Services à la Personne. Etude sectorielle et perspectives de développement.

D I R E C C T E D E F R A N C H E – C O M T E

Direction régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi

48, avenue Clémenceau - BP - 1115 25002 Besançon Cedex

U N I T E T E R R I T O R I A L E 2 5

« S E R V I C E S A L A P E R S O N N E »

ETUDE SECTORIELLE ET PERSPECTIVES

DE DEVELOPPEMENT

Compte rendu d’étude - juin 2010 – IRISS.

Services à la Personne. Département du . Juin 2010.V2.

1 Services à la Personne. Etude sectorielle et perspectives de développement.

P R E S E N T A T I O N D U D O C U M E N T

Ce document est la déclinaison départementale pour le compte de l’Unité Territoriale du DOUBS, d’une étude commandée par la DIRECCTE DE FRANCHE – COMTE en octobre 2009, portant sur les SERVICES A LA PERSONNE, intitulée « ETUDE SECTORIELLE ET PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT ».

Conformément au cahier des charges 5 axes constituent le contenu de cette étude et sont détaillés pages suivantes :

1. L’état des lieux de l’offre de service existante.

2. L’analyse de l’offre et de la demande d’emploi.

3. L’analyse territoriale des besoins et potentiels de développement.

4. L’analyse économique : contenus, coûts et solvabilisation.

5. Les incidences prévisibles sur le secteur.

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2 Services à la Personne. Etude sectorielle et perspectives de développement.

S O M M A I R E D U D O C U M E N T

Chapitre T h è m e A x e d’ a n a l y s e Page

1. le volume d’heures de services rendus et les types 05 d’intervenants 2. la couverture géographique 3. le nombre de structures, d’antennes 1.1 L’organisation de l’offre de service 4. la santé financière des structures existante 5. le nombre de bénéficiaires 6. le nombre de salariés concernés I 7. SYNTHESE.

ETAT DES LIEUX 1. les méthodes de recrutement utilisées 60 DE L’OFFRE DE 2. l’expérience et la qualification des intervenants SERVICE actuels EXISTANTE 3. la formation proposée aux salariés 1.2 La qualité de l’offre de service 4. l’anticipation des besoins de main d’œuvre 5. les méthodes d’évaluation de la prestation de l’intervenant et les résultats.

6. SYNTHESE

1. tableau synoptique du rôle et de l’implication des 78 financeurs par type de service et quantification du 1.3 La prise en charge financière de volet budgétaire relatif aux services à la personne. l’offre de service Cf ; région.

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Chapitre T h è m e A x e d’ a n a l y s e Page

1. L’analyse démographique, sociologique 79 I I 2. La définition des besoins mal satisfaits, non satisfaits ou en émergence ; cf. région. 2.1 Le repérage et la ANALYSE TERRITORIALE 3. L’identification des métiers en transformation et les quantification des futurs compétences qu’il faut se procurer ou développer, DES BESOINS ET besoins. les métiers en disparition ou susceptibles POTENTIEL DE d’externalisation. Cf. Région. DEVELOPPEMENT

1. Les clientèles – cibles (territoires et revenus) 88 3.1 Le repérage des contenus 2. La définition des contenus et les limites des des prestations. prestations offertes I I I 3. La décomposition des prix de facturation en 3.2 L’analyse des coûts de intégrant la totalité des coûts directs ou indirects ANALYSE ECONOMIQUE revient. (déplacement, dossier d’inscription). (CONTENUS – COUTS ET 4. Le montant global actuel et futur de l’A.P.A.et de la SOLVABILISATION) P.C.H. en fonction des montées en charge 3.3 L’analyse de l’évolution de la prévisionnelles. solvabilisation. 5. L’estimation du montant global actuel et prévisionnel du financement direct des ménages.

1. L’émergence des nouveaux marchés 102 2. L’intensification de la concurrence IV 3. Les incidences et les évolutions prévisibles sur la professionnalisation et la tarification ? 4.1 L’identification des INCIDENCES PREVISIBLES 4. La cohérence avec les orientations des schémas principaux changements. SUR LE SECTEUR DES régionaux et départementaux, que faut-il prévoir ? 5. Les facteurs – clés de succès pour développer des SERVICES A LA emplois de qualité dans ce secteur ? PERSONNE. 6. SYNTHESE.

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I ETAT DE L’OFFRE DE SERVICE EXISTANTE

Département du DOUBS

Objectif : Obtenir des éléments fiables sur les différentes formes d’organisation ou de structuration des acteurs du territoire actuellement en capacité de répondre à un besoin et en quantifiant leur action.

Répertorier, définir, quantifier, qualifier et analyser la nature de l’offre de service par type d’acteurs capables de répondre à un besoin.

1. Le volume d’heures de services rendus et les types d’intervenants 2. les formes d’organisation, le nombre de structures 3. la couverture géographique 1.1 L’organisation de l’offre de service 4. la santé financière des structures Existante 5. le nombre de salariés concernés 6. le nombre de bénéficiaires

SYNTHESE.

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1 LE VOLUME D’HEURES DES SERVICES RENDUS.

1.1. Les types d’intervenants sur les services à la personne et leur part dans les heures d’intervention sur le DOUBS en 2008 .

L’année 2008 a été prise comme année de référence parce qu’elle permet d’intégrer l’ensemble des données du secteur. Types d’intervenants NOMBRE D’HEURES D’INTERVENTION EN 2008

Soit :

• 1. PRESTATAIRES 2 032 386 44 % Les données issues de la base NOVA, qui gèrent les (Source : base NOVA) Organismes Agréés Services à la Personne (O.A.S.P.).

• Les données issues de la FEPEM qui représente les 2. MANDATAIRES 170 356 4 % Particuliers – Employeurs. (Source : base NOVA)

Le périmètre des Services à la Personne est défini par le décret 2005- 1698 du 29 décembre 2005. Ainsi, l’ensemble des 4 647 709 Heures 3. EMPLOI DIRECT 2 418 092 52 % (services correspondant à la réalisées en 2008, se distribue en 3 grandes catégories. définition réglementaire, hors garde d’enfants hors domicile- source Les pages suivantes présentent la distribution des trois types FEPEM) d’interventions sur l’ensemble du périmètre des différents services à la personne ainsi que les conditions et les limites de la comptabilisation TOTAL 4 620 834 heures 100 % des différents opérateurs.

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Précisions méthodiques concernant les sources des données et la gestion des doubles comptes (source : DARES. Analyses ; avril 2010 – N° 020).

Apports et limites des sources de données.

LES PARTICULIERS – EMPLOYEURS . Les sources relatives aux particuliers employeurs :

Trois sources sont mobilisées pour le suivi des particuliers employeurs : Les sources sur les particuliers employeurs ne permettent pas de connaître précisément l’activité exercée par le salarié (à l’exception des gardes d’enfants), ni l’âge de l’employeur. En outre, le nombre d’heures payées pour les assistants maternels ne peut être connu à partir des déclarations des employeurs. • les déclarations nominatives simplifiées (DNS), transmises Les fichiers de données issues des volets sociaux transmis par la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) sont exploités par l’Ircem et, depuis trimestriellement par les employeurs à l’Urssaf ; 2006, par l’Insee également. L’Ircem fournit annuellement des statistiques pour quatre types de services (emplois de maison, gardes d’enfants au • les volets sociaux des chèques emploi service universel adressés par les domicile du particulier, assistants maternels et autres emplois familiaux). employeurs au Centre national du traitement

des chèques emploi service universel (CNTCESU) ; • les volets sociaux des chéquiers liés à la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) adressés au Centre Pajemploi. L’Insee isole pour sa part deux types d’activité en plus des assistants maternels et des gardes d’enfants à domicile : « aide à domicile » et « autres emplois familiaux ». Les aides à domicile sont ici identifiées à partir des exonérations de cotisation accordées à certains bénéficiaires (personnes de plus Le Groupe de protection sociale des emplois de la famille (Ircem) exploite ces données de 70 ans, personnes dépendantes bénéficiaires de l’allocation personnalisée d’autonomie…). Les « autres emplois familiaux » regroupent l’ensemble et les transmet à la Dares. Les statistiques de l’Ircem distinguent quatre catégories des autres activités de services à la personne (soutien scolaire, jardinage, livraison de linge repassé ou encore assistance informatique…). d’emploi : Les sources relatives aux organismes agréés • les « emplois de maison »; • les « gardes d’enfants au domicile du particulier »; • les « assistants maternels »; À compter de 2007, les remontées des tableaux statistiques annuels permettent de distinguer chacune des 21 activités identifiées dans le plan de • les « autres emplois familiaux » qui recouvrent les emplois dits « développement des services à la personne. Le nombre d’emplois ne peut être connu que globalement, ou par activité s’il n’y en a qu’une. En effet, le occasionnels » à caractère ponctuel et temporaire. nombre de salariés est connu, mais sans ventilation par activité ; seules les heures sont ventilées par activité. Si un organisme déclare des heures pour plus d’une activité, il n’est donc pas possible de distinguer le nombre de salariés correspondant à chacune d’entre elles. Une nouvelle nomenclature Pour chacune de ces catégories, on dispose d’informations statistiques exploitables regroupant toutes les activités de services à la personne a été élaborée lors de la refonte du système d’information relatif au suivi des organismes agréés qui s’est opérée parallèlement à la mise en place de « Nova » par l’ANSP (1) . Les sur les effectifs d’employeurs et de salariés (après suppression des doubles comptes données DOM en 2007 ne couvrent pas le champ des entreprises mandataires. pour les salariés exerçant plusieurs catégories d’activité), les heures déclarées (à l’exception de la catégorie des assistants maternels) et les modes de rémunération. Des doubles comptes limités

LES ORGANISMES AGREES . Les effectifs d’employeurs recèlent quelques doubles comptes. C’est notamment le cas lorsqu’un employeur utilise simultanément le chèque emploi service pour rémunérer des heures de ménage et la DNS pour rémunérer une personne gardant des enfants au domicile. Des doubles comptes peuvent L’activité des organismes agréés est mesurée au moyen de deux sources : également exister si les employeurs embauchent plusieurs salariés déclarés dans différents centres Urssaf.

• l’état mensuel d’activité (EMA) : informations mensuelles simples qui Des risques de doubles comptes existent également dans le calcul des effectifs salariés. En effet, un salarié travaillant chez plusieurs employeurs peut renseignent sur les volumes d’heures rémunérées et les effectifs de être déclaré de diverses façons (déclarations trimestrielles à l’Urssaf, chèque emploi service) ou être embauché par divers canaux (emploi direct par salariés concernés, tant au titre de l’activité prestataire que mandataire ; certains particuliers et par le biais d’organismes prestataires pour d’autres). Il apparaîtra alors simultanément dans plusieurs sources. Depuis 2003, les • le tableau statistique annuel (TSA) : bilan annuel qui détaille le nombre effectifs de salariés employés par des particuliers, transmis par l’Ircem à la Dares, sont corrigés des doubles comptes. Les séries antérieures ont fait d’heures rémunérées selon les grands types de prestations dispensées et l’objet d’estimations. En revanche, le cumul des effectifs salariés des particuliers employeurs et des effectifs salariés des organismes prestataires peut fournit des informations sur les caractéristiques et les statuts des comporter des doublons. En particulier, il est possible que des salariés affiliés à une personnels. À compter de 2007, les activités dans le TSA sont plus association exerçant des activités mandataires et prestataires travaillent simultanément chez certains employeurs par le biais du mandat et chez d’autres détaillées que précédemment. La source annuelle permet ainsi de repérer, dans le détail, les catégories d’activités au titre de laquelle intervient employeurs dans le cadre de services dits prestataires. Les sources disponibles aujourd’hui ne permettent pas de repérer ces situations. L’estimation des l’organisme. effectifs salariés dans le secteur des services à la personne doit, de ce fait, être considérée comme un majorant.

. (1) Le système extranet/intranet « Nova » permet de gérer les agréments des organismes agréés et permettra à terme d’assurer le suivi statistique des organismes agréés

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LA DISTRIBUTION DES DIFFERENTS INTERVENANTS SUR LES SERVICES A LA PERSONNE DANS LE DOUBS.

Ainsi en 2008 : Commentaires :

Les services sont distribués en - LES SERVICES AUX PERSONNES DEPENDANTES : 50 %. Sur le champ des services aux trois catégories très inégales dans personnes, le DOUBS est leur importance. - LES SERVICES A LA VIE QUOTIDIENNE : 43 %. principalement organisé autour de 2

types d’opérateurs : - LES SERVICES A LA FAMILLE : 07 %. Les Associations : elles interviennent pour l’essentiel sur le champ des SERVICES AUX TOTAL : 100 %. PERSONNES DEPENDANTES pour 62 % de l’ensemble de ce type de • SERVICES AUX PERSONNES DEPENDANTES : prestations. o Aides aux personnes âgées : 50 %.

Ainsi en 2008 : o Autres NS %.

L’ensemble des 3 catégories de L’emploi direct : son champ d’intervention est celui des services comportent 22 rubriques • SERVICES A LA VIE QUOTIDIENNE : services à la famille où il représente o Ménage – repassage : 40 %. mais 3 d’entre elle représentent 68 % de ce type de prestations et 73 o Livraison de repas et Petit jardinage 03 %. plus de 90 % de l’ensemble des % des services à la vie quotidienne.

heures travaillées. • SERVICES A LA FAMILLE : Dans une large mesure, actuellement, o Garde d’enfants et soutien scolaire : 07 %. seulement 2 des 3 catégories ont une

véritable existence. TOTAL : 100 %. Les tableaux pages suivantes précisent et détaillent cette distribution.

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8 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

2008 - HEURES REALISEES DANS LE CADRE DES SERVICES AUX PERSONNES – DEPARTEMENT DU DOUBS

DOUBS : 2008 1. PRESTATAIRES (OASP) 2. MANDATAIRES (OASP) 3. EMPLOI DIRECT Total % Assistance informatique 3 886 2 3 888 Assistance administrative 988 988 Garde d'enfants - 3 ans 12 966 3 191 16 157 Garde d'enfants + 3 ans 57 135 4 680 213 608 275 423 6 % Soutien Scolaire 11 029 11 029 Cours à domicile 98 98 Accompgnt/déplct enfant - 3 ans 1 604 1 604 Accompgnt/déplct enfant + 3 ans 0 SERVICES A LA FAMILLE : %/total 87 706 Heures 7 873 heures 213 608 309 187 7 % Garde malade 7 911 7911 Aide mobilité/transport PA 1 052 1052 Conduite Véhicule Person. 0 Soins/promenade animaux 10 10 Soins esthétiques 0 Aide Personnes Agées 1 460 221 130 738 734 828 2 326 527 50 % Aide/accompagnt Fam.Fragilis. 0 Assistance Pers. Handicapées 371 371 Interprète langue des signes 0 Transport/accomp. PA Hors dom. 745 745 SERVICES AUX PERSONNES DEP. 1 470 310 Heures 130 738 Heures 735 828 Heures 2 336 876 50 % Ménage/repassage 358 095 28 402 1 469 656 1 856 153 40 % Petit jardinage 31 800 31 800

Petit bricolage 7 549 7 549 Prép. Repas/commissions 76 120 3 343 79 463 Livraison courses 934 934 Maint/vigilance résidence 31 31 SERVICES A LA VIE QUOTIDIENNE 474 370Heures 31 745 Heures 1 469 656 Heures 1 975 771 43 % TOTAL ACTIVITES EN HEURES 2008 2 032 386 heures 170 356 heures 2 418 092 heures 4 620 834 prestataires OASP mandataires OASP en emploi direct Heures. 100 %

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9 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

C o m m e n t a i r e s g é n é r a u x

Total des heures Chiffre d’affaires moyen Répartition Par bénéficiaire ou en moyenne par ménage (1) au niveau du département.

4,6 millions d’heures Sur une base moyenne de Les heures et le chiffre d’affaires 33 318 utilisateurs sont sont réalisés respectivement pour dénombrés en 2008 (Emplois réalisées pour 2008. 20 € de l’heure, toutes 52 % par les Particuliers – Directs et OASP), soit 139 H, prestations confondues, le Employeurs et pour 48 % par les annuellement par utilisateurs de chiffre d’affaire du secteur O.A.S.P. service. s’établit à 92 millions d’euros. - En d’autres termes encore, 1 ménage sur 7 utilise les SAP sur le Au niveau des O.A.S.P., les département du Doubs. prestataires représentent 44 % et les mandataires 4 %. ______

Soit encore 21 H, annuellement tous ménages confondus (1) sur l’ensemble du Doubs.

______

(1) 221 545 ménages en 20 06 dans le Doubs).

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10 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

On retiendra du précédent tableau des heures réalisées sur le Département du DOUBS en 2008 :

METHODE Disponibilité des données en début 2010 : Les données issues de NOVA pour 2009 étaient disponibles fin mars 2010, celle de la FEPEM, un peu plus tard dans l’année. La mise à disposition des résultats du secteur est réalisée après plus d’une année. Par ailleurs, l’ensemble des données issues des 3 types d’intervenants n’est pas homogène. Dans le précédent tableau, en Intégration des données particulier, la distribution des données FEPEM croisées avec les différentes prestations fait l’objet d’une estimation en grandes et mise à disposition. masses. Il n’existe pas de tableau de bord partagé entre les différents types d’intervenants. Cette remarque vaut pour l’ensemble des départements de la région.

CONTENUS Le secteur est divisé en deux grands blocs, celui des O.A.S.P. Prestataires, structuré et intégré, et celui des Particuliers Employeurs, individualisé et disséminé. Les deux secteurs disposent de positions dominantes, sur les deux principaux secteurs ; soit OASP Prestataires pour les Services aux Personnes Dépendantes et Particuliers Employeurs pour les Services à la Vie Spécialisation des Quotidienne ; dans son secteur chaque type d’intervenant détient entre 70 et 80 % des heures réalisées. Entre les deux intervenants. secteurs, viennent s’insérer les nouveaux venus, les SARL, les Entreprises Individuelles et les Auto Entrepreneurs, en particulier. Par ailleurs, les publics rattachés à ces deux ensembles sont assez différents, les modes de financements également, ne sont pas homogènes.

La spécialisation fait aujourd’hui l’objet d’une ouverture et donc d’une rem ise en question des positions.

DECLOISONNEMENT Le secteur n’est pas réductible à un « marché économique classique », il est fortement dépendant d’un mixte intégrant les mesures fiscales et sociales mais également les revenus disponibles et les sociabilités familiales qui évoluent au cours du temps. Au regard des années antérieures, les tendances récentes, c’est-à-dire entre 2007 et 2009, tendent à montrer que le secteur se Renforcement de la comporte comme un marché mature, tandis qu’affluent les nouveaux venus. concurrence. Plus d’opérateurs sur un marché qui semble atteindre un palier : les tensions se font, pour l’instant, sur les marges de chacun des secteurs.

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11 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

HOMOGENEITE ET Pour beaucoup des intervenants, notamment les opérateurs associatifs, dits opérateurs historiques, le concept de « Services au DIFFERENCIATION domicile de la personne » n’est pas (encore) un secteur constitué, homogène. Certains des services s’inscrivent dans une « dimension sociale », liée aux politiques publiques départementales notamment ; d’autres, relèvent du « confort » ou du DES SERVICES « transfert de responsabilités familiales ou sociales ».

Luttes de La définition du secteur (contestée par la Cour des Comptes dans son rapport de 2010, « la politique en faveur des services à la représentations. personne ») fait l’objet de débats qui sont moins d’ordre intellectuels que stratégiques.

Les échanges sur l’homogénéité ou la différenciation des services constituent une variable structurante. En tout état de cause, quel que soit l’aboutissement des luttes symboliques que se livrent les différentes parties, les types d’opérateurs n’ont pas les mêmes besoins, ni les mêmes marges de progression face aux services qu’ils défendent.

GENERALISATION Le DOUBS, s’il comporte des spécificités au niveau de l’offre et de la demande, qui seront notées plus loin, révèle les mêmes TERRITORIALE tendances que les départements voisins, voire les régions voisines.

Niveau régional. Le niveau régional peut être considéré comme le niveau optimum des régulations.

Les tableaux, pages suivantes, comparent les évolutions entre 2008 et 2009, au seul niveau des O.A.S.P. déclarés sur la base NOVA.

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2008 - 2009 - HEURES REALISEES DANS LE CADRE DES SERVICES AUX PERSONNES PAR LES OASP - DEPARTEMENT DU DOUBS

1. PRESTATAIRES 2. MANDATAIRES Total 2009 Total 2008 ECARTS EN HEURES DOUBS (OASP 2009) (OASP 2009) (OASP) (OASP) ENTRE 2009 & 2008 Assistance informatique 2 189 8 2 197 3 888 -1 691 Assistance administrative 1 173 1 173 988 185 Garde d'enfants - 3 ans 16 139 2 821 18 960 16 157 2 803 Garde d'enfants + 3 ans 67 623 4 232 71 855 61 815 10 040 Soutien Scolaire 15 926 15 926 11 029 4 897 Cours à domicile 290 290 98 192 Accompgnt/déplct enfant - 3 ans 1 645 1 645 1 604 41 Accompgnt/déplct enfant + 3 ans 61 61 0 61 SERVICES A LA FAMILLE : %/total 105 046 7 061 112 107 95 579 16 528 Garde malade 1 700 1 969 3 669 7 911 -4 242 Aide mobilité/transport PA 2 651 1 441 4 092 1 052 3 040 Conduite Véhicule Person. 250 250 0 250 Soins/promenade animaux + soins esthét. 79 79 79 Aide Personnes Agées 1 571 239 116 195 1 687 434 1 590 959 96 475 Aide/accompagnt Fam.Fragilis. 3 3 3 Assistance Pers. Handicapées 580 580 371 209 Transport/accomp. PA Hors dom. 59 245 58 8 59 833 745 59 088 SERVICES AUX PERSONNES DEP. 1 635 418 120 522 1 755 940 1 601 038 154 902 Ménage/repassage 535 469 71 183 606 652 386 497 220 155 Petit jardinage 56 713 56 713 31 800 24 913 Petit bricolage 9 012 9 012 7 549 1 463 Prép. Repas/commissions 119 479 19 768 139 247 79 463 59 784 Livraison courses 2 154 2 154 934 1 220 Maint/vigilance résidence 17 17 31 -14 SERVICES A LA VIE QUOTIDIENNE 722 844 90 951 813 795 506 274 307 521 2 463 308 218 534 478 951 TOTAL ACTIVITES EN HEURES Prestataires OASP Mandataires OASP 2 681 842 2 202 891 Entre 2008 et 2009

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ANALYSE COMPAREE DES O.A.S.P. ENTRE & Franche-Comté & Département en HEURES en 2008 – Source NOVA

ANNEE 2008 EN HEURES F R A N C E REGION FRANCHE-COMTE JURA DOUBS HAUTE SAONE TER. BELFORT Prestations Source NOVA : 2008 Source NOVA : 2008 Source NOVA 2008 Source NOVA 2008 Source NOVA 2008 Source NOVA 2008 Assistance informatique 937 658 4 667 335 3 888 0 444 Assistance administrative 384 804 990 0 988 0 2 Garde d'enfants - 3 ans 6 439 412 28 933 12 776 16 157 0 0 Garde d'enfants + 3 ans 6 624 137 89 899 17 197 61 815 1 653 9 234 Soutien Scolaire 4 462 874 26 193 76 11 029 0 15 088 Cours à domicile 150 359 98 0 98 0 0 Accompgnt/déplct enfant - 3 ans 22 703 1 604 0 1 604 0 0 Accompgnt/déplct enfant + 3 ans 64 314 0 0 0 0 0 SERVICES A LA FAMILLE : %/total 19 086 261 152 384 30 384 95 579 1 653 24 768 Garde malade 2 641 529 8 070 159 7 911 0 0 Aide mobilité/transport PA 2 137 911 3 451 0 1 052 2 399 0 Conduite Véhicule Person. 43 805 89 89 0 0 0 Soins/promenade animaux 208 808 14 4 10 0 0 Soins esthétiques 1 667 925 83 83 0 0 0 Aide Personnes Agées 168 442 893 3 864 097 1 096 087 1 590 959 478 002 699 049 Aide/accompagnt Fam.Fragilis. 2 789 009 41 427 41 427 0 0 0 Assistance Pers. Handicapées 9 232 276 37 650 0 371 20 979 16 300 Interprète langue des signes 5 845 745 0 745 0 0 Transport/accomp. PA Hors dom. 1 653 605 1 898 0 0 1 479 419 SERVICES AUX PERSONNES DEP. 188 823 606 3 957 524 1 137 849 1 601 048 502 859 715 768 Ménage/repassage 79 998 797 858 668 93 777 386 497 238 130 140 264 Petit jardinage 5 701 801 67 717 14 345 31 641 17 626 4 105 Petit bricolage 707 878 10 396 1 581 7 549 815 451 Prép. Repas/commissions 3 823 184 86 382 448 79 463 6 469 2 Collecte/liv. linge repassé 78 947 1 420 54 934 432 0 Livraison courses 399 685 308 194 31 83 0 Maint/vigilance résidence 45 647 4 1 0 0 3 SERVICES A LA VIE QUOTIDIENNE 90 755 939 1 024 895 110 400 506 115 263 555 144 825

TOTAL ACTIVITES EN HEURES 298 665 806 5 134 803 1 278 633 2 202 742 768 067 885 361

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14 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

ANALYSE COMPAREE ENTRE France & Franche-Comté & Département en % en 2008 - Source NOVA

ANNEE 2008 – EN % France REGION FRANCHE-COMTE JURA DOUBS HAUTE SAONE TER. BELFORT En % En % En % En % En % En % Prestations Source NOVA Source NOVA Source NOVA Source NOVA Source NOVA Source NOVA Assistance informatique 4,91% 3,06% 1,10% 4,07% 0,00% 2,5 % Assistance administrative 2,02% 0,65% 0,00% 1,03% 0,00% ns Garde d'enfants - 3 ans 33,74% 18,99% 42,05% 16,90% 0,00% 0,00% Garde d'enfants + 3 ans 34,71% 59,00% 56,60% 64,67% 100,00% 53,0 % Soutien Scolaire 23,38% 17,19% 0,25% 11,54 % 0,00% 44,5 % Cours à domicile 0,79% 0,00% 0,00% 0,10% 0,00% 0,00% Accompgnt/déplct enfant - 3 ans 0,00% 1,05% 0,00% 1,68% 0,00% 0,00% Accompgnt/déplct enfant + 3 ans 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% SERVICES A LA FAMILLE : %/total 100 100 100 100 100 100 Garde malade 1,13% 0,20% 0,01% 0,49% 0,00% 0,00% Aide mobilité/transport PA 1,13% 0,09% 0,00% 0,07% 0,48% 0,00% Conduite Véhicule Person. 0,00% 0,00% 0,01% 0,00% 0,00% 0,00% Soins/promenade animaux 0,11% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% Soins esthétiques 0,88% 0,00% 0,01% 0,00% 0,00% 0,00% Aide Personnes Agées 89,21% 97,64% 96,33% 99,37% 95,06% 97,66% Aide/ accompagnt Fam.Fragilis. 1,48% 1,05% 3,64% 0,00% 0,00% 0,00% Assistance Pers. Handicapées 4,89% 0,95% 0,00% 0,02% 4,17% 2,28% Interprète langue des signes 0,00% 0,02% 0,00% 0,05% 0,00% 0,00% Transport/accomp. PA Hors dom. 0,88% 0,05% 0,00% 0,00% 0,29% 0,06% SERVICES AUX PERSONNES DEP. 100,00% 100 100 100 100 100 Ménage/repassage 88,15% 83,78% 84,94% 76,37% 90,35% 96,85% Petit jardinage 6,28% 6,61% 12,99% 6,25% 6,69% 2,83% Petit bricolage 0,78% 1,01% 1,43% 1,49% 0,31% 0,31% Prép. Repas/commissions 4, 21% 8,43% 0,41% 15,70% 2,45% 0,00% Collecte/liv. linge repassé 0,09% 0,14% 0,05% 0,18% 0,16% 0,00% Livraison courses 0,44% 0,00% 0,18% 0,01% 0,03% 0,00% Maint/vigilance résidence 0,05% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% 0,00% SERVICES A LA VIE QUOTIDIENNE 100,00% 100 100 100 100 100

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15 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

C o m m e n t a i r e s g é n é r a u x

1. Les tableaux permettant l’analyse comparée entre les différents niveaux géographiques du territoire français indiquent, un certain nombre de différences entre le DOUBS, la Région Franche-Comté et les autres départements ; notamment :

• Une homogénéité avec le JURA au niveau de la répartition entre OASP Mandataires, Prestataires et Emploi Direct et une différence très marquée avec les autres départements ; • Une progression de l’activité de 3 % sur 2008, tandis que tous les autres départements régressent en volume ; • Une distribution plus étale sur la garde des enfants de + / - 3 ans ; • Une plus grande représentation de l’activité de « préparation des repas et des courses ».

Toutefois, avant de fixer ces écarts, il convient de vérifier les modes de saisies faits par les O.A.S.P. qui peuvent en être la seule explication.

2. Le tableau présentant la distribution en pourcentages souligne, en particulier, que les deux principaux services de la classification , à savoir : « AIDES AUX PERSONNES AGEES » et « MENAGE REPASSAGE » constituent deux prestations particulièrement bien structurées sur l’ensemble du territoire national.

3. A cette homogénéité structurelle, seule échappe la catégorie des « SERVICES A LA FAMILLE » où les écarts, certes importants, restent peu significatifs compte tenu des faibles volumes horaires au niveau départemental.

4. A l’intérieur des différentes catégories, on notera un nouveau service émergent , celui du « Petit jardinage ».

POUR RAPPEL :

La base « NOVA » n’enregistre qu’une partie des opérateurs, ceux que l’on appelle les « Organismes Agréés des Services à la Personne ». Pour avoir une vision générale du « marché », il faut y intégrer les « Particuliers Employeurs » qui sont 4 186 sur le DOUBS.

Les « PARTICULIERS EMPLOYEURS » qui sont « Employeurs », figurent également comme « Bénéficiaires ». Ils sont présentés plus loin.

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2 LE NOMBRE D’INTERVENANTS ENREGISTRES SUR LE DOUBS.

2.1 Les Organismes Agrées Services à la Personne au 31.12.2009 (source : NOVA)

Au 01.03.2010, le DOUBS compte 166 opérateurs contre 127 en fin 2008, soit 31 % de plus en 1 année. Cette évolution concerne essentiellement les agréments simples. La forme juridique des organisations est la suivante, par ordre d’importance décroissante :

Types de structures agréées Nbre 2008 Nbre 2009 Ecarts 2008 - 2009 Agréments Agréments qualité simples en 2009 en 2009

• ASSOCIATIONS 45 50 + 5 5 45

• S.A.R.L. 37 38 + 1 23 15

• ENTREPRISES INDIVIDUELLES 20 26 + 6 23 3

• AUTO ENTREPRENEURS 7 25 + 18 25 0

• EURL 7 12 + 5 9 3

• ASSOCIATIONS 6 6 - 6 0 INTERMEDIAIRES • C.C.A.S. 5 5 - 1 4

• AUTRES / coopératives. 0 4 + 4 4 2 Entreprises insertion. SCIC TOTAL 127 166 + 39 96 72

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2.2 Ancienneté des Organismes Agrées Services à la Personne (source : NOVA)

Parmi les 166 O.A.S.P. qui interviennent sur le département, 120 d’entre eux ont pu être identifiés au niveau de leur date de création.

Le graphique met l’accent sur deux périodes correspondant à l’apparition de deux groupes historiques, les « Associatifs » et les « Services Publics », d’une part, dits à juste titre, les Opérateurs Historiques et les « Nouveaux venus », d’autre part, que sont pour l’essentiel, les SARL, les Entrepreneurs Individuels, les Auto-Entrepreneurs.

Deux périodes, deux groupes, deux écoles, deux courants porteurs de philosophies distinctes.

40 35 30 25 20 Date de création 15 10 5 0 Avant 1970 1971-1980 1981-1989 1990-1999 2000-2005 2006-2008 2009-2010

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Offre potentielle et intervention réelle sur les différents services

en 2009 au niveau des O.A.S.P. du DOUBS

2 0 0 9 2 0 0 9 Département du DOUBS Département du DOUBS Nombre Nombre Ratio Nombre Nombre Ratio d’intervenants Agrément/ d’intervenants Agrément/ d’agréments Intervenant Types de services d’agréments Intervenant Types de services effectifs effectifs sur le service sur le service Ménage/repassage 91 72 1,26 Assistance informatique 28 2 14 Petit jardinage 84 39 2,15 Assistance administrative 73 5 14,6 Petit bricolage 70 22 3,18 Garde d'enfants - 3 ans 47 7 6,7 Prép. Repas/commissions 86 9 9,55 Garde d'enfants + 3 ans 63 45 1,4 Collecte/liv. linge repassé 34 0 0 Soutien Scolaire 58 14 4,14 Livraison courses 68 5 13,6 Cours à domicile 45 1 45 Accompgnt/déplct enfant - 3 ans 42 1 42 Maint/vigilance résidence 26 2 12 Accompgnt/déplct enfant + 3 ans 39 1 39 Livraison de repas à domicile 2 2 1

SERVICES A LA FAMILLE N =395 N = 76 5,19 SERVICES A LA VIE QUOTIDIENNE N = 461 N = 151 3,05

Garde malade 57 3 19 Aide mobilité/transport PA 63 6 10,5 Conduite Véhicule Person. 46 1 46 2 0 0 9 Soins/promenade animaux 33 0 33 Département du DOUBS Nombre Nombre Soins esthétiques 32 0 32 d’agréments d’intervenants Ratio Aide Personnes Agées 64 57 1,12 SYNTHESE Agrément/ effectifs sur Intervenant Aide/accompagnt Fam.Fragilis. 48 1 48 les 3 types de service Assistance Pers. Handicapées 41 2 20,5 Interprète langue des signes 1 0 0 TROIS TYPES DE SERVICES 1305 304 4,3 Transport/accomp. PA Hors dom. 63 6 10,5 Coordination intermédiation 1 1 1

SERVICES AUX PERSONNES DEPENDANTES N = 449 N = 77 5,83

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19 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

C o m m e n t a i r e s

Concernant l’offre générale et l es demandes facturées et décl arées :

1. En potentiel, l’offre couvre l’ensemble des trois types de services, sans exception.

2. Dans les trois catégories de services , la capacité d’offre potentielle est supérieure à la demande réelle effective. Elle est en moyenne de 4,3 offres pour une demande facturée et déclarée (1305/304). C’est dans les services à la vie quotidienne que l’offre est le plus en adéquation avec la demande réelle en 2008 : rapport de 3 offres pour 1 demande (151/461) ; en 2009, l’écart de capacité évolue légèrement avec l’apparition de nouveaux venus.

3. L’adéquation est la plus satisfaisante sur les 6 services suivants :

o Aides aux Personnes Agées : 1,12 offre pour 1 intervention ; o Ménage – Repassage : 1,26 offre pour 1 intervention ; o Garde d’enfants + de 3 ans : 1,40 offre pour 1 intervention ; o Petit Jardinage : 2,15 offres pour 1 intervention ; o Petit bricolage : 3,18 offres pour 1 intervention.

4. Certains services n’ont pas de demande ; toutefois, il faut relativiser les enregistrements établis par les OASP qui tendent à agglomérer dans une seule catégorie l’ensemble ou une grande partie de leurs prestations, soit par défaut d’analytique, soit encore par limite dans la spécialisation du travail, soit encore par une volonté de privilégier une conception globale de l’intervention.

5. En résumé, l’offre départementale au niveau du DOUBS est satisfaisante au regard de la demande effective .

o L’offre est, a priori, satisfaite en quantité potentielle mais dans sa dimension qualitative il est plus difficile d’en juger. .

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2.3– Le volume d’heures réalisées par les différents types d’O.A.S.P. du DOUBS en 2008 et en 2009. Données issues de la base NOVA.

2 0 0 8 2 0 0 9

Structure Heures réalisées Structures Heures réalisées

Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %

Associations 45 35 1 599 19 3 72,60 50 30 1 787 460 67,00

SARL 37 29 211 463 9,60 38 23 329 86 6 12,40

Entreprises individuelles 20 15 22 027 1,00 26 16 29 499 1,10

Auto Entrepreneurs 7 6 NS NS 25 15 13 409 0,05

EURL 7 6 35 243 1,60 12 7 41 567 1,55

Associations Intermédiaires 6 5 182 827 8,30 6 4 230 6 34 8,60

C.C.A.S. 5 4 151 989 6,90 5 3 249 407 9,30

Autres : Coopératives, 0 0 NS NS 4 2 NS NS Entreprises d’Insertion, SCIC

TOTAL 127 100 % 2 202 742 H 100 % 166 100 % 2 681 842 H 100 %

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21 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

COMMENTAIRES :

Concernant l a distribution entre les différentes types de structures, selon leur statut :

• Au niveau des O.A.S.P., les Associations réalisent 67 % des heures en 2009 ; entre 2008 et 2009, l’ouverture à la concurrence, leur font perdre 5 points au profit des SARL et des CCAS.

• En matière de concurrence, il faut effectivement la rechercher au niveau des SARL mais également à l’intérieur du milieu associatif.

• En résumé, les opérateurs historiques représentent encore près de 90 % des services du Doubs au niveau des O.A.S.P .

• La distribution des chiffres d’affaires par opérateurs :

En cessation Aucune heure Moins de 100 H 101 à 1000 H 1001 à 10 000 H 10 001 à 20 000 20001 à 100000 Plus de 100 000 d’activité ou quelques H H H heures

9 40 26 16 28 19 30 2

9 40 121 opérateurs.

- 2 opérateurs réalisent plus de 100 000 H (sans les ADMR) ; le plus important totalise 500 000 Heures.

- à l’inverse, près de 40 opérateurs n’ont pas réalisés d’heures dans l’année.

- la moyenne annuelle d’activité exprimée en « heures » des 121 opérateurs qui déclarent des heures s’établit à 18 359 H.

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22 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

3 LA COUVERTURE GEOGRAPHIQUE.

Présentation des différentes zones d’emploi du DOUBS Les contenus présentés pour chaque zone d’emploi

1. La distribution des heures et des prestations sur l’ensemble du département. Les différentes zones d’emplois. • DISTRIBUTION DES OPERATEURS OASP SUR LE TERRITOIRE. 2. LA ZONE DE MONTBELIARD. ZE.05 • DISTRIBUTION DES HEURES GLOBALE SUR LE TERRITOIRE REALISEES PAR LES OASP. 3. LA ZONE DE BESANCON. ZE07. • IMPORTANCE EN HEURES DES SERVICES REALISES SUR CHAQUE ZONE D’EMPLOI EN 2009. 4. LA ZONE DE . ZE.08. • DISTRIBUTION DEMOGRAPHIQUES ET PERSPECTIVES DE PROGRESSION DES CLIENTELES – CIBLES. 5. LA ZONE DE . ZE.10. • UNE SYNTHESE ET DES ORIENTATIONS.

6. SYNTHESE ET ORIENTATIONS.

NB1. NB 2. Les Particuliers – Em ployeurs ne sont pas pris en compte sur les cartes et schémas ; ils sont relativement étales sur l’ensemble du département du Sur le Département du DOUBS, les Zones d’Emploi ne recouvrent pas DOUBS. toujours le territoire du département. Ainsi, les zones 05 et 07, intègrent les données d’une partie de la Haute-Saône : les cantons de VILLERSEXEL et NB3 . Le total 2009, présenté page 13 ou 21, comporte un léger écart avec d’HERICOURT sont inclus dans la zone 05 de MONTBELIARD et celui de RIOZ celui qui est détaillé dans les pages suivantes. Cet écart résulte d’une prise dans celle de la zone 07 de BESANCON. Ces inclusions expliquent les en compte fin juin 2009, pour la page 13 et les saisies individualisées modifications dans les totaux d’heures entre les pages qui suivent (analyse présentées ci-après sont prises en compte en avril 2009. par ZE) et celles qui précèdent qui renvoient aux données limitées uniquement au département du DOUBS.

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23 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

1 La distrib ution des heures sur l’ensemble des Zones d’Emploi du département

BESANCON MONTBELIARD GD CHARMONT BAUMES LES DAMES VILLERSEXEL HERICOURT MORTEAU MAICHE ROCHE LEZ BEAUPRE PONTARLIER PONT DE ROIDE MORRE BEURRE SAONE ROUGEMONT RIOZ LABERGEMENT AVANNE ORCHAMPS LE GRAND VILLERS LE LAC PIERREFONTAINE LES VARRANS ARC SOUS CICON VERCEL CLERVAL ETALANS

1200000 1066028

1000000

800000 642264

600000

400000

200000

6

3

9 60439 53922 51865 51844 51342

5 46839 43351 42841 41076 38874 36492 36409 37043 35560 33735

2 29921 26853 26182 26137 25741 24819 24605 23124 22425 19851 18563 17304 16168 15639 13850 14076 11920 0 Nombre d'heures

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24 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE EN HEURES ET EN % PAR RAPPORT AU DEPARTEMENT, AINSI QU’EN VALEUR : ordre décroissant.

LOCALISATION HEURES VALEUR en LOCALISATION HEURES VALEUR en GEOGRAPHIQUE Nombre %/Dpt. euros. GEOGRAPHIQUE Nombre %/Dpt euros. BESANCON 1066028 39,11 21320560 SAONE MAMIROLLE 29921 1,09 598420 MONTBELIARD 642264 23,56 12845280 CHARQUEMONT 26853 0,98 537060

VALDAHON 60439 2,21 1208780 ROUGEMONT 26182 0,96 523640

LE RUSSEY 53922 1078440 DAMPRICHARD 26137 0,95 522740 1,97

BAUMES LES DAMES 51865 1,90 1037300 RIOZ 25 936 0,94 514820 VILLERSEXEL 51844 1036880 LABERGEMENT 25741 0,93 513920 1,90 HERICOURT 51342 1026840 AVANNE 24819 0,92 496380 1,88 MORTEAU 46839 936780 ORCHAMPS VENNES 24605 0,90 492100 1,71 AUDINCOURT 43351 867020 SANCEY LE GRAND 23124 0,84 462480 1,59 QUINGEY 42841 856820 AMANCEY 22425 0,82 448500 1,57 VALENTIGNEY 41076 821520 VILLERS LE LAC 19851 0,72 397020 1,50

MAICHE 38874 77 7480 PIERREFONTAINE/VARRANS 18563 0,68 371260 1,42

ROCHE LEZ BEAUPRE 37043 740860 BOUCLANS 17304 0,63 346080 1,35 PONTARLIER 36492 729840 ARC SOUS CICON 16168 0,53 292740 1,33 LEVIER 36409 728180 VERCEL 15639 0,57 312780 1,33

PONT DE ROIDE 35560 1,30 711200 MOUTHE 14076 0,51 281520 MORRE BEURRE 33735 1,23 674700 CLERVAL 13850 0,50 277000 ETALANS 11920 0,43 238400

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25 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

Héricourt LOCALISATION Nbre d'heures en 2009 Villersexe l BESANCON 1066028 MONTBELIARD 642624 VALDAHON 60439 LE RUSSEY 53922

BAUMES LES DAMES 51865 VILLERSEXEL 51844

HERICOURT 51342 MORTEAU 46839

AUDINCOURT 43351

QUINGEY 42841 VALENTIGNEY 41076

MAICHE 38874

ROCHE LEZ BEAUPRE 37043 PONTARLIER 36492 LEVIER 36409 Pont de Roide 35560 MORRE 33735 SAONE-MAMIROLLE 29921

CHARQUEMONT 26853 ROUGEMONT 26182 DAMPRICHARD 26137

LABERGEMENT 25741 RIOZ 25936

AVANNE - BEURRE 24819

ORCHAMPS VENNES 24605 SANCEY LE GRAND 23124 AMANCEY 22425 VILLERS LE LAC 19851 PIERREFONTAINE LES VARRANS 18563 Distribution géographique des BOUCLANS 17304 heures réalisées en 2009 sur les ARC-SOUS-CICON 16168 Z.E. du département du DOUBS, VERCEL 15639 par les O.A.S.P. MOUTHE 14076 CLERVAL 13850 ETALANS 11920 TOTAL 2 753 398 H

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1. Les 4 Zones d’Emplois du département du DOUBS Détails en 2009 au niveau des 4 Zones d’Emploi par les OASP

Intitulé des Zones Code Périmètre des Zones d’Emploi ZE 05 Emploi

Montbéliard 05 Audincourt, Clerval, Hérimoncourt, L’Isle- sur-le-Doubs, Montbéliard, Pont de Roide, Rougemont, Saint-Hippolyte, , ZE 07 Etupes, Valentigney.

Besançon 07 Amancey, , Baumes les Dames, Bouss Hières, Marchaux, , Quingey, , Vercel.

Morteau 08 Maiche, Morteau, Pierrrefontaine-les- Varans, Le Russey.

Pontarlier 10 Levier, Montbenoît, Mouthe, Pontarlier. ZE 08

Zones d’Emploi Nombre total % du total Nbre d’OASP d’heures réalisées réalisé en 2009 (avec les antennes)

Montbéliard (1) 928 953 H 31 % 33

Besançon (1) 1 439 915 H 55 % 66

ZE 10 Morteau 271 812 H 9 % 16

Pontarlier 112 718 H 4 % 14

Total 2 753 398 H 100 % 129 (qui ont enregistré des heures)

(1) Avec la prise en compte des territoires de la Haute-Saône, qui sont intégrés dans ces deux zones d’emploi.

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27 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

Zone d’emploi 05 - MONTBELIARD . Localisation des O.A.S.P. Distribution des heures réalisées sur la zone d’emploi en 2009.

9 8 1 5 3 LOCALISATION En heures En % Nbre 2 OASP

7 1. Montbéliard -Gd 642 624 69 % 14 4 Charmont 6 2. Audincourt 43 351 4,5 % 3

3. Valentigney 41 076 4,5 % 2

4. Pont de Roide 35 560 4 % 3

5. Rougemont 26 182 3 % 1

6. Sancey le Grand 23 124 3 % 1

7. Clerval 13 850 1 % 1

8. Héricourt 51 342 5,5 % 4

9. Villersexel 51 844 5,5 % 4

TOTAL 928 953 H 100 % 33

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28 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

Zone d’emploi 05. MONTBELIARD Histogramme des services réalisés sur la Zone d’Emploi en 2009 par les OASP

Disbribution des services en Heures sur l'année 2009 600 000 535 186 500 000

400 000

300 000 230740 200 000

100 000 61004 56057 13939 11554 8326 2764 1696 1538 0 Aide personnes âgées Ménage/repassage Préparation de repas Petit Jardinage Garde enfants -3ans Garde d'enfants +3 Soutien scolaire Aides aux Personnes Accompagnement Petit bricolage ou dépendantes ou et commissions ans hand. enfants -3ans dans handicapées déplacements

Commentaires

• Dix types de services ont généré des heures pour un total de 928 000 heures. • Les deux premiers services, « aide aux personnes âgées ou dépendantes » et « ménage - repassage » 83 % de l’ensemble des heures.

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29 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

ZE05 . MONTBELIARD . PERSPECTIVES DEMOGRAPHIQUES SELON LES DONNEES DE L’INSEE (1)

Les tableaux et graphiques ci-dessous, présentent la structure démographique et les évolutions envisagées entre 2010 et 2030, de la MONTBELIARD.

Le premier tableau indique les évolutions depuis 1999 et celles attendues jusqu’en 2030, en quantité.

On note, selon ces projections :

- une forte diminution de la population entre les deux dates extrêmes ; - une réorganisation des classes d’âges entre les moins de 57 ans et ceux qui sont au-delà, notamment celles de + 70 ans vers 2020-2030 ; - une relative stabilité du nombre d’habitants sur la période 2010 à 2030.

ZE. Montbéliard pop 1999 pop 2005 pop 2010 pop 2015 pop 2020 pop 2025 pop 2030 0 à 15 ans 40325 37365 35618 33827 31236 28845 26703 16 à 30 ans 38125 33512 31276 28248 26550 25174 23783 31 à 57 ans 73252 73981 68341 64955 60731 55884 50819 58 à 69 ans 23985 23888 27409 29814 28600 27637 27088 70 et plus 18860 23113 26075 27748 31941 35019 37207 Total 194547 191859 188719 184592 179058 172559 165600

(1) Les hypothèses du scénario (période de référence : 1990-1999 - année horizon : 2030) sont le maintien de la fécondité, le maintien des quotients migratoires, une évolution de la mortalité parallèle à la tendance nationale.

Page suivante, l e graphique de gauche , en partant d’une base 100 en 2010, montre les évolutions sur les tranches d’âge en tre 2010 et 2030.

Page suivante également, le graphique de droite présente la courbe des évolutions pour les différentes tranches d’âge.

Juin 2010. UNITE TERRITORIALE DU DOUBS.

30 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

Zone d'emploi de Montbéliard Evolutions démographiques entre 1999 et 2030 par tranches d'âges . 80000

60000 0 à 15 ans 16 à 30 ans 40000 31 à 57 ans 20000 58 à 69 ans

Nombre d'habitants Nombre 0 70 et plus pop 1999 pop 2005 pop 2010 pop 2015 pop 2020 pop 2025 pop 2030

Zone d'emploi de Montbéliard Evolutions démographiques entre 1999 et 2030 ; BASE 100 en 2010. 160 140 120 0 à 15 ans 100 16 à 30 ans 80 31 à 57 ans 60 58 à 69 ans 40 Nombre d'habitants Nombre 70 et plus 20 0 2010 2015 202 2025 2030

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31 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

ZE05. MONTBELIARD . S Y N T H E S E & O R I E N T A T I O N S

S y n t h è s e O r i e n t a t i o n s

1. OUVRIR L’AIRE URBAINE. 1. Avec 928 953 heures réalisées en 2009, la ZE de Montbéliard représente 33 % du total des heures réalisées sur le département du DOUBS. En liaison avec le Territoire de Belfort, lui-même cloisonné et enfermé, ouvrir les deux espaces et faciliter deux types de rapprochements possibles entre structures : 2. L’aire de Montbéliard – Grand Charmont, totalise 69 % de l’activité de • Rapprochement vertical : entre métiers complémentaires permettant de traiter des l’ensemble de la zone d’emploi. Dans les autres villes de la ZE, le taux se problématiques telles que les parcours résidentiels pour les personnes âgées dépendantes situe entre 3 et et 5 % à l’exception de Clerval, sous-représentée à 1 %. (des SAP aux Maisons résidentielles, aux EPAD) ou pour les familles (services globaux).

3. 33 OASP interviennent sur 17 des 21 services répertoriés. Il s’agit là de la • Rapprochement horizontal : entre mêmes métiers afin d’atteindre des tailles suffisantes permettant de développer les marges financières et d’assurer une véritable innovation meilleure représentation départementale en termes d’offre effective de dans les services et les métiers. services. Actuellement sur l’aire urbaine, la taille des structures les plus grosses restent médianes ; 4. Les deux premiers services « Aides aux Personnes Agées » et « Ménage – aucune ne dispose d’une taille suffisante permettant de rayonner sur l’ensemble de l’aire Repassage » représentent 83 % de l’ensemble des heures réalisées ; la urbaine voire plus. L’ouverture des deux ZE et la promotion d’un seul espace ferait de cette zone la première de Franche-Comté. distribution est très proche de celle de Besançon. 2. MUTUALISER LES RISQUES ET LES COUTS. 5. Le nombre d’heures réalisées en 2009 et rapportées au nombre d’habitants de la ZE est de 4,80 H pour une moyenne départementale de 4,50 H. Notamment :

6. Si la ZE de Montbéliard est celle qui devrait connaître la baisse de • Au niveau des Ressources Humaines : prévention du turn-over et gestion des population la plus marquée sur le département, elle est aussi celle dont le remplacements. vieillissement sera plus limité numériquement que sur les autres zones. • Au niveau des services d’appui : exemple, « Allo 1 Service » à développer sur l’ensemble de l’Aire Urbaine.

• Au niveau du pilotage des SAP : une seule structure de pilotage sur l’Aire Urbaine.

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32 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

1. ZE.07.BESANCON . Localisation des opérateurs sur la zone d’emploi Distribution des heures réalisées sur la zone d’emploi en 2009

LOCALISATION En heures En % Nbre OASP

1. BESANCON 1 066 028 74 % 43 13

2. VALDAHON 60 439 4 % 4 3 3. BAUMES LES DAMES 51 865 3,5 % 1 5 10 4. QUINGEY 42 841 3 % 2 1 5. ROCHE LEZ BEAUPRE 37 043 2,5 % 7 6 8 7 2 11

12 6. MORRE BEURE 33 735 2,5 % 2

7. SAONE MAMIROLLE 29 921 2 % 5 4 9 8. AVANNE 24 819 2 % 3

9. AMANCEY 22 425 1,5 % 4

10. BOUCLANS 17 304 1 % 1

11. VERCEL 15 639 1 % 1

12. ETALANS 11920 0,5 % 1

13. RIOZ 25 936 2 % 1

TOTAL 1 439 915 H 100 % 75

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33 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

Zone d’emploi 07. BESANCON Importance des services réalisés sur la Zone d’Emploi en 2009 par les OASP

Disbribution des services en Heures sur l'année 2009 1 200 000 973 297 1 000 000

800 000

600 000

400 000 225029 200 000 45838 24573 6979 8326 5776 2067 1464 0 Aide personnes âgées Ménage/repassage Garde enfants -3ans Petit jardinage Petit bricolage Soutien scolaire Garde enfants -3ans Aide à la mobilité et au Assistance aux ou dépendantes ou transport personnes handicapées handicapées

Commentaires

• Parmi les différents services rendus, 4 sur les 13 identifiés, représentent plus de 95 % de l’ensemble. • Les services de « garde d’enfants » et « du petit jardinage » arrivent en 3 ème et 4 ème place dans la hiérarchie.

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34 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

ZE.07 . BESANCON . PERSPECTIVES DEMOGRAPHIQUES.

Les tableaux et graphiques ci-dessous, présentent la structure démographique et les évolutions envisagées entre 2010 et 2030 pour la zone de BESANCON.

Le premier tableau indique les évolutions depuis 1999 et celles attendues jusqu’en 2030, en quantité.

Zone de BESANCON pop 1999 pop 2005 pop 2010 pop 2015 pop 2020 pop 2025 pop 2030 0 à 15 ans 50196 50071 50770 51180 50390 49284 48571 16 à 30 ans 61231 60064 58730 56746 56497 57113 57273 31 à 57 ans 88693 94946 95069 95934 95965 94862 93515 58 à 69 ans 24735 26081 31969 37100 38195 38834 39486 70 ans et plus 23440 27297 29797 31978 37737 43458 48691 TOTAL 248295 258459 266335 272938 278784 283551 287536

Entre 2010 et 2030, la population augmente selon les projections, c’est l’une des seules zones de Franche – Comté qui connaît un tel essor, notamment au niveau de 31 et 57 ans. Par ailleurs, la baisse des tranches d’âges en deçà de 30 ans, connaissent certes une diminution, mais celle-ci est là encore moindre que dans les autres zones d’emploi de la région.

Page suivante, le graphique de gauche, en partant d’une base 100 en 2010, montre les évolutions sur les tranches d’âge entre 2010 et 2030.

Page suivante également, le graphique de droite présente la courbe des évolutions pour les différentes tranches d’âge.

A partir de ces données, il est possible d’indiquer les tendances des besoins en fonction des types de publics qui aujourd’hui sont ceux qui sollicitent les Services à la Personne.

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35 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

Evolutions démographiques sur la ZE07. Besançon

120000

100000 0 à 15 ans 80000 16 à 30 ans 60000 31 à 57 ans 58 à 69 ans 40000

Nombre d'habitants Nombre 70 ans et plus 20000

0 pop 1999 pop 2005 pop 2010 pop 2015 pop 2020 pop 2025 pop 2030 Projections

Evolution des tranches d'âge entre 2010 et 2030. Base 100 en 2010.

200 150 0 à 15 ans 16 à 30 ans 100 31 à 57 ans 50 58 à 69 ans

Nombre de personnes de Nombre 0 70 ans et plus 2 010 2 015 2 020 2 025 2 030 TOTAL Projections

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36 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

ZE07. BESANCON . S Y N T H E S E & O R I E N T A T I O N S

S y n t h è s e O r i e n t a t i o n s Le développement de la ZE de Besançon qui représente, en volume, plus que les trois autres zones réunies du département peut inspirer à la fois le développement de Montbéliard – 1. Avec 1 439 91 H réalisées en 2009, la ZE de Besançon représente 55 % du Belfort et s’en distinguer également. total des heures réalisées sur le département du Doubs. Par le dynamisme de son marché (près de 15 % en 2009 ) et par l’importance de la concurrence 2. Plus encore que sur la ZE de Montbéliard, l’activité est concentrée autour (la plus forte sur l’ensemble de la région ), la ZE de Besançon préfigure d’une certaine façon la de la ville centre : 74 % de l’activité de la ZE. Ailleurs, sur les 12 autres sites, manière dont l’ouverture des territoires pourrait se faire partout ailleurs. De ce point de vue, cette Z.E. pourrait aussi être appelée à devenir exemplaire sur plusieurs registres : l’activité est comprise entre un maximum de 4 % et un minimum de 0,5 %, pour une moyenne de 2,5 %. 1. Comme lieu de constitution d’un ou plusieurs groupes d’opérateurs historiques (associatif) de taille régionale capable de se développer sur le secteur de l’aide aux 3. 75 OASP interviennent sur 13 des 21 services répertoriés. Il s’agit de la plus personnes âgées selon le modèle horizontal et vertical. faible diversité au niveau départemental en termes d’offres des services effective. 2. Comme le lieu expérimental d’un décloisonnement inévitable entre les différents opérateurs (emplois directs – nouveaux venus, notamment les SARL, et les 4. Les 4 premiers services totalisent 95 % de l’ensemble des heures réalisées. opérateurs associatifs historiques) afin d’ouvrir et de développer, à moyen terme, La distribution est proche de celle de Montbéliard : Aide aux Personnes des opportunités ensemble. Cette possibilité est plus particulièrement adaptée à Agées – Ménage, repassage – Garde d’enfants et Jardinage. Besançon parce que tous les centres de décisions et les instances régionales y ont leurs attaches. 5. Le nombre d’heures réalisées en 2009 et rapportées au nombre d’habitants Compte tenu du développement de la ZE de Besançon, celle-ci pourrait ainsi servir de base au de la ZE est de 5,50 Heures pour une moyenne départementale de 4,50 H, décloisonnement global des composantes du secteur qui devrait devenir plus lisible, plus soit 1 H/habitant au-dessus de la moyenne ; il s’agit là du second plus fort intégré, renforcer encore sa capacité de dialogue au sein des mêmes instances. taux du département. Ainsi le département du Doubs, plutôt que d’être découpé en de multiples zones, aurait-il avantage à être 6. La ZE de Besançon est la seule ZE du Doubs qui connaisse une appréhendé en trois zones distinctes, pouvant chacune contribuer au décloisonnement des SAP et asseoir augmentation de population entre 2010 et 2030 ; c’est aussi celle qui le développement du secteur : Belfort-Montbéliard pour le décloisonnement géographique ; Besançon pourrait voir se développer le plus fort taux de vieillissement sur le pour le décloisonnement, le rapprochement et la visibilité des différentes composantes du secteur ; et Morteau – Pontarlier pour le décloisonnement de l’offre de services, actuellement trop concentrée sur un département. seul type de service.

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37 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

2. ZE.08 . MORTEAU . Localisation des opérateurs. Distributio n des heures réalisées en 2009 sur la zone d’emploi

Zones d’Emploi Nombre total % Nbre d’OASP code 08 d’heures réalisées en 2009 du total réalisé sur le DOUBS

MORTEAU 271 812 H 9 % 16 dont 13 ADMR

3 7 LOCALISATION En heures En % 5 8 1 1. LE RUSSEY 53 922 H 20 % 4 2. MORTEAU 46 839 H 17 %

2 6 3. MAICHE 38 874 H 14 % 4. CHARQUEMONT 26 853 H 10 % 5. DAMPRICHARD 26 137 H 10 % 6. ORCHAMPS VENNES 24 605 H 9 % 7. VILLERS LE LAC 19 851 H 7 % 8. PIERREFONTAINE LES V. 18 563 H 7 % 9. ARC SOUS CICON 16 168 H 6 % TOTAL 271 812 H 10 0 %

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38 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

Zone d’emploi 08. MORTEAU Importance des services réalisés sur la Zone d’Emploi en 2009 par les OASP

Disbribution des services en Heures sur l'année 2009 300 000

245 940 250 000

200 000

150 000

100 000

50 000 16298 5711 1317 611 600 0

Commentaires

1. Comme pour les autres zones, 2 services représentent plus de 96 % des demandes. 2. Une particularité pour cette zone, l’importance de la garde d’enfants.

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39 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

ZE.08 ET 10 . MORTEAU ET PONTARLIER . PERSPECTIVES DEMOGRAPHIQUES.

Les tableaux et graphiques ci-dessous, présentent la structure démographique et les évolutions envisagées entre 2010 et 2030 pour les deux zones de MORTEAU & de PONTARLIER. Pour des raisons de représentativité, les deux zones ont du être intégrées dans une seule et même projection.

On note, selon ces projections :

• Une baisse limitée de la population au regard des autres zones géographiques. • Par contre, l’augmentation très importante des populations âgées de plus de 70 ans.

Zone de MORTEAU PONTARLIER pop 1999 pop 2005 pop 2010 pop 2015 pop 2020 pop 2025 pop 2030 0 à 15 ans 21452 20789 19453 17810 16424 15660 15129 16 à 30 ans 18453 16019 15965 15596 15264 14288 13067 31 à 57 ans 34760 37860 36715 35852 34249 31994 29842 58 à 69 ans 9943 9942 12146 14228 14971 16188 17213 70 ans et plus 9743 11274 11977 12459 14404 16431 18363 TOTAL 94351 95884 96256 95945 95312 94561 93614

Page suivante, l e graphique de gauche , en partant d’une base 100 en 2010, montre les évolutions sur les tranches d’âge en tre 2010 et 2030.

Page suivante également, le graphique de droite présente la courbe des évolutions pour les différentes tranches d’âge.

A partir de ces données, il est possible d’envisager les tendances des besoins en fonction des types de publics qui aujourd’hui sont ceux qui sollicitent les Services à la Personne.

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40 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

Evolutions de la population entre 1999 et 2030 : Zones d'Emploi : 08 et 10 - PONTARLIER ET MORTEAU

40000 0 à 15 ans 30000 16 à 30 ans 20000 31 à 57 ans

Nombre 58 à 69 ans 10000 70 ans et plus 0

pop 1999 pop 2005 pop 2010 pop 2015 pop 2020 pop 2025 pop 2030 Projections

Evolution des tranches d'âge entre 2010 et 2030. Base 100 en 2010.

180 160

140 0 à 15 ans 120 16 à 30 ans 100 31 à 57 ans 80 58 à 69 ans

Base 100 en 2010. 60 70 ans et plus 40 TOTAL 20 0 2 010 2 015 2 020 2 025 2 030 Projections

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41 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

ZE08. MORTEAU . S Y N T H E S E & O R I E N T A T I O N S

S y n t h è s e

1. Avec 271 812 Heures réalisées en 2009, la ZE de Morteau représente 9 % de l’ensemble de l’activité sur le département du DOUBS.

2. Sur l’ensemble de la ZE, la distribution géographique y est relativement homogène ; la moyenne des heures d’intervention sur les 9 sites est de 12,5 % ; à l’exception du RUSSEY et de MORTEAU, qui totalisent respectivement 22 % et 19 % de l’activité, les écarts à la moyenne restent limités.

3. 16 OASP interviennent sur 9 des 21 services répertoriés. Il s’agit là de l’offre la moins bien représentée sur l’ensemble du Département.

4. La distribution des 4 premiers services est identique à celle déjà vue précédemment sur les autres ZE ; toutefois, les écarts sont nettement plus marqués ; ainsi, la première activité, « Aide aux Personnes Agées » représentent 91 % de l’ensemble des heures contre 60 % pour Montbéliard, 67 % pour Besançon et 79 % pour Pontarlier.

5. Le nombre d’heures réalisées en 2009 et rapportées au nombre d’habitants de la ZE est de 5,90 H pour une moyenne départementale de 4,50 H.

6. En matière démographique, la ZE de Morteau, intégrée avec celle de Pontarlier pour des raisons de validité statistique, se situe entre celle de Montbéliard et celle de Besançon. Moins affectée par la baisse globale de population prévisionnelle entre 2010 et 2030 que Montbéliard, elle connaît une évolution très importante des tranches d’âges actives (31 – 58 ans) jusqu’en 2030.

O r i e n t a t i o n s

- Voir le regroupement avec la Z.E. de PONTARLIER.

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42 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

3. ZE. 10. PONTARLIER Distribution des heures réalisées sur la zone d’emploi

Zones d’Emploi Nombre total % Nbre d’OASP d’heures ZE 10 réalisées du total réalisé

PONTARLIER 112 718 H 4 % 14

LOCALISATION En heures En %

1. PONTARLIER 36 492 H 32 %

2. LEVIER 36 409 H 32 %

2 3. LABERGEMENT 25 741 H 22 % 1 4. MOUTHE 14 076 H 14 %

3 TOTAL 112 718 H 100 %

4

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43 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

Zone d’emploi 10. PONTARLIER Importance des services réalisés sur la Zone d’Emploi en 2009 par les OA SP

Disbribution des services en Heures sur l'année 2009 100 000 89 591 90 000 80 000 70 000 60 000 50 000 40 000 30 000 20 000 12854 10 000 3926 3310 895 607 541 391 177 144 0 Aide aux personnes Ménage repassage Garde d'enfants de Petit jardinage Préparation des Livraisons - courses Petit bricolage Informatique Aide administrative Garde malade âgées ou plus de 3 ans repas et internet dépendantes commissions

Commentaires

• Le profil des services rendus aux habitants de la zone de PONTARLIER sont identiques à ceux des zones de BESANCON, MORTEAU : même structure et même hiérarchie des priorités.

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44 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

ZE10. PONTARLIER . S Y N T H E S E & O R I E N T A T I O N S

S y n t h è s e O r i e n t a t i o n s

Les deux zones de MORTEAU et de PONTARLIER connaissent quelques différences, notamment 1. Avec seulement 112 718 H pour une population supérieure à celle de la ZE pour ce qui relève du nombre d’heures annuelles rapportées à chaque habitant, qui passe du de MORTEAU, la ZE de PONTARLIER représente 4 % du total des heures simple au double d’une zone à l’autre ; toutefois, au-delà de cet écart distinctif, elles ont réalisées sur le Département du DOUBS. davantage de points communs que distinctifs, et cela à plusieurs niveaux, notamment démographique (structure, densité et perspectives en matière de population), mais également 2. Sur la ZE, 2 sites totalisent chacun 32 % des heures, les deux sites suivants au niveau de la distribution et de l’organisation spatiale des OASP, et enfin et surtout au niveau représentent respectivement 22 % et 14 %. de l’offre dont la tendance est au mono-produit (« Personnes Agées »), avec une concurrence limitée. De ce point de vue, les orientations pourraient être les suivantes : 3. 14 OASP interviennent sur 11 des 21 services répertoriés. 1. Traiter les deux zones d’emploi, ensemble, du point de vue du pilotage des SAP, avec 4. Les 4 premiers services représentent 95 % des services réalisés : 79 % pour un pilotage spécifique. les Services aux Personnes Agées, 11 % pour le ménage-repassage et moins 2. Renforcer la concurrence sur ces deux zones. de 3 % pour chacun des deux suivants : garde d’enfants et petit jardinage. 3. Mettre en place une seule plate-forme commune mutualisant la promotion des 5. Le nombre d’heures réalisées en 2009 et rapportées au nombre d’habitants Services et la préparation des professionnels pouvant répondre aux besoins de de la ZE est de 2 H pour une moyenne départementale de 4,50 H. C’est la recrutement et de remplacement (plate –forme associée à une MDE). ZE la moins bien dotée du département et même de la région de Franche- Comté. 4. Rapprocher Pontarlier de la moyenne départementale au niveau de la consommation de services. 6. Du point de vue démographique, les données de Morteau valent aussi pour cette zone d’emploi, compte tenu des exigences statistiques 5. Développer la logique de l’organisation verticale double qui correspond à la structure démographique de ces deux zones, c’est-à-dire, des opérateurs orientés vers les précédemment évoquées. parcours résidentiels pour les populations dépendantes et des opérateurs orientés vers les services globaux pour les publics actifs salariés, notamment ceux qui se

déplacent vers la Suisse.

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45 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

6 S y n t h è s e & o r i en t a t i o n s

1. La distribution comparée sur les différentes zones d’emplois au regard des habitants :

ZONES D’EMPLOI Nombre % du nombre Nombre Nombre Densité au km² en RATIO d’heures d’heures / au 4 d’O.A.S.P. d’habitants en 2006 2006 des ZE. ZONES D’EMPLOI Nbre d’heures SAP / Nbre d’habitants

MONTBELIARD. ZE05 928 953 H 33 % 33 pour 17 194 369 126 4,80 avec les secteurs services/21. d’Héricourt et de Villersexel .

BESANCON. ZEO7 1 439 915 H 55 % 75 pour 13 262 426 107 5,50 services/21 avec secteur de RIOZ.

MORTEAU. ZE08 271 812 H 9 % 16 pour 9 45 296 54 5,90 Services/21

PONTARLIER. ZE10. 112 718 H 4 % 14 pour 11 55 971 49 2,00 services/21

127 opérateurs SUR LES 4 ZONES pour une moyenne D’EMPLOI : TOTAL 4 ZE DU DOUBS 2 753 261 H 100 % de 9 à 17 98 4,50 services/21. 558 062 HABITANTS

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46 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

2. Les évolutions démographiques sur les différents Zones d’Emploi du département du Doubs : ANALYSE COMPAREE.

PROJECTIONS DEMOGRAPHIQUES ENTRE 2010 et 2030 PROJECTIONS DES DIFFERENTES TRANCHES D’AGE EN 2030

Tenda nce concernant la Population globale. Base 100 en 2010. 110 170

150 100 130

110 90 90 Base 1002010 en Base Situation2030 en 80 70 2010 2015 2020 2025 2030 0-15 ans 16-30 31-57 58-69 70 et +

Projections Projections en 2030 par tranches d'âge.

ZE. Montbéliard ZE. Besançon ZE. Montbéliard ZE. Besançon ZE. Morteau & Pontarlier ZE. Morteau & Pontarlier Base 100 en 2010

Sur une base 100, établie en 2010 pour l’ensemble des populations des Zones Une photographie des tranches d’âges en 2030 donnent plusieurs informations : d’Emploi, les projections démographiques font apparaître des écarts très significatifs entre 2010 et 2030. Notamment : 1. En 2030, les trois Zones ont, sensiblement, la même structure d’évolution de population marquée par une diminution des tranches d’âge entre 0 et - Les écarts globaux entre les zones atteignent 20 points en 2030 ; ils se creusent 57 ans et par une progression très forte des tranches d’âge de 58 ans et +. à partir de 2020 ; 2. Dans le détail, la ZE de Besançon à la différence des 2 autres zones - Seule la Zone de Besançon connaît une évolution globale positive de + 7 points ; maintient sur le niveau de 2010 les tranches d’âge les plus jeunes (0 à 57 celle de Morteau-Pontarlier reste tendanciellement stable sur la même ans) ; c’est aussi elle qui connaît le plus fort développement des tranches période à l’inverse de la Zone de Montbéliard qui régresse de 12 points. de 70 ans et +.

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3. ORIENTATIONS GENERALES .

L’observation des 4 zones d’emploi que comporte le DOUBS suggèrent trois orientations :

A. TRAITER LE TERRITOIRE TRANSVERSALEMENT SELON L’AXE NORD – SUD ET NON PAR ZONE D’EMPLOI .

L’axe Nord – Sud est déjà organisé comme tel, notamment au niveau des A.D.M.R. qui interviennent sur la partie haute du Département.

La division transversale recoupe des morphologies géographiques et démographiques assez distinctives, des modes de vie différents, des problématiques territoriales propres qui offrent des possibilités qui rapprochent les zones d’emploi. Ainsi :

- sur le secteur du Haut-Doubs, les problèmes touchant la main d’œuvre sont assez récurrents, en partie parce que les salariés sont volatiles en fonction du contexte économique, soit paradoxalement parce qu’ils sont jugés peu mobiles ; ces difficultés sont mentionnées de Pontarlier jusqu’à Delle avec une acuité qui n’apparaît pas sur la partie basse du département ;

- toujours sur le même secteur géographique, le problème du vieillissement se pose de manière un peu différente que sur la partie plus urbanisée du Doubs où les évolutions démographiques limitent la part de + 70 ans au cours des prochaines années.

Ces deux cas montrent que l’élaboration de politiques territoriales, inter-zones d’emploi sont cohérentes, avec les populations mais également avec les pouvoirs publics et notamment avec le Conseil Général. L’approche globale d’un territoire qui s’étend de Maiche à Pontarlier oblige les associations locales quelquefois un peu trop centrées sur leur seul fonctionnement à répondre à des problématiques élargies et à associer des partenaires nouveaux (exemple, POLE EMPLOI pour la partie « gestion du personnel » ou « la Boutique de Gestion » pour son projet de centre de ressources aux professionnels). De ce point de vue, l’approche trans-zones à une vertu de décloisonnement géographique mais aussi mental.

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B. RENFORCER L’OFFRE DE SERVICE ET LA PROMOTION DES SERVICES A LA PERSONNE DANS LE SECTEUR DE PONTARLIER.

Comme l’indique le graphique comparatif ci-dessous, la zone d’emploi de PONTARLIER a la particularité d’être la zone la moins consommatrice des Services à la Personne de toute la Franche – Comté. L’écart est tel qu’il appelle une action spécifique sur ce territoire.

9 8,05 8 7 6,08 6,24 6,29 5,9 6,07 6,24 6,24 5,5 5,54 5,39 6 5,1 4,9 4,8 4,4 4,5 5 4 2,7 3 2 2 1 Nombre d'heures Nombre 0

IL D R E S E E U AY IE D R ORT OLE CON EAU ONT L F GR D N T R OUB AON ITOI EL . M A D S R EGION . VESOUL B 04 ER T E R R ESA MOR V N E SAUNIER T CLAU E 01 E. ZE.06. B L IN nne T Z . RE PO A AUT e enne ZE. E.03. .08. ye H y Z 07 E S Moyenne JURA nn E. Z Mo e .02. LURE LUXE Z E.10. . LONS nn ye Mo E .05. MONTBELIAR ZE.09. Z E.13. Z ZE 11 Z Mo E. ZE.12. CHAMPAGNOLE oye Z M

Ainsi, de même qu’une Plate – Forme S.A.P. vient d’être mise en place à MONTBELIARD, une seconde pourrait voir le jour à PONTARLIER et irriguer les deux zones d’emploi de PONTARLIER – MORTEAU en intégrant également la zone de VALDAHON et de SAONE qui connaissent des migrations quotidiennes similaires à celles des zones frontalières. L’idée d’une plate-forme rattachée à une Cité des Métiers, dans le cadre d’une Maison de l’Emploi, peut constituer un instrument puissant pour rapprocher les partenaires et générer des actions territoriales concertées. Toutefois, l’exemple de Montbéliard, en dépit de la qualité de sa conception et de sa mise en œuvre, montre bien que la seule existence d’une plate – forme n’est pas suffisante à développer le marché.

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49 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

C. DETERRITORIALISER ET DEVELOPPER DES ORGANISATIONS CAPABLES DE TRAVERSER L’AXE NORD-SUD.

La sectorisation possède des vertus indéniables, elle évite les tensions, rapproche durablement les opérateurs des publics locaux ; mais elle possède aussi quelques inconvénients, notamment, dans la limitation de l’innovation et dans la constitution de féodalités.

La sectorisation semble avoir vécu ; actuellement, il est délicat pour les opérateurs historiques de respecter la logique de la sectorisation et de se faire attaquer de l’extérieur, sans pouvoir réagir.

A l’instar de l’association ASSAD Besançon – Pontarlier, qui semble orienter son développement plutôt vers l’axe Est- Ouest, il est préconisé de favoriser la constitution de réseaux, de rapprochements entre opérateurs, selon l’axe Nord – Sud, parce qu’il est plus cohérent sur le plan des modes de vie et des problématiques sociales.

La constitution d’ensembles élargis a l’avantage de traiter les deux points faibles de la sectorisation et de plus, elle devrait permettre de réduire les coûts de fonctionnement, de disposer d’une capacité renforcée d’innovation pour la création d’offres nouvelles tout en renforçant son pouvoir de négociation.

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50 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

4 LA SANTE FINANCIERE DES OPERATEURS DANS LE DOUBS

Modalités et limites de co llecte des informations

1. L’analyse financière des structures a été réalisée à partir des données comptables disponibles à l’UT 25 c’est-à-dire, des comptes datant de 2007 et de ceux partiellement disponibles en 2008.

2. Les remontées d’informations à l’Unité Territoriale du DOUBS n’ont pas encore été effectuées pour les structures récemment agrées, sur la seconde partie de l’année 2008 et sur 2009. Compte tenu de la faiblesse de leur chiffre d’affaires, du contexte économique général et de leur lancement, les prévisions restent assez délicates à faire.

3. L’analyse des comptes a été complétée par des échanges avec un échantillon de structures, de vive voix ou par voie téléphonique.

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Types de structures Situation en 2008 Situation globale par types de structure Perspectives annoncées pour 2010 en 2009 O.A.S.P. par rapport aux documents disponibles

ASSOCIATIONS Situation annoncée avec un déficit estimé à Situation difficile avec un déficit qui n’a PLUS COMPLIQUEE QUE POUR LES pas été annoncé mais de la même ANNEES PRECEDENTES. 719 782 €, soit 3 % du chiffre d’affaires. ampleur.

SARL Situation équilibrée. Situation équilibrée. MOYENNES

Des résultats. Des résultats. BONNES

EURL. Pas de données pour la plupart de ces Premières fermetures annoncées ou INCERTAINES. nouveaux opérateurs. constatées. ENTREPRISES INDIVIDUELLES. Des fermetures déjà constatées ou annoncées pour les nouveaux venus : AUTO-ENTREPRENEURS. estimation à 1/5.

Synthèse sur la situation financière des principaux O.A.S.P.

Déficit régional sur l’année annoncé sur 2008 concernant les principaux opérateurs :

DOUBS JURA HAUTE -SAONE TERRITOIRE DE BELFORT TOTAL

- 719 782 € - 709 000 € - 602 715 € - 441 703 € 2 473 200 €

On notera que la proportion du déficit par département tend à être structurellement homologue à leur taille respective.

La dimension financière est perçue comme très critique par les opérateurs eux-mêmes pour les années 2010 et suivantes, notamment parce que les réserves sont en cours d’épuisement mais également parce que les conditions de gestion de l’APA ont évolué, vers la fin de la tarification.

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52 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

5 LE NOMBRE DE BENEFICIAIRES UTILISATEURS DES SERVICES A LA PERSONNE DANS LE DEPARTEMENT DU DOUBS

Types de bénéficiaires 2008 2009 Evolution entre 2008 et 200 9

- EMPLOIS DIRECTS (dans le périmètre des SAP) 11 686 Non connu à cette date. -

+ 2 692 bénéficiaires

- PRESTATAIRES DES OASP 21 090 23 782 (soit + 12 %)

- 104 bénéficiaires

- MANDATAIRES DES OASP 542 438 (soit - 20 %)

TOTA L 33 318 bénéficiaires - -

Commentaires :

1. Au niveau de l’emploi direct, les chiffres 2009 ne sont pas encore disponibles concernant les «Particuliers Employeurs ». 2. Au niveau des prestataires gérés par les OASP entre 2008 et 2009, ils sont en augmentation significative de près de 12 %. 3. Au niveau des mandataires gérés par les OASP, entre 2008 et 2009, le nombre de mandataires gérés par les O.A.S.P. décroît de 20 %. Il est en baisse continue à l’instar des autres départements. Par ailleurs, au même titre que les autres départements, cette régression correspond à une orientation dans la mesure où le statut de « mandataire » ne correspond pas, à la philosophie des O.A.S.P. dits historiques, pour ce qui concernent à la fois, la capacité des mandataires les plus âgés à assumer la responsabilité incombant à ce statut et la difficulté à qualifier les personnels salariés des mandataires. 4. Au total, ce sont environ 33 318 personnes ou/et familles qui bénéficient des SAP au niveau du Doubs, soit 1 ménage sur 7.

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53 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

6 LE NOMBRE DE SALARIES DES SERVICES A LA PERSONNE DANS LE DOUBS

ANNEE 2008.

TYPES DE SALARIES EFFECTIF SALARIE HEURES ANNUELLES TEMPS MOYEN PAR ETP SALARIE A L’ANNEE (Heures déclarées annuelles / base 1607 H annuelle)

OASP. PRESTATAIRES 4 685 2 032 386 H 430 H / salarié / an 1 264 ETP

OASP. MANDATAIRES 634 170 356 H 268 H / salarié / an 106 ETP

TOTAL OASP 5 319 SALARIES 2 202 742 HEURES 414 H/ salarié / an 1 370 ETP

EMPLOIS DIRECTS 7 334 SALARIES 2 418 092 HEURES 329 H / salarié / an 1 504 ETP

TOTAL OASP + EMPLOIS DIRECTS 12 653 SALARIES 4 621 834 HEURES 365 H / salarié / an 2 874 ETP

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54 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

ANNEE 2009, uniquement les O.A.S.P.

TYPES DE SALARIES EFFECTIF SALARIE HEURES DECLAREES TEMPS MOYEN PAR SALARIE ETP ANNUELLES A L’ANNEE (Heures déclarées annuelles / base 1607 H annuelle)

OASP. PRESTATAIRES 5 198 2 142 704 H 412 H / salarié / an 1 333 ETP

OASP. MANDATAIRES 496 133 840 H 269 H/ salarié / an 83 ETP

TOTAL OASP 5 694 SALARIES 2 276 544 HEURES 400 H / salarié / an 915 ETP

EMPLOIS DIRECTS Non disponible Non disponible - -

Entre 2008 et 2009, intervalle de temps qui permette une comparaison issue de la même source d’information, on observe au niveau des OASP :

1. Une augmentation de 375 salariés soit 7 % entre les deux années. Cette augmentation touche essentiellement les salariés intervenant en mode prestataire ; sur le même laps de temps, la représentation des salariés intervenant en mode mandataire continue de décroître.

2. Une diminution du temps moyen par salarié de 18 H par an pour les salariés des O.A.S.P. entre 2008 et 2009, qui ne fait pas encore apparaître les effets des mesures liées à la modulation du temps de travail.

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55 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

7 S Y N T H E S E AU NIVEAU DE L’OFFRE DE SERVICES ET DE SES EFFETS

On retiendra des pages précédentes, relatives à l’offre de services, les points suivants :

1. AU NIVEAU DES ACTIVITES :

o En 2008, année la plus proche où une prise en compte globalisée de l’activité est possible, les S.A.P. ont généré 4 600 000 H dans le Doubs, dont 52 % en Emploi Direct et 48 % par les OASP.

o Parmi les 21 services figurant dans le périmètre des SAP, 2 d’entre elles totalisent 90 % des heures réalisées (« Aides aux Personnes Agées » et « Ménage – Repassage »).

o Entre 2008 et 2009, sur le Département du Doubs, au niveau des seuls OASP les heures ont progressé de 20 % (chiffres de l’Emploi Direct non connus à cette date) ; il s’agit du seul département de la région où l’on note une progression significative sur l’année 2009.

2. AU NIVEAU DES BENEFICIAIRES : Les SAP ont touché 33 000 bénéficiaires en 2008, soit près de 1 ménage sur 7. Parmi ceux-ci, 11 000 ont opté pour l’Emploi Direct et 21 000 en faveur des O.A.S.P.

3. AU NIVEAU DES STRUCTURES :

• Au niveau des OASP, leur nombre a progressé entre 2008 et 2009 de 31 %, passant respectivement de 127 à 166. Cette progression concerne essentiellement les Auto-Entrepreneurs, les EURL, les Entreprises Individuelles et les Associations.

• Les Associations occupent 67 % de l’ensemble des activités des OASP en 2008, contre 72,60 % en 2009. Au niveau régional, c’est dans le Doubs où elles ont le plus perdu de part d’activités essentiellement au profit des CCAS et des SARL.

4. AU NIVEAU DES SALARIES :

• Le département du Doubs comptait 12 653 salariés en 2008 pour 2 874 équivalents temps pleins et pour un temps moyen de 365 Heures par salarié par année.

• Les professionnelles sont des femmes pour plus de 90 % ; le secteur reste marqué par un taux de turn-over élevé (près de 15 % par an) et par une difficulté à trouver du personnel de remplacement.

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56 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

POINTS FORTS DE L’OFFRE DE - LA COUVERTURE TERRITORIALE DES SERVICES. SERVICES - LE DYNAMISME DU DEPARTEMENT CONCERNANT SA PROGRESSION ENTRE 2008 ET 2009.

- LE DOUBS DISPOSE D’UNE STRUCTURE DE SERVICES HOMOLOGUE A CEUX ENREGISTRES AU NIVEAU

NATIONAL ET REGIONAL.

- UNE SPECIFICITE DANS LES SERVICES ? L’importance des activités autour du jardinage et du bricolage. Toutefois, la

faiblesse des chiffres invite à quelques réserves.

- LES BENEFICIAIRES : 1 MENAGE SUR 7 EST UTILISATEUR DES SERVICES A LA PERSONNE EN 2008-2009 POUR UNE

DUREE MOYENNE ANNUELLE DE 139 HEURES.

- LA BASE NOVA QUI VA PERMETTRE PROGRESSIVEMENT D’ACCEDER A UNE CONNAISSANCE FINE ET FIABILISEE.

- LA MODULATION DU TEMPS DE TRAVAIL CHEZ LES ASSOCIATIFS HISTORIQUES ; LA MODULATION SEMBLE LIMITER LA

DIMINUTION DU RATIO HEURES MENSUELLES / SALARIE QUI SE CONSTATE SUR D’AUTRES DEPARTEMENTS.

TOUTEFOIS, L’AMELIORATION DU RATIO NE PROGRESSE PAS DE MANIERE CONTINUE.

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57 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

POINTS FAIBLES DE L’OFFRE DE - INTEGRATION DES DONNEES ET MISE A DISPOSITION D’UN TABLEAU DE BORD : INEXISTANTES. COMPLEXITE POUR SERVICES RECOMPOSER LE SPECTRE DES OPERATEURS ET DES HEURES REALISES. INFORMATIONS TOUJOURS EN RETARD SUR LA

REALITE.

- DEBATS INSUFFISANTS SUR LA RESTRUCTURATION DU CHAMP DES SERVICES A LA PERSONNE ET SUR LA

SIGNIFICATION SOCIALE ET ECONOMIQUE DE CES SERVICES. ACTUELLEMENT, LES DEBATS S’EXPRIMENT PLUTOT

SUR LE MODE DEFENSIF ET DEPRECIATIF.

- LA CRISE FINANCIERE DES OPERATEURS HISTORIQUES EST MOINS, POUR L’INSTANT, UNE CRISE DUE A LA

CONCURRENCE NOUVELLE (les OASP historiques ont perdu quelques % entre 2008 et 2009 due à l’arrivée des

nouveaux venus ; en fait, la concurrence est actuellement plus forte entre les opérateurs historiques eux-mêmes)

QU’A L’EVOLUTION DU CONTEXTE (arrivée progressive du marché à un premier niveau de maturité qui sollicite un

renforcement de la maîtrise des dépenses) ET DES MODES DE GESTION ET D’ORGANISATION (notamment avec les

Financeurs Publics)

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58 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

MENACES - SANTE FINANCIERE DES GROS OPERATEURS HISTORIQUES EN COURS DE DEGRADATION. POUR L’INSTANT, LES

RESERVES ACCUMULEES COMPLETENT LES DEFICITS. EN DEPIT D’UNE CROISSANCE ASSEZ IMPORTANTE SUR LE

DEPARTEMENT DU DOUBS, D’UNE POLITIQUE DE TARIFICATION ASSEZ FAVORABLE, LES DIFFICULTES FINANCIERES

SONT TOUT AUSSI IMPORTANTES DANS CE DEPARTEMENT QUE SUR LES AUTRES ?

- DEGROUPAGE ARTIFICIEL A L’HEURE ACTUELLE D’UN CERTAIN NOMBRE DE SERVICES ? A VOIR SI CE DEGROUPAGE VA

OPPORTUNITES PERMETTRE DE PROFESSIONNALISER CES SERVICES OU DE LES TRANSFORMER EN « PETITS BOULOTS » PEU

QUALIFIES ?

- ARRIVEE SUR LE SECTEUR DES SAP DE NOUVEAUX COMPETITEURS ET DE NOUVEAUX SALARIES ENTRE 2008 ET 2009.

- LE SECTEUR N’EST PAS HOMOGENE, LES HAUSSES ET LES BAISSES NE CONCERNENT PAS LES MEMES SERVICES, NI LES

MEMES AGREMENTS.

- LE SECTEUR N’EST PAS STABILISE. IL N’EST PAS ENCORE CONSTITUE.

- LA CRISE FINANCIERE ET L’OUVERTURE : UN PRETEXTE A RELANCER DES INNOVATIONS.

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59 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

I ETAT DE L’OFFRE DE SERVICE EXISTANTE

Département du DOUBS

Objectif : Impulser une démarche de professionnalisation du secteur.

1. les méthodes de recrutement utilisées 2. l’expérience et la qualification des intervenants actuels 3. la formation proposée aux salariés des O.A.S.P. 4. la formation des salariés en Emplois Direct 2.1 La qualité de l’offre de service 5. l’anticipation des besoins de main d’œuvre 6. les méthodes d’évaluation de la prestation de l’intervenant et les résultats.

7. SYNTHESE

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60 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

1 LE PERSONNEL ET LES METHODES DE RECRUTEMENT UTILISEES.

DONNEES QUALITATIVES DU PERSONNEL PRESTATAIRE des O.A.S.P. sur le DOUBS (données NOVA)

Age Sexe Types de contrats Temps de travail Importance du personnel mixte Personnel/ 26 – Femmes Hommes Durée Durée Complet Partiel Personne intervenant à Année - 26 + 50 50 indéterminée déterminée la fois comme ans ans ans mandataire et prestataire

2009 8 % 72 % 20 % 92 % 6 % 65 % 35 % Données Données 30 % non fiables. non fiables.

Concernant les grandes caractéristiques du personnel recruté au sein des O.A.S.P . :

- une faiblesse dans le recrutement des moins de 26 ans,

- une sur-représentation des femmes sur les hommes,

- une relative importance de contrats à durée indéterminée sur les contrats à durée déterminée,

- la non fiabilité des données remontées par les OASP sur la distribution du temps de travail entre les professionnels intervenant en

mode prestataire à temps complet et en temps partiel.

- l’importance des personnes travaillant à la fois en mode « mandataire » et en mode « prestataire », soit 30 %.

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61 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

LES METHODES DE RECRUTEMENT au niveau des O.A.S.P. du DOUBS.

Les Associations emploient l’essentiel des personnels employés dans les O.A.S.P., soit plus de 90 %.

1. Les méthodes comportent quelques différences selon les structures, on notera toutefois qu’il existe 4 types de méthodes de recrutement utilisées par les associations :

Méthode 1 . Méthode 2 . Méthode 3 . Méthode 4.

En direct En direct Appui Appuis externes

CANDIDATURES SPONTANEES AVEC RESEAU POLE EMPLOI STRUCTURES OU DISPOSITIFS ESSAI. CABINET SPECIALISE SPECIFIQUES

o La première méthode de recrutement en direct ou sur la base des candidatures spontanées est la plus fréquente, elle n’exclut pas les autres méthodes. Elle consiste à recevoir des CV spontanément et à proposer un rendez-vous pour se constituer une base dans laquelle les organismes vont « puiser » notamment lors des périodes de vacances pour remplacer le personnel absent. Généralement les personnes sont recrutées sur quelques heures et en fonction des résultats, une extension peut être progressivement envisagée. 90 % des structures l’utilisent, avec la seconde méthode.

o La seconde méthode est plus sélective, elle renvoie à des réseaux, voire à des choix de personnel, recrutés en fonction de la connaissance que l’on en a, préalablement.

o La troisième méthode fait appel à des expertises extérieures, telles que POLE EMPLOI ou encore à des Cabinets Spécialisés lorsqu’il s’agit de recruter des « Encadrants » ou des « Responsables de secteurs ». Environ 60 % des structures utilisent cette troisième méthode.

o La quatrième méthode est utilisée à la « marge », soit par une association qui recrute ses personnels par le biais d’une entreprise intermédiaire qui forme le personnel avant de le présenter à l’association. Il s’agit là d’une sorte de sous-traitance du recrutement ; le personnel est prêté avant d’être recruté.

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62 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

2. Les 3/4 des Associations disposent d’une « procédure formalisée » précisant le mode de recrutement et les modalités de l’accueil dans l’association.

3. Un niveau d’entrée est, de plus en plus souvent, requis dans plus de 60 % des structures associatives ; soit un niveau scolaire (BEP – CAP), soit un niveau d’expérience. Lorsque cette exigence n’est pas satisfaite, les associations les plus exigeantes orientent les postulants vers les structures de formation ou d’insertion afin qu’elles acquièrent les bases du métier.

4. Seules les grosses Associations disposent d’un « Service du Personnel » et parmi celles-ci, quelques-unes disposent d’un service que l’on peut véritablement qualifier de « Services Ressources Humaines et Qualité ». A cette exception près, on reste pour l’essentiel dans la logique d’une « Gestion du Personnel » même si la mise en place de système qualité, contribue progressivement à une approche véritablement « Ressources Humaines ».

5. Pour la plupart des structures notamment associatives, il existe une politique vis-à-vis du recrutement et de l’accueil du personnel nouveau, que résume assez souvent la charte des personnes fragiles et âgées.

6. En matière de recrutement, il existe une distinction entre les personnels « Opérationnels » et les personnels « d’Encadrement ». Les personnels « Opérationnels » sont recrutés à l’aide des méthodes 1 – 2 – 3 et 4 ; les personnels « Encadrants » sont recrutés sur des bases plus sélectives, soit par l’intermédiaire de Cabinets ou d’appuis externes proches des associations.

Pour les autres opérateurs consultés, le mode de recrutement évoqué est moins formalisé dans des procédures et recoupe les modes 1 et 3.

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63 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

2 L’EXPERIENCE ET LES QUALIFICATIONS ACTUELLES DU PERSONNEL DES O.A.S.P.

Au sein des mêmes structures et notamment au niveau des Opérateurs Historiques, cohabitent plusieurs types de personnels :

- les « anciens » qui ont appliqué leurs méthodes familiales aux personnes utilisatrices des services,

- les « nouveaux » souvent plus jeunes, qui rentrent souvent avec une formation minimale et avec une vision professionnalisée du métier.

Actuellement, le niveau général du personnel est en moyenne le suivant :

Niveau de qualification Moyenne Franche -Comté Moyenne Département du Doubs en 2009, en % des personnes physiques. en 2009, en % des personnes physiques.

CATEGORIE « A » 57 % 53 %

CATEGORIE « B » 20 % 21 %

CATEGORIE « C » 24 % 26 %

Le personnel de Catégorie « C » correspondent au personnel le mieux formé et le mieux rémunéré. Sous l’égide des politiques publiques, la qualification des personnels des SERVICES A LA PERSONNE a fait l’objet d’aides et de dispositifs très importants (REGION, ETAT, UNIFORMATION ET COLLECTIF DE BRANCHE).

Sous l’effet des déficits financiers 2008 - 2009, le discours dominant semble en l’espace d’une année s’être complètement inversé ; pour la plupart des prescripteurs, la qualification du personnel est, à présent perçue, comme un facteur critique qui pèse sur les coûts de revient, et qu’il convient de corriger. A présent, le personnel est souvent décrit comme « trop qualifié » pour le travail à faire.

La situation actuelle en matière de formation reste marquée par l’ambiguïté dans les choix à faire. Il reste que la rupture dans les orientations philosophiques concernant la qualification du personnel soulève la question des choix et de la reconnaissance de la qualification, comme

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64 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

« avantage compétitif » pour les structures qui se sont ou qui s’étaient engagées dans cette orientation. Par ailleurs, elle fait oublier l’effort de qualification entrepris par les Pouvoirs Publics et notamment la REGION DE FRANCHE – COMTE depuis plusieurs années. A cet égard, le tableau ci-après montre l’effort financiers et les résultats obtenus dans le cadre de l’action « Emplois Tremplin » :

La distritubution des catégories A - B - C dans le DOUBS en 3 années.

80

60

40 En % En

20

0 2007 2008 2009 CATEGORIE A 67 58 53 CATEGORIE B 11 15 21 CATEGORIE C 22 27 26

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65 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

L’EFFORT DE LA REGION DE FRANCHE-COMTE EN FAVEUR DE LA PROFESSIONNALISATION DES STRUCTURES.

La Région s’est engagée dès 2005 jusqu’en 2010, vis-à-vis des Associations intervenant plutôt sur les Services à la Personne Agées et Handicapées, dans le cadre de l’agrément qualité, et non sur l’ensemble des S.A.P. Cet engagement a été fait sous les conditions suivantes :

- mise en place de la modulation du temps de travail,

- accueil des stagiaires, futurs professionnels,

- effort de qualification professionnel et revalorisation des salaires.

Cet effort est particulièrement visible au niveau de l’évolution de la structure des qualifications en trois années :

50 40 30 2007 En % En 20 10 2008 0 2009 Doubs Jura Haute -Saône Territoire de Belfort Franche -Comté Evolution de la catégorie "A" du personnel des O.A.S.P. sous l'action du dispositif "TREMPLIN".

Ainsi, en 2008, l’effort de qualification a concerné 1494 personnes (contre 1200 personnes en 2007), pour 36 920 Heures annuelles (contre 24 669 H en 2007), pour un coût horaire de 20,55 € (contre 20,55 € en 2007)

AFPS – SST (Attestation de Formation aux Premiers Total des personnes concernées Qualification VAE Modules de formation Secours et Sauveteur secouriste du travail)

87 personnes 160 personnes 916 personnes 331 personnes 1494 personnes

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66 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

3 LA FORMATION PROPOSEE AUX SALARIES PAR LES O.A.S.P.

A L’ENTREE . Pour la plupart des structures consultées, qui emploient du personnel, il existe un dispositif d’accueil et d’intégration minimal, qui comporte :

o Un test permettant de vérifier les connaissances et les effets de l’expérience de la personne lors du recrutement,

o Une information sur l’organisation du service, son fonctionnement, ses exigences, qui se matérialise le plus souvent par un entretien et la remise d’un livret d’accueil destiné au salarié,

o Un accompagnement lors de la première intervention et une régulation à l’issue de cette intervention.

Pour les structures les plus exigeantes (une structure sur 3, parmi les gros opérateurs), des séances de formation spécifique sont proposées aux nouveaux venus sur les thèmes suivants : « bien-traitance et maltraitance », « enregistrements ciblés sur les cahiers de suivis des prestations », « informations sur le système qualité de l’établissement ».

LA FORMATION CONTINUE .

Bilan 2009 au niveau régional de l’OPCA des Services à Domicile, UNIFORMATION :

Thèmes Nombre de stagiaires Durée totale en heures Coûts totaux Prise en charge

1. FORMATIONS PROFESSIONNELLES Par les adhérents CONTINUES ET FORMATIONS QUALIFIANTES 316 9 732 h 280 950 € 42 882 €

2. FORMATIONS THEMATIQUES ET Par le Conseil Régional QUALIFIANTES DANS LE CADRE DU DISPOSITIF REGIONAL TREMPLIN 463 7 539 h 88 670 € 66 502 €

TOTAL 779 stagiaires 17 271 h 369 620 € 109 384 €

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67 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

Ainsi, en 2009, la formation a touché 779 stagiaires, soit une moyenne d’un salarié sur 3 (sans tenir compte des doubles comptes), soit encore 7,5 heures de formation pour chaque salarié des OASP Prestataires, toutes catégories confondues.

Le contenu de l’ensemble de ces formations est orienté sur les thématiques concernant la gestion des populations fragiles, sur la prévention des accidents dans le travail à destination des salariés mais également sur la qualification diplômante :

Principales thématiques de formations Principales formations diplômantes

Par ordre d’importance décroissante : Par ordre d’importance décroissante, formations individuelles ,

- Aide à la toilette,

- Formation aux premiers secours, - Modules DEAVS (Diplôme d'État d'Auxiliaire de Vie Sociale),

- Pathologies médicales, - Accompagnement à la VAE du DEAVS,

- Manutention des personnes, - Formation tuteur,

- Gestes et postures, - Accompagnement à la VAE du titre ADV (Auxiliaire de Vie),

- Sauveteur, secourisme au travail, - Accompagnement VAE AMP (Aide Médico Psychologique).

- Prévention des risques, - CAFERUIS (certificat d'aptitude aux fonctions d'encadrement et de

- Maladie d’Alzheimer, Responsable d'unité d'intervention sociale).

- Ergonomie,

- Santé hygiène

- Approche du handicap psychique,

- Accompagnement à la fin de vie,

- Assistante de vie aux familles.

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Perspectives 2010.

Thèmes Nombre de stagiaires en Durée totale en heures Coûts totaux Prise en charge 2009

1. FORMATIONS Par les adhérents PROFESSIONNELLES CONTINUES ET FORMATIONS 306 17 364 h 504 180 € 116 212 € QUALIFIANTES

2. FORMATIONS THEMATIQUES ET Par le Conseil QUALIFIANTES DANS LE CADRE Régional DU DISPOSITIF REGIONAL 779 14 266 h 119 259 € TREMPLIN nc.

TOTAL 1085 31 630 h 623 439 € -

Sur 2010, l’effort de formation reste identique à 2009, sur des orientations similaires.

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69 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

LES MODALITES DE GESTION DES COMPETENCES DU PERSONNEL.

Les dispositifs suivants sont les plus développés ou en cours de l’être :

FORMATIONS COURTES SUR LE SITE DE SALLE DE FORMATION ET DISPOSITIF EXISTENCE D’ENTRETIENS INDIVIDUELS PLAN DE FORMATION TRAVAIL SPECIFIQUE SUR LE SITE DE TRAVAIL PROFESSIONNELS

Existent dans la quasi-totalité des Existent dans 2 des principales Encore embryonnaire, se met en Existe explicitement dans les 1/3 des structures associatives. Mais la structures du département. place avec la règlementation et les structures consultées employant du fréquence varie d’une structure à systèmes qualité NF50.56. personnel. l’autre.

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70 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

4 LA FORMATION DES SALARIES EN EMPLOI DIRECT ET ORGANISMES A BUT LUCRATIF.

La formation professionnelle continue des salariés en emploi direct :

L’effort de formation continue des salariés en emploi direct, sans être insignifiant, reste malgré tout assez marginal rapporté à l’ensemble des professionnels du secteur. Ainsi en 2008, les 25 stages de formation réalisés dans la région, ont touché 124 personnes, soit moins de 1 % des salariés, toutes catégories confondues. La cotisation patronale s’élève pour la Franche-Comté à 200 000 euros.

La formation qualifiante :

En 2008, 26 actions de formation qualifiante (titre et Certificat de Qualification Professionnelle) ont été organisées pour 280 personnes et 237 diplômes ont été délivrés :

• 142 certificats d’Employé (e) Familial (e) Polyvalent (e) (EPP) • 73 Certificats de Qualification Professionnelle assistant (e) de vie (CQP AV) • 22 Certificats de Qualification Professionnelle garde d’enfant à domicile (CQP GE)

En Franche-Comté, 4 organismes de formation sont labellisés par l’Institut FEPEM de l’emploi Familial : INFA, IREO Morre, MFR et Arc Espace Formation. Ils interviennent sur 15 sites. L’INFA dispose d’une plate – forme de formation à distance.

La faiblesse dans la qualification du personnel en emploi – direct est l’un des marqueurs les plus critiques du secteur, surtout si on compare les investissements réalisés par les OASP. L’écart est si important qu’il constitue un désavantage compétitif.

La formation professionnelle continue des salariés d’organismes à but lucratif :

AGEFOS PME est l’OPCA des salariés des entreprises privés intervenant dans le secteur des services à la personne. Un accord de branche vient d’être décliné au niveau de la région Franche-Comté entre l’OPCA et les représentants des entreprises ; signé le 18 décembre 2009, il n’a pas encore généré d’actions que l’on puisse évaluer.

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5 L’ANTICIPATION DES BESOINS DE MAIN D’ŒUVRE au niveau régional.

Source : STMT – POLE EMPLOI – DARES.

Demandeurs d’emploi en fin décembre de chaque année depuis 2004.

Au niveau régional, les demandeurs d’emploi concernant les 3 types de personnels d’aide à domicile : « Employé de Ménage – Intervenant à Domicile et Intervenants auprès des Enfants », comptent en moyenne 5 700 personnes chaque année. 95 % sont des femmes.

Les évolutions par type d’emplois et d’une année sur l’autre sont relativement stables à l’exception de l’année 2009 où les demandeurs progressent.

Offres d’emplois entre 2004 et 2009 .

Sur la période 2004 – 2009, l’offre d’emplois sur les 3 types de postes d’aide à domicile représente 25 % de la demande. Elle évolue à la hausse de 2004 jusqu’en 2008, date à laquelle la tendance de la demande s’inverse.

Les offres d’emplois concernent des postes à temps plein pour 10 % seulement ; les autres offres sont à temps partiels.

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72 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

R e m a r q u e s

L’étude réalisée fin 2009 par EFIGIP, dans le cadre du Réseau Régional d’Observation Sanitaire et Social, auprès des 67 établissements totalisant plus de 5000 aides à domicile met en évidence plusieurs faits concernant :

1. La difficulté de recrutement qu’elles attribuent à plusieurs causes :

• le manque d’attractivité du métier ; l’absence de candidats formés et d’un profil adapté ; les conditions difficiles de travail.

2. Des départs en retraites qui devraient entre 2010 et 2011 représentés à peine 3 % des effectifs.

3. Des mouvements de personnel importants, notamment concernant les services aux personnes âgées : aux niveaux des départs (14 % de turn-over) et des remplacements (31 %), traduisant des difficultés de stabilisation et d’intégration dans les établissements, mais également des conditions de travail et de prise en charge de plus en plus difficile.

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73 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

6 LES METHODES D’EVALUATION DE LA PRESTATION DE L’INTERVENANT ET LES RESULTATS

L’analyse des méthodes d’évaluation de la prestation est définie tout au long des différentes phases du processus d’intervention :

Type Modalités Résultats Précisions

Avant le Analyse de la demande et établissement d’un Bons résultats pour l’établissement et l’obtention d’un Rapidité dans l’obtention d’un lancement devis dans tous les cas. devis mais les comparaisons de prix ne sont pas devis ou d’une offre : capacité toujours aisées compte tenu des différences de de certains organismes à Déplacement chez les personnes bénéficiant paramétrage. intervenir dans la journée (devis des services APA et PCH mais pas dans les et contrat). autres cas. Etablissement du contrat.

Lors du Grosses différences entre les organismes Constat d’une plus grande prise en compte de la Nombreux outils disponibles : lancement concernant les méthodes de travail pratiquées. phase de lancement de la prestation dans la logique cahier de suivi, grille de d’évaluation. validation, fiches d’instruction.

En cours Certaines structures établissent des Difficulté à évaluer les résultats à l’exception des Dans certaines structures évaluations intermédiaires conformément à structures associatives qui réalisent des décentralisées, des audits sont leur référentiel qualité. enregistrements. réalisés par le dépositaire du nom commercial.

Annuellement Questionnaire de satisfaction Indice de satisfaction toujours très élevé. Faire évoluer cet instrument qui ne convient pas aux publics vis- Exploitation des données peu intéressantes. à-vis desquels il est obligatoire.

Pour les structures qui sont rentrées dans les dispositifs qualité avec des évaluations externes, les méthodes d’évaluation sont facilement vérifiables ; elles concernent les principales associations. Pour les autres structures, les méthodes d’évaluation existent mais elles ne sont pas toujours tracées. Il reste que les démarches d’évaluation et d’amélioration des prestations si elles ne sont pas encore à maturité au niveau de la plupart des opérateurs, progressent partout sur le DOUBS au niveau des associations.

Au niveau des Employeurs Directs, l’évaluation directe est impossible, on peut juste disposer d’indicateurs de dysfonctionnements au niveau des affaires prudhommales par exemple.

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L’EFFORT DES POUVOIRS PUBLICS EN MATIERE DE DEVELOPPEMENT DE LA QUALITE.

LA MISE EN ŒUVRE DE DEMARCHES QUALITE AU SEIN DES O.A.S.P.

Après la Haute – Saône, le TERRITOIRE DE BELFORT est le département le mieux représenté en terme de démarches qualité en cours de mises en œuvre et rapporté au nombre d’heures réalisées. Les démarches qualité s’étendent à toute la région au travers de différents dispositifs d’aide publics, financés notamment par :

- LA CAISSE NATIONALE DE SOLIDARITE POUR L’AUTONOMIE et LE CONSEIL GENERAL DU TERRITOIRE DE BELFORT.

- L’AGENCE NATIONALE DES SERVICES A LA PERSONNES en liaison avec les ARACTS/FACTS (Thétis)

- L’ETAT ET LA CAISSE DE DEPÖTS ET DE CONSIGNATION (D.L.A./C2RA – CRESS).

L’ensemble des ces dispositifs, plutôt destinés aux opérateurs historiques, concernent à ce jour 30 structures au niveau de la région, parmi les plus grosses. Si les effets attendus sont confirmés, d’ici 2013, 60 % du volume horaire réalisé par les OASP historiques devrait passer sous système d’assurance qualité :

HAUTE – SAONE JURA DOUBS TERRITOIRE DE BELFORT MOYENNE FRANCHE -COMTE

90 % 30 % 30 % 90 % 60 % du volume horaire réalisé par les OASP régionaux (actuellement déjà atteint) (objectif pour 2012 – 2013) (objectif pour 2012 – 2013) (objectif pour 2011) devraient être sous assurance qualité d’ici 2013.

La certification qualité prend appui sur la base du référentiel AFNOR NFX 050-56. Cette norme, donne l’obligation aux organismes qui la mettent en œuvre de formaliser, de mesurer et d’améliorer notamment la qualité du service rendu. Dans ses différents chapitres, cette norme a des impacts très concrets sur les thèmes qui viennent d’être évoqués précédemment, à savoir :

- maîtrise et amélioration des prestations,

- formation et suivi de la qualification du personnel,

- écoute client et politique d’amélioration continue.

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75 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

7 SYNTHESE

CONCERNANT LA QUALITE DE L’OFFRE DE SERVICE AU NIVEAU DES RESSOURCES HUMAINES, ON RETIENDRA :

1. Données générales concernant les professionnels :

a. le nombre de personnels intervenant sur le DOUBS représente 12 653 salariés (OASP et Emplois Directs), soit 2 874 Equivalents Pleins en 2008.

b. Au niveau des OASP, 92 % sont des femmes et 65 % sont en contrat à durée indéterminé mais 20 % seulement le sont sur des temps complets. Par ailleurs, 30 % de ces mêmes professionnels interviennent à la fois comme mandataires et comme prestataires et plus encore, ont un autre employeur.

c. Les jeunes professionnel(l)es sont faiblement représentées, à l’instar de ce qui existe au niveau national.

2. Mode de gestion des professionnels opérant chez les O.A.S.P. :

a. Il existe plusieurs modalités de recrutement du personnel en fonction des structures et des contraintes.

b. Sous l’effet des politiques publiques et notamment régionales, le niveau de qualification s’est améliorée très nettement depuis 2005, plus de 20 % des professionnels sont classés en catégorie « C ». La crise de 2009 a reposé sous un angle nouveau la question de la qualification du personnel ; un discours nouveau se développe qui fait de l’ancien avantage compétitif d’un personnel bien formé un désavantage financier à rectifier.

c. L’existence de plans de formation se renforce progressivement depuis quelques années, notamment en liaison avec les financeurs, les Fonds d’Action Formation et le Collectif de Branche.

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76 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

3. Anticipation des besoins : depuis 2004, l’offre de personnel est nettement supérieure à la demande, en 2009, l’offre s’est restreinte tandis que la demande progressait. L’offre porte pour l’essentiel sur des temps partiels.

4. Les méthodes d’évaluation des prestations : on en constate l’existence formalisée et tracée chez les organismes opérant, notamment, sur le champ des Services aux personnes âgées et dépendantes.

5. La mise en place de démarches qualité , qui vont toucher l’essentiel des opérateurs historiques et 80 % des heures réalisées par les O.A.S.P. et dont les effets doivent opérer à la fois sur l’organisation du travail, sur la professionnalisation et l’amélioration continue de la qualité du travail et des prestations délivrées.

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77 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

I ETAT DE L’OFFRE DE SERVICE EXISTANTE

Département du DOUBS

Objectif :

1. tableau synoptique du rôle et de l’implication des financeurs 1.3. La prise en charge financière par type de service et quantification du volet budgétaire relatif aux services à la personne.

VOIR COMPTE RENDU NIVEAU REGIONAL.

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78 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

I I ANALYSE TERRITORIALE DES BESOINS ET POTENTIEL DE DEVELOPPEMENT

Département du DOUBS.

Objectif Permettre une anticipation de part les structures qui rendent le service et préparer la demande d’emploi aux exigences du marché.

Repérer et quantifier les besoins futurs .

1. L’analyse démographique, sociologique.

2. La définition des besoins mal satisfaits, non satisfaits ou en 2.1 Le repérage et la émergence : document niveau régional. quantification des futurs besoins 3. L’identification des métiers en transformation et les compétences qu’il faut se procurer ou développer, les métiers en disparition ou susceptibles d’externalisation : document niveau régional.

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79 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

1 L’ANALYSE DEMOGRAPHIQUE ET SOCIOLOGIQUE.

L’anal yse démographique : deux scénarios.

Deux scénarios sont proposés concernant l’évolution démographique entre 2006 et 2030 :

Scénario 1 : principales caractéristiques. Scénario 2 : principales caractéristiques.

Le scénario dit « médian » établi sur la base de référence des années Le scénario dit en « U » est établi sur la base de référence des 1999 à 2005. années 1990-1999.

Le détail de ce scénario est présenté dans le document intitulé Commandé spécifiquement à l’INSEE pour cette étude, le scénario « INSEE Franche-Comté, dossier projections – décembre 2007 ». tendanciel dit « U » montre des chiffres beaucoup moins optimistes que précédemment sur le développement démographique de la Zone d’Emploi de Belfort, sur la base des choix suivants :

Le scénario « médian » est une projection moyenne située entre deux 1. le maintien de la fécondité, hypothèses plus marquées : 2. le maintien des quotients migratoires calculés sur la période de 1. fécondité haute référence,

2. - migration favorable. 3. une évolution de la mortalité parallèle à celle de la moyenne nationale.

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SCENARIO 1. MEDIAN.

Situation actuelle Perspectives démographiques selon le scénario 1 dit « médian ». (2007) sur la Base de référence : 1999 à 2005.

1999 : 499 100. 2005 : 513 500. POPULATION EN 2006 : 539 000 Habitants. 2020 : 538 700. 2030 : 544 500.

Densité en 2006 : 95 Habitants au km². Surface : 5 234 km². Entre 1999 et 2005, le département du DOUBS a gagné 14 400 habitants.

Communes = 594 communes et 32 cantons. La population devrait continuer à croître jusqu’en 2020 pour atteindre 538 700 habitants, soit une augmentation d’environ 40 000 habitants depuis La ville la plus importante, Besançon, compte 117 733 1999. habitants. L’excédent naturel devrait passer à 2170 personnes entre 1999 et 2020, tandis que le déficit migratoire se réduirait à 340 annuellement sur la même période.

En % 2 0 0 5 2 0 3 0

Moins de 20 ans 20 à 59 ans 60 ans et + Moins de 20 ans 20 à 59 ans 60 ans et +

HOMMES 13,0 27,4 8,5 12,4 25,0 11,4

FEMMES 12,6 27,4 11,1 11,9 25,1 14,2

ENSEMBLE 25,6 54,8 19,6 24,3 50,1 25,6

(1) Scénario 1 : entre 2005 et 2030, les « moins de 20 ans et les actifs diminuent rapportés à l’ensemble des autres catégories. A l’inverse, le poids des « 60 ans et plus » s’accroît de près de 5 points durant la même période. Source des données : « Etude Omphale. Insee Franche-Comté – 2007 ».

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81 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

2 0 0 5 2 0 2 0

Nombre de ménages : 214 600 ménages. Nombre de ménages : 243 600 ménages.

1. La croissance annuelle moyenne des ménages serait de + 770 entre 2005 et 2020, soit 0,76 % par année ; soit 12 % sur l’ensemble de la période ou 11 600 ménages supplémentaires.

2. Le nombre des ménages progresserait plus vite que l’augmentation de la population. Soit une progression estimée à 4,4 % entre 2005 et 2020.

3. La taille des ménages passerait de 2,34 personnes à 2,15 au cours de la période 2005 – 2020.

4. Comme le précise le commentaire qui suit, l’évolution du nombre de ménage nécessite que l’on prenne aussi en compte leur diversité. Ainsi, la hausse du nombre de ménages et la diminution de leur taille s’expliquent par des facteurs démographiques mais également par une évolution des comportements sociaux : le vieillissement entraine une augmentation des ménages sans enfant (de 40,7 %) des personnes âgées de + 65 ans. L’essentiel de cette hausse concerne des personnes seules. A l’inverse, celui des – 35 ans diminue avec le repli de la part des enfants, de 4,2 % sur la même période. Enfin, comme les couples se forment plus tardivement, les ménages composés d’une seule personne de moins de 35 ans augmenteraient de plus de 17,1 % sur la période de 2005 – 2020, ainsi que les familles monoparentales avec la progression des ruptures d’unions.

Source des données : « Etude Omphale. Insee Franche-Comté – 2007 ».

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82 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

SCENARIO 2. EN « U ».

Les tableaux qui suivent, présentent tout d’abord, l’évolution démographique globale sur les zones géographiques d’emploi définies par l’INSEE au niveau du DOUBS. Tout d’abord, celle de BESANCON.

Evolution de la population dans la zone d'emploi de Besançon

350 000 300 000 Moins de 30 ans 250 000 30 à 49 ans 200 000 50 à 74 ans 150 000 75 ans et plus 100 000 Total

Nombre d'habitants Dont les 55-65 50 000 0 1999 2005 2010 2015 2020 2025 2030 Moins de 30 ans 107 974 106 592 105 681 104 437 103 363 103 113 102 354 30 à 49 ans 70 362 71 421 71 932 72 038 72 057 70 019 68 726 50 à 74 ans 55 074 62 469 68 077 73 984 79 380 81 436 82 539 75 ans et plus 14 885 17 977 20 645 22 479 23 984 28 983 33 917 Total 248 295 258 459 266 335 272 938 278 784 283 551 287 536 Dont les 55-65 23251 28527 34090 35837 36327 36623 37465 Années

La page suivante fait le lien entre les évolutions démographiques entre 2005 et 2020 et les principaux types de ménages actuellement les plus consommateurs de Services à la Personne.

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83 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

TYPES DE MENAGES CARACTERISTIQUES TENDANCES ENTRE 2005 ET 2020

+ 65 ans. Sans activité professionnelle. Vivant seul(e). Homme ou Femme. Ménage 1.R Compte parmi la première catégorie utilisatrice des services à la personne, notamment en raison + 40 % de la montée du niveau de dépendance. Isolement plus ou moins marqué selon le milieu. . + 65 ans. Sans activité professionnelle. Vivant avec une présence à domicile, intermittente. Ménage 2.R Même caractéristiques que précédemment, mais sans isolement.

+ 65 ans. Sans activité professionnelle. Vivant en couple. + 45 % Ménage 3.R Ce type de ménage est celui qui formule le plus de demandes, après les types 1R et 2R.

Type de ménage compris entre 55 et 65 ans. Seul ou en couple. Avec ou sans activité.

Ménage type i Type I, car indéterminé. Peut générer plusieurs types de pratiques selon les cas : opérateur, + 38 % déclaré ou pas ; consommateur de services de confort ; appui familial ou associatif aux autres types de ménages.

Ménage type 1.A Personne en activité. Vivant seule. Hommes ou Femmes.

Actuellement, les femmes sont plutôt à l’origine des demandes. Le développement des hommes + 17 % vivant seuls peut contribuer à accroître la demande de services dits de confort.

Ménage type 2.A Personne en activité. Vivant seule. Avec enfant. Hommes ou Femmes. Là encore, l’évolution de la prise en charge des enfants par le père, peut contribuer au développement des services.

Ménage type 3.A Couple avec enfant. Deux personnes en activité. - 4,2 %

Premier type de ménage demandeur de services, en activité, à la suite de R1 à R3.

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84 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

DES SALAIRES AUX REVENUS DE LA POPULATION POUR LES EMPLOIS A TEMPS COMPLETS

Répartition Sourc es des données : Salaires nets annuels des effectifs Champ : Salaires nets annuels moyens des salariés 2007 2002 2007 à temps complet. Professions Source : DADS (exploitation au 1/25 en 2002, au en % Ensemble Ensemble Cadres * Employés Ouvriers intermédiaires 1/12 en 2007), Insee. Alsace 3,1 20 298 22 640 43 381 24 150 16 573 18 340 En 2002, la Franche-Comté se situait au 9 ème rang Aquitaine 4,5 19 000 21 174 41 800 23 116 16 362 16 960 sur 23 des régions pour les salaires nets annuels. Auvergne 1,8 18 532 20 830 44 380 23 338 16 199 17 054 En 2007, la Franche –Comté conserve son rang Basse-Normandie 2 17 991 20 328 41 863 23 075 16 154 17 035 mais la moyenne des salaires augmentent de 2 242 Bourgogne 2,4 18 766 21 121 42 180 24 067 16 585 17 380 euros Bretagne 4,3 18 435 20 763 40 895 22 820 16 295 16 795 Centre 3,8 19 005 21 237 41 168 23 552 16 503 17 229 Champagne-Ardenne 1,9 18 692 21 129 42 960 23 740 16 439 17 695 Corse 0,4 18 501 20 552 42 691 23 308 16 716 16 674 Une région située dans la moyenne haute des Franche-Comté 1,7 19 078 21 320 42 167 23 586 16 286 17 696 revenus régionaux des salaires nets. Haute-Normandie 2,8 19 698 22 318 44 492 25 066 16 625 18 331 Ile-de-France 25,2 27 419 31 059 54 175 25 784 17 701 18 790 Languedoc-Roussillon 2,9 18 444 20 761 40 435 23 089 15 933 16 693 Limousin 1,0 17 994 20 392 41 749 22 544 16 126 16 779 Lorraine 3,1 19 128 21 470 43 181 23 761 16 195 17 842 Midi-Pyrénées 4,0 19 519 22 026 40 792 23 194 16 229 16 841 Nord-Pas-de-Calais 5,8 19 068 21 485 41 944 23 466 16 323 17 394 Pays de la Loire 5,5 18 633 20 897 42 095 22 910 16 233 16 960 Picardie 2,6 18 885 21 026 42 570 23 494 16 330 17 646 Poitou-Charentes 2,4 18 097 20 281 41 263 22 656 16 245 16 668 Provence-Alpes-Côte d'Azur 6,8 20 049 22 629 43 925 24 050 16 485 17 485 Rhône-Alpes 10,2 20 618 23 221 44 315 24 237 16 646 17 890 Métropole 98,1 21 384 24 062 47 993 24 208 16 717 17 583 DOM-TOM 1,9 19 551 21 773 46 645 25 120 16 876 16 446 France 100,0 21 351 24 010 47 985 24 223 16 714 17 566 * y compris chefs d'entreprise salariés.

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85 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

LES REVENUS DES SALARIES DU DOUBS EN 2007.

Revenu salarial net moyen privé – semi-public 17 577 €

Revenu salarial moyen des hommes 19 956 €

Revenu moyen des femmes 14 797 €

Revenu salarial net moyen des cadres 35 588 €

Revenu salarial net moyen des professions intermédiaires 20 950 €

Revenu salarial net moyen des ouvriers 12 905 €

Revenu salarial net moyen des ouvriers qualifiés 16 655 €

Revenu salarial net moyen des ouvriers non qualifiés 12 144 €

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86 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

Revenus des ménages du DOUBS en 2007 comparés avec le reste de la Franche-Comté.

Indicateurs de revenus Doubs Jura Haute -Saône Territ oire de Belfort Région de Franche - Comté

Revenu net imposable moyen par foyer 21 691 20 622 19 221 21 328 21 320 fiscal en 2007, en euros (1)

Foyers fiscaux imposés en % de 56,9 % 53,7 % 50,8 % 56,3 % 54,8 % l’ensemble des foyers fiscaux en 2007

Médiane du revenu fiscal des ménages 17 618 16 868 16 079 17 509 17 084 par unité de consommation en 2007, en euros (2)

(1) Sources : DGI, impôt sur le revenu des personnes physiques.

(2) Insee, Revenus fiscaux localisés des ménages.

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87 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

I I I

A N A L Y S E & C O N T E N U S (contenus – coûts et solvabilisation)

Département du DOUBS.

Objectif : . Permettre des comparaisons sur des bases identiques Permettre une étude prospective du développement du secteur en fonction de la solvabilisation actuelle et à venir.

3.4 Le repérage des contenus des prestations. 3.5 L’analyse des coûts de revient. 3.6 L’analyse de l’évolution de la solvabilisation.

1. Les clientèles – cibles (territoires et revenus) 2. La définition des contenus et les limites des prestations offertes 3. La décomposition des prix de facturation en intégrant la totalité des coûts directs ou indirects (déplacement, dossier d’inscription). 4. Le montant global actuel et futur de l’A.P.A. en fonction des montées en charge prévisionnelles. L’estimation du montant global actuel et prévisionnel du financement direct des ménages.

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88 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

1 LES CLIENTELES – CIBLES

L e m o d è l e d’ a n a l y s e

L’analyse des clientèles – cibles prend appui sur les échanges avec un échantillon d’O.A.S.P. et sur la base de données issues de la documentation A.N.S.P.

Elle fait apparaître l’existence de « clientèles – cibles » qui sont caractérisées par plusieurs critères :

1. CRITERES D’AGE ASSOCIE A LA SITUATION PROFESSIONNELLE. Ce premier critère permet de prendre en considération plusieurs logiques : les logiques de générations d’âge, de position dans l’activité, d’exigences liées au mode de vie. Une catégorie intermédiaire, celle des 55 – 65 ans, se situe à l’intersection des deux types de besoins liés aux Services à la Personne : les besoins rattachés au cycle de la vie et les besoins liés aux modes de vie.

2. CRITERES PERMETTANT DE CARACTERISER LES TYPES DE MENAGES. Ce second critère correspond à une segmentation des différents types d’acheteurs de services à la personne, selon la taille du ménage. Corrélé avec l’âge, ce second critère permet de retrouver les deux types de besoins qui viennent d’être évoqués.

3. Le niveau des revenus qui entre dans la définition du besoin, constitue le troisième paramètre qui sera à intégrer dans les deux précédents.

Ce modèle présenté ci-après permet d’identifier 7 types de clientèles – cibles et d’une certaine façon d’en retrouver l’importance à partir des données statistiques par zone d’emploi.

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89 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

T Y P O L O G I E S D E S M E N A G E S

Age et situation professionnelle

MENAGE TYPE 1R. MENAGE TYPE 2R MENAGE TYPE 3 R. SANS ACTIVITE PROFESSIONNELLE SANS ACTIVITE PROFESSIONNELLE SANS ACTIVITE PROFESSIONNELLE 65 ans et plus. SEUL. AVEC PRESENCE PROCHE. COUPLE. Sans activité professionnelle. HOMME OU FEMME HOMME OU FEMME.

55 - 65. MENAGE TYPE I.

Sans ou avec 55 – 65 ANS. Retraite. activité professionnelle. RE TRAITE OU EN FIN D’ACTIVITE. SEUL OU EN COUPLE.

Moins de 55 ans MENAGE TYPE 1A MENAGE TYPE 2A MENAGE TYPE 3A

En activité ACTIF ACTIF ACTIF professionnelle. SEUL SANS ENFANT SEUL AVEC ENFANT AVEC ENFANT

HOMME OU FEMME HOMME OU FEMME COUPLE

Types de ménages selon la composition FEMME, HOMME, VIVANT SEUL(E), EN COUPLE, AVEC OU SANS ENFANT.

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90 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

TYPES DE MENAGES CARACTERISTIQUES TENDANCES

+ 65 ans. Sans activité professionnelle. Vivant seul(e). Homme ou Femme. Ménage 1.R Compte parmi la première catégorie de services à la personne, notamment en raison de la montée du niveau de dépendance. Isolement plus ou moins marqué selon l’environnement. PROGRESSION AVEC L’AGE A + 65 ans. Sans activité professionnelle. Vivant avec une présence à domicile, intermittente. PARTIR DE 75 ANS. Ménage 2.R Même caractéristiques que précédemment, mais sans isolement. TYPES DE MENAGES QUI SONT LES PREMIERS DEMANDEURS DE S.A.P.

+ 65 ans. Sans activité professionnelle. Vivant en couple. Ménage 3.R Ce type de ménage est celui qui formule le plus de demandes, après les types 1R et 2R.

Type de ménage compris entre 55 et 65 ans. Seul ou en couple. Avec ou sans activité. ROLE SUR LES S.A.P. VARIABLE SELON LES REVENUS. Ménage type i Type I, car indéterminé. Peut générer plusieurs types de pratiques selon les cas : opérateur, déclaré ou pas ; consommateur de services de confort ; appui familial ou associatif aux autres PRATIQUES ? types de ménages.

Ménage type 1.A Personne en activité. Vivant seule. Hommes ou Femmes. PROGRESSION DU NOMBRE DE CE TYPE DE MENAGES. HOMMES Actuellement, les femmes sont plutôt à l’origine des demandes. Le développement des hommes ESSENTIELLEMENT. vivant seuls peut contribuer à accroître la demande de services dits de confort.

Ménage type 2.A Personne en activité. Vivant seule. Avec enfant. Hommes ou Femmes. Là encore, l’évolution de la prise en charge des enfants par le père, peut contribuer au développement des services. PROGRESSION VARIABLE SELON Ménage type 3.A Couple avec enfant. Deux personnes en activité. L’EVOLUTION DE LA NATALITE ET DE L’EMPLOI. Premier type de ménage demandeur de services, en activité, à la suite de R1 à R3.

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2 L’ANALYSE DES COUTS DE REVIENT A L’HEURE

A. TARIFS FACTURES : PRIX MOYENNE SUPERIEURE, INFERIEURE ET PRIX MOYENS NATIONAUX

PRIX MOYENNE PRIX MOYENNE PRIX MOYENS PRIX MOYENS Remarques Types de services SUPERIEURE INFERIEURE FRANCHE - COMTE NATIONAUX

Assistance informatique 65 à 50 € 30 € 40 € 70 € Grandes variations dans les prestations proposées. Ecarts de prix importants en fonction des interventions : dépannage – formation. Assistance administrative 26 € 19 € 20 € 18 – 20 € Garde d'enfants + 3 ans / 17 € 11 € 13 € 18 – 20 € Accompagnement 30 à 45 € 14 € 30 € 20 à 30 € Grandes variations dans les prestations proposées. Ecarts de prix importants, selon Soutien Scolaire / Cours à domicile le niveau.

SERVICES A LA FAMILLE

Soins/promenade animaux 20 € 11 € 15 € 19 € 22 € 14 € 20 € 19€ Variable si mandataire ou prestataire. Aide Personnes Agées Frais de dossier : variable. Aide/accompagnt Fam.Fragilis. - - 20 € 19 € Assistance Pers. Handicapées - - 20 € 19 €

SERVICES AUX PERSONNES DEPENDANTES

Ménage/repassage 20 € 13 € 15 € 18 € Réduction moyenne de 1€ par Petit jardinage 45 € 25€ 35 € 20 à 40 € heure sur la base Petit bricolage 35 € 18 € 30 € 18 à 40 € d’abonnement. Prép. Repas/commissions 20 € 13 € 15 € 18 €

SERVICES A LA VIE QUOTIDIENNE

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A. PRIX DE REVIENT HORAIRE POUR UN TARIF DE BASE DE 20,40 EUROS en mode PRESTATAIRE.

Moyenne en % Variable Prix horaire Prix horaire Prix horaire sur une base pondérée en % sans structure avec structure avec conditions TYPES DE POSTES DETAILS de 20 €/H. spécifiques

Personnel intervenant cat. A Salaires et charges personnel Cat. A. 74 % 14,80 € 14,80 € 14,80 €

Rémunération de compétences Cat. C. 7 % 1,40 €

Frais de déplacement 6 % 6 % moins de 5 kms 1,20 € 1,60 € 2,00 €

10 % jusqu’à 20 kms.

Personnel d’encadrement. Encadrant – visite chez les clients – 8 % 1,60 € 1,60 € planification – suivi qualité et du personnel.

Personnel de gestion Comptabilité – Paie – Ressources Humaines – 6 % 2 à 8 % 0,40 € 1,20 € 1,20 € Administration générale – Gestion de dossier.

Frais de fonctionnement de la Locaux – Energies – Communication. 4 % 2 à 6 % 0,40 € 0,80 € 0,80 € structure.

Frais de fonctionnement en Coordination – Astreinte – Intervention 365 8 % 1,60 € période continue. jours par année.

Amortissement des Achats de biens matériels et immatériels pour 2 % 0,40 € 0,40 € investissements. réaliser la prestation

Toutes charges Total 100 % + 21 % 16,80 € 20,40 € 25,80 €

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93 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

PRIX DE REVIENT HORAIRE POUR UN TARIF MANDATAIRE O.A.S.P. DE 14,30 EUROS pour une personne âgée de + 65 ans.

Prix horaire, Moyenne en % sur une Prix horaire avec conditions Moyenne en ¨% sur une tarif de base, base de 14,30 €/H. spécifiques : nuit ou dimanche base de 17,09 € TYPES DE POSTES DETAILS et jours fériés . en semaine pour conditions + 25 % sur Personnel spécifiques. intervenant

Salaire. Taux horaire SMIC (8,86 € au 8,91 € 69 % 11,13 € 72 % 1.1.2010 + 0,05 € dans la simulation). Personnel 0,89 € 1,11 € intervenant Congés payés 10 %

Catégorie A Charges patronales réduites à 12,90 % 1,26 € 10 % 1,58 € 10 %

Prévoyance et autres charges à 1,11 % 0,11 € 0,14 €

Frais de déplacement : - Souvent pas de prise en charge des Souvent pas de prise en charge Kms réalisés. des kilomètres réalisés.

Personnel - d’encadrement.

Personnel de Comptabilité – Paie – Ressources gestion Humaines – Administration générale – 3,13 € 21 % 3,13 € 18 % Gestion de dossier.

Frais forfaitaire - Frais d’inscription : 8,00 €

- Cotisation annuelle : 25,00 €

Toutes charges Total 14,30 € 100 % 17,09 € 100 %

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94 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

PRIX DE REVIENT HORAIRE POUR UN SALARIE EMPLOYE PAR UN PARTICULIER SUR UNE BASE DE 15,84 €, de moins de 65 ans.

Prix horaire, Moyenne en % sur une tarif de base, base de 15,84 €/H. TYPES DE POSTES DETAILS en semaine

Salaire. Taux horaire SMIC 8,86 € 55 %

Personnel Congés payés 10 % 0,86 € 5 % intervenant Ensemble des charges sociales payées 6,12 € 40 % par le particulier employeur : 63 % du salaire horaire.

Frais de déplacement : - - .

Personnel - d’encadrement.

Personnel de - gestion -

Frais forfaitaire -

Toutes salaires et charges Total 15,84 € 100 %

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95 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

LE MONTANT GLOBAL ACTUEL ET FUTUR DE L’APA EN FONCTION DES MONTEES EN CHARGES 3 PREVISIONNELLES

A. L’AL LOCATION PERSONNALISEE D’AUTONOMIE (APA) AU NIVEAU NATIONAL ENTRE 2002 ET 2009.

Données générales Evolution nationale depuis la création de l’APA en 2002

L’APA s’adresse aux personnes âgées de 60 ans ou plus résidant à domicile ou en établissement et confrontées à des situations de perte d’autonomie. C’est une allocation personnalisée répondant aux besoins particuliers de chaque bénéficiaire. Gérée par les départements, elle n’est pas soumise à conditions de ressources, mais son calcul tient compte des revenus des bénéficiaires. Elle permet la prise en charge d’aides et de services diversifiés. Les quatre premiers groupes iso-ressources (GIR 1 à 4) de la grille nationale AGGIR ouvrent droit à l’APA.

À la fin du deuxième trimestre 2009, le montant moyen du plan d’aide pour les personnes qui résident à domicile s’élevait à 494 euros par mois. Ce montant moyen dépend logiquement du degré de perte d’autonomie, en moyenne :

• 1 009 euros par mois pour les bénéficiaires évalués en GIR 1, • 785 euros pour les GIR 2, • 585 euros pour les GIR 3, • 348 euros pour les GIR 4.

En France, à la fin du 2 e trimestre 2009, 686 000 personnes âgées ont perçu l’APA à domicile et 431 000 en établissement.

Au total, 1 117 000 personnes, soit une progression de 2,1 % sur un an. Cette hausse est plus marquée en établissement (+2,9 %), qu’à domicile (+1,6 %) sur un an.

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La part acquittée par les Conseils Généraux et la part acquittée par les Bénéficiaires : les tendances nationales.

Le reste à charge des bénéficiaires de l’APA à domicile, le ticket modérateur, c’est-à-dire la participation laissée à la charge du bénéficiaire de l’APA dépend de ses revenus. Les ressources prises en compte sont les revenus déclarés figurant sur le dernier avis d’imposition ou de non imposition, les revenus soumis au prélèvement libératoire en application de l’article 125 A du Code général des impôts.

Il existe une tendance quant à la montée en puissance de la part acquittée par les bénéficiaires qui a augmenté à partir de 2003, s’est stabilisée depuis cette date à une moyenne de 119 euros mais fait aujourd’hui l’objet de nouvelles reconsidérations.

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B. L’ALLOCATION PERSONNALISEE D’AUTONOMIE (APA) AU NIVEAU DU DOUBS

Historique de la gestion de l’A.P.A. et 1. Jusqu’au 01/05/201, le système était organisé sur le principe de la tarification, l’institution orientations générales prenant en charge l’ensemble des coûts générés par les Opérateurs intervenant sur ce dispositif.

2. A partir du 01/05/2010, le système évolue vers de nouvelles dispositions : le Conseil Général fixe un tarif de responsabilité de 18,50 €/heure. Le système s’applique aux nouvelles prises en charge, les anciennes conservant l’ancien système. Compte tenu de la rotation moyenne des sorties, le système devrait concerner l’ensemble des prises en charge et des Opérateurs qui les assurent. Ces dispositions sont complétées par une prise en compte des situations des personnes en GIR 1 à 4, selon leurs revenus et leur niveau de dépendance.

3. Deux intentions guident ces nouvelles dispositions :

• Une responsabilisation accrue et un meilleur partage des coûts entre les 3 parties : Conseil Général – Bénéficiaires des services et Organisme.

L’absence de recul rend difficilement appréciable les effets du nouveau dispositif. Une diminution des heures est attendue de la part des Bénéficiaires, compte tenu de l’effort financier qui leur sera demandé.

• Au 30 novembre 2009, le nombre d’APA à Domicile s’élevait à : 6 521 .

Nombre de bénéficiaires à domicile • Au 31 mars.2010, le nombre de bénéficiaires de l’APA à Domicile passait à : 6386, soit une diminution de 2,1 % en quelques mois.

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2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Evolution des bénéficiaires de l’APA Gir 1 90 83 94 89 145 168 251 152 entre 2002 et 2009. Gir 2 556 580 632 717 1 078 1 260 1 232 1 188

Gir 3 499 642 715 890 1 144 1 226 1 279 1 314

Gir 4 1 258 1 770 2 058 2 488 3 132 3 510 3 638 3 656

Total 2 584 3 265 3 641 4 325 5 499 6 164 6 400 6 451 bénéficiaires

Alors qu’au niveau national, la proportion d’APA à domicile concerne 62% des personnes âgées de plus de 60 ans, le Doubs accompagne 67% de ce public, pour un montant moyen supérieur à la moyenne nationale : 4 748 € contre 4 446 €.

Globalement (APA à domicile et en établissement), le taux d’évolution de la charge globale de l’APA entre 2007 et 2008 est supérieur à la référence nationale : 8,50% contre 5 ,40%.

Le département du Doubs a montré un engagement fort tant sur le plan des aides individuelles que sur celui du financement des services prestataires :

2009 2004 2005 2006 2007 2008 (prévis.) % % % % %

DEPENSE 19 246 375 € 18 993 688 € - 1,31 24 098 542 € 26,87 27 366 823 € 13,56 30 079 977 € 9,91 33 382 264 € 10,97

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APA DOMICILE PAR GRE A GRE / MANDATARIE / Distribution des heures APA entre PRESTATAIRE les différents intervenants

100%

80% 60% Heures payées / prestataires POURCENTAGE 40% Heures payées / mandataires 20% Heures payées / usagers 0% 2005 2006 2007 2008

ANNEES

Le nombre total d’heures d’APA à Domicile se stabilise ces dernières années autour de 2,3 millions d’heures. La part effectuées par les O.A.S.P. prestataires a augmenté régulièrement, passant de 59 % du total en 2005 à 70 % en 2008.

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100 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

4 L’estimation du montant global actuel et prévisionnel du financement direct des ménages.

Reste à charge du bénéficiaire Naturellement « le reste » à la charge du bénéficiaire varie selon le choix du statut de son intervenant. Pour les OASP, principaux opérateurs, sur la base d’une prise en charge mensuelle de 40 H, le « reste à payer » se situera dans la limite moyenne nationale à savoir 119 €. Comme l’indique le tableau ci-après, les montants varient d’un département à l’autre, celui du Doubs, qui pratiquait la tarification n’est pas précisé. On peut penser que la part moyenne pour l’ensemble des bénéficiaires va très certainement augmenter au cours des prochaines années compte tenu du niveau de son point de départ.

Départements Part du Conseil Général Part moyenne pour Montant total moyen Part des seuls bénéficiaires l’ensemble des devant acquitter un ticket bénéficiaires modérateur.

DOUBS 447 € Données non disponibles Données non disponibles Données non disponibles

JURA 396 € 78 € 474 € 95 €

HAUTE-SAONE 279 € 48 € 327 € 57 €

TERRITOIRE DE 436 € 139 € 575 € 150 € BELFORT

Source : DREES.

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101 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

I V

INCIDENCES PREVISIBLES SUR LE SECTEUR DES SERVICES A LA PERSONNE

Département du DOUBS.

Objectif : . Identifier les principaux changements.

• Emergence de nouveaux marchés. • Intensification de la concurrence. • Incidences et évolutions sur la professionnalisation et la tarification. • Cohérence avec les schémas régionaux et départementaux. • Les facteurs – clés de succès pour développer des emplois de qualité dans ce secteur.

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102 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

1. C O N S T A T S S U R L E D E V E L O P P E M E N T D E S S. A. P.

P o i n t s c l é s S c h é m a t i s a t i o n

Développement du secteur en volume Quelle lecture faire du développement du secteur SAP ?

- logique de cycle et maturité du secteur en termes quantitatifs ?

- situation temporaire ou nouvelles tendances ?

2005 - 2007 - 2008 - 2009 - 10010

Quelles perspectives envisager compte tenu du contexte actuel ?

- logique du cycle et développement du secteur en termes qualitatifs ?

- complexification du développement et multiplication des scénarios ?

2005 - 2007 - 2008 - 2009 - 2010 - 2012 - 2015 ….

Quelle disponibilité de l’information sur le secteur ?

- disponibilité des informations à très court terme ? Indicateur territorial à durée rapprochée - construction d’un indicateur de situation territorial ?

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103 Services à la Personne – Etude sectorielle et Perspectives de Développement

2. O R I E N T A T I O NS G E N E R A L E S S U R L E D E V E L O P P E M E N T D E S S. A. P.

1. VALIDER UNE LECTURE DU SECTEUR EXPLICATIVE DE LA SITUATION ACTUELLE SUR LE DOUBS.

Cette lecture de la réalité devrait, sinon valider, du moins problématiser les questions suivantes :

• La nécessité de tirer parti de l’effet d’expérience relative à la connaissance des cycles de vie des services et des métiers afin de limiter les remises en cause brutales d’orientations : par exemple, celles relevant de la qualification du personnel en rapport avec le prix des prestations. Ce qui implique d’interroger le discours qui tend, avec les tensions sur le prix, à promouvoir une déqualification d’un personnel, jugé « trop qualifié pour le travail à faire ». Outre qu’il cible les « femmes », ce discours va à contre-courant du développement du secteur.

• La reconnaissance pleine et entière d’une segmentation en domaines d’activités stratégiques des différents services à la personne. Reconnaissance qui prévienne l’amalgame, respecte l’existence d’acteurs structurants, de logiques de fonctionnement et de métiers spécifiques, sans toutefois interdire la possibilité partielle de recompositions d’activités, de services, de métiers, de champs d’action.

• Le passage d’un seuil ou l’arrivée à maturité d’un certain nombre de services, notamment, ceux relevant des personnes âgées et dépendantes et donc la nécessité d’une évolution dans la manière de traiter ces services dans un cadre nouveau ;

• L’importance de la montée en puissance qualitative du secteur des services à domicile et non le rabougrissement dans les petits boulots peu qualifiés, peu professionnalisés, voués inéluctablement à retourner, à terme, dans le travail dissimulé.

• Le renforcement de la visibilité du secteur dans son intégralité au niveau du territoire, notamment entre les O.A.S.P. et l’emploi direct, afin que les difficultés soulevées par la cohabitation des modes d’intervention inégaux puissent être traitées et de nouvelles formes d’organisation progressivement émerger ;

• Les contraintes liées à la dépendance vis-à-vis d’un seul financeur et les stratégies possibles pour en sortir ;

• L’interrogation sur le rapport au territoire, à la géographie départementale et la question de l’ouverture.

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2. DEVELOPPER LES OUTILS TERRITORIAUX DE MESURE ET D’INDICATIONS DE L’EVOLUTION DU SECTEUR .

• Les données relatives à la mesure du secteur des différents services à la personne sont actuellement disponibles assez tardivement, en moyenne plus d’une année après leur production. Cet écart se constate pour les O.A.S.P. mais plus encore pour le secteur des Particuliers – Employeurs. L’absence d’un tableau de bord est une difficulté dans la mesure où elle ne facilite pas les anticipations, la préparation d’actions appropriées.

• Dans le cadre d’une approche territorialisée au niveau de l’aire urbaine, il est souhaitable de mettre en place un baromètre exploitant les données de Nova sur l’ensemble du département, les orientations des Conseils Généraux, des données issues d’un panel des Particuliers Employeurs et l’avis d’un échantillon d’opérateurs locaux, sur l’état et les tendances à 6 mois du secteur. Elaboré et communiqué à partir de la plate-forme évoquée précédemment, cet instrument aurait aussi pour vocation à mieux rendre visible les différentes composantes des familles de services à la personne. L’implication des opérateurs et des financeurs est requise pour la conception de ces outils, qui devraient aussi permettre de réguler les résultats, compte tenu d’informations et d’anticipations mieux diffusées.

3. ADAPTER LES MODES DE GESTION A DIFFERENTS SCENARIOS.

• Le tassement de la demande entre 2008 et 2009 correspond à plusieurs facteurs, maturité de certains services, ressources publiques limitées, crise économique, qui tendent à redessiner un certain nombre d’orientations. A cet égard, plusieurs scénarios sont possibles : croissance discontinue de certains services, régression d’autres, réorganisation de certaines prestations ou de façons de travailler….Cette situation interroge sur la fin des années glorieuses du secteur et sur la nécessité de s’organiser pour gérer une croissance moins mécanique, en d’autres termes de renforcer la capacité à gérer de front plusieurs scénarios.

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• Les efforts des Organismes Agréés Services à la Personne pour se « professionnaliser » ne sont pas contestables : mise en place de politique de qualification du personnel, de système qualité, de modulation du temps de travail et de gestion de l’information…. Le contexte actuel sollicite que ces efforts s’orientent ou se renforcent vers des modes de gestion encore plus complexe qui associent simultanément dans une même politique générale quatre démarches :

- Développement de la conception sur de nouvelles offres, de nouveaux services, de nouvelles organisations.

- Recherche d’économies de gestion et rationalisation des services techno-structurants et de logistique.

- Amélioration continue de la qualité du service afin que les S.A.P. progressivement obtiennent à l’instar d’autres secteurs d’activité (grande distribution, nettoyage, gestion déchets) leurs titres de noblesse, leur pleine et entière reconnaissance.

- Fermeture ou réduction d’activités avec réorientation possible du personnel vers d’autres services. En ce qui concerne le personnel et la question de sa « sur-qualification », la question de l’augmentation du niveau de compétence du secteur est imposée dans le cas d’une croissance continue mais également dans le cas d’une évolution en dents de scie de ce secteur.

4. RENFORCER LA SEGMENTATION DE L’OFFRE ET LA RECHERCHE CONCERTEE DES SOLUTIONS .

• Corollaire de ce qui précède, les différents partenariats devraient encore pouvoir évoluer, se renforcer les uns les autres dans la logique d’amélioration qualitative du secteur :

- Au niveau des services aux personnes dépendantes, le couple « financeur – opérateur » doit s’orienter vers la recherche de solutions touchant non seulement les financements des heures mais également l’organisation du travail, le niveau des standards exigés, la typologie des situations à traiter, la logique de territorialisation de l’ensemble de la dépendance par des acteurs globaux. Le paramètre « financier » si structurant actuellement doit pouvoir être replacé dans l’ensemble des problématiques du secteur et non traité seulement pour lui-même dans des rapports de force ou d’exigence unilatérale.

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- Au niveau de la formation et des métiers, doivent pouvoir là aussi se renforcer pour anticiper le contenu des offres et des organisations de services afin de faire évoluer les compétences et les standards de travail. Au niveau du secteur des S.A.P., les liaisons entre « laboratoires », centres universitaires, centres de formation, institutions publiques et opérateurs du secteur doivent prendre comme modèles de développement et de conception, ceux de l’industrie.

5. PREPARER DE NOUVELLES OFFRES DE SERVICES .

• Dans un premier temps, l’offre de services telle qu’elle est actuellement proposée convient à une génération d’âge, dont le renouvellement reste malgré tout assez rapide. En tirant parti de la classification des services à la personne, il s’agit moins d’innover dans de nouveaux contenus que dans l’organisation des contenus existants et dans leur reconfiguration, leur assemblage, leur complémentarité ou encore de structurer l’offre en prenant appui sur plusieurs principes :

• La segmentation de la population et le calage des offres sur la manière dont les ménages vivent,

• L’introduction des technologies de l’information dans l’organisation du travail afin qu’elle puisse être introduite progressivement dans la conception des futurs services aux personnes,

• La conception d’offres plus globales, encore plus simples d’accès, encore plus sûres dans leur capacité à décharger les ménages des contraintes,

• Le renforcement de la technicité des métiers qui doit permettre à terme de faire une différence très nette entre le savoir – faire des ménages et celui des professionnels, comme c’est déjà le cas sur un certain nombre de services rendus aux personnes âgées. L’offre de services doit s’écarter de l’expérience commune pour disposer d’un pouvoir de différenciation encore plus marqué.

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6. ACCOMPAGNER LES REGROUPEMENTS D’ORGANISATION OU LE DEVELOPPEMENT D’ORGANISATIONS NOUVELLES .

La plupart des opérateurs se situent déjà dans cette perspective ; plusieurs modèles sont déjà en cours, d’autres sont encore à créer :

• La recherche de l’effet de taille sur un type de service donné, plutôt générateur de volume, par exemple celui des personnes âgées ou de la dépendance ou des services à la vie quotidienne (ménage, repassage, préparation des repas) ou des services à la famille (garde d’enfants, soutien scolaire et cours à domicile). De l’effet de taille et de la spécialisation sont attendus des économies de gestion, par le partage de ressources communes, une possibilité d’intervenir sur l’ensemble d’un territoire élargi mais surtout la capacité à disposer de services de développement et de conception.

• L’ouverture de services spécialisés mais distincts et séparés juridiquement, sur chacun des 3 types de services aux personnes et aux familles (personnes âgées dépendantes, ménage – repassage – repas, famille – enfants).

• La recherche de l’intégration sur un territoire limité tout en offrant toute une chaîne de services à un type de population donné : aide à domicile, EHPAD Maisons de retraite, accueil de jour, … L’intérêt d’une telle formule est de pouvoir partager, là encore un certain nombre de ressources (matérielles, immatérielles et dans certains cas, humaines), d’offrir un service complet qui suit le mode de vie mais également de négocier avec les financeurs la définition des politiques territoriales.

• La mise en place de services correspondant aux modes de vie des actifs et situés sur les lieux de passage ou de vie des populations en mouvement : exemples, conciergerie ou mini-crèche à proximité des lieux de travail.

• La possibilité d’appliquer aux professionnels salariés des particuliers employeurs âgés ou dépendants un système d’organisation et de qualification similaire à celui des Asmats et des Points Relais.

L’élargissement des services à la personne a certes bousculé un certain nombre de positions traditionnelles mais elle renforce une tendance à la réorganisation des filières qui était déjà en mouvement depuis plusieurs années.

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3. P R O G R A M M A T I O N P R E V I S I O N N E L L E .

O R I E N T A T I O N S Court terme Moyen Long terme 1 an terme 2 ans 5 ans

1. VALIDER UNE LECTURE DU SECTEUR EXPLICATIVE DE LA SITUATION ACTUELLE SUR X

LE DEPARTEMENT DU DOUBS.

2. DEVELOPPER LES OUTILS TERRITORIAUX DE MESURE ET D’INDICATIONS DE X

L’EVOLUTION DU SECTEUR. 3. ADAPTER LES MODES DE GESTION AUX DIFFERENTS SCENARIOS. X

4. RENFORCER LA SEGMENTATION DE L’OFFRE ET LA CO-CONCEPTION DES

X SOLUTIONS. X X 5. PREPARER DE NOUVELLES OFFRES DE SERVICES. X

6. ANTICIPER ET METTRE EN PLACE DE NOUVELLES FORMES D’ORGANISATION DU X X TRAVAIL. X X

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