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S O M M A I R E

DIAGNOSTIC TERRITORIAL PREALABLE 3

INTRODUCTION 4 CONTEXTE ADMINISTRATIF 5 LES DONNEES DE CADRAGE : ANALYSE SOCIOECONOMIQUE 8 CONTEXTE ET FONCTIONNEMENT URBAINS 33 ANALYSE PAR SECTEURS 55 BILAN DU POS SUR LES DYNAMIQUES D’EXTENSIONS URBAINES 65

ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT 74

PREAMBULE 75 CADRE REGLEMENTAIRE 75 LE MILIEU PHYSIQUE 83 UN MILIEU NATUREL RECONNU 86 LES ESPACES BOISES 98 LES ESPACES AGRICOLES 101 LES CONTINUITES ECOLOGIQUES 102 COMPOSITION DES UNITES PAYSAGERES DE LA COMMUNE 104 UN PATRIMOINE CHARGE D’HISTOIRE 106 LES RISQUES ET NUISANCES 110 CARACTERISTIQUES DES SITES SUSCEPTIBLES D’ETRE TOUCHES DE MANIERE NOTABLE PAR LA MISE EN OEUVRE DU PLU 122

LES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PROJET D’AMENAGEM ENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET LA DELIMITATION DES ZONES 128

LES CHOIX EN MATIERE D’ENVIRONNEMENT ET DE PAYSAGES 129 ANALYSE ENVIRONNEMENTALE DES ORIENTATIONS DU PADD 140 LES CHOIX EN MATIERE DE DEVELOPPEMENT ET DE RENOUVELLEMENT URBAIN 141 LES CHOIX EN MATIERE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 151 LES CHOIX EN MATIERE D’EQUIPEMENTS COLLECTIFS 153 LES CHOIX EN MATIERE DE ZONAGE ET DE REGLEMENT 156 COMPATIBILITE DU PLU AVEC LES DOCUMENTS SUPRACOMMUNAUX 175

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EVALUATION DES INCIDENCES DE LA MISE EN ŒUVRE DU P. L.U SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES MESURES DE SA PRESERVATION E T DE SA MISE EN VALEUR 176

INCIDENCES PREVISIBLES SUR LA RESSOURCE EN EAU 177 INCIDENCES PREVISIBLES SUR LES MILIEUX NATURELS 179 INCIDENCES SUR LES RISQUES ET NUISANCES 182 INCIDENCES SUR L’ENVIRONNEMENT DES PRINCIPAUX SITES TOUCHES DE MANIERE NOTABLE PAR LA MISE EN OEUVRE DU PLAN ET MESURES COMPENSATOIRES 186 INCIDENCES SUR LE PAYSAGE : LES MESURES DE PRESERVATION ET DE MISE EN VALEUR 191 INCIDENCES SUR LA GESTION DES DECHETS ET LA QUALITE DE L’AIR 197 METHODOLOGIE RETENUE POUR L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET DESCRIPTION DE LA MANIERE DONT ELLE A ETE MENEE 199 PRINCIPALES EVOLUTIONS ENTRE LE POS ET LE PLU 200

2 CITADIA CONSEIL

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DIAGNOSTIC TERRITORIAL PREALABLE

3 CITADIA CONSEIL

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INTRODUCTION Enfin, une délibération du Conseil Municipal intervient en date du 9 septembre 2004 prescrit la révision du POS et l'élaboration du Plan La commune de Bollène souhaite se doter d'un Plan Local d'Urbanisme Local d'Urbanisme. conforme au nouveau cadre législatif fixé depuis les lois Solidarité et Renouvellement Urbain du 13 décembre 2000 et Urbanisme et Habitat du 3 juillet 2003. La Commune de Bollène souhaite définir les grandes orientations de son Le premier Plan d'Occupation des Sols de Bollène a été approuvé par développement et de son organisation future en tenant compte des arrêté préfectoral du 1 er avril 1983. grands projets d'ores et déjà amorcés: la création d'une Plate-Forme Modifié à deux reprises en 1987 et 1992, le Conseil Municipal prescrit sa multimodale logistique par l'intermédiaire d'une ZAC, la création de l'usine révision partielle, rendue exécutoire le 7 janvier 1994 pour permettre la Georges Besse 2, l'implantation du lycée de Bollène, l'aménagement création d'une zone d'urbanisation future à vocation d'activité sur le paysager des berges du Lez au travers des travaux d'élargissement de périmètre des Javelles. cette rivière dans la traversée urbaine… Une nouvelle modification est approuvée le 30 juin 1994 afin de Compte tenu de sa situation géographique stratégique, du dynamisme de permettre le développement d'activités au nord et à l'est du centre de son activité économique et des pressions foncières exercées sur Avignon ou secours principal. Orange, Bollène devrait connaître un développement important déjà amorcé qui se traduira en besoins en logements, en équipements… qu'il Le 21 juillet 1994, un arrêté municipal portant mise à jour du POS s'agit de prévoir dès à présent. permet le report des modifications nécessaires à la mise en

compatibilité du POS avec le projet TGV, déclaré d'utilité publique le Ainsi la Commune entend prendre en compte les objectifs suivants: 31 mai 1994. - l'évolution de l'urbanisation et des aménagements envisagés par la Une modification, rendue exécutoire le 15 mai 1995, autorise Municipalité l'exploitation de carrières à proximité du plan d'eau "le Trop Long". - l'augmentation des capacités d'accueil tant en matière de logements que d'implantations d'activités industrielles, artisanales, Ce Plan d'Occupation des Sols a été révisé en 2000: commerciales ou de services Le Plan d'Occupation des Sols révisé par le présent PLU a été approuvé par - le respect de l'environnement par une utilisation équilibrée de délibération du Conseil Municipal du 30 novembre 2000. Depuis des l'espace, la maîtrise des besoins de déplacements, la prévention modifications sont intervenues: des risques majeurs, la préservation des milieux, la sauvegarde du Une modification du POS pour permettre l'implantation du lycée sur le patrimoine bâti secteur du quartier Grès de Saint Pierre intervient le 22 mai 2003 - la nécessité d'organiser le développement futur de la Commune. Une révision simplifiée approuvée le 9 septembre 2004 permet l'implantation de l'usine d'enrichissement d'uranium Georges Besse II au sein du site nucléaire du Tricastin. Une nouvelle modification est approuvée le 29 septembre 2005 afin de permettre l'implantation d'une aire d'accueil des gens du voyage à l'ouest du site du Sactar. Le 24 mai 2007, un arrêté municipal portant mise à jour du POS permet l'annexion au PLU du Plan de Prévention du Risque Inondation du Lez. 4 CITADIA CONSEIL

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intervenir uniquement que sur ses trois champs de compétence et a CONTEXTE ADMINISTRATIF contrario, les villes ne doivent plus intervenir dans ces domaines

CANTON

Bollène est le chef lieu d’un canton de 175,62 km² composé des 7 communes suivantes : Bollène, Lagarde-Paréol, Lamotte-du-Rhône, Lapalud, Mondragon, Mornas et Sainte Cécile les Vignes.

COMMUNAUTE DE COMMUNES « RHONE-LEZ-PROVENCE »

La Communauté de Communes "Rhône-Lez-Provence" a officiellement été créée le 6 décembre 2005. Elle réunit les communes de Bollène, Mornas, Lapalud, Mondragon et de Lamotte du Rhône. Monsieur Jean Pierre Lambertin, Maire de Lapalud, en est le Président.

Cette Communauté de Communes a pour Ville-centre Bollène ; elle représente une population de 23 385 habitants (RGP 1999) et s'étend sur une superficie de 157 km².

L’objectif numéro un de la Communauté de communes est de regrouper les communes autour d’un projet de développement et d’aménagement. Plus simplement, il s’agit pour les villes de ne plus faire seules ce qu’elles peuvent désormais faire à plusieurs en instituant une coopération forte

Le Conseil Communautaire est rapidement entré en action et, dès la seconde séance, le 13 décembre, trois grandes décisions ont déjà été prises. La première concerne l’instauration au sein de l’intercommunalité de la Taxe Professionnelle Unique (T.P.U.) qui est entrée en vigueur dès le 1er janvier 2006. La seconde concerne la création d’une Commission Locale d’Evaluation des Charges Transférées (C.L.E.C.T.) qui réunira quatre élus par commune. Cette Commission, dont les villes doivent désormais choisir leurs représentants, a pour objectif de réfléchir et d’envisager les conditions de transferts de certaines charges des communes vers le groupement

L’aménagement de l’espace (compétence élaboration SCOT), le développement économique et la mise en valeur de l’environnement sont les trois compétences autour desquelles va s’organiser l’action de l’intercommunalité « Rhône-Lez-Provence ». L’intercommunalité ne peut

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Face à ce constat, la réhabilitation de la rivière et l'engagement de travaux de protection se sont imposés à tous les habitants et à leurs élus. SYNDICAT INTERCOMMUNAL POUR L'AMENAGEMENT ET L'ENTRETIEN Afin de limiter les actions ponctuelles et de réaliser les travaux de manière DU RESEAU HYDRAULIQUE DU NORD VAUCLUSE (SIAERHNV) et cohérente et sur l'ensemble du bassin versant, les communes concernées se SYNDICAT MIXTE DU BASSIN VERSANT DU LEZ (SMBVL) sont regroupées sous la forme d'un syndicat mixte, le Syndicat Mixte du Bassin Versant du Lez. C'est cette structure qui est aujourd’hui porteuse de La Commune de Bollène est membre du SIAERHNV (avec les communes de tout projet de travaux sur le Lez. Lamotte du Rhone, Lapalud et Mondragon) qui a pour objet de Un Schéma Programme d’Entretien de Restauration et d’Aménagement promouvoir, dans un intérêt général, l'entretien et la mise en valeur des (SPERA), établi après les inondations de 1993, a donné la trame des actions milieux aquatiques et du réseau hydrographique situé pour partie dans la à engager sous leurs différents aspects : prévention, prévision et réduction plaine du Rhône, pour partie dans le bassin versant du Lauzon à l'amont de du risque d’inondation, amélioration de la qualité des eaux, préservation et l'exutoire dans le canal de Donzère Mondragon et pour partie dans le restauration des milieux aquatiques naturels, mise en valeur paysagère. bassin du Lez. Après sa validation en Septembre 1999 par les élus locaux, les Services de l’Etat et les partenaires financiers du SMBVL, le SPERA est devenu le C'est sous son égide qu'ont été réalisés en 2004, 2005 et 2006 les travaux document de référence pour toutes les actions touchant au milieu d'aménagement et de recalibrage du Lez dans la traversée de Bollène, aquatique sur le bassin versant du Lez. travaux de grande envergure, les plus importants jamais réalisés en C'est dans ce cadre qu'a été mis en œuvre le grand programme de Vaucluse, et destinés à protéger le centre-ville contre des crues travaux réalisés entre 2003 et 2005 dans la traversée de Bollène pour un d’importance. montant de près de 8 millions d'euros. Sous maîtrise d'ouvrage du Syndicat Intercommunal pour l’Aménagement et l’Entretien du Réseau Hydraulique Le SIAERHNV est membre avec d'autres instances dromoises du Syndicat du Nord Vaucluse (SIAERH), alors compétent. Les travaux qui ont consisté en Mixte du Bassin Versant du Lez (SMBVL) créé en 1997. un reprofilage et un approfondissement du lit dans la partie urbaine, la création d'un champ d'expansion des crues à l'aval et la création d'une Le SMBVL est un établissement public de coopération intercommunal qui a plage de dépôt en amont de l'agglomération de Bollène ont pour résultat pour objet la gestion, l’entretien, la restauration, l’aménagement et la mise d'assurer l'écoulement sans débordement d'une crue cinquantennale du en valeur de la rivière Lez, de tous ses affluents, des milieux aquatiques, des Lez caractérisée par un débit en pointe de 550 m3/s. milieux associés et du réseau hydrographique en général. Il a vocation à intervenir sur l’ensemble du bassin versant. Il est aujourd'hui nécessaire de continuer ce programme d'aménagement par un programme de travaux d'aménagement des champs d'expansion Le S.M.B.V.L. est compétent pour tous travaux, ouvrages ou études qu’un des crues du Lez sur les Communes de BOLLENE et SUZE LA ROUSSE et qui ou plusieurs membres décident de lui confier viseront à la fois au stockage des eaux des affluents du Lez pendant les crues de ce dernier et à la maîtrise des effets d'une éventuelle crue Le S.M.B.V.L. porte des études relatives à un second programme de travaux centennale à Bollène. (digues longitudinales et casiers d’expansion) en amont de Bollène visant à Ce programme de travaux est porté par le SMBVL. protéger Bollène d'une crue centennale du Lez. Par arrêté inter préfectoral de la Drôme et de Vaucluse du 16 novembre 2000, modifié en janvier 2001 et novembre 2001, a été créé le comité de Le Bassin Versant du Lez a subi, dans les deux dernières décennies, une série rivière du Lez et de son bassin versant. de crues à répétition, dont les plus importantes ont eu lieu en 1993, 1994, Le comité de rivière est une instance de concertation institutionnalisée dont 1997, 2002 et 2003, qui ont provoqué plus de 15 millions d'euros de dégâts. la composition assure l'équilibre de la concertation entre les élus des collectivités territoriales, les représentants de l'Etat, et les représentants des usagers et du tissu associatif. 6

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Suite aux demandes formulées par les collectivités membres, de part son opération, la chimie du fluor, les techniques d’étanchéité, territoire de compétences et sa vision globale du bassin versant, le Syndicat l’instrumentation… Mixte du Bassin Versant du Lez (SMBVL) a été désigné comme structure porteuse de la procédure et chargé de l'animation du contrat de rivière Parallèlement AREVA investit 3 milliards d’euros aux portes de TRIMATEC sous le pilotage du comité de rivière. pour construire un nouveau pôle industriel d’enrichissement d’uranium baptisé Georges BESSE II et dont la première usine est en cours de Le contrat de rivière définit cinq objectifs majeurs : construction sur BOLLENE concomitamment au démantèlement de - l'amélioration et la préservation de la qualité des eaux superficielles et Georges BESSE I ; ceci fournirait une activité soutenue jusqu’à environ 2020 souterraines pour une protection nécessaire des milieux aquatiques et une pour quelques 200 entreprises employant des milliers de salariés. satisfaction légitime des usagers, - la maîtrise et la gestion des risques hydrauliques (protection des habitations et équipements publics existants pour une crue centennale partout où cela est économiquement envisageable et gestion de l'urbanisation future pour une crue centennale), - la restauration et la gestion de la qualité écologique des milieux aquatiques, - la revalorisation des cours d'eau et du patrimoine lié à l'eau, - donner au SMBVL les moyens de mettre en œuvre et de suivre les actions du contrat de rivière. Ces différents objectifs se déclinent en fiches actions qui incombent aux différents maîtres d'ouvrages concernés. Le comité d'agrément du bassin Rhône Méditerranée Corse a délivré un avis favorable au dossier définitif du contrat de rivière du Lez et de son bassin versant le 23 juin dernier.

POLE DE COMPETITIVITE TRIMATEC

Territoire fortement marqué par la présence de l’industrie nucléaire, BOLLENE est intégrée au pôle de compétitivité TRIMATEC qui couvre 9 cantons regroupant 181 000 habitants. Ce pôle s’appuie sur les savoir-faire technologiques acquis par les sites de Marcoule et du Tricastin, l’école des mines d’Alès, l’école de chimie et l’université de Montpellier, les centres universitaire de Grenoble et Nîmes et quelques 200 chercheurs. AREVA et le Commissariat à l’Energie Atomique (C.E.A) sont à l’origine de ce pôle de compétitivité auxquels sont venues s’ajouter de nombreuses entreprises développant des applications industrielles dans des domaines de compétence aussi variés que ceux de la chimie séparative, de la micro ou nano filtration par membranes, le traitement des déchets et des effluents (gaz, liquides, boues…) et leur mise en conditionnement stable, la télé

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une nouvelle baisse de population entre 1999 et 2006, la population étant LES DONNEES DE CADRAGE : ANALYSE ramenée au niveau de 1990.

SOCIO ECONOMIQUE 1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999 1999-2006

CONTEXTE DEMOGRAPHIQUE : EVOLUTION DE LA POPULATION Variation annuelle -0.2 +1.5 +1.2 +0.2 -0.3 moyenne de la population en % > Un dynamisme démographique faible, une croissance irrégulière Due au solde naturel +0.7 +0.7 +0.8 +0.7 +0.5 en perte de vitesse en % Due au solde -0.9 +0.8 +0.3 -0.5 -0.7 Recensement 1968 1975 1982 1990 1999 2006 migratoire en % Taux de natalité pour 17 16.5 16.7 14.4 13.2 Effectif 11555 11434 12679 13907 14107 13835 1000 Taux de mortalité pour 9.8 9.5 8.4 7.8 8.5 Sources : Données INSEE RGP 2006 1000 Sources : Données INSEE RGP 2006 EVOLUTION DE LA POPULATION

EVOLUTION DES FACTEURS 16000 14107 DEMOGRAPHIQUES COMMUNAUX 14000 13835 11434 13907

12000 12679 2

10000 11555 1,5 1,5 8000 1,2 1 0,8 0,8 6000 0,7 0,7 0,7 0,5 0,5 Taux d'évolution global 4000 0,3 0,2 Dont solde naturel 0 2000 -0,2 Dont solde migratoire 1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999 1999-2006-0,3 0 -0,5 -0,5 -0,7 1968 1975 1982 1990 1999 2006 -0,9 -1

La croisance démographique de Bollène est faible et irrégulière dans le -1,5 temps depuis la fin du boom de l’après-guerre. • La première alerte se situe entre 1968 et 1975 où la commune de Bollène a Ladéprisedémographiqueentre1968et1975s'expliqueparunebaisse perdu 121 habitants. Cette situation s'est complètement inversée entre 1975 importante du solde migratoire. La première vague de départs de et 1990, période au cours de laquelle on assiste à une croissance de 21% ménages vers d’autres communes n’est pour la première fois pas de la population. compenséeparunsoldenatureltoujourslargementpositif. • Depuis 1990, cette croissance s'est tassée après une faible progression de Au cours de la période suivante, on assiste à une relève de ce solde 1,6% entre 1990 et 1999. En effet, le dernier recensement de 2006 montre migratoirequivientrejoindrelavaleurdusoldenaturel,permettantainsi lacroissancesoutenuequelacommuneaconnujusqu'en1990. 8

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• Depuis 1982, le solde migratoire ne cesse de fléchir, suivi par le solde naturel, qui après une période de légère reprise entre 1982 et 1990, > La perspective d'un vieillissement de la population faiblit entre 1990 et 1999 avant de tomber à son plus bas niveau en 2006. Cette situation s’avère inquiétante dans la mesure où le solde migratoireadenouveausubiunebaisseimportanteentre1999et2006 EVOLUTION DE LA STRUCTURE DEMOGRAPHIQUE COMMUNALE (0.7%/an), baisse que ne parvient plus à compenser le solde naturel toujourspositif(+0,5%/an). 100% 5,1 5,8 6,6 9,1 10,4 11,7 Le graphique ci-contre montre l’évolution du solde naturel entre 1998 et 13,6 15 2007. Le rythme des naissances fluctue mais se maintient à des niveaux 80% 22,2 22,1 75 ans et plus assez élevés aux alentours de 200/an. Les tendances semblent assurer 25,4 Bollène du maintien d’un solde naturel positif pour les années à venir. 60% 27,2 60 à 74 ans 29,3 40 à 59 ans 31 25,6 40% 21,5 20 à 39 ans

0 à 19 ans 20% 33 29,4 28,7 27,2

0% 1982 1990 1999 2006

Sources : Données INSEE RGP 2006

• La proportion des 0-39 ans diminue depuis 1982 (62.3% en 1982 contre 48.7% en 2006) • La part des 0-19 ans jusqu’ici la plus représentée est désormais rattrapée par la tranche 40-59 ans. • La part des 20-39 ans a connu la plus forte diminution depuis 1982 avec un passage de 29,3% en 1982 à 21,5% en 2006, tandis que toutes les

classes d'âge au dessus voient leurs effectifs grossir. On peut ainsi

supposer que le déficit du solde migratoire de ces dernières années est dû au départ de cette tranche d’âge regroupant les étudiants et les jeunes ménages. • Pour la première fois depuis le boom démographique d’après guerre, la structure démographique de Bollène voit les moins de 40 ans minoritaires (48,7% contre 51.3% pour les plus de 40 ans). Si les naissances restent encore excédentaires sur les décès, des tendances

lourdes se dessinent pour affirmer un vieillissement structurel de la

population Bollénoise

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Cette tendance n'est pas sans poser de problèmes quand à l'avenir de EVOLUTION DE LA TAILLE DES MENAGES Bollène et est lourde de conséquences pour le dynamisme local. Il est important de favoriser le maintien et l'arrivée de jeunes ménages sur la 100% commune. Il convient également d'adapter les logements, équipements et 6,4 5,1 5 3,9

7,8 6,2 5,8 services nécessaires à une population vieillissante. 90% 9,6 13,2 15 80% 16,2 > Des ménages composés de une à deux personnes 20,5 70% 14,8 6 pers et + 16,5 60% 20,2 5 pers 1982 1990 1999 2006 20,2 4 pers 50% 33,8 3 pers 1 personne 672 1036 1320 1579 40% 32,3 29,5 2 pers 30% 26,5 1 pers 2 personnes 1068 1439 1702 1871 20% 3 personnes 813 988 873 817 25 28,5 10% 16,7 21,2

0% 4 personnes 824 791 791 729 1982 1990 1999 2006 5 personnes 388 382 326 324

Ce phénomène a un impact direct sur le nombre de logements à construire sur la 6 personnes et 259 249 263 214 commune. En effet, on remarque que la période 1999-2006, bien que déficitaire en plus terme d’évolution de population (-272 habitants) se traduit malgré tout par une Total 4024 4885 5275 5533 hausse de 258 ménages .

Sources : Données INSEE RGP 2006

• Le nombre total de ménages est en augmentation depuis 1982 (il est passé de 4024 ménages en 1982 à 5533 en 2006) • La structure des ménages évolue en faveur des petits ménages composés d'une ou deux personnes (qui représentent désormais 62,3%

des ménages contre 43,2% en 1982)

Cette composition est, à l'échelle nationale, de plus en plus fréquente (décohabitation, familles monoparentales…). Cependant, à Bollène, 63.7% des ménages composés d'une personne concernent des personnes âgées de plus de 50 ans. Cette tendance influence la structure de la population de Bollène (représentation des personnes âgées et des jeunes couples) et a des conséquences sur la composition du parc de logement qu'il convient d'adapter. On peut également penser que les ménages d'actifs avec enfants s'installent dans les petites communes périphériques. 10

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DYNAMIQUE ET STRUCTURE DU PARC IMMOBILIER • Un nombre de logements en progression depuis 1968 • Une accélération de la croissance du parc entre 1982 et 1990 > L’évolution du parc de logements • Un coup de frein donné à la réalisation de logements entre 1990 et

1999 • Une relance de la croissance depuis 2000

La croissance du parc de logement sur Bollène est semblable à celle de la population, dont elle suit la dynamique. Le parc s'élève, en 2006, à 6234 logements.

EVOLUTION DE LA STRUCTURE DU PARC

> Une vocation résidentielle affirmée, une vacance élevée 7000

6000 575 • 468 128 La composition du parc de logements est dominée à 88,7% par les 651 111 résidences principales. Ce sont elles qui alimentent la croissance des 5000 197 logements dans la commune. 433 • Une très faible représentation des résidences secondaires, qui ont par 4000 90 Logements vacants 569 ailleurs connu une diminution de 46% de leur représentation entre 1990 402 88 Résidences secondaires 49 et 1999. 3000 Résidences principales • 5275 5531 Situation inquiétante, le parc de logements vacants, après une baisse 4880 significative entre 1990 et 1999 est passé de 468 à 575. Au total, le parc 2000 4057 3296 3459 de logements vacants représente 9,2% du total du parc de logements.

1000

0 1968 1975 1982 1990 1999 2006

Sources : Données INSEE RGP 2006

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> Un parc collectif important • Bien que Bollène soit un pôle urbain, elle concentre un nombre important de résidences individuelles. On recense 4198 maisons 1999 2006 individuelles pour 1989 logements en immeubles collectifs. • L'essentiel des immeubles collectifs comprennent quatre étages ou moins. En effet, sur les 296 immeubles de la commune, seuls 17 font plus Logements Nombre % Nombre % de quatre étages • Les différents statuts d'occupation sont assez également répartis, même Maison individuelle 4006 67,3 4198 68,4 si l'on remarque une légère progression de la part des propriétaires Appartements 1631 31,9 1989 27,9 depuis 1990 (55,9% de propriétaires enregistrés en 2006 contre 50,4% de Sources : Données INSEE RGP 2006 propriétaires en 1990).

La commune de Bollène présente un parc de logement plutôt diversifié, tant dans les types de logement que dans les statuts d'occupation. Il est important en effet de permettre un éventail de choix dans les modes d'habiter car la politique en matière d'habitat influe fortement les profils sociauxdelapopulation

Sources : Données INSEE RGP 2006

EVOLUTION DU STATUT D'OCCUPATION

6000 195 5000 237 274 2243 4000 2267 2145 Logés gratuitement 3000 Locataires Propriétaires 2000 3093 2466 2771 1000

0 1990 1999 2006

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> Un parc inadapté à la taille des ménages L'attractivité que va exercer Bollène et notamment pour les jeunes ménages, va dépendre de l'offre de logement, tant dans le type que les statuts d'occupation. Bollène doit permettre à ses jeunes de demeurer sur la commune, de ce fait, il est primordial d'assurer la diversité de l'habitat et de NOMBRE DE PIECES PAR RESIDENCES PRINCIPALES EN 2006 choix dans les trajectoires résidentielles.

2% 8%

19% 1 pièce 39% 2 pièces 3 pièces

4 pièces

5 pièces et +

32%

Sources : Données INSEE RGP 2006

• 71% des logements sont composés de 4 pièces et plus • Les logements d'une ou deux pièces ne représentent que 10% du parc

Le graphique ci-dessus met en exergue l'important déséquilibre dans la répartition par taille des résidences principales de Bollène.

Il convient d'insister sur l'inadéquation flagrante entre la taille des logements à disposition sur la commune et la structure des ménages. Bollène offre essentiellement des logements de grande taille alors que la majorité des ménages compte moins de trois personnes (62,3 % des ménages ne compte qu'une ou deux personnes). Cette situation est lourde de conséquences sur le marché de l'immobilier. Les jeunes évoluant vers la construction d'une famille ont besoin de logements de 3 ou 4 pièces mais ne jouissent que de peu de moyens financiers. A l'inverse, les populations plus âgées occupent des logements devenus trop grand (départ des enfants).

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> Age du parc de logements population ainsi qu’à la crise immobilière qui a frappé plus particulièrement les villes moyennes.

AGE DU PARC DE LOGEMENTS La demande de logement et principalement de maisons individuelles se 10% situe non pas à Bollène mais dans l'ensemble des communes qui composent son aire. Le marché de l'immobilier y est beaucoup plus 25% dynamique et attire une clientèle d'actifs et de retraités.

Sur Bollène, l'offre récente se développe sous forme d'habitat pavillonnaire Avant 1949 25% en lotissements mais une étude effectuée en 2002 a souligné le créneau de 1949 à 1974 manquant d'offres accessibles aux budgets intermédiaires. de 1975 à 1989

de 1990 à 2003

40%

Sources : Données INSEE RGP 2006

• La ville de Bollène a connu deux grandes périodes de développement immobilier: - avant 1949, où 25% du parc encore en place a été construit. Ces logements correspondent à ceux du centre historique. La commune développe à leur encontre des mesures d'aide à la réhabilitation. Ce sont en outre ces logements qui connaissent aujourd'hui les plus forts taux de vacance - 1949-1974 où 40 % du parc a été construit suite au creusement du canal Donzère-Mondragon et de l’usine André Blondel précédant la réalisation du complexe nucléaire de Tricastin. • On remarque que le logement type maison individuelle est fortement représenté et caractérise l'essentiel des constructions, hormis pour la • Durant deux décennies, ente 1968 et 1989, le rythme de construction période entre 1949 et 1974 où la construction de logement en est resté stable, à raison d'une moyenne de 109 logements par an. immeuble collectif se situe à peu près au même niveau que les maisons • Depuis les années 1990, ce rythme de construction s'est nettement individuelles. Ce parc présente maintenant des risques de fragilité et tassé, tombant à une moyenne de 35 logements par an. Cette chute d'obsolescence. est à mettre en parallèle de celle du taux d'évolution global de la

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• Depuis 1975, les constructions de logements en immeuble collectif sont Rythme de construction entre 1998 et 2006 devenues marginales et c'est le modèle de la maison individuelle qui l'emporte. 160 145 144 140 > La reprise du marché immobilier depuis 2000 120 100 94 80 78 83 L'analyse du nombre de dossiers de permis de construire délivrés relatifs à 54 des logements permet de mesurer l'augmentation certaune du nombre de 60 logements sur ces dernières années : 40 40 31 38 20 0 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Année Nouveaux logements 1998 40 La période 2003-2006 est la plus prolifique car on recense pas moins de 466 1999 54 nouveaux logements dont : 2000 31 89 en collectifs 2001 38 127 en lotissements 2002 78 250 maisons individuelles 2003 145 2004 94 2005 144 2006 83 (source : Mairie de Bollène)

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> Le logement social TOTAL LOGEMENT SOCIAL + COPROPRIETES DEGRADEES = 1243 logements N° plan Opération Lieu Bailleur Nombre logements 1 Cité Victor Basch Bollène Ecluse Mistral Habitat 121 2 Cité A. Daudet Rue A.Daudet Mistral Habitat 80 • Le parc de logement social, sur la Commune de Bollène, représente 3 Cité Bastet Font Sec Mistral Habitat 24 965 logements soit environ 18% des logements de la Commune 4 La Resclauso Rues H.Fabre et F. Mistral Habitat 49 • A ces 965 logements « officiels », on peut rajouter les copropriétés Mistral dégradées constituant du logement social de fait. Ces copropriétés, au 5 Résidence R. Rue de la Paix Mistral Habitat 21 nombre de 2 représentent un volume de 278 logements. • Char Avec un total (logement social + copropriétés dégradées) de 1243 6 Le Voltaire Rue F. Mistral Mistral Habitat 11 logements pour 5275 Résidences Principales, le taux réel de logement 7 Hôtel d’Alauzier Rue Plan de Mistral Habitat 11 social est de 23,56%. • Grignan Le parc est composé de 88 immeubles dont 46 ont été construits entre 8 Le Vélodrome Avenue Giono Vaucluse 184 1949 et 1967 et 23 entre 1968 et 1974. Depuis 1990, seuls 3 immeubles Logement ont été réalisés. Cette ancienneté du parc peut faire craindre une obsolescence et un état fragilisé des logements. 9 Cité du Pont Neuf Rue 19 Mars 1962 SEMIB + 162 • La majeure partie des logements HLM sont au sein d'immeubles de taille 10 Le Puy Av. Saint Exupéry SEMIB + 1 restreinte: 53 immeubles (60% du parc) sont composés de 5 à 9 11 La Rocade Av. Carnot SEMIB + 27 logements Plus généralement, 92% du parc comporte entre 5 et 19 12 Les Portes de SEMIB + 45 logements. Les très grands ensembles sont rares, seuls deux immeubles Provence regroupent 20 logements ou plus. 13 SACCA II Le Lauzon SEMIB + 50 • Certains indicateurs témoignent d'une tension: un très faible taux de 14 LAUZON II Le Lauzon SEMIB + 50 vacances (0.9% en 2000 contre 2.8% en 1998) et une mobilité faible et 15 Le Moulard Bollène Ecluse SEMIB + 48 en baisse (3.1%) en 2000. 16 Lecorché Bollène Ecluse SEMIB + 14 La demande provient en premier lieu de petits ménages composés de une 17 SACCA I Bollène Ecluse SEMIB + 21 à deux personnes. 18 Ilot Roman Rue F. Mistral SEMIB + 9 19 Ancien parc Ville ensemble du SEMIB + 37 territoire 20 Charagons Rue A. David SEMIB + 6 21 Lauzon Rue S. Durand SEMIB + 4 TOTAL 965

Copropriétés dégradées – Logement social de fait

N° plan Opération Nombre de logements 101 La Rocade 134 102 Le Beau Site – Tour des Grès 144 TOTAL 278

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CARTE DU LOGEMENT SOCIAL SUR LA COMMUNE DE BOLLENE

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> Les bailleurs sociaux

Les bailleurs recensés sur le territoire sont au nombre de 3 :

LA SEMIB+

La SEMIB +, Société d’Économie Mixte, est une entreprise de droit privée, dont l'actionnaire principal est la Vile de Bollène, au service de la Commune de Bollène pour mettre en œuvre sa politique du logement, et une part de son développement économique.

La SEMIB + gère un parc de logements sociaux sur la Ville et en construit de nouveaux. Elle a mis en place une « charte bien vivre ensemble », avec ses locataires de logements collectifs.

Son parc se compose de 432 logements répartis en habitat collectif et habitat individuel :

Habitat collectif : Le Pont Neuf, un immeuble à La Rocade, l’Îlot Roman, JeanLurçat , un immeuble avenue Maréchal Leclerc, un immeuble rue du 19 mars 1962…

Habitat individuel : Les portes de Provence, Le Lauzon, Bollèneécluse (Moulard,Sacca1,Lecorché),LePuy.

VAUCLUSE LOGEMENT

Entreprise sociale pour l’Habitat, Vaucluse Logement gère la Résidence « Le vélodrome », soit 184 logements collectifs situés avenue Giono et rue Daudet

MISTRAL HABITAT

Office Départemental d’HLM, Mistral Habitat gère 317 logements sur la ville répartis dans différents quartiers :

VictorBach,A.Daudet,LaResclauso,RenéChar,Voltaire,Hôteld’Alauzier, FontSec .

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LA POPULATION ACTIVE cadres, artisans professions professions employé agriculteurs commerça intermédiai ouvriers TOTAL > Une population active en diminution intellectuel s nts res les 1982 1990 1999 2006 Population 5038 5739 5790 5551 active totale 96 292 316 1004 1261 1616 4585 Dont 4303 4714 4585 4569 BOLLENE population 2% 6% 7% 22% 28% 35% 100% ayant un emploi 6852 15862 18089 39756 51735 46462 178756 Chômeurs 735 1025 1155 982 VAUCLUSE Taux 40% 41% 41% 40% 4% 9% 10% 22% 29% 26% 100% d’activité Taux de 15% 18% 20% 17,7% Sources : Données INSEE RGP 1999 chômage > Une baisse du chômage depuis 1999 Sources : Données INSEE RGP 2006 Les tendances observées sur le marché du travail en Vaucluse en En 2006, la population active totale s'élève à 5551 actifs dont 4569 ayant un septembre 2006 (source Ministère du Travail) montrent que : emploi et 982 chômeurs. Le taux d'activité reste stable depuis 1982. Le taux de chômage reste Le nombre des demandeurs d’emploi inscrits en catégorie 1 poursuit son important. recul avec une baisse de 0.5% (données Corrigées des Variations Saisonnières) ; cette évolution est identique en région PACA et atteint – 1.4% au niveau national.

Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie 1 en Vaucluse est de 17 672 personnes, en diminution de 9.4% sur un an (Région = -10.8%, France = -10.7%).

Le chômage des jeunes continue à baisser plus rapidement que les autres demandeurs d’emploi avec –13.6% sur un an en Vaucluse (PACA = -13.6%, France = -11.5%). Sources : Données INSEE RGP 2006 Le nombre de demandeurs d’emploi de plus de 50 ans affiche une baisse de 3.2%. Le nombre de demandeurs d’emploi de moins d’un an baisse également de 13%. 19

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Seule la hausse des chômeurs longue durée se poursuit avec + 2.3%. > Structure de la population active par Catégories Socio- Professionnelles Au 2ème trimestre 2006, le taux de chômage est de 10.2% sur la zone de l’Agence Locale pour l’Emploi d’Orange couvrant le Nord Vaucluse ; il est de 10.5% en Vaucluse, de 10.8% en PACA et de 9% en France.

En septembre 2006, sur le bassin de l’Agence Locale pour l’Emploi d’Orange, la DEFM toutes catégories confondues est de 3 743 personnes, en baisse de 8.6% par rapport à 2005 (source ANPE/DARES). Le poids du bassin de l’Agence Locale pour l’Emploi d’Orange dans la Demande d’Emploi totale du département de Vaucluse est de 21.2%.

En 2006, le taux de chômage sur BOLLENE est voisin de 10%. En 1999 (source INSEE), il était de 19.9%.

Evolution de la demande d’emploi sur BOLLENE de 2001 à 2006 Sources : Données INSEE RGP 2006 DEFM catégorie 1

(Source PTE ANPE / DDTEFP)

1999 2001 2002 2003 2004 2005 2006

BOLLENE 1158 867 710 707 709 672 716

Canton de 1 142 991 949 993 928 927 BOLLENE

Département 21 290 18 874 20 441 20 590 20 223 19 237

Sources : Données INSEE RGP 2006

• La commune de Bollène présente un profil de population aux revenus modestes. La population active se caractérise par une forte représentation des employés (31,2%), des ouvriers (26,5%) et des professions intermédiaires (25,1%). 20

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• Néanmoins, le profil actuel annonce une recomposition sociale de la commune: la catégorie des cadres et professions intellectuelles est celle qui a connu une croissance importante. En revanche, la population ouvrière diminue. • La représentation des classes socio-professionnelles est sensiblement la même que celle du département, si ce n'est la proportion d'ouvriers qui est plus importante à Bollène que la moyenne du Vaucluse. Cette particularité est liée au dynamisme du site de Tricastin et à l'histoire de Bollène qui est traditionnellement une ville ouvrière .

Sources : Données INSEE RGP 2006

• Le secteur tertiaire est prédominant, il regroupe 71% des actifs ayant un emploi. • Le secteur industriel est particulièrement dynamique, du fait de la présence du complexe technologique du Tricastin, il emploie 17,5% des actifs. Cette proportion est nettement supérieure à celle du département où seulement 14% des actifs travaillent dans l'industrie.

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> Les déplacements d'actifs occupés

Sources : Données INSEE RGP 2006

• Jusqu'en 1990, les actifs de Bollène travaillent majoritairement au sein de leur commune. La situation s'inverse entre 1999 et 2006. En 1999 47,3% des actifs travaillaient en dehors de la commune contre 51,1% en 2006 . • Cette tendance s'inscrit dans le mouvement actuel d'installation sur la commune d'actifs des classes supérieures qui vivent à Bollène tout en conservant leur emploi au sein d'une autre commune.

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• La commune de Bollène est le 10 ème pôle d'emploi du Vaucluse mais • Une commune dynamique en termes de création d'emplois présente un solde négatif entre le nombre d’emplois (4836) et le nombre d’actifs (5790). Elle tire néanmoins bénéfice de l'attractivité des bassins d'emplois des grandes communes voisines: Orange (13400 emplois) et Avignon (51000 emplois). nombre d'emplois sur population • On constate une sous représentation des emplois ouvriers et employés la commune active principalement, par rapport à la qualification des bollénois. agriculteurs 92 140 • Le rapport entre nombre d'emplois et nombre d'actifs est sensiblement équilibré pour les agriculteurs, artisans commerçants et cadres. Le artisans commerçants 302 342 nombre d'emplois de type professions intermédiaires est quant à lui cadre, professions 402 346 bien supérieur à la population active de Bollène classée dans cette intellectuelles catégorie. Il apparaît donc que ces emplois sont occupés pour partie professions 1300 1116 par des actifs venant d'autres communes. D'autant plus que les intermédiaires bollénois travaillant dans ce secteur sont plus nombreux à travailler employés 1414 1693 dans une autre commune qu'à Bollène . ouvriers 1326 2153 total 4836 5790

EMPLOYABILITE DE LA COMMUNE

nombre d'emplois sur la commune population active 2500 2000 1500 1000 500 0 ouvriers employés cadre, artisans agriculteurs professions professions intelectuelles commerçants intermédiaires

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LE TISSU ECONOMIQUE LOCAL

1979

Nombre d'établissements au 1er janvier 2003 687

industrie 80

construction 103

commerce et réparation 219 services 285 dont 10 salariés et plus 62 dont 500 salariés et plus 0 EVOLUTION DE L'ACTIVITE AGRICOLE

180 160 Au premier janvier 2003, la commune de Bollène accueillait 687 entreprises. 140 les activités de services et de commerce/réparations sont les plus 120 représentées (respectivement 285 et 219 unités). Le tissu économique est Nombre principalement représenté par des PME, seules 62 entreprises emploient 10 100 d'exploitations salariés et plus. 80 Superifcie moyenne 60 (en ha) 40 > L'activité agricole 20 0 Les conditions climatiques du Vaucluse et la qualité pédologique des sols 1979 1988 2000 des vallées du Lauzon et du Lez ainsi que la plaine alluviale du Rhône ont permis le développement d'une agriculture de qualité. Sources : Données RGA 2000 La principale culture de Bollène est la céréale (Blé dur d’hiver principalement), surtout cultivée dans la vallée du Rhône. Plusieurs coopératives céréalières existent par ailleurs sur la commune: anciens silos Le graphique ci dessus met en évidence la tendance générale du désaffectés de l'avenue Jean Giono, la SOCIAG, les silos de la Croisière et développement de l'agriculture à Bollène, à savoir la réduction du nombre les silos du port fluvial sur le canal de Donzère Mondragon. d'exploitations au profit de l'augmentation de la surface moyenne cultivée. C'est le signe d'une volonté de développement de la filière agricole, en effet, le morcellement du parcellaire est un frein au développement de la mécanisation et donc, au rendement et affecte la viabilité des exploitations.

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Néanmoins, après une période d'extension jusqu'en 1988, la surface Surface déclarées en 2008 à la PAC sur la agricole utilisée avait tendance à diminuer. Passée de 2174 ha en 1988 à commune de Bollène 2018 ha en 2000, la SAU a été réduite de 7% depuis 1979. Culture Surface en ha Amandes 16.74 L'agriculture de Bollène est essentiellement tournée vers la céréaliculture et Autres cultures 16.07 la viticulture. Malgré les difficultés que connaît ce secteur d'activité, Autres utilisations 88.95 l'agriculture reste un élément essentiel de l'économie de la Commune. Blé dur hiver 534.30 Blé tendre hiver 34.97 Colza d’hiver 46.89

Chicorée à inuline 7.94

Colza de printemps 6.00 Cerise bigarreaux ind 9.68 EVOLUTION DE LA CULTURE CEREALIERE EN NOMBRE Autres fruits et légumes 0.10 D'EXPLOITATION ET EN SUPERFICIE Gel 18.90 Gel industriel hors betterave 24.74 1200 Hors culture – aidée 4.24 955 1000 823 866 Légumes de plein champ 21.98 800 Maïs 24.84 Nb d'exploitations 600 Melon 1.55 superficie (en ha) 400 Maïs semence 5.15 113 200 84 44 Orge d’hiver 24.88 0 Oignon 4.50 1979 1988 2000 Pommes de terre de 7.75 consommation Pois d’hiver 35.65 Plantes à parfum 2.71 Plantes médicinales 16.15 Sources : Données RGA 2000 Pois de printemps 11.50

Prairie temporaire 9.77 Seigle 0.65 En 25 ans, la superficie allouée à la culture de céréales a diminué de 9%. Sorgho 19.34 Cette tendance s'est néanmoins inversée entre 1988 et 2000. Tomates pour transformation 13.16 Tournesol 173.82

Vergers 0.78

Vignes 229.51

TOTAL 1413.21

Source : DDA 2008

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Contexte viticole un peu plus marqué, la vigne s’agence avec les bois dans un parcellaire de plus petite taille. Source : Commune de Bollène, Zonage des potentialités viticoles agronomiques et paysagères ; Mars 2008 ; (Département du Vaucluse, On observe l’existence d’un parcellaire agricole ancien par la présence de Syndicat des Vignerons des Côtes du Rhône, Atelier Territoires et paysages) murs de pierres sèches et de larges banquettes actuellement boisées (Massif de Guffiage notamment, lieux dits Serre Blanc et Coste Belle). Ces secteurs constituent une réserve viticole pouvant compenser la perte Par sa situation géographique, la commune de Bollène appartient à l’aire irreversible du potentiel AOC par progression de l’urbanisation. d’appellation Côtes du Rhône depuis le décret du 19 Novembre 1937. La zone AOC recouvre environ 60% de la superficie du territoire communal. Elle Depuis de nombreuses années, le Syndicat des Vignerons de Bollène sétend à l’Est de la commune et est découpée en 3 îlots limités par le canal travaille à la création d’une AOC intercommunale Bollène, Bouchet Suze- de Donzère Mondragon, Le Lez et le Lauzon. la-Rousse « Côtes du Rhône Villages – Suze la Rousse » qui permettrait une valorisation supérieure des produits. Déclaration de récolte en 2007 :

Surfaces déclarées : 443 ha dont : EVOLUTION DE L'ACTIVITE VITICOLE EN - Côtes du Rhône : 412 ha NOMBRE D'EXPLOITATION ET EN SUPERFICIE - Côtes du Rhône Villages : 31 ha

Volumes déclarés : 19 034 hL dont : 700 610 600 501 536 - Côtes du Rhône : 17 781 hL 500 - Côtes du Rhône Villages : 1 253 hL Nb d'exploitations 400

300 superficie (en ha) Nombre de déclarants : 45 200 104 65 100 44 Au sein de l’aire d’appellation, seul un petit secteur est délimité en AOC 0 Côtes du Rhône Villages. Par sa situation géographique en limite de la zone 1979 1988 2000 urbanisée, ce secteur est soumis à une forte pression. Certaines parcelles ont aujourd’hui perdu leur vocation viticole. On notera que la carte de l’appellation d’origine contrôlée Côtes du Rhône et Côtes du Rhône L'activité viticole, quand à elle est en progression constante depuis 1979. Si Villages (cf page suivante) témoigne d’un réel éloignement avec la réalité le nombre d'exploitations diminue, la surface cultivée et le rendement ne des emprises viticoles existantes. En effet, le zonage fait fi des secteurs cessent de croître. Classé AOC, le vin profite en effet d'une image de urbanisés au cours du XXème siècle et regroupe ainsi des quartiers entiers marque prestigieuse. comme les quartiers de Bollène Ecluse, St Pierre, La Levade, Le Pereyras, La Deverasse ou encore tous les quartiers Sud. Au-delà des quartiers urbanisés, ce sont les sites naturels du Barry et du massif d’Uchaux qui sont également concernés par le zonage AOC.

Le parcellaire viticole est varié. En plaine il s’étend à perte de vue et crée ainsi un paysage viticole de mer de vigne. Dans d’autres secteurs de relief 26

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- la zone industrielle du Sactar qui concentre notamment des > Les activités industrielles activités para-nucléaires, de mécanique de précision et de métiers du bâtiment - la zone du port CNR où sont présents des silos céréaliers et Les espaces d'activités sont essentiellement situés sur la rive Ouest de canal des activités de traitements des gravats de Donzère Mondragon. - la zone industrielle de la Croisière où sont implantés

notamment un centre remplisseur de GPL Butagaz, une usine La zone économique du Tricastin est le principal pôle d'emploi de cette agro-alimentaire, des sociétésL'usine de Eurodif chaudronnerie, du Tricastin de s partie de la vallée du Rhône. La commune de Bollène y concentre ainsi entreprises de valorisation des gravats et métaux, une usine de environ 2200 actifs. produits réfractaires, des coopératives agricoles et céréalières,

une usine vinicole La commune accueille une partie du site nucléaire Eurodif - EDF - le long de l'avenue Lachaux, une usine de produits Tricastin (sur 111ha). Site spécialisé dans la conversion et réfractaires témoigne encore d'une activité industrielle l'enrichissement de l'uranium et la production d'électricité, le autrefois majeure sur la commune de Bollène. complexe nucléaire occupe 600 ha sur les communes de Bollène,

Pierrelatte et Saint Paul Trois Châteaux. Plusieurs zones artisanales sont présentes sur la Commune dont

notamment la zone de Servattes, celle du Pragelinet ainsi que la ZA Sur Bollène, la principale activité industrielle provient de l'usine du Pigrailler. Georges Besse (Eurodif), usine civile d'enrichissement de l'uranium,

exploitée depuis 1979. La Commune met en œuvre une ZAC de 120 ha sur la rive Ouest du Une nouvelle usine d'enrichissement d'uranium basée sur des canal de Donzère Mondragon dont 70 ha seront principalement technologies nouvelles d'ultra centrifugation remplacera à l'orée dédiées à la logistique.. L'aménagement de cette plate forme 2012 l'usine actuelle ; une première unité de cette nouvelle usine est multimodale s'inscrit dans la logique du positionnement stratégique en cours de construction sur la partie bollénoise du site nucléaire du de la commune vis à vis des voies de communications. La ZAC Tricastin. pourra en effet profiter de la desserte routière et autoroutière, de la

voie ferrée et de la voie fluviale, avec le quai public du port de Le poste EDF exploité à Saint Pierre occupe 12.7 ha du territoire communal. Bollène. La commune entend ainsi développer le secteur de l'emploi .

L'usine hydroélectrique André Blondel est la centrale la plus productive de France, son exploitation est assurée par EDF. La production annuelle est en moyenne supérieure à 2 milliards de kWh. Cette usine-écluse permet également un trafic fluvial intense: environ 5700 bateaux, de commerce ou de plaisance empruntent chaque année la voie navigable à grand gabarit qu'est le Canal de dérivation.

Cinq autres sites industriels sont présents sur la Commune: - la Zone industrielle du Tardier sur laquelle une activité de logistique du verre vient de s'implanter

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Une quinzaine d'entreprises dans la zone industrielle de la Croisière L'usine Eurodif du Tricastin

L'usine hydroélectrique André Blondel, dont la façade est classée

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Bollène est donc une ville dynamique, un pôle urbain important qui attire les > Les activités urbaines habitants des communes alentours. Elle bénéficie sur le bassin d'une offre très structurée qui n'a pas d'égal sur les principales communes environnantes. En effet, autour de Bollène, au moins 6 villes 2de plus de 7 000 Activités commerciales et artisanales habitants disposent d’une offre alimentaire en grandes surfaces. Or seule

l’offre de Bollène se compose à la fois d’hypermarché (Leclerc), de L'activité commerciale se concentre sur deux pôles: grandes surfaces spécialisées (Tridôme, Gifi), de supermarchés - le centre ville et ses commerces de proximité, dont un supermarché (Intermarché) et de commerces type hard-discount. Intermarché

- la zone commerciale de Bollène Ecluse qui concentre les grandes L'offre commerciale, au travers de nouvelles autorisations ou de projets en surfaces. cours, vise à s'étoffer le long de la RD 26 nord assurant ainsi la jonction entre

les différentes zones urbaines déjà existantes. Un marché a lieu tous les lundis en centre ville plus un marché provençal estival le samedi. De la même façon la zone artisanale de Pigrailler dédiée à l'automobile le

long de la RD 26 sud (route de Mondragon) connaît une forte attractivité. Au sein de la zone commerciale de Bollène Ecluse, deux espaces apparaissent : - un pôle majeur émergeant porté par le centre commercial "Leclerc" et les enseignes "Tridôme" (Bricolage et Jardin), - et en contrebas un ensemble d’enseignes de taille plus réduite. L'ensemble occupe 21516 m². Selon le Schéma de Développement Commercial du Département de Vaucluse, le chiffre d'affaire de cette zone s'élève à 42.4 M d'euros dont 59.9% pour l'alimentaire 1. La zone de chalandise est estimée à 70 000 personnes et est à cheval sur quatre départements.

L'offre commerciale en grand cœur de ville s'organise entre les commerces de l'hyper centre concentrés sur les boulevards de ceinture du centre ancien, et les moyennes surfaces non loin du centre historique (Intermarché, différents commerces sur le secteur Giono, autour du Rond- Point des Portes de Provence, le long de l'avenue Jean Moulin…). Le chiffre d'affaire s'élève à 32.7M d'euros dont 62.5% pour l'alimentaire, pour une surface équivalente à celle de Bollène Ecluse, soit 21478m². La zone de chalandise s'élève à 20 000 habitants.

Le pôle de Bollène Ecluse a donc une aire d'influence beaucoup plus large que celle du centre ville. Ce dernier attire pourtant une population 2 supérieure aux seuls habitants. Pierrelatte, Bourg Saint Andéol, Pont Saint Esprit, Saint Paul Trois Châteaux, Valréas, Bagnols sur Cèze – Sources: AIDObservatoire Un certain nombre de commerces SchémadeDéveloppementCommercialduDépartementdeVaucluse–Rapport– sont fermés dans le centre ancien Juillet2004 1 Données de l'année 2003 30

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ZONE COMMERCIALE DE BOLLENE ECLUSE ZONE COMMERCIALE DE BOLLENE CENTRE La répartition du chiffre d'affaire par famille de produits est assez similaire dans les deux zones de Bollène Ecluse ou du grand cœur de ville. Les achats de culture/loisirs sont sensiblement plus élevés à Bollène Ecluse que dans le centre, au détriment de l'alimentation. Ce type d'achat s'effectue plus aisément dans une grande surface, alors que l'alimentaire se satisfait des commerces de proximité.

En ce qui concerne la répartition des surfaces commerciales par famille de produits, on constate que les biens d'équipement de la maison sont très représentés dans les deux zones. Le grand cœur de ville est plus spécialisé en biens de loisirs et culture et en équipement de la personne. L'alimentaire est peu représenté, du fait certainement de la présence de l'Intermarché et du Leclerc. La zone de Bollène Ecluse semble se spécialiser dans les équipements de la maison. Ce pôle commercial est dynamisé par la présence de l'hypermarché et de sa galerie marchande.

Sources : AIDObservatoire Schéma de Développement Commercial du Département de Vaucluse

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Les structures d'hébergement et d'animations touristiques

La commune compte 12 hôtels, de 1 à 3 étoiles, 2 terrains de campings, des gîtes, et des chambres d'hôtes.

Par ailleurs, l'animation touristique est assurée par 14 restaurants, deux discothèques (l'Equinoxe et le Rabas) et deux domaines viticoles ouverts au public.

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CONTEXTE ET FONCTIONNEMENT URBAINS l'immeuble Pasteur en centre ville, les cités du Vélodrome, de la Rocade, du Pont Neuf, du Beau Site, de la Martinière… ainsi que l'essor de l'activité

commerciale avec l'apparition de grandes surfaces. Ces extensions DESCRIPTION DE L’URBANISATION DE BOLLENE commerciales au delà des limites du centre ville ancien vont amener un certain déclin des commerces de proximité, le centre perdant de son Les sites de Barry, Noyères, Saint-Ariès, Saint-Blaise…témoignent de attractivité. l'occupation préhistorique et protohistorique de Bollène. On trouve Le plan des infrastructures routières sera modifié afin d'accompagner également des traces de l'occupation romaine. La ville haute s'est l'évolution de la commune, de même que de nouveaux équipements constituée autour du prieuré bénédictin sur l'actuel emplacement de la verront le jour afin de répondre aux besoins d'une population en expansion. collégiale Saint-Martin. Au XI° et XII° siècles, la ville basse s'étend, toutefois En effet, la construction de l'usine Eurodif et de la centrale nucléaire d'EDF contenue au sein des remparts dont des vestiges subsistent cours de la Tricastin apportera encore un nouveau dynamisme à la ville dans les République. années 1975.

L'histoire de la ville est intimement liée aux différentes activités qui ont Aujourd’hui, la ville semble éclatée en plusieurs pôles, l’urbanisation de la permis son développement . Ainsi, le village du Barry a connu une activité commune ayant conduit à affirmer et développer des quartiers éloignés du intense et une population non négligeable du temps de l'exploitation des centre ancien. Cinq secteurs se distinguent : le centre ville, Bollène Ecluse, carrières pour l'extraction de la pierre de Barry, molasse blanche facile à La Croisière, les extensions urbaines au Sud du Lez et celles au Nord du Lez . travailler. La mécanisation progressive des moyens de travail et les risques d'éboulement des habitations ont conduit la population à l'exode. Le dernier habitant permanent du village le quitte vers 1887. La présence d'un gisement d'argile au quartier de Noyères a lancé l'activité de la production de la brique réfractaire. Vers 1900, on compte sur Bollène jusqu'à 26 cheminées et 533 emplois en 1921. L'activité décline après 1945, victime du progrès industriel. Aujourd'hui on ne dénombre plus que deux usines encore en activité, celles des Ets Valabrègue et Valuy. Jusqu'à l'issue de la seconde guerre mondiale, Bollène se développe de manière homogène. Les seuls hameaux formés à Saint-Blaise, Saint-Ferréol et à la Croisière ne concentrant que peu d'habitants.

En 1947 débute la construction de l'usine hydroélectrique André Blondel et du Canal de dérivation du Rhône de Donzère Mondragon, qui représentent les plus grands chantiers d'Europe d'après guerre . Un afflux massif d'ouvriers et un développement démographique fulgurant ont conduit à la réalisation de nouveaux noyaux urbains, détachés du centre historique. C'est ainsi que sont apparus les quartiers de la Cité Saint-Pierre, de la cité de Barry, des cités Lauzon I et II, de Bollène Ecluse (dénommée Cité IV) et de la Croisière.

L'urbanisation de Bollène est conséquente à son développement économique. C'est ainsi que la réalisation de l'usine d'enrichissement de l'uranium aux limites des communes de Bollène, Saint Paul Trois Châteaux et Pierrelatte a entraîné la construction de grands ensembles résidentiels : 33

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LES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT - La RD 26

Elle traverse Bollène du Nord au Sud (entre Saint Paul Trois Chateaux Un maillage routier organisé autour d'un pôle et Mondragon). Dans sa partie Nord, du rond point des portes de majeur de circulation: le rond point des Portes de Provence en direction de la Drôme, elle est classée en voie de type P r o v e n c e A et supporte des trafics de plus de 15300 véh/jour. Dans sa partie Sud, elle est classée comme voie de type C et Les données concernant les trafics proviennent des comptages effectués connaît des trafics de l'ordre de 5550 véh/jour. par la DDE du Vaucluse en 2003 (trafic moyen journalier annuel)

La voirie primaire : La RD 8

- l'autoroute A7 - Dans sa partie Est, au Sud de la RD 994, la RD 8 est classée de type A avec 4212 véh/jour. Elle traverse la commune du nord au Sud sur 7.4 km, longeant le - Dans sa partie Ouest, au Nord de la RD 994, elle est classée de Canal de Donzère Mondragon. Un échangeur est présent sur la type B. commune, à l'entrée du grand cœur de ville, au niveau du rond point des Portes de Provence, permettant d'amener les flux directement en ville et de rapprocher Bollène des grands pôles - La RD 204 urbains régionaux. Elle constitue néanmoins une coupure urbaine forte et connaît des trafics importants (68040 véh/jour). - Elle supporte un trafic important dans sa traversée du Canal avec 5707 véh/jour - la Nationale 7 Ce trafic diminue passé le rond point du Tricastin avec seulement 1088 véh/jour en direction de Lapalud. La Nationale 7 longe la pointe Ouest de la commune sur environ 1.9 km. Les trafics s'échelonnent entre 9706 véh/jour jusqu'à 12540 véh/jour en période estivale. - La RD 160 De Bollène à Saint-Restitut, la RD 160 est classée de type C avec 1213 véh/jour. Le réseau de voirie départementale:

Le réseau de voirie départementale structure le territoire par une organisation en étoile à partir du centre ville: - déplacement de la connexion de ce réseau du centre ancien vers l'immense giratoire des Portes de Provence sur la rive Nord du Lez; - les remaniements de ce réseau départemental, visant notamment à contourner le centre ancien, n'ont pas contribué à faciliter la lecture du fonctionnement urbain de Bollène. Aujourd'hui, le giratoire des Portes de Provence est quasi incontournable pour qui circule dans le secteur. 34

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L'étalement de l'urbanisation s'accompagne d'un linéaire de voiries - La RD 994 communales très important (près de 180 km) qui irrigue chacun des quartiers. - De Bollène à Pont Saint Esprit, la RD 994 est classée en voie de type A avec des trafics allant de 7711 véh/jour (de la RN7 La Croisière à la D8 niveau Canal de Donzère Mondragon) jusqu'à 13442 véh/jour sur le pont traversant le Canal, entre la D8 et la D26. - Dans sa partie Est, de Bollène vers la Drôme, la D994, toujours en Le stationnement présente une offre importante à la fois dans les classe A connaît des trafics d'environ 5000 véh/jour différents quartiers de Bollène et dans le centre ville ou à proximité. La nouvelle politique de stationnement dans le centre ville (1100 places dont la moitié entièrement gratuites, en zone payante une politique tarifaire incitative avec une demi-heure gratuite, des parkings gratuits surveillés) permet d'éviter le stationnement des voitures "ventouses" et de faciliter l'accessibilité vers les commerces et les logements.

Pont qui permet à la RD 994 de franchir le canal

Donzère -Mondragon

- La RD 12

De Bollène à Uchaux, la RD 12 est classée de type C avec 1158 véh/jour.

Boulevard Victor Hugo: un trafic intense aux heures

de pointe sur un axe très commerçant du centre ville . - La RD 243

La RD 243 qui longe la rive droite du Canal de Donzère Mondragon est classée de type C avec 1016 véh/jour

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Article L 111-1-4 du Code de l'Urbanisme

Il faut néanmoins soulever la problématique des entrées de ville qui La RD 26, depuis connaissent quelques dysfonctionnements: Mondragon , avec 5550 - accueil des différents modes de déplacements (partage de la voirie) véh/jour constitue - traitement des abords de la voie également une entrée de - insertion urbaine des entrées de ville ville présentant quelques - affichages publicitaires dysfonctionnements: non

- progression vers le centre ville traitement des abords, pas - identité de la commune de progression dans les perceptions…

Certains axes sont soumis à l'application de l'article L 111-1- 4: l'autoroute A7, la RN 7, les routes départementales 994 et 26: "En dehors des espaces urbanisés des communes, les constructions ou installationssontinterditesdansunebandede100mdepartetd'autrede l'axedesautoroutes,desroutesexpressetdesdéviationsausensducode delavoirieroutièreetde75mdepartetd'autredel'axedesautresroutes classées à grande circulation. Cette interdiction ne s'applique pas aux constructions ou installations liées ou nécessaires aux infrastructures routières; aux services publics exigeant la proximité immédiate des infrastructuresroutières; aux bâtiments d'exploitation agricole; auxréseaux d'intérêtpublic.Ellenes'appliquepasnonplusàl'adaptation,laréfection ou l'extension des constructions existantes. Les dispositions des alinéas Entrée de ville par la RD précédents ne s'appliquent pas dès lors que les règles concernant ces 994, quartier de Saint zones, contenues dans le Plan d'Occupation des Sols, ou dans un Blaise: friches industrielles documentd'urbanismeentenantlieu,sontjustifiéesetmotivéesauregard et affichage publicitaire notammentdesnuisances,delasécurité,delaqualitéarchitecturale,ainsi n'offrent pas une image quedelaqualitédel'urbanismeetdespaysages " très valorisante

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Le réseau de transport en commun

La commune possède son propre réseau de bus, les Transports Urbains Bollénois. Le réseau est composé de quatre lignes, complétées par des services de Taxibus et Navettes. Des lignes de transports en car desservent la ville de Bollène, notamment les lignes Bollène – Lapalud – Pierrelatte et Bourg-Saint-Andéol – Mondragon par la société des Rapides du Sud Est.

Gares et aéroports

La gare de Bollène est située dans le quartier de la Croisière. La commune fait partie du réseau de TER qui permettent de rallier Montélimar et Orange. Le TGV traverse le territoire communal pour s'arrêter aux gares d'Avignon et de Montélimar.

Les aéroports les plus proches sont ceux de Avignon Caumont (36 min.), Nîmes Garons (52 min.) et Marseille Provence (1h15).

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LES RESEAUX TECHNIQUES URBAINS L'ancienne station de pompage, dite de "la ferme Vincent", situé à proximité du Centre Commercial de Bollène Ecluse et qui alimentait un réservoir de 500 m 3 à la cote 115,00 N.G.F. en cas de secours a été désaffecté en 2005 et est actuellement en cours de démantèlement. L E RESEAU D ’ ADDUCTION D ’ EAU POTABLE :

La Commune est alimentée aussi bien au sud qu'au nord, à partir de ces 1. PRODUCTION ET TRANSPORT réservoirs. Le réseau de distribution comprend ensuite différentes canalisations en antennes ou en bouclage desservant l'ensemble des zones La Commune de Bollène a délégué la gestion du service de l'eau potable urbanisées. au Syndicat Rhône – Aygues - Ouvèze (RAO). Ce syndicat créé en 1947 couvre un périmètre de 36 communes dont 29 dans le département de Les quartiers situés à l'ouest du canal Donzère – Mondragon sont alimentés Vaucluse et 7 dans celui de la Drôme représentant une population totale par la canalisation Ø 450. d'environ 66.000 habitants et plus de 28.500 branchements particuliers en service. Le service est exploité sous la forme d'un contrat d'affermage. Sur le territoire bollénois, l'ensemble des canalisations d'adduction et de distribution représente un linéaire d'environ 160 km. Sur l'ensemble de ce périmètre intercommunal, 5 stations de production 3 assurent une capacité maximale de 2785 m /h. Au 31 décembre 2006 le nombre d'abonnés était de 6848 pour la Le transport est assuré par 1077 km de canalisations, 26 réservoirs de Commune de Bollène dont 6700 abonnés domestiques. 3 stockage pour une capacité de23.850 m , 8 stations relais, 7 surpresseurs collectifs et 7 compteurs de transit. Ce réseau est également utilisé pour la protection incendie. Au 31/12/2006 328 poteaux ou bouches d'incendie étaient répartis sur l'ensemble de la La production totale sur l'ensemble de ce périmètre intercommunal Commune. 3 avoisine les 8 millions de m annuels dont près de 43% pour la station qui dessert principalement la commune de Bollène. 2. FONCTIONNEMENT – QUALITE

Le réseau communal est alimenté à partir des captages de Mornas, dans la Dans l'ensemble, l'état du réseau est satisfaisant. plaine alluviale du Rhône, par une canalisation Ø 450 longeant la voie ferrée Paris – Lyon - Marseille jusqu'au quartier de la Croisière, puis longeant Le suivi sanitaire est assuré par un contrôle réglementaire des Directions la RD 994 jusqu'au rond point des Portes de Provence; à ce niveau le réseau Départementales de l'Action Sanitaire et Sociale (DDASS) et par se divise en deux artères principales en Ø 300 alimentant : l'autosurveillance réalisée par l'exploitant. 158 analyses physico-chimiques (dont 85 pour l'unité de distribution de - au sud, entre les quartiers "Charragons" et "Saint-Ariès", un réservoir de 2 x Bollène) et 148 analyses bactériologiques (dont 82 pour l'unité de 3 1000 m à la cote 134,42 N.G.F.(construit en 1950 et dénommé réservoir distribution de Bollène) ont été réalisées en 2005. Pour ces 2 types d'analyses 3 CHARRAGONS), doublé par un réservoir de 500 m à la cote 190,00 N.G.F. le taux de conformité est de 100%. au quartier Jonqueirolle (dénommé réservoir JACOMET) ; 157 analyses physico-chimiques (dont 93 pour l'unité de distribution de Bollène) et 192 analyses bactériologiques (dont 113 pour l'unité de 3 - au nord, un réservoir de 2000 m à la cote 134,42 N.G.F. (construit en 1975 distribution de Bollène) ont été réalisées en 2006. Pour ces 2 types d'analyses et dénommé réservoir BARRY), alimenté par une canalisation Ø 300 maillée sur l'unité de distribution de Bollène le taux de conformité est de 100%. sur le Ø 450 .

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Le programme de renouvellement des branchements en plomb se poursuit. Le recensement effectué par le fermier est abouti et les résultats - quartier du Moulès : extension de 80 ml de canalisation PVC Ø 63 permettront au syndicat RAO de construire un programme de travaux phasé jusqu'en 2013. Au 31/12/2006 environ 750 branchements en plomb - RD 160 : pose de 740 ml de conduite en fonte Ø 150 et reprise de 25 étaient recensés. branchements

Le programme réglementaire de nettoyage de l'ensemble des réservoirs est - rue Boris Vian : renouvellement de la conduite en PVC Ø 63 sur 230 ml et réalisé annuellement. reprise de 3 branchements en plomb

- impasse Marcel Cerdan : extension du réseau en Ø 53/63 sur 90m et 3. EXTENSIONS reprise 4 branchements

Les travaux majeurs réalisés en 2006-2007 accompagnaient des travaux de - rue Pierre de Coubertin : extension du réseau en fonte en Ø 100 mm sur réfection de voirie ou d'anticipation de construction de nouvelles 170m et reprise 8 branchements habitations. Il s'agit des sites suivants : - rue Jules Ferry : extension de 100m de Ø 53/63 et reprise de 5 - rond-point de Saint-Pierre sur le RD 26 : réalisation d'un maillage de 70 ml branchements entre la conduite Ø 300 située sous le RD 26 et la conduite Ø 150 avenue Aubanel - RD204 entre Bollène et Lapalud : maillage avec la commune en Ø 100mm sur 1000m - avenue Giono : pose de 100 ml de conduite Ø 100 , de 30 ml de conduite Ø 200 et reprise de 10 branchements - Avenue Ernest Lafond : extension en Ø 150mm en fonte sur 250m depuis la RD26 pour alimenter le lycée - avenue Emile Lachaux : pose de 600 ml de conduite Ø 150 et reprise de 70 branchements

- RD 26 – Saint-Ariès : renforcement de la conduite en fonte Ø 100 sur 140 ml et reprise de 12 branchements en plomb

- rue Escadrille Normandie Niemen : extension de la conduite en fonte Ø 100 sur 80 ml et reprise de 1 branchement en plomb

- quartier la Croisière : pose de 460 ml de conduite en fonte Ø 100, pose de 240 ml de conduite en fonte Ø 53, renforcement de la conduite en PVC Ø 63 sur 960 ml et reprise de 33 branchements

- cité Louis Fèbre : pose de 280 ml de conduite en fonte Ø 100 et reprise de 28 branchements

- quartier du Puy (rue de la Tour, rue du Calvaire, rue du Puy, rue Aragon) : pose de 260 ml de canalisation PVC Ø 63 et reprise de 32 branchements 40

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4. HABITATIONS NON RACCORDEES AU RESEAU AEP

Le règlement du Plan Local d'Urbanisme impose, quel que soit la zone concernée, que toute construction nouvelle soit raccordée au réseau public de distribution d'eau potable de caractéristiques suffisantes.

Le règlement du Plan Local d'Urbanisme définit les caractéristiques de la défense incendie requises.

Dix-huit habitations déjà édifiées ne sont pas raccordées au réseau d'eau potable :

N° Parcelles Localisation Zonage PLU Commentaire 1 I n° 817 Le Paty N 2 I n° 1056 Saint-Ariès N 3 H n° 241 Saint-Ariès N 4 I n° 1070 et 1075 Saint-Ariès N 5 C n° 238 Chabrières N 6 D n° 1384 Guffiage N 7 D n° 268 et 1273 Chabrol N 8 D n° 274 et 1448 Chabrol N 9 D n° 221 Serre Pluma N 10 D n° 218 Serre Pluma N 11 D n° 215 Serre Pluma N 14 H n° 751 Noyères N 15 G n° 638 Genesté N 16 G n° 641 Genesté N Extension prévue du réseau AEP 17 B n° 32 Fontcouverte N 18 B n° 970 La Poudrière N

(cartographie de la localisation de ces habitations dans le volet Annexes sanitaires)

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L E RESEAU D ’ ASSAINISSEMENT COLLECTIF : 2.2 Réseaux de collecte (au 31/12/2006)

1. DESCRIPTION GENERALE DU SERVICE Le réseau de collecte essentiellement de type séparatif, d'un linéaire total de 77,7 km, se décompose ainsi : La Commune de Bollène a délégué la gestion du service (collecte, transport et traitement des eaux usées) par affermage en date du 1er juillet Diamètre Eaux usées Eaux unitaires Refoulement Total 2004 pour une durée de 10 ans. PVC 90 103 103 PVC 110 172 172 Les volumes collectés sont traités au sein des 3 stations d'épuration Fonte 125 500 500 présentes sur le territoire communal : Fonte 150 1760 1760 - La Martinière PVC 140 243 243 - Bollène Ecluse PVC 160 455 455 - La Croisière PVC 200 65158 952 66110 PVC 250 1812 1812 Chiffres clés (au 31/12/2006) : PVC 300 45 19 64 - 5951 clients PVC 400 45 45 - 657 834 m3 facturés en 2006 PVC 500 365 365 - 77,7 km de réseaux de collecte Ciment 300 1020 1020 - 15 stations de relèvement d'eaux usées Ciment 400 1745 1745

Ciment 500 1645 1645 2. INDICATEURS TECHNIQUES - Ciment 1500 1695 1695 2.1 Données générales (au 31/12/2006) Total

Population totale (recensement 1999) : 14 130 habitants 2.3 Postes de relèvement (au 31/12/2006)

Nombre d'abonnés au réseau AEP : 6 848 abonnés Total de 15 postes de relèvement dont 1 poste de crue Volumes d'eau consommés entre 2 relèves des compteurs : 952 697 m3 2.4 Stations d'épuration (au 31/12/2006) Nombre d'abonnés assainissement : 5 951 abonnés ♦ Volumes rejetés entre 2 relèves des compteurs : 657 834 m3 La Croisière Année de construction : 2004 Population équivalente raccordée : 12 279 habitants Capacité : 4500 EH (extensible à 9000 EH)

Procédé : Boue activée faible charge Ratio de raccordement : 86,9 % Milieu récepteur : contre canal rive droite du Canal de Donzère Volumes traités aux stations d'épurations en 2006 : 852 681 m3 Mondragon Nature du réseau : unitaire et séparatif Type d'effluent : domestique et industriel 42

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Volume annuel reçu : 16.172 m3 Charges effectives atteintes (2006) : ♦ La Martinière Capacité Charge moyenne Charge maximale Année de construction : 1988 nominale atteinte % / atteinte % Capacité : 8350 EH nomin Procédé : Boue activée faible charge al Volume journalier 675 44 7 % 611 91 % Milieu récepteur : Le Lez (m3) Nature du réseau : unitaire et séparatif DBO5 (kg/j) 270 33 12 % 67 25 % Type d'effluent : domestique DCO (kg/j) 630 63 10 % 131 21 % Volume annuel reçu : 718.318 m3 MEST (kg/j) 405 20 5 % 47 12 % Charges effectives atteintes (2006) : ♦ Bollène Ecluse Année de construction : 1981 Capacité Charge moyenne Charge maximale nominale atteinte % / atteinte % / Capacité : 4000 EH nominal nominal Procédé : Boue activée faible charge Volume journalier 2500 1969 79 % 4013 161 % Milieu récepteur : Canal de Donzère Mondragon (m3) Nature du réseau : unitaire et séparatif DBO5 (kg/j) 500 492 98 % 607 121 % DCO (kg/j) 1250 1154 92 % 1568 125 % Type d'effluent : domestique MEST (kg/j) 500 576 115 % 891 178 % Volume annuel reçu : 118.191 m3 Charges effectives atteintes (2006) : Capacité Charge moyenne Charge maximale 3. TRAVAUX A REALISER OU EN COURS DE REALISATION nominale atteinte % / nominal atteinte % / nominal Eaux parasites Volume journalier 800 324 41 % 1199 150 % (m3) La problématique des eaux parasites de temps de pluies reste un sujet DBO5 (kg/j) 200 115 58 % 161 81 % d'attention récurent s'accompagnant dans le temps d'une politique de DCO (kg/j) 400 239 60 % 402 101 % séparation eaux usées /eaux pluviales sur les tronçons actuellement MEST (kg/j) 200 90 45 % 208 104 % unitaires.

Station d'épuration de la Martinière

La Ville de Bollène, en application de la circulaire du 8 décembre 2006 relative à la mise en conformité de la collecte et du traitement des eaux usées et dans la perspective de l’urbanisation de son territoire, a engagé en 2007 les études préliminaires à l’extension de la STEP La Martinière : - Février 2007 Audit technique de l’installation

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- Mai 2007 : Levés topographiques Par délibération de février 2008, le Conseil Municipal de Bollène a sollicité - Juin 2007 : Etude de définition pour l’extension de la capacité de des services compétents une demande de dérogation d'implantation en traitement de la STEP zone inondable de l'extension de la station d'épuration de la Martinière. -2007-2009 : Etude d’impact et dossier loi sur l’eau -2010 : Enquête Publique 4. EXTENSIONS DU RESEAU Le fonctionnement des trois stations d'épuration de la Commune de Bollène est globalement satisfaisant et n'a pas fait l'objet de remarques de la police Extensions réalisées depuis l'approbation du schéma directeur de l'eau au regard de la réglementation européenne. En revanche le d'assainissement et conformes au schéma directeur d'assainissement en dimensionnement de la station d'épuration de la Martinière n'est pas vigueur. approprié aux projets d'urbanisation et d'évolution démographique de la Commune de Bollène à l'horizon 2020. Année des Lieu Objet

travaux Au stade du rapport d’étape, remis à ce jour par le Maître d’œuvre, l’enveloppe financière prévisionnelle est estimée à 3 M€ TTC, hors 2001 Avenue Rombeau extension 40 mètres PVC 150 fondations spéciales. 2001 Rue Félix Perge extension 322 mètres PVC 200 Le calendrier de réalisation des études et travaux a été approuvé par le 2001 Chemin de Grignan extension 370 mètres PVC 200 Conseil Municipal lors de sa séance de novembre 2007 et se décompose 2001 Saint-Pierre ouest extension 390 mètres PVC 200 comme suit : 2002 Chemin du Félin extension 232 mètres PVC 200 2008 : Phases Conception et maîtrise d’oeuvre. 2002 Chemin de Grignan extension 139 mètres PVC 200 2010 :Autorisation administrative. 2002 Avenue Giono extension 88 mètres PVC 200 Premier trimestre 2011 : Début des travaux. 2002 Rue JF Marquis extension 554 mètres PVC 200 2002 Chemin du Pereyras extension 207 mètres PVC 200 La station d'épuration de la Martinière est actuellement implantée à 2002 Rue du 19 mars 1962 extension 312 mètres PVC 250 proximité de la rivière "Le Lez". Au regard du Plan de Prévention du Risque 2002 Chemin des Charagons extension 141 mètres PVC 200 Inondation (PPRi) du Bassin Versant du Lez approuvé par le Préfet en 2002 Rue Charvolin extension 102 mètres PVC 200 décembre 2006, cette installation est implantée en zone inondable. Le 2003 Rue de la Paix extension 55 mètres PVC 500 règlement de ce PPRi autorise toutefois les constructions et installations 2003 Rue F. Mistral extension 19 mètres PVC 300 techniques telles que les stations d'épuration sous réserve du respect de 2003 Rue de Versailles extension 45 mètres PVC 400 dispositions constructives définies par le PPRi et à la condition de répondre 2003 Saint-Blaise extension 56 mètres PVC 200 aux préconisations fixées en application de la loi sur l'eau. 2003 Rue P. Valéry extension 44 mètres PVC 160 L'arrêté ministériel du 22 juin 2007 relatif à la collecte, au transport et au 2003 Route d'Uchaux extension 51 mètres PVC 200 traitement des eaux usées des agglomérations d'assainissement stipule que 2003 Chemin de Grignan extension 32 mètres PVC 160 les stations d'épuration ne doivent pas être implantées dans des zones 2004 Rond Point Portes de extension 233 mètres PVC 200 inondables, sauf en cas d'impossibilité technique. Cette impossibilité doit Provence alors être établie par la Commune ainsi que la compatibilité du projet avec 2004 Chemin du Pereyras extension 352 mètres PVC 200 le maintien de la qualité des eaux et sa conformité à la réglementation 2004 Saint-Blaise extension 198 mètres PVC 200 relative aux zones inondables. 2004 Ancienne route de St-Paul extension 160 mètres PVC 200 Cette station d'épuration a été construite en 1988 et l'ensemble du réseau d'assainissement converge vers cette installation. L'extension de la station 2005 Chemin de la Levade extension 102 mètres PVC 200 d'épuration sur un autre site est économiquement non réaliste. 2005 Chemin de Gourdon extension 78 mètres PVC 200 2005 Le Pereyras extension 84 mètres PVC 200 44

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Année des Lieu Objet parles participations réglementairement prévues à cet effet selon le mode travaux opérationel retenu : 2005 Avenue Jean Moulin extension 110 mètres PVC 200 2005 Chemin du Pereyras extension 132 mètres PVC 200 2006 Rue M. Mathieu extension 75 mètres PVC 200 - zone 1AU dédiée à l'habitat en bordure de la route de l'Embisque : 2006 Rue Boucher extension 16 mètres PVC 200 extension réseau sur environ 75 mètres 2006 Rue A. Perdiguier extension 76 mètres PVC 200 2006 Saint-Blaise extension 163 mètres PVC 160 - zone 1AU dédiée à l'habitat quartier Font-Sec : extension réseau sur 2006 Route d'Uchaux extension 296 mètres PVC 200 environ 275 mètres 2006 ZAC PAN EUROPARC extension 3260 mètres PVC 250 2006 Chemin de la Levade extension 41 mètres PVC 160 2007 Quartier la Croisière extension 43 mètres PVC 160 Les secteurs suivants ouverts à l'urbanisation disposeront d'un assainissement 2007 Rue Roger Martin du Gard extension 24 mètres PVC 160 individuel : 2007 La Levade extension 46 mètres PVC 160 - zone 1AU dédiée à l'activité ZA du Pigrailler : 2007 Boulevard Victor Hugo extension 9 mètres PVC 160 2007 Chemin de Gourdon extension 400 mètres PVC 200 - zone 1AU dédiée à l'activité entre Pragelinet et Sactar 2007 Impasse de Gourdon extension 166 mètres PVC 200 2008 Rue Sainte Anne extension 50 mètres PVC 160 2008 Avenue Salvador Alliende extension 59 mètres PVC 160 6 ASSAINISSEMENT NON COLLECIF

L'assainissement individuel est pratiqué dans les parcelles où le 5. COMPATIBILITE DES OUVRAGES EXISTANTS AVEC L'EVOLUTION DE LA raccordement gravitaire n'est pas réalisé. COMMUNE PREVUE AU P.L.U. La Commune de Bollène a transféré sa compétence Service Public Les secteurs suivants ouverts à l'urbanisation peuvent être raccordées aux d'Assainissement Non Collectif (SPANC) à la Communauté de Communes réseaux d'eaux usées existants à proximité : Rhône Lez Provence.

- zone 1AU dédiée à l'habitat le long de l'ancienne route de Saint-Paul : 1 Les zones urbaines concernées par l'assainissement individuel sont conduites Ø 200 déjà existante essentiellement localisées sur les secteurs suivants: partie nord de l'ancienne route de St-Paul-Trois-Chateaux, partie Est du chemin de - zone 1AU dédiée à l'habitat en bordure de l'avenue A. Maucuer : 3 Grignan, partie du chemin de la Levade, quartiers du Pigrailler et de Saint- conduites Ø 200 déjà existantes Ariès, partie sud du quartier de Saint-Blaise.

- zone 1AU dédiée à l'activité le long de la RD 994 : réseau desservant la Le ratio de non raccordement est d'environ 13% (il était de 15% en 2001).. ZAC PAN EUROPARC déjà existant L'extension des réseaux en liaison avec le raccordement des zones de Font-Sec et de Saint-Ariès permettra de desservir des zones urbaines déjà Les secteurs suivants ouverts à l'urbanisation nécessiteront une extension du bâties et diminuer ainsi ce ratio. réseau d'eaux usées dont le financement pourra être partiellement assuré

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Le schéma directeur d'assainissement approuvé en 2001 avait défini des 8. RESEAU D'EAUX PLUVIALES surfaces minimales variables selon les zones pour qu'un terrain soit considéré comme constructible. Ces surfaces minimales sont reprises dans le Les orages cévenols de septembre 2002 ont provoqué des inondations et règlement du PLU. dommages dans dix sept secteurs de la Commune de Bollène. De part leur intensité et leur durée cet épisode a pu être qualifié d'occurrence 7. SCHEMA DIRECTEUR D'ASSAINISSEMENT centennale voire supérieure. Ont ainsi été touchés des secteurs pour lesquels le risque ruissellement Par délibération du 28 Juin 2001 le Conseil Municipal avait approuvé le n'avait jamais été identifié. projet de zonage de l’assainissement communal. Ce projet de zonage a ensuite été soumis à l’enquête publique, à l'issue de laquelle le commissaire Afin de proposer des solutions à ces problèmes, la Commune de Bollène a enquêteur a émis des réserves et recommandations. Ces dernières ont été lancé dès janvier 2003 une étude de ruissellement pluvial sur l’ensemble de prises en compte, dans un additif au mémoire justificatif de zonage de son territoire. Cette étude aboutit à un schéma d’assainissement pluvial qui l’assainissement. identifie les problématiques et les améliorations à apporter pour protéger les zones à risques. Sur la base de cet additif, le schéma directeur d'assainissement et notamment son zonage ont été approuvés par délibération du Conseil Dans le cadre de cette étude un inventaire et diagnostic complet des Municipal du 27 juin 2002. réseaux pluviaux de ces secteurs à risques a ainsi été réalisé. L'ensemble de ces données seront intégrées dans le schéma directeur Dans le cadre de l'élaboration de ce PLU, le zonage sera modifié sur les soumis à enquête publique. bases des nouvelles orientations d'urbanisme, afin de mettre en concordance ces deux documents soumis à enquête publique.

Les modifications porteront sur les aspects suivants : - prise en compte des différentes extensions de réseaux réalisées depuis - prise en compte du nouveau zonage tel que défini au Plan Local d'Urbanisme - sur le volet eaux pluviales, intégration du schéma directeur élaboré à la suite des précipitations exceptionnelles de l'automne 2002

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1°) La Ville de Bollène s'est engagée très tôt dans une politique volontaire L ES DECHETS : de tri et de valorisation des déchets : - 1992 : création d'une déchèterie, - 1998 à 2000 : mise en place de la collecte sélective des emballages 1. PRESENTATION DU SERVICE ménagers, des journaux magazines et du verre au travers de points

d'apport volontaire, La Commune de Bollène a délégué sa compétence traitement des ordures - 2002 : collecte sélective en porte à porte des emballages ménagers et ménagères au Syndicat Intercommunal d'Etude de Réalisation et de des journaux magazines auprès de 500 foyers Gestion du Tricastin (SIERGT). Outre Bollène, le SIERGT regroupe les - 2003 : extension de la collecte sélective en porte à porte auprès de 400 communes drômoises de DONZERE, PIERRELATTE, SAINT-PAUL-TROIS- foyers supplémentaires CHATEAUX, LA GARDE ADHEMAR et LES GRANGES GONTARDES soit une - 2006-2007 : opération "composteur individuel" auprès de 500 foyers en population totale d'environ 40.100 habitants. partenariat avec le SYPP. Le SIERGT assure également la collecte et le traitement des déchets ménagers spéciaux (DMS) sur le territoire de la Commune de Bollène. 2°) La Ville de Bollène met à la disposition de la population les infrastructures

suivantes : Depuis le 2004, le SIERGT est membre, en tant qu’EPCI, du Syndicat des - une déchèterie Portes de Provence (SYPP) avec le SITOM de Montélimar-Le Teil (77.200 - 18 points d'apport volontaire pour la collecte et le recyclage du flux jaune habitants), la Communauté de Communes du Pays de Rémuzat (930 (emballages ménagers), du flux bleu (journaux magazines) et du flux vert habitants) et la Communauté de Communes du Rhône aux Gorges de (verre) l’Ardèche (18.500 habitants), soit une population totale d'environ 136.730 - 9 points d'apport volontaire pour la collecte et le recyclage du verre habitants. La Commune de Bollène est la seule commune Vauclusienne de uniquement cet EPCI où la population est répartie de la manière suivante : - collecte sélective en porte à porte pour 900 foyers des flux jaune et bleu - population ardéchoise 31.900 habitants soit 23,3 % en mélange - population drômoise 90.700 habitants soit 66,3 % - un service de ramassage des encombrants et déchets verts 10 points relais - population vauclusienne 14.130 habitants soit 10,3 % collecte textile

Le SYPP assure, par délégation de compétence de ces EPCI, le traitement 3°) Dans un souci d'intégration des dispositifs de collecte des ordures des ordures ménagères de l’ensemble de ce territoire regroupant 78 ménagères et assimilés dans le paysage urbain en centre ville ancien, la communes. Ville de Bollène a mis en œuvre un programme d'installation de conteneurs Le SYPP est compétent pour mener toutes les actions visant à traiter la enterrés ; depuis l'année 2005, 14 dispositifs ont ainsi été installés. quantité de déchets ménagers et assimilés issus de son territoire. Il participe Aux endroits où l'installation de tels dispositifs enterrés est délicate, la Ville de à toutes actions en ce sens, et il organise et assure pour l'ensemble de ses Bollène a réalisé des locaux dédiés à recevoir les conteneurs de collecte ; 5 adhérents, dans les conditions définies par les articles L.2224-13 et L.2224-14 locaux sont aujourd'hui opérationnels en centre ancien. du Code Général des Collectivités Territoriales.

4°) Par délibération en date d'avril 2004, le Conseil Municipal a approuvé la La gestion des déchets ménagers à Bollène s'inscrit dans une perspective création d'un tarif d'enlèvement d'office dans le cadre de la lutte contre les de développement durable actée par les différents points suivants : dépôts sauvages. L'abandon sur la voie publique, ou sur tout autre lieu non approprié, de déchets ou de détritus de quelque nature que ce soit est interdit et considéré comme dépôt sauvage. 47

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Les services techniques municipaux sont de plus en plus souvent sollicités qui bénéficient d'une collecte sélective en porte à porte hebdomadaire, la pour enlever ces dépôts sauvages de déchets. fréquence hebdomadaire de collecte des ordures ménagères est de 2. En haute saison la fréquence hebdomadaire pour les campings est de 2 Pour des raisons de salubrité publique et compte tenu de leur multiplication, minimum. un tarif d'enlèvement d'office de ces dépôts sauvages a été fixé à 35 La collecte des ordures ménagères représente un kilométrage mensuel euros.. moyen d'environ 6.903 kilomètres. Ainsi, conformément au Code Général des Collectivités Territoriales, et notamment les articles L.2212-2 et L.2224-13 à 17, tout dépôt de déchet ne La quantité annuelle d'ordures ménagères collectée est d'environ 4900 respectant pas les dispositions de l'arrêté municipal en vigueur tonnes soit environ 346 kg par an et par habitant ( le ratio national 2004 - réglementant l'élimination et la collecte des déchets, pourra être enlevé source ADEME- publié en décembre 2006 est de 353 kg/hab/an). d'office aux frais du contrevenant. Les ordures ménagères collectées sur le territoire communal sont évacuées 5°) Un nouveau contrat a été signé, en date du 1er janvier 2006, pour une sur le centre d'enfouissement de ROUSSAS (Drôme). La superficie globale de durée de 5 ans, avec l'organisme Eco-Emballages qui porte sur 5 matériaux ce site s'élève environ à 13,8 hectares dont 6,3 hectares sont réservés au (verre, aluminium, acier, plastiques, cartons). stockage proprement dit. Caractéristiques du site (source arrêté préfectoral 05-0221 , sur la base de 6°) Un nouvel arrêté municipal du 24 novembre 2006 réglemente 0,9 tonne de déchets par m3) : l’élimination et la collecte des déchets sur le territoire communal. - surface du casier : 6,3 ha - volume de stockage : 1.965.000 m3 - alvéoles à créer : 26 2. INDICATEURS TECHNIQUES LIES A LA COLLECTE ET AU TRAITEMENT DES - tonnage annuel moyen : 115.000 T / an DECHETS MENAGERS (données 2006 Ville de Bollène ) : - tonnage annuel maximum : 150.000 T / an - durée de vie du site : 15 ans 2.1 Ordures ménagères 2.2 Collecte sélective des flux jaune, bleu La collecte des ordures ménagères et assimilés est assurée par collecte mécanisée de conteneurs individuels ou collectifs selon l'état des lieux. Les Cette collecte est assurée par collecte en porte à porte sur une partie du conteneurs sont gratuitement mis à la disposition des administrés. Le volume territoire communal. Sur le reste du territoire, la collecte est assurée sur le utile de chaque conteneur varie en fonction de la composition familiale et principe d'apport volontaire dans des conteneurs spécifiques répartis sur le de la fréquence de collecte. territoire communal.

Au 31 décembre 2006, le parc de conteneurs était de 5.527 bacs à ordures Sur les quartiers de Bollène Ecluse, de la Planchette et du Lauzon, environ ménagères, soit un volume disponible de 1 241,74 m3, collectés 900 foyers, soit près de 2 430 habitants, bénéficient de la collecte sélective mécaniquement, dont 5 300 affectés à une adresse (individuelle, hebdomadaire en porte à porte et en mélange des emballages (flux jaune) immeuble, groupe d’immeubles) et 228 à usage collectif (centre ville, et des papiers journaux (flux bleu). regroupements extérieurs). Chaque foyer est doté pour cette collecte d'un conteneur spécifique d'un volume de 180 litres mis à disposition par la Commune de Bollène. La fréquence hebdomadaire de collecte la plus faible est 1 (pour les écarts La collecte sélective au porte à porte est effectuée une fois par semaine et en zone rurale). La fréquence hebdomadaire la plus élevée est 6 (pour le (ces foyers bénéficient par ailleurs de 2 collectes hebdomadaires des centre ancien). Le reste du territoire communal est collecté 3 fois par ordures ménagères). semaine; dans les quartiers de Bollène Ecluse, de la Planchette et du Lauzon 48

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Sur la base des foyers concernés, la collecte sélective en porte à porte des Tonnage total collecté pour les flux jaune et bleu : 321 tonnes soit un ratio emballages ménagers et journaux magazines représente un kilométrage de 22,65 kg par an et par habitant. mensuel moyen d'environ 323 kms. Le Plan Départemental d'Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés Le tonnage annuel collecté est de 110 tonnes soit un ratio de 45,29 kg par (PDEDMA) de Vaucluse rappelle que les contrats multimatériaux signés par an et par habitant. les collectivités avec les organismes agréés ont permis de définir des Sur le reste du territoire, y compris dans le centre ancien, la collecte est objectifs de collecte pour recyclage pour chaque matériau, correspondant assurée sur le principe d'apport volontaire dans des conteneurs spécifiques à l'effort moyen de tri effectué par chaque habitant et par an aux valeurs répartis sur le territoire communal et concernant environ 11.700 habitants. suivantes pour les horizons 2005 et 2010 : Ces points d'apport volontaire (PAV) sont au nombre de 18 et correspondent aux dénominations suivantes Matériaux 2005 2010 kg/hab/an kg/hab/an N° Adresse du PAV Colonn Colonne Papiers cartons 8,0 10,0 e Bleu Plastiques 2,5 4,0 Jaune Aluminium 0,3 0,5 1 Rue Bergson (Cité de Barry) 1 1 Acier 7,0 9,0 2 Route de St-Ariès 2 1 Total 4 matériaux 17,8 23,5 3 Avenue Théodore Aubanel 2 1 4 Avenue Paul Claudel - Le Puy 1 1 Le ratio par habitant des résultats des collectes sélectives sur la Commune de Bollène pour est donc plus que conforme aux préconisations du 5 Chemin Vieux - St Blaise 1 1 PDEDMA de Vaucluse pour ce qui concerne les emballages ménagers et 6 Place des Récollets 1 1 les journaux magazines. 7 Avenue Jean Giono 1 1 8 Place de la Gare - La Croisière 1 1 Les déchets issus de la collecte sélective en porte à porte et concernant les 9 Rue Ionesco - B-Ecluse 0 1 flux jaune (emballages ménagers) et flux bleu (journaux magazines) sont acheminés vers le centre de tri exploité par la société ONYX et implanté en 10 Allée des Genets - La Levade 1 1 zone industrielle de DONZERE (26). Les déchets issus de la collecte sélective 11 Route de Montsoleil - Les Charragons 2 1 font ensuite l'objet d'un tri et d'une valorisation des produits selon les 12 Rue A. Daudet 1 1 prescriptions techniques minimales fixées par ECO-EMBALLAGES. 13 Avenue Casanova (nord) B-Ecluse 0 1 14 Avenue Marius Durand 1 1 2.3 Collecte sélective du flux vert 15 Avenue Maréchal Leclerc 1 1

16 Déchèterie (usine A. Blondel) 1 1 Tonnage total collecté pour le flux vert : 245 tonnes soit un ratio de 17,35 kg 17 Rue Marcel Cerdan (Cité St-Pierre) 1 1 par an et par habitant. 18 Montée des Frigoules (B-Ecluse) 1 1 Le PDEDMA de Vaucluse rappelle que les contrats multimatériaux signés par les collectivités avec les organismes agréés ont permis de définir des Le tonnage annuel collecté au travers de ces points d'apport volontaire est objectifs de collecte pour recyclage pour chaque matériau, correspondant de 211 tonnes (66 tonnes pour le flux jaune et 144 tonnes pour le flux bleu) à l'effort moyen de tri effectué par chaque habitant et par an aux valeurs soit un ratio de 18 kg par an et par habitant. suivantes pour les horizons 2005 et 2010 :

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Matériaux 2005 (kg/hab/an) 2006 (kg/hab/an) Nombre moyen d'apports par jour 88,80 Verre 30.0 40.0 Tonnages collectés / Le ratio par habitant sur la Commune de Bollène pour l'exercice 2006 est Les tonnages collectés pour chaque type de déchets sont les suivants : très inférieur aux préconisations du PDEDMA de Vaucluse pour ce qui concerne la collecte du verre. Types de déchets Tonnages L'ensemble du verre collecté sur la Commune de Bollène est acheminé vers Gravats 1.280 le centre de traitement du verre implanté à VERGEZE (30). Végétaux 760 Ferraille 210 Cartons 80 2.4 Déchèterie D.I.B. 900 Huile de vidange 5 La déchèterie communale est implantée à l’ouest du canal Donzère Huile de friture 1 Mondragon et de l’usine hydroélectrique Blondel, en bordure de la voie TOTAL 3 236 T départementale RD 243. La déchèterie communale est ouverte 5 jours par semaine selon le planning Ces matériaux sont traités ou éliminés de la manière suivante (sur la base suivant : des différents contrats en vigueur):

La déchèterie communale est équipée pour recevoir les déchets suivants: Types de Traitements - gravats déchets - emballages ménagers (flux jaune) Gravats Enfouis en CET à Orange - ferrailles - déchets d'équipements électriques et électroniques Végétaux Compostage sur la plate-forme ALCYON à BOLLENE - végétaux Ferraille Traitement par entreprise spécialisée à AUBENAS (07) - cartons Cartons Centre de tri à DONZERE (26) - journaux, magazines (flux bleu) D.I.B. Enfouis en CET à ORANGE (84) - non valorisables Huile de Traité par entreprise spécialisée à ORANGE (84) - huile de vidange et huile de friture vidange - verre (flux vert) Huile de friture Traité par entreprise spécialisée à ORANGE (84)

Fréquentation : 2.5 Collecte des encombrants Au 31/12/2006 Est considéré comme encombrant (communément appelé monstre) tout Nombre de ménages inscrits 3 885 produit manufacturé difficilement transportable par un véhicule de % des foyers bollénois inscrits 74% tourisme. Il s'agit par exemple des vieux mobiliers ou des appareils Artisans et commerçants inscrits 135 électroménagers hors d'usage. Cette notion de déchet encombrant est

exclusivement rattachée à la production des ménages. Année 2006 Nombre d'apports 22 554 La municipalité a souhaité développer ce service de collecte des Nombre de jours d'ouverture 252 encombrants (communément appelés monstres, tout produit manufacturé 50

COMMUNE DE BOLLENE REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION difficilement transportable par un véhicule de tourisme, par exemple vieux 2.7 Collecte des déchets ne provenant pas des ménages mobiliers ou appareils électroménagers hors d'usage) afin d'offrir une solution d'élimination des encombrants à destination des personnes ne Elle concerne les artisans et commerçants produisant moins de 1100 litres possédant pas de véhicule adapté au transport de ces objets ou bien à de cartons d'emballage par semaine. destination des personnes dont l'état physique ne leur permet pas d'assurer La collecte est assurée par collecte manuelle hebdomadaire sur le transport de ces encombrants vers la déchèterie. présentation, sur le trottoir, de paquets ficelés, propres et secs et correctement triés. L'ensemble de ces déchets d'encombrants, collectés en régie, sont ensuite Sur la base des artisans et commerçants concernés, la collecte des cartons évacués en même temps que les produits de l'entretien des voies et places auprès de ces professionnels représente un kilométrage mensuel moyen communales, collectés par les balayeuses ou les aspiratrices. d'environ 140 km. Le tonnage total annuel collecté est d'environ 1730 tonnes soit un ratio de Le tonnage total annuel collecté est d'environ 27 tonnes. 122 kg par an et par habitant.

Les produits de la collecte des encombrants et du nettoyage de la Commune sont acheminés vers le CET de DONZERE (26).

2.6 Collecte des déchets verts

Sont exclusivement concernés par la notion de branchages, les déchets verts encombrants issus de la taille des haies ou de l'élagage des arbres du terrain attenant à une habitation. Sont interdits les déchets de tontes de gazons et feuilles mortes qui seront éliminés par apport à la déchèterie ou par compostage individuel. La municipalité a souhaité développer ce service afin d'offrir une solution d'élimination des branchages à destination des personnes ne possédant pas de véhicule adapté au transport de ces objets ou bien à destination des personnes dont l'état physique ne leur permet pas d'assurer le transport de ces branchages vers la déchèterie.

Seront également éliminés avec ces déchets collectés en porte à porte, les déchets verts issus de l'entretien des espaces verts publics.

Le tonnage total annuel collecté est d'environ 40 tonnes. Les déchets verts ainsi collectés sont acheminés vers la plate forme de compostage installée sur la Commune de Bollène à l'ouest de la RD 243.

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LES EQUIPEMENTS PUBLICS Il y a également une crèche – halte garderie au sein du centre de la petite enfance (effectif admissible de 60 personnes)

> Les équipements scolaires

> - Sept groupes scolaires existent sur la Commune, maternelles et primaires. Les équipements sportifs La tendance est aujourd'hui à la fermeture de classes. Pour l'année 2003/2004, le nombre de classes s'élevaient à 67 classes pour un effectif La commune possède un ensemble d'équipements sportifs assez important: total de 1434 élèves. - Une piscine climatisée Pour l'année 2006/2007, le nombre de classes s'élevaient à 67 classes - Quatre gymnases dont un situé au sein des installations du lycée mais qui pour un effectif total de 1381 élèves. est mis à la disposition des associations sportives bollénoises - Cinq stades - Une école primaire privée regroupant environ 280 élèves de maternelle et du primaire

- Les collèges (Boudon et Eluard) accueillent depuis la rénovation intervenu depuis 2009 respectivement 750 et 600 élèves.

Stade Anquetil

- Un boulodrome couvert - Plusieurs terrains de pétanque - Un terrain de tir à l'arc - Un hippodrome

- Des terrains de tennis Le collège Paul Eluard - Un stand de tir

- Une école municipale des sports - Un lycée qui vient d’ouvrir ses portes en septembre 2006 au Nord de la - Un plan d'eau, "le Trop Long" qui sert aux pécheurs et véliplanchistes commune près de l’échangeur et qui pourra accueillir un public de 900 personnes. 52

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La carte de localisation des équipements permet de mieux situer les principaux pôles de la commune. L'essentiel des équipements sont situés au sein du centre ville et plus précisément du centre historique. On trouve également des pôles de services dans les quartiers de Bollène Ecluse, la Croisière et Saint Blaise(écoles, lieux de culte, cimetière…) qui montrent que ces quartiers fonctionnent de manière autonome.

La répartition du tissu commercial permet également de cerner les attractivités de quartiers. La commune possède deux pôles commerciaux: le centre ville avec des commerces de proximité et le quartier de Bollène Ecluse qui accueille une vaste zone commerciale (Leclerc, Décathlon…)

Le plan d'eau "le Trop Long", au Nord Ouest de la commune

> Les équipements socio culturels

Bollène possèdent les différents équipements socio culturels nécessaires à une ville de son envergure à savoir: - Un cinéma "le Clap"

- Une bibliothèque - Une maison de la culture provençale - Une salle de spectacles: salle Georges Brassens où sont organisés différents spectacles au cours de l'année par le service culturel municipal - Six maisons de quartier - Deux centres aérés et de loisirs - Deux centres de vacances… - Une école municipale de musique qui peut accueillir près de 200 élèves. - Près de 150 associations dans les domaines de la culture, des loisirs, de la solidarité, des sports, de l'environnement, de la vie économique…

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tableau de synthèse contexte et fonctionnement urba i n s

T H E M E S C O N S T A T T E N D A N C E D ’ E V O L U T I O N / R I S Q U E S E N J E U X

Affirmer l'identité et la mixité d'usage du Problème des liens urbains et sociaux centre ville, développer son potentiel entre les différents quartiers touristique: requalification des espaces Risque de perte d'identité du centre publics, rénovation des îlots, amélioration de Des quartiers détachés du centre ancien, et par la suite de l'ensemble de la circulation Des coupures urbaines, notamment celle la commune Renforcer les liaisons fonctionnelles et F O N C T I O N N E M E N T U R B A I N du Lez Risque de poursuite de l'étalement urbaines de part et d'autre du Lez: faire de Des extensions périphériques urbain de plus en plus difficile à gérer cette rivière un lieu de vie et de convivialité consommatrices d'espace pour garantir le rayonnement des Favoriser le renouvellement urbain équipements publics et préserver les Intégrer les quartiers excentrés au tissu qualités paysagères de Bollène urbain en complétant les espaces résiduels interstitiels Certains dysfonctionnements de la voirie peuvent générer des situations Retrouver la cohérence et l’efficacité du accidentogènes réseau viaire La configuration de la voirie, si elle ne Un réseau routier développé Améliorer le fonctionnement des espaces considère que les déplacements Des déplacements placés sous le signe publics et leur rôle d’accueil de l’ensemble automobiles, peut dissuader les de la voiture des modes de déplacements (redéfinition déplacements doux même dans le Une organisation des voies « en étoile » du partage de la voirie) D E P L A C E M E N T S centre ancien autour du rond point des Portes de Garantir l’accessibilité du centre ancien Poursuivre la mono fonctionnalité de la Provence pour contribuer à sa revalorisation et à son voirie exclusivement à la faveur du trafic attractivité routier peut limiter la fonction sociale de Faciliter les liaisons urbaines la rue et empêcher les relations inter quartiers à Bollène Préserver et entretenir la structure des équipements Nécessité d’offrir à chacun des habitants un Un niveau d’équipements satisfaisant Un renforcement des quartiers dans leur accès égal aux équipements, intégrer E Q U I P E M E N T S Une répartition sur le territoire communal autonomie, un affaiblissement du centre l’ensemble des quartiers afin de réaliser cet qui révèle son fonctionnement par ancien et du rayonnement de Bollène objectif entités distinctes Veillez à ce que les quartiers en devenir soit bien positionnés par rapport aux équipements

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ANALYSE PAR SECTEURS - les services publics: Mairie, Trésor Public, Poste de Police Municipale, Hôpital, Poste, ASSEDIC, - les équipements culturels: cinéma, maison de la culture provençale, LE CENTRE ANCIEN service culturel municipal, bibliothèque, l'Oustau du Puy - 2 églises - une école privée

L'activité commerciale demeure réduite au sein du centre historique depuis les inondations de 1993, elle se situe de préférence autour de celui ci, sur les boulevards périphériques.

> Desserte et organisation

Le centre ancien se situe au cœur de la commune. Il se compose de la ville haute, le village historique, où se trouve la collégiale Saint Martin du X° siècle et de la ville basse, qui correspond à l'extension de la ville moyen- âgeuse, ceinturée par des remparts qui expliquent aujourd'hui la forme radioconcentrique de la vieille ville. Ce quartier concentre l'essentiel du patrimoine historique et culturel de Bollène. Depuis les abords de la collégiale, on peut observer une vue dégagée sur tout le grand paysage. En tant que limites de quartier, les axes structurants sont le Bd Gambetta, > Equipements et fonctionnement l'avenue Pasteur, le cours de la République et le Bd Victor Hugo. Ces voies constituent une sorte de périphérique autour du centre historique et Le centre ville de Bollène concentre l'essentiel des équipements de la correspondent à l'emplacement des anciens remparts. commune:

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Le réseau de voirie du centre ancien se constitue pour l'essentiel d'un entrelas de rues étroites, la principale étant la rue de la Paix. Le stationnement s'effectue à la fois au sein du centre ancien et tout autour de celui ci sur les parkings payants de la place des Récollets, de la place R. de la Gardette, du boulevard Gambetta, de l'avenue Pasteur et de la place F. Mitterrand et sur ceux, gratuits, du cours de la République, de la place du 18 juin 1940, du parking Gambetta et du parking de la Poste. La fonction résidentielle domine très largement l'occupation du centre ville.

> Morphologie urbaine

Le centre ancien se caractérise par la forte densité du tissu urbain. Les parcelles sont étroites et occupées dans leur totalité par le bâti. Des opérations de réhabilitation des façades relèvent la qualité générale du bâti mais le centre ancien connaît un phénomène de paupérisation de sa population. Eu égard au prix du foncier, le centre ancien connaît un regain d'intérêt marqué par une augmentation sensible de permis de construire et de déclarations de travaux (essentiellement réhabilitations). Les rues, étroites et souvent pavées laissent découvrir un patrimoine architectural riche composé de demeures anciennes (à partir du X° siècle), maisons de villages, accolées, de type R+1, R+2. On peut apercevoir quelques façades majestueuses et de hautes portes en bois sculpté.

> Enjeux

L’enjeu majeur concernant le centre ancien consiste à lui rendre son attractivité et son rayonnement. Pour ce faire, il est primordial d'en offrir une image valorisante et dynamique. Lieu de l'expression de l'identité bollénoise, le centre appartient à l'ensemble des bollénois qui doivent trouver un intérêt à le pratiquer. Il s'agit donc de dynamiser l’offre commerciale, de valoriser le patrimoine bâti et naturel, de rechercher une plus grande qualité du cadre de vie afin de redonner aux Bollénois l'envie et le besoin d'arpenter les rues de leur centre historique.

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EXTENSIONS URBAINES NORD LEZ - équipements sanitaires et sociaux : Centre médico-social, Sécurité Sociale, mission locale - équipements culturels : Espace Sénos, salle des fêtes, maison des générations - équipements scolaires : deux groupe scolaires, collège H. Boudon, nouveau lycée - équipements sportifs : boulodrome, stade Anquetil, gymnase Astaud, tennis - équipements religieux : église, chapelle Notre dame du Pont, cimetière. Le secteur profite également d'une couverture commerciale importante : supermarchés, commerces de proximité…

> Desserte et organisation

Le secteur des extensions urbaines du Nord du Lez se situe le long du canal de Donzère Mondragon entre le centre ancien et jusqu'à Saint Pierre de

Sénos. Il comprend les quartiers de Saint-Pierre, des cités du Lauzon, de la

Levade, des Grès, du Barry, de Beau Site, de la Rocade. Ces premières extensions datent des années 1947/50 (cités du Lauzon, Saint pierre,

Barry...). Les grands ensembles ont vu le jour au cours des années 1960

(Vélodrome, Pont Neuf, Rocade...). La construction résidentielle s'est achevée au cours des années 1980 (Cité A. Daudet)

Ce vaste espace offre des perspectives sur les espaces agricoles et les collines boisées à l'Est et sur le Canal à l'Ouest.

> Equipements et fonctionnement

Du fait de sa situation centrale au sein de la commune, de la densité de l'occupation et de l'ancienneté de l'occupation, le secteur des extensions Le secteur est limité à l'Ouest par l'autoroute A7 et le Canal de Donzère urbaines du Nord du Lez bénéficie d'un bon niveau d'équipement : Mondragon, au sud par le Lez, à l'Est et au Nord par la limite des espaces - équipements publics: ANPE, point info tourisme, espace Léo Lagrange, bâtis. cuisine centrale, pompiers,

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Voirie principale Le secteur est traversé par des voies de communication majeures à l'échelle de la commune : la RD 26 (avenue Jean Moulin) reliant Bollène Ecluse au centre ville, la D994 en direction de la Croisière et la D8 permettant de contourner le centre ancien et de rejoindre la route de Saint Blaise. Il est fortement marqué par la présence du rond point des Portes de Provence, à partir duquel les voies sont organisées en étoile. L'avenue Jean Giono, qui rejoint directement le centre ancien incarne ainsi la principale entrée de ville.

Voirie secondaire Le réseau viaire, très développé permet les liaisons entre chacun des quartiers. Il s'agit essentiellement des avenues Sadi Carnot, Marius Coulon, Marius Durand, des rues Alphonse Daudet, Jules Verne, Paul Valery, du chemin de la Levade

Voirie de desserte Les voies de desserte sont nombreuses, il s'agit des rues structurant les lotissements, souvent sous la forme d'une trame orthogonale. A noter la présence d'une piste cyclable le long de l'avenue Jean Moulin.

Au Nord du rond point des Portes de Provence, l'espace est dédié aux fonctions résidentielles. Au Sud du rond point, à mesure que l'on s'approche du centre ancien, le tissu urbain devient mixte habitat/activités.

> Morphologie urbaine

L'organisation du tissu urbain se décline en deux sous secteurs : au Nord et au Sud du rond point des Porte de Provence. > Enjeux Au Nord, l'habitat s'est formé sous forme de pavillons regroupés en lotissements. Ces derniers sont organisés selon un plan orthogonal autour La question qui se pose ici est celle de la gestion d'un espace qui cumule duquel s'alignent les maisons. Les tailles de parcelles sont variables mais les les fonctions et les types d'organisation. sous secteurs sont homogènes. Les différents quartiers sont facilement Il s'agit de créer une unité spatiale en dépit des logiques de quartiers, des identifiables et fonctionnent en unités distinctes. coupures urbaines qu'engendre le réseau viaire. L'enjeu est de redonner au Au Sud du rond point, le fonctionnement urbain devient plus complexe, les quartier un véritable statut urbain, un fonctionnement en liaison directe activités se mêlant à l'habitat. Le tissu résidentiel devient mixte : maisons avec le centre ancien. Les périmètres de part et d'autre de l'avenue Giono individuelles et immeubles collectifs dont quelques tours et barres HLM doivent évoluer en une véritable entrée de ville. comme la résidence du Beau Site, de la Rocade ou celle du Vélodrome.

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EXTENSIONS URBAINES SUD LEZ > Equipements et fonctionnement

Le niveau d'équipement est assez élevé du fait de la proximité du centre ancien.

A l'Ouest du centre ancien, on trouve : - Des services municipaux annexes

- Une halte garderie et crèche - Le groupe scolaire G. Curie - L'école municipale de musique - Le centre médico scolaire - Un jardin public En limite de la zone urbanisée et des terrains agricoles se situent le cimetière et un stade.

Au Sud du centre ancien se situent : - Le collège Paul Eluard

- La piscine, un gymnase et deux stades

- Le musée "Pasteur" Les extensions urbaines au Sud du Lez concernent l'ensemble des quartiers qui se sont développés autour du centre ancien. Le secteur s'étend ainsi du A l'Est, on trouve : Canal de Donzère Mondragon jusqu'au quartier de Saint Blaise comprenant - Une école privée les quartiers d'Entraigues, Rabas, Argilas, les Charagons et les Jardins formant ainsi un ensemble hétérogène. Enfin, à Saint Blaise se situent :

- Un groupe scolaire Autour du centre ancien se localisent quelques activités commerciales. Au - Le foyer rural delà, l'espace se spécialise et n'accueille plus que des habitations et des - Une église et un cimetière équipements collectifs.

Plusieurs hôtels restaurants et commerces sont également présents. La zone urbanisée est limitée à l'Ouest par les terres agricoles qui jouxtent le Canal, au Sud par le massif boisé d'Uchaux, au Nord par le lit du Lez. A l'Est, l'urbanisation s'effectue de part et d'autre de la D 994, entre le Lez et les > Desserte et organisation collines boisées. Réseau primaire Depuis Saint Blaise jusqu'aux Jardins, les espaces bâtis se tiennent à une Le secteur est traversé par la RD 994 qui connaît à ce niveau des trafics distance respectueuse du lit de la rivière et s'en rapprochent allant jusqu'a 5000 véhicules/jour. progressivement à mesure de l'approche du centre ancien. Elle croise l'avenue Salvador Allende, axe structurant de la commune qui relie directement la RD 994 au rond point des Portes de Provence, permettant de joindre l'autoroute A7, la rive droite du Canal et le Nord de la commune.

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Réseau secondaire Le réseau secondaire s'organise autour de deux avenues : - l'avenue A. Rombeau (RD 26) qui est classée à ce niveau de type C et connaît des trafics de 5550 véhicules jours. Traversant Bollène du Nord au Sud, elle permet de relier le centre ville au quartier de l'Argilas et permet la desserte de nombreux équipements, dont le collège. - l'avenue E. Lachaux relie quand à elle la rue Jean Giono et le centre ville au quartier de Saint Blaise.

Voirie de desserte La voirie de desserte permet de joindre l'ensemble des quartiers et groupements d'habitation.

> Morphologie urbaine

Aux abords directs du centre ancien, le bâti s'apparente à des maisons de village, de type R+1 ou 2, sur des parcelles réduites, c'est à dire la même > Enjeux typologie qu'au sein du centre ancien. Les extensions urbaines du Sud du Lez présentent les caractéristiques d'une En s'éloignant de ces faubourgs, l'habitat se compose principalement de tendance à l'étalement urbain, générant une importante consommation pavillons. de l'espace. L'enjeu majeur de ce secteur consiste à organiser, contrôler les - extension de l'urbanisation sous la forme de lotissements en construction futures implantations de sorte que l'on aboutisse à un schéma dans le quartier de l'Argilas, route de Saint Ariès, d'implantation des constructions plus cohérent, plus organisé et - grandes villas sur des parcelles importantes pour les quartiers des respectueux de l'environnement et des paysages. Dans ce cadre naturel Charagons, au contact de la forêt. A noter la présence ici d'anciens murs valorisant, il conviendra de maîtriser les formes urbaines prolongeant les en pierres remarquables, tissus urbains existants. Les extensions urbaines seront possibles à la frange - Organisation le long de la voie sur la route de Saint Blaise, bâtiments des espaces naturels, dans la mesure ou leur insertion prend en compte la anciens et partiellement dégradés aux abords directs de la voie et qualité des paysages. construction de villas plus récentes au sud de la route.

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BOLLENE ECLUSE > Equipements et fonctionnement

Du fait de son fonctionnement urbain détaché du reste de la commune, le quartier de Bollène Ecluse a développé un certain nombre d'équipements qui lui sont propres : le groupe scolaire Les Tamaris, une annexe de la Poste, le stade, un centre socio-culturel, une maison de quartier, la mosquée, une station d'épuration. L'appareil commercial est très présent : un hypermarché Leclerc avec sa galerie marchande, plusieurs grandes surfaces telles Tridôme, de nombreuses enseignes commerciales ou artisanales majeures ou plus modestes…et qui représente une aire de chalandise estimée à 70 000 personnes, à cheval sur quatre départements (sources : Schéma de développement commercial du département du Vaucluse-2004).

> Desserte et organisation

Le quartier de Bollène Ecluse se situe au Nord de la Commune, sur la rive gauche du Canal de Donzère Mondragon. Il se compose d'une importante zone commerciale et d'espaces résidentiels. Le développement de ce quartier est lié à l'histoire industrielle de la ville. L'arrivée massive d'ouvriers lors de la construction du Canal de Donzère Mondragon a conduit à la construction de logements à proximité du chantier. L'urbanisation n'a cessé de s'amplifier jusqu'à buter contre les collines boisées à l'Est et contre le Canal et l'autoroute A7 à l'Ouest. Néanmoins, il demeure encore déconnecté du centre ville tant dans les perceptions que dans les usages. Cette organisation urbaine autonome par rapport au reste de la commune créée un isolement qui nuit à la qualité des liens urbains et sociaux. Depuis l'intérieur de la zone, le regard offre de belles perspectives sur les collines du Massif de Barry. Les cheminées (tours de refroidissement) du site nucléaire du Tricastin sont quant à elles omniprésentes.

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Le quartier de Bollène Ecluse se situe aux abords d'axes de communication importants: autoroute A7, RD 26, Canal de Donzère Mondragon. Cette position privilégiée est à l'origine du développement commercial que connaît la zone. Le quartier possède un réseau viaire développé, un maillage en quadrillage assurant la desserte de chacun des îlots. L' avenue Jean Moulin (RD 26), la rue Danielle Casanova et la route de Saint-Paul-Trois Châteaux permettent de traverser le secteur du Nord au Sud, les voies Est/Ouest sont dédiées à la desserte. Une piste cyclable débute au croisement de la rue Danielle Casanova et de l'avenue Jean Moulin, en direction du centre ville.

> Morphologie urbaine

La surface bâtie occupe l'espace situé entre le Canal de Donzère Mondragon et les collines du Massif de Barry. > Enjeux L'occupation résidentielle de Bollène Ecluse s'exprime sous la forme d'un habitat dense, de type pavillonnaire, regroupé au sein de lotissements. L'enjeu majeur concernant le quartier de Bollène Ecluse consiste à son Ces derniers fonctionnent en circuits fermés et propose différents standings: intégration au reste de la commune. Il s'agit de rendre ce secteur et le au Sud, des maisons assez luxueuses, des parcelles plus grandes, dans un quartier du centre ville complémentaires dans leurs usages et fonctions. Le environnement soigné et végétalisé comme le lotissement des Frigoules développement de la zone commerciale et l'aménagement de la voie tandis qu'au Nord, l'habitat semble plus modeste, maisons et parcelles plus d'entrée de ville participeront à l'attractivité de la commune dans son petites, voire même de l'habitat très dégradé comme autour du pôle de ensemble. Tridome où l'on trouve des baraquements en bois alignés sur de très petites Enfin, dans un souci de prévention des risques et de protection du parcelles. patrimoine paysager, il sera nécessaire de veiller à limiter l'extension de Pour l'essentiel, les maisons sont de type R+0, on note la présence de l'urbanisation sur les espaces naturels ou agricoles et de favoriser les quelques collectifs de petite taille, qui demeurent marginaux. La cité Victor opérations de renouvellement urbain. Basch, seul collectif de taille importante (85 logements) connaît aujourd'hui une dégradation exprimée par un fort taux de vacance.

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LA CROISIERE les coupures majeures d'urbanisation que représentent la voie SNCF et le Canal de Donzère Mondragon créent un isolement ayant pour effet des difficultés de desserte par les équipements.

> Desserte et organisation

Le quartier de la Croisière se situe au Sud Ouest de la commune, délimité par le Canal de Donzère Mondragon, la RN 7, la voie TGV et traversé par la Le quartier de la Croisière est constitué de deux entités: le secteur à ligne SNCF. Il est composé d'un groupement de hameaux qui représentent vocation d'habitat, hameau ancien et la zone d'activité. Cette dernière les seuls espaces résidentiels de la rive droite du Canal. occupe une surface largement supérieure au village proprement dit. Le secteur de la Croisière est ancien et constitue l'une des extensions Située entre la route Nationale 7 et le Canal de Donzère Mondragon, reliée urbaines historiques de la Commune. Au début du XX° siècle, seules à la route départementale 994 qui permet de rejoindre rapidement quelques fermes composaient alors le tissu urbain. La zone d'activité s'est l'autoroute, la zone d'activité bénéficie d'une position stratégique du point développée quant à elle au cours des années 1960, avec l'installation de vue des infrastructures. notamment de la société Butagaz en 1965. Le secteur ouvre de larges perspectives sur le paysage de plaine agricole Le réseau routier primaire est caractérisé par la route départementale 994, qui occupe l'espace sur la rive droite du Canal. qui permet de rallier le centre ville et qui longe la zone industrielle par le Nord et traverse la zone résidentielle, passant au dessus de la voie SNCF. > Classée en type A, cette voie connaît dans ce secteur des trafics s'élevant Equipements et fonctionnement à 7711 véhicules/ jour (source : DDE du Vaucluse, 2003). Le réseau secondaire est essentiellement composé de voies de desserte, La Croisière s'est développée de manière paroissiale, autonome. Le quartier concernant en grande partie la zone industrielle. Elles se terminent souvent est en effet organisé autour d'équipements tels que l'église, le cimetière, la en impasses. maison de quartier et le groupe scolaire G. Péri, qui profitent à ses La voie de chemin de fer constitue une coupure dans le tissu urbain, de habitants. même que le Canal de Donzère Mondragon qui sépare la Croisière du La gare de Bollène est un équipement majeur qui permet à la Croisière de centre ville de Bollène. bénéficier d'un certain rayonnement. Néanmoins, la distance au centre et 63

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> Enjeux > Morphologie urbaine Le secteur de la Croisière présente la caractéristique de concilier sur un La surface bâtie de la Croisière se trouve entre le Canal et la Nationale 7. même territoire des activités industrielles et une fonction résidentielle dans Le quartier présente deux sous secteurs : un cadre privilégié. L'enjeu de ce secteur consiste à concilier le - la zone industrielle qui forme une bande le long du Canal de Donzère développement de ces deux vocations : favoriser le développement Mondragon, composée de parcelles vastes sur lesquelles sont installés économique en assurant les meilleures conditions de fonctionnement à la bâtiments industriels et hangars. zone industrielle et préserver le cadre de vie des habitants du hameau et la - la zone résidentielle de la Croisière, organisée autour du croisement entre qualité des paysages la RD 994 et la voie ferrée. L'habitat y est ancien, les parcelles assez petites. La forme urbaine y est celle d'un village rue avec des maisons de village de type R+1, R+2. On trouve également de vastes maisons avec jardinets.

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BILAN DU PLAN D’OCCUPATION DES SOLS > Zones Urbaines : zone UA SUR LES DYNAMIQUES D’EXTENSIONS C'est le centre ancien et historique de la ville. Les capacités d’accueil de U R B A I N E S cette zone sont quasi nulles et tiennent essentiellement à des opérations de démolition-reconstruction. ZONAGE DU POS ANTERIEUR Elle comprend un secteur UAi3 à risque d'inondation avec un aléa moyen à fort. Le POS de Bollène, approuvé le 30 Novembre 2000 est caractérisé par un nombre de secteurs et sous-secteurs qui perturbent sa lisibilité. En effet, Le règlement prévoit que les principes d’alignement et de mitoyenneté sont l’abondance de risques naturels ou technologiques sur le territoire ont de rigueur. L’article 10 relatif à la hauteur des constructions dispose que conduit les auteurs du POS précédent à privilégier la mise en oeuvre de dans les cas de mitoyenneté ou d'alignement ou lorsque l'enveloppe sigles particuliers dès qu’une zone était confrontée à un risque ou une générale des toitures avoisinantes est aisément identifiable, les faîtages des nuisance spécifique. toits doivent s'établir sous l'enveloppe générale de ces toitures. Dans les autres cas , les constructions ne devront pas s'élever à plus de 13 mètres à l'égout et 15 mètres au faîtage, mesurés à partir du sol existant a : possibilité d'assainissement autonome Le COS et l’emprise au sol ne sont pas réglementés. c : réseau collectif d'assainissement prévu d : amendement "dupont" de la loi Barnier > Zones Urbaines : zone UB e : risque technologique d'explosion f : risque de feu La zone UB correspond à une première zone d'extension du centre ancien, g : exploitation de gisements du sous-sol autorisées située en rive droite du Lez. Elle est caractérisée par une densité très forte h : possibilité d'hébergement ou de restauration du bâti et une mixité des fonctions d'habitat, de services, de commerces et i : zones inondables de grands équipements publics. j : secteur d'exploitation de jardins familiaux o : ancienne décharge d'ordures ménagères Elle comprend quatre secteurs particuliers soumis au risque d'inondation : p : secteurs à problèmes d'eaux pluviales r : secteurs à risque technologique de nature chimique UBi1, soumis à un aléa très fort. s : dispositions particulières au site classé UBi1e2, soumis à un aléa très fort d'inondation avec, en outre, un risque v : installation d'aire d'accueil des gens du voyage technologique d'explosion. UBi3, soumis à un aléa moyen à fort, où des adaptations aux règles générales des zones inondables soumises à un tel aléa peuvent être La lisibilité devenait critique dès lors que la zone en question était apportées, en raison du caractère urbain du secteur, reflété par sa densité concernée par 2 problématiques. Ainsi, la zone UB comprenait un secteur bâtie et la mixité des usages. Ubi1e2 où l’indice i1 renvoyait à un risque inondation d’aléa très fort auquel UBi4, soumis à un aléa faible. se surajoute l’indice e2 correspondant à un risque technologique d’explosion. Le règlement prévoit une implantation à l’alignement mais de nombreuses exceptions permettent une implantation en recul. La mitoyenneté est possible mais non imposé. L’emprise au sol n’est pas réglementée. La hauteur des constructions est limitée à 13m à l’égout et 15m au faîtage soit du R+3. Le COS est différencié entre constructions à usage d’habitations 65

COMMUNE DE BOLLENE REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION individuelles (0,60), commerces et artisanat (1) et constructions à usage d’habitations collectives, d’hébergement, de bureaux ou de services, > Zones Urbaines : zone UD d’équipements collectifs (2). La zone UD s'étend sur la majeure partie du territoire urbanisé de la > Zones Urbaines : zone UC commune. Elle est caractérisée par une densité moyenne d'habitat sous forme pavillonnaire, avec, par endroits, des équipements publics ou des La zone UC correspond à une deuxième zone d'extension du centre. Elle est services et commerces. caractérisée par une densité forte du bâti et une mixité des fonctions d'habitat, de services, de commerces et de grands équipements publics. Elle comprend dix secteurs particuliers :

Elle comprend quatre secteurs particuliers : UDd, soumis à des dispositions spécifiques aux abords des voies à grande circulation UCd, soumis à des dispositions spécifiques aux abords d'une bretelle UDf1, soumis au risque d'incendie avec un aléa très fort d'autoroute UDi1, soumis au risque d'inondation avec un aléa très fort UCi3, soumis au risque d'inondation avec un aléa moyen à fort, où des UDi4, soumis au risque d'inondation avec un aléa faible adaptations aux règles générales des zones inondables soumises à un tel UDi4d, soumis au risque d'inondation avec un aléa faible, et à des aléa peuvent être apportées en raison du caractère urbain du secteur, dispositions spécifiques aux abords des voies à grande circulation reflété par sa densité bâtie. UDe2, soumis à un risque technologique d'explosion UCi4, soumis au risque d'inondation avec un aléa faible UDe2d, soumis au risque technologique d'explosion, et à des dispositions UCi4d, soumis au risque d'inondation avec un aléa faible, et à des spécifiques aux abords d'une voie à grande circulation dispositions spécifiques aux abords d'une voie à grande circulation . UDr2, soumis à un risque technologique de nature chimique UDp, soumis à des contraintes de ruissellement d'eaux pluviales Le règlement prévoit une règle d’implantation en recul par rapport aux UDpf1, soumis aux contraintes de ruissellement d'eaux pluviales, mais aussi voies et emprises publiques. En revanche, la mitoyenneté est possible. La au risque d'incendie avec un aléa très fort. hauteur des constructions est limitée à 3,5m au faîtage en limite séparative sauf dans le cas de jumelage sans décalage. Dans les autres cas, les Le règlement prévoit des superficies minimales des terrains à l’article 5. constructions ne devront pas s'élever à plus de 10 mètres à l'égout (R+2) et En dehors des secteurs UDp et UDpf1, pour les lotissements et groupes 12 mètres au faîtage, mesurés à partir du sol existant. d'habitation, la superficie moyenne des lots devra respecter une moyenne Le COS est encore une fois différencié entre constructions à usage de 750 m², avec un minimum par lot de 600 m². En secteurs UDp et UDpf1, la d’habitations individuelles (0,40), et constructions à usage d’habitations superficie minimale des terrains ou des lots pour construire est fixée à 1000 collectives, d’hébergement, de bureaux ou de services, d’équipements m² . collectifs (1). Les règles d’implantation par rapport aux voies imposent 4m de recul minimum pendant que la mitoyenneté reste possible. L’emprise au sol des constructions est limitée à 25% de la surface des terrains en secteurs concernés par des problèmes de ruissellement. La hauteur des constructions est limitée à R+1 (7m à l’égout et 9m au faîtage). Le COS est encore une fois différencié entre constructions à usage d’habitations individuelles (0,30), et constructions à usage d’habitations

COMMUNE DE BOLLENE REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION collectives, d’hébergement, de bureaux ou de services, d’équipements > Zones Urbaines spécialisées : zone 4UF collectifs (0,60). Cette zone représente l'emprise du projet du RADAR de METEO FRANCE > Zones Urbaines spécialisées : zone UE > Zones d’urbanisation future à court terme Habitat : zone 1NA La zone UE est une zone économique spécifique destinée à l’accueil d’activités liées aux installations nucléaires et à la production d’énergie. La zone 1 NA est une zone d'urbanisation future à court ou moyen terme, de caractère résidentiel, urbanisable par opérations d'aménagement. Sa Elle comporte un secteur UEr2 situé dans le périmètre susceptible d'être vocation est de devenir, après aménagement, une zone urbaine de exposé aux risques technologiques liés au complexe du Tricastin. densité moyenne, de type UD.

> Zones Urbaines spécialisées : zone 1UF Elle est répartie sur de nombreux quartiers avec des superficies très diverses, occupant souvent des espaces interstitiels généralement peu ou pas La zone 1 UF est la zone d'activités spécialisées réservée au service public construits. ferroviaire. Elle comprend l'ensemble du domaine public du Chemin de fer et, notamment, les emprises des gares, y compris les emplacements Elle comprend trois secteurs particuliers : concédés aux clients du chemin de fer, les grands chantiers et les plates- formes des voies ferrées. 1 NAd, soumis à des dispositions spécifiques aux abords d'une voie à grande circulation Elle comprend un secteur 1 UFe2 soumis au risque technologique 1 NAi4 soumis au risque d'inondation avec un aléa faible d'explosion 1 NAi4d, soumis au risque d'inondation avec un aléa faible, et soumis à des dispositions spécifiques aux abords de l'Autoroute ou d'une voie à grande > Zones Urbaines spécialisées : zone 2UF circulation.

Zone représentant l'emprise de l'Autoroute du Soleil. > Zones d’urbanisation future à court terme Activités : zone 2NA

Elle comprend le secteur 2 UFr2 soumis à un risque technologique de nature Il s'agit d'une zone d'urbanisation opérationnelle réservée aux activités. Elle chimique lié aux installations du complexe nucléaire du Tricastin. comporte onze secteurs particuliers :

> Zones Urbaines spécialisées : zone 3UF 2 NAa, où l'assainissement non collectif peut éventuellement être envisagé 2 NAd, soumis à des dispositions spécifiques aux abords de l'autoroute ou Cette zone correspond aux emprises des installations de la Compagnie des voies à grande circulation Nationale du Rhône. 2 NAad, où l'assainissement non collectif peut éventuellement être envisagé, et où les terrains sont soumis à des dispositions spécifiques aux Elle comprend trois secteurs particuliers : abords de l'autoroute ou d'une voie à grande circulation 2 NAi4, soumis au risque d'inondation avec un aléa faible 3 UFe1 soumis au risque technologique d'explosion avec un aléa très fort 2 NAai4, où l'assainissement non collectif peut éventuellement être 3 UFe2 soumis au risque technologique d'explosion, situé en périphérie du envisagé, et soumis au risque d'inondation avec un aléa faible secteur 3 UFe1 2 NAe1, soumis à un risque technologique d'explosion avec un aléa très fort 3 UFr2 soumis au risque technologique de nature chimique 2 NAe2, soumis au risque technologique d'explosion 67

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2 NAe2d, soumis au risque d'explosion, et à des dispositions spécifiques aux > Zones constructibles insuffisamment équipées : zones NB abords d'une voie à grande circulation 2 NAr2, soumis à un risque technologique de nature chimique Zone partiellement desservie par des équipements qu'il n'est pas prévu 2 NAr2d, soumis au risque de nature chimique, et à des dispositions de renforcer ou de créer, dans laquelle des constructions ont déjà été spécifiques aux abords d'une voie à grande circulation. édifiées, et dont l'urbanisation est prévue avec une densité faible. Elle 2 NAar2, où l'assainissement non collectif peut éventuellement être comprend sept secteurs : envisagé, et soumis au risque de nature chimique. NBa, où l'implantation de dispositifs autonomes d'assainissement est > Zones d’urbanisation future à long terme : zone 3NA admise NBad, où l'assainissement autonome est admis, et dont les terrains sont Il s'agit d'une zone d'urbanisation à moyen ou long terme à vocation soumis à des dispositions spécifiques aux abords d'une voie à grande d'habitat ou d'activités, et dont l'urbanisation est donc, dans l'immédiat, circulation différée. NBaf1, où l'assainissement autonome est admis, mais dont les terrains sont soumis au risque incendie avec un aléa très fort Sa mise en oeuvre partielle ou totale peut se faire sous forme de Zone NBc, où l'extension du réseau public d'assainissement est prévue d'Aménagement Concerté, ou implique préalablement une procédure de NBcf1, où l'extension du réseau public d'assainissement est prévue, mais modification du Plan d'Occupation des Sols. dont les terrains sont soumis au risque incendie avec un aléa très fort NBcp, où l'extension du réseau public d'assainissement est prévue, mais Elle comprend un secteur 3 NAf1 soumis au risque d'incendie avec un aléa dont les terrains sont exposés à des contraintes de ruissellement d'eaux très fort. pluviales. NBci4, où l'extension du réseau public d'assainissement est prévue, mais > Zones d’urbanisation future tourisme-loisirs : zone 4NA dont les terrains sont soumis au risque d'inondation avec un aléa faible.

Il s'agit d'une zone d'urbanisation à vocation d'accueil, d'activités de Le COS y est égal à 0,15 sauf en NBcp où il tombe à 0,10. loisirs, touristiques ou culturelles, qui comprend sept secteurs particuliers :

4 NAav réservé aux installations de type aire d'accueil des gens du voyage où l'assainissement non collectif peut éventuellement être aménagé 4 NAd, soumis à des dispositions spécifiques aux abords de l'autoroute 4 NAf1, soumis au risque d'incendie avec un aléa très fort 4 NAf2, soumis au risque d'incendie avec un aléa fort 4 NAi1, soumis au risque d'inondation avec un aléa très fort 4 NAr2, soumis à un risque technologique de nature chimique 4 NAsf1, où les aménagements autorisés, situés en Site Classé, sont très restreints

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Tableau de superficies des zones du POS > Zones agricoles : zones NC Zones Superficie % La zone NC est une zone de richesses naturelles réservée à l'exploitation UA 19,6 du sol ou du sous-sol. Elle comprend les douze secteurs suivants : UB 74,6

NCh, où l'activité d'hébergement ou de restauration est admise UC 128,7 NCf1, soumis au risque d'incendie avec un aléa très fort UD 284,1 NCi1, soumis au risque d'inondation avec un aléa très fort UE 124 NCi1, soumis au risque d'inondation avec un aléa très fort mais où 1UF 10 l'exploitation de jardins familiaux est autorisée NCi2, soumis au risque d'inondation, avec un aléa fort 2UF 57 NCi4, soumis au risque d'inondation avec un aléa faible 3UF 503 NCi4h, soumis au risque d'inondation avec un aléa faible et où l'activité 4UF 1 de restauration est admise TOTAL ZONES URBAINES 1202 22,25 NCe2 soumis au risque technologique d'explosion NCi4e2 soumis à la fois au risque d'inondation avec un aléa faible et au 1NA 33,9 risque technologique d'explosion 2NA 200,8 NCg, où l'exploitation de carrières est admise dans certaines conditions; 3NA 28,1 NCr2, soumis au risque technologique de nature chimique 4NA 73,9 NCgr2, où l'exploitation de carrières est admise dans certaines conditions et qui est situé dans un périmètre exposé au risque TOTAL ZONES NA 336,7 6,23 technologique de nature chimique ZAC Pan Euro Parc 130 2,41 NB 127,2 2,35 > Zones naturelles : zones ND TOTAL ZONES CONSTRUCTIBLES (U+NA+ZAC) 1795,9 33,24 NC 2194 40,61 Zone naturelle protégée en raison de la qualité de ses sites, de ses paysages, de la richesse de sa flore et de sa faune, ou encore en ND 1413 26,15 fonction d'une nuisance particulière. Elle comprend six secteurs TOTAL GENERAL 5403 particuliers :

NDf1, soumis à des risques d'incendie, avec un aléa très fort NDgf1, soumis à des risques d'incendie avec un aléa très fort, mais où l'exploitation de carrière est admise dans certaines conditions NDf2, soumis au risque d'incendie avec un aléa fort NDf1r2, soumis au risque d'incendie avec un aléa très fort et à un risque technologique de nature chimique NDi1, soumis au risque d'inondation avec un aléa très fort NDo, signalé par la présence d'une ancienne décharge d'ordures ménagères. 69

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A cette question, on peut dire sans détours que la mise en oeuvre du POS BILAN QUANTITATIF coïncide avec un renouveau du marché immobilier sur Bollène, particulièrement parlant depuis 2002. Le POS de Bollène a été approuvé le 30 Novembre 2000. Plus de 7 ans après, quel bilan peut-on tirer de son application, notamment au prisme La période 2003-2006 est la plus prolifique car on recense pas moins de 466 des dynamiques d’urbanisation ?. nouveaux logements dont : 89 en collectifs

Dynamique avant mise en oeuvre du POS 127 en lotissements Année Nouveaux logements 250 maisons individuelles

1998 40 1999 54 Rythme de construction entre 1998 et 2006

2000 31 160 (source : Mairie de Bollène) 140 145 144 120

100 94 Dynamique après mise en oeuvre du POS 80 78 83 60 54 40 40 31 38 Année Nouveaux logements 20 0 2001 38 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2002 78 2003 145 Pour autant, ces statistiques masquent le renouveau global du marché de l’immobilier sur la région et la France en général. Le POS n’est pas seul 2004 94 responsable de cette reprise de la croissance. Il convient de rappeler que 2005 144 la décennie 90 a été particulièrement pauvre en croissance, constat d’autant plus criant pour les communes « centre » comme Bollène. 2006 83 Le cas Bollénois était à ce titre on ne peut plus critique avec moins de 100 (source : Mairie de Bollène) logements construits entre 1990 et 1999 pour une commune de près de 15 000 habitants.

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BILAN SPATIAL ET CARTOGRAPHIE DE L’ETALEMENT URBAIN

Le retour de la croissance s’est traduit par une dynamique qui a touché la plupart des quartiers Bollénois.

Comme indiqué plus haut, plus de la moitié des constructions ont été réalisées par des particuliers sur des terrains en zones U ou NB du POS avec ou sans divisions parcellaires. Les zones UB, UC, UD et NB du POS ont été les plus sollicitées.

Les lotissements les plus importants recensés sur la période se concentrent principalement au Sud (quartier Charagons) avec une pression exercée sur les boisements du massif d’Uchaux mais également au Nord (quartier Saint Pierre et Bollène Ecluse) avec une pression sur les boisements du massif du Barry. Les zones NA du POS ont été peu mobilisées pour la réalisation des lotissements en question à l’exception du lotissement les Hauts de Provence.

Les logements collectifs ont là encore été construits préférentiellement sur des zones urbaines déjà existantes, la plupart du temps en dents creuses à l’exception des logements construits route de l’Embisque à l’Est en zone 1NA

Au final, on peut donc dresser le bilan d’une urbanisation de comblement de dents creuses, ces dernières étant particulièrement importantes sur la commune de Bollène compte tenu de la superficie relativement importantes des zones U, 1NA, 2NA et NB (directement constructibles) du POS. Ainsi, la taille des enveloppes urbaines a permis au POS de Bollène d’absorber facilement la dynamique immobilière. Pour autant, des tensions sur des espaces non constructibles apparaissent, notamment au pied des massifs du Barry et d’Uchaux.

Toutefois ces tensions sont désormais contrées par la prise en compte du risque incendie de forêt dans le cadre du projet de Plan de Prévention des Risques Incendies de Forêt.

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ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

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P R E A M B U L E oeuvreduplansurl'environnementetrappellequeleplanferal'objetd'une analyse des résultats de son application, notammentencequiconcerne l'environnement,auplustardàl'expirationd'undélaidedixansàcompter En application du décret nº 2005-608 du 27 mai 2005, le dossier de PLU de la desonapprobation; commune de Bollène, qui compte plus de 10 000 habitants et plus de 5000 6ºComprendunrésuménontechniquedesélémentsprécédentsetune hectares, doit comporter une évaluation environnementale. Ce texte porte descriptiondelamanièredontl'évaluationaétéeffectuée.» transposition de la directive 2001/42/CE du Parlement Européen et du Conseil du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l’environnement. CADRE REGLEMENTAIRE

Conformément aux dispositions de l’article R.123-2-1 du Code de En matière de ressources naturelles (Eau – Sol – Air - Energie) l’Urbanisme, le rapport de présentation : Le SDAGE

«1ºExpose le diagnostic prévu au premier alinéa de l'articleL.1231 et Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin décrit l'articulation du plan avec les autres documents d'urbanisme et les Rhône – Méditerranée - Corse, élaboré par le comité de bassin a été plans ou programmes mentionnés à l'articleL.1224 du code de approuvé le 20 Décembre 1996. l'environnementaveclesquelsildoitêtrecompatibleouqu'ildoitprendre enconsidération; Suite à la directive cadre européenne sur l’eau, le SDAGE actuel sera révisé 2ºAnalyse l'état initial de l'environnement et les perspectives de son en 2009. évolution en exposant, notamment, les caractéristiques des zones susceptiblesd'êtretouchéesdemanièrenotableparlamiseenoeuvredu Le document approuvé en 1996 décline des orientations et objectifs qui plan; fixent des règles de gestion précises. Elles sont l’expression politique de la 3ºAnalyse les incidences notables prévisibles de la mise en oeuvre du volonté de tous les acteurs et gestionnaires de l’eau : plan sur l'environnement et expose les conséquences éventuelles de • l'adoption du plan sur la protection des zones revêtant une importance Poursuivre toujours et encore la lutte contre la pollution • particulièrepourl'environnementtellesquecellesdésignéesconformément Garantir une qualité d’eau à la hauteur des exigences des usages • auxarticlesR.21418àR.21422(1)ducodedel'environnementainsiqu'à Réaffirmer l’importance stratégique et la fragilité des eaux souterraines • l'article2dudécretnº20011031du8novembre2001relatifàlaprocédure Mieux gérer avant d’investir • dedésignationdessitesNatura2000; Respecter le fonctionnement naturel des milieux • 4ºExpliqueleschoixretenuspourétablirleprojetd'aménagementetde Restaurer ou préserver les milieux aquatiques remarquables • développementdurable,auregardnotammentdesobjectifsdeprotection Restaurer d’urgence les milieux particulièrement dégradés • de l'environnement établis au niveau international, communautaire ou S’investir plus efficacement dans la gestion des risques • national, et, le cas échéant, les raisons qui justifient le choix opéré par Penser la gestion de l’eau en termes d’aménagement du territoire • rapport aux autres solutions envisagées. Il expose les motifs de la Renforcer la gestion locale et concertée délimitationdeszones,desrèglesquiysontapplicablesetdesorientations d'aménagement.Iljustifiel'institutiondessecteursdeszonesurbainesoùles Plus localement, des Schémas d’Aménagement et de Gestion des Eaux constructionsouinstallationsd'unesuperficiesupérieureàunseuildéfinipar peuvent être élaborés pour gérer des problématiques spécifiques. Il n’y a lerèglementsontinterditesenapplicationduadel'articleL.1232; pas de SAGE sur Bollène. 5ºPrésente les mesures envisagées pour éviter, réduire et, si possible, compenser s'il y a lieu, les conséquences dommageables de la mise en

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Le Schéma Départemental des Carrières plus fort potentiel en termes de qualité et réserves est toutefois celle actuellement exploitée au nord de Mornas. Instauré par la loi du 4 janvier 1993, ce document définit les conditions générales d'implantation des carrières dans les départements. Il prend en compte "l'intérêt économique national, les ressources, les besoins en Plan Régional pour la Qualité de l'Air Provence Alpes Côte d'Azur matériaux du département et des départements voisins, la protection des paysages, des sites et des milieux naturels sensibles, la nécessité d'une La loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie du 30 décembre 1996 a gestion équilibrée de l'espace, tout en favorisant une utilisation économe reconnu à chacun le droit à respirer un air qui ne nuise pas à sa santé. des matières premières". Outre des dispositions sur la surveillance de la qualité de l'air, rendues obligatoires sur l'ensemble du territoire, cette loi a aussi prévu un certain Dans le département du Vaucluse, ce document a été présenté et nombre de mesures pour garantir un air de qualité. En particulier, un Plan approuvé à la commission des carrières le 27 Décembre 1996. Une révision Régional pour la Qualité de l'Air (PRQA) doit définir les principales est actuellement en cours. Un avis favorable de la Commission orientations devant permettre l'amélioration de la qualité de 'air. Départementale de la Nature des Paysages et des Sites ayant été donné le Afin de s'assurer de la bonne prise en compte de ces orientations, la loi 06 Décembre 2007. prévoit une évaluation au minimum quinquennale de ce PRQA, de façon à le réviser si cela s'avère nécessaire . Ce document décrit : L'élaboration du PRQA de la région Provence Alpes Côte d'Azur a été - le cadre géographique, géologique et hydrologique assurée par une commission ouverte à un large public, placée sous la - les ressources qui appartiennent à 3 grandes catégories de matériaux : présidence de Monsieur le Préfet de région. Ainsi la COmmission Régionale • matériaux pour la viabilité et les bétons issus des gisements d'Elaboration du PRQA (COREP), composée de 80 personnes environ, a été alluvionnaires ou de roches massives concassées créée par l'arrêté préfectoral du 23 juillet 1997. La DRIRE en a assuré le • les matériaux pour l’industrie et l’agriculture qui secrétariat et l'animation. Pour fédérer les compétences de tous les acteurs, comprennent le gypse, les argiles, les calcaires, les sables industriels et les réflexions se sont organisées suivant 4 groupes de travail (Qualification les ocres de l'air, priorités sanitaires, priorités environnementales, maîtrise des • les matériaux de construction et d’ornementation émissions des sources fixes et sources mobiles) auxquels les représentants de - l’environnement 5 collèges ont activement participé (collège " collectivités territoriales ", - les obligations et recommandations pour l’exploitation et le collège " acteurs économiques ", collège "associations", collège " réaménagement des carrières personnalités qualifiées ", collège " Services de l'Etat "). Le projet ainsi élaboré a fait l'objet d'une mise à disposition du public Concernant plus particulièrement la commune de Bollène, le schéma pendant deux mois d'une large consultation des collectivités territoriales départemental des Carrières fait ressortir la situation particulière de la (Conseil Régional, Conseils Généraux,...) avant d'être approuvé par carrière toujours en activité de Jonqueirolle dans le massif d’Uchaux où il est Monsieur le Préfet de Région. précisé qu’une argile assez pure est exploitée à Jonqueirolle dans les formations du synclinal de Noyères. Seuls les polluants liés aux activités humaines (industrie, transports, chauffage, ...) ont été considérés dans ce plan, et parmi ceux-ci, les Le gîte constitué en une masse kaolinitique très importante dont la polluants pour lesquels une métrologie adaptée existe et sur lesquels une puissance peut varier de 10 à 40 m environ, surmontée de plusieurs mètres action à l'échelle de la région sera susceptible d'être efficace. de sable et de grès. Le volume autorisé est de 4 000 m3/an. D'importantes séries sableuses affleurent au sud-est de Bollène et dans Ainsi les problèmes posés par des pollutions très localisées ou par quelques l'unité de Montmout entre Mondragon et Mornas. La zone qui présente le sources d'émission (dioxines, nuisances olfactives,...) seront abordés dans le

COMMUNE DE BOLLENE REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION cadre des futurs plans de protection de l'atmosphère (PPA). De même les détergents (sur la côte méditerranéenne), de métaux lourds (la Camargue). émissions de gaz dont les impacts sont planétaires (effet de serre, Un élargissement de la famille de polluants aujourd'hui mesurés est destruction de la couche d'ozone stratosphérique...) sont traitées dans le nécessaire, si l'on veut protéger la grande richesse faunistique et floristique cadre des politiques mises en place sur le plan international. de la région. Le patrimoine bâti souffre également de la pollution La définition des 38 orientations du PRQA de Provence Alpes Côte d'Azur a atmosphérique. Les émissions issues du trafic routier sont les principales été obtenue de la façon suivante : causes de l'encrassement des bâtiments. Le ravalement des façades qui en Un inventaire des principales émissions des substances polluantes a été fait. découle peut être estimé à plusieurs milliards de francs pour la région Il a mis en évidence les fortes émissions d'origine industrielle (le dioxyde de soufre), la contribution majoritaire du trafic routier aux émissions du dioxyde Le Plan Régional pour la Qualité de l'Air de la région Provence Alpes Côte d'azote et la participation non négligeable des PMI utilisatrices de solvants d'Azur préconise 38 orientations de nature à améliorer la situation actuelle aux émissions de composés organiques volatils (COV) compte tenu des enjeux exposés précédemment. Pour s'assurer de leur L'impact de ces émissions a été identifié par l'évaluation de la qualité de bonne prise en compte, des commissions de suivi de ces orientations seront l'air réalisée par les réseaux agréés de surveillance de la région (Airmaraix, mises en place, elles devront rendre des comptes au fur et à mesure de la Airfobep, Qualit'air 06). Ainsi les pointes de pollution dues au dioxyde de mise en œuvre de cette nouvelle politique régionale de l'air. soufre (Bouches du Rhône) et la pollution photochimique estivale due aux émissions de dioxyde d'azote et de COV ont été caractérisées. Les 38 orientations du PRQA Provence Alpes Côte d'Azur

Sur la base de cette qualification de l'air de la région, il a pu être dressé un Deux orientations visant au développement de la surveillance de la premier bilan des effets sur la santé et les conditions de vie. Compte tenu qualité de l'air des taux de polluants observés dans notre région, il est possible de dégager certains constats régionaux qui méritent un traitement prioritaire : L'évaluation de la qualité de l'air a mis en évidence le manque . Une large part de la population des Bouches du Rhône et de la périphérie d'information sur de très grands secteurs géographiques (en particulier pour des grandes agglomérations (Toulon, Nice) est exposée à une pollution par le dioxyde d'azote et l'ozone). Or la loi sur l'air prévoit de qualifier l'air de l'ozone . Ce polluant peut provoquer une inflammation de la muqueuse l'ensemble du territoire national d'ici l'an 2 000. De même, la famille des bronchique, une augmentation de l'hyper réactivité bronchique aux polluants surveillés doit être élargie (particules en suspension, métaux lourds, allergènes et une diminution de la fonction respiratoire. Cela se traduit par benzène, toluène, xylène...) : des irritations oculaires, une toux et une altération pulmonaire. Les effets à long terme sont encore inconnus. 1_ Un programme régional pluriannuel de développement et d'étude devra . Les populations vivant sous le vent des panaches industriels de certains être élaboré. Traduit dans les objectifs des organismes agréés de grands sites de la région Fos/Etang de Berre peuvent être exposées surveillance, ce programme conditionnera des subventions d'Etat. Il pendant quelques heures à des concentrations élevées de dioxyde de comprendra : soufre. Il a été montré que ce polluant peut être à l'origine d'une altération • de la fonction respiratoire. un plan d'équipement de capteurs de polluants, avec pour priorité . Dans les centres villes, à proximité des axes de circulation, les populations la surveillance en continu des particules en suspension, d'ici 1999, sont exposées à des concentrations d'oxyde d'azote et de particules en • suspension qui peuvent avoir des conséquences sur la santé à la fois sur le un programme d'études prioritaires comprenant la prévision des court terme et le long terme. épisodes de forte pollution, la connaissance fine des particules en L'évaluation de la qualité de l'air actuelle ne permet pas d'apprécier suspension, et l'étude de la pollution photochimique, de sa l'ensemble des impacts sur l'environnement naturel dus à la pollution de l'air formation à sa prévision dans les Bouches-du-Rhône, de notre région. En effet un certain nombre de dégradations du milieu naturel ont été constatées du fait de la présence d'hydrocarbures, de 77

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2 _ Les organismes agréés de surveillance de qualité de l'air mettront leurs 6_ La surveillance épidémiologique, croisant des données sur la santé et moyens en commun pour remplir leurs missions de façon cohérente. Leurs d'autres sur la qualité de l'air, sera poursuivie et donnera un certain sens aux réflexions devront aboutir au plus tôt à la fédération régionale de leurs indicateurs de pollution. Les données de santé publique des orientations 5 moyens. L'émergence de nouvelles structures d'information et de réflexion et 6 seront intégrées dans la banque régionale de santé publique. sera favorisée dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants, et dans les zones qui subissent de fortes pollutions. b) Pour mieux apprécier l'impact de la pollution de l'air sur le milieu naturel et le patrimoine bâti, 2 orientations préconisent la réalisation d' études Les recommandations sanitaires et environnementales, et l'information du ciblées dont les conclusions pourraient le cas échéant infléchir les objectifs public de qualité de l'air prévus par le PRQA :

7_ L'identification des zones les plus sensibles à la pollution de l'air, comme a) Sans attendre la mise en œuvre des différents moyens destinés à l'impact de celle-ci sur le milieu naturel et le patrimoine bâti feront l'objet l'amélioration de la qualité de l'air, il est indispensable de définir, au travers d'un programme d'études pluriannuel financé par les collectivités, l'Etat, et de 4 orientations, l'information nécessaire à la population et d'assurer son les associations de surveillance de la qualité de l'air. suivi sanitaire en relation avec la pollution mesurée : 8_ Le résultat de ces études, communiqué à la COREP, lui permettra de 3 _ Lors de fortes pollutions, le public devra être informé de l'ensemble des réorienter les objectifs du PRQA. polluants mesurés, et prévenu des pollutions à venir. Les mesures de précaution à prendre par des populations sensibles devront avoir une Améliorer et préserver la qualité de l'air : logique valable dans la région et entre régions. L'information aux médias et à d'autres destinataires sera coordonnée en région par des groupes du Vingt-sept orientations visent à améliorer la qualité de l'air et à la préserver, SPPPI, ceux qui se préoccupent habituellement des trois polluants : ozone, en luttant contre les pollutions photochimique et industrielle, en réduisant la dioxyde d'azote et dioxyde de soufre. pollution due aux déplacements urbains.

4_ Les professionnels de la santé et d'autres acteurs, y compris potentiels, a) La lutte contre la pollution photochimique ainsi que le public, recevront une information particulière et approfondie. Il 9_ L'objectif du PRQA est de réduire le nombre d'épisodes de pollution à s'agira de les sensibiliser à la protection du capital santé, de sa relation l'ozone. Pour y parvenir, le plan cherche à diminuer la présence dans l'air avec la qualité de l'air. Et ce afin que tous l'intègrent dans leurs domaines des polluants qui sont à l'origine de la formation d'ozone : les composés d'actions. L'information, incitative, s'intéressant aux expériences étrangères, organiques volatils (COV) et les oxydes d'azote (NOx), émis à la fois par des sera menée sur les principes de la Conférence nationale de santé, en sources fixes (industries, chauffages urbains, stations de distribution de priorité dans les zones les plus sensibles. Les supports de l'information seront carburants, ...) et des sources mobiles (voitures, avions, train diesel, ...). Pour complémentaires et feront référence les uns aux autres. Ce sera le cas du les réduire, il faut agir sur plusieurs fronts : 3614 Cyprès, du 3615 Airsanté, et des serveurs Internet. • améliorer les technologies à l'origine de la pollution (industrie, carburant, moteur), 5_ Un système de surveillance sanitaire des populations sera mis en place, et devra définir et affiner les indicateurs de santé tels que les bilans de santé • réduire la demande en transports individuels et promouvoir les des enfants, les consommations de médicaments, et les entrées transports les moins polluants hospitalières, permettant d'observer l'état de santé des populations. Notamment des populations les plus sensibles. La problématique " air et • mener une politique d'économie d'énergie et promouvoir les santé " sera le critère de ces recherches. énergies les moins polluantes

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Les orientations suivantes devraient conduire à une diminution globale d'au 13_ Confiés aux services de police et de gendarmerie dûment équipés, des moins 35 % des émissions de précurseurs de l'ozone (COV et NOx) d'ici 2003. contrôles routiers y compris pour les deux roues, assureront le respect des normes d'émissions polluantes des véhicules circulant dans la région. Réduction par l'amélioration des technologies à l'origine de la pollution Sources fixes : 14_ Les véhicules à deux roues devront être soumis à un contrôle d'émissions polluantes, lors de leur achat. Des normes devront leur être appliquées. 10_ Réduction des émissions de COVNM des sources fixes en 2003 (base 1994) : Réduction par la maîtrise du trafic et la promotion des modes de transport les moins polluants • réduction de 40 % des rejets canalisés des grosses entreprises industrielles, en particulier celles assujetties à la TPPA. 15_ Parallèlement, une politique de réduction du trafic automobile (détaillée dans les orientations 27 à 35) s'accompagnera d'une promotion • réduction de 40 % des consommations de solvants dans les PMI (en des véhicules les moins polluants. Cette promotion, alliée à une politique particulier les secteurs professionnels cités dans le projet de régionale de réduction de la demande des déplacements individuels pour directive européenne " Solvants " ) cause de travail, études et loisirs devra être menée par les autorités compétentes dans la région. Tous les schémas d'aménagement régionaux • Les fuites " fugitives " des établissements soumis à la Taxe Parafiscale (PDU, DTA, ...) devront reprendre ces orientations, en intégrant dans la contre la Pollution Atmosphérique feront l'objet d'un suivi, afin de planification urbaine et régionale, la préoccupation d'un fonctionnement réduire encore les émissions de COV. plus économe en déplacements motorisés et l'analyse d'indicateurs de Ce plan de réduction sera réalisé en réduisant en priorité les COV à fort dépendance à la motorisation individuelle. potentiel photochimique, par souci d'efficacité contre les pollutions photochimiques. Cette réduction concernera les COV toxiques. 16_ Les autorités organisatrices, les gestionnaires et les entreprises de transport desquels dépend une flotte de plus de 20 véhicules routiers 11_ Les grands distributeurs de carburants privilégieront la région PACA, favoriseront : particulièrement touchée par la pollution photochimique, dans leurs programmes de mise en conformité avec la réglementation. . soit les engins électriques, roulant au GNV ou au GPL (notamment ceux dont le poids total en charge n'excède pas 3,5 tonnes) 12_ Réduction des émissions des NOx des sources fixes en 2003 (base 1994) : . soit les véhicules électriques dont les émissions polluantes ne sont pas • L'objectif est une réduction de 10% des émissions par la mise en supérieures à celles des engins mentionnés ci-dessus. place de brûleurs " bas-NOx " et une politique dynamique d'économies d'énergie. . D'ici 2003, l'objectif est de parvenir à une proportion de : 15% des Sources mobiles : transports routiers de voyageurs et écoliers, 15% des véhicules des collectivités, et 15% aussi des véhicules de l'Etat ou des établissements publics respectant les critères précédents. Pour les véhicules automobiles, ils devraient émettre 50 % de moins de COV et NOx en 2003. La sévérité accrue des normes et le progrès des 17_ La traction électrique des transports collectifs et de marchandises sera technologies de dépollution d'une part, le progrès dans la qualité des favorisée. Elle sera privilégiée pour tout nouveau projet d'infrastructure. Les carburants d'autre part, rendent crédible cette réduction. Il s'agit là de lignes ferroviaires peu ou pas utilisées seront protégées dans les patrimoines mesures européennes et nationales qui pourront être accompagnées communaux. Un programme d'électrification des lignes secondaires de la d'orientations régionales complémentaires :

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SNCF sera mis au point dans un délai de trois ans, sous l'autorité du Conseil annuels ne devront pas en subir plus de 6 jours. Tous les autres ne devront Régional. pas souffrir de dégradation.

18_ Un groupe de travail spécifique du SPPPI examinera tout grand projet 22_ Les émissions de dioxyde de soufre devront être réduites de 30% en 2003 d'infrastructures pouvant avoir un impact notable sur la qualité de l'air. Ce (base : 1994). Le tiers environ de cette réduction devra être réalisé en 2000 groupe du SPPPI suivra aussi les programmes destinés au respect des du fait de l'application d'arrêtés préfectoraux relatifs aux raffineries. Des orientations 15 à 17. mesures complémentaires incluront les technologies disponibles de désulfuration. Economies d'énergie et promotion des énergies les moins polluantes 23_ La mise en place d'une unité de co-génération utilisant les résidus 19_ Une politique dynamique d'économie d'énergie devra être définie en soufrés des raffineries sera étudiée, dans le cadre d'un groupe de travail du relation avec les ministères de l'Industrie, du Logement, et des Transports ; SPPPI : " Emissions soufrées ". elle favorisera les énergies sans combustion (soleil, vent, hydroélectricité). Ses orientations figureront dans le schéma collectif sur l'énergie, prévu par le 24_ La centrale électrique au charbon : SETCM de Gardanne (Bouches-du- projet de loi sur l'Aménagement durable du territoire. Rhône), le plus gros émetteur régional de dioxyde de soufre lorsqu'elle est en fonctionnement, définira un programme de réduction de ses rejets 20_ Un groupe de travail spécifique du SPPPI " Economie d'énergie et soufrés pour 2003 - en particulier ceux de sa tranche V. réduction des NOx " sera créé. 25_ Le système temporaire de réduction des émissions soufrées (STERNES) Celui-ci identifiera les techniques disponibles d'énergies renouvelables dans prendra mieux en compte les conditions météorologiques, et les " effets de la région, en évaluera le potentiel, et pourra élaborer un plan de promotion panache " (le vent concentre sur une zone les fumées émises par une ou de ces énergies. plusieurs usines).

DRIRE, ADEME et ARENE assureront le suivi de ces orientations, dans le cadre Le suivi de ces orientations sera assuré par la DRIRE, via l'animation du du groupe de travail du SPPPI. groupe de travail du SPPPI " Emissions soufrées ", notamment en b) La lutte contre la pollution industrielle collaboration avec l'ARENE, l'UFIP, le SGIC et l'ADEME. 26_ Les conditions de fonctionnement des industries pouvant émettre des En 1999, les ministres européens de l'Environnement ont défini un projet de polluants ayant un impact avéré sur la santé humaine (plomb, mercure, directive fixant pour 2005 de nouvelles normes pour les pollutions au dioxines,...) seront examinées et donneront lieu à un compte-rendu lors dioxyde de soufre. La concentration de 350 microgrammes par mètre cube d'une séance du SPPPI. d'air en moyenne horaire ne pourrait plus être dépassée que 24 jours par an (alors qu'elle est dépassée aujourd'hui plus de 36 jours par an en certains c) La réduction de la pollution liée au trafic automobile endroits). Le bruit lié à l'automobile est une nuisance, et nombre de polluants sont Le PRQA fixe dans ce cadre des objectifs de qualité pour 2003 : émis par les moteurs d'automobiles, tels que : benzène, toluène, xylène, et particules en suspension. Ce sont cependant aujourd'hui les oxydes d'azote 21_ Les cantons où la norme est actuellement dépassée plus de 36 jours par dont les niveaux donnent une idée de la pollution automobile ; ils en sont an ne devront pas supporter plus de 35 jours par an ces dépassements en les " traceurs ". La réduction de ces niveaux dépendra notamment d'un 2003. Les cantons avec 18 à 35 jours de dépassements ne devront pas en plan régional d'organisation cohérente des transports en commun, des souffrir plus de 17. Ceux qui ne présentent pas plus de 17 dépassements

COMMUNE DE BOLLENE REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION accès aux zones d'activités et de loisirs, et de réduction de l'espace 34_ Près des grands aéroports la pollution de l'air et son évolution seront disponible aux autos dans les centres urbains : analysées, et des mesures seront prises avec les exploitants pour en limiter l'impact. Leur accès sera étudié par transports collectifs peu polluants et en 27_ D'ici 2003, aucun canton ne devra subir plus de 17 jours par an un site propre. épisode de pollution par le dioxyde d'azote. Ces épisodes naissent quand une moyenne horaire de 135 g de dioxyde d'azote par mètre cube d'air est 35_ Dans les centres villes de plus de 30 000 habitants les espaces verts dépassée. seront maintenus, ainsi que les coupures vertes entre zones d'habitation, et que les plantations d’accompagnement. Le stationnement devra diminuer 28_ Pour le dioxyde d'azote, la pollution de fond respectée dans toute la dans ces centres, l'accès des résidents et la livraison des marchandises sera région d'ici 2003, sera au maximum de 40 g/m3 d'air pour la médiane de facilitée, comme la circulation des piétons en toute sécurité. L'espace toutes les moyennes horaires. réservé aux piétons et vélos devra d'ailleurs augmenter. Des parkings à vélos surveillés seront la règle dans les entreprises et administrations de 200 29_ Les collectivités locales et les autorités organisatrices des transports salariés et plus. Les itinéraires piétonniers seront sérieusement étendus, leur urbains devront s'organiser pour mieux coordonner les transports collectifs. organisation en réseau piétons et vélos sera étudiée, avec un accès Le but et d'offrir des alternatives durables au transport individuel et une plus motorisé pour les seuls riverains, et ces études de " réseau vert " seront grande cohérence dans la chaîne des déplacements multi-modes. intégrées aux PDU des villes.

30_ L'Etat, les collectivités et les transporteurs donneront une réelle priorité L'ensemble de ces dispositions devra apparaître dans les Plans Locaux aux transports collectifs, traduite dans les budgets et documents de d'Urbanisme de chaque commune concernée. programme. Les dispositions générales 31_ Les villes de moins de 100 000 habitants, donc n'étant légalement pas tenues d'élaborer un Plan de protection de l'atmosphère ou un plan de Les trois dernières orientations du PRQA préconisent la mise en place de déplacements urbains devront réaliser des plans d'ensemble de gestion des groupes de réflexions représentant l'ensemble des sensibilités concernées déplacements. Ceux-ci intégreront le fonctionnement des grandes surfaces par la prévention de la pollution de l'air. Par ailleurs, des mesures de distribution, des grandes entreprises et des zones d'activité. accompagnant la mise en place de la réduction des émissions issues des sources fixes seront recherchées dans le cadre des procédures d'aides 32_ La périphérie des villes fera l'objet d'actions spécifiques. Les communes existantes et dans les négociations prévues pour la définition du futur forestières et les espaces remarquables pour leur végétation seront contrat de Plan Etat-Région. : protégés après recensement par les services de l'Environnement. Des parcs seront aménagés aux abords des stations des principales lignes de transport 36_ Dans tous les groupes de travail du SPPPI, une nouvelle composition en commun en site propre. Ces transports devront d'ailleurs permettre celui garantira la représentation des collectivités, du monde économique, des des vélos. Les transports ferroviaires périurbains devront faire l'objet d'un associations, des personnes qualifiées et des services de l'Etat. plan régional chiffré, laissant la possibilité d'y inscrire également le transport des marchandises. 37_ Des mesures accompagneront le plan de réduction des émissions polluantes de sources fixes. Elles seront systématiquement recherchées dans 33_ Le centre de toute nouvelle zone d'activité devra être desservie par un la préparation du contrat de plan Etat-Région : aides liées à la Taxe service de transport collectif. Les zones existantes en seront dotées dès que Générale sur les Activités Polluantes (TGAP), au FEDER et autres. possible. Ces dispositions seront intégrées aux documents d'urbanisme. 38_ Une enquête sera menée auprès des industriels émetteurs de dioxyde de soufre, de dioxyde d'azote et de composés organiques volatils non 81

COMMUNE DE BOLLENE REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION méthaniques. Elle identifiera la nature des actions techniques et financières Schéma de Cohérence Territoriale à entreprendre. Les Plans de Protection de l'Atmosphère intégreront ces travaux dans les Alpes Maritimes, les Bouches-du-Rhône et le Var. La zone La commune n’est concernée par aucun Schéma de Cohérence de protection spéciale de l'agglomération marseillaise - fixée par l'arrêté Territoriale. Elle n’est par ailleurs inscrite dans aucun périmètre de SCOT. ministériel du 8 avril 1981, sera redéfinie dans le cadre du PPA des Bouches- du-Rhône. Plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés de Vaucluse Conclusion

Le Plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés de Le Plan Régional pour la Qualité de l'Air de la région Provence Alpes Côte Vaucluse a été approuvé par arrêté préfectoral du 24 Mars 2003. Les d'Azur (PRQA PACA) a donné lieu à de nombreux échanges qui se sont objectifs de valorisation définis par le plan ont été déterminés en prenant déroulés dans un contexte de responsabilité, de sérieux et d'ouverture. en compte la nature des gisements existants ainsi que des spécificités locales telle que le type d’habitat par exemple. Ils ont été également Cet état d'esprit a permis l'élaboration de 38 recommandations qui sont de évalués à partir des retours d’expérience dont on dispose maintenant tant nature à remettre la problématique de la qualité de l'air au cœur des sur les résultats des collectes sélectives que sur les technologies de débats relatifs au développement économique, à l'aménagement du traitement potentielles. territoire et à la qualité de la vie. Les objectifs pour 2005 était de valoriser 38% du gisement total en vue La mise en œuvre de ce Plan impliquera de nombreux acteurs (Elus, d’une valorisation matière ou organique soit 150 000 tonnes. En 2010, ce Industriels, Services de l'Etat, monde associatif...). Afin d'éviter une certaine taux devait atteindre 47% soit 210 000 tonnes. dispersion, la constitution de commissions de suivi permettra de s'assurer de l'évolution de la situation, sans attendre l'évaluation quinquennale prévue dans la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie du 30 décembre 1996. A chaque orientation est associé un interlocuteur qui aura la mission d'animer le débat et de planifier les actions à engager.

Certains de ces travaux seront complétés par des réflexions à mener dans le cadre de l'élaboration des Plans de Protection de l'Atmosphère (PPA) et des Plans de Déplacements Urbains (PDU). Les Plans de Protection de l'Atmosphère devront notamment aborder les problèmes de pollution plus locaux.

L'avis de la Commission d'Elaboration du PRQA (COREP) sera sollicité lors de l'approbation des PDU et PPA de la région afin de s'assurer de la bonne compatibilité des différents outils planificateurs mis en place.

Plan de Déplacements Urbains

La commune n’est concernée par aucun Plan de Déplacements Urbains.

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LE MILIEU PHYSIQUE

L e r e l i e f

Situé le long de la vallée du Rhône, le relief de Bollène est marqué par trois ensembles colinéaires qui occupent la partie Est de la commune:

- Le massif d'Uchaux et du Dévès au Sud dont le sommet culmine à 208 mètres,

- Les collines d'Aigremont et Guffiage Mont Joli au centre qui atteignent 169 mètres,

- Les collines du Barry au Nord où se situe le point culminant de Bollène, à 312 mètres.

Le centre historique est lui aussi situé sur un piton et offre ainsi de beaux points de vue.

Le Lauzon et le Lez sillonnent le creux des vallées entre les collines, perpendiculairement au Rhône, dont ils sont des affluents.

A l'Ouest du Canal de Donzère Mondragon, la déclivité du sol est particulièrement faible, paysage de plaine où les courbes altimétriques s'échelonnent de 45 à 57 mètres.

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Le système hydrographique

Le réseau hydrographique participe à la structuration du paysage de Bollène. Le Canal de dérivation du Rhône dit de Donzère Mondragon coupe la commune en deux (150 mètres de large) séparant la plaine alluviale des reliefs colinéaires.

Deux rivières traversent la commune, le Lez et le Lauzon, pour se jeter directement ou indirectement dans le Rhône, via le Canal. Le Lauzon se forme sur la commune de Montségur sur Lauzon et suit un cours long de 13 km avant de se jeter dans le Canal.

Un autre cours d'eau également dénommé Lauzon coule dans la plaine occidentale, il reçoit les eaux au nord en provenance de la Gaffière et du site du Tricastin, traverse la commune avant de se rejeter dans le Rhône.

Le Lez suit quant à lui un parcours de 60 km depuis sa source dans la Drôme. En aval de Bollène, il poursuit son cours sur 9 km jusqu'au sud de Mondragon où il se jette dans le Rhône.

Les plans d'eau du "Trop Long" et du « Bartras » couvrent une importante superficie au Nord Est de la commune, c'est une réserve halieutique et une base pour les pécheurs et les véliplanchistes.

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Par ailleurs, la commune de Bollène est concernée par 4 systèmes aquifères : La géologie La partie de plaine est constituée de différents alluvions fluviatiles du - le système aquifère n°327C recouvre la partie du territoire comprise entre Rhône. La partie colinéaire est quand à elle constituée de calcaires et le canal de Pierrelatte et le Rhône. de marnes sableuses datant du secondaire et du tertiaire. Les maisons troglodytiques de la colline du Barry sont creusées dans - le système aquifère n°155a recouvre la partie Nord de Bollène. La nappe une molasse sableuse du miocène dite "safre" dans certaines régions. en place témoigne d’une vulnérabilité assez importante compte tenu des C'est un grès calcaire tendre qui s'excave sans difficulté à l'aide d'une perméabilités fortes des terrains pioche ou d'une simple herminette . - le système aquifère n° 549c recouvre l’aquifère dit des Côtes du Rhône- Mondragon. Cet aquifère qui concerne le massif d’Uchaux notamment est d’une grande vulnérabilité. Il est proche de la surface et mal protégé.

- le système aquifère n° 155d dit Val du Lez

L e c l i m a t

Le climat vauclusien, de type méditerranéen, se caractérise d'après le Centre d'Information Régional Agro-Météoralogique (CIRAME), par : - - un fort ensoleillement avec 2800 heures par an, juillet comptant à lui seul plus de 350 heures. - une pluviométrie comprise entre 650 et 700 mm en plaine (900 à 1100 mm en montagne), répartie sur 80 à 100 jours de pluie, principalement en avril-mai et septembre-octobre. - - des températures moyennes comprises entre 5°C en janvier et 25°C en juillet ; les étés sont très chauds avec des pointes atteignant souvent 35°C en juillet et août alors que les hivers sont relativement froids jusqu’en plaine, avec 35 à 70 jours de gelées le plus souvent de novembre à avril. - - une rose des vents fortement sous l’emprise des vents de Nord (Mistral), qui soufflent près de 120 jours par an en Vallée du Rhône. Le ruissellement induit par les fortes précipitations peut entraîner des dégâts importants sur les parties colinéaires et de piémont notamment. Les pluies intenses peuvent notamment accroître les risques de crue du Lez.

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UN MILIEU NATUREL RECONNU

Description de la zone LES ZONES NATURELLES D’INTERET FAUNISTIQUE ET FLORISTIQUE (ZNIEFF) L’extrême nord-ouest du département de Vaucluse est occupé par le « massif » de Bollène-Uchaux, ensemble de collines de faible altitude (250-300 L'inventaire ZNIEFF identifie, localise et décrit les sites d'intérêt patrimonial m), orientées ouest-est, situées à l’est de la vallée du Rhône, et séparées pour les espèces vivantes et les habitats. On distingue les ZNIEFF de type 1 par des dépressions anthropisées. À l’intérieur de ce vaste ensemble, trois qui correspondent à des sites d'intérêt biologique remarquables (présence sites sont restés encore naturels malgré la pression de l’agriculture et de d'espèces ou d'habitat de grande valeur écologique) et les ZNIEFF de type l’urbanisation : Mondragon/Bollène, Mornas/Uchaux et Bois de la Montagne 2, grands ensembles naturels riches. au nord de Sérignan-du-Comtat.

La commune de Bollène est concernée par une ZNIEFF de type I Ce massif est constitué principalement d’assises du Crétacé supérieur et relève de la même morphogenèse que les ocres et marnes des bassins Le massif de Bollène Uchaux (ZNIEFF de type 1 , code 84-100-105) d’Apt et de Bédoin/Mormoiron. Ici les calcaires gréseux en forment l’ossature. À Mornas, ils sont très bien individualisés et dominent le village et la vallée du Rhône de 100-150 m. Mais on passe progressivement, à partir de ces derniers, à des formations moins indurées : calcaires argileux, marnes, grès tendres ruiniformes et sables à forte pigmentation. Ces derniers gisements ne sont pas réguliers et se présentent sous forme de lentilles plus ou moins continues. Mais cette complexité stratigraphique est à l’origine d’un paysage insolite qui étonne par le contraste entre les couleurs chaudes de la terre, avec toutes les nuances possibles des sables (blanc, rouge, jaune, etc.) et les verts de la végétation naturelle et des cultures. Il est aussi l’expression de l’exploitation de ces ressources naturelles par l’homme.

La végétation relève globalement de l’étage mésoméditerranéen, mais on y observe des formations affines de l’étage supraméditerranéen. Les groupements forestiers originels (chêne vert, chêne pubescent) couvrent des surfaces discontinues et très réduites en général. Certains fonds de vallons hébergent de belles formations à peuplier blanc et le châtaignier y est présent de façon éparse. Mais ce sont les boisements de résineux qui constituent l’essentiel de la couverture végétale : pin d’Alep (espèce thermophile méditerranéenne), pin sylvestre (espèce médio-européenne), et pin maritime (espèce méditerranéoatlantique).

Ce sont des essences pionnières, autrefois favorisées par une intervention humaine permanente sur le milieu et dont la litière, pauvre en nutriments, ne se décompose que lentement. La pauvreté du sol en azote favorise les plantes mycorhiziques, notamment celles de la famille des Ericacées. C’est 86

COMMUNE DE BOLLENE REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION ainsi que les sous-bois sont occupés par la lande à callune et à bruyère qui les composent ont nécessairement un cycle végétatif adapté afin de (bruyère à balai, mais aussi bruyère cendrée à la colline de la Valbonnette coïncider au mieux avec la période printanière, souvent réduite, où l’eau à Piolenc et bruyère arborescente au Bois de la Montagne à Sérignan). En est présente dans les couches superficielles du sol. Certaines années très terrain découvert, ces espèces deviennent envahissantes et constituent de sèches, les thérophytes peuvent même ne pas apparaître. En revanche, la véritables maquis. L’importance de la couverture arborescente et arbustive moindre précipitation entraîne une explosion de la vie. On peut ainsi y ne laisse que peu de place aux pelouses à annuelles. découvrir Anarrhinum bellidifolium (gueule de loup à feuilles de pâquerette), Onosma arenaria subsp. pyramidata (orcanette des sables) Intérêt Faunistique de la zone aux Massanes et dans le ravin de Sablas, Vincetoxicum nigrum (dompte- venin noir), Orobanche laevis (orobanche lisse) à Mornas. Ce massif présente un intérêt relativement élevé pour la faune puisqu'il recèle 15 espèces animales patrimoniales, incluant 1 espèce déterminante. Les rochers gréseux de Mornas hébergent la formation saxicole, endémique française à Hieracium stelligerum (épervière étoilée). C’est également sur L’avifaune nicheuse est notamment représentée par plusieurs espèces ces mêmes rochers que l’on rencontre, de Mondragon à Mornas, en remarquables de milieux plutôt ouverts (Circaète Jean-le-blanc, Caille des passant par le Mont Mout, mais toujours très près de la vallée du Rhône, blés, Petit-duc scops, Chevêche d’Athéna ou Chouette Chevêche, Huppe Iberis intermedia subsp. timeroyi (ibéris à feuilles de lin), endémique fasciée, Cochevis huppé, Bruant proyer), et dans une moindre mesure par française qui est ici en limite méridionale de son aire de répartition. quelques espèces forestières (Autour des palombes, Pic épeichette) ou D’autres, en revanche, sont en limite septentrionale de leur aire de rupicoles (Grand-duc d’Europe, Monticole bleu). Le Pélodyte ponctué est répartition. Dictamnus albus (fraxinelle) s’est installée en sous-bois de chêne également présent dans ce massif. pubescent près de Derboux et à Sérignan-du-Comtat. C’est aussi dans le Bois de la Montagne à Sérignan que s’observe la seule localité française La Magicienne dentelée (Saga pedo), espèce déterminante confirmée d’Onopordum eriocephalum (onopordon à capitule laineux). d’Orthoptères Tettigoniidés Saginés, de répartition pontoméditerranéenne, Cette espèce pionnière considérée comme une endémique française entomophage qui se nourrit principalement de sauterelles et de criquets, s’exprime sur les bords de pistes du maquis, là où la concurrence végétale liée aux habitats de pelouses, friches, garrigues, vignes, fruticées claires et est la plus faible. prairies mésophiles, le Jason de l’Arbousier ou Pacha à deux queues (Charaxes jasius), encore appelé Nymphale de l’Arbousier, Lépidoptère Nymphalidé remarquable d’affinité méridionale, voire même tropicale (Afrique), des garrigues, maquis arborés, forêts et jardins, pas très fréquent dans le Vaucluse, et le Scorpion jaune languedocien (Buthus occitanus), espèce méditerranéenne remarquable de Buthidés, relativement localisée, liée aux endroits rocailleux, ouverts, chauds, secs et ensoleillés (espèce dite « xéro-thermophile »), sont les trois représentants locaux les plus éminents de la faune invertébrée d’intérêt patrimonial.

Intérêt Floristique et Habitats de la zone

En raison de sa localisation, le massif de Bollène/Uchaux est situé sur un carrefour biogéographique. De plus, on y rencontre une flore silicicole d’une grande originalité dans une région essentiellement calcaire. Et ce sont les pelouses à thérophytes qui offrent la plus grande biodiversité. Installées sur des sols très filtrants et très pauvres en nutriments, les espèces 87

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La commune de Bollène est concernée par deux ZNIEFF de type 2

Le Rhône (ZNIEFF de type 2 , code 84-112-100) Description de la zone

Le Rhône, un des plus grands fleuves français, n’est vauclusien que sur une toute petite partie de son long cours, de l’embouchure de l’Ardèche au nord, à la confluence avec la Durance, à Avignon, au sud. Le canal de dérivation de Donzère/Mondragon et tout le linéaire qui s’articule à partir de ce dernier appartient également à l’espace rhodanien.

Jusqu’au milieu du XIXe siècle, le fleuve a été peu modifié par l’action humaine. Les écosystèmes étaient liés à la dynamique du Rhône et ils présentaient alors une grande diversité biologique (biodiversité confirmée, dans la région d’Avignon par M. Palun). Ses crues, alors très redoutées, ont vu leur violence se réduire à la suite des grands travaux effectués d’abord par le Service spécial du Rhône (dans le but d’améliorer la navigation) puis par la CNR (Compagnie nationale du Rhône), principalement pour la production hydroélectrique.

C’est ainsi que trois grands complexes (barrages) ont équipé le Rhône vauclusien, ceux de Bollène, de Caderousse et d’Avignon. Le fleuve a été presque entièrement canalisé et endigué (avec creusement d’un très important canal de dérivation) et un réseau de contre-canaux de drainage de nappe a été créé. Ces grands travaux ont bouleversé les écosystèmes en : -concentrant les eaux dans un chenal unique endigué par des enrochements, ce qui a eu pour conséquence de faire disparaître la dynamique fluviale naturelle et de réduire de façon drastique la diversité des écosystèmes ; -créant de nouveaux milieux qui ont provoqué la destruction de certaines zones boisées et marécageuses ainsi que la modification des berges et celle du niveau des eaux. Mais malgré une artificialisation très forte, le Rhône vauclusien offre encore une grande diversité d’espèces et d’habitats, même si ces derniers sont souvent relictuels. En amont de l’Île Vieille, le Rhône, non endigué, présente un débit réservé réduit et un aspect naturel prononcé. En particulier, on peut y observer des grèves de galets importantes et en bon état de conservation. Des vestiges de bras morts encore fonctionnels (avec lônes et ripisylves) existent encore, en particulier à la Désirade et au Tenon de Gilles (Lapalud et Lamotte-du-Rhône), à l’Île Vieille et aux casiers de Lamiat (Mondragon), à la Piboulette et aux Broteaux (Caderousse), aux Arméniers 88

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(Châteauneuf-du-Pape et Sorgues), et sur une infime partie de l’île de la reproductrices irrégulières, jusqu’à 35 couples reproducteurs en 1991-1992), Barthelasse (islon de la Barthelasse à Avignon). De plus, le site de Canard souchet (nicheur irrégulier à l’Île Vieille en 1986), Sarcelle d’été, Donzère/Mondragon, est un bon exemple de dynamique végétale à partir Nette rousse (nicheuse possible à l’Île Vieille en 1991), Bondrée apivore, d’un espace entièrement artificiel puisqu’il a été créé de toutes pièces il y a Autour des palombes, Busard des roseaux, Faucon hobereau, Oedicnème cinquante ans environ, par la construction de l’usine hydroélectrique A. criard, Petit Gravelot, Sterne pierregarin (quelques couples reproducteurs), Blondel et du canal de dérivation. Pigeon colombin, Petit-duc scops, Chevêche d’Athéna ou Chouette Chevêche, Martin-pêcheur d’Europe, Guêpier d’Europe, Huppe fasciée, Sur le Rhône, on observe une grande partie des groupements des grands Coucou geai, Torcol fourmilier, Pic épeichette, Cochevis huppé, fleuves européens, à l’exception notoire des prairies naturelles qui y sont très Gobemouche gris, Locustelle luscinioïde (nicheuse probable à l’Île Vieille en marginales (elles ont été bien souvent détruites par divers aménagements 1987), Lusciniole à moustaches, Gros-bec casse-noyaux (nicheur possible), et par l’urbanisation) : Bruant proyer. La Cistude d’Europe, présente dans le secteur de l’Île Vieille, -les groupements herbacés à hydrophytes (potamots, lentilles d’eau, etc.) et le Pélodyte ponctué sont les deux représentants patrimoniaux de qui se maintiennent très bien dans les contre-canaux et les lônes, l’herpétofaune locale. L’ichtyofaune compte quant à elle plusieurs espèces -les groupements à hélophytes, intéressantes comme la Bouvière, le Blageon, le Toxostome et la Truite de -les ripisylves qui occupent le lit majeur et sont constituées de forêts mer. pionnières à bois tendre (saules, peupliers, etc.), principalement sur le cours aval et sur la Réserve de chasse de Donzère/Mondragon et de forêts plus Quant à l’entomofaune locale, elle héberge diverses espèces matures de bois dur (avec aulne glutineux, frêne oxyphylle, chêne remarquables de Lépidoptères telles que le Sphinx de l’Epilobe (Proserpinus pédonculé, etc.), particulièrement bien développées sur tout le cours proserpina), Sphingidé remarquable assez thermophile des bois clairs, des amont, coupes forestières, des prairies, des talus herbeux humides et des pentes -les mégaphorbiaies. ensoleillées, souvent à proximité de l’eau, protégé au niveau européen, relativement fréquent et répandu mais jamais abondant et semblant Dans la ripisylve sèche de la Réserve de chasse de Donzère/Mondragon, aujourd’hui en régression, la Diane (Zerynthia polyxena), espèce et à la faveur d’un substrat imperméable, de petites mares temporaires se déterminante et menacée de Papilionidés, en régression et devenue assez sont mises en place. Ce sont pratiquement les seules qui existent dans le rare, thermophile, de répartition centre et est-méditerranéenne, habitant les Vaucluse. ravins, talus herbeux, prairies, garrigues arborées, phragmitaies, ripisylves, bords de cours d’eau jusqu’à 1 000 m. d’altitude et dont la chenille vit sur Intérêt faunistique l’Aristoloche Aristolochia rotunda (dans une moindre mesure sur A. clematitis, A. sicula et A. pistolochia), l’Ecaille chinée (Euplagia Ce cours d’eau présente un intérêt très élevé pour la faune puisqu’on y a quadripunctaria), espèce remarquable d’Arctiidés, d’affinité méridionale, recensé 45 espèces animales patrimoniales dont 8 espèces déterminantes. protégée au niveau européen, des bois clairs et lieux chauds, ensoleillés et C’est bien entendu la faune liée aux milieux aquatiques et rivulaires et son rocailleux sur substrat calcaire, souvent à proximité de l’eau. cortège riche, varié et de grande qualité sur le plan patrimonial qui sont ici à mettre en évidence. Les Mammifères locaux sont représentés par la D’autres insectes intéressants sont également présents localement : citons Genette et le Castor d’Europe. L’avifaune nicheuse est extrêmement ainsi le Grand Capricorne (Cerambyx cerdo), Coléoptère Cérambycidé diversifiée et intéressante et comporte nombre d’espèces rares et localisées Cérambyciné remarquable, plutôt forestier, surtout lié aux chênes, assez dans le département du Vaucluse et même à l’échelle de la Provence : commun mais en régression et protégé au niveau européen et le Grèbe huppé, Butor étoilé (nicheur possible en 1993 à l’Île Vieille), Blongios Sympétrum du Piémont (Sympetrum pedemontanum), Odonate Anisoptère nain (au moins 3 couples reproducteurs), Héron pourpré (1 à 3 couples Libellulidé remarquable, localisé en Provence et dans le Vaucluse, reproducteurs à l’Île Vieille), Aigrette garzette (nicheuse irrégulière, jusqu’à recherchant préférentiellement les eaux profondes envahies de végétation, 35 couples reproducteurs en 1991-1992), Bihoreau gris (colonies les prairies marécageuses, les ruisseaux, les canaux et les marais collinéens. 89

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Enfin, il convient de mentionner le Phyllopode (Tanymastix stagnalis), particulier à l’islon de la Barthelasse et Ranunculus sceleratus (renoncule espèce remarquable de Crustacés Branchiopodes, assez peu fréquente en scélérate) qui existe aussi à Lapalud (Tenon de Gilles). Dans les lônes de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur où elle n’a été récoltée que de Désirade, des espèces très rares (au niveau du nombre de localités et de quelques mares du Vaucluse, des Bouches-du-Rhône et du Var. l’importance des populations) en région méditerranéenne semblent y avoir trouvé des sites refuges : Cyperus michelianus (souchet de Michel), Intérêt floristique et Habitat Schoenoplectus triqueter (scirpe à trois angles), Astragalus cicer (astragale pois-chiche) que M. Palun citait déjà à Avignon (îles Piot et la Barthelasse) Bien que situé entièrement en région méditerranéenne, le Rhône vauclusien au XIXe siècle, Corrigiola littoralis (corrigiole des rivages) et Butomus constitue une sorte d’avancée vers le sud de la flore continentale à umbellatus (jonc fleuri). Cette dernière espèce, une des plus belles de la caractère médio-européen. Les éléments typiques de la flore flore de France se retrouve aussi dans des fossés et aux bords des contre- méditerranéenne y sont très rares et ne s’expriment que sur des biotopes canaux de la Réserve de chasse de Donzère/Mondragon. À Lapalud doit très réduits en surface et à faible biodiversité (bancs de graviers ou de sans doute encore exister Inula britannica (inule britannique). Plus au sud, galets, berges hautes). Il n’en demeure pas moins qu’à Bollène et tout près près de l’embouchure du Lauzon, Galium setaceum (gaillet sétacé) a été de la Drôme, on peut encore rencontrer deux espèces littorales, Limonium détectée tout récemment. echioides (saladelle faux-échium) et Polypogon maritimus (polypogon maritime). Des fragments de ripisylves médio-européennes âgées et très matures existent sur l’ensemble du Vieux Rhône. Elles sont particulièrement bien Même si le Rhône vauclusien est très artificialisé, il n’en demeure pas moins représentées au Tenon de Gilles, à l’Île Vieille, à la Piboulette, aux Broteaux, que la présence d’un bel ensemble de bras morts (lônes du Vieux Rhône) à l’Islon Saint-Luc et à l’islon de la Barthelasse. Dans les secteurs les plus contribue à y maintenir une grande diversité des espèces et des habitats. humides et les plus froids, les plus impénétrables également, on y rencontre C’est ainsi que parmi les hydrophytes des lônes et contre-canaux, on peut Circaea lutetiana (circée de Paris) comme à l’Île Vieille ou aux Broteaux où encore rencontrer Potamogeton perfoliatus (potamot perfolié) à la Réserve des espèces totalement étrangères à la région méditerranéenne comme de chasse de Donzère/Mondragon, Sagittaria sagittifolia (flèche d’eau), Stellaria nemorum (stellaire des bois) à l’islon de la Barthelasse à Avignon. Hydrocharis morsus-ranae (morène), Vallisneria spiralis (valisnérie en spirale) Dans la ripisylve pionnière sèche de la Réserve de chasse de à la Désirade, la Réserve de chasse de Donzère/Mondragon et la Donzère/Mondragon, on trouve encore Vincetoxicum nigrum (dompte- Piboulette et Nymphoides peltata (petit nénuphar pelté) à la Désirade. Leur venin noir) alors que dans ses clairières, quelques mares temporaires maintien reste néanmoins très aléatoire et dépend du niveau de l’eau et hébergent Zannichellia palustris subsp. pedicellata (zannichellie des marais, de la gestion des lônes et des contre-canaux. Les formations à hélophytes pédonculée). À Avignon, à la Courtine, et entre Rhône et Durance, des présentent une diversité encore plus grande avec tout un cortège pelouses xérothermophiles situées sur les marges des ripisylves, abritent d’espèces médioeuropéennes qui sont ici bien souvent en limite Orchis coriophora subsp. fragrans (orchis punaise, parfumé) qui devient plus méridionale de leur aire de répartition : Gnaphalium uliginosum (gnaphale fréquente dans la vallée de la Durance, mais qui ne se retrouve pas ailleurs des lieux humides) à l’Île Vieille, Oenanthe aquatica (oenanthe aquatique) sur le Rhône vauclusien. à Avignon, Carex pseudocyperus (laîche faux-souchet), régulièrement observée sur la Réserve de chasse de Donzère/Mondragon, et sur le cours La Réserve de chasse de Donzère/Mondragon héberge encore deux du Rhône jusqu’à Avignon et Leersia oryzoides (leersie faux-riz) dont la espèces qui se sont considérablement raréfiées sur le territoire national : présence régulière sur tout le Rhône est sans doute plus importante que Chenopodium urbicum (chénopode des villages) et Visnaga daucoides celle qui est actuellement connue. Toujours parmi les hélophytes et sur la (ammi cure-dents). Chenopodium urbicum, espèce surtout littorale y Réserve de chasse de Donzère/Mondragon on rencontre Stachys palustris présente plusieurs populations, plus ou moins importantes tant en situation (épiaire des marais) et Rorippa amphibia (rorippe amphibie) qui sont de rudérale que d’hélophyte. Le devenir de Visnaga daucoides, en beaucoup plus rares sur le Rhône (Tenon de Gilles et Île Vieille) ou encore revanche est moins certain, car cette espèce très menacée, a toujours été Carex remota (laîche espacée) qui ne se retrouve qu’à Avignon, en considérée comme fugace. 90

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Parmi les très nombreuses espèces signalées au bord du Rhône dans la Son parcours vauclusien est très fractionné puisqu’il pénètre dans le région d’Avignon par M. Palun et H. Roux au XIXe siècle et par L. Charrel au Vaucluse en longeant la partie septentrionale de l’enclave de Valréas (en début du XIXe siècle et dont on a perdu la trace figurent Pulicaria vulgaris deux tronçons), se poursuit dans la Drôme, puis redevient vauclusien sur la (pulicaire vulgaire) et Mentha cervina (menthe des cerfs) ainsi commune de Bollène. Il s’écoule alors entre la Réserve de chasse de qu’Oenanthe globulosa (oenanthe globuleuse). Plus récemment (années Donzère/Mondragon à l’ouest et le massif silicicole de Bollène/Uchaux à 1980), Aldrovanda vesiculosa (aldrovandie à vessie) était trouvée près l’est. Il se jette dans le Rhône au sud-est de l’Île Vieille, après un parcours d’Orange, probablement dans un des contre-canaux du Rhône. Mais cette vauclusien d’environ 50 km. L’assise géologique est constituée d’alluvions localité, qui était sans doute la dernière connue en France, n’a jamais été fluviatiles parfois grossières ainsi que de terrains argilo-limoneux. confirmée Le Lez est un cours d’eau en tresse, à bande active relativement large sur son cours amont. En revanche, sur son cours aval, à partir de la ville de Bollène, la bande active est très étroite avec un seul chenal d’écoulement Le Lez (ZNIEFF de type 2 , code 84-126-100) qui est d’ailleurs canalisé (avec enrochements et rectification du cours). C’est une rivière à forte charge et à régime torrentiel de type méditerranéen. En raison de la localisation et de la configuration de son bassin versant amont, ce cours d’eau est affecté régulièrement par des crues, qui peuvent être violentes et occasionner des pertes de biens. Habituellement pérenne, le Lez peut, en période estivale, avoir un étiage très réduit. Bien que situé entièrement en région méditerranéenne, la végétation du Lez vauclusien bénéficie d’une position de carrefour biogéographique. Son caractère de cours d’eau non exclusivement méditerranéen est renforcé par l’existence d’un gradient amont-aval, surtout sensible au niveau des formations arborescentes (les formations herbacées ripicoles sont, elles, bien plus homogènes). La ripisylve méditerranéenne à peupliers couvre le lit majeur, parfois sous forme de véritable forêt-galerie (en amont de la ville de Bollène et près de la confluence avec le Rhône), parfois réduite à un linéaire arboré, mais avec des lacunes importantes. Elle est composée d’espèces arborescentes et arbustives à croissance rapide qui connaissent régulièrement des phases de destruction en fonction de la fréquence des crues et des fluctuations de la nappe phréatique. Elle ne peut donc pratiquement jamais évoluer vers des formations matures. De plus, sur le Lez, les épisodes de crues des années 1990 ont modifié l’alluvionnement (avec exhaussement de la bande active sur certains secteurs) et l’érosion (avec création de berges et anses d’érosion), ce qui a eu pour conséquence d’affecter les dynamiques végétales et la composition floristique des milieux.

Description de la zone Le Lez, affluent rive gauche du Rhône est, avec l’Aygues et l’Ouvèze, l’un des trois cours d’eau qui structurent le Haut-Comtat. 91

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Intérêt Faunistique de la zone

Le Lez est un cours d’eau d’un intérêt faunistique plutôt élevé. On y a recensé 18 espèces animales patrimoniales (dont 2 déterminantes). Les Mammifères locaux sont représentés par le Castor d’Europe et le Vespertilion à oreilles échancrées, les Batraciens par le Pélodyte ponctué. Les Oiseaux nicheurs comprennent des espèces liées aux ripisylves (Faucon hobereau, Huppe fasciée, Torcol fourmilier, Pic épeichette), des espèces liées aux berges nues du cours d’eau (Martin-pêcheur d’Europe, Guêpier d’Europe), des espèces inféodées au lit même du cours d’eau (Petit Gravelot, Cincle plongeur). Le cortège ichtyologique est tout à fait remarquable avec des espèces très rares en Provence comme la Lamproie de Planer et l’Apron, sans parler des espèces un peu plus répandues telles que le Blageon, le Toxostome, le Barbeau méridional et la Bouvière. Crustacés Décapodes en régression et devenue sensiblement plus rare aujourd’hui, l’Ecrevisse à pieds blancs (Austropotamobius pallipes) fréquente le Lez.

Intérêt Floristique de la zone

En raison de sa localisation, les formations riveraines méditerranéennes du Lez (Populetum albae, etc.) sont souvent enrichies, sur son cours amont par des espèces à affinités montagnardes ou médio-européennes. Lorsque la pression de la forêt riveraine est moindre, l’existence de milieux ouverts permet à Ophrys fuciflora subsp. elatior (ophrys frelon, élevé) de s’installer (Valréas).

Les formations à hydrophytes et à hélophytes sont moins développées que sur d’autres cours d’eau de même nature car les habitats favorables y sont toujours rares. Les lits de graviers du Glaucium flavi, occupent des surfaces réduites mais sont souvent colonisés par un fort contingent d’espèces naturalisées. Sur les secteurs restés sauvages, on peut rencontrer, mais de façon fragmentaire, les formations méditerranéennes des limons riverains du Paspalo-Agrostidion, limons profonds et humides, riches en matières azotées. En revanche, la très forte artificialisation du cours aval n’a pas permis le maintien des espèces (Scirpus pungens, scirpe piquant par exemple) observées à la fin du XIXe siècle par de Saulces-Larivière, à une époque où le cours du Lez devait méandrer et où il n’était pas encore chenalisé.

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LE SITE NATURA 2000 : LA ZPS MARAIS DE L’ILE VIEILLE

Afin d’encourager une meilleure gestion du patrimoine naturel, la communauté européenne a mis en place depuis 1973, une politique de conservation de la nature dont les bases juridiques ont été renforcées par les révisions successives des traités. Cette législation repose sur : la directive « Oiseaux » et la directive « Habitats ». Les sites Natura 2000 n’excluent pas la présence de l’homme. Au contraire, certaines activités devront être favorisées car elles sont nécessaires à la conservation des habitats ou espaces concernés. Pour ce faire, la conservation passe souvent par une gestion partenariale.

DIRECTIVE OISEAUX

La Zone de Protection Spéciale Marais de l’Ile Vieille et alentour

Les ZPS traduisent l’application de la directive du Conseil des Communautés Européennes concernant la conservation des oiseaux sauvages (79/4009/ C.E.E., dite « directive oiseaux »). Elles permettent d’assurer la protection réglementaire, totale ou partielle, des zones à enjeux ornithologiques majeurs.

La plupart ont préalablement été identifiées dans un inventaire ZICO. Les Etats doivent assurer sur ces espaces la protection et la gestion de l’avifaune sauvage.

Jusqu’à présent, en France, la protection réglementaire de ces zones est en général assurée par la mise en place de mesures prévues dans le droit français (réserve, site classé…). 93

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A166 Chevalier Sylvain A073 Milan Noir L’intégration des ZPS dans le réseau Natura 2000, au même titre que les ZSC A031 Cigogne Blanche A074 Milan Royal donne une valeur réglementaire à ces secteurs naturels sensibles. Tout A080 Circaète Jean-le-Blanc A338 Pie-Grièche écorcheur projet d’aménagement qui se situerait dans le périmètre devra alors faire A151 Combattant Varié A255 Pipit rousseline l’objet d’une évaluation appropriée des incidences de l’aménagement A024 Crabier chevelu A193 Sterne pierregarin prévu. Ce dossier d’incidences doit permettre d’évaluer les impacts de A224 Engoulevent d’Europe l’aménagement sur le site, d’estimer s’il peut être autorisé et sous quelles conditions. Liste des autres espèces d’oiseaux migrateurs justifiant la désignation du site au titre de l’article L.414-1-II (2 ème alinéa) du Code de l’Environnement. Description de la zone A155 Bécasse des Bois A028 Héron cendré Ce site constitue un carrefour migratoire fréquenté par près de 200 espèces A149 Bécasse variable A136 Petit gravelot d'oiseaux, dont plus de 30 espèces d'intérêt communautaire. Il accueille A153 Bécassine des marais A214 Petit duc scops notamment plusieurs espèces de forte valeur patrimoniale inféodées aux A051 Canard chipeau A295 Phragmite des joncs zones humides (hérons, sternes, Marouette ponctuée). Le canal de A099 Faucon hobereau A298 Rousserolle turdoïde Donzère-Mondragon constitue en outre un des principaux quartiers A061 Fuligule morillon A336 Rémiz penduline d'hivernage (canards notamment) du département du Vaucluse. A391 Grand cormoran A055 Sarcelle d’été A249 Hirondelle de rivage Divers types d'habitats naturels sont représentés : eaux courantes, étangs, roselières, forêts de berges, bancs de galets, zones agricoles. Cette mosaïque d'habitats confère au site un caractère attractif pour l'avifaune

Le site constitue une zone de confluence entre différents cours d'eau : le Rhône, l'Ardèche, le canal de Donzère-Mondragon et le Lez.

Intérêt faunistique

Liste des espèces d’oiseaux figurant sur la liste arrêtée le 16 novembre 2001 justifiant la désignation du site au titre de l’article L.414-1-II (1 er alinéa) du Code de l’Environnement.

A133 Oedicnème criard A103 Faucon pèlerin A026 Aigrette garzette A098 Faucon émerillon A246 Alouette lulu A060 Fuligule nyroca A094 Balbuzard pêcheur A027 Grande Aigrette A023 Bihoreau gris A196 Guifette moustac A022 Blongios nain A197 Guifette Noire A072 Bondrée apivore A029 Héron pourpré A082 Busard Saint Martin A293 Lusciniole à moustaches A081 Busard des Roseaux A119 Marouette ponctuée A021 Butor étoilé A229 Martin-Pêcheur d’Europe 94

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d’habitat naturel et/ou une espèce prioritaire, seules peuvent être DIRECTIVE HABITAT invoquées des considérations liées à la santé de l’homme et à la sécurité publique ou à des conséquences bénéfiques primordiales pour La directive du conseil de l’Europe n° 92/43/CEE concernant la l’environnement, ou, après avis de la commission, à d’autres raisons conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore impératives d’intérêt publique majeur. sauvages dite « directive Habitats » a été adoptée le 21 mai 1993. La commune de Bollène est concernée par un seul Site d’Importance Elle a pour objectif de « contribuer à assurer la biodiversité par la Communautaire (SIC) : le SIC Rhône Aval. conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages sur le territoire européen », en tenant compte « des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales Le SIC Rhône Aval n° FR8201677 et locales ».

Pour cela, chaque Etat membre de la Communauté Européenne doit proposer à l’Europe une liste de sites répondant aux critères de la directive. Une fois validés et confirmés, ces sites deviendront des « Zones Spéciales de Conservation » (ZSC) et constitueront, avec les ZPS, un réseau européen cohérent, dénommé « Natura 2000 ». Il faut préciser que le réseau Natura 2000 n’a pas pour objet de faire des sites qui le composent des « sanctuaires de nature » où toute activité humaine serait à proscrire. Il privilégie, au contraire, l’intégration de l’objectif de préservation de la biodiversité et des divers usages des sites.

La France a réalisé un premier inventaire de sites éligibles. La commune de Bollène n’était alors concernée que par le site éligible du Lez qui correspond à la ZNIEFF vue ci-avant. Après concertation locale, un certain nombre a été proposé à la Commission Européenne. Ces sites, appelés pSIC (proposition de Sites d’Intérêt Communautaire), doivent être, dès à présent, considérés comme espaces sensibles et pris en compte dans tout projet d’aménagement.

Tout plan ou projet susceptible d’affecter de manière significative un site désigné doit faire l’objet d’une évaluation appropriée en application de l’article 6 de la Directive Habitats (transposé dans le droit français à l’article L214-4 du Code de l’environnement). En fonction des conclusions de cette évaluation, les Etats membres ne donnent leur accord au projet qu’après Description de la zone s’être assurés qu’il ne portera pas atteinte à l’intégrité des sites concernés. Si, en l’absence de solution alternative, le plan ou projet doit néanmoins Le Rhône constitue un des plus grands fleuves européens. Dans sa partie être réalisé pour des raisons impératives d’intérêt public majeur, l’Etat aval, il présente une grande richesse écologique, notamment plusieurs membre prend toute mesure conservatoire pour s’assurer que la cohérence habitats naturels et espèces d'intérêt communautaire. Grâce à la globale du réseau est protégée. Lorsque le site concerné abrite un type préservation de certains secteurs, de larges portions du fleuve sont 95

COMMUNE DE BOLLENE REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION exploitées par des espèces remarquables, notamment par le Castor d'Europe et diverses espèces de poissons.

L'axe fluvial assure un rôle fonctionnel important pour la faune et la flore : fonction de corridor (déplacement des espèces telles que les poissons migrateurs), fonction de diversification (mélange d'espèces montagnardes et méditerranéennes) et fonction de refuge (milieux naturels relictuels permettant la survie de nombreuses espèces).

Les berges sont caractérisées par des ripisylves en bon état de conservation, et localement très matures (présence du tilleul). La flore est illustrée par la présence d'espèces tempérées en limite d'aire, d'espèces méditerranéennes et d'espèces naturalisées. Ce site abrite la dernière station de Aldrovanda vesiculosa en France (non revue depuis 1990).

Site continu comprenant le fleuve et ses annexes fluviales, de Donzère- Mondragon à la Méditerranée (environ 150 kilomètres).

Habitats présents

% couv. SR (1) Forêts-galeries à Salix alba et Populus alba 30 % C Lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou 5 % C Hydrocharition Forêts mixtes à Quercus robur, Ulmus laevis, Ulmus minor, Fraxinus excelsior ou Fraxinus angustifolia, riveraines des 5 % C grands fleuves (Ulmenion minoris) Rivières des étages planitiaires à montagnard avec végétation 5 % C du Ranunculion fluitantis et du Callitricho-Batrachion Rivières permanentes méditerranéennes à Glaucium flavum 5 % B Mégaphorbiaies hygrophiles d'ourlets planitiaires et des étages 3 % C montagnard à alpin Rivières avec berges vaseuses avec végétation du 2 % B Chenopodion rubri p.p. et du Bidention p.p. Mares temporaires méditerranéennes * 1 % Galeries et fourrés riverains méridionaux (Nerio-Tamaricetea et 1 % B Securinegion tinctoriae)

1) Superficie relative : superficie du site couverte par le type d'habitat naturel par rapport à la superficie totale couverte par ce type d'habitat naturel sur le territoire national (en %). A=site remarquable pour cet habitat (15 à 100%); B=site très important pour cet habitat (2 à 15%); C=site important pour cet habitat (inférieur à 2%). 96

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LES ESPACES BOISES

Les grands massifs

La forêt couvre 25% du territoire communal et se situe sur les trois reliefs dominant les vallées du Lez et du Lauzon: Massif du Barry, Massif de Guffiage et le massif d'Uchaux. Le couvert végétal se compose de chênaies blanches, de pinède, de garrigue et maquis.

Le massif du Barry ci-dessous est couvert par une végétation composée de garrigues et de chênes verts couvrant environ 400 ha.

Seule la partie située autour du village troglodytique fait l’objet d’une protection au titre du site classé et inscrit du village. On ne recense pas d’inventaires ZNIEFF ou de site Natura 2000. Le reste du massif n’est protégé que par la mise en oeuvre du Plan de Prévention des Risques contre les incendies qui soustrait ce site naturel majeur de Bollène des tensions urbaines.

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Les boisements du massif de Guffiage ci-dessous sont constitués de pinède, Le massif d'Uchaux , au Sud couvre 700 ha sur le territoire Bollénois. On y de chênes blancs et chênes verts. rencontre des chênes verts, chênes blancs, pins d'Alep, pins maritimes et de la garrigue arbustive.

Le coeur du massif, contrairement aux 2 autres massifs forestiers Bollénois est largement exploité, notamment par des exploitations viticoles. Ce terroir est Il s’agit du massif forestier le plus sensible de Bollène car outre son en effet classé en totalité AOC Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages. classement partiel en ZNIEFF, il se développe via ses sous-entités Cette dynamique s’applique également aux coteaux boisés. Ce constat directement au contact avec les quartiers Sud de Bollène. La amène à considérer la biodiversité du massif à un niveau plus faible que problématique des interfaces urbanisation/boisements y trouve là ses plus celui du Massif d’Uchaux et du Barry même si la juxtaposition d’espaces gros enjeux. ouverts et fermés favorise certaines espèces. Encore une fois, ce massif est également protégé directement des tensions urbaines par l’application du PPRIF qui vaut servitude d’utilité publique.

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Les cultures intensives ont apporté une certaine monotonie dans le Les ripisylves et berges du canal paysage de la plaine alluviale, celle-ci est rompue par la présence de la ripisylve. Les essences variées dans leurs formes et leurs couleurs apportent Fonctions des ripisylves une diversité dans le paysage de la vallée. La ripisylve met en valeur, par son relief, ses couleurs, la rivière et ses méandres, ainsi que les bras morts. Siège d'une biodiversité exceptionnelle, les ripisylves et forêts alluviales De plus, l'ombre et la fraîcheur, l'absence de structures bétonnées sont constituent des milieux complexes et fragiles, aux utilités multiples. Des appréciées des pécheurs, promeneurs. Les berges des rivières restent un des ripisylves, vestiges des remarquables forêts galeries qui enserraient autrefois derniers endroit gratuit. C'est un lieu de repos entre deux visites, pour les les grands fleuves, ne subsistent que de minces franges forestières, peuplées nombreux touristes qui apprécient la tranquillité, l'aspect semi-sauvage de d'essences banales. C'est pourtant un écocomplexe très productif, mais la ripisylve. De fait, si celle-ci doit être entretenue, elle ne doit pas devenir mal connu. un parc.

En accueillant de grandes quantités d'eau pendant les crues, les Les milieux alluviaux ne sont pas des écosystèmes uniques, parfaitement boisements alluviaux ralentissent les déplacements de l'onde de crue et stables et homogènes, mais une mosaïque de milieux complexes et écrêtent son maximum. En sens inverse, ils peuvent servir de réservoir interactifs, fruits de l'influence du cours d'eau et de l'homme. C'est donc temporaire, capables de stocker les surplus d'eau que la rivière ne peut l'enchaînement et la causalité des phénomènes qui régissent ces évacuer dans l'instant, cette eau sera restituée lentement au fur et à complexes qu'il faut regarder, phénomènes de nature physique biotique, mesure de la décrue. La régulation touche aussi les débris solides : les abiotique et/ou chimique. En évolution permanente, la vallée alluviale se matières en suspension se déposent dans ces zones. déforme et se modifie constamment, des équilibres s'y succèdent, elle en est à la fois le support et le produit. Un autre aspect intéressant de ces boisements est leur effet protecteur vis à vis de l'érosion des berges, souvent lié au surcreusement du lit par des Les ripisylves sur le territoire de Bollène exploitations de gravier, de recalibrage du cours d'eau : devenues plus hautes et plus verticales, les berges s'effondrent entraînant les formations végétales et les terres arables. La végétation naturelle d'une ripisylve Le Lez développe sur Bollène une formation ripicole importante à composée de végétaux d'une très grande diversité et au système racinaire dominante de peupliers. Il s’agit de la principale ripisylve de la commune. développé va favoriser l'ancrage, donc limiter l'érosion des berges, au contraire, les peupleraies hybrides monospécifiques au faible Sans qu’elles soient naturelles, les berges du Canal de Donzère Mondragon développement racinaire facilitent le sapement des berges. offrent un couloir écologique remarquable pour l’avifaune et son intérêt vient d’être définitivement relevé par son classement en site Natura 2000 au Les ripisylves et les forêts alluviales concourent également à la qualité des titre de la ZPS. eaux. C'est ici que se manifeste le mieux leur vocation d'écotone : zone tampon, interface entre la plaine alluviale et le cours d'eau. Le Lauzon, côté rive gauche du canal, fait également l’objet d’une micro ripisylve à l’instar de certains canaux ou roubines du réseau bleu de la Le morcellement et l'appauvrissement biologique de la ripisylve représente commune. un grand risque pour toute la chaîne biologique, mais également un amenuisement des ressources génétiques. De plus, ces longs corridors sont un facteur structurant, reliant les massifs forestiers, et servant de refuge à la faune sauvage.

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LES ESPACES AGRICOLES

Les zones agricoles sont très présentes sur le territoire communal et marquent fortement le paysage. Les cultures occupent principalement l'Est de la commune, les vallées du Lez et du Lauzon mais également la plaine alluviale du Rhône plus largement concernée par l’agriculture intensive des céréales.

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LES CONTINUITES ECOLOGIQUES Ces « connectivités » naturelles entre les habitats ont différentes caractéristiques :

• spatiale (physique) favorisée par des « corridors » ; L’article 10 de la directive 92/43/CEE concernant la conservation des • habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages fait référence fonctionnelle (liée à la capacité de dispersion des espèces) à la nécessité pour les Etats membres de l’Union Européenne de prendre en compte les éléments du paysage importants pour les déplacements Les continuités sont plus ou moins structurées par des éléments naturels ou d’individus d’espèces. subnaturels (par ex haies, lisières, cours d’eau, vallons) mais elles se composent de plusieurs continuités naturelles : Article 10 : • « Là où ils l'estiment nécessaire, dans le cadre de leurs politiques continuités forestières d'aménagement du territoire et de développement et notamment en vue • continuités agricoles extensives d'améliorer la cohérence écologique du réseau Natura 2000, les États • continuités aquatiques membres s'efforcent d'encourager la gestion d'éléments du paysage qui revêtent une importance majeure pour la faune et la flore sauvages. Sur Bollène, faute de données précises sur la « qualité biologique des Ces éléments sont ceux qui, de par leur structure linéaire et continue (tels milieux », la méthodologie pour appréhender ces données a consisté en que les rivières avec leurs berges ou les systèmes traditionnels de une analyse spatiale via une analyse précise de la photo aérienne, de la délimitation des champs) ou leur rôle de relais (tels que les étangs ou les topographie et de l’occupation des sols. petits bois), sont essentiels à la migration, à la distribution géographique et à l'échange génétique d'espèces sauvages ». En découle un travail de superposition de la trame verte (espaces boisés, espaces agricoles) et bleue (cours d’eau, fossés, lacs, canal) de la Les continuités écologiques désignent les espaces ou réseaux d’espaces commune complétée par les périmètres à statut (ZNIEFF, Natura 2000, sites réunissant les conditions de déplacement d’une ou plusieurs espèces. Il classés, sites inscrits). Une dernière couche relative aux espaces en voie de s’agit des espaces libres d’obstacles physiques qui constituent des milieux mutation à court ou moyen terme (comme par exemple la ZAC Pan Euro favorables ou simplement utilisables temporairement et qui offrent des Parc et ses 120ha) permet de préciser certaines limites. possibilités d’échanges.

La conservation des populations sur le long terme nécessite que chaque individu puisse se déplacer. Ce besoin vital est essentiellement lié à la reproduction et à l’alimentation. Or, l’aménagement, les infrastructures, l’urbanisation, l’agriculture intensive (vignobles, horticultures) constituent un nombre croissant de barrières écologiques. Ces aménagements engendrent des déséquilibres écologiques locaux et peuvent également favoriser certaines espèces, parfois des plantes envahissantes.

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COMPOSITION DES UNITES PAYSAGERES DE LA COMMUNE

Les unités paysagères

Source : Pierre Pionchon, ZPPAUP de Bollène

Les occupations paysagères du territoire de Bollène sont directement liées d’une part à son relief, d’autre part au grand équipement du canal auquel il est aussi possible de lier l’autoroute.

- toute la rive gauche du canal, jusqu’à la ville historique de Bollène est urbanisée, - le massif du Barry après avoir été un foyer d’habitation a complètement été abandonné et voit la végétation reconquérir ses hauteurs anciennement cultivées et aménagées quand sa base se trouve soumise à la pression urbaine individuelle, - la vallée Est du Lauzon se partage entre une côtière nord de vignobles qui s’avancent dans l’urbanisation de Saint-Pierre-de-Sénos et une plaine agricole dont quelques parcelles portent la plantation de chênes truffiers, - le massif de Guffiage exploite des vignobles à l’abri de sa pinède en s’ouvrant toutefois largement vers l’Est, - la vallée du Lez conserve une dominante agricole sur son fond, juste entrecoupée de quelques vignes alors que le coteau nord, protégé par le massif de Guffiage constitue un amphithéâtre entier de vignoble orienté au soleil, - en rive gauche du Lez, le débouché du massif d’Uchaux est pratiquement en totalité dévolu à la vigne dans une position de terroir surélevé en pentes douces, - le massif d’Uchaux, avec ses caractéristiques géologiques de terrains calcaires et siliceux, après avoir été le théâtre d’activités de carrières de pierres exploitées en caves, conserve encore une exploitation anachronique de ses argiles réfractaires au milieu de son boisement naturel protégé, destination de promenades et détente, - en limite sud de la commune, la cuvette naturelle de l’Etang est utilisée par l’agriculture sur son centre et de la vigne à sa périphérie, - le débouché ouest du massif d’Uchaux forme une côtière aux pentes douces entièrement utilisée pour la vigne,

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- la plaine basse de la rive gauche du canal, soumise naturellement aux inondations du Lez est utilisée en plaine agricole qu’un vignoble vient clore en limite sud de la commune, - le canal de Donzère-Mondragon, d’une largeur régulière de 150 m a neutralisé sur plus de 4 km ses berges par deux bandes uniformes de 250 m qui avec le temps se sont naturellement revégétalisées jusqu’à en devenir une zone protégée en lien direct avec l’urbanisation, - la partie nord du canal, avec ses installations de production et de distribution d’énergie utilise l’espace sans commune mesure sur des sites industriels clos inaccessibles dont un “délaissé technique” reste la constitution, à l’extrémité nord-ouest de la commune, des plans d’eau du Trop Long accolés au bois privé de la Chapelle.

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UN PATRIMOINE CHARGE D’HISTOIRE inscrite en 1981; la chapelle Saint Ariès, du XI° siècle, inscrite en 1981; la chapelle des Récollets, inscrite en 1930, démolie en 1967, et dont il ne

subsiste qu'une porte et l'Eglise Saint Martin, du XII° siècle, classée en 1909.

Ces chapelle rurales sont d'une grande simplicité et expriment l'art roman. Bollène possède un très riche patrimoine historique hérité des différentes

époques d'occupation. L'histoire de Bollène débute en effet à l'ère protohistorique (de la fin du néolithique à l'arrivée des romains en France), Rues et ruelles de la vieille ville offrent aux visiteurs des témoignages de en témoignent les restes d'un oppidum, dont il ne reste plus que des différentes époques, laissent découvrir d'admirables demeures avec de morceaux enfouis, des tessons de céramiques pré romaines et gallo- larges porches et de belles portes, des monuments comme "les lutteurs" de romaines. Située sur le passage de la voie Agrippa, Bollène conserve des Félix Charpentier. traces de l'occupation gallo-romaine, comme des sarcophages à Saint

Pierre de Sénos. Les anciens hameaux, devenus aujourd'hui les extensions urbaines de Le site de Barry, sur la colline de Bois Redon abrite les ruines d'un château Bollène, présentent eux aussi un patrimoine historique remarquable. A titre féodal construit aux XI° et XII° siècles qui protégeait alors l'emplacement de d'exemple, Saint-Blaise regroupe une tour quadrangulaire romane, près de l'agglomération médiévale (ruines inscrites aux Monuments Historiques en l'ancienne chapelle castrale (restes de voûte), les ruines de la tour de 1927). Bauzon du XI° siècle (classées MH en 1964) et le château de Bauzon.

L'ancienneté de l'occupation humaine sur le site de Barry se traduit De part son histoire, la commune de Bollène est aussi riche en patrimoine également par l'existence du village troglodytique, un des plus importants industriel. La ville est renommée pour l'industrie de la pierre réfractaire. de France. Il tire son nom du terme celtique "Barros" qui signifie éperon Bollène a de tout temps produit de la terre cuite grâce à la présence d'un rocheux. Occupé jusque dans les années 20, il est aujourd'hui l'un des gisement d'argile. Mais la découverte de la qualité réfractaire de cette principaux intérêts touristiques du territoire. terre a bouleversé la vie de la ville qui deviendra dès lors un grand centre

industriel de produits réfractaires. Les années 1830 à 1850 marquent la La vieille ville s'est quant à elle édifiée autour d'un site religieux dont il reste naissance de cette activité. Le premier boom industriel se produira dans la la collégiale Saint Martin du X° siècle, reconstruite aux XII° et XVI° siècles. La période qui va de 1851 à 1861, le second aura lieu entre 1871 et 1900. Il ne ville basse, aux rues étroites, s'étend au XII° siècle, protégée par des portes subsiste aujourd'hui plus qu'une usine, à l'entrée de la ville par la route de d'accès, des remparts, tours avec ponts-levis…indispensables à une cité de Saint Blaise qui relate cette période de l'histoire de Bollène. la Provence des Papes. Des vestiges de ces remparts subsistent à l'Est du jardin bordant la collégiale. L'usine hydroélectrique André Blondel est un ouvrage majeur, de par sa De nombreux bâtiments à l'architecture remarquable témoignent de taille et sa qualité architecturale: sa façade est classée Monument l'histoire de la ville, comme les nombreux hôtels particuliers: l'hôtel de Historique. Justamond du XVI° siècle (inscrit MH en 1970), l'hôtel d'Alauzier-Guilhermier Enfin, le site nucléaire de la Cogéma/Eurodif, au Tricastin est lui aussi la des XVII° et XVIII° siècles (inscrit MH en 1979) , l'hôtel de Faucher 1766 (inscrit marque d'une partie de l'histoire bollénoise, du fait de ses deux immenses MH en 1970), l'hôtel de Ripert d'Alauzier XVIII° siècle (partie Ouest classée cheminées qui impriment indéniablement le grand paysage et l'identité de MH et inscription MH en 1978) mais aussi la Maison Cardinale XIV° siècle : Bollène. fenêtres romanes et Renaissance, portail roman refait (inscrite MH en 1947), Ces sites industriels participent à la renommée de la ville et figurent sur les l'hôtel de ville de style néo-Renaissance de 1887, le Couvent des Ursulines guides touristiques vantant ses curiosités du XVII° avec une enfilade de voûtes, des escaliers monumentaux et une chapelle ancienne (classé en 1984)… Plusieurs chapelles sont classées ou inscrites à l'inventaire des Monuments Historiques: la chapelle de Notre Dame du Pont, des XIV° et XV° siècles, 106

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LES SITES CLASSES ET INSCRITS Ruines de la tour de Bauzon, chapelle Saint Blaise et colline de Saint Blaise Site du Barry Ce site a été inscrit par décret du 14 Mars 1947. Le périmètre englobe Le village troglodytique du Barry, aménagé dans la molasse gréseuse de l’ensemble formé par les ruines, la chapelle et sa colline. Saint-Restitut est l’un des sites troglodytiques le plus anciennement et le plus universellement connu de la région. Abandonné à la fin du XIXème siècle au profit de Saint-Pierre de Sénos selon un processus classique de descente dans la plaine, le site de Barry est aujourd’hui un village musée.

Son patrimoine lui a valu d’être reconnu comme Site classé par décret du 21 novembre 1980. Le périmètre du site classé recoupe strictement l’ancien hameau du Barry pendant que ces alentours font l’objet de 2 sites inscrits

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SITES ARCHEOLOGIQUES classique 31. Les Bartras Nord – Occupation Age du 66. Saint Jean de Lagomeria – Chapelle Moyen 01. Saint Blaise de Bauzon – sépulture moyen 36. Pont de la Pierre – Occupation Néolithique bronze final Age classique âge classique moyen 32. Le Nogeiret 67. Centre Ville – Habitat – Moyen Age 02. Jonqueirolle – atelier de terre cuite 37. Pont de la Pierre. Inhumation – Néolithique 33. Les Ponsardes – Four Premier age du fer 68. Centre Ville – Edifice fortifié – Moyen Age architecturale gallo romain moyen 34 et 35 Les Ponsardes -* Trace agraire – Gallo 03. Oppidum du Barry – premier age de fer 38. Pont de la Pierre – Sépulture Néolithique Romain moyen 04. Chapelle St Blaise de Bauzon – Moyen Age 39. Pont de la Pierre – Enclos – Age du bronze Riche de son histoire, la commune de Bollène concentre pas moins de 68 classique final 05. Chapelle St Didier – Moyen age 40. Pont de la Pierre – Tumulus – Age du bronze sites archéologiques recensés à ce jour. La carte ci-dessous montre final certaines concentrations sur notamment les sites de Pont de la Pierre, du 06. Château de Chabrières – Moyen age 41. Pont de la Pierre – Exploitation agricole – Barry et de Bartras. classique Premier Age du fer 07. Saint Ariès inhumation – Gallo Romain 42. Le Bartras – Occupation – Age du bronze final 08. Saint Ariès nécropole – Gallo Romain 43. Le Bartras – Occupation – Moyen Age 09. Saint Pierre de Sénos – Habitat Gallo Romain 44. Le Bartras – Occupation Bas empire Haut Moyen Age 10. Pénègue – Habitat Age du fer 45. Le Bartras – Occupation Gallo Romain 11. Les Bartras Habitat Néolithique récent 46. Pont de la Pierre – Fosse Age du Bronze final 12. Station de Barry Habitat Paléolithique 47. Pont de la Pierre – Habitat Age du bronze ancien final 13. Mont Piery Habitat Néolithique ancien 48. Pont de la Pierre – Voie Gallo Romain 14. Jonquerolle Occupation néolithique 49. Pont de la Pierre – Construction – Gallo Romain 15. Colline de Guffiage – architecture 50. Pont de la Pierre – Incinération – Haut Empire commémorative – age du fer 16. Château du Barry – Moyen Age classique 51. Pont de la Pierre – Dépotoir – Haut Empire 17. Les Feilins – Occupation Gallo Romain 52. Bois Redon – Habitat Haut Empire 18. Le Moulard Sépulture Moyen Age 53. Bois Redon – Borne – Bas Moyen Age 19. Village troglodytique du Barry – Moyen Age 54. Les Bartras Nord – Axe cadastral – Gallo classique Romain 20. Rippert. Habitat Gallo Romain 55. Les Bartras – Habitat Age du bronze final 21. Le Lauzon. Inhumation Gallo Romain 56. Les Bartras – Occupation – Gallo Romain 22. Le Lauzon Nécropole gallo Romain 57. Saint Blaise de Bauzon – Four Moyen Age classique 23. La Plaine d’Avril – Habitat gallo romain 58. Saint Blaise de Bauzon – Atelier de potier – Moyen Age classique 24. Saint Ferréol – Chapelle Moyen Age 59. Jonqueirolle – Atelier de potier – Haut Moyen classique Age 25. Saint Ferréol – Château fort – Moyen Age 60. Jonqueirolle – Habitat Bas Empire Haut classique Moyen Age 26. Les Ponsardes – Habitat- Age du bronze final 61. Oppidum du Barry – Occupation Haut Empire 27. Le Pont de la Pierre – Inhumation et 62. Oppidum du Barry – Bourg castral- Moyen sépulture Néolithique ancien Age classique 28. Le Bartras – Occupation – Néolithique 63. Oppidum du Barry – cimetière- Moyen Age ancien classique 29. Le Pont de la Pierre – Habitat Néolithique 64. Saint Pierre de Sénos – Inhumation – Haut ancien Moyen Age 30. Bois Redon – Carrière Gallo-Romain 65. Saint Pierre de Sénos – Eglise – Moyen Age 108

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MONUMENTS HISTORIQUES CLASSES MONUMENTS HISTORIQUES INSCRITS A L’INVENTAIRE SUPPLEMENTAIRE La commune est concernée par 4 monuments historiques classés au titre de la loi de 1913 engendrant une servitude d’utilité publique dans un rayon de La commune est également concernée par 12 monuments historiques 500m autour de ces édifices (articles L.612-1 et suivants du Code du inscrits à l’inventaire supplémentaire au titre de la loi de 1913 engendrant Patrimoine) une servitude d’utilité publique dans un rayon de 500m autour de ces édifices (articles L.612-1 et suivants du Code du Patrimoine) Il s’agit de: Il s’agit de: • l’ancien couvent des Ursulines , (hôpital) chapelle avec son décor, classé le 28 Décembre 1984 • la maison Romane dite « Maison Cardinale » • l’Hôtel d’Alauzier : façade et toiture de la partie Ouest du 18 ème • l’ancien couvent des Ursulines : porte d’entrée sur rue de la siècle sur jardin ; escalier monumental au fond du jardin avec ses 2 chapelle avec ses vantaux, escalier avec sa cage et sa rampe à niches fonatines ; ancien mur de rempart classé le 6 Septembre balustres 1978 • l’Hôtel d’Alauzier : façades et toitures des parties non classées y • la Tour de Bauzon et chapelle Saint Blaise (classé le 10 Novembre compris le bâtiment sur rue ; pièces suivantes avec leur décor au 1984) RDC du bâtiment principal : grand et petit salons, chambre, jardin • l’Eglise Saint Martin du Puy (ancienne collégiale) classée le 14 Avril avec son bassin 1909 • l’Hôtel de Justamond : façades et toitures sur rues et sur cour, salles voûtées • l’Église paroissiale Saint Martin • l’Hôtel de Faucher ( façades et toitures sur rues et sur cour, escalier intérieur avec sa rampe en fer forgé) • l’ancien Hôtel d’Alauzier-Guilhermier (façades et toitures sur rue, sur cour et sur jardin, escalier à balustre en pierre avec son plafond de gypseries, chambres au 1 er étage avec son plafond à la française et son trumeau de cheminée • la chapelle Notre Dame du Pont ou de Bonne Aventure • la chapelle Saint Ariès Chapelle Notre Dame des Grâces • le Portail démonté de l’ancienne chapelle des Récollets • l’Usine barrage André Blondel (ensemble des façades et toitures ; l’ancienne salle de commande précédée de son hall, au 1 er étage du bâtiment d’appareillage • les restes du fort du Barry

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Elles peuvent concerner les zones de stagnation des eaux de pluies, en LES RISQUES ET NUISANCES particulier en zone urbaine, où l’état et la capacité du réseau d’évacuation pluviale est souvent le facteur déterminant des inondations

des quartiers les plus bas. Elles peuvent concerner également les zones de LES RISQUES NATURELS dépression qui ne peuvent offrir aux eaux de pluies d’autres exutoires que l’infiltration dans le sous-sol ou l’évaporation ; celles-ci peuvent se trouver > Les risques d’inondation inondées sans qu’existe de relation avec un cours d’eau. Il en est de même pour les zones à pente très faible où l’évacuation ne peut se faire que très Du fait de son hydrographie et de l'importance de son urbanisation, la lentement. commune de Bollène est particulièrement soumise au risque inondation. Elle est sujette à deux types de risques: Le niveau et la vitesse de l’eau sont faibles. Il y a stagnation des eaux - Le débordement du Rhône pluviales due à une capacité d’infiltration ou d’évacuation insuffisante. - Les crues du Lez Ce type d’inondation n’est en général pas dangereux pour la vie humaine mais peut engendrer des dégâts matériels lourds. Le débordement du Rhône - le débordement des principaux cours d’eau Le risque de débordement du Rhône touche la pointe Ouest de la commune, dans les quartiers du Pont de Saint Pierre et de la Croisière. Ces Suite à des pluies violentes ou durables, l’augmentation du débit des cours quartiers étant peu urbanisés, les crues du Rhône pourraient être sans d’eau peut être telle que ceux-ci peuvent gonfler au point de déborder de grandes conséquences sur la vie des habitants mais les dernières crues leur lit, pour envahir des zones généralement de faible altitude et de faible majeures de 2003 ont rappelé la pérennité du risque. pente (cours aval des rivières). Un PPRI a été approuvé le 20 janvier 2000 dont les dispositions ont été reprises dans le zonage et le règlement du PLU. Les dégâts peuvent être très élevés, et surtout, le risque de noyade existe (en particulier, lors de franchissement de gués lors de l’arrivée de l’onde de Les crues du Lez crue). Il s’agit généralement de débordement direct d’un cours d’eau : par Le bassin versant du Lez est particulièrement sensible aux inondations. La submersion de berges ou par contournement d’un système décennie 1993-2003 a été marquée par 4 crues majeures ayant engendré d’endiguements limités. la perte de 3 vies humaines sur l'ensemble du bassin versant et occasionné plus de 15 millions d’euros de dommages matériels. L’historique des cures Le débordement indirect d’un cours d’eau peut se produire : par remontée du Lez et de ses affluents est évocateur. Près de 90 crues majeures ont été de l’eau dans les réseaux d’assainissement ou eaux pluviales ; par référencées dans les statistiques sur la période d’observation 1200-2002. La remontées de nappes alluviales ; par la rupture d’un système crue du 1 er Octobre 1993 semble être la crue historique sur le secteur. Cette d’endiguement ou autres ouvrages de protection. dernière a noyé le centre ancien de Bollène. - les crues torrentielles Différents phénomènes d’inondation affectent le bassin versant du Lez et notamment : La crue torrentielle se forme par enrichissement d’un débit d’un torrent en matériaux solides qui accroissent très fortement son pouvoir érosif. - les inondations dites « pluviales » L’enrichissement en matériaux peut provenir de leur arrachement des berges ou la mise en mouvement de blocs ou galets du fond du lit en raison du débit exceptionnel du cours d’eau ou à un ruissellement important sur le 110

COMMUNE DE BOLLENE REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION bassin versant amenant une importante charge solide. Le volume des C'est dans ce cadre qu'a été mis en œuvre le grand programme de matériaux transportés au cours d’une seule crue peut être considérable. Ce travaux réalisés entre 2003 et 2005 dans la traversée de Bollène pour un type de phénomène se retrouve par ailleurs dans les vallats. montant de près de 8 millions d'euros. Sous maîtrise d'ouvrage du Syndicat Intercommunal pour l’Aménagement et l’Entretien du Réseau Hydraulique - les embâcles et ruptures d’embâcles du Nord Vaucluse (SIAERH), alors compétent. Les travaux qui ont consisté en un reprofilage et un approfondissement du lit dans la partie urbaine, la Un embâcle consiste en l’obstruction d’un cours d’eau par la constitution création d'un champ d'expansion des crues à l'aval et la création d'une d’un barrage naturel entraînant une retenue d’eau importante. Le barrage plage de dépôt en amont de l'agglomération de Bollène ont pour résultat peut être constitué soit par des éléments solides arrachés à l’amont et d'assurer l'écoulement sans débordement d'une crue cinquantennale du charriés par le cours d’eau, soit par l’obstruction du cours d’eau provoqué Lez caractérisée par un débit en pointe de 550 m3/s. par l’accumulation de flottants généralement contre un ouvrage. Les ruptures d’embâcles sont généralement brutales et provoquent la Il est aujourd'hui nécessaire de continuer ce programme d'aménagement propagation d’une onde de crue destructrice. par un programme de travaux d'aménagement des champs d'expansion des crues du Lez sur les Communes de BOLLENE et SUZE LA ROUSSE et qui Compte tenu de tous ces risques un Plan de Prévention des Risques viseront à la fois au stockage des eaux des affluents du Lez pendant les Inondation du bassin versant du Lez a été approuvé par arrêté préfectoral crues de ce dernier et à la maîtrise des effets d'une éventuelle crue du 13 Décembre 2006. centennale à Bollène. Ce programme de travaux est porté par le SMBVL. Afin de protéger des crues du Lez des travaux d'envergure ont été réalisés Son emprise correspond à l'emplacement réservé n°1. et sont à poursuivre:

Le Bassin Versant du Lez a subi, dans les deux dernières décennies, une série Programme de travaux Gaffière – Lauzon : de crues à répétition, dont les plus importantes ont eu lieu en 1993, 1994, 1997, 2002 et 2003, qui ont provoqué plus de 15 millions d'euros de dégâts. AREVA a prévu les aménagements de protection du site du Tricastin contre Face à ce constat, la réhabilitation de la rivière et l'engagement de travaux une crue centennale de débit 120 m3/s. Il s’agit du débit de crue majorant. de protection se sont imposés à tous les habitants et à leurs élus. Le SIVOM du Tricastin a réalisé l’étude des ECHARAVELLES et de la Roubine Afin de limiter les actions ponctuelles et de réaliser les travaux de manière sur une base de 90 m3/s pour le débit de crue centennale, ce qui cohérente et sur l'ensemble du bassin versant, les communes concernées se correspond au débit de crue centennale moyen. Il a été décidé de sont regroupées sous la forme d'un syndicat mixte, le Syndicat Mixte du prendre le cas le plus défavorable à savoir un débit de 120 m3/s en sortie Bassin Versant du Lez. C'est cette structure qui est aujourd’hui porteuse de du site du Tricastin. tout projet de travaux sur le Lez. L’aménagement envisagé est une dérivation de la Gaffière vers le canal de Un Schéma Programme d’Entretien de Restauration et d’Aménagement DONZERE-MONDRAGON (emplacement réservé n° 3). Afin de connaître le (SPERA), établi après les inondations de 1993, a donné la trame des actions débit à dévier, une étude particulière du LAUZON aval est à réaliser afin de à engager sous leurs différents aspects : prévention, prévision et réduction connaître sa capacité d’écoulement. du risque d’inondation, amélioration de la qualité des eaux, préservation et restauration des milieux aquatiques naturels, mise en valeur paysagère. Afin de déterminer la capacité du LAUZON, il conviendra de modéliser les Après sa validation en Septembre 1999 par les élus locaux, les Services de écoulements du LAUZON en prenant en compte les concordances avec les l’Etat et les partenaires financiers du SMBVL, le SPERA est devenu le crues du Rhône, en tenant compte de la ZAC de BOLLENE et en document de référence pour toutes les actions touchant au milieu considérant les aménagements prévus par la CNR à la confluence avec le aquatique sur le bassin versant du Lez. Rhône (création d’un nouveau bras du LAUZON).

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La solution envisagée est de dériver la Gaffière sur le site du Tricastin vers la mayre Neuve qui longe le lac du Trop-Long à l’Est. AREAVA est prêt à réaliser le chenal de dérivation de la Gaffière vers la mayre Neuve. Cette dernière n’étant quasiment plus existante le long du Trop-Long, la solution de recalibrage de ce fossé est abandonnée. La solution envisagée est donc de relier la mayre Neuve au Trop-Long et de réaliser une jonction entre le Trop-Long et le Bartras. Enfin, un nouveau chenal découlement, du Nord-Ouest vers le Sud-Est, sera créé entre le Bartras et le contre-canal rive droite..

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> Le ruissellement pluvial

La ville de Bollène a confié en Avril 2003 à un Bureau d’études la SIEE la réalisation d’un schéma directeur d’assainissement pluvial sur les 17 secteurs ( cf carte page suivante) les plus touchés par les inondations du 9 septembre 2002 identifiés par la commune.

Les origines des désordres observés sont diverses : il s’agit tantôt d’inondations liées aux eaux de ruissellement sur un bassin versant, de contrôles avals exercés par le Lauzon ou le Lez, de mauvais branchements sur les réseaux d’assainissement

Sur la zone 1 de Bollène Ecluse , les désordres sont des problèmes de ruissellements sur le flanc Ouest de la colline du Barry à travers les pavillons situés à l’Ouest de l’ancienne route de Saint Paul ainsi que des problèmes d’évacuation des eaux pluviales par le réseau enterré existant dans les lotissements situés entre la RD26 et l’ancienne route de Saint-Paul. Les habitations situées dans l’axe des points bas de l’ancienne route de St Paul sont soumises à un risque d’inondation important du fait de la concentration du ruissellement des talwegs du flanc Ouest de la colline aux points bas de la route. Les réseaux et fossés existants ne permettent pas de reprendre correctement les apports des talwegs en amont de la route car pour la plupart ils ne sont pas situés aux points bas de la concentration des écoulements. Dans les lotissements situés à l’aval, le ruissellement sur chaussée a été important.

Sur la zone 2 de Colline du Barry , les désordres sont liés à des écoulements souterrains de la source de Puget ainsi qu’au ruissellement superficiel arrivant sur le chemin de Grignan.

Sur la zone 3 de Lauzon I , les habitations situées en rive droite du Lauzon et en aval de la rue Théodore Aubanel n’ont pas été touchées par des problèmes de ruissellement mais par un refoulement du réseau pluvial du fait du contrôle aval exercé par le Lauzon sur les réseaux.

Sur la zone 4 Sénomagus , les problèmes relevés dans ce quartiers sont des problèmes sur les réseaux d’assainissement.

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Sur la zone 5 Lauzon II - La Levade , les désordres sont de 2 types : un Sur la zone 11 des Charagons , les désordres sont dus à un ruissellement ruissellement important en provenance de la colline située à l’Est du pluvial superficiel important. lotissement l’Eolienne et la mise en charge du réseau d’eaux pluviales qui n’aurait pas la capacité d’évacuer le débit généré sur ce bassin versant. Sur la zone 11 des Jardins , l’origine des désordres est liée à l’importance du ruissellement pluvial en provenance du quartiers des Charagons et le Sur la zone 6 Route de Saint-Restitut , les désordres seraient liés à un niveau développement restreint du réseau pluvial au sein du quartier des Jardins. élevé du Lauzon Sur la zone 12 de Rigabo , les désordres sont des apports pluviaux importants Sur la zone 7 Hippodrome – l’Oratoire , les désordres sont dus aux débits en provenance des versants Nord des collines vers la RD994. La reprise des ruisselés sur les pentes du Mont Aigremont dont les axes d’écoulement eaux de ruissellement dans le réseau pluvial enterré sous la RD994 ne se convergent vers le chemin de la Levade qui constitue un véritable barrage ferait pas correctement du fait d’une part d’une reprise insuffisante en bas aux écoulements. des chemins perpendiculaires à la RD994, d’autre part du transport solide qui obture les réseaux et les avaloirs et d’une capacité du réseau Sur la zone 8 Route de Lambisque , les désordres sont dus à un problème éventuellement limitant. d’évacuation des eaux pluviales qui arrivent par ruissellement à travers les vignobles sur la route de Lambisque et qui se concentrent au point bas au Sur la zone 13 de Saint Blaise les Ramières , les désordres sont de 2 ordres. droit des 4 habitations existantes. Des problèmes de ruissellement superficiel sur les pentes des collines et des problèmes de collecte et d’évacuation des eaux de ruissellement dans le Sur la zone 9 des Quatre Chemins , l’intersection entre le chemin du réseau pluvial situé rue Emile Lachaux caractérisés par l’inondation de la Souvenir, de la rue Eugène Martel, du chemin du Gaf de la Molle et du voirie et des habitations riveraines aux points bas. chemin du Gaf de Famian est un point bas au droit duquel les apports pluviaux sont stockés et inondent les habitations voisines. Sur la zone 14 de Saint Bach , les désordres relevés sur la source de Saint Bach sont une production trop importante de la source entraînant des Sur la zone 10 de la Potière , il apparaît que le canal de Pierrelatte a soulèvements de tampons sur la RD994. débordé, ce qui aurait entraîné un fort ruissellement sur la rue Eugène Martel en direction de la zone des 4 chemins au droit de laquelle l’eau s’est Sur la zone 15 du Canal de Pierrelatte , les désordres sont liés à son rôle de stockée. milieu récepteur de nombreux réseaux pluviaux de la commune malgré sa vocation première d’irrigation. Sur la zone 10 de Font Sec , en amont du canal de Pierrelatte, les désordres observés sont des problèmes de ruissellement superficiel en zone Sur la zone 17 de Saint Ariès , les désordres sont de type ruissellement résidentielle. L’absence de réseau pluvial et l’absence d’entretien d’un superficiel depuis la colline de Montsoleil. L’absence de réseau pluvial et chemin qui servait jadis à l’écoulement des eaux provoque un écoulement continuité entre les fossés existants entraîne un important ruissellement sur par étage, c’est à dire un remplissage des casiers successifs constitués par chaussée avec stockage dans les points bas. les murs d’enceinte des propriétés.

Sur la zone 10 de Pigrailler , 2 types de désordres ont été recensés à savoir La Ville de Bollène a déjà réalisé des travaux d'envergure sur l zone 7 avec des débordements du canal de Pierrelatte inondant les habitations voisines la création d'un collecteur sous le chemin de la Levade, l'aménagement du et un débordement de la ravine de Sablas apparemment lié à un ouvrage bassin naturel de l'hippodrome et la gestion pluviale des terrains en bordure limitant en amont et à une obturation volontaire de la ravine par un riverain du chemin de la Levade. Ce programme doit se poursuivre avec la en aval victime d’exfiltration de la ravine endiguée. création d'un bassin de rétention et d'un canal de décharge en amont de la zone urbanisée. 114

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(SMDVF) qui reéalise annuellement les travaux suivants pour le compte de > Le risque de feux de forêts la Commune de Bollène : - entretien des pistes DFCI Les risques d'incendie se concentrent sur les massifs de Barry et d'Uchaux, - débroussaillement des abords des voies communales pour lesquels il est qualifié de "très fort" et sur le massif de l'Aigremont et du - action de sensibilisation et d'animation auprès des différents propriétaires Mont Guffiage, pour lequel il est qualifié de "fort". forestiers concernés pa r l'obligation de débroussaillement autour de leurs Il existe au sein de ces espaces des points sensibles: campings, colonies de habitations. vacances et habitations. L'interface entre la forêt et les habitations peut se révéler problématique s'il survient un incendie. > Le risque sismique

Un Plan de Prévention des Risques Feux de forêt (PPRIF) a été prescrit le 26 Concernant le risque sismique, la commune de Bollène est située dans la Mai 2003, mais n'est pas encore approuvé. Le PPRIF a fait toutefois d’une zone de sismicité 1a, c'est à dire une zone de sismicité très faible. application anticipée (qui est arrivée à échéance) afin de ne pas attendre les délais parfois très longs avant son approbation définitive.

Le projet de PPRIF du Massif d’Uchaux s’applique sur 7 communes de Vaucluse et 1 commune de la Drôme.

Le PPRIF comprend un zonage réglementaire constitué de différentes zones ;

- la zone Rouge dite « R » qui correspond aux secteurs soumis à l’aléa feu de forêt moyen à très fort, dans lesquels l’ampleur des phénomènes ne permet pas de défendre les unités foncières intéressées. - La zone Bleue dite « B1 » où l’aléa feu de forêt fort à très fort interdit l’extension des zones déjà construites mais dont le nombre et la répartition des bâtiments existants initialement sont tels que leur défense en cas d’incendie est assurée par des équipements publics existants : la densification ou l’extension limitée de l’urbanisation est alors envisageable. - La zone Bleue dite « B3 » où l’aléa feu de forêt moyen nécessite uniquement des mesures d’autoprotection des bâtiments qui y sont construits en complément des mesures générales de construction (voirie, défense extérieure contre l’incendie).

Des programmes de travaux : La Commune de Bollène a délégué la compétence défense contre l'incendie au Syndicat Mixte de Défense et de Valorisation Forestière

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Le dernier secteur concerne l'ensemble du bassin de Jonquerolle, entre les > Le risque mouvement de terrain crêtes de Pénègue et du Dévès, au Sud de la commune.

Deux types d’aléas mouvements de terrain sont recensés sur la commune, à savoir l’aléa éboulement et l’aléa effondrement. Les seuls aléas déclarés (en rouge plein sur les cartes ci-contre) correspondent à l’aléa effondrement pendant que l’autre tramé rouge correspond à l’aléa éboulement correspondant à un aléa potentiel compte tenu de la nature des roches et de la topographie des lieux .

Le risque de mouvement de terrain concerne cinq secteurs de la commune du fait de la nature des sous sols.

Quatre secteurs sont situés dans le massif du Barry: Serre du Bourreau, Combe de Fontcouverte, Nord du château de Barry, Serre Blanc)

Risques identifiés dans le Massif d’Uchaux

Des risques sont également liés aux anciennes exploitations minières du fait de l'effondrement des galeries: - exploitation consacrée à l'extraction des argiles réfractaires située dans les collines Sud de la commune (lieux dits Peyron et Désoullères) - exploitation consacrée à la production de pierres de taille localisée dans les collines à l'extrémité Nord au lieu dit Le Barry (carrières souterraines).

Risques identifiés dans le Massif du Barry

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LES RISQUES TECHNOLOGIQUES

La commune est concernée par 2 sites dit SEVESO, l’un du fait de l'implantation de l'usine Butagaz sur la rive Est du canal de Donzère Mondragon, au sein de la zone industrielle de la Croisière et l’autre du fait de l’implantation de l’usine Eurodif d’Areva sur le site nucléaire de Tricastin

> Le site Butagaz

Le site Butagaz de Bollène a été retenu comme site expérimental des Plans de Prévention des Risques technologiques (PPRT). Ce PPRT a été approuvé par arrêté préfectoral du 12 Février 2008 .

Un zonage réglementaire a été établi sur le site. Ce zonage définit 5 zones :

- la zone rouge d’interdiction stricte (rouge foncé) dite « R » - la zone rouge d’interdiction (rouge clair) dite « r » - la zone bleue d’autorisation limitée (bleu foncé) dite « B » > Le site Eurodif - la zone bleue d’autorisation sous réserve (bleu clair) dite « b » - la zone grise correspondant aux emprises des installations Butagaz La commune est comprise dans la zone de danger du complexe nucléaire de Tricastin et plus particulièrement par le site d’Eurodif. Les activités du site Le dossier est annexé au PLU en tant que Servitude d’Utilité Publique engendre des risques classiques (incendie, explosion, risque électrique), des conformément aux dispositions de l’article R123-14 du Code de risques toxiques et des risques radiologiques. l’Urbanisme. Le site d’Eurodif d’Areva est classé en tant que site SEVESO et génère de fait le matérialisation de périmètres Z1 et Z2 de maîtrises de l’urbanisation

- le périmètre Z1 pour les risques les plus importants (effets létaux) couvre un rayon de 220m autour du site - le périmètre Z2, le seul à toucher la commune de Bollène, couvre un . rayon de 980m autour du site.

La Commune de Bollène est située dans le périmètre du plan Particulier d'Intervention (PPI) en phase réflexe des installations nucléaires du Tricastin. Elle est donc concernée par les conséquences éventuelles d'une situation d'urgence radiologique résultant d'un incident ou accident dans une installation nucléaire de ce site.

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Le régime des installations nucléaires de base découle de la loi n°2006-686 > Les autres installations classées non soumises à la réglementation du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière SEVESO nucléaire. En application de l'article 31 de cette loi, l'autorité administrative peut instituer autour des installations nucléaires de base des servitudes La commune de Bollène est concernée par plusieurs installations soumises à d'utilité publique permettant de restreindre l'usage au sol ou de la Autorisation au titre de la loi sur les installations classées pour la protection soumettre à condition avant la délivrance de l'autorisation. de l’environnement (ICPE). Cela concerne : Ainsi un PPRT pourrait être élaboré pour la zone située autour du site du Tricastin et pourrait impacter les périmètres de maîtrise de l'urbanisation Dénominaion Localisation Activités autour de ce site. Alcyon Lieu dit l’usine à Compostage de déchets verts Saint Pierre En revanche le PPI approuvé en date du 22 octobre 2004 ne vaut pas Valoref Site industriel fluvial Transit, tri et traitement de déchets encore servitude d'utilité publique ; ce document ne renferme aucune du port de Bollène de produits réfractaires disposition ayant trait aux règles d'urbanisme ou de construction mais est Site des Noyères uniquement un plan d'urgence guidant l'action des pouvoirs publics avec Midi Conserves ZI la Croisière Fabrication de conserves comme premier objectif la mise en œuvre d'actions de protection des alimentaires populations. Société Site du Sactar Installation de décontamination

Technique en par traitements de matériels Il convient d'éviter, dans la zone d'alerte d'urgence définie dans le PPI toute Milieu Ionisant radioactifs réalisation d'ouvrage incompatible avec la mise en œuvre des actions de Egide Site du Sactar Encapsulation et galvanoplastie protection immédiates des populations prévues par le PPI. Socatri Société Site du SACTAR Entreposage et maintenance de

auxiliaire de tube guide du complexe de L'avis de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) sera donc sollicité pour tout Tricastin Tricastin nouveau projet significatif dans le rayon de 3,5 km autour des installations nucléaires du Tricastin. Silo de Quai du Tricastin Stockage de 17 158 m3 de blé, stockage de (port de Bollène) maïs, soja, tournesol l’Union des Coopératives Agricoles de Vaucluse

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> Le risque de transport de matières dangereuses Les distances à prendre en compte de part et d’autre de la canalisation sont les suivantes : Le Risque lié au transport de matières dangereuses concerne la commune du fait de la présence d'axes aux flux importants où transitent des matières Sans portection considérant le Avec protection (dalles bétons) dangereuses: l'autoroute A7, la Nationale 7, le Canal de Donzère scénario majorant d’une rupture scénario résiduel d’une brèche de Mondragon, la voie de chemin de fer. Le pipeline Fos – Tersanne représente complète 12mm par corrosion lui aussi un danger. Les zones d'aléas sont définies sur des emprises de 300 DS= 45m DS=5m mètres de part et d'autre des axes. DG= 30m DG=5m Le site nucléaire de Tricastin et l'usine Butagaz génèrent d'importants flux de DTG=20m DTG=5m transport de matières dangereuses. En outre, la commune est concernée par la présence d’un oxyduc > Le risque lié aux canalisations de transport de matières (canalisation transportant de l’oxygène sous forme liquide ou gazeuse) dangereuses géré par AIR LIQUIDE.

Le territoire communal de Bollène est traversé par la canalisation GRTGAZ > Alerte des populations (DN 150) qui constitue une servitude d’utilité publique, mais surtout donne lieu à des prescriptions d’urbanisme relatives à la prise en compte du risque technologique. En matière de maîtrise de l’urbanisation, il convient de Face à la multiplicité des risques ainsi identifiés, depuis 1994, la Commune prendre les mesures suivantes de part et d’autre des canalisations ; de Bollène a mis en place un système d'appel téléphonique automatisé dénommé "Antibia" afin de prévenir par téléphone le plus rapidement DS (Dangers significatifs) : informer le transporteur des projets le plus en possible la population d'une situation de préalerte. amont possible afin qu’il puisse gérer un éventuel changement de la catégorie d’emplacement de la canalisation en mettant en oeuvre les dispositions compensatoires nécessaires le cas échéant.

DG (Dangers graves) : proscrire en outre la construction ou l’extension d’immeuble de grande hauteur (IGH) et d’établissements recevant du public (ERP) relevant de la 1 ère à la 3 ème catégorie.

DTG (Dangers très graves) : proscrire en outre la construction ou l’extension d’immeuble de grande hauteur et d’établissements recevant du public susceptibles de recevoir plus de 100 personnes.

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LA POLLUTION DE L’AIR - TGV Méditerranée - RD 26 Les données concernant la qualité de l’air ont été fournies par « Airmaraix ». - RD 8 Airmaraix fait partie des 41 Associations Agréées de Surveillance de la - RD 994 Qualité de l’Air (AASQA) en France, regroupées au sein de la Fédération - RD7N ATMO. L’association, régie par la loi de 1901, existe depuis 1982. Elle est agréée par le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable.

Trois principaux polluants sont analysés :

- le dioxyde de soufre (SO2) - l’ozone (O2) - le dioxyde d’azote (NO2)

En 2003, la commune de Bollène a enregistré 40 recommandations sans alertes relatives à l’ozone. Aucune alerte ou recommandation n’a concerné l’ozone et le dioxyde d’azote.

LE BRUIT

L’article L.571-10 du Code de l’Environnement stipule que « dans chaque département, le préfet recense et classe les infrastructures de transport terrestre en fonction de leurs caractéristiques sonores et du trafic. Sur la base de ce classement, il détermine, après consultation des communes, les secteurs situés au voisinage de ces infrastructures qui sont affectées par le bruit, le niveau des nuisances sonores à prendre en compte pour la construction des bâtiments et les prescriptions techniques de nature à les réduire. Les secteurs ainsi déterminés et les prescriptions relatives aux caractéristiques acoustiques qui s’y appliquent sont reportés dans les plans locaux d’urbanisme ».

Ainsi, 3 arrêtés préfectoraux du 05 Août 1999 portant classement des infrastructures bruyantes ont été pris. Ces arrêtés sont annexés au présent

Plan Local d’Urbanisme et les voies concernées, matérialisées sur un document graphique porté en annexe.

Les voies concernées, en tout ou partie, sur Bollène sont les suivantes :

- A7 - VF Paris-Marseille 120

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LA POLLUTION DES SOLS totalement. Une réflexion est engagée pour améliorer l’efficacité du traitement de la nappe Un site pollué a été recensé par la base de données BASOL du Ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagements Durables. Ce site est celui de l’établissement SOCATRI. L’EXPLOITATION DU SOUS SOL

Description du site : L’établissement SOCATRI est implanté sur le site > Historique sur l’exploitation de l’argile – la brique réfractaire nucléaire du Tricastin. Il est classé INB (Installation Nucléaire de Base). Les activités de cet établissement concernent l’industrie nucléaire (la Bollène a de tout temps produit de la terre cuite grâce à la présence d'un maintenance, la décontamination radioactive, le démantèlement, le gisement d'argile. La brique réfractaire du Vaucluse avait une réputation traitement de déchets et d’effluents) et l’industrie conventionnelle (le internationale. traitement de surface). Le périmètre de l’INB 138 englobe l’ensemble des activités de SOCATRI. A La découverte de la qualité réfractaire de cette terre a bouleversé la vie l’intérieur de ce périmètre, seul l’atelier de traitement de surface a le statut de cette ville qui deviendra dès lors un grand centre industriel de produits d’installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE). Cet réfractaire. atelier est à l’origine de la pollution de la nappe par le chrome VI et le À Bollène, on extrait une argile exceptionnelle qui, avec plus de 30 % nickel. d'alumine et 6 % de fer, connaît une destinée industrielle dès le XVIème siècle dans la construction de conduites d'eau. Description qualitative à la date du 19/03/2001 : La technique de Les siècles suivants, elle est exportée à Murano pour construire les fours des dépollution adoptée consiste en un pompage des eaux chargées, et en verriers vénitiens. leur traitement dans une station de dépollution fonctionnant sur résines échangeuses d’ions. Le pompage est réalisé simultanément sur quatre Les années de 1830 à 1850 marquent la naissance de cette activité. ouvrages. La capacité totale du pompage est de 60 m3/h. Les effluents Le premier boom industriel se produira dans la période qui va de 1851 à ‘propres’ sont ensuite rejetés dans le canal de DONZERE MONDRAGON. La 1861, le second aura lieu entre 1871 et 1900. Les briques réfractaires régénération des résines produit un éluat fortement concentré en chrome. bollénoises n'avaient pas leur pareil pour équiper les foyers des locomotives Cet éluat est ensuite traité avec les autres effluents chromiques de à vapeur. SOCATRI. Le chrome récupéré se retrouve dans les boues d’hydroxyde produites par la station de traitement des effluents. Ces boues sont Trois générations d'entreprises se succèdent avant le XXème siècle, la évacuées vers un centre d’enfouissement technique autorisé. première, très proche de l'artisanat et du centre d'extraction, la seconde, déjà plus industrielle, et enfin la troisième dont les représentants sont toujours A la demande de l’Autorité de sûreté nucléaire, un diagnostic de l’état de en activité aujourd'hui. La production, d'abord diverse, s'est très vite pollution du sol a été réalisé pour l’ensemble du site nucléaire du Tricastin ( spécialisée dans le réfractaire proprement dit. hors centrale EDF) le 29 septembre 1999. Les cinquante premières années verront la cohabitation du tuyau de grès et Les installations de l’établissement SOCATRI sont régulièrement inspectées, de la brique, mais cette dernière connaîtra rapidement la plus forte vente entre 4 et 6 fois par an, par l’Autorité de sûreté nucléaire. La dernière en volume et en chiffre d'affaires. inspection spécifiquement consacrée à l’atelier de traitement de surface a Les techniques de production se sont relativement peu modernisées depuis eu lieu le 22 février 2001. Près de 1400 kg de chrome ont été récupérés l'origine, seule une mécanisation permet de réduire la forte main-d'oeuvre depuis le début du traitement. Les résultats des contrôles montrent que la du début de l'activité. pollution est bien circonscrite au site mais ne prouve pas qu’elle se résorbe

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L'industrie du réfractaire bollénois a connu entre 1830 et 1930 un siècle d'expansion continue.

Les années trente du XXème siècle marquent son déclin.

Pour autant, la société STE Produits réfractaires de Bollène continue d’exploiter sur le site de Vallabrègue au cœur du Massif d’Uchaux. L’autorisation d’exploiter cours jusqu’en 2025.

> Autres carrières

Outre le site remarquable de Jonqueirolle où subsiste des activités d’extraction d’argile, la commune de Bollène a été et reste marqué par une activité d’extraction de matériaux alluvionnaires (alluvions sablo- graveleuses) sur les sites du Bartras et du Trop Long au Nord de la commune.

Après exploitation, 2 des carrières ont été restituées en plan d’eau où des activités de loisirs se sont développées à la place. Toutefois, la proximité du site EURODIF ne permet pas un développement trop important de l’activité touristique.

Une troisième est toujours en exploitation au lieu-dit Bartras Nord par la société BRAGA Vesigne. L’autorisation préfectorale d’exploiter cours jusqu’en 2018.

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CARACTERISTIQUES DES SITES SUSCEPTIBLES

D’ETRE TOUCHES DE MANIERE NOTABLE PAR LA MISE EN ŒUVRE DU PLU

METHODOLOGIE

Les zones étudiées dans le présent chapitre sont principalement les secteurs qui sont ouverts à l’urbanisation par rapport au POS révisé. Sont considérés comme des « ouvertures à l’urbanisation » les secteurs d’une taille significative (excluant les adaptations à la parcelle) auparavant non constructibles qui basculent en zones urbaines ou en zones à urbaniser dite « alternative ou réglementées ».

Sur le plan théorique on recontrera ainsi principalement des zones qui viennent :

- de zones NA « strictes » du POS précédent dont l’ouverture à l’urbanisation était conditionnée par une modification ou une ZAC (cas des zones 3NA du POS précédent) - de zones NC « agricoles » - de zones ND « naturelles »

La carte ci-contre identifie l’ensemble des zones étudiées et la superposition avec la carte relative à la biodiversité et à la trame verte et bleue de Bollène. Il est à noter que cette carte témoigne de la politique de maîtrise de l’étalement urbain. En effet, le PLU, au moment de sa future opposibilité ne rendra constructible que seulement 2 zones significatives par rapport au POS précédent. Les 2 sites en question sont à dominante d’habitat.

Il s’agit de la zone AU de Saint Pierre au Nord et de la zone AU de Font Sec au Sud, toutes 2 étant héritières de zones NA au POS précédent. De fait, aucune zone significative auparavant classée en zone naturelle ou agricole au précédent POS n’est ouverte à l’urbanisation par le présent PLU.

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QUARTIER FONT SEC : zone 1AUd

La zone 1AUd du présent PLU est une zone qui était déjà classée en tant que zone destinée à être ouverte à l’urbanisation par le précédent POS mais en zone d’urbanisation future à long terme (3NA). Il s’agit d’une zone de 9,5ha qui se développe au Sud de la commune, entre la rue Honoré Daumier et la route dite de Saint Ariès. Ancienne zone 3NA, ce secteur encore partiellement cultivé est ceinturé par un habitat développé au gré des opportunités foncières sans schéma d'organisation d'ensemble. Il en résulte un mitage de l'urbanisation par piquages individuels (servitudes privées de passage) sur la voirie étroite existante (notamment la route de St Ariès et un cloisonnement progressif des parcelles situées en profondeur. Le foncier de cette zone est constitué par des parcelles privées encore disponibles à même de permettre un aménagement cohérent des dents creuses d'urbanisation.

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SENSIBILITES ENVIRONNEMENTALES Toutefois, les boisements de Garenne constituent au contact du site de la zone 1AUd, un prolongement au massif d’Uchaux qu’il serait intéressant de Risques conserver.

La faune apparaît plus que relictuelle et ne concerne que des espèces communes sans caractère patrimonial.

Contexte paysager

Ce secteur borde des zones principalement dominées par des habitations de type individuel accompagnées de leurs jardins et de leurs clôtures. Les terrains occupés par le champ de céréales offrent de belles perspectives sur les contreforts du Massif d’Uchaux (boisements de Garenne notamment) pendant que l’alignement de chêne vert en limite Est de la zone participe de la structuration du paysage du secteur.

Les boisements du centre de la zone sont en revanche coupés des perceptions visuelles tout comme la partie Sud de la zone, notamment du fait des poches résiduelles d’urbanisation développées le long de la route de Saint Ariès.

Occupation du sol

Le secteur est aujourd’hui majoritairement cultivé (céréales). On note au centre de la zone un espace boisé intéressant sur le plan paysager mais de faible biodiversité. La limite Est du secteur est marquée par la présence d’un Le risque « incendie feux de forêt » est la principale sensibilité chemin bordé des 2 côtés par un alignement de chênes verts. environnementale relevée sur le site. En effet, les boisements du Massif Pour le reste, il s’agit d’un secteur de grosse dent creuse entouré au Nord d’Uchaux se développent jusqu’à la frange Sud Est de la zone (Bois de comme au Sud par une urbanisation de moyenne (au Nord) à faible Garenne). Le PPRIF y détermine d’ailleurs une zone bleue dite B1. densité (au Sud). A ce risque il ne faut pas oublier le risque de ruissellement né de la concentration des écoulements depuis le bassin versant Est. Le schéma Périmètres divers directeur d’assainissement pluvial détermine en effet les limites de la zone comme sensibles. C’est pourquoi une des orientations du PLU consiste en la L’ensemble de la zone est classée en AOC « Côtes du Rhône » à l’instar des matérialisation d’un bassin de rétention positionné en amont de la présente ¾ du tissu urbain Bollénois. Pour autant, la vigne est en recul depuis zone 1AUd du PLU. longtemps sur ce territoire et se concentre plus volontiers sur le secteur de Saint Ariès. La vocation céréalière des parcelles les plus importantes Milieux naturels témoigne de la perte de vitesse du périmètre AOC sur ce secteur en tout cas. La zone n’est concernée par aucun périmètre de protection au titre du réseau Natura 2000 ou des inventaires ZNIEFF. 125

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QUARTIER SAINT PIERRE : zone 1AUd

Ce secteur, d’une superficie de 5,1ha se développe à l'interface des quartiers de Bollène Ecluse et de Saint-Pierre de part et d'autre de l'ancienne route de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Cette ancienne zone 3NA du POS est constituée essentiellement de parcelles viticoles. Au Nord immédiat de la zone on recense le lotissement la Chênaie d’une dizaine de lots. Le foncier de cette zone est constitué par des parcelles privées.

SENSIBILITES ENVIRONNEMENTALES

Risques

Le risque « incendie feux de forêt » est la principale sensibilité environnementale relevée sur le site. En effet, les boisements du Massif de Barry se développent jusqu’à la frange Est de la zone Le PPRIF y détermine 126

COMMUNE DE BOLLENE REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION d’ailleurs en limite immédiate des zones rouges R et des zones bleues B3 à aléa moyen (en jaune sur la carte page précédente) La zone n’est pas identifiée comme zone de risque de ruissellement pluvial.

Milieux naturels

La zone n’est pas concernée par aucun périmètre de protection au titre du réseau Natura 2000 ou des inventaires ZNIEFF.

Seuls les boisements (hors zone 1AU) situés au Nord du Mas existant sont susceptibles de constituer un espace de refuge pour la faune que le PLU a protégé via une zone N avec Espaces Boisés Classés.

La faune et la flore, sur ces parcelles cultivées de vignes apparaît plus que relictuelles et ne concerne que des espèces communes sans caractère patrimonial.

Contexte paysager

Ce secteur offre une micro-coupure viticole entre 2 quartiers résidentiels marqués (Bollène Ecluse d’une part et Saint Pierre d’autre part). Il en résulte une parenthèse agricole offrant des perspectives paysagères essentiellement tournées sur la plaine alluviale (vues sur le silo à céréales et sur Tricastin principalement) mais de faible intérêt.

A l’Est de la zone, les boisements et le relief du Massif de Barry cloisonnent l’espace.

Occupation du sol

Le secteur est aujourd’hui majoritairement cultivé de vignes.

Périmètres divers

L’ensemble de la zone est classée en AOC « Côtes du Rhône » à l’instar des ¾ du tissu urbain Bollénois. La remise en cause de la destination viticole des sols se détermine ici sur un terroir très résiduel contrairement aux entités de la plaine du Lauzon, des costières du Lez ou encore de Saint Ariès.

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EURODIF : zone UE

Ce secteur, d’une superficie de 8ha se développe au Nord de la commune entre l’Avenue du Comtat, le giratoire Eurodif et la RD243 desservant les ZI du Tardier, Pragelinet et Sactar. Le site est traversé à l’Ouest par de nombreux réseaux THT en raison de la proximité du site nucléaire de Tricastin. Il s’agit d’une zone NC au POS opposable dont les perspectives, du fait de son enclavement sont considérées comme compromises à moyen terme. Le foncier de la zone est constitué de parcelles privées.

SENSIBILITES ENVIRONNEMENTALES

Risques

Le secteur n’est concerné par aucun risque naturel. Sur le plan du risque technologique, les parcelles sont classées en dehors du périmètre Z2 affectant le site de Tricastin mais à l’intérieur du périmètre particulier d’intervention (PPI)

Milieux naturels

La zone n’est pas concernée par aucun périmètre de protection au titre du réseau Natura 2000 ou des inventaires ZNIEFF. La présence et la proximité des grandes infrastructures routières et THT ne constitue pas un milieu favorable à une biodiversité

Contexte paysager

Le secteur offre un paysage très ouvert avec de larges perspectives sur les cheminées du site de Tricastin d’une part et sur le massif de Barry d’autre part.

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Le silo à céréales du port fluvial se voit également nettement au Sud du secteur de même que l’usine Combronde.

De petites haies parallèles aux voies de circulation ponctuent l’espace mais ne constituent pas d’éléments remarquables.

Occupation du sol

Le secteur est aujourd’hui cultivé (céréales).

Périmètres divers

Le secteur n’est pas concerné par le périmètre AOC Côtes du Rhône ou AOC Côtes du Rhône Villages.

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tableau de synthèse état initial de l’environnement

T H E M E S C O N S T A T R I S Q U E S E N J E U X

Demeurer un lieu de passage, sans Définir un juste équilibre entre le Une position charnière entre Rhône Alpes profiter du positionnement de la commune développement d’une attractivité économique et PACA P O S I T I O N N E M E N T Subir les répercussions du marché du spécifique sur la commune, un projet d’accueil de Une situation stratégique du point de vue logement à Avignon notamment, sans population mixte, la préservation du cadre de vie des axes de communication politique maîtrisée de l’habitat à Bollène. de Bollène, son paysage, son patrimoine bâti

Un territoire marqué par un relief qui façonne le paysage et un réseau Maîtriser la densification du tissu urbain hydrographique très présent Conforter la richesse du paysage Une surface agricole conséquente Le paysage naturel et agricole est Préserver le dynamisme agricole et l'image Une grande valeur écologique des susceptible d'être conquis par l'étalement de marque (AOC) afin de garantir la conservation E N V I R O N N E M E N T / P A Y S A G E espaces rivulaires et des massifs boisés (3 urbain: risque d'uniformisation des des paysages et des ouvertures visuelles ZNIEFF, 1 SIC, 1 ZPS) éléments structurants du paysage et de Veillez à maintenir une diversité des cultures Une occupation végétale structurante du dégradation environnementale et des boisements afin d'éviter la monotonie des paysage paysages Un patrimoine historique et architectural riche dans le centre ancien

Un important réseau hydrographique qui Une perte d'attractivité de la Assurer la gestion des risques par sillonne la commune commune du fait de la crainte du risque l'intermédiaire des plans de prévention R I S Q U E S La présence d'activités industrielles et Une fuite du centre ville, tant des Limiter l'extension de l'urbanisation sur les sites nucléaires activités que des résidents du fait des naturels et notamment forestiers Une interface bâti/forêt au sein des massifs inondations

I M A G E V E H I C U L E E Une image contrastée, des paysages Un déficit d'image pour la commune Valoriser les espaces naturels et agricoles, naturels et campagnards au sein d'un responsable d'une baisse de l'attractivité aménager des lieux de vie où s 'expriment le environnement industriel et commercial résidentielle patrimoine et l'identité de la commune

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LES CHOIX RETENUS POUR ETABLIR LE PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ET LA DELIMITATION DES ZONES

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LES CHOIX EN MATIERE D’ENVIRONNEMENT Le cours du Lez (ZNIEFF de type 2) ET DE PAYSAGES Le cours du Lez est entièrement englobé en zone naturelle inconstructible « N » du présent PLU. Une servitude d’Espaces Boisés Classés au titre de Le projet d’urbanisme de la Commune de Bollène intègre la protection et la l’article L.130-1 du Code de l’Urbanisme vient renforcer la protection du promotion de son environnement et de son cadre paysager. Ces éléments zonage sur les ripisylves les plus évidentes. garantissent l’attractivité de son territoire, facteur déterminant de la qualité de son développement. Le cours du Lez est concerné par la mise en oeuvre du Plan de Prévention des Risques Inondation de son bassin versant. Des travaux importants Le PADD met l’accent sur la protection stricte du cadre de vie et sur les réalisés par le Syndicat Mixte du Bassin Versant du Lez ont été achevés enjeux forts du développement durable pour le devenir de Bollène. récemment en vue de protéger le centre ville d’une crue cinquantenale.

Un second programme de travaux (digues longitudinales et casiers PROTEGER LES ESPACES ENVIRONNEMENTAUX SENSIBLES d’expansion) en amont du centre justifie la mise en oeuvre de l’emplacement réservé n°1 du présent PLU. La commune est concernée par plusieurs périmètres d’espaces naturels protégés au titre des inventaires ZNIEFF ou du réseau Natura 2000. A ce titre, le présent PLU protège strictement ces territoires qui sont passés à la loupe La ZPS Marais de l’Ile Vieille et alentours et la PSIC Rhône Aval

Le massif de Bollène Uchaux (ZNIEFF de type 1 , code 84-100-105) La zone de Protection Spéciale au titre de la directive oiseaux du réseau Natura 2000 qui regroupe plusieurs communes, tout comme la PSIC Rhône Le Massif de Bollène Uchaux est protégé par le présent PLU par un Aval est assez singulière sur le site de Bollène puisqu’elle recouvre classement en zone « Naturelle » inconstructible. La protection du massif est essentiellement les terrains de la Compagnie Nationale du Rhône qui gère amplifiée par la mise en oeuvre d’une identification des espaces au titre le canal Donzère-Mondragon. d’espaces naturels et écologiques à protéger au titre de l’article L.123-1.7° du Code de l’Urbanisme. Ainsi, les projets doivent préserver le caractère De fait, le périmètre de la zone Natura 2000 englobe des ouvrages et boisé du site, en particulier, en cas de sinistres, les plantations et installations portuaires, industrielles et d’électricité stratégiques qui n’ont reboisements devront se faire en recourant aux espèces endémiques. que peu de rapport avec une zone de protection naturelle stricte comme on peut l’entendre habituellement Une exception à la protection stricte de cette ZNIEFF est à mettre au titre de la carrière toujours en activité de Valabrègue dont l’autorisation C’est pourquoi le zonage du PLU matérialise au sein de la ZPS d’exploitation a été renouvelée jusqu’en 2025. Le PLU y maintient un majoritairement une zone spécifique UF relative à cet ouvrage de la CNR. zonage approprié Ng tel qu’hérité du POS opposable. Sur ce sujet, il est à N’y sont admis que les constructions et installations nécessaires à l’entretien, noter que le permis d’exploitation en renouvellement a d’abord été à l’exploitation et au renouvellement des ouvrages de la CNR. précédé d’une étude d’impact. Le zonage du PLU ne fait ainsi qu’entériner le permis d’exploitation renouvelé. Toutefois, le présent PLU matérialise à l’instar du cours du Lez des servitudes d’Espaces Boisés Classés héritées du POS précédent, notamment sur sa partie Sud beaucoup moins aménagée que la section Nord. En effet, la

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COMMUNE DE BOLLENE REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION section Nord Ecluse regroupe des installations industrielles d’importance ( l’article L.123-1.7° du Code de l’Urbanisme. Ainsi, les projets doivent silo de l’Union des Coopératives agricoles, Bâtiment Valoref,...) et ne justifie préserver le caractère boisé du site, en particulier, en cas de sinistres, les pas la matérialisation d’EBC. plantations et reboisements devront se faire en recourant aux espèces endémiques. Le Massif du Barry

Le massif forestier du Barry bien que non référencé parmi le réseau des La ripisylve du Lauzon Zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique ou du réseau Natura 2000 n’en constitue pas moins un espace naturel sensible que le La ripisylve du Lauzon est protégée par une servitude d’Espaces Boisés présent PLU protège avec la même application et les mêmes outils que Classés dans le présent PLU. Il s’agit d’une ripisylve qui ne faisait pas l’objet pour le massif d’Uchaux (notamment EBC). de protections particulières dans le POS précédent. Son classement, destiné à maintenir les multiples rôles écologiques d’une ripisylve s’inscrit clairement Ainsi, le présent PLU maintient voire renforce le degré de protection de dans la logique de protection des espèces de la commune. cette zone en définissant une zone Naturelle inconstructible. La protection du massif est amplifiée : - par la mise en oeuvre d’une identification des espaces au titre d’espaces naturels et écologiques à protéger au titre de l’article L.123-1.7° du Code de l’Urbanisme. Ainsi, les projets doivent préserver le caractère boisé du site, en particulier, en cas de sinistres, les plantations et reboisements devront se faire en recourant aux espèces endémiques. - Par la mise en oeuvre d’un zonage Np spécifique autour du site classé du village troglodytique du Barry

La colline de Guffiage

La colline de Guffiage n’est pas non plus référencée parmi le réseau des Zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique ou du réseau Natura 2000. Toutefois, comme les massifs de Barry et d’Uchaux cet ensemble n’en constitue pas moins un espace naturel sensible.

La différence notable avec les autres massifs forestiers est relative à l’importance des interstices agricoles, mais ce mélange est parfois à l’origine de la présence d’habitats favorables à certaines espèces.

Ainsi, le présent PLU maintient voire renforce le degré de protection de cette zone en définissant une zone Naturelle inconstructible. La protection du massif est amplifiée par la mise en oeuvre d’Espaces Boisés Classés sur les coteaux que vient compléter une identification des autres espaces boisés au titre d’espaces naturels et écologiques à protéger au titre de 133

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- les enjeux traduits par le mode d’occupation du sol (centre urbains, LA REDUCTION DES RISQUES ET DES NUISANCES autres secteurs urbanisés, secteurs agricoles ou naturels) - les dynamiques hydrauliques (ruissellement pluvial, écoulement des La commune est concernée par plusieurs périmètres dits de risques et de crues des principaux cours d’eau, écoulement torrentiel des ravins et nuisances vallats, zones d’expansion des crues)

Ainsi, 4 zones ont été définies. Chaque zone est identifiée par un code > Les risques d’inondation du Rhône couleur :

Le risque de débordement du Rhône touche la pointe Ouest de la * La zone Rouge dénommée R correspondant aux secteurs d’écoulement commune, dans les quartiers du Pont de Saint Pierre et de la Croisière. des crues soumis à un aléa fort dans les secteurs urbanisés, agricoles ou

naturels ; aux secteurs d’écoulement torrentiel des ravins et vallats et aux Un PPRI a été approuvé le 20 janvier 2000. Ce PPRI valant Servitude d’Utilité zones d’expansion des crues. Publique n’englobe que très peu de constructions et se développe quasi La zone quadrillée rouge dénommée Ra correspond à une zone essentiellement en zone agricole. d’expansion des crues d’aléa faible.

Le présent PLU matérialise les zones affectées par les inondations dans une * La zone hachurée Rouge dénommée U correspond aux secteurs d’aléa planche spécifique risque du PLU qui vient compléter la planche de zonage moyen et fort des centres urbains. La hauteur d’eau est supérieure à 0,50m classique et qui renvoie au document opposable au tiers annexé au PLU en avec des vitesses moyennes à élevées. tant que Servitude d’Utilité Publique.

- La zone Orange dénommée O correspond aux secteurs d’écoulement des La zone de risque RP2b (risque important) n'affecte que des terrains classés crues soumis à un aléa moyen dans les secteurs urbanisés et secteurs en zone agricole au présent projet. agricoles ou naturels.

La zone de risque RP4 (risque moyen) affecte essentiellement des terrains - la zone Jaune dénommée J correspond aux secteurs d’écoulement des classées en zone agricole au présent projet de PLU. Quelques terrains déjà crues soumis à un aléa faible dans les centres urbains, les secteurs urbanisés bâtis sont classés en zone UD pour une superficie d'environ 10000m² ; le et les secteurs agricoles ou naturels. caractère non agricole de ces constructions et notamment la présence d'un établissement recevant du public (hôtel restaurant ) justifie leur Le présent PLU matérialise les zones affectées par les inondations du Lez classement en zone U. dans une planche spécifique risque du PLU qui vient compléter la planche

de zonage classique et qui renvoie au document opposable au tiers > Les risques d’inondation du Lez annexé au PLU en tant que Servitude d’Utilité Publique.

Les crues du Lez particulièrement dévastatrices entre 1993 et 2003 sont traitées via l’approbation d’un Plan de Prévention des Risques Inondation du Bassin versant du Lez le 13 Décembre 2006.

Le PPRI définit un zonage réglementaire valant servitude d’utilité publique.

Les zones matérialisées résultent du croisement de 3 variables : - l’intensité de l’aléa (fort, moyen, faible) 134

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> Le ruissellement pluvial > Le risque sismique La ville de Bollène a confié en Avril 2003 à un Bureau d’études (SIEE) la réalisation d’un schéma directeur d’assainissement pluvial sur les 17 secteurs La commune de Bollène est dans son intégralité située dans une zone de les plus touchés par les inondations du 9 septembre 2002 identifiés par la sismicité de niveau 1a très faible. commune. Le présent PLU rappelle dans son règlement (chapitre 5) que sont applicables les dispositions du décret n°91.461 du 14 Mai 1991 et les Cette étude a débouché sur un programme de travaux dès 2004, travaux dispositions de l’arrêté du 2 Mai 1997 modifié par le décret du 13 Septembre réalisés sur les quartiers les plus sensibles (Oratoire, chemin de la Levade, 2000 fixant les conditions d’application des règles parasismiques à la Hippodrome). Les prochains travaux visent à définitivement résoudre les construction. désordres par la réalisation d’un bassin de rétention et d’un canal de décharge dans le Lez dans le quartier de l’Oratoire. Le présent PLU matérialise l’opération via l’emplacement réservé n°2. > Le risque Mouvements de terrain

Les travaux se dirigeront dans les prochaines années sur le quartier de Font Le risque de mouvement de terrain concerne cinq secteurs de la commune Sec avec le renforcement du réseau pluvial et la création d’un bassin de du fait de la nature des sous sols. rétention. Les secteurs touchés concernent essentiellement des zones inconstructibles Des ouvrages (fossés, bassins de rétention…) visant à réduire le risque mais le présent PLU matérialise toutefois leur emprise dans la planche de ruisellement nécessiteront des emprises foncières et font à ce titre l'objet des zonage spécifique relative aux risques. emplacements réservés numérotés 4 à 21.

Il est à noter que le présent PLU matérialise les 16 secteurs touchés par le > Le risque Feux de Forêt risque ruissellement dans la planche de zonage spécifique risque. Les parcelles touchées par ces zones doivent respecter des conditions Un Plan de Prévention des Risques Feux de forêt (PPRIF) a été prescrit le 26 spécifiques du chapitre 5 du règlement : Mai 2003, mais n'est pas encore approuvé.

- l’emprise imperméabilisée ne devra pas excéder 25% de la superficie du Le PPRIF comprend un zonage réglementaire constitué de différentes terrain zones ; - afin de limiter le ruissellement, au-delà d’une imperméabilisation du

terrain de 20% de sa superficie, l’évacuation des eaux pluviales devra se - la zone Rouge dite « R » qui correspond aux secteurs soumis à l’aléa feu faire par l’intermédiaire d’un puit d’infiltration d’une capacité de 1m3 de forêt moyen à très fort, dans lesquels l’ampleur des phénomènes ne pour 30m² de terrain imperméabilisé permet pas de défendre les unités foncières intéressées. L'ensemble des préconisations d'aménagement traduites notamment dans - La zone Bleue dite « B1 » où l’aléa feu de forêt fort à très fort interdit le PLU par la création de nombreux emplacements réservés découlent du l’extension des zones déjà construites mais dont le nombre et la schéma directeur d'assainissement pluvial diligenté par la Commune de répartition des bâtiments existants initialement sont tels que leur défense Bollène à la suite des désordres observés en septembre 2002. L'ensemble de en cas d’incendie est assurée par des équipements publics existants : la ces éléments sera intégré au schéma directeur d'assainissement qui sera densification ou l’extension limitée de l’urbanisation est alors soumis à enquête publique. envisageable. 135

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- La zone Bleue dite « B3 » où l’aléa feu de forêt moyen nécessite uniquement des mesures d’autoprotection des bâtiments qui y sont Le site d’Eurodif d’Areva est classé en tant que site SEVESO et génère de construits en complément des mesures générales de construction (voirie, fait le matérialisation de périmètres Z1 et Z2 de maîtrises de l’urbanisation défense extérieure contre l’incendie). - le périmètre Z1 pour les risques les plus importants (effets létaux) couvre Le présent PLU matérialise les zones affectées par les feux de forêt dans une un rayon de 220m autour du site implanté sur la commune de Saint-Paul- planche spécifique risque du PLU qui vient compléter la planche de zonage Trois-Châteaux classique. Le règlement est quant à lui annexé au présent PLU. - le périmètre Z2, le seul à toucher la commune de Bollène, couvre un rayon de 980m autour du site. Afin de permettre la réalisation des pistes de défense contre l'incendie (pistes DFCI), sont créés les emplacements réservés numérotés 65 à 75 et 82. Le présent PLU matérialise le périmètre Z2 dans sa planche spécifique relative aux risques et renvoie au règlement aujourd’hui opposable intégré au chapitre 5 du règlement. > Le site de Butagaz Il convient de noter toutefois qu’un PPRT est en cours d’élaboration pour la Le site Butagaz de Bollène a été retenu comme site expérimental des Plans zone située autour du site de Tricastin. Mais le degré d’avancement des de Prévention des Risques technologiques (PPRT). Le PPRT a été approuvé études ne permettent pas pour l’heure de modifier les limites des périmètres par arrêté préfectoral du 12 Février 2008. Z1 et Z2 aujourd’hui applicables ni le règlement opposable.

Un zonage réglementaire a été établi sur le site. Ce zonage définit 5 zones : On notera que le périmètre Z2 est circonscrit au site nucléaire du Tricastin (zone UE du PLU). - la zone rouge d’interdiction stricte (rouge foncé) dite « R » - la zone rouge d’interdiction (rouge clair) dite « r » - la zone bleue d’autorisation limitée (bleu foncé) dite « B » - la zone bleue d’autorisation sous réserve (bleu clair) dite « b » - la zone grise correspondant aux emprises des installations Butagaz

Le présent PLU matérialise les zones affectées par les risques technologiques dans une planche spécifique risque du PLU qui vient compléter la planche de zonage classique et qui renvoie au document opposable au tiers annexé au PLU en tant que Servitude d’Utilité Publique.

> Le site Eurodif

La commune est comprise dans la zone de danger du complexe nucléaire de Tricastin et plus particulièrement par le site d’Eurodif. Les activités du site engendre des risques classiques (incendie, explosion, risque électrique), des risques toxiques et des risques radiologiques. 136

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LA VALORISATION DES PAYSAGES NATURELS ET BATI > La maîtrise du paysage bâti le long des entrées de ville existantes > L’article L.111-1-4 du Code de l’Urbanisme L’article L.111-1-4 vise à gérer les linéaires encore vierges de toute La commune est concernée par plusieurs axes dits de grandes circulations. urbanisation. Pour autant, le présent PLU aborde avec le même intérêt la Cela concerne les voies suivantes : question des entrées de ville existantes intéressantes. - l’A7, - la RN7 Parmi ces dernières, on peut noter les secteurs de Bollène Ecluse, de Saint- - la RD26 Blaise, de la Croisière ou encore des îlots comme celui situé entre l’Avenue - la RD994 A.Rombeau et l’Avenue A. de Pons, tous répertoriés comme ensembles - la RD8 bâtis identifiés au titre de l’article L.123-1.7° et pour lesquels des prescriptions spécifiques sont référencés au chapitre 7 du règlement du PLU. L’article L.111-1-4 du Code de l’Urbanisme dispose que : > Le projet de ZPPAUP En dehors des espaces urbanisés des communes, les constructions ou installations sont interdites dans une bande de centmètres de part et d'autre de l'axe des Par délibération en date du 30 juin 2005, le Conseil Municipal a approuvé le autoroutes,desroutesexpressetdesdéviationsausensducodedelavoirieroutière lancement de la procédure de création d'une zone de protection du etdesoixantequinzemètresdepartetd'autredel'axedesautresroutesclasséesà patrimoine architectural urbain et paysager (ZPPAUP). grandecirculation. Le diagnostic du patrimoine effectué dans le cadre de la procédure Cetteinterdictionnes'appliquepas: ZPPAUP sur le territoire bollénois a permis d'identifier les éléments majeurs qui auxconstructionsouinstallationsliéesounécessairesauxinfrastructuresroutières; ont été recensés dans le présent PLU (arbres remarquables, jardins privés auxservicespublicsexigeantlaproximitéimmédiatedesinfrastructuresroutières; intéressants, jardins et espaces verts publics, bâtiments à protéger, éléments auxbâtimentsd'exploitationagricole; particuliers du patrimoine bâti, formes urbaines ou ensembles bâtis). - auxréseauxd'intérêtpublic. Ellenes'appliquepasnonplusàl'adaptation,auchangementdedestination,àla Les périmètres suivants de la ZPPAUP ont été retenus : réfectionouàl'extensiondeconstructionsexistantes. - bourg historique avec ses faubourgs et sa couronne urbaine Leplanlocald'urbanisme,ouundocumentd'urbanismeentenantlieu,peutfixerdes - entrée de ville avenue Emile Lachaux jusqu'au carrefour avec la RD 12 et règles d'implantation différentes de celles prévues par le présent article lorsqu'il zone des Jardins et du Lez adjacente comporte une étude justifiant, en fonction des spécificités locales, que ces règles - usine Blondel et avenue des Fontaines Wallace sontcompatiblesaveclapriseencomptedesnuisances,delasécurité,delaqualité - chapelle de Saint-Ariès architecturale,ainsiquedelaqualitédel'urbanismeetdespaysages. - chapelle de Bauzon - propriété la Chesnaie, ancienne route de Saint-Paul-Trois-Châteaux Sur la commune de Bollène, les dispositions de l’article L.111-1-4 du Code - site classé de Barry de l’Urbanisme sont respectées compte tenu soit du degré d’urbanisation existant le long des voies, soit de la traversée de zones agricoles ou naturelles inconstructibles.

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> La requalification de l’Avenue Jean Giono > La protection du site de la colline de Bauzon

La requalification de l’Avenue Jean Giono participe grandement du Ce site a été inscrit par décret du 14 Mars 1947. Le périmètre englobe chapitre précédent. L’Avenue Giono constitue en effet une véritable épine l’ensemble formé par les ruines, la chapelle et sa colline dorsale, reliant le centre ville à l’échangeur autoroutier. Après la Le présent PLU classe l’ensemble en zone Np et les boisements sont requalification de la voie en tant que telle, achevée récemment, des également protégés par la mise en oeuvre d’une protection au titre de opérations de plus grande envergure vise à redonner une « urbanité » à cet l’article L.123-1.7° du Code de l’Urbanisme. axe majeur de la ville. > La protection des boisements et des arbres remarquables Des études urbaines et paysagères se sont succédées sur ce projet. L’aboutissement des réflexions a permis de réaliser une orientation La commune de Bollène participe de la protection de ces boisements avec d’aménagement inscrite dans le présent PLU. l’aide de plusieurs outils. Ces outils sont adaptés notamment à la taille des boisements et des aménagements nécessaires. > La protection du site troglodytique du Barry Deux outils majeurs existent : Le village troglodytique du Barry est un site touristique majeur pour la commune. Reconnu sur le plan national, ce site a fait l’objet d’une - la protection au titre de la servitude d’Espaces Boisés Classés (article procédure de site classé et de 2 sites inscrits pour ces alentours. L.130-1 du Code de l’Urbanisme) - la protection au titre de l’article L.123-1.7° du Code de l’Urbanisme Le présent PLU se met en concordance avec le degré de protection nécessaire en déterminant une zone spécifique Np inconstructible sur ces Le premier a pour mérite d’assurer l’interdiction de tout changement périmètres. d’affectation ou tout mode d’occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements. Le couvert forestier environnant est également protégé par la mise en Toutefois, cet outil peut s’avérer rapidement contrariant pour tout projet oeuvre d’une protection au titre de l’article L.123-1.7° du Code de même d’intérêt public tel que l’implantation d’un réservoir d’eau potable. l’Urbanisme. La commune est alors obligée d’élaborer une révision simplifiée de son PLU car une procédure de modification ne peut pas porter atteinte à un EBC > La protection du site des ruines du Fort de Chabrières Le second à l’avantage de plus de souplesse car il permet de définir les A l’instar du site du Barry dont il est très proche, ce site est également règles applicables aux secteurs identifiés. La protection des boisements est identifié en zone Np au présent PLU. Les alentours boisés est également affichée mais des aménagements légers ou d’intérêt public sont rendus protégé par la mise en oeuvre d’une protection au titre de l’article L.123- possibles contrairement à l’outil EBC. 1.7° du Code de l’Urbanisme.

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Les grands ensembles boisés recouvrent les massifs du Barry, d’Uchaux et La protection au titre des EBC : de Guffiage. Le règlement du PLU y définit la notion de préservation du caractère boisé du secteur. Il est précisé que cette préservation ne va pas Les Espaces Boisés Classés sont matérialisés sur des sites la plupart du temps à l’encontre d’aménagements légers destinés à l’accueil du public, la restreints ou concernés par la Zone de Protection Spéciale Marais de l’Ile gestion de la forêt ou à la protection contre les incendies. Les plantations et Vieille et alentour. reboisements doivent se faire en recourant aux espèces endémiques. Les défrichements sont autorisés dans le cadre de la protection des biens ou de Ainsi, on retrouve : personnes contre les incendies. Ils sont représentés dans le plan local d’urbanisme par une trame spécifique hachurée verte avec un P. - la ripisylve du Lez - la ripisylve du Lauzon Les arbres remarquables recensés par le CAUE sont les suivants - les boisements du canal Donzère Mondragon... - les boisements situés entre la Collégiale et le restaurant la Belle Ecluse N° Espèce Lieu dit - les boisements résiduels situés entre l’ancienne route de Saint Paul et A1 Peuplier Noir La Préférence Nord l’Avenue Jean Moulin A2 Peuplier Noir Les Entraigues - le boisement situé au niveau de la montée des Frigoules A3 Peuplier Noir Le Mont Joli - le parc du centre aéré de Saint Ferréol A4 Chêne Vert Charelles - l’écran végétal face à Tricastin A5 Pin d’Alep Ducord - la ripisylve mayre Est du plan d’eau du Trop Long A6 Séquoia La Croisière - la ripisylve de la Gaffière A7 Chêne Pubescent Barry - certaines zones boisées en limite de zone urbaine (Montée du Barry, A8 Marronnier La Croisière RD26 Nord, l’Eolienne) A9 Mûrier Bas Champredon - bordure végétale en bordure de voie au sein du parc du Château de la A10 Noyer commun La Préférence Nord Martinière A11 Oranger Saint Pierre

A12 Peuplier Noir La Préférence Nord La protection au titre de l’article L.123-1.7° du Code de l’Urbanisme A13 Pin Noir La Croix Chabrières Les boisements identifiés au titre de l’article L.123-1.7° sont de divers ordres : A14 Sapin d’Espagne La Croix Chabrières

- les grands ensembles boisés - les arbres remarquables - les arbres intéressants - les alignements d’arbres - les jardins privés ou publics

Ce lourd travail de recensement s’appuie notamment par les travaux préalables à l’élaboration de la ZPPAUP. La richesse des études, des témoignages et des connaissances sur la trame verte bollénoise permettent aujourd’hui de faire un recensement quasi exhaustif de la trame végétale à protéger.

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N° Espèce N° Espèce Lieu dit J101 Jardin du presbytère, ancien hôtel de Gaste A15 Micocoulier Saint Pierre J102 Cour de l'hôpital A16 Chêne Vert Les côtes J103 Jardin en cœur d'îlot A17 Févier d’Amérique Ducord J104 Jardin de l'Hôtel de Faucher A18 Micocoulier Vieille Saignères J105 Parc de l'Ecole Sainte-Marie A19 Noyer commun Lambert J106 Chênaie A20 Orme rouge Route de St Paul J108 Jardins en cœur de propriété visibles depuis les A21 Peuplier Noir La Préférence Nord hauteurs A22 Peuplier Noir Saignères Neuve J109 Jardin en cœur de propriété visible depuis les hauteurs A23 Peuplier Noir Vieille Saignères J110 Jardins en cœur de propriété visibles depuis les A24 Robinier Ducord hauteurs A25 Saule Blanc La Préférence Nord J111 Jardin de l'ancien Hôtel d'Alauzier A26 Saule Blanc Vieille Saignères J112 Jardin de l'Hôtel de Guilhermier A27 Micocoulier Centre Ville J113 Jardin de l'ancien couvent des Sacramentines J114 Jardin de l’Hôtel du Rocher Ils sont représentés dans le présent PLU par un pictogramme vert arrondi dans le plan de zonage et renvoient à un n° A1,... Liste des jardins et espaces verts publics intéressants en centre ancien Les prescriptions développées indiquent que les coupes et abattages interdits sauf pour raison majeure de sécurité. N° Espèce Par ailleurs, doit être respecté un périmètre autour des arbres concernés J1 Ripisylve du Lez telle qu'aménagée après les travaux suffisant pour leur pérennité et leur développement. de recalibrage de la rivière J2 Jeu de boules Les arbres intéressants mais non remarquables ont également été recensés J3 Jardin public sur la commune. Ils sont représentés également par un pictogramme vert J5 Espaces verts créés en 2006 arrondi mais ne comportent pas de n°. J6 Espace vert autour de la statue de F. Charpentier et plantations diverses Les alignements d’arbres structurant le paysage sont représentés dans le J7 Square Gaby Pont présent PLU par une succession de pictogrammes verts. La densité des J8 Butte de la Collégiale avec calade points les différencient des arbres remarquables ou intéressants. J9 Jardins dans l'enceinte et à proximité de la Collégiale Les prescriptions développées visent à ce que les travaux de nature à J10 Abords de la Collégiale porter atteinte et dommage à la forme existante du houppier des arbres J11 Chênaie qui composent l’alignement identifié sont proscrits. Les coupes et abattages J12 Espaces verts sous la Maison Cardinale sont interdits sauf pour raison majeure de sécurité J13 Jardins en escaliers

Les Jardins privés ou publics ainsi que certains espaces verts sont J14 Cœur de giratoire également référencés par le présent PLU. Ils sont J15 Jardin public autour du monument aux morts J16 Espace vert aux abords du groupe scolaire Curie Liste des Jardins privés intéressants en centre ancien 140

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Les prescriptions spécifiques développées visent à conserver leur aspect l'aspect d'origine du bâtiment ; traiter les installations techniques de végétal prédominant: manière a ne pas altérer sa qualité patrimoniale ; proscrire la pose - un maximum de 5% de leur superficie peut faire l'objet d'une emprise au d'éléments extérieurs qui seraient incompatibles avec son caractère, et sol par une construction ou utilisation du sol notamment les supports publicitaires ; - un maximum de 15% de leur superficie peut faire l'objet d'une c - assurer aux espaces libres situes aux abords immédiats du minéralisation (piscines, terrasses, escaliers, allées…) bâtiment un traitement de qualité, approprie a ses caractéristiques - au moins 85% de leur superficie doit être maintenue végétalisée. architecturales. - tout individu végétal de plus de 4 mètres de hauteur doit être conservé sur Si le bâtiment a fait l'objet de transformations postérieures a sa le terrain même. construction, il convient de respecter les modifications ou ajouts d'éléments dignes d'intérêt et de remédier aux altérations qu'il a subies.

> La protection des bâtiments remarquables Les éléments particuliers dont les dispositions suivantes s’appliquent : Dans le cadre des travaux réalisés sur le terrain concerne, tout Elément La commune de Bollène participe également de la protection de son particulier protégé identifié par les documents graphiques du règlement - patrimoine bâti, en témoigne l’élaboration en cours d’une ZPPAUP. tel que portes, portails, lavoirs, statues, fontaine, ...- doit être protégé, Toutefois, la ZPPAUP ne pouvant à terme tout protéger, le présent PLU est restauré, mis en valeur ou reconstitué pour être intégré au mieux au nouvel l’occasion de participer à un recensement de bâtiments ou d’éléments ensemble bâti bâtis intéressants au titre là encore de l’article L.123-1.7 ° du Code de l’Urbanisme.

Ne sont évidemment pas pris en compte les monuments ou éléments inscrits ou classés au titre de la loi sur les Monuments Historiques qui sont déjà protégés.

On distingue :

Les Bâtiments à protéger doivent être conservés et restaurés, leur démolition ne peut être autorisée que dans des cas exceptionnels lies a des impératifs de sécurité.

Les travaux réalisés sur un Bâtiment protégé identifié par les documents graphiques du règlement doivent : a - respecter et mettre en valeur les caractéristiques structurelles du bâtiment, les porches et les halls d'entrée, en veillant a la bonne mise en œuvre des travaux qui visent a améliorer les conditions d'accessibilité, d'habitabilité ou de sécurité ; b - respecter et mettre en valeur les caractéristiques architecturales du bâtiment, et notamment la forme des toitures, la modénature, les baies en façade, les menuiseries extérieures et les devantures ; mettre en œuvre des matériaux et des techniques permettant de conserver ou de restituer

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Les formes urbaines ou ensembles bâtis Le présent PLU matérialise l’ensemble des bâtiments, éléments particuliers Les ensembles bâtis identifiés au titre de l’article L.123-1.7° du Code de ou ensembles bâtis par une trame spécifique complété par un B suivi d’un l’Urbanisme sont concernés par un certain nombre de dispositions : n° dont la liste complète figure au chapitre 7 du règlement d’urbanisme.

Dans le cadre d’une réhabilitation, d’une surélévation ou d’une extension, > La restauration des ruines les modifications de l’aspect extérieur de la construction doivent respecter et mettre en valeur les éléments existants de cette construction : La commune de Bollène participe également d’une politique de composition, décors, menuiseries, etc. restauration de ruines identifiées au massif de Guffiage au titre de l’article L.111-3 du code de l’urbanisme. Les surélévations et extensions de constructions peuvent être interdites dès lors qu’elles portent atteinte à la composition et aux proportions des constructions existantes

La création de nouveaux percements doit respecter le principe général de composition des façades et les proportions dominantes (rapport entre la hauteur et la largeur) des baies d’origine lorsqu’elles ont été conservées dans leurs proportions initiales

On notera également que certains ensembles bénéficient d’un régime spécifique comme Bollène Ecluse dont les dispositions suivantes s’appliquent :

Les constructions nouvelles doivent respecter les implantations dominantes du quartier à savoir en recul par rapport aux voies et emprises publique et un recul par rapport aux limites séparatives.

Les constructions neuves seront orientées de la même façon que les constructions existantes environnantes.

Une hiérarchie des volumes dans la construction neuve devra permettre de maintenir la notion de corps principal dominant en regard des volumes annexes. De même seront évitées les complications excessives de volumes et de décrochements, qui doivent rester à l'échelle du bâti. Intérêt patrimonial : Si cet édifice n’a pas particulièrement d’éléments Cette simplicité sera notamment recherchée pour les toitures où, en tout architecturaux remarquables, il n’en possède pas moins une unité profonde état de cause, la toiture principale devra rester dominante. affirmant son caractère. Cette unité est, sans aucun doute, due pour une Les faîtages seront généralement parallèles à ceux des maisons large part à une harmonie particulière entre son paysage, son lieu et son avoisinantes et à la voie principale architecture. Cet édifice a aujourd’hui un intérêt patrimonial en tant que

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COMMUNE DE BOLLENE REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION référence à la construction provençale traditionnelle rurale, par son génie d’implantation en rapport au lieu, au climat, par l’évolution de son architecture au cours du temps (en fonction des usages agricoles) mais également en tant que mémoire d’un savoir-faire en voie de disparition.

Les techniques mises en œuvre ainsi que les matériaux devront être traditionnels afin de respecter l’intégrité du bâtiment et son aspect original. Le règlement du PLU indique les prescriptions architecturales à respecter lors de la restauration concernant les murs, les baies, les couvertures, les menuiseries.

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ANALYSE ENVIRONNEMENTALE DES ORIENTATIONS DU PADD

ORIENTATIONS GENERALES DU PADD INCIDENCE DU CHOIX

Affirmer un cœur de ville élargi Lutte contre le parc vacant, offre locative privée et publique Favoriser les commerces en rez de chaussée - favoriser le renouvellement urbain Développement de mode de transport complémentaire et alternatif à la voiture - dynamiser les activités commerciales Protection des éléments remarquables ++ - valoriser les espaces publics et le patrimoine consommation d’espace limitée, mixité sociale architectural activités commerciales sur place, limitation des déplacements + lancement d’une ZPPAUP, outil de protection ++

Structurer et renforcer le fonctionnement et les aménités urbaines Lutte contre le mitage, promotion d’une architecture collective et de qualité, offre locative privée et publique Développement des modes doux, itinéraires piétons, développement de la multimodalité - Maîtriser les développements urbains Meilleure offre en équipements de proximité - Améliorer les liaisons urbaines et sociales +250hab/an : production de déchets (+250kg déchet/jour, 250EH eaux usées/jour), besoins nouveaux (37500 l eau - Poursuivre l’amélioration des conditions de potable /jour + énergie) circulation et de stationnement réduction du trafic automobile, amélioration de la diffusion des flux, diminution de la pollution atmosphérique et des - nuisances sonores. ++ maintien de la population sur place, renforcement des liens sociaux +

Développer et diversifier l’économie et l’emploi Développement et diversification des zones d’activités pour un rayonnement régional, Valorisation des AOC - Renforcer les pôles d’activités Développement d’un tourisme de loisirs encadré et réduit - Valoriser le secteur agricole ++ - Exploiter les potentialités touristiques Raccordement des zones au tissu urbain, emploi des actifs sur place donc limitation des déplacements Interface à gérer entre activités et espaces naturels, augmentation importante des surfaces imperméabilisées, - - concentration des activités et des nuisances, diminution des terres cultivables, mutation irréversible des paysages Utilisation des ressources locales, maintien des paysages ouverts +

Valoriser l’environnement et maîtriser les risques Préservation de l’intégrité des sites et milieux, valorisation des identités paysagères, inciter aux énergies renouvelables - Protéger les espaces sensibles Maîtrise des risques naturels et technologiques - Valoriser la qualité des paysages naturels et bâtis Raccordement EU et AEP + collecte sélective généralisée ++ - Réduire les risques protection des habitats et des ressources en eau, limitation des pressions, maintien de la biodiversité diminution de l’aléa ruissellement pluvial + choix de développement urbain fonction des risques, sécurité des biens et personnes ++ meilleure gestion des besoins +

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LES CHOIX EN MATIERE DE DEVELOPPEMENT - La requalification en boulevard urbain comprenant notamment le traitement en entrée de ville de l’avenue Giono et l’espace public devant ET DE RENOUVELLEMENT URBAIN le centre commercial. - La restructuration du maillage urbain existant en matière d’échanges et FAVORISER LE RENOUVELLEMENT URBAIN notamment en liaison avec le cœur de ville et le groupe scolaire giono.

La commune est consciente des efforts nécessaires en termes de La capacité d’accueil est de 300 logements environ sur Giono soit 25% de renouvellement urbain afin de limiter les prélèvements sur les espaces la capacité totale de la commune en termes d’habitat. agricoles ou naturels de la commune. Si le renouvellement urbain ne peut suffire à combler tous les besoins en logements recensés (rythme actuel de Ce programme de renouvellement urbain se traduira par : production de 120 logements/an), il n’en demeure pas moins l’une des pierres angulaires de la nouvelle politique urbaine de la commune. - un renforcement (parvis Ecole Giono, Espace Léo Lagrange) et la création des pôles de vie de quartiers (nouvel espace sur l'emprise du silo), des Le projet de renouvellement urbain du quartier Giono espaces publics et développement des équipements locaux

Dans un contexte économique local dynamique et pour faire face à la - la réhabilitation et la résidentialisation des ensembles de logements tension que connaît actuellement le marché du logement sur la ville et sociaux (Le Vélodrome, Le Pont Neuf, La Rocade) dans toute la région, la commune de Bollène souhaite développer un projet de rénovation urbaine articulé autour de programmes de logements, - un développement commercial de commerces et de services. - la création de liaisons transversales piétonnes Sur un territoire soumis fortement aux contraintes d’inondations, la Commune a identifié un périmètre d’étude situé en entrée de ville, à - une densification urbaine du quartier (activité en pied du bâti, logements) proximité du centre ancien permettant au travers de programmes de à court, moyen et long terme logements, de commerces, d’équipements… de recréer une nouvelle entrée de ville et recomposer un quartier déstructuré. - un aménagement de 2 séquences urbaines de part et d'autre de l'avenue Giono : Le projet de renouvellement urbain du quartier Giono est bientôt en phase - séquence nord : opérationnelle. Une convention avec l’Etablissement Public Foncier - contre allées de desserte des abords de l'avenue avec Régional a été signée et une veille foncière est en cours pour pouvoir mutualisation des espaces de stationnement longitudinal réaliser étapes par étapes le scénario de renouvellement choisi. Les devant les commerces et services, cheminement piéton constructions ne dépasseront pas R+2, R+2,5...... - maintien d'un paysage ouvert - densification de la façade commerciale en permettant Les objectifs majeurs de ce projet de renouvellement urbain sont multiples : un changement d'usage des rez-de-chaussée en façade - La réalisation de programmes d’habitat dans un objectif de mixité sociale, sur l'avenue Giono - L’implantation d’équipements collectifs répondant aux besoins des - séquence sud depuis le carrefour Daudet jusqu'au centre ancien : résidants du secteur, - alignement des façades sur l'avenue - extension de la zone commerciale en lui offrant une vitrine sur l'avenue

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- renforcer le caractère et le paysage urbain tout en L’absence d’intérêt paysager particulier de ces secteurs et la proximité permettant une accroche avec l'aménagement paysager avec le centre ville justifient en effet un tel classement qui économisera des berges du Lez d’autant les extensions sur des zones vierges de tous réseaux. - densification de la façade commerciale en permettant un changement d'usage des rez-de-chaussée en façade sur l'avenue Giono Au final, entre le quartier Giono (300 logements) et les autres secteurs urbains (400 logements), la commune espère développée pas moins de - un traitement urbain en 2 phases : 700 logements en renouvellement urbain sur les 1200 développés par le - à court terme : réalisation de l'ensemble des aménagements qui présent PLU . s'inscrivent dans le gabarit actuel de la voirie ; traitement temporaire léger et réversible des espaces compris entre la voirie et des espaces de domanialité privée - à moyen et/ou long terme : réalisation des aménagements liés aux diférents projets de part et d'aurtre de la voirie (contre allée, stationnement…)

L'ensemble des ces orientations ont fait l'objet de différentes mesures approuvées par délibérations du Conseil Municipal en novembre 2007 : - avenant à la convention de veille foncière contractée avec l'Etablissement Public Foncier Régional PACA pour étendre le périmètre de veille foncière initial de part et d'autre de l'avenue Giono et pour augmenter la participation de l'EPFR PACA - lancement d'une procédure de ZAC avec adoption des modalités de la concertation sur un espace de 18 hectares de part et d'autre de l'avenue Giono - définition d'un périmètre de sursis à statuer au titre de l'article L.111-10 du Code de l'Urbanisme - lancement d'une opération de construction d'une centaine de logements (dont 20% à vocation sociale) et de locaux associatifs sur un terrain communal jouxtant la Maison des Générations.

Un zonage adapté au renouvellement urbain

Le secteur de Giono n’est pas le seul concerné par des potentialités de renouvellement urbain. Les quartiers de l’Hippodrome, de la Levade ou encore de l’Oratoire, bien que majoritairement résidentiel, sont classés dans le PLU en zone « UC » avec une hauteur de R+2 et un COS de 1 afin de Orientations du projet de renouvellement urbain de Giono favoriser de nouveaux types d’opération sur ces secteurs.

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L'Est de la zone est caractérisé par d'anciens boisements denses aujourd'hui REPONDRE A TOUTES LES DEMANDES D’HABITAT EN MAITRISANT largement défrichés. L’ETALEMENT URBAIN Les orientations retenues sont de plusieurs ordres :

* Forme urbaine diversifiée privilégiée Le rythme actuel de constructions, relancé notamment par les perspectives * Accès véhicule principal sur l'Avenue Maucuer fortes de développements économiques liés à l’usine Georges Besse II, la * Préservation du couronnement boisé de la zone (sauf accès Maucuer) ZAC Pan Euro Parc se situe aux alentours de 120 logements annuels. Les * La taile minimale pour engager une opération est fixée à 0,5ha besoins recensés pour les 10 ans à venir du PLU sont donc simples et * Localiser de manière préférentielle les espaces communs en partie Est s’analysent à hauteur de 1200 logements. * Les essences à planter doivent être strictement adaptées au milieu

* La défense incendie du projet doit être assurée, notamment dans la partie Pour satisfaire ces besoins, la commune on l’a vu précédemment, privilégie au contact du boisement existant les potentialités offertes en matière de renouvellement urbain. Toutefois, ces * Raccordement obligatoire aux réseaux d'assainissement collectifs potentialités apparaissent insuffisantes pour permettre la réponse aux besoins quantitatifs répertoriés. C’est pourquoi le présent PLU envisage des prélèvements de zones vierges mais qui pour la grande majorité d’entre elles étaient déjà identifiées comme futures zones à urbaniser (zones NA du

POS précédent). Cette politique a pour mérite principal d’assurer les efforts de prélèvements sur des sites qui ont été déjà identifiés plutôt que sur de nouveaux espaces naturels ou agricoles. De ce fait, la politique foncière de la commune contribue fortement à la maîtrise de l’étalement urbain.

La mise en oeuvre de cette politique génère la matérialisation de zones à urbaniser à vocation principale d’habitat qui font l’objet d’orientations d’aménagement. On recense ainsi principalement : - les secteurs de Font Sec et de Charagons au Sud, - le secteurs de l’Oratoire à l’Est - le secteur de Saint Pierre au Nord

Charagons

Ce secteur se développe au Sud-Est de la commune, dans le quartier des Charagons.

Le périmètre de la zone 1AU constitue un îlot circonscrit au Nord et à l'Est par le chemin Jean-Marie Calvier, au Sud par l'Avenue Achille Mancuer et à l'Ouest par le chemin P. Manivet .

On note la présence d'une seule parcelle bâtie.

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Font Sec

Ce secteur se développe au Sud de la commune, entre la rue Honoré Daumier et la route dite de Saint Ariès. Ancienne zone 3NA, ce secteur encore cultivé est ceinturé par un habitat développé au gré des opportunités foncières sans schéma d'organisation d'ensemble. Il en résulte un mitage de l'urbanisation par piquages individuels (servitudes privées de passage) sur la voirie étroite existante (notamment la route de St Ariès et un cloisonnement progressif des parcelles situées en profondeur. On note la présence à l'Est de la zone d'un chemin bordé des 2 côtés par un alignement de chênes verts remarquables Le foncier de cette zone est constitué par des parcelles privées encore disponibles à même de permettre un aménagement cohérent des dents creuses d'urbanisation.

Les orientations retenues sont de plusieurs ordres :

* Formes urbaines diversifiées privilégiées * Préserver les secteurs bâtis voisins existants en privilégiant l'implantation des bâtiments les plus bas * Accès véhicule au Nord par la rue H. Daumier à ne pas privilégier (sens unique éventuellement) * Préservation du chemin planté à l'Est (chemin de Garenne), en interface de la zone agricole comme limite d'urbanisation * La taille minimale pour engager une opération est fixée à 1,5ha * Le schéma de voirie interne doit éviter au maximum les impasses * Les essences à planter doivent être strictement adaptées au milieu * Favoriser l'implantation des bâtiments les plus hauts sur les axes forts de la zone. * Tirer parti de l'écoulement naturel des eaux pour organiser et composer les espaces publics, les dispositifs de recueils des eaux pluviales ainsi que les plantations d'accompagnement * Localiser de manière préférentielle les espaces communs au niveau des boisements existants * Assurer une gestion cohérente des eaux pluviales * La défense incendie du projet doit être assurée, notamment dans la partie au contact du bois de Garenne * Le raccordement aux réseaux d'assainissement collectifs est obligatoire

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Saint Pierre

Ce secteur se développe à l'interface des quartiers de Bollène Ecluse et de Saint-Pierre de part et d'autre de l'ancienne route de Saint Paul. Cette ancienne zone 3NA du POS est constituée essentiellement de parcelles viticoles. Au Nord immédiat de la zone, un lotissement d'une dizaine de lots est en cours d'aménagement (lotissement la Chênaie). Le foncier de cette zone est constitué par des parcelles privées.

Les orientations se déclinent de la manière suivante :

* Préserver et poursuivre l'alignement boisé existant à l'Est de l'ancienne route de Saint Paul et du chemin de Barry * Localiser de manière préférentielle les espaces communs au contact des zones boisées * La taille minimale pour engager une opération est fixée à 0,8 ha * Les essences à planter doivent être strictement adaptées au milieu * Le raccordement aux réseaux d'assainissement collectif est obligatoire * Traitement cohérent des eaux pluviales * La défense incendie du projet doit être assurée

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Oratoire

Ce secteur se développe à l'Est de la commune, au Sud de l'Hippodrome Les orientations ; dans le quartier de l'Oratoire. Il s’agit pour les ¾ d’une ancienne zone 1NA du POS et pour le quart restant d’une zone NB constructible. * Formes urbaines diversifiées (petits collectifs, maisons individuelles..) Le périmètre de la zone 1AU s'appuie à l'Est immédiat d'une opération * La taille minimale pour engager une opération est fixée à 0,8 ha récente d'habitat collectif réalisée au carrefour du chemin de la Levade et * Développer un système viaire qui prenne en compte un maillage futur de la rue Alphonse Daudet. La zone comprend 2 parcelles de vignes et 2 avec la zone 2AU à l'Est maisons. La zone est étendue au Nord aux dépens de l'ancienne zone NBc * Tirer parti de l'écoulement naturel des eaux pour organiser et composer les afin d'optimiser la consommation du foncier et de donner plus de espaces publics, les dispositifs de recueils des eaux pluviales ainsi que les profondeur à l'opération future. plantations d'accompagnement * Planter des 2 côtés l'axe structurant de la zone * Les essences à planter doivent être strictement adaptées au milieu *Assurer une gestion cohérente des eaux pluviales (fossés drainant, extension réseau EP, bassin de rétention) * raccordement obligatoire aux réseaux d’assainissement

L’analyse de ces zones à urbaniser démontre que toutes les zones à urbaniser du présent PLU sont d’anciennes zones NA, c’est à dire des zones d’urbanisation future. Certaines zones étaient même directement constructibles dans le POS mais certaines conditions de sécurité et/ou d’équipement nécessitaient la mise en oeuvre d’orientations d’aménagement afin de maîtriser le devenir de zones qu’il s’agit désormais d’optimiser.

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LES CHOIX EN MATIERE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE D’UNE MONOACTIVITE A UNE LOGIQUE DE DIVERSIFICATION

Le site de Tricastin représente environ 80% de la Taxe Professionnelle de la ANTICIPER LES IMPACTS DE LA REALISATION DE L’USINE ville. Cette quasi mono activité est une fragilité qui aurait pu coûter très GEORGES BESSE II cher en cas de non renouvellement du parc nucléaire de Tricastin.

Le site de Tricastin représente aujourd’hui pour la région plus de 4000 emplois directs et 4000 autres emplois induits par de la sous-traitance ZAC Pan Euro Parc directe ou indirecte. L’exploitation de l’usine actuelle, malgré des opérations de modernisation, ne pourra se poursuivre au-delà d’un horizon C’est pourquoi la ville de Bollène se lance dans l’aménagement d’une ZAC 2012-2015. C’est pourquoi un projet de renouvellement de l’usine à vocation logistique principalement afin de bénéficier de sa situation d’enrichissement apparaissait nécessaire pour la survie du site de Tricastin. stratégique au cœur du sillon rhodanien. Il s’agit de la ZAC Pan Euro Parc de 120 ha, la plus importante ZAC du Vaucluse. Il s’agit d’un investissement colossal de l’ordre de 4 Milliards d’euros qui vise à remplacer la technologie de diffusion gazeuse par un nouveau procédé Sur les 120 ha de la ZAC, 70 sont « réservés » aux activités de logistique d’enrichissement, la centrifugation. L’investissement prévoit l’installation de pendant que les 50 restants sont « ouverts » à d’autres activités. 2 nouvelles unités de production éventuellement suivies d’une 3 ème en fonction de la demande du marché. La construction de ces nouvelles Le présent PLU y définit ainsi une zone UZi1 pour la partie logistique et une unités contribuera fortement au développement de l’économie locale. Le zone UZi2 pour l’autre partie. seul chantier de construction devrait employer environ 300 personnes. Le calendrier prévoit que fin 2012, la première unité sera totalement opérationnelle afin de prendre le relais de l’arrêt de l’usine Georges Besse I actuelle et de son démantèlement qui prendra pas moins de 10 ans.

Il est à noter que l’usine Georges Besse II sera implantée sur le site même du Tricastin à cheval sur les communes de Bollène, Pierrelatte et Saint-Paul- Trois-Châteaux.

Les impacts directs et indirects de ce projet colossal sont anticipés par la Commune de Bollène via notamment la politique volontariste de création de logements et le maintien d’un bon niveau d’équipements dans tous les segments du marché.

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Entre l’usine Sactar et la ZA de Pragelinet

Il s’agit là d’un secteur qui se développe à l’Ouest de la RD243 derrière les bâtiments du site industriel du SACTAR à dominante para-nucléaire en liaison avec le site du Tricastin. Ce secteur à la fois industriel et agricole est également en pleine mutation. Au Sud de la zone, une aire d'accueil des gens du voyage a été créée à l'arrière de la zone du SACTAR, ce qui va mutualiser l'aménagement de la voie au contact du site du SActar ainsi que le carrefour sur la RD243. Au Nord, un lotissement d'activités principalement artisanal s'est rapidement développé et témoigne de la forte attractivité du site pour les entreprises. Les orientations pour cette zone :

* Assurer un traitement paysager de qualité le long de la RD243 * Conservation de la haie de cyprès en limite avec la ZA Pragelinet * La taille minimale pour engager une opération est fixée à 1 ha * Le schéma de voirie interne doit éviter au maximum les impasses et se raccorder aux voies existantes * Les essences à planter doivent être strictement adaptées au milieu * Réserver des transparences nécessaires pour ouvrir des perspectives paysagères sur l'environnement agricole du secteur * Sécurisation du carrefour sur la RD243 * Les parcelles seront munies d'un dispositif d'assainissement autonome conforme à la réglementation en vigueur. * Assurer une gestion cohérente des eaux pluviales

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ZA du Pigrailler

La ZA du Pigrailler se développe au Sud de la commune, à l'Ouest immédiat de la RD26. Ancienne zone 2NA, ce secteur est d'ores et déjà concerné par l'implantation d'un petit pôle d'activités lié notamment à l’automobile, la ZA Pigrailler. Toutefois, le développement plus ambitieux de cette zone est conditionné par l'aménagement du carrefour d'accès et d'une véritable voie de desserte interne à la zone.

Les orientations sont :

* Assurer un traitement paysager de qualité le long de la RD26 et des voies de desserte principales à la zone * Préservation du chemin planté en limite Ouest de la zone pour assurer une bonne interface avec la zone agricole environnante * Les essences à planter doivent être strictement adaptées au milieu * Réserver des transparences nécessaires pour ouvrir des perspectives paysagères sur l'environnement agricole du secteur * Organiser un schéma de desserte interne cohérent avec le type d'activités prévues * Prévoir des marges de recul avec le tissu résidentiel * Assurer une gestion cohérente des eaux pluviales * Les parcelles seront munies d'un dispositif d'assainissement autonome conforme à la réglementation en vigueur à condition que les activités autorisées soient compatibles avec le bon fonctionnement d’un tel dispositif.

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LES CHOIX EN MATIERE D’EQUIPEMENTS Assainissement COLLECTIFS La commune de Bollène envisage à court terme l’extension de la Station LES CHOIX EN TERMES DE SUPERSTRUCTURES d’Epuration de la Martinière. Cette extension va faire passer la capacité de la station de 8300 à 14 400 équivalent/habitant. Cette extension s’avérait La Commune de Bollène envisage de continuer à améliorer le niveau nécessaire afin d’une part de raccorder certains secteurs jusqu’ici en d’équipements de la commune déjà assez élevé par rapport à d’autres autonome et d’accueillir la nouvelle population prévue. communes de mêmes tailles démographiques.

C’est ainsi que la commune envisage à la place du silo actuel de l’Avenue Toujours en matière d’assainissement, des extensions de réseau sont prévus : Giono un bâtiment qui pourrait accueillir certains services publics (tels la - route de l’Embisque communauté de communes, un équipement de type médiathèque) tout - route de Saint Ariès en accueillant du logement et en réalisant un espace public extérieur. Infrastructures routières La gendarmerie, située Avenue A. Rombeau est également concernée par des projets de délocalisations mais les études sont toujours en cours. Plusieurs carrefours ont été livrés :

Par délibération de Février 2007, la commune de Bollène a approuvé la - Carrefour giratoire du quartier du Pigrailler sur la RD26 modification du statut de la communauté de communes qui intègre dans - Carrefour giratoire de St-Pierre de Senos sur la RD26 sa compétence le volet construction d’une gendarmerie intercommunale. - Carrefour à l’entrée de la ZAC Pan Euro Parc)

La politique de rénovation des superstructures scolaires se poursuivent avec Par ailleurs, d’importants travaux ont été effectué sur la RD26 Avenue Jean l’achèvement en 2009 des travaux sur les 2 collèges (Paul Eluard et Moulin avec des aménagements annexes pour requalifier l’ensemble de H.Boudon). cet axe stratégique.

Un équipement public pourrait être réalisé rue A. Daudet vers le quartier de Liaisons douces l’Oratoire. Les travaux sur la RD26 vont permettre une liaison piétonne et cycle entre Il est à noter également que le présent PLU systématise dans son règlement Bollène Ecluse et le collège H. Boudon. la possibilité de dérogation à la plupart des règles pour les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif. Pour ne pas oublier les quartiers Sud, une requalification de la RD26 du centre à la ZA de Pigrailler est également programmée et permettra une liaison avec le collège P. Eluard.

Concernant le réseau cyclable, la municipalité envisage la création d’itinéraires parallèles aux grands axes plutôt que la matérialisation de sites propres pour vélos. Ainsi, le partage de la voirie sera effectif : LES CHOIX EN TERMES D’INFRASTRUCTURES - sur le chemin Vieux par rapport à la RD994 - rue Ampère par rapport à l’Avenue Giono - Avenue J. Mège, Chemin du Peyreras par rapport à Giono également 154

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de Bollène sera concernée en premier chef par la réalisation des travaux Le cours de la Résistance sera également traité jusqu’à l’Avenue Salvador sur la partie amont du Lez. Allende. L'approbation du SPERA (Schéma Programme Entretien Restauration et Desserte ferrée Aménagement) a admis un double principe d’aménagement du bassin versant du Lez : A court terme est envisagé le raccordement ferroviaire de la ZAC Pan Euro - Elargir l'espace de liberté du Lez sur les communes de Suze la Rousse et Parc et de la ZI de Tardier à la voie ferrée existante qui dessert le port fluvial. Bollène, en faisant des brèches dans les digues actuelles. Les crues seront donc contenues dans un lit mineur élargi, entre de nouvelles digues Par ailleurs, une politique forte est mise en oeuvre pour la conservation de la construites à une centaine de mètres des digues actuelles, laissant la place voie ferrée existante de la Croisière qui longe le canal. à une évolution naturelle des méandres (divagation) du cours d'eau. - Créer au-delà de ces nouvelles digues, (donc dans une zone inondable pour des crues supérieures à l’occurrence cinquantennale) des casiers de Travaux de protection contre les inondations du Lez rétention permettant le stockage des eaux de crue.

Le Syndicat Mixte du Bassin Versant du Lez a entrepris de gros travaux de Cette opération permettra la protection des personnes et des biens contre recalibrage du lit dans la traversée du Bollène. Après des premières mesures une crue centennale. de travaux d’urgence dès 1994, des travaux ont commencé pour se prémunir d’une inondation cinquantennale (restauration des berges du Lez La réalisation de ces aménagements nécessite le recours à : dans la traversée de la ville, débroussaillages, enrochements et construction - L’assistance administrative et juridique à la Maîtrise d’Ouvrage (AMO) de d’un écrêteur de crues dans le quartier de la Martinière). travaux hydrauliques, - L’acquisition foncière des terrains nécessaires aux travaux de protection L’efficacité des aménagements s’est révélée lors de l’important épisode de la Ville de Bollène contre une crue centennale dans le secteur Suze la pluvieux de décembre 2003.puisque contrairement aux autres rivières de la Rousse / Bollène, y compris la mission d’assistance, de conseils et de gestion zone qui ont débordé sur des quartiers d’habitation, le Lez est resté dans administrative, juridique et judiciaire pour les acquisitions foncières à son lit et la ville de Bollène a été épargnée. l'amiable et/ou forcées des parcelles de terrain nécessaires, - La maîtrise d’œuvre concernant les travaux de protection de la Ville de Pour parfaire la protection de la ville, des travaux d’envergure ont été Bollène contre une crue centennale et la mission de coordination de planifiés sur les périodes 2003-2006 sur plusieurs tronçons. Protection des sécurité et protection de la santé, berges, aménagements de seuils en amont, terrassement et recalibrage sur - Des bureaux d’études et des entreprises de travaux publics. 6,5 kilomètres. Ces travaux ont permis de « ‘descendre le lit de la rivière de 4m, et d’abaisser la pente et la vitesse, critères essentiels pour contenir la Le plan de financement prévisionnel de l’opération est d'environ 18 millions crue. Des travaux de renforcement du pont Neuf (endommagé lors de d'euros TTC dont environ le tiers pour les acquisitions foncières (sont l’inondation de 2003) ont également été entrepris. Les 6,4 km traités dans concernées les Communes de Bollène et de Suze-la-Rousse ; sur le territoire ce plan Lez ont mobilisé 7 ME. bollénois, cette opération fait l'objet de l'emplacement réservé n° 1).

De nouveaux travaux sont envisagés sur l’ensemble du Lez, contrat qui Ces travaux ont pour finalité : engage 45,6 ME répartis en 59 actions. Ces travaux d’envergure englobant - de modifier le débit de la crue de référence (occurrence centennale pour la réalisation d’écrêteurs de crues, de bassins de rétention ou d’ouvrages cette opération) dans la traversée de la commune de Bollène, soit une comme des passes à poissons s’étaleront sur plusieurs années. La commune réduction de 700 m3/s à 550 m3/s,

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- de ne pas modifier le débit de la crue de référence (occurrence centennale pour cette opération) dans la traversée de la commune de Suze la Rousse, - de ne pas réduire les zones inondables sur et en amont de la commune de Suze la Rousse.

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LES CHOIX EN MATIERE DE ZONAGE ET DE

R E G L E M E N T

Rappel tableau de superficies des zones du POS révisé Tableau de superficies des zones du PLU Zones Superficie % Zones Superficie % UA 19,6 UA 19,6 UB 74,6 UB 77,2 UC 128,7 UC 145,4 UD 284,1 UD 532,35 UE 124 UE 132,3 1UF 10 UF 531,8 2UF 57 UY 139,8 3UF 503 UZ (ZAC Pan Euro Parc) 122,5 4UF 1 TOTAL ZONES URBAINES 1202 22,25 TOTAL ZONES URBAINES 1617,37 29,93 1NA (Habitat) 33,9 1AU habitat 19,25 2NA (Activités) 200,8 1AU activités 19,55 3NA (Réserves foncières) 28,1 2AU réserves foncières 73,24 4NA (Loisirs) 73,9 TOTAL ZONES NA 336,7 6,23 TOTAL ZONES AU (A URBANISER) 112,04 2,07 ZAC Pan Euro Parc 130 2,41 NB 127,2 2,35 TOTAL ZONES CONSTRUCTIBLES (U+NA+NB+ TOTAL ZONES CONSTRUCTIBLES (U+AU) ZAC) 1795,9 33,24 1729,41 32 NC 2194 40,61 A (Agricoles) 2186,83 40,47 ND 1413 26,15 N (Naturelles) 1486,75 27,51 TOTAL GENERAL 5403 TOTAL GENERAL 5403

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LES CHOIX EN MATIERE DE ZONES URBAINES

Rappeldel’articleR.1235duCodedel’Urbanisme: «Leszonesurbainessontdites"zonesU".Peuvent être classés en zone urbaine,les secteurs déjà urbanisés et les secteurs où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter».

PRESENTATION ET EVOLUTION DE LA ZONE UA

La zone UA correspond au centre ancien de Bollène. Les constructions sont en ordre continu et à l’alignement des voies. La zone UA comporte, outre l’habitat, une pluralité de fonctions propres à toute centralité. Elle accueille notamment des services et commerces – généralement en rez-de-chaussée d’immeubles- des équipements, des hôtels et des activités artisanales.

Il s’agit pour cette zone à la fois de maintenir la mixité des fonctions urbaines et de respecter la forme urbaine et la typologie architecturale traditionnelle.

Peu d’évolutions en termes de zonage et de règlement sont à noter sur cette zone qui fait l’objet aujourd’hui d’une procédure de ZPPAUP. Afin de traduire déjà partiellement cette dernière, le présent PLU a identifié pas moins de 38 édifices ayant un intérêt patrimonial au titre de l’article L.123- 1.7° du Code de l’Urbanisme. Ces édifices sont matérialisés dans le zonage par un pictogramme particulier et les prescriptions spécifiques sont reportées dans le règlement. ZONE UA Fiche d’identité sommaire Vocation Mixte ( Habitat, commerces, artis anat, bureaux, La zone du centre ancien concernée par le risque d’inondation du Lez est services, équipements) apparente dans le zonage particulier des contraintes. Implantation Alignement obligatoire et ordre continu Hauteur Continuité des hauteurs avec immeubles voisins et 10m à l’égout COS Non réglementé

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PRESENTATION ET EVOLUTION DE LA ZONE UB

La zone UB correspond à une zone mixte à dominante d’habitat privilégiant une logique de renouvellement urbain. Pour ce faire, les règles privilégient une densité assez importante. La zone UB recouvre prioritairement les quartiers développés en première couronne d’urbanisation du grand cœur de ville. Elle regroupe ainsi les quartiers Giono – la Déverasse, les faubourgs des Avenues A. Rombeau et Avenue E. Lachaux.

La principale évolution en matière de zonage concerne le transfert en zone UB du secteur de l’usine de réfractaire à Saint Blaise. Ce choix est motivé par l’énorme potentiel de reconversion du site et par un zonage du POS révisé complètement inadapté. En effet, le secteur était classé en plusieurs zones incohérentes tant du fait des constructions déjà existantes que de la présence des réseaux.

Pour pouvoir mettre en oeuvre les projets de renouvellement urbain, le présent règlement supprime le COS à l’article 14. En revanche, la hauteur est baissée d’un niveau. En effet, le présent PLU limite la hauteur à 10m à l’égout soit du R+2/R+3 pendant que les règles d’implantation sont fonction des alignements ou des reculs existants.

Des prescriptions graphiques particulières sont instituées sur le plan de zonage afin de tenir compte de certaines des orientations retenues pour le projet de renouvellement urbain de Giono

ZONE UB Fiche d’identité sommaire Vocation Mixte ( Habitat, commerces, artisanat, bureaux, services, équipements) Implantation En fonction de l’existant Hauteur 10m à l’égout – 12m au faîtage COS Non réglementé

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PRESENTATION ET EVOLUTION DE LA ZONE UC

La zone UC correspond à une zone mixte à dominante d’habitat privilégiant une certaine densité. Il s’agit de l’équivalent de l’ancienne zone UC du précédent POS qui recouvre les quartiers de l’Hippodrome, de la Levade ou encore de l’Oratoire.

Ces quartiers, bien que majoritairement résidentiel, sont donc maintenus dans le PLU avec des règles de hauteur de 7m à l’égout et un COS de 1 afin de favoriser de nouveaux types d’opération sur ces secteurs.

L’absence d’intérêt paysager particulier de ces secteurs et la proximité avec le centre ville justifient en effet un tel classement qui économisera d’autant les extensions sur des zones vierges de tous réseaux.

Peu de modifications de zonage sont à noter sur ces zones, il y a lieu de mentionner toutefois :

- le classement en UC de l’ancienne zone NBc développée entre l’Avenue Salvador Allende et le chemin de la Levade, quartier aujourd’hui totalement équipé - le classement en UC de l’ancienne zone NA développée au Nord de l’Hippodrome - le classement en UC de l’ancienne zone NBc développée au Sud du chemin de Gourdon dans le quartier de l’oratoire - le classement en UC des terrains situés à l’Est de la cuisine centrale et des pompiers de la rue Alphonse Daudet.

Les multiples secteurs liés au risque d’inondation sont supprimés. Le zonage des contraintes renvoyant les secteurs concernés aux dispositions du chapitre 5 du règlement spécifique aux risques et nuisances. ZONE UC Fiche d’identité sommaire Vocation Mixte ( Habitat, commerces, artisanat, bureaux, services, équipements) Implantation Recul 3m minimum par rapport aux voies Recul 3m minimum par rapport aux limites séparatives (exceptions possibles) Hauteur 7m à l’égout – 9m au faîtage COS 1

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PRESENTATION ET EVOLUTION DE LA ZONE UD Concernant le règlement, ce dernier prévoit la création d’un secteur UDa La zone UD correspond à tous les autres quartiers pavillonnaires de la qui recouvre majoritairement les secteurs qui ne seront pas desservis par le commune. Il s’agit de l’équivalent de l’ancienne zone UD du précédent réseau d’assainissement. Dans ces seuls secteurs, le PLU détermine donc POS. encore une règle de superficie minimale des terrains, fixée à 1500m².

Les principales évolutions en terme de zonage concernent l’intégration d’anciennes zones NA ou NB du précédent POS ou encore la rupture avec les sous-secteurs relatifs aux risques, désormais réglés par la matérialisation d’une planche de zonage spécifique qui renvoie à un règlement spécifique :

Pour les quartiers Nord :

- l’intégration du secteur NBaF1 du quartier du Moulard, soumis à un risque feux de forêt - une légère extension de la zone UD sur une zone NDf1r2 à l’extrême Nord de la commune - l’intégration du secteur NBFc1 au niveau du chemin du Barry - l’intégration du secteur NBc du chemin du Bousqueras - l’intégration des secteurs NBcp et NBa du chemin de Grignan - l’intégration de zones 2NA et 2NAd sur le site du lycée - l’intégration des zones 2Nad, NBc, 1Nai4 au Pereyras

Pour les quartiers Sud :

- l’intégration de toute la zone de Saint Blaise en UD qui était autrefois « balkanisée » en de multiples secteurs notamment liés aux risques (NBcp, 2NA, 1NA, UDd, UDi4). - Le retour en zone naturelle inconstructible d’une portion de 3 parcelles au bout de l’impasse C.Baudelaire - L’intégration de la zone 1NA de la rue Martin du Gard - L’intégration de la zone 1NA où s’est développé le lotissement des Hauts de Provence - L’intégration des zones NBad et NBa des quartiers de Font Sec, Saint Ariès et Pigrailler - La création d’une zone UD unique dans le secteur de la Croisière (ex UDd, UD, UDi4, UDe2, UDe2d,...)

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Si le caractère très fortement tourné sur la fonction habitat n’est pas remise en cause, le présent PLU y permet une certaine diversification en n’excluant aucunement les constructions à usage de commerces, de bureaux, d’artisanat,.... afin de pouvoir créer ou favoriser une certaine urbanité là où cette dernière est exclue.

Les règles de hauteurs sont de 7m à l’égout maximum avec une superficie d’espace vert de 30% minimum.

Le COS est fixé à 0,50 pour toutes constructions en zone UD afin de favoriser la mixité des formes urbaines et des typologies d’habitat. Ce COS met fin à la politique de COS différencié du précédent POS qui favorisait les constructions destinées à un autre usage que l’habitation.

ZONE UD Fiche d’identité sommaire Vocation Mixte ( Habitat, commerces, artisanat, bureaux, services, équipements) Implantation Recul 3m minimum par rapport aux voies Recul 3m minimum par rapport aux limites séparatives (exceptions possibles constructions jumelées,..) Hauteur 7m à l’égout – 10m au faîtage COS 0,50 en UD, 0,20 en UDa

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PRESENTATION ET EVOLUTION DE LA ZONE UE

La zone UE correspond à une zone spécifique destinée à l’accueil d’activités liées aux installations nucléaires et à la production d’énergie.

La présente zone UE reprend la même zone du POS précédent qui avait fait l’objet d’une révision simplifiée pour prendre en compte le projet d’implantation des futures usines George Besse II sur le site de Tricastin.

Le règlement n’y autorise que les constructions et installations liées à la production et à la distribution d’énergie.

Les contraintes relatives à la présence d’une zone de risque z2 au titre de la directive SEVESO sont rappelés au chapitre 5 du règlement.

Aucune évolution n’est à noter par rapport au POS précédent à l’exception de l’intégration du secteur NCgr2 situé entre l’Avenue du Comtat et la RD243 dont la vocation d’exploitation de carrière n’est plus d’actualité.

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PRESENTATION ET EVOLUTION DE LA ZONE UF

La zone UF correspond globalement aux emprises des installations de la Compagnie Nationale du Rhône. La seule exception étant la zone située entre l’usine SACTAR et le poste de distribution d’électricité à l’Ouest immédiat de l’usine André Blondel. Les zones du PLU y déterminent une zone UE (sur la partie électricité) et une zone UY (sur la partie Déchetterie, plate-forme de compostage).

Le reste de l’infrastructure est donc classée en zone UF avec un secteur UFy relatif au site particulier du silo de l’union des coopératives et de l’usine Valoref spécialisée dans le transit, le tri et le traitement des déchets de produits réfractaires.

L’évolution par rapport au POS précédent dont l’équivalent était la zone 3UF est négligeable et ne concerne que la suppression des secteurs relatifs aux risques technologiques ainsi que la création du secteur UFy.

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PRESENTATION ET EVOLUTION DE LA ZONE UY

La zone UY correspond à toutes les autres zones spécialisées dans l’accueil d’activités économiques. Les évolutions par rapport au POS précédent correspond essentiellement au transfert en zone UY « équipée » de terrains qui étaient jusqu’ici classées en zone 2NA.

La zone UY recouvre donc les différentes zones d’activités de la commune à savoir :

La zone UY des Servattes qui comprend à la fois la zone artisanale et la zone commerciale de Leclerc développée le long de l’Avenue Jean Moulin. La présente zone UY remplace des zones 2Nar2d, 2Nar2 et 2NA

La zone UY de Saint Pierre, toujours le long de l’Avenue Jean Moulin. Cette zone remplace une zone 2NAd même si une partie de la zone est intégrée en zone N inconstructible compte tenu de la qualité des boisements.

La zone UY de la Planchette remplace des zones UD, 2NAd, 2NA et ND. Cette dernière zone ND ne se justifiait pas par la qualité de son environnement ou de ses paysages, de plus il s’agissait d’une zone d’aire de sports avec la présence de 2 stades.

La zone UY qui se développe en face du collège H. Boudon entre le chemin de la Levade et l’Avenue Jean Moulin. Cette zone remplace des zones Le règlement du présent PLU prévoit un certain nombre de règles destinées 2NAd et 2NA. à lutter contre certaines images négatives des zones d’activités. Ainsi, un travail sur l’article 11 relatif à l’aspect extérieur a été traduit par un certain La zone UY de la rue Alphonse Daudet remplace une zone UC et 2NA nombre de dispositions dont notamment celles relatives à l’épiderme, les couleurs et les publicités et enseignes. La zone UY du site de Tardier, de l’Avenue du Comtat et de Pragelinet remplace des zones NCgr2, 2NAar et 2NAa. Concernant la hauteur, le présent PLU maintient une hauteur de 15m au faîtage comparable aux hauteurs limites du POS précédent. La zone UY du site industriel de SACTAR remplace une zone 2NA. Par contre une nouvelle disposition vise à limiter l’imperméabilisation des La zone UY de la ZI de la Croisière remplace une zone 2NAe1, 2NAe2 et unités foncières. Ainsi, l’article 13 détermine que l’emprise imperméabilisée 2NAe2d. ne peut excéder 75% de la superficie des terrains.

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PRESENTATION ET EVOLUTION DE LA ZONE UZ

La zone UZ correspond au périmètre de la ZAC "PAN EURO PARC" hors zone La zone UZ était matérialisée comme une zone à ZAC, zone aujourd’hui agricole issu de l’ancien PAZ intégré au PLU. directement intégrée au présent PLU.

La zone UZ comprend plusieurs secteurs : Il est à préciser que l’emprise au sol des constructions est limitée à 50% en UZi1 et à 70% en UZi2. - le secteur UZi1 correspondant aux terrains destinés à accueillir des activités ayant trait de façon directe ou indirecte à la logistique, c’est à dire le La hauteur des constructions est limitée à 20m en UZi1, sauf constructions stockage, l’entreposage, le groupage, le dégroupage, la distribution et le spécifiques et 15m en UZi2. transport et toutes les activités artisanales et industrielles. - le secteur UZi2 se caractérisant par une hauteur moins importante des Des prescriptions sont intégrées à l’article 13 afin de gérer l’aménagement constructions et une possibilité de densité plus importante des constructions en bordure de la RD8. Ainsi, lors de l’élaboration des plans masse des projets - le secteur UZa correspondant aux propriétés bâties existantes . de constructions, les espaces libres de construction, devront assurer le prolongement des aménagements d’accompagnement de la RD8 ; notamment l’obligation de réaliser, un espace vert privatif sur une profondeur minimum de 10m depuis la limite du domaine public.

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LES CHOIX EN MATIERE DE ZONES A URBANISER - la zone 1AUd de Saint Pierre de part et d’autre de l’ancienne route de Saint Paul, cette dernière se développant sur une zone 3NA du POS Rappeldel’articleR.1236duCodedel’Urbanisme: - la zone 1AUc de la route de l’Embisque se développant sur une zone 1NA et partiellement NB du POS «Leszonesàurbanisersontdites"zonesAU".Peuventêtreclassésenzoneà - la zone 1AUd de Charagons se développant sur une zone 1NA du POS urbaniserles secteurs à caractère naturel dela commune destinés à être - la zone 1AUd de Font Sec se développant sur une zone 3NA du POS ouvertsàl'urbanisation. Lorsque les voies publiques et les réseaux d'eau, d'électricité et, le cas échéant,d'assainissementexistantàlapériphérieimmédiated'unezoneAU ontunecapacitésuffisantepourdesservirlesconstructionsàimplanterdans l'ensembledecettezone,leprojetd'aménagementetdedéveloppement durable et le règlement définissent les conditions d'aménagement et d'équipementdelazone.Lesconstructionsysontautoriséessoitlorsdela réalisation d'une opération d'aménagement d'ensemble, soit au fur et à mesuredelaréalisationdeséquipementsinternesàlazoneprévusparle projet d'aménagement et de développement durable et le règlement. Lorsque les voies publiques et les réseaux d'eau, d'électricité et, le cas échéant,d'assainissementexistantàlapériphérieimmédiated'unezoneAU n'ont pas une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l'ensemble de cette zone, son ouverture à l'urbanisation peutêtresubordonnéeàunemodificationouàunerévisionduplanlocal d'urbanisme.»

PRESENTATION ET EVOLUTION DE LA ZONE 1AU

La zone 1AU correspond aux secteurs de la commune insuffisamment équipés dont l’ouverture à l’urbanisation est notamment conditionnée par la réalisation des équipements internes à la zone prévus par les orientations d’aménagement.

La lettre suivant le sigle 1AU renvoie à la zone U de référence (‘ex : la zone 1AUd renvoie à la zone UD, la zone 1AUya renvoie à la zone UYa). Le règlement de la zone U de référence est applicable à la zone AU, sauf prescriptions particulières de la zone AU.

On dénombre des zones 1AU relative à des secteurs à dominante d’habitat et des zones 1AU relative à des secteurs à dominante d’activités :

Parmi les premières, il y a lieu de noter :

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Parmi les secondes, il y a lieu de noter :

- la zone 1AUy dite de Sactar Pragelinet se développant sur une zone 2NAa du POS - la zone 1AUya de Pigrailler se développant sur une zone 2NAa et 2NAd du POS.

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La zone 2AU de la Croisière, au Nord de la route de Pont Saint Esprit vise à PRESENTATION ET EVOLUTION DE LA ZONE 2AU permettre d’assurer le développement d’une zone d’habitat fortement contrainte par le site Butagaz. La zone de réserves foncières remplace une La zone 2AU correspond aux parties du territoire insuffisamment desservies zone NC agricole au POS. ou non desservies par les équipements publics et constituant une réserve d'unités foncières sur lesquelles peut être envisagé un développement Les zones 2AU destinées à une extension Est des quartiers d’habitat de ultérieur organisé à dominante d’habitat ou d’autres activités. l’Oratoire et de l’Hippodrome sont matérialisées entre la route de l’Embisque et la route de Saint Restitut. Elles constituent les principaux L’ouverture à l’urbanisation de ces zones ou secteurs est conditionnée par réservoirs fonciers de la commune après le remplissage des zones urbaines une modification du PLU. et 1AU du présent PLU.

On compte plusieurs zones 2AU dans le présent PLU parmi lesquelles :

La zone 2AU de Sactar derrière l’usine du même nom.

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Compte tenu des évolutions notables du texte du code de l’urbanisme post LES CHOIX EN MATIERE DE ZONES AGRICOLES loi SRU, un certain nombre de zones sont désormais exclues du champ de la zone agricole. Il s’agit principalement des zones de carrières, qui sont Rappeldel’articleR.1237duCodedel’Urbanisme: transférées en zone « N » étant donné la fin du renvoi à la notion de richesses du sol ou du sous-sol. Les zones agricoles sont dites "zonesA". Peuvent être classés en zone agricole les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique,biologiqueouéconomiquedesterresagricoles. Les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif et à l'exploitationagricole sont seules autoriséesenzoneA. Est également autorisé,enapplicationdu2ºdel'articleR.12312,lechangementdedestinationdes bâtimentsagricolesidentifiésdanslesdocumentsgraphiquesdurèglement

PRESENTATION ET EVOLUTION DE LA ZONE A

La zone A, équivalent de la zone NC du POS précédent correspond à toutes les zones agricoles du territoire communal qu’il est prévu de conserver et de pérenniser.

Les zones agricoles identifient et protègent les parties du territoire communal liées aux pratiques agricoles ou reconnues pour la valeur agronomique et biologique de leur sol. Ces zones sont soumises à une réglementation stricte qui assure leur préservation à long terme.

Les zones agricoles de Bollène se développent sur plusieurs secteurs :

les secteurs à céréales de la plaine alluviale du Rhône à l’Ouest du - canal Donzère Mondragon (la Palissière, les Prés Guérinés, l’Espinette,

Petit Galap, le Mas, les Ponsardes, Saint Jean, le Sauzet, Pont de la Pierre)

- les secteurs à céréales de la plaine alluviale du Rhône à l’Est du canal

Donzère Mondragon jusqu’à la route de Mondragon (Saignères Neuve, D’autres dispositions liées notamment au choix opérés en termes de Vieille Saignères, Champredon) développement urbain ou économique viennent contribuer à réduire la - les secteurs agricoles à dominante viticole Sud Lez (Saint Ariès, domaine zone agricole. L’analyse par secteurs qui suit vise à permettre de mieux l’Etang, Baratier, La Roquette, Béraud, Plan Juliénas, Saint Blaise, St Bach, appréhender les évolutions. Enfin, comme pour toutes les autres zones du les Ramières, les Jardins PLU, les inombrables secteurs de l’ancien POS sont supprimés et les - les secteurs agricoles à dominante viticole Nord Lez (la Grangette, Coste contraintes et risques font l’objet d’une planche spécifique au présent PLU. Belle, l’Embisque, Serre Blanc, Thibaud, le Grill, Chabrières, la Blancherie,

Plaine d’Avril) Concernant la plaine alluviale Ouest Canal Donzère-Mondragon , la

première réduction notable est antérieure au présent PLU et concerne la

mise en oeuvre de la ZAC Pan Euro Parc, première ZAC du Vaucluse en matière logistique de par sa superficie de 120ha. 171

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L’impact de cette dernière sur le fonctionnement économique et urbain de la commune a conduit la commune à anticiper les besoins en élaborant Concernant les secteurs de St Bach et les Ramières , le présent PLU apporte l’idée d’un couloir économique reliant à terme la ZI de la Croisière à la zone quelques modifications mineures comme le retour en zone agricole des de Tricastin. Pour autant, dans l’attente d’études plus poussées (réflexions à zones 2Nai4, 2NA et UD déterminées à l’époque du POS au Nord du chemin une échelle plus large, définition d’un projet économique ciblé, Vieux. planification des zones prioritaires, impacts divers et variés), le présent PLU se contente de proposer des zones 2AU dites de réserves foncières. Ces Concernant les secteurs de la Grangette, Coste Belle, l’Embisque, Gourdon , zones ne constituent donc en aucun cas des ouvertures à l’urbanisation il y a lieu de noter la mise en oeuvre d’une réserve foncière à vocation mais visent à permettre d’ores et déjà de préempter et de préparer l’avenir principale d’habitat à l’Est des quartiers de l’Hippodrome et de l’Oratoire. économique Bollénois. Cette réserve foncière constituera la principale source de développement Par cette politique, la commune affiche sa volonté de s’affranchir d’une Bollénois dans les 15 prochaines années. Aucune orientation particulière mono spécificité économique liée au nucléaire qui aurait pu coûter très d’aménagement n’y a été définie compte tenu de son caractère de zone cher en cas de non construction de l’usine Georges Besse II. inconstructible qui court jusqu’à une modification ultérieure du PLU.

Concernant la plaine alluviale Est Canal , les évolutions sont limitées, aucune Concernant le secteur de Thibaud - Grill– Guffiage , les zones agricoles sont extension des zones constructibles n’est à recenser. majoritairement étendues aux dépens des anciennes zones ND du PLU compte tenu tant de la réalité des terrains agricoles que des potentialités Concernant le secteur de Saint Ariès , la zone agricole est maintenue voire du site. étendue après analyse des dernières photos aériennes sur la zone naturelle environnante. Concernant le secteur de la Blancherie, vallée du Lauzon, Chabrières, Plaine d’Avril , les zones agricoles sont également étendues avec la Concernant le secteur de Font Sec , la zone agricole est maintenue en réintégration en zone agricole de la zone 1NA du POS développée au Nord l’état. de la cité du Lauzon et la réintégration quasi complète de la zone 4NA de loisirs du centre de loisirs Saint Ferréol. Concernant les secteurs de l’Etang, Mazade et Baratie, le présent PLU n’apporte que des micro-adaptations en fonction de la réalité agricole des Au final, les zones A représentent encore une superficie totale de 2186,83 terrains. Ainsi, après analyse, certains terrains sont intégrés en zone agricole ha (40,47% du territoire communal), chiffre à comparer avec les 2194 ha du alors qu’ils étaient en zone naturelle et inversement. POS, soit un différentiel de 7,17ha. Le delta entre les 2 documents s’explique essentiellement par la création de zones de réserves foncières’à vocation Concernant les secteurs de la Roquette- Saint Blaise – Plan de Juliénas , le majoritairement résidentielles sur le secteur Oratoire-route de St Restitut à présent PLU n’apporte que des micro-adaptations en fonction de la réalité l’Est de la commune. agricole des terrains. Ainsi, après analyse, certains terrains sont intégrés en zone agricole alors qu’ils étaient en zone naturelle et inversement

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LES CHOIX EN MATIERE DE ZONES NATURELLES

Rappeldel’articleR.1238duCodedel’Urbanisme: Les principales évolutions positives en termes de surface concernent comme expliqué précédemment le transfert en zone naturelles des zones «Leszonesnaturellesetforestièressontdites"zonesN".Peuventêtreclassésenzone de carrières en activité ou celles aujourd’hui abandonnées comme les naturelle et forestière les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en plans d’eau du Trop Long et du Bartras aujourd’hui zone de loisirs (ex 4NA) raisonsoitdelaqualitédessites,desmilieuxnaturels,despaysagesetdeleurintérêt, notammentdupointdevueesthétique,historiqueouécologique,soitdel'existence L’analyse par secteurs qui suit vise à permettre de mieux appréhender les d'uneexploitationforestière,soitdeleurcaractèred'espacesnaturels.(…) évolutions. Enfin, comme pour toutes les autres zones du PLU, les En dehors des périmètres définis à l'alinéa précédent, des constructions peuvent innombrables secteurs de l’ancien POS sont supprimés et les contraintes et être autorisées dans des secteurs de taille et de capacité d'accueil limitées, à la risques font l’objet d’une planche spécifique au présent PLU. condition qu'elles ne portent atteinte ni à la préservation des sols agricoles et forestiersniàlasauvegardedessites,milieuxnaturelsetpaysages». Concernant les secteurs Nl du Trop long et du Bartras , ces derniers remplacent donc des zones NCg et 4NA du POS précédent. La vocation de PRESENTATION ET EVOLUTION DE LA ZONE N gravière est supprimée pendant que la vocation de loisirs actuelle est confirmée.

Les zones naturelles représentent les grands espaces de la commune à Concernant le Lez , le précédent POS le classait en zone agricole. Le présent protéger en raison de leur valeur paysagère ou de leur valeur écologique PLU rectifie cette politique en définissant une bande de zone naturelle tout

le long de son cours. Ces espaces naturels sont très variés tant dans leurs caractéristiques géographiques que dans leur fonction écologique, paysagère, sociale ou

économique nécessaire à l’équilibre de l’agglomération.

Préserver les caractéristiques et les fonctions de ces espaces en assurant leur gestion et leur mise en valeur est l’objectif poursuivi par l’élaboration de dispositions réglementaires adaptées à chaque type de lieux.

Le présent PLU crée par ailleurs plusieurs secteurs spécifiques :

- le secteur Nl relatif à des secteurs de loisirs

- le secteur Ng relatif à des secteurs où l’exploitation de carrières est

autorisée

- le secteur Np relatif à des secteurs protégés au titre des sites inscrits ou

classés

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Concernant les Massif d’Uchaux et de Guffiage , le présent PLU maintient le Concernant les secteurs Ng, il y a lieu de noter qu’il s’agit de sites dont les caractère de zone naturelle protégée avec une trame spécifique soit permis d’exploitations ont été récemment renouvelés après détermination d’Espaces Boisés Classés soit d’espaces paysagers naturels identifiés au titre des études d’impact sur l’environnement. de l’article L.123-1.7° du Code de l’Urbanisme. Les micro-adaptations de zonage concernent plus des reconfigurations en fonction de la réalité boisée naturelle ou agricole des terrains, définition pas toujours travaillée lors du précédent document d’urbanisme.

Concernant le Massif de Barry , le présent PLU remplace la zone de loisirs déterminée par le précédent POS au droit du village troglodytique du Barry par une protection stricte (Np) qui est conjuguée à une trame de protection des boisements au titre des EBC principalement. Un autre secteur Np a été déterminé pour sauvegarder les ruines du Château de Chabrières ainsi que pour sauvegarder la chapelle Notre Dame du Pont

Au final, les zones N sont logiquement supérieures à celles du POS précédent avec une superficie de 1486,75ha contre 1413ha. Plus que des données quantitatives, ces chiffres témoignent de l’application concrète du respect des espaces environnementaux, sensibles ou non, sur le territoire Bollénois.

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LES CHOIX EN MATIERE D’EMPLACEMENTS RESERVES

Le présent PLU crée de nouveaux emplacements réservés parmi lesquels de nombreux ER destinés à la lutte contre les inondations du Lez ainsi que les inondations par ruissellement pluvial.

Parmi les plus importants, on peut noter par exemple le creusement d’un canal de déverse du lac du Bartras dans le contre canal rive droite du Canal Donzère Mondragon avec une variante constituée par l’ER3 bis.

Plusieurs bassins de rétention, des fossés ou d’autres canaux de décharge sont prévus dans les secteurs concernés par le ruissellement pluvial.

Les autres emplacements réservés concernent principalement la sécurité routière avec la création ou l’aménagement de plusieurs carrefours, l’élargissement de voies ou encore la création de voies.

Enfin, il est à noter la matérialisation sur le secteur du Mas d’un emplacement réservé n°30 destiné à la réalisation d’une salle des fêtes.

Pour plus de précisions, il convient de se reporter à la liste des emplacements réservés.

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COMPATIBILITE DU PLAN AVEC LES COMPATIBILITE AVEC LA DIRECTIVE ERU DOCUMENTS SUPRACOMMUNAUX Le présent PLU participe de la prise en compte des objectifs de la directive ERU :

- en matérialisant, dans l’attente de la réalisation des travaux d’extension COMPATIBILITE AVEC LE SDAGE de la STEP, des zones 2AU dites de réserves foncières en lieu et place de zones AU ouvertes immédiatement à l’urbanisation. Le présent PLU participe de la prise en compte des objectifs du SDAGE du Bassin Rhône-Méditerranée-Corse. En effet, les dispositions relatives à la - En privilégiant les secteurs de développement urbain sur les sites déjà maîtrise de l’étalement urbain, au renouvellement urbain, à la prévention raccordés des risques ou encore au respect du fonctionnement naturel des mileux - En maîtrisant l’urbanisation sur les secteurs non couverts par un zonage font échos aux objectifs de ce document approuvé en 1996. d’assainissement collectif - En limitant strictement les dynamiques d’étalement urbain La protection des diverses ripisylves du territoire contribuera par exemple de façon notable à préserver les milieux aquatiques remarquables, à participer à la gestion des risques naturels. COMPATIBILITE AVEC UN SCOT

COMPATIBILITE AVEC LE SCHEMA DEPARTEMENTAL DES Néant. Il n’y a pas de SCOT concernant le territoire Bollénois CARRIERES COMPATIBILITE AVEC UN PDU Le PLU maintient 2 zones spécifiques de carrières. Ces zones correspondent

à des carrières en activités avec autorisation d’exploitation préfectorale renouvelée jusqu’en 2018 pour celle du Bartras près d’Eurodif et 2025 pour Néant. Il n’y a pas de PDU concernant le territoire Bollénois celle de Jonqueirolle au Sud de la commune. COMPATIBILITE AVEC UN PLH Le maintien de ces secteurs spécifiques participe de la volonté du schéma départemental des carrières de valoriser prioritairement les sites existants plutôt que d’ouvrir de nouvelles carrières sur le territoire vauclusien. Néant. Il n’y a pas de PLH concernant le territoire Bollénois

De fait, les dispositions du PLU sont compatibles avec le Schéma COMPATIBILITE AVEC UNE DTA Départemental des Carrières.

COMPATIBILITE AVEC LE PRQA Néant. Il n’y a pas de DTA concernant le département du Vaucluse.

Le PLU est également compatible avec le PRQA . En effet, l’amélioration et la préservation de la qualité de l’air est assurée par une maîtrise sensible de l’étalement urbain en périphérie et la promotion du renouvellement urbain dans certains quartiers centraux de la commune (le quartier Giono par exemple).

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EVALUATION DES INCIDENCES DU PLAN LOCAL D’URBANISME SUR L’ENVIRONNEMENT ET LES MESURES DE SA PRESERVATION ET DE SA MISE EN VALEUR

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Les orientations du document d’urbanisme respectent les dispositions énoncées par l’article L.121-1 du code de l’Urbanisme, à savoir assurer une Certains travaux et notamment les plus importants comme l’extension de la « gestion économe et équilibrée de l’espace » (3ème alinéa) : STEP de la Martinière qui a atteint sa capacité nominale ne se traduisent pas concrètement dans le PLU, les terrains nécessaires à l’opération ne «Les (…) plans locaux d’urbanisme (…) déterminent les conditions nécessitant pas d’emplacements réservés. permettantd’assurer: (…) Incidences négatives Une utilisation économe et équilibrée des espaces naturels, urbains, périurbains et ruraux, la maîtrise des besoins de déplacement et de la Eaupotable circulationautomobile,lapréservationdelaqualitédel’air,del’eau,dusol et du soussol, des écosystèmes, des espaces verts, des milieux, sites et Pour autant, par delà les efforts de raccordements et d’extensions de paysages naturels ou urbains, la réduction des nuisances sonores, la réseaux, le maintien d’une logique de développement urbain et sauvegardedesensemblesurbainsremarquablesetdupatrimoinebâti,la économique, synonyme d’augmentation de la population et d’entreprises prévention desrisquesnaturels prévisibles, des risquestechnologiques, des augmentera les besoins en prélèvements en eau, ce qui risque d’accroître pollutionsetdesnuisancesdetoutenature.» la fragilité des ressources.

INCIDENCES PREVISIBLES SUR LA RESSOURCE Assainissement

E N EA U L’augmentation de la population et le raccordement toujours croissant d’habitations fonctionnant en autonome va accroître les volumes à traiter Rappel des orientations par les réseaux collectifs et le nombre de contrôles à réaliser concernant les installations autonomes. La qualité de la ressource en eau constitue un axe fondamental du projet de PLU même si ce dernier reprend et traduit une politique publique bien Eauxpluviales antérieure au présent document. Malgré une politique très forte de remise à niveau du réseau, le En effet, la commune a réalisé très tôt un schéma directeur développement de l’urbanisation augmentera les risques de pollution et d’assainissement approuvé en 2002 en cours de modification ainsi qu’un d’imperméabilisation des sols. schéma directeur des eaux pluviales suite aux précipitations exceptionnelles d’automne 2002 dont certains travaux ont été achevés Mesures compensatoires bien avant l’application du présent PLU. Limiterlesconsommationsetprélèvementssurlaressource Les orientations du PLU en la matière sont malgré tout concrètes via : - la mise en oeuvre de nombreux emplacements réservés pour la création Il conviendrait de mettre en place des mesures favorisant les économies de bassins de rétentions, canaux de décharge, fossés... d’eau potable sur l’ensemble du territoire (utilisation de ressources - l’obligation de raccordement des nouveaux bâtiments au réseau d’eau alternatives pour l’arrosage des espaces verts publics et des jardins privés potable et au réseau d’assainissement collectif (sauf en zones par la mise en place de récupération des eaux pluviales dès la d’assainissement non collectif) conception,..) - la détermination des principales zones à urbaniser à proximité immédiate des réseaux EU et AEP existants Prioriser le développement urbain sur les sites raccordables au réseau - la protection des ripisylves d’assainissement 178

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Le projet de PLU détermine prioritairement les futures zones à urbaniser (à court comme à long terme) à proximité du réseau d’assainissement existant. Seules 2 zones resteront, compte tenu de leur éloignement aux réseaux et après exclusion réglementaire de toutes activités polluantes, en dispositif d’assainissement autonome.

Indicateurs

INDICATEURS DONNEES PERIODICITE DE SUIVI Eau ressource - Consommation d’eau potable Annuel par habitant et par an - Prix de l’eau potable par habitant et par an Assainissement - Capacité et efficacité des Annuel unités de traitement des eaux usées - Prix de l’assainissement par habitant et par an - Pourcentage d’habitants non raccordés à l’assainissement collectif Traitement des - Evolution des surfaces 2 ans eaux pluviales imperméabilisées-

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INCIDENCES PREVISIBLES SUR LES MILIEUX

N A T U R E L S

Rappel des orientations

Le PLU place la préservation et la valorisation des espaces naturels au coeur de ses préoccupations avec comme objectifs :

- la sauvegarde de l’intégrité des sites protégés ou reconnus - la préservation des sites naturels non reconnus par des inventaires dans une logique de préservation des corridors écologiques (protection des massifs de Barry et de Guffiage notamment)

Ces objectifs se traduisent par la mise en place d’une réglementation adaptée à chaque problématique. On notera globalement que les zones dites inconstructibles du PLU augmentent par rapport à celles du précédent POS. Les zones naturelles « N » augmentant de plus de 80ha.

Le Massif de Bollène Uchaux est protégé par le présent PLU par un classement en zone « Naturelle » inconstructible. La protection du massif est amplifiée par la mise en oeuvre d’une identification d’Espaces Boisés Classés que vient compléter des espaces au titre d’espaces naturels et écologiques à protéger au titre de l’article L.123-1.7° du Code de Des travaux importants réalisés par le Syndicat Mixte du Bassin Versant du l’Urbanisme. Ainsi, les projets doivent préserver le caractère boisé du site, en Lez ont été achevés récemment en vue de protéger le centre ville d’une particulier, en cas de sinistres, les plantations et reboisements devront se crue cinquantenale. faire en recourant aux espèces endémiques. Un second programme de travaux (digues longitudinales et casiers Une exception à la protection stricte de cette ZNIEFF est à mettre au titre de d’expansion) en amont du centre justifie la mise en oeuvre de l’ la carrière toujours en activité de Valabrègue dont l’autorisation emplacement réservé n°1 du présent PLU. d’exploitation a été renouvelée jusqu’en 2025. Le PLU y maintient un zonage approprié Ng tel qu’hérité du POS opposable. Sur ce sujet, il est à La zone de Protection Spéciale au titre de la directive oiseaux du réseau noter que le permis d’exploitation en renouvellement a d’abord été Natura 2000 qui regroupe plusieurs communes, tout comme la PSIC Rhône précédé d’une étude d’impact. Le zonage du PLU ne fait ainsi qu’entériner Aval est assez singulière sur le site de Bollène puisqu’elle recouvre le permis d’exploitation renouvelé. essentiellement les terrains de la Compagnie Nationale du Rhône qui gère le canal Donzère-Mondragon. Le cours du Lez est entièrement englobé en zone naturelle inconstructible « N » du présent PLU. Une identification au titre d’Espaces Boisés Classés et De fait, le périmètre de la zone Natura 2000 englobe des ouvrages et d’espaces au titre de l’article L.123-1.7° du Code de l’Urbanisme vient installations portuaires, industrielles et d’électricité stratégiques qui n’ont renforcer la protection du zonage sur les ripisylves les plus évidentes. 180

COMMUNE DE BOLLENE REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION que peu de rapport avec une zone de protection naturelle stricte comme La différence notable avec les autres massifs forestiers est relative à on peut l’entendre habituellement l’importance des interstices agricoles, mais ce mélange est parfois à l’origine de la présence d’habitats favorables à certaines espèces. C’est pourquoi le zonage du PLU matérialise au sein de la ZPS majoritairement une zone spécifique UF relative à cet ouvrage de la CNR. Ainsi, le présent PLU maintient voire renforce le degré de protection de N’y sont admis que les constructions et installations nécessaires à l’entretien, cette zone en définissant une zone Naturelle inconstructible. La protection à l’exploitation et au renouvellement des ouvrages de la CNR. du massif est amplifiée par la mise en oeuvre d’EBC sur les coteaux boisés existants, politique complétée sur le plateau par une identification des Toutefois, le présent PLU matérialise à l’instar du cours du Lez des servitudes espaces au titre d’espaces naturels et écologiques à protéger au titre de d’Espaces Boisés Classés héritées du POS précédent, notamment sur sa l’article L.123-1.7° du Code de l’Urbanisme. partie Sud beaucoup moins aménagée que la section Nord. En effet, la section Nord Ecluse regroupe des installations industrielles d’importance ( La ripisylve du Lauzon est protégée par une servitude d’Espaces Boisés silo de l’Union des Coopératives agricoles, Bâtiment Valoref,...) et ne Classés dans le présent PLU. Il s’agit d’une ripisylve qui ne faisait pas l’objet justifient pas la matérialisation d’EBC. de protections particulières dans le POS précédent. Son classement, destiné à maintenir les multiples rôles écologiques d’une ripisylve s’inscrit clairement Le massif forestier du Barry bien que non référencé parmi le réseau des dans la logique de protection des espèces de la commune. Zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique ou du réseau Natura 2000 n’en constitue pas moins un espace naturel sensible que le Incidences négatives présent PLU protège. De manière générale, nonobstant cette politique de protection stricte du Ainsi, le présent PLU renforce le degré de protection de cette zone en milieu, l’augmentation de la population et de le développement du définissant une zone Naturelle inconstructible. La protection du massif est territoire qui s’en suit se traduira par une pression accrue sur les milieux. amplifiée : Consommationdel’espace - Par la mise en oeuvre majoritaire d’Espaces Boisés Classés complété le cas échéant par la mise en oeuvre d’une identification Les extensions ou la création de zones d’activités ainsi que les extensions des espaces au titre d’espaces naturels et écologiques à protéger urbaines, même limitées risquent d’avoir des impacts directs, notamment au titre de l’article L.123-1.7° du Code de l’Urbanisme. Ainsi, les en terme d’artificialisation des sols (rejets, ruissellement, émissions de gaz). projets doivent préserver le caractère boisé du site, en particulier, en cas de sinistres, les plantations et reboisements devront se faire Haussedespollutions en recourant aux espèces endémiques - Par la mise en oeuvre d’un zonage Np spécifique autour du site La fréquentation des espaces nouvellement urbanisés risque d’ engendrer classé du village troglodytique du Barry des nuisances environnementales à long terme (rejets d’effluents, pollution aux abords des voies...) impactant le milieu dans un périmètre pouvant être La colline de Guffiage n’est pas non plus référencée parmi le réseau des étendu autour de la zone aménagée. Zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique ou du réseau Natura 2000. Toutefois, comme le massif de Barry cet ensemble n’en Risquedesurfréquentationdesespacesnaturels constitue pas moins un espace naturel sensible que le présent PLU protège. Le développement urbain et touristique sur certains secteurs est susceptible d’avoir des conséquences néfastes sur les milieux naturels et la biodiversité :

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- hausse de la pollution (déchets déposés en dehors des espaces prévus à cet effet), Indicateurs - risque de dégradation directe des milieux (piétinement, cueillette) INDICATEURS DONNEES PERIODICITE DE SUIVI - risque de dérangement des espèces Occupation - Evolution de la superficie des 5 ans du sol espaces boisés Mesures compensatoires Surfaces - Recensement de nouvelles 5 ans concernées mesures Favoriserunedémarcheenvironnementaledel’urbanisme par des mesures Les projets urbains pourront proposer des mesures d’intégration d’inventaire fonctionnelle et paysagère à l’environnement, préconisant notamment ou de l’utilisation de matériaux spécifiques, le développement des énergies protection renouvelables, la création de haies végétales aux multiples fonctions écologiques et récréatives.

Par ailleurs, dès lors qu’un projet jouxte un espace naturel remarquable une attention particulière devra être portée : - aux effets de coupure sur les corridors écologiques - à la gestion des lisières et zones boisées limitrophes aux projets, en garantissant des zones tampons entre secteurs à forte valeur écologique et zones urbaines. - à la préservation du maillage végétal existant et des boisements naturels en les intégrant autant que possible aux futurs aménagements.

Ouvertureréglementéedesespaces

Les opérations d’ouverture au public seront nécessairement subordonnées au respect de la sensibilité écologique des sites. Les incidences de la pression de fréquentation peuvent être compensées par une amélioration des conditions d’accès, d’accueil et de déplacement sur les sites naturels.

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INCIDENCES SUR LES RISQUES ET LES * La zone hachurée Rouge dénommée U correspond aux secteurs d’aléa moyen et fort des centres urbains. La hauteur d’eau est supérieure à 0,50m N U I S A N C E S avec des vitesses moyennes à élevées.

Rappel des orientations : - La zone Orange dénommée O correspond aux secteurs d’écoulement des crues soumis à un aléa moyen dans les secteurs urbanisés et secteurs Un des enjeux prioritaires du PLU vise à la sécurisation des personnes, des agricoles ou naturels. biens et de l’environnement considérant la présence de zones à risques ou impactées par diverses nuisances dégradant le cadre de vie et - la zone Jaune dénommée J correspond aux secteurs d’écoulement des l’environnement. crues soumis à un aléa faible dans les centres urbains, les secteurs urbanisés La commune est concernée par plusieurs périmètres dits de risques et de et les secteurs agricoles ou naturels. nuisances. Pour chaque cas, le PLU apporte des solutions concrètes tout en simplifiant le zonage issu du POS précédent via la mise en oeuvre d’un Le présent PLU matérialise les zones affectées par les inondations du Lez document graphique nouveau, une planche des risques et contraintes dans une planche spécifique risque du PLU qui vient compléter la planche opposable aux tiers. de zonage classique et qui renvoie au document opposable au tiers annexé au PLU en tant que Servitude d’Utilité Publique Le risque de débordement du Rhône touche la pointe Ouest de la commune, dans les quartiers du Pont de Saint Pierre et de la Croisière. Concernant le ruissellement pluvial , la ville de Bollène a confié en Avril 2003 à un Bureau d’études la SIEE la réalisation d’un schéma directeur Un PPRI a été approuvé le 20 janvier 2000. Ce PPRI valant Servitude d’Utilité d’assainissement pluvial sur les 17 secteurs les plus touchés par les Publique n’englobe que très peu de constructions et se développe quasi inondations du 9 septembre 2002 identifiés par la commune. essentiellement en zone agricole. Cette étude a débouché sur un programme de travaux dès 2004, travaux Le présent PLU matérialise les zones affectées par les inondations dans une réalisés sur les quartiers les plus sensibles (Oratoire, chemin de la Levade, planche spécifique risque du PLU qui vient compléter la planche de zonage Hippodrome). Les prochains travaux visent à définitivement résoudre les classique et qui renvoie au document opposable au tiers annexé au PLU en désordres par la réalisation d’un bassin de rétention et d’un canal de tant que Servitude d’Utilité Publique. décharge dans le Lez dans le quartier de l’Oratoire. Le présent PLU matérialise l’opération via l’emplacement réservé n°2. Les crues du Lez concernent une partie importante du territoire Bollénois. Un Plan de Prévention des Risques Naturels Inondation du Lez a été En Septembre 2007, les travaux se dirigeront sur le quartier de Font Sec avec approuvé par arrêté préfectoral du 13 Décembre 2006. le renforcement du réseau pluvial et la création d’un bassin de rétention.

Le PPRI définit plusieurs types de zones : Il est à noter que le présent PLU matérialise les 16 secteurs touchés par le risque ruissellement dans la planche de zonage spécifique risque. Les * La zone Rouge dénommée R correspondant aux secteurs d’écoulement parcelles touchées par ces zones doivent respecter des conditions des crues soumis à un aléa fort dans les secteurs urbanisés, agricoles ou spécifiques du chapitre 5 du règlement : naturels ; aux secteurs d’écoulement torrentiel des ravins et vallats et aux zones d’expansion des crues. - l’emprise imperméabilisée ne devra pas excéder 25% de la superficie du La zone quadrillée rouge dénommée Ra correspond à une zone terrain d’expansion des crues d’aléa faible. 183

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- afin de limiter le ruissellement, au-delà d’une imperméabilisation du terrain de 20% de sa superficie, l’évacuation des eaux pluviales devra se Le présent PLU matérialise les zones affectées par les feux de forêt dans une faire par l’intermédiaire d’un puit d’infiltration d’une capacité de 1m3 planche spécifique risque du PLU qui vient compléter la planche de zonage pour 30m² de terrain imperméabilisé classique.

La commune de Bollène est dans son intégralité située dans une zone de Le dossier complet du projet de PPRif est quant à lui annexé au PLU. sismicité de niveau 1a très faible. Le présent PLU rappelle dans son règlement (chapitre 5) que sont Le site Butagaz de Bollène a été retenu comme site expérimental des Plans applicables les dispositions du décret n°91.461 du 14 Mai 1991 et les de Prévention des Risques technologiques (PPRT). Un zonage réglementaire dispositions de l’arrêté du 2 Mai 1997 modifié par le décret du 13 Septembre a été établi sur le site. Ce zonage définit 5 zones : 2000 fixant les conditions d’application des règles parasismiques à la construction. - la zone rouge d’interdiction stricte (rouge foncé) dite « R » - la zone rouge d’interdiction (rouge clair) dite « r » Le risque de mouvement de terrain concerne cinq secteurs de la commue - la zone bleue d’autorisation limitée (bleu foncé) dite « B » du fait de la nature des sous sols. - la zone bleue d’autorisation sous réserve (bleu clair) dite « b » - la zone grise correspondant aux emprises de la société Butagaz Les secteurs touchés concernent essentiellement des zones inconstructibles mais le présent PLU matérialise toutefois leur emprise dans la planche de Le présent PLU reporte le zonage dans la planche spécifique relative aux zonage spécifique relative aux risques. risques. Ce zonage renvoie au dossier de PPRt annexé au présent PLU valant servitude d’utiité publique. Un Plan de Prévention des Risques Feux de forêt (PPRIF) a été prescrit le 26 Mai 2003, mais n'est pas encore approuvé. Après une application anticipée La commune est comprise dans la zone de danger du complexe nucléaire arrivée à échéance, le projet de PPRIF est annexé au présent PLU au titre de Tricastin et plus particulièrement par le site d’Eurodif. Les activités du site de l’article R.123-14.6° du code de l’urbanisme engendre des risques classiques (incendie, explosion, risque électrique), des risques toxiques et des risques radiologiques. Le projet de PPRIF comprend un zonage réglementaire constitué de différentes zones ; Le site d’Eurodif d’Areva est classé en tant que site SEVESO et génère de fait le matérialisation de périmètres Z1 et Z2 de maîtrises de l’urbanisation - la zone Rouge dite « R » qui correspond aux secteurs soumis à l’aléa feu de forêt moyen à très fort, dans lesquels l’ampleur des phénomènes ne - le périmètre Z1 pour les risques les plus importants (effets létaux) couvre permet pas de défendre les unités foncières intéressées. un rayon de 220m autour du site implanté sur la commune de Saint-Paul- - La zone Bleue dite « B1 » où l’aléa feu de forêt fort à très fort interdit Trois-Châteaux l’extension des zones déjà construites mais dont le nombre et la - le périmètre Z2, le seul à toucher la commune de Bollène, couvre un répartition des bâtiments existants initialement sont tels que leur défense rayon de 980m autour du site. en cas d’incendie est assurée par des équipements publics existants : la densification ou l’extension limitée de l’urbanisation est alors Le présent PLU matérialise le périmètre Z2 dans sa planche spécifique envisageable. relative aux risques et renvoie au règlement aujourd’hui opposable intégré - La zone Bleue dite « B3 » où l’aléa feu de forêt moyen nécessite au chapitre 5 du règlement. uniquement des mesures d’autoprotection des bâtiments qui y sont construits en complément des mesures générales de construction (voirie, Il convient de noter toutefois qu’un PPRT pourrait être élaboré pour la zone défense extérieure contre l’incendie). située autour du site de Tricastin. Mais le degré d’avancement des études 184

COMMUNE DE BOLLENE REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION ne permettent pas pour l’heure de modifier les limites des périmètres Z1 et risques pour les personnes et les biens. La prise en compte des risques Z2 aujourd’hui applicables ni le règlement opposable. naturels ou technologiques potentiels pourra être optimisée par la mise en La reconquête des friches industrielles , leur dépollution et leur réaffectation place d’études techniques préalables. est une orientation du PADD de Bollène allant dans le sens de l’optimisation Enfin, afin de réduire les risques industriels et de transport de matières du foncier disponible et du renouvellement de la ville sur elle-même. dangereuses, une attention particulière devra être prêtée

Incidences négatives du PLU : - à la sécurisation des sites, des grands axes de circulation et des canalisations Inondation - au respect d’un cahier des charges technique contraignant lors de l’implantation d’activités industrielles polluantes ou à risque. Le développement urbain (habitat, infrastructures, zones d’activités...) sur l’aire du SCoT entraînera nécessairement une augmentation des surfaces Indicateurs imperméabilisées avec pour conséquence prévisibles une accélération des débits d’écoulement et une augmentation des risques de ruissellement INDICATEURS DONNEES PERIODICITE DE SUIVI urbain pouvant aggraver les niveaux de crue. Risques - Nbre de déclarations et de 5 ans naturels classement en état de Transportdematièresdangereuses catastrophes naturelles - Surface de territoire concernée Le développement économique (extension et création de zones et nombre de personnes ou d’activités…) entraînera nécessairement la venue de nouvelles entreprises d’habitations touchées par le et une augmentation du trafic routier et du transport de matières risque dangereuses sur certains tronçons… Ce développement aura donc pour Risques - Nbre d’incidents recensés 5 ans corollaire, dans une certaine mesure, l’augmentation des risques industriels technologiques. Sites et sols - Nbre de sites en cours de 5 ans pollués traitement de dépollution Bruit - Nbre de PC accordés dans une 5 ans Sites et sols pollués zone affectée par les nuisances sonores acoustiques liées aux Le temps nécessaire à la dépollution des sites est parfois sans rapport déplacements routiers d’échelle avec la programmation urbaine des collectivités (vision à long terme nécessaire). De plus certains sites où le niveau de pollution est trop élevé peuvent s’avérer incompatible avec une réaffectation du foncier.

Bruit Le développement urbain vont dans le sens d’un accroissement de l’intensité du trafic routier et donc du niveau de nuisance sonore.

Mesures compensatoires

La conception de tout projet d’aménagement (zones d’habitat ou d’activités, infrastructures…) devra être conduite de manière à minimiser les 185

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matérialisation d’un bassin de rétention positionné en amont de la présente zone 1AUd du PLU. INCIDENCES SUR L’ENVIRONNEMENT DES Milieux naturels PRINCIPAUX SITES TOUCHES DE MANIERE NOTABLE PAR LA MISE EN OEUVRE DU PLAN La zone n’est concernée par aucun périmètre de protection au titre du ET MESURES COMPENSATOIRES réseau Natura 2000 ou des inventaires ZNIEFF. Toutefois, les boisements de Garenne constituent au contact du site de la zone 1AUd, un prolongement

au massif d’Uchaux qu’il serait intéressant de conserver.

QUARTIER FONT SEC/ ZONE 1AUd du PLU La faune apparaît plus que relictuelle et ne concerne que des espèces communes sans caractère patrimonial. > Rappel du diagnostic Contexte paysager La zone 1AUd du présent PLU est une zone qui était déjà classée en tant que zone destinée à être ouverte à l’urbanisation par le précédent POS Ce secteur borde des zones principalement dominées par des habitations mais en zone d’urbanisation future à long terme (3NA). Il s’agit d’une zone de type individuel accompagnées de leurs jardins et de leurs clôtures. Les de 9,5ha qui se développe au Sud de la commune, entre la rue Honoré terrains occupés par le champ de céréales offrent de belles perspectives Daumier et la route dite de Saint Ariès. Ancienne zone 3NA, ce secteur sur les contreforts du Massif d’Uchaux (boisements de Garenne notamment) encore partiellement cultivé est ceinturé par un habitat développé au gré pendant que l’alignement de chêne vert en limite Est de la zone participe des opportunités foncières sans schéma d'organisation d'ensemble. Il en de la structuration du paysage du secteur. résulte un mitage de l'urbanisation par piquages individuels (servitudes privées de passage) sur la voirie étroite existante (notamment la route de St Les boisements du centre de la zone sont en revanche coupés des Ariès et un cloisonnement progressif des parcelles situées en profondeur. perceptions visuelles tout comme la partie Sud de la zone, notamment du Le foncier de cette zone est constitué par des parcelles privées encore fait des poches résiduelles d’urbanisation développées le long de la route disponibles à même de permettre un aménagement cohérent des dents de Saint Ariès. creuses d'urbanisation. Occupation du sol SENSIBILITES ENVIRONNEMENTALES Le secteur est aujourd’hui majoritairement cultivé (céréales). On note au Risques centre de la zone un espace boisé intéressant sur le plan paysager mais de faible biodiversité. La limite Est du secteur est marquée par la présence d’un Le risque « incendie feux de forêt » est la principale sensibilité chemin bordé des 2 côtés par un alignement de chênes verts. environnementale relevée sur le site. En effet, les boisements du Massif Pour le reste, il s’agit d’un secteur de grosse dent creuse entouré au Nord d’Uchaux se développent jusqu’à la frange Sud Est de la zone (Bois de comme au Sud par une urbanisation de moyenne (au Nord) à faible Garenne). Le PPRIF y détermine d’ailleurs une zone bleue dite B1. densité (au Sud). A ce risque il ne faut pas oublier le risque de ruissellement né de la concentration des écoulements depuis le bassin versant Est. Le schéma Périmètres divers directeur d’assainissement pluvial détermine en effet la zone comme sensible. C’est pourquoi une des orientations du PLU consiste en la L’ensemble de la zone est classée en AOC « Côtes du Rhône » à l’instar des ¾ du tissu urbain Bollénois. Pour autant, la vigne est en recul depuis

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COMMUNE DE BOLLENE REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION longtemps sur ce territoire et se concentre plus volontiers sur le secteur de > Présentation des incidences prévisibles liées à la future urbanisation Saint Ariès. La vocation céréalière des parcelles les plus importantes témoigne de la perte de vitesse du périmètre AOC sur ce secteur en tout Incidences sur l’hydraulique de surface cas. L’urbanisation du secteur va être à l’origine d’un accroissement de la > Principales orientations du projet urbain surface imperméabilisée et d’une augmentation des débits de ruissellement. En effet, la réduction de la perméabilité des sols entraîne une Cette zone, classée en secteur 1AUd a pour objectif de répondre à une augmentation des volumes d’eau ruisselée en période pluvieuse. demande diversifiée en matière de logements. Le fonctionnement de toute zone urbanisée se traduit par la production de C’est pourquoi les orientations d’aménagement traitent des thèmes polluant émis par les activités et la fréquentation humaine (poussières, suivants : hydrocarbures ou huiles issues de véhicules, déjections animales...). Lorsd’un évènement pluviométrique, ces divers polluants sont entraînés par le * Formes urbaines diversifiées privilégiées ruissellement, plus ou moins dilués, et rejetés dans le milieu récepteur via les * Préserver les secteurs bâtis voisins existants en privilégiant l'implantation exutoires en place des bâtiments les plus bas * Accès véhicule au Nord par la rue H. Daumier à ne pas privilégier (sens Incidences sur le paysage unique éventuellement) * Préservation du chemin planté à l'Est, en interface de la zone agricole L’ouverture à l’urbanisation du secteur va modifier sensiblement l’ambiance comme limite d'urbanisation paysagère du secteur en comblant une importante « dent creuse * La taille minimale pour engager une opération est fixée à 1,5ha d’urbanisation » et en supprimant les perspectives visuelles offertes par le * Le schéma de voirie interne doit éviter au maximum les impasses champ de céréales existant. * Les essences à planter doivent être strictement adaptées au milieu * Favoriser l'implantation des bâtiments les plus hauts sur les axes forts de la Les perceptions paysagères des habitants de la périphérie de la zone s’en zone. trouvera largement modifiée. * Tirer parti de l'écoulement naturel des eaux pour organiser et composer les espaces publics, les dispositifs de recueils des eaux pluviales ainsi que les Incidences sur les habitats naturels plantations d'accompagnement * Localiser de manière préférentielle les espaces communs au niveau de L’ouverture à l’urbanisation du secteur n’aura aucune incidence l’espace boisé. significative sur les mileux, les parcelles concernées étant cultivées * Assurer une gestion cohérente des eaux pluviales aujourd’hui. Par ailleurs, on ne recense pas de couloirs écologiques sur la * La défense incendie du projet doit être assurée, notamment dans la partie zone (pas de ripisylves, pas de cours d’eau permanent) pouvant être au contact du bois de Garenne atteints par l’urbanisation future. * Le raccordement aux réseaux d'assainissement collectifs est obligatoire Incidences diverses

D’une manière générale, toute zone d’habitation est productrice de déchets (ordures ménagères...), d’eaux usées, et de bruit (bruit de voisinage et bruit lié au trafic de véhicule intra-quartier). Ces nuisances, si

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COMMUNE DE BOLLENE REVISION DU PLAN LOCAL D’URBANISME RAPPORT DE PRESENTATION elles ne sont pas gérées de façon optimum, peuvent être source de pollution sur l’environnement du site (pollution des sols...).

> Présentation des mesures compensatoires

Mesures vis à vis de l’imperméabilisation des sols

Plusieurs mesures pourront assurer la maîtrise des débits et des écoulements sans pénaliser le développement urbain du secteur : - mise en place d’un bassin de rétention en amont de la zone destiné à récupérer les eaux de pluie du ravin Rippert (mise en oeuvre d’un emplacement réservé au PLU). - régulation des rejets pluviaux à 13/l/s/ha urbanisé à la charge de l’aménageur - raccordement au réseau pluvial enterré existant

Mesures vis à vis du paysage

Dans le but de préserver la vue des habitations périphériques à la zone, les bâtiments les plus bas seront privilégiés à leur contact.

Les espaces communs à l’opération seront privilégiés au contact du reliquat boisé au Centre Sud de la zone. Par ailleurs, l’alignement de chênes verts du chemin de Garenne en limite Est de la zone sera intégralement préservé.

Enfin, les essences à planter (le long des voies nouvelles notamment ou en espaces communs nouveaux) devront être strictement adaptés au milieu afin d’éviter les espèces invasives ou inadaptées à la région.

Mesures de gestion des éléments produits par une urbanisation :

Le nouveau secteur d’urbanisation devra être raccordé au réseau d’eau potable et d’eaux usées de la ville de Bollène. Les effluents seront collectés, puis traités à la station de la Martinière qui aura fait l’objet d’une extension de capacité de traitement.

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QUARTIER SAINT PIERRE/ ZONE 1AUd du PLU Contexte paysager

Ce secteur offre une micro-coupure viticole entre 2 quartiers résidentiels > Rappel du diagnostic marqués (Bollène Ecluse d’une part et Saint Pierre d’autre part). Il en résulte

une parenthèse agricole offrant des perspectives paysagères Ce secteur, d’une superficie de 6,1ha se développe à l'interface des essentiellement tournées sur la plaine alluviale (vues sur le silo à céréales et quartiers de Bollène Ecluse et de Saint-Pierre de part et d'autre de sur Tricastin principalement) mais de faible intérêt. l'ancienne route de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Cette ancienne zone 3NA du POS est constituée essentiellement de parcelles viticoles et d'un Mas . A l’Est de la zone, les boisements et le relief du Massif de Barry cloisonnent Au Nord immédiat de la zone, un lotissement d'une dizaine de lots est en l’espace. cours d'aménagement (lotissement la Chênaie).

Occupation du sol SENSIBILITES ENVIRONNEMENTALES

Le secteur est aujourd’hui majoritairement cultivé de vignes avec la Risques présence à l’Ouest de l’ancienne route de Saint Paul d’un mas

accompagné d’un parc boisé relativement important et qui explique le Le risque « incendie feux de forêt » est la principale sensibilité classement de ce secteur en zone de risque moyen au PPRIF. environnementale relevée sur le site. En effet, les boisements du Massif de

Barry se développent jusqu’à la frange Est de la zone Le PPRIF y détermine Périmètres divers d’ailleurs en limite immédiate des zones rouges R et des zones bleues B3 à aléa moyen (en jaune sur la carte page précédente) L’ensemble de la zone est classée en AOC « Côtes du Rhône » à l’instar des

¾ du tissu urbain Bollénois. La remise en cause de la destination viticole des La zone n’est pas identifiée comme zone de risque de ruissellement pluvial. sols se détermine ici sur un terroir très résiduel contraiirement aux entités de

la plaine du Lauzon, des costières du Lez ou encore de Saint Ariès. Milieux naturels

La zone n’est concernée par aucun périmètre de protection au titre du réseau Natura 2000 ou des inventaires ZNIEFF. > Principales orientations du projet urbain

Seulls les boisements (hors zone 1AU) situés au Nord du Mas existant sont * Préserver et poursuivre l'alignement boisé existant à l'Est de l'ancienne susceptibles de constituer un espace de refuge pour la faune qu’il serait route de Saint Paul et du chemin de Barry intéressant de conserver. * Localiser de manière préférentielle les espaces communs au contact des zones boisées La faune et la flore, sur ces parcelles cultivées de vignes apparaît plus que * La taille minimale pour engager une opération est fixée à 0,8 ha relictuelle et ne concerne que des espèces communes sans caractère * Les essences à planter doivent être strictement adaptées au milieu patrimonial. * Le raccordement aux réseaux d'assainissement collectif est obligatoire * Traitement cohérent des eaux pluviales * La défense incendie du projet doit être assurée

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> Présentation des incidences prévisibles liées à la future urbanisation > Présentation des mesures compensatoires

Incidences sur l’hydraulique de surface Mesures vis à vis de l’imperméabilisation des sols

L’urbanisation du secteur va être à l’origine d’un accroissement de la Plusieurs mesures pourront assurer la maîtrise des débits et des écoulements surface imperméabilisée et d’une augmentation des débits de sans pénaliser le développement urbain du secteur : ruissellement. En effet, la réduction de la perméabilité des sols entraîne une augmentation des volumes d’eau ruisselée en période pluvieuse. - Raccordement aux collecteur pluvial 300mm situé au carrefour ancienne route de St Paul et montée du Barry. Le fonctionnement de toute zone urbanisée se traduit par la production de - Raccordement possible au collecteur 500mm traversant la zone selon 1 polluant émis par les activités et la fréquentation humaine (poussières, axe NE-SW et débouchant sur un fossé. hydrocarbures ou huiles issues de véhicules, déjections animales...). Lors - Maintien de surfaces libres perméables (espaces verts), d’un évènement pluviométrique, ces divers polluants sont entraînés par le - Pour limiter l’imperméabilisation des sols, l’aménagement des aires de ruissellement, plus ou moins dilués, et rejetés dans le milieu récepteur via les stationnement, des voiries et des accès de petites surfaces doit privilégier exutoires en place l’utilisation de matériaux poreux.

Incidences sur le paysage Mesures vis à vis du paysage

L’ouverture à l’urbanisation de ce secteur va modifier l’ambiance Les perspectives visuelles sur la plaine alluviale seront préservées par la mise paysagère du site. La micro-coupure verte que constitue les parcelles de en oeuvre d’une typologie d’habitat regroupé à l’Ouest de l’ancienne vignes de part et d’autre de l’ancienne route de St Paul sera effacée. route de Saint Paul. Cette forme urbaine visera ainsi à préserver les perspectives existantes

Incidences sur les habitats naturels Les essences à planter (le long des voies nouvelles notamment ou en espaces communs nouveaux) devront être strictement adaptés au milieu L’ouverture à l’urbanisation n’aura aucune incidence sur les milieux afin d’éviter les espèces invasives ou inadaptées à la région. naturels, les parcelles de vignes n’étant pas réputées pour abriter une faune et encore moins une flore intéressante. Les boisements d’alignements existants, notamment le long de l’ancienne route de Saint Paul seront préservés. Incidences diverses Mesures de gestion des éléments produits par une urbanisation : D’une manière générale, toute zone d’habitation est productrice de déchets (ordures ménagères...), d’eaux usées, et de bruit (bruit de Le nouveau secteur d’urbanisation devra être raccordé au réseau d’eau voisinage et bruit lié au trafic de véhicule intra-quartier). Ces nuisances, si potable et d’eaux usées de la ville de Bollène. Les effluents seront collectés, elles ne sont pas gérées de façon optimum, peuvent être source de puis traités à la station de Bollène Ecluse. pollution sur l’environnement du site (pollution des sols...).

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INCIDENCES SUR LE PAYSAGE : LES MESURES > La protection du site troglodytique du Barry DE PRESERVATION ET DE MISE EN VALEUR Le village troglodytique du Barry est un site touristique majeur pour la

commune. Reconnu sur le plan national, ce site a fait l’objet d’une Rappel des orientations procédure de site classé et de 2 sites inscrits pour ces alentours.

Le thème du paysage peut être considéré comme transversal, il apparaît Le présent PLU se met en concordance avec le degré de protection tout au long des documents du PLU et inspire de multiples objectifs et nécessaire en déterminant une zone spécifique Np inconstructible sur ces préconisations. Le thème du paysage est sans conteste une des valeurs périmètres. ajoutées les plus spectaculaires apportée par l’application du présent PLU.

Le couvert forestier environnant est également protégé par la mise en > La maîtrise du paysage bâti le long des entrées de ville existantes oeuvre d’une protection au titre de l’article L.123-1.7° du Code de l’Urbanisme. L’article L.111-1-4 vise à gérer les linéaires encore vierges de toute urbanisation. Pour autant, le présent PLU aborde avec le même intérêt la > La protection du site des ruines du Fort de Chabrières question des entrées de ville existantes intéressantes.

A l’instar du site du Barry dont il est très proche, ce site est également Parmi ces dernières, on peut noter les secteurs de Bollène Ecluse , de Saint identifié en zone Np au présent PLU. Les alentours boisés est également Blaise, de la Croisière ou encore des îlots comme celui situé entre l’Av protégé par la mise en oeuvre d’une protection au titre de l’article L.123- A.Rombeau et l’Avenue A. de Pons, tous répertoriés comme ensembles 1.7° du Code de l’Urbanisme. bâtis identifiés au titre de l’article L.123-1.7° et pour lesquels des prescriptions spécifiques sont référencés au chapitre 7 du règlement du PLU. > La protection du site de la colline de Bauzon

Ce site a été inscrit par décret du 14 Mars 1947. Le périmètre englobe > La requalification de l’Avenue Jean Giono l’ensemble formé par les ruines, la chapelle et sa colline

Le présent PLU classe l’ensemble en zone Np et les boisements sont La requalification de l’Avenue Jean Giono participe grandement du également protégés par la mise en oeuvre d’une protection au titre de chapitre précédent. L’Avenue Giono constitue en effet une véritable épine l’article L.123-1.7° du Code de l’Urbanisme. dorsale, reliant le centre ville à l’échangeur autoroutier. Après la requalification de la voie en tant que telle, achevée récemment, des > opérations de plus grande envergure vise à redonner une « urbanité » à cet La protection des boisements et des arbres remarquables axe majeur de la ville. La commune de Bollène participe de la protection de ces boisements avec Des études urbaines et paysagères se sont succédés sur ce projet. l’aide de plusieurs outils. Ces outils sont adaptés notamment à la taille des L’aboutissement des réflexions est toujours en cours mais cela a permis de boisements et des aménagements nécessaires. réaliser une orientation d’aménagement inscrite dans le présent PLU. Deux outils majeurs existent :

- la protection au titre de la servitude d’Espaces Boisés Classés (article L.130-1 du Code de l’Urbanisme) - la protection au titre de l’article L.123-1.7° du Code de l’Urbanisme 192

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Le premier a pour mérite d’assurer l’interdiction de tout changement - les grands ensembles boisés d’affectation ou tout mode d’occupation du sol de nature à - les arbres remarquables compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements. - les arbres intéressants Toutefois, cet outil peut s’avérer rapidement contrariant pour tout projet - les alignements d’arbres même d’intérêt public tel que l’implantation d’un réservoir d’eau potable. - les jardins privés ou publics La commune est alors obligée d’élaborer une révision simplifiée de son PLU car une procédure de modification ne peut pas porter atteinte à un EBC Ce lourd travail de recensement s’appuie notamment par les travaux préalables à l’élaboration de la ZPPAUP. La richesse des études, des Le second à l’avantage de plus de souplesse car il permet de définir les témoignages et des connaissances sur la trame verte bollénoise permettent règles applicables aux secteurs identifiés. La protection des boisements est aujourd’hui de faire un recensement quasi exhaustif de la trame végétale à affichée mais des aménagements légers ou d’intérêt public sont rendus protéger. possibles contrairement à l’outil EBC. Les grands ensembles boisés recouvrent les massifs du Barry, d’Uchaux et La protection au titre des EBC : de Guffiage. Le règlement du PLU y définit la notion de préservation du caractère boisé du secteur. Il est précisé que cette préservation ne va pas Les Espaces Boisés Classés sont matérialisés sur des sites la plupart du temps à l’encontre d’aménagements légers destinés à l’accueil du public, la restreints ou concernés par la Zone de Protection Spéciale Marais de l’Ile gestion de la forêt ou à la protection contre les incendies. Les plantations et Vieille et alentour. reboisements doivent se faire en recourant aux espèces endémiques. Les défrichements sont autorisés dans le cadre de la protection des biens ou de Ainsi, on retrouve : personnes contre les incendies. Ils sont représentés dans le plan local d’urbanisme par une trame spécifique hachurée verte avec un P. - la ripisylve du Lez - la ripisylve du Lauzon Les arbres remarquables recensés par le CAUE sont les suivants - les boisements du canal Donzère Mondragon... - les boisements situés entre la Collégiale et le restaurant la Belle Ecluse N° Espèce Lieu dit - les boisements résiduels situés entre l’ancienne route de Saint Paul et A1 Peuplier Noir La Préférence Nord l’Avenue Jean Moulin A2 Peuplier Noir Les Entraigues - le boisement situé au niveau de la montée des Frigoules A3 Peuplier Noir Le Mont Joli - le parc du centre aéré de Saint Ferréol A4 Chêne Vert Charelles - l’écran végétal face à Tricastin A5 Pin d’Alep Ducord - la ripisylve mayre Est du plan d’eau du Trop Long A6 Séquoia La Croisière - la ripisylve de la Gaffière A7 Chêne Pubescent Barry certaines zones boisées en limite de zone urbaine (Montée du Barry, RD26 - A8 Marronnier La Croisière Nord, l’Eolienne) A9 Mûrier Bas Champredon - bordure végétale en bordure de voie au sein du parc du Château de la A10 Noyer commun La Préférence Nord Martinière A11 Oranger Saint Pierre

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A15 Micocoulier Saint Pierre J102 Cour de l'hôpital A16 Chêne Vert Les côtes J103 Jardin en cœur d'îlot A17 Févier d’Amérique Ducord J104 Jardin de l'Hôtel de Faucher A18 Micocoulier Vieille Saignères J105 Parc de l'Ecole Sainte-Marie A19 Noyer commun Lambert J106 Chênaie A20 Orme rouge Route de St Paul J108 Jardins en cœur de propriété visibles depuis les A21 Peuplier Noir La Préférence Nord hauteurs A22 Peuplier Noir Saignères Neuve J109 Jardin en cœur de propriété visible depuis les hauteurs A23 Peuplier Noir Vieille Saignères J110 Jardins en cœur de propriété visibles depuis les A24 Robinier Ducord hauteurs A25 Saule Blanc La Préférence Nord J111 Jardin de l'ancien Hôtel d'Alauzier A26 Saule Blanc Vieille Saignère J112 Jardin de l'Hôtel de Guilhermier A27 Micocoulier Centre Ville J113 Jardin de l'ancien couvent des Sacramentines J114 Jardin de l’Hôtel du Rocher Ils sont représentés dans le présent PLU par un pictogramme vert arrondi dans le plan de zonage et renvoient à un n° A1,... Liste des jardins et espaces verts publics intéressants en centre ancien Les prescriptions développées indiquent que les coupes et abattages interdits sauf pour raison majeure de sécurité. N° Espèce Par ailleurs, doit être respecté un périmètre autour des arbres concernés J1 Ripisylve du Lez telle qu'aménagée après les travaux suffisant pour leur pérennité et leur développement. de recalibrage de la rivière J2 Jeu de boules Les arbres intéressants mais non remarquables ont également été recensés J3 Jardin public sur la commune. Ils sont représentés également par un pictogramme vert J5 Espaces verts créés en 2006 arrondi mais ne comportent pas de n°. J6 Espace vert autour de la statue de F. Charpentier et plantations diverses Les alignements d’arbres structurant le paysage sont représentés dans le J7 Square Gaby Pont présent PLU par une succession de pictogrammes verts. La densité des J8 Butte de la Collégiale avec calade points les différencient des arbres remarquables ou intéressants. J9 Jardins dans l'enceinte et à proximité de la Collégiale Les prescriptions développées visent à ce que les travaux de nature à J10 Abords de la Collégiale porter atteinte et dommage à la forme existante du houppier des arbres J11 Chênaie qui composent l’alignement identifié sont proscrits. Les coupes et abattages J12 Espaces verts sous la Maison Cardinale sont interdits sauf pour raison majeure de sécurité J13 Jardins en escaliers

J14 Cœur de giratoire Les Jardins privés ou publics ainsi que certains espaces verts sont également référencés par le présent PLU. Ils sont J15 Jardin public autour du monument aux morts J16 Espace vert aux abords du groupe scolaire Curie Liste des Jardins privés intéressants en centre ancien Les prescriptions spécifiques développées visent à conserver leur aspect N° Espèce végétal prédominant: J101 Jardin du presbytère, ancien hôtel de Gaste 194

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- un maximum de 5% de leur superficie peut faire l'objet d'une emprise au d'éléments extérieurs qui seraient incompatibles avec son caractère, et sol par une construction ou utilisation du sol notamment les supports publicitaires ; - un maximum de 15% de leur superficie peut faire l'objet d'une c - assurer aux espaces libres situes aux abords immédiats du minéralisation (piscines, terrasses, escaliers, allées…) bâtiment un traitement de qualité, approprie a ses caractéristiques - au moins 85% de leur superficie doit être maintenue végétalisée. architecturales. - tout individu végétal de plus de 4 mètres de hauteur doit être conservé sur Si le bâtiment a fait l'objet de transformations postérieures a sa le terrain même. construction, il convient de respecter les modifications ou ajouts d'éléments dignes d'intérêt et de remédier aux altérations qu'il a subies > La protection des bâtiments remarquables Les éléments bâtis particuliers dont les dispositions suivantes s’appliquent : La commune de Bollène participe également de la protection de son Dans le cadre des travaux réalisés sur le terrain concerne, tout Elément patrimoine bâti, en témoigne l’élaboration en cours d’une ZPPAUP. particulier protégé identifié par les documents graphiques du règlement - Toutefois, la ZPPAUP ne pouvant à terme tout protéger, le présent PLU est tel que portes, portails, lavoirs, statues, fontaine, ...- doit être protégé, l’occasion de participer à un recensement de bâtiments ou d’éléments restauré, mis en valeur ou reconstitué pour être intégré au mieux au nouvel bâtis intéressants au titre là encore de l’article L.123-1.7 ° du Code de ensemble bâti l’Urbanisme.

Ne sont évidemment pas pris en compte les monuments ou éléments inscrits Les formes urbaines ou ensembles bâtis ou classés au titre de la loi sur les Monuments Historiques qui sont déjà protégés. Les ensembles bâtis identifiés au titre de l’article L.123-1.7° du Code de l’Urbanisme sont concernés par un certain nombre de dispositions : On distingue : Dans le cadre d’une réhabilitation, d’une surélévation ou d’une extension, Les Bâtiments à protéger doivent être conservés et restaurés, leur démolition les modifications de l’aspect extérieur de la construction doivent respecter ne peut être autorisée que dans des cas exceptionnels lies a des impératifs et mettre en valeur les éléments existants de cette construction : de sécurité. composition, décors, menuiseries, etc.

Les travaux réalisés sur un Bâtiment protégé identifié par les documents Les surélévations et extensions de constructions peuvent être interdites dès graphiques du règlement doivent : lors qu’elles portent atteinte à la composition et aux proportions des a - respecter et mettre en valeur les caractéristiques structurelles du constructions existantes bâtiment, les porches et les halls d'entrée, en veillant a la bonne mise en œuvre des travaux qui visent a améliorer les conditions d'accessibilité, La création de nouveaux percements doit respecter le principe général de d'habitabilité ou de sécurité ; composition des façades et les proportions dominantes (rapport entre la b - respecter et mettre en valeur les caractéristiques architecturales du hauteur et la largeur) des baies d’origine lorsqu’elles ont été conservées bâtiment, et notamment la forme des toitures, la modénature, les baies en dans leurs proportions initiales façade, les menuiseries extérieures et les devantures ; mettre en œuvre des matériaux et des techniques permettant de conserver ou de restituer On notera également que certains ensembles bénéficient d’un régime l'aspect d'origine du bâtiment ; traiter les installations techniques de spécifique comme Bollène Ecluse dont les dispositions suivantes manière a ne pas altérer sa qualité patrimoniale ; proscrire la pose s’appliquent :

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Les constructions nouvelles doivent respecter les implantations dominantes exclure). Les baies nouvelles, appareillées en pierre de taille et de même du quartier à savoir en recul par rapport aux voies et emprises publique et caractère, respecteront les proportions des baies existantes ainsi que le un recul par rapport aux limites séparatives. principe de composition des façades. - Couverture et couvrement : les toitures seront constituées de pannes, Les constructions neuves seront orientées de la même façon que les quess et tuiles canals (de récupération) de courant et de couvert. La constructions existantes environnantes. fermeture d’avant-toit, la génoise, sera restaurée dans les règles de l’art. - Menuiseries : les menuiseries des fenêtres seront réalisées à 2 vantaux Une hiérarchie des volumes dans la construction neuve devra permettre de ouvrants à la française avec petits bois formant 3 ou 4 carreaux. Les maintenir la notion de corps principal dominant en regard des volumes volets seront en bois à doubles lames larges à sens contrariées. annexes. De même seront évitées les complications excessives de volumes et de Incidences négatives décrochements, qui doivent rester à l'échelle du bâti. Cette simplicité sera notamment recherchée pour les toitures où, en tout L’augmentation de population prévue par le PLU peut avoir des impacts état de cause, la toiture principale devra rester dominante. négatifs sur les paysages, au travers de l’extension des zones urbaines et Les faîtages seront généralement parallèles à ceux des maisons économiques, et de la réalisation de nouveaux équipements et avoisinantes et à la voie principale infrastructures. Cela risque d’engendrer une modification et une détérioration des paysages en particulier du milieu rural même si des Le présent PLU matérialise l’ensemble des bâtiments, éléments particuliers mesures sont prises pour en minimiser les impacts dans le cadre du projet de ou ensembles bâtis par une trame spécifique complété par un B suivi d’un PLU. n° dont la liste complète figure au chapitre 7 du règlement d’urbanisme. Les projets de développement urbain et économique ainsi que les auront > La restauration des ruines un impact négatif sur les paysages même si les recommandations en matière d’intégration paysagère ont pour objectif de retrouver un mode de La commune de Bollène participe également d’une politique de développement qui ne soit plus en rupture avec le site environnant, qu’il soit restauration de ruines identifiées au massif de Guffiage au titre de l’article bâti ou naturel. L.111-3 du code de l’urbanisme. La densification de l’habitat dans les zones les plus urbaines peut poser des Le règlement prévoit un certain nombre de prescriptions architecturales à problèmes d’intégration paysagère si elle n’est pas strictement encadrée respecter : par les PLU qui offrent des moyens de conserver des espaces non bâtis dans le tissu urbain et la valorisation des sites (cœur d’îlots en jardins, reconquête - démarche d’intervention : elle se veut respectueuse de l’époque et des du rapport à l’eau, perspectives sur le bâti remarquable…). usages, du style architectural et des savoir-faire, elle s’inscrit dans un L’aménagement à des fins touristiques ou ludiques peut avoir un impact contexte de conservation, préserver les caractéristiques essentielles de négatif sur les paysages. Ce sont, par exemple, les aménagements liés à ce patrimoine pour le faire vivre l’accueil du public (stationnement, signalétique…). - murs ; les mêmes techniques de construction et les mêmes matériaux (maçonnerie de pierres hourdées au mortier de chaux) seront mises en œuvre - les baies : les baies existantes devront être restaurées en préservant la nature et la composition des encadrements (baie à linteau pierre monolithe, baie à plate bande, appareillage de brique linteau béton à

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Indicateurs

INDICATEURS DONNEES PERIODICITE DE SUIVI Mesures de - Evolution des sites et 5 ans protection monuments classés ou inscrits paysagère - Suivi des actions réalisées dans le cadre de la ZPPAUP Identification - Evolution des quartiers, 5 ans du petit bâtiments ou éléments patrimoine et recensés au PLU au titre de éléments du l’article L.123-1.7° paysage

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INCIDENCES SUR LA GESTION DES DECHETS Qualitédel’air

ET LA QUALITE DE L’AIR Le développement et la croissance attendue de Bollène vont nécessairement entraîner l’augmentation des flux de circulation, et Rappel des orientations imposent le renforcement des axes routiers à destination des grands pôles économiques. En outre, il s’agit d’un territoire où l’automobile joue un rôle Déchets prépondérant et quasi incontournable compte tenu des distances à parcourir pour effectuer les déplacements quotidiens. D’importants efforts ont été réalisés par la collectivité, en faveur d’une gestion des déchets plus respectueuse de l’environnement et les résultats Cette évolution du territoire et ces aménagements auront donc des obtenus sont largement encourageants. Aujourd’hui, le territoire doit impacts sur la qualité de l’air : accroître ses capacités de recyclage pour respecter le Plan Départemental - impacts ponctuels liés à la réalisation des travaux : utilisation d’engins d’Elimination des Déchets et la poursuite d’une réduction des déchets à la polluants, émissions de particules de poussière pouvant causer des source en menant une politique intercommunale volontariste . nuisances dans le périmètre immédiat. - Impacts à long terme engendrés par l’augmentation des véhicules Qualitédel’Air circulant sur le territoire.

Le PLU recherche une une cohérence entre l’urbanisation et les réseaux de Mesures compensatoires transports, ainsi qu’une fluidification du trafic routier. Il prévoit pour cela de rationaliser les besoins en déplacements grâce : Déchets - au renforcement du poids et du rôle des principaux pôles urbains (politique de renouvellement urbain affirmé du quartier Giono par Des mesures peuvent être proposées en vue de réduire la production de exemple), déchets et d’optimiser les possibilités de retraitement : - au développement du réseau de transports en commun, - sensibilisation des professionnels à l’utilisation de matériaux naturels, - à l’incitation à l’utilisation des modes doux par un renforcement des biodégradables ou recyclables. aménagements spécifiques. - mise en place d’aides destinées à la valorisation des travaux du BTP. Ces orientations répondent à la nécessité d’amélioration de la qualité de - mise en place de chantiers écologiques. vie puisqu’elles ont une incidence directe sur les nuisances engendrées par la circulation, dont la dégradation de la qualité de l’air. Qualitédel’air

Incidences négatives Des mesures supplémentaires et/ou complémentaires visant à inciter la population à utiliser de moins en moins l’automobile pour privilégier les Déchets transports en commun et les modes doux peuvent être envisagées :

L’augmentation de la population et le développement urbain prévus par le - Promouvoir de manière significative les initiatives de covoiturage. PLU entraîneront une augmentation du volume des déchets ménagers et - Développer les modes doux en s’appuyant sur les sites d’intérêt. industriels produits.

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Indicateurs

INDICATEURS DONNEES PERIODICITE DE SUIVI Qualité de - Nombre de jours de 5 ans l’Air dépassement des normes par type de polluants - Fréquentation des transports en commun - Part des déplacements réalisés avec des modes doux Déchets - Evolution du tonnage par 5 ans habitant et par type de déchets - % déchets valorisés / total collecté - capacité des centres de traitement sur le territoire

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L’étatinitialdel’environnement METHODOLOGIE RETENUE POUR Il s’agit dans un premier temps de dresser un état initial de l’environnement L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET stratégique, c’est-à-dire non encyclopédique mais visant les problèmes DESCRIPTION DE LA MANIERE DONT ELLE A principaux pouvant se poser sur le territoire. ETE MENEE : L’analysedesincidences

L’évaluation environnementale, rendue obligatoire par le décret du 27 mai Dans un deuxième temps, l’objectif est de préciser les pressions 2005 relatif à l’évaluation des incidences des documents d’urbanisme sur additionnelles sur le milieu, consécutives à la mise en œuvre du document l’environnement, permet d’intégrer, dès l’élaboration du PLU, une réflexion d’urbanisme. poussée sur l’environnement, qui doit également se révéler force de proposition en termes de projet et de suivi des principes actés. L’analyse des incidences du PLU est effectuée en confrontant les différents

types de dispositions du document (objectifs du PADD, choix retenus, D’une part, cette évaluation comporte une analyse de l’état initial de zonage, règlement) à chacun des thèmes analysés dans la présentation de l’environnement et des perspectives de son évolution, et une analyse des l’état initial de l’environnement. Une réflexion critique est menée sur les incidences notables prévisibles de la mise en œuvre du schéma sur impacts que l’on peut attendre du PLU. Les mesures dites “compensatoires” l’environnement. Les mesures envisagées pour éviter, réduire et, si possible, sont présentées, s’il y a lieu, dans le cadre de chacun des thèmes compenser les conséquences dommageables de la mise en œuvre du environnementaux. Des indicateurs sont proposés, dans la mesure du schéma sur l’environnement doivent également être présentées. possible, pour permettre le suivi puis l’évaluation environnementale de la

mise en oeuvre du PLU dans le temps. D’autre part, l’obligation de suivi du PLU, afin de pouvoir faire l’analyse des Les modalités d’évaluation sont définies selon deux objectifs : pour assurer le résultats de son application (au plus tard à l’expiration d’un délai de dix ans suivi de l’état de l’environnement au regard des objectifs et des orientations à compter de son approbation), complète le dispositif. prises dans le cadre du PLU et pour mesurer l’efficacité des mesures de

réduction et compensation définies dans le projet. Cette partie vise à décrire la manière dont l’évaluation a été effectuée, et notamment les partenariats de travail qui ont été mis en place.

L’évaluation environnementale d’un PLU n’est pas une simple étude d’impact à vocation opérationnelle. L’objectif de la démarche a été d’évaluer un cadre global : la stratégie de développement du territoire, et non simplement une action (ou un ouvrage) unique et figée.

L’évaluation environnementale s’apparente à une analyse non technique permettant d’identifier la compatibilité entre des éléments déjà étudiés et connus, à savoir les enjeux environnementaux du territoire, et les orientations fixées pour son développement. Les outils ont donc eux aussi été adaptés : plus que des investigations techniques ciblées, la mission a requis une démarche de réflexion, d’analyse et de synthèse.

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PRINCIPALES EVOLUTIONS ENTRE LE POS ET

L E P L U :

Rappel tableau de superficies du zonage du POS révisé Rappel Tableau superficies du zonage du PLU

Zones Superficie % Zones Superficie % UA 19,6 UA 19,6 UB 74,6 UB 77,2 UC 128,7 UC 145,4 UD 284,1 UD 532,35 UE 124 UE 132,3 1UF 10 UF 531,8 2UF 57 UY 139,8 3UF 503 UZ (ZAC Pan Euro Parc) 122,5 4UF 1 TOTAL ZONES URBAINES 1202 22,25 TOTAL ZONES URBAINES 1617,37 29,93 1NA (Habitat) 33,9 1AU habitat 19,25 2NA (Activités) 200,8 1AU activités 19,55 3NA (Réserves foncières) 28,1 2AU réserves foncières 73,24 4NA (Loisirs) 73,9 TOTAL ZONES NA 336,7 6,23 TOTAL ZONES AU (A URBANISER) 112,04 2,07 ZAC Pan Euro Parc 130 2,41 NB 127,2 2,35 TOTAL ZONES CONSTRUCTIBLES (U+NA+NB+ TOTAL ZONES CONSTRUCTIBLES (U+AU) ZAC) 1795,9 33,24 1729,41 32 NC 2194 40,61 A (Agricoles) 2186,83 40,47 ND 1413 26,15 N (Naturelles) 1486,75 27,51 TOTAL GENERAL 5403 TOTAL GENERAL 5403

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La juxtaposition des 2 tableaux ci-dessus mérite plusieurs commentaires. Concernant les zones agricoles , la diminution de 7,17 ha s’explique essentiellement par : Concernant les zones urbaines , la forte augmentation de superficies - la création de zones de réserves foncières à vocation majoritairement recensée entre le POS et le PLU (+415 ha) s’explique par 3 économiques à l’Ouest du Canal ainsi qu’à vocation majoritairement facteurs principaux: résidentielles sur le secteur Oratoire-route de St Restitut à l’Est de la - intégration de la ZAC Pan Euro Parc en zone UZ, intégration devenue commune. obligatoire depuis la mise en oeuvre de la loi SRU de décembre 2000. - le transfert en zone N des zones de gravières sur une superficie de 33ha, - intégration partielle des zones NB suivant le degré d’équipement, de risques et des travaux à venir en zone UD principalement. Là encore, ce Concernant les zones naturelles , l’augmentation de 73,75 ha sont les évolutions législatives (loi SRU) qui ont eu pour effet de supprimer résulte essentiellement: les zones NB avec comme conséquence immédiate leur reclassement - du transfert en zone Nl des anciennes zones 4NA en d’autres zones du PLU. - de l’intégration des zones de gravières anciennement en zone agricole - intégration en zone UY de plusieurs zones NA qui étaient déjà (NCg) suffisamment équipées, notamment toutes les zones d’activités systématiquement classées en zone 2NA. Ainsi, le POS de Bollène comptabilisait pas moins de 200ha de zone 2NA, qui sont reclassés en grande partie (151,6ha) en nouvelle zone UY.

Concernant les zones à urbaniser , dites AU, la forte diminution (- 224,66 ha) s’explique là aussi par plusieurs facteurs : - l’intégration en zones urbaines de bon nombre de zones 2NA à vocation d’activités - le passage en zone NL des zones 4NA

En revanche, le présent PLU crée un certain nombre de nouvelles réserves foncières, à dominante résidentielle à l’Est de la commune (quartier de l’Oratoire) et à dominante économique à l’Ouest de la commune (entre ZI la Croisière et Tricastin).

Concernant le total des zones constructibles, à court comme à long terme, on constate sur le tableau que le total provenant du PLU est plus faible (de presque 60ha) que celui du POS. Ceci témoigne clairement de la politique de maîtrise de l’étalement urbain opérée par la commune sans pour autant scléroser l’avenir du développement économique et urbain de Bollène

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