sauvegarde et promotion du château les Amis d’Oricourt médiéval 1, rue Nicolas Rolin web tel @ courriel 70110 Oricourt www.oricourt.com 03 84 78 74 35 [email protected] bulletin n°20 janvier 2013

cas exceptionnel sans doute involontaire,  Agenda   Éditorial  vous lecteurs et nous rédacteurs serons ailleurs (au ciel ou en enfer). Il y aura eu Numéro 20 ! une douzaine de générations qui se seront Assemblée Générale focalisées sur la conservation du château d’Oricourt. Mais finalement, que leur res- Samedi 16 mars 2013 à 17h00 otre bulletin étant semestriel, cela tera-t-il à faire ? En effet, suite à un raz-de- au château d’Oricourt fait dix ans que, grâce à lui, nous N marée de mécènes et à la philosophie des Cet avis tient lieu de convocation. maintenons le contact avec les membres propriétaires successifs qui se refusent à Aucun autre courrier ne sera envoyé. de l’Association. Ordre du jour : inventer un château imaginaire, la remise à flot de ce rare témoignage du passé sera Rapport moral, rapport financier, ous avions le choix de sa périodi- renouvellement d’une partie du Conseil N cité : quotidienne, bihebdomadaire, terminée. Un aéroport sera sans doute d’Administration et projets 2013. hebdomadaire, bimensuelle, mensuelle, construit du côté d’ (Notre-Dame Chaque personne désireuse de présen- trimestrielle, etc. Comme nous ne vou- de ?) pour accueillir des fusées remplies de ter sa candidature au Conseil d’Admi- lions pas abuser de votre patience (in- chinois et d’indiens. Des dizaines d’emplois nistration est priée de se faire connaître dulgence ?) et encombrer vos boîtes aux auront été créés suite à cette invasion tou- par courrier avant le 10 mars 2013 ou lettres et poubelles, nous avions opté pour ristique et on parlera d’Oricourt comme d’être présente à l’Assemblée Générale. une parution semestrielle qui favorisait actuellement on le fait de Versailles ou Pour une meilleure organisation de cette réunion, merci de nous signaler aussi la paresse inexcusable des rédacteurs. du Mont-Saint-Michel. Alors un bulletin comme le nôtre aura-t-il encore un sens votre présence (même quelques heures e journal français qui dura le plus avant). La salle sera (un peu) chauffée. quand aujourd’hui des journaux très im- longtemps fut “La Gazette”, crée en Prévoyez des vêtements chauds. L portants disparaissent. 1631 par Théophraste Renaudot. Ce jour- Chantiers dominicaux nal changea plusieurs fois de titre selon les ous pouvez penser que cet avenir idées qu’il était sensé défendre. “Gazette de V redoutable est imaginé par un esprit Les dimanches 10 février, 3 mars, 7 avril, ” sous Louis XV, “Gazette Nationale malade. Mais qui, il y a seulement vingt 5 mai et 2 juin 2013, à partir de 9h. de France” en 1792 et retour à “Gazette ans, aurait imaginé qu’à Lens (Pas-de-Ca- Tout adhérent y est le bienvenu. de France” après la Restauration. Cette lais), en 2012, on fermerait des galeries de “Gazette de France” mourut de sa belle mines pour ouvrir une immense galerie de Nuit de la Chouette mort en 1914, soit une vie de près de trois peintures, accueillant des toiles de Léo- siècles. Vous remarquerez que l’expression nard de Vinci ? “mourir de sa belle mort” est une expres- la fin de sa vie, Pascal a écrit : “Nous sion d’êtres vivants et nous ignorons tou- errons dans des temps qui ne sont jours celle qui est utilisée dans l’au-delà. À pas les nôtres”. Le signataire de cet éditorial upposons que notre bulletin ait la incohérent rejoint l’ami Blaise. samedi 23 mars à 18h30 vie aussi longue que cette Gazette, avec La Charmotte S ce qui le ferait durer jusqu’en 2286. Sauf Bernard Nessi Découverte de la chouette du château et des rapaces nocturnes du village et conférence sur les rapaces nocturnes http://nuitdelachouette.lpo.fr Château en Fête Meilleurs Dimanche 7 juillet 2013 de 10h00 à 20h00 vœux Chacun peut participer à la prépara- tion de cette fête du samedi 29 juin au samedi 6 juillet et pendant la fête (tenir un stand de restauration, proposer des animations, accueillir le public, sur le 2013 site ou coller des affiches). Si vous sou- haitez participer, contactez-nous. Patrimoine et tourisme, une fenêtre sur l'avenir !

e patrimoine historique est une élus portent un regard nouveau sur leurs reçoit plusieurs milliers de personnes tous L notion très récente. En effet c’est lavoirs, leurs églises, leurs calvaires, leurs les ans en juillet. en 1819 que le ministre de l’intérieur ins- ponts... et même leurs arbres. Les jour- e patrimoine et le tourisme sont crit à son budget une ligne “monuments nées européennes du patrimoine créées il devenus un vrai enjeu économique. historiques”. En 1830 le ministre François y a bientôt 30 ans connaissent un succès L Le château d’Oricourt fournit du travail Guizot crée le poste d’inspecteur des grandissant. De nouvelles émissions de aux entreprises du bâtiment. Il favorise, monuments historiques qui sera tenu dès télévision apparaissent : chefs-d’œuvre en ainsi que ses manifestations culturelles, 1834 par Prosper Mérimée. Ce dernier va périls, des racines et des ailes. Cette der- l’image de marque de la région. Venir visi- pendant de nombreuses années sillonner nière depuis 15 ans fidélise entre 4 et 5 ter le château entraîne souvent de faire le la France. Il effectuera un travail remar- millions de téléspectateurs. L’engouement plein, de manger au restaurant, de réserver quable d’inventaires et de classements de pour le patrimoine est le fruit d’une prise une chambre ou un séjour, d’acheter un notre patrimoine. Il meurt en 1870. C’est de conscience et d’un engagement poli- produit artisanal. En pleine crise mondiale, seulement en 1913 que son travail donne- tique initié par l’État, avec la création du alors que beaucoup de secteurs sont en ra naissance à une loi sur la protection et ministère de la culture en 1959, avec An- récession, les revenus du tourisme interna- l’aide financière aux monuments classés. dré Malraux et relayé par les collectivités tional atteignent des records. Ils s’élèvent, Dès cette date, le château d’Oricourt, lieu territoriales. Il suffit d'observer l’évolution d’après l’OMT (Organisation Mondiale du privé, est classé “site historique”. En effet, des cœurs de villes, des zones piétonnes, Tourisme) à 1200 milliards de dollars pour il devient très vite évident que si l’on veut des aménagements de berges, des mises 2011, contre 928 en 2010 ; pour la pre- protéger notre mémoire, notre passé, la en valeur des façades, du choix du mobi- mière fois ils dépassent la barre des 1000 notion de public ou de privé, n’a pas lieu lier urbain : on se réapproprie l’environne- milliards. Quand on sait que la France est d’être. Ce qui importe, c’est le monument, ment pour l’embellir et le rendre vivant. Le depuis des années la première destination pour ce qu’il représente, son histoire, son moindre petit village se pare de fleurs, re- touristique au monde, ces chiffres portent architecture, et pour sa transmission dans çoit des artistes. Aimer le patrimoine n’est à réflexion. En 2010 notre pays a accueilli les siècles à venir. pas être passéiste. C’est seulement vivre 76,8 millions de touristes étrangers (soit avec le beau et vouloir qu’il perdure. Passé ais tout ceci reste très margi- plus de la totalité de la population fran- et modernité ne sont pas là pour rivaliser nal. Pour ceux qui vivent dans çaise) ajoutons-y les touristes français, et M mais pour se compléter. Ils s’enrichissent la première moitié du 20e siècle, le mot il est aisé de comprendre que l’avenir du mutuellement. patrimoine à davantage une connotation tourisme est prometteur. individuelle. C’est le bien familial que l’on ous sommes très heureux d’ac- après le Comité Régional du Tou- transmet. cueillir à Oricourt des expos d’art N risme, 670 millions d’euros ont contemporain tout comme des concerts D’ ans les années 60 de nombreux été dépensés par les touristes en 2009 en baroques. Ce qui nous préoccupe n’est métiers vont disparaître de la vie Franche-Comté et 17 300 emplois salariés D pas l’époque, mais la qualité et donner quotidienne : le rémouleur, le rempailleur, ont été comptabilisés en 2011 dans ce sec- vie au lieu. Lorsqu’en 1976 j’ai découvert le forgeron... et tant d’autres. L’histoire teur d’activité. Les personnes qui visitent Oricourt, des maisons gothiques étaient s’accélère et le passé s’éloigne très vite. Les la Haute-Saône sont ravies et souvent en ruines, le centre du village était fleuri savoir-faire de nos parents prennent une reviennent. d’orties, et y figurait une exposition per- dimension historique, deviennent une manente de machines agricoles rouillées. économie touristique est non délo- mémoire qu’il faut protéger. C’est dans les Aujourd’hui malheureusement de mer- calisable et peu polluante. Elle pro- années 1970 qu’un véritable phénomène L’ veilleuses maisons ont disparues, mais fite à tous ; en effet, beaucoup de touristes de société va naître. Des musées d’art et de pour celles qui restent, les propriétaires et de haut-saônois visitent Oricourt, se traditions populaires voient le jour. C’est ont le souci de bien faire les choses. Ils ont baignent au lac de ou achètent du le cas du musée de . Sauvegar- intégré la notion de patrimoine qu’il faut kirsch à Fougerolles. Dans notre départe- der notre passé devient un phénomène de protéger et sauvegarder. Quand les asso- ment le tourisme est en marche mais n’a société, qui ne va cesser de s’amplifier. Face ciations et propriétaires de monuments, pas mis le turbo. Nous manquons encore à la mondialisation économique, au désir les villageois, le conseil municipal, les col- de signalétique, d’accueil, de sites ouverts de convergence vers une culture uniforme lectivités marchent tous dans le même au public, d’une vraie image de marque véhiculée par les médias, le patrimoine sens, quel fantastique travail nous pouvons ambassadrice de notre territoire, avec tout représente une culture authentique, atta- réaliser ensemble. Tout seul, tout est plus ce qu’il a d’unique, de rare. La Haute-Saône chée à son territoire, ses racines, et qu’on compliqué. Sans l’association des Amis est belle et il y fait bon vivre. Elle est riche ne peut délocaliser. Nous éprouvons d’Oricourt, les mécènes et les subventions, de paysages, de patrimoine, de savoir-faire davantage le besoin de retrouver nos ori- la restauration du château ne serait pas et c’est parfois en regardant derrière et au- gines et une appartenance. La recherche où elle en est aujourd’hui. Et toute cette tour de soi, qu’avec plus de justesse, nous généalogique se développe. Les chantiers progression fait boule de neige. Le château pouvons ouvrir une fenêtre sur l’avenir. de jeunes qui œuvrent à la protection du se restaure, alors il devient présentable à patrimoine connaissent un véritable suc- la visite. En 2011, 12700 visiteurs y ont été Colette Cornevaux cès. Les associations d’amis se multiplient. accueillis. Il est le 5e lieu de fréquentation Les propriétaires de monuments privés touristique en Haute-Saône. Il est souvent ouvrent leur demeure. Les habitants et les sollicité par des artistes. “Château en fête”

 2  Château en fête 2012, les pieds dans l’eau !

our sa 10e édition, l’association avait pour accueillir chaleureusement le public, d’animer malgré cette pluie qui rendait P décidé que la fête se déroulerait quelques soient les conditions. leurs prestations difficiles. Merci à vous sur une seule journée, afin d’économiser tous qui permettez tous les ans, d’apporter t sincèrement, du fond du cœur, les la bonne volonté et les articulations de une partie des fonds, pour sauver ce rare membres de l’association tiennent à tous les bénévoles qui ne rajeunissent pas. E témoin du XIIe siècle. Nous sommes très contents n 2012, malgré la météo, de cette nouvelle formule allé- le bénéfice de la fête pour gée. Nous aurions été encore E l’association (hors billetterie) plus satisfaits si le millésime s’élève à 6 742,11 euros. À noter 2012 n’avait pas été aussi co- la réussite du repas sur réserva- pieusement arrosé. Une pluie tion (547 repas vendus), dont incessante toute la journée. À les plateaux copieux et de qua- 6 heures, il était nécessaire de lité furent très appréciés. Nous refaire tout le marquage des sommes donc très satisfaits de emplacements du marché qui ce résultat. avait été effacé par l’eau. À 10 heures, le parking, transformé i le soleil avait été au ren- en bourbier, devait être fermé. S dez vous, cette fête 2012 Le bar extérieur, bien qu’abrité, aurait été une grande réussite. dut déménager à cause d’une C’est pourquoi nous repartons pluie battante. Pas plus réjouis- sur le même thème et la même Photo : Henri Vuillemot sant côté billetterie, où malgré organisation pour 2013. le porche bâché, tout prenait remercier ce merveilleux public, qui vêtu lors à vos agendas ! Nous serons l’eau. Trempés, nous avons du changer de bottes et d'imperméable, a répondu ravis de vous accueillir le dimanche plusieurs fois de tenue avant l’arrivée des A présent avec sourire, humour, et encoura- 7 juillet 2013 ! premiers visiteurs. gements. Merci également à tous les inter- À très bientôt, 10 heures, à l’ouverture de la fête, venants, pour certains, fidèles depuis 10 À une seule chose importait : être prêt ans qui ont, avec bonne humeur, continué Le Conseil d’Administration

Un peu d'histoire de la langue : le nom “hôtel”

ous nous intéressons à ce mot car bas latin, l'adjectif hospitale ne dénommait la Renaissance, le mot ostel se spé- N il est énigmatique : il reflète des que l'hébergement lui-même, et il dési- À cialise dans des sens concrets, et il situations différentes, comme l'attestent gnait le logis, la chambre où l’on reçoit ou se réduit à la dénomination d'un héber- “hôtel Dieu”, “hôtel particulier” ou “hôtel même la cuisine dans certains parlers mé- gement. Là encore, cet hébergement peut de ville”, qui n'ont a priori rien à voir avec ridionaux. Cet adjectif a ensuite donné le être permanent ou temporaire. l'hôtel dans lequel on peut passer une mot ostel en ancien français. Il nous appa- ermanent, il se distingue alors défi- bonne nuit. raît ainsi clairement que “hôtel”, “hôpital” nitivement de la maison par sa taille et “hospice” ont la même racine. P t pourtant, tous ces mots viennent du et son aspect luxueux (ce qui a donné E même mot latin, l'adjectif hospitalis,e, oici comment le nom ostel a évolué. “hôtel particulier” en Français moderne) qui signifie hospitalier, qui concerne l'hos- V En Ancien Français, il désigne : et par la possibilité d'être affecté à un édi- pitalité et qui est lui-même dérivé du nom •• le fait d'héberger ou de s'héberger, quel fice administratif (ce qui a donné “hôtel de , , qui désigne l'hôte (celui ville” en Français moderne). hospes hospitis qu'en soit le lieu. Ainsi, “prendre ostel” qui accueille et celui qui est accueilli). En signifie “se loger”. emporaire, il est affecté seulement •• le lieu d'hébergement. Celui-ci peut T au logement payant pour des hôtes être temporaire ou permanent. de passage. Il se distingue d'ospital ou d'ospice. Ospital désignait l'établissement e lieu temporaire désigne alors le où l'on soignait les malades et où l’on re- L logis d'une personne qui en héberge cevait gratuitement les miséreux. Ce sens une autre ou un établissement destiné aux a été remplacé par “hospice”, qui, à partir pèlerins et aux malades. du XVIIIe siècle, ne désigne plus que le lieu e lieu permanent se traduit alors par d'accueil des vieillards. demeure, logis, maison. L'expression L Delphine Coulon “mon ostel” signifie “chez moi”. Le motostel Hôtel-Dieu de Beaune, salle des “pôvres” fait aussi référence aux gens de maison.

 3  La vie de château

Courtine nord-ouest, côté fossés, avant travaux (2010) Courtine nord-ouest, côté haute cour, avant travaux (2010)

Courtine nord-ouest, côté fossés, après travaux (2012) Courtine nord-ouest, côté haute cour, après travaux (2012) Photo : Henri Vuillemot

Travaux réalisés

ntre 2006 et 2012, cinq importants E chantiers ont permis de consolider et protéger les courtines de la haute cour. Il faut préciser qu’il est devenu assez rare de pénétrer dans une cour de château fort encore totalement fermée par ses murs d’enceinte, d’où la nécessité de telles inter- ventions. es travaux de 2011 et 2012 ont servi L à consolider de la partie nord-ouest de ces défenses. La première partie de ce chantier, effectuée en 2011, a consisté à purger, reprendre et consolider les maçon- neries existantes de part et d’autre de la brèche, et à retrouver des assises saines pour remonter le mur jusqu’à mi-hauteur. Logis nord, côté fossés, Logis nord, côté fossés, avant nettoyage de la façade après nettoyage de la façade

 4  L’ensemble des pierres tombées au fond du fossé a été remonté à l’aide d’une grue, trié et stocké dans le fond de la haute cour. Le chantier 2012 a été consacré au remontage de ce mur jusqu’à une hauteur proche de son état avant éboulement, y compris re- construction d’une portion de l’escalier re- liant les deux parties du chemin de ronde, et à la consolidation et protection de la partie haute de la courtine sur toute sa longueur. À cet endroit, le mur d’enceinte Réhabilitation mesure exactement 2,00 m d’épaisseur. de la courtine Ce chantier a été confié, comme les pré- nord-ouest cédents à l’entreprise de Monsieur Bruno par la SARL Bruno Gérard Gérard, compagnon tailleur de pierre. onformément au devis, le montant C des travaux réalisés en 2012 s’élève à 94 673,60 € TTC. Ces travaux ont été financés à 50% par l’État, soit 47 336,80 €, au titre des Monuments Historiques clas- sés. Le Conseil régional de Franche-Comté, sensible au patrimoine, a apporté une aide de 12,5 %, soit 11 834,00 €. Le Conseil Général de Haute-Saône a également été sollicité. L’association “Les Amis d’Ori- court” a participé pour une somme de 19 octobre 2012 12 000,00 €. De nombreux mécènes ont Une assemblée attentive apporté leur aide avec le concours de la à la présentation Demeure Historique, association habilitée des travaux à recevoir des dons, pour un montant de Photo 7 413,00 €. Colette et moi-même complé- Henri Vuillemot tons ce financement, grâce aux bénéfices réalisés lors des visites pour la somme de 16 089,80 €. Le Président du Conseil Géné- ral de Haute-Saône, vient de nous infor- mer de l’attribution d’une aide exception- nelle de 12,5 %, soit 11 099,00 €, pour la réalisation 2011 (1re tranche). la fin de ce chantier, le 19 octobre À dernier, nous avons pu rassembler la plupart des partenaires dont l’aide a per- mis une telle restauration (entreprises, ad- ministrations, collectivités, élus, mécènes, membres de l’association, habitants du village et presse locale). Avec une météo quasi estivale, cette journée fut une par- faite réussite. 150 personnes ont pu faire le tour complet du château pour mieux ob- server l’ensemble du monument et la qua- lité des travaux réalisés. Après quelques exposés et messages de sympathie très stimulants, le somptueux buffet élaboré par des membres de l’association a été très apprécié par l’ensemble des convives. Ce type de journée est à renouveler. Logis nord, côté haute cour Chantier de janvier : Enlèvement du lierre sur le logis nord

 5  Projets 2013 identique à celui de 2012. Le coût global de sauvegarder les milieux cultivés familiaux ce projet ne devra pas excéder un total de (vergers…) par des pratiques respectueuses ous rêvons depuis longtemps de 90 000,00 € TTC (Soit environ 35 000,00 € de l’Homme et de l’environnement” : confé- N protéger le logis nord et de le rendre pour la maçonnerie, 45 000,00 € pour rences, assistance à la plantation, à la taille accessible au public. Ce bâtiment, de près la charpente-couverture et 10 000,00 € et à la greffe (La Charmotte, 16 rue du de 17 mètres de haut, a vraisemblable- pour la maîtrise d’œuvre). Nous aurons Gros Galu, 70240 – SAULX). des chiffres plus précis après consultation ment été accolé à l’extérieur de l’enceinte es autres chantiers de la fin de l’an- e des entreprises sollicitées. Ces travaux vers le XIII siècle. née ont permis d’apporter une aide pourraient être financés par la DRAC au L importante aux ouvrages en cours : e projet consiste à consolider les par- titre des MH classés (environ 50 %). Un L ties hautes des maçonneries et à y projet sera soumis au Conseil Régional •• Après la restitution de la courtine poser une charpente. Cette charpente tra- de Franche-Comté et un autre au Conseil nord-ouest, un gros travail de déblaie- ditionnelle sera couverte de petites tuiles. Général de Haute-Saône. Ce financement ment et de terrassement a mis en va- Un plancher bois sera posé au niveau de sera complété par “les Amis d’Oricourt”, leur cette partie de l’enceinte restaurée la cour et permettra l’accès des visiteurs. par des mécènes et par les propriétaires. et le fond de la haute cour. Cet espace Ce bâtiment, enfin hors d’eau, sera plus facilement utilisable pour les rendra la visite du château encore futures animations. plus attrayante. Sur ce premier •• En prévision de la protection du logis plancher, nous aurons accès aux nord, plusieurs journées ont été consa- latrines et à une vue intéressante crées à l’enlèvement du lierre et au net- sur les fossés. Nous souhaitons toyage des façades. réaliser l’ensemble de ces travaux avant la fin de l’année car il est déjà prévu de consacrer l’année Animation 2014 au mur du logis Rolin, qui et ouverture au public penche à l’extérieur et nécessite des travaux de consolidation im- portants. Dans cet objectif, une Animations 2012 Logis nord : maçonneries à stabiliser étude préalable est programmée avant pose d'une charpente •• Château en Fête, malgré une pluie cette année. incessante, nous a permis d’accueillir, a réhabilitation du logis nord suscite dans la bonne humeur, 1317 visiteurs L l’intérêt des services de la Conser- Mécénat très courageux. vation Régionale des Monuments Histo- •• Du 11 au 19 août, une exposition de riques. Conformément aux réglementa- e voudrais à nouveau remercier tous peintures et photographies, avec Gesa tions en vigueur, un dossier de demande J les adhérents et donateurs, qui ont Emde et Mirko Krizanovic a animé la d’autorisation de travaux sera prochaine- contribué à la réhabilitation du mur d’en- grande salle pendant la période esti- ment déposé en quatre exemplaires au ceinte. vale. Service Départemental de l’Architecture et vec l’association “La Demeure Histo- •• Les Journées européennes du patri- du Patrimoine (SDAP) de Haute-Saône. Ce A rique”, une nouvelle convention de moine, avec une exposition de pein- dossier, réputé complet, sera transmis à la mécénat a été signée le 17 décembre pour tures de Justine Nessi et de sculptures Direction Régionale des Affaires Culturelles aider au financement des travaux prévus de Jean-Louis Borel, ont eu un grand (DRAC) pour instruction et délivrance de en 2013. succès avec 640 visiteurs. l’autorisation de travaux. Toujours dans le respect de ces règles, nous serons tenus de Animations déjà planifiées confier la maîtrise d’œuvre à un homme de Chantiers associatifs pour cette année l’art. Les prescriptions actuelles, pour un •• Samedi 23 mars : “Nuit de la Chouette” monument classé, imposent ces pratiques, n important chantier a consisté à à Oricourt, en collaboration avec “la dès lors que les travaux sortent du cadre ranger le local de l’association. La U Charmotte”. de l’entretient courant. Lors des chantiers pièce a été complètement vidée et net- précédents, j’avais assumé tout à la fois toyée pour installer des étagères où ont •• Dimanche 07 juillet : 11e édition de maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre, ce été stockés tous les matériels, accessoires “Château en Fête”. qui simplifiait les procédures et surtout le et décors nécessaires à la fête de juillet. •• 3e week-end de septembre : 30e édi- coût total des travaux. es arbres fruitiers (variétés locales) tion des Journées européennes du onsieur Richard Duplat, Archi- D ont été plantés sur le terrain au patrimoine. Nous ne connaissons pas M tecte en Chef des Monuments bord du fossé avec le concours de “la encore le thème de ces journées. Peut- e Historiques, a accepté de participer à ce Charmotte1”. Cette association, basée au être aura-t-il un rapport avec le 100 projet et une première rencontre a eu lieu Pays de Saulx, a pour but de “Connaître et anniversaire de la loi du 31 décembre à Oricourt mi-janvier pour préciser les 1913 sur la protection des monuments modalités de ce partenariat. historiques. 1 Charmotte : dans l'est de la France, nom ous pouvons espérer mettre en donné à un panier de petites dimensions, Jean-Pierre Cornevaux N place un projet de financement muni d'une bandoullière pour cueillir des fruits dans les arbres.

 6 