L'aire Urbaine D'avallon : Doublement De La Superficie Entre 1990 Et 1999

Démographie - Logement - Revenus Avallon

L’aire urbaine d’Avallon : doublement de la superficie entre 1990 et 1999

L’aire urbaine

L’aire urbaine d’Avallon se com- Avallon, la ville-centre, est d’ Avallon pose de la ville d’Avallon et de 32 la commune la plus impor- autres communes. Elle occupe tante avec 8 200 habitants. c’est : ainsi le 117e rang sur 354 au Plus de la moitié des habi- 33 communes niveau national pour son nombre tants de l’aire urbaine vivent de communes. Elle s’étend sur à Avallon. 16 003 habitants(1) cinq cantons : Avallon (16 com- Les autres communes sont munes), Quarré-les-Tombes (3), de petite taille. Aucune ne 8 435 logements(2) Guillon (7), l’Isle-sur-Serein (5) et dépasse les mille habitants. 734 (3) Vézelay (2). Deux communes comptent établissements L’aire urbaine d’Avallon compte entre 600 et 800 habitants 6 618 emplois(4) 16 000 habitants en 1999. Par (Magny et Sauvigny-le-Bois), sa population, elle se classe au les autres se situent entre (1) (2) et (4) : Recensement de la population de 1999. e (3) : Répertoire des entreprises et établissements 11 rang parmi les 15 aires de 100 et 400 habitants. La plus au 1er janvier 2004. Bourgogne, bien après celle petite est Trévilly avec 74 d’Autun (26 850 habitants), et habitants. juste devant celle de Cosne- L’aire urbaine d’Avallon Cours-sur-Loire (15 600 habitants). Nombre d'habitants Parmi les aires 8 220 Coutarnoux les moins peuplées 2 740

Au niveau national, Avallon Lucy- le-Bois Thory figure parmi les aires les moins Sainte- Angely e Annay- peuplées. Elle se situe au 300 la-Côte Colombe Montréal Girolles Provency rang sur 354, entre les aires de Sermizelles Athie Tharot Étaule Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) Blannay Sceaux Trévilly Givry et Saint-Girons (Ariège). Mais en Vault- Annéot Sauvigny- 2 de- le-Bois Lugny Savigny-en-Terre-Plaine superficie, avec ses 415 km , l’aire Pontaubert e Domecy- Saint-André- d’Avallon se classe au 122 rang sur-le-Vault en-Terre-Plaine e Avallon et au 7 rang des aires urbaines Cussy- bourguignonnes après Sens et Tharoiseau Magny les-Forges Island Sainte-Magnance devant Beaune. L’aire urbaine est donc très peu densément Saint-Brancher 2 Saint-Germain- peuplée : 39 habitants au km des-Champs seulement, soit la plus faible den- 5Km sité des 15 aires urbaines. Chastellux-sur-Cure Bourgogne Ville-centre

Couronne

Source : Insee - Recensement de la population de 1999. © IGN - Insee 2005

Définition des aires urbaines : Pour étudier les villes et leur territoire d’influence, l’Insee a défini, en 1997, une nomenclature spatiale : le zonage en aires urbaines. Une aire urbaine est constituée d’un pôle urbain et d’une couronne périurbaine. Le pôle urbain est une agglomération (ici la ville d’Avallon) d’au moins 2 000 habitants et 5 000 emplois. La couronne périurbaine, territoire sous influence de la ville-centre, est un ensemble de communes qui envoient travailler dans l’aire au moins 40 % de leurs actifs résidents.

Extension de l’aire des terrains moins élevé. Le péri- Les aires urbaines dans la décennie 90 mètre de l’aire urbaine évolue d’Avallon, Auxerre et Joigny peu en gagnant seulement deux de 1968 à 1999 Défini à chaque recensement communes soit 300 habitants. à partir de la localisation de la L’extension de l’aire urbaine 1968 population et des déplacements reprend nettement entre 1990 et domicile-travail, le périmètre d’une 1999 : dix-huit communes situées aire urbaine évolue au cours du à l’est et au sud d’Avallon rejoi- gnent l’aire urbaine et lui appor- temps. Auxerre En 1968, l’aire urbaine tent 3 400 habitants. La super- d’Avallon(1) se résume à la seule ficie de l’aire urbaine est mul- commune d’Avallon qui compte tipliée par deux. La ville-centre alors 6 800 habitants. Le péri- continue cependant de se dépeu- mètre de l’aire urbaine ne va pler et la croissance démogra- ensuite cesser de s’étendre avec phique des autres communes ç Avallon l’installation dans les communes de l’aire urbaine est très faible, périphériques d’actifs travaillant portée par le seul excès des dans la ville-centre ou une autre arrivées sur les départs tandis commune proche. que leur solde naturel est négatif. Entre 1968 et 1975, quatre communes situées au nord Peu de dynamisme 1990 d’Avallon intègrent l’aire urbaine. démographique Joigny Elles lui apportent 1 000 habitants supplémentaires auxquels De 1968 à 1999, la superficie s’ajoute la croissance de 2 000 de l’aire urbaine d’Avallon, qui habitants de la ville-centre. La passe de une à 33 communes, Auxerre superficie de l’aire urbaine est a été multipliée par 16. Dans le multipliée par 2,5. même temps, sa population a Nouvelle extension entre 1975 plus que doublé. et 1982 : l’aire urbaine se pro- L’aire urbaine s’est étendue longe à l’est et à l’ouest sur huit progressivement sur des com- communes qui totalisent 2 200 munes peu peuplées et qui per- Avallon habitants. La population de la daient jusqu’alors des habitants. ville-centre tend à se stabiliser L’installation de nouveaux actifs (à peine 300 habitants de plus) leur permet à la fois d’intégrer de même que celles des com- l’aire urbaine et d’enrayer un peu munes faisant déjà partie de l’aire ce mouvement de baisse de po- Joigny 1999 urbaine. pulation. Migennes Entre 1982 et 1990, la crois- L’aire urbaine, dans son péri- sance de l’aire urbaine se ralentit mètre de 1999, est finalement nettement. La ville-centre perd constituée d’un ensemble de com- Auxerre des habitants à l’instar de la plu- munes assez peu dynamiques dé- part des villes auxquelles on pré- mographiquement dont la popu- fère des communes périphéri- lation globale est stabilisée à ques offrant davantage d’espace 16 000 habitants depuis 1975 d’habitation et un coût probable après une période de croissance Avallon

Évolutions naturelle et migratoire entre 1990 et 1999

Soldes entre 1990 et 1999 Source : Insee - Recensements de la population. © IGN - Insee 2005 Population Global Naturel Migratoire en 1999 (1) Dans le cas d’Avallon, on ne peut parler d’aire urbaine qu’à partir de 1975, Aire urbaine 16 003 - 183 + 276 - 459 date à laquelle la commune devient pôle Dont urbain car elle compte plus de 5 000 em- Avallon 8 127 - 400 + 464 - 864 plois. Cependant pour des raisons de commodités l’aire d’influence d’Avallon Couronne 7 876 + 217 - 188 + 405 (mesurée par les déplacements domicile- travail) est appelée aire urbaine sur toute Source : Insee - Recensements de la population de 1990 et 1999. la période 1968-1999 étudiée.

entre 1968 et 1975 portée par la La population par âge en 1999 seule commune d’Avallon. Sur la période la plus récente, Part de la tranche d’âge dans la population totale de 1990 à 1999, la population de % 25 l’ensemble des communes consti- Ville-centre tuant l’aire de 1999, a légère- Couronne ment diminué (- 180 habitants). 20 La situation est contrastée entre la ville-centre dont la population 15 diminue et la couronne où elle augmente. 10 La périurbanisation se poursuit. Dans la ville-centre les départs de population l’emportent sur les 5 arrivées. Une partie de ce des-

serrement profite aux communes 0 périphériques mais une partie De 0 De 15 De 30 De 45 De 60 75 ans à14ans à29ans à44ans à59ans à74ans et plus seulement, le solde migratoire de l’ensemble de l’aire étant négatif Source : Insee - Recensement de la population de 1999. (- 460 habitants). Le solde naturel, différence entre les naissances et décès, C’est un peu plus âgé que dans (15 %), s’explique sans doute par est positif dans la ville-centre dont l’ensemble des aires de la région l’absence d’offre de formation de la population est relativement (38 ans). La population de la niveau supérieur et les difficultés jeune. C’est l’inverse dans la plu- ville-centre est plus jeune avec pour trouver un premier emploi part des autres communes de un âge médian de 36 ans contre dans l’aire. l’aire. Au total le solde naturel de 41 ans en couronne. Contrairement aux autres aires l’ensemble de l’aire est positif Les jeunes adultes sont peu bourguignonnes, les personnes (+ 280 habitants). nombreux : les 15 à 29 ans ne âgées de 75 ans et plus sont un représentent que 18 % de la peu plus présentes dans la cou- Déficit important population de l’aire contre 21 % ronne où elles représentent 9 % de jeunes adultes dans l’ensemble des aires de la de la population contre 8 % dans région et loin des 25 % observés la ville d’Avallon. Dans l’aire urbaine, un habi- dans l’aire de Dijon. Ce déficit, tant sur deux a moins de 39 ans. plus marqué dans la couronne Faible hausse du nombre de logements

L’aire urbaine d’Avallon compte Le parc des logements en 1990 et 1999 8 435 logements en 1999, dont près de la moitié (47 %) dans la ville-centre. Avec 355 logements Résidences Ensemble Résidences secondaires et Logements vacants de plus par rapport à 1990, le des logements principales occasionnelles parc de l’aire urbaine augmente Nombre Évolution Nombre Évolution Nombre Évolution Nombre Évolution de 4 %. Cette évolution est cepen- en 1999 99/90 (%) en 1999 99/90 (%) en 1999 99/90 (%) en 1999 99/90 (%) dant deux fois moins forte que Aire urbaine 8 435 + 4 6 479 + 6 1 239 - 4 717 + 1 sur l’ensemble des aires urbaines Dont bourguignonnes (+ 8 %). Le parc de logements connaît sensible- Avallon 3 992 + 4 3 404 + 4 238 + 6 350 + 2 ment la même progression dans Couronne 4 443 + 5 3 075 + 9 1 001 - 6 367 + 1 la ville-centre et dans la couronne. Toutefois, les communes qui Source : Insee - Recensements de la population de 1990 et 1999. jouxtent Avallon sont celles qui tirent le mieux leur épingle du jeu Définitions : le logement est défini selon son utilisation. C’est un local séparé et indépendant utilisé avec une trentaine de nouveaux pour l’habitation. On distingue quatre catégories de logement : logements dans les communes - résidence principale : logement où la personne réside la plus grande partie de l’année ; de Vault-de-Lugny, Pontaubert, - logement occasionnel : logement utilisé une partie de l’année pour des raisons professionnelles ; Sauvigny-le-Bois et Magny. - résidence secondaire : logement utilisé pour les loisirs ou les vacances ; - logement vacant : logement sans occupant.

Les résidences principales re- nettement plus forte dans les De 1990 à 1999, le nombre de présentent plus des trois quarts communes de la couronne res- résidences secondaires de l’aire (6 479) des logements de l’aire. pectivement (80 % contre 36 %). a diminué de 4 %. Le recul a prin- er Elles connaissent la plus forte Au 1 janvier 2004, la quasi- cipalement lieu dans la couronne croissance avec 6,5 % d’aug- totalité des 1 200 logements so- (- 6 %). Le nombre de logements mentation entre 1990 et 1999 ciaux de l’aire urbaine est loca- vacants reste assez stable (+ 1 %). alors que dans le même temps la lisée à Avallon, principalement population baisse de 1 %. En dans le quartier de la Morlande. Une aire urbaine conséquence, le nombre moyen Les trois quarts de ces logements parmi les moins riches de personnes par logement dimi- sociaux ont été construits avant nue de 2,58 en 1990 à 2,42 en 1976 ; seuls 5 % d’entre eux sont En 2002, les ménages fiscaux 1999. Le nombre de résidences postérieurs à 1990. de l’aire urbaine d’Avallon dispo- principales a augmenté plus for- sent d’un revenu relativement tement dans la couronne (+ 9 %) Forte proportion de faible. En effet, la moitié de la qu’à Avallon (+ 4 %). Il progresse résidences secondaires population vit dans un ménage fortement dans toutes les com- qui déclare un revenu par unité munes voisines d’Avallon (pro- L’aire urbaine d’Avallon compte de consommation inférieur à gression supérieure à 10 %) sauf de nombreuses résidences secon- 13 260 euros. Ce revenu médian à Saint-Germain-des-Champs où daires. Elles représentent 15 % du est largement inférieur à celui de la hausse est plus faible (+ 3 %). parc de logement soit la plus forte la région (14 600 euros). Il classe Les maisons individuelles re- proportion de toutes les aires ur- l’aire d’Avallon au 13e rang par- présentent la quasi-totalité des baines bourguignonnes. La pré- mi les 15 aires bourguignonnes, résidences principales de la cou- sence de résidences secondaires juste derrière celle de Montceau ronne (97 %) et 43 % de celles est forte en couronne (23 %) (13 300 euros) et devant l’aire de la ville-centre. De même, la notamment à l’ouest d’Avallon, de Joigny (13 200 euros). proportion de propriétaires est proche du parc du Morvan. Ici comme ailleurs, les zones périurbaines abritent les ména- ges les plus aisés. Les habitants Revenus fiscaux médians d’Annay-la-Côte sont les plus par unité de consommation des ménages en 2002 favorisés, avec un revenu mé- dian de 16 650 euros. Ceux de Pontaubert arrivent en seconde Coutarnoux position avec 15 100 euros alors que ceux de Cussy-les-Forges Thory sont en position nettement moins Annay- Sainte- la-Côte Colombe Lucy- Angely favorable (12 200 euros). le-Bois Montréal La ville-centre d’Avallon est Girolles Provency Sermizelles Athie elle aussi relativement défavo- Tharot Blannay Étaule Trévilly risée avec seulement 12 600 eu- Sceaux Givry Vault- Annéot Sauvigny- ros de revenus par unité de de- le-Bois Lugny Savigny- consommation, soit 2 000 euros en-Terre-Plaine Domecy- Pontaubert de moins que la moyenne de sur-le-Vault Saint-André- Avallon Magny en-Terre-Plaine l’Yonne (14 580 euros ). Cussy- Tharoiseau La proportion des revenus les-Forges d’activité dans l’aire d’Avallon est Island Sainte-Magnance équivalente à celle observée Saint- Brancher dans l’Yonne (69 %). En revan- Plus de 14 500 euros che, celle des pensions et retrai- De 14 000 à 14 500 euros Saint-Germain- De 13 000 à moins de 14 000 euros des-Champs tes est légèrement inférieure Moins de 13 000 euros Non diffusable Bourgogne : 14 600 euros (26 % contre 27 %). Seulement Chastellux-sur-Cure France : 15 100 euros 54 % des ménages de l’aire urbaine sont imposables, ce taux est de 59 % dans l’Yonne. Source : Insee - DGI - Revenus fiscaux des ménages 2002. © IGN - Insee 2005

Note de lecture : à Avallon, la moitié des personnes appartient à un ménage qui dispose d’un revenu fiscal supérieur à 12 600 euros par unité de consommation et l’autre moitié un revenu inférieur à 12 600 euros. Le revenu fiscal est le revenu déclaré aux services fiscaux. Ce revenu est établi par unité de consommation pour tenir compte de la taille des ménages.

Place importante du commerce de gros

Située à 53 km au sud-est Les infrastructures de transport dans l’aire urbaine d’Avallon d’Auxerre, à 100 km de Dijon et 230 km de Paris, l’aire urbaine d’Avallon est traversée par l’autoroute A6 reliant Paris à Lyon avec une sortie à 10 km d’Avallon. La gare ferroviaire d’Avallon est desservie par trois lignes de

A Transports Express Régionaux 6 (TER) qui permettent de rejoindre

Auxerre (4 allers-retours par D944 jour), Étang-sur-Arroux (3 allers- retours) et Clamecy. Les temps

de parcours en train pour Auxerre N146

ne sont cependant pas réelle- AVALLON D951 ment compétitifs par rapport à D957 N la voiture. Outre le transport de 6 voyageurs, la gare d’Avallon D10 Limite de l'aire urbaine permet le transport du bois du Limite de commune Morvan et de marchandises pour Autoroute Route nationale une centrale d’achat (groupe Route départementale Schiever). TGV Voie ferrée L’aire est située à 40 km de Péage la gare de Montbard, desservie Gare

Aérodrome par le TGV : Avallon est ainsi à Pôle Observation des Territoires - 25-08-2005 © IGN BdCarto® 1999 moins de 2 h de Dijon et Paris parTGV,à3hdeLyonetà5h de Marseille. Les accès “grande Ce schéma prévoit des navettes Plusieurs lignes régulières de ligne” les plus proches sont et des bus pour desservir le cars départementaux traversent Montbard et Laroche-Migennes. centre-ville et du transport à la l’aire urbaine, en direction de Avallon a établi un schéma demande pour les personnes à Dijon, Auxerre et Tonnerre. des transports urbains en 2004. mobilité réduite. Emplois Les déplacements domicile-travail en 1999 dans la ville-centre

L’aire urbaine d’Avallon est Lieu de travail la deuxième aire bourguignonne Lieu de résidence Avallon Couronne Extérieur Ensemble après celle d’Autun où l’emploi 2 500 200 456 3 156 Avallon est le plus concentré dans la 79 % 6% 14 % 100 % ville-centre. 79 % des emplois y sont localisés et seulement 51 % 1 408 1 012 640 3 060 Couronne 46 % 33 % 21 % 100 % des habitants. Les principaux déplacements Extérieur 1 281 217 domicile-travail se réalisent à l’in- térieur même de la ville-centre. Ensemble 5 189 1 429 Huit Avallonnais sur dix, soit 2 500 actifs, travaillent dans leur Source : Insee - Recensement de la population de 1999. ville de résidence. C’est moins qu’en 1990 où 84 % des Avallon- Note de lecture : parmi les 3 156 actifs ayant un emploi et résidant à Avallon, 2 500 y travaillent, 200 travaillent en couronne et 456 ont un emploi à l'extérieur de l'aire nais travaillaient dans la ville- urbaine d’Avallon. centre.

Répartition de l’emploi par secteur d’activité

Part des actifs travaillant dans le secteur en 1999 en %

Commerce Administration Santé, action sociale Services aux entreprises Ind. des biens intermédiaires Éducation Services aux particuliers Construction Transports Ind. des biens d'équipements Activités immobilières et financières Agriculture, sylviculture, pêche Ind. des biens de consommation Ind. agricoles et alimentaires Énergie Industrie automobile

0 5 10 15 20 Avallon Yonne Ensemble des aires urbaines bourguignonnes

Source : Insee - Recensement de la population de 1999 (nomenclature économique de synthèse).

Du fait de la définition même L’attractivité d’Avallon s’est accrue : et des services aux entreprises de l’aire urbaine, les habitants le nombre d’actifs venant de (7 % contre 10 %). des communes composant la l’extérieur de l’aire a augmenté L’industrie est légèrement sur- couronne sont nombreux à venir de près de 30 % entre 1990 et représentée dans l’aire urbaine travailler à Avallon : on en compte 1999, et même de 65 % pour d’Avallon avec un poids de 23 % 1 400 en 1999, soit 46 % des les Côte-d’Oriens. contre 20 % pour l’ensemble des actifs de la couronne. Cette part aires urbaines de Bourgogne. Du dépasse même les 60 % pour 6 600 emplois fait de la présence de quelques les actifs de Pontaubert et gros établissements, les indus- Sauvigny-le-Bois et 80 % pour En 1999, l’aire urbaine d’Avallon tries des biens intermédiaires ont les actifs d’Annéot. Faisant le compte 6 618 emplois, soit un un poids plus important que dans chemin inverse, les actifs de la peu plus de 1 % de l’emploi total les autres aires (14 % contre 9 % ville-centre allant travailler dans bourguignon. Près de 85 % de sur l’ensemble des aires urbai- la couronne sont peu nombreux : ces emplois sont salariés. nes de Bourgogne), il en va de 200 dont une bonne moitié en Le secteur des services ne même pour les biens d’équipe- direction de Magny et Sauvigny- représente que 47 % des emplois ment (6 % contre 4 %). le-Bois. de l’aire urbaine d’Avallon. C’est Près de 1 300 actifs viennent peu comparé à la moyenne Commerce de gros chaque jour, de l’extérieur de observée sur l’ensemble des l’aire urbaine, travailler dans aires bourguignonnes (57 %). La Le commerce occupe une la ville-centre, dont une majorité différence est particulièrement place importante dans l’aire ur- d’Icaunais mais aussi de nom- marquée dans les secteurs de baine d’Avallon. En 1999, 1 348 breux Côte-d’Oriens (277). l’administration (12 % contre 8 %), emplois relèvent de ce secteur soit 20 % des emplois de l’aire Évolution de l’emploi salarié urbaine contre 14 % dans l’ensemble des aires urbaines bour- Évolution 2002/1999 Effectifs guignonnes. Avallon se place en 2002 En % juste derrière l’aire urbaine de En nombre annuel moyen Beaune dont 22 % des emplois Industrie + 26 + 0,6 1 572 se situent dans le commerce. Construction + 71 + 11,1 263 L’aire urbaine d’Avallon est plus particulièrement spécialisée dans Commerce + 183 + 4,4 1 512 le commerce de gros avec la Services + 32 + 0,8 1 386 présence de trois établissements Ensemble + 312 + 2,3 4 733 du groupe Schiever. Ce secteur représente 9 % des emplois en Source : Insee - Unedic au 31 décembre (hors agriculture et travail temporaire). 1999 contre 4 % dans l’ensemble des aires urbaines de Bourgogne.

En 1999, l’aire urbaine compte Les principaux établissements 386 emplois de plus qu’en 1990, de chaque secteur d’activité soit une augmentation de 6,2 %, SCHIEVER DISTRIBUTION alors que dans le même temps 209 salariés la population de l’aire diminuait (ETAULE)

de 1 %. Cette hausse concerne SOCIETE DES AUTOROUTES PARIS RHIN RHONE 57 salariés essentiellement le secteur ter- SARL PAUPY (SAUVIGNY-LE-BOIS) 18 salariés tiaire (785 emplois supplémen- B.D.M.S. DISTRIBUTION 228 salariés (ETAULE) taires) et plus particulièrement les (AVALLON) AUTOGRILL CÔTÉ FRANCE services aux entreprises (+ 59 %), 116 salariés SCHIEVER DISTRIBUTION (SCEAUX) l’éducation, la santé et l’action 340 salariés sociale (+ 39 %) et le commerce (AVALLON) (+ 24 %). CHESAPEAKE LUXURY PACKAGING SNC PNEU LAURENT En revanche, l’industrie recule 99 salariés 687 salariés dans l’aire urbaine d’Avallon : le (AVALLON) (AVALLON) CHRISTOPHE ROUCHON EURL nombre d’emplois a diminué de ANCIENS ETS G.SCHIEVER ET FILS 14 salariés 105 salariés AFFI PUB (SAINT-ANDRE-EN-TERRE-PLAINE) 17 % entre 1990 et 1999. Les in- (AVALLON) 22 salariés dustries de biens intermédiaires (CUSSY-LES-FORGES) HOLDING DE RESTAURATION CONCEDEE sont particulièrement touchées 57 salariés RKSSOC (SCEAUX) par ce mouvement, avec une 227 salariés (AVALLON) perte de près de 300 emplois. Commerce Industrie Construction Emploi salarié Services en hausse Source : Insee - Répertoire des entreprises et établissements au 1.1.2004 (champ ICS). © IGN - Insee 2005 de 1999 à 2002 secteur de la construction suivi nombre d’employés. En revanche, De 1999 à 2002, l’aire urbaine des services et de l’industrie avec le nombre d’ouvriers est resté rela- d’Avallon a gagné plus de 300 em- une trentaine d’emplois supplé- tivement stable et les agriculteurs, plois salariés dans le secteur privé mentaires chacun. artisans commerçants, chefs d’en- marchand (hors agriculture et tra- treprise sont de moins en moins vail temporaire), soit une progres- Moins d’agriculteurs représentés. Ces évolutions sont sion annuelle moyenne de 2,3 %. et d’artisans semblables à celles observées Cette augmentation est nettement dans l’ensemble de la Bourgogne. supérieure à celle de l’ensemble En 1999, les ouvriers consti- Cependant, la part des agri- des aires urbaines bourguignonnes tuent la première catégorie socio- culteurs, artisans et commerçants (+ 1,3 %), et place l’aire urbaine professionnelle de l’aire urbaine, reste relativement importante : d’Avallon au 4e rang derrière suivis des employés. Le nombre 12,4 % contre 8 % pour l’en- Migennes et devant Dijon. de cadres et professions intel- semble des aires urbaines de Le secteur du commerce a lectuelles supérieures, de per- Bourgogne, tout comme les ou- largement contribué à cette évo- sonnes exerçant une profession vriers. A l’inverse la part des lution, avec la création nette de intermédiaire a fortement aug- cadres et professions intermé- 180 emplois. Viennent ensuite le menté depuis 1990, ainsi que le diaires demeure plus faible dans l’aire urbaine d’Avallon : 27 % Population active au lieu de travail contre 34 %. selon la catégorie socioprofessionnelle Deux tiers des Avallon établissements Nombre Évolution à Avallon en 1999 99/90 (%) Agriculteurs et exploitants 300 - 31,2 Au 1er janvier 2004 l’aire ur- Artisans, commerçants et chefs d’entreprise 520 - 19,8 baine d’Avallon compte 734 éta- Cadres et professions intellectuelles supérieures 492 + 28,1 blissements dans les secteurs (1) Professions intermédiaires 1 272 + 27,2 marchands (champ ICS ). Employés 1 910 + 17,0 Ouvriers 2 124 - 0,4 (1) Champ ICS : secteurs marchands de Ensemble 6 618 + 6,2 l’industrie, de la construction, du commerce et des services à l’exclusion de Source : Insee - Recensements de la population de 1990 et 1999. l’agriculture et des activités financières.

Il s’agit en majorité de petites Les équipements scolaires en 2005 entités comprenant moins de cinq salariés. Plus des trois quarts relèvent du secteur ter- Coutarnoux tiaire (46 % dans les services

et 31 % dans le commerce). Lucy- Sainte- Thory le-Bois Colombe Les deux tiers sont localisés à Annay- Angely Avallon et le reste est essentiel- la-Côte Montréal Sermizelles Provency Athie lement situé dans les communes Girolles Tharot Étaule Trévilly de Magny, Étaule, Cussy-les- Blannay Sauvigny-le-Bois Forges, et Sauvigny-le-Bois qui Vault- Annéot Sceaux Savigny- Givry de- en-Terre-Plaine comptent une vingtaine d’établis- Lugny sements chacune. Domecy- Pontaubert Saint-André- sur-le-Vault en-Terre-Plaine Les plus gros établissements Magny AVALLON Cussy- privés sont situés dans la ville- Island Tharoiseau les-Forges Sainte-Magnance centre et relèvent des indus- tries des biens intermédiaires : Pneu Laurent, filiale du groupe Saint-Germain- Saint-Brancher des-Champs Michelin spécialisée dans le rechapage de pneumatique avec er Chastellux- près de 700 salariés au 1 jan- sur-Cure vier 2004 et RKS, spécialisé

dans la fabrication de roulements École maternelle de regroupement à billes avec plus de 230 sala- pédagogique intercommunal Collège riés. L’emploi industriel a cepen- École élémentaire de regroupement Lycée d'enseignement général dant été fortement éprouvé par la pédagogique intercommunal et professionnel fermeture en 2003 de Lir France, École maternelle Lycée d'enseignement général École élémentaire technologique et professionnel fabricant d’emballage en matière École primaire (maternelle et élémentaire) plastique, et le licenciement de Source : Inspection Académique de l’Yonne - Ramses au 1er septembre2005. © IGN - Insee 2005 ses 140 salariés. Dans le commerce, le groupe Schiever tient la première place Avallon est la mieux équipée, que d’une structure d’héberge- dans l’aire urbaine avec les avec une école primaire, trois ment pouvant accueillir 80 per- trois plus gros établissements : écoles maternelles, trois écoles sonnes âgées. Schiever Distribution avec 550 élémentaires, trois collèges et Début 2005 seulement deux salariés répartis entre Avallon deux lycées. Dans la couronne, communes de l’aire urbaine dis- et Étaule, et BDMS Distribution seulement deux communes sont posent d’au moins un médecin (Auchan) également rattaché équipées d’une école maternelle : libéral : Avallon (13 médecins) et au groupe avec 230 salariés au Sauvigny-le-Bois et Lucy-le-Bois Cussy-les-Forges (un médecin). 1er janvier 2004. en Regroupement Pédagogique 7 500 habitants, soit près de la Dans les services, Autogrill Intercommunal (RPI). Quatorze moitié de la population de l’aire, Côté France, dans la restau- communes disposent d’écoles ne peuvent faire appel à un mé- ration traditionnelle, rassemble élémentaires dont dix en RPI, et decin libéral dans leur commune près de 120 salariés à Sceaux. une commune, Magny, est équipée de résidence. La densité de mé- Dans l’administration d’entrepri- d’une école primaire. Seize com- decins libéraux de l’aire (un mé- ses, les Anciens Établissements munes de la couronne, abritant decin pour 1 140 habitants) est G. Schiever et fils emploient éga- près de 2 500 habitants, ne dispo- un peu plus faible que celle de lement une centaine de salariés sent d’aucun équipement scolaire. l’ensemble des aires urbaines à Avallon. bourguignonnes (un pour 1 030 Les établissements du sec- Une offre de santé habitants). teur de la construction sont de concentrée à Avallon Deux tiers des infirmiers libé- plus petite taille (moins de 30 raux se trouvent dans la ville- salariés). Dans l’aire urbaine d’Avallon, centre. Les quatre autres com- tous les équipements de santé munes dotées d’infirmiers libé- 16 communes sans sont concentrés dans la ville- raux n’en ont qu’un. La densité équipement scolaire centre. Avallon dispose d’établis- d’infirmiers libéraux est très sements de santé de court, proche de celle observée sur l’en- Parmi les 33 communes qui moyen et long séjour, ainsi que l’ensemble des aires urbaines de composent l’aire urbaine d’Avallon, d’un service d’urgence opération- Bourgogne (un pour 1 330 habi- 17 disposent d’équipements sco- nel. La ville est également dotée tants). laires. d’un hôpital psychiatrique ainsi

- Recensement de la population de 1999. Il fournit de nombreuses statistiques socio-économiques pour diverses zones géographiques sur les individus, les logements et les immeubles. Cette source est déclarative. Elle mesure de manière exhaustive (exploitation principale) le nombre d’emplois salariés et non salariés au lieu de travail comme au lieu d’habitation, et les trajets domicile-travail. Elle fournit des données détaillées à partir d’un sondage au quart (exploitation complémentaire) sur les activités économiques et les catégories socioprofessionnelles.

- REE (Répertoire des Entreprises et des Établissements). Ce répertoire national géré par l’Insee recense toutes les entreprises et leurs établissements, qu’ils emploient ou non des salariés. On appelle entreprise toute unité de production ayant une existence juridique propre. Elle peut avoir un ou plusieurs établissements. Un établissement se définit par une adresse géographique unique.

- UNEDIC (Union Nationale pour l’Emploi dans l’Industrie et le Commerce). Ces statistiques donnent un aperçu très complet de la situation de l’emploi. Les agences de l’UNEDIC fournissent chaque année les effectifs salariés en fin d’année des établissements qui leur sont affiliés au titre du régime de l’assurance chômage. La presque totalité des établissements du secteur marchand non agricole employant des salariés est ainsi couverte.

- Revenu déclaré aux services fiscaux. Ce revenu est la somme des ressources déclarées par les contribuables sur la “déclaration des revenus 2002”, avant abattement. Il comprend quatre catégories de revenus : les revenus salariaux ; les revenus des professions non salariées ; les retraites, pensions d’invalidité, pensions alimentaires et rentes viagères ; les autres revenus (essentiellement des revenus du patrimoine). Le revenu déclaré est un revenu avant redistribution. Il ne peut pas être assimilé à un revenu disponible. Le revenu déclaré par unité de consommation (UC) est un revenu par équivalent adulte.

- Base permanente des équipements. Mise à disposition en 2005, la base permanente des équipements contient 123 types d’équipements dont deux sont utilisés dans cette étude : les équipements scolaires (source RAMSES : Répertoire Académique et Ministériel Sur les Établissements du Système Éducatif) et les infrastructures de santé (source FINESS : Fichier National des Établissements Sanitaires et Sociaux).

- ADELI (Automatisation DEs LIstes). Ces statistiques, transmises par le Service de la Statistique et des Études de la DRASS de Bourgogne (Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales), donnent le nombre de médecins généralistes au 1er janvier 2005 ainsi que le nombre d’infirmiers (infirmiers psychiatriques compris) et masseurs-kinésithérapeutes au 1er janvier 2005 dans chaque commune bourguignonne selon leur mode d’exercice.

Pour en savoir plus

- L’aire urbaine d’Autun - Insee Bourgogne Dimensions Dossier n° 39 - juillet 2004. - L’aire urbaine de Beaune - Insee Bourgogne Dimensions Dossier n° 38 - juillet 2004. - L’emprise croissante des aires urbaines en Bourgogne - Insee Bourgogne Dimensions n° 104 - octobre 2003. - Zoom sur 8 aires urbaines de Bourgogne - Insee Bourgogne Dimensions n° 99 - janvier 2003 - 8 aires urbaines en Bourgogne : une approche du phénomène urbain - Insee Bourgogne Dimensions Dossier n° 33 - décembre 2002. - Les trajets domicile-travail : de plus en plus de Bourguignons travaillent loin de chez eux - Insee Bourgogne Dimensions n° 83 - juillet 2001. - Les grandes villes françaises étendent leur influence - Insee Première n° 766 - avril 2001. - Le zonage en aires urbaines en 1999 : 4 millions d’habitants en plus dans les aires urbaines - Insee Première n° 765 - avril 2001. - Mesurer un univers urbain en expansion - Économie et Statistique n° 336 - janvier 2001.

Les Insee Bourgogne Dimensions, les Insee Première, les Économie et Statistique figurent dès parution sur le site Internet de l’Insee : www.insee.fr. Territoires vécus de Bourgogne (édition 2002)

Troyes

Sens Chaumont Espace à dominante urbaine Joigny Aires urbaines Montargis Migennes Pôles urbains Langres Unités urbaines (agglomérations) comptant 5 000 emplois ou plus. Couronnes périurbaines Auxerre Communes (ou unités urbaines) dont 40 % ou plus des actifs résidents travaillent hors de la commune (ou de l’unité urbaine) mais dans l’aire urbaine Communes multipolarisées

Communes (ou unités urbaines) dont 40 % ou plus des actifs résidents travaillent dans plusieurs aires urbaines, sans atteindre Avallon Gray ce seuil avec une seule d’entre elles.

Cosne-Cours-sur-Loire Dijon Espace à dominante rurale Aires d'emploi de l'espace rural Pôles d'emploi de l'espace rural Dole Communes (ou unités urbaines) n'appartenant pas à l'espace à dominante urbaine comptant 1 500 emplois ou plus. Beaune Seurre Nevers Couronnes des pôles d'emploi de l'espace rural Autun Communes (ou unités urbaines) n'appartenant pas à l'espace à dominante urbaine dont 40 % ou plus des actifs résidents travaillent hors de la commune Chalon-sur-Saône (ou de l’unité urbaine) mais dans l’aire d’emploi de l’espace rural. Le Creusot Lons Autres communes de l'espace à dominante rurale Montceau-les-Mines -le- Communes (ou unités urbaines) n'appartenant ni à l'espace à dominante urbaine, Louhans Saunier ni à une aire d’emploi de l’espace rural. Moulins

Montluçon Mâcon

70 Km Bourg-en-Bresse Vichy

Roanne limite de département

Direction Régionale de l’Insee de Bourgogne Direction Régionale de l’Équipement de Bourgogne 2, rue Hoche - BP 1509 - 21035 Dijon Cedex 57, rue de Mulhouse - 21033 Dijon Cedex Tél. 03 80 40 67 67 - Télécopie : 03 80 40 68 00 Tél. 03 80 29 44 44 - Télécopie : 03 80 66 87 91 E-Mail : [email protected] E-Mail : [email protected] Site internet : www.insee.fr Informations statistiques : 0 825 889 452 (0,15€ la minute)

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