Rebecq Ittre
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REBECQ ITTRE 39/1-2 CA RTE GÉOLOGIQUE DE WALLONIE ÉCHELLE : 1/25 000 NOTICE EXPLICATIVE Plus d'infos concernant la carte géologique de Wallonie : http://geologie.wallonie.be [email protected] Un document édité par le Service public de Wallonie, Direction générale de l’Agriculture, des Ressources naturelles et de l’Environnement. Dépôt légal : D/2013/11802/76 Éditeur responsable : José Renard, Directeur général a.i., DGARNE - Avenue Prince de Liège, 15 - B-5100 Namur. Reproduction interdite. SPW | Éditions, CARTES N° vert : 0800/11 901 - Site : www.wallonie.be REBECQ - ITTRE A. Herbosch, S. Blockmans, V. Dumoulin avec la collaboration de T. Debacker pour la tectonique Université Libre de Bruxelles Faculté des Sciences Département des Sciences de la Terre et de l’Environnement Av. F. D. Roosevelt, 50 B-1050 Bruxelles Photographie de couverture : vue aérienne (prise du nord) de la carrière entaillant l’intrusion de Quenast (courtoisie Gralex S.A.) NOTICE EXPLICATIVE 2013 Déposée : décembre 2005 Acceptée pour publication : mai 2007 Dernière mise à jour : mai 2009 Carte Rebecq - Ittre n°39/1-2 Chers lecteurs, Depuis la rédaction de cette notice en 2005 et sa mise à jour en 2009, la poursuite des levés géologiques ainsi que les recherches sur le Massif du Brabant ont fortement fait progresser les connaissances sur la lithostratigraphie et le magmatisme, son âge et ses modalités de mise en place. Des précisions ont également été apportées sur la mise en place de la Formation de Bruxelles. Un addendum concernant ces nouveautés est à consulter en page 89 de cette notice. Résumé La carte géologique 39/1-2 Rebecq - Ittre couvre l’extrémité occidentale de la Province du Brabant wallon HW GpERUGH DX QRUG VXU FHOOH GX %UDEDQW ÀDPDQG UpJLRQ GH Lembeek-Halle-Dworp). Elle montre le vieux socle calédonien du Brabant qui est en grande partie caché sous une couverture de terrains cénozoïques qui occupent la majeure partie de la carte. On y observe deux unités tectono-stratigraphiques bien distinctes : - un socle cambro-silurien fortement plissé, faillé et fracturé durant l’orogenèse calédonienne, qui est en conséquence affecté par une schistosité et un léger métamorphisme ; - une couverture cénozoïque, quasiment horizontale, reposant en discordance sur le socle calédonien. Ces formations, paléocènes et éocènes, sont recouvertes de loess et limons pléistocènes qui les masquent assez souvent. /HVWHUUDLQVFDPEURVLOXULHQVDIÀHXUHQWHVVHQWLHOOHPHQW dans les vallées de la Senne, du Coeurq et de la Sennette qui forment trois coupes assez discontinues mais perpendiculaires à la direction des couches. La colonne stratigraphique exposée est étendue et couvre du nord vers le sud, le Cambrien depuis sa partie inférieure, l’Ordovicien ainsi qu’une bonne partie du Silurien. Ces terrains sont constitués de roches terrigènes VRXYHQW SpOLWLTXHV VFKLVWHV HW VLOWLWHV PDLV DXVVL DUpQDFpHV JUqV¿QVHWTXDUW]LWHV &¶HVWXQHGHVUDUHVFDUWHVGHOD:DOORQLH R O¶RQ SHXW REVHUYHU G¶LPSRUWDQWV DIÀHXUHPHQWV GH URFKHV volcaniques : la carrière de Quenast entaille une intrusion PDJPDWLTXH HW OD FDUULqUH GH %LHUJKHV XQ VLOO ¿ORQFRXFKH WRXWHVGHX[FRQVWLWXpHVGHPLFURGLRULWHV RXGDFLWHV 'HVURFKHV volcaniques et volcano-sédimentaires s’observent aussi dans la SDUWLHVXSpULHXUHGHO¶2UGRYLFLHQ )RUPDWLRQGH0DGRW 3 '¶XQ SRLQW GH YXH WHFWRQLTXH OD )DLOOH G¶$VTXHPSRQW marque la limite entre deux unités déjà reconnues dans le bassin de la Dyle : l’Unité centrale du Brabant située au-dessus de cette faille et constituée par les formations cambriennes et l’Unité Senne-Dyle-Orneau située sous cette faille et formée par les formations ordoviciennes et siluriennes. Cette faille PDMHXUH LQWHUSUpWpH FRPPH XQH IDLOOH WUqV SUpFRFH ELHQ antérieure à la phase majeure du plissement), fait ici disparaître OD SDUWLH VXSpULHXUH GH OD )RUPDWLRQ G¶2LVTXHUFT O¶HQWLqUHWp GHOD)RUPDWLRQGH0RXVW\HWSUHVTXHWRXWHOD)RUPDWLRQGH Chevlipont. La limite Ordovicien-Silurien est marquée par OD)DLOOHVXGGH)DXTXH]TXLVHSRXUVXLWVXUODFDUWH%UDLQH OH&RPWH )HOX\ HW TXH QRXV FRQVLGpURQV FRPPH XQH IDLOOH normale. Le déversement des plis vers le sud et le développement G¶XQHVFKLVWRVLWpUpJLRQDOHGHGLUHFWLRQ1:6(LQGLTXHQWXQH direction de raccourcissement nord-sud. La couverture tertiaire comprend, localement à sa base, GX3DOpRFqQHVXSpULHXU )RUPDWLRQGH+DQQXW SUpVHUYpGDQV des dépressions du socle au nord-est de la carte. S’y superposent des terrains éocènes qui, en dehors des vallées, peuvent atteindre une épaisseur de l’ordre de 20 à 60 m. À la base, on trouve les argiles grises à gris-bleu à fraction silteuse ou sableuse SDUIRLV JODXFRQLIqUH GH O¶<SUpVLHQ )RUPDWLRQ GH &DUQLqUHV VXUPRQWpHVSDUOHVVDEOHV¿QVSOXVRXPRLQVDUJLOHX[EUXQVj RFUHVGHPrPHkJH )RUPDWLRQGH0RQVHQ3pYqOH &HVGHX[ formations ne s’observent qu’au sud-ouest de la carte et font place vers le nord et l’est, par variation latérale de faciès, à la )RUPDWLRQGH.RUWULMNROHVDUJLOHVVRQWWRXMRXUVPrOpHVjXQH fraction sableuse. On trouve ensuite des sables et grès lutétiens )RUPDWLRQ GH %UX[HOOHV HX[PrPHV VXUPRQWpV XQLTXHPHQW sur les points culminants au nord d’Ittre, par quelques mètres de VDEOHVDUJLOHX[RXJODXFRQLIqUHVpJDOHPHQWOXWpWLHQV )RUPDWLRQ de Lede). Les épaisseurs mentionnées dans la notice pour les terrains tertiaires sont très variables, car la base des formations est le plus souvent érosive, ce qui explique l’allure parfois fort LUUpJXOLqUHGHVFRUSVVpGLPHQWDLUHV/D)RUPDWLRQGH%UX[HOOHV illustre ceci particulièrement bien : sur cette carte elle forme des reliefs importants à l’est de l’axe N-S formé par les vallées GHOD6HQQHWWHHWGHOD6HQQHUHOLHIVG¶RULHQWDWLRQ66:11(TXL prolongent ceux du Bois de la Houssière sur la carte Braine- OH&RPWH)HOX\ OLQpDPHQW/H5RHXO[%RLVGHOD+RXVVLqUH /HPEHHNERV.HVWHUEHHNERV &HVUHOLHIVVRXOLJQHQWO¶H[WUpPLWp ouest d’une vaste zone chenalisante, large d’environ 50 km, qui s’étend vers l’est jusqu’aux environs de Leuven et Ottignies. Les formations tertiaires sont généralement recouvertes par les loess et limons pléistocènes dont l’épaisseur est très variable. Localement leur épaisseur peut dépasser 15 à 20 mètres. 4 1. Introduction 1.1. Conditions d’établissement de la carte Le levé de la feuille Rebecq - Ittre n° 39/1-2 a été réalisé par A. Herbosch, S. Blockmans et V. Dumoulin (équipe de l’Université Libre de Bruxelles) avec la collaboration de T. Debacker (Universiteit Gent) pour la tectonique, dans le cadre du Programme de Révision de la Carte géologique de Wallonie. &HSURJUDPPHDpWpFRPPDQGLWpHW¿QDQFpSDUOH6HUYLFH publique de Wallonie (Direction générale opérationnelle de l’Agriculture, des Ressources naturelles et de l’Environnement), en application d’une décision du Gouvernement wallon du 9 avril 1992, suite à un programme pilote, subventionné, qui avait débuté en 1990. Collaborent à ce programme l’Université de Liège, l’Université Catholique de Louvain, l’Université Libre de Bruxelles, l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (Service géologique de Belgique) et l’Université de Mons. La Carte géologique de Wallonie comprend 142 feuilles à 1/25 000, le découpage étant celui des anciennes éditions des cartes topographiques de l’Institut géographique national (I.G.N.). Chaque carte publiée couvre normalement une feuille ; toutefois, pour des raisons de cohérence, il arrive qu’une ou deux feuilles partielles contiguës soient publiées avec la feuille principale. Ce document, à l’échelle du 1/25 000, constitue la deuxième édition de la carte géologique Rebecq - Ittre. Une version précédente, datée de 1893 et publiée à l’échelle du 1/40 000 par la Commission Géologique de Belgique, a été réalisée par VELGE avec le concours de MALAISE pour le Silurien et le Cambrien et DE LA V ALLÉE P OUSSIN et RENARD pour les roches plutoniennes. D’autres documents cartographiques à diverses échelles couvrent également cette carte ( FOURMARIER, 1920 ; LEGRAND , 1968 ; BEUGNIES in WATERLOT et al ., 1973 ; DE VOS et al ., 1993 ; DEBACKER, 2001 ; BUFFEL , M ATTHIJS , 2002 ; DEBACKER et al ., 2003, 2004a ; PIESSENS et al ., 2005). Le dossier relatif à cette nouvelle carte comprend notamment, les documents suivants : - deux cartes géologiques détaillées à l’échelle du 1/10 000 ; - deux cartes à l’échelle du 1/10 000 localisant les points et sondages décrits ; OHV ¿FKHV GHVFULSWLYHV GHV SRLQWV HW VRQGDJHV GpFULWV UpDFWXDOLVDQW HW FRPSOpWDQW OHV GRQQpHV ¿JXUDQW GDQV OH 5 dossier «Minutes de la Carte géologique de Belgique», archivées au Service géologique de Belgique. La totalité de ces documents peut être consulté sur rendez- vous à la Direction générale opérationnelle de l’Agriculture, des Ressources naturelles et de l’Environnement, avenue Prince de Liège 15, B-5100 Jambes (Cellule Sous-sol/Géologie). Un accord de collaboration permet la consultation des ¿FKHVGHVFULSWLYHVGHVSRLQWVG¶DIÀHXUHPHQWVHWVRQGDJHVGpFULWV à l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (Service géologique de Belgique), rue Jenner 13, B-1000 Bruxelles. La Carte géologique de Wallonie, avec l’intégralité des notices, peut être consultée de manière interactive sur le site Internet du programme, à l’adresse suivante : http://geologie.wallonie.be ou via le Portail cartographie de la Région wallonne : http://cartographie.wallonie.be/NewPortailCarto/index.jsp 1.2. Méthodologies et avertissements Méthodologie de levé La nouvelle Carte géologique de Wallonie a été levée et élaborée sur base lithostratigraphique, en suivant les règles du Code stratigraphique international (H EDBERG, 1976). Priorité est donc donnée aux caractères lithologiques des ensembles FDUWRJUDSKLpV D¿Q GH UpSRQGUH DX[ EHVRLQV