Des Régiments à pendant la guerre 1914 – 1918 suite 1

135 RI 1918 Le Régiment quitte Charmes ( région de Baccarat) le 28 mars dans 4 trains pour débarquer dans la nuit du 31 mars au 1 er avril 1918 à Gannes : L' Etat-Major et 2e Bataillon à 2 h 30- le 3e Bataillon à 5h à Breteuil-Ville : 1er Bataillon à 8 h – C.H.R. À 16 h Cantonnement du Régiment à avec arrivées respectives à 4h 30 – 7 h – 12h30 – 21 h 15 éxecution de tirs dans les environs de Quinquempoix Le Régiment quitte le 4 avril pour Brunvillers-la-Motte. Le 8 avril le Régiment fournit une corvée de 150 hommes et une de 100 hommes pour décharger des matériaux des wagons en gare de Gannes pour le Génie. Le 10 avril le Régiment quitte Brunvillers à 7 h 30 pour et . Le 13 avril cantonnement à Breteuil. Il enlève le parc de Grivesne (80) le 10 mai. Du 23 au 25 mai le 2e Bataillon perd beaucoup d'effectifs. Début juin( 2 au 3) il cantonne à Brunvillers-la-Motte. « Le 135ème fait partie des troupes d’élite placées sous le commandement du général MANGIN, pour briser l’attaque ennemie qui devrait ouvrir la porte de » Le 11 juin, à 10 h 30, le régiment monte sur Mery. Il y aura de nombreuses pertes. Le 14 juin Cantonnement à Montigny à 7 h après 4 jours de combats meurtriers. Vers 16 h 30 des camions emmenent le Régiment cantonner à et Bonvillers......

143 RI 1915 Venant de Poperinghe, le Régiment embarque en camions le 30 janvier 1915Déposé par les camions automobiles à Ostreville et Marquey (Pas de Calais), le 143ème se rend à pied jusqu’à la région de Montdidier ( Fontaine,Welles-Pérennes) le 12 février Montdier le 15,Mesnil Saint Georges. Marches d'entrainement jusqu'à Brunvillers-la-Motte le 18 et 19 février. Gannes : embarquement en chemin de fer le 20 février à 17 h et 21 h en pleine voie à proximité de la gare respectivement pour le 2e Bataillon et le 3e Bataillon pour une arrivée le 21 février à Epernay et Oiry (51) ..... ( le 1er Bataillon et l'Etat-Major embarquent à Montdidier)

152 DI 1918 voir les 125e, 135e RI et 249eRAC

155 RI 1918 5-7 avril 1918 : cantonnement à Remy et 8 avril va cantonner à Saint Just et jusqu'au 9 avril 10 avril mouvement vers Sains-Morainvillers, La Morlière, Welles-Pérennes Le 13 avril Cantonnement à Gannes pour l' Etat-Major, 1er et 2e Bataillon et à Mory pour le 3e Bataillon. André Cambounet témoigne ( Le journal de route d'un angagé volontaire page 114): Le 12 avril il se rend à Sains-Morainvillers puis le 13 à Gannes. « ...et nous arrivons à Gannes. La maison que nous habitons est occupée par une vieille femme et ses deux petits-fils. Les Anglais, en battant en retraite, ont pillé les meubles et vidé les armoires, malgré la présence de ces trois personnes. D'ailleurs dans le pays, nous trouvons des traces du passage des Anglais : des vêtements, des armes, des munitions trianent çà et là. Il y a même sur le bord de la route, un camion de munitions d'artillerie, abandoné là : des obus tout chargés et prêts à partir le garnissent ; ce n'est plus une retraite, c'est une débandade ! Heureusement que les Français sont venus ! … nous y restons deux jours que nous passons à faire l'exercice, en piétinant les récoltes, en foulant indifféremment le blé, l'avoine, le seigle, etc... Les paysans doivent nous bénir. Quant à nous nous n'avons rien à dire : c'est l'ordre du lieutenant-colonel Lequeux, commandant le 155e régimet d'infanterie, une belle figure d'abruti, soit dit en passant ... » Le 19 avril le Régiment quitte Gannes à 6 h et Mory pour se rendre à Hallivillers et Lawarde

207 RAC 21e section munitions 1918 Automne 1917 dans la Meuse - mars 1918 dans la Marne – puis dans l'Aisne le 1er avril – le 5 avril arrivée à 12 h à dans l'. A Plainval le 13 avril à 9 h 30. Le 4 mai arrivée à 12h 15 à Gannes pour « diverses corvées » et ravitailler en munitions (avec fourniture d'attelages et chariots ) les nombreux régiments ... sur Welles-Pérennes, Ferrières ( avec constitution d'un dépôt avancé), Dompierre , Sains, Plainville et récupérations de munitions. Un dépôt à Bacouël ….. 26 mai 1918 tirs de 150 sur la gare de Gannes. Idem le 28 mai 1918 Le 14 juin 1918 : ordre est donné de déplacer le dépôt de munitions de Gannes dans le bois des bruyères. 1er juillet : Alerte à 21 h Le 9 août bombardement par avion du cantonnement de Gannes blessant 15 hommes (13 évacués) et 5 chevaux. Le 10 août départ de Gannes à 21 h pour à 23h 30 ( bombardé par avions en cours de route avec blessés) puis le bois gémeau ( côte 106) à 1km à l'ouest de Faverolles avec constitution du dépôt de munitions route de Faverolles à Montdidier. Du 11 au 18 août déménagement du dépôt de munitions du bois des Bruyères ( Gannes) de nombreux chariots de munitions prises à gannes sont déchargés au fur et à mesure jusqu'au 21 août...... A partir du 12 août : bombardements nocturne continuels par avions et épidémie de grippe espagnole.

225 RAC 1918 Ce Régiment appartient à la 56e DI du 6e Corps d'Armée comme le 106eRI. Au débarquement, la Division passe sous les ordres de la IIIe Armée. Le 2e groupe du 225 RAC embarque à Lure le 24 mars 1918 et débarque à Gannes le 25 mars 1918 pour cantonner à Plainville et Broyes......

229 RI 1916 Venant des Vosges et d'Alsace le Régiment stationne au camp de Saffais du 17 au 24 juin 1916 et exécute des exercices et des manoeuvres. Le 25 juin 1916 embarquent en gare de Bayon pour débarquement en gare de Gannes: à 0 h 00 le 5e Bataillon moins la 5e Compagnie - arrivée à 7 h pour rejoindre à 2 h 40 l'Etat-Major et le 4e Bataillon – arrivée à 9 h pour rejoindre Le Mesnil-Saint-Firmin à 5 h 20 le 6e Bataillon – arrivée à 12 h 00 pour rejoindre Le Mesnil-Saint-Firmin à 10 h 40 les 4e et 5e Compagnies de Mitrailleuses et le 26 juin à 3 h 00 la 6e Compagnie de Mitrailleuses – arrivée à Breteuil-Embranchement pour le Mesnil-Saint-Firmin. Le Régiment reste jusqu’au 15 juillet......

233 RI 1916 Le régiment est au camp de'Arches près d'Epinal pour une période d'instruction du 21 mai au 4 juin 1916. le 6 juin rejoint la gare de Girancourt pour embarquer dans la nuit du 7 au 8 juin dans 4 trains (n° 9-11-13-15) et débarquer le 8 en gare de Belfort. Le train n° 15 (16e, 20e, 24 Cie, ramassage) ne débarque pas et continue vers Gannes. Les autres trains réembarquent le 9 juin pour des départs entre 7 h et 11 h. Débarquement le 10 juin en gare de Gannes du n°15 ( 16e, 20e, 24 Cie, ramassage) à 6 h 00 , du n° 11 (5e Bataillon) à 11 h , du n° 9 ( Etat-Major et 4e Bataillon) à 13 h , le n° 13 (6e Bataillon) débarque à Breteuil- Embranchement à 9 h. Ils vont cantonner à Sérévillers et Rocquencourt pour occuper le 15 juin de secteur de Lihons (80).

248 RI – 1918 et témoignage grâce aux lettres de Paul FOISY Fin mars 1918 le Régiment est dans la Marne.Le 1er avril embarquement en camions direction La Croix st Ouen(60) atteint le 2 à 18 h. Le 3 il est , Choisy-la-Victoire, . Le 4 arrivée à Remy. Le 5 à Vaumont/St Martin-aux-bois et sud ouest du bois de Montgerain. Le 6 idem avec le 4e Bataillon mis à disposition pour réfection des routes autour du cantonnement et le 5e engagé dans des travaux de nuit entre Mery et Tricot...... Le 13 avril départ du Régiment en entier T.C et T.R compris pour Brunvillers-La Motte. Le 14 sous les ordres du génie : établissement de tranchées et réseau de fil de fer et instruction. Le Régiment reste à Brunvillers jusqu'au 3 mai 1918 et le 4 va cantonner à (Etat-Major, CHR, 4e et 6e Bataillon et T.C.), le 5e Bataillon à Gannes et le T.R à . Sans changement jusqu'au 11 mai. Dans la nuit du 12 au 13 mai 1918 le 5e Bataillon part pour Welles-Pérennes ( Etat-Major, 17e Cie, CM5 et 1 peloton de la 18e Cie) pour La Morlière (1 peloton de la 18e Cie) pour Plainville (19e Cie). Du 13 au 14 le 6e Bataillon occupe la ligne de front entre Ferrière et Abbémont au sud du Monchel. Le 14-15 le 4e Bataillon occupe Abbémont, Royaucourt et Ferrières. Le T.C. quitte Ansauvillers pour Sains- Morainvillers. Le 20 mai le 4e Bataillon quitte le front pour Gannes. Le 26 le 4e Bton relève le 5 e Bton qui relève en première ligne le 6e Bton qui vient en réserve à Gannes. Le 9 juin vive attaque de l'ennemi sur le Monchel. Les jours suivants les relèves se succèdent ….Le 2 juillet le 6e Bton revient en réserve à Gannes idem le 12 juillet pour le 5e Bton. Etc ….... Paul Foisy raconte : ( extraits du recueil Lettres de Paul FOISY pendant la guerre de 14-18 par Jean Yves SERRE – juillet 2013) A travers ses lettres Paul FOISY du 248eRI nous apporte un témoignage de sa vie de « Poilu » , d'observateur, sa passion de la musique et surtout de nous apprendre que son violoncelle l'avait accompagné tout au long de ces quatre années de guerre grâce à son chef de bataillon réputé grand mélomane. À Brunvillers : « le 17-4-18 Jʼai pu obtenir de Mr le Curé du village la clef de la porte de lʼescalier montant au clocher, sur lequel est agencé deux observatoires ; on voit très bien avec des appareils optiques la ville de M ... (NDLR : Montdidier) qui flambe toujours plus ou moins. Les civils reviennent petit à petit par ici et je crois que je vais déménager, pour aller tout à côté où les propriétaires ne sont pas encore rentrés. La température sʼaméliore un peu mais ces jours-ci nous avons eu réellement froid. Je suis aujourdʼhui à la recherche dʼune blanchisseuse, car je veux profiter de notre stabilisation probable ici pour faire laver tout mon linge. Nous sommes toujours très bien nourris; décidément nos cuisiniers sont des gens précieux «avec rien ils font tout ». …... -Le 19 avril 1918 : « Mon violoncelle est à Givry sur Argonne ainsi que le reste des bagages du Régiment ». De Brunvillers-la Motte à Ansauvillers : -3-5-18 Le village quʼune partie du régiment va occuper et dont nous sommes, est à 10 kms à lʼest de , à même hauteur approximativement; il sʼappelle A ... (NDLR : Ansauvillers) avec même terminaison que celui que nous occupions jusquʼà cette nuit (Brunvillers).Le front se calme bien, hier soir, des avions sont venus nous visiter « le 10-5-18 jʼai reçu mon violoncelle et vous pensez quʼaprès de si longs mois dʼinactivité, il a fallu que je remette le tout en état : 2 cordes étaient cassées et la poussière ne manquait pas. Nous allons jouer dimanche à la messe en trio (hautbois, clarinette, violoncelle), cʼest pourquoi je désirerais ma corde ce soir pour travailler. » Il logera chez M. DELAPORTE -le 11 mai 1918 « Hier jʼai répété à lʼéglise et encore aujourdʼhui samedi ; je suis convoqué à 3h1/2 à lʼéglise ; nous jouons le Panis Angelicus de Franck bien connu avec chant, hautbois, clarinette et violoncelle. » -le 13-5-18 nous quittons A ... ( NDLR : Ansauvillers) demain soir et montons en ligne directement;nous partons habiter les caves de R ...(NDLR : Royaucourt ) 3 kms ouest de M ... (NDLR : Montdidier occupé par les Allemands) (1400 m des lignes) nous sommes bataillon de soutien pendant 10 jours et pendant les 10 autres jours nous irons en 1ères lignes. Mon violoncelle est soigneusement emballé dans sa caisse ; il est confié au T.C (NDLR : train de combat) qui se déplace de quelques kilomètres seulement ». D'Ansauvillers à Gannes et au château de La Borde : -le 20 mai 1918 la nuit prochaine nous descendrons (4 ème bataillon seulement) à G...(NDLR : Gannes) 2 kms du village (Ansauvillers) que nous avions quitté pour monter il y a 5 jours. -le 22 mai 1918 : « Me voici arrivé depuis hier matin ici au repos ….. »le village est moins intéressant quʼA ... (Ansauvillers) comme ressources. Nous sommes ici dans le château, le bureau est dans le petit salon du château, aussi laid du reste extérieurement quʼintérieurement ; seul un parc assez joli, de beaux arbres, mais quel affreux goût dans cette maison ! Nous couchons dans une chambre au second, 2 sur un sommier et 1 sur un matelas par terre, lʼon est pas trop mal ». « Il fait une chaleur accablante depuis hier, heureusement que les grands arbres du parc nous donnent quelque graîcheur... » -27 5 1918 : « nous venons de passer 5 jours de repos bien agréables au château de Gannes avec la ressource d'un parc magnifique où le rossignol nous charmait de ses chants. ». Et il se retrouve à 3 kms des lignes dans un village à gauche de Royaucourt, couchant dans une cave.... et observe les mouvements ennemis vers Montdidier pendant le mois de juin. -le 2 juillet 1918 « Hier, jʼai obtenu la permission de G ... (NDLR : Gannes) où le bataillon prend son repos ; je suis parti dʼici à 8 h et étais de retour à 17 h …..» le 19-7-18 « Jʼai été rappelé de mon bataillon avant-hier et me voici dans les papiers et dans les cartes jusquʼau cou …..Je suis passé observateur du colonel et surtout violoncelliste du colonel. Je partage mon temps entre la musique et le travail de renseignements du Régiment, Jʼaide somme toute lʼofficier de renseignement qui nʼa pas un petit travail, je te lʼassure.. Je suis occupé toute la matinée par ces travaux dʼécriture. Je résume tous les rapports des observateurs en un seul pour envoyer à la brigade …...... Jʼai toute ma matinée prise jusquʼau déjeuner que je prends avec les s/officiers secrétaires du colonel (cartographes, dactylographes etc). Mes après-midi sont réservées au violoncelle et le colonel tient à ce que je fasse plus de violoncelle que de travail de bureau ; nous faisons un trio ; ainsi ce soir, nous jouons devant les huiles «lourdes» le colonel faisant fonction de général de Brigade et notre propre colonel dans la grande salle à manger du château que nous habitons. Le trio est composé de : Mr Hue , chef de musique au 248 ème, 1 er prix de conservatoire de hautbois, hautbois solo à lʼopéra comique. Mr Combas, 2 ème prix de clarinette, sous-chef de musique au 248 RI Mr Foisy, violoncelliste sans titre ; ah, si ! chef de musique je couche presque dans un lit, sur un matelas sans drap mais tout de même sur un matelas dans une chambre de bonne ; cʼest un honneur pour moi et il y a vraiment longtemps que je nʼavais vu une chambre. Mon bureau se trouve dans un des vastes greniers du château, très aéré et très bien éclairé. je suis donc le véritable embusqué mais quʼimporte ! Mon bureau se trouve dans un des vastes greniers du très vaste château que nous habitons et qui loge à la fois le colonel faisant fonction de général de Brigade et le colonel du 248. .Ce château se trouve à 6 kms des lignes entouré de bois magnifiques et je me sens extrêmement heureux -le 20 juillet 1918 : « Nous avons donné hier soir notre premier concert qui a eu beaucoup de succès, si bien que le prochain est fixé pour dans 3 jours ; nous avons cette fois un piano que le colonel a envoyé chercher dans un village évacué.Ces messieurs ont été très corrects avec nous, rafraîchissements, champagne, liqueurs, rien nʼa manqué ; je vous joins le petit programme de la soirée ; -23-7-18 : « Jʼai tout de même mon petit 3 à 5h de musique par jour; le piano étant arrivé Le château que nous habitons appartient au marquis de Baynast. » 2 arbres situés en lisière dans le bois entourant le château de La Borde servaient de perchoir pour un observatoire. ( Remarque : Un arbre situé dans la propriété de Monsieur DOURY proche du château de Gannes a servi d'observatoire car lors de son abattage une succession de fers à cheval formait escalier pour atteindre un observatoire) Concert donné à Gannes par le 248e RI le 28 juillet 1918 -le 1er Août 1918 : « Je joue dimanche à lʼéglise de Gannes pour la cérémonie des Évêques de , mais je ne sais quel morceau je sortirai ». -Le 2 Août 1918 : « Nous préparons pour dimanche prochain quelques morceaux dʼensemble pour la cérémonie religieuse; notre première répétition aura lieu cet après-midi et la répétition générale demain après- midi; dimanche matin nous serons conduits en voiture au village ( Gannes) pour lʼexécution. Nous avons reçu pour la première fois quelques obus à proximité du château cette nuit dernière; je mʼen étais un peu douté hier soir lorsquʼun avion boche est venu survoler à faible hauteur la région; du reste aucune casse, mais moments assez désagréable; ces gens-là ne se doutent guère que lʼon a besoin de sommeil. » -Le 7 août 1918 : Il quitte La Borde. Le 248e RI participe à la bataille de Montidier. -Le 11 Août 1918 « la stabilisation du front sʼétant à peu près faite, jʼai été plus tranquille, ce qui mʼa permis dʼaller à G..(Gannes) répéter pour la messe de demain; ce soir je suis de nouveau au château ( La Borde) pour y passer la nuit et demain, je retourne à G..(Gannes) pour lʼoffice religieux. Mais tout ceci est bien normal, ce qui lʼest moins, cʼest que demain nous quittons le secteur (la division) pour nous porter plus à gauche; le PC du colonel va se porter à 8 kms sur la gauche. Nous partirons tous demain dans la soirée ( pour Grivillers) Cela ne mʼempêche pas dʼaller jouer du violoncelle à la messe demain, jʼai largement le temps dans lʼaprès- midi de faire tous mes préparatifs de départ.» (remarque : Il y a décalage dans les dates. Le dimanche cité est le 11 août 1918). -le 12 août il est blessé à la rotule gauche par un éclat dʼobus. « Jʼai traversé Montdidier et le 248 est le 2 ème régiment qui a eu cet honneur ». …... -15 heures Mantes le 13 octobre 1918 : « Nous quittons Mantes cet après-midi, contrairement à ce que nous espérions. Le C.I.D. (centre dʼinstructions divisionnaire, où le Sergent Paul Foisy est affecté après sa convalescence) est à Plainville et nous descendons à Gannes (Plainville est à 5 kms de Gannes). » -24 octobre 1918 « Nous avons quitté le CID pour rejoindre le Régiment actif aux environs dʼAnsauvillers ».....

249e RAC ( régiment d'artillerie de campagne appartenant à la 152e DI) - 1918 Le 31 mars le 1er groupe du régiment embarque à Charmes et débarque le 1er avril à Clermont (21e et 22e bataillon) et à Gannes ( le 23e bataillon) pour aller cantonner à Plainval. La Division est ensuite rassemblée à Sains-Morainvillers ( le 4 avril) pour rejoindre Bonvillers….... la 29e batterie quant à elle, quitte Einville à 1h le 1er avril pour arriver à Gannes le 2 avril à 11h, le débarquement étant terminé à 13 h. Elle rejoint Farivillers le 10 avril …...

263e RAC 1918 et la 42e section de munitions Le 30 mars 1918 le régiment quitte Marqueglise à 8h pour être en position d'attente à 14h dans le parc du château de la Borde (Sains-Morainvillers), en cantonnant dans les granges de la ferme dudit château. Il prend position le 31 mars à 1km à l'est de Plainville.... La 42e section de munitions du régiment quitte, quant à elle, Choisy-au-Bac le 28 mars pour rallier par voie terrestre La Hérelle le 30 mars à 16h en passant par , Brunvillers et Gannes. Elle revient à Gannes le 31 mars à 8h30 et fait reconnaissance d'emplacements de 3 dépôts de munitions, un en lisière du bois de La Hérelle ( 2300 obus E), un au château de la Borde ( obus E), un à la côte 138 ( supprimé le 2 avril).Les obus venant de Breteuil-Embranchement. le 3 avril elle quitte Gannes pour Chepoix pour ravittailler des régiments ( Chepoix et Bacouël bombardés) et revient cantonner à Gannes le 21 avril puis à Plainval le 4 mai, Catillon le 16 mai puis , ......

284 RAL ( Régiment d'Artillerie Lourde) 1918 le 24, à 6 heures du matin départ de Château-Thierry. La première étape est Marigny-en-Orxois ; la deuxième devait être Orvillers-Sorel, mais reportée à Gannes (Oise) à cause de l'avancée allemande, où notamment le 2e groupe avec la 24e batterie cantonne dans la nuit du 25 au 26 ainsi qu'à Quinquempoix. En moins de quarante- huit heures, le régiment a couvert environ 130 kilomètres. Le 26 mars, attente et le 27 mars départ pour Mailly-Raineval....

292 RI - 1914 Le 27 août 1914 embarquement à Belfort à 20 et 22 heures. Le 292ème passe successivement à Besançon, Dole.... Tonnerre, Joigny, Sens pour arriver le 29 août 1914 à GANNES ou reste le convoi et débarquer à La Faloise. Il se dirige par route à Folleville et prend formation de combat à quelques centaines de mètres du village, face Nord-Est tandis que la réserve s'établit à Esclainvillers. Pour rejoindre et cantonner à Braches ….... Le 30 août 1914 à 17 heures l'ennemi ne s'est pas encore montré et le Régiment va cantonner à 23 heures au Mesnil Saint firmin. Il rejoint Bonvillers le 31 août à 3 h et repart à 6 h pour atteindre à 18 heures La Rue Saint Pierre d'où il repart le 2 septembre à 7h30 pour cantonner à Puiseux …......

298 RI 1915 Après la 2e bataille de Mulhouse le régiment quitte Felleringen le 26 août pour aller cantonner au Thillot (88) où il embarque en chemin de fer le 28 pour être transporté sur le front de la Somme ; il est débarqué le 29 à Gannes à 13 h40 pour arriver à Ansauvillers à 16 h. Le 30 le régiment occupe le front Rouvroy, Quiry-le-Sec, le 31,départ pour formant l’arrière-garde de la 125e brigade battant en retraite dans la direction de Paris . Les 31 août, 1, 2, 3 septembre, très dures étapes sous un soleil de plomb.

360 RI et Roger Cadot - Gannes mars 1916 le 360 RI avait passé en Artois dix-sept mois, du 1 er octobre 1914 au 27 février 1916 et partait pour son premier long repos depuis le début de la guerre. le 29 février 1916 embarquement du régiment à Hesdin le 1er mars débarquement du premier train à Saint Just-en-chaussée et le second à Gannes. Cantonnement à Chepoix pour Etat-Major, CHR, 1ere Compagnie du 5e bataillon à La Hérelle pour la 3e compagnie du 5e bataillon, à Ansauvillers pour le 6e bataillon, à Mory pour la 2e Compagnie des mitrailleurs. Le 3 mars à Chepoix : Etat-Major, CHR, 3e Compagnie du 5 e bataillon ; à La Hérelle la 1ere compagnie du 5e bataillon, 2e compagnie du 6e bataillon et à Mory pour la 2e Compagnie des mitrailleurs. Le régiment est en réserve de la VI Armée commandée par le Général Fayolle Le 8 mars 1916 embarquement du régiment à Gannes à partir de 16 h. Le 9 mars 1916 débarquement à Gizancourt et Valmy. Le 14 mars cantonnement à Ippécourt, le 20 mars à Verdun puis secteur de Vaux Douaumont bois des Caillettes à partir du récit de Roger Cadot Souvenir d'un combattant – Edition présentée par Miche Cadot pages 348 à 355. Editions Publibook Venant d'Hesdin, Roger Cadot débarque à la gare Saint Just en Chaussée gardée par des gendarmes le 1er mars à 10h pour aller cantonner avec le colonel Piazza et son Etat-Major à Chepoix. Étant proche de Paris, l'idée germa de faire venir les femmes par la gare de Chepoix. De nombreux poilus écrivirent à leurs fiancées, épouses, famille. Le 5 mars arrivaient les premières familles en gare de Chepoix sous différents prétextes. Le 6 mars débarquaient une quinzaines de voyageuses dont son épouse. Le gendarme de faction avait ordre de les refouler, les empêchant de sortir de la gare. L'intervention de Roger Cadot permit permit aux épouses de rejoindre leur maris mais en restant dans la gare. Roger Cadot conseilla à son épouse de prendre le second train de 19h 59 pour Paris. Comme il fait nuit à cette période de l'année il lui demanda de monter dans le dernier wagon et de descendre à contre-voie à la gare suivante, la gare de Gannes et de l'attendre dans l'obscurité car les gares ne sont pas éclairées à cause des avions ennemis. Il rallia donc Gannes en voiture muni du mot de passe et de ralliement pour passer sous le pont gardé et récupera donc son épouse en la dissimulant sous des sacs. Le 7 mars arrivait une trentaine de femmes dont l'épouse du colonel Piazza. Les soldats avaient enfermé le gendarme permettant ainsi à toutes les voyageuses de rejoinde le village. Mais dans la nuit arriva l'ordre de départ pour le lendemain 8 mars. Le régiment en trois convois ( 11 h ; 14h et 17h ) rejoint la gare de Gannes. Les épouses éplorées prirent le train de 13 h 58 et son épouse et celle du colonel descendirent à Gannes et restèrent avec leur conjoint jusqu'au départ de leur train à 18 h 30.... destination le secteur de Verdun. Nous apprenons par ce récit que le commissaire de la gare de Gannes avait des cheveux blancs et ressemblait au Général Joffre

416 RI 1915 Le 416e vient de Cappy. Après avoir cantonné à puis à Wavignieset Quinquempoix du 11 au 12 août, il embarque en chemin de fer le 13 à Gannes.L'E-M ; CHR ; 3e bataillon avec 65 chevaux et 24 voitures embarquent à 15h. Le 2e bataillon avec 61 chevaux et 24 voitures embarquent à 18h. Le 1er bataillon embarque avec 60 chevaux et 23 voitures à 21 h.et des compagnies de mitrailleurs à 0h 01 le 14 août 1915. Les vivres sont distribués pendant le temps d'attente de l'embarquement. Il débarque à Cuperly, le 14 août......