HISTOIRE D’UN JOUR

10 septembre 1954

Une « masse sombre » sur la voie ferrée En 1963, la soucoupe de Quarouble, représentée par Henri Dimpre, illustre la couverture du livre de Michel Carrouges Les Apparitions de Martiens. Cette « rencontre du 3e type » reste un classique du genre. C’est certainement l’un des cas les plus célèbres de toute l’histoire des apparitions d’OVNI en .

Coll. Agence martienne

Les Martiens atterrissent à Quarouble Quarouble, près de . Un soir de septembre 1954, Marius Dewilde sort de sa maison et tombe nez à nez avec deux petits hommes casqués…

IKI, t’as pas bientôt fi ni ? » Vendredi L’affaire défraie la chronique : toute la presse 10 septembre 1954, vers 22 h 30 : en parle, les actualités Pathé lui consacrent K dehors, le chien de Marius Dewilde un reportage et… la CIA un bref rap- aboie furieusement. S’il continue, il va ré- port. Il faut dire que le témoi- veiller la femme et les deux fi ls de Marius, gnage de Marius Dewilde est qui viennent de se coucher à l’étage. L’ou- renforcé par celui de deux vrier métallurgiste de 34 ans referme l’illus- habitants d’ qui tré qu’il était en train de lire et sort en mau- ont déclaré avoir vu, à la gréant. Lampe de poche à la main, il se rend même heure, « une lueur dans son jardin que borde une voie ferrée rouge se déplaçant dans le « peu fréquentée ». ciel, semblant venir de la C’est sur cette voie, « à 50 mètres », que Ma- direction de Quarouble ». rius aperçoit une « masse sombre ». Entendant Car l’aventure de Marius un bruit, il braque sa lampe vers le chemin Dewilde n’est pas un cas et aperçoit « un petit homme » courant vers isolé : à l’automne 1954, les « Ah ! je m’en l’objet. Il pensera d’abord à un enfant, ra- « apparitions de Martiens » se souviendrai… » contera-t-il plus tard, puis à des fraudeurs en multiplient à travers tout le pays. voyant qu’un second homme court derrière Sept ans après la première observation Sur cette photo parue dans Radar en octobre 1954, l’autre. moderne d’OVNI par un pilote civil améri- Marius Dewilde pose avec « C’est alors que la lumière de la lampe éclaire cain, la France connaît sa première « grande l’une des traverses de la voie la tête d’un des individus et M. Dewilde s’aper- vague ». Quant à l’ouvrier de Quarouble, ferrée sur laquelle s’était posée çoit qu’elle est recouverte d’une sorte de sca- il rapportera d’autres rencontres que les la « soucoupe volante ». phandre ou de casque en verre. Il voit aussi que enquêteurs jugeront beaucoup moins cré- Les traces d’atterrissage de l’engin y sont matérialisées l’homme porte une combinaison très ample... » dibles, affi rmant même être monté dans la par des cercles blancs. racontera -Éclair dans son édition du soucoupe avec son fi ls ! • Selon le journal, il souhaitait 16 septembre. Brusquement aveuglé par Franck Périgny s’en débarrasser, fatigué une lumière vive, l’ouvrier voit alors l’objet, d’être importuné qu’il avait d’abord pris pour « un chariot char- par les curieux qui voulaient voir de leurs propres yeux gé de foin », s’élever dans les airs et s’éloigner les preuves du phénomène ! rapidement, presque sans un bruit. Les sources de cet article : lenord.fr/quarouble1954 Coll. Agence Martienne

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