Inventaire Du Patrimoine De La Reconstruction Dans La Manche
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Inventaire du patrimoine de la Reconstruction dans la Manche RUCKY : coq.- Philippe KAËPPELIN : statues, Légende des notices : couvercle des fonts.- Étienne REBUFFET et Avertissement : Le présent inventaire concerne GIRAUDET : structure tabernacles.- Simone prioritairement les édifices religieux, pour FLANDRIN-LATRON : conception des vitraux.- lequel il est donc le plus complet. Les notices ATELIER TOURNEL : exécution des vitraux. concernant les autres patrimoines ne sont donc qu’indicatives, et la liste ne saurait en Voir la notice complète dans le catalogue e être exhaustive. d’exposition : « Une Renaissance au 20 Des notices détaillées sur certains édifices siècle. La Reconstruction de la Manche (1944- (religieux pour la plupart), avec photographies 64) ». Orep – Conseil général de la Manche. et indications des sources peuvent être 2011. consultées sur le site : http://objet.art.manche.fr/ Agon-Coutainville rubrique RECHERCHER église d’Agon (restauration) Agneaux. Eglise Saint-Jean-Baptiste : Voir la BONY, Paul (3 vitraux et 1 oculus dans le notice complète (avec la synthèse) dans le baptistère,1963) catalogue d’exposition : « Une Renaissance au 20 e siècle. La Reconstruction de la Manche Agon-Coutainville (1944-64) ». Orep – Conseil général de la église de Coutainville (Notre-Dame-des-Flots, Manche. 2011. Ces notices correspondent aux égise diocésaine) édifices les plus représentatifs. (restauration) Arch. : architecte BONY Paul ( vitrail sud transept) Les noms de personnes sont indiqués en majuscules dans l’ordre suivant : architectes, Amfreville entrepreneurs et auteurs des décors, mobiliers église Saint-Martin ou objets. (restauration) ( restauration) : indique que l’édifice n’a été MARTINEAU P. (vitraux) que partiellement détruit. Pour certaines églises listées, par exemple, il n’y a que les Auvers vitraux qui datent de la période. église Saint-Etienne (reconstruction) : indique que l’édifice a été (restauration) aux troisquart ou en totalité reconstruit LECOMTE, G. (arch.) PEREZ ( vitraux) Acqueville AUXAIS Église (restauration) Ferme au lieu-dit La Bésarderie LOIRE, Gabriel (vitraux - plomb - 1950 11 (reconstruction) baies) Pierre-André LE BRETON 4 novembre 1946 : permis de construire AGNEAUX 8 novembre 1954 : certificat de conformité des Église Saint-Jean-Baptiste travaux (restauration/reconstruction) C’est sur les plans de l’architecte Pierre-André Chemin de croix, statues, tabernacles, Le Breton qu’est reconstruite cette ferme en couvercle des fonts-baptismaux, coq IMH (20 « L » au lieu-dit La Bésarderie (noté mars 2003) « Bézarderie » dans des les archives relatives PRIOLEAU Jacques (arch.) à cette reconstruction) sur la commune Juin 1951 : plans d’Auxais. Le permis de construire est accordé 13 octobre 1954 : consécration dès le 4 novembre 1946. La coopérative PIOLINO : couverture.- QUELIN : maçonnerie.- agricole de Reconstruction « les Vikings » est GUIBERT Eugène: charpente.- TURROU : mandatée par le propriétaire pour le suivi de ce menuiserie.- EBEL Henri: menuiserie, chantier. Le certificat de conformité des ferronnerie. travaux est établi par l’architecte le 8 ZACK Léon: conception du tabernacle, du novembre 1954. Le logis se compose de cinq chemin de croix et du conopée.- Maxime travées d’ouverture à linteau béton traité sans Adam-Tessier : réalisation du chemin de croix modénature, tandis que la dépendance, et du tabernacle.- PLASSE-LE CAISNE : regroupant étable et charreterie, en comporte réalisation du conopée.- Jean LAMBERT- six. Cette dernière s’implante en retour d’équerre à la façade antérieure (nord) du Conseil général de la Manche - Conservation des antiquités et objets d’art – 2011 Inventaire du patrimoine de la Reconstruction dans la Manche logis. L’ensemble des façades est appareillé André COCHEPAIN en mœllons de calcaire, tandis que les 4 août 1950 : dépôt de la demande de permis cloisons intérieures et les murs de refend sont de construire en brique. Si pour la couverture, il est fait 12 décembre 1950 : obtention du permis de usage de l’ardoise, matériau fréquemment construire usité depuis le XIX e siècle, la réalisation de la 7 avril 1954 : réception des travaux charpente en béton armé est un élément 10 avril 1955 : certificat de conformité novateur pour une ferme du Cotentin. CRETEY (Carentan) : serrurerie.- DARIDAN (Périers) : gros-œuvre.- FRANÇOISE AUXAIS (Grandcamp) : électricité.- GODEFROY Ferme au lieu-dit Les Landes (aujourd’hui La FRERES (Sainteny) : peinture, vitrerie, Fosserie) décoration.- JEANNOT (Vincennes-Périers) : (reconstruction/restauration) maçonnerie (terrassement, béton armé) et Henry LE ROY charpente.- LABANSAT (Périers) : Georges LETELIÉ menuiserie.- PIOLINO (Saint-Lô) : couverture, François CHAMPART (premier bâtiment) zinguerie, chauffage Henri POUEY (deuxième bâtiment) 27 décembre 1948 : permis de construire AUXAIS (certificat de conformité des travaux : non Ferme au lieu-dit La Palisserie (village de délivré) du 1 er bâtiment l’église) 20 août 1954 : permis de construire du second (reconstruction) bâtiment Pierre-André LE BRETON 22 décembre 1958 : certificat de conformité 6 octobre 1949 : permis de construire des travaux 28 mai 1955 : certificat de conformité Société moderne de travaux CRESPIN Cette ferme en « L » au lieu-dit La Palisserie Le lieu-dit La Fosserie abrite la seule ferme (référencé au lieu-dit « Village de l’Église » reconstruite en terre crue dans la Manche. dans les archives relatives à cette C’est sur les plans de Henry Le Roy, Georges reconstruction) est reconstruite sur les plans Letelié et François Champart qu’est accordé le de l’architecte Pierre-André Le Breton. Le permis de construire de cette ferme le 27 permis de construire est accordé le 6 octobre décembre 1948. À partir des terres de 1949. Le certificat de conformité des travaux récupération des édifices en bauge détruits est établi par l’architecte le 28 mai 1955. Le alentour, un bâtiment en « L », comportant logis, à un étage carré, présente un appareil primitivement un logis et une dépendance, est de grès tandis que les linteaux et les assises réalisé selon la technique du pisé. Cette des fenêtres sont en béton. Les ouvertures technique consistant à compacter une terre géminées du rez-de-chaussée sont pourvues graveleuse dans des coffrages n’était pas de piédroits en briques. La couverture est utilisée localement. Le bâtiment principal se réalisée en tuiles plates mécaniques. Les compose de cinq travées, tandis que celui façades de l'étable laissent apparaître aux implanté en retour d'équerre en comporte deux tiers inférieurs un appareil en grès, tandis deux. L'ensemble est couvert en tuiles. que le dernier tiers est enduit au ciment à Malheureusement, pendant plus d'un an, l'instar des pignons. Les baies du rez-de- l'édifice reste sans couverture, ce qui entraîne chaussée sont géminées et pourvues d'un de nombreux désordres dans la maçonnerie piédroit central en briques, tandis que les de terre. Suite à ces aléas du chantier de linteaux et appuis sont en béton. Le fenil, qui construction, ce premier édifice devient une occupe le comble, est accessible par une simple dépendance et un logis de trois travées unique lucarne pendante couverte en bâtière. est réalisé sur les plans de l’architecte Henri La couverture de l'étable comme de celle du Pouey, en maçonnerie de béton aggloméré logis est en tuiles. enduite au ciment. Pour ce dernier, le permis de construire est délivré le 20 août 1954 et le certificat de conformité des travaux le 22 Auxais décembre 1958. Ferme de la Maugerie (reconstruction) AUXAIS 1951 Ferme dite le château d’Auxais DUBREUIL (arch.) (reconstruction) Lefrançois (entrepreneur) Pierre-André LE BRETON Conseil général de la Manche - Conservation des antiquités et objets d’art – 2011 Inventaire du patrimoine de la Reconstruction dans la Manche L'allure générale de cette ferme, reconstruite en pierre de Quinéville, est celle d'une ferme Avranches traditionnelle du Coutançais, avec en Chapelle Notre-Dame du Carmel (ancienne particulier le fronton triangulaire qui domine la clinique, centre d'Avranches) façade. Cependant les grandes fenêtres à (restauration) quatre vantaux sont bien dans l'esprit de la HEBERT-STEVENS Adeline (vitraux) Reconstruction. BONY Paul 1964 (vitraux) Avranches Auxais Carmel (dit « du Val-Saint-Père ») Eglise Saint- Martin (restauration) (reconstruction) CORNILLE Louis (Avranches) 1958, 3 juillet : pose de la première pierre – TURROU (fabrication de la maquette bois et 1960, 6 octobre : inauguration pose de la coupole) LEBRETON Pierre-André(Cherbourg) DAGAND-SEYVE (maçonnerie) MARTINET André LOIRE Gabriel (vitraux en dalles de verre, baie MAUBLANC Yves de la coupole - 21m 2, 1952) CASAZZA Jean (La Roche Rigault, Vienne, DE SAINTE-MARIE Yves (vitraux de la nef des vitraux) fidèles, 1968) BATAILLE (statue du Christ) ANGER (couvercle des fonts) Barneville chapelle L’église Notre-Dame d’Auxais, oeuvre de Le (restauration) Breton, l'architecte de l'église de Raids, HAGUENAUËR J. constitue comme cette dernière, un exemple CHAPAUD René (Paris) d’église « régionaliste ». L’ancienne église fut SIMON Hubert (Carentan) laissée en « champ de ruine », patrimonialisée par une inscription Monuments historiques, alors que la nouvelle construction était Barneville implantée au centre du village. Le Breton Ex-chapelle des fransciscains (cabinet utilise à Auxais les fermes triangulées en béton médical) armé pour l’établissement de la nef, technique (restauration) très répandue du fait de sa facilité d’exécution HEBERT-STEVENS Adeline (1972 , 6 vitraux) et du faible