RAPPORT DE MISSION INTER AGENCE DANS LES SOUS PREFECTURE DE ET NGAOUNDAYE DU 22 au 24 MARS 2016

Contexte et justification La zone de Koui a été depuis quelques temps fin janvier 2016, le théâtre de plusieurs affrontements entre des éléments armés ayant provoqué des déplacements des populations vers Koui et . Depuis un moment, la population d’Assana Ngaokala et Mberewock s’est déplacée vers les localités de Doko, Borodoul et Bezere, en raison d’une présence d’hommes en armes assimilés à des éléments peulhs. Plus récemment, en date du 15 février 2016, des éléments de la coalition Révolution Justice/Mouvement Patriotique Centrafricain (RJ/MPC) avaient investi Ndim (85 km de et 37km de Bocaranga), créant la psychose au sein de la population locale qui s’est préventivement déplacée dans la brousse.

En dates du 03 au 05 février 2016 les équipes RRM et DRC/urgence ont effectué des MSA dans les zones des déplacements dans les villages autour de Koui et de Bocaranga qui ont accueilli le plus des déplacés récemment (début Mars). Certaines réponses ont été apportées à la suite de ces évaluations, notamment dans les secteurs NFI et WASH par des partenaires RRM. La réponse sur les sites des déplacés de Doko, Bézéré et Borodoul aussi est en cours.

En revanche, vu que la communauté humanitaire n’avait pas d’informations sur la situation dans les zones de provenance des déplacés, comprises notamment entre Koui et Ngaoundaye où des sources locales ont continué de rapporter une présence des hommes armés et possiblement des transhumants avec des problèmes éventuels de protection, cette mission était alors initiée pour y palier.

La mission a bénéficié de la participation des équipes venant de (OCHA) et de Paoua (OCHA, HCR, DRC et Mentor) qui ont fait jonction a Bocaranga avant de se déployer ensemble sur les axes identifiés (ci-dessous indiqués) pour l’évaluation.

2. Axes à évaluer

 Bocaranga – Koui – Sangoldoro - Baba Lim - Bocaranga  Bocaranga - Mann- Boko – Mberewock – Ngaokala – Assana - Bocaranga  Bocaranga – Ndim – Kounang – Ngaoundaye – Bang – Bocaranga

3. Objectifs  Avoir une lecture globale du contexte et de la situation humanitaire dans les zones comprises entre Bocaranga, Koui et Ngaoundaye  Prendre contact avec les autorités, les acteurs armés et les acteurs non Etatiques dans cette zone  Mettre en place un réseau de travail avec les acteurs présents sur le terrain, et possiblement un réseau d’alerte humanitaire  Comprendre la dynamique et les besoins dans les zones de provenance des déplacés  Comprendre le niveau de la réponse apportée et d’éventuels gaps dans les zones de déplacement

4. Sommaire des recommandations

Secteur Recommandations Responsables Remettre un TOB dans la ville de Koui pour parer à toute velléité de MINUSCA progression de groupes armés vers Koui, Makoundji Ouali et Sécurité Bocaranga Renforcer en hommes et en matériels le TOB de Ndim pour qu’il MINUSCA puisse intervenir dans la commune de Dilouki et Yemé. Patrouiller sur les axes Mann-Mberewock jusqu’à Assana ainsi que MINUSCA l’axe Yadé jusqu’à Sangoldoro Remettre en fonction la radio de la gendarmerie de Koui pour alerter MINUSCA rapidement Bocaranga Plaidoyer pour la construction des bâtiments scolaires sur l’axe Yadé OCHA /Cluster Sangoldoro éducation Réhabilitation des bâtiments scolaires de Mberewock et Ngaokala en UNICEF Education état de délabrement avancé Redéploiement des directeurs et enseignants qualifiés dans la zone de Ministère/ Mberewock, Boko, Ngaokala et Sangoldoro UNICEF Santé Appui aux différents centres et postes de santé de Boko, Mberewock OMS et Ngaokala Réouverture de l’unique poste de santé de Toulbango 2 OMS Trouver d’autres acteurs pour intervenir dans la zone en matière de OMS santé Appuyer le Centre de santé de Ndim en médicaments pour permettre Ministère de la aux femmes enceintes et aux enfants de 0 à 5 ans de bénéficier des santé/OMS soins gratuits Discuter avec IRC pour un appui en médicaments dans toutes les OCHA formations sanitaires des sous- préfectures de Ngaoundaye et de Koui Appuyer le Centre de santé de Ngaoundaye en médicaments et en OMS personnel Wash Réhabilitation des forages non fonctionnels dans les deux sous- UNICEF préfectures Aménager les sources là où il n’y a pas de forage UNICEF Déclencher le processus ATPC dans toutes les sous- préfectures pour UNICEF/ANEA

améliorer l’hygiène. Sécurité Assistance d’urgence en vivres à Sangoldoro et à Betuel où la PAM alimentaire population s’est déplacée dans la brousse. Assistance en aide alimentaire à la population de Boko, Mberewock et PAM Ngaoukala qui ne peut plus entreprendre ses activités champêtres. Distribuer les semences pour la campagne agricole 2016/2017 dans les FAO Protection sous-préfectures de Koui et Ngaoundaye Consolider la cohésion sociale entre les autochtones et les retournés peuls dans les sous- préfectures de Koui et Ngaoundaye Cluster protection Faire une évaluation plus en profondeur sur les cas de viol dans la Cluster zone de Mberewock, Boko et Ngaokala protection Approfondir les informations sur la présence des EAFGA dans les Cluster groupes armés protection Interpeller le sultan des peulhs pour une rencontre avec les peulhs OCHA transhumants afin de réduire leurs exactions sur la population Gérer les conflits liés à la présence des peulhs transhumants FAO GT Plaidoyer pour le désarmement tous les peulhs transhumants en FAO Transhumance provenance du Cameroun et du Tchad Délivrer une carte d’éleveur à tous les peulhs transhumants pour FAO/FNEC/ANDE faciliter leur identification

5. Situation générale par localité visitée et déplacements de populations

La situation varie d’une sous-préfecture à une autre. La sous –préfecture de Koui dispose de tous les services déconcentrés de l’Etat, même si la fonctionnalité de ces services reste un defi. En l’absence du sous-préfet, l’administration est assurée par son homologue de Bocaranga. La mairie est fonctionnelle ainsi que la gendarmerie et la police. Le Centre de Santé (CS) fonctionne et est appuyé par les ONG IRC et Mentor.

La cohésion sociale qui existait jadis à Koui a depuis été mise à mal par l’arrivée de Sidiki dans la zone de Sangré 3. Suite aux affrontements du mois de décembre 2015 à Boyangou entre les éléments de Sidiki et les AB qui avaient provoqué le déplacement de la population vers Bocaranga et le Cameroun, on constate depuis fin janvier 2016 le retour des personnes déplacées dans leurs lieux de résidence habituelle.

Cependant, l’insécurité résiduelle dans la zone reste fortement liée au vol de bétails. D’ailleurs Sidiki justifie sa présence dans la zone en se positionnant/proclamant comme le protecteur des Peulhs transhumants contre les exactions des AB. D’après les informations recueillies sur place, Sidiki prélèverait une taxe de 200 000FCFA et d’un bœuf sur chaque troupeau qui entre dans la zone de Koui et ses alentours.

A Sangoldoro et Betuel, localités situées à 40km de Koui, une partie de la population s’est déplacée depuis le 23 janvier 2016 dans la brousse et une autre vers Doko. Dans ces villages aucun service n’est offert à la population. Il n’y a ni l’école, ni un centre de santé, ni un forage pour une population totale estimée à 1325 personnes (Sangoldoro et Betuel ensemble). A Betuel par exemple, le village a été incendié à 98% le 23 Vue du village Bétuel totalement incendié le 23 janvier Janvier et la 2016 population vit dans la brousse. Sur 1100 habitants que compte Sangoldoro, seul 120 sont présents dans le village en ce moment.

A Boko, 12km de Mann, le village vit au ralenti à cause de la présence des peulhs transhumants qui empêchent la population de se rendre aux champs. Il arrive même que les plantations soient incendiées ou saccagé par ces peulhs selon les récits de la population locale. Le 26 janvier 2016, le village a été attaqué par des hommes en arme qui ont visité 151 maisons et emporté une somme de 4 052 100F. Depuis lors, 116 personnes ont dû quitter le village pour le Cameroun et Doko.

Mberewock, à 18km de Mann compte 3 026 habitants. Cette population est aussi prise en otage par les peulhs transhumants. Ce village a été aussi visité par les groupes armés le 26 janvier 2016 qui ont fracassé des portes et emporté une somme de 345 000F. La population à peur de se rendre aux champs à cause de la présence des peulhs armé qui menaceraient, tueraient et violeraient. 22 cas de viols nous ont été signalés dans ce village, dont 50 ménages approximativement se sont déplacés soit vers le Cameroun soit vers Borodoul et Doko.

A Ngaokala, 25km de Mann qui compte 772 habitants, la situation est des plus désespérée. Cette communauté vit ensemble avec une communauté de peulhs ainsi que 6 hommes armés appartenant à Sidiki. Si ces derniers bénéficient d’une bonne presse auprès de la communauté, il n’en va pas de même pour la communauté peulh, accusée de diverses exactions. Ce village ne dispose pas d’un centre de santé et les enfants n’ont pas fréquenté depuis 2 ans. La communauté estime à 100 les personnes qui se sont déjà déplacées vers le Cameroun et Borodoul. Complètement traumatisée par la présence des peulhs transhumants, la population de ce village ne peut se rendre dans ses plantations qu’en groupe et très tôt le matin pour éviter de croiser les peulhs.

Depuis le départ des hommes du MPC, Ndim a repris ses activités. La ville a une population estimée à 3 044 personnes qui s’étaient déplacées au mois de février 2016, mais qui sont presque toutes de retour à ce jour, à part quelques familles qui demeurent encore à Bocaranga et au Cameroun. Pour le reste, toutes les activités ont repris, le seul centre de santé privé catholique est fonctionnelle ainsi que les

écoles. Cela a été possible grâce a la présence de quelques éléments de la Minusca Force basés à Ndim. Cependant, les autorités locales nous ont fait savoir que les hommes de RJ/MPC sont présents depuis le 16 mars dans les localités de Kollo et Baibere situées à 20km au Nord de Ndim. Le 18 mars 2016, ils auraient même enlevé le fils du Chef de groupe pour le libérer quelques jours plutard. Suite à la menace de des éléments armés de réinvestir la ville, la population de Kollo estimée à 2 517 personnes s’est déplacée dans la brousse depuis le 23 Mars 2016. Aussi, la cohabitation entre les retournés peulhs et la population autochtone de Hang-Zoug, 10km de Ndim n’est pas au beau fixe malgré les efforts des autorités locales. 4 peuls ont été blessés depuis en pâturage avec leurs troupeaux.

Ngaoundaye, avec une population de 9 700 habitants, est plus calme et serein que Ndim. Cependant la problématique du retour des peulh est un sujet de tension dans la ville. Lors du passage de la mission, 4 ménages peulhs sont retournés et ont été accueillis dans le village…..à 5 km de Ngaoundaye. Les autorités souhaitent que les retours soient officialisés pour permettre un enregistrement en bonne et due forme. En face, il y a aussi 2 sites de réfugiés à Touboro et à Mbaimboum (Cameroun), qui souhaiteraient retournés au pays, mais les autorités sont incapables d’organiser un retour massif compte tenu de la situation volatile qui perdure dans la zone et u manque de ressources nécessaires.

6. Situation par secteur

Sécurité

Constats

 Il y a un réel problème d’insécurité dans les sous-préfectures de Koui et Ngaoundaye. Si les grands centres comme Koui, Ngaoundaye, Ndim et Mann bénéficient d’une sécurité relative par la présence de la Minusca, de la Gendarmerie et de la Police, il en est autrement pour les villages comme Betuel, Sangoldoro et Ngaokala.  La population déclare être complètement oubliée par les autorités administratives qui les abandonnent à la merci des groupes armés ;  A Boko, la dernière patrouille de la Minusca remonte au 26 Janvier 2016 et à Sangoldoro le 23 janvier 2016;  Les populations de Mberewock et Ngaokala ont vu les casques bleus pour la première fois pendant la mission ;  Les Gendarmes et les Policiers déployés dans ces sous-préfectures sont non seulement moins nombreux mais aussi sous équipés ;  L’Etat n’existe plus au-delà de grands centres urbains, seuls les hommes en armes dictent leur loi ;

Recommandations

 Augmenter les patrouilles de la Minusca au-delà de grands centres, surtout sur les axes Yadé- Sangoldoro et Mann-Ngaokala ;  Rétablir le TOB à Koui ;  Augmenter le nombre des gendarmes et des policiers et leur doter en matériels de travail ;  Rendre opérationnelle la radio à la gendarmerie de Koui, Bocaranga et Ngaoundaye ;  Prévoir un survol aérien de la zone ;

Education

Constats

 Dans les grands centres, les écoles fonctionnent plus ou moins normalement. Mais cela n’est pas le cas dans les petites agglomérations un peu plus éloignées.  A Ngaokala par exemple, depuis deux ans, il n’y a pas d’école dans le village qui compte quand même 278 élèves ;  De Yadé à Betuel en passant par Sangoldoro, il n’existe pas d’écoles pour une population totale estimée à 1325 personnes;  L’école de Mberewock a été partiellement détruite par les hommes armés ;  Quant à l’école de Boko, elle a été pillée par les hommes en armes qui ont aussi détruit les matériels didactiques ;  Dans ces localités perdues, seuls les maitres –parents sont les uniques instituteurs, aucun professionnel de l’éducation Ecole de Mberewock n’est en poste ;

Recommandations

 Rétablir le système éducatif dans toutes les sous-préfectures de Koui et Ngaoundaye, surtout au- delà des centres urbains ;  Redéployer les instituteurs professionnels ;  Réhabiliter l’école de Mberewock ;  Construire des écoles sur l’axe qui mène de Yadé à Sangoldoro ;

Santé

Constats

 De Yadé à Sangoldoro, sur une distance de 30km, il n’y a qu’un seul poste de santé qui n’est pas fonctionnel d’ailleurs ;  Le centre de santé de Mberewock a été soutenu par IRC jusqu’au mois de Janvier 2016. Après, il n’a plus d’appui jusqu’alors ;  A Ndim, il existe un centre de santé privé qui semble hors de la portée du citoyen lambda, les examens se font à 2 000f et 700f pour les femmes enceintes ;  Les autres centres et postes de santé sont parfois appuyés par Mentor tous les trois mois en kits palu ;  Le centre de santé de Ngaoundaye qui est le centre de référence dans sa zone, ne dispose plus de médicaments ni d’assez de personnel ;

Recommandations

 Rouvrir l’unique poste de santé entre Yadé et Sangoldoro ;  Appuyer tous les centres et postes de santé en médicaments et en personnel soignant qualifié ;  Appuyer en médicaments le centre santé de Ndim et négocier le rabais des prix des examens pour permettre à la population d’avoir accès ;

Wash

Constats

 Il existe partout un problème d’eau dans la zone ;  Plusieurs forages sont en panne  De Yadé à Sangoldoro, il existe un seul forage non fonctionnel depuis longtemps ;  En dehors des centres urbains, les latrines sont quasi inexistantes ;

Recommandations

 Réhabiliter les forages en panne ;  Faire des puits améliorés dans les villages situés entre Yadé et Sangoldoro ;  Déclencher le processus ATPC dans les deux sous-préfectures ;

Sécurité alimentaire

Constats

 Nous ne pourrons parler de l’insécurité alimentaire en ce moment précis, cependant, dans à court terme, nous craignons que les villages situés au-delà de Koui et Ngaoundaye versent dans l’insécurité alimentaire à cause leur inaccessibilité à leurs champs ;  A Sangoldoro et Betuel la population s’est déplacée dans la brousse et éprouve de nombreuses difficultés à se rendre à leurs plantations ;  Vers Boko, Mberewock et Ngaokala, se rendre à la plantation devient impossible à cause des peushs transhumants qui écument la brousse et détruisent les plantations ;

Recommandations

 Faire une assistance alimentaire d’urgence à la population de Sangoldoro et Bétuel ;  Prévoir aussi une assistance en vivres à la population de Boko, Mberewock et Ngaokala ;  Plaidoyer pour une cohabitation pacifique entre les peulhs transhumants et la population autochtone ;  Faire la distribution des semences pour la campagne agricole 2016/2017 ;

Protection

Constats

 En l’absence de toute autorité, seuls les hommes en armes font leur loi ;  D’innombrables cas de viols nous ont été signalés : 25 à Boko, 22 à Mberewock et 1 à Ngaokala, tous perpétrés par les hommes en armes;  La cohésion entre les autochtones et les retournés peulhs n’est pas au beau fixe. Dans le village Hang-Zoug à 10 km de Ndim, les autochtones ne veulent pas voir les peulhs paitre leurs troupeaux aux alentours ; d’autres interdisent aux retournés peulhs de posséder des couteaux ;  Perception illégale des taxes sur les éleveurs transhumants par Sidiki. On parle de 200 000F par troupeau.

Recommandations

 Encourager les ONG de protection à faire une évaluation plus approfondie sur les cas de viols dans les localités pour une prise en charge holistique ;  Faire une évaluation approfondie sur la présence des EAFGA dans les groupes armés ;  Promouvoir la cohésion sociale entre les communautés ;

Abris

Constats

 Il existe véritablement des problèmes d’abris dans la zone surtout les personnes déplacées/retournées ;

 Villages pilles ;  Des maisons incendiées par localités dans les sous-préfectures de Koui et Ngouandaye ;

Recommandations

 Plaidoyer pour une assistance en abris d’urgence pour la population de Sangoldoro et Betuel ;  S’assurer que les populations vulnérables et déplacées bénéficient d’un soutien à la reconstruction de leurs maisons.

Transhumance

Constats

 La période de transhumance étant arrivée, plusieurs incidents sont occasionnés par la présence des éleveurs transhumants. D’après les autorités et la communauté, les éleveurs traditionnels n’occasionnent pas les incidents sécuritaires. Seuls les éleveurs transhumants armés qui viennent de Cameroun et Tchad seraient violents ;  On constate la présence de certains éleveurs tout proche de Bocaranga et ses environs. A Letelé 20km de Bocaranga, il y a une communauté peulh qui vit en symbiose avec la population locale ;  A Hang-Zoug, 10km de Ndim, il est difficile pour les Éléments de Sidiki à Ngaokala peulhs de paitre leurs troupeaux, car ils sont le plus souvent attaqués par la population locale. D’après le Maire de Ndim, 4 Peuls ont été blessés dans la zone ;  Par ailleurs, il existe un sentiment de méfiance à l’égard des peulhs retournés. Dans certaines communautés où ils sont acceptés, ils sont soumis à des restrictions de port de certains objets comme le couteau ;  Pour un « ardo » rencontré à Ngaokala, ce qu’avaient vécu les peuls a fait qu’à leur retour, ils sont obligés de retourner en « force » pour parer à toute éventualité ; d’où, à ce phénomène de violence ;

Recommandations

 Plaidoyer auprès GT Transhumance pour la gestion des conflits liés à la transhumance dans les sous-préfectures de Koui et Ngaoundaye ;  Plaidoyer auprès du Sultan des Peulhs, le Lamido Issa BI AMADOU pour une rencontre avec ses sujets dans la zone de Koui pour atténuer les conflits liés à la transhumance ;

Logistique

Constats

 La route Bocaranga-Ndim est tellement dégradée qu’elle sera impraticable pendant la saison des pluies ;  Les ponts sur l’axe Bocaranga – Ndim sont dans un état de délabrement avancé. Ils nécessitent une réhabilitation ;  La mission n’a pas pu se rendre au village Assana à cause d’un pont impraticable ;

Recommandations

 Une réhabilitation de la route Bocaranga – Ndim est de mise avant la saison de pluies ; Pont nous empêchant de nous rendre à  Plaidoyer auprès du cluster logistique pour remonter les Assana informations auprès de qui de droit pour que les ponts situés dans les sous-préfectures de Koui et Ngaoundaye soient réhabilités ;

Pour de plus amples informations, contacter les membres de la mission :

Institution Nom du Représentant Téléphone mail OCHA YARAMANDJI SACKO Edouard 75 01 19 96/ 72 79 19 91 [email protected] OCHA SANGATE LADAWA Eternel 72 74 30 10/75 56 20 99 [email protected] HCR SOMSE Patrick 72120568 / 75555282 [email protected] HCR LIE KENGA Rufin 72.71.07.98 [email protected] DRC FEINDIRO Mireille 72815060 / 75718914 DRC MEREHOULE Macaire 75 26 35 66 MENTOR HOULGONRA Aymar 75 36 31 41 [email protected]