Sablière de - Rancourt S/Ornain

Demande d'autorisation d’exploitation de carrière

En application du Code de l'environnement livret V – titre 1er

Au titre des rubriques 2510 et 2515 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement

Autres rubriques associées : 2517, 1430, 1432-2, 1435

Résumé non technique de l’étude

GEONESSd’impact-RN°2012-04

Décembre 2013

Etabli par :

Marie-Julia Goubot – Ingénieur ENS Géologie – gérante Coralie Cosson – Ingénieur d’études 54, rue du Monument – 54840 Fontenoy-sur-Moselle 06 70 87 14 40 [email protected]

PREAMBULE

La société Les Sablières de exploite actuellement une carrière sur les territoires des communes de Remennecourt et Rancourt-sur-Ornain dans le département de la .

L’actuel permis d’exploiter arrivera à échéance au 25/09/2018.

La réserve de matériaux alluvionnaires au niveau du site est moins importante que celle estimée au départ et ne permettra pas une exploitation au même rythme jusqu’au terme de l’arrêté d’autorisation.

Une extension de la zone d’exploitation est donc dès aujourd’hui nécessaire pour assurer la continuité du fonctionnement de l’activité. Une demande d’autorisation d’extension du site est aujourd’hui sollicitée. La société Les Sablières de Laimont souhaite poursuivre l’exploitation sur le même principe qu’actuellement avec une production moyenne de 170 000t/an et une production maximale de 200 000t/an identique à la production maximale actuelle autorisée.

Le gisement permet d’envisager une exploitation sur une durée de 30 ans.

SOMMAIRE

1 LOCALISATION DU PROJET ...... 1 1.1 COMMUNES CONCERNEES PAR L’ENQUETE PUBLIQUE ...... 1 1.2 EMPRISE ACTUELLE ...... 2 1.3 EMPRISE DU PROJET D’EXTENSION ...... 2 1.4 SURFACES ...... 3 1.5 ACCÈS À LA CARRIÈRE ...... ERREUR ! SIGNET NON DEFINI. 2 NATURE DES ACTIVITES ...... 6 2.1 NATURE DES ACTIVITES ...... 6 2.2 VOLUMES ...... 6 2.3 HORAIRES ...... 6 2.4 METHODE DE FABRICATION : TRAITEMENT DES MATERIAUX EXTRAITS ...... 7 2.4.1 Description de l’installation de traitement ...... 7 2.4.2 Alimentation en énergie et en eau ...... 7 2.4.3 Traitement des eaux de lavage ...... 7 3 PHASAGE DE L’EXPLOITATION ...... 8 4 REAMENAGEMENT ...... 9 5 LE BESOIN EN MATIÈRE PREMIÈRE POUR LA FABRICATION DE GRANULATS ...... 11 5.1 CONSOMMATION ANNUELLE EN GRANULATS PAR HABITANT ...... 11 5.2 LES UTILISATIONS DES GRANULATS AU QUOTIDIEN...... 11 6 IMPACT DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT ...... 12 6.1 LE SOL ...... 13 6.2 L’EAU ...... 14 6.3 LA FAUNE, LA FLORE, LES ZONES DE PROTECTION REGLEMENTAIRES ...... 15 6.4 LES COMMODITES DU VOISINAGE ...... 16 6.5 LE PAYSAGE ...... 17

FIGURES ET TABLEAUX

Figure 1 – Localisation géographique régionale du site ...... 1

Figure 2 – Localisation géographique du projet ...... 1

Figure 3 – Rayon d’affichage réglementaire = 3km ...... 1

Figure 4 – Vue aérienne du site : AP N°2003-2456 ...... 2

Figure 5 – Vue aérienne du site : Projet d’extension ...... 2

Figure 6 – Accès au site de la carrière ...... 4

Figure 7 – Accès au site de la carrière : vue aérienne rapprochée ...... 4

Figure 8 – Accès à la carrière ...... 5

Figure 9 – Phasage général ...... 8

Figure 10 – Schéma du principe d’exploitation ...... 9

Figure 11 – Plan de réaménagement ...... 10

TABLEAUX

Tableau 1 – Synthèse des surfaces ...... 3

Tableau 2 – Durée sollicitée et productions ...... 6

P a g e | 1 Etude d’impact : Résumé non technique

1 LOCALISATION DU PROJET 1.1 COMMUNES CONCERNEES PAR L’ENQUETE PUBLIQUE

Les communes qui sont consultées lors de l’enquête publique sont situées à l’intérieur du rayon des 3 km réglementaire autour des limites du projet :

Pour la région Lorraine, département de la Meuse : . Rancourt-sur-Ornain, . Remennecourt, . Revigny-sur-Ornain, . , . Andernay.

Pour la région Champagne-Ardenne, département de la Marne : . Vroil, . Bettancourt-la-Longue, . Alliancelles, . Sermaize-les-Bains, . Pargny-sur-Saulx, 52 . Villers-le-Sec.

Elles sont repérées sur la carte ci-dessous :

Figure 1 – Localisation géographique régionale du site (Source : carte Michelin)

Champagne- Ardenne Marne

Lorraine - Meuse

Figure 2 – Localisation géographique du projet (source : extrait de carte IGN – montage : GEONESS)

Figure 3 – Rayon d’affichage réglementaire = 3km

(source : extrait de carte IGN – montage : GEONESS)

Projet d’extension de la carrière de Remennecourt/Rancourt-sur-Ornain Etude d’impact : Résumé non technique Les Sablières de Laimont GEONESS-RN°2012-04 P a g e | 2 Etude d’impact : Résumé non technique

1.2 EMPRISE ACTUELLE 1.3 EMPRISE DU PROJET D’EXTENSION

Les limites du projet sont reportées sur le fond de photographie aérienne ci-dessous. La société Les Sablières de Laimont exploite actuellement la gravière de Remennecourt/Rancourt dont les limites Conformément à la réglementation, un délaissé de 10m est conservé tout autour du site sollicité. Le délaissé est sont présentées ci-dessous et définies par l’arrêté préfectoral N° 2003-2456 du 25/09/2003. porté à 35m le long des ruisseaux, cours d’eau et fossés (selon les préconisations de la DDT) et à 25m le long de Actuellement, le site se présente ainsi : la RD27 (selon les préconisations du conseil général).

Surfaces réaménagées et restituées Surfaces réaménagées et restituées

Bassin extrait en eau et réaménagé Chemin d’accès

Portion de chemin privé Bassin à l’extraction Zones des bassins de décantation (fin de phase 2) Portion de chemin communal

Installation - Stocks Portails

Haies sauvages conservées

Zones des installations Déviation du chemin privé assurant la (Fin de phase 2) desserte de la ferme Bassin de décantation De la même façon, la surface du projet apparaît en rouge. La surface en jaune ne fait pas partie du périmètre La surface en jaune est aujourd’hui complétement réaménagée et a été restituée en 2012. Elle ne fait plus partie carrière. du périmètre de la carrière (qui lui apparaît en rouge sur la carte).

Figure 4 – Vue aérienne du site : AP N°2003-2456 Figure 5 – Vue aérienne du site : Projet d’extension (source : géoportail – montage : GEONESS) (source : géoportail – montage : GEONESS)

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1.4 SURFACES

20 ha 67a 52 Dont 3ha 14a 02 pour les Surface autorisée par l’AP 2003-2456 et demandée en renouvellement installations Et 13ha 39a 50 dédiée à l’exploitation Surfaces demandées en extension 94ha 96a 30

Surface totale du projet objet de l’actuelle demande 115ha 83a 12

Surface correspondant aux surfaces gelées : délaissé périphérique, digues interbassins, surface de 16ha 53a 46 l’installation en phase 2, délaissés pour les haies Surface du gisement réellement exploitable (moins 4ha non exploitée sous les 78ha 42a 84 installations de traitement)

Tableau 1 – Synthèse des surfaces (source : Cabinet de géomètre expert Descamps Duhameau - GEONESS)

Les surfaces gelées correspondent aux surfaces qui ne seront pas extraites. Il s’agit des délaissés périphériques règlementaires (qui se présentent sur une largeur de 10 à 35 mètres), des digues entre les bassins (délibérément non extraites pour ne pas perturber les circulations d’eau), de toutes les haies buissonnantes actuellement présentes et qui seront conservées (d’où non extraction des matériaux présents à l’aplomb de ces haies).

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Figure 6 – Accès au site de la carrière (source : geoportail – montage : GEONESS)

Portion en parcelle privée aménagée et entretenue par Les Sablières de Laimont Portion en parcelle communale aménagée et entretenue par Les Sablières de Laimont

Portion de chemin revêtu (gravillonnage + enrobé dans les courbes)

Chemin Portion sur chemin communal non communal entretenue par emprunté Les Sablières de Laimont

Figure 7 – Accès au site de la carrière : vue aérienne rapprochée (source : google earth – montage : GEONESS)

L’accès à la carrière reste identique dans le projet d’extension.

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L’accès au site se fait depuis la RD27. Les camions empruntent ensuite un chemin d’exploitation entretenu par la société Les Sablières de Laimont.

Ce chemin d’exploitation est d’abord en domaine privé depuis la RD27 puis en domaine communal avant de rejoindre le chemin communal jusqu’à l’entrée actuelle du site de la carrière. Le chemin est calibré pour supporter le trafic de la carrière. Il a été aménagé et est entretenu au frais de l’entreprise. Il est revêtu (avant le croisement avec la RD27) d’un gravillonnage / enrobé permettant notamment le nettoyage des roues.

Figure 8 – Accès à la carrière (source : GEONESS)

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2 NATURE DES ACTIVITES

2.1 NATURE DES ACTIVITES

Le présent projet concerne : 1) L’exploitation des graviers de fond de vallée. L’extraction est réalisée en eau c’est-à-dire dans la nappe alluviale, 2) La fabrication de granulats à partir des graves extraites. Cette fabrication nécessite le passage dans une installation de traitement qui va laver les matériaux, les concasser et permettre le stockage selon différentes coupures marchandes, 3) L’aménagement du site. L’aménagement des zones extraites est réalisé en même temps que l’extraction. Les bassins créés voient leurs berges se dessiner au moment de l’extraction des graves. Les berges sont aménagées avec les terres et avec les argiles issues du lavage des matériaux. Les aménagements ont été choisis en tenant compte du contexte hydraulique, hydrogéologique et des éléments biologiques de la zone du projet. La partie sud-est sera remblayée avec les argiles de lavage pour reconstituer un pré.

2.2 VOLUMES

Durée totale sollicitée 30 ans

Production annuelle moyenne 170 000t Production annuelle maximum 200 000t

Tableau 2 – Durée sollicitée et productions (source : GEONESS)

Actuellement, la production moyenne autorisée est de 145 000 t/an et la production maximale autorisée est de 200 000t/an.

2.3 HORAIRES

La carrière de Remennecourt/ Rancourt-sur-Ornain fonctionne du lundi au vendredi de 7h à 12h et de 13h à 17h en période hivernale et de 6h à 12h et de 13h à 17h30 en période estivale.

Projet d’extension de la carrière de Remennecourt/Rancourt-sur-Ornain Etude d’impact : Résumé non technique Les Sablières de Laimont GEONESS-RN°2012-04 P a g e | 7 Etude d’impact : Résumé non technique 2.4 METHODE DE FABRICATION : TRAITEMENT DES MATERIAUX EXTRAITS

2.4.1 DESCRIPTION DE L’INSTALLATION DE TRAITEMENT

Actuellement l’installation de traitement présente une puissance installée de 200 kW. Dans le cadre du projet, cette installation sera conservée. Quelques adaptation sont à prévoir dans le temps (remplacement de moteurs, de bandes transporteuses…). Dans le cadre de l’extension projetée, l’installation de traitement occupe d’abord la même place qu’actuellement, tout comme les stocks. Par la suite, en fin de phase 2 (à environ 8 ans après autorisation), l’installation et les stocks sont déplacés vers l’est. La zone des installations occupe une surface d’environ 4ha à l’aplomb d’une zone qui ne sera pas exploitée (cf. figure 5).

2.4.2 ALIMENTATION EN ENERGIE ET EN EAU

L’ensemble de l’installation de traitement est alimenté par courant électrique depuis le réseau EDF. Un transformateur est en place en limite de site pour assurer la compatibilité électrique.

L’alimentation en eau du poste de lavage est assurée par pompage dans le puits situé juste à côté de l’installation. L’eau pompée est comptabilisée grâce à un volucompteur.

Préalablement au déplacement de l’installation, des travaux sont nécessaires : . Allongement du réseau EDF et déplacement du transformateur, . Création d’un nouveau puits de pompage.

2.4.3 TRAITEMENT DES EAUX DE LAVAGE

Les eaux de lavage sont évacuées vers le bassin de décantation situé actuellement au sud de la zone des installations. Dans le cadre de l’extension projetée, le bassin de décantation est déplacé en face de la nouvelle zone des installations. Ce bassin est extrait puis comblé avec les fines de lavage de manière à ce qu’il retrouve sa vocation initiale de pâturage.

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3 PHASAGE DE L’EXPLOIT ATION

F i g u r e 9 – Phasage général ( s o u r c e : GEONESS )

P r o j e t d’extension de la carrière de Remennecourt/R a n c o u r t - s u r - O r n a i n Etude d’impact : Résumé non technique Les Sablières d e L a i m o n t GEONESS - R N ° 2 0 1 2 - 04 P a g e | 9 Etude d’impact : Résumé non technique

4 REAMENAGEMENT

L’exploitation est menée selon un principe de réaménagement coordonné :

Sur la sablière on a : . Une surface en préparation, correspondant à la surface décapée : environ 2,5ha ; . Une surface en cours d’extraction, qui atteint au maximum 2,5 ha si aucune opération de réaménagement n’est opérée dans l’année (ce qui est très rare mais peut arriver à certaines étapes en fonction de la configuration de l’exploitation) ; . Une surface réaménagée, dont la géométrie d’ensemble a été acquise lors des opérations de décapage et d’extraction et où la végétation s’installe rapidement (sur un cycle annuel).

Surface réaménagée Surface en extraction Surface décapée

2,5 ha 2,5 ha 2,5 ha

Figure 10 – Schéma du principe d’exploitation (source : GEONESS)

A la suite du réaménagement seront créés : . Huit étangs, . Trois zones de prairies, . Trois zones de roselières, . Trois îlots.

Les aménagements sont uniquement réalisés avec les matériaux du site : soit les terres décapées en surface, soit les argiles issues du lavage des matériaux lors de l’élaboration des granulats.

Le réaménagement prévu permet une diversification du milieu. L’exploitation de la carrière va permettre de passer d’un milieu agricole à un espace plus écologique avec des aménagements permettant un accroissement de la biodiversité et la création d’un paysage s’inscrivant dans la continuité des rives de l’Ornain et du ruisseau des fontaines.

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Figure 11 – Plan de réaménagement (source : NEOMYS)

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5 LE BESOIN EN MATIÈRE PREMIÈRE POUR LA FABRICATION DE GRANULATS

5.1 CONSOMMATION ANNUELLE EN GRANULATS PAR HABITANT

Aujourd’hui, 400 millions de tonnes de granulats sont consommées chaque année en , soit 5,5t/an/hab.

5.2 LES UTILISATIONS DES GRANULATS AU QUOTIDIEN

Enrobage des canalisations Chemin Routes Bétons …

Consommation nationale de granulats Répartition des usages (source: UNICEM-2009)

Besoin en granulats: 1 pavillon neuf = 200t; 1 km d’autoroute = 25 000t ; 1m3 de béton = 1,9t ; 1t d’enrobé = 0,95t

Les granulats fabriqués sur le site de Remennecourt-Rancourt sont uniquement destinés à des usages nobles (bétons).

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6 IMPACT DU PROJET SUR L’ENVIRONNEMENT

Cette partie synthétise les éléments détaillés dans l’étude d’impact du projet qui comprend sept chapitres :

Chapitre I : Description du projet Chapitre II : Analyse de l’état initial Chapitre III : Analyse des effets du projet sur l’environnement Chapitre IV : Evaluation des risques sanitaires Chapitre V : Solutions de substitution et raisons du choix du site Chapitre VI : Mesures prévues pour éviter, réduire, compenser les effets du projet sur la santé et l’environnement Chapitre VII : Méthodes utilisées pour établir l’état initial et l’analyse des effets du projet sur l’environnement

Auxquelles le lecteur pourra se rapporter pour plus de précisions.

Le but est ici de comprendre : . Les sensibilités du secteur, en termes d’environnement et de voisinage, en tenant compte des caractéristiques du projet ; . Les impacts du projet sur l’environnement à court, moyen et long terme, en tenant compte des mesures de réduction, de limitation et de compensation des impacts qui seront mises en place.

Pour une compréhension plus aisée, nous présentons l’analyse des impacts par thème et selon le schéma :

Description de l’état actuel :

Analyse des effets du projet

Mesures mises en place pour réduire/compenser les effets du projet

Analyse de l’impact du projet

Le résumé non technique ne reprend pas tous les thèmes abordés dans l’étude d’impact mais uniquement les thèmes principaux.

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6.1 LE SOL

Description de l’état actuel :

Le sol est constitué par la couverture pédologique (terre végétale + limons sur environ 50 cm) Et par les alluvions (graviers de nature calcaire sur environ 3,75m qui constituent le gisement)

Les effets du projet sur le sol : Les Mesures mises en place :

Risque de pollution : par déversement accidentel Contre le risque de pollution : d’hydrocarbures, par dépôt de déchets . Citerne posée sur un bac de rétention placé

sur une aire bétonnée étanche avec

séparateur d’hydrocarbures

Risque de dégradation / destruction de la . Citerne contenue dans un réservoir à double couverture pédologique : la terre végétale, si elle paroi est stockée, peut se dégrader notamment par . Kit anti-pollution disponible sur site phénomène de compaction. La surface . Activation du plan d’intervention en cas de recouverte aujourd’hui par la couverture pollution pédologique sera détruite et remplacée par des

étangs. Contre le risque de dépôt sauvage : . Site interdit au public,

. Site clôturé,

. Fermeture du site en dehors des heures d’ouverture.

Contre le risque de dégradation de la terre végétale : Les limons et terres végétales seront remis en place au niveau des surfaces restituées en prés. La rotation immédiate ou très rapide des terres empêchera la dégradation par compaction et favorisera la conservation du capital grainier.

Pour compenser la destruction de la couverture pédologique : Elle sera utilisée entièrement dans

Couverture pédologique le cadre du réaménagement du site pour aménager les berges et les abords des étangs. Sa destruction sera compensée par son utilisation dans un nouvel usage

Impact du projet sur les sols :

En tenant compte des caractéristiques du site du projet, des effets du projet et des mesures mises en place, l’impact du projet sur les sols peut être considéré comme faible pour les zones retrouvant un usage de prairie à moyen pour les zones transformées en étangs.

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6.2 L’EAU

Description de l’état actuel :

Le projet se situe au niveau de la plaine alluviale. L’extraction se déroule en eau, dans la nappe alluviale. Des captages d’alimentation en eau potable sont situés sur les communes de Remennecourt et d’Alliancelles. La zone du projet n’est pas concernée par des périmètres de protection de captages. Le projet se situe en zone inondable (classée rouge selon le PPRi de l’Ornain).

Les Mesures mises en place : Les effets du projet sur l’eau :

Risque de pollution : par déversement accidentel Contre le risque de pollution : . Citerne posée sur un bac de rétention placé sur une d’hydrocarbures, par dépôt de déchets aire bétonnée étanche avec séparateur d’hydrocarbures . Citerne contenue dans un réservoir à double paroi Risque d’incidence sur les captages . Kit anti-pollution disponible sur site d’alimentation en eau potable : l’exploitation . Activation du plan d’intervention en cas de pollution pourrait avoir une incidence sur les captages Contre le risque de modification de l’alimentation en d’alimentation en eau potable d’un point de vue eau potable : quantitatif (avec modification des circulations . L’étude hydrogéologique menée par Antea d’eau souterraine) et d’un point de vue qualitatif Group a permis de montrer que l’exploitation (en cas de pollution). n’aura pas d’impact sur les captages d’alimentation en eau potable.

Risque d’aggravation du caractère inondable en Contre le risque de modification du libre écoulement cas de crue : Le règlement du plan de prévention des eaux : du risque inondation interdit, en zone rouge, . Géométrie spécifique des bassins avec un tous les travaux et les constructions susceptibles allongement nord-sud perpendiculaire au de faire obstacle au libre écoulement des eaux, sens d’écoulement de la nappe pour éviter et de modifier le site. tout phénomène de débordement d’un bassin à l’autre,

. Haut de la digue le plus proche possible du terrain naturel pour opposer un obstacle minimal aux crues, . Aménagement de déversoirs (seuils) pour éviter tout débordement en aval des bassins, . Largeur des digues et protection des berges suffisantes . Pas de stocks temporaires en bordure de bassins. . Stocks de granulats : sous forme de merlons orientés dans le sens de l’écoulement, . Pas de stocks de terre : réutilisation immédiate ou très rapide. . Installation auto ancrée par son poids et disposée selon un allongement ouest-est opposant une moindre résistance à l’écoulement des eaux en cas de crue.

Impact du projet sur l’eau :

En tenant compte des caractéristiques du site du projet, des effets du projet et des mesures mises en place, l’impact du projet sur l’eau peut être considéré comme faible. L’étude hydraulique menée spécifiquement par AnteaGroup a permis par ailleurs de montrer la compatibilité du projet avec le règlement du plan de prévention du risque inondation.

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6.3 LA FAUNE, LA FLORE, LES ZONES DE PROTECTION REGLEMENTAIRES

Description de l’état actuel :

Le projet se situe dans une zone agricole vouée aux cultures. Des haies sont présentes au niveau de la zone d’extension. Sur le site de la carrière actuelle, la création d’étangs et les aménagements (berges, plages de galets, végétation…) ont permis l’installation de nouvelles espèces. Le projet se situe à proximité d’une zone Natura 2000.

Les Mesures mises en place : Les effets du projet sur la faune, la flore et les zones protégées : Mesures de suppression d’impact :

Risque de destruction des habitats : les . Zones de délaissé périphérique, opérations de décapage-extraction peuvent . Conservation de toutes les haies, détruire des habitats notamment au niveau des . Maintien des ripisylves le long des cours haies présentes sur site d’eau,

. Maintien d’un ourlet herbeux au pied des

ripisylves et des haies. Risque de destruction d’aire de chasse, de

reproduction… Mesures de réduction d’impact :

. Aménagement du calendrier

d’exploitation dans le respect des cycles Risque d’incidence des populations recensées au vitaux niveau des zones protégées. . Fauchage des zones de délaissé entre la mi-novembre et février. . Produits des fauches et branchages laissés en tas (herpétofaune), . Réaménagement coordonné à l’avancement de l’exploitation, . Mise en place d’un radeau à sternes, . Aménagement de plages de galets et de

sables,

. Suivi adapté et régulier.

Impact du projet sur la faune, la flore, les zones de protection :

En tenant compte des caractéristiques du site du projet, des effets du projet et des mesures mises en place, l’impact du projet sur la flore est nul, l’impact du projet sur la faune est nul à très faible, l’impact du projet sur les zones de protection réglementées est nul (il n’y a pas d’incidence du projet sur la Natura 2000). A long terme, la modification de la vocation du site, qui passera d’un environnement agricole à une zone humide dédiée à la flore et à la faune, favorisera le développement de la biodiversité du site et la création de corridors biologiques entre les différents espaces protégés du secteur. A long terme, le projet a un impact positif en terme de biodiversité.

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6.4 LES COMMODITES DU VOISINAGE

Description de l’état actuel :

Aujourd’hui, la carrière est déjà en fonctionnement. Les bruits émis par l’installation respectent les normes environnementales en vigueur. Les envols de poussières affectent les abords immédiats du site (surtout au niveau du chemin d’accès). Le trafic induit par l’activité est compris entre 23 et 32PL/jour (en rotation).

Les effets du projet sur les Les Mesures mises en place :

commodités du voisinage : Contre le bruit : . Évaluation régulière du niveau de bruit, Risque d’augmentation des nuisances sonores : . Appareils conformes aux normes en vigueur, La zone en chantier et la zone de l’installation de . Peu d’engins présents sur site, traitement va se déplacer et se rapprocher du . Vérification régulière du bon fonctionnement village. La simulation des bruits émis dans des engins et de l’installation, l’environnement aux différentes phases . Equipement spécifique des engins (cri du d’exploitation montre que les normes en vigueur lynx) en remplacement des bips de recul, seront respectées. . Vitesse limitée à 20 km/h, . Horaires diurnes, . Conservation des haies. Incommodités liées aux poussières : Elles sont liées aux dépôts de poussières dans Contre la poussière : l’environnement proches. . Pulvérisation d’eau sur les pistes et arrosage des stocks, . Haies conservées, Risque de gêne lié au trafic poids lourds, risque d’accident : Le trajet emprunté par les poids . Exploitation en eau, matériaux lavés, lourds restera identique. L’augmentation de . Vitesse limitée à 20 km/h et peu d’engins production requise augmentera très légèrement présents sur site. le trafic selon la demande en matériaux et Contre la gêne liée au trafic : l’activité économique (+ 3 à 4 camions par jour).

. Limitation du trafic aux horaires d’ouverture,

. Le respect du code de la route est exigé, . Chemins d’accès pourvus d’un revêtement autonettoyant (gravillonnage et enrobé), . Des panneaux de signalisation de sortie de camions ainsi que des panneaux STOP sont apposés au niveau des croisements (chemins d’exploitation privé, RD27).

Impact du projet sur les commodités du voisinage :

En tenant compte de l’environnement proche, des effets du projet et des mesures mises en place, l’impact du projet sur les commodités du voisinage est temporaire et peut être considéré comme faible.

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6.5 LE PAYSAGE

Description de l’état actuel :

Aujourd’hui, au niveau de la surface du projet, on voit de vastes zones dédiées à la culture, quelques haies, les bassins et les étangs créés par l’actuelle activité extractive. La vue est ouverte vers l’est en direction de Revigny. Elle est stoppée à l’ouest, au nord et au sud par la végétation buissonnante et de haute tige qui borde les cours d’eau.

Les Mesures mises en place : Les effets du projet sur le paysage :

Risque de perception visuelle du site Contre la perception visuelle du site en d’extraction depuis les premières habitations et extraction : les axes de circulation : La détermination de . Mise en place d’un plan de l’aire de perception visuelle permet de conclure réaménagement, que la zone en chantier ne sera visible que depuis . Réaménagement concomitant à le chemin communal et la RD27. l’exploitation, . Exploitation sur des surfaces limitées, Modification du paysage : Le site de la sablière . Limitation des surfaces décapées, . Limitation des surfaces en extraction, n’aura une vocation industrielle que temporairement. L’exploitation sera menée dans . Limitation du nombre d’engins évoluant sur le site, un objectif d’aménagement post-exploitation du site. Au fur et à mesure de l’avancée de . Conservation des haies, l’exploitation et à long terme, le paysage . Conservation de délaissés périphériques changera de vocation : d’un paysage ouvert et de 10 à 35 mètres sur le pourtour du site, monotone de culture, on passera à un paysage . Végétalisation rapide des berges créant plus diversifiée de zone humide (photomontages un écran visuel végétal. disponibles au chapitre III de l’étude d’impact).

Impact du projet sur le paysage :

En tenant compte de l’environnement proche, des effets du projet et des mesures mises en place, il faut distinguer les impacts visuels du projet en phase exploitation, au cours de la vie de l’installation et à long terme (après réaménagement - sachant que le réaménagement se fait au fur et à mesure de l’avancée de l’exploitation).

En se plaçant dans le cas le plus défavorable, à proximité immédiate d’une zone en chantier depuis le chemin communal ou depuis la RD27, l’impact visuel au moment de la phase d’extraction sera moyen à fort avec vue directe sur les engins de chantier, les stocks, l’installation. Cet impact sera toutefois très temporaire sur une zone du fait du réaménagement coordonné.

A moyen et long terme, c’est à-dire en cours de réaménagement et en fin de vie de l’exploitation, de façon cette fois-ci permanente, l’impact visuel sera positif. Le paysage aura complétement changé mais proposera plus de diversité et de dynamisme.

Projet d’extension de la carrière de Remennecourt/Rancourt-sur-Ornain Etude d’impact : Résumé non technique Les Sablières de Laimont GEONESS-RN°2012-04