RECUEIL DES ACTES ADMINISTRATIFS SPÉCIAL N°39-2020-11-005

PRÉFET DU PUBLIÉ LE 19 NOVEMBRE 2020

1 Sommaire

Communauté Hospitalière Jura Sud 39-2020-11-12-007 - Délégation de signature - direction de la qualité et de la gestion des risques de la direction commune (3 pages) Page 4 39-2020-10-29-004 - Délégation de signature Direction du Pilotage Médico-Economique de la direction commune des hôpitaux Jura Sud (3 pages) Page 8 DDCSPP 39 39-2020-09-30-007 - Arrêté de délégation de signature pour- prononcer les sanctions administratives et les injonctions prévues par le livre V du code de la consommation-prononcer les transactions prévues par le livre V du code de la consommation et les livres III & IV du code de commerce (1 page) Page 12 Direction départementale des territoires du Jura 39-2020-11-10-005 - Arrêté d'application du régime forestier en forêt communale de Chambéria (6 pages) Page 14 39-2020-11-09-014 - Arrêté d'application du régime forestier en forêt communale des - Morez (6 pages) Page 21 39-2020-11-13-001 - Arrêté de modification du régime forestier en forêt communale de (4 pages) Page 28 39-2020-11-13-004 - Arrêté portant application du régime forestier en forêt communale de Courvières (25) (4 pages) Page 33 39-2020-11-13-003 - Arrêté portant application du régime forestier en forêt communale du Lac des Rouges Truites (6 pages) Page 38 39-2020-11-12-001 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de (6 pages) Page 45 39-2020-11-12-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de (6 pages) Page 52 39-2020-11-12-003 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Saint-Pierre (6 pages) Page 59 39-2020-11-13-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Sapois (6 pages) Page 66 39-2020-11-16-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de (6 pages) Page 73 39-2020-11-12-004 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de (4 pages) Page 80 39-2020-11-12-005 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de (6 pages) Page 85 DRAAF Bourgogne Franche-Comté 39-2020-11-17-003 - Arrêté portant approbation de l'aménagement de la forêt communale de Chamberia pour la période 2020-2039 (2 pages) Page 92

2 39-2020-11-17-001 - Arrêté portant approbation de l'aménagement de la forêt communale de pour la période 2020-2039 (2 pages) Page 95 39-2020-11-17-002 - arrêté portant approbation de l'aménagement de la forêt communale de Commenailles pour la période 2020-2039 (2 pages) Page 98 39-2020-11-17-004 - arrêté portant approbation du document d'aménagement de la forêt communale de pour la période 2020-2039 (2 pages) Page 101 Préfecture du Jura 39-2020-11-17-005 - AP SAS RMD pour habilitation analyses d'impact (2 pages) Page 104 39-2020-11-16-003 - Arrêté autorisant le retrait des communes d'Entre-deux-Monts et La Favière du syndicat horticole et d’embellissement de la Région de (2 pages) Page 107 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières (26 pages) Page 110 UT DREAL 39 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN (64 pages) Page 137 39-2020-11-10-007 - AP 2020 53 DREAL du 10 11 20 levee garanties financières GOYARD TP (2 pages) Page 202

3 Communauté Hospitalière Jura Sud

39-2020-11-12-007

Délégation de signature - direction de la qualité et de la gestion des risques de la direction commune

Communauté Hospitalière Jura Sud - 39-2020-11-12-007 - Délégation de signature - direction de la qualité et de la gestion des risques de la direction commune 4 Communauté Hospitalière Jura Sud - 39-2020-11-12-007 - Délégation de signature - direction de la qualité et de la gestion des risques de la direction commune 5 Communauté Hospitalière Jura Sud - 39-2020-11-12-007 - Délégation de signature - direction de la qualité et de la gestion des risques de la direction commune 6 Communauté Hospitalière Jura Sud - 39-2020-11-12-007 - Délégation de signature - direction de la qualité et de la gestion des risques de la direction commune 7 Communauté Hospitalière Jura Sud

39-2020-10-29-004

Délégation de signature Direction du Pilotage Médico-Economique de la direction commune des hôpitaux Jura Sud

Communauté Hospitalière Jura Sud - 39-2020-10-29-004 - Délégation de signature Direction du Pilotage Médico-Economique de la direction commune des hôpitaux Jura Sud 8 Communauté Hospitalière Jura Sud - 39-2020-10-29-004 - Délégation de signature Direction du Pilotage Médico-Economique de la direction commune des hôpitaux Jura Sud 9 Communauté Hospitalière Jura Sud - 39-2020-10-29-004 - Délégation de signature Direction du Pilotage Médico-Economique de la direction commune des hôpitaux Jura Sud 10 Communauté Hospitalière Jura Sud - 39-2020-10-29-004 - Délégation de signature Direction du Pilotage Médico-Economique de la direction commune des hôpitaux Jura Sud 11 DDCSPP 39

39-2020-09-30-007

Arrêté de délégation de signature pour - prononcer les sanctions administratives et les injonctions prévues par le livre V du code de la consommation -prononcer les transactions prévues par le livre V du code de la consommation et les livres III & IV du code de commerce

DDCSPP 39 - 39-2020-09-30-007 - Arrêté de délégation de signature pour - prononcer les sanctions administratives et les injonctions prévues par le livre V du code de la consommation 12 -prononcer les transactions prévues par le livre V du code de la consommation et les livres III & IV du code de commerce DDCSPP 39 - 39-2020-09-30-007 - Arrêté de délégation de signature pour - prononcer les sanctions administratives et les injonctions prévues par le livre V du code de la consommation 13 -prononcer les transactions prévues par le livre V du code de la consommation et les livres III & IV du code de commerce Direction départementale des territoires du Jura

39-2020-11-10-005

Arrêté d'application du régime forestier en forêt communale de Chambéria

Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-10-005 - Arrêté d'application du régime forestier en forêt communale de Chambéria 14 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-10-005 - Arrêté d'application du régime forestier en forêt communale de Chambéria 15 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-10-005 - Arrêté d'application du régime forestier en forêt communale de Chambéria 16 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-10-005 - Arrêté d'application du régime forestier en forêt communale de Chambéria 17 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-10-005 - Arrêté d'application du régime forestier en forêt communale de Chambéria 18 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-10-005 - Arrêté d'application du régime forestier en forêt communale de Chambéria 19 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-10-005 - Arrêté d'application du régime forestier en forêt communale de Chambéria 20 Direction départementale des territoires du Jura

39-2020-11-09-014

Arrêté d'application du régime forestier en forêt communale des Hauts de Bienne - Morez

Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-09-014 - Arrêté d'application du régime forestier en forêt communale des Hauts de Bienne - Morez 21 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-09-014 - Arrêté d'application du régime forestier en forêt communale des Hauts de Bienne - Morez 22 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-09-014 - Arrêté d'application du régime forestier en forêt communale des Hauts de Bienne - Morez 23 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-09-014 - Arrêté d'application du régime forestier en forêt communale des Hauts de Bienne - Morez 24 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-09-014 - Arrêté d'application du régime forestier en forêt communale des Hauts de Bienne - Morez 25 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-09-014 - Arrêté d'application du régime forestier en forêt communale des Hauts de Bienne - Morez 26 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-09-014 - Arrêté d'application du régime forestier en forêt communale des Hauts de Bienne - Morez 27 Direction départementale des territoires du Jura

39-2020-11-13-001

Arrêté de modification du régime forestier en forêt communale de Saligney

Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-001 - Arrêté de modification du régime forestier en forêt communale de Saligney 28 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-001 - Arrêté de modification du régime forestier en forêt communale de Saligney 29 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-001 - Arrêté de modification du régime forestier en forêt communale de Saligney 30 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-001 - Arrêté de modification du régime forestier en forêt communale de Saligney 31 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-001 - Arrêté de modification du régime forestier en forêt communale de Saligney 32 Direction départementale des territoires du Jura

39-2020-11-13-004

Arrêté portant application du régime forestier en forêt communale de Courvières (25)

Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-004 - Arrêté portant application du régime forestier en forêt communale de Courvières (25) 33 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-004 - Arrêté portant application du régime forestier en forêt communale de Courvières (25) 34 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-004 - Arrêté portant application du régime forestier en forêt communale de Courvières (25) 35 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-004 - Arrêté portant application du régime forestier en forêt communale de Courvières (25) 36 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-004 - Arrêté portant application du régime forestier en forêt communale de Courvières (25) 37 Direction départementale des territoires du Jura

39-2020-11-13-003

Arrêté portant application du régime forestier en forêt communale du Lac des Rouges Truites

Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-003 - Arrêté portant application du régime forestier en forêt communale du Lac des Rouges Truites 38 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-003 - Arrêté portant application du régime forestier en forêt communale du Lac des Rouges Truites 39 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-003 - Arrêté portant application du régime forestier en forêt communale du Lac des Rouges Truites 40 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-003 - Arrêté portant application du régime forestier en forêt communale du Lac des Rouges Truites 41 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-003 - Arrêté portant application du régime forestier en forêt communale du Lac des Rouges Truites 42 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-003 - Arrêté portant application du régime forestier en forêt communale du Lac des Rouges Truites 43 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-003 - Arrêté portant application du régime forestier en forêt communale du Lac des Rouges Truites 44 Direction départementale des territoires du Jura

39-2020-11-12-001

Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Chamole

Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-001 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Chamole 45 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-001 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Chamole 46 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-001 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Chamole 47 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-001 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Chamole 48 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-001 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Chamole 49 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-001 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Chamole 50 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-001 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Chamole 51 Direction départementale des territoires du Jura

39-2020-11-12-002

Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Commenailles

Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Commenailles 52 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Commenailles 53 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Commenailles 54 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Commenailles 55 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Commenailles 56 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Commenailles 57 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Commenailles 58 Direction départementale des territoires du Jura

39-2020-11-12-003

Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Saint-Pierre

Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-003 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Saint-Pierre 59 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-003 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Saint-Pierre 60 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-003 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Saint-Pierre 61 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-003 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Saint-Pierre 62 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-003 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Saint-Pierre 63 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-003 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Saint-Pierre 64 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-003 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Saint-Pierre 65 Direction départementale des territoires du Jura

39-2020-11-13-002

Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Sapois

Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Sapois 66 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Sapois 67 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Sapois 68 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Sapois 69 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Sapois 70 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Sapois 71 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-13-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Sapois 72 Direction départementale des territoires du Jura

39-2020-11-16-002

Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Songeson

Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-16-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Songeson 73 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-16-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Songeson 74 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-16-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Songeson 75 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-16-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Songeson 76 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-16-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Songeson 77 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-16-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Songeson 78 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-16-002 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Songeson 79 Direction départementale des territoires du Jura

39-2020-11-12-004

Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Vannoz

Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-004 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Vannoz 80 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-004 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Vannoz 81 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-004 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Vannoz 82 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-004 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Vannoz 83 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-004 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Vannoz 84 Direction départementale des territoires du Jura

39-2020-11-12-005

Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Vescles

Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-005 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Vescles 85 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-005 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Vescles 86 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-005 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Vescles 87 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-005 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Vescles 88 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-005 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Vescles 89 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-005 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Vescles 90 Direction départementale des territoires du Jura - 39-2020-11-12-005 - Arrêté portant modification du régime forestier en forêt communale de Vescles 91 DRAAF Bourgogne Franche-Comté

39-2020-11-17-003

Arrêté portant approbation de l'aménagement de la forêt communale de Chamberia pour la période 2020-2039

approbation de l'aménagement de la forêt communale de Chamberia pour la période 2020-2039

DRAAF Bourgogne Franche-Comté - 39-2020-11-17-003 - Arrêté portant approbation de l'aménagement de la forêt communale de Chamberia pour la période 2020-2039 92 DRAAF Bourgogne Franche-Comté - 39-2020-11-17-003 - Arrêté portant approbation de l'aménagement de la forêt communale de Chamberia pour la période 2020-2039 93 DRAAF Bourgogne Franche-Comté - 39-2020-11-17-003 - Arrêté portant approbation de l'aménagement de la forêt communale de Chamberia pour la période 2020-2039 94 DRAAF Bourgogne Franche-Comté

39-2020-11-17-001

Arrêté portant approbation de l'aménagement de la forêt communale de Choisey pour la période 2020-2039

aménagement de la forêt communale de Choisey pour la période 2020-2039

DRAAF Bourgogne Franche-Comté - 39-2020-11-17-001 - Arrêté portant approbation de l'aménagement de la forêt communale de Choisey pour la période 2020-2039 95 DRAAF Bourgogne Franche-Comté - 39-2020-11-17-001 - Arrêté portant approbation de l'aménagement de la forêt communale de Choisey pour la période 2020-2039 96 DRAAF Bourgogne Franche-Comté - 39-2020-11-17-001 - Arrêté portant approbation de l'aménagement de la forêt communale de Choisey pour la période 2020-2039 97 DRAAF Bourgogne Franche-Comté

39-2020-11-17-002

arrêté portant approbation de l'aménagement de la forêt communale de Commenailles pour la période 2020-2039

approbation de l'aménagement de la forêt communale de Commenailles pour la période 2020-2039

DRAAF Bourgogne Franche-Comté - 39-2020-11-17-002 - arrêté portant approbation de l'aménagement de la forêt communale de Commenailles pour la période 2020-2039 98 DRAAF Bourgogne Franche-Comté - 39-2020-11-17-002 - arrêté portant approbation de l'aménagement de la forêt communale de Commenailles pour la période 2020-2039 99 DRAAF Bourgogne Franche-Comté - 39-2020-11-17-002 - arrêté portant approbation de l'aménagement de la forêt communale de Commenailles pour la période 2020-2039 100 DRAAF Bourgogne Franche-Comté

39-2020-11-17-004

arrêté portant approbation du document d'aménagement de la forêt communale de PLUMONT pour la période 2020-2039 approbation du document d'aménagement de la forêt communale de PLUMONT pour la période 2020-2039

DRAAF Bourgogne Franche-Comté - 39-2020-11-17-004 - arrêté portant approbation du document d'aménagement de la forêt communale de PLUMONT pour la période 2020-2039 101 DRAAF Bourgogne Franche-Comté - 39-2020-11-17-004 - arrêté portant approbation du document d'aménagement de la forêt communale de PLUMONT pour la période 2020-2039 102 DRAAF Bourgogne Franche-Comté - 39-2020-11-17-004 - arrêté portant approbation du document d'aménagement de la forêt communale de PLUMONT pour la période 2020-2039 103 Préfecture du Jura

39-2020-11-17-005

AP SAS RMD pour habilitation analyses d'impact

Préfecture du Jura - 39-2020-11-17-005 - AP SAS RMD pour habilitation analyses d'impact 104 Préfecture du Jura - 39-2020-11-17-005 - AP SAS RMD pour habilitation analyses d'impact 105 Préfecture du Jura - 39-2020-11-17-005 - AP SAS RMD pour habilitation analyses d'impact 106 Préfecture du Jura

39-2020-11-16-003

Arrêté autorisant le retrait des communes d'Entre-deux-Monts et La Favière du syndicat horticole et d’embellissement de la Région de Champagnole

Préfecture du Jura - 39-2020-11-16-003 - Arrêté autorisant le retrait des communes d'Entre-deux-Monts et La Favière du syndicat horticole et d’embellissement de la Région de Champagnole 107 Préfecture du Jura - 39-2020-11-16-003 - Arrêté autorisant le retrait des communes d'Entre-deux-Monts et La Favière du syndicat horticole et d’embellissement de la Région de Champagnole 108 Préfecture du Jura - 39-2020-11-16-003 - Arrêté autorisant le retrait des communes d'Entre-deux-Monts et La Favière du syndicat horticole et d’embellissement de la Région de Champagnole 109 Préfecture du Jura

39-2020-11-12-006

Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières

Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 110 Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 111 Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 112 Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 113 ANNEXE TECHNIQUE

ARRÊTÉ N° 2020-08/EMIZ du 12 novembre 2020 relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières Sommaire La gestion événementielle...... 3 Périmètre...... 3 Principe...... 4 Organisation...... 5 Planification...... 6 Coordination...... 7 Les postures organisationnelles...... 9 COZ en posture de VEILLE et de SUIVI...... 9 Astreintes des autres services et partenaires...... 9 COZ en posture ADAPTEE...... 9 Présence H24 d’un chef de salle + un opérateur (renfort éventuel de sapeur-pompier volontaire de l’État)...... 9 Astreinte COZ : un cadre de permanence (liaisons avec les représentants des délégués de zone et le pôle sécurité intérieure placé auprès du cabinet du préfet délégué pour la défense et la sécurité)...... 9 Astreinte EMIZ : CEMIZ/A (liaisons avec le préfet délégué pour la défense et la sécurité)...... 9 Astreinte des représentants des délégués de zone, notamment la DREAL de Zone, qui peut mobiliser l’astreinte de direction DIR de Zone, et des services représentant les forces de sécurité intérieure (PN, CRS, GN)...... 9 La posture adaptée permet de suivre précisément l’événement prévisible ou en cours, en distanciel ou présentiel sur demande du CEMIZ/A...... 9 Les postures organisationnelles (suite)...... 11 COZ en posture RENFORCEE...... 11 La sortie de crise...... 15 Les mesures opérationnelles de gestion de la circulation routière...... 16 Les mesures d’aide aux déplacements...... 16 Les mesures de police administrative...... 17 Les procédures de mise en œuvre...... 18 Les évolutions de la situation...... 18 La communication événementielle...... 19 Synthèses zonales...... 19 Communication de crise...... 19 La communication événementielle (suite)...... 20 Communication de crise (suite)...... 20 Liste des abréviations...... 21 Annexe : Modalités d’alerte événementielle de l’autorité zonale...... 22

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 114 Arrêté relatif à la gestion Page 2/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020

Zone de défense et de sécurité Est : Périmètre territorial

A34 A30

A4 A31 A4

N4 N4 A26 A35 N57 N59 N67 A31 A5

A19 N77 N66

N19

N151 A6 A36

A77

A39 N5 A6

N79

Nb : A compter du 1er janvier 2021, les routes et autoroutes composant le réseau routier national non concédé dans les départements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, sont transférées au patrimoine et en gestion, aux nouvelles collectivités alsaciennes (Euro-métropole de Strasbourg et Collectivité européenne d’Alsace).

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 115 Arrêté relatif à la gestion Page 3/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020 La gestion événementielle

Périmètre La compétence du préfet de la zone de défense et de sécurité Est en matière de circulation routière1 s'exerce sur dix-huit départements, pour tout événement: • se produisant sur le réseau routier national2 et répondant aux critères de qualification zonale, au sens du code de la sécurité intérieure, • se produisant dans une zone de défense et de sécurité ou un pays limitrophe et susceptible d'avoir des incidences en zone Est. Nb : La création au 1er janvier 2021 des collectivités alsaciennes (Euro-métropole de Strasbourg et Collectivité européenne d’Alsace) n’engendrerait pas de modification sur la gestion zonale de crises routières pour la viabilité hivernale 2020-2021 conformément à la convention en cours de signature et ce jusqu’au 1er avril 2021.

Situation géographique

Départements de la zone Est

Région Département Préfecture

• Grand-Est • Ardennes (08) • Charleville-Mézières • Aube (10) • Troyes • Marne (51) • Châlons-en-Champagne • Haute-Marne (52) • Chaumont • Meurthe et Moselle (54) • Nancy • Meuse (55) • Bar-le-Duc • Moselle (57) • Metz • Bas-Rhin (67) 3 4 • Strasbourg • Haut-Rhin (68) • Colmar • Vosges (88) • Epinal

• Bourgogne- • Côte-d'Or (21) ³ • Dijon Franche-Comté • Doubs (25) • Besançon • Jura (39) • Lons-le-Saunier • Nièvre (58) • Nevers • Haute-Saône (70) • Vesoul • Saône-et-Loire (71) • Mâcon • Yonne (89) • Auxerre • Territoire de Belfort (90) • Belfort

Zones de défense limitrophes Pays frontaliers

• Zone de défense et de sécurité Nord • Allemagne • Zone de défense et de sécurité Ouest • Belgique • Zone de défense et de sécurité Paris • Luxembourg • Zone de défense et de sécurité Sud-Est • Suisse

1 Cf Code de la sécurité intérieure et notamment les articles R*122-1 et suivants 2 réseau routier national (RRN): décret n°2005-1499 du 5 décembre 2005 relatif à la consistance du RRN 3 Préfecture de région 4 Préfecture de la zone de défense et de sécurité

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 116 Arrêté relatif à la gestion Page 4/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020

La gestion événementielle (suite)

Périmètre (suite)

Réseau routier national Gestionnaires du RRN

• APRR (1.130 km d'autoroutes) Réseau concédé • Sanef (512 km d'autoroutes)

• DIR Est, DIR de Zone 5 (1.700 km de routes6) • DIR Centre-Est, service régional d'exploitation de Moulins (475 km de routes) Réseau non concédé • DIR Nord, district Reims-Ardennes (173 km de routes)

Réseau routier La zone Est est bordée par une importante frontière terrestre avec plusieurs frontalier états limitrophes. L’interconnexion des réseaux routiers, empruntés quotidiennement par plusieurs milliers d’automobilistes frontaliers, constitue un enjeu de coordination auquel répond un protocole d’accord portant organisation de la gestion des crises routières transfrontalières7.

Principe La gestion des situations de crises s’opèrent, en fonction des phases, par la combinaison des postures organisationnelles et des mesures opérationnelles.

Les phases • veille : aucun événement n'est en cours ou annoncé • pré-crise : un événement est prévu ou est en cours et susceptible de perturber les conditions habituelles de circulation • crise : un événement aux conséquences majeures est en cours et nécessite une réponse opérationnelle zonale • sortie de crise

Articulation générale En fonction de la phase rencontrée, les postures organisationnelles et les mesures opérationnelles permettent de qualifier à la fois : • l'organisation zonale adoptée • la stratégie de gestion de trafic appliquée.

Nota : • les postures organisationnelles s'appliquent à l'ensemble de la zone, • des mesures d'aide aux déplacements8 peuvent être prises en toutes circonstances, indépendamment des postures organisationnelles • les mesures de police administrative ne peuvent être décidées que dans le cadre du COZ en posture adaptée ou renforcée

5 DIR de Zone : cf. p.6 6 Données au 1er novembre 2020. Ne tiennent pas compte du transfert du RRN non concédé du Bas-Rhin et Haut-Rhin aux nouvelles collectivités alsaciennes. 7 Protocole d’accord portant organisation de la gestion des crises routières transfrontalières liées aux intempéries, conclu en 2011 avec la Wallonie, le Grand-duché de Luxembourg et la Zone de défense et de sécurité Est. 8 Il s'agit des mesures consistant à donner des conseils aux usagers (itinéraires conseillés par exemple) ou à les alerter (préavis de restrictions de circuler par exemple).

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 117 Arrêté relatif à la gestion Page 5/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020

La gestion événementielle (suite)

Organisation L’organisation zonale repose sur une gestion décrite selon le schéma ci- dessous :

Veille opérationnelle et qualificationIl incombe aux gestionnaires des réseaux routiers de mettre en place événementielleune surveillance qualifiée adaptée aux vulnérabilités et risques identifiés. Pour cela, ils s’appuient sur leurs centres de gestion du trafic qui centralisent les informations en provenance du terrain (patrouilles de sécurité) et des équipements dynamiques (caméras, stations météorologiques, boucles de comptage,…). Ainsi, chaque gestionnaire apprécie la sensibilité des événements au regard du risque de survenue d’une crise zonale ou de la nécessité d’information de l’autorité préfectorale zonale. Un soin particulier sera apporté à la qualification événementielle qui ne pourra être efficacement appréhendée par la DIR de zone qu’à la condition qu’une analyse ait été auparavant conduite par chaque gestionnaire. AlerteLa concentration des événements survenant sur le RRN, élargi au réseau frontalier au titre de la continuité des itinéraires, incombe à la DIR de zone, sur la base d’une typologie d’événements présentant des caractéristiques zonales9. Lorsqu’une situation répondant strictement à ces critères aura été identifiée, les gestionnaires du RRN informeront le niveau zonal par l’intermédiaire d’un cadre de direction en contactant l’astreinte de direction de la DIR de zone.10

9 Cf . annexe en page 21 10 Cf. note technique interministérielle du 20 mai 2016, not. p.6

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 118 Arrêté relatif à la gestion Page 6/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020

La gestion événementielle (suite)

Organisation (suite)

Alerte (suite) Parallèlement, les informations remontantes en provenance d’autres sources (préfectures, autorités frontalières, collectivités locales, services déconcentrés de l’Etat, forces de sécurité intérieure, SDIS, Météo-,…) continuent à alimenter le COZ et/ou la DREAL de Zone, selon des modalités déjà en vigueur. L’exploitation de l’ensemble de ces signaux d’information permet au niveau zonal de caractériser l’ampleur prévisible de la crise et de définir les suites à donner. L’attention des acteurs est appelée sur la nécessaire pro-activité attendue de leur part, au bénéfice de la robustesse du dispositif zonal dont l’efficacité repose essentiellement sur l’anticipation. Conseil - La DIR de Zone apporte une expertise en matière d’exploitation routière au préfet ingénierie de de Zone et l’assiste, via la DREAL de Zone, dans l’analyse de l’impact qu’un l’exploitation routière événement routier peut avoir au niveau zonal. A cet égard, elle développe une connaissance des réseaux routiers et de leurs interactions.

Conseil - La DREAL de Zone, dans un rôle de conseiller technique, met au service du préfet ingénierie de crise de Zone, ses compétences et connaissances des outils de planification de crise, dont elle assure la maîtrise d’ouvrage déléguée.

Analyse- En s’appuyant sur les informations remontées et consolidées, au stade de la pré- Propositions crise, le CEMIZ/A réunit en présentiel, ou à défaut, au moyen des outils de conférence : • le cadre de permanence EMIZ (CDP) • la DREAL de Zone • la DIR de Zone Il peut, en outre, associer ou réunir par tous moyens techniques : • les forces de sécurité intérieure (RGZGE, DZCRS, DDSP/EMZ) • les gestionnaires du RRN • une expertise technique (Météo-France, AASQA, ,…) • les préfectures concernées (SIDPC) Gestion de crise Elle s’opère dans le cadre du COZ en posture adaptée ou renforcée, sous la conduite opérationnelle du CEMIZ/A et sous l’autorité de l’autorité préfectorale zonale.

Mobilisation des L’administration et de pilotage des outils de gestion de crises nécessitent la ressources mobilisation des compétences de la DREAL de zone ou d’un agent compétent et formé à l’utilisation des outils. Elle permet notamment la création, la mise à jour et le suivi des mesures de gestion du trafic ainsi que la production des arrêtés zonaux. Planification Le préfet de la zone de défense et de sécurité s’appuie sur la DREAL de zone, maître d’ouvrage délégué des plans de gestion de trafic (PGT), pour les travaux d’anticipation, de planification et de pilotage de leur élaboration concernant notamment les crises routières. Elle veille, en outre, à la cohérence des plans départementaux et à leur compatibilité avec les plans zonaux.

La DIR de zone est associée par la DREAL à l’élaboration et à la révision des PGT par sa connaissance des réseaux, des risques, des technologies et des organisations du travail. Elle soumet à la DREAL de zone les besoins d’élaboration ou de mise à jour des PGT selon les besoins exprimés par les gestionnaires.

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 119 Arrêté relatif à la gestion Page 7/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020

La gestion événementielle (suite)

Coordination

Les principes de coordination qui sous-tendent l’intervention zonale impliquent :

• le niveau départemental (les 18 départements de la zone Est) • les quatre zones de défense et de sécurité limitrophes • les quatre pays frontaliers

Pour favoriser les échanges entre les niveaux départemental et zonal et ainsi concourir à une efficacité accrue des mesures prises sur le terrain, il importe de respecter les règles communes de coordination.

Coordination Crise de niveau local locale ↔ zonale Une crise est considérée comme locale si ses incidences n’impactent qu’un seul département de la zone, voire deux départements limitrophes si des dispositions interdépartementales ont préalablement été définies. Elle est gérée par le préfet de département.

Toute décision préfectorale départementale de restriction de circulation et, ultérieurement, de levée des restrictions, tant sur le réseau routier national que sur le réseau routier départemental dès lors qu’elle pourrait impacter un autre département, doit être préalablement concertée avec le niveau zonal.

La finalité recherchée est la mise en cohérence au vu de la situation des départements limitrophes, sur laquelle le préfet de zone de défense et de sécurité dispose d'informations en sa qualité d’autorité coordonnatrice.

Crise de niveau zonal

L’événement à gérer est considéré comme étant de niveau zonal si ses incidences impactent plus d'un département de la zone, en l’absence de disposition interdépartementale. Il est alors géré en application des dispositions prescrites dans l'arrêté et dans la présente annexe technique.

Pour favoriser la coordination, les préfets des départements concernés par la crise ou ses incidences peuvent activer leur COD dès lors que la zone active le COZ en posture renforcée.

L'action des préfets de département est alors coordonnée par le préfet de la zone de défense et de sécurité. Ses décisions revêtent la forme d'un arrêté zonal, dont la portée juridique est d'application immédiate, sans préjudice de l'exercice du pouvoir de police administrative de droit commun appartenant aux préfets de département, à qui il revient, le cas échéant, la faculté de prescrire des mesures en complément du dispositif zonal, sans toutefois en dénaturer le contenu.

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 120 Arrêté relatif à la gestion Page 8/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020

La gestion événementielle (suite)

Coordination (suite)

Coordination L'organisation zonale à adopter au sein de la zone de défense et de sécurité Est interzonale en cas d’événement dans une zone voisine est adaptée à la situation. Elle dépend de l'organisation de la zone voisine, de la nature de l’événement et du niveau de risque d'incidences.

Axe RRN commun Phase dans la Zone limitrophe Posture organisationnelle

Non Pré-crise COZ en veille et suivi

Crise COZ posture adaptée

Oui Pré-crise COZ posture adaptée

Crise COZ posture renforcée

Coordination transfrontalière11 Il est retenu le principe d'une gestion de proximité en bilatéral entre le préfet de département et les autorités du(des) pays frontalier(s). Cette disposition s’applique pour les départements frontaliers. Le préfet de département informe alors le préfet de zone et le(les) pays frontalier(s) de l’activation du centre opérationnel départemental. Subsidiairement, dès lors que la crise zonale est caractérisée et formalisée, le préfet de Zone devient alors l'interlocuteur privilégié des Etats limitrophes, par l’intermédiaire du COZ.

11 Cf protocole d’accord portant organisation de la gestion des crises routières transfrontalières liées aux intempéries du 30 septembre 2011.

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 121 Arrêté relatif à la gestion Page 9/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020

Les postures organisationnelles

Le centre opérationnel de zone placé au sein de l'état-major interministériel de zone de défense et de sécurité est situé dans les locaux du pôle opérationnel zonal d'information et de coordination (POZIC), au sein de l'Espace Riberpray, qui abrite la préfecture de la zone de défense et de sécurité Est à METZ (57). Il assure les missions opérationnelles définies à l'article R. 122-17 du code de la sécurité intérieure. Dans la continuité de la veille opérationnelle permanente, il met en œuvre les mesures de coordination et d'appui prévues dans le dispositif opérationnel Orsec de zone. Dans ce cas, il peut être en posture adaptée ou renforcée, en tant que de besoin et en fonction de l'événement à traiter, par les services de l'Etat désignés comme représentants des délégués de zone de défense et de sécurité et par les représentants habilités des autres personnes publiques et privées nécessaires à son fonctionnement.

COZ en posture de VEILLE et de SUIVI

Description, Présence H24 d’un chef de salle + un opérateur (renfort éventuel de composition et sapeur-pompier volontaire de l’État) fonctionnalités Astreinte COZ : un cadre de permanence (liaisons avec les représentants des délégués de zone, Météo France, DREAL de zone, préfectures, représentants des délégués de zone)

Astreinte EMIZ : CEMIZ/A (liaisons avec le préfet délégué pour la défense et la sécurité, préfets)

Astreintes des autres services et partenaires

COZ en posture ADAPTEE

Description, Présence H24 d’un chef de salle + un opérateur (renfort éventuel de sapeur- composition et pompier volontaire de l’État) fonctionnalités Astreinte COZ : un cadre de permanence (liaisons avec les représentants des délégués de zone et le pôle sécurité intérieure placé auprès du cabinet du préfet délégué pour la défense et la sécurité) Astreinte EMIZ : CEMIZ/A (liaisons avec le préfet délégué pour la défense et la sécurité) Astreinte des représentants des délégués de zone, notamment la DREAL de Zone, qui peut mobiliser l’astreinte de direction DIR de Zone, et des services représentant les forces de sécurité intérieure (PN, CRS, GN)

La posture adaptée permet de suivre précisément l’événement prévisible ou en cours, en distanciel ou présentiel sur demande du CEMIZ/A.

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 122 Arrêté relatif à la gestion Page 10/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020

Les postures organisationnelles (suite)

Description, Le COZ en posture adaptée est activé en fonction d’enjeux particuliers d’ordre composition et climatique et/ou de trafic12 (alerte météorologique, jours colorés Bison Futé, fonctionnalités (suite) Primevère, Palomar,…) ou à l’occasion d’événements programmés, de type manifestations sociales, culturelles ou sportives,.... Il a pour objectif le suivi rapproché d’une situation donné et la sensibilisation des membres du COZ sur la probabilité d’un passage en crise, dans l’hypothèse où les risques d’incidences zonales seraient avérés. Pour cela, les outils de conférence (web et téléphonique) sont privilégiés ; le présentiel ne constituant pas nécessairement, à ce stade, un préalable. Par ailleurs, en fonction de la nature de l’événement à gérer, la participation d'une expertise technique (Météo-France, AASQA,...) peut être requise. Critères De manière générale, l’activation du COZ en posture adaptée est requise pour suivre l'évolution d'un événement susceptible d'avoir des incidences zonales, par exemple : • événement perturbant programmé (alerte météorologique à échéance 12-24 h, chantier, manifestation, migrations estivales, …) • COD activé dans plusieurs départements de la Zone • une Zone ou pays limitrophe bascule en phase de pré-crise avec un axe en commun

Procédure L’activation du COZ en posture adaptée est décidée par le CEMIZ/A, en liaison avec la DREAL de zone et la DIR de zone. Il en informe alors l’autorité préfectorale zonale. Les opérateurs du COZ rédigent et diffusent un message de commandement. Ce message : • mentionne les critères qui motivent l’activation du COZ en posture adaptée • la mise en astreinte des membres du COZ en posture renforcée et leur demande de se tenir prêts à participer dans un délai d’une heure • indique l'heure et les modalités de connexion à la conférence Le COZ crée un dossier sur le portail ORSEC.

L’administration et de pilotage des outils de gestion de crises nécessitent la mobilisation des compétences de la DREAL de zone ou d’un agent compétent et formé à l’utilisation des outils.

L’ensemble des diffusions aux services partenaires, routiers, de niveau départemental et zonal est assuré par le COZ.

12 cf. instructions du Gouvernement sous le timbre MININT/DSCR qui détermine chaque année le calendrier d’astreinte des plans de circulation routière

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 123 Arrêté relatif à la gestion Page 11/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020

Les postures organisationnelles (suite)

COZ en posture RENFORCEE

Description, composition et L’activation du COZ en posture renforcée a pour objet la mise en place des fonctionnalités structures décisionnelles et opérationnelles nécessaires à la définition d’une stratégie zonale de gestion de crise, qui se traduit notamment par des mesures de police administrative arrêtées par l’autorité préfectorale zonale.

Il est chargé de mettre en œuvre la stratégie zonale de gestion de crise arrêtée par l’autorité préfectorale avec le concours des délégués zonaux

NB : L’activation du COZ en posture renforcée n’implique pas nécessairement l’activation préalable du COZ en posture adaptée

Critères L’activation du COZ en posture renforcée peut-être requise dès lors qu’une coordination zonale est nécessaire pour gérer un événement complexe de circulation routière, dont les incidences dépassent le cadre de la gestion départementale.

Procédure L’activation du COZ en posture renforcée est décidée par l'autorité préfectorale zonale sur proposition du CEMIZ/A, en liaison avec la DREAL de Zone et la DIR de Zone.

Les opérateurs du COZ rédigent et diffusent un message de commandement. Il mentionne : • les critères qui motivent l’activation du COZ en posture renforcée • les membres du COZ devant rejoindre ou participer à la salle situation du POZIC

Le COZ crée ou actualise le dossier sur le portail ORSEC. Le CEMIZ/A mobilise les compétences de la DREAL de zone ou d’un agent compétent et formé à l’utilisation des outils de gestion de crises dédiés.

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 124 Arrêté relatif à la gestion Page 12/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020

Fonction Type de tâches Liste des tâches

Autorité préfectorale Décision Elle arrête : (Préfète de zone ou • sur proposition du CEMIZ/A, l'activation/désactivation du Préfet délégué pour la COZ en posture renforcée défense et la sécurité) • les mesures qui nécessitent l'exercice du pouvoir de police administrative13 • la mobilisation des ressources civiles, publiques ou privées, voire les demandes de concours des ressources militaires Communication Elle décide de la stratégie de communication et assure les relations avec les médias. Contacts Elle est l’interlocuteur : • des préfets de département de la zone Est • des préfets des zones limitrophes • des autorités ministérielles compétentes, des services nationaux de gestion des crises (COGIC, CMVOA, CIC,…) • des autorités des états frontaliers. Chef EMIZ ou adjoint Décision Il est l'interlocuteur privilégié de l'autorité préfectorale. (CEMIZ/A) A ce titre, il lui rend compte de l'état de la situation et de la mise en œuvre des mesures par le COZ. Il lui propose : • l'activation/désactivation du COZ en posture renforcée, • les mesures qui nécessitent l'exercice du pouvoir de police administrative, • la mobilisation des ressources civiles, publiques ou privées, voire des ressources militaires. Animation du A ce titre, il : COZ en posture • organise et pilote les points de situation renforcée • hiérarchise et synthétise les propositions • fait mettre en œuvre les outils et ressources Contacts Il assure le contact avec : • les autorités préfectorales départementales, zonales limitrophes et des Etats frontaliers • les centres opérationnels nationaux de gestion des crises (COGIC, CIC,…) Débriefing Il est chargé d’organiser les débriefings et de valoriser le retour d’expérience.

13 cf. p.16

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 125 Arrêté relatif à la gestion Page 13/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020

Les postures organisationnelles (suite)

Description, composition et fonctionnalités (suite)

Fonction Type de tâches Liste des tâches

Cadre de permanence Contact/Recueil À ce titre, il : EMIZ • est l'interlocuteur privilégié des SIDPC, DREAL de zone (CDP) • veille à la bonne circulation des informations entre les niveaux départemental, zonal et national, • recueille les informations, les synthétise puis les remonte au CEMIZ/A, • il assure la rédaction des points de situation. Force de Il est force de proposition pour : proposition • l'emploi des ressources civiles, publiques ou privées, voire les demandes de concours des ressources militaires Outils de suivi Il fait préparer et anime les webconférences ou audioconférences. En lien avec le COZ, il veille à la saisie et à l’actualisation des informations dans le portail ORSEC, la consultation de Synapse, autres tableurs, cartographies afférentes. Délégué zonal du Recueil Il centralise, en liaison avec la DIR de zone, les différentes ministère chargé des Anticipation informations en provenance des gestionnaires du RRN et des réseaux frontaliers, des DDT et informe le CDP et CEMIZ/A. TRANSPORTS Il assure un contact régulier avec le CMVOA. (DREAL de zone) Synthèse En concertation avec les membres du COZ : Propositions • il établit le diagnostic de la situation, • il recherche les mesures opérationnelles adaptées au regard de la situation, en liaison, si besoin, avec la DIR de zone • il s’implique dans la définition de la stratégie de gestion de crise zonale • il est force de proposition pour la ressource à mobiliser dans les domaines du transport et du BTP en coordination avec l'échelon départemental, la mobilisation incombant à l'autorité préfectorale départementale. Outils de suivi Il administre et alimente les outils de gestions de crises et ressources mis à disposition et concoure à la rédaction : • des arrêtés zonaux • des communiqués à adresser à la DIR de Zone pour diffusion et mise en ligne

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 126 Arrêté relatif à la gestion Page 14/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020

Force de Il s’implique dans l’élaboration de la stratégie zonale de gestion de proposition crise, notamment sur les thématiques relatives : • à l'emploi des moyens gendarmeries, • aux mesures opérationnelles à activer.

Outils de suivi Il alimente ou fait alimenter, pour leur part, les outils et ressources mis à disposition.

Les postures organisationnelles (suite)

Description, composition et fonctionnalités (suite)

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 127 Arrêté relatif à la gestion Page 15/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020

Correspondant Contact/Recueil Il assure la coordination des moyens gendarmeries en liaison Gendarmerie avec les groupements de gendarmerie départementale concernés. (Commandement de la gendarmerie pour la Il doit s’assurer de la transmission effective des décisions et Zone Est) messages à destination des services de gendarmerie. Il s'appuie sur les synthèses régulières et les points de situation « remontant » des groupements pour renseigner le COZ.

Force de Il s’implique dans l’élaboration de la stratégie zonale de proposition gestion de crise, notamment sur les thématiques relatives : • à l'emploi des moyens gendarmeries • aux mesures opérationnelles à activer

Outils de suivi Il alimente ou fait alimenter, pour leur part, les outils et ressources mis à disposition.

Correspondants Police Contact/Recueil Ils sont les interlocuteurs au sein du COZ des différents services de police (CRS autoroutière, DDSP, PAF,...) dès lors (DZ CRS Est) qu’ils sont concernés par l’exécution des mesures décidées.

Ils doivent s’assurer de la transmission effective des décisions et messages à destination des services de police.

Ils s'appuient sur les synthèses régulières et les points de situation « remontant » des services de police pour renseigner DDSP de la Moselle le COZ. Coordination zonale

Force de Il s’implique dans l’élaboration de la stratégie de gestion de proposition crise zonale, notamment sur les thématiques relatives : • à l'emploi des moyens police, • aux mesures opérationnelles à activer.

Outils de suivi Il alimente ou fait alimenter, pour leur part, les outils et ressources mis à disposition. Chef de salle COZ Administration et Il s’assure que la salle de situation est opérationnelle et que la mise en œuvre connexion aux outils est réalisée par l’opérateur des outils Il assure la veille et la mise à jour du portail Orsec et de Synapse

Gestion des outils • Proposition et diffusion des messages de commandement de • il charge l’opérateur de veiller, en émission et en réception, communication les outils de communication du COZ (messagerie électronique et tél...) • il informede toute information importante reçue afin de permettre son analyse et son traitement • il est assurer l'archivage de tous les documents émis et reçus

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 128 Arrêté relatif à la gestion Page 16/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020

Les postures organisationnelles (suite)

Description, composition et fonctionnalités (suite)

Experts techniques L'expertise technique sur des domaines particuliers tels que la météorologie, les inondations, les risques technologiques, etc. peut s'avérer nécessaire lors de certaines crises.

S'il y a lieu, la présence au COZ de ces experts peut être requise par l’autorité préfectorale. Communication Le COZ et le service communication de la préfecture de zone assurent le suivi des comptes twitter abonnés, et diffusent les publications institutionnelles via leur compte Coz_Est et Pref_de_zone_Est Les communiqués de presse préparés sont soumis pour avis au CEMIZ/A puis validation de l’autorité préfectorale.

La sortie de crise

Objet L'objectif est de notifier la désactivation des postures du COZ.

Critères La sortie de crise peut être envisagée dès lors que toutes les mesures de police administrative arrêtées dans le cadre de la gestion de la crise sont effectivement levées.

Procédure La sortie de crise est décidée par l'autorité préfectorale zonale sur proposition du CEMIZ/A, en liaison avec la DREAL de zone et la DIR de zone. Les personnels du COZ rédigent et diffusent un message de commandement. Il mentionne : • les critères qui motivent la sortie de crise, • l'organisation zonale adoptée. Selon le cas, l’organisation zonale peut adopter : • la posture adaptée, • la posture de veille et de suivi.

Le COZ clôt ou actualise le dossier sur le portail ORSEC.

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 129 Arrêté relatif à la gestion Page 17/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020

Les mesures opérationnelles de gestion de la circulation routière

Les mesures d’aide aux déplacements

Objet Les mesures d'aide aux déplacements ont pour objectif d’inciter, les usagers, à qui elles sont diffusées14, afin qu'ils modifient leur comportement. Elles consistent en une information générale sur la situation en cours pouvant s’assortir : • d’itinéraires conseillés, de type alternatifs, définis parmi les mesures issues des plans Palomar et/ou Bruxelles-Beaune, avec l’objectif d’optimiser l’utilisation du maillage du RRN et de délester, le cas échéant, le trafic vers les réseaux associés ; • de préavis de restriction de circuler.

Critères Les mesures d'aide aux déplacements sont mises en oeuvre : • A titre prévisionnel, en veille, dès lors que des événements sont susceptibles d’impacter les conditions de circulation, • En situation de crise, par le COZ en posture adaptée ou renforcée, en accompagnement de mesures de restriction de circulation.

Procédure Les mesures d'aide aux déplacements sont généralement demandées par les gestionnaires routiers. Hors situations de crise, les gestionnaires du RRN sont dispensés de validation zonale sous réserve que la mise en œuvre incitative de l’aide aux déplacements ne concerne que le seul réseau du gestionnaire et ne nécessite donc aucune coordination zonale.

En situation de crise, le gestionnaire exprime ses besoins auprès de la DIR de Zone, qui se met en relation avec la DREAL de Zone, afin d’analyser, dans des postures du COZ, les suites à donner.

La mise en œuvre de la mesure fait l’objet d’un message d’information MOBILITE, rédigé et diffusé par la DREAL de zone. Le cas échéant, il élabore un communiqué décrivant la situation et le transmet à la DIR de zone, pour diffusion.

14 Cf communication usagers de la route p.21

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 130 Arrêté relatif à la gestion Page 18/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020 Les mesures opérationnelles de gestion de la circulation routière (suite)

Les mesures de police administrative

Les restrictions de circulation

Ces mesures ont pour objectifs d’assurer, dans des conditions de sécurité optimales, la circulation routière des usagers, confrontés à des perturbations d’origine météorologique et/ou événementielle.

Les interdictions de Lorsque les conditions de conduite se dégradent, les mesures d’interdiction de circuler circuler concernent principalement les véhicules lourds qui, par leurs caractéristiques, sont souvent à l’origine du blocage de la circulation, notamment à l’occasion d’intempéries hivernales. Cette mesure s’accompagne souvent du stationnement obligatoire sur les zones prévues à cet effet. En fonction du contexte local et de critères stricts de sécurité, une manœuvre de tri catégoriel des véhicules lourds15 selon leur tonnage (7,5/19 tonnes) peut être envisagée. L’objectif est alors de permettre le maintien en circulation des poids- lourds non articulés, présentant des risques moindres de blocage.

NB : La gestion des dérogations aux interdictions de circuler est du ressort du niveau départemental, s’agissant notamment du transport scolaire.

Les fermetures d’axes En situation exceptionnelle, l'objectif est d'empêcher les usagers de s'engager sur un axe bloqué, ou en passe de le devenir, et d'aboutir à une situation inextricable de nature à générer des naufragés de la route. La fermeture d’axe se traduit par la décision d’une mesure d’interdiction de circuler étendue à toutes les catégories de véhicules et la mise en place d’itinéraires de déviation obligatoires.

Les limitations de Elles sont mises en œuvre lorsque les conditions de conduite sont dégradées vitesse mais ne conduisent pas nécessairement à une mesure d’interdiction de circuler. Elles peuvent trouver à s’appliquer en vertu de dispositions réglementaires du Code de la route, mais peuvent aussi être considérées comme des mesures de prudence, au titre du principe de précaution, lors d’intempérie essentiellement. En outre, ces mesures permettent de répondre aux conséquences des épisodes de pollution de l’air qui nécessitent souvent l’abaissement de la vitesse maximale autorisée.

Les interdictions de Elles sont mises en œuvre lorsque les conditions de conduite sont dégradées dépassement mais ne conduisent pas nécessairement à une mesure d’interdiction de circuler. Elles peuvent trouver à s’appliquer en vertu de dispositions réglementaires du Code de la route, mais peuvent aussi être considérées comme des mesures de prudence, au titre du principe de précaution, lors d’intempérie essentiellement.

15 Cf. instruction interministérielle du 12 décembre 2011

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 131 Arrêté relatif à la gestion Page 19/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020 Les mesures opérationnelles de gestion de la circulation routière (suite)

Les procédures de mise en œuvre

Les arrêtés préfectoraux zonaux

Dans le cadre de sa fonction de coordination de l’action de l’État en situation de crise zonale, le préfet de zone dispose d’un pouvoir réglementaire applicable dans les circonstances définies à l’article R*122-8 du code de la sécurité intérieure. Aussi, l’arrêté préfectoral zonal est d’application immédiate, sans préjudice de l’exercice du pouvoir de police administrative de droit commun appartenant au préfet de département, à qui il revient, le cas échéant, la faculté de prescrire des mesures en complément du dispositif zonal, sans toutefois en dénaturer le contenu. Le projet d’arrêté est rédigé notamment l’agent d’astreinte compétent de la DREAL de zone. Il formalise les mesures de police administrative décidées par l’autorité préfectorale zonale ou, si elle se trouvait empêchée, par celle agissant par délégation. Les opérateurs du COZ en assurent la diffusion et la mise en ligne dans le dossier ouvert sur le portail ORSEC.

Les évolutions de la situation

Afin de suivre la chronologie du déroulement d’une situation de crise, le COZ peut être amené à faire évoluer les mesures opérationnelles. Il peut s’agir, par exemple : • d’élargir l’interdiction de circuler pour faire face à une dégradation de la situation; • de rétablir partiellement (d’autres restrictions restent applicables) ou temporairement (accalmie de la situation) la circulation routière. Par principe, l’arrêté préfectoral zonal produit se substitue au précédent et dresse un état de la situation valable jusqu’à la prochaine évolution.

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 132 Arrêté relatif à la gestion Page 20/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020 La communication événementielle

Synthèses zonales Ces synthèses ont essentiellement pour objectif de dresser un point de situation à intervalles réguliers, pour l’information des partenaires de la gestion de crise. Elles n'ont pas vocation à être diffusées en l'état auprès des médias et du public. En revanche, elles peuvent servir de base pour élaborer un communiqué de presse.

Élaboration Elles sont élaborées, en lien avec l’ensemble des acteurs, par le cadre de permanence de l’EMIZ en liaison avec les remontées d’informations, les décisions prises et les demandes nationales.

Diffusion Les synthèses zonales sont notamment communiquées aux centres opérationnels ministériels (COGIC, CIC, CMVOA,…) et aux centres opérationnels départementaux et sont versées au portail ORSEC par le COZ.

Communication de crise

Communication des La circulaire du 7 juin 2011 relative à l'organisation et aux missions de la autorités communication territoriale de l'Etat prévoit la compétence générale du préfet de département dans le cadre de sa mission de gestion opérationnelle des crises.

Lorsque la crise génère des effets dépassant le cadre du département, le préfet de zone de défense et de sécurité dispose d'un pouvoir de coordination de la communication de l'Etat.

Pour servir cet objectif, la préfecture de la zone de défense et de sécurité Est et Radio France – Réseau France Bleu ont signé une convention16 de partenariat relative à la diffusion de vigilance, d’alerte et d’information des populations dans les situations de crise zonale relevant de la sécurité civile.

Au stade de la survenance d'une crise locale, le préfet de département et le directeur de la radio locale procèdent à tous les échanges d'information utiles dans le respect des règles de confidentialité et de déontologie professionnelles. Subsidiairement, en situation de crise zonale, France Bleu Lorraine Nord assumera une fonction zonale, en ce sens où elle fera office de point d’entrée unique au profit des autres stations du réseau France Bleu situées en zone de défense et de sécurité Est.

Communication Le COZ et le service communication de la préfecture de zone assurent le suivi des zonale comptes twitter abonnés, et diffusent les publications institutionnelles via leur compte Coz_Est et Pref_de_zone_Est Les communiqués de presse préparés sont soumis pour avis au CEMIZ/A puis validation de l’autorité préfectorale.

Dialogue avec les Avant et pendant la crise, il entre dans les attributions de la DREAL de zone organisations d'entretenir un dialogue avec les organisations professionnelles des transports professionnelles routiers.

16 Convention zonale de partenariat du 18 janvier 2017

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 133 Arrêté relatif à la gestion Page 21/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020 La communication événementielle (suite)

Communication de crise (suite)

Communication à Les événements exceptionnels occasionnant une dégradation très significative des l'usager de la route conditions de circulation font l'objet de communiqués, voire d'arrêtés préfectoraux dans le cadre de validés par l'autorité zonale. Bison Futé17 La DIR Est, DIR de zone est chargée de la saisie dans l’outil Tipi, des communiqués relatifs au volet routier de la crise. S’agissant notamment des mesures de restriction de la circulation, elle veille à la mise en ligne, sans délai, sur le site Bison Futé, des arrêtés préfectoraux.

Les communiqués liés à la crise routière sont ainsi simultanément mis en ligne sur Bison Futé et diffusés vers les abonnés à l'offre d'information routière.

Vecteurs de diffusion Les services émetteurs sont les services habilités à diffuser l'information zonale provenant du COZ, et se faire ainsi le relais des décisions de l’autorité préfectorale : • le site Extranet AGORRA18 • Radios (prioritairement Radio France-Réseau France Bleu) et télévisions locales ou nationales et leurs déclinaisons numériques • Radios trafic 107.7 FM et leurs déclinaisons numériques • Presse écrite quotidienne régionale et ses déclinaisons numériques, • le site Internet de Bison Futé19 • les réseaux sociaux Facebook20 et Twitter21 officiels

17 cf. note technique du 14 avril 2016 relative à l’information routière à destination des usagers sur le réseau routier national (RRN) 18 https://www.agorra.interieur.gouv.fr 19 https://www.bison-fute.gouv.fr/ 20 https://www.facebook.com/prefetzoneest/ 21 https://twitter.com/COZ_EST

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 134 Arrêté relatif à la gestion Page 22/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020

Liste des abréviations

AASQA : association agrée de surveillance de la qualité de l’air AGORRA : aide à la gestion opérationnelle des risques routiers et des aléas APRR : autoroutes Paris Rhin Rhône CCH : conditions de conduite hivernale

CDP : cadre de permanence CEMIZ/A : chef d’état-major interministériel de zone ou adjoint CIC : centre interministériel de crise CMVOA : centre ministériel de veille opérationnelle et d’alerte COD : centre opérationnel départementale COGIC : centre opérationnel pour la gestion interministérielle des crises COZ : centre opérationnel zonal CRS : compagnies républicaines de sécurité DDSP : direction départementale de la sécurité publiques DDT : direction départementale des territoires DIR : direction interdépartementale des routes DREAL : direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement DZCRS : direction zonale des compagnies républicaines de sécurité EMIZ : état-major interministériel de zone FSI : forces de sécurité intérieure PAF : police aux frontières PSI : pôle sécurité intérieure RGZGE : région de gendarmerie Zone/Grand Est RRN : réseau routier national SDIS : service départemental d’incendie et de secours

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 135 Arrêté relatif à la gestion Page 23/23 des événements zonaux de crises routières ANNEXE TECHNIQUE Version : 2020 Annexe : Modalités d’alerte événementielle de l’autorité zonale

En cas de tension prévisible ou avérée des stocks de sel, chaque gestionnaire en informera la DREAL de zone et le COZ lors des webconférences hebdomadaires du jeudi 15h30 ou lors des webconférences ou audioconférences organisées en cas de pré-crise ou crise

Préfecture du Jura - 39-2020-11-12-006 - Arrête relatif à la gestion des événements zonaux de crises routières 136 UT DREAL 39

39-2020-11-10-006

AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN

UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 137 rr Lihné Égalité Frattrn lié RÉPUBLIQUEFRANÇAISE PREFET DU JURA

Arrêté préfectoral d’autorisation unique n°AP-2020-50-DREAL relatif à l’exploitation par la société SAB THEVENINd’une fonderie de métaux et d’alliage non4erreux située sur les communes d’EQUEVILLONet CHAMPAGNOLE

LE PRÉFET DU JURA

Vu le Code de l’Environnement et notamment son titre i du Livre V, relatif aux installations classées pour la protection de l’Environnement; Vu la nomenclature des installations classées; Vu le Code des relations entre le public et l’administration Vu l’ordonnance n° 2014-355 du 20 mars 2014 modifiée relative à l’expérimentation d’une autorisation unique en matière d’installations classées pour la protection de l’environnement Vu le décret n° 2014-450 du 02 mai 2014 relatif à l’expérimentation d’une autorisation unique en matière d’installations classées pour la protection de l’environnement; Vu l’arrêté ministériel du 02 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d’eau ainsi qu’aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation Vu l’arrêté ministériel du 04 octobre 2010 relatif à la prévention des risques accidentels au sein des installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation Vu l’arrêté ministériel du 24 août 2017 modifiant dans une série d’arrêtés ministériels les dispositions relatives aux rejets de substances dangereuses dans l’eau en provenance des installations classées pour la protection de l’environnement Vu l’arrêté ministériel du 15 décembre 2009 fixant certains seuils et critères mentionnés aux articles R. 512-33, R. 512-46-23 et R. 512-54 du Code de l’Environnement; Vu l’arrêté ministériel du 27 juillet 2015 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations classées pour la protection de l’environnement soumises à déclaration sous la rubrique n° 2560 Vu l’arrêté ministériel du 27 juillet 2015 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations classées pour la protection de l’environnement soumises à déclaration sous la rubrique n° 2563 Vu l’arrêté ministériel du 30 juin 1997 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations classées pour la protection de l’environnement soumises à déclaration sous la rubrique n° 2575 Vu l’arrêté ministériel du 30 juin 1997 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations classées pour la protection de l’environnement soumises à déclaration sous la rubrique n° 2565 Vu l’arrêté ministériel du 14 décembre 2013 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations relevant du régime de la déclaration au titre de la rubrique n° 2921 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement;

1

UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 138 Vu l’arrêté ministériel du 29 mai 2000 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations classées pour la protection de l’environnement soumises à déclaration sous la rubrique n° 2925 Vu l’arrêté ministériel du 31 mai 2012 fixant la liste des installations classées soumises à l’obligation de constitution de garanties financières en application du 50 de l’article R. 516-1 du Code de l’Environnement; Vu l’arrêté ministériel du 31 mai 2012 relatif aux modalités de détermination et d’actualisation du montant des garanties financières pour la mise en sécurité des installations classées et des garanties additionnelles en cas de mise en oeuvre de mesures de gestion de la pollution des sols et des eaux souterraines Vu l’arrêté ministériel du 02 octobre 2009 relatif au contrôle des chaudières dont la puissance nominale est supérieure à 400 kilowatts et inférieure à 20 mégawatts

Vu le document de référence sur les meilleures techniques disponibles : BREF “forges et fonderies” (SE) de mai 2005 Vu l’arrêté préfectoral n°485 du 29 mars 2005 délivré à la SAS Fonderie THEVENIN pour l’établissement qu’elle exploite sur le territoire des communes de CHAMPAGNOLE et EQUEVILLON Vu la demande du 26 janvier 2017 présentée par la société SAB THEVENIN dont le siège social est situé Route de Pontarlier 39300 EQUEVILLON, en vue d’obtenir l’autorisation d’exploiter une installation de fonderie de métaux et d’alliage non ferreux d’une capacité maximale de 46 tonnes par jour, située à la même adresse Vu le dossier déposé à l’appui de sa demande et complété en dernier lieu le 20 décembre 2018 Vu les avis exprimés par les différents services et organismes consultés en application des articles R. 181-18 à R. 181-32 du Code de l’Environnement; Vu les avis exprimés par les différents services et organismes consultés en application des articles R. 512-19 à R. 512-24 du Code de l’Environnement; Vu l’avis de l’Autorité Environnementale en date du 05 octobre 2018; Vu la décision en date du 10janvier 2019 du président du tribunal administratif de BESANÇON, portant désignation du commissaire-enquêteur; Vu l’arrêté préfectoral n° DCPPAT-BE-20190121-001 en date du 21 janvier 2019 ordonnant l’organisation d’une enquête publique pour une durée de 32 jours consécutifs du 19 février 2019 au 22 mars 2019 inclus sur le territoire des communes de CHAMPAGNOLE et EQUEVILLON Vu les avis exprimés par les collectivités territoriales consultées Vu le registre d’enquête et l’avis du commissaire enquêteur Vu l’arrêté préfectoral n°AP-2019-26-DREAL du 4 juillet 2019 portant sursis à statuer sur la demande d’autorisation déposée par la Société SAB THEVENIN Vu le rapport et les propositions en date du 16 septembre 2020 de l’inspection des installations classées Vu l’avis en date du 29 septembre 2020 du Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques au cours duquel le demandeur a été entendu Vu le projet d’arrêté porté le 6 octobre 2020 à la connaissance du demandeur Vu l’absence d’observations de l’exploitant sur le projet d’arrêté et les prescriptions

CONSIDÉRANT que la société SAB THEVENIN est autorisée à exploiter une fonderie de métaux et d’alliage non-ferreux dont la capacité maximale de production est de 30 tonnes par jour, par l’arrêté préfectoral n°485 du 29 mars 2005 CONSIDÉRANT que la société SAB THEVENIN a déposé un dossier d’autorisation unique relatif à l’augmentation de ses capacités de production pour une augmentation de 30 à 46 tonnes par jour CONSIDÉRANT que cette augmentation est substantielle car supérieure en elle-même au seuil d’autorisation de la rubrique 2552 de la nomenclature des installations classées

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 139 CONSIDÉRANT qu’au cours de l’instructionde la demande par l’inspection des installations classées, le demandeur a été conduit à apporter des améliorations à son projet initialen recalculant le montant des garanties financières qu’il doit constituer, en établissant un comparatif entre ses installations et les meilleurs techniques disponibles mentionnées dans les conclusions du BREF <(forges et fonderies », en dotant le site d’équipements permettant un confinement de l’ensemble des eaux d’incendie et en modifiant l’exutoire de la cheminée reliée au four à gaz CONSIDÉRANT qu’en application des dispositions de l’article L. 181-3 du Code de l’Environnement, l’autorisation ne peut être accordée que si les dangers ou inconvénients de l’installation peuvent être prévenus par des mesures que spécifie l’arrêté préfectoral CONSIDÉRANT que les mesures imposées à l’exploitant tiennent compte des résultats des consultations menées en application des articles R. 181-18 à R. 181-32, des observations des conseils municipaux et des services déconcentrés de l’État et sont de nature à prévenir les nuisances et les risques présentés par les installations CONSIDÉRANT que les conditions d’aménagement et d’exploitation fixées par l’arrêté préfectoral d’autorisation doivent tenir compte, d’une part, de l’efficacité des techniques disponibles et de leur économie, d’autre part de la qualité, de la vocation et de l’utilisationdes milieux environnants, ainsi que de la gestion équilibrée de la ressource en eau CONSIDÉRANT que les installations classées sous le régime de l’autorisation au titre des rubriques 2552 et 3250-b ont l’obligationde constitution de garanties financières; CONSIDÉRANT qu’en application de la Directive IED n°2010/75/UE du 24 novembre 2010, l’article R.515-60 du Code de l’Environnement impose que l’arrêté d’autorisation fixe des prescriptions concernant la surveillance périodique du sol et des eaux souterraines en définissant notamment la fréquence de cette surveillance CONSIDÉRANT que les données hydrogéologiques présentées dans le dossier d’autorisation ne permettent pas d’exclure la présence d’eaux souterraines au droit du site et que la réalisation d’une étude hydrogéologique intégrant des investigations au droit du site est donc nécessaire pour que l’exploitant puisse justifier de la non-réalisation de la surveillance périodique des eaux souterraines CONSIDÉRANT que les conditions légales de délivrance de l’autorisation sont réunies.

Sur proposition du Secrétaire Général de la Préfecture,

3

UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 140 ARRÊTE

1 - PORTÉE DE L’AUTORISATION ET CONDITIONS GÉNÉRALES

1.1 BÉNÉFICIAIRE ET PORTÉE DE L’AUTORISATION

1.1.1 Exploitant titulaire de l’autorisation La société Sab THEVENIN dont le siège social est situé route de Pontarlier 39300 EQUEVILLONest autorisée, sous réserve du respect des prescriptions du présent arrêté, à exploiter sur le territoire des communes de CHAMPAGNOLEet EQUEVILLON,les installations détaillées dans les articles suivants.

1.1.2 Modifications et compléments apportés aux prescriptions des actes antérieurs Les prescriptions de l’arrêté préfectoral n°485 du 29 mars 2005 sont abrogées et remplacées par le présent arrêté à l’exception de l’article 1.1.1. autorisant la SAS Fonderie THEVENIN à exploiter une installation de fonderie de métaux et alliages non ferreux sur les communes de CHAMPAGNOLE et EQUEVILLON.

1.1.3 Installations non visées par la nomenclature ou soumises à déclaration ou soumises a enregistrement Les prescriptions du présent arrêté s’appliquent également aux autres installations ou équipements exploités dans l’établissement, qui, mentionnés ou non dans la nomenclature, sont de nature par leur proximité ou leur connexité avec une installation soumise à autorisation à modifier notablement les dangers ou inconvénients de cette installation, conformément à l’article L. 181-1 du Code de l’Environnement.

1.1.4 Agrément des installations Sans objet.

4

UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 141 1.2 NATURE DES INSTALLATIONS 1.2.1 Liste des installations concernées par une rubrique de la nomenclature des installations classées

!jjjj Libelléde la rubrique(activité) Caractéristiques Capacités yF (*) * maximales ‘ autorisées Production, transformation des métaux et alliages non Fabrication de pièces ferreux automobiles à partir de lingots d’alliage d’aluminium Autres : 3250-3-a A 3; métaux non ferreux a) Fusion, y compris alliage, incluant les produits de récupération, avec une capacité de fusion supérieure à 20 -3 fours de fusion (1 gaz et 2 tonnes par jour électriques) 46 tonnes/ jour

. - , - deux fours gaz à creuset Fonderie (fabrication de produits moules) de metaux et alliages non-terreux (à l’exclusion de celles relevant de la - 18 cellules robotisées de 2552-1 A rubrique 2550) production La capacité de production étant: t supéreureàj_ --______.r Travail mécanique des métaux et alliages, à l’exclusion desUsinage des pièces activités classées au titre des rubriques 3230-a ou 3230-b. ‘(perçage, taraudage, La puissance maximum de l’ensemble des machines f155hJ’ge) pouvant concourir simultanément au fonctionnement de 2560-2 DC ‘ 640 kW l’installation étant 2. Supérieure à 150 kW, mais intérieure ou égale à 1 000 kW Nettoyage-dégraissage de surface quelconque, par des Nettoyage et dégraissage

. ‘procédés utilisant des liquides à base aqueuse ou des pièces produites dans ,hydrosolubles à l’exclusion des activités de nettoyage—des machines à laver 3280 litres 2563-2 DC dégraissage associées à du traitement de surface. localisées dans l’atelier de La quantité de produit mise en oeuvre dans le procédéhnition et l’atelier de étant: parachèvement

I I 2. Supérieure à 5001, mais intérieure ou égaleà7SOO I Revêtement métallique ou traitement (nettoyage, décapage,

: conversion dont phosphatation, polissage, attaque

chimique, vibro-abrasion, etc.) de surfaces par voie! . . - 4 appareils de tnbofinition 2565-4 DC électrolytique ou chimique, à l’exclusion des activités 5290 litres classées au titre des rubriques 2563, 2564, 3260 ou 3670. 4. Vibro-abrasion, le volume des cuves affectées au

traitement étant supérieur à 200 I Emploi de matières abrasives telles que sables, corindon, grenailles métalliques, etc. sur un matériau quelconque pour gravure, dépolissage, décapage, grainage, à l’exclusion des 2575 D 110 kW activités visées par la rubrique 2565. - 3 grenailleuses La puissance maximum de l’ensemble des machines fixes pouvant concourir simultanément au fonctionnement de l’instaUationétant supérieure _2Çk(______Installation de refroidissement évaporatif par dispersion d’eau dans un flux d’air généré par ventilation mécanique ou nature e Une tour aérorefrigérante en b) La puissance thermique évacuée maximale étant circuit fermé inférieure à 3000 kw Atelier de charge d’accumulateurs. 2925-1 D 1. Lorsque la charge produit de l’hydrogène, la puissance 55 kw maximale de courant continu utilisable pour cette opération étant supérieure à 50 kw Nettoyage, dégraissage, décapage de surfaces par des Hors procédé sous vide, le 2564 NC procédés utilisant des Liquides organohalogénés ou des volume des cuves affectées 200 litres solvants organiques, à l’exclusion des activités classées au au traitement étant inférieur à titre de la rubrique 3670. 200 litres

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 142 Combustion à l’exclusion des installations visées par les Une chaudière gaz alimentée rubriques 2770, 2771 et 2971. dont la puissance thermique 2910 NC nominale est de 700 kw 705 kw Moteur du nettoyeur haute pression, puissance 4,8 kw

La quantité totale susceptible d’être présente dans les installations est inférieure à 6 4718 NC Gaz inflammables liquéfiés de catégorie 1 et 2 (y compris tonnes. 600 kg GPL) et gaz naturel Bouteilles de 13 kg et 35 kg utilisées pour le préchauffage des moules

Dépôt de papier, carton ou matériaux combustibles Le volume susceptible d’être 1530 NC analogues y compris les produits finis conditionnés stocké étant inférieur ou égal 378 m3 à 1000 m3

(‘7A (autorisation), D (Déclaration), DC (soumis au contrôle périodique prévu par l’article L. 512-11 du CE) ou NC (Non Classé) En application de l’article R. 512-55 du Code de l’Environnement, les installations DC ne sont pas soumises à l’obligation de contrôle périodique lorsqu’elles sont incluses dans un établissement qui comporte au moins une installation soumise au régime de l’autorisation ou de l’enregistrement. Au sens de l’article R. 515-61, la rubrique principale est la rubrique 3250 relative à l’exploitation d’une installation de transformation de métaux non ferreux et les conclusions sur les meilleures techniques disponibles relatives à la rubrique principale sont celles associées au document BREF “Forges et fonderies” (SF).

1.2.2 Liste des installations concernées par une rubrique de la nomenclature loi sur l’eau

Rubrique__f Régime Libellé de la rubrique (activité) Caractéristiques (1 Rejet d’eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, la surface totale du projet, La superficie imperméabilisée est de la 2.1.5.0 D augmentée de surface correspondant à la partie du bassin 18 591 m2. naturel dont les écoulements sont interceptés par le projet 2’ supérieureài ha mais inférieure à 20 ha. (‘7 D (Déclaration) La superficie des toitures, aires de stockage, voies de circulation, aires de stationnement et autres surfaces imperméabilisées est de 18 591 m2.

1.2.3 Situation de l’établissement Les installations autorisées sont situées sur les communes, parcelles et lieux-dits suivants Communes Parcelles Lieux-dits Surface

EQUEVILLON n°676 section OB Aux Lignières 22 754 m2

CHAMPAGNOLE n°275 section AP Aux Lignières 9 089 m2

Les installations citées à l’article 1.2.1 ci-dessus sont reportées avec leurs références sur le plan de situation de l’établissement annexé au présent arrêté (annexe I).

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 143 1.2.4 Consistance des installations autorisées L’établissement comprenant l’ensemble des installations classées et connexes se compose - d’un atelier de fusion constitué

• dune zone de stockage de la matière première regroupant les lingots d’alliage d’aluminium, les rebuts de production et des déchets de découpe

• d’un four à gaz et deux fours à induction électrique

• de deux fours à gaz à creuset de réserve.

- d’un atelier de moulage - refroidissement - ébavurage (réparti sur les secteurs dits Fonderie 1 et Fonderie 2) constitué de 18 cellules robotisées de production (four de maintien électrique, presse à injecter, robot poteyeur, robot de préhension, bac de refroidissement d’eau et une presse de découpe)

- d’un atelier de finition (grenaillage, tribofinition)

- d’un atelier d’usinage - d’un atelier de contrôle qualité - d’un magasin (stockage des moules et des produits finis) - de zones de stockage des déchets - d’une tour aéroréfrigérante

- de bureaux. Les installations sont exploitées du lundi 5h00 au vendredi 23h00.

1.2.5 Statut de l’établissement L’établissement n’est ni seuil haut, ni seuil bas, tant par dépassement direct d’un seuil tel que défini au

point I de l’article R. 511-11 du Code de l’Environnement, que par règle de cumul en application du point IIde ce même article.

1.3 CONFORMITÉ AU DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION Les aménagements, installations ouvrages et travaux et leurs annexes, objet du présent arrêté, sont disposées, aménagées et exploitées conformément aux plans et données techniques contenus dans les différents dossiers déposés par l’exploitant. En tout état de cause, elles respectent par ailleurs les dispositions du présent arrêté, des arrêtés complémentaires et les réglementations autres en vigueur.

1.4 DURÉE DE L’AUTORISATION 1.4.1 Durée de l’autorisation et caducité L’arrêté d’autorisation cesse de produire effet lorsque l’installation n’a pas été mise en service ou réalisée dans le délai de trois ans à compter de la notification du présent arrêté, sauf cas de force majeure ou de demande justifiée et acceptée de prorogation de délai conformément à l’article R. 181-48 du Code de l’Environnement.

1.5 PÉRIMÈTRE D’ÉLOIGNEMENT Sans objet.

1.6 GARANTIES FINANCIÈRES 1.6.1 Objet des garanties financières Conformément au paragraphe IV de l’article R. 516-2 du Code de l’Environnement, le montant des garanties financières est établi compte tenu des opérations suivantes 7

UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 144 - La mise en sécurité du site de l’installation en application des dispositions mentionnées aux articles R. 512-39-1 et R. 512-46-25; - Les mesures de gestion de la pollution des sols et des eaux souterraines, dans le cas d’une garantie additionnelle à constituer en application des dispositions de l’article R. 516-2 VI.

1.6.2 Montant des garanties financières

Le montant de référence des garanties financières à constituer est fixé à 89 952 € UC.

Il a été défini selon la méthode forfaitaire définie dans l’arrêté ministériel du 31 mai 2012 en prenant en compte un indice TP 01 de 108,9 (paru au 30 du 17juillet2020) et un taux de WA de 20 %.

Il est basé sur une quantité maximale de déchets pouvant être entreposés sur le site défini à l’article 5.1.3 du présent arrêté.

1.6.3 Établissement des garanties financières Les installations exploitées sont soumises à garanties financières, mais leur constitution n’est, à la date de notification du présent arrêté, pas obligatoire en application des dispositions de l’article R. 516-1 du Code de l’Environnement.

1.6.4 Renouvellement des garanties financières Sauf dans le cas de constitution des garanties par consignation à la Caisse des dépôts et consignation, le renouvellement des garanties financières intervient au moins trois mois avant la date d’échéance du document prévu à l’article1.6.3. Pour attester du renouvellement des garanties financières, l’exploitant adresse au Préfet, au moins trois mois avant la date d’échéance, un nouveau document dans les formes prévues par l’arrêté ministériel du 31 juillet 2012 relatif aux modalités de constitution de garanties financières prévues aux articles R. 516-1 et suivants du Code de l’Environnement.

1.6.5 Actualisation des garanties financières Sans préjudice des dispositions de l’article R. 516-5-1 du Code de l’Environnement, l’exploitant est tenu d’actualiser le montant des garanties financières et en atteste auprès du Préfet tous les 5 ans en appliquant la méthode d’actualisation précisée à l’annexe Il de l’arrêté ministériel du 31 mai 2012 modifié au montant de référence pour la période considérée. L’exploitant transmet avec sa proposition la valeur datée du dernier indice public TPO1 et la valeur du taux de WA en vigueur à la date de la transmission.

1.6.6 Modification du montant des garanties financières L’exploitant informe le Préfet, dès qu’il en a connaissance, de tout changement de garant, de tout changement de formes de garanties financières ou encore de toutes modifications des modalités de constitution des garanties financières, ainsi que de tout changement des conditions d’exploitation conduisant à une modification du montant des garanties financières.

1.6.7 Absence de garanties financières

Outre les sanctions rappelées à l’article L. 516-1 du Code de l’Environnement, l’absence de garanties financières peut entraîner la suspension du fonctionnement des installations classées visées au présent arrêté, après mise en oeuvre des modalités prévues à l’article L. 171-8 de ce code. Conformément à l’article L. 171-9 du même code, pendant la durée de la suspension, l’exploitant est tenu d’assurer à son personnel le paiement des salaires, indemnités et rémunérations de toute nature auxquels il avait droit jusqu’alors.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 145 1.6.8 Appel des garanties financières Le Préfet appelle et met en oeuvre les garanties financières

• soit en cas de non-exécution par l’exploitant des opérations mentionnées au IV de l’article

R. 516-2 du Code de l’Environnement, après intervention des mesures prévues au I de l’article L. 171-8 du même code

• soit en cas d’ouverture ou de prononcé d’une procédure de liquidation judiciaire à l’égard de l’exploitant

• soit en cas de disparition de l’exploitant personne morale par suite de sa liquidation amiable ou du décès de T’exploitantpersonne physique.

Lorsque les garanties financières sont constituées dans les formes prévues au e) du point I. de l’article R. 516-2, et que l’appel mentionné au I. du présent article est demeuré infructueux, le préfet appelle les garanties financières auprès de l’établissement de crédit, ta société de financement, l’entreprise d’assurance, la société de caution mutuelle ou le fonds de garantie ou la Caisse des dépôts et consignations, garant de la personne morale ou physique mentionnée au e susmentionné

• soit en cas d’ouverture ou de prononcé d’une procédure de liquidation judiciaire à l’encontre du garant personne physique ou morale mentionné au e susmentionné

• soit en cas de disparition du garant personne morale par suite de sa liquidation amiable ou du décès du garant personne physique mentionné au e susmentionné

• soit en cas de notification de Ta recevabilité de la saisine de la commission de surendettement par le garant personne physique

• soit en cas de défaillance du garant personne physique, ou du garant personne morale résultant d’une sommation de payer suivie de refus ou demeurée sans effet pendant un délai d’un mois à compter de la signification de la sommation faite à celui-ci par le Préfet.

1.6,9 Levée de l’obligation de garanties financières L’obligation de garanties financières est levée à la cessation d’exploitation des installations nécessitant la mise en place des garanties financières, et après que les travaux couverts par les garanties financières ont été normalement réalisés.

Ce retour à une situation normale est constaté, dans le cadre de la procédure de cessation d’activité prévue aux articles R. 512 39-1 à R. 512-39-3 et R. 512-46-25 à R. 512-46-27 par l’inspection des installations classées qui établit un procès-verbal constatant la réalisation des travaux.

L’obligation de garanties financières est levée par arrêté préfectoral après consultation des maires des communes intéressées.

En application de l’article R. 516-5 du Code de l’Environnement, le préfet peut demander la réalisation, aux frais de l’exploitant, d’une évaluation critique par un tiers expert des éléments techniques justifiant la levée de l’obligationde garanties financières.

1.7 MODIFICATIONS ET CESSATION D’ACTIVITÉ 1.7.1 Modification du champ de l’autorisation Toute modification substantielle des activités, installations, ouvrages ou travaux qui relèvent de l’autorisation est soumise à la délivrance d’une nouvelle autorisation, qu’elle intervienne avant la réalisation du projet ou lors de sa mise en oeuvre ou de son exploitation. Toute autre modification notable apportée au projet doit être portée à la connaissance du Préfet, avant sa réalisation, par le bénéficiaire de l’autorisation avec tous les éléments d’appréciation. S’ily a lieu, le

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 146 Préfet fixe des prescriptions complémentaires ou adapte l’autorisation dans les formes prévues à l’article R. 181-45.

1.7.2 Mise à jour de l’étude de dangers et de l’étude d’impact Les études d’impact et de dangers sont actualisées à l’occasion de toute modification substantielle telle que prévue à l’article R. 181-46 du Code de l’Environnement. Ces compléments sont systématiquement communiqués au Préfet qui pourra demander une analyse critique d’éléments du dossier justifiant des vérifications particulières, effectuée par un organisme extérieur expert dont le choix est soumis à son approbation. Tous les frais engagés à cette occasion sont supportés par l’exploitant.

1.7.3 Équipements abandonnés Les équipements abandonnés ne doivent pas être maintenus dans les installations. Toutefois, lorsque leur enlèvement est incompatible avec les conditions immédiates d’exploitation, des dispositions matérielles interdiront leur réutilisation afin de garantir leur mise en sécurité et la prévention des accidents.

1.7.4 Transfert sur un autre emplacement Tout transfert sur un autre emplacement des installations visées sous l’article 1.2.1 du présent arrêté nécessite une nouvelle demande d’autorisation ou d’enregistrement ou déclaration.

1.7.5 changement d’exploitant La demande de changement d’exploitant est soumise à autorisation du Préfet du Jura. Le nouvel exploitant adresse au Préfet les documents établissant ses capacités techniques et financières et le cas échéant l’acte attestant de la constitution de ses garanties financières.

1.7.6 Cessation d’activité Lorsqu’une installation classée est mise à l’arrêt définitif, l’exploitant notifie au Préfet la date de cet arrêt trois mois au moins avant celui-ci. La notification prévue ci-dessus indique les mesures prises ou prévues pour assurer, dès l’arrêt de l’exploitation, la mise en sécurité du site. Ces mesures comportent notamment: • l’évacuation ou l’éliminationdes produits dangereux, celle des déchets présents sur le site; • des interdictions ou limitations d’accès au site • la suppression des risques d’incendie et d’explosion • la surveillance des effets de l’installationsur son environnement, En outre, l’exploitant place le site de l’installation dans un état tel qu’il ne puisse porter atteinte aux intérêts mentionnés à l’article L. 511-1 et qu’ilpermette un usage futur du site déterminé conformément à l’article R. 512-39-2 du Code de l’Environnement. La notification comporte en outre une évaluation de l’état de pollution du sol et des eaux souterraines par les substances ou mélanges dangereux pertinents mentionnés à l’article 3 du règlement (CE) n°1272/2008 du 16 décembre 2008 modifié relatif à la classification, à l’étiquetage et à l’emballage des substances et des mélanges. Cette évaluation est fournie même si l’arrêt ne libère pas du terrain susceptible d’être affecté à un nouvel usage. En tenant compte de la faisabilité technique des mesures envisagées, l’exploitant remet le site dans un état au moins similaire à celui décrit dans le rapport de base du 14/10/2015 annexé dans la demande d’autorisation susvisée.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 147 1.8 RÉGLEMENTATION

1.8.1 Réglementation applicable Sans préjudice de la réglementation en vigueur, sont notamment applicables à l’établissement les prescriptions qui le concernent des textes cités ci-dessous (liste non exhaustive):

Dates Textes

arrêté ministériel du 2 février 1998 modifié relatif aux prélèvements et à la consommation d’eau ainsi 02/02/1998 qu’aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation

arrêté ministériel du 04 octobre 2010 relatif à la prévention des risques accidentels au sein 04/10/2010 des installations classées pour la protection de l’environnementsoumises à autorisation

arrêté ministériel du février 2012 fixant le contenu des registres mentionnés aux articles R. 541-43 29/02/2012 29 et R. 541-46 du Code de l’Environnement

arrêté ministérieldu 31 janvier 2008 modifiérelatifà la déclaration annuelle des émissions polluantes des 31/01/2008 installations classées pour la protection de l’environnement (GEREP)

arrêté ministériel du 29 septembre 2005 relatif à l’évaluation et à la prise en compte de la probabilité 29/09/2005 d’occurrence, de la cinétique, de l’intensité des effets et de la gravité des conséquences des accidents potentiels dans les études de dangers des installations classées soumises à autorisation

29/07/2005 arrêté ministérieldu 29 juillet2005 fixant le formulaire du bordereau de suivi des déchets dangereux

arrêté ministériel du 23 janvier 1997 relatif à la limitationdes bruits émis dans l’environnement par les 23/01/1997 installations classées pour la protection de l’environnement

arrêté ministérieldu 31 mars 1980 portant réglementation des installations électriques des établissements 31/03/1980 réglementés au titre de la législation sur les installations classées susceptibles de présenter des risques d’explosion

arrêté ministérieldu 07 juillet2009 relatifaux modalités d’analyse dans l’airet dans l’eau dans les ICPE et 07/07/2009 aux normes de référence

arrêté ministériel du 31 juillet 2012 relatif aux modalités de constitution de garanties financières prévues 31/07/2012 aux articles R. 516-1 et suivants du Code de l’Environnement

arrêté ministériel du 31 mai 2012 relatifaux modalités de détermination et d’actualisation du montant des 31/05/2012 garanties financières pour la mise en sécurité des installations classées et des garanties additionnelles en cas de mise en oeuvre de mesures de gestion de la pollutiondes sols et des eaux souterraines

arrêté ministériel du 31 mai 2012 fixant la liste des installations classées soumises à l’obligationde 31/05/1012 constitution de garanties financières en application du 5° de l’article R. 516-1 du Code de l’Environnement

arrêté ministériel du 27 octobre 2011 portant modalités d’agrément des laboratoires effectuant des 27/10/2011 analyses dans le domaine de l’eau et des milieuxaquatiques au titre du Code de l’Environnement

arrêté ministérieldu 11 mars 2010 portant modalités d’agrément des laboratoires ou des organismes pour 11/03/2010 certains types de prélèvements et d’analyses à l’émissiondes substances dans l’atmosphère

arrêté ministériel du 27 juillet 2015 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations 27/07/2015 classées pour la protection de l’environnementsoumises à déclaration sous la rubrique n° 2560

arrêté ministériel du 27 juillet 2015 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations 27/07/2015 classées pour la protection de l’environnement soumises à déclaration sous la rubrique n° 2563

arrêté ministérieldu 30 juin 1997 relatifaux prescriptions générales applicables aux installations classées 30/06/1997 pour la protection de l’environnement soumises à déclaration sous la rubrique n° 2565

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 148 ministérieldu 30 juin 1997 relatifaux prescriptions générales applicables aux installations classées 30/06/1997 arrêté pour la protection de [environnement soumises à déclaration sous la rubrique n° 2575

arrêté ministériel du 14 décembre 2013 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations 14/12/2013 relevant du régime de la déclaration au titre de la rubrique n° 2921 de la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement

arrêté ministérieldu 29 mai relatifaux prescriptions générales applicables aux installations classées 29/05/2000 2000 pour la protection de l’environnementsoumises à déclaration sous la rubrique n° 2925

arrêté ministérieldu 20 novembre 2017 relatif au suivi en service des équipements sous pression et des 20/11/2017 récipients simples

1.8.2 Respect des autres législations et réglementations Les dispositions de cet arrêté préfectoral sont prises sans préjudice

• des autres législations et réglementations applicables, et notamment le code minier, le code civil, le code de l’urbanisme, le code du travail et le code général des collectivités territoriales, la réglementation sur les équipements sous pression

• des schémas, plans et autres documents d’orientation et de planification approuvés. Les droits des tiers sont et demeurent expressément réservés. La présente autorisation ne vaut pas permis de construire.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 149 2 - GESTION DE L’ÉTABLISSEMENT

2.1 EXPLOITATION DES INSTALLATIONS 2.1.1 Objectifs généraux L’exploitant prend toutes les dispositions nécessaires dans la conception l’aménagement, l’entretien et l’exploitationdes installations pour:

- limiter le prélèvement et la consommation d’eau - limiter les émissions de polluants dans l’environnement - respecter les valeurs limites d’émissions pour les substances polluantes définies ci-après; - la gestion des effluents et déchets en fonction de leurs caractéristiques, ainsi que la réduction des quantités rejetées

- prévenir en toutes circonstances, l’émission, la dissémination ou le déversement, chroniques ou accidentels, directs ou indirects, de matières ou substances qui peuvent présenter des dangers ou inconvénients pour la commodité de voisinage, pour la santé, la sécurité, la salubrité publique, pour l’agriculture, pour la protection de la nature, de l’environnement et des paysages, pour l’utilisation rationnelle de l’énergie ainsi que pour la conservation des sites et des monuments ainsi que des éléments du patrimoine archéologique.

2.1.2 Consignes d’exploitation L’exploitant établit des consignes d’exploitation pour l’ensemble des installations comportant explicitement les vérifications à effectuer, en conditions d’exploitation normale, en périodes de démarrage, de dysfonctionnement ou d’arrêt momentané de façon à permettre en toutes circonstances le respect des dispositions du présent arrêté.

L’exploitation se fait sous la surveillance de personnes nommément désignées par l’exploitant et ayant une connaissance des dangers des produits stockés ou utilisés dans l’installation.

2.2 RÉSERVES DE PRODUITS OU MATIÈRES CONSOMMABLES 2.2.1 Réserves de produits L’établissement dispose de réserves suffisantes de produits ou matières consommables utilisés de manière courante ou occasionnelle pour assurer la protection de l’environnement tels que manches de filtre, produits de neutralisation, liquides inhibiteurs, produits absorbants...

2.3 INTÉGRATION DANS LE PAYSAGE 2.3.1 Propreté L’exploitant prend les dispositions appropriées qui permettent d’intégrer l’installationdans le paysage. L’ensemble des installations est maintenu propre et entretenu en permanence. L’exploitant prend les mesures nécessaires afin d’éviter la dispersion sur les voies publiques et les zones environnantes de poussières, papiers, boues, déchets,

2.3.2 Esthétique Les abords de l’installation,placés sous le contrôle de l’exploitantsont aménagés et maintenus en bon état de propreté (peintures, poussières, envols ...).

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 150 2.4 DANGER OU NUISANCE NON PRÉVENU Tout danger ou nuisance non susceptible d’être prévenu par les prescriptions du présent arrêté est immédiatement porté à la connaissance du Préfet par l’exploitant.

2.5 INCIDENTS OU ACCIDENTS 2.5.1 Déclaration et rapport L’exploitant est tenu à déclarer dans les meilleurs délais à l’inspection des installations classées les accidents ou incidents survenus du fait du fonctionnement de son installation qui sont de nature à porter atteinte aux intérêts mentionnés à l’article L. 181-3 du Code de l’Environnement. Un rapport d’accident ou, sur demande de l’inspection des installations classées, un rapport d’incident est transmis par l’exploitant à l’inspection des installations classées. il précise notamment les circonstances et les causes de l’accident ou de l’incident, les effets sur les personnes et l’environnement, les mesures prises ou envisagées pour éviter un accident ou un incident similaire et pour en pallier les effets à moyen ou long terme. Ce rapport est transmis sous 15 jours à l’inspection des installations classées.

2.6 PROGRAMME D’AUTOSURVEILLANCE 2.6.1 Principe et objectifs du programme d’auto surveillance Afin de maîtriser les émissions de ses installations et de suivre leurs effets sur l’environnement, l’exploitant définit et met en oeuvre sous sa responsabilité un programme de surveillance de ses émissions et de leurs effets dit programme d’autosurveillance. L’exploitant adapte et actualise la nature et la fréquence de cette surveillance pour tenir compte des évolutions de ses installations, de leurs performances par rapport aux obligations réglementaires, et de leurs effets sur l’environnement L’exploitant décrit dans un document tenu à la disposition de l’inspection des installations classées les modalités de mesures et de mise en oeuvre de son programme de surveillance, y compris les modalités de transmission à l’inspection des installations classées. Les articles suivants définissent le contenu minimum de ce programme en termes de nature de mesures, de paramètres et de fréquences pour les différentes émissions et pour la surveillance des effets sur l’environnement, ainsi que de fréquences de transmission des données d’autosurveillance.

2.6.2 Mesures comparatives

Outre les mesures auxquelles il procède sous sa responsabilité, afin de s’assurer du bon fonctionnement des dispositifs de mesures et des matériels d’analyse ainsi que de la représentativité des valeurs mesurées (absence de dérive), l’exploitantfait procéder à des mesures comparatives, selon des procédures normalisées lorsqu’elles existent, par un organisme extérieur différent de l’entité qui réalise habituellement les opérations de mesure du programme d’auto-surveillance. Celui-ci doit être accrédité ou agréé par le ministère chargé de l’inspection des installations classées pour les paramètres considérés.

Ces mesures sont réalisées sans préjudice des mesures de contrôle réalisées par l’inspection des installations classées en application des dispositions des articles L. 514-5 et L. 514-8 du Code de l’Environnement. Conformément à ces articles, l’inspection des installations classées peut, à tout moment, réaliser ou faire réaliser des prélèvements d’effluents liquides ou gazeux, d’eaux de refroidissement, de déchets ou de sol et des mesures de niveaux sonores. Les frais de prélèvements et d’analyses sont à la charge de l’exploitant. Les contrôles inopinés exécutés à la demande de l’inspection des installations classées peuvent, avec l’accord de cette dernière, se substituer aux mesures comparatives.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 151 2.6.3 Analyse et transmission des résultats de l’auto surveillance L’exploitant suit les résultats des mesures qu’il réalise notamment celles de son programme d’auto surveillance, les analyse et les interprète, Il prend le cas échéant les actions correctives appropriées lorsque des résultats font présager des risques ou inconvénients pour l’environnement ou d’écart par rapport au respect des valeurs réglementaires relatives aux émissions de ses installations ou de leurs effets sur l’environnement. En particulier, lorsque la surveillance environnementale sur les eaux souterraines ou les sols fait apparaître une dérive par rapport à l’état initial de l’environnement, soit réalisé en application de l’article R 512-8 lI 1° du Code de l’Environnement, soit reconstitué aux fins d’interprétation des résultats de surveillance, l’exploitant met en oeuvre les actions de réduction complémentaires des émissions appropriées et met en oeuvre, le cas échéant, un plan de gestion visant à rétablir la compatibilité entre les milieux impactés et leurs usages.

Il informe le Préfet et l’inspection des installations classées du résultat de ses investigations et, le cas échéant, des mesures prises ou envisagées.

2.7 RÉCAPITULATIF DES DOCUMENTS TENUS À LA DISPOSITION DE L’INSPECTION 2.7.1 Récapitulatif des documents tenus à la dispDsition de l’inspection L’exploitantétablit et tient à jour un dossier comportant les documents suivants

- le dossier de demande d’autorisation initiale - les plans tenus à jour; - les récépissés de déclaration et les prescriptions générales, en cas d’installations soumises à déclaration non couvertes par un arrêté d’autorisation - les arrêtés préfectoraux associés aux enregistrements et les prescriptions générales ministérielles, en cas d’installations soumises à enregistrement non couvertes par un arrêté d’autorisation - les arrêtés préfectoraux relatifs aux installations soumises à autorisation, pris en application de la législation relative aux installations classées pour la protection de l’environnement;

- tous les documents, enregistrements, résultats de vérification et registres répertoriés dans le

présent arrêté ; ces documents peuvent être informatisés, mais dans ce cas des dispositions doivent être prises pour la sauvegarde des données. Ces documents sont tenus à la disposition de l’inspection des installations classées sur le site durant 10 années au minimum.

Ce dossier est tenu en permanence à la disposition de l’inspection des installations classées sur le site.

2.8 BILANS PÉRIODIQUES 2.8,1 Bilan environnement annuel L’exploitant réalise, au plus tard le l avril de chaque année, un bilan annuel portant sur l’année précédente

- des ùtilisations d’eau ; le bilan fait apparaître éventuellement les économies réalisées;

- de la masse annuelle des émissions de polluants, suivant un format fixé par le ministre chargé des installations classées. La masse émise est la masse du polluant considéré émise sur l’ensemble du site de manière chronique ou accidentelle, canalisée ou diffuse dans l’air, l’eau, et les sols, quel qu’en soit le cheminement, ainsi que dans les déchets éliminés à l’extérieur de l’établissement. Ce bilan concerne au minimum, d’après les éléments portés à la connaissance de l’inspection des installations classées, les déchets dangereux et non dangereux produits évacués du site. L’exploitant transmet ce bilan par voie électronique à l’inspection des installations classées suivant un format fixé par le ministre chargé de l’inspection des installations classées (déclaration via l’interface GEREP à la date du présent arrêté). 15

UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 152 2.8.2 Rapport annuel Une fois par an, l’exploitant adresse à l’inspection des installations classées un rapport d’activité comportant une synthèse des informations prévues dans le présent arrêté ainsi que, plus généralement, tout élément d’information pertinent sur l’exploitationdes installations dans l’année écoulée.

2.8.3 Information du public Sans objet.

2.8.4 Bilan annuel des épandages Sans objet.

2.8.5 Réexamen des prescriptions de l’arrêté d’autorisation et dossier de réexamen Les prescriptions de l’arrêté d’autorisation des installations sont réexaminées conformément aux dispositions de l’article L. 515-28 et des articles R. 515-70 à R. 515-73 du Code de l’Environnement. En vue de ce réexamen, l’exploitant adresse au Préfet les informations nécessaires, mentionnées à l’article L. 515-29 du Code de l’Environnement, sous la forme d’un dossier de réexamen, dont le contenu est fixé à l’article R. 515-72,dans es douze mois qui suivent la date de publication des décisions concernant les conclusions sur les meilleures techniques disponibles relatives à la rubrique principale visée à l’article1.2.1 du présent arrêté.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 153 3 - PRÉVENTION DE LA POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE

3.1 CONCEPTION DES INSTALLATIONS 3.1.1 Dispositions générales L’exploitantprend toutes les dispositions nécessaires dans la conception, l’exploitationet l’entretien des installations de manière à limiter les émissions à l’atmosphère, y compris diffuses, notamment par la mise en oeuvre de technologies propres, le développement de techniques de valorisation, la collecte sélective et le traitement des effluents en fonction de leurs caractéristiques et la réduction des quantités rejetées en optimisant notamment l’efficacitéénergétique. Les poussières, gaz polluants ou odeurs sont, dans la mesure du possible, captés à la source, regroupés et canalisés. Sauf autorisation explicite, la dilution des effluents est interdite. En aucun cas elle ne doit constituer un moyen de respecter les valeurs limites Les installations de traitement devront être conçues, exploitées et entretenues de manière à réduire à leur minimum les durées d’indisponibilité pendant lesquelles elles ne pourront assurer pleinement leur fonction. Les installations de traitement d’effluents gazeux doivent être conçues, exploitées et entretenues de manière:

- à faire face aux variations de débit, température et composition des effluents; - à réduire au minimum leur durée de dysfonctionnement et d’indisponibilité. Les procédés de traitement non susceptibles de conduire à un transfert de pollution doivent être privilégiés pour l’épuration des effluents. Les installations de traitement sont correctement entretenues. Les principaux paramètres permettant de s’assurer de leur bonne marche sont mesurés périodiquement et si besoin en continu avec asservissement à une alarme. Les résultats de ces mesures sont portés sur un registre éventuellement informatisé et tenus à la disposition de l’inspection des installations classées. Si une indisponibilité est susceptible de conduire à un dépassement des valeurs limites imposées, l’exploitant devra prendre les dispositions nécessaires pour réduire la pollution émise en réduisant ou en arrêtant les installations concernées. Les consignes d’exploitation de l’ensemble des installations comportent explicitement les contrôles à effectuer, en marche normale et à la suite d’un arrêt pour travaux de modification ou d’entretien, de façon à permettre en toute circonstance le respect des dispositions du présent arrêté. L’établissement doit disposer de réserves suffisantes de produits ou matières consommables utilisés de manière courante ou occasionnelle pour assurer la protection de l’environnement tels que manches de filtre, produits de neutralisation, liquides inhibiteurs, Le brûlage à l’airlibre est interdit à l’exclusion des essais incendie. Dans ce cas, les produits brûlés sont identifiés en qualité et quantité.

3.1.2 Pollutions accidentelles Les incidents ayant entraîné des rejets dans l’airnon conformes ainsi que les causes de ces incidents et les remèdes apportés sont consignés dans un registre.

3.1.3 Odeurs Les dispositions nécessaires sont prises pour que l’établissement ne soit pas à l’origine de gaz odorants, susceptibles d’incommoder le voisinage, de nuire à la santé ou à la sécurité publique.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 154 3.1.4 Voies de circulation Sans préjudice des règlements d’urbanisme, l’exploitant prend les dispositions nécessaires pour prévenir les envols de poussières et de matières diverses

• les voies de circulation et aires de stationnement des véhicules sont aménagées (formes de pente, revêtement, etc.), et convenablement nettoyées

• Les véhicules sortant de l’installation n’entraînent pas de dépôt de poussière ou de boue sur les voies de circulation. Pour cela des dispositions telles que le lavage des roues des véhicules doivent être prévues en cas de besoin

• les surfaces où cela est possible sont engazonnées

• des écrans de végétation sont mis en place le cas échéant. Des dispositions équivalentes peuvent être prises en lieu et place de celles-ci.

3.1.5 Émissions diffuses et envols de poussières Les stockages de produits pulvérulents sont confinés (récipients, silos, bâtiments fermés) et les installations de manipulation, transvasement, transport de produits pulvérulents sont, sauf impossibilité technique démontrée, munies de dispositifs de capotage et d’aspiration permettant de réduire les envols de poussières. Si nécessaire, les dispositifs d’aspiration sont raccordés à une installation de dépoussiérage en vue de respecter les dispositions du présent arrêté. Les équipements et aménagements correspondants satisfont par ailleurs la prévention des risques d’incendie et d’explosion (évents pour les tours de séchage, les dépoussiéreurs...). Le stockage des autres produits en vrac est réalisé dans la mesure du possible dans des espaces fermés. A défaut, des dispositions particulières tant au niveau de la conception et de la construction (implantation en fonction du vent...) que de l’exploitationsont mises en oeuvre.

Lorsque les stockages se font à l’airlibre, il peut être nécessaire de prévoir l’humidificationdu stockage ou la pulvérisation d’additifs pour limiter les envols par temps sec.

3.2 CONDITIONS DE REJET 3.2.1 Dispositions générales Les poussières, gaz polluants ou odeurs sont, dans la mesure du possible, captés à la source et canalisés, sans préjudice des règles relatives à l’hygiène et à la sécurité des travailleurs. Les points de rejet dans le milieu naturel doivent être en nombre aussi réduit que possible. Tout rejet non prévu au présent chapitre ou non conforme à ses dispositions est interdit. La dilution des rejets atmosphériques est interdite. Les ouvrages de rejet doivent permettre une bonne diffusion dans le milieu récepteur. Les rejets à l’atmosphère sont, dans toute la mesure du possible, collectés et évacués, après traitement éventuel, par l’intermédiaire de cheminées pour permettre une bonne diffusion des rejets. L’emplacement de ces conduits est tel qu’il ne peut y avoir à aucun moment siphonnage des effluents rejetés dans les conduits ou prises d’air avoisinant. La forme des conduits, notamment dans leur partie la plus proche du débouché à l’atmosphère, est conçue de façon à favoriser au maximum l’ascension des gaz dans l’atmosphère. La partie terminale de la cheminée peut comporter un convergent réalisé suivant les règles de l’art lorsque la vitesse d’éjection est plus élevée que la vitesse choisie pour les gaz dans la cheminée. Les contours des conduits ne présentent pas de point anguleux et la variation de la section des conduits au voisinage du débouché est continue et lente. Les conduits d’évacuation des effluents atmosphériques nécessitant un suivi, dont les points de rejet sont repris ci-après, doivent être aménagés (plate-forme de mesure, orifices, fluides de fonctionnement, emplacement des appareils, longueur droite pour la mesure des particules) de manière à permettre des mesures représentatives des émissions de polluants à l’atmosphère. En particulier les dispositions des normes NF 44-052 et EN 13284-1, ou toute autre norme européenne ou internationale équivalente en vigueur à la date d’application du présent arrêté, sont respectées.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 155 Ces points doivent être aménagés de manière à être aisément accessibles et permettre des interventions en toute sécurité. Toutes les dispositions doivent également être prises pour faciliter l’intervention d’organismes extérieurs à la demande de l’Inspection des installations classées. Les principaux paramètres permettant de s’assurer de la bonne marche des installations de traitement doivent être contrôlés périodiquement ou en continu avec asservissement à une alarme. Les résultats de ces contrôles sont portés sur un registre, éventuellement informatisé, tenu à la disposition de l’inspection des installations classées. Les incidents ayant entraîné le fonctionnement d’une alarme et/ou l’arrêt des installations ainsi que les causes de ces incidents et les remèdes apportés sont également consignés dans un registre.

3.2.2 Conduits et installations raccordées N°de Localisation Installations Type d’émissaire Type de rejet l’émissaire

1 Atelierde fusion Four à gaz Marconi Cheminée canalisé Four à gaz supprimé en 2 Atelierde fusion Cheminée obturée / 2018 Extracteur mécanique (ventilation 3A Atelierde fusion Pour électrique Junker 1 diffus* Qénérale_de_l’atelier) Four électrique Junker 1 Extracteur mécanique (ventilation 3B Atelierde fusion diffus* et 2 générale de l’atelier)

Four électrique Junker 2 Extracteur mécanique (ventilation 3-C Atelierde fusion + 2 fours à creuset diffus* générale de l’atelier) alimenté au gaz

4 Chaufferie Chaudière gaz naturel Cheminée canalisé Grenailleuse COGEIM 5-A Atelierfinition TG4 + dépoussiereur Cheminée canalisé voixsèche Grenailleuse COGEIM STL/A600TRet 5B Atelierfinition COGEIMTG4± Cheminée canalisé dépoussiereur voix sèche Atelierfinition(pero rotimat) Laveuse / dégraisseuse 6 Cheminée canalisé PERO 7 Chaudronnerie Poste à souder Cheminée canalisé

Airde l’atelierfonderie 1 Bouche sortie 1 8A Atelier fonderie 1 diffus * épuré via CTA1 grilled’extraction

Airde l’atelierfonderie 1 Bouche sortie 2 8-B Atelierfonderie 1 * épuré via CTA2 grilled’extraction dis Ouvertures situées sous la voûte 9 Airde l’atelierfonderie 2 diffus Atelierfonderie 2 zénithale Nettoyeurhautes 10 Ateliermécanique Cheminée pressions_moules canalisé * diffus au sein des ateliers dont l’air ambiant est extrait / renouvelé via des extracteurs ventilateurs La localisation des émissaires atmosphérique est précisée sur le plan joint en annexe Il. Une étude détaillée sur les possibilités de captation des émissions diffuses au plus près des sources d’émission avec rejet à l’atmosphère par l’intermédiaire de cheminées verticales sera réalisée lors de toute modification, renouvellement, mise en place de four et d’équipements de coulée.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 156 3.2.3 conditions générales de rejet Dans la mesure du possible, les effluents gazeux issus des différents process (fours de fusion, moulage, usinage, finition...) sont canalisés et rejetés à l’atmosphère par l’intermédiaire de cheminées. Les émissaires suivants garantissent une hauteur de rejet supérieure à 10 mètres et la vitesse d’éjection des gaz en marche continue maximale est au moins égale à 8 mIs si le débit d’émission de la cheminée considérée dépasse 5 000 m3/h, S mis si ce débit est inférieur ou égal à 5000 m3ih. Les points de rejets doivent dépasser d’au moins 3 mètres les bâtiments situés dans un rayon de 15 mètres.

Hauteur Diamètre Rejet des fumées des installations Débitnominal Vitesse mini en ni en m raccordées en Nm3ih d’éjectionen mis

Conduit N°1 13 0,7 Four à gaz marconi 5000 5 Grenailleuse COGEIMJG4 Conduit N°5-A 10 0,35 + 1000 5 depoussiereur voixseche Grenailleuses COGEIMSTUA600TR Conduit N° 5-B 10 0,56 et COGEIMTG4+dépoussiereur voix 3000 5 sèche Les gaz de combustion du four à creuset sont à capter, canaliser et rejeter à l’atmosphère par l’intermédiaire d’une cheminée, sauf dans le cas où l’utilisation du four répondrait à l’ensemble des points suivants: - fonctionnement limité à des périodes ponctuelles dans l’année, avec enregistrement des périodes correspondantes dans un registre tenu à disposition de l’Inspection - réalisation d’une analyse de risque, tenue à la disposition de l’Inspection, justifiant que le fonctionnement temporaire du four n’induit pas d’évolution du taux d’oxygène, de CC et de CC2 dans le bâtiment et précisant les éventuelles mesures de vérification à réaliser dans l’airambiant - vérification quotidienne du bon fonctionnement des systèmes d’extraction de l’air ambiant du bâtiment lors du fonctionnement du four.

Ces dispositions s’appliquent sans préjudice de la réglementation relative à la protection des travailleurs. 3.2.4 Valeurs limites des concentrations dans les rejets atmosphériques Les rejets issus des installations doivent respecter les valeurs limites suivantes en concentration, les volumes de gaz étant rapportés à des conditions normalisées de température (273 kelvins) et de pression (101,3 kilopascals) après déduction de la vapeur d’eau (gaz secs) Les concentrations de polluants rejetés dans l’atmosphère doivent être inférieurs aux valeurs limites suivantes

Émissaire 1 : four à gaz marconi Paramètres Concentration (mgiNm3)

Poussières, y compris particules fines 20 Aluminium 4

Oxydes de soufre (exprimés en dioxydede soufre) 15 Oxydes d’azote (exprimés en dioxyded’azote) 50 co 10*

Chlorure d’hydrogène et autres composés inorganiques 3 gazeux du chlore (exprimés en HCI) covT 10*

* Un objectif cible de 5 mgINm3s’applique en concentration, pour les paramètres CC et CCVT, dans les rejets atmosphériques issus de l’émissaire 1.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 157 En cas d’écart par rapport à cet objectif cible, l’exploitant doit rechercher et modifier les réglages et modalités de fonctionnement pour atteindre la valeur de 5 mgfNm3. La valeur de 10 mg/Nm3 reste la valeur maximale à ne pas dépasser. L’objectif cible à atteindre, pour ces rejets, est une concentration inférieure à celle définie dans les conclusions de BREF “Forges et Fonderies” de 2005. Les meilleurs techniques disponibles définies dans les conclusions des BREF “Forges et Fonderies” postérieurs à celui de 2005 seront à respecter dans les délais fixés pour leur mise en application.

Émissaire 3 A — 3 B — 3 C : rejet de l’airdiffus présent dans l’atelier de fusion. Émissaire 4 Les rejets de la chaudière gaz sont conformes aux dispositions - des articles R. 224-31 à R. 224-41 du Code de l’Environnement; - de l’arrêté ministériel du 02/10/09 relatif au contrôle des chaudières dont la puissance nominale est supérieure à 400 kilowatts et inférieure à 20 mégawatts.

Émissaires 5 A et 5 B grenaillape Les émissions issues des activités de grenaillage sont filtrées via un dépoussiéreur avant rejet à l’atmosphère, la fréquence de changement des filtres est précisée dans une procédure établie par l’exploitant, cette fréquence est à minima annuelle et elle permet de respecter les valeurs limites d’émission fixées dans le tableau ci-dessous. Les changements de filtre sont consignés sur un registre.

émissairesn°5A et 5 B Paramètres concentration (mg/Nm3)

Poussières, y compris particules fines 20 Aluminium 4

Émissaire 6 Les émissions et conditions de rejets de la laveuse/dégraisseuse PERO sont conformes aux dispositions du point 6.2 de l’arrêté ministériel du 27/07/15 relatif aux prescriptions générales applicables aux installations classées pour la protection de l’environnement soumises à déclaration sous la rubrique n° 2563.

Émissaire 7 Le poste à souder est utilisé ponctuellement, uniquement pour des opérations de maintenance.

Émissaires 8 A — 8 B — 9 : rejets de l’airdiffus des ateliers de moulage

Émissaire 10 Le fonctionnement du nettoyeur hautes pressions à moteur thermique est limité sur la base d’une quantité d’eau consommée maximale de 450 m3/an. La consommation d’eau est relevée mensuellement et consignée sur un registre tenu à la disposition de l’inspection. Le moteur est arrêté pour toute période d’inactivité dépassant 5 minutes.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 158 3.2.5 Valeurs limites des flux de polluants rejetés A l’échelle du site, le flux maximal de polluants rejetés dans l’atmosphère doivent être inférieurs aux valeurs limites suivantes

Paramètres Flux maximal en g/h (canalisé et diffus)

Poussières, y compris particules fines 70 Aluminium 10

On entend par flux de polluant la masse de polluant rejetée par unité de temps. Le flux maximal représente la masse totale de polluant rejetée par les émissions canalisées et diffuses de l’établissement.

3.2.6 Respect des valeurs limites Sauf autorisation explicite, la dilution des effluents est interdite. En aucun cas elle ne doit constituer un moyen de respecter les valeurs limites fixées par le présent arrêté.

3.3 AUTOSURVEILLANCE DES REJETS DANS L’ATMOSPHÈRE Par défaut, les méthodes d’analyse sont celles définies par l’arrêté du 7 juillet 2009 relatif aux modalités d’analyse dans l’airet dans l’eau dans les ICPE et aux normes de référence. Pour les polluants ne faisant l’objet d’aucune méthode de référence, la procédure retenue, pour le prélèvement notamment, doit permettre une représentation statistique de l’évolutiondu paramètre. Au moins une fois par an, l’exploitant fait effectuer les mesures par un laboratoire agréé ou, s’il n’existe pas d’agrément pour le paramètre analysé, accrédité par le Comité français d’accréditation (COFRAC) ou par un organisme signataire de l’accord multilatéral pris dans le cadre de la Coordination européenne des organismes d’accréditation (European Cooperation for Accreditation ou EA). Cette mesure sera réalisée de manière à être représentative des rejets en période de fonctionnement normal. L’autosurveillance sera complétée par une évaluation des rejets diffus, sur la base d’une mesure de la concentration dans l’airambiant des ateliers concernés et du débit au niveau des points de rejets diffus vers l’extérieur des bâtiments, dans des conditions représentatives du fonctionnement des différents équipements. Cette évaluation est réalisée selon les modalités définies ci-dessous. Dans les 6 mois suivant la notification du présent arrêté, l’exploitant transmet à l’inspection des installations classées le protocole envisagé pour quantifier les rejets diffus (en complément des rejets canalisés) concernant les émissions de poussières et d’aluminium de son établissement. Dans les 18 mois suivant la validation du protocole, l’exploitant fait réaliser des analyses et transmet les résultats à l’inspection des installations classées. En cas de résultats non-conformes aux dispositions de l’article 3.2.5, l’exploitant met en place un plan d’action afin de revenir rapidement à une situation conforme, la fréquence des analyses devient annuelle jusqu’à un retour à une situation conforme.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 159 4 - PROTECTION DES RESSOURCES EN EAUX ET DES MILIEUX AQUATIQUES

L’implantation et le fonctionnement de ‘installation est compatible avec les objectifs de qualité et de quantité des eaux visés au IV de l’article L. 212-1 du Code de l’Environnement, Elle respecte les dispositions du schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux et du schéma d’aménagement et de gestion des eaux s’ilexiste. La conception et l’exploitation de l’installation permettent de limiter la consommation d’eau et les flux polluants.

4.1 PRÉLÈVEMENTS ET CONSOMMATIONS D’EAU 4.1.1.1 Origine des approvisionnements en eau L’exploitant prend toutes les dispositions nécessaires dans la conception et l’exploitation des installations pour limiter les flux d’eau. Notamment la réfrigération en circuit ouvert est interdite. Les installations de prélèvement d’eau de toutes origines sont munies de dispositifs de mesure totalisateurs de la quantité d’eau prélevée. Ce dispositif est relevé journellement si le débit prélevé est susceptible de dépasser 100 m3/j,hebdomadairement si ce débit est inférieur. Ces résultats sont portés sur un registre éventuellement informatisé et tenu à disposition de l’Inspection des installations classées. Les prélèvements d’eau dans le milieu qui ne s’avèrent pas liés à la lutte contre un incendie ou aux exercices de secours, sont autorisés dans les quantités suivantes Origine de la ressource Nom de la Gestionnaire du réseau Prélèvement maximal annuel commune du (somme des prélèvements réseau effectués au niveau des 2 arrivées d’eau) -Equevillon Syndicat intercommunal des 20 000 m3 Réseau d’eau AEP -Champagnole eaux du Centre-Est du Jura

4.1.1.2 Protection des réseaux d’eau potable Un ou plusieurs réservoirs de coupure ou bacs de disconnexion ou tout autre équipement présentant des garanties équivalentes sont installés afin d’isoler les réseaux d’eaux industrielles et pour éviter des retours de substances dans les réseaux d’adduction d’eau publique ou dans les milieux de prélèvement.

4.1.1.3 Prescriptions en cas de sécheresse En période de sécheresse, l’exploitant doit prendre des mesures de restriction d’usage permettant:

- de limiter les prélèvements aux strictes nécessités des processus industriels;

- d’informer le personnel de la nécessité de préserver au mieux la ressource en eau par toute mesure d’économie - d’exercer une vigilance accrue sur les rejets que l’établissement génère vers le milieu naturel, avec notamment des observations journalières et éventuellement une augmentation de la périodicité des analyses d’auto surveillance - de signaler toute anomalie qui entraînerait une pollution du cours d’eau ou de la nappe d’eau souterraine. Si, à quelque échéance que ce soit, l’administration décidait dans un but d’intérêt général, notamment du point de vue de la lutte contre la pollution des eaux et leur régénération, dans le but de satisfaire ou de concilier les intérêts mentionnés à l’article L, 211-1 du Code de l’Environnement, de la salubrité publique, de la police et de la répartition des eaux, de modifier d’une manière temporaire ou définitive 23

UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 160 l’usage des avantages concédés par le présent arrêté, le permissionnaire ne pourrait réclamer aucune indemnité. L’exploitantdoit respecter les dispositions de l’arrêté préfectoral sécheresse qui lui est applicable dès sa publication.

4,2 COLLECTE DES EPFLUENTS LIQUIDES 4.2.1.1 Dispositions générales Tous les effluents aqueux sont canalisés. Tout rejet d’effluent liquide non prévu à l’article 4.3.1 ou non conforme aux dispositions du chapitre 4.3 est interdit.

A l’exception des cas accidentels où la sécurité des personnes ou des installations serait compromise, il est interdit d’établir des liaisons directes entre les réseaux de collecte des effluents devant subir un traitement ou être détruits et le milieu récepteur. Les procédés de traitement non susceptibles de conduire à un transfert de pollution sont privilégiés pour l’épuration des effluents.

4.2.1.2 Plan des réseaux Un schéma de tous les réseaux d’eaux et un plan des égouts sont établis par l’exploitant, régulièrement mis à jour, notamment après chaque modification notable, et datés. Ils sont tenus à la disposition de l’inspection des installations classées ainsi que des services d’incendie et de secours. Le plan des réseaux d’alimentation et de collecte fait notamment apparaître - l’origineet la distribution de l’eau d’alimentation - les dispositifs de protection de l’alimentation (bac de disconnexion, implantation des disconnecteurs ou tout autre dispositif permettant un isolement avec la distribution alimentaire, ‘‘j; - les secteurs collectés et les réseaux associés - les équipements de toutes sortes (vannes, compteurs, fosses, regards, obturateurs...); - les ouvrages d’épuration interne avec leurs points de contrôle et les points de rejet de toute nature (interne ou au milieu) - les éventuels bassins de rétention et réserves d’eau.

4.2.1,3 Entretien et surveillance Les réseaux de collecte des effluents sont conçus et aménagés de manière à être curables, étanches et résister dans le temps aux actions physiques et chimiques des effluents ou produits susceptibles d’y transiter. L’exploitant s’assure par des contrôles appropriés et préventifs de leur bon état et de leur étanchéité. Les différentes tuyauteries et canalisations accessibles sont repérées conformément aux règles en vigueur. Les canalisations de transport de substances et mélanges dangereux à l’intérieur de l’établissement sont aériennes.

4.2.1.4 Protection des réseaux internes à l’établissement Les effluents aqueux rejetés par les installations ne sont pas susceptibles de dégrader les réseaux d’égouts ou de dégager des produits toxiques ou inflammables dans ces égouts, éventuellement par mélange avec d’autres effluents.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 161 4.2.2 Isolement avec les milieux Un système permet l’isolement des réseaux d’assainissement de l’établissement par rapport à l’extérieur. Ces dispositifs sont maintenus en état de marche, signalés, actionnables en toute circonstance localement et/ou à partir d’un poste de commande et contrôlés à minima une fois par an. Leur entretien préventif et leur mise en fonctionnement sont définis par consigne.

4.3 TYPES D’EFFLUENTS, LEURS OUVRAGES D’ÉPURATION ET LEURS CARACTÉRISTIQUES DE REJET AU MILIEU 4.3.1 Identification des effluents L’exploitantest en mesure de distinguer les différentes catégories d’effluents suivants - les eaux exclusivement pluviales et eaux non susceptibles d’être polluées; - les eaux pluviales susceptibles d’être polluées (notamment celles collectées dans le bassin de confinement) - les eaux de process lors d’un accident ou d’un incendie (y compris les eaux utilisées pour l’extinction)

- les eaux polluées les eaux de procédé (les eaux de poteyage, les eaux glycolées, bains lessiviels des machines à laver, fluides de coupe aqueux des centres d’usinage), les eaux de lavages des sols et des moules

- les eaux résiduaires après épuration interne : les eaux issues des installations de traitement interne au site ou avant rejet vers le milieu récepteur - les eaux domestiques: les eaux vannes, les eaux des lavabos et douches; - les eaux de purge des adoucisseurs, purge de déconcentration de la tour aéroréfrigérante.

4,3.2 Collecte des effluents Les effluents pollués ne contiennent pas de substances de nature à gêner le bon fonctionnement des ouvrages de traitement. La dilution des effluents est interdite. En aucun cas elle ne doit constituer un moyen de respecter les valeurs seuils de rejets fixées par le présent arrêté. Il est interdit d’abaisser les concentrations en substances polluantes des rejets par simples dilutions autres que celles résultant du rassemblement des effluents normaux de l’établissement ou celles nécessaires à la bonne marche des installations de traitement. Les rejets directs ou indirects d’effluents dans la (les) nappe(s) d’eaux souterraines ou vers les milieux de surface non visés par le présent arrêté sont interdits,

4.3.3 Gestion des ouvrages conception, dysfonctionnement La conception et la performance des installations de traitement (ou de pré-traitement) des effluents aqueux permettent de respecter les valeurs limites imposées au rejet par le présent arrêté. Elles sont entretenues, exploitées et surveillées de manière à réduire au minimum les durées d’indisponibilitéou à faire face aux variations des caractéristiques des effluents bruts (débit, température, composition...) y compris à l’occasion du démarrage ou d’arrêt des installations. Si une indisponibilité ou un dysfonctionnement des installations de traitement est susceptible de conduire à un dépassement des valeurs limites imposées par le présent arrêté, l’exploitant prend les dispositions nécessaires pour réduire la pollution émise en limitant ou en arrêtant si besoin les fabrications concernées. Les dispositions nécessaires doivent être prises pour limiter les odeurs provenant du traitement des effluents ou dans les canaux à ciel ouvert (conditions anaérobies notamment).

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 162 4.3.4 Entretien et conduite des installations de traitement Les principaux paramètres permettant de s’assurer de la bonne marche des installations de traitement des eaux polluées sont mesurés périodiquement et portés sur un registre. La conduite des installations est confiée à un personnel compétent disposant d’une formation initiale et continue. Un registre spécial est tenu sur lequel sont notés les incidents de fonctionnement des dispositifs de collecte, de traitement, de recyclage ou de rejet des eaux, les dispositions prises pour y remédier et les résultats des mesures et contrôles de la qualité des rejets auxquels ila été procédé. Les eaux pluviales susceptibles d’être significativement polluées du fait des activités menées par l’installation industrielle, notamment par ruissellement sur les voies de circulation, aires de stationnement, de chargement et déchargement, aires de stockage et autres surfaces imperméables, sont collectées par un réseau spécifique et traitées par un ou plusieurs dispositifs de traitement adéquat permettant de traiter les polluants en présence. Ces dispositifs de traitement sont entretenus par l’exploitant conformément à un protocole d’entretien. Les opérations de contrôle et de nettoyage des équipements sont effectués à une fréquence adaptée pour permettre leur bon fonctionnement et pour respecter les valeurs limites de rejet applicables. Les fiches de suivi du nettoyage des équipements, l’attestation de conformité à une éventuelle norme ainsi que les bordereaux de traitement des déchets détruits ou retraités sont tenus à la disposition de l’inspection des installations classées.

4.3.5 Localisation des points de rejet Les réseaux de collecte des effluents générés par l’établissement aboutissent aux points de rejet qui présentent les caractéristiques suivantes

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 163 - UT DREAL 39 -39-2020-11-10-006 -AP 202050 DREAL du1011 20autorisation unique SAB THEVENIN

Points de rejet N°1 N°2 N°3 (issu du mélange des points3A et 36) N°4 (issu du mélange des points 4A et4 B) interne et vers le N°3 A N°3 B N°4 A miheurecepteur N°4 B (point de rejet interne) (point de rejet interne) (point de rejet interne) (point de rejet interne) présent arrêté j Coordonnées X: 92340519 X : 92343839 X 923490,18 X 923484,23 X : 923382,43 X : 923382,43 (Lambert 93) Y : 6631845,69 Y : 6631714,08 Y : 6631786,13 y : 6631844,98 Y : 6631796,54 ‘j : 6631796,54

Coordonnées du point de rejet N°3 Coordonnées du point de rejet N°4 X : 923519,20 X : 923382,43 Y: 6631807,82 Y : 6631796,54

Nature des Eaux de toitures de Eaux de toiture des ateliers de Eaux issues du Eaux usées Eaux de purges des Eaux usées effluents l’atelier de fonderie, mécanique, fusion, traitement par domestiques adoucisseurs, eaux de domestiques parachèvement et finition, du magasin et des aires évapoconcentration déconcentration de la tour des bureaux imperméabilisées situées le long des eaux de process aéroréfrigérante administratif de l’atelier de fonderie, de fusion et des vidanges de la et des quais d’expédition tour aéroréfrigérante Milieu naturel Milieu naturel : fossé Bassin de confinement Réseau d’assainissement communal puis Réseau d’assainissement communal puis récepteur ou communal puis réseau d’eaux traitement par la station d’épuration de la traitement par la station d’épuration de la Station de pluviales de la commune de communauté de communes de Champagnole communauté de communes de Champagnole traitement Champagnole et rejet dans la Portes du haut jura (060939097001) puis rejet Portes du haut jura (060939097001) puis rejet dans collective rivière Ain dans la rivière Ain la rivière Ain Coordonnées (Lambert 93) du point de rejet dans l’Ain X: 921059,1 y : 6630908,1 Conditions de Convention de déversement raccordement Autorisation spéciale de déversement

Traitement sans Séparateur d’hydrocarbures à la - -Néant (sauf si Néant (sauf si nécessaire Néant (sauf si avant rejet sortie du bassin de confinement - Evapoconcentration nécessaire au respect au respect des valeurs nécessaire au respect communal + coalesceur des valeurs limites limites applicables) des valeurs limites applicables) applicables)

Éléments de Obturateur Vanne manuelle de confinement Arrêt de la pompe de Dans les locaux Dans les locaux dédiés à Dans les locaux sécurité antipollution à la sortie du bassin de relevage qui permet le sanitaires : absence de l’exploitation de la tour sanitaires, absence permettant de diriger confinement communal. rejet des eaux traitées grille de collecte et de aéroréfrigérante et au de grille de collecte et les effluents vers le Cette vanne est accessible en dans le réseau dispositif permettant la stockage des produits de dispositif bassin de rétention. permanence et est d’assainissement connexion avec le dédiés : absence de grille permettant la Consigne identifiée manoeuvrable sans outil. communal. réseau d’eaux usées. de collecte et de dispositif connexion avec le dans la consigne Consigne identifiée dans la permettant la connexion réseau d’eaux usées. évacuation incendie. avec le réseau d’eaux évacuation incendie, consigne ] [usées. 164 Les points de rejet des effluents aqueux cités ci-dessus sont reportées avec leurs références sur le plan de situation de l’établissement annexé au présent arrêté (annexe III).

4.3.5.1 Conception Les dispositions du présent arrêté s’appliquent sans préjudice de l’autorisation délivrée par la collectivité à laquelle appartient le réseau public et l’ouvrage de traitement collectif, en application de l’article L. 1331-10 du code de la santé publique. Cette autorisation est transmise par l’exploitant au Préfet.

4.3.5.2 Aménagement des points de prélèvements Sur chaque ouvrage de rejet d’effluents liquides est prévu un point de prélèvement d’échantillons et des points de mesure (débit, température, concentration en polluant, ...). Ces points sont aménagés de manière à être aisément accessibles et permettre des interventions en toute sécurité. Toutes les dispositions doivent également être prises pour faciliter les interventions d’organismes extérieurs à la demande de l’inspection des installations classées. Les agents des services publics, notamment ceux chargés de la Police des eaux, doivent avoir libre accès aux dispositifs de prélèvement qui équipent les ouvrages de rejet vers le milieu récepteur.

4.3.5.3 Section de mesure Ces points sont implantés dans une section dont les caractéristiques (rectitude de la conduite à l’amont, qualité des parois, régime d’écoulement) permettent de réaliser des mesures représentatives de manière à ce que la vitesse n’y soit pas sensiblement ralentie par des seuils ou obstacles situés à l’aval et que l’effluentsoit suffisamment homogène.

4.3.5.4 Équipements Les systèmes permettant le prélèvement continu sont proportionnels au débit sur une durée de 24 h, disposent d’enregistrement et permettent la conservation des échantillons dans le respect des normes applicables.

4.4 CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DE L’ENSEMBLE DES REJETS Les effluents rejetés doivent être exempts - de matières flottantes; - de produits susceptibles de dégager, en égout ou dans le milieu naturel, directement ou indirectement, des gaz ou vapeurs toxiques, inflammables ou odorantes - de tout produit susceptible de nuire à la conservation des ouvrages, ainsi que des matières déposables ou précipitables qui, directement ou indirectement, sont susceptibles d’entraver le bon fonctionnement des ouvrages. Les effluents doivent également respecter les caractéristiques suivantes

Température : inférieure ou égale à 50 °C pour les rejets aqueux pour les installations raccordées - pH compris entre 5,5 et 8,5 (ou 9,5 s’ily a neutralisation alcaline) - Couleur: modification de la coloration du milieu récepteur mesurée en un point représentatif de la zone de mélange inférieure à 100 mg PUl.Après établissement d’une corrélation avec la méthode utilisant des solutions témoins de platine-cobalt, la modification de couleur, peut en tant que de besoin, également être déterminée à partir des densités optiques mesurées à trois longueurs d’ondes au moins, réparties sur l’ensemble du spectre visible et correspondant à des zones d’absorption maximale.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 165 4.4.1 Dispositions générales Pour les effluents aqueux et sauf dispositions contraires, les valeurs limites s’imposent à des prélèvements, mesures ou analyses moyens réalisés sur 24 heures. Lorsque la valeur limite est exprimée en flux spécifique, ce flux est calculé, sauf dispositions contraires, à partir d’une production journalière. Les prélèvements pour les eaux pluviales peuvent être constitués soit par un prélèvement continu d’une demi-heure, soit par au moins deux prélèvements instantanés espacés d’une demi-heure. Les réseaux de collecte sont conçus pour évacuer séparément chacune des diverses catégories d’eaux polluées issues des activités ou sortant des ouvrages d’épuration interne vers les traitements appropriés avant d’être évacuées vers le milieu récepteur autorisé à les recevoir.

4.4.2 Rejets dans le milieu naturel ou dans une station d’épuration collective 4.4.2.1 VLE pour les rejets dans une station d’épuration collective Les prélèvements sont réalisés avant dilution notamment par des eaux usées sanitaires. L’exploitant est tenu de respecter, avant rejet des eaux résiduaires dans le milieu récepteur considéré, les valeurs limites en concentration et flux ci-dessous définies. Le débit maximal journalier cumulé des rejets n°3 et n°4 est de 31 m3. Le débit maximal journalier au point de rejet n° 3 A est de 10 m3. Le débit maximal journalier au point de rejet n° 4 A est de 10 m3.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 166 Valeurs limites d’émission aux points 3 A et 4 B et flux maximal journalier envoyé vers la station d ‘épuration de Champagnole

Rejet N°3 A Rejet N°4 A Flux maximal journalier Paramètres Concentration maximale Concentration maximale cumulé aux points de SANDRE journalière (mg/l) échantillon journalière (mgll)échantillon rejet N°3 A + N°4 A (g!]) 24h 24h

MACROPOLLUANTS

DCC (sur effluent non décanté) 1314 4000 2000 60 000 DBO5 (sur effluent non 1313 1400 14000 décanté) j______Matières en suspension 1305 600 600 12 000

azote global 1551 - — 150 1500 Phosphore total 1350 50 10 600 SUBSTANCES SPÉCIFIQUES DES ACTIVITÉS INDUSTRIELLES

Indice phénols - - 1440 0,3 mgfl si flux’3 glj 3 Indice cyanures totaux 1390 0,1 mgfl si fluxa g/j 1 Chrome hexavalent et 1371 0,1 mg/l 1 composés (en Cr6j Plomb et ses 1382 0,2 mg/l 0,5 mg/I 7 composés (en Pb) Cuivre et ses 1392 0,2 mg/I 0,5 mg/l 7 composés (en Cu)

:Chrome et ses 1389 0,2 mg/l 0,2 mg/l 4 composés (en Cr) Nickel et ses composés 1386 0,2 mg/l 0,5 mg/l 7 (en Ni) Zinc et ses composés 1383 1 mg/I 2 mg/I 30 (en Zn) Manganèse et 1394 1 mgfI si flux>10 g/j 10 composés (en Mn) Etain et ses composés 1380 2 mg/l si flux>20 glj 20 (en Sn) Fer 1393 2 mg/l 5 mg/l 70 —-_____ Aluminium 1370 5 mg/l 50 Composés organiques 1106 lmg/l lmg/l 20 halogénés (en AOX) Hydrocarbures totaux -__7009 10 mg/l 100

Ion fluorure (en P) 7073 15 mg/l si flux>150 g?] 150

THM (triHaloMéthane) 2036 1 mg/I 1 mg/l 20 AUTRES PARAMÈTRES GLOBAUX SEH 7464 150 1500 Cadmium 1388 0,025 mg/l 0,25

Arsenic 1369 0,05 mg/l - 0,05 mgIl 1_- -_____ [ Titane 1373 10 mg/I 100 }

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 167 Les mesures sont à réaliser selon les conditions définies au chapitre 4.5.1. A l’issue d’une période de 3 ans, à la demande de l’exploitant et en fonction des résultats des analyses, l’auto surveillance de certains paramètres pourra être suspendue ou réduite après accord de l’inspection.

4.4.2.2 Compatibilité avec les objectifs de quaiité du milieu Le fonctionnement de l’installation est compatible avec les objectifs de qualité et de quantité des eaux visés au IVde larticle L. 212-1 du Code de l’Environnement. Les valeurs limites démissions prescrites permettent le respect, dans le milieu hors zone de mélange, des normes de qualité environnementales définies par l’arrêté ministériel du 20 avril 2005 susvisé complété par l’arrêté ministériel du 25 janvier 2010 susvisé, pour un QMNA5 du milieu considéré à 2,3 m3/s.

6.4.2.3 Eaux pluviales susceptibles d’être polluées Compte tenu de la nature des installations exploitées, l’ensemble des eaux pluviales du site sont considérées comme susceptibles d’être polluées. Les eaux pluviales polluées et collectées dans les installations sont éliminées vers les filières de traitement des déchets appropriées. En l’absence de pollution préalablement caractérisée, elles pourront être évacuées vers le milieu récepteur dans les limites autorisées par le présent arrêté.

Il est interdit d’établir des liaisons directes entre les réseaux de collecte des eaux pluviales et les réseaux de collecte des effluents pollués ou susceptibles d’être pollués.

Référence des points rejets vers le milieu récepteur N°1 et N°2.

- v - ?

r 4 t,

F

I

[T:

/ t ___!

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 168 Paramètres Code Sandre Concentrations maximales (mgIl) DCO (sur effluent non décanté) 1314 300 mg/l DBO5 (sur effluent non décanté) 1313 100 mgIl

Matières en suspension 1305 100 mg/l Aluminium 1370 5 mg/l Hydrocarbures totaux 7009 10 mg/l Chrome hexavalent et composés (en Cr VI) 1371 0,05 mg/I Plomb et ses composés (en Pb) 1382 0,1 mgi r Ziivre et ses composés (en Cu) 1392 015 mgi Chrome et ses composés (en Cr) 1389 0,1 mg/l Nickel et ses composés (en Ni) 1386 0,2 mg/l Zinc et ses composés (en Zn) 1383 0,8 mg/l Manganèse et composés (en Mn) 1394 1 mgi Etain et ses composés (en Sn) 1380 2 mgi

Per 1393 2 mg/l Composés organiques halogénés (en AOX) 1106 1 mgi Cadmium 1388 0,025 mg/l Titane et ses composés 1373 10 mg/l Arsenic 1369 0,05 mg/l

Les mesures sont à réaliser selon les conditions définies au chapitre 4.5.1. A l’issue d’une période de 3 ans, à la demande de l’exploitant et en fonction des résultats des analyses, l’auto surveillance de certains paramètres pourra être suspendue ou réduite après accord de l’inspection.

4.4.3 Valeurs limites d’émission des eaux domestiques

Les eaux domestiques sont traitées et évacuées conformément aux règlements en vigueur. 4.4.4 Valeurs limites d’émission des eaux de refroidissement Le refroidissement en circuit ouvert est interdit.

La qualité des eaux des circuits de refroidissement est tenue de respecter, avant rejet dans le milieu récepteur considéré les valeurs limites en concentrations fixées à l’article 4.4.2.1 pour les points de rejet 3 A et 4 A.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 169 4.5 AUTOSURVEILLANCE DES REJETS ET PRÉLÈVEMENTS

4.5.1 Fréquences, et modalités de l’auto surveillance de la qualité des rejets aqueux Par défaut, les méthodes d’analyses sont celles définies par l’arrêté du 7 juillet 2009 relatif aux modalités d’analyse dans l’airet dans l’eau dans les ICPE et aux normes de référence. A minima une fois par an, l’exploitant fait effectuer les mesures par un laboratoire agréé ou, s’iln’existe pas d’agrément pour le paramètre analysé, accrédité par le Comité français d’accréditation (COFRAC) ou par un organisme signataire de l’accord multilatéral pris dans le cadre de la Coordination européenne des organismes d’accréditation (European Cooperation for Accreditation ou EA).

Ces mesures seront réalisées de manière à être représentative des rejets en période de fonctionnement normal. Les résultats des contrôles sont tenus à la disposition de l’inspection et sont accompagnés de commentaires et des actions correctives éventuelles - sur les dépassements constatés par rapport aux normes réglementaires et aux conditions initiales de l’étude d’impact; - sur les actions correctrices prises ou envisagées.

Les mesures comparatives mentionnées à l’article 2.6.2 sont réalisées selon la fréquence minimale suivante

Points de reiet N°1 et N°2 La fréquence minimale de surveillance des rejets des eaux pluviales est annuelle. Les prélèvements sont constitués soit par un prélèvement continu d’une demi-heure, soit par au moins deux prélèvements instantanés espacés d’une demi-heure. Points de reiet N°3 A: Les prélèvements sont réalisés avant dilution par des eaux usées sanitaires. Les dispositions minimums suivantes sont mises en oeuvre

Paramètres Type de suivi Périodicité de la Fréquence de mesure transmission

- Débit Prélèvement sur 24 heures Les résultats sont à - Couleur asservi au débit tenir à la disposition - Température de l’inspection - pH pendant 10 ans. -DCO - DBO5 La synthèse est à - MES semestrielle transmettre dans le - Azote globale cadre du rapport - Phosphore annuel (cf art 2.9.2) - Cuivre et ses composés - Aluminium - Fer - Hydrocarbures totaux -______- SEH Annuelle - Zinc et ses composés - Cadmium et ses composés - Nickel et ses composés - Plomb et ses composés

- Titane I

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 170 - Indice cyanure totaux - Indice phénol - Chrome hexavalent - Chrome totalement - Manganèse et composés ses Annuelle - Etain et ses composés -AOX - Ion Fluorure - Arsenic - Trihalométhane

Points de reiet n°4 A: Une mesure des concentrations des différents paramètres et polluants visés au point 4.4.2.1 est effectuée au moins tous les ans par un organisme agréé par le ministre chargé de l’environnement. Ces mesures sont effectuées sur un échantillon représentatif du fonctionnement sur une journée de l’installation et constitué soit par un prélèvement continu d’une demi-heure, soit par au moins deux prélèvements instantanés espacés d’une demi-heure. Les points de prélèvements d’échantillon et de mesure pour le contrôle des rejets de l’installation de refroidissement sont choisis sous la responsabilité de l’exploitant, ils sont représentatifs du fonctionnement de l’installation et de la qualité de l’eau de l’installation qui est évacuée lors des purges de déconcentration. Les polluants visés point 4.4.2.1 qui ne sont pas susceptibles d’être émis par l’installation, ne font pas l’objet des mesures périodiques prévues au présent point. Dans ce cas, l’exploitant tient à la disposition de l’inspection des installations classées les éléments techniques, notamment les analyses, permettant d’attester l’absence d’émission de ces produits par l’installation. 4,6 SURVEILLANCE DES IMPACTS SUR LES EAUX SOUTERRAINES ET LES SOLS 4.6.1 Principe général En application de l’article R.515-60 du Code de l’Environnement, l’exploitant est tenu de mettre en place un programme de surveillance périodique des eaux souterraines au niveau du site. L’objectif de ce programme est de vérifier l’absence d’impact des activités sur la qualité des eaux souterraines et de détecter toute anomalie éventuelle. 4.6.2 Étude hydrogéologique Afin de lever le doute sur l’existence d’eaux souterraines au droit du site et d’en connaître le comportement, l’exploitant est tenu, avant le 31 décembre 2022, de faire réaliser et transmettre à l’inspection une étude hydrogéologique. Cette étude hydrogéologique sera réalisée par un hydrogéologue compétent et intégrera les éléments suivants sur le contexte naturel - la géologie (lithologie, présence de failles, karstiflcation, etc.) - l’hydrogéologie (nombre et typologie du ou des aquifères, type de nappe, épaisseur de la zone non

saturée ; perméabilité ou conductivité hydraulique ; variation périodique du niveau piézométrique, de la direction, sens et vitesse d’écoulement des eaux souterraines, etc.) - l’hydrologie (pluviométrie et infiltration efficace, présence d’eau de surface, relation avec l’eau souterraine, etc.) - l’hydrogéochimie (notamment pH, redox ou Eh, pour appréhender la mobilité des polluants de type ETM).

Cette étude reposera notamment sur des investigations à réaliser au droit du site (par forage ou méthodes géophysiques adaptées au terrain et conclusives), en période de hautes et basses eaux. Elle évaluera la vulnérabilité de la (des) nappe(s) éventuellement présente(s) et le cas échéant définira le réseau (position, nombre et profondeur) des piézomètres nécessaires au suivi périodique de la qualité des eaux souterraines. La localisation précise de ces piézomètres sera justifiée par rapport aux activités

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 171 du site, aux équipements en place, aux zones de transports et de stockage et aux voies de transfert possible vers les eaux souterraines pour les substances pertinentes.

En l’absence de nappe du fait de la présence d’un réseau karstique, l’étude précisera le ou les lieux de résurgence d’un écoulement qui interviendrait au droit du site.

4.6.3 Programme de surveillance En cas de présence d’une nappe au droit du site, la première campagne de surveillance (en hautes eaux + basses eaux) a lieu avant le 31 décembre 2023 puis au moins une fois tous les 5 ans.

La surveillance porte a minima sur: - les paramètres et substances suivantes: niveau piézométrique, pH, hydrocarbures totaux, BTEX, indice phénol, nitrates, AI, Cu - les éventuelles autres substances pertinentes liées aux déchets, substances et mélanges entreposés, utilisés, produits ou rejetés au sein de l’établissement et susceptibles, par leur nature, de contaminer les eaux souterraines.

Six mois avant l’échéance de réalisation de la première campagne, l’exploitant remet à l’inspection des installations classées une proposition de programme de surveillance en ce sens et détaillant: - la liste des substances pertinentes à mesurer sur la base d’un listing exhaustif des déchets, substances et mélanges entreposés, utilisés, produits ou rejetés par les installations et de la possibilité d’une contamination des eaux souterraines, au regard des quantités concernées. Cette analyse couvre notamment les substances présentant des propriétés cancérogènes, mutagènes ou susceptibles d’affecter la reproduction dans le milieu aquatique ou par l’intermédiaire de celui-ci, les autres substances organiques toxiques persistantes et bioaccumulables, les biocides et produits phytosanitaires ainsi que les substances figurant à l’annexe X de la directive 20001601CE. Les moyens de prévention mis en place afin de prévenir la survenance d’une contamination ne suffisent pas à justifier une exonération de la surveillance dans la mesure où l’absence de défaillance de ces éléments de prévention ne peut pas être garantie. - les méthodes et normes de prélèvements et d’analyse prévues ainsi que la liste des valeurs repères considérées pour chacun des polluants à mesurer (normes réglementaires et/ou valeurs bibliographiques) Ce programme de surveillance est mis à jour 6 mois avant chaque nouvelle campagne en tenant compte de l’évolution des déchets, substances et mélanges entreposés, utilisés, produits ou rejetés par les installations. L’exploitant transmet à l’inspection des installations classées un bilan commenté des résultats des campagnes de mesure réalisées l’année précédente dans le cadre du rapport annuel prévu à l’article 2.8.2. En cas de dépassement d’un des seuils identifiés comme valeur repère, l’exploitant précise les actions prises ou prévues sur les installations et/ou sur l’amélioration des connaissances vis-à-vis du phénomène observé (augmentation des fréquences d’analyses, analyse d’autres paramètres...). 4.6.4 Effets sur les sois En application de l’article R.515-60 du Code de l’Environnement, l’exploitant est tenu de mettre en place un programme de surveillance périodique des sols sur son site. L’objectif de ce programme est de vérifier l’absence d’impact des activités sur les sols et de détecter toute anomalie éventuelle. La première campagne de surveillance a eu lieu en août 2015 (établissement du rapport de base). Une campagne de surveillance est réalisée au moins une fois tous les dix ans. La surveillance porte a minima sur les substances pertinentes utilisées, produites ou rejetés au sein de l’établissement et susceptibles, par leur nature, de contaminer les sois. Dans un délai de 6 mois à compter de la notification du présent arrêté, l’exploitant remet à l’Inspection des installations classées une proposition de programme de surveillance en ce sens et détaillant:

- la synthèse de l’étude historique et documentaire réalisée dans le cadre du rapport de base ainsi que la vulnérabilité des sols au droit du site - la liste des substances pertinentes à mesurer sur la base d’une analyse exhaustive des substances et mélanges (dont les déchets) utilisés, produits ou rejetés par les installations et de la possibilité d’une contamination des sols au regard des quantités concernées. Les moyens de prévention mis en place 35

UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 172 afin de prévenir la survenance d’une contamination ne suffisent pas à justifier une exonération de la surveillance dans la mesure où l’absence de défaillance de ces éléments de prévention ne peut pas être garantie; - les zones de prélèvement, en justifiant leur localisation par rapport aux activités du site, aux équipements en place, aux zones de transports et de stockage et aux voies de transfert possible vers le sol pour les substances pertinentes. Les zones de prélèvements proposées tiennent compte de leur niveau d’accessibilité accessibilité directe, par dépose d’éléments mobiles, par forage, inaccessibilité en l’état du fait de la présence d’équipements ou de constructions non abandonnés,

- le récapitulatif des données existantes sur l’état des sols au niveau des zones de prélèvement proposées

- les méthodes et normes de prélèvements et d’analyse prévues ainsi que la liste des valeurs repères considérées pour chacun des polluants à mesurer (normes réglementaires et/ou valeurs bibliographiques) - en cas de dépassement d’un des seuils identifiés comme valeur repère, dans les résultats des analyses réalisées pour l’établissement du rapport de base daté d’octobre 2015, l’exploitant précise les actions prises ou prévues sur les installations et/ou sur l’amélioration des connaissances vis-à-vis du phénomène observé (augmentation des fréquences d’analyses, analyse d’autres paramètres...).

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 173 5 - DÉCHETS PRODUITS

5.1 PRINCIPES DE GESTION 5.1.1 Limitation de la production de déchets L’exploitant prend toutes les dispositions nécessaires dans la conception, l’aménagement, et l’exploitation de ses installations pour respecter les principes définis par l’article L. 541-1 du code de l’environnement 10 En priorité, de prévenir et de réduire la production et la nocivité des déchets, notamment en agissant sur la conception, la fabrication et la distribution des substances et produits et en favorisant le réemploi, ainsi que de diminuer les incidences globales de l’utilisationdes ressources et d’améliorer l’efficacitéde leur utilisation 20 De mettre en oeuvre une hiérarchie des modes de traitement des déchets consistant à privilégier, dans l’ordre a) La préparation en vue de la réutilisation b) Le recyclage; c) Toute autre valorisation, notamment la valorisation énergétique; d) L’élimination. D’assurer que la gestion des déchets se fait sans mettre en danger la santé humaine et sans nuire à l’environnement, notamment sans créer de risque pour l’eau, l’air, le sol, la faune ou la flore, sans provoquer de nuisances sonores ou olfactives et sans porter atteinte aux paysages et aux sites présentant un intérêt particulier D’organiser le transport des déchets et de le limiter en distance et en volume selon un principe de proximité De contribuer à la transition vers une économie circulaire D’économiser les ressources épuisables et d’améliorer l’efficacitéde l’utilisationdes ressources,

5.1.2 Séparation des déchets L’exploitant effectue à l’intérieur de son établissement la séparation des déchets (dangereux ou non) de façon à assurer leur orientation dans les filières autorisées adaptées à leur nature et à leur dangerosité. Les déchets doivent être classés selon la liste unique de déchets prévue à l’article R. 541-7 du code de l’environnement. Les déchets dangereux sont définis par l’article R. 541-8 du code de l’environnement Les huiles usagées sont gérées conformément aux articles R. 543-3 à R, 543-15 du code de l’environnement. Elles doivent être remises à des opérateurs agréés (ramasseurs ou exploitants d’installations de traitement). Dans l’attente de leur ramassage, elles sont stockées dans des réservoirs étanches et dans des conditions de séparation satisfaisantes, évitant notamment les mélanges avec de l’eau ou tout autre déchet non huileux ou contaminé par des PCB. Les déchets d’emballage visés par les articles R 543-66 à R 543-72 du code de l’environnement sont valorisés par réemploi, recyclage ou toute autre action visant à obtenir des déchets valorisables ou de l’énergie. Les piles et accumulateurs usagés doivent être éliminés conformément aux dispositions des articles R. 543-128-1 à R. 543-131 du Code de l’Environnement relatives à l’élimination des piles et accumulateurs usagés. Les pneumatiques usagés sont gérés conformément aux dispositions des articles R. 543-137 à R. 543- 151 du Code de l’Environnement; ils sont remis à des opérateurs agréés (collecteurs ou exploitants d’installations de traitement).

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 174 Les déchets d’équipements électriques et électroniques mentionnés et définis aux articles R. 543-171-1 et R. 543-171-2 sont enlevés et traités selon les dispositions prévues par les articles R. 543-195 à R. 543-200 du Code de l’Environnement. 5.1.3 Conception et exploitation des installations d’entreposage internes des déchets Les déchets produits, entreposés dans l’établissement, avant leur orientation dans une filière adaptée, le sont dans des conditions ne présentant pas de risques de pollution (prévention d’un lessivage par des eaux météoriques, d’une pollution des eaux superficielles et souterraines, des envols et des odeurs) pour les populations avoisinantes et l’environnement. En particulier, les aires d’entreposage de déchets susceptibles de contenir des produits polluants sont réalisées sur des aires étanches et aménagées pour la récupération des éventuels liquides épandus et des eaux météoriques souillées. En tout état de cause, la durée du stockage temporaire des déchets destinés à être éliminés ne dépasse pas un an, et celle des déchets destinés à être valorisés ne dépasse pas trois ans. L’évacuation ou le traitement des déchets entreposés doit être faite régulièrement et aussi souvent que nécessaire, de façon à limiter l’importance et la durée des stockages temporaires. La quantité de déchets entreposés sur le site ne doit pas dépasser la quantité mensuelle produite ou la quantité d’un lot normal d’expédition vers l’installation de traitement. La quantité de déchets entreposés sur le site ne dépasse pas les quantités suivantes

Désignation Quantitésmaximalesstockées sur le site

DÉCHETS INDUSTRIELSDANGEREUX

Eaux usées autres que domestiques en attente 40 m3 d’évapoconcentration

Concentrât d’évapoconcentration 21 m3

Boues hydrocarburées (débourbeurs-deshuileurs) 2 tonnes

Eaux hydrocarburées (débourbeurs-deshuileurs) 30 tonnes

Boues de tribofinition 1,2 tonnes

Huiles diverses 1,2 tonnes

Filtres à huile 20 kg

Acide détartrant 1 tonnes

Eau glycol 7 tonnes

Solvants usagés non chlorés 600 kg

Matériaux souillés (absorbants I matériaux filtrant! filtres à air I 4 tonnes filtres à huile flexibles hydrauliques I vêtements de protection)

Emballages souillés 2 tonnes

Aérosols vides 35 kg

Piles et accumulateurs 20 kg

Tubes fluorescents et ampoules 20 kg

DEEE 1 tonne

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 175 DECHETS INDUSTRIELSNON DANGEREUX

Crasse d’aluminium 8 tonnes

Tournures d’aluminium 4 tonnes

Résidus d’aluminium 5,5 tonnes

Ferrailles 5 tonnes

Déchets réfractaires 5,5 tonnes

Bois 6 tonnes

Autres (déchets banaux) 3,5 tonnes

5.1.4 Déchets gérés à l’extérieur de l’établissement L’exploitant oriente les déchets produits dans des filières propres à garantir les intérêts visés à l’article L. 511-1 et L. 541-1 du Code de l’Environnement.

Il s’assure que la personne à qui il remet les déchets est autorisée à les prendre en charge et que les installations destinataires (installations de traitement ou intermédiaires) des déchets sont régulièrement autorisées ou déclarées à cet effet. Ilfait en sorte de limiter le transport des déchets en distance et en volume.

5.1.5 Déchets traités à l’intérieur de l’établissement Tout traitement de déchets dans l’enceinte de l’établissement est interdit. Le mélange de déchets dangereux de catégories différentes, le mélange de déchets dangereux avec des déchets non dangereux et le mélange de déchets dangereux avec des substances, matières ou produits qui ne sont pas des déchets sont interdits.

5.1.6 Transport L’exploitant tient un registre chronologique où sont consignés tous les déchets sortants. Le contenu minimal des informations du registre est fixé en référence à l’arrêté du 29 février 2012 fixant le contenu des registres mentionnés aux articles R. 541-43 et R. 541-46 du Code de l’Environnement. Chaque lot de déchets dangereux expédié vers l’extérieur est accompagné du bordereau de suivi défini à l’article R. 541-45 du Code de l’Environnement. Les bordereaux et justificatifs correspondants sont tenus à la disposition de l’inspection des installations classées sur le site durant 5 années au minimum. Les opérations de transport de déchets (dangereux ou non) respectent les dispositions des articles R. 541-49 à R. 541-63 et R. 541-79 du Code de l’Environnement relatives à la collecte, au transport, au négoce et au courtage de déchets. La liste mise à jour des transporteurs utilisés par l’exploitant, est tenue à la disposition de l’inspection des installations classées. L’importation ou l’exportation de déchets (dangereux ou non) est réalisée en conformité avec le règlement (CE) n° 1013/2006 du Parlement européen et du Conseil du 14 juin 2006 concernant les transferts de déchets. L’ensemble des documents démontrant l’accomplissement des formalités du présent article est tenu à la disposition de l’Inspection des installations classées.

5.1.7 Déclaration L’exploitant déclare chaque année au ministre en charge des installations classées les déchets dangereux et non dangereux conformément à l’arrêté du 31 janvier 2008 modifié relatif au registre et à la déclaration annuelle des émissions polluantes et des déchets.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 176 6 - SUBSTANCES ET PRODUITS CHIMIQUES

6.1 DISPOSITIONS GÉNÉRALES 6.1.1 Identification des produits L’inventaire et l’état des stocks des substances et mélanges susceptibles d’être présents dans l’établissement (nature, état physique, quantité, emplacement) est tenu à jour et à disposition de l’inspection des installations classées. L’exploitant veille notamment à disposer sur le site, et à tenir à disposition de l’inspection des installations classées, l’ensemble des documents nécessaires à l’identification des substances, mélanges et des produits, et en particulier: les fiches de données de sécurité (FDS) à jour pour les substances chimiques et mélanges chimiques concernés présents sur le site et le cas échéant, le ou les scénarios d’expositions de la FDS-étendue correspondant à l’utilisationde la substance sur le site, les autorisations de mise sur le marché pour les produits biocides ayant fait l’objet de telles autorisations au titre de la directive n°98/8 ou du règlement n°528/2012 (prescription à indiquer dans le cas d’un fabricant de produit biocides).

6.1.2 Étiquetage des substances et mélanges dangereux Les fûts, réservoirs et autre emballages portent en caractères très lisibles le nom des substances et mélanges, et s’ily a lieu, les éléments d’étiquetage conformément au règlement n°1272/2008 dit CLP ou le cas échéant par la réglementation sectorielle applicable aux produits considérés. Les tuyauteries apparentes contenant ou transportant des substances ou mélanges dangereux doivent également être munis du pictogramme défini par le règlement susvisé.

6.2 SUBSTANCE ET PRODUITS DANGEREUX POUR L’HOMME ET L’ENVIRONNEMENT 6.2.1 Substances interdites ou restreintes L’exploitant s’assure que les substances et produits présent sur le site ne sont pas interdits au titre des réglementations européennes, et notamment:

— qu’il n’utilise pas, ni ne fabrique, de produits biocides contenant des substances actives ayant fait l’objet d’une décision de non-approbation au titre de la directive 98/8 et du règlement 528/2012

— qu’il respecte les interdictions du règlement naSSO/2004 sur les polluants organiques persistants

— qu’ilrespecte les restrictions inscrites à l’annexe XVIIdu règlement n°1907/2006

— qu’il n’utilise pas sans autorisation les substances telles quelles ou contenues dans un mélange listées à l’annexe XIVdu règlement n° 1907/2006 lorsque la date est dépassée. S’il estime que ses usages sont couverts par d’éventuelles dérogations à ces limitations, l’exploitant tient l’analyse correspondante à la disposition de l’inspection.

6.2.2 Substances extrêmement préoccupantes L’exploitant établit et met à jour régulièrement, et en tout état de cause au moins une fois par an, la liste des substances qu’il fabrique, importe ou utilise et qui figurent à la liste des substances candidates à l’autorisation telle qu’établie par l’Agence européenne des produits chimiques en vertu de l’article 59 du

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 177 règlement n° 1907/2006. L’exploitant tient cette liste à la disposition de l’inspection des installations classées.

6.2.3 substances soumises à autorisation Si la liste établie en application de l’article précédent contient des substances inscrites à l’annexe XIVdu règlement 1907/2006, l’exploitant en informe l’inspection des installations classées sous un délai de 3 mois après la mise à jour de ladite liste.

L’exploitant précise alors, pour ces substances, la manière dont il entend assurer sa conformité avec le règlement 1907/2006, par exemple s’il prévoit de substituer la substance considérée, s’ilestime que son utilisation est exemptée de cette procédure ou s’il prévoit d’être couvert par une demande d’autorisation soumise à l’Agence européenne des produits chimiques. S’il bénéficie d’une autorisation délivrée au titre des articles 60 et 61 du règlement n°1907/2006, l’exploitant tient à disposition de l’inspection une copie de cette décision et notamment des mesures de gestion qu’elle prévoit. Le cas échéant, il tiendra également à la disposition de l’inspection tous justificatifs démontrant la couverture de ses fournisseurs par cette autorisation ainsi que les éléments attestant de sa notification auprès de l’agence européenne des produits chimiques. Dans tous les cas, l’exploitant tient à la disposition de l’inspection les mesures de gestion qu’il a adoptées pour la protection de la santé humaine et de l’environnement et, le cas échéant, le suivi des rejets dans l’environnement de ces substances.

6.2.4 Produits biocides - Substances candidates à substitution L’exploitant recense les produits biocides utilisés pour les besoins des procédés industriels et dont les substances actives ont été identifiées, en raison de leurs propriétés de danger, comme « candidates à la substitution », au sens du règlement n°528/2012. Ce recensement est mis à jour régulièrement, et en tout état de cause au moins une fois par an. Pour les substances et produits identifiés, l’exploitant tient à la disposition de l’inspection son analyse sur les possibilités de substitution de ces substances et les mesures de gestion qu’ila adoptées pour la protection de la santé humaine et de l’environnement et le suivi des rejets dans l’environnement de ces substances.

6.2.5 substances à impacts sur la couche d’ozone (et le climat) L’exploitant mentionne dans son rapport d’activité annuel s’il dispose encore d’équipements de réfrigération, climatisations et pompes à chaleur contenant des chlorofluorocarbures et hydrochlorofluorocarbures, tels que définis par le règlement n°1005/2009. S’ildispose d’équipements de réfrigération, de climatisations et de pompes à chaleur contenant des gaz à effet de serre fluorés, tels que définis par le règlement n°517/2014, et dont le potentiel de réchauffement planétaire est supérieur ou égal à 2 500, l’exploitant en tient la liste à la disposition de l’inspection.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 178 7 - PRÉVENTION DES NUISANCES SONORES, DES VIBRATIONS ET DES ÉMISSIONS LUMINEUSES 7.1 DISPOSITIONS GÉNÉRALES 7.1.1 Aménagements L’installation est construite, équipée et exploitée de façon que son fonctionnement ne puisse être à l’origine de bruits transmis par voie aérienne ou solidienne, de vibrations mécaniques susceptibles de compromettre la santé ou la sécurité du voisinage ou de constituer une nuisance pour celle-ci. Les prescriptions de l’arrêté ministériel du 23 janvier 1997 modifié relatif à la limitation des bruits émis

dans l’environnement par les installations relevant du livre V titre I du Code de l’Environnement, ainsi que les règles techniques annexées à la circulaire du 23 juillet 1986 relative aux vibrations mécaniques émises dans l’environnement par les installations classées sont applicables. Une mesure du niveau de bruit et de l’émergence est effectuée un an au maximum après la notification du présent arrêté. Les mesures sont effectuées selon la méthode dite d’expertise définie en annexe de l’arrêté du 23 janvier 1997. Ces mesures sont effectuées par un organisme qualifié dans des conditions représentatives du fonctionnement de l’installation. Une mesure des émissions sonores est effectuée aux frais de l’exploitant par un organisme qualifié, notamment à la demande de l’inspection, si l’installationfait l’objet de plaintes ou en cas de modification de l’installation susceptible d’impacter le niveau de bruit généré dans les zones à émergence réglementée.

7.1.2 Véhicules et engins Les véhicules de transport, les matériels de manutention et les engins de chantier utilisés à l’intérieur de l’établissement, et susceptibles de constituer une gêne pour le voisinage, sont conformes aux dispositions des articles R. 571-1 à R. 571-24 du code de l’environnement, à l’exception des matériels destinés à être utilisés à l’extérieur des bâtiments visés par l’arrêté du 18 mars 2002 modifié, mis sur le marché après le 4 mai 2002, soumis aux dispositions dudit arrêté.

7.1.3 Appareils de communication L’usage de tout appareil de communication par voie acoustique (sirènes, avertisseurs, haut-parleurs ...) gênant pour le voisinage est interdit sauf si leur emploi est exceptionnel et réservé à la prévention ou au signalement d’incidents graves ou d’accidents.

7.2 NIVEAUX ACOUSTIQUES 7.2.1 Valeurs limites d’émergence Les émissions sonores dues aux activités des installations ne doivent pas engendrer une émergence supérieure aux valeurs admissibles fixées dans le tableau ci-après, dans les zones à émergence réglementée.

Niveau de bruit ambiant existant Émergence admissible pour la Émergence admissible pour la dans période allant de 7h à 22h, saul période allant de 22h à 7h, les zones à émergence réglementée dimanches et jours fériés ainsi que les dimanches et jours fériés (incluant le bruit de l’établissement) Supérieur à 35 dB(A) et inférieur ou 6dB(A) 4dB(A) égalà4sdB(A) Supérieur à 45 dB(A) 5 dB(A) 3 dB(A) Les zones à émergence réglementée sont définies sur le plan annexé au présent arrêté (annexe IV). 42

UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 179 7.2.2 Niveaux limites de bruit en limites du site Les niveaux limites de bruit ne doivent pas dépasser en limite de propriété de l’établissement les valeurs suivantes pour les différentes périodes de la journée PÉRIODE DE JOUR PÉRIODE DE NUIT PÉRIODES Allant de 7h à 22h, Allant de 22h à 7h, (sauf dimanches et jours fériés) (ainsi que dimanches et jours fériés) Niveau sonore limite admissible 70 dB(A) 60 dB(A)

7.2.3 Mesures périodiques des niveaux sonores Une mesure du niveau de bruit et de l’émergence est effectuée tous les 5 ans ainsi qu’à l’occasion de toute modification notable des installations ou de leurs conditions d’exploitation. Les mesures sont effectuées selon la méthode dite d’expertise définie en annexe de l’arrêté du 23janvier 1997. Les résultats des mesures réalisées sont tenus à la disposition de l’inspection des installations classées.

7.3 VIBRATIONS 7.3.1 Vibrations En cas d’émissions de vibrations mécaniques gênantes pour le voisinage ainsi que pour la sécurité des biens ou des personnes, les points de contrôle, les valeurs des niveaux limites admissibles ainsi que la mesure des niveaux vibratoires émis seront déterminés suivant les spécifications des règles techniques annexées à la circulaire ministérielle n° 23 du 23 juillet 1986 relative aux vibrations mécaniques émises dans l’environnement par les installations classées.

7.4 ÉMISSIONS LUMINEUSES 7.4.1 Émissions lumineuses De manière à réduire la consommation énergétique et les nuisances pour le voisinage, l’exploitant prend les dispositions suivantes • les éclairages intérieurs des locaux sont éteints une heure au plus tard après la fin de l’occupation de ces locaux • les illuminations des façades des bâtiments ne peuvent être allumées avant le coucher du soleil et sont éteintes au plus tard à 1 heure. Ces dispositions ne sont pas applicables aux installations d’éclairage destinées à assurer la protection des biens lorsqu’elles sont asservies à des dispositifs de détection de mouvement ou d’intrusion.

L’exploitant du bâtiment doit s’assurer que la sensibilité des dispositifs de détection et la temporisation du fonctionnement de l’installation sont conformes aux objectifs de sobriété poursuivis par la réglementation, ceci afin d’éviter que l’éclairage fonctionne toute la nuit.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 180 8 - PRÉVENTION DES RISQUES TECHNOLOGIQUES 8.1 PRINCIPES DIRECTEURS L’exploitant prend toutes les dispositions nécessaires pour prévenir les incidents et accidents susceptibles de concerner les installations et pour en limiter les conséquences. Il organise sous sa responsabilité les mesures appropriées, pour obtenir et maintenir cette prévention des risques, dans les conditions normales d’exploitation, les situations transitoires et dégradées, depuis la construction jusqu’à la remise en état du site après l’exploitation.

Il met en place le dispositif nécessaire pour en obtenir l’application et le maintien ainsi que pour détecter et corriger les écarts éventuels.

8.2 GÉNÉRALITÉS 8.2.1 Localisation des risques L’exploitant identifie les zones de l’établissement susceptibles d’être à l’origined’incendie, d’émanations toxiques ou d’explosion de par la présence de substances ou mélanges dangereux stockés ou utilisés ou d’atmosphères nocives ou explosibles pouvant survenir soit de façon permanente ou semi permanente dans le cadre du fonctionnement normal des installations, soit de manière épisodique avec une faible fréquence et de courte durée. Ces zones sont matérialisées par des moyens appropriés et reportées sur un plan systématiquement tenu à jour. La nature exacte du risque (atmosphère potentiellement explosible, etc.) et les consignes à observer sont indiquées à l’entrée de ces zones et en tant que de besoin rappelées à l’intérieur de celles-ci. Ces consignes doivent être incluses dans les plans de secours s’ils existent.

8.2.2 Localisation des stocks de substances et mélanges dangereux L’inventaire et l’état des stocks des substances et mélanges dangereux décrit précédemment à l’article 6.1.1 seront tenus à jour dans un registre, auquel est annexé un plan général des stockages. Ce registre est tenu à la disposition des services d’incendie et de secours.

8.2.3 Propreté de l’installation Les locaux sont maintenus propres et régulièrement nettoyés notamment de manière à éviter les amas de matières dangereuses ou polluantes et de poussières. Le matériel de nettoyage est adapté aux risques présentés par les produits et poussières.

8.2.4 Contrôle des accès L’exploitant prend les dispositions nécessaires au contrôle des accès, ainsi qu’à la connaissance permanente des personnes présentes dans l’établissement. L’ensemble des installations est efficacement clôturé sur la totalité de sa périphérie.

8.2.5 Circulation dans l’établissement L’exploitant fixe les règles de circulation applicables à l’intérieur de l’établissement. Elles sont portées à la connaissance des intéressés par une signalisation adaptée et une information appropriée. Les voies de circulation et d’accès sont notamment délimitées, maintenues en constant état de propreté et dégagées de tout objet susceptible de gêner le passage. Ces voies sont aménagées pour que les engins des services d’incendie puissent évoluer sans difficulté.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 181 8.2.6 Étude de dangers L’exploitant met en place et entretient l’ensemble des équipements mentionnés dans l’étude de dangers. L’exploitant met en oeuvre l’ensemble des mesures d’organisation et de formation ainsi que les procédures mentionnées dans l’étude de dangers.

8.3 DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES 8.3.1 Comportement au feu Les bâtiments et locaux sont conçus et aménagés de façon à pouvoir s’opposer à la propagation d’un incendie. Les bâtiments ou locaux susceptibles d’être l’objet d’une explosion sont suffisamment éloignés des autres bâtiments et unités de l’installation, ou protégés en conséquence. À l’intérieur des ateliers, les allées de circulation sont aménagées et maintenues constamment dégagées pour faciliter la circulation et l’évacuation du personnel ainsi que l’intervention des secours en cas de sinistre.

8.3.2 Intervention des services de secours 8.3.2.1 Accessibilité L’installation dispose en permanence d’un accès au moins pour permettre à tout moment l’intervention des services d’incendie et de secours. Au sens du présent arrêté, on entend par « accès à l’installation » une ouverture reliant la voie de desserte ou publique et l’intérieur du site suffisamment dimensionnée pour permettre l’entrée des engins de secours et leur mise en oeuvre. Les véhicules dont la présence est liée à l’exploitation de l’installation stationnent sans occasionner de gêne pour l’accessibilité des engins des services de secours depuis les voies de circulation externes à l’installation, même en dehors des heures d’exploitation et d’ouverture de l’installation.

8.3.2.2 Accessibilité des engins à proximité de l’installation Une voie « engins» au moins est maintenue dégagée pour la circulation sur le périmètre de l’installation et est positionnée de façon à ne pouvoir être obstruée par l’effondrement de tout ou partie de cette installation. Cette voie « engins » respecte les caractéristiques suivantes - la largeur utile est au minimum de 3 mètres, la hauteur libre au minimum de 3,5 mètres et la pente inférieure à 15%,dans les virages de rayon intérieur inférieur à 50 mètres, un rayon intérieur R minimal de 13 mètres est maintenu et une sur-largeur de S = 15/R mètres est ajoutée, - la voie résiste à la force portante calculée pour un véhicule de 160 kN avec un maximum de 90kN par essieu, ceux-ci étant distants de 3,6 mètres au maximum, chaque point du périmètre de l’installation est à une distance maximale de 60 mètres de cette voie, aucun obstacle n’est disposé entre les accès à l’installation et la voie engin. En cas d’impossibilité de mise en place d’une voie engin permettant la circulation sur l’intégralité du périmètre de l’installation et si tout ou partie de la voie est en impasse, les 40 derniers mètres de la partie de la voie en impasse sont d’une largeur utile minimale de 7 mètres et une aire de retournement de 20 mètres de diamètre est prévue à son extrémité.

8.3.2.3 Déplacement des engins de secours à l’intérieur du site

Pour permettre le croisement des engins de secours, tout tronçon de voie ccengins » de plus de 100 mètres linéaires dispose d’au moins deux aires dites de croisement, judicieusement positionnées, dont les caractéristiques sont 45

UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 182 - largeur utile minimale de 3 mètres en plus de la voie engin

- longueur minimale de 10 mètres; - présentant a minima les mêmes qualités de pente, de force portante et de hauteur libre que la voie « engins ».

8.3.2.4 Mise en station des échelles hauteur Pour toute installation située dans un bâtiment de hauteur supérieure à 8 mètres, au moins une façade est desservie par au moins une voie

• la largeur utile est au minimum de 4 mètres, la longueur de l’aire de stationnement au minimum de 10 mètres, la pente au maximum de 10% • dans les virages de rayon intérieur inférieur à 50 mètres, un rayon intérieur R minimal de 13 mètres est maintenu et une sur-largeur de S = 15/R mètres est ajoutée

• aucun obstacle aérien ne gêne la manoeuvre de ces échelles à la verticale de l’ensemble de la voie;

• la distance par rapport à la façade est de 1 mètre minimum et 8 mètres maximum pour un stationnement parallèle au bâtiment et inférieure à 1 mètre pour un stationnement perpendiculaire au bâtiment;

• la voie résiste à la force portante calculée pour un véhicule de 160 kN avec un maximum de 9OkN par essieu (320 kN avec un maximum de 130 kN par essieu pour les installations présentant des risques spécifiques nécessitant l’intervention d’importants moyens de lutte contre l’incendie entrepôt, dépôts de liquides inflammables...), ceux-ci étant distants de 3,6 mètres au maximum et présente une résistance au poinçonnement minimale de 88 N/cm2.

8.3.2.5 Établissement du dispositif hydraulique depuis les engins

A partir de chaque voie ccengins » ou «échelle » est prévu un accès à toutes les issues du bâtiment ou au moins à deux côtés opposés de l’installation par un chemin stabilisé de 1,40 mètres de large au minimum.

8.3.3 Désenfumage Des trappes de désenfumage sont présentes dans les différents ateliers du site. Celles-ci sont vérifiées annuellement par un organisme agréé. Elles sont actionnables manuellement par des commandes situées à proximité des portes donnant vers l’extérieur. Ces commandes sont répertoriées sur un plan tenu à la disposition des services de secours.

8.4 DISPOSITIF DE PRÉVENTION DES ACCIDENTS

8.4.1 Installations électriques Les installations électriques doivent être conçues, réalisées et entretenues conformément aux normes en vigueur. La mise à la terre est effectuée suivant les règles de l’art. Le matériel électrique est entretenu en bon état et reste en permanence conforme en tout point à ses spécifications techniques d’origine. Les conducteurs sont mis en place de manière à éviter tout court-circuit.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 183 Une vérification de l’ensemble de l’installation électrique est effectuée au minimum une fois par an par un organisme compétent qui mentionnera très explicitement les défectuosités relevées dans son rapport. L’exploitant conservera une trace écrite des éventuelles mesures correctives prises.

8.4.2 ventilation des locaux Sans préjudice des dispositions du code du travail, les locaux sont convenablement ventilés pour prévenir la formation d’atmosphère explosive ou toxique. Le débouché à l’atmosphère de la ventilation est placé aussi loin que possible des immeubles habités ou occupés par des tiers et des bouches d’aspiration d’air extérieur, et à une hauteur suffisante compte tenu de la hauteur des bâtiments environnants afin de favoriser la dispersion des gaz rejetés et au minimum à 1 mètre au-dessus du faîtage. La forme du conduit d’évacuation, notamment dans la partie la plus proche du débouché à l’atmosphère, est conçue de manière à favoriser au maximum l’ascension et la dispersion des polluants dans l’atmosphère (par exemple l’utilisationde chapeaux est interdite).

8.4.3 Systèmes de détection automatiques Des détecteurs incendie sont placés dans les locaux conformément aux dispositions de l’étude de dangers.

8.4.4 Protection contre la foudre Une analyse du risque foudre (AR9 visant à protéger les intérêts mentionnés aux articles L. 211-1 et L. 511-1 du Code de l’Environnement est réalisée par un organisme compétent. Elle identifie les équipements et installations dont une protection doit être assurée. L’analyse est basée sur une évaluation des risques réalisée conformément à la norme NF EN 62305-2, version de novembre 2006, ou à un guide technique reconnu par le ministre chargé des installations classées. Elle définit les niveaux de protection nécessaires aux installations. Cette analyse est systématiquement mise à jour à l’occasion de modifications substantielles au sens de l’article R. 181-46 du Code de l’Environnement et à chaque révision de l’étude de dangers ou pour toute modification des installations qui peut avoir des répercussions sur les données d’entrées de l’ARr. Au regard des résultats de l’analyse du risque foudre, une étude technique est réalisée, par un organisme compétent, définissant précisément les mesures de prévention et les dispositifs de protection, le lieu de leur implantation ainsi que les modalités de leur vérification et de leur maintenance. Une notice de vérification et de maintenance est rédigée lors de l’étude technique puis complétée, si besoin, après la réalisation des dispositifs de protection. Un carnet de bord est tenu par l’exploitant. Les chapitres qui y figurent sont rédigés lors de l’étude technique. Les systèmes de protection contre la foudre prévus dans l’étude technique sont conformes aux normes françaises ou à toute norme équivalente en vigueur dans un Etat membre de l’union européenne. Les dispositifs de protection et les mesures de prévention répondent aux exigences de l’étude technique. L’installation des protections fait l’objet d’une vérification complète par un organisme compétent, distinct de l’installateur, au plus tard six mois après leur installation. une vérification visuelle est réalisée annuellement par un organisme compétent. L’état des dispositifs de protection contre la foudre des installations fait l’objet d’une vérification complète tous les deux ans par un organisme compétent. Toutes ces vérifications sont décrites dans une notice de vérification et de maintenance et sont réalisées conformément à la norme NF EN 62305-3, version de décembre 2006.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 184 Les agressions de la foudre sur le site sont enregistrées. En cas de coup de foudre enregistré, une vérification visuelle des dispositifs de protection concernés est réalisée, dans un délai maximum d’un mois, par un organisme compétent. Si l’une de ces vérifications fait apparaître la nécessité d’une remise en état, celle-ci est réalisée dans un délai maximum d’un mois. L’exploitant tient en permanence à disposition de l’inspection des installations classées l’analyse du risque foudre, l’étude technique, la notice de vérification et de maintenance, le carnet de bord et les rapports de vérifications. Ces documents sont mis à jour conformément aux dispositions de l’arrêté ministériel en vigueur. Les paratonnerres à source radioactive ne sont pas admis dans l’installation.

8.5 DISPOSITIP DE RÉTENTION DES POLLUTIONS ACCIDENTELLES

8.5.1 Organisation de l’établissement Une consigne écrite doit préciser les vérifications à effectuer, en particulier pour s’assurer périodiquement de l’étanchéité des dispositifs de rétention, préalablement à toute remise en service après arrêt d’exploitation, et plus généralement aussi souvent que le justifieront les conditions d’exploitation. 8.5.2 Rétentions et confinement I. Tout stockage d’un liquide susceptible de créer une pollution des eaux ou des sols est associé à une capacité de rétention dont le volume est au moins égal à la plus grande des deux valeurs suivantes: - 100 % de la capacité du plus grand réservoir; - 50 % de la capacité totale des réservoirs associés; Cette disposition n’est pas applicable aux bassins de traitement des eaux résiduaires; Pour les stockages de récipients de capacité unitaire inférieure ou égale à 250 litres, la capacité de rétention est au moins égale à: - dans le cas de liquides inflammables, 50 % de la capacité totale des fûts,- dans les autres cas, 20 % de la capacité totale des fûts - dans tous les cas 800 litres minimum ou égale à la capacité totale lorsque celle-là est inférieure à 8001. Il. La capacité de rétention est étanche aux produits qu’elle pourrait contenir et résiste à l’action physique et chimique des fluides. Il en est de même pour son dispositif d’obturation qui est maintenu fermé. L’étanchéité du (ou des) réservoir(s) associé(s) est conçue pour pouvoir être contrôlée à tout moment, sauf impossibilité technique justifiée par l’exploitant. Le stockage des liquides inflammables, toxiques, corrosifs ou dangereux pour l’environnement, n’est autorisé sous le niveau du sol environnant que dans des réservoirs en fosse maçonnée ou assimilés. Les produits récupérés en cas d’accident ne peuvent être rejetés que dans des conditions conformes au présent arrêté ou sont éliminés comme les déchets. Les réservoirs ou récipients contenant des produits incompatibles ne sont pas associés â une même rétention. Le stockage des liquides inflammables, ainsi que des autres produits toxiques ou dangereux pour l’environnement, n’est permis sous le niveau du sol que dans des réservoirs en fosse maçonnée, ou assimilés, et pour les liquides inflammables, dans les conditions énoncées ci-dessus. III.Les rétentions des stockages à l’airlibre sont vidées dès que possible des eaux pluviales s’y versant. IV. Le sol des aires et des locaux de stockage ou de manipulation des matières dangereuses pour l’homme ou susceptibles de créer une pollution de l’eau ou du sol est étanche et équipé de façon à pouvoir recueillir les eaux de lavage et les matières répandues accidentellement. Les aires de chargement et de déchargement routier et ferroviaire sont étanches et reliées â des rétentions dimensionnées selon les mêmes règles.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 185 V. Toutes mesures sont prises pour recueillir l’ensemble des eaux et écoulements susceptibles d’être pollués lors d’un sinistre, y compris les eaux utilisées lors d’un incendie, afin que celles-ci soient récupérées ou traitées afin de prévenir toute pollution des sols, des égouts, des cours d’eau ou du milieu naturel. Ce confinement peut être réalisé par des dispositifs internes ou externes à l’installation. Les dispositifs internes sont interdits lorsque des matières dangereuses sont stockées. Les dispositifs permettant de réaliser ce confinement sont régulièrement entretenus et testé (à minima une fois par an). Les dates des tests et les comptes-rendus relatifs ces tests sont enregistrés dans un registre sur lequel sont également mentionnées les suites données à ces vérifications. En cas de dispositif de confinement externe à l’installation, les matières canalisées sont collectées, de manière gravitaire ou grâce à des systèmes de relevage autonomes, puis convergent vers cette capacité spécifique. En cas de recours à des systèmes de relevage autonomes, l’exploitant est en mesure de justifier à tout instant d’un entretien et d’une maintenance rigoureux de ces dispositifs. Des tests réguliers sont par ailleurs menés sur ces équipements. Les réseaux d’assainissement susceptibles de recueillir l’ensemble des eaux polluées lors d’un accident ou d’un incendie (y compris les eaux d’extinction et de refroidissement) sont raccordés à un dispositif de confinement étanche aux produits collectés et d’une capacité minimum de 1000 m3 disponible en permanence. L’exploitant dispose en permanence d’un accès à la vanne située en aval du bassin de confinement communal et du matériel nécessaire pour sa fermeture. Les eaux d’extinction collectées sont éliminées vers les filières de traitement des déchets appropriées. L’exploitant prend toute disposition pour entretenir et surveiller à intervalles réguliers les mesures et moyens mis en oeuvre afin de prévenir les émissions dans le sol et dans les eaux souterraines et tient à la disposition de l’inspection des installations classées les éléments justificatifs (procédures, compte rendu des opérations de maintenance, d’entretien des cuvettes de rétention, tuyauteries, conduits d’évacuations divers...)

8.5.3 Règles de gestion des stockages en rétention Les réservoirs ou récipients contenant des produits incompatibles ne sont pas associés à une même rétention. Le stockage des liquides inflammables, ainsi que des autres produits, toxiques, corrosifs ou dangereux pour l’environnement, n’est autorisé sous le niveau du sol que dans des réservoirs installés en fosse maçonnée ou assimilés, et pour les liquides inflammables dans le respect des dispositions du présent arrêté. L’exploitantveille à ce que les volumes potentiels de rétention restent disponibles en permanence. A cet effet, l’évacuation des eaux pluviales respecte les dispositions du présent arrêté. 8.5.4 Stockage sur les lieux d’emploi Les matières premières, produits intermédiaires et produits finis considérés comme des substances ou des mélanges dangereux sont limités en quantité stockée et utilisée dans les ateliers au minimum technique permettant leur fonctionnement normal.

8.5.5 Transports - chargements - déchargements Le stockage et la manipulation de produits dangereux ou polluants, solides ou liquides (ou liquéfiés) sont effectués sur des aires étanches et aménagées pour la récupération des fuites éventuelles. Les réservoirs sont équipés de manière à pouvoir vérifier leur niveau de remplissage à tout moment et empêcher ainsi leur débordement en cours de remplissage. Ce dispositif de surveillance est pourvu d’une alarme de niveau haut. Les dispositions nécessaires doivent être prises pour garantir que les produits utilisés sont conformes aux spécifications techniques que requiert leur mise en oeuvre, quand celles-ci conditionnent la sécurité.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 186 8.5.6 Élimination des substances ou mélanges dangereux L’éliminationdes substances ou mélanges dangereux récupérées en cas d’accident suit prioritairement la filière déchets la plus appropriée. En tout état de cause, leur éventuelle évacuation vers le milieu naturel s’exécute dans des conditions conformes au présent arrêté.

8.6 DISPOSITIONS D’EXPLOITATION 8.6.1 Surveillance de l’installation L’exploitant désigne une ou plusieurs personnes référentes ayant une connaissance de la conduite de l’installation, des dangers et inconvénients que son exploitation induit, des produits utilisés ou stockés dans l’installationet des dispositions à mettre en oeuvre en cas d’incident. Les personnes étrangères à l’établissement n’ont pas l’accès libre aux installations.

8.6.2 Travaux Tous les travaux d’extension, modification ou maintenance dans les installations ou à proximité des zones à risque inflammable, explosible et toxique sont réalisés sur la base d’un dossier préétabli définissant notamment leur nature, les risques présentés, les conditions de leur intégration au sein des installations ou unités en exploitation et les dispositions de conduite et de surveillance à adopter. Les travaux conduisant à une augmentation des risques (emploi d’une flamme ou d’une source chaude par exemple) ne peuvent être effectués qu’après délivrance d’un « permis d’intervention » et éventuellement d’un « permis de feu » et en respectent une consigne particulière. Le « permis d’intervention » et éventuellement le « permis de feu » et la consigne particulière doivent être établis et visés par l’exploitant ou une personne qu’il aura nommément désignée. Lorsque les travaux sont effectués par une entreprise extérieure, le « permis d’intervention » et éventuellement le (

8.62.1 Contenu du permis d’intervention, de feu Le permis rappelle notamment: - les motivations ayant conduit à sa délivrance, - la durée de validité, - la nature des dangers, - le type de matériel pouvant être utilisé, - les mesures de prévention à prendre, notamment les vérifications d’atmosphère, les risques d’incendie et d’explosion, la mise en sécurité des installations, - les moyens de protection à mettre en oeuvre notamment les protections individuelles, les moyens de lutte (incendie, etc.) mis à la disposition du personnel effectuant les travaux. Tous les travaux ou interventions sont précédés, immédiatement avant leur commencement, d’une visite sur les lieux destinés à vérifier le respect des conditions prédéfinies.

8.6.3 vérification périodique et maintenance des équipements L’exploitant assure ou fait effectuer la vérification périodique et la maintenance des matériels de sécurité et de lutte contre l’incendie mis en place (exutoires, systèmes de détection et d’extinction, portes coupe feu, sèche par exemple) ainsi que des éventuelles installations électriques et de chauffage, conformément aux référentiels en vigueur. Les vérifications périodiques de ces matériels sont enregistrées sur un registre sur lequel sont également mentionnées les suites données à ces vérifications.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 187 8.6.4 Consignes d’exploitation Sans préjudice des dispositions du code du travail, des consignes sont établies, tenues à jour et affichées dans les lieux fréquentés par le personnel. Ces consignes indiquent notamment - les contrôles à effectuer, en marche normale et à la suite d’un arrêt pour travaux de modification ou d’entretien de façon à permettre en toutes circonstances le respect des dispositions du présent arrêté - l’interdiction d’apporter du feu sous une forme quelconque, notamment l’interdiction de fumer dans les zones présentant des risques d’incendie ou d’explosion

- l’interdictionde tout brûlage à l’airlibre - l’obligationdu “permis d’intervention” pour les parties concernées de l’installation - les conditions de conservation et de stockage des produits, notamment les précautions à prendre pour l’emploiet le stockage de produits incompatibles

- les procédures d’arrêt d’urgence et de mise en sécurité de l’installation (électricité, réseaux de fluides) - les mesures à prendre en cas de fuite sur un récipient ou une tuyauterie contenant des substances dangereuses

- les modalités de mise en oeuvre des dispositifs d’isolement du réseau de collecte, prévues à l’article 8.5.2 - les moyens d’extinction à utiliser en cas d’incendie - la procédure d’alerte avec les numéros de téléphone du responsable d’intervention de l’établissement, des services d’incendie et de secours, etc... - l’obligationd’informer l’inspection des installations classées en cas d’accident.

8,6.5 Interdiction de feux

Il est interdit d’apporter du feu ou une source d’ignitionsous une forme quelconque dans les zones de dangers présentant des risques d’incendie ou d’explosion sauf pour les interventions ayant fait l’objet d’un permis d’intervention spécifique.

8.6,6 Formation du personnel Outre l’aptitude au poste occupé, les différents opérateurs et intervenants sur le site, y compris le personnel intérimaire, reçoivent une formation sur les risques inhérents des installations, la conduite à tenir en cas d’incident ou accident et, sur la mise en oeuvre des moyens d’intervention. Des mesures sont prises pour vérifier le niveau de connaissance et assurer son maintien.

Cette formation comporte notamment: - les explications nécessaires pour la bonne compréhension des consignes - des exercices périodiques de simulation d’application des consignes de sécurité prévues par le présent arrêté, ainsi qu’un entraînement régulier au maniement des moyens d’intervention affectés à leur unité - un entraînement périodique à la conduite des unités en situation dégradée vis-à-vis de la sécurité et à l’intervention sur celles-ci.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 188 8.7 MOYENS D’INTERVENTION EN CAS D’ACCIDENT ET ORGANISATION DES SECOURS

8.7.1 Définition générale des moyens L’établissement est doté de moyens adaptés aux risques à défendre et répartis en fonction de la localisation de ceux-ci conformément à l’étude de dangers.

8.7.2 Entretien des moyens d’intervention Les équipements sont maintenus en bon état, repérés et facilement accessibles. L’exploitant doit pouvoir justifier, auprès de l’inspection des installations classées, de (‘exécution de ces dispositions. Les matériels de sécurité et de lutte contre l’incendie sont vérifiés périodiquement selon les référentiels en vigueur. L’exploitantdoit fixer les conditions de maintenance, de vérifications périodiques et les conditions d’essais périodiques de ces matériels. Les dates, les modalités de ces contrôles et les observations constatées doivent être inscrites sur un registre tenu à la disposition des services de la protection civile, d’incendie et de secours et de l’inspection des installations classées.

8.7.3 Ressources en eau et mousse L’exploitant doit disposer de ses propres moyens de lutte contre l’incendie adaptés aux risques à défendre, et au minimum les moyens définis ci-après - des extincteurs en nombre et en qualité adaptés aux risques, doivent être judicieusement répartis dans l’établissement et notamment à proximité des dépôts de matières combustibles et des postes de chargement et de déchargement des produits et déchets

- des robinets d’incendie armés;

- des réserves de sable meuble et sec convenablement réparties, en quantité adaptée au risque, sans être inférieure à 1 tonne et des pelles. L’exploitant s’assure de la disponibilité opérationnelle de la ressource en eau incendie à hauteur de 240 m3/h pendant 3 heures, au besoin via des moyens propres au site.

8.7.4 Consignes de sécurité Sans préjudice des dispositions du code du travail, les modalités d’application des dispositions du présent arrêté sont établies, intégrées dans des procédures générales spécifiques eUou dans les procédures et instructions de travail, tenues à jour et affichées dans les lieux fréquentés par le personnel. Ces consignes indiquent notamment:

- l’interdiction d’apporter du feu sous une forme quelconque dans les parties de l’installation qui, en raison des caractéristiques qualitatives et quantitatives des matières mises en oeuvre, stockées, utilisées ou produites, sont susceptibles d’être à l’origine d’un sinistre pouvant avoir des conséquences directes ou indirectes sur l’environnement, la sécurité publique ou le maintien en sécurité de l’installation - les procédures d’arrêt d’urgence et de mise en sécurité de l’installation (électricité, réseaux de fluides) - les mesures à prendre en cas de fuite sur un récipient ou une canalisation contenant des substances dangereuses et notamment les conditions d’évacuation des déchets et eaux souillées en cas d’épandage accidentel - les moyens d’extinction à utiliser en cas d’incendie

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 189 - la procédure d’alerte avec les numéros de téléphone du responsable d’intervention de l’établissement, des services d’incendie et de secours, etc. - la procédure permettant, en cas de lutte contre un incendie, d’isoler le site afin de prévenir tout transfert de pollution vers le milieu récepteur.

8.7.5 Consignes générales d’intervention Des consignes écrites sont établies pour la mise en oeuvre des moyens d’intervention, d’évacuation du personnel et d’appel des secours extérieurs auxquels l’exploitant en aura communiqué un exemplaire. Le personnel est entraîné à l’appiication de ces consignes.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 190 9 - CONDITIONS PARTICULIÈRES APPLICABLES À CERTAINES INSTALLATIONS DE L’ÉTABLISSEMENT

Les installations de l’établissement classées au titre des rubriques listées ci-dessous sont considérées comme existantes lorsqu’elles n’ont pas été modifiées postérieurement à la parution de l’arrêté ministériel les réglementant.

9.1 DISPOSITIONS PARTICULIÈRES APPLICABLES À LA RUBRIQUE 2921 (D) Les prescriptions de l’arrêté ministériel du 14 décembre 2013, ou de tout texte s’y substituant, relatif aux installations soumises à déclaration au titre de la rubrique 2921 s’appliquent, sauf pour celles qui seraient contraires ou renforcées par le présent arrêté.

9.2 DISPOSITIONS PARTICULIÈRES APPLICABLES À LA RUBRIQUE 2925 (D) Les prescriptions de l’arrêté ministériel du 29 mai 2000 ou de tout texte s’y substituant, relatif aux installations soumises à déclaration au titre de la rubrique 2925 s’appliquent, sauf pour celles qui seraient contraires ou renforcées par le présent arrêté.

9.3 DISPOSITIONS PARTICULIÈRES APPLICABLES À LA RUBRIQUE 2560 (DC) Les prescriptions de l’arrêté ministériel du 27 juillet 2015, ou de tout texte s’y substituant, relatif aux installations soumises à déclaration au titre de la rubrique 2560 s’appliquent, sauf pour celles qui seraient contraires ou renforcées par le présent arrêté.

9.4 DISPOSITIONS PARTICULIÈRES APPLICABLES À LA RUBRIQUE 2563 (DC) Les prescriptions de l’arrêté ministériel du 27 juillet 2015, ou de tout texte s’y substituant, relatif aux installations soumises à déclaration au titre de la rubrique 2563 s’appliquent, sauf pour celles qui seraient contraires ou renforcées par le présent arrêté.

9.5 DISPOSITIONS PARTICULIÈRES APPLICABLES À LA RUBRIQUE 2565 (DC) Les prescriptions de l’arrêté ministériel du 30 juin 1997, ou de tout texte s’y substituant, relatif aux installations soumises à déclaration au titre de la rubrique 2565 s’appliquent, sauf pour celles qui seraient contraires ou renforcées par le présent arrêté.

9.6 DISPOSITIONS PARTICULIÈRES APPLICABLES ÀLA RUBRIQUE 2575 (D) Les prescriptions de l’arrêté ministériel du 30 juin 1997, ou de tout texte s’y substituant, relatif aux installations soumises à déclaration au titre de la rubrique 2575 s’appliquent, sauf pour celles qui seraient contraires ou renforcées par le présent arrêté.

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UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 191 10 - DÉLAIS ET VOIES DE RECOURS-PUBLICITÉ-EXÉCUTION

10.1 DÉLAIS ET VOIES DE RECOURS Le présent arrêté est soumis à un contentieux de pleine juridiction.

Ilpeut être déféré auprès du Tribunal administratif de BESANÇON:

1° Par l’exploitant, dans un délai de deux mois à compter du jour de notification du présent arrêté; 2° Par les tiers intéressés en raison des inconvénients ou des dangers pour les intérêts mentionnés à l’article L. 181-3, dans un délai de quatre mois à compter de a) L’affichage en mairie dans les conditions prévues au 20 de l’article R. 181-44; b) La publication de la décision sur le site internet de la préfecture prévue au 4° du même article. Le délai court à compter de la dernière formalité accomplie. Si l’affichage constitue cette dernière formalité, le délai court à compter du premier jour d’affichage de la décision. Les décisions mentionnées au premier alinéa peuvent faire l’objet d’un recours gracieux ou hiérarchique dans le délai de deux mois. Ce recours administratif prolonge de deux mois les délais mentionnés aux 1° et 2°. La Cour administrative peut être saisie d’un recours déposé via l’application Télérecours citoyens accessible par le site internet www.telerecours.fr.

10.2 PUBLICITÉ Conformément aux dispositions de l’article R.181-44 du Code de l’Environnement: 1° Une copie de l’arrêté d’autorisation environnementale est déposée aux mairies de EQUEVILLON et de CHAMPAGNOLE et peut y être consultée; 2° Un extrait de ces arrêtés est affiché aux mairies de EQUEVILLON et de CHAMPAGNOLE pendant

une durée minimum d’un mois ; procès-verbal de l’accomplissement de cette formalité est dressé par les soins du maire 3° L’arrêté est adressé à chaque conseil municipal et aux autres autorités locales ayant été consultées en application de l’article R. 181-38, à savoir: EQUEVILLON, CHAMPAGNOLE, LENT, SAPOIS, NEY, CIZE, VANNOZ, BOURG DE , MDURNANS-CHARBONNY, , ST-GERMAIN-EN MONTAGNE. 4° L’arrêté est publié sur le site internet de la préfecture du Jura pendant une durée minimale de 4 mois.

10.3 EXÉCUTION Le Secrétaire général de la préfecture du Jura, le Directeur régional de l’environnement, de l’aménagement et du logement, ainsi que les maires des communes de CHAMPAGNOLE et EQUEVILLON sont chargés chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté dont une copie leur sera adressée.

Fait à Lons le Saunier, lei O NOV.2020

Le Préfet Pour le préPnt et r)r dTéqatjon Le secrc;

Justin BAE-LOTTE 55

UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 192 UT DREAL 39 -39-2020-11-10-006 -AP 202050 DREAL du1011 20autorisation unique SAB THEVENIN s ‘ •4?x bit t.’ %L. (M gqqs f LGjkIÇ4L bsuqmi; Q u’( qi fll!W1wJfl a$kIitt]UJ2 Ut€.À)C, L’.4j1- s :uarz1L)s:p ?‘hOt 3(1 U’»it’OL U :±E - L3Ebtk ibEGiir

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ANNEXE I — Localisation des activités

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Rubriques 3250-b et 2552-1 L Rubriques 2560-2 LE Rubriques 2563-2, 2565-4 et 2575 Lb Rubriques 2921-b Fusion

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I Chaudronnerie

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ANNEXE II — Localisation des points de rejets atmosphériques flevenin

< N’l Four Marconi 142 N’2 Four gaz (supprimé en 2018) W__ ¶jN3B:Junker let2 Magasin

J . ‘r— :2

— N5A.Grenailleuse TG4 I f — —I fir h I I f11 / I JC,,f74..__— N58: LJ Mécanique j • N’lO Nettoyeur HP I 4jiion -, ,$‘ N6 Laveuse _1•tp rr4: Chaufferie Qualité L’ Contrôlefinal Usinage

j I !u4J4 Fonderie I ‘.7 N7; Poste à souder j1 N9 Fonderie 2 /rr:.. Voûte zénithale Fonderie 2 fit8AetN8B:CTA IetCTA2/’ t_

N° Localisation Installations Type d émissaire Type de rejet Emiss&re I Atelier de fusion Four à gaz Marconi Cheminée canalisé

2 Atelier de fusion Four gaz supprimé en 2018 Cheminée canalisé

3A Atelier de fusion Four électrique Junker I Extracteur + ventilateur diffus

38 Atelier de fusion Four électrique Junker I et 2 Extracteur + ventilateur diffus

. - Four électrique Junker 2 + four à creuset 3C Atelier de fusion Extracteur + ventilateur diffus I et 2 alimentes au gaz 4 Chaufferie Chaudière gaz naturel Cheminée canalisé

Grenailleuse COGEIM TG4 + SA - Cheminée canalisé . .. dépoussiéreur voix sèche Atelier finition Grenailleuse COGEIM STUA600TR et 58 - Cheminée canalisé COGEIMTG4+ dépoussiéreur voix sèche

6 Atelier finition Laveuse Idégraisseuse PERO ROTIMAT Cheminée canalisé

7 Chaudronnerie Poste à souder Cheminée canalisé

8-A Atelier fonderie I Air fonderie I épuré via CTAI Bouche sortie I canalisé

8-B Atelier fonderie I Air fonderie I épuré via CTA2 Bouche sortie 2 canalisé

9 Atelier fonderie 2 Airfonderie 2 Voûte zénithale diffus 10 Mécanique moules Nettoyeur hautes pressions moules Cheminée canalisé

UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 196 197

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4 THEVENIN UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB ______

ANNEXEIII- mpJantationdes pointde prélèvement d’eaux usées et pluviales

UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN 198

199 UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-006 - AP 2020 50 DREAL du 10 11 20 autorisation unique SAB THEVENIN SAB unique autorisation 20 11 10 du DREAL 50 2020 AP - 39-2020-11-10-006 - 39 DREAL UT t

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39-2020-11-10-007

AP 2020 53 DREAL du 10 11 20 levee garanties financières GOYARD TP

UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-007 - AP 2020 53 DREAL du 10 11 20 levee garanties financières GOYARD TP 202 I :1 - Liberté Égalité Fiaterni té RÉPUBLIqUE FRANÇAISE

PRÉFET DU JURA

Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement Installations Classées pour la Bourgogne — Franche-Comté Protection de l’Environnement

SARL GOVARO Unité Départementale du Jura Chaux-des-Prés 39150-

CARRIÈRE DE SAINT-PIERRE Arrêté préfectoral complémentaire Le Préfet, n0 AP-2020-53-DREAL t 1i3

Vu le Code de l’Environnement,notamment son article L. 181-14; Vu le Code des Relations entre le Public et l’Administration Vu l’ordonnance n°2017-80 du 26 janvier 2017 relative à l’autorisation environnementale et ses décrets d’application Vu l’arrêté ministériel du 22 septembre 1994 modifié relatif aux exploitations de carrières et aux installations de premier traitement des matériaux de carrières Vu l’arrêté ministériel du 09 février 2004 relatif à la détermination du montant des garanties financières de remise en état des carrières; Vu l’arrêté du 31juillet2012 relatif aux modalités de constitution de garanties financières prévues aux articles R. 516-1 et suivants du Code de l’Environnement; Vu l’arrêté préfectoral n°1703 du 18 décembre 2003 autorisant la société GOYARDTP, dont le siège social est à Chaux-des-Prés — 39150 NANCHEZ,à exploiter une carrière à ciel ouvert de matériaux calcaires et une installation de traitement des granulats sur le territoire de la commune de SAINT-PIERRE,lieu-dit « Bois de la Dévia» Vu l’arrêté préfectoral complémentaire n°AP-2020-22-DREALdu 25 mai 2020 modifiant les conditions de remise en état de la carrière de SAINT-PIERRE; Vu le dossier transmis le 31juillet 2020, complété en date du 21 septembre 2020 avec tous les éléments d’appréciation, de la société GOYARDTP dont le siège social est à Chaux-des-Prés—39150 NANCHEZ,en vue de la cessation d’activités de la carrière de SAINT-PIERREet de la réalisation de la remise en état des terrains concernés Vu l’absence d’observation du maire de SAINT-PIERREsur la remise en état du site de la carrière Vu le rapport du 26 octobre 2020 de la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement, chargée de l’inspectiondes installations classées; Vu le procès-verbal de récolement du 26 octobre 2020 de la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement, chargée de l’inspectiondes installations classées; CONSIDÉRANTque les garanties financières ont été constituées par l’exploitantle 5 décembre 2019; CONSIDÉRANTque les travaux de remise en état respectent les prescriptions de l’arrêté préfectoral n°1703 du 18 décembre 2003 en tenant compte des modifications définies par l’arrêté préfectoral complémentaire n°AP-2020-22-DREALdu 25 mai 2020:

SUR proposition de Monsieur le Secrétaire général de la préfecture du Jura;

UT DREAL 39 - 39-2020-11-10-007 - AP 2020 53 DREAL du 10 11 20 levee garanties financières GOYARD TP 203 ARRETE

Article I

Ilest mis finà l’obligationde garanties financières imposée à la SARLGOYARDpour la carrière située sur la commune de SAINT-PIERRE,au lieu-dit« Bois de la Dévia ».

Article 2—Publicité

Conformément aux dispositions de l’articleR. 181-45 du Code de l’Environnement, en vue de l’information des tiers, le présent arrêté est publié sur le site internet des services de l’État dans le département où il a été délivré pendant une durée minimale de quatre mois.

Le présent arrêté est notifiéà la SARLGOYARDainsi qu’à son garant.

Article 3 - Délais et voies de recours

Conformément aux articles L. 181-17 et R. 181-50 du Code de l’Environnement,le présent arrêté est soumis à un contentieux de pleine juridiction.Ilne peut être déféré qu’au TribunalAdministratifde Besançon 1° Par les pétitionnaires ou exploitants, dans un délai de deux mois à compter du jour où le présent acte leur a été notifié. 2° Par les tiers, intéressés en raison des inconvénients ou des dangers pour les intérêts mentionnés à l’articleL.181-3 du Code de l’Environnement,dans un délai de quatre mois à compter de la publication de la décision sur le site internet des services de l’État dans le département où il a été délivré. Le présent arrêté peut également faire l’objetd’un recours gracieux ou hiérarchique dans le délai de deux mois, prolongeant de deux mois les délais mentionnés au 1 et 2°. Le tribunal administratif peut être saisi d’un recours déposé via l’application Télérecours citoyens accessible par le site internet www.telerecours.fr. Article 4- Exécution

Le Secrétaire Général de la préfecture du Jura, le Maire de SAINT-PIERRE,ainsi que le Directeur Régional de l’Environnement,de l’Aménagement et du Logement de Bourgogne-Franche-Comté sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécutiondu présent arrêté dont copie leur sera adressée.

Fait à Lons-le-Saunier, le 10 NOV.LOZO

Le Préfet

Justin BABILOTTE

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