yQÇyOygQ h CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUES (Simon Fowler/LFI) ; 62 (G.E. Archives photos France : Friedman/LFI-UGF) ; 63, 64, 65, Pages : 8h, 8b. London Features International : 6 6 h, 6 6 b, 67h, 67b, 69, 70 Pages : 1 (Brad Elterman) ; 2-3 (Hilaneh (Simon Fowler/LFI) ; 72, 75, 76, Droits réservés : Von Kories) ; 5 (Adrian Boot) ; 6 77h (Peter Mazèl/LFI PM) ; 77 b Pages : 11, 14h, 16, 18b, 19, 20, 22, 24, (Simon Fowler/LFI) ; 7, 9, 10hl (Peter Mazèl). 25, 27, 28, 30, 33, 34, 37, 38, 10 b, 12d (Debbie Harry) ; 13 39, 40, 42, 44, 49, 52, 55h, 57, (Ron Wolfson) ; 14bl 15, 17, Studio Press Holland : 58h, 59, 60, 61, 71, 73. 18h, 23, 29h 29b, 35, 36hr 36b Page : 31. (Peter Mazèl) ; 41 h, 4 1 b, 43, 45g Archives Warner DR : (Peter Mazèl) ; 46, 47, 48g, 48d, Photo Hubert Collau : Pages : 12g1 21, 45d, 54. 50, 51, 53, 56 (BBC/LFI) ; 58b Page : 26.

Collection dirigée par Gilles Verlant Réalisation du livre : Atelier B.A. Correction : Brigitte Arnaud Mise en page : Pascal Tilche Tous droits réservés pour tous pays @ 1996, Les Éditions Hors Collection ISBN 2-258-04456-1 N° d'éditeur : 192 AVERTISSEMENT

Mettons-nous tout de suite d'accord : ce livre n'est pas exhaustif, mais il donne un aperçu global des gens, des disques, des lieux, des événements qui ont propagé le phénomène disco. Phénomène en effet, puisque honni en son temps par les critiques de tous poils, le disco revient aujourd'hui avec une vigueur et une force que plus d'une mode nostalgique pourrait lui envier. Les sociologues penseront peut-être que c'est une musique de crise, faite pour oublier ses soucis sur une piste de danse. Si donner du plaisir à ceux qui /'écou- tent est son unique vertu, elle a amplement rempli sa fonction. Ce livre rassemble une centaine de paragraphes, consacrés aux grands créateurs de ce mouvement, à cer- tains mots-clefs fD// Éclairages, Radios...) et à certaines chansons, lorsque le titre du morceau a dépassé la notoriété parfois éphémère de son auteur. Au sein de ces paragraphes, les mots imprimés en gras renvoient à une autre définition. Encore une précision : pour la clarté du langage, nous parlons de « la » disco lorsqu'il s'agit de la musique, « du » disco pour les modes qui l'entourent. Enfin, si d'aventure vous vous retrouvez derrière des platines, nous vous proposons à la fin de ce livre un choix de cent disques indispensables, classés par BPM (beat par minute ou, si vous préférez, nombre de tac- poum sur 60 secondes !) pour faciliter vos enchaînements. Ne perdons pas plus de temps ! Trentenaires et quadras , tournez maintenant les pages de vos années teena- gers. Et pour les plus jeunes, découvrez quels sont ces êtres qui ont peuplé la planète disco...

Les Suédois connaissent d'autres succès sur ABBA les pistes de danse avec Take A Chance On ARTISTES Me, Knowing Me, Knowing You et Super- trouper, mais le groupe met fin à ses activi- on, Abba n'est pas un tés en 1982, entrant au Livre des records DIVERS groupe disco. Alors, qu'est- avec plus de 215 millions de disques et ce qu'ils font là? Disons cassettes vendus (comptabilité arrêtée à ous ont succombé au que la concordance de date entre leur mai 1985). La brune Anni-Frid, alias Frida, disco, sauf Dylan. Durant immense succès et l'ère disco a installé la enregistre un album solo produit par Phil l'ère hégémonique de la confusion, et quelques-uns de leurs titres Collins qui lui vaut un succès : 1 Know The- disco, entre 77 et 82, en enregistrer était le peuvent être considérés comme éminem- re's Something Going On. La blonde seul moyen de voir ses disques apparaître ment dansables. Évoquons-les donc rapi- Agneta se fait remarquer aux USA avec en haut des hit-parades. dement. Can't shake loose. Les deux garçons, aux Voici une liste de quelques-uns des plus Deux couples : Benny Anderson et Anni- côtés d'Andrew-Lloyd Weber, réapparais- célèbres à s'être pris au jeu de la disco. Frid Lyngstad (seule Norvégienne au milieu sent eux comme coauteurs de la comédie Paul McCartney et son groupe Wings : de 3 Suédois) d'une part, Bjôrn Ulvaeus et musicale Chess en 1985 (avec entre autres Goodnight Tonight. : Da Ya Agneta Fâltskog d'autre part. Après avoir A Night ln Bangkok, un succès chanté par Think l'm Sexy (qui incontestablement échoué d'un cheveu en 1973 lors du sur- Murray Head). relança sa carrière). Les Rolling Stones : réaliste concours de chanson de l'Eurovi- Jusqu'en 1993, le nom d'Abba était devenu Miss You. Kiss : 1 Was Made For Lovinlyou. sion, ils décrochent la timbale l'année sui- synonyme de ringard. Mais un petit film Queen : Another One Bites The Dust. Elton vante, avec l'impérissable Waterloo. C'est australien à l'énorme succès, Muriel, dont John : l'album Victim Of Love. Barbra Strei- le début d'une carrière au succès phéno- l'héroïne se défonce aux disques d'Abba, sand (en duo avec Donna Summer) : No ménal. Les hits se succèdent à un rythme les remet en vogue. Sans oublier la b.o. du More Tears (enough is enough). Diana effréné. Ils collectionnent neuf numéros un film Priscilla folle du désert, ni le tribute Ross : Upside Down. : Let's en Angleterre (un total dépassé seulement « Abba-Esque » du duo anglais Erasure. Il Dance. Santana : One Chain (Don't Make par les Beatles, Elvis Presley et Cliff existe même un groupe australien, Bjôrn No Prison), etc. Richard!). Aux États-Unis, qu'Abba consi- Again, qui fait carrière grâce aux chansons Même un apôtre rock (sévèrement burné) dère comme son seul échec, il se classe d'Abba. Le succès des compils Gold Grea- comme Bruce Springsteen y va de son maxi quand même numéro un le 9 avril 1977 test Hits et More Gold, sorties en 92 et 93, 45 tours en 84 (tard, très tard !) : Dancing ln avec Dancing Queen, titre qui d'ailleurs lui donne à penser que le livre des records va The Dark. fait franchir les portes des discothèques. devoir modifier ses statistiques... Cette année-là le succès d'Abba est tel que Polar, leur compagnie de disques managée I)e.le de qtoicke : ^wfet fouet ^hnenea ! par Stig Anderson, le cinquième membre ARTISTES du groupe, est la société la plus riche de /W OMÙMHt bitco, Ht aie tellement donf Suède, et ce malgré une perte de 2 millions l'époque! ftuui'frid, e éet tA faune, DIVERS II de livres sterling, due à de mauvais inves- tA Monde faueta, AU piano fyemy, tissements boursiers. à ta e fJjÕw.. LA FRANCE

t en France? La déferlante frappe aussi. Le précurseur, il fallait s'y attendre, c'est le génial Michel Polnareff. C'est dès 1976 qu'il enregistre l'album de la bande origi- nale du film culte Lipstick. Installé aux États-Unis, il est probablement influencé par Barry White et le Philadelphia sound qui explosent au même moment. Les nappes de violons et la rythmique de Lips- tick font de ce disque très réussi l'un des premiers hits disco marquants enregistrés par un artiste français. Le cas de S.B. Devotion est déjà plus sur- prenant : sous ce nom se cache notre Sheila nationale, alias Sheila B. Devotion ou encore Sheila et Black Devotion, le nom donné à ses danseurs noirs. Il s'agit surtout d'un coup particulièrement habile de son producteur-pygmalion Claude Carrère : l'immortelle interprète de L'École est finie iiomcMt, non 1 ^eoH-^acquef tfotdmoH nuec ht Çilfo* 1$MtheM... et, ptug ctaffUfne, Cb-Cto période «^lexandhie, ^texMibtû ». DANS LA MÊME COLLECTION : Participant d’une démarche de transmission de fictions ou de savoirs rendus difficiles d’accès par le temps, cette édition numérique redonne vie à une œuvre existant jusqu’alors uniquement sur un support imprimé, conformément à la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012 relative à l’exploitation des Livres Indisponibles du XXe siècle.

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