de cohesión y calidad del Sistema Nacional de Salud. Sin embargo, en la última Oferta Pública de Empleo publicada el pasado 20 de marzo, por primera vez la SGIP ha abierto un proceso de contratación de personal sanitario en el que no se requiere estar en posesión del título de Médico especialista, es decir, no es necesario contar con el MIR, lo que supone, además de un nuevo desincentivo para trabajar en prisión en tanto se precariza la asistencia sanitaria, también implica un deterioro de la asistencia sanitaria dispensada dentro de prisión y, en definitiva, contraviene la declaración conjunta aprobada por la Organización Mundial de la Salud. Según datos oficiales de la Secretaría General de Instituciones Penitenciarias en el año 2019 el personal médico en las cárceles dependientes de ella era de 285 médicos/as y 6 psiquiatras . El número de profesionales es muy inferior al necesario para dar una correcta atención médica dentro de las cárceles tal y como han reconocido tanto la propia Secretaría General como el Ministerio del Interior. Es perentorio que la SGIP y las CCAA agilicen los trámites para que éstas asuman las competencias sanitarias respecto de las cárceles de sus territorios. Así lo estableció la Ley General de Sanidad 16/2003 en su disposición adicional sexta hace ya más de 15 años.

Por todo ello solicitamos al Ministerio del Interior y a la Secretaría General de Instituciones Penitenciarias que tenga en cuenta estas propuestas a la hora de confeccionar los planes de desescalada y de sus diferentes fases, o se modifiquen, para asegurar que además de las medidas para la prevención respecto del contagio y la propagación del virus, las medidas y la gestión de la desescalada se haga con un énfasis más valiente respecto de los derechos fundamentales de las personas privadas de libertad y de sus familiares. Finalizamos este escrito solicitando al Ministerio del Interior y a la Secretaría General de Instituciones Penitenciarias que, en esta ocasión, a diferencia de las anteriores en que nos hemos dirigido por este motivo, sin haber obtenido respuesta alguna a nuestros escritos, trabajo realizado y aportaciones, se proceda a contestar expresamente a lo solicitado.

Atentamente,

ORGANIZACIONES FIRMANTES

1. Altsasu Gurasoak, 2. Asociación Libre de Abogadas y Abogados, 3. Asociación Libre de Abogadas y Abogados de Zaragoza,

4 https://www.efe.com/efe/espana/politica/unos-5-000-presos-podrian-acabar-de-cumplir-su-condena- en-casa-tras-la-covid/10002-4247182 4. Asociación Pro Derechos Humanos de Andalucía (APDHA), 5. Asociación Sare- VIH, 6. Associació Catalana per a la Defensa dels Drets Humans, 7. Ateneu Llibertari de Gràcia, 8. Centre Irídia,

9. Colectivo de Apoyo a Mujeres Presas en Aragón (C.A.M.P.A), 10. Col·lectiu akelharre, 11. Col·lectiu Ananke, 12. Col·lectiu Rossinyol, 13. Comision Legal Sol, 14. Comissió de Defensa de Il·Iustre Col·legi de l´Advocacia de Barcelona (ICAB), 15. Esculca, 16. Etxerat, 17. Familias de Presos en Catalunya, 18. Grupo Derechos Civiles 15-M Zaragoza, 19. Institut de Drets Humans de Catalunya, 20. Observatorio del Sistema Penal y los Derechos Humanos de la Universidad de Barcelona, 21. Oteando, 22. Pastoral Penitenciaria de Navarra, 23. Red Jurídica, 24. Salhaketa Araba, 25. Salhaketa Bizkaia, 26. Salhaketa Nafarroa, 27. Sare Herritararra – Red ciudadana Sare.