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I. Etat Initial de l’Environnement – Novembre 2016 Rapport de présentation Tome 2 : Etat initial de l’environnement (EIE) Approuvé le 1er mars 2018 Rapport de présentation – Tome 2 2 Rapport de présentation – Tome 2 SOMMAIRE I. CADRE DE VIE 5 PAYSAGES 6 1) Une forte identité paysagère 6 2) Un capital environnemental et humain fragile 10 PATRIMOINES 12 1) Un patrimoine remarquable 12 2) Un patrimoine archéologique 13 OUTILS ET DEMARCHES DE PROTECTION ET DE VALORISATION DES PATRIMOINES ET PAYSAGES 15 1) Un patrimoine inventorié et protégé 15 2) Les initiatives de protection/valorisation à amplifier 17 Les chartes architecturales et paysagères mises en place dans les Communautés de Communes 23 Les autres actions en faveur de la valorisation des patrimoines et des paysages 26 L’ACCES A LA NATURE 28 SYNTHESE ET ENJEUX CONCERNANT LES PAYSAGES, LE PATRIMOINE ET L’ACCES A LA NATURE 32 II. LA TRAME VERTE ET BLEUE 35 ZOOM SUR LES DISPOSITIFS DE PROTECTION, D’INVENTAIRE, DE GESTION ET DE VALORISATION DU PATRIMOINE NATUREL 38 1) Les ZNIEFF 38 2) Les actions spécifiques en faveur des milieux aquatiques 39 3) Les Sites Natura 2000 47 4) Les sites gérés par le CEN 48 5) Les espaces naturels sensibles 48 6) Les sites inscrits 49 7) Les réserves naturelles nationales 49 8) Les espèces invasives 49 9) Synthèse des zones de protection, d’inventaire et de labellisation existants 51 VERS L’IDENTIFICATION D’UNE TRAME VERTE ET BLEUE A L’ECHELLE DU SCOT 56 1) La trame verte et bleue : principe et objectifs, cadre règlementaire 56 2) La proposition de trame verte et bleue du SCOT 59 III. GESTION DES SOLS ET DE LEURS RESSOURCES 84 L’EXTRACTION DES MATERIAUX ET RICHESSES DU SOL ET DU SOUS-SOL 85 1) L’exploitation minière 85 2) L’exploitation des carrières 86 3) Constats et enjeux pour le SCoT 90 LA GESTION ET L’EXPLOITATION DE LA FORET 92 1) Le couvert forestier sur le SCoT : typologie et répartition 92 2) Les divers usages et rôles de la forêt aujourd’hui sur le SCoT 95 3) Les outils et les objectifs de gestion et de protection de la forêt 96 4) L’équilibre agriculture / forêt 101 5) Synthèse et enjeux pour le territoire 102 IV. LES ESPACES AGRICOLES ET LEUR GESTION 103 3 Rapport de présentation – Tome 2 V. ENERGIE-CLIMAT 104 LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET SES CONSEQUENCES 106 CONTEXTE REGLEMENTAIRE ENERGETIQUE ET CLIMATIQUE 110 CONTEXTE TERRITORIAL ENERGETIQUE ET CLIMATIQUE 115 1) Les sources de consommation énergétique et d’émission de GES 115 2) La production énergétique et de chaleur sur le territoire 131 3) L’encadrement règlementaire du photovoltaïque et de l’éolien 138 ENERGIE-CLIMAT : LES ENJEUX 144 VI. LA RESSOURCE EN EAU 146 LES MASSES D’EAU 147 LA TRAME BLEUE ET SES OBJECTIFS 152 LES DOCUMENTS CADRES ET LES DEMARCHES LOCALES D’ACTION ET DE GESTION 153 1) Le SDAGE Loire Bretagne 153 2) Les SAGE 155 3) Zooms sur les actions portées par quelques contrats territoriaux 157 LES PRELEVEMENTS SUR LA RESSOURCE 161 1) Irrigation 162 2) Alimentation en eau potable 162 L’ASSAINISSEMENT 168 LE RUISSELLEMENT DES EAUX ET SES CONSEQUENCES 178 LES ENJEUX DE LA RESSOURCE EN EAU 184 VII. POLLUTIONS ET NUISANCES (HORS POLLUTIONS DE L’EAU) 185 LES SITES ET SOLS POLLUES ET LES ACTIVITES CLASSEES 186 QUALITE DE L’AIR 194 LA FILIERE DES DECHETS 198 LES NUISANCES SONORES 201 LES NUISANCES LUMINEUSES 207 VIII. RISQUES NATURELS ET TECHNOLOGIQUES 210 LE CADRE REGLEMENTAIRE 210 LES RISQUES NATURELS 212 1) Le risque inondation 213 2) Les risques de mouvements de terrain 215 3) Le risque feux de forêt 218 LES RISQUES INDUSTRIELS ET TECHNOLOGIQUES 219 1) Les risques industriels 219 2) Le transport de matières dangereuses 219 3) Le risque de rupture de barrage 220 4) Le risque nucléaire 221 5) Le risque minier 221 SYNTHESE DES RISQUES SIGNIFICATIFS PAR COMMUNE 223 ENJEUX CONCERNANT LES RISQUES 225 IX.ANNEXES 226 4 Rapport de présentation – Tome 2 I. CADRE DE VIE 5 Rapport de présentation – Tome 2 PAYSAGES 1) Une forte identité paysagère Le Pays offre une palette de paysages variés et remarquables, représentant un véritable condensé des paysages régionaux (vallée, coteaux, plaine, moyenne montagne). Marqués par de profondes différences géologiques et géographiques avec un relief parfois fortement découpé, ses paysages sont des témoignages vivants de l’activité humaine présente et passée, liée au développement d’un système agro- pastoral reposant sur cette complémentarité des terroirs (des terrasses aménagées en viticulture aux pâturages et estives des hauts plateaux du Cézallier). Le Pays compte plus de la moitié de sa surface en espaces agricoles (55%), ce qui est équivalent au Puy-de- Dôme mais inférieur à l’Auvergne (63%). 22% de la superficie du Pays est en prairies. Plus d’un quart de la superficie du territoire est en forêt (26%) ce qui est légèrement inférieur à l’Auvergne (28%) et encore plus au Puy-de-Dôme (33%). Près de 3% du Pays est artificialisé, ce qui est équivalent à l’Auvergne et légèrement inférieur au Puy-de-Dôme (3,5%). A partir de la rivière Allier, « colonne vertébrale » du Pays, et au fur et à mesure que l’on s’éloigne d’elle, on peut distinguer plusieurs grandes entités paysagères aux caractéristiques fortes : 6 Rapport de présentation – Tome 2 Le Val d’Allier, les Limagnes d’Issoire et du Lembron : Héritage naturel et culturel d’envergure, le Val d’Allier représente l’épine dorsale et l’axe structurant du Pays, rôle renforcé par la présence des principales infrastructures de transports (A75). Cet espace de développement s’étire au contact d’un milieu naturel riche (zones humides, ripisylves…) mais doit faire face à de fortes pressions liées au développement des zones d’habitat et d’activités. Cet axe structurant doit donc trouver un équilibre entre l’A75, facteur de développement économique et l’A75, axe de découverte du Pays, afin que le développement d’équipements à proximité ne soit pas attentatoire à sa qualité paysagère. Les plaines du nord (Plauzat) ainsi que les limagnes du Lembron et du sud concentrent les terres agricoles les plus riches du Pays (culture céréalière de qualité) tandis que s’y développe un phénomène important de périurbanisation, engendrant consommation foncière et « grignotage » des riches terres agricoles. Le bâti joue un rôle important dans la qualité des paysages. Les groupements de bâti sont rejetés sur les premiers reliefs, à l’abri des inondations fréquentes. Ainsi, les silhouettes bâties sont souvent en position de fortins perchés au-dessus de la vallée, ayant une forte référence historique : Le Broc (village ancien), Chalus, Nonette, St-Yvoine, Pont-du-Château, ... Le pays des Couzes : Territoire de contact entre la plaine et les hauts plateaux du Cézallier à l’ouest, il se caractérise par un relief très accidenté, entaillé par les vallées des couzes (torrents) qui descendent des monts Dore et du Cézallier en direction de l'Allier et qui portent le nom des lacs ou pays dont elles viennent : la Couze Chambon, la Couze Pavin et, plus au sud, la Couze d'Ardes. Outre les profondes vallées, le paysage est accidenté de buttes en terrain faillé très diversifié, associant des blocs du socle, des venues volcaniques, et des coulées de laves. Dans cette zone de transition géographique et de carrefour d’influences, les formes, les modes de groupement et les typologies architecturales sont complexes et variées. Cependant, dans la partie basse des vallées où la déprise agricole est la plus forte, le développement résidentiel, en lien avec la périurbanisation importante d’Issoire et de Clermont-Ferrand, engendre une certaine banalisation des paysages. Le Cézallier : Paysage de hauts plateaux parsemés de lacs (sagnes de la Godivelle), le Cézallier est façonné par l’ancienne activité volcanique puis glaciaire qui a produit son relief si caractéristique (amphithéâtre, cirque d’Artoux). Sur ces hautes terres, d’immenses pâturages, à la densité de bâti exceptionnellement faible, sont piquetés d’anciens burons ou de villages aux granges et étables imposantes. Ils continuent d’accueillir une activité d’élevage bovin, même si, localement des reboisements en résineux, contribuent à modifier les équilibres biologiques et paysagers. Les plateaux du Bas Livradois : Ce territoire de moyenne montagne forme les premiers contreforts du Haut Livradois. Il offre un paysage ondulé de campagne variée, héritage des structures agricoles encore bien présentes : prairies, bois de feuillus, haies bocagères, vergers, parcelles de culture… 7 Rapport de présentation – Tome 2 Si l’élevage bovin (lait-viande) reste dominant sur des plateaux, le bas des pentes est gagné par les cultures de plus en plus intensives. Deux phénomènes marquent l’évolution des structures agricoles : la disparition d’exploitations et l’agrandissement de ces dernières. On constate également un réel problème de foncier (morcellement du parcellaire, éloignement des parcelles par rapport au siège de l’exploitation…). Une initiative suffisamment remarquable mérite d’être mentionnée, à savoir la création d’une laiterie biologique à St-Genès-la-Tourette. La forêt est également très présente sur le Bas-Livradois mais elle reste faiblement exploitée du fait d’un morcellement foncier important et de la faiblesse des dessertes forestières. Le principal risque en lien avec la progression de la forêt est la fermeture des espaces de vie sur un territoire déjà largement boisé. L’enrésinement constitue ainsi, en lien avec l’absence de gestion de certains massifs, une menace pour la diversité écologique de ces milieux forestiers. L’armature du bâti est très hiérarchisée, réparti sur le territoire des gros bourgs denses, une armature de villages plus petits souvent groupés en des points stratégiques du relief et une multitude de hameaux et de fermes dispersées sur l’ensemble du territoire.