RESPONSE RAPID MECHANISM - RRM

Evaluation multisectorielle rapide des besoins des IDPs + CIBLAGE à NOUVEAU DANS LES 3 COMMUNES DE , et Cercle : Diré Région : Tombouctou Période d’évaluation : Du 04 au 10 Mai 2020 Nouveau Ciblage du 20 au 30/05/2020

Contacts : EMMANUEL KAMATE LIMASI Responsable Programme RRM nio.rp.rrm@solidarites-.org YOUNOUSSOU AMADOU Responsable Activités RRM [email protected]

SOMMAIRE INTRODUCTION ...... 3 Objectifs de l’évaluation...... Erreur ! Signet non défini. La méthodologie de l’évaluation ...... 3 CONTEXTE GENERAL ...... 4 Situation sécuritaire ...... 4 Mouvements de population : ...... 4 ANALYSE DES BESOINS ...... 6 EAU, HYGIENE ET ASSAINISSEMENT ...... 6 NFI / ABRIS ...... 7 SECURITE ALIMENTAIRE ...... 7 SANTE ET NUTRITION...... 8 AUTRES SECTEURS...... 10 PROTECTION : ...... 10 COMMUNICATION / TRANSPORT ...... 10

Rapport d’évaluation multisectorielle Rapide Solidarités International -RRM à Tienkour, Haibongo et Dangha-Diré / Mai 2020

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INTRODUCTION Contexte et Objectif de l’évaluation : L’équipe RRM de Solidarités International a été alertée le 22/04/2020 par les points focaux de Teinkour et Dangha, le comité de veille et de crise de Diré à travers le service local du développement social et de l’économie solidaire d’un mouvement de population dans les trois communes susdites de Diré (Haibongo, Tienkour et Dangha).

Vu le nombre important de ménages signalés dans l’alerte (1867 ménéges), Solidarités en tant que point focal humanitaire de la zone et dans le souci de confirmer ce mouvement devant la communauté humanitaire, a effectué une mission conjointe de constat avec le service social de Diré sur certains sites (Leleten, Saouna, Hilladahirane, Sossoro et Kelkoura) seulement dans la commune de Dangha le 28/04/2020 pour parfaire sa triangulation.

Cette mission de visite de constat n’a pas malheureusement couvert la commune de Tienkour en cette date à cause de la présence des groupes armés non étatiques dans la commune de Tienkour (Dougouradji et sinem ) pour le prelevement de la zakate ; et non plus dans celle de Haibongo sous restriction d’accès humanitaire par Solidarités à cause de la présence des mêmes groupes armés non étatiques.

L’alerte étant confirmée par cette visite de constat, une mission conjointe d’évaluation des besoins couplée au ciblage a été conduite par l’équipe RRM de Solidarités International avec la participation du service local du développement social et de l’économie solidaire de Diré, IEDA RELIEF et ALIMA et un spécialiste WASH de Solidarités International du 04 au 10/05/2020 dans les communes de Tienkour et Dangha, aboutissant à 2104 ménages, un chiffre qui n’a pas été validé par la communauté humanitaire après observations des raisons évidentes de faible collaboration des responsables locaux dans le processus de ciblage en dépit de la méthodologie et approche habituelles appliquées par le point focal humanitaire dans les sites évalués et ciblés. Le nouveau Ciblage ayant fait l’objet d’echange et de compromis avec les responsables du cercle de Diré a été reconduit du 20 au 30/06/2020, couvrant cette fois ci les trois communes concernées (Haibongo, Tienkour et Dangha) avec la participation du service local du développement social de Diré et de l’ONG IEDA RELIEF, a finalement aboutit à 1777 ménages déplacés ciblés. L’équipe d’évaluation avait pour but principal de s’enquérir de la situation humanitaire des sites affectés par le mouvement de population en mesurant les indicateurs clés pouvant justifier une intervention d’urgence dans la zone en faveur des ménages déplacés. Pour ce faire, l’équipe devrait :  Analyser les risques de protection et l’accessibilité des populations affectées par la crise,  Evaluer les besoins humanitaires prioritaires des populations déplacées et des familles d’accueil  Identifier et cibler les populations affectées par la crise.

La méthodologie de l’évaluation Les méthodes et approches suivantes ont été utilisées pour la collecte des données :  Entretien avec les autorités et leaders locaux des zones à évaluer,  Cartographie de la zone et Identification des sites des déplacés,  Focus group pour comprendre le contexte et analyser les risques de protection liés à l’assistance,  Enquêtes ménages auprès des ménages déplacés pour évaluer leur vulnérabilité et leurs scores de sévérité,  Procéder à l’identification porte à porte des ménages déplacés.

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CONTEXTE GENERAL Situation sécuritaire Depuis les trois derniers mois, la situation sécuritaire s’est détériorée dans la zone de Gourma Rharous qui fait directement frontière au cercle Diré (Dangha, Haibongo et Saréyamou) . Cette détérioration est la résultante des violents combats qui se sont éclatés entre les deux groupes radicaux présents dans cette zone d’une part, et d’autre part, des opérations militaires des FAMA et leurs alliés qui continuent également les frappes aériennes tout autour de cette zone en réaction à cet activisme militaire. Les populations traumatisées se sont dirigées dans tous les sens notamment dans le cercle de Diré (Dangha, Haibongo et Tienkour) en ce qui nous concerne.

Bref historique de la crise Les échanges effectués lors des focus group avec les IDPs ont montré que ce mouvement est dû à la conjonction de plusieurs évènements notamment les représailles, assassinats ciblés, enlèvement des hommes et bétail dans plusieurs zones (Douentza, Bourgou, , Teninkou, Youwarou, , Doh, Ayis, Bambaramaoudé, Hanawada, Idialalane, Ikaye-kaye, Karibangou) ; et le Gourma Rharous s’est retrouvé l’épicentre de la recrudescence des violents combats entre groupes radicaux d’une part, et d’autres parts, entre groupe radicaux et les FAMA et alliés. Les derniers évènements dans le Gourma Rharous datent du 18 Avril 2020 dans la contrée d’Ayis à quelques kilomètres d’Inadiatafane où l’affrontement entre les deux groupes radicaux le 17/04/2020 a été suivi par des frappes aériennes le 18/04/2020.

Mouvements de population : L’insécurité grandissante de manière générale dans le pays, et en particulier dans le Gourma de Rhrarous devenu aujourd’hui l’épicentre de la recrudescence des atrocités, d’un conflit de leadership entre les groupes radicaux par des violents combats et ensuite entre ces radicaux et les FAMA, les exactions sommaires, l’enlèvement de bétail vers Douentza, Youwarou, Bourgou et Teninkou, telles sont les raisons principales de ce mouvement des populations qui ont obligé plusieurs ménages à prendre la fuite dans la précipitation pour sauver leur vie. Les derniers affrontements entre les deux groupes radicaux du 17 Avril 2020 dans le Gourma et les dernières frappes aériennes le 18 Avril 2020 dans la localité d’Ayis ont été intenses et ont poussé au départ de ces déplacés.

Selon les informations reçues lors des différents focus group, la plupart des IDPs sont originaires de Gourma Rharous et sont venus se réfugier chez leurs parents de Dangha et Tienkour mais ceux de Haibongo ont quitté principalement de Douentza, Gossi et Bonni après qu’ils aient migré vers le centre du Pays depuis plus de 35 ans suite aux différentes sècheresses de 1973 et 1984, 2004.

Les IDPs disent être traumatisées par la situation car les violents affrontements entre groupes radicaux leur ont leur causé des dommages collatéraux et les différentes frappes aériennes ont dispersé les hommes et les animaux pour ceux qui en avaient. Les 80% des IDPs vivent en famille d’accueil et sont très reconnaissants des sacrifices faits par leurs parents de les avoir accueilli dans leurs propres maisons ou à leur octroyant leur seul hangar.

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Les IDPs de Rharous ne cachent pas leur intention de retourner une fois que la situation se calme car selon eux, ils arrivent difficilement à gagner le pain et la seule raison qui justifie leur présence est la stabilité sécuritaire de cette zone d’accueil mais par contre, ceux

Démographie de la zone

Tableau1 – Désagrégation des personnes affectées

Nbre des Nbre des Nbre des Nbre des Nbre des Nbre des Nombre total Nbre des Nbre des femmes de 50 hommes de hommes femmes entre filles de 5 à garçons de 5 des filles de 5 garçons de 6 à plus 50 à plus entre 18 à 49 18 à 49 17 à 17 personnes

278 436 1286 1425 958 929 573 673 6558

Tableau2- Répartition des ménages déplacés par site et par commune selon le nouveau Ciblage du 20 au 30 Juin 2020 :

Communes Sites Nombre ménage Dinahel 39 Idanasnat 62 Imawahiyakoyra 28 Kargamé 15 Kona 42 Kougou 21 Manakabé 48 Messi Messi 32 Tienkour Oumakoira 56 Oumbouldjou 37 Symbou 21 Tagalafa 39 Bally 29 Tilemkarade 22 Toumassi 42 TOTAL TIENKOUR 533 Borthin Bangou 59 Dabarassiréna 29 Alikine 42 Baney 17 Dadji 28 Dakoira 23 Hambour 27 Inagrimbite III 50

Iladahirane 16 Dangha Izouraz 71 Kel-koura 106 Karey Goussou 74 Leleten 81 Saouna 85 Sossoro 20 Tabakate 17 745 Amaribomo 38 Bafal 56 Bangara2 31 Balaga 24 Cybabanandi 18 Delkoudré 25 Haina 19

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Hamane kongo 37 Kel-dourgou 48 HAIBONGO Kinessala 19 Maraba 31 Oumoukou 14 Ouronéma 18 Sinlinké 16 Telefoule 23 Tinzeybaratane 14 Tontingra 29 Tantaro 17 Walet Baney 22 TOTAL HAIBONGO 499 Grand Total 1777

ANALYSE DES BESOINS EAU, HYGIENE ET ASSAINISSEMENT

Accès à l’eau 49% des IDPs utilisent l’eau des puits ouverts et sans aucun traitement notamment dans la zone de Dangha et Haibongo mais par contre à Tienkour, quelques sites disposent des PMH et 19% des IDPs s’approvisionnent sur le fleuve Niger. Voir graphique ci-dessous.

Source d'approvisionnement en eau

Eau de Pluie 0% Eau amenée par camion 0% Eau du robinet 0% Rivière/fleuve/marigot/ruisseau 19% Source non Aménagée 0% Source Aménagée 0% Puits non protégés 49% Puits Protégés 1% Forage 30%

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%

Hygiène et assainissement Les risques des maladies hydriques sont élevés pour ceux qui consomment l’eau des puits ouverts et du fleuve car cette eau est consommée sans aucun traitement. 87% des IDPs n’ont pas accès à une latrine et les 78% ne se lavent pas les mains, ce qui les expose de plus aux maladies hydriques. La défécation à l’air libre est la pratique la plus courante sur la plupart des sites et le besoin en latrines a été évoqué à plusieurs fois par les IDPs sur l’ensemble des sites. Selon certains IDPs (femmes) du site de Leleten en commune de Dangha, l’absence des latrines les met dans une situation inconfortable car selon elles, le fait de prendre une bouilloire et passer devant les communautés hôtes pour aller dans la brousse est une honte. Recommandations :  Distribution d’Aquatab pour le traitement d’eau sur tous les sites ;  Sensibilisation de masses sur les bonnes pratiques d’hygiène ;  Construction des latrines d’urgence sur les sites de Leleten, Inegrimbite 3, Kel-koura kousina, Alikine, Karey Goussou, Borthin Bangou, Belaga, Bafal.

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NFI / ABRIS

NFI

Le mouvement soudain et brusque du déplacement n’a pas permis aux IDPs de prendre avec eux toutes leurs affaires, ce qui les a mis dans une vulnérabilité totale. La situation des articles ménagers essentiels est alarmante car les IDPs dépendent à 90% de la communauté hôte pour tout besoin en marmites, seaux, bidons, etc. Le résultat de l’enquête ménage a montré une forte vulnérabilité notamment en ce qui concerne les moustiquaires, casseroles, couchage et couverture ; excepté que chaque ménage possède quelques bidons mais qui, pour la plupart ne sont pas fermés. Le score NFI atteint est de 4 sur le standard de13, voir graphique ci-après.

Seulement 1% des IDPs atteint le standard, les 99% ne l’atteignent pas et sont dans un besoin crucial en NFI.

Comparatif Standard NFI STANDARD NFI des ménage 99% (Atteint/Standard Article 120% 15 13 100% 10 80% 3 3 3 4 5 1 2 0 0 2 1 0 60% 0 40% 1% 20% 0% ménages qui atteignent le ménages qui n'atteignent Standard Obtenu Standard sphère NFI standard pas le standard

ABRIS

La plupart des IDPs vivent dans des familles d’accueil dans des huttes exposées aux rayons solaires et à la poussière, ce qui risque de fragiliser d’avantage les femmes et les enfants.

Recommandations :  Distribution des kits NFI et Abris aux 1777 ménages IDPs.

SECURITE ALIMENTAIRE

L’analyse d’accès à la nourriture est faite sur la base des indicateurs de la securité alimentaire dont le score de consommation alimentaire (SCA) et l’indice de la startegie de survie CSI). Des discussions de groupes conduits, il ressort que le déplacement soudain, la perte des animaux et autres biens, ont mis les IDPs dans une situation d’incapacité totale de pouvoir se prendre en charge. Les résultats de l’enquête ménage montrent que les IDPs ont un SCA moyen 21 (très en dessous du seuil pauvre) , un seuil de SCA « accepteble seulement pour 1% des ménages contre un seuil « pauvre » de 99%, voir graphique ci-dessous.

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Répartition par seuil de SCA

150% 99% 100%

50% 1% 0% 0% Limite Pauvre Acceptable

En effet, ces IDPs sont complétement en charge de la communauté hôte, qui aussi déjà vulnérable, ne peut que contribuer de manière insignifiante. Au vu du SCA moyen de 21, aucun déplacé n’a une alimentation équilibrée, ils accusent tous le manque de moyens leur permettant d’avoir une alimentation diversifiée, ce qui peut rendre à très peu de temps les enfants de moins de 5 ans et les FEFA vulnérables à la malnutrition. Pour pouvoir survivre, les IDPs utilisent toutes les stratégies de survie, 26% réduisent la consommation des adultes au profit des enfants, les 22% ne comptent que sur l’aide des parents et de la communauté, 10% achètent des aliments moins préférés, 19% empruntent de la nourriture sans aucune garantie de remboursement et 9% n’arrivent même plus à couvrir les trois (3) repas par jour. Voir graphique ci-après. Proportion de réponse dans le CSI 26% 30% 25% 22% 19% 20% 10% 15% 11% 10% 5% 9% 0% Acheter les compter sur l'aide Emprunter de la Limiter la portion Réduire la Réduire le nombre aliments les moins d'un parent/ amis nourriture à manger à chaque consommation de repas à préférés et/ou les repas (réduire les des adultes au consommer par moins chers quantités) profit des enfants jour

Recommandations :  Assistance alimentaire d’urgence aux 1777 ménages déplacés pour une ration minimum de 3 mois.

Aperçu du marché : Toutes les communes ont des journées de foire qui sont intégrées.

SANTE ET NUTRITION

L’évaluation sectorielle telle que conduite par le partenaire ALIMA indique que durant l’évaluation toutes les personnes interviewées ont bénéficié d’un rappel sur la pandémie actuelle du COVID-19. Les normes ont été respectées également par les différentes équipes lors de l’évaluation.

Besoin en santé des PDIs Pendant les mouvements des PDIs il y avait aucune assistance médicale par conséquent la situation sanitaire reste très préoccupante en regard des nombreux besoins non couverts en matière d’accès aux services de santé de base. Suite à l’évaluation les besoins en assistance médicale ont été identifiés comme citez ci- dessous dans le tableau.

Situation des PDIs de DANGHA :

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F Cf Nbr SITES Ménage TM T H F -5 ANS +5 ANS F E ménag dépisté MAM MAS e s G F M F G F G F ALIKINE 97 5 497 238 259 47 63 191 178 18 9 89 1 3 0 0 BORTHIN BANGOU 102 6 650 320 330 60 90 257 213 27 8 121 4 5 1 4 KALKOURA KOUSINA 103 5 584 271 313 57 71 214 217 25 4 103 1 3 1 1 LELETEN 125 5 662 266 386 63 89 203 289 8 6 122 HOU MBOUR 49 6 310 210 265 38 38 77 126 31 5 61 2 1 1 1 INAGRIMBITE III 135 6 810 383 427 82 107 311 301 9 14 152 1 2 0 1 IZOURAZ 130 5 612 210 264 61 80 230 217 30 17 114 1 2 0 0 KOREYE GOUSSOU 153 6 990 433 557 117 128 397 316 32 19 197 2 2 1 0 SOSSORO 85 5 477 210 264 59 62 151 188 14 11 98 4 3 2 3 DAKOIRA 61 6 378 69 110 31 58 134 153 2 7 72 1 0 0 1 DADJI 67 5 325 133 192 38 49 95 113 30 4 70 3 2 0 0 BANEYE 61 6 378 165 223 31 58 134 153 2 7 72 0 1 1 0 TOTAL 1168 66 6673 2908 3590 722 893 2394 2464 228 111 1271 20 24 7 11

 1168 ménages interviewés durant cette évaluation avec une taille moyenne de 6 personnes/ménage Sites visités :  Nombre des PDIs =6673  Femmes enceintes=228  Femmes chef de ménage=111  Nombre d’enfant de 6-59 mois dépisté =1271  Nombre de cas MAM identifié = 44 soit «3,46%  Nombre de cas MAS identifié =18 soit 1,41% des enfants depistés dans la rtranche d’age 6-59 mois

Situation des PDIs de Tienkour/CERCLE de Dire :

F Chef Taille Nbr d'eft SITES MENAGES TAILLES H F -5 ANS +5 ANS F E de MAM MAS moyenne dépisté ménage G F M F M F M F BALY 40 6 259 106 153 21 46 85 93 14 8 54 1 1 0 1 KARGAME 32 14 452 213 239 17 24 47 52 10 5 34 3 3 1 1 MANAKABE 75 6 471 230 241 56 58 174 171 12 7 92 0 0 0 0 DINAHELE 32 5 150 69 81 17 24 52 47 10 5 33 2 4 2 0 MISSI MISSI 50 3 152 62 90 25 29 37 46 15 11 43 0 0 0 0 TAGALAFA 69 10 829 431 398 49 58 160 142 12 13 87 5 3 1 1 TILENKARDE 60 4 250 100 150 29 38 71 92 20 20 54 1 3 0 2 SOBO 50 3 133 57 76 19 24 38 41 11 7 35 0 0 0 0 IDANASTNAT 65 7 471 203 268 46 61 157 182 25 5 86 2 3 0 0 TOUMASSA 80 6 480 224 256 41 70 183 177 9 9 89 3 7 0 1 TOTAL 553 3647 1695 1952 320 432 1004 1043 138 90 607 17 24 4 6

 553 ménages interviewés durant cette évaluation avec une taille moyenne de 6 personnes/ménage Sites visités :  Nombre des PDIs =3647  Femmes enceintes= 138  Femmes chef de ménage=90  Nombre d’enfant de 6-59 mois dépisté =607  Nombre de cas MAM identifié = 41  Nombre de cas MAS identifié =10

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Les maladies les plus fréquentes sont : Le paludisme en premier lieu, les insuffisances respiratoires aigües et les maladies diarrhéiques suite à la consommation d’eau des mares et des puits non potable, des cas d'hypertension artérielle identifiés chez les personnes âgées. Actions entreprises : Nous envisageons d'envoyer une équipe (clinique mobile) dans chacune de ces communes afin de répondre aux besoins immédiats en termes de soins de santé primaires prise en charge des cas de malnutrition aigue identifés,consultation des grossesses à risques , et aussi donner un accès à des soins plus complets pour ceux qui le nécessitent. Recommandations :  Porter assistance médicale aux PDIs dans le besoin  Identifier et référe les cas des malnutritions aigues sévères vers les CSCOMs  Une sensibilisation des ménages sur le COVID19 et le respect des barrières dans les ménages des sites visités.

AUTRES SECTEURS

PROTECTION : Les IDPs vivent en parfaite harmonie avec les communautés hôtes qui partagent déjà des liens de parentés et de proximité. Ces différentes zones sont relativement calmes malgré la présence des présumés djihadistes et aucun cas de VBG n’a également pas été signalé par ces derniers.

COMMUNICATION / TRANSPORT Tous les sites de Tienkour et Haibongo sont accessibles en cette période à motos, par pinasse et en véhicule ; mais ceux de Dangha sont seulement accessibles à véhicule et moto après une première traversée du fleuve. Pour la communication, les deux réseaux Orange et Malitel fonctionnent normalement mais très instables dans certaines zones de Dangha. Les besoins prioritaires sont les suivants : Priorités sectorielles

Santé / Nutrition 2% Réconciliation/ Médiation 0% Protection 0% Nourriture 33% Education 0% Articles Ménagers Essentiels (NFI) 26% Aliment bétail 0% Accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement 17% Abris 22% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35%

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