CANOE-KAYAK SLALOM ELEMENTS POUR LA PRESSE

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SOMMAIRE

LES IMAGES TV LIBRE DE DROIIT PRODUITES ICF OU FFCK ...... 3 Les NEWS ICF JOURNALIERES EN COUPE DU MONDE ...... 3 LES IMAGES FFCK DES SPORTIFS EN EQUIPE DE FRANCE 2015 ...... 3 LE PROCESSUS DE COMMUNICATION PRESSE FFCK SUR LES EQUIPES DE FRANCE ...... 3 Quelques jours avant la compétition ...... 3 Pendant la compétition ...... 3 Post la compétition ...... 3 LE COLLECTIF EQUIPE DE FRANCE A PAU ...... 4 LES SPORTIFS A METTRE AVANT PRIORITAIREMENT ...... 5 Si un sportif à mettre avant : ...... 5 Si plusieurs à mettre en avant, ajouter : ...... 5 LE CIRCUIT DE COUPE DU MONDE ICF ...... 6 Présentation générale ...... 6 Calendriers des Etapes de Coupe du Monde : ...... 6 Fonctionnement d’une coupe du Monde ...... 7 Système de qualification olympique pour RIO 2016 ...... 8 LES GRANDES DATES DU SLALOM INTERNATIONAL ET FRANCAIS ...... 9 PALMARES OLYMPIQUE EN SLALOM DE LA FFCK ...... 10 1972 MUNICH : ...... 10 1992 BARCELONE : ...... 10 1996 ATLANTA : ...... 11 2000 SYDNEY : ...... 11 2004 ATHENES : ...... 11 2008 PEKIN : ...... 12 2012 LONDRES : ...... 12 INFORMATIONS GENERALES FFCK ...... 13 LA FEDERATION FRANCAISE DE CANOË-KAYAK (FFCK) ...... 13 CHIFFRES CLES ...... 13 DEUX DISCIPLINES OLYMPIQUES ...... 14 TROIS DISCIPLINES DE HAUT NIVEAU ...... 17 QUATRE DISCIPLINES DE HAUT NIVEAU FEDERAL ...... 18 TROIS ACTIVITES DE LOISIRS ...... 20

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LES IMAGES TV LIBRE DE DROIIT PRODUITES ICF OU FFCK

Les NEWS ICF JOURNALIERES EN COUPE DU MONDE

- www.eurovision.net/worldlink

 Créer un compte et aller sur « canoeing ».

 Pour chaque coupe du monde :

o Un ours news quotidien avec ITW médaillés, podiums, image du site, image de compétition disponible en téléchargement WEB ou HD libre de droit

o Un résumé des temps forts

o Un détail du contenu précis

LES IMAGES FFCK DES SPORTIFS EN EQUIPE DE FRANCE 2015

 Un portrait vidéo monté disponible sur http://www.dailymotion.com/user/FFCKTV/1

 Prochainement disponible en téléchargement HD : o Les rushes bruts liés au montage des portraits : . ITW . Images d’entraînements

LE PROCESSUS DE COMMUNICATION PRESSE FFCK SUR LES EQUIPES DE FRANCE

Quelques jours avant la compétition  Communiqué de presse d’annonce

Pendant la compétition  En cas de médailles françaises envoi d’un communiqué ciblé TV pour annoncer la médaille et les liens de téléchargement des images.

Post la compétition  Envoi d’un communiqué reprenant les principaux résultats et un bilan sportif du Directeur des équipes de France.

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LE COLLECTIF EQUIPE DE FRANCE A PAU

Kayak Homme Golbey Epinal St Nabord Vivien COLOBER Canoë Kayak du Pays de Brocéliande ALCK Bagnères de Bigorre Kayak Dame Marie-Zélia LAFONT Orthez Nautique CK Emilie FER SPOC la Colle sur Loup La Plagne Eaux Vives Pau Canoë Kayak Canoë Monoplace Homme Pierre-Antoine TILLARD Foyer Loisirs Manslois VPA Pont d’Arc Martin THOMAS Canoë Kayak Jarnac Sports Denis GARGAUD Marseille Mazargues Canoë Monoplace Dame Claire JACQUET Ancerville-Bar le Duc Cécile TIXIER Orthez Nautique CK USM Saran Canoë-Kayak Canoë Biplace Homme Muret OCK Golbey Epinal St Nabord Matthieu PECHE Cesson Rennes Canoë Kayak Loïc KERVELLA Quimper Cornouaille Marseille Mazargues Nicolas PESCHIER VPA Pont d’Arc

Cette liste est susceptible d’évoluer en fonction des premières coupes du Monde.

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LES SPORTIFS A METTRE AVANT PRIORITAIREMENT

Si un sportif à mettre avant :

 Boris NEVEU : o Kayak Homme Monoplace o Champion du Monde 2014 o Champion d’Europe 2015

Si plusieurs à mettre en avant, ajouter :

 Emilie FER : o Kayak Dame Monoplace o Championne Olympique 2012 o Championne du Monde 2013

 Hugo BISO & Pierre PICCO : o Canoë Homme Biplace o Vice-Champion du Monde 2014

Les fiches presses actuelles sont jointes en annexe.

Cette liste pourra évoluer avant la Coupe du Monde suite aux résultats et classement en cours.

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LE CIRCUIT DE COUPE DU MONDE ICF

Présentation générale Dans un souci de développement du canoë-kayak slalom en compétition, l’International Canoe Federation (ICF) a créé un circuit de Coupe du Monde se déroulant chaque année. Ce circuit comprend 4 manches et une finale.

Chaque manche de Coupe du Monde permet aux sportifs de marquer des points. Selon un barème défini, le premier de chaque catégorie marque 60 points. Les suivants acquièrent un nombre de points variables (entre 55 et 5 points) en fonction de leur classement aux courses de demi-finales et finales, et de leur catégorie d’embarcation. Deux points sont accordés aux sportifs n’accédant pas aux demi-finales.

Lors de la cinquième étape du circuit Coupe du Monde (finale) le barème expliqué précédemment est doublé. A la clôture de cette étape, le sportif de chaque catégorie d’embarcation ayant le plus grand nombre de points cumulés, devient champion du circuit de l’année en cours.

Calendriers des Etapes de Coupe du Monde :

 1ère étape : Prague (CZE) 19 au 21 Juin 2015,

 2ème étape : Cracovie (POL) 26 au 28 Juin 2015,

 3ème étape : Mikulas (SVK) 3 au 5 juillet 2015,

 4ème étape : Séo (ESP) 7 au 9 aout 2015,

 Finale : Pau (FRA) 14 au 16 aout 2015.

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Fonctionnement d’une coupe du Monde Une coupe du Monde se déroule toujours sur 3 jours en respectant le même programme :

 Le premier jour est consacré aux qualifications du 1er groupe ; canoës monoplaces hommes et dames ainsi que les kayaks hommes (C1H, C1D et K1H),

 Le deuxième jour est consacré aux demi-finales et finales du 1er groupe ainsi qu’aux qualifications du deuxième groupe ; kayaks monoplaces dames et canoës biplaces hommes (K1D et C2H)

 Le troisième jour est consacré aux demi-finales et finales du 2ème groupe et courses par équipes

Ci-dessous le schéma de progression qualifications – demi-finales – finales par catégorie, avec pour chacune des catégories le nombre de bateaux sélectionnés lors de chaque étape.

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Système de qualification olympique pour RIO 2016

Aux Jeux Olympiques de Rio 2016 seront présents 82 sportifs 61 hommes et 21 femmes répartis comme suit dans chaque catégorie d’embarcation :  21 kayaks monoplaces hommes (K1H)  16 canoës monoplaces hommes (C1H)  12 canoës biplaces hommes (C2H)  21 kayaks monoplaces dames (K1D)

Pour savoir quelles nations seront présentes lors des Jeux Olympiques, ces dernières doivent « ouvrir » les quotas. Ce processus d’ouverture se réalise en deux grandes étapes :  Le championnat du Monde de Londres 2015  Les championnats continentaux

*A noté qu’une même nation ne peut avoir qu’un unique bateau (quota) par catégorie d’embarcation et que le pays hôte (Brésil pour 2016) a d’office un quota à lui. Le tableau ci-dessous énumère pour chaque catégorie le nombre de quotas d’ouverture lors de chaque étape.

Londres Pays Catégorie Europe Amérique Asia Afrique Océanie 2015 Hôte

K1H 15 1 1 1 1 1 1

C1H 10 1 1 1 1 1 1

C2H 8 3 1

K1D 15 1 1 1 1 1 1

On peut voir grâce au tableau que lors du Championnat du Monde de Londres les 15 premières nations au classement dans la catégorie kayak homme ouvrent un quota. Les 5 autres quotas de la catégorie sont distribués entre chaque continent et seront alloués lors des championnats continentaux.

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LES GRANDES DATES DU SLALOM INTERNATIONAL ET FRANCAIS

 1934 : Premier Slalom en Suisse sur la rivière l’Aar. Le Slalom s’étend alors aux pays limitrophes.

 1948 : Premier Championnat d’Europe à Genève.

 1949 : Premier Championnat du Monde à Genève.

 1969 : Championnat du Monde sur l’Isère à Bourg-Saint-Maurice. Médailles d’Or du K1 Claude PESCHIER et du C2 Jean-Louis OLRY/Jean-Claude OLRY

 1972 : Jeux Olympiques de Munich, le Slalom fait partie des sports de démonstration et le C2 Jean-Louis OLRY/Jean-Claude OLRY remporte la médaille de bronze sur le bassin d’Augsbourg.

 1987 : Championnat du Monde sur l’Isère à Bourg-Saint-Maurice. Médaille d’or du C2 Pierre CALORI/ Jacques CALORI.

 1992 : Après 20 ans d’éclipse, le Slalom est à nouveau au programme des Jeux Olympiques de Barcelone. La France obtient trois médailles : médaille d’argent en K1 homme de Sylvain CURINIER, médaille de bronze en C1 de Jacky AVRIL et du C2 Franck ADISSON/Wilfrid FORGUES. Elle se place en tête des nations.

 1996 : Jeux Olympiques à Atlanta. Médaille d’or du C2 Franck ADISSON/Wilfrid FORGUES et médailles de bronze du C1 Patrice ESTANGUET et de la K1 dame Myriam FOX.

 2000 : JO de Sidney, devient Champion olympique en C1 homme pour la première fois, Brigitte GUIBAL est Vice-Championne olympique et Anne-Lise BARDET prend la médaille de bronze en K1 dame.

 2002 : La France accueille le Championnat du Monde à Bourg-Saint-Maurice et obtient le titre de Fabien LEFEVRE en K1 homme.

 2003 : Fabien LEFEVRE devient double Champion du monde en K1 homme.

 2004 : JO d’Athènes, Tony ESTANGUET s’impose pour la seconde fois. En K1 homme Benoit PESCHIER est Champion olympique Fabien LEFEVRE termine troisième.

 2006 : remporte l’or au Championnat du Monde de Prague.

 2007 : Sébastien COMBOT devient Champion du Monde à Foz-de-Iguaçu au Brésil.

 2008 : JO de Pékin, Fabien LEFEVRE devient Vice-champion olympique en K1 homme.

 2011 : Tony ESTANGUET devient triple Champion du Monde en C1 homme.

 2012 : JO de Londres, Tony ESTANGUET devient le premier sportif Français à remporter 3 titres olympiques sur 3 olympiades différentes. Emilie FER en K1 dame remporte la médaille d’or et devient la première kayakiste Française Championne Olympique.

 2013 : Emilie FER devient Championne du Monde en K1 dame sur le bassin de Prague.

 2014 : Triplé historique des français en K1 Homme. Boris NEVEU devient Champion du Monde, Sébastien COMBOT Vice-Champion du Monde et Mathieu BIAZIZZO médaillé de Bronze.

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PALMARES OLYMPIQUE EN SLALOM DE LA FFCK

1972 MUNICH : Kayak Homme : - Alain COLOMBE (21ème) - Eric KOECHLIN (16ème) - Patrick MACCARI (11ème) Canoë monoplace : - François BONNET (18ème) - Claude BAUX (15ème) - Michel TRENCHANT (12ème) Canoë biplace: - Jean-Claude OLRY (3ème) - Jean-Louis OLRY (3ème)

1992 BARCELONE : Kayak Dame : - Marianne AGULHON (5ème) - (11ème) - Myriam FOX (21ème) Kayak Homme : - Laurent BRISSAUD (5ème) - Sylvain CURINIER (2me) - Vincent FONDEVIOLLE (14ème) Canoë monoplace : - Jacky AVRIL (3ème) - Emmanuel BRUGVIN (6ème) - Thierry HUMEAU (18ème) Canoë biplace: - Franck ADISSON (3ème) - Wilfried FORGUES (3ème)

- Eric BIAU (11ème) - (11ème)

- (8ème) - Emmanuel DEL REY (8ème)

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1996 ATLANTA : Kayak Dame : - Myriam FOX (3ème) - Anne BOIXEL (6ème) Kayak Homme : - Laurent BURTZ (4ème) - Jean-Yves CHEUTIN (23ème) Canoë monoplace : - Patrice ESTANGUET (3ème) - Hervé DELAMARRE (5ème) - Emmanuel BRUGVIN (6ème) Canoë biplace: - Franck ADISSON (1er) - Wilfried FORGUES (1er)

- Thierry SAIDI (5ème) - Emmanuel DEL REY (5ème)

2000 SYDNEY : Kayak Dame : - Brigitte GUIBAL (2ème) - Anne-Lise BARDET (3ème) Kayak Homme : - Laurent BURTZ (8ème) Canoë monoplace : - Tony ESTANGUET (1er) - Emmanuel BRUGVIN (4ème) Canoë biplace: - Franck ADISSON (7ème) - Wilfried FORGUES (7ème)

2004 ATHENES : Kayak Dame : - Peggy DICKENS (4ème) Kayak Homme : - Benoît PESCHIER (1er) - Fabien LEFEVRE (3ème) Canoë monoplace : - Tony ESTANGUET (1er) Canoë biplace: - Philippe QUEMERAIS (5ème) - Yann LEPENNEC (5ème)

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2008 PEKIN : Kayak Dame : - Emilie FER (7ème) Kayak Homme : - Fabien LEFEVRE (2ème) Canoë monoplace : - Tony ESTANGUET (9ème) Canoë biplace: - Cédric FORGIT (4ème) - Martin BRAUD (4ème)

2012 LONDRES : Kayak Dame : - Emilie FER (1ère) Kayak Homme : - Etienne DAILLE (7ème) Canoë monoplace : - Tony ESTANGUET (1er) Canoë biplace: - Gauthier KLAUSS (4ème) - Matthieu PECHE (4ème)

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INFORMATIONS GENERALES FFCK

LA FEDERATION FRANCAISE DE CANOË-KAYAK (FFCK)

La Fédération Française de Canoë-Kayak, FFCK, est née en 1931. Elle a pour objet de promouvoir, d’enseigner, d’organiser, et de gérer la pratique du canoë, du kayak et des disciplines associées sur le territoire métropolitain ainsi que dans les départements et territoires d’outre-mer. Des clubs à la FFCK, le Canoë-Kayak en France se développe en synergie, en valorisant la formation du public, et de ses conseillers techniques, notamment par le biais d’un outil d’évaluation pédagogique innovant, les Pagaies Couleurs. La FFCK favorise la polyvalence des pagayeurs, et travaille à l’adaptation du matériel dans un souci de sécurité et dans le respect de l’environnement. La FFCK fait évoluer et progresser sa filière de haut niveau en utilisant ses ressources, son expérience et ses compétences, tout en veillant à préserver la santé des athlètes. La FFCK développe ses relations avec les acteurs institutionnels, pérennise ses partenariats, notamment par l’organisation de manifestations internationales, le tout avec une logique de métier. La FFCK œuvre pour et promeut un développement raisonné et durable de la pratique dans les milieux naturels.

CHIFFRES CLES

La FFCK compte :  42 955 licenciés (2014),  710 Clubs affiliés (2014),  134 Ecoles Française de Canoë-Kayak (2015),  33 Membres agréés (Structures commerciales…(2014)).

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DEUX DISCIPLINES OLYMPIQUES

Course en Ligne :

Le but en compétition de Course en Ligne est de franchir la ligne d’arrivée avant les autres. La zone de compétition est un plan d’eau calme avec 9 couloirs balisés (9 adversaires en confrontation directe). L’accession à la finale se fait après passage par des éliminatoires.

Les courses sont nombreuses en raison du grand nombre de catégories de courses :  hommes et dames,  cadets, juniors, seniors et vétérans,  200 mètres, 500 mètres, 1 000 mètres en vitesse et 5 000 mètres pour le fond,  kayak monoplace (K1), kayak biplace (K2), kayak quatre places (K4), canoë monoplace (C1), canoë biplace (C2) et canoë quatre places (C4).

Les compétitions :

 La vitesse : seule distances olympique : - Le 200 m et le 1000 m pour les hommes. - Le 200 m et le 500 m pour les femmes.  Le fond : les compétiteurs partent tous sur la même ligne de départ pour un parcours de 5000 mètres composé de trois virages.

La Course en Ligne se pratique aussi sur le mode du loisir, par des pagayeurs (parfois solitaires) que la glisse d’un bateau fin sur un grand plan d’eau calme attire. Bien sûr, les bateaux peuvent alors être un peu plus larges pour diminuer les problèmes de stabilité.

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Le Slalom :

Le Slalom est une discipline olympique qui consiste à effectuer le plus rapidement possible un parcours en eau vive d’environ 400 mètres en respectant des passages obligés, matérialisés par des portes (de 18 à 25). On retrouve deux types de porte :  Les portes vertes à franchir vers l’aval,  Les portes rouges à remonter vers l’amont,

Les portes touchées, ou non franchies, compte des pénalités qui s’ajoutent au temps final du parcours (2 secondes pour une touche, 50 secondes pour une porte manquée). Les catégories représentées au niveau international sont :  Kayak monoplace homme et dame (K1),  Canoë monoplace homme et dame (C1),  Canoë biplace (C2).

Il existe également des courses par équipe de trois (patrouilles).

Le Slalom se pratique sur des parcours d’eau vive plus ou moins compliqués selon le niveau de la compétition, avec une phase de qualification de deux manches suivie d’une manche de demi-finale et d’une manche de finale.

C’est une activité qui peut se pratiquer hors compétition, sous une forme loisir, en utilisant au besoin des bateaux plus larges, plus volumineux, fabriqués en polyéthylène.

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UNE DISCIPLINE PARALYMPIQUE

Le Paracanoë :

Dès les années 1930, des personnes handicapées accèdent à la pratique dans les clubs français, sans classement spécifique, mais grâce à des adaptations matérielles, en mono ou biplace. La revue « La rivière » présente la pagaie que M. Grossmann avait adaptée suite à son amputation de l’avant bras. Plusieurs personnes en situation de handicap furent intégrées à des championnats nationaux et internationaux à l’image de Greg Barton champion olympique du K1 1000m en 1988.

Le terme « Handikayak » apparait dans les années 1970. Des expériences nationales sont menées, en loisir puis en compétition par Marcel COLMAN (commission Touring de l’ICF) et Elisabeth HUGON, licenciée au club d’Embrun qui fut missionnée par la DDJS des Hautes-Alpes pour travailler avec la FFCK, la Fédération Française Handisport (FFH) et la Fédération Française de Sport Adapté (FFSA) pour développer la pratique du canoë-kayak pour les personnes handicapées. Ces actions aboutirent en 1983 à la publication d’un Cahier Technique FFCK. Une première convention est signée entre la FFCK et la FFH en 1996.

La compétition spécifique connait une première structuration suite aux démonstrations des Jeux Européens Handisport à Paris en 1983. Une première équipe de France est créée, encadrée par Yann Le Carrer. Faute de réelle prise en compte internationale, le mouvement compétitif est en sommeil durant près de 10 ans.

La relance du Handikayak passe par la formation des cadres avec le soutien de Gérard Hellec (FFH). Des compétitions et démonstrations sont mises en place dont une épreuve Handikayak organisée lors de la Coupe du Monde de Course en Ligne de Gérardmer en 2007. Ces nouvelles épreuves prendront le nom de Paracanoë, sous l’égide de la Fédération Internationale de Canoë FIC-ICF en 2008.

Les premiers championnats du Monde de Paracanoë ICF se déroulent en 2009 au Canada. Leur réussite conduit à la reconnaissance de la discipline de l'ICF par le Comité International Paralympique en décembre 2010.

Le Paracanoë fait son entrée dans le programme des jeux olympiques en tant qu’activité en démonstration aux JO de Londres en 2012 et sera accueilli comme discipline olympique à part entière aux JO de 2016 organisés au Brésil.

La convention signée le 10 avril 2013 avec la FFH confie à la FFCK l’organisation des épreuves officielles de Paracanoë et la gestion des équipes de France.

Les épreuves de Paracanoë sont des épreuves de course en ligne sur une distance de 200 m, soit en kayak monoplace, soit en pirogue monoplace. 3 classes de handicap sont reconnues au niveau international :

 KL1 : Athlètes sans ou avec une fonction très limitée du tronc, sans fonction des jambes et ayant besoin d’un siège avec dossier haut dans le kayak.  KL2 : Athlètes avec une fonction partielle du tronc et des jambes, capables de s’asseoir droit dans un kayak mais qui peuvent avoir besoin d’un siège avec dossier haut. Le mouvement des jambes est limité durant le pagayage.

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 KL3 : Athlètes avec une fonction du tronc et une fonction partielle des jambes, capables de s’asseoir avec le tronc en flexion avant dans le kayak et capables d’utiliser au moins une jambe/prothèse.

Les embarcations : En compétition, les épreuves de Paracanoë sont organisées à partir d’embarcations identiques à celles de la Course en Ligne, comprenant les appareillages éventuels si ceux-ci sont solidaires du bateau et ne peuvent pas être enlevés sans outillage. La pirogue est composée d’une coque principale et d’un flotteur dont les dimensions sont libres pour autant que les fixations se trouvent de part et d’autre du cockpit.

TROIS DISCIPLINES DE HAUT NIVEAU

La Descente :

La règle est simple : aller le plus vite possible d’un point à un autre de la rivière. C’est une course contre la montre durant laquelle il est primordial de bien choisir sa trajectoire en fonction des courants et des obstacles naturels que forment les rochers. La descente se pratique sur un parcours d’eau vive plus ou moins compliqué selon le niveau de la compétition.

Les courses se déroulent principalement sur des parcours naturels, cependant avec l’apparition du sprint les compétitions commencent à s’organiser sur des bassins artificiels (par exemple à Pau en 2017).

Il existe 2 types de courses :  la Descente "Classique" d’une durée de 12 à 25 minutes,  la Descente "Sprint" d’une durée de 30 secondes à 2 minutes 30 secondes.

La Descente est une activité qui se pratique également en loisir hors compétition sur des rivières de classe II à IV, en utilisant au besoin des bateaux plus larges et plus volumineux, également proposés en polyéthylène.

Le Kayak-Polo :

Le Kayak-Polo est à la fois une activité ancienne et nouvelle. Ancienne car les jeux de canoë-balle se pratiquaient déjà dans les années 1930 ; nouvelle car les premiers Championnats du Monde ont eu lieu en 1994, à Sheffield en Grande-Bretagne et surtout car elle est toujours en pleine évolution.

Deux équipes de cinq joueurs se disputent un ballon sur un plan d’eau calme délimité de 35 m sur 20 m, en extérieur ou en piscine, comportant aux extrémités un but suspendu de 2 mètres au- dessus de l’eau. Le ballon peut être lancé à la main ou projeté à l’aide de la pagaie. Le gardien, également joueur de champ, protège ses buts à l’aide de sa pagaie.  Une durée de match de 20 minutes (2 x 10 minutes),  Des bateaux courts aux pointes arrondies et rembourrées de mousse,  Le porteur du ballon peut être poussé à l’eau,  Le time shoot (temps d’attaque de 1 minute imposé), font du Kayak-Polo une discipline particulièrement détonante et dynamique.

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On retrouve dans le Kayak-Polo toutes les caractéristiques des sports collectifs : coopération, opposition, tactique, stratégie, etc.

S’y ajoutent la technique spécifique liée au maniement de la pagaie et à la conduite du bateau : propulsion, direction, équilibration, ainsi que la technique liée à la manipulation de ballon : préhension, précision des passes …

Le Marathon :

Dans toutes les activités sportives, les courses de longue distance connaissent un grand succès. Le kayak ne déroge pas à cet engouement pour ces courses appelées marathon.

C’est une discipline qui se pratique en eau calme, sur un bassin aménagé, un lac, un fleuve ou bien encore un canal. Les compétitions se déroulent sur 12 à 35 km en fonction de la catégorie et du sexe des athlètes.

Les compétiteurs partent sur la même ligne de départ pour plusieurs tours d'un circuit déterminé. Entre chaque tour, le compétiteur quitte son embarcation, court sur quelques centaines de mètres en la portant puis embarque pour un autre tour. Cela a pour but de permettre aux compétiteurs de se ravitailler car le marathon est un effort long.

QUATRE DISCIPLINES DE HAUT NIVEAU FEDERAL

L’Ocean-racing :

L’Ocean-racing : traduction littérale, la course en mer. Ce terme générique regroupe en fait plusieurs familles d’embarcations qui se confrontent sur des distances plus ou moins longues mais ayant en commun le mode de propulsion (la pagaie simple ou double) et le terrain de jeu, la mer. L’objectif de l’Ocean-racing est de parcourir en un minimum de temps un parcours en pleine mer en tirant le maximum de bénéfice des éléments marins à savoir, le vent, les courants et les vagues.

L’Ocean racing est avant tout un face à face avec la mer. Lorsque vous prenez le dessus, vous pouvez alors profiter de longues glissades sur la houle à des vitesses pouvant dépasser les 20km/h la pagaie posée sur les genoux ! Cela ne dure pas et il vous faudra relancer régulièrement pour renouveler ce plaisir. L’Ocean-racing, c’est aussi une épreuve de longue durée. Certaines courses dépassent les 40 km mais la plupart des formats sur le circuit national français se déroulent sur 15 à 25 km pour des efforts pouvant aller de 1 à 4 heures.

Le Dragon Boat :

Un Dragon Boat mesure environ 12 m de long sur 1m20 de large. Il pèse 250 kg au maximum. L’embarcation comprend 20 pagayeurs, un batteur et un barreur.  2 rangées de 10 pagayeurs qui rament ensemble de chaque côté du bateau,  Un barreur à l’arrière qui est en quelque sorte le capitaine du bateau et qui le dirige,  Un « tambour » qui donne le rythme.

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L’une des caractéristiques folkloriques des Dragon Boat, hormis les « tambours » qui donnent une identité auditive à cette pratique, sont les énormes têtes de dragons qui ornent l’avant de chaque embarcation.

Le but en compétition de Dragon Boat est de franchir la ligne d’arrivée avant les autres. La zone de compétition est un plan d’eau calme avec 6 couloirs balisés – 6 adversaires en opposition directe. L’accession à la finale se fait après passage par des éliminatoires.

Les distances de compétition sont : le sprint – 200 mètres, la vitesse – 500 mètres et le fond – 2000 mètres.

Le Freestyle :

Le kayak a aussi sa discipline Freestyle.

Née au début des années 90 aux Etats unis, cette discipline est intégrée à l’ICF depuis 2007. Des championnats du monde ont lieu tous les deux ans en alternance avec la coupe du monde.

Le kayak Freestyle consiste à exécuter des figures acrobatiques en eau vive, avec un kayak, un canoë ou un open canoë. Cette discipline se pratique sur des portions de rivières appelées des « spots » qui offrent de gigantesques vagues ou de puissants rouleaux. La France est dotée de magnifiques spots comme Hawaï-sur-Rhône à Lyon ou la Malate à Besançon.

L’objectif est de faire un maximum de points en 45 secondes dans une vague ou un rouleau, sous l’œil vigilant de juges. Les figures sont codifiées et valorisées en fonction de leur difficulté d’exécution dans l’axe vertical et horizontal, de l’amplitude et du style du pagayeur. Plus elles sont difficiles, plus elles valent de points.

Le compétiteur exécute le plus de figures possible. Les meilleurs exécutent jusqu'à 14 ou 15 figures par run, soit presque une figure toutes les 2 secondes !

Les compétitions se déroulent en plusieurs tours, de la qualification à la finale. A chaque fois on ne garde en lice qu'une fraction des compétiteurs jusqu'à obtenir les 5 finalistes.

En plus de cette scène de compétition, une course à la performance se joue au niveau de ce qu'on appelle les "free sessions". Les freestylers vont naviguer librement sur des vagues souvent très impressionnantes et se focalisent alors sur le show. Le but est alors de montrer le meilleur style, d'aller le plus haut en l'air lors des figures, ou alors de se démarquer de quelques manières que ce soit pour impressionner par sa performance via les vidéos, les photos ou les spectateurs sur place.

Le Waveski-Surfing :

À l’origine utilisé par les secouristes des plages australiennes pour aller chercher les nageurs en difficulté, il est devenu, au fil de son histoire et des évolutions des formes, un engin de surf à part entière. C’est en 1985 qu’apparaissent les premiers pionniers de l’activité en France.

Il se pratique en mer sur des spots de vague. Les vagues du littoral ne pouvaient pas rester ignorées des kayakistes.

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Le Waveski-Surfing est un compromis entre le kayak et le surf. A ce titre les sites de pratique sont forcément les mêmes que ceux du surf.

Après bien des essais avec des bateaux de descente ou de slalom plus ou moins « trafiqués », les pratiquants ont adopté aujourd’hui une forme de bateau qui a les caractéristiques d’un surf et qui s’apparente au kayak par la position assise et le maniement d’une pagaie double.

Le principe de la pratique en compétition est simple : les candidats effectuent des séries qui les mènent aux finales de chacune des catégories. Les juges s’attachent à évaluer les prestations des coureurs en tenant compte de la technicité et de l’audace de chacune de leurs figures.

TROIS ACTIVITES DE LOISIRS

La randonnée nautique : Cette pratique s’intègre pleinement dans l’histoire du canoë-kayak. En effet, le canoë-kayak est passé de l’aspect utilitaire (transport, déplacement) à un aspect ludique se traduisant par la multiplication de balades et de randonnées.

En eau calme, en eau vive et en mer, en solitaire ou en famille, entre amis ou en groupe organisé, pour quelques heures, une journée ou pour plusieurs jours, d’auberge en hôtel ou de bivouac en camping, cette forme de pratique est aujourd’hui, comme au début du 20ème siècle, l’activité la plus pratiquée.

C’est celle qui permet de flotter et de glisser tranquillement sur l’eau calme d’un lac, sur l’eau coulante d’une rivière ou dans la houle de la mer. C’est elle qui permet, sans effort physique intense, de découvrir (ou de redécouvrir) paysages, villages, petites criques, vallées, côtes … C’est elle qui permet aussi d’apprécier tranquillement les caractéristiques écologiques, biologiques, minéralogiques, archéologiques, architecturales et culturelles de la grande majorité des 25 000 km de parcours navigables en France et des 5000 km de côtes.

Les vallées ne manquent pas de telles richesses : la Loire et ses vignobles ou ses châteaux, la Dordogne et ses richesses archéologiques (et culinaires), la Vézère et sa vallée de l’Homme, l’Ardèche et ses gorges, l’Allier sauvage, etc.

Les côtes françaises présentent également une variété remarquable de paysages littoraux tels que les côtes de granite rose de Perros-Guirec et l’île de Batz, le swell ravageur de la côte basque, les 70 km de superficie de la baie de Somme ou les calanques qui s'étendent sur plus de vingt kilomètres de côtes sur la mer Méditerranée entre le village des Goudes et la commune de Cassis, etc.

Des manifestations célèbres rassemblent plusieurs centaines d’adeptes de ces randonnées comme la traversée de Lyon, le Marathon de l’Ardèche, la concentration de l’Agout, l’Open Canoë Festival dans la Drôme, le Tour du Mont St Michel, la Vendée Va’a des Sables d’Olonne à l’île d’Yeu ou encore la Fémina Va’a Cup au Grau du Roi. Les pratiquants recherchent la tranquillité, la balade, la rencontre, la découverte et parfois un peu d’aventure.

Les expéditions : L’expédition en kayak ou en canoë est une forme de pratique extrême de la randonnée nautique. Les sollicitations techniques et physiques, la nécessaire connaissance du milieu et l’autonomie induite par cette pratique nécessitent une parfaite préparation des pratiquants.

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Certains bateaux se prêtent très bien à ce type de projet en raison de leur faible encombrement, de leurs capacités de navigation et de chargement.

Les domaines à découvrir sont immenses : du Canada au Groenland jusqu’aux îles de Polynésie ou même la traversée de l’Atlantique…

Les espaces de navigation sont plus ou moins difficiles mais sont toujours éloignés de la civilisation et sauvages. Ils attirent un nombre restreint d’experts solitaires ou organisés en petits groupes.

Les gonflables (raft et canoë gonflables) :

Raft : Cet engin constitué de boudins gonflables est capable d’emmener 4 à 8 personnes (voire 12).

Il présente l’énorme avantage de rendre accessible à tous, un milieu qui n’était réservé qu’à une certaine élite capable d’acquérir les capacités nécessaires au pilotage d’un kayak ou d’un canoë.

Cette vulgarisation permet également de revaloriser les rivières au plan économique car elle crée des emplois et génère des chiffres d’affaire importants. Les descentes de rivières, dont le niveau de difficulté n’est pas trop élevé, sont à la portée de tous et amusantes. Par contre sur des cours d’eau plus accidentés, le rafting devient un sport extrême dans l’affrontement avec les difficultés naturelles.

La recherche du dépassement de soi, les sensations fortes, la satisfaction d’avoir affronté une situation insolite font partie des motivations pour lesquelles on effectue la descente des rapides.

Le pilotage d’un raft obéit aux mêmes règles que celui du kayak. Il s’agit toujours de déplacer un engin sur un courant qui lui aussi se déplace, pour éviter les obstacles, respecter une trajectoire, surfer…

Le raft est une embarcation totalement insubmersible constituée d’un gros boudin gonflé faisant le tour de l’embarcation. Ce boudin est divisé en plusieurs compartiments indépendants qui laissent le bateau insubmersible en cas de crevaison de l’un d’eux. Plusieurs boudins transversaux permettent de rigidifier l’ensemble.

Canoë gonflable (Hot Dog) : C’est un enfant du raft, né de cette recherche d’un engin accessible, sans risque, capable d’assurer une suite à l’initiation d’un pagayeur en raft. Il a une forme allongée et étroite qui le distingue du raft.

Le canoë gonflable, un peu plus exigeant que le raft, permet au pratiquant d’exercer ses nouveaux acquis.

Il est ainsi une bonne étape intermédiaire permettant le passage au kayak rigide dans sa version Slalom/Loisir ou Descente/Loisir. Ses capacités d’évolution ne sont pas comparables à celles d’un kayak ou d’un canoë, qui reste l’engin « roi de la rivière ».

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Le Kayak de Haute rivière ou Kayak Extrème :

Si ce type de pratique est presque aussi vieux que la discipline, c'est au milieu des années 80 que le kayak de haute rivière a connu sa première médiatisation en France avec le film « Corsikayak » relatant les exploits d’étranges kayakistes sur les périlleuses rivières corses. Les « Carnets de l'aventure » puis plus tard l'émission « Ushuaïa » n'ont pas manqué de nous présenter ces curieux chevaliers de la rivière repoussant à chaque fois les limites du possible en franchissant des chutes de plusieurs dizaines de mètres de hauteur.

Au départ, cette forme de navigation n’était pratiquée que par un petit groupe en marge, mais bientôt, d'autres kayakistes en mal de sensations se sont lancés à l'assaut de ces rivières sauvages souvent inaccessibles à pied, s'écoulant avec autant de fracas que de discrétion au fond des canyons. Ils sont maintenant plusieurs centaines en France à pratiquer la Haute Rivière.

Franchir des chutes d’eau, découvrir des parcours inconnus, dévaler des torrents à près de 10% de pente. Telles sont les activités favorites des adeptes de la haute rivière. Les pratiquants de kayak extrême apprécient les rivières à très fort volume, encombrées d’obstacles, à pente très importante.

Les puristes apprécient ici la difficulté au-delà de la classe IV et V et V+. Ces pratiquants de haute technicité recherchent l’exploit, la griserie de la « première », le frisson. Ils s’organisent sous forme de « team » et parcourent le monde entier à la recherche des plus belles, des plus grosses et des rivières les plus engagées.

Ils sont équipés d’un matériel spécifique de navigation et de sécurité pour parer à toutes les éventualités.  Un bateau court, entre 2m20 et 3 m aux pointes arrondies et un hiloire large.  Une corde de sécurité.  Un équipement adapté pour protéger les kayakistes des coups et du froid. 

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