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La population de Tizi Rached dénonce de nouveau l’insécurité

La population de la daïra de Tizi Rached, à une vingtaine de kilomètres de , ne décolère pas et ne cesse de multiplier les actions de mobilisation pour dénoncer le climat d’insécurité qui prévaut dans la région depuis quelque temps déjà. Près de deux mois après l’assassinat d’un jeune citoyen du village d’Ikharvane, sauvagement poignardé le 12 septembre dernier après une simple rixe survenue sur la RN32 à hauteur de la localité de Taboukert, ce qui avait poussé la population de Tizi Rached à observer une grève générale, le 15 septembre 2013, en signe de solidarité avec la famille du défunt et en guise de protestation contre la violence qui aura endeuillé la région, voilà que ces mêmes citoyens appartenant aux huit villages qui composent la commune de Tizi Rached ont encore remis sur le tapis, ce week-end, leurs doléances citoyennes. Ils dénoncent ainsi, une fois de plus, le climat d’insécurité et le banditisme qui sévit dans leur région mais aussi dans d’autres localités de la Kabylie comme Oued Aïssi, , , Béni Douala, Fréha, , Souk El-Tenine ou encore où des agressions mortelles ont été enregistrées ces derniers mois au grand désarroi des populations rurales qui se sentent de plus en plus persécutées dans leur vie quotidienne. C’est ainsi que des centaines d’habitants originaires de la commune de Tizi Rached ont observé un sit-in pacifique, jeudi dernier, devant le siège du tribunal de Larbaâ Nath Irathen, pour manifester leur ras-le-bol face à l’insécurité et exiger des sanctions exemplaires contre les assassins du jeune N. Y., natif d’Ikharvane. Dans une déclaration rendue public le jour même, les représentants des comités de village de la région, soutenus par des centaines de villageois, estiment que la situation sécuritaire est de plus en plus alarmante non seulement à Tizi Rached mais dans d’autres contrées de la Kabylie et exigent des autorités judiciaires que les auteurs de ce lâche assassinat soient condamnés fermement. Les protestataires n’excluent pas d’autres manifestations si une telle situation venait à perdurer.

M. H.