Direction Nationale du Conseil et du Controle de Gestion

< Adrien MOERMAN, MVP de PRO A 2015, et Florent PIETRUS, meilleur défenseur de PRO A, dans une lutte acharnée pour le rebond © BELLENGER / IS / LNB

PRÉSENTATION DES RÉSULTATS FINANCIERS CUMULÉS DES CLUBS ENGAGÉS EN CHAMPIONNATS DE PRO A ET DE PRO B SAISON 2014-2015 Exercice clos au 30 Juin 2015 03

Presentation de la DNCCG

Qu’est-ce que la DNCCG ?

Conformément à l’article L.132-2 du Code du Sport et aux règle- - Une composition de Commission garantissant une connaissance ments de la Ligue Nationale de Basket (Article 30), la Direction fine du basket professionnel. Nationale du Conseil et du Contrôle de Gestion (DNCCG) est • Un cadre réglementaire pertinent et adapté, qui doit évoluer régu- chargée d’assurer le contrôle de la gestion administrative, financière lièrement afin de s’adapter aux modifications du contexte. et juridique des clubs affiliés à la LNB. Les moyens mis en œuvre par la DNCCG sont notamment : OBJECTIFS : • L’indépendance, rappelée dans l’article du Code du Sport précité ; • Assurer la pérennité des associations et sociétés sportives • La compétence technique, primordiale compte tenu de la com- • Favoriser le respect de l’équité sportive plexité des dossiers : • Contribuer à la régulation économique des compétitions PRÉSENTATION DE LA DNCCG › 03 - Un choix de travailler avec un prestataire, cabinet d’expertise • Évaluer la santé financière actuelle et future des clubs comptable indépendant ; QUELLES SONT LES MISSIONS DE LA DNCCG ? › 04

MÉTHODOLOGIE › 07 DIRECTION NATIONALE DU CONSEIL ET DU ÉDITO DE LA DIRECTION NATIONALE DU CONSEIL ET DU CONTRÔLE DE GESTION › 08 CONTRÔLE Les clubs professionnels de Basket Saison 2014-2015 › 09 DE GESTION Cyrille Muller Résultats sportifs › 10 Composition des organes : Président de la DNCCG

COMPTES ANNUELS PRO A › 11 CONSEIL SUPÉRIEUR COMMISSION DE CONTRÔLE COMMISSION D’HOMOLOGATION Compte de résultat cumulé de la PRO A › 12 DE GESTION DE GESTION ET DE QUALIFICATION 5 membres indépendants des clubs Cyrille Muller Situation nette de la PRO A › 13 désignés par le Comité Directeur 3 membres désignés par la LNB Président de la DNCCG de la LNB issus d’un ou plusieurs cabinet(s) Les produits d’exploitation › 15 indépendant(s) d’expertise comptable Philippe Ausseur Cyrille Muller Membre de la Commission de Contrôle de Gestion Les charges d’exploitation › 19 Président de la DNCCG Résultats financier et exceptionnel › 21 Corrélation entre résultats sportifs et gestion financière › 22 COMPTES ANNUELS PRO B › 24 Bernard Coron Jean-Christophe Philippe Ausseur Mathieu Maisonneuve Jonon Président de la Membre de la Compte de résultat cumulé de la PRO B › 25 Commission de Commission Juridique Contrôle de Gestion et de Discipline Situation nette de la PRO B › 27 Les produits d’exploitation › 28 Michel Leblanc Jean-François Les charges d’exploitation › 31 Mandroux + Résultats financier et exceptionnel › 33 Les 3 membres de la Commission Thalie Fougère Frédéric Moisant Olivier Molina Didier Primault de Contrôle de Gestion Corrélation entre résultats sportifs Administratif de la LNB Expert en droit social et gestion financière › 33 FOCUS SUR LES BUDGETS DES CLUBS Effectif permanent de la DNCCG : Marie Dvorsak Olivier Molina POUR LA SAISON 2015-2016 › 34 Contrôleur Responsable de gestion juridique À PROPOS DE LA LIGUE NATIONALE

DE BASKET › 35 DES MATIERES TABLE Les membres de la DNCCG souhaitent remercier Monsieur Alain Pelletier, membre du Conseil Supérieur de Gestion entre les saisons 2003-2004 et 2014-2015, pour le travail accompli et son investissement au sein de la Commission.

02 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS FINANCIERS CUMULÉS DES CLUBS ENGAGÉS EN CHAMPIONNATS DE PRO A ET DE PRO B / SAISON 2014-2015 05

2/ Le Conseil Supérieur de Gestion assure une mission d’infor- Quelles sont les missions mation et de contrôle en matière de gestion. Il est le garant des procédures telles que définies par le Comité Directeur de la LNB. de la DNCCG ? COMMISSION JURIDIQUE ET DNCCG DE DISCILPLINE DE LA LNB En outre, il est l’instance habilitée à diligenter des contrôles et à prononcer des sanctions. Depuis sa création en 2003, la DNCCG a toujours souhaité délivrer une assistance et un conseil auprès des clubs professionnels, comme CONSEIL SUPÉRIEUR DE GESTION symbolisé par le premier « C » de son sigle. Cette mission se concré- Saisine tise au quotidien par une assistance permanente sur les probléma- tiques comptables, financières, sociales et fiscales. Ce soutien ◗ Engagement financier dans les championnats quotidien est assuré grâce notamment à la présence au sein de la Possibilité ◗ Saisine LNB des salariés permanents au contact des clubs et des membres de recours gracieux ◗ Enquêtes / audits ◗ Proposition sur les décisions de la Commission de Contrôle de Gestion. ◗ administratives Sanctions Consultation de 3/ La Commission d’Homologation et de Qualification a pour COMMISSION la CCG pour avis missions : > TJ CAMPBELL et Jamal SHULER attendent, anxieux, le verdict du ralenti vidéo COMMISSION DE CONTRÔLE DE GESTION D’HOMOLOGATION © JSF Nanterre - Claire MACEL Avis de la CCG ET DE QUALIFICATION • Homologation des contrats de travail des joueurs / entraîneurs ; • Qualification des joueurs / entraîneurs ; ◗ Contrôle • Conseil juridique auprès des clubs pour la rédaction des contrats Conseil CHAMBRE D’APPEL ◗ Transmission et / ou sur la résolution de problématiques liées aux contrats ; DE LA FFBB de documents • Interprétation des règlements ; Dépôt des dossiers de qualification • Contrôle relatif aux titres de séjours et immatriculation à la CLUBS PROFESSIONNELS Sécurité Sociale des joueurs étrangers (hors UE et EEE) ; Qualification ou non • Traitement des dossiers JFL (octroi du statut et demandes de Possibilité d’interjeter du joueur / de l’entraîneur appel dérogation). < Ali TRAORE et Vincent COLLET parlent tactique (STRASBOURG IG) © LNB / IS La répartition des rôles et des responsabilités entre les différentes instances de la DNCCG est précisée dans les règlements de la LNB : 1/ La Commission de Contrôle de Gestion analyse les dossiers des clubs professionnels : • Assure une mission d’information et de contrôle du respect, par les clubs, des dispositions obligatoires relatives à la tenue de la comptabilité, aux procédures de contrôle et à la production des documents prévus par les règlements ; • Examine la situation financière des clubs ;

Chaque club professionnel (PRO A et PRO B) est reçu au moins une fois par an à la fin du championnat en mai pour permettre à la Commission de Contrôle de Gestion d’apprécier la situa- tion financière du groupement sportif de la saison en cours, comprendre les principes de construction budgétaire de la saison à venir et valider sa participation aux compétitions organisées par la LNB.

• Conduit des audits sur place et sur pièces ; • Fournit les éléments permettant la production du bilan et du compte de résultat du basket professionnel masculin ; • Propose des évolutions des règlements et du plan comptable applicable au basket professionnel masculin.

04 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS FINANCIERS CUMULÉS DES CLUBS ENGAGÉS EN CHAMPIONNATS DE PRO A ET DE PRO B / SAISON 2014-2015 07

Le bilan d’activité de la DNCCG Dpour laNCC saison 2014-2015 G Methodologie Activité du Conseil Supérieur de Gestion et < Ousmane CAMARA MVP des Finales LNB de la Commission de Contrôle de Gestion (LIMOGES CSP) Les données présentées dans ce rapport ont été établies à partir la structure professionnelle. De même, concernant les indemnités © LNB / IS des informations comptables et financières fournies par les clubs journalières versées par la Sécurité Sociale et par les assurances Bilan des réunions professionnels de PRO A et PRO B (comptes clôturés validés par les complémentaires dans le cadre de blessure(s) de joueur(s), la • 9 réunions plénières commissaires aux comptes au 15 septembre 2015 et saisis dans la présentation n’est pas homogène selon les clubs et ces sommes • 14 réunions à distance (conférence téléphonique ou consultation matrice mise à disposition par la LNB). peuvent être directement déduites du montant de la masse par mail) Conformément aux règlements de la LNB, ces comptes (bilans et salariale. comptes de résultat) ont été préparés selon les principes comp- En mai 2015 : audition par la Commission de Contrôle de Gestion de Pour la saison 2014-2015, le périmètre d’analyse est le suivant : tous les clubs de PRO A et PRO B pour la présentation de l’estimé tables généralement admis en . des comptes au 30 juin 2015 et le budget prévisionnel pour la saison La présente publication fait état des comptes Périmètre de la PRO A : passage de 16 à 18 clubs (2 montées 2015-2016 des groupements sportifs : sportives + 2 accessions sur « invitation ») En janvier 2015 : session de formation de l’ensemble des Respon- - Pour les groupements sportifs ayant créé une société pour le sec- Les variations du périmètre de la PRO A font suite aux résultats sables Administratifs et Financiers des clubs de PRO A et PRO B teur professionnel, seuls les comptes de la société sont pris en sportifs de la saison 2013-2014 : (32 clubs présents) sur des sujets juridiques, comptables et financiers compte pour l’élaboration du présent rapport. • Clubs relégués en PRO B à l’issue de la saison 2013-2014 : Bilan des auditions - Pour les autres, les comptes de l’association sont pris en compte Antibes Sharks et Chorale de Roanne ; 29 clubs convoqués pour audition devant le Conseil Supérieur de dans leur intégralité. • Clubs promus en PRO A à l’issue de la saison 2013-2014 : Gestion Les holdings de contrôle sont exclues du périmètre de ce rapport. SOM Boulogne et JL Bourg Basket ; • suite à l’analyse des comptes clôturés au 30 juin 2014 Les bilans et comptes de résultat agrégés ont été obtenus par simple • Clubs accédant à la PRO A sur invitation : Champagne Châlons • suite à l’analyse des situations intermédiaires en mars 2015 addition des états fournis par les clubs. Reims Basket et SPO . Afin de faciliter la compréhension du lecteur, • pour motif disciplinaire Périmètre de la PRO B : 18 clubs - Le poste « subventions d’exploitation » ne tient pas normalement Mesures ou sanctions Les variations à l’issue de la saison 2013-2014 sont les suivantes : compte des prestations de services payées par les collectivités qui • sanction disciplinaire de deux victoires au classement pour un club sont classées dans le poste « sponsoring » ainsi que de l’achat de • Club relégué en NM1 à l’issue de la saison 2013-2014 : de PRO B (sanction ramenée à une victoire assortie d’une victoire places qui est intégré dans le poste « recettes de matchs ». Saint-Vallier Basket Drôme ; avec sursis par la Chambre d’Appel de la FFBB) • Clubs promus en PRO B à l’issue de la saison 2013-2014 : Angers - La masse salariale tient uniquement compte de l’effectif profes- • sanction disciplinaire d’une victoire au classement pour un club de BC 49, Étoile de Charleville-Mézières Ardennes, et AS sionnel. Toutefois, selon les cas, les clubs ont pu y intégrer le salaire PRO B (décision n’ayant pas fait l’objet d’un recours) Basket. de l’entraîneur du Centre de Formation si ce dernier est rattaché à • sanction disciplinaire d’une victoire avec sursis au classement pour un club de PRO A et pour un club de PRO B (décision n’ayant pas fait l’objet d’un recours) < David LIGHTY et Taurean GREEN, ASVEL LYON VILLEURBANNE © BELLENGER / IS / ASVEL • amendes pour un montant total de 58 640 e

Activité de la Commission d’Homologation et de Qualification

Nombre de contrats homologués pour la saison 2015-2016

Contrats au 30/06 signés avant la 1ère journée de Championnat - JFL 104 124 - JNFL 84 54 Contrats au 30/06 signés après la 1ère journée de Championnat - JFL 13 12 - JNFL 26 7 Contrats courte durée 30 43 Contrats courts prolongés jusqu’au 30/06 8 11 Joueurs Stagiaires 48 21 Joueurs Aspirants 27 14 Entraîneurs Principaux 23 24 Entraîneurs Assistants 20 18

06 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS FINANCIERS CUMULÉS DES CLUBS ENGAGÉS EN CHAMPIONNATS DE PRO A ET DE PRO B / SAISON 2014-2015 < Erwin WALKER et la JDA DIJON prennent le dessus 09 08 sur Mike GREEN et le LEVALLOIS © BELLENGER / IS / LNB Edito de la Direction Les Clubs Professionnels de Basket Saison Nationale du Conseil 2014-2015 et du Controle de gestion u 30 juin 2015, la situation nette cumulée de la PRO A, l’élite du basket français, se hisse au montant Arecord de 5 millions d’euros. C’est l’occasion, à l’aube de la treizième année d’existence de la DNCCG, de

Ce logo doit toujours être surligné de blanc. Il peut donc être utilsé regarder dans le rétroviseur et de juger de l’évolution économique et financière du basket professionnel masculin. sur fond clair ou foncé.

Pantone 425C Pantone 166

100% 70% 50% 0% 100% 70% Vous trouverez dans ce rapport les principaux indicateurs de ce bilan. • Logotype officiel Un chiffre symbolise particulièrement cette période : en près de quinze saisons, entre le 30 juin 2002 et le 30 juin 2015, la situation nette cumulée de la PRO A a progressé de -5,7 à +5 millions d’euros ! Et cette évolution n’est pas portée par une minorité de clubs : en fin de saison dernière, 17 des 18 pensionnaires de la PRO A présentaient une situation nette positive contre seulement 10 il y a une décennie, à périmètre égal. › SOM Boulogne › JL Bourg Basket Nous avons noté deux points clés lors de l’analyse des comptes clôturés 2014-2015 : › Champagne • Suite à l’octroi de deux invitations à participer au Championnat de France PRO A en plus des deux montées sportives habituelles et le maintien du périmètre à 18 clubs en PRO B, ce ne sont plus 34 Châlons Reims Basket clubs qui évoluent au sein des Championnats professionnels mais bien 36 depuis le 1er juillet 2014. › Elan Chalon Alors que nous aurions pu nous attendre à une baisse du budget moyen en raison d’un partage des › ressources entre un plus grand nombre de clubs, le montant des produits d’exploitation moyen › JDA Dijon PRO A/PRO B progresse de 3,18 à 3,31 millions d’euros au 30 juin 2015 (+4,1%), confirmant › BCM Gravelines Dunkerque › JSF Nanterre la tendance des saisons précédentes (+15% par rapport à la saison 2010-2011). › STB Le Havre › Orléans Loiret Basket • Même si la moitié des clubs de PRO B ne parviennent pas à dégager un résultat d’exploitation positif, › Le Mans Sarthe Basket › Paris Levallois le cumulé sur la division s’élève à +729 Ke. La situation nette s’est en revanche dégradée, signe › › d’une situation globale toujours fragile, avec des budgets sans grande marge de manœuvre et une Limoges CSP Elan Béarnais Pau Lacq Orthez dépendance aux subventions des collectivités territoriales encore importante (le modèle économique › ASVEL Lyon Villeurbanne › SPO Rouen tend toutefois à se rapprocher de celui de la PRO A, avec une part du sponsoring avoisinant les 50%). › SLUC Nancy › Strasbourg IG Si nous nous projetons sur la saison 2015-2016, les budgets restent relativement stables par rapport à la saison précédente. À la date de la première journée, le budget moyen s’élève à 4,663 millions d’euros en PRO A (4,651 sur 2014-2015 à la même période) et 1,931 million d’euros en PRO B (1,817 sur 2014-2015). Constat peut-être moins positif : l’évolution se situe plutôt au niveau de l’écart entre le budget le plus élevé et le plus faible, qui s’est creusé entre les deux saisons précédentes. Les budgets s’étalent de part et d’autre de cette moyenne, le budget médian de la PRO A (4,6 millions

La Direction Nationale d’euros) restant quasiment identique au budget moyen. du Conseil et du Contrôle de Gestion Si les clubs ont opté cette saison pour une relative prudence, l’impact du contrat

Cyrille Muller TV signé avec SFR et Ma Chaîne Sport à l’intersaison dernière sera peut-être plus CHARTE GRAPHIQUE 2014 DU PB86 LOGO Président net sur la saison suivante. La saison 2016-2017 devrait notamment être marquée, sur le plan financier, par unenouvelle augmentation des reversements aux clubs par la LNB des droits TV. La meilleure exposition du basket professionnel (MCS et L’Equipe 21) permet par ailleurs d’espérer de meilleures recettes, notam- ment en matière de sponsoring, pour les prochaines saisons. Ceci devrait permettre de compenser une stabilité voire une diminution du concours des collectivités,

mouvement d’ores et déjà engagé. © La Commission de Contrôle de Gestion Dans un contexte économique difficile, pour que le basket français puisse continuer Philippe Ausseur à se développer et à exister notamment sur la scène européenne (ainsi le plus grand Président budget de PRO A demeure 3 à 4 fois inférieur à celui des meilleurs clubs européens), nous renouvelons le constat déjà établi les saisons précédentes : l’avenir ne peut s’inscrire que dans la conti- › Aix Maurienne Savoie Basket nuité et la poursuite des efforts engagés. Maîtriser les coûts, améliorer le modèle économique, développer les infrastructures, augmenter la visibilité des clubs sont les conditions d’un développement pérenne. Ces › Angers BC 49 › ESSM Le Portel chantiers sont d’ailleurs portés par les Labels mis en place par la LNB. Aux côtés des instances de la LNB et › Antibes Sharks › Métropole Basket Club

des clubs, la DNCCG continuera à apporter ses conseils et jouer son rôle de vigie pour permettre un dévelop- faits marquants de la saison 2014-2015 › › AS Monaco Basket pement sain et durable du basket professionnel français. › Étoile de Charleville-Mézières › Hermine Atlantique Ardennes › BC Orchies › ASC Denain Voltaire › Basket 86 › ALM Evreux › Chorale de Roanne › Provence Basket › Saint-Quentin Basket-Ball › Hyères-Toulon Var Basket › Basket Club Souffelweyersheim

08 - PRÉSENTATION DES RÉSULTATS FINANCIERS CUMULÉS DES CLUBS ENGAGÉS EN CHAMPIONNATS DE PRO A ET DE PRO B / SAISON 2014-2015 11 resultatsResultats sportifs

La saison 2014-2015 a une nouvelle fois tenu toutes ses promesses avec une lutte acharnée jusqu’à la dernière journée pour décrocher les précieuses places en playoffs, en PRO A et en PRO B. SOM Boulogne / JL Bourg Basket / Champagne Chalons Reims Basket / Elan Chalon Terminant à la 3ème place à l’issue de la saison Cholet Basket / JDA Dijon / BCM Gravelines Dunkerque / STB Le Havre / Le Mans régulière, après un parcours chaotique (22 victoires - Sarthe Basket / Limoges CSP / ASVEL Lyon Villeurbanne / SLUC Nancy / JSF Nanterre 12 défaites) et un changement d’entraîneur en Orleans Loiret Basket / Paris Levallois / Elan Bearnais Pau Lacq Orthez / SPO Rouen cours de saison, le Limoges CSP a débuté sa campagne pour la > Explosion de joie après la victoire en Eurochallenge de la JSF NANTERRE © JSF Nanterre - Claire MACEL Strasbourg IG reconquête de son titre par un affrontement compliqué face à la surprise de la saison, le STB Le Havre. Vainqueur des matchs aller leur statut d’équipe de coupe. Ne disposant pas de l’avantage du et retour avec une marge infime (78-75 à l’aller, 81-75 au retour), terrain durant les quarts et finales des playoffs d’accession, les le CSP a retrouvé son allant en demi-finale en se débarrassant Sharks ont néanmoins su s’imposer à l’extérieur pour retrouver facilement du SLUC Nancy trois victoires à zéro, gagnant ainsi le l’élite du basket français, quittée quelques mois plus tôt. droit de retrouver la SIG Strasbourg, premier de la saison régu- À noter également la magnifique victoire de la JSF Nanterre en comptes lière (30 victoires – 4 défaites), vainqueur de la Leaders Cup* et de la Coupe de France, pour un remake des Finales LNB 2014. Eurochallenge sur un tir au buzzer de TJ Campbell face aux locaux Vainqueur en 4 manches après des rencontres âpres et dispu- de Trabzonspor. annuels tées, le Limoges CSP a remporté le 11ème titre de son histoire, son Dominateurs tout au long de la partie, les Nanterriens se sont second consécutif. fait peur et ont fini par voir leur adversaire prendre les devants à quelques secondes de la fin de la rencontre, devant un public en En PRO B, la course au titre de Champion a longtemps été un transe derrière ses joueurs. Mais dans le sillage de Jamal Shuler, mano a mano entre l’AS Monaco Basket et le Hyères-Toulon Var élu MVP du Final Four, la JSF a fini par triompher pour décrocher la Basket. Plus expérimenté et mieux armé, le club de Monaco a première Coupe d’Europe de l’histoire du club. finalement remporté le titre de Champion aux dépens de son adversaire sudiste (27 victoires pour 7 défaites contre 25 victoires Clubs engagés en Coupes d’Europe pour la saison 2014-2015 : pour 9 défaites) grâce à une dernière ligne droite parfaitement • en Euroleague : Limoges CSP négociée (12 victoires lors des 13 dernières rencontres). Les playoffs d’accession, offrant le 2ème ticket pour la PRO A, ont • en Eurocup : JDA Dijon - ASVEL Lyon Villeurbanne vu les expérimentés Sharks d’Antibes, déjà vainqueurs de la SLUC Nancy - Paris Levallois - Strasbourg IG Disneyland® Paris Leaders Cup* PRO B, s’imposer et confirmer • en Eurochallenge : Le Mans Sarthe Basket - JSF Nanterre

PALMARES DE LA SAISON 2014-2015

Champion Vainqueur Promus Limoges AS Monaco Antibes de France de la Disneyland® Strasbourg sportivement CSP Basket Sharks PRO A Paris Leaders Cup* IG en PRO A LNB - PRO A

Saint- Champion AS Vainqueur Promus Antibes Chamond de France Monaco de la Disneyland® sportivement Sharks Basket Vallée JA Vichy PRO B Basket Paris Leaders Cup* en PRO B LNB - PRO B du Gier

* Coupe des leaders

> et Will YEGUETE à la lutte, la SIG Vainqueur Relégués en PRO B > SOM Boulogne et JL Bourg Basket prendra le dessus sur le STB LE HAVRE de la Coupe Strasbourg © BELLENGER / IS / LNB de France IG Relégués en NM1 > Aix Maurienne Savoie Basket et Angers BC 49

10 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS FINANCIERS CUMULÉS DES CLUBS ENGAGÉS EN CHAMPIONNATS DE PRO A ET DE PRO B / SAISON 2014-2015 13

Compte de resultat Décomposition du résultat net Situation nette cumule de la PRO A K€ Décomposition du résultat net 1 500 de la PRO A

1 000 957 Réalisé Réalisé Une situation nette record au 30 juin 2015 PRO A - (en milliers d'euros) % % Evolution Globale 30 Juin 2015 30 Juin 2014 Recettes de matchs 12 473 15% 11 442 15% 1 031 9% 500 Droits TV 2 358 3% 2 327 3% - 16 - 1% Évolution de la situation nette et du résultat net cumulés 0 Sponsoring 43 344 51% 36 754 50% 6 636 18% -82 -96 -112 -67 -239 Résultat Impôts sur K€ Subventions 22 307 26% 19 273 26% 3 034 16% -500 Résultat financier les bénéfices 6 000 4 997 Reprise sur amortissement / transfert de charges 2 057 2% 2 023 3% 34 2% exceptionnel Autres produits 3 215 4% 2 152 3% 1 063 49% -1 000 4 000

Total produits d'exploitation 85 754 100% 73 971 100% 11 782 16% 2 000 -1 419 Autres achats et charges externes 34 129 39% 29 960 40% 4 169 14% -1 500 0 Impôts et taxes 3 055 3% 3 581 5% - 526 - 15% -1 837 -2 000 -2 000 Masse salariale 34 735 39% 28 671 38% 6 064 21% -2 213 -2 270 -4 000 Charges sociales 14 501 16% 12 117 16% 2 384 20% Résultat -2 500 Bénéfice / Perte d’exploitation Autres charges 534 1% 373 0% 161 43% -6 000 2013-2014 2014-2015 -5 736 Dotations aux amortissements et provisions 1 013 1% 1 106 1% - 93 - 8% -8 000 Total charges d'exploitation 87 967 100% 75 808 100% 12 159 16% Une grande disparité de performance économique entre les clubs demeure en 2014-2015 : 6 clubs sur 18 clôturent avec un résultat Résultat d'exploitation - 2 213 - 1 837 - 377 21% Au 30 juinAu 2002 30 juinAu 2003 30 juinAu 2004 30 juinAu 2005 30 juinAu 2006 30 juinAu 2007 30 juinAu 2008 30 juin Au2009 30 juinAu 2010 30 juinAu 2011 30 juinAu 2012 30 juinAu 2013 30 juinAu 2014 30 juin 2015 net négatif. Résultat financier - 96 - 82 - 14 Situation nette Pour la seconde saison consécutive, la perte cumulée sur la division Résultat de l’exercice Résultat exceptionnel 957 - 239 1 196 trouve son origine principalement dans le résultat d’exploitation. - Impôts sur les bénéfices 67 112 - 45 En près de 15 ans, la situation nette cumulée de la PRO A s’est Le résultat exceptionnel fortement bénéficiaire du club ASVEL Lyon Bénéfices ou pertes - 1 419 - 2 270 850 améliorée de plus de 10,5 millions d’euros, passant de -5,7 millions Villeurbanne, qui présente ainsi une situation nette à l’équilibre au d’euros avant la création de la DNCCG en 2003 à +5 millions 30 juin 2015, ne compense que partiellement cette perte nette d’euros au 30 juin 2015. cumulée sur l’exercice : -1,419 million d’euros. Au-delà des incidences liées aux accessions et relégations sur les deux dernières saisons, Malgré des exercices déficitaires sur les dernières saisons, la Le déficit d’exploitation cumulé se creuse encore de 21% par situation nette de la PRO A s’est en effet progressivement ren- l’évolution des comptes cumulés de la PRO A entre les saisons 2013-2014 et 2014-2015 ne rapport à la saison précédente. Il est toutefois à noter que rapporté forcée pour atteindre un nouveau record historique à près de 5 ! peut s’analyser sans prendre en compte la modification du périmètre de la division (passage au nombre de clubs, le résultat d’exploitation moyen s’est dégradé millions d’euros, soit une hausse de plus de 140% par rapport à de 16 à 18 clubs suite à l’octroi par la LNB de deux « invitations »). de 7%. la saison 2013-2014. La saison dernière, 3 clubs présentaient une perte d’exploita- Par ailleurs et signe d’une situation financière globalement assai- tion ; ils sont 6 cette saison, tous affichant une perte supérieure à nie au sein de la PRO A, seul un club, le Paris Levallois, affiche une La masse salariale notamment, premier poste de dépenses pour € Des produits d’exploitation en légère hausse malgré une 140 K . situation nette négative au 30 juin 2015. conjoncture économique défavorable et la montée de les clubs de basket, a progressé en moyenne de 8% entre les deux L’écart entre la perte d’exploitation la plus conséquente et le 4 clubs de PRO B à PRO A saisons. bénéfice le plus élevé a toutefois diminué d’environ 800 K€, Le total des produits d’exploitation de la division a augmenté de Un résultat d’exploitation encore dégradé et qui demeure passant de 2,023 à 1,220 million d’euros entre les saisons 16% entre les saisons 2013-2014 et 2014-2015. Rapportée au nettement déficitaire 2013-2014 et 2014-2015. nombre de clubs, la hausse est supérieure à 3% (moyenne de Le résultat d’exploitation cumulé de la PRO A est déficitaire Ainsi, le résultat d’exploitation moyen sur la saison 2014-2015 € € € 4 764 K générés au 30 juin 2015). Cette croissance est prin- (-2,2 millions d’euros), avec une dégradation moyenne par club de est à -123 K (contre -115 K la saison précédente). cipalement portée, comme la saison passée, par le sponsoring 7% par rapport à la saison dernière. Cette perte reflète imparfaite- privé (+6% en moyenne). Par ailleurs, après avoir constaté un re- Résultat d’exploitation par club pour la saison 2014-2015 ment les variations observées d’un club à l’autre, les clubs de Lyon et trait des collectivités sur la saison 2013-2014, le montant moyen Villeurbanne et Dijon contribuant à eux seuls à près de 84% de et erque alloué par club au titre des subventions d’exploitation retrouve une et A ce déficit d’exploitation cumulé. et Châlons Reims Bask croissance de 3% sur la PRO A. arthe Bask et P lon yon Villeurbanne ancy a oulogne Bask B anterreLe Havre A Dijon ris LevalloisUC N YENNE PRO ASVEL LJD Elan BéarnaisPa PauSL Lacq OrthezElan Ch MO SOM Orléans LoiretLe Mans BaskStrasbourg S JL BourgIG Cholet Bask LimogesJSF CS N STB SPO RouenChampagneBCM Gravelines Dunk Une augmentation des charges d’exploitation mieux 400 maîtrisée 200 -123 Alors que la saison passée les charges d’exploitation avaient 0 augmenté de manière plus importante que les recettes (+11% -200 contre +7% pour les produits), l’évolution semble avoir été mieux -400 maîtrisée cette saison. La hausse moyenne des charges d’exploi- tation a été de 3,15% contre 3,05% pour les produits, à périmètre -600 constant. -800 -1000 -1 200

12 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS FINANCIERS CUMULÉS DES CLUBS ENGAGÉS EN CHAMPIONNATS DE PRO A ET DE PRO B / SAISON 2014-2015 pro 15 Évolution du nombre Ade clubs en situation nette Concernant la structuration juridique, les clubs de PRO A sont tous Les produits d’exploitation positive ou négative en PRO A constitués en société au 30 juin 2015, à l’exception du SOM Boulogne qui demeure sous statut associatif. 20 1 Conséquence de la descente sportive en PRO B du club le plus capita- Répartition des produits d’exploitation Évolution des produits d’exploitation 1 1 lisé des deux divisions composant le Championnat de France, Antibes 15 3 3 2 En grande partie en raison de l’évolution du périmètre de la PRO A, 8 9 4 6 Sharks, le total des capitaux propres de la PRO A reste sensiblement les produits d’exploitation cumulés sur la division ont connu une forte 100 % +16% équivalent à celui de la saison précédente (-2%), et ce malgré le pas- croissance entre les saisons 2013-2014 et 2014-2015, passant de 73 971 K 85 754 K 10 100 3% 2% 17 sage de 16 à 18 clubs. Il s’établit ainsi à 5,94 millions d’euros au 30 74 millions d’euros à plus de 85 millions d’euros, soit une hausse de 3% 3% 15 15 3% 4% 13 13 14 juin 2015, contre 6,05 millions à la clôture de la saison 2013-2014. 90 80 12 16%. 5 10 10 15% 15% 9 En moyenne et pour la saison 2014-2015, le capital social d’un club de Sur la saison 2014-2015, un club évoluant en PRO A a généré, en 80 PRO A constitué en société se situe aux alentours de 350 K€, le club moyenne, 4,764 millions d’euros de produits d’exploitation, contre 70 60 0 € le plus capitalisé étant la JDA Dijon (889 K ). 4,623 millions la saison précédente (progression de 3%). 26% 26% Reprise sur amortissement 60 et Transfert de charges 30/06/06 30/06/07 30/06/08 30/06/09 30/06/10 30/06/11 30/06/12 30/06/13 30/06/14 30/06/15 La structure des produits demeure relativement stable. Après avoir Droits TV 50 40 Clubs en situation nette négative Capital social ou Autres produits Clubs en situation nette positive constaté un léger désengagement des collectivités dans le versement Club Forme sociétale fonds associatifs 40 Recettes de matchs (arrondis) de subventions sur la saison 2013-2014 (baisse du poids dans le total Subventions d’exploitation des produits ainsi que du montant cumulé), ce poste retrouve une 30 20 Répartition des clubs par niveau de situation PRO A croissance de l’ordre de 3%. Le sponsoring privé, première source 50% 51% Sponsors 20 nette au 30 juin 2015 1 SOM Boulogne Association - de revenus des clubs de PRO A, poursuit sa progression (+6% 2 JL Bourg Basket SASP 274 000 e 10 4 en moyenne) et représente désormais plus de la moitié des 0 1 e 3 Elan Chalon SEM 292 000 produits d’exploitation. 0 < 0 K€ 1 de 0 à 100 K€ 4 Champagne Châlons Reims Basket SAS 470 000 e 2013-2014 2014-2015 5 de 100 à 300 K€ 5 Cholet Basket SASP 46 000 e de 300 K€ à 1M€ Pourcentage cumulé des produits d’exploitation 6 JDA Dijon SASP 889 000 e > 1M€ 7 7 BCM Gravelines Dunkerque SEM 42 000 e 97,1% 100% e 93,8% 8 STB Le Havre SASP 206 000 100% 90,0% 100% 85,9% e 90% 81,5% 90% 9 Le Mans Sarthe Basket SEM 505 000 77,0% 80% 72,5% 80% À noter que le Limoges CSP, dont la situation nette au 30 juin 2015 10 Limoges CSP SASP 354 000 e 67,6% 70% 62,3% 70% s’élève à plus d’un million d’euros, représente à lui seul plus de 20% 57,1% 11 ASVEL Lyon Villeurbanne SASP 771 000 e 60% 51,5% 60% de la situation nette cumulée de la PRO A. 45,8% 12 SLUC Nancy SASP 500 000 e 50% 39,3% 50% 40% 32,6% 40% 13 JSF Nanterre SAS 56 000 e 25,4% 30% 18,3% 30% e 14 Orléans Loiret Basket SEM 170 000 20% 10,4% 20% 10% 10,4% 7,9% 7,2% 7,1% 6,7% 6,5% 5,7% 5,6% 10% 15 Paris Levallois SASP 37 000 e 5,2% 5,2% 4,9% 4,5% 4,5% 4,4% 4,1% 3,8% 3,4% 2,9% 0% 0% 16 Elan Béarnais Pau Lacq Orthez SEM 625 000 e 17 SPO Rouen SASP 300 000 e 18 Strasbourg IG SEM 400 000 e Sur l’axe des abscisses, les équipes sont classées dans l’ordre décrois- sant des produits d’exploitation. Sur l’axe des ordonnées se trouve le pourcentage cumulé des produits La situation financière cumulée des clubs de PRO A est relativement d’exploitation. saine. Parmi les clubs affichant une perte au 30 juin 2015 : La ligne rouge représente le cas d’une répartition parfaitement égale des - seul un club clôture ses comptes avec une situation nette négative ; produits d’exploitation entre les clubs. Plus la courbe bleue est éloignée - deux clubs bénéficiaient de réserves financières suffisantes pour de cette ligne, plus les produits d’exploitation sont générés sur un petit nombre de clubs. À l’inverse, si les deux courbes sont proches, cela assurer le maintien des capitaux positifs ; révèle une répartition plus homogène des produits d’exploitation. - la situation des trois autres a nécessité soit une recapitalisation, soit un abandon de créances de la part des actionnaires. Le constat établi la saison passée demeure actuel : certains clubs, Les produits d’exploitation sont générés de manière relativement recouvrant des réalités économiques et financières très différentes, homogène : les 7 clubs aux plus hauts revenus de la PRO A sont dans une position fragile sans être en danger immédiat. représentent environ 50% du total. L’écart entre le club générant les revenus les plus importants (le Limoges CSP avec plus de 10%) et le club représentant la part la plus faible (le STB Le Havre pour moins de 3%) reste toutefois conséquent.

Randal FALKER lors de la Disneyland® Paris Leaders Cup* LNB, Le MVP de la PRO A SLUC NANCY BASKET au rebond (LIMOGES CSP) © BELLENGER / IS / LNB © LNB / IS

14 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS FINANCIERS CUMULÉS DES CLUBS ENGAGÉS EN CHAMPIONNATS DE PRO A ET DE PRO B / SAISON 2014-2015 pro 17 Focus sur les recettesA de matchs Cette progression, toujours plus rapide que celle de la fréquentation des Focus sur le sponsoring Évolution des produits sponsoring salles, confirme la résistance des clubs de PRO A dans une conjoncture Évolution de l’affluence moyenne par match (saison régulière) difficile et leur capacité à générer de plus en plus de recettes liées aux Évolution du poids du poste sponsoring K€ dans le total des produits d’exploitation 50 000 Spectateurs soirs de matchs. 4 000 K % 50 000 60 Affluence et recette billetterie moyenne par spectateur 40 000 6 080 3 900 3 881 40 000 50 40 30 000 3 800 3 769 Spectateurs € 30 5 590 20 000 20 9 000 4 582 3 685 3 693 16,0 10 000 10 30 000 3 957 3 700 8 000 14,0 3 629 0 0 7 000 12,0 6 000 3 600 7,4 10,0 3 565 5 000 3 504 4 000 8,0 20 000 2010-2011 3 500 3 000 6,0 2004-20052005-20062006-20072007-20082008-20092009-2010 2011-20122012-20132013-20142014-2015 27 588 28 550 31 165 37 264 2 000 4,0 3 400 3 380 1 000 2,0 Sponsoring cumulé 3 347 0 0,0 10 000 n et et et et et e n ijo Poids du sponsoring dans le total des produits d’exploitation 3 300 logn erque A D Bask JD UC Nancy SPO Rouen SL Elan Chalo STB Le Havre Paris Levallois YENNE PRO A Cholet StrasbourgJSF IGNanterre Limoges CSP 3 200 Pau Lacq OrthezJL Bourg Bask SOM Bou Le sponsoring cumulé pour l’ensemble de la division a fortement 3 149 3 152 MO 0 Orléans Loiret Bask Le Mans Sarthe Bask progressé par rapport à la saison précédente (+18%), atteignant la 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 ASVEL Lyon Villeurbanne 3 100 Champagne Châlons Reims Bask BCM Gravelines Dunk Elan Béarnais somme record de 43,4 millions d’euros. Il est vrai que cette hausse 3 000 Sponsoring public Sponsoring privé Recette moyenne par spectateur en euros de 6,6 millions d’euros est en partie liée au passage à 18 clubs ; il Capacité de la salle faut cependant souligner le travail effectué par les clubs de PRO A Affluence moyenne pour continuer à développer leurs ressources dans un contexte Contrairement à l’année précédente dont les comptes cumu- 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 économique difficile. Rapportée au nombre de clubs évoluant lés avaient permis la mise en exergue d’une forte contribution du dans la division, la progression du sponsoring s’établit en effet aux sponsoring public (+40% en 2 ans), l’augmentation du sponsoring Comme pour bon nombre d’observations présentées au sein de ce Méthodologie (affinée par rapport à la saison 2013-2014) : alentours de 5%, poursuivant la dynamique entamée depuis la saison (+18 %) est cette saison essentiellement portée par le sponsoring rapport, l’analyse de l’évolution de l’affluence moyenne par match - Recette moyenne par spectateur en euros : a été pris en compte le 2009-2010 (+5% minimum par saison). privé (+6,1 millions d’euros). Ainsi, alors que le sponsoring public doit être tempérée par le passage de la PRO A de 16 à 18 clubs au montant de billetterie généré par les clubs en Championnat (saison présente une progression mesurée de 9%, le partenariat privé connaît er régulière et playoffs, abonnements inclus). Sont exclus du calcul la 1 juillet 2014. En effet, même si l’affluence moyenne subit une Depuis la saison 2004-2005, soit une dizaine d’années, le mon- un essor considérable de 20% ! diminution entre les deux dernières saisons (-6,5%), l’affluence to- Coupe de France, les Coupes d’Europe et matchs amicaux éventuels, tant total du sponsoring a augmenté de plus de 80% et représente tale sur les 34 journées de saison régulière continue sa progression : les achats de places par les collectivités ainsi que les produits annexes aujourd’hui plus de la moitié des produits d’exploitation générés par Ce constat est encourageant dans le contexte actuel où la tendance 1 110 370 spectateurs se sont déplacés dans les salles de PRO A sur liés aux soirs de matchs (buvettes, boutiques et programmes de matchs les clubs de PRO A. semble relativement au désengagement des collectivités : la progres- notamment). Néanmoins, pour certains clubs, les abonnements com- la saison 2014-2015, contre 931 542 la saison précédente. sion du poste « sponsoring privé » entre les saisons 2013-2014 et mercialisés et comptabilisés au sein du poste « abonnements » peuvent Cette performance est le fruit du travail des clubs qui poursuivent 2014-2015 est de l’ordre de 6% à périmètre constant. En 2014-2015, le taux de remplissage des salles de PRO A est sensi- inclure d’autres compétitions que le Championnat de France PRO A. le travail de professionnalisation de leur stratégie commerciale et blement équivalent à celui de la saison 2013-2014 et s’établit à 81%. - Spectateurs : a été prise en compte l’affluence moyenne par club en diversification des prestations (clubs affaires, loges…). Ainsi, la Championnat, saison régulière et playoffs inclus. progression du poste « sponsoring » est à mettre en regard de l’évolu- Il est aussi important de noter que la saison 2013-2014 avait consti- tion du poste « autres achats et charges externes », et notamment des tué un véritable record en termes d’affluence sur la PRO A, présentant Il est par ailleurs intéressant de noter les différences qui existent entre dépenses liées au réceptif et relations publiques. une progression de plus de 20% en 10 ans ! < James SOUTHERLAND au All Star Game (LIMOGES CSP) les clubs de PRO A en matière de nombre de matchs disputés sur la © BELLENGER / IS / LNB saison, liées à leurs parcours sportifs (fonction d’une participation ou Évolution des recettes de matchs par rapport à non aux compétitions, puis éventuelles éliminations). Alors qu’un club la progression de la fréquentation des salles évoluant en PRO A a disputé en moyenne 46 matchs sur la saison

K€ Spectateurs 2014-2015, que l’un des clubs n’en a joué que 35, la SIG Strasbourg 15 000 1 500 000 en a disputé 68 dont 32 à domicile ! 12 473 11 442 10 444 9 405 10 000 1 000 000 Nombre de matchs joués

80

5 000 500 000 70

60

0 0 50 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 Cumulé des recettes de matchs sur la PRO A Linéaire (Cumulé des recettes 40 Affluence totale de la PRO A de matchs sur la PRO A) 30

Le cumul des recettes de matchs (constituées des recettes 20 billetterie incluant les achats de places des collectivités ainsi que 10

des recettes annexes liées aux buvettes, boutiques et programmes 0 de matchs) a augmenté de plus de 30 % en 4 ans ; sur ces quatre Nombre total de matchs Nombre de matchs à domicile saisons, la progression s’est régulièrement située entre 9 et 11%. Maximum Moyenne Minimum

16 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS FINANCIERS CUMULÉS DES CLUBS ENGAGÉS EN CHAMPIONNATS DE PRO A ET DE PRO B / SAISON 2014-2015 pro 19 Focus sur les subventionsA d’exploitation À périmètre constant, le concours des collectivités est en très léger Les charges d’exploitation recul (-0,3%). Évolution de la répartition des Contrairement à la saison 2013-2014 marquée par un désengagement subventions d’exploitation des collectivités en matière de subventions (-4,4%), ce poste pré- Répartition des charges d’exploitation Focus sur les salaires et charges sociales % sente cette saison une hausse de près de 3% à périmètre constant. 19 273 K€ 22 307 K€ Au 30 juin 2015, les charges d’exploitation de la PRO A s’élèvent à La masse salariale allouée aux joueurs et entraîneurs de l’équipe 100 Le sponsoring public, de son côté, subit une baisse d’environ 3%. Bien 10% 9% près de 88 millions d’euros, soit une augmentation de 12 millions professionnelle cumulée sur la division (salaires bruts et charges 9% 9% que représentant un poids relativement faible (5%) en comparaison 80 d’euros (+16%) par rapport à la saison précédente. sociales) a connu une augmentation très significative sur la saison 11% 12% des autres types de concours apportés par les collectivités, le poste 2014-2015 (+21%). 60 « achats de places » s’est nettement dégradé (-25%). Évolution des charges d’exploitation Évolution de la masse salariale des joueurs et entraîneurs Les contributions publiques demeurent importantes dans la structure 40 70% 70% des revenus des clubs et malgré des contraintes budgétaires fortes, +16% 100K€ % 20 les collectivités locales soutiennent encore le Basket Professionnel. 75 808 K 87 967 K +21% 100 1% 1% 45 000 3% 1% 40 976 À noter : au-delà de la contribution financière directe, ces aides sont 5% 3% 2% 0 5% 4080 000 2013-2014 2014-2015 également à mettre en regard du coût de mise à disposition des 4% 9% 8% 35 000 33 817 Autres salles, de l’éventuelle exonération de la taxe sur les spectacles ou 80 Conseil Régional 12% Dotations amortissements et 30 000 variation du taux (pour la première moitié de saison)… 11% provisions 60 Conseil Général Autres charges 25 000 Communauté Urbaine, Ville, Agglomération 13% 12% 60 Honoraires agents 20 000 < Mam JAITEH au dunk, JSF NANTERRE Impôts et taxes 40 Les subventions provenant des collectivités ont nettement © JSF Nanterre - Claire MACEL 16% 17% Frais de déplacement 15 000 40 Autres frais généraux augmenté lors de la saison 2014-2015, passant de 19,3 à 10 000 Frais de fonctionnement du club 22,3 millions d’euros, soit une augmentation de 16%. Cette 20 Frais d’activité sportive 5 000 progression est à relativiser compte tenu de l’évolution du périmètre 20 38% 39% Charges sociales de la PRO A, mais la tendance reste à la hausse (+3%), inversant les Rémunération du personnel 0 conclusions de ces dernières saisons. 0 2013-2014 2014-2015 Toutefois et après prise en compte de l’évolution du périmètre de la La répartition des contributeurs reste stable par rapport à la saison 0 2013-2014 2014-2015 PRO A, la masse salariale d’un club a progressé en moyenne de près 2013-2014. Le principal contributeur au budget des clubs de PRO A de 8%, soit dans une proportion légèrement plus importante que la demeure l’échelon local : les communautés urbaines, villes et agglo- En 2013-2014, la moyenne des charges d’exploitation d’un club de saison précédente (+6% entre les saisons 2012-2013 et 2013-2014). mérations constituent en effet la première source de subventions. PRO A s’établissait à 4,738 millions d’euros, pour 4,887 millions en 2014-2015 (+3%). Même si la progression des charges semble La masse salariale « sportifs », qui demeure le premier poste de Compte tenu de la conjoncture économique et notamment des mieux maîtrisée que la saison dernière (+11% entre les saisons dépenses d’un club de basket, a subi l’évolution la plus importante contraintes budgétaires qui encadrent les finances des collectivi- 2012-2013 et 2013-2014), elle reste plus forte que la croissance des en comparaison des autres postes de charges. Cette augmentation tés territoriales, une analyse du périmètre global du soutien des produits, entraînant un déficit d’exploitation conséquent sur la période représente en effet près de 60% de l’évolution totale des charges collectivités semble primordiale : (-2,213 millions d’euros). d’exploitation sur la période. Même constat que la saison dernière : - Subventions d’exploitation ; le basket confirme la tendance observée dans les autres disciplines, - Sponsoring public ; La structure des charges demeure relativement stable. Les charges avec un ratio « masse salariale sportif » / « masse salariale totale » - Achats de places. de personnel, composées des rémunérations et des charges sociales, supérieur à 80% ! représentent près de 56% des charges d’exploitation des clubs de Évolution de l’aide des collectivités PRO A (+2% par rapport à la saison 2013-2014). Évolution de la masse salariale « administratifs » K€ K€ +18% +10,8% 29 865 K€ 9 000 30 000 < Philippe HERVE lors des Finales LNB 2015 (LIMOGES CSP) 8 260 26 632 K€ 1 478 © IS / LNB 8 000 25 000 1 769 6 080 6 971 7 000 5 590 20 000 6 000 5 000 15 000 4 000 19 273 22 307 10 000 Focus sur les autres produits 3 000 Le poste « autres produits » présente une très forte progression par 2 000 5 000 rapport à la saison précédente (supérieure à 1 million d’euros, soit 1 000

0 +33% à périmètre constant). 0 2013-2014 2014-2015 2013-2014 2014-2015 Ces produits sont concentrés sur 5 clubs qui représentent 80% du Rapportée au nombre de clubs, la masse salariale consacrée au Achats de places montant cumulé et sont principalement constitués : des reverse- Sponsoring public ments liés à la participation des clubs à l’Euroleague, des versements personnel administratif augmente de plus de 5% par rapport à la Subventions d’exploitation financiers suite à l’octroi des Labels, des indemnités journalières de saison précédente. Les disparités persistent en matière de structu- Sécurité Sociale et assurances complémentaires, et des indemnités ration et d’effectifs au sein de la PRO A. Ce poste de dépenses est de formation et mutation. particulièrement concentré, puisque seulement cinq clubs repré- sentent 50% de la masse salariale administrative.

18 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS FINANCIERS CUMULÉS DES CLUBS ENGAGÉS EN CHAMPIONNATS DE PRO A ET DE PRO B / SAISON 2014-2015 pro 21 Les raisons expliquant cesA différences entre les clubs trouvent une Évolution des « autres achats et charges externes » Resultats financier origine différente en PRO A et en PRO B ; ici, elles s’expliquent en K partie par des choix organisationnels (présence d’un président salarié, +31% et exceptionnel 12 000 +5% recours à une régie commerciale ou marketing externe, externalisa- 10 731 tion plus ou moins importante du suivi comptable et financier auprès 10 392 9 909 Résultat financier 2014-2015 de l’expert-comptable…). 10 000 K La masse salariale totale des clubs présente des situations contras- -1% 8 218 60 tées : 8 000 40 6 851 6 793 20 Masse salariale « sportif » et « administratif » 0 -20 -5 par club 2014-2015 6 000 -40 +31% -60  -80 M % n e 4 021 et P et et et et erque ouen 6,0 Médiane : 2,5 M 5,3 100 4 000 +14% A Dijon R 3 065 JD UC Nancy 5,0 Elan ChaloSPO SL 80 STB Le Havre YENNE PRO A LimogesJSF CS Nanterre Paris LevalloisCholet Bask Strasbourg IG 3,8 JL Bourg Bask Pau Lacq Orthez SOM Boulogn 4,0 3,5 3,7 2 192 MO 3,2 3,2 60 1 917 2,6 2,7 2,8 Orléans Loiret Bask 3,0 2,3 2,42,4 2,5 2,6 2 000 Le Mans Sarthe Bask 1,9 2,0 2,0 40 ASVEL Lyon Villeurbanne 2,0 1,7 BCM Gravelines Dunk 1,3 Elan Béarnais 20 1,0 Champagne Châlons Reims Bask 0,0 0 0 et et et et n et P Autres frais Frais de Frais d’activité Frais de Honoraires ouen erque généraux fonctionnement sportive déplacement agents R A Dijon Le résultat financier des clubs de PRO A n’est pas ou peu significa- JD du club SPO UC Nancy holet Bask SL Elan Chalo Lacq Orthez ris Levallois STB Le Havre C JSF Nanterre YENNE PRO A Pa Strasbourg IG Limoges CS tif dans la décomposition du résultat net. Les charges financières SOM BoulogneJL Bourg Bask 2013-2014 2014-2015 MO Orléans Loiret Bask concernent essentiellement les dépassements de découverts ou des Le Mans Sarthe Bask ASVEL Lyon Villeurbanne BCM Gravelines Dunk intérêts d’emprunt permettant de couvrir le besoin de trésorerie. En Elan Béarnais Pau effet, l’endettement des clubs est principalement lié à l’exploitation Champagne Châlons Reims Bask À périmètre constant, cette augmentation de 1,25% du poste « autres Masse salariale chargée en M€ (découverts et concours bancaires, dettes fournisseurs, personnel, Ratio masse salariale / produits d’exploitation (en %) achats et charges externes » trouve essentiellement son origine dans les postes suivants : organismes sociaux, dettes fiscales et sociales…).

En effet, 7 clubs ont une masse salariale (charges sociales comprises) - « frais de fonctionnement du club » : +16% ; Résultat exceptionnel 2014-2015 totale supérieure à la moyenne (2,7 millions d’euros) et 6 clubs dis- - « frais de déplacement » : + 17% ; posent d’une masse salariale de plus de 3 millions d’euros. Le Limoges - « honoraires agents » : +2% (directement corrélés avec la masse K CSP dispose de la masse salariale « sportifs » et « administratifs » la salariale). 1 200 Les postes « autres frais généraux » et « frais d’activité sportive » sont plus élevée du Championnat de France PRO A puisqu’elle s’élève à 1 000 5,3 millions d’euros. Le challenger est l’ASVEL Lyon Villeurbanne qui, en recul, respectivement de 12% et 7%. avec 3,8 millions d’euros, dépasse la plus haute masse salariale de la À noter : le poste « frais d’activité sportive » comprend principale- 800 > Le 5 Majeur de PRO A à l’occasion de la Soirée des Trophées 2015 600 saison 2013-2014 (Le Mans Sarthe Basket avec 3,5 millions d’euros). © BELLENGER / IS / LNB ment les honoraires autres que les honoraires agents (comptable, ex- pert-comptable, commissaire aux comptes, cabinet d’avocat, scou- La masse salariale du Limoges CSP est 4 fois plus importante que 400 ting…) et les frais de location de salle. 200 celle du STB Le Havre (différence de 4 millions d’euros). 53 0 Les autres charges d’exploitation représentent 44% du total des Focus sur les autres charges d’exploitation -200 charges pour la saison 2014-2015 et augmentent de 10,5% par Évolution des autres charges d’exploitation -400 et n et e et et P et rapport à la saison précédente. Cependant et en tenant compte de erque ouen R A Dijon l’évolution du périmètre de la PRO A, le total des autres charges UC Nancy JD K€ SPO Elan Chalo SL +14% STB Le JSFHavr NanterreeParis LevalloisStrasbourgCholet IG Bask YENNE PROLimoges A CS SOM Boulogn JL BourgPa Basku Lacq Orthez 40 000 est en retrait de 2% par rapport à la clôture au 30 juin 2014, où une MO Orléans Loiret Bask rnais Le Mans Sarthe Bask 34 129 augmentation de 17% avait été observée par rapport à 2012-2013. ASVEL Lyon Villeurbanne 35 000 BCM Gravelines Dunk 29 960 Conséquence de la suppression de la taxe sur les spectacles au Elan Béa Champagne Châlons Reims Bask 30 000 1er janvier 2015 et de l’instauration d’une TVA à taux réduit sur la 25 000 billetterie des manifestations sportives, le cumul des « autres Le résultat exceptionnel 2014-2015 est caractérisé par une grande impôts et taxes » a subit une baisse de 14,7% par rapport à la saison 20 000 disparité entre les clubs de PRO A. Ainsi, bien que la moyenne précédente et ce malgré l’augmentation du nombre de clubs s’établisse à 53 K€, 1,264 million d’euros sépare les clubs de 15 000 évoluant en PRO A. Ce poste s’établit à 3,055 millions d’euros, contre Gravelines Dunkerque et Lyon Villeurbanne. -15% 3,581 millions d’euros au 30 juin 2014 (-24% à périmètre constant). 10 000 -8% +43% Selon les clubs, le résultat exceptionnel peut avoir un impact signifi- 3 581 Le poste « autres achats et charges externes » a augmenté de 5 000 3 055 > catif sur le résultat net en leur permettant de compenser des déficits 1 106 1 013 Les entraîneurs des 8 équipes qualifiées à la Disneyland® Paris Leaders Cup* LNB 373 534 plus de 4 millions d’euros (+14%) entre les saisons 2013-2014 entourent Messieurs Alain BERAL et Thierry PEDROS (Disneyland® Paris) d’exploitation et d’atteindre l’équilibre mais également en « annulant » 0 Autres achats et Impôts et taxes Dotations aux Autres charges et 2014-2015. Cette progression, mieux maîtrisée que la saison © BELLENGER / IS / LNB de bons résultats d’exploitation du fait de pertes exceptionnelles charges externes amortissements et provisions précédente, représente une augmentation moyenne de l’ordre de importantes. 2013-2014 2014-2015 1,25% par club. Les charges exceptionnelles peuvent être constituées de frais de restructuration, redressements fiscaux / sociaux, litiges prudhom- maux et sont susceptibles de mettre en péril la pérennité du club.

20 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS FINANCIERS CUMULÉS DES CLUBS ENGAGÉS EN CHAMPIONNATS DE PRO A ET DE PRO B / SAISON 2014-2015 pro 23 Correlation entre resultats K€ A Le risque majeur d’une saison sportive pour un club demeure bien Risques sportifs et budgets sur 5 000 sportifs et gestion financiere les deux dernières saisons évidemment la relégation sportive. 4 500K€ L’absence de qualification en Coupes d’Europe peut constituer un 45 000 Ce graphique présente la relation entre le montant du budget des Analyse de la corrélation risque important pour certains clubs. Toutefois, les clubs présentent 4 500 clubs de PRO A pour les saisons 2013-2014 et 2014-2015 et leur 3 500 entre classement sportif* généralement une première version de leur budget prévisionnel pour 4 000 classement sportif à l’issue de ces mêmes saisons : 3 000 et masse salariale sportive la saison suivante hors Coupe d’Europe à la DNCCG. Ce n’est que 3 500 - en abscisses se trouvent les niveaux de budget des clubs, en milliers 2 500 lorsque la qualification est acquise que le club sollicite auprès du d’euros ; 23 000 Conseil Supérieur de Gestion une actualisation de son budget et donc - en ordonnées figure le classement à l’issue de la saison régulière. 12 500 une révision du montant de masse salariale accordé.

12 000

1 500 1 0000 Risques sportifs et budgets 500 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 K€ 0 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000 8 000 9 000 10 000 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 0

K€ 2 10 000 4 9 000K€

108 000 Analyse de la corrélation 6 9 000 entre classement sportif* 7 000 et total des produits d’exploitation 8 68 000 10 7 000 5 000 Un club s’est qualifié en Coupe d’Europe avec un plus 6 000 12 4 000 petit budget que les 4 clubs relégués en PRO B sur 35 000 14 les deux dernières saisons. 4 000 2 000 16 *Saison régulière Aucune équipe avec un budget supérieur à 4 millions 13 000 18 d’euros n’a été reléguée. 2 0000 droite de corrélation place dans classement de la saison régulière 1 000 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 Rélégation en PRO B Maintien sans Coupe d’Europe Eurochallenge / FIBA Europe Cup 0 Eurocup Euroleague Pour la0 saison1 22014-2015,3 4 les5 coefficients6 7 8 de9 corrélation10 11 sont12 :13 14 15 16 17 18 - Relation entre classement sportif et masse salariale : 0,57 - Relation entre classement sportif et total des produits d’exploitation : 0,57 Ces coefficients indiquent une corrélation relative entre le classement sportif d’une part et le total des produits d’exploitation ou le montant de la masse salariale d’autre part. Évolution de l’écart entre les budgets moyens de PRO A et de PRO B

Des écarts significatifs subsistent entre les budgets des clubs composant les deux divisions du Championnat professionnel. Un écart grandissant se constate entre les budgets moyens de la PRO A et de la PRO B : la moyenne des produits d’exploitation de la PRO B représentait 39% de celle de la PRO A sur la saison 2014-2015, contre plus de 43,5% sur les saisons 2008-2009 et 2009-2010.

K

5 000 4 623 4 764 50,00% 4 185 4 208 4 301 3 957 3 911 4 000 45,00% 43,68% 43,80% 42,33% 3 000 40,90% 41,33% 41,14% 39,08% 40,00% 2 000 1 781 1 778 1 902 1 862 1 729 1 713 1 712 35,00% 1 000

- 30,00% 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015

Budget moyen PRO A Budget moyen PRO B / Budget moyen PRO A (en %) Budget moyen PRO B

La SIG STRASBOURG vainqueur de la Disneyland® Paris Leaders Cup* LNB © BELLENGER / IS / LNB

22 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS FINANCIERS CUMULÉS DES CLUBS ENGAGÉS EN CHAMPIONNATS DE PRO A ET DE PRO B / SAISON 2014-2015 25

Compte de resultat cumule de la PRO B

Réalisé Réalisé PRO B - (en milliers d'euros) % % Évolution Globale 30 Juin 2015 30 Juin 2014 Recettes de matchs 3 133 9% 4 028 12% - 895 - 22% Aix Maurienne Savoie Basket / Angers BC 49 / Antibes Sharks / Boulazac Droits TV 557 2% 514 2% 43 8% Basket Dordogne / Etoile de Charleville-Mezieres Ardennes / ASC Denain Voltaire Sponsoring 16 177 48% 14 463 42% 1 714 12% Subventions 11 325 34% 12 591 37% -1 266 - 10% ALM Evreux / Hyeres-Toulon Var Basket / ESSM Le Portel / Lille Metropole Basket Reprise sur amortissement et transfert de charges 847 3% 1 151 3% - 304 - 26% Club / AS Monaco Basket / Hermine Nantes Atlantique / BC Orchies / Poitiers Autres produits 1 480 4% 1 488 4% - 8 - 1% Basket 86 / Provence Basket / Chorale de Roanne / Saint-Quentin Basket-Ball / BC Total produits d'exploitation 33 519 100% 34 235 100% - 716 - 2% Souffelweyersheim Autres achats et charges externes 13 086 40% 14 389 42% - 1 303 - 9% Impôts et taxes 768 2% 965 3% - 197 - 20% Masse salariale 13 104 40% 12 880 37% 224 2% Charges sociales 5 338 16% 5 431 16% - 93 - 2% comptes Autres charges 210 1% 166 0% 44 27% Dotations aux amortissements et provisions 323 1% 583 2% - 260 - 45% Total charges d'exploitation 32 829 100% 34 413 100% - 1 584 - 5% annuels Résultat d'exploitation 690 - 178 868 Résultat financier 163 - 30 193 Résultat exceptionnel - 134 119 - 253 - Impôts sur les bénéfices - 10 14 - 24 Bénéfices ou pertes 729 - 102 831

À l’instar de la PRO A, l’évolution des comptes cumulés de la PRO B entre les saisons 2013-2014 et 2014-2015 ne peut s’analyser sans prendre en compte les variations du périmètre de la division. En effet, compte tenu du passage de la PRO A de 16 à 18 clubs, 4 clubs de PRO B ont validé leur accession à l’élite pour la saison 2014-2015, ayant pour conséquences : - la montée en PRO B de trois clubs en provenance de NM1, contre deux habituellement ; - le maintien en PRO B d’un club dont la descente sportive était actée.

Des produits d’exploitation en légère baisse tion faite de la masse salariale qui augmente légèrement (+2%), La belle augmentation du sponsoring (+12%) sur la saison les principaux postes de charges ont connu des diminutions très 2014-2015 n’a pas compensé la baisse importante des recettes importantes. C’est notamment le cas du poste « autres achats et de matchs (-22%) et le désengagement des collectivités dans le charges externes », en baisse de 9% (soit -1,3 million d’euros). versement de subventions (-10% soit -1,2 million d’euros). Un résultat d’exploitation largement excédentaire Un effort important de réduction des charges La PRO B poursuit la belle progression initiée sur la saison 2013- d’exploitation 2014 et affiche cette année un résultat d’exploitation excédentaire de plus de 690 K€. Les résultats financiers et exceptionnels n’ont Les charges d’exploitation ont diminué de manière plus significa- qu’un impact réduit sur le résultat net, ce qui permet d’atteindre tive que les produits d’exploitation, permettant ainsi à la PRO B, un bénéfice de 729 K€. après 3 exercices ayant conduit à une perte d’exploitation, d’afficher un résultat d’exploitation globalement positif. Excep-

> Moustapha DIARRA (BC SOUFFELWEYERSHEIM) et Tim BLUE (ANTIBES SHARKS) à la lutte au rebond lors de la finale de la Disneyland® Paris Leaders Cup* PRO B © BELLENGER / IS / LNB

24 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS FINANCIERS CUMULÉS DES CLUBS ENGAGÉS EN CHAMPIONNATS DE PRO A ET DE PRO B / SAISON 2014-2015 pro 27 Décomposition du résultat net un résultat d’exploitation de +424 K€ (+662 K€ de Situation nette B résultat net), après un travail important du club pour Décomposition du résultat net K€ 800 parvenir à rétablir sa situation nette et ainsi valider sa de la PRO B 729 montée en PRO A pour la saison 2015-2016. Les règlements 690 700 de la LNB disposent en effet qu’un club ne pourra accéder à la Une situation nette dégradée mais qui reste positive Concernant la structure juridique et capitalistique des clubs de PRO B, division supérieure que si sa situation nette est au minimum 6 clubs sur 18 sont toujours constitués en association au 30 juin 2015, 600 à l’équilibre. Évolution de la situation nette et du résultat net cumulés et n’ont à ce titre pas constitué de capital social (exception du club BC Souffelweyersheim qui affiche des fonds associatifs). On souligne également un résultat d‘exploitation moyen positif K€ 500 Résultat d'exploitation par club saison 2014-2015 sur la PRO B de +38 K€. 2000 Capital social 400 1000 Club Forme sociétale ou fonds associatifs Résultat d’exploitation par club pour la saison 2014-2015 189 (arrondis au millier) 0 300 PRO B K€ -1000 1 Aix Maurienne Savoie Basket SASP 125 000 € 500 200 2 Angers BC 49 Association - 163 -2000 119 400 3 Antibes Sharks SASP 2 500 000 € 100 -3000 Situation nette Résultat de l’exercice 4 Boulazac Basket Dordogne SASP 262 500 € 10 300 -4000 0 5 Étoile de Charleville-Mézières Ardennes Association - -14 -30 6 ASC Denain Voltaire Association - 200 -100 Résultat Impôts -102 € Au 30 juinAu 2002 30 juinAu 2003 30 juinAu 2004 30 juinAu 2005 30 juinAu 2006 30 juinAu 2007 30 juinAu 2008 30 juin Au2009 30 juinAu 2010 30 juinAu 2011 30 juinAu 2012 30 juinAu 2013 30 juinAu 2014 30 juin 2015 7 ALM Evreux SEM 160 000 financier -134 sur les bénéfices -178 Résultat Bénéfice / Perte 100 8 Hyères-Toulon Var Basket SAOS 75 000 € -200 38 Résultat exceptionnel 9 ESSM Le Portel SASP 395 000 € d’exploitation 2013-2014 2014-2015 0 Au 30 juin 2015, la situation nette cumulée sur l’ensemble de la PRO 10 Lille Métropole Basket Club SASP 80 000 € B s’est détériorée de près de 75% (-557 K€) par rapport à la saison La PRO B clôture ses comptes avec un bénéfice conséquent -100 11 AS Monaco Basket SAM* 150 000 € 2013-2014 mais reste néanmoins positive. de 729 K€. Cette performance est d’autant plus remarquable l et et s t m B et et 86 orte et-Ball RO oltaire 12 Hermine Nantes Atlantique Association - qu’elle est tirée essentiellement par l’exploitation qui est large- et Club Cette dégradation constatée malgré un résultat net cumulé positif Bask BC OrchieALMs Evreux et Dordogne Angers BC 49 13 BC Orchies SAS-SP 195 000 € YENNE P Antibes Sharks au 30 juin 2015 s’explique par l’évolution du périmètre de la divi- € ESSM Le P Provence Bask ment excédentaire (+690 K ). oitiers oulon Var Bask MO P -T Quentin Bask SC Denain V Chorale de Roanne -Mézières Ardenne AS Monaco Baske A sion : 14 SAOS 206 000 € Hyères t Club SouffelweyersheiSaint- Cette forte augmentation est néanmoins portée principa- Maurienne Savoie Bask Hermine Nantes AtlantiqueLille Métropole BaskBoulazac Bask Aix - l’accession à la PRO A pour la saison 2014-2015 de 4 clubs qui 15 Provence Basket Association - lement par 6 clubs dont le résultat d’exploitation dépasse Baske présentaient au 30 juin 2014 des situations nettes positives € les 80 K€. En particulier, les Sharks d’Antibes affichent 16 Chorale de Roanne SAOS 38 000 Étoile de Charleville € (+783 K au total), dont le Champagne Châlons Reims Basket 17 Saint-Quentin Basket-Ball SASP 99 000 € figurant parmi les clubs les plus capitalisés des deux divisions pro- < Les SHARKS d’ANTIBES, vainqueurs des Playoffs d’accession 18 Basket Club Souffelweyersheim Association 8 500 € © ANTIBES SHARKS fessionnelles ; *Société Anonyme Monégasque - la montée en PRO B de trois clubs en6 provenance de NM1 6 contre deux< 0 K habituellement,€ tous1 trois constitués en association au 1er juilletde 2014 0 à 100 ; K€ de 100 à 250 K€ - la descentede 250 en à 500 PRO K€ B d’un club présentant au 30 juin 2015 une situation nette améliorée par rapport5 à la saison précédente6 mais toujours négative.

Répartition des clubs par niveau de situation nette au 30 juin 2015 9

< 0 K€ 1 de 0 à 100 K€ de 100 à 350 K€ 3 de 250 K€ à 500 K€

5 > Antoine MICHON donne ses consignes, BOULAZAC BASKET DORDOGNE © Nicolas RAVINAUD

Bien que l’analyse du résultat net cumulé ait conduit à un constat positif, la répartition des clubs par niveau de situation nette est alarmante : au 30 juin 2015, la moitié des clubs de PRO B affichent une situation nette négative (contre 6 la saison précédente).

26 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS FINANCIERS CUMULÉS DES CLUBS ENGAGÉS EN CHAMPIONNATS DE PRO A ET DE PRO B / SAISON 2014-2015 pro 29 Les produitsB d’exploitation Focus sur les recettes de matchs Contrairement à la PRO A qui affiche une progression régulière située entre 9 et 11% par saison depuis 4 ans, le cumul des recettes de Évolution de l’affluence moyenne par match (saison régulière) matchs (constituées des recettes billetterie incluant les achats de places des collectivités ainsi que des recettes annexes liées aux bu- Répartition des produits d’exploitation Évolution des produits d’exploitation Spectateurs vettes, boutiques et programmes de matchs) de la PRO B a diminué 100 2 500 Les clubs de PRO B ont généré 33,5 millions d’euros de recettes % -2% de 20% entre les deux dernières saisons. 34 235 K 33 519 K d’exploitation, en baisse de 2% (716 milliers d’euros) par rapport à la 100 1% 2% 3% 3% Affluence et recette billetterie moyenne par spectateur saison précédente. 4% 4% 2 000 1 971 1 933 90 80 1 780 1 813 1 779 L’analyse effectuée la saison passée avait permis la mise en exergue 12% 9% 1 720 1 770 Spectateurs 1 708 € 80 1 617 6 000 d’une inversion de la tendance concernant les masses principales 1 538 9,0 1 500 5 000 (sponsoring et subventions), le poids du sponsoring devenant plus 70 1 361 8,0 34% 60 7,0 important que celui des subventions. Droits TV 4 000 60 37% 6,0 Reprise sur amortissement 1 000 3 000 5,0 Cette progression s’est encore accentuée : le poids du sponsoring et Transfert de charges 4,0 50 40 2 000 3,0 dans le total des produits d’exploitation a significativement augmenté, Autres produits 3,0 2,0 passant de 42% à 48%. 40 Recettes de matchs 1 000 500 1,0 Subventions d’exploitation 0 0,0 Le modèle économique de la PRO B est désormais moins dépendant 30 20 et et m et et e Sponsors ortel 48% oltaire et-Ball et 86 de revenus sur lesquels les clubs n’ont que peu de maîtrise, notam- Ardennes et Club 20 42% in V ar Bask Le P 0 BC Orchies ALM Evreux et Dordogne Angers BC 49 YENNE PRO B Antibes Sharks ment des subventions (poids de 34% au 30 juin 2015 contre 43% ffelweyershei oulon V Provence Bask oitiers BaskESSM -Mézières -T MO opole Bask P 10 ASC Dena Chorale de Roann au 30 juin 2013). 0 06 07 12 AS Monaco Bask 2010 2015 Saint Quentin Bask Hyères Maurienne SavoieHermine Bask Nanteset AtlantiqueClub Sou Lille Métr Boulazac Bask 0 Aix toile de Charleville Bask 2005-20 2006-20 2007-2008 2008-2009 2009- 2010-2011 2011-20 2012-2013 2013-2014 2014- É 2013-2014 2014-2015 2004-2005 Recette moyenne par spectateur en euros Affluence moyenne Capacité de la salle La fréquentation des salles de PRO B a légèrement diminué cette sai- Pourcentage cumulé des produits d’exploitation son (-2%) mais se stabilise aux alentours de 2 000 spectateurs en Méthodologie (affinée par rapport à la saison 2013-2014) : 97,3% 100% 94,2% 100% 90,9% 100% moyenne par match, confirmant la belle progression de plus de 40 % - Recette moyenne par spectateur en euros : a été pris en compte le 87,4% 90% 83,6% 90% montant de billetterie généré par les clubs en Championnat (saison ré- 79,0% en 11 ans. 80% 74,2% 80% gulière et playoffs, abonnements inclus). Sont exclus du calcul la Coupe 69,1% 70% 63,8% 70% de France et les matchs amicaux éventuels, les achats de places par les 58,0% 60% 51,2% 60% Évolution des recettes de matchs par rapport collectivités ainsi que les produits annexes liés aux soirs de matchs (bu- 46,2% 50% 40,1% 50% à la progression de la fréquentation des salles vettes, boutiques et programmes de matchs notamment). Néanmoins, 40% 32,8% 40% pour certains clubs, les abonnements commercialisés et comptabilisés 25,3% K€ Spectateurs 30% 17,1% 30% au sein du poste « abonnements » peuvent inclure d’autres compétitions 20% 8,9% 20% 5 000 1 000 000 que le Championnat de France PRO B. 10% 8,9% 8,2% 8,2% 7,5% 7,3% 6,1% 5,9% 5,8% 10% - Spectateurs : a été prise en compte l’affluence moyenne par club en 5,8% 5,3% 5,0% 4,8% 4,6% 3,8% 3,5% 3,3% 3,0% 2,7% 0% 0% 4 028 Championnat, saison régulière et playoffs inclus.

© 4 000 3 563 750 000 Le niveau moyen de recettes billetterie par spectateur reste relative- 3 133 ment bas (3 € en moyenne). 3 000 2 984

500 000 On note néanmoins une grande disparité entre les clubs : l’écart Sur l’axe des abscisses, les équipes sont classées dans l’ordre décrois- 2 000 entre le club affichant la recette billetterie moyenne la plus faible sant des produits d’exploitation. (BC Orchies avec 0,5 €) et le club générant la plus importante Sur l’axe des ordonnées se trouve le pourcentage cumulé des produits 250 000 (ESSM Le Portel avec 8 €) est en effet considérable. d’exploitation. 1 000 La ligne rouge représente le cas d’une répartition parfaitement égale des produits d’exploitation entre les clubs. Plus la courbe bleue est éloignée 0 0 Focus sur le sponsoring de cette ligne, plus les produits d’exploitation sont générés sur un petit 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 nombre de clubs. À l’inverse, si les deux courbes sont proches, cela Cumulé des recettes de matchs Linéaire (Cumulé des recettes Évolution du poids du poste « sponsoring » dans le total des révèle une répartition plus homogène des produits d’exploitation. Affluence totale de matchs) produits d’exploitation K La saison 2013-2014 avait été marquée par une hausse significative 60 % 20 000 Comme pour la PRO A, les produits d’exploitation sont générés de de la fréquentation totale par rapport à la saison 2012-2013 (respecti- 16 177 K€* manière relativement homogène. Les 7 clubs aux plus hauts revenus vement plus de 780 000 spectateurs et près de 545 000 spectateurs), 50 % 15 000 représentent en effet plus de 50% du total. expliquée en partie par l’augmentation du nombre de matchs consé- 40 % cutive à l’évolution de la formule de Championnat et l’instauration des L’écart entre le club générant les revenus les plus importants (l’AS 10 000 30 % Monaco Basket avec 8,9%) et le club représentant la part la plus faible poules géographiques (44 matchs sur la saison 2013-2014 contre 34 la saison précédente, hors playoffs). 20 % (l’Étoile de Charleville-Mézières Ardennes avec moins de 3%) reste 5 000 toutefois conséquent. Compte tenu de la nouvelle formule de compétition mise en place au 10 % er 1 juillet 2014 (suppression des poules géographiques et retour à 34 0 0 > Philippe BEORCHIA, AS MONACO BASKET matchs), l’affluence totale a diminué : les salles de PRO B ont accueilli © Palais Princier de Monaco 591 662 spectateurs sur la saison 2014-2015 (soit +8,6% par rapport 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 à la saison 2012-2013 avec le même nombre de matchs). Sponsoring cumulé Poids du sponsoring dans le total des produits d’exploitation * Ce montant cumulé inclut 2,878 millions d’euros de mécénat valorisés au sein du poste « sponsoring » par le club AS Monaco Basket.

28 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS FINANCIERS CUMULÉS DES CLUBS ENGAGÉS EN CHAMPIONNATS DE PRO A ET DE PRO B / SAISON 2014-2015 pro 31 La PRO B poursuit sa belle progression sur le poste « sponsoring ». Contrairement à la PRO A, les collectivités ont confirmé leur désenga- gement en matière de subventions d’exploitation. Ainsi, à l’instar de Les charges d’exploitation Sur les 11 dernières saisons, leB montant total du sponsoring sur la la saison précédente, les versements de subventions ont diminué de PRO B a presque été multiplié par 3, résultat notamment de la structu- plus de 1,2 million d’euros (soit environ -10%), passant ainsi à 11,3 ration de l’activité commerciale (professionnalisation des clubs, évo- millions d’euros pour la saison 2014-2015. Répartition des charges d’exploitation Évolution de la masse salariale « administratifs » lution de la structuration salariée et diversification des prestations). Contrairement à la saison précédente qui avait vu certains contri- Évolution des charges d’exploitation Cette évolution a pour conséquence une augmentation considérable K€ +9% buteurs accroître leur soutien financier (Conseils Généraux et Ré- 2 500 100 du poids du sponsoring dans le total des produits d’exploitation, pas- -4,6% gionaux notamment), la baisse cumulée est portée cette saison par % sant de 28% à 48% en 11 ans. La progression s’est particulièrement 34 413 K 32 829 K 1% 2 234 100 2% 1% 2 054 chaque échelon : 3% accentuée depuis la saison 2012-2013 (+27% sur les 3 dernières 3% 2% 3% 2 000 80 saisons). - Local (Ville, Communauté Urbaine, Agglomération) : -9% ; 5% 6% 7% 6% - Départemental : -4% ; 80 Au 30 juin 2015, près de la moitié des produits d’exploitation de la Dotations amortissements 1 500 13% 11% PRO B sont ainsi directement liés à l’effort commercial réalisé par les - Régional : -23 %. et provisions 60 Autres charges clubs. Comme pour la PRO A, nous raisonnerons plus globalement sur l’aide 60 14% 1 000 14% Impôts et taxes publique en intégrant les subventions, le sponsoringK€ public,-0,8% et l’achat Honoraires agents 40 16 000 Évolution des produits sponsoring de places par les collectivités. 13 880 K€ 16% Frais de déplacement 13 763 K€ 16% 500 368 40 Autres frais généraux K€ 14 000 491 921 Frais de fonctionnement du club 20 000 1 947 20 Évolution de l’aide des collectivités12 000 Frais d’activité sportive 0 20 37% 40% Charges sociales 2013-2014 2014-2015 10 000 Rémunération du personnel 1 947 K€ -0,8% 15 000 16 000 La masse0 salariale dédiée au personnel administratif a augmenté 921 13 880 K€ 8 000 13 763 K€ dans une plus grande mesure (+9%, soit +180 K€ entre les saisons 1 440 1 167 14 000 368 491 0 921 6 000 12 591 11 325 2013-2014 2014-2015 2013-2014 et 2014-2015). Dans le même temps, une croissance de 10 000 12 000 1 947 5% en PRO A représentait près de 1,3 million d’euros. 11 305 11 149 13 542 14 230 4 000 En cumulé sur l’ensemble des clubs de PRO B, les charges 10 000 2 000 d’exploitation ont été mieux maîtrisées puisque le total a baissé de Les disparités en matière de structuration et d’effectifs sont en 5 000 8 000 1,6 million d’euros (soit -5%) par rapport à la saison 2013-2014, revanche encore plus marquées en PRO B qu’au sein de l’élite du 0 après deux saisons consécutives de progression (près de 3% sur basket français. Alors que la masse salariale « administratifs » (hors 6 000 2013-2014 2014-2015 12 591 11 325 2012-2013 et légèrement plus de 3% sur 2013-2014). charges sociales) moyenne sur la PRO B approche les 90 K€, la 0 4 000 Achats de places médiane s’élève à 66 K€. Six clubs représentent en effet 65% de la 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 Concernant la structure des charges, le poids de la masse salariale Sponsoring public masse salariale administrative. Sponsoring public Sponsoring privé 2 000 Subventions d’exploitation poursuit sa progression, passant de 37 à 40% au 30 juin 2015.

0 Notons néanmoins qu’en valeur, le poste « rémunération du person- À l’instar de la PRO A, il peut s’agir pour certains clubs de choix orga- À l’inverse de la saison précédente, la progression du sponsoring 2013-2014 2014-2015 nel » est resté relativement stable entre les deux saisons (+224 K€, nisationnels (recours à une régie commerciale ou marketing externe, soit +1,7%). externalisation plus ou moins importante d’autres domaines fonction- entre les saisons 2013-2014 et 2014-2015 (+12%) est principale- Achats de places ment portée par le sponsoring public. Sur cette augmentation de 1,7 Globalement, le soutien financier des collectivités reste stable d’une nels, tel le suivi comptable et financier). Sponsoring public Ainsi, l’évolution du poids de la masse salariale s’explique principale- million d’euros, plus d’un million provient en effet du concours des saison à l’autreSubventions (légère d’exploitation baisse de 0,8%). En effet, la diminution ment par le recul de la part des postes « frais de fonctionnement du Il s’agit pour d’autres d’un véritable manque de structuration salariée, collectivités territoriales (+111,5%). du versement des subventions a été compensée par une progression club » (près d’un million d’euros, soit -22%) et « autres frais généraux » réel obstacle à leur développement. Quelques clubs ne comptent importante du sponsoring public (+1 million d’euros) et une augmen- (diminution de plus de 500 K€, soit -20%). dans leur effectif qu’un seul salarié (voire 0 dans un cas) au sein En parallèle, la progression du sponsoring privé ralentit (augmentation tation des achats de places (+123 K€). de 5% cette saison, contre plus de 20% entre les saisons 2012-2013 de leur effectif administratif : la gestion est alors entièrement et 2013-2014), et le poste s’élève au 30 juin 2015 à plus de 14 mil- Malgré une diminution de la part des collectivités, les contributions Focus sur les salaires et charges sociales sous-traitée ou assurée par des bénévoles. lions d’euros. publiques demeurent incontournables dans la structure budgétaire La masse salariale totale des clubs présente des disparités significa- des clubs, représentant ainsi toujours plus du tiers des produits d’ex- Évolution de la masse salariale % 12 591 K€ 11 325 K€ tives : des joueurs et entraîneurs 100 1% 2% ploitation de la PRO B. Focus sur les subventions d’exploitation15% 13% K€ Masse salariale « sportif » et « administratif » par club 80 20 000 16% 17% Focus sur les autres produits -0,3% M % Évolution de la répartition des subventions d’exploitation 2,5 100 M % 60 Les « autres produits » représentent 4% du total des produits d’exploi- 16 267 16 208 90 2,5 Médiane : 0,99 100 80 % 12 591 K€ 11 325 K€ 15 000 2,0 90 tation pour la saison 2014-2015 (identique à la proportion de la saison Médiane : 0,99 70 100 1% 2% 80 40 67% 68% 1,52,0 60 15% 13% précédente). 70 60 50 1,5 1,0 40 80 1,0 50 16% 17% 20 Ces produits concernent principalement 5 clubs, qui représentent 10 000 1,0 30 1,0 40 près de 64% du montant cumulé. Les clubs comptabilisent en 0,5 30 20 10 60 0 0,5 20 2013-2014 2014-2015 autres produits : les indemnités journalières de la Sécurité Sociale 0,0 10 0 5 000 t B x 0 0,0 et ke et et 40 67% 68% et montants perçus de la part des assurances complémentaires t B ortelx et 86 Autres et ke et oltaire et-Ball et r Bas et Club ortel Roanne oltaire et-Ball et 86 Conseil Régional dans le cadre de blessures de joueurs, les reversements financiers Var Bas et Club M Le P BC Orchies Roanne S ALM Evreu Va Angers BC 49 es AtlantYENNEiqueM Le PRO P BC Orchies 20 Antibes Sharks S ES ALM Evreu tiers Bask Conseil Général de la LNB suite à l’octroi des Labels, les indemnités de formation e-Mézières Ardennes oulon ProvenceAngers Bask BC 49 YENNE PRO 0 -T AntibesSC Sharks Denain V MO ES tiersPo Baski oulon Provence Bask MO Quentin Bask ChoraleAS de Monaco Bask Communauté Urbaine, -T SCA Denain V Poi Chorale de et mutation, le mécénat… 2013-2014 2014-2015 A Quentin Bask AS Monaco Bask Ville, Agglomération Hyères Saint- 0 et Club SouffelweyersheimHyères Lille Métropole Bask Hermine Nant Saint- Boulazac Basket Dordogne 2013-2014 2014-2015 et ClubAix MaurienneSouffelweyersheim Savoie Bask Lille Métropole Bask Hermine Nantes Atlantique Boulazac Basket Dordogne Étoile deBask Charlevill Aix Maurienne Savoie Bask Alors qu’une progression de 8% a été constatée sur la PRO A, la Étoile deBask Charleville-Mézières Ardennes Autres masse salariale allouée aux joueurs et entraîneurs de l’équipe profes- Masse salariale chargée en M€ Conseil Régional Masse salariale chargée en M€ sionnelle des clubs de PRO B est restée quasiment stable, avec une RRatioatio masse masse salariale salariale / produits / produits d’exploitation d’exploitation (en %)(en %) Conseil Général Communauté Urbaine, très légère baisse (-0,3%) par rapport à la saison précédente. Ville, Agglomération

30 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS FINANCIERS CUMULÉS DES CLUBS ENGAGÉS EN CHAMPIONNATS DE PRO A ET DE PRO B / SAISON 2014-2015 pro 33 En effet : Les autres charges d’exploitation pèsent 44% du total des charges Resultats financier Résultat exceptionnel 2014-2015 B pour la saison 2014-2015 contre 47% la saison précédente. Alors K - La moyenne s’établit aux alentours de 1 million d’euros ; elle est très et exceptionnel proche de la médiane (990 K€). qu’une augmentation de 6% avait été constatée entre les saisons 60 2012-2013 et 2013-2014, ce poste est en diminution de près de 11%. - L’amplitude entre la masse salariale la plus faible (Étoile de Charle- Résultat financier 2014-2015 40 ville-Mézières Ardennes) et la plus forteK€ (AS -9Monaco% Basket) est de Les postes principaux, « autres achats et charges externes », « impôts K 20 -9% 200 1,4 million d’euros, soit un rapport16 000de 1 à 3,4. et taxes » et « dotations aux amortissementsK€ et provisions », sont en 0 150 14 389 -7 - 3 clubs disposent d’une masse salariale de plus de 1,5 million diminution. 16 000 100 -20 14 000 13 086 14 389 50 8,7 d’euros (charges sociales comprises), dont l’AS Monaco Basket Notamment : 14 000 13 086 -40 12 000 0 avec une masse salariale proche de 2 millions d’euros (soit plus -60 - Le poste « autres achats et charges12 000 externes », qui représente plus -50 l élevée que certains clubs de PRO10 000 A, où la moyenne s’établit à et et et et B de 90% des autres charges d’exploitation (c’est-à-dire hors masse orte -80 et 86 et-Ball oltaire PRO 2,5 millions d’euros). 10 000 rdennes et Club salariale chargée), est en retrait de 9%. A -100 8 000 et DordognBC eOrchies ALM Evreux -Atlantique Angers BC 49 YENNE rovence Bask Antibes Sharks En outre, la part de la masse salariale dans le total des produits P ESSM Le P oulon Var Bask 8 000 Poitiers Bask -T MO -120 - À l’instar de la PRO A, la diminution de 20% du poste « impôts et Chorale de Roanne Quentin Bask SC Denain V AS Monaco Bask t B x 6 000 -Mézières A ke et et et d’exploitation est très inégale selon les clubs (compris entre 32% pour ortel et 86 et-Ball oltaire taxes » s’explique notamment par la suppression de la taxe sur les Boulazac Bask Saint- t Club SouffelweyersheimHyères et Clubr Bas Roanne rdennes 6 000 Lille Métropole Bask Hermine Nantes A Aix Maurienne Savoie Bask Va BC Orchies les Sharks d’Antibes et 73% pour le club Angers BC 49). et Dordogne ALM Evreu 4 000 -20% -45% +27% Baske Angers BC 49 spectacles au 1er janvier 2015 et de l’instauration d’une TVA à taux YENNE PRO Antibes Sharks itiers Bask oulon Provence Bask ESSM Le P Po MO 4 000 -20% -45% +27% -T Chorale de AS Monaco Bask SC Denain V réduit sur la billetterie des manifestations sportives. -Mézières Quentin Bask A 2 000 965 Étoile de Charleville 768 583 323 Hyères Saint- 166 210 2 000 Lille Métropole Bask Boulazac Bask et Club SouffelweyersheimHermine Nantes Atlantique 965 Pour la majorité des clubs, le résultat financier n’affecte peu ou pas Aix Maurienne Savoie Bask Les « autres achats et charges externes » se décomposent ainsi : Charleville Focus sur les autres charges0 d’exploitation 768 583 323 166 210 Bask Autres achats et Impôts et taxes Dotations aux Autres charges leK résultat€ net. Le résultat financier moyen d’un club de PRO B sur charges externes amortissements et 0 Autres achats et Impôts et taxes Dotations aux Autres charges 3 500 € Étoile de Évolution des autres charges d’exploitation provisions la saison 2014-2015 s’élève à +8 K . Seul le club Antibes Sharks Évolution des « autres achats et chargescharges externe externess » amortissements et provisions affiche3 000 un résultat financier largement positif (+196 K€). Le résultat exceptionnel de la PRO B présente un caractère très K€ -9% 2013-2014 2014-2015 K 2013-2014 2014-2015 disparate : la médiane se situe aux alentours de 0 ; 7 clubs affichent un 16 000 Comme2 500 en PRO A, les charges financières concernent essentielle- 14 389 6 000 © résultat exceptionnel positif et 7 clubs un résultat négatif. Les charges -6% ment2 000 les dépassements de découverts ou des intérêts d’emprunt 14 000 13 086 exceptionnelles sont souvent liées à des redressements fiscaux -22% permettant de couvrir le besoin de trésorerie ; elles sont par consé- 1 500 ou sociaux, des litiges prudhommaux, ou des indemnités versées 12 000 4 840 quent presque toujours liées à l’exploitation (découverts et concours 5 000 dans le cadre de ruptures de contrat de travail avec accord des 4 453 4 567 bancaires,1 000 dettes fournisseurs, personnel, organismes sociaux, dettes 10 000 parties. Dans certains cas, l’impact peut être très significatif, parfois fiscales500 et sociales…). 8 000 4 000 susceptible de mettre en péril la pérennité du club. 3 463 0 -18% 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 6 000 saison régulière 3 000 +23% Correlation entre resultats 4 000 -20% -45% +27% 2 573 2 112 2 046 sportifs et gestion financiere 2 000 965 768 583 323 210 2 000 +4% 166 1 657 K€ 0 1 800 Autres achats et Impôts et taxes Dotations aux Autres charges 898 charges externes amortissements et 866 Analyse de la corrélation entre classement provisions 1 000 1 600 sportif* et masse salariale sportive 2013-2014 2014-2015 1 400 0 Cédric HEITZ et Lemyk YAROSLAV, Autres frais Frais de Frais d’activité Frais de Honoraires 1 200 ETOILE CHARLEVILLE MEZIERES-ARDENNES © David HENROT généraux fonctionnement sportive déplacement agents du club 1 000 2013-2014 2014-2015 La diminution du poste « autres achats et charges externes » s’ex- 800

© plique essentiellement par : 600

- l’évolution du poste « frais de fonctionnement du club », qui représente 400

plus d’un quart du total et qui baisse de 22 % (soit 1 million d’euros) ; 200 - le poste « autres frais généraux », correspondant à 16% du total et en € 0 diminution également (-18%, soit 500 K ) ; 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 saison régulière - le poste « frais d’activité sportive » (35% du total), en baisse de 5,6%. K€ 3 500 À noter : le poste « frais d’activité sportive » comprend principale- ment les honoraires autres que les honoraires agents (comptable, 3 000 expert-comptable, commissaire aux comptes, cabinet d’avocat, 2 500 Analyse de la corrélation entre classement

© scouting…) et les frais de location de salle. 2 000 sportif* et total des produits d’exploitation

1 500

1 000 *Saison régulière 500 droite de corrélation 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 saison régulière Pour la saison 2014-2015, les coefficients de corrélation sont : Comme pour la PRO A, on note un degré de corrélation relativement - Relation entre classement sportif et masse salariale : 0,56 proche entre le classement sportif d’une part et le total des produits - Relation entre classement sportif et total des produits d’exploitation ou le montant de la masse salariale d’autre part. K€ 1 800d’exploitation : 0,53 32 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS FINANCIERS CUMULÉS DES CLUBS ENGAGÉS EN CHAMPIONNATS DE PRO A ET DE PRO B / SAISON 2014-2015 1 600

1 400

1 200

1 000

800

© 600

400

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0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 saison régulière < Antony SMITH au All Star Game (SAINT-QUENTIN ) 35 © BELLENGER / IS / LNB Focus sur les budgets des clubs A propos de la Ligue pour la saison 2015-2016 Nationale de Basket

es budgets sont ceux présentés à la Commission de Contrôle Sont concernés par la masse salariale : a Ligue Nationale de Basket, créée en 1987, organise et gère les Championnats Lde Gestion le 15 septembre 2015. • les entraîneurs principaux et assistants de l’équipe professionnelle ; LProfessionnels masculins par délégation de la Fédération Française de BasketBall. Les masses salariales exprimées sont celles accordées par le • les joueurs professionnels ; DEUX CHAMPIONNATS : Conseil Supérieur de Gestion, actualisées au 24 septembre 2015 • les éventuels joueurs aspirants et stagiaires dans le cas où la struc- (réunion plénière du Conseil Supérieur de Gestion faisant suite à • La PRO A : 18 clubs se disputaient en 2014-2015 le titre de Champion de ture professionnelle porte le Centre de Formation. la réception des comptes clôturés et budgets actualisés). Ces France au cours d’une saison articulée en une phase régulière de 34 journées et montants ne tiennent pas compte du dépassement autorisé pour Les montants des budgets et des masses salariales de la saison des playoffs se terminant par des demi-finales et les Finales LNB en 5 manches ; les clubs engagés sans réserve. 2014-2015 sont ceux publiés à la même date. Il s’agit bien de • La PRO B : 18 clubs se disputaient en 2014-2015 le titre de Champion de Les masses salariales incluent les salaires bruts et les avantages montants prévisionnels, étant entendu que ces données ont évolué France au cours d’une saison articulée en une phase régulière de 34 journées et en nature. en cours de saison. des playoffs d’accession se terminant par une finale en 3 manches ; 2014-2015, c’était aussi la 1ère édition de la Leaders Cup PRO B organisée Budgets et masses salariales de PRO A pour la saison Budgets et masses salariales de PRO B pour la saison autour d’une phase de groupes, quarts de finale et demi-finales, puis une finale 2015-2016 2015-2016 en levée de rideau du dernier match de la Disneyland® Paris Leaders Cup* LNB K K PRO A. K 9 000 4 000 9 000 8 000 3 500 8 000 7 000 1 516 3 000 661 DES EVENEMENTS : 7 000 6 000 1 516 4 651 4 663 2 500 6 000 5 000 1 817 1 931 • Le Match des Champions pour lancer la saison (Nicolas Batum LNB Show en 4 651 4 663 2 000 5 000 4 000 4 000 3 000 1 500 2014-2015) ; 3 000 2 000 1 000 • Le All Star Game, rencontre de prestige entre une sélection des meilleurs 2 000 1 000 500 1 000 0 0 joueurs étrangers et une sélection des meilleurs joueurs français évoluant dans et * * n et et e * l B 0 et et et* et ket et et * * n et et ouen et 86 orte s les Championnats LNB ; eterque*et et* R etball et Club A Dijon* ouen Roanne* erque* y Bask R Voltaire** du Gier** Elan ChaloLacq OrthezA Dijon*JD SPO ar Basket* Limoges CSP y Bask ris Levallois* Strasbourg IG YENNE PRO A JD Cholet Bask JSF Nanterre*SPOeims Bask STB Le Havre BC Orchies**YENNE PRO • La Disneyland® Paris Leaders Cup* LNB, tournoi à élimination directe où Elan Chalo Lacq Orthez Pa Antibes Sharks SOM Boulogn ESSM Le P ovence Ba allée LimogesStrasbourg CSP IG ris Levallois*Cholet Bask eims Bask STB Le Havre JL Bourg Bask Pr yon Villeurbanne* MonacoUCYENNE NancBask MOPRO A Pa JSF Nanterre* Antibes Sharks Poitiers Bask MO oulon V L ALM Evreux Bask et V -T s’affrontent les huit premiers du classement à l’issue de la phase aller de la yon Villeurbanne* MonacoAS BaskMOS Orléans Loiret Bask Chorale de Quentin Bask Fos Le Mans SartheLUC Bask Nanc ASC Denain -Mézières Ardennes** AS S Orléans Loiret Bask LeASVEL Mans LSarthe Bask Boulazac Basket Dordogne Saint- Hyères saison régulière ; BCM Gravelines Dunk Hermine Nantes AtlantiqueLille Metropole Bask ASVEL L Elan Béarnais Pau et Club Souffelweyersheim** BCM Gravelines Dunk JA Vichy-Clermont Métropole** Elan Béarnais Pau Chamond Bask Bask • Les Finales LNB, où les deux finalistes se retrouvent durant quinze jours dans Budget 2014-2015 Champagne Châlons R Budget 2014-2015 Champagne Châlons R Saint- une ambiance électrique dans un format 2-2-1 (deux rencontres chez le mieux Budget 2014-2015 Budget 2015-2016 Étoile de Charleville Budget 2015-2016 * Le centre de formation agréé n’est pas porté par la structure professionnelle du club BudgetMasse 2015-2016 salariale 2015-2016 Masse salariale 2015-2016 classé à la fin de la saison régulière, deux rencontres chez le moins bien classé Masse salariale 2015-2016 ** Le club ne dispose pas d’un centre de formation agréé et l’épilogue éventuel chez le mieux classé).

Budgets et masses salariales moyens et médians Budgets et masses salariales moyens et médians LA FORMATION : M€ de PRO A pour la saison 2015-2016 de PRO B pour la saison 2015-2016 • La LNB a également une mission de formation professionnelle et organise le 9 M€ M€ Championnat Espoirs, où s’affrontent les meilleurs joueurs de 16 à 21 ans. Un 8 9 7,672 4 tournoi final regroupant les meilleures équipes Espoirs, « le Trophée du Futur », 3,509 7,672 7 8 3,5 est disputé en fin de saison. 7 • Le Camp LNB, destiné aux jeunes joueurs issus des Centres de Formation et 6 3 dont la 2ème édition s’est déroulée en juin 2015 à l’INSEP, s’impose désormais 5 6 4,6 4,663 2,5 comme un évènement incontournable pour la formation française ! 4,6 4,663 4 5 1,926 1,931 2 3 4 2,585 2,469 1,5 3 2,585 2,469 1,136 2 1,446 1,516 0,962 1 1 2 0,619 1,446 1,516 0,644 0,661 0,619 0,5 0 1 0,413 Minimum Médiane Moyenne Maximum 0 0 Minimum Médiane Moyenne Maximum Minimum Médiane Moyenne Maximum * Coupe des leaders Budgets Masses salariales Budgets Masses salariales Budgets Masses salariales

34 - PRÉSENTATION DES RÉSULTATS FINANCIERS CUMULÉS DES CLUBS ENGAGÉS EN CHAMPIONNATS DE PRO A ET DE PRO B / SAISON 2014-2015 < Le LIMOGES CSP Champion de France 2015 © IS / LNB

> L’AS MONACO BASKET, Champion de France PRO B 2015 © Palais Princier de Monaco

Direction Nationale du Conseil et du Controle de Gestion

117 rue du Château des Rentiers / 75013 PARIS

Contrôleur de gestion : Marie Dvorsak - 01 53 94 27 58 co-réalisé par et la Ligue Nationale de Basket en décembre 2015