Phelsuma Astriata Astriata

1 La famille des Phelsumas ......

2 Acquérir un en bonne santé . .

3 L’habitat ......

4 L’alimentation ......

5 « Sociabiliser » son Phelsuma ......

6 La reproduction ......

7 Réglementation ......

Sources ...... La famille des Phelsumas Le Phelsuma aussi appelé « malgache » est « Phelsuma Day ». La famille des Phelsumas est composée de 52 spécimens différents apparentés, originaires de Madagascar. Au cours du temps elle a colonisé les îles voisines par la dérive naturelle de matériaux comme du bois. Les Phelsumas ont ainsi colonisé l’océan indien en zone tropicale, nous permettant de les retrouver de l’Afrique de l’est jusqu’aux îles Andaman-et-Nicobar. Aujourd’hui cette espèce de lézards est retrouvée dans différents endroits sur la planète où elle a su s’adapter comme en Floride, en s’échappent des navires commerciaux ou de chez leurs propriétaires. Les Phelsumas ont développé des espèces endémiques dans certains archipels comme le Phelsuma Astriata dans les . Cette diversité génétique permet aux Phelsumas ce panache de couleurs dans un but d’adaptation et de camouflage avec leur environnement. Ce mélange de couleurs le rend particulièrement attirant à l’œil, de la terrariophilie lui permet une place sur le marché du .

Les Phelsumas les plus courant dans le commerce sont :

_ Le Phelsuma MADAGASCARIENSIS Kochi (± 23 cm)

_ Le Phelsuma MADAGASCARIENSIS Grandis (± 30 cm)

_ Le Phelsuma DUBIA (± 17cm)

_ Le Phelsuma QUADRIOCELLATA (± 12 cm)

_ Le Phelsuma LATICAUDA (± 15 cm)

_ Le Phelsuma STANDINGI (± 26 cm)

_ Le Phelsuma CEPDIANA (± 14 cm)

_ Le Phelsuma ROBERTMERTENSI (10 cm max)

_ Le Phelsuma KLEMMERI (± 8 cm)

Les Phelsumas sont des lézards de petites tailles, le plus petit spécimen mesure pas plus de 6 cm et le plus grand jusqu'à 30 cm voir exceptionnellement 33 cm pour certains grands spécimens comme le Phelsuma Madagascarien grandis

Il en existe pleins d’autres que l’on trouve avec plus ou moins de facilité, je ne les ai pas tous cités, seulement les « principaux ».

Les Phelsumas vivent tous de la même manière à quelques exceptions. Comme la taille du terrarium qui peut être plus petit pour des plus petits spécimens. Et l’alimentation qui sera à adapter à la taille de l’. Par la suite on va principalement s’intéresser au Phelsuma Astriata, puisque c’est celui que j’ai étudié et observé tout particulièrement. Il faut retenir c’est trois points importants pour les maintenir en de bonnes conditions :

_ UNE HYDROMETRIE DE 60% au minimum

_ UN ANIMAL DE TEMPERAMENT ARBORICOLE

_ UN ANIMAL PETIT, FRAGILE, TRES VIF ET DE NARTURE CURIEUSE , MAIS TRES PEUREUX

Les Phelsumas sont tous tropicaux (pas luxuriant comme des grenouilles), ils aiment la chaleur mais pas les températures trop élevées et apprécient d’avoir à eux un bananier, un bambou ou un palmier (un arbre ou plante pour y vivre).

Le Phelsuma Astriata Astriata est endémique des Seychelles. A l’état sauvage il passe ses journées au soleil sur les feuilles des bananiers ou dans un palmier, près des fleurs de ces derniers qui attirent un grand nombre d’insectes par la production de nectar. Le Phelsuma ce nourrit ainsi.

Ce petit lézard mesure 17 cm adulte, il est de couleur verte avec des taches rouges qui lui remontent jusqu’au milieu du dos, quand il est de ces couleurs les plus claires, ça correspond a un bien être. Il a aussi des couleurs plus foncés quand il a froid, peur ou de mauvaise humeur. Alors ses couleurs sont vertes terne avec ses taches non plus rouges, mais oranges.

Lors de certaines périodes il a une touche de bleu se mélangent au vert qui lui donne un ton spectaculaire.

Acquérir un Phelsuma en bonne santé

La description d’un Phelsuma est : un animal aux couleurs vives pour tous dans l’ensemble quand ils ont leurs conditions optimales réunies (température et UV).

Un animal d’une très grande énergie qui bouge en permanence et surveille constamment ce qui se passe autour de son terrarium en ce camouflant pour ne pas être vu.

L’animal doit être d’une corpulence correcte (ne pas voir les côtes chez un adulte) les juvéniles gardent jusqu’a la fin de leur croissance), une queue très charnue. Attention l’animal ne doit pas être pour autant obèse, ce n’est pas bon non plus.

Il faut aussi prendre en compte que les Phelsumas de petites tailles sont de nature fins, les rendants agiles et intéressants à observer. Par ailleurs les Phelsumas comme le Grandis sont moins « spides » et plus corpulents.

Donc le choix du lézard est bien à prendre en compte avec sa morphologie.

Il ne faut jamais prendre un animale qui :

_ Est blessé _ Est affaibli _ Est mutilé (doigt, patte, queue même si qu’un tous petit bout) _ A une mauvaise mue

Il est possible d’acquérir un Phelsuma :

_ Dans une animalerie spécialisée dans les . _ Sur les cites internet (comme le bon coin, Phelsuma France…)où des particuliers vous proposent des jeunes nés en captivité ou des adultes. _ Lors des foires aux reptiles. _ Sur internet (la ferme tropicale « boutique en ligne »,….)

Maintenant que vous avez choisi votre Phelsuma et que vous avez trouvé où l’acheter, il faut lui créer sont habitat.

L’habitat Le but de la terrariophilie des Phelsumas est de pouvoir les observer comme s ils étaient dans leur environnement, pour cela il faut un terrarium « naturel ». Je vais donc vous conseiller sur un terrarium naturel pour apprécier au maximum vos nouveaux compagnons.

Le terrarium :

Il existe différents terrariums et différentes façons de ce l’approprier. Les terrariums du commerce sont entièrement en verre (les plus courants) ou en plastique (plus difficilement trouvable). On peut en trouver d’occasion qui sont déjà aménagés ou fabriqués maison. Le meilleur terrarium n’existe pas, ils ont tous leurs inconvénients et avantages.

Le plus courant est en verre avec le dessus en grillage.

Le pour Le contre _ Facile à nettoyer _ Le verre cause une très grande _ Cher à l’achat et facile à ce le déperdition de chaleur empêchent procurer. d’obtenir une température _ Le Phelsuma adhère au carreau ambiante idéale pour que l’animal le rendent plus facilement puisse profiter du terrarium et le observable et lui offre une phénomène est aggravé par la grande surface de jeu en plus de ventilation de trop grande taille. sont décor. _ Fragilité du terrarium

Celui qui se trouve facilement sur le marché de l’occasion car difficile à trouver en magasin, est celui tout en bois.

Le pour Le contre _ Terrarium très bien isolé_ Pourrie en pr présence d’humidité donc bien permettant le maintientpour d’une le désertique température plus facilement en _ Absorbe les excréments donc consomment le moins d’énergie compliqué à nettoyer pour avoir _ Peut coûteux et facile a construire une bonne hygiène soit même _ Les Phelsumas n’apprécient pas _ Pas fragile trop les terrariums en bois car ça _ On peut adapter la ventilation au leur diminue leur espace de jeu et besoin de l’écosystème que l’on ne peuvent pas observer souhaite. l’extérieur et inversement pour sont propriétaire. Le terrarium en bois est fortement déconseillé, il se détériore vite dans les milieux tropicaux.

Il existe une dernière sorte de terrarium pour le quel il faut être un peut « bricoleur » et qui coûte peu cher pour le résultat obtenu. Personnellement, c’est celui que j’ai choisi d’entreprendre pour le maintient de mon Phelsuma, qui peut être bien observé par l’obtention de tous les critères qu’il demande. Voici ma création que j’ai pu retenir comme positive. Voici le descriptif des étapes pour le réaliser :

Il vous faut pour le réaliser :

_ 1 panneau de OSB en 9 mm _ Du verre en 8 mm pour le fond et _ Des plaques de polystyrènes 4 mm pour le reste du vitrage _ Des clous _ Mastique (silicone) _ De la colle à carrelage _ Des pinceaux _ De la peinture _ Résine époxy

1 ère étape : Faire la base du terrarium en bois c’est à dire les 2 panneaux arrière, le fond, les montants et le plafond. Faire les 2 fonds en polystyrène (colle aux panneaux de bois avec du mastique) qui servent de base au relief, tenus par des bloques de polystyrène taillés et empilés sur 1,2 ou 3 hauteurs en plus du fond. Le polystyrène et tenu par des clous (110mm) et collé avec de la colle à carrelage.

2 ème étape : Prendre de la colle à carrelage et recouvrir tout le décor. La colle à carrelage peut être appliquée au pinceau et avec une petite spatule (si vous ne procédez pas de spatule vous pouvez utiliser des cuillères). La colle est appliquée en 3 couches afin de faire une croûte épaisse. Le décor peut être renforcé sur les zones fragiles avec de la bande à placo. Il faut prendre en compte que la colle à carrelage est lourde.

3 ème étape : Choisir la couleur de son décor et le peindre afin de donner un style personnalisé. Sur Youtube il y a plein de tutos sur comment faire son décor pour les terrariums. Personnellement, sur les photos on voit ça rouge alors que c’est un marron vif, rappel des couleurs des roches que l’on peut voir au Seychelles. J’ai aussi mis des touches de blanc cassé pour donner un style lichéneux à mon décor.

4 ème étape : placer la cuve en verre sur une mouse pour ne pas avoir de contrainte lorsque l’on va placer le substrat et les plantes. Si le verre est posé à même le bois il pourrait se fissurer sous la contrainte infligée, perdant l’étanchéité de la cuve ce qui serait dramatique. La cuve est collée et jointée au silicone.

5 ème étapes : Faire 6 trous avec une scie cloche de taille 68 mm Plafond vue dans le plafond de dessus

Ventilation pour pas que le décor condense par derrière

Douille pour mettre une ampoule UV B tropicale (UV B 5% ou UV B 150)

Eclairage led supplémentaire

Ventilation haute que l’on réduira ou augmentera en fonction de la température de la pièce

Lampe chauffante rouge 50 w fixée sur un cycle de 2h le midi (que l’hiver) et 3 h (si il fait moins de 23 dégrés dans la pièce) le soir permettant de l’observer quand on est chez soi. Attention il faut placer autour de l’ampoule une cage pour pas que l’animal aille dessus où il risque de se brûler et y resté coller.

L’éclairage et très important pour l’animal et les plantes, si on lui construit un environnement le plus naturel possible, on observera un comportement naturel. Pour cela il faut faire un cycle été/hiver avec une différence de 2h pour marquer les saisons (retirer 1h et 1h le mois d’après). L’été il doit avoir un temps d’éclairage de 12h et 10h pour l’hiver.

La ventilation, en pouvant la régler, elle permet de ne pas trop refroidir le terrarium, de conserver l’hydrométrie comme on le souhaite et que ça ne sente pas l’air vicié. Pour pouvoir la régler il suffit de poser une feuille dessus.

Les ventilations sont faites avec du grillage constitué de mailles de 2 mm, il est aussi utilisé pour faire le tour de la douille de la lampe chauffante et des carreaux son posés sur le dessus du terrarium avec les leds posées au dessus des vitres.

6 ème étape : Résiner tous le décor sans oublier le moindre mm. L’utilisation de la résine est expliquée sur le bidon. C’est marqué qu’il faut laisser sécher 1 mois après la 3 éme couche. Faites- le car sinon votre décor va blanchir suite a

l’oxydation, dû au fait qu’elle n’a pas eu le temps de durcir.

7 ème étapes : Monter le reste du vitrage à l’aide de baguettes et de silicone. Laisser en bas une ventilation qui permet de faire courant d’air avec le haut.

Le pour Le contre _ Terrarium personnalisé _ Un peu plus compliqué à _ Bien isolé nettoyer même si la résine _ ne craint pas l’humidité empêche les saletés de _ De grandes surface vitrées et s’accrocher au décor un décor que le Phelsuma _ Long à mettre en place appréciera énormément dans son _ Cher mais moins que sa valeur grand terrain de jeu. obtenue (il faut multiplier par _ Peu de ventilation permet trois le prix des fournitures pour l’hydrométrie, mais suffisamment obtenir sa valeur commerciale, pour renouveler l’air Ex : j’ai mis 300€ pour le faire il en _ Un très bon éclairage vaut plus de 900€ dans le _ Solide commerce.si j’avais tout acheté _ Conçus pour être bien aménagé pour le mettre en place)

8 ème étapes : Bien rincer à l’eau le décor résiné après le long mois de séchage.

L’aménager :

Il existe différents substrats :

_ Du papier absorbent : facile à changer, apportent une hygiène parfaite principalement utilisé dans les terrariums de quarantaine ou hospitalisation.

_ De la fibre de coco souvent utilisée, ne pourrit pas à l’humidité.

_ Des gravillons ou du sable : c’est plutôt déconseillé pour les tropicaux qui risquent d’en avaler et faire des occlussions. _ De la tourbe : ce n’est pas le plus conseillé pour l’hygiène mais c’est celui que j’utilise, me permettant d’avoir des plantes et un terrarium naturel. Il faut prendre de la tourbe BIO car c’est la seule où il n’y a pas d’engrais ou pesticides, qui pourront causer des brûlures ou la mort de l’animal.

Pour avoir un sol parfait qui se traduit par humide mais pas boueux ou trop mou et très dur, il faut faire son mélange qui ce traduit par 1/3 de sable et 2/3 de tourbe. Le sable permet à la terre de se tenir pour ne pas être boueuse et collante tout en conservant un sol humide et aéré. Ce mélange est parfait pour les plantes. Sur ce mélange j’ai rajouté de la mousse de mon jardin qui se décompose et qui apporte un écosystème composé de blattes, de petites mouches…..

Ensuite j’ai mis de grandes écorces arrondies que j’ai trouvé en forêt avec de petits morceaux de bambou. Il faut savoir que les Phelsumas ne sont jamais en contacte avec la terre ils restent perchés même si le bambou est étalé sur le sol.

J’ai mis deux grands bambous qui se croisent allant du sol au plafond. Les gros bambous creux sont appréciés pour se cacher.

Les Phelsumas apprécient le fait de pouvoir observer ce qu’il se passe autour d’eux , tout en étant cachés sous une feuille, dans un bambou, une coco….

A savoir :

Dans la cuve il y a 15 cm de mélange qui recouvre un câble chauffant de 80 W permettant l’obtention de la température ambiante (comprise entre24°C et 26°C) en plus de l’ampoule chauffante. Il permet aussi l’hydrométrie, le sol est a 42°C donc les 2 litres d’eau mis tous les deux à trois jours en fonction de l’hydrométrie, vont s’évaporer humidifiant l’air naturellement. Pour ce fait toutes les plantes sont posées au sol et restent dans leurs pots car si non elles cuisent. Les dimensions des terrariums recommandés pour des couples (de Phelsumas grandis, mesurent 30cm en moyenne) son L 40xl 40xh80 cm Celui que je vous ai présenté fait en cote intérieure L 55xl 45xh 160 cm Pour un terrarium naturel, il est conseillé de multiplier par deux le volume recommandé pour que les plantes ce développent et que l’animal s’épanouisse comme dans son milieu naturel. Si vous faites un terrarium de dimension 40x40x80 le câble chauffant n’est pas nécessaire, l’ampoule qui fonctionnera sur une grande amplitude chauffera l’ensemble. La dimension du terrarium permettra quand même la mise en place de plantes de petites tailles qu’il faudra pulvériser 5 fois par jour car il n’y aura pas d’évaporation s’il n’y a pas de câble.

A prendre en compte :

L’hydrométrie est maintenue à 70% en permanence, ce qui signifie qu’avec la température la plus fraiche du terrarium 24°C et celle de la pièce où il ce trouve, il y a un choque thermique sur les vitres et une condensation obstrue la visibilité. Cette condensation permet à l’animal de boire, elle disparait en fin de journée après

que la lampe chauffante et l’ampoule UV ont asséché un peu l’air. La terrariophilie est accessible à tous mais il faut bien se renseigner sur tous les besoins de l’animal et savoir que ça prend du temps pour s’en occuper correctement. Il faut compter 10 mn tous les jours d’observation : _ du comportement de l’animal _ des paramètres et arroser (hydrométrie [70% et +], température [entre24°C et 26°C au point froid], odeur à modifier avec la ventilation [odeur de terre humide] _ observer si les plantes poussent ou dépérissent si pas suffisamment d’air, de lumière, trop d’eau…. Il faut 10 min tous les 3 jours pour nourrir l’animal Il faut 30 mn toutes les 3 semaines pour nettoyer le terrarium Les temps donnés sont au minimum, si vous prenez un Phelsuma c’est pour passer du temps à l’observer.

Si vous mettez des écorces ou autres objets naturels dans le terrarium il faut bien les laver et les faire sécher mais ne pas stériliser vos décorations ou les mousses que vous installerez car ces plantes et objets possèdent des micros insectes qui vous développeront l’écho système. Lors de la première semaine d’installation il y a une moisissure qui ce développera, elle n’est pas toxique, elle disparaitra toute seule au bout d’une semaine en moyenne.

Par la suite on ajoute les plantes :

Voici un listing de plantes que j’ai mis qui sont déconseillées pour leur toxicité.

Les Phelsumas sont des lézards auquel on peut mettre toutes les plantes tropicales, ils ne les mangent pas, donc il faut juste faire attention aux fleurs des plantes qui peuvent être toxiques, car les Phelsuma iront déguster le nectar produit par cette dernière.

Les plantes que j’ai :

_ Lierre du diable

_ Bananier

_ Orchidées (toute les espèces peuvent être introduites, le Phelsuma apprécie leur nectar, le pied de vanille y compris)

_ Litchi, avocat…

Voici les principales plantes que j’ai, il y en a d’autres et après place a votre imagination.

_ Bromélia

_ Mousse tropicale

_ Plante qui vit sans terre

_ ………

Il est aussi possible de s’amuser avec les terrariums pour faire pousser des plantes comme si elles étaient en serre ou faire des décors.

Si on peut s’amuser et se faire plaisir il ne faut pas pour autant faire n’importe quoi, il y a des plantes toxiques comme :

_ Le lierre commun

_ Anthurium

_ plante carnivore de grande taille car les Phelsumas attirés par le nectar tombe dedans et n’adhère pas aux parois donc il se retrouve coincé et digéré par cette dernière

Si vous achetez des plantes en jardinerie ne les mettez pas dans le terrarium avant 2 mois de rinçage pour laver tous les engrais et pesticides qui sont nocifs et toxiques pour vos protégés. (Mise en quarantaine)

Demander conseil au vendeur avant d’acheter vos plantes.

Il faut adapter les plantes là où vous allez les placer dans le terrarium car il n’y a pas partout la même humidité, température et luminosité.

L’entretien de vos plantes :

Vos plantes auront besoin d’être arrosées avec modération suite à l’hydrométrie de l’air, par exemple les orchidées n’ont pas besoin d’être arrosées, elles captent l’humidité de l’air, ça leur suffit.

Les plantes qui sont près du sol, sont à arroser quand on ajoute de l’eau au sol pour augmenter l’hydrométrie. Il est conseillé d’ajouter 2 litres tous les 2 jours, a adapter selon différent facteurs.

Pour l’apport nutritif des plantes, il n’est pas possible d’ajouter de l’engrais chimique, donc il faut le faire « BIO ». Pour cela j’utilise un arrosoir, je mets dedans 5cm de composte et je le recouvre de 5 cm d’eau de pluie. Le mélange reste une semaine comme cela (le mélanger de temps en temps). On obtient un mélange à filtrer pour récupérer que l’eau très riche et acide. Je la transfère dans une bouteille ou je la dilue (moitié mélange et moitié eau du robinet).

Composte + Eau de pluie = Mélange riche + Eau du robinet = Mélange riche (Riche en (Riche en (En minéraux, (Possède des en minéraux, Minéraux azote appréciée en azote, CO2, minéraux et un en azote, CO2 et terre par les plantes, tout très acide) pH 8,5) avec un pH très acide) comme le CO2, s’approchant de Rend l’eau acide (pH 5)) 7 donc neutre ne brûle pas les plantes

Voici un engrais BIO inoffensif pour vos protégés et qui enrichi la terre pour une bonne croissance de vos plantes. Les plantes sont légèrement arrosées de cette solution une fois par semaine.

Images de mon terrarium fini :

Maintenant vous avez choisi votre protégé et vous avez adapté son terrarium de manière à ce qu’il soit « heureux » il faut le nourrir.

L’alimentation

Les Phelsumas sont uniquement insectivores, représentant 99% de leur alimentation.

Ils mangent à l’état naturel tous les insectes volants ou différentes sortes de grillons.

La taille de l’insecte doit être adaptée à la taille de l’animal. Pour cela il y a une astuce, la proie ne doit pas faire plus du double de la largeur de la tête.

La nourriture de base du Phelsuma est le grillon domestique, qui est le plus équilibré.

Il apprécie aussi les vers de farine et les mouches.

On peut aussi les nourrir de teignes de ruche, de cloportes, d’araignées de petites tailles ….

Il est déconseillé de donner des insectes qui piquent comme les abeilles, les bourdons …

Ainsi que des coléoptères et des souris qu’ils n’arriveront pas à digérer.

Pour un Phelsuma Madagascariensis Grandis il est conseillé de le nourrir tous les jours avec 2 à 3 grillons.

Sur de plus petits spécimens on peut leurs en donner moins ou de plus petites tailles.

Il est fortement conseillé de varier l’alimentation.

Voici un planning avec un ordre d’idée de la quantité de nourriture et la fréquence de distribution sur une durée d’ un mois pour un Phelsuma Astriata de 17 cm.

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi samedi dimanche

1 grillon à la Jus sucré 5 vers de 2 mouches main et 5 farine autres lâchés dans dont un à la la main végétation 1 grillon à la 5 vers de main et 5 farine autres lâchés dans dont un à la la main végétation 1 grillon à la 2 main et 5 mouches autres lâchés dans et jus la sucré végétation 5 vers de 1 grillon a la 5 vers de farine main et 5 autres farine dont un à lâchés dans dont un à la main la la main végétation Le but est de répartir l’alimentation proposée sur la semaine afin qu’il n’y ai pas trop de vers ou de grillons en liberté dans le terrarium. Les grillons se promènent dans le terrarium et seront chassés par vos protégés, ce qui les rendra actifs.

Il est aussi possible de leur proposer d’autre insectes, j’ai mis ceux qui sont le plus facile à conserver et a acheter.

Les mouches sont très appréciées par les Phelsumas, je les attrape dans le jardin ou sur les fenêtres. Quand on en lâche dans le terrarium, ça les énerve et ils essaient de les attraper, permettant ainsi d’observer leur vivacité et agilité assez impressionnante.

Le jus sucré :

Il s’agit d’une solution sucrée qu’ils pourront boire comme :

_ De la compote pour bébé

_ Du miel

_ Des fruits (banane, mangue……) astuce : si vous recouvrez vos fruits de miel ils moisiront moins vite

_ Graine de pollens

_ Jus multi fruits, goyave ….

Les Phelsumas viennent « boire » ou tremper une fois leur langue en fonction des spécimens. Quand vous préparez un jus sucré, prévoyez de petites quantités, car le lendemain vous allez le retirer tous moisi.

Comment proposer une bonne alimentation à mon Phelsuma ????

Il n’y a pas besoin de vitamines ou calcium en compléments alimentaires, juste de bons aliments.

Les grillons que vous allez acheter en animalerie tout comme les vers de farine vont être pauvres car ils ont été dopés plus que nourris. Il faut donc corriger le problème en faisant un élevage conservatoire.

Pour les grillons :

Il vous faut un bac en plastique sur le quel vous collerez un grillage (bac de 40x20x20 suffit).

Vous aurez besoin de boites à œufs, où ils iront se cacher.

Un récipient avec une éponge recouvrant la totalité du récipient, si non ils iront se noyer dedans car un grillon ce n’est pas très futé.

Ils auront comme nourriture des croquettes (chat, chien) qui son équilibrées saupoudrées de vitamines.

Placer la caisse près d’un radiateur pour avoir une température supérieure à 18°C et optimal à 24°C.

Les œufs qui auront été pondus dans la gamelle d’eau éclosent au bout de 15 jours à 28 °C

Voici la manière simplifiées, sinon il y a plein de fiches sur internet.

Vous obtiendrez ainsi des grillons riches et équilibrés au bout de trois jours pour vos protégés.

Attention ne jamais mettre directement des grillons que vous venez d’acheter avec votre animal car les grillons sont souvent déshydratés et n’hésitent pas a attaquer votre animal. Pour les vers de farine :

Vous achetez une boite, vous leur mettez de la farine pour les recouvrir et vous les nourrissez pendant une semaine avec de la carotte, de l’orange et de la pomme. Au bout d’une semaine ils seront « équilibrés » pour être mangés. Ensuite pour les conserver vous mettez la boite au réfrigérateur ainsi ils hiberneront, permettant une conservation dans la boite d’origine pendant 1 ans sens avoir à les nourrir.

Si vous voulez les faire évoluer en coléoptères et avoir de la reproduction mettez- les avec les grillons, il n’y a pas de problème de cohabitation et les conditions son les mêmes.

Voici comment proposer une alimentation riche à vos protégés sans leur donner de vitamines.

Ils pourront manger en plus de l’alimentation de base autant de mouches qu’ils le souhaiteront car c’est un aliment très pauvre (ça sert de bonbon).

Ils peuvent trouver plein d’autres insectes qui auront été introduits avec la mousse ou des cloportes qui ont été rajoutés (environ 30) qui servent à nettoyer et décomposer les végétaux morts dans le terrarium.

Maintenant que l’alimentation est bonne il sera en bonne santé, attention tout de même à l’obésité qui peut vite arriver.

Pour ce qui est du calcium :

On peut ne pas leur donner de complément de calcium :

_ Si la nourriture est équilibrée mais il faut tout de même leur laisser à disposition un os de sèche sur lequel ils feront leur bec, en prendront le calcium dont ils ont besoin.

_ Si les juvéniles ont bon appétit et ont à disposition un peu d’os de sèche en poudre.

_ Si les femelles ne sont pas en phase de reproduction (si c’est le cas faire un complément de calcium une fois par semaine en saupoudrant un grillon ou deux).

Le Phelsuma a une particularité, il a la capacité de synthétiser la vitamine D2 en vitamine D3.

Vitamine D2 + UV B = vitamine D3 (permettant la fixation du calcium)

La vitamine D2 est trouvée dans la nourriture équilibrée et les UV B sont émis par l’ampoule.

Astuce :

Quand vous partez en vacances vous pouvez faire en sorte qu’il y ait quelqu’un qui vienne qu’une seul fois par semaine.

L’hydrométrie peut être maintenue si le niveau d’eau est augmenté afin de détremper la terre. Il faut recommencer pour les semaines suivantes. Le chauffage et l’éclairage ne posent pas de soucis car tout est sur minuteur. Pour la nourriture personnellement je lâche une boite de grillon complète dans le terrarium pour environ 3 semaines. Je mets de la salade et de la carotte afin qu’il ne mange pas mes plantes car c’est un vorace. Ensuite je demande à la personne de mettre un ramequin 10 vers par semaine qui sont préalablement préparés et conservées au réfrigérateur.

Les doses sont exagérées car au cours des semaines il y a de la perte de grillons et au moins en rentrant je suis sûr de retrouver mon lézard.

« Sociabiliser » son Phelsuma

Les Phelsumas ont tous un caractère différent. Dans l’ensemble les plus grandes espèces sont plus faciles à approcher que les petites. Les petits spécimens sont vifs et rapides, les rendant encore plus difficiles à attraper, de plus ils ont un petit corps fragile.

Les plus grandes espèces peuvent être prises et manipulées plus facilement avec délicatesse au sein de leur terrarium.

Si vous avez choisi un Phelsuma c’est en aucun cas pour pouvoir le promener dans la maison, si non il fallait prendre un Pogona ou un dragon d’eau.

Il faut savoir qu’il viendra vous voir aux vitres en se sentent en sécurité dans son terrarium et il n’hésitera pas à bouger pour attirer l’attention pour pouvoir avoir à manger.

Ils sont de nature farouche mais avec une très grande curiosité.

C’est cette curiosité qu’il faut utiliser pour pouvoir créer un lien.

Dans le chapitre de la nourriture j’ai noté qu’il fallait leur donner un grillon ou un ver de farine à la main, c’est un appât pour attirer leur curiosité. A force de venir manger dans votre main ils vont s’habituer à cette dernière et vous feront confiance quand vous rentrerez la main dans le terrarium pour modifier une plante ou le nettoyer.

Les Phelsumas sont déconseillés aux personnes qui souhaitent un lézard pour le manipuler et le promener chez soi car ils sont rapides et fragile. Ce sont juste des lézards agréables à observer.

Les jeunes spécimens à la naissance n’ont pas le même comportement, permettant facilement de les prendre tous avec délicatesse.

La reproduction

Les Phelsumas font partie des lézards qui sont faciles à faire reproduire.

Il est possible de laisser ensemble toute l’année le mâle avec la ou les femelles.

Les Phelsumas sont très territoriaux, il est donc important de ne pas mettre deux mâles ensemble car ils se battront jusqu'à la mort de l’adversaire pouvant engendrer sa propre mort par des blessures trop importantes.

Pour les femelles il est possible de mettre deux femelles ensemble mais il y aura une hiérarchie qui se mettra en place. Si ce n’est pas le cas les deux femelles se battront pour dominer.

Il est possible d’avoir un désaccord dans le couple ou le trio de Phelsumas. Le mal n’accepte pas la ou les femelles et inversement, pouvant donner lieu à des conflits. Pour éviter cela et avoir une bonne entente, il faut un grand terrarium, que chaque lézard puisse accéder à un point chaud sans se déranger et pareil pour l’ampoule UV. La formation d’un couple est possible qu’au bout de 2 ans, l’âge de maturité sexuelle. Avant les 2 ans cela est fortement déconseillé car la femelle peut avoir des problèmes de santé graves si elle se reproduit trop jeune. Pour former un bon couple ou trio, on attend qu’ils aient deux ans avant de les mettre ensemble dans un terrarium spacieux et aménagé pour que chacun soit tranquille. Lors de la mise en commun dans le bac il est recommandé de faire une acclimatation (des 2 femelles en même temps pour un trio).

L’acclimatation consiste à mettre la femelle dans une boite fermée, que l’on place dans le terrarium du mâle toute la journée pour qu’il s’habitue à la présence de la femelle. Bien nourrir le mâle ce jour là, puis lâcher la femelle une heure avant l’extinction des lumières. Si le couple s’entend bien, il y aura une course poursuite mais pas de tête à tête où ils sont prêts à se bondir dessus.

Voici comment différencier les mâles, des femelles.

Le dysmorphisme sexuel chez les Phelsumas est difficile à voir avant 1 an. Ce dysmorphisme se fait entre un V qui est visible dans l’entrecuisse des mâles qui a la forme d’un U chez les femelles.

Pour que l’accouplement ait lieu il faut simuler les saisons avec une variation lumineuse entre l’été et l’hiver. La température variera avec la température de la pièce où est placé le terrarium, car l’été on a plus chaud que l’hiver. Et le dernier facteur et l’hydrométrie plus élevée l’hiver que l’été. L’accouplement peut être observé assez facilement dans la journée.

Suite à l’accouplement, la femelle aura une période de 25 à 30 jours avant de pondre, ses œufs qui sont au nombre de deux. Durant cette période il est important d’augmenter l’apport en calcium pour que la femelle n’est pas de problèmes par la suite.

Les œufs sont pondus un part un, la femelle va pondre son premier œuf quelle va conserver dans ses pattes arrières, puis le deuxième qu’elle collera contre le premier avant que les coquilles durcissent, ce qui donne des œufs doubles, caractéristique au Phelsuma.

La taille de chaque œuf varie selon les espèces, les plus petits œufs sont ceux du Phelsuma Klemmeri mesurant 6 mm et les plus grands œufs sont ceux du Phelsuma Standingi mesurant 20 mm.

Les plus gros individus peuvent pondre jusqu’à 12 œufs sur une saison se déroulant en 6 pontes.

Les Phelsumas sont classés en deux catégories, ceux qui font des œufs collants et ceux qui font des œufs non collant.

Les Phelsumas aux œufs collants vont les fixer sur le décor alors que les autres vont simplement les poser dans un trou ou une fissure.

Il faut éviter de laisser les œufs avec les parents qui risqueraient de les manger. Si les œufs sont bougés vous risquez de tuer le futur lézard. La solution est de protéger les œufs ou de les déplacer dans un incubateur sans les retourner et avant les 24h écoulées après la ponte.

L’incubation se fait dans un espace où la température est stable et comprise entre et avec un taux d’humidité supérieur à 80%. Si les conditions idéales sont obtenues, les juvéniles sortiront de leur œuf au bout de 60 à 100 jours en fonction, si se sont des mâles ou des femelles et de l’espèce à laquelle ils appartiennent. Pour un Phelsuma Astriata il faut compter ± 96 jours.

Le sexe des juvéniles n’est pas aléatoire chez les reptiles, il peut être choisi. Il est déterminé par la TDS (Température influencent la Détermination des Sexes). 27° femelles 30° 75% femelles, 25% de mâles 30,5° (température pivot) 50% femelles, 50% mâles 31,5° mâles 32,5° 75% mâles, 25% femelles 33° femelles Le plus simple est donc de laisser les œufs où ils sont pondus pour diminuer le taux de mortalité de l’embryon par le poids du reste de l’intérieur de l’œuf et de voir ce que l’on obtient comme sexualité chez les nouveaux nés, ne sera visible clairement que vers 1 an. La femelle pondra ses œufs à des endroits quelle jugera bien, donc pourquoi ne pas laisser « la nature faire ». Il est juste important de les protéger car ils risquent de se faire manger par les parents en temps qu’œufs et juvéniles.

A la naissance, les juvéniles sont autonomes et pas acceptés par les parents qui y sont indifférents à leurs petits.

Ils se nourrissent de la même chose que les adulte mais de petites tailles, micros grillons, petits vers, drosophiles … S’ ils ont des difficultés à chasser, vous pouvez les entrainer à courir après des fourmis.

Voici une idée de la croissance en fonction de l’âge sur la première année chez un Phelsuma Astriata

Voici les différentes mues que j’ai pu noter: (j’ai pu en manquer, donc je vous site que celles que j’ai observées)

28 novembre 2013 naissance Taille est de + ou – 6 cm 1 ère mue le 16 décembre 2013. 2 éme mue le 1er janvier 2014. 3 éme mue le 17 janvier 2014. 4 éme mue le 5 mars 2014. 5 éme mue le 18 mars 2014 6 éme mue le 18 avril 2014. 7 éme mue le 4 juillet 2014 8 éme mue le 21 juillet 2014 9 éme mue le 3 août 2014 10 éme mue le 17 août 2014 11 éme mue le 27 septembre 2014 12 éme mue le 12 octobre 2014 13 éme mue le 1 décembre 2014 A partir du moment où ils ont atteint leur taille adulte, ils muent tous les deux mois, sauf s’ils ont raté leur première mue alors ils recommencent souvent deux semaine après.

Les juvéniles muent dès qu’ils n’ont plus assez de place dans leur peau, ils passent à une enveloppe plus grande.

Attention pour les juvéniles il faut intervenir rapidement s’ils muent et qu’ils leurs reste de la peau sur des doigts ou la queue, car ça leurs fait un garrot pouvant amener à une perte du membre. Une mue se déroule bien pendant une vingtaine de minutes et s’il n’y a pas assez d’humidité ils peuvent mettre la journée. Au-delàs d’une journée il faut s’inquiéter sauf si c’est un petit morceau de peau sur le dos, il arrivera à le défaire tout seul.

Les Phelsuma avant de muer arrêtent de s’alimenter pour pouvoir manger entièrement la peau de leur mue. Cette peau est très riche donc leur serre de complément alimentaire (naturel).

Avant de muer ils passent beaucoup de temps sous leur lampe à UV qui leurs est nécessaire et ils prennent une couleur foncée, un indice qui permet de prévoir une humidité élevée pour leurs faciliter le décollage de leur peau. Voici des images du déroulement de la mue.

Maintenant vous savez comment vous occuper de votre protégé que vous avez choisi, qui s’épanouira dans le super terrarium que vous lui avez conçu, il ne vous reste qu’à l’observer de longues années avec toujours le même plaisir.

Réglementations

Je n’ai pas écrit mois même le chapitre de la réglementation, je l’ai trouvé très bien rédiger dans une thèse sur les Phelsuma qui et très complète, si ce lézard vous passionne n’hésiter pas à y jeter un cou d’œil il y a plus de détaille et de précision que dans ma fiche qui explique que les base pour la maintenance d’un Phelsuma. Si vous avez une question consultée la thèse et vous y trouverais une raiponce.

Voici le lien : http://oatao.univ-toulouse.fr/5200/1/mellerin_5200.pdf « A. Législation

La détention, le transport et le commerce des animaux non domestiques, dont les reptiles, sont soumis à une législation internationale et nationale très stricte (Aulio 2001, Rigoulet 1999). La législation française est particulièrement complexe et repose sur un texte fondateur, la convention de Washington également connue sous le sigle CITES (Convention of International Trade on Endangered Species).

1. Législation internationale

a) La convention de Washington

C’est la principale règle internationale. En vigueur aujourd’hui dans plus de 160 pays, elle a été ratifiée le 3 Mars 1973 par douze pays et ratifiée par la France le 11 Mai 1978. Ce texte vise à réglementer le commerce des espèces menacées, animales ou végétales, réparties en trois annexes.

- L’annexe I, regroupe «toutes les espèces menacées d’extinction ou dont la survie à court terme pourrait être affectée par le commerce».

Ces espèces sont totalement protégées et ne peuvent pas être exportées de leur pays d’origine sauf au profit d’institutions à but scientifique ou éducatif. Par ailleurs seuls les animaux issus de deuxième génération, et élevés dans un but principalement commercial dans un élevage ayant obtenu un agrément pour les espèces en question, peuvent être vendus au niveau international. Actuellement seules les fermes d’élevage des crocodiles bénéficient de ce type d’agrément.

- L’annexe II, regroupe toutes les espèces qui, bien que n’étant pas nécessairement menacées actuellement d’extinction, pourraient le devenir si le commerce des spécimens de ces espèces n’était pas soumis à une réglementation stricte ayant pour but d’éviter une surexploitation incompatible avec leur survie.

Le commerce des ces espèces est possible mais sous réserve de l’obtention d’un permis d’exportation délivré par le pays exportateur et valable six mois ainsi que d’un permis d’importation correspondant délivré par le pays importateur. Un numéro de CITES doit obligatoirement figurer sur les factures d’achat. De plus il existe des quotas d’exportation redéfinis tous les ans. Tous les diurnes sont protégés et font partie de la liste de l’annexe II. Ils possèdent donc des papiers et un numéro CITES.

- L’annexe III, regroupe les espèces qu’un état signataire déclare soumises à une réglementation ayant pour but d’empêcher ou de restreindre leur exploitation et nécessitant la coopération des autres parties pour le contrôle du commerce». Cette annexe permet une protection locale des espèces faisant l’objet de commercialisation dans plusieurs pays, mais elle est peu utile car elle est en pratique remplacée par une réglementation nationale propre à chaque pays. Cette dernière est en effet plus simple à mettre en place et généralement plus adaptée aux problèmes de protection.

b) La réglementation européenne

Faisant suite au texte du 28 novembre 1983, le règlement européen du 1er Juin 1997 et son règlement d’application concernent tous les pays membres de l’Union européenne et ont instauré un certain nombre d’aménagements aux dispositions de la Convention de Washington.

Quatre annexes reprenant en partie le classement des espèces de la Convention de Washington ont été établies :

- L’annexe A : elle reprend toutes les espèces de l’annexe I, certaines espèces de l’annexe II ou de l’annexe III, ainsi que certaines espèces non inscrites aux annexes de la CITES. L’importation dans l’Union européenne, le commerce et le transport d’une espèce de l’annexe A ne peuvent être autorises que dans des conditions exceptionnelles (après dérogation de l’organe de gestion national de la convention de Washington dans un but scientifique uniquement, ou si le reptile a été importé en France avant la ratification de la Convention de Washington, ou encore s’il est ne en captivité dans un élevage agrée).

La circulation intra-communautaire de ces reptiles dans un but commercial n’est possible que sur autorisation du ministère de l’Environnement par la délivrance d’un certificat communautaire (même principe qu’un permis CITES). En pratique, les animaux de l’annexe A ne peuvent faire l’objet de commerce dans l’Union européenne que si ces animaux sont issus de deuxième génération captive et munis d’un mode d’identification individuelle (transpondeur), avec un permis faisant mention d’un but commercial, le permis original étant remis à l’acheteur accompagne d’une facture permettant de faire le lien avec le certificat

- L’annexe B : elle reprend les espèces de l’annexe II (a l’exception de celles placées en annexe A) et certaines espèces de l’annexe III de la CITES, ainsi que d’autres espèces jugées devoir relever du même besoin de protection. Les animaux de l’annexe B peuvent circuler librement en Europe a condition que le détenteur soit capable de prouver l’origine licite de son animal (c’est-à-dire de fournir un numéro de permis CITES ou une attestation de naissance en captivité). Par contre l’importation d’un reptile de l’annexe B a partir d’un pays extérieur a l’union européenne nécessite un permis d’importation et un permis d’exportation, après consultation de l’autorité scientifique du pays exportateur qui s’assure que l’espèce en question peut supporter la pression commerciale envisagée.

Les Phelsuma appartiennent à l’annexe b de la réglementation européenne. Un numéro CITES est donc attribué à chaque individu venant d’un pays or CEE. Si la provenance est de la CEE (élevage en captivité), un certificat de session suffit pour être en règle.

- L’annexe C : elle regroupe d’autres espèces de l’annexe III de la CITES et d’autres espèces jugées devoir relever du même besoin de protection.

L’importation de reptiles de l’annexe C ne nécessite qu’un permis d’exportation ou un certificat d’origine délivré par le pays exportateur, une notification d’importation est par ailleurs remplie au bureau des douanes. La circulation intra-communautaire est libre.

- L’annexe D : elle rassemble des espèces non protégées par la CITES dont le volume d’importation en Europe justifie la mise en place d’une surveillance. Lors de l’importation d’un reptile de l’annexe D, une notification d’importation est remplie au bureau des douanes. La circulation intra-communautaire est libre.

2. La législation française

La législation française, applicable uniquement sur le territoire national, comporte un certain nombre de dispositions concernant directement ou indirectement les reptiles. a) L’arrêté du 24 avril 1979

Aux termes de cet arrêté tous les reptiles du territoire français sont strictement protégés. On ne peut les détruire (les animaux tout comme leurs œufs), les capturer, les transporter, les mutiler, les naturaliser, les transporter, les vendre ou les acheter.

La seule dérogation possible est la délivrance d’une autorisation de capture ou de prélèvement à des fins scientifiques.

Les Phelsuma Borbonica et P. Inexpectata étant endémique de la Réunion, ils font partie de la faune française et sont donc protégés à ce titre. La détention d’un certificat de capacité est indispensable pour ces 2 espèces.

b) L’arrêté de Guyane

L’arrête de Guyane, signe le 15 mai 1986, regroupe trois articles :

- les reptiles de l’article 1 bénéficient d’une protection totale sur tout le territoire national y compris en Guyane. Ils ne peuvent pas être détruits, capturés, naturalisés, transportés, vendus ou achetés.

- les reptiles de l’article 2 bénéficient d’une protection totale (ils ne peuvent pas être détruits, capturés, naturalisés, transportés, vendus ou achetés) sur tout le territoire national sauf en Guyane où ils peuvent être transportés (mais pas exportés).

- les reptiles de l’article 3 ne peuvent pas être capturés, naturalisés, transportés, détruits, achetés ou vendus sur le sol guyanais mais peuvent être vendus, détenus et transportes en France métropolitaine s’ils proviennent d’un autre pays que la Guyane et si la transaction est accompagnée des documents CITES.

c) L’arrêté ministériel du 21 novembre 1997

Cet arrêté fixe la liste des espèces considérées comme dangereuses (notamment les crocodiliens, les espèces venimeuses) et soumises à réglementation. En particulier, pour détenir ces espèces, il faut obtenir un certificat de capacité.

d) Le certificat de capacité

L’article L 413-2 du Code de l’environnement stipule que les responsables des établissements d’élevage d’animaux d’espèces non domestiques, de vente, de location, de transit, ainsi que ceux des établissements destinés à la présentation au public de spécimens vivants de la faune locale ou étrangère, doivent être titulaires d’un certificat de capacité pour l’entretien de ces animaux.

Le certificat de capacité est individuel et incessible. C’est la reconnaissance par l’administration de la compétence d’une personne à assurer la responsabilité et l’entretien d’animaux d’espèces non domestiques. L’objectif du certificat de capacité est de garantir le bien-être des animaux et la sécurité des personnes, d’encourager la sauvegarde de la faune sauvage et de valoriser la fonction de responsable chargé de l’entretien des animaux.

Il est délivré par le préfet du département du domicile du demandeur. Il est accordé pour une liste d’espèces bien précises et pour un ou plusieurs types d’activité (élevage, vente, location, transit, présentation au public, soins donnés à la faune sauvage). Il est possible de demander par la suite une extension à d’autres espèces ou a d’autres types d’activité. Le certificat de capacité peut être accordé soit pour une durée limitée, soit définitivement.

Pour demander un certificat de capacité, il faut fournir plusieurs documents :

- une série de document concernant le demandeur : une lettre de demande, une fiche d’information, une copie de la carte d’identité ou du passeport, un extrait n°3 du casier judiciaire, un curriculum vitae et une note présentant les modalités d’acquisition des compétences du demandeur et leur enrichissement.

- une série de document concernant le projet du demandeur : une fiche d’information relative a l’état initial de l’établissement, une note présentant l’ensemble des espèces, un plan et une description détaillée des installations, une fiche détaillée sur le régime alimentaire des animaux, une note permettant d’apprécier la politique menée en matière de santé des animaux, une description de la politique générale et des conditions de fonctionnement de l’établissement, une copie des pièces de contrôle et les comptes annuels des trois derniers exercices.

- une série de documents différents selon le type d’activité concernée. Après le dépôt du dossier, un membre de la Direction départementale de la protection de population se déplace et apprécie sur place la qualité des installations, l’état de sante des animaux et le respect des règles de sécurité.

Enfin pour obtenir le certificat de capacité, le demandeur devra justifier devant une commission de plusieurs types de connaissances :

- des connaissances théoriques (suivi d’une formation théorique, éventuellement diplômes dans les domaines des sciences de la nature, de la biologie ou de la zoologie).

- des connaissances pratiques : des expériences professionnelles reconnues et attestées (dans des établissements compétents) ayant apporté des connaissances zootechniques et sanitaires.

- des connaissances juridiques : soit la connaissance des textes législatifs et réglementaires concernant l’exercice de l’activité en question.

- les capacités et les moyens d’enrichissement et d’actualisation de ces connaissances. »

Sources

Voici les liens internet sur les quelles j’ai pris des images pour illustrer ma fiche. http://images.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fekladata.com%2FAS9- ZE3L0TSeIjcX_56poCdKcic.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fimages-du-pays-des-ours.eklablog.com%2Fgecko-vert-des-seychelles- phelsuma-astriata-astriata-praslin-seychelle-a105639688&h=1540&w=2040&tbnid=- WWAvj5Hge7HcM%3A&docid=xc5u549tJo4DyM&ei=SGizVuOWKcmxaoX6p_AO&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=3991&page=1& start=0&ndsp=18&ved=0ahUKEwjj2vvPsN7KAhXJmBoKHQX9Ce4QrQMIMjAH http://images.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fwww.phelsuma.org%2Ffiles%2Fdsc_0196.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2 Fwww.phelsuma.org%2F&h=208&w=723&tbnid=Ze1qNSn6oFGHcM%3A&docid=m5CC166uSrn8UM&ei=4hC2VrK1LYrZeI2tsfAM&t bm=isch&iact=rc&uact=3&dur=1002&page=2&start=11&ndsp=24&ved=0ahUKEwiyrp_ZuePKAhWKLB4KHY1WDM4QrQMIXTAO http://images.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fwww.reptilis.org%2Fp%252520cepedia%2FPhelsuma.jpg&imgrefurl=http %3A%2F%2Fwww.reptilis.org%2Fcepediana.htm&h=233&w=350&tbnid=OKMvZcjwQvGcxM%3A&docid=o1uDESRjEiMXCM&ei=4h C2VrK1LYrZeI2tsfAM&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=2603&page=2&start=11&ndsp=24&ved=0ahUKEwiyrp_ZuePKAhWKLB4KHY 1WDM4QrQMIVDAL http://images.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fecx.images- amazon.com%2Fimages%2FI%2F51asDd5t0sL._AC_UL320_SR286%2C320_.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fwww.amazon.de%2FEx o-Terra-PT2600-Glas- Terrarium%2Fdp%2FB000OAVN0W&h=320&w=286&tbnid=CXf_MsxO8LXLvM%3A&docid=Eck_9iYKp3euQM&ei=jv25Vvm5Lcrgad mFudgF&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=5995&page=2&start=20&ndsp=29&ved=0ahUKEwj5uO3p9- rKAhVKcBoKHdlCDlsQrQMIbzAa http://images.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fi.skyrock.net%2F8608%2F71178608%2Fpics%2F2821728804_small_1.jpg &imgrefurl=http%3A%2F%2Fterra-reptile.skyrock.com%2F2821728804-Terrarium-de-stock-que-nous-vendons- actuellement.html&h=300&w=400&tbnid=1OV- wAsHbJrMuM%3A&docid=yiKiluMwL7GlNM&ei=txC7Vp_sB4mfU_29iNgE&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=1008&page=1&start=0 &ndsp=18&ved=0ahUKEwjfo7me_uzKAhWJzxQKHf0eAksQrQMITjAQ http://images.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fi18.servimg.com%2Fu%2Ff18%2F19%2F29%2F33%2F88%2Fbobe_d10.jpg &imgrefurl=http%3A%2F%2Fphelsuma-france.forum-actif.net%2Ft3635-probleme-d-hygrometrie-pour-phelsuma- grandis&h=533&w=800&tbnid=S_ccqChSpH3acM%3A&docid=X54vrgV_6J6c0M&ei=oau8Vpe- C8G2UIzxl7gG&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=557&page=1&start=0&ndsp=18&ved=0ahUKEwjXkvGOhvDKAhVBGxQKHYz4BWcQ rQMINTAI http://lapassiondesreptiles.forumactif.com/t22561-fiche-d-elevage-phelsuma-laticauda http://images.google.fr/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fupload.wikimedia.org%2Fwikipedia%2Fcommons%2Fthumb%2Ff%2Ffe% 2FPhelsuma_quadriocellata.jpg%2F220px- Phelsuma_quadriocellata.jpg&imgrefurl=https%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FPhelsuma_quadriocellata&h=145&w=220& tbnid=ezc1ynLdhmC7QM%3A&docid=NP5g4DyFHiN3uM&ei=gZPEVunEHof4asm0jPAB&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=10931&pa ge=1&start=0&ndsp=18&ved=0ahUKEwipiYuekP_KAhUHvBoKHUkaAx4QrQMIMzAC http://images.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fles-z-animaux.e-monsite.com%2Fmedias%2Fimages%2Fgecko-de- standing-02.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fles-z-animaux.e-monsite.com%2Fk%2Fles-reptiles%2Flezards%2Fgecko%2Fgecko-de- standing-phelsuma- standingi.html&h=500&w=387&tbnid=mWMmwEDq5K8a5M%3A&docid=cX92Ixf6UEhB7M&ei=aJTEVsbHGcypa5GWobgH&tbm=is ch&iact=rc&uact=3&dur=392&page=1&start=0&ndsp=17&ved=0ahUKEwjGm5mMkf_KAhXM1BoKHRFLCHcQrQMIITAB http://images.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fwww.biolib.cz%2FIMG%2FGAL%2F106453.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2 Fwww.biolib.cz%2Fen%2Fimage%2Fid106453%2F&h=602&w=750&tbnid=p7ko8dTWXz4FoM%3A&docid=y0TTcm2gWJYsAM&ei= AZnEVpfwGszoatWSgYAD&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=2480&page=3&start=36&ndsp=24&ved=0ahUKEwjX9Li9lf_KAhVMtBo KHVVJADAQrQMIogEwJA http://images.google.fr/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Ftravel.mongabay.com%2Fanimals%2F090723%2F600%2Fcalacad_215.jpg &imgrefurl=http%3A%2F%2Ftravel.mongabay.com%2Fanimals%2Fcalifornia_academy%2Fcalacad_215.html&h=600&w=400&tbni d=W1rwjkJP6awBNM%3A&docid=UNKLxGOVD4O2AM&ei=AZnEVpfwGszoatWSgYAD&tbm=isch&iact=rc&uact=3&dur=214&page= 3&start=36&ndsp=24&ved=0ahUKEwjX9Li9lf_KAhVMtBoKHVVJADAQrQMIwwEwLw

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