ANNETT WOLF PROGRAMMATION

ANNETT WOLF rétrospective 13-29 JANVIER La Grande Famille

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DEC_FEV_INT_2015_DAM_2710.indd 55 29/10/2015 10:04 Marin solitaire UNE CINÉASTE À LA TÉLÉVISION « On ne saisit pas la chance. On la provoque. » Cette phrase d’Annett Wolf CINEMATHEQUE.FR figure dans le dictionnaire danois des citations. Elle résume la dynamique

Retrouvez en vidéo une d’une biographie qui se lit comme un roman initiatique. Fille unique d’un présentation du cycle résistant, passeur d’enfants juifs, elle vit ses premiers émois en Espagne et par Damien Bertrand. en Angleterre avec des toreros et des pilotes de Formule 1, héros hawksiens de danses de mort rituelles. En 1962, plutôt que de reprendre l’entreprise familiale d’import de vins, l’intrépide jeune fille rejoint la télévision, où tout reste à inventer. Des satires de l’actualité aux émissions de variétés, elle s’essaie à tous les formats, devient productrice, réalise une série d’entre- tiens et de captations de concerts de jazz (Powell, Gordon, Brubeck, Eartha Kit…), et Sahib Shihab, installé à Copenhague, compose la musique de sa Fille aux Ballerines (1965). L’hommage aux Chaussons Rouges dérive vers une noire vision du mariage moderne : ennui noyé dans les vapeurs d’al- cool, orgie qui dérape aux frontières du viol. Ces images restent sidérantes parce que Wolf convoque d’emblée le cinéma à la télévision.

1962 : Entre à la Dans La Grande Famille, elle enchâsse le portrait de la troupe du cirque télévision danoise Schumann dans le temps réel de la représentation, alternant scène et 1963 / 1964 : Portraits et captations de coulisses, éclairant l’art du slowburn de Charlie Rivel en remontant le fil concerts de jazz des souvenirs, comme elle éclaire l’art de Chaplin en filmant les quartiers 1965 : Portraits de décatis de sa jeunesse à Londres : des enfants s’éloignent main dans la Chaplin et Charlie Rivel main ; un travelling angoissant quadrille les couloirs d’un asile psychia- 1967 : Le Monde visuel trique abandonné. En deux images, Wolf trace une ligne qui relie le muet de Marcel Marceau, 1er film en couleurs de la à l’écriture d’Alain Resnais et Jean-Daniel Pollet, et constitue la trame télévision danoise d’Un marin solitaire (1971). Dans l’effervescence du Copenhague hippie, 1972 / 1975 : « Le Monde un vieil homme se heurte à l’indifférence. Des souvenirs, images-signes de… (Brel, Lewis, Ustinov, mystérieusement distribuées, le hantent ; le jazz de Palle Mikkelborg dia- Sellers, Dave Allen logue avec Satie, et tout converge vers cette image de deux séniors qui Barbara) » série de portraits réalisés à travers l’Europe s’offrent une fleur devant le corps lascif d’une icône de sex-shop. Intensité, 1974 : Tournage du contrastes, dissonances, images volées dans la rue, ces échos du silence Temps de vivre à Paris résonnent aussi dans ses portraits (le ballet des clients et des prostituées 1976 : Hurray for Hollywood, sur le port d’Amsterdam, miroir du texte de ) et ses essais et portraits de Lemmon, sur Schade, Boris Vian et Malinovski. Poèmes lus face caméra, archives, Hitchcock, Matthau, Savalas réalisés aux USA pour images de lieux en déshérence, sinistres saynètes où les mannequins se la télévision danoise. mélangent aux humains dans le ballet mécanique des escalators, tandis que Cage, Varese, Zappa et Santana se télescopent sur la bande-son. 56

DEC_FEV_INT_2015_DAM_2710.indd 56 29/10/2015 10:04 INSTANTANÉS DU XXE SIÈCLE Wolf est autant fascinée par les œuvres que par le geste artisanal qui les créé. Elle écume les plateaux de tournage, met en scène des pièces de théâtre, 1977 : Elvis in concert : réalise un court-métrage burlesque (L’homme qui avait perdu sa chaus- réalisatrice des parties sure), interroge la fonction narrative de l’image (la vie de Marcel Marceau documentaires. S’installe à Hollywood comme restituée sous forme de mimodrames) et l’articulation de la parole et du productrice indépendante paysage (Brel). Elle atteint un agencement purement musical de la matière 1978 : Making of Jaws 2 en vampirisant les décors paradisiaques et la partition anxiogène d’un tour- produit par Richard nage calamiteux (Jaws 2), et quelques images mythiques d’un Los Angeles Zanuck et nocturne lui suffisent à colorer son portrait jubilatoire de d’un 1978 / 1988 : documentaires, makings of et entretiens humour et d’une charge érotique que lui envieraient bien des blockbusters. (48 hrs, , Dracula, Pensés, mais non théoriques, ses films s’inscrivent naturellement dans Missing, etc.) réalisés une histoire du cinéma dont Le Dictateur serait le pivot. Quand les tragé- pour les grands studios dies de l’histoire atteignent le ridicule, l’étape suivante ne peut être que la 1988 : Crossfire comédie, lui dit en substance le génial satiriste Dave Allen. Cette frontière 1990 : Retour au Danemark poreuse est abondamment évoquée par , Hitchcock, Peter 2000 : Création de la Wolf Foundation Sellers, et bien sûr par . À Stockholm, sur le tournage de The Day the Clown Cried, elle gagne progressivement sa confiance, l’échelle 2007 : S’installe à Halifax, Canada des plans se resserre jusqu’à figer un moment bouleversant. Le cinéaste, ANNETT WOLF PROGRAMMATION 2015 : A Band of two (long exsangue, totalement vulnérable, lui accorde un entretien au milieu de la métrage, en préproduction) nuit. À nu, comme qui confie un amour incestueux pour sa mère dans un portrait resté inédit, ou Brel qui livre l’essence de son ins- piration sous le feu nourri de questions sur l’enfance et le paradis perdu. L’art de l’entretien est une traque faite d’attente et d’écoute. Cette leçon de ses prédécesseurs de la B.B.C éclate dans un long plan-séquence où Jack Lemmon, hilare, se remémore deux gaffes d’enfance qui ont forgé son sens de l’humour et déterminé sa vocation de comédien.

Les films de Wolf célèbrent autant l’art qu’ils interrogent le marché. Deux triptyques en témoignent. D’un côté, Le Temps de vivre (1974) déploie, de Fréhel à Gainsbourg, un magnifique panorama de 50 ans de chanson fran- çaise, ode à une forme d’expression qu’elle saisit à son chant du cygne ; de l’autre, Hurray for Hollywood (1976) radiographie une industrie à un instant T., en interrogeant l’inflation de ses coûts, sa fascination de la violence, ses marges d’indépendance et ses représentations minoritaires au travers de quelques films emblématiques Marathon( Man, Rollerball, Une femme sous influence, Carwash, Les Dents de la Mer). En 1977, Wolf s’établit comme productrice indépendante aux Etats-Unis. Elle capte les dernières images d’Elvis Presley pour ABC et, pendant 10 Dave Allen ans, façonne le making of comme genre à part entière et outil de promo- tion pour les studios, filmant au passage les débuts de Stallone et d’Eddie Murphy. Une partie de cette abondante production n’a vraisemblablement pas survécu à l’incendie d’un entrepôt d’Universal. En 1988, elle monte Crossfire, une pièce de théâtre où 23 membres des Bloods tentent d’établir une trêve avec les Crips en contant le quotidien des gangs. Les soutiens politiques qui avaient initié le projet s’étiolent, et les studios, craignant les balles perdues, portent un coup d’arrêt brutal à sa carrière. Les espoirs de ces jeunes parias se brisent en morts violentes ou Charles Chaplin peines de prison à perpétuité. Wolf quitte les Etats-Unis et retravaille à la télévision danoise avant de s’établir sur la côte Est du Canada. Elle y prépare un long-métrage où elle affrontera sa mortalité sur les rives de l’Arctique. Des rois shakespeariens qui perdent leur couronne, des corps qui dansent et qui tombent…Quelques images programmatiques qui traversent sa vie et son cinéma, et offrent un contrechamp inédit sur ce que l’art occiden- tal de l’après-guerre a produit de meilleur. Des instantanés du XXe siècle.

DAMIEN BERTRAND Le Monde de Jacques Brel 57

DEC_FEV_INT_2015_DAM_2710.indd 57 29/10/2015 10:04 ANNETT WOLF LES FILMS Jerry Lewis

PROGRAMME 1 PROGRAMME 2 PROGRAMME 3

JERRY LEWIS BORIS VIAN-ERIK MØRK LE TEMPS DE VIVRE (JERRY LEWIS OG DE ANNETT WOLF (TID TIL AT LEVE) HANS VERDEN) DANEMARK/1969/29’/VOSTF/NUMÉRIQUE DE ANNETT WOLF DE ANNETT WOLF AVEC ERIK MÖRK. DANEMARK/1974/125’/NUMÉRIQUE DANEMARK/1972/42’/VOSTF/NUMÉRIQUE L’acteur Erik Mørk Avec , Juliette Sur le plateau de son film interprète des textes de Gréco, , Jean- The Day the clown Cried, Boris Vian. Le film montre Claude Dauzonne, Pierre Lewis donne sa vision de la une alternance de textes, Seghers, Jacques Brel, Bruno comédie, du drame, de la de chansons et d’images Coquatrix, , mise en scène, et montre d’archives. Orchestrations , Georges à un acteur comment de Palle Mikkelborg sur les Brassens, , mourir au ralenti. partitions de Boris Vian. Claude François, Francis Lai. Suivi de Suivi de Deuxième et troisième parties LE MONDE DE LE TEMPS DE VIVRE ve 15 jan 21h15 B JACQUES BREL (TID TIL AT LEVE) ve 22 jan 20h00 C (JACQUES BREL OG DE ANNETT WOLF HANS VERDEN) DANEMARK/1974/63’/NUMÉRIQUE Documentaire en trois parties PROGRAMME 4 DE ANNETT WOLF dans lequel Annett Wolf DANEMARK/1972/50’/NUMÉRIQUE IVAN MALINOVSKI Brel dévoile sa conception retrace l’histoire et capte le (ORD ER ET MORD UDEN de l’existence, de la chanson, chant du cygne de la chanson M - IVAN MALINOVSKI) de la poésie, de l’homme française. Entretiens avec Georges Brassens, Michel DE ANNETT WOLF moderne. Sur les traces DANEMARK/1972/35’/VOSTF/NUMÉRIQUE de ses paysages flamands, Simon, , Collage et montage d’images Annett Wolf construit des Serge Reggiani, Jacques autour des poèmes d’Ivan poèmes visuels autour Brel, Michel Piccoli, Georges Malinovski et des œuvres de quelques-unes de ses Moustaki, Serge Gainsbourg, graphiques de Dea Trier chansons-clé (Ne me quitte Claude François. Mørch et Troels Trier. Le film, pas, Amsterdam, le Plat Pays). Première partie B qui parle entre autres de la me 13 jan 20h00 A ve 15 jan 19h00 En présence d’Annett déportation, réunit dans sa Ouverture de la rétrospective bande-son Cage, Varese, en présence d’Annett Wolf Wolf et, sous réserve, Rolf Andersen (monteur) Zappa et Carlos Santana. je 28 jan 20h00 C je 21 jan 20h00 C Suivi de

Boris Vian-Erik Mørk

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DEC_FEV_INT_2015_DAM_2710.indd 58 29/10/2015 10:04 Le Monde de Barbara Expo 68

LE MONDE DE BARBARA PROGRAMME 6 PROGRAMME 7 (BARBARA OG HENDES VERDEN) EXPO 68 DAVE ALLEN DE ANNETT WOLF (EXPO 1968) DE ANNETT WOLF DANEMARK/1972/46’/NUMÉRIQUE DE ANNETT WOLF DANEMARK/1975/46’/VOSTF/NUMÉRIQUE AVEC BARBARA. AVEC DAVE ALLEN, ANNETT WOLF, Entretien avec la chanteuse, DANEMARK/1968/22’/VOSTF/NUMÉRIQUE La conquête féminine vue par RONNIE BRODY, ROBERT EAST. réalisé à Paris, et entrecoupé le regard poétique de quatre Portrait de l’humoriste de ses interprétations de photographes à la demande iconoclaste irlandais sur le Le mal de vivre, À mourir d’Annett Wolf: Klaus Loof, tournage de son émission pour mourir, La solitude, Svend Munk, Mikael Salomon Dave Allen at large. Il évoque Nantes, et d’un entretien (futur chef-opérateur son rapport au public, sa croisé avec Jacques Brel manière de construire des d’Abyss) et Jesper Høm. ANNETT WOLF PROGRAMMATION à propos du film Franz. Suivi de histoires, sa vision de la di 17 jan 19h00 B L’HOMME QUI AVAIT mort et de la religion et di 24 jan 17h00 B PERDU SA CHAUSSURE explique en quoi il considère (MANDEN DER MISTEDE la comédie comme la PROGRAMME 5 SIN ENE SKO) continuation logique des drames de l’histoire. DE ANNETT WOLF DANMARKS SCHADE DANEMARK/1969/19’/NUMÉRIQUE Suivi de DE ANNETT WOLF Film burlesque et PETER SELLERS DANEMARK/1972/29’/VOSTF/NUMÉRIQUE muet : un homme essaie (PETER SELLERS OG Poèmes d’amour et désespérément de rattraper, HANS VERDEN) d’érotisme de Jens August avant qu’elle n’atteigne le DE ANNETT WOLF Schade. Annett Wolf sol, sa deuxième chaussure DANEMARK/1975/60’/VOSTF/NUMÉRIQUE propose un travail moderne tombée depuis le dernier AVEC PETER SELLERS. Portrait de l’acteur et images sur l’articulation entre la étage d’un building. captées sur le tournage parole et le paysage Suivi de du Retour de la Panthère Suivi de LE MONDE VISUEL DE rose. Sellers dévoile sa MARCEL MARCEAU conception du métier de (PETER USTINOV OG (EN MIMIKERS VERDEN comédien et explique HANS VERDEN) - MARCEL MARCEAU) DE ANNETT WOLF comment son personnage DE ANNETT WOLF dans Dr Folamour est né d’un DANEMARK/1973/62’/VOSTF/NUMÉRIQUE DANEMARK/1967/52’/NUMÉRIQUE AVEC PETER USTINOV. AVEC MARCEL MARCEAU. passage du photographe Peter Ustinov parle, entre Le mime Marceau revisite Weegee sur ce tournage. autres, de ses origines sa vie en créant des di 17 jan 21h30 B russes, de son expérience mimodrames inédits dans di 31 jan 14h30 B de soldat, de son livre Loser, différents lieux : Utah du tournage de Spartacus Beach, Montmartre... PROGRAMME 8 et de son expérience sur les je 14 jan 19h30 B planches dans Don Giovanni. di 24 jan 20h00 C CHARLES CHAPLIN me 20 jan 19h00 B B DE ANNETT WOLF di 31 jan 17h00 DANEMARK/1965/120’/VOSTF/NUMÉRIQUE AVEC CLAIRE BLOOM, CHARLES CHAPLIN, MICHAEL CHAPLIN, OONA CHAPLIN, MICHAEL POWELL, CLIVE DONNER. Adaptation en trois parties de l’autobiographie de Chaplin. Annett Wolf filme notamment, à Londres, les lieux qui ont marqué ses premiers pas. sa 16 jan 21h00 B sa 30 jan 18h30 B

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DEC_FEV_INT_2015_DAM_2710.indd 59 29/10/2015 10:04 ANNETT WOLF LES FILMS Jack Lemmon

PROGRAMME 9 PROGRAMME 11 FILM SURRISE DE ANNETT WOLF ETATS-UNIS/1984/52’/VOSTF/NUMÉRIQUE LA FILLE AUX BALLERINES JACK LEMMON Portrait intime et inédit (PIGESKO) (A TWIST OF LEMMON) d’un des plus grands DE ANNETT WOLF DE ANNETT WOLF cinéastes européens. DANEMARK/1965/40’/NUMÉRIQUE DANEMARK/1976/59’/VOSTF/NUMÉRIQUE B Ballet jazz filmé en studio, AVEC JACK LEMMON, WALTER je 14 jan 21h30 En présence d’Annett Wolf ce film est un hommage aux MATTHAU, BILLY WILDER. di 24 jan 14h30 A Chaussons rouges en même Pendant le tournage de Alex temps qu’une critique de la and the Gipsy, Lemmon société de consommation. parle de son père, et d’une PROGRAMME 13 Composition de jazz journée de son enfance où originale de Sahib Shihab. farces et catastrophes ont TELLY SAVALAS ALIAS Suivi de déterminé sa vocation. Il THEO KOJAK UN MARIN SOLITAIRE analyse également Certains DE ANNETT WOLF (EN SOMAND HAR l’aiment chaud. Avec Billy DANEMARK/1976/30’/VOSTF/NUMÉRIQUE SIN ENEGANG) Wilder et . AVEC TELLY SAVALAS. Suivi de Savalas parle avec beaucoup DE ANNETT WOLF d’humour de son rôle à DANEMARK/1971/26’/NUMÉRIQUE CROSSFIRE AVEC PREBEN LERDORFF RYE. DE ANNETT WOLF la télévision, de sa vision Poème visuel centré sur ETATS-UNIS/1988/18’/VOSTF/NUMÉRIQUE de l’industrie du cinéma le personnage d’un vieux À Los Angeles, 26 membres américain, de ses projets marin solitaire, interprété d’un gang, les Bloods, content en tant que réalisateur. par l’un des acteurs fétiches leur histoire sur scène, dans Suivi de de Carl Theodor Dreyer. une tentative désespérée HOLLYWOOD 76/77 sa 23 jan 20h00 C de mettre fin à une guerre (HURRAY FOR ve 29 jan 20h00 C des gangs où ont péri des HOLLYWOOD ?) milliers d’afro-américains. DE ANNETT WOLF sa 16 jan 15h00 B DANEMARK/1977/105’/VOSTF/NUMÉRIQUE PROGRAMME 10 Voir aussi Leçon de cinéma p.61 Annett Wolf fait un état sa 30 jan 16h45 B des lieux de l’industrie du LA GRANDE FAMILLE - cinéma américain en 1976. CHARLIE RIVEL ET LE Entretiens avec Robert CIRQUE SCHUMANN PROGRAMME 12 Evans, , (DEN STORE FAMILIE) , John DE ANNETT WOLF Cassavetes, , DANEMARK/1965/87’/VOSTF/NUMÉRIQUE DE ANNETT WOLF Michael Schultz (Carwash), Portrait du clown Charlie DANEMARK/1976/49’/VOSTF/NUMÉRIQUE Rivel, entretien et coulisses AVEC BRUCE DERN, ALFRED HITCHCOCK. , etc. B de son travail avec les Après le tournage de me 20 jan 21h00 B membres du cirque Complot de Famille, sa 30 jan 21h00 Schumann. Hommage aux Hitchcock parle de sa Feux de la rampe, le film conception du suspense et est aussi un témoignage de la sexualité des femmes inestimable sur une forme scandinaves, et Bruce Dern de spectacle disparue. dresse un autre portrait sa 16 jan 19h00 B du maître en miroir. me 27 jan 20h00 C Suivi de

REMERCIEMENTS : ANNETT WOLF, ANNETT WOLF JR., DAMIEN BERTRAND, PHILIP TRIER JACOBSEN, DANISH BROADCASTING CORP. AND DR ARKIV, PALLE MIKKELBORG, ROLF ANDERSEN, PETER LANGS, GITTE NEERGARD DELCOURT, MALIK MENAÏ (NARRATIO FILMS), HARRY WEBBER, LARRY SEIBERT, ANNA KOPLEWSKI

En Avec le partenariat soutien de média avec

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DEC_FEV_INT_2015_DAM_2710.indd 60 29/10/2015 10:04 Alfred Hitchcock Telly Savalas alias Theo Kojak Hollywood 76/77

FILMS + LEÇON DE CINÉMA

« ANNETT WOLF PAR ANNETT WOLF » ANIMÉE PAR BERNARD BENOLIEL ET DAMIEN BERTRAND

À la suite de la projection des films :Jack Lemmon (A Twist of Lemmon) et Crossfire de Annett Wolf (Voir P.60).

« Je suis pugnace. Je pose beaucoup de questions, j’insiste pour avoir des réponses, et j’adore entendre ce que les gens ont à raconter (...) La célébrité de mes interlocuteurs n’a jamais été mon sujet. Il s’agissait de développer un art de ANNETT WOLF PROGRAMMATION l’entretien et d’inventer un style qui ne soit pas dicté par les contraintes de la télévision. »

Annett Wolf

Bernard Benoliel est directeur de l’Action culturelle et éducative à La Cinémathèque française.

Damien Bertrand est critique, réalisateur (Jerzy Skolimowski, 2003 ; Le Cerveau du Jazz polonais, 2006), il signe, depuis 2007, les documentaires, captations de concerts et notes de livret du quartet d’Émile Parisien. Il prépare un film sur Annett Wolf.

sa 16 jan 15h00 B

Tarifs séance : PT 6.5 €, TR 5.5 €, Libre Pass accès libre.

Crossfire

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