PlanPlan locallocal d’urbanismed’urbanisme IntercommunalIntercommunal

Août 2016 PorterPorter àà connaissanceconnaissance dede l’Étatl’État dede lala communautécommunauté dede communescommunes EnEn TerresTerres VivesVives

FF AA SS CC II CC UU LL EE

33

Direction Départementale des Territoires1 du Service Connaissance, Aménagement et Planification Bureau Documents d’Urbanisme et Planification 2 SOMMAIRE

1. CONTEXTE GÉNÉRAL p. 7

2. DÉMOGRAPHIE, DÉPLACEMENTS ET AMÉNAGEMENTS

Démographie p. 11 Logement p. 15 Déplacements et Transports p. 21 Consommation d’espace et structure urbaine p. 26

3. SITUATION ÉCONOMIQUE ET SOCIALE, ATTRACTIVITÉ

Entreprises et emploi p. 33 Situation sociale p. 37 Attractivité p. 40

4. ENVIRONNEMENT

Assainissement p. 47 Ressource en eau p. 50 Milieux aquatiques et biodiversité p. 52 Forêt p. 57 Zonages environnementaux p. 58 Énergies renouvelables p. 59

5. PATRIMOINE, PAYSAGE ET AGRICULTURE

Patrimoine p. 63 Paysage p. 64 Agriculture p. 66

6. RISQUES, NUISANCES ET QUALITÉ DE VIE

Risques p. 73 Nuisances p. 77

7. ANNEXES p. 79 Annexe 1: Tableau de zones de frayères Annexe 2: Tableau de zonages environnementaux Annexe 3: Tableau des éléments à préserver Annexe 4: Tableau des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE)

3 4 1

CONTEXTE GÉNÉRAL

5 6 Située au Nord de l’agglomération de , assurant la jonction entre la Sologne et la Champagne Berrichonne, la communauté de communes En Terres Vives, créée en 1994, comprend 11 communes du canton historique de Saint-Martin-d’Auxigny.

Elle se situe sur l’axe de communication structurant, l’axe nord-sud reliant Paris au Massif Central et l’axe est-ouest reliant le sillon rhodanien à la façade atlantique.

7 La majorité des communes appartiennent au bassin de vie 1 de Bourges, seule la commune d’ fait exception. Toutes les communes font partie de l’aire urbaine de Bourges2.

Les communes de l’unité urbaine3 de Bourges constituent un grand pôle au sens de l’INSEE. Elles comprennent plus de 10 000 emplois, la commune de en fait partie.

Le SCoT du SIRDAB dans sa structuration du territoire défini 5 communes de la communauté de communes en pôle de proximité (Saint-Martin-d’Auxigny, Fussy, , Saint-Eloi-de-Gy et Menetou-Salon) les autres communes sont des communes rurales.

1 Bassin de vie il constitue le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès aux équipements et services les plus courants. 2 Aire urbaine : Une aire urbaine ou "grande aire urbaine" est un ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de plus de 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci. 3 unité urbaine L’unité urbaine est une commune ou un ensemble de communes qui comporte sur son territoire une zone bâtie d'au moins 2 000 habitants où aucune habitation n'est séparée de la plus proche de plus de 200 mètres. En outre, chaque commune concernée possède plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie. Si l'unité urbaine s'étend sur plusieurs communes, l'ensemble de ces communes forme une agglomération multi-communale ou agglomération urbaine. Si l'unité urbaine s'étend sur une seule commune, elle est dénommée ville isolée. Les unités urbaines, datées de 2010, ont été établies en référence à la population connue au recensement de 2007.

8 2

DÉMOGRAPHIE - DÉPLACEMENT ET AMÉNAGEMENT

9 10 Démographie Source INSEE

Un des objectifs du SCoT du SIRDAB est d’accueillir 5 530 habitants supplémentaires de 2013 à 2030 dont 395 dans la communauté de communes. Cet objectif est d'ores et déjà dépassé puisque la communauté de communes en terres vives a progressé de 630 habitants depuis 2007.

La communauté de communes compte 13 100 habitants, ce qui représente 4,2 % de la population du département. Seules cinq communes ont moins de 1 000 habitants.

Commune Population 2012 Allogny 1031 Fussy 2007 Menetou-Salon 1664 838 442 Saint-Eloy de Gy 1541 Saint Georges sur Moulon 748 Saint Martin d’Auxigny 2280 Saint Palais 627 Vasselay 1213 Vignoux sous les Aix 709 Communauté de communes 13 100 Département 311 897

Les communes de Saint-Martin-d’Auxigny, Fussy, Menetou-Salon et Saint-Eloy-de-Gy sont celles qui ont le plus d’habitants, elles rassemblent 57 % de la population de la communauté de communes.

Évolution de la population (1975-2012)

De 1975 à 2012 la population de la communauté de communes a augmenté de plus de 60 % alors que celle du département a baissé. Cette évolution est trois fois plus importante que celle de la région et de la métropolitaine.

Toutes les communes ont vu leur population augmenter.

11 Evolution de la population de 2007 à 2012

Evolution de la population Moyennes : -- CC 2007-2012 -- département - région - France Vignoux-sous-les-Aix

Vasselay

Saint-Palais

Saint-Martin-d'Auxigny

Saint-Georges-sur-Moulon

Saint-Éloy-de-Gy

Quantilly

Pigny

Menetou-Salon

Fussy

Allogny

-2% 0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14%

Entre 2007 et 2012, la population de la communauté de communes a augmenté (+5%) contrairement à celle du département (-0,9%).

CDC En Terres Département Région France métropolitaine Vives Population 2007 12 469 314 600 2 526 902 61 795 007 Population 2012 13 100 311 897 2 563 586 63 375 971 Evolution 2007/2012 631 - 2 703 36 684 1 580 964

Les hausses les plus importantes sont observées sur les communes de Pigny (+315 habitants), Fussy (+798 habitants), Saint-Martin-d’Auxigny (+449 habitants) et Vasselay (+498 habitants).

Seules les communes de Saint-Palais et de Menetou-Salon ont une population qui stagne.

12 Soldes migratoires et mouvements naturels

La communauté de communes connaît un solde migratoire et un solde naturel positif, supérieurs à ceux du département, de la région et de la France métropolitaine.

CDC en terres vives département région France solde naturel 2,00% -0,50% 1,20% 2,10% solde migratoire 3,10% -0,40% 0,30% 0,40%

Les soldes migratoires les plus importants sont observés sur les communes de Pigny, Fussy et Saint-Martin- d’Auxigny.

Quatre communes connaissent un solde migratoire négatif : Quantilly, Saint-Palais, Vignoux-sous-les-Aix et Saint-Eloy-de-Gy, compensé par le solde naturel.

Les soldes naturels les plus importants sont observés sur les communes de Quantilly, Pigny, Saint-Palais, Saint-Martin-d’Auxigny, Fussy, et Vasselay.

Les ménages et leur évolution

On constate une nette augmentation des ménages sur l’ensemble de la communauté de communes de 2007 à 2012, et de manière plus marquée sur l’axe central de celle-ci.

CDC en terres vives département région France Evolution des ménages de 7,90% 1,74% 3,64% 4,61% 2007 à 2012

À l’exception des communes de Menetou-Salon et Quantilly, toutes les communes ont une évolution positive des ménages, supérieure à 5 % pour quatre d’entre elles et de plus de 10 % pour les autres.

Indice de jeunesse 4

L’indice de jeunesse de la communauté de communes est plus élevé (0,98) que l’indice départemental (0,74), régional (0,91) et national (0,84), sa population est ainsi plus jeune que les moyennes départementale, régionale et nationale.

La commune de Fussy a le plus faible indice de jeunesse (0,67) de la communauté de communes mais aussi de l’unité urbaine. Cela s’explique par la présence d’un EHPAD.

Les communes de Pigny, Saint-Eloy-de-Gy, Saint-Georges-sur-Moulon, Vasselay, Saint-Martin-d’Auxigny et Vignoux-sous-les-Aix ont des indices supérieurs à 1, la population des moins de 20 ans y est donc plus nombreuse que celle des 60 ans et plus.

4 Indice de jeunesse : rapport entre la population âgée de moins de 20 ans et celle des 60 ans et plus. Lorsqu’il est inférieur à 1, la part des 60 ans et plus est plus importante que la part des moins de 20 ans. Lorsqu’il est supérieur à 1, la part des moins de 20 ans est plus importante que la part des 60 ans et plus.

13 Synthèse de la démographie

Forces Faiblesses • 4,2 % de la population du département. • 4 communes connaissent un solde migratoire • 6 communes sur 11 ont plus de 1 000 négatif compensé par le solde naturel. habitants. • Un indice de jeunesse faible à Fussy (0,67), • Forte progression de la population et du qui trouve son explication par la présence nombre de ménages entre 2007 et 2012. d’un EHPAD. • Un solde migratoire et un solde naturel • Un accroissement de population qui va au- positifs, supérieurs à ceux du département, de delà des scénarios d'évolution du SCoT et qui la région et de la France métropolitaine. révèle une poursuite accrue de la • Un indice de jeunesse supérieur à l’indice périurbanisation. départemental, régional et national.

Enjeux et recommandations

→ Conforter l’installation des ménages au sein de la communauté de communes en favorisant la mixité fonctionnelle par rapport aux services, à l’habitat et à l’emploi.

→ Développer les services en faveur des jeunes.

→ Veiller à concilier l'attractivité résidentielle, la préservation des qualités patrimoniales du territoire et la limitation de la périurbanisation.

14 Logement Source INSEE 2012

La communauté de communes comprend 6 206 logements soit 3,6 % du parc départemental (source INSEE 2012), notamment : • 5 531 résidences principales : 89,12 % (81,5 % pour le département) ; • 271 résidences secondaires : 4,3 % (7,6 % pour le département) ; • 403 logements vacants : 6,5 % (11 % pour le département) ; • 661 résidences principales inconfortables : 11,7 % (22,4 % pour le département).

Les résidences principales ( Source INSEE 2012 )

Entre 2007 et 2012, l’évolution des résidences principales est importante pour la communauté de communes (+7,9%) et supérieure à celle de la région (3,6%) et de la France (4,6 %), alors qu’elle est négative pour le département (-2,1 %).

Résidences principales Evolution sur la période 2007-2012

Vignoux-sous-les-Aix

Vasselay

Saint-Palais Moyennes : -- CC Saint-Martin-d'Auxigny -- département - région Saint-Georges-sur-Moulon - France

Saint-Éloy-de-Gy

Quantilly

Pigny

Menetou-Salon

Fussy

Allogny

-4% -2% 0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14% 16%

Toutes les communes voient leur nombre de résidences principales augmenter à l’exception de Quantilly.

Cette augmentation est très importante, supérieure à 10 %, pour les communes de Vasselay (+ 66 résidences principales), Pigny (+ 40 résidences principales), Saint-Martin-d’Auxigny (+ 95 résidences principales) et Fussy (+ 83 résidences principales).

15 La vacance de logement (2012)

Le taux de vacance de la communauté de commune est faible (6,5%), et inférieur au taux départemental (10,84%), régional (8,7 %) et national (7,4 %).

Ce taux est très faible pour les 6 communes les plus proches de Bourges.

Moyennes : Taux de vacance en 2012 -- CC -- département - région Vignoux-sous-les-Aix - France

Vasselay

Saint-Palais

Saint-Martin-d'Auxigny

Saint-Georges-sur-Moulon

Saint-Éloy-de-Gy

Quantilly

Pigny

Menetou-Salon

Fussy

Allogny

0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14%

Bien que la vacance soit faible sur la communauté de communes, elle est en augmentation de 38 % sur la période 2007-2012, alors qu’elle a baissé pour le département (-8,2 %).

Cette augmentation représente 112 logements vacants supplémentaires dont 40 logements à Menetou-Salon, 23 logements à Saint-Martin-d’Auxigny, 18 logements à Fussy, 16 logements à Quantilly et 14 à Allogny.

16 Les résidences inconfortables 5 (2013)

La communauté de communes comprend au moins 661 résidences principales inconfortables, soit un taux de 11,74%, c’est deux fois moins que le taux du département (22,5 %), et inférieur au taux régional (15,3 %) et national (19,5 %).

Moyennes : Taux de résidences principales inconfortables en 2013 -- CC -- département - région - France Vignoux-sous-les-Aix

Vasselay

Saint-Palais

Saint-Martin-d'Auxigny

Saint-Georges-sur-Moulon

Saint-Éloy-de-Gy

Quantilly

Pigny

Menetou-Salon

Fussy

Allogny

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35%

Le taux de résidences inconfortables est supérieur à 20 % à Menetou-Salon (210 résidences principales), mais aussi à Quantilly (52 résidences principales), à Saint-Palais (69 résidences principales) et à Saint-Martin- d’Auxigny (52 résidences principales).

5 Définition de notion de logement inconfortables : Trois niveaux de confort proche de ceux de l’INSEE sont établis par la DGFIP : • tout confort : baignoire ou douche, wc et chauffage central ; • sans confort : ni baignoire, ni douche, ni wc ; • confort partiel : toutes les autres possibilités. On considérera qu’un logement est inconfortable quand il n’est pas « tout confort » donc si un des éléments de confort fait défaut. La commune sans données sur le graphique, est sous secret statistique compte tenu de sa taille.

17 Les logements indignes 6

D’après les données du pôle départemental de lutte contre l’habitat indigne (PDLHI), en 2015 le nombre de logements indignes recensés dans le Cher est de 1342 dont 23 logements pour la communauté de communes.

Allogny 3 Fussy 1 Menetou-Salon 2 Pigny 1 Quantilly 0 St Eloy de Gy 1 St Georges sur Moulon 3 St Martin d’Auxigny 8 Saint Palais 1 Vasselay 1 Vignoux sous les Aix 1 CDC en terres vives 23

Le traitement de ces situations relève des pouvoirs de police administrative exercés par les maires et les préfets mais aussi d’une politique en matière d’habitat.

Le parc locatif social - diagnostic PLH 2013

En janvier 2013, la communauté de communes dispose de 191 logements sociaux qui se décompose de la manière suivante : • 180 logements publics ; • 8 logements communaux et/ou intercommunaux ; • 3 logements privés.

6 L’habitat indigne recouvre l’ensemble des situations d’habitat qui sont un déni au droit au logement et portent atteinte à la dignité humaine. Ainsi, la notion d’habitat indigne englobe notamment : • les logements, immeubles et locaux insalubres et impropres à l’habitation (risque pour la santé) • les logements et immeubles où le plomb est accessible (risque de saturnisme) • les immeubles menaçant de ruine, en péril (risque d’insécurité) • les hôtels meublés dangereux La loi de « mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion » du 25 mars2009 donne une définition du logement indigne : « Constituent un habitat indigne les locaux utilisés aux fins d’habitation et impropres par nature à cet usage, ainsi que les logements dont l’état, ou celui du bâtiment dans lequel ils sont situés, expose les occupants à des risques manifestes pouvant porter atteinte à leur sécurité physique ou à leur santé. »

18 La construction neuve à usage d'habitation

De 2004 à 2013, 866 logements (en individuel pur) neufs ont été construits.

Le Scot prévoit pour la communauté de communes la construction de 1 251 logements en tenant compte de la densité moyenne de logements/hectare définies suivant les secteurs. Elle devra réaliser au moins 30% de ces logements à l'intérieur des enveloppes urbaines, en renouvellement urbain dans : - une parcelle ou un groupe de parcelles non bâties, insérées dans un tissu construit, - un site mutable, - les logements vacants, Le SCoT recommande que les PLUi respectent des densités de logements en fonction de la structuration du territoire, de la manière suivante :

Pôle Densité brute de logements auquel appartient la commune Pôle aggloméré de Bourges 30 logts/ha Pôle d'équilibre 20 logts/ha Pôle de proximité 12 logts/ha (Menetou-Salon, Fussy, Saint-Eloy de Gy, Saint-Martin d’Auxigny, Vasselay) Communes rurales 10 logts/ha (Allogny, Pigny, Quantilly, Saint-Georges sur Moulon, Saint-Palais, Vignoux-sous les Aix)

19 Synthèse du logement

Forces Faiblesses • 3,6 % du parc départemental. • Un taux de vacance important à Menetou- • Un taux de résidences principales plus élevé Salon que celui du département. • Un taux de résidences principales • Un taux de logements vacants inférieur à inconfortables important, notamment à celui du département. Menetou-Salon et à Saint-Martin d’Auxigny. • Une augmentation du nombre de résidences principales entre 2007 et 2012, notamment pour les communes situées au nord de Bourges. • Un taux de résidences principales inconfortables largement inférieur à celui du département, de la région et de la France.

Enjeux et recommandations

→ Améliorer le confort des logements existants, notamment à Menetou-Salon et Saint-Martin d’Auxigny qui sont les deux communes les plus peuplées de la communauté de communes.

→ Maîtriser l’urbanisation et conforter l’existant par une densification.

→ Concilier urbanisation et paysage.

20 Déplacements

Les principales orientations du SRCAE sont : - promouvoir un aménagement du territoire concourant à la réduction des gaz à effet de serre - développer la densification et la mixité du tissu urbain - favoriser les mobilités douces et la complémentarité des modes de transports des personnes et des biens

Les principales prescriptions du SCoT pour les documents d’urbanisme sont :

→ Favoriser la densification autour des gares et des axes de transport structurant desservis par les transports collectifs → Subordonner l’ouverture à l’urbanisation de nouvelles zones : • d'habitat dans le pôle aggloméré à leur desserte existante de qualité ou à l’étude de leur desserte en transports collectifs. • zones d’activités à leur desserte ou à un projet de desserte en transports collectifs dans le pôle aggloméré et à une desserte routière qualitative dans les pôles d’équilibre et les pôles de proximité. → Recenser les principaux pôles d'équipements, de loisirs et de tourisme et favoriser leur desserte par les transports collectifs et par les liaisons douces. → Permettre la mixité fonctionnelle dans les zones urbaines pour réduire les déplacements et favoriser les déplacements doux. → Développer des règles de stationnement pour les modes doux dans les zones d’activités afin d’inciter leur utilisation.

Projets urbains : → Promouvoir un aménagement des espaces publics favorable à la pratique des modes doux. → relier les zones d’activités au centre-ville/bourg par des liaisons douces.

Le territoire de la communauté de communes, à dominante rurale, est desservi par trois lignes régulières du réseau Lignes18 (CD18) vers Bourges, ainsi que par le réseau de transport urbain de l'agglomération de Bourges pour les communes de Fussy et Pigny. Dix communes sur onze disposent d'au moins un arrêt sur ces lignes qui assurent également une desserte en période scolaire. Les horaires permettent l'utilisation aux heures de travail.

Ces lignes régulières assurent la correspondance avec la gare de Bourges. La ville de Saint-Martin-d’Auxigny est identifiée comme point de rabattement sur la ligne 100, un service de transport à la demande (TAD) irriguant en partie le périmètre étudié.

La part modale des transports collectifs pour les déplacements domicile-travail sur ce territoire est faible à 1,1 %, inférieure aux moyennes régionale (7,3%) et départementale (3,9%), d’après le dernier recensement de la population de l’INSEE.

21 Flux de déplacements domicile-travail

Destination des déplacements domicile-travail quotidiens

autres extérieur 20% CDC 23% La communauté de communes est le siège de 5267 déplacements quotidiens domicile-travail autres communes de dont 4055 (77%) vers l'extérieur de son l’agglomération territoire (INSEE RP 2012). de Bourges 14% Bourges 43%

source INSEE RP 2012

L’analyse des flux de déplacements domicile-travail (voir carte7), souligne l’importance de l'agglomération de Bourges.

Seuls 1,5 % des déplacements vers l’extérieur et 0,4 % des déplacements vers l’intérieur ont lieu en transport en commun.

Les échanges entre le territoire de la communauté de communes et les territoires limitrophes sont en augmentation (+5,1 % en flux quotidiens sortants entre 2007 et 2012, +5,7 % en flux quotidiens entrants sur la même période).

7 Le nombre de déplacements sur la carte est comptabilisé aller-retour il ne représente que le nombre de déplacements des flux significatifs supérieurs à 50 personnes par flux. Une précaution d’utilisation des données est vivement conseillée par l’INSEE en dessous de 500 déplacements par flux.

22 23 Transport durable

Aucune infrastructure labellisée de covoiturage n'est présente sur le territoire.

Une démarche de développement d'un réseau de bornes de charge a été initiée par le Syndicat Départemental d'Energie du Cher (SDE18) et est en cours de déploiement sur le périmètre de la communauté de communes.

Le Plan de Déplacement Urbain (PDU)

Les communes de Fussy et Pigny sont situées dans le périmètre du PDU de l'agglomération berruyère approuvé en avril 2013. Le PLUi devra donc être compatible avec le PDU qui définit sur son périmètre les principes de l'organisation des transports de personnes et de marchandises, de la circulation et du stationnement. Le PLUi pourra notamment inciter au report modal via les orientations suivantes :

- action n°6 : créer une ou deux lignes de Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) ; - action n°13 : développer l’intermodalité entre le vélo et les transports en commun ; - action n°30 : aménager un véritable pôle d’échanges intermodal en gare de Bourges.

Projet d’infrastructure routière/ferroviaire

LGV - Paris-Orléans-Clermont-Lyon

Les communes d’ Allogny, Saint-Martin-d’auxigny, Saint-Eloy-de-Gy, Saint-Georges-sur-Moulon, Vasselay, Fussy, Pigny, Vignoux-sous-Les-Aix et Menetou-Salon se situent dans l’option de passage du tracé de la future ligne nouvelle à grande vitesse (LGV) Paris-Orléans-Clermont-Lyon. Le scénario de POCL (Ouest ou Médian) n’est pas encore choisi, encore moins un tracé précis. La première phase des études préalables à l’enquête d’utilité publique a été lancée le 9 juillet 2015. Elle concerne les sections communes aux deux scénarios (Ile-de-France d’une part et Sud de Nevers – arrivée sur Lyon d’autre part). Une nouvelle phase de concertation sur la partie centrale devrait être lancée en 2016.

Le Contrat de Plan Etat-Région (CPER)

Les communes de Fussy et Vasselay sont impactées par le projet de rocade Nord-Ouest de Bourges inscrit au CPER 2015-2020.

Aucun autre projet régional ou national d'infrastructure routière ou ferroviaire n'est connu sur les communes de la communauté de communes à ce jour.

24 Enjeux et recommandations

→ Pour améliorer le report modal, il conviendra d’assurer la continuité, la diversité et la complémentarité des modes de déplacements et d’inciter l’utilisation des transports collectifs.

→ Faciliter une intermodalité entre les réseaux de transports existants (départemental, TER) et renforcer l'accessibilité et l'attractivité des gares situées sur le territoire (accessibilité aux modes doux, stationnement, offres de transports à la demande et de bus,...).

→ Prendre en compte la transition et la sobriété énergétiques par l'incitation aux modes de déplacement plus durables.

→ Promouvoir la pratique des modes doux en développant des itinéraires cyclables continus, sécurisés, confortables et incitatifs sur le territoire ainsi que des stationnements vélos.

→ Réduire la spécialisation des espaces et la diffusion résidentielle afin de limiter la longueur et le nombre de déplacements.

→ Assurer la correspondance avec les territoires environnants.

25 Consommation de l’espace et structure urbaine

Objectifs du SCoT :

Réduire l'étalement foncier en déterminant les secteurs d’urbanisation future en cohérence avec les stocks fonciers correspondant aux besoins fonciers pour atteindre les objectifs de logements.

Dans les projets en extension urbaines : privilégier les formes urbaines moins consommatrices en foncier.

Un des objectifs du SCoT du SIRDAB est de limiter l’extension urbaine au maximum pour la construction de logements à 1 251 logements sur 76 ha et 7 ha pour l’espace à vocation économique.

Les données utilisées pour mesurer la consommation foncière sont issues des données du cadastre de 2013.

Occupation du sol

surface en eau surface artificialisée 1% 6% surface espaces naturels 2% La surface artificialisée de la CdC représente 6 % de la surface agricole surface totale, 70 % de cette 57% surface est occupée par du bâti.

surface boisée 34%

Source : DGI- données Majic2-2013-traitement DDT18/SCAP

Evolution des surfaces occupées par le bâti

La surface totale artificialisée par la bâti était de 836 ha en 2011 pour 264 ha en 1961, soit une augmentation de 215%. Cela représente une progression moyenne de 117 ha tous les 10 ans. Cette progression de l’artificialisation s’accélère de 2001 à 2011, ainsi 112 ha ont été consommés par le bâti.

Les communes où cette consommation a été la plus forte sont Saint-Martin d’Auxigny, Fussy et Saint-Eloy de Gy.

26 Evolution des surfaces occupées par le bâti de 1961 à 2011

1 400 000

1 200 000

1 000 000

800 000

600 000

400 000

200 000

- 1961 1971 1981 1991 2001 2011

Allogny Fussy Menetou-Salon Pigny Quantilly Saint-Éloy-de-Gy Saint-Georges-sur-Moulon Saint-Martin-d'Auxigny Saint-Palais Vasselay Vignoux-sous-les-Aix

Bâti habitat

De 1961 à 2011, 112 ha sont consommés en moyenne tous les 10 ans pour l’habitat dont 111 ha exclusivement par de l’habitat individuel.

Ce phénomène s’accélère surtout sur la période 2001 à 2011 où 112 ha ont été consommés par l’habitat.

Les communes qui consomment le plus de surface pour l’habitat sont Saint-Martin d’Auxigny, Allogny, Fussy, Vasselay et Menetou-Salon.

27 Evolution des surfaces occupées par l’habitat de 1961 à 2011

1 200 000

1 000 000

800 000

600 000

400 000

200 000

0 1961 1971 1981 1991 2001 2011 A llo gny F us s y M e ne to u-S a lo n P igny Q ua ntilly S a int-Élo y-de -G y S aint-G e o rge s -s ur-M o ulo n S aint-M a rtin-d'A uxigny S a int-P a la is V as s e lay V igno ux-s o us -le s -A ix

En 2011 le nombre de locaux d’habitation était de 6 947 dont 93% de maisons individuelles représentant 92% du foncier consommé par l’habitat.

De 1962 à 2011, 111 ha sont consommés en moyenne tous les 10 ans exclusivement par l’habitat individuel.

28 Évolution comparée de la surface consommée par l’habitat et de la démographie

Evolution démographique et consommation foncière par l'habitat - base 100 en 1968

360 population ménages 310 surface foncière occupée (m2) R2 = 0,9744 nombre logements 260 Linéaire (population) Linéaire (nombre logements) 210 R2 = 0,9274 160

110

60 1968 1978 1988 1998 2008

S o urce : DGI - do nnées M ajic2 2013. INS EE R GP . Traitement DDT 18/SCTP

En 2011, un habitant consomme 1,7 fois plus de foncier pour l’habitat qu’en 1968. En 2011, un ménage consomme 1,3 fois plus de foncier pour l’habitat qu’en 1968.

On constate une déconnexion de plus en plus marquée entre la croissance démographique et les surfaces consommées par le bâti.

Les communes les plus touchées sont Allogny, Saint-Georges-sur-Moulon, Fussy, Vignoux-sous-les-Aix et Pigny.

29 Enjeux et recommandations

La lutte contre l'étalement urbain est un enjeu majeur ainsi que la préservation des sols agricoles à fortes valeurs économiques. La communauté de communes devra veiller à ce que le projet soit pleinement et précisément justifié, il devra être en rapport avec les évolutions démographiques et économiques.

→ Concilier l’attractivité résidentielle du territoire avec la consommation économe de l’espace.

→ Préserver les sols agricoles à fortes valeurs économiques de la pression foncière.

→ Rapprocher les zones à urbaniser des points d’accès aux transports collectifs et les concentrer sur les pôles structurants du territoire (en terme d’emploi), en densifiant l’existant et en améliorant le confort des logements sur les deux communes les plus peuplées (Saint-Martin-d’Auxigny et Menetou-Salon).

→ Le diagnostic réalisé dans le cadre du PLUi comprendra un bilan de la consommation d’espaces sur les dix dernières années.

→ Le projet défini déterminera des objectifs chiffrés de limitation de la consommation d’espace. Il pourra définir des objectifs de densité qui pourront être traduits par secteur ou sous-secteur. Ces derniers veilleront à distinguer les secteurs au sein des enveloppes urbaines existantes et ceux en extension.

Ces objectifs de consommation d’espace devront concerner les zones pour l’habitat ainsi que celles pour l’activité.

30 3

SITUATION ECONOMIQUE, SOCIALE ET ATTRACTIVITÉ

31 32 Entreprises et emploi Source : INSEE

Objectifs du SCoT :

En faveur du développement économique :

→ Créer 3 300 emplois supplémentaires pour permettre un développement économique dynamique dont 1 22 emplois sur la communauté de communes en Terres Vives..

→ Réduire la consommation de l’espace à vocation économique en prescrivant des stocks fonciers calibrés aux besoins. Les stocks fonciers pour la communauté de communes sont de 7 ha en extension urbaine et 3 ha en renouvellement urbain.

Les documents d’urbanisme doivent : - privilégier la densification et la requalification des zones d'activités existantes et la reconquête de friches avant l'ouverture de nouvelles de zones d'activités, - réaliser des OAP pour les futures zones d’activités qui intègrent la question du traitement des franges, des accès, des espaces paysagers etc, - créer des transitions harmonieuses entre les zones à dominante d’habitat et les zones d’activités.

En matière d’aménagement commercial :

- Commerces de proximité : ils sont libres d'implantation dans les zones urbaines et les secteurs d'extension urbaine (dans le respect des stocks fonciers) afin de favoriser l'implantation de services au plus près de la population et de favoriser la redynamisation des centre-villes et des centre-bourgs. Il est recommandé de ne pas entraver l'implantation des commerces de proximité en fixant dans les PLU des normes de stationnement ou de livraison trop contraignantes et qui pourraient empêcher leur implantation.

- Commerces intermédiaires : ils s'implantent en priorité dans les secteurs de localisation préférentielle dans la limite des stocks fonciers à vocation économique dont disposent les communes concernées.

- Commerces majeurs : leur implantation n'est permise que dans les ZACom du pôle aggloméré dans la limite des stocks fonciers à vocation économique dont disposent les communes concernées. Les aménagements des commerces majeurs doivent permettre de limiter les pressions sur l'environnement (justifier d'efforts dans la maîtrise des énergies, l'infiltration ou la récupération des eaux pluviales, etc).

- Accessibilité pour les ZACom de centre-ville : un accès suffisant aux TC (maximum 7 à 8 min à pied d’un arrêt de bus de ligne principale et/ou structurante, et jusqu’à 3 à 5 min à pied autour des arrêts de lignes secondaires) et la possibilité d’accès en mode doux par des liaisons douces vers les quartiers environnants et le pôle gare. L’emprise des parcs de stationnement doit être modérée et mutualisée entre les commerces.

- Insertion urbaine : les implantations commerciales doivent présenter des formes urbaines exemplaires en matière d'optimisation et d'animation de l'espace c'est-à-dire (non cumulatif) : - être intégrées à une construction mêlant du logement ; - être implantées sur plusieurs niveaux de commerce ; - permettre la reconquête d'un local commercial vacant ou l'urbanisation d 'une dent creuse. Les cellules commerciales doivent faire l'objet d'un traitement architectural qualitatif afin de s'intégrer dans le paysage urbain. Il convient d’aménager des parcs de stationnement souterrains ou en toiture ou en ouvrage intégrant un traitement architectural et paysager.

33 En 2014, la communauté de communes concentre 4,5 % des entreprises du département, soit 611 entreprises. La ville de Saint-Martin-d’Auxigny concentre à elle seule 19 % de ces entreprises.

La communauté de communes offre 1 223 postes d’établissement essentiellement concentrés sur les communes de Vasselay, Fussy et Saint-Martin-d’Auxigny.

Evolution du nombre d’entreprises (2011-2014)

Sur cette période le nombre d’entreprises de la communauté de communes augmente (19,3 %), de façon nettement supérieure au département et à la région.

On constate cette même évolution sur l’ensemble des communes.

Moyennes : Evolution du nbre d'entreprises 2011-2014 -- CC -- département - région - France Vignoux-sous-les-Aix

Vasselay

Saint-Palais

Saint-Martin-d'Auxigny

Saint-Georges-sur-Moulon

Saint-Éloy-de-Gy

Quantilly

Pigny

Menetou-Salon

Fussy

Allogny

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%

Taux de création d’entreprises par rapport au nombre d’entreprise (2014)

Le taux de création d’entreprises de la communauté de communes est de 9,8 %. Il est inférieur à celui du département (12,3%) et à celui de la région (13,4%).

On note une certaine disparité du taux de création des entreprises avec une concentration marquée sur les communes de Saint-Georges-sur-Moulon et Saint-Eloy-de-Gy.

34 Postes des établissements (2014) par rapport au nombre d’actifs résidents (2012) Ce ratio a pour seul but de mesurer la concentration de l’emploi

La communauté de communes offre moins de postes qu’elle n’héberge d’actifs. Le rapport entre les postes des établissements et le nombre d’actifs résident est de 33 %, nettement inférieur au rapport départemental qui est de 74,5 %, à l’exception de la commune de Vasselay qui a un rapport supérieur à celui du département (77%) grâce notamment à la présence de l’entreprise SOFAXIS qui compte plus de 200 employés.

Moyennes : -- Cdc Postes des entreprises par rapport aux actifs résidents -- département - région - France Vignoux-sous-les-Aix

Vasselay

Saint-Palais

Saint-Martin-d'Auxigny

Saint-Georges-sur-Moulon

Saint-Éloy-de-Gy

Quantilly

Pigny

Menetou-Salon

Fussy

Allogny

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90%

35 Synthèse

Forces Faiblesses • Sur la période 2011-2014, l’évolution du • Le taux de création d’entreprises est faible à nombre d’entreprises de la communauté de Vasselay, Fussy, très faible à Menetou-Salon. communes est très supérieure à celles du département, de la région et de la France. • L’évolution est positive sur toutes les communes de la communauté. • L’augmentation est très importante à Saint- Eloy-de-Gy et Vasselay. • Le taux de créations d’entreprises de la communauté de communes est de 9,8 %. Il est inférieur à celui du département, de la région et de la France . • Il est important à Saint-Eloy-de-Gy.

Enjeux et recommandations

→ Pérenniser l’emploi en développant les infrastructures (transports, services, accès au numérique, etc.)

→ Sédentariser les actifs, densifier les pôles d’activité disposant de services (commerces, crèches, numérique et transport) pour permettre l’implantation d’entreprises.

→ Développer les zones de covoiturage et l’intermodalité.

→ Identifier les espaces urbanisables à proximité des pôles d’emploi afin de limiter les distances parcourues, la pollution et améliorer la qualité de vie.

36 Sur le plan social Source : INSEE

Revenu moyen par foyer fiscal

Le revenu moyen par foyer fiscal de la communauté de communes est de 27 446 €, il est supérieur à celui du département (22 543 €), de la région (24 757€) et de la France métropolitaine (25 653€) . Moyennes : Revenus fiscaux moyens 2012 -- CDC -- département - région - France Vignoux-sous-les-Aix

Vasselay

Saint-Palais

Saint-Martin-d'Auxigny

Saint-Georges-sur-Moulon

Saint-Éloy-de-Gy

Quantilly

Pigny

Menetou-Salon

Fussy

Allogny

0 € 10 000 € 20 000 € 30 000 € 40 000 €

Huit communes sur onze ont des revenus moyens supérieurs à 25 000€, avec des maximas supérieurs à 30 000 € à Vasselay, Pigny et Fussy.

Seules les communes de Saint-Palais, Saint-Martin-d’Auxigny et Menetou-Salon ont des revenus fiscaux moyens inférieurs à 25 000€.

Le chômage

Le taux de chômage de la communauté de communes (8,04%) est plus faible que celui du département (13,27%), de la région (12%) et de la France métropolitaine (12,7%)

Le taux de chômage est faible (inférieur à 10%) pour l’ensemble des communes à l’exception de Saint- Martin-d’Auxigny (10 %).

37 Moyennes : Taux de chômage 2012 -- CC Taux de chômage 2012 -- département - région Vignoux-sous-les-Aix - France Vasselay Saint-Palais Saint-Martin-d'Auxigny Saint-Georges-sur-Moulon Saint-Éloy-de-Gy Quantilly Pigny Menetou-Salon Fussy Allogny

-2% 0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14%

La pauvreté

Le taux de ménages pauvres de la communauté de communes (5%) est inférieur à celui du département (10,1%), de la région (8,3%) et de la France métropolitaine (10,2%).

Le taux de ménages pauvres est faible pour l’ensemble des communes à l’exception de Saint-Martin- d’Auxigny (7,3%) qui reste bien en deçà des moyennes départementales et régionales.

Taux de ménages pauvres 2013

Vignoux-sous-les-Aix Vasselay Moyennes : -- CDC Saint-Palais -- département Saint-Martin-d'Auxigny - région - France Saint-Georges-sur-Moulon Saint-Éloy-de-Gy Quantilly Pigny Menetou-Salon Fussy Allogny

0% 2% 4% 6% 8% 10% 12%

38 Synthèse

Forces Faiblesses • Un revenu moyen par foyer fiscal supérieur à celui du département, de la région et de la France. • Un revenu moyen par foyer fiscal supérieur à 25 000€ pour 8 des 11 communes avec des maxima, supérieurs à 30 000€ pour 3 communes. • Un taux de chômage faible et très inférieur à ceux du département, de la région et de la France. • Un taux de ménages pauvres très inférieur au taux départemental, régional et national. • Un taux de ménages pauvres faible pour l’ensemble des communes à l’exception de Saint-Martin-d’Auxigny (toujours inférieur aux taux départemental, régional et national).

Enjeux et recommandations

Les indicateurs concernant les revenus des ménages, la pauvreté et le chômage sont positifs, cependant,il conviendra de :

 favoriser la mixité sociale,  assurer de la prise en compte des besoins des personnes fragiles (enfants, handicap, personnes âgées...) et des personnes pauvres dans les projets.

39 Attractivité

L’attractivité par rapport à l’emploi (Source Insee 2010 8 )

En 2010, l’aire urbaine de Bourges comprend 72 communes.

Toutes les communes de la communauté appartiennent à l’aire urbaine de Bourges : au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou les communes attirées par celui-ci.

Seule la commune de Fussy appartient à la couronne du grand pôle au sens de l’INSEE.

8 Définition INSEE du zonage en aires urbaines 2010 Une aire urbaine ou "grande aire urbaine" est un ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de plus de 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci. Le zonage en aires urbaines 2010 distingue également : - les "moyennes aires", ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle (unité urbaine) de 5 000 à 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci. - les "petites aires", ensemble de communes, d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle (unité urbaine) de 1 500 à 5 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci. Le zonage est basé sur les données du recensement 2008.

40 41 Depuis 1982, l’aire urbaine s’étend sur 40 communes supplémentaires. Entre 1999 et 2004, elle a fortement progressé et elle couvre l’ensemble de la communauté de communes telle que constituée aujourd’hui.

Alors que l’aire urbaine de Bourges comprend déjà Fussy, Vasselay, Saint-Eloy-de-Gy, Pigny, Saint-Georges- sur-Moulon, Vignoux-sous-les-Aix en 1962, elle s’est étendue en 1990 au nord de la communauté en intégrant : Allogny, Saint-Martin-d’Auxigny, Saint-Palais, Quantilly et Menetou-Salon.

42 L’attractivité par rapport aux commerces et aux services (Source Insee du zonage des “Bassins de vie” 2012 9 )

10 communes de la communauté de communes appartiennent au bassin de vie de Bourges.

Seule la commune d’Allogny est en dehors du bassin de vie de Bourges et intégrée au bassin de vie de Mehun- sur-Yèvre.

Les bassins de services intermédiaires10 identifiés en 2003 par l’INSEE distinguaient : - le bassin de services intermédiaires de Saint-Martin-d’Auxigny composé de Saint-Martin-d’Auxigny, Menetou-Salon, Quantilly, Saint-Georges-sur-Moulon et Saint-Palais. Pour ces communes, Saint-Martin- d’Auxigny joue le rôle de pôle principal ; - le bassin de services intermédiaires de Bourges comprenant les communes d’ Allogny, Saint-Eloy-de-Gy, Vasselay, Fussy, Pigny et Vignoux-sous-les-Aix.

9 Définition INSEE du zonage des bassins de vie 2012 Le bassin de vie constitue le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès aux équipements et services les plus courants. On définit tout d’abord un pôle de services comme une commune ou unité urbaine disposant d’au moins 16 des 31 équipements intermédiaires. Les zones d’influence de chaque pôle de services sont ensuite délimitées en regroupant les communes les plus proches, la proximité se mesurant en temps de trajet, par la route à heure creuse. Les équipements intermédiaires mais aussi les équipements de proximité sont pris en compte. La méthode ANABEL permet enfin d’agréger par itérations successives les communes et de dessiner le périmètre des bassins de vie comme le plus petit territoire sur lequel les habitants ont accès aux équipements et services les plus courants. Le zonage en bassins de vie apporte un complément à travers l’analyse de la répartition des équipements et de leur accès. Son principal intérêt est de décrire les espaces non fortement peuplés, c’est-à-dire les bassins de vie construits sur des unités urbaines de moins de 50 000 habitants. 10 Le zonage des Bassins de Services Intermédiaires (BSI), portion de territoire à l’intérieur de laquelle les habitants réalisent la plus grande partie de leurs déplacements pour fréquenter les commerces et services, a été créé par l’INSEE en 2003, en vue de servir d’ébauche au premier découpage du territoire français en Bassins de Vie (BV), qui a été finalisé pour sa part en 2004.

43 44 4

ENVIRONNEMENT

45 46 Assainissement

Eaux usées

Assainissement non collectif :

Le schéma directeur d’assainissement établissant les zones d’assainissement autonome et collectif doit être réalisé conformément aux articles R 2224-7 à 9 du code général des collectivités territoriales, sous la forme d’un zonage par exemple.

Chaque zonage doit faire l’objet d’une enquête publique et une délibération après enquête doit être établie par la collectivité afin d’être recevable et opposable aux tiers.

Toutes les collectivités ont élaboré et validé leur zonage d’assainissement à l'exception de la commune de Saint-Eloy-de-Gy. En effet cette commune a réalisé son zonage en 2000 mais il n'a pas été soumis à enquête publique, c'est pourquoi cette collectivité devra éventuellement réviser son zonage d’assainissement et le valider par un passage en enquête publique et la prise d’une délibération à l’issue.

Le schéma directeur d'assainissement établissant les zones d'assainissement autonome et collectif doit être réalisé conformément aux articles R 2224-7 0 9 du code général des collectivités territoriales, sous la forme d'un zonage par exemple.

Assainissement collectif :

Toutes les communes possèdent des systèmes de traitement des eaux usées collectif. Ces ouvrages disposent d’autorisation administrative, il s'agit de :

Station de traitement Type Capacité en équivalent-habitants (EH) Allogny Boues Activées 900 Fussy Boues Activées 1 850 Menetou-Salon Boues Activées 3 100 Pigny Filtres plantés de roseaux 750 Quantilly Lagunage naturel 200 St-Georges-sur-Moulon Boues Activées 2 800 St-Martin-d’Auxigny St-Palais Lagunage naturel 300 Vignoux-sous-les-Aix Lagunage naturel 600 St-Eloy-de-Gy 533 Bourgneuf Lagunage naturel 500 Vasselay Lagunage naturel 600

Les travaux de construction d’une nouvelle station d’épuration de type Boues Activées d’une capacité de 950 équivalent-habitants (EH) sont en cours sur la commune de Vasselay. Un arrêté préfectoral a été délivré pour cette dernière.

47 La commune de Fussy réalise actuellement des travaux de réhabilitation de réseau et d’équipement d’autosurveillance. Elle doit également augmenter la capacité de stockage des boues de la station d’épuration d’ici deux ans.

La commune de Saint-Eloy-de-Gy a fait l’objet d’une mise en alerte en date du 23 décembre 2013 pour la mise en conformité de son système d’assainissement. En effet, la commune devait engager une réflexion sur la construction d’une nouvelle station d’épuration plus importante et plus performante pour le bourg. La commune a déjà réalisé un diagnostic de tout son système d’assainissement et établi un programme de travaux. En 2016, elle doit lancer des travaux de réhabilitation des réseaux d’eaux usées puis la construction d’une nouvelle station d’épuration.

La disposition 3C-1 du SDAGE stipule que « les travaux relatifs aux réseaux d'assainissement s'appuient sur une étude diagnostic de moins de 10 ans et que « pour les agglomérations de plus de 10 000eh » et « pour les agglomérations de plus de 10 000eh, les maîtres d'ouvrage s'orientent vers la mise en place d'un diagnostic permanent ». Ainsi, tous travaux sur le réseau de collecte d'eaux usées s'appuient sur une étude diagnostic de moins de 10 ans. Les éventuelles extensions de réseau de collecte d'eaux usées devront être confrontées aux travaux nécessaires à la bonne gestion patrimoniale du réseau existant.

Enjeux et recommandations

Confronter les extensions d’urbanisation à la capacité nominale des stations de traitement des eaux usées (STEU) et à la charge entrante en démontrant la compatibilité de l’extension de l’urbanisation à la capacité du système d’assainissement avec une attention particulière portée sur les communes de Vasselay et Saint-Eloy-de-Gy.

Eaux pluviales :

Le développement de l’urbanisation s’accompagne généralement d’un accroissement de l’imperméabilisation des sols et donc de ruissellement des eaux pluviales.

Ce ruissellement peut avoir pour conséquence : - d’accroître les risques d’inondations, en particulier dans les territoires déjà concernés par ce phénomène, - d’augmenter le risque de pollution des milieux aquatiques (cours d’eau et eaux souterraines) en raison du lessivage des sols artificialisés et de l’écoulement des eaux de pluie ainsi chargées de substances polluantes vers les nappes ou rivières.

C’est pourquoi, les collectivités doivent réaliser, en application de l’article L 2224-10 du code général des collectivités territoriales, un zonage pluvial déterminant : – des zones où des mesures doivent être prises pour limiter l’imperméabilisation des sols et pour assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement, – des zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel et, en tant que de besoin, le traitement des eaux pluviales et de ruissellement lorsque la pollution qu’elles apportent au milieu aquatique risque de nuire gravement à l’efficacité des dispositifs d’assainissement.

48 Les zones délimitées en application de l’article L 2224-10 du CGCT doivent figurer en annexe du PLU (article R 151-3 du code de l’urbanisme).

La maîtrise du ruissellement des eaux pluviales est par conséquent un enjeu important à intégrer lors de la réalisation des documents d’urbanisme.

Le PLU devra notamment prévoir des dispositions dans le règlement visant à limiter l’imperméabilisation des sols et à assurer la maîtrise du débit et de l’écoulement des eaux pluviales et de ruissellement.

À cet fin, le règlement pourra privilégier certains aspects tels que les écoulements ralentis par la création de noues, à chaque fois que cela est possible, et par des bassins tampons, et par la récupération à la parcelle, par des toitures végétalisées, des espaces extérieurs perméables, des citernes de récupérations, etc.

Par ailleurs, l’étude s’appuiera sur les dispositions figurant au chapitre 3D du SAGE Loire Bretagne, notamment en ce qui concerne les valeurs de débits de fuite des rejets vers les réseaux.

La disposition 3D-2 du SDAGE stipule que : « le rejet des eaux de ruissellement résiduelles dans les réseaux séparatifs eaux pluviales puis dans le milieu naturel sera opéré dans le respect des débits acceptables par ces derniers et de manière à ne pas aggraver les écoulements naturels avant aménagement. Dans cet objectif, les SCoT ou, en l'absence de SCoT, les PLU et cartes communales comportent des prescriptions permettant de limiter cette problématique. À ce titre, il est fortement recommandé que les SCoT mentionnent des dispositions exigeant, d'une part des PLU qu’ils comportent des mesures relatives à l’imperméabilisation et aux rejets à un débit de fuite limité appliquées aux constructions nouvelles et aux seules extensions des constructions existantes, et d'autre part des cartes communales qu'elles prennent en compte cette problématique dans le droit à construire. En l’absence de SCoT, il est fortement recommandé aux PLU et aux cartes communales de comporter des mesures respectivement de même nature. À défaut d’une étude spécifique précisant la valeur de ce débit de fuite, le débit de fuite maximal sera de 3 l/s/ha pour une pluie décennale. »

Ainsi, il convient que la collectivité s’interroge quant à l’impact d’un débit de fuite de 3 l/s/ha. Tout autre valeur inscrite dans le document d’urbanisme devra faire l’objet d’une étude hydraulique.

Une gestion intégrée de l’eau incite à travailler sur l’ensemble du cycle de l’eau d’un territoire (eaux usées, eaux pluviales, eau potable, eaux naturelles et d’agrément, etc.) et à associer l’ensemble des acteurs au sein d’une collectivité (urbanisme, voirie, espaces verts, usagers, etc). La gestion intégrée des eaux pluviales est ainsi reconnue comme une alternative à la gestion classique centralisée dite du « tout tuyau ».

Enjeux et recommandations

Adopter des mesures de prévention au regard de l’imperméabilisation des sols visant la limitation du ruissellement par le stockage et la régulation des eaux de pluie conformément au SDAGE.

49 Ressource en eau

Prélèvements

Certaines communes sont classées en Zone de Répartition des Eaux (cf. arrêté préfectoral n°2006-1-338 du 23/02/2006).

Ce classement en ZRE vise à mieux contrôler les prélèvements d’eau afin de restaurer l’équilibre entre la ressource et les prélèvements. Il a pour conséquence principale de renforcer le régime de déclaration et d’autorisation des prélèvements en eaux. Ainsi tout prélèvement est soumis à autorisation dès lors qu’il dépasse une capacité de 8 m3/h et à déclaration si sa capacité est inférieure à 8 m3/h. Cependant, aucun nouveau prélèvement ne pourra être autorisé dans cette zone, sauf pour motif d’intérêt général, tant qu’un meilleur équilibre n’aura pas été durablement restauré entre les ressources en eau et les usages.

Autre conséquence importante, pour l’ensemble des prélèvements non domestiques soumis à autorisation (capacité supérieure à 8m3/h), une consignation mensuelle des volumes prélevés doit être effectuée et transmise une fois par an aux services de l’État.

Alimentation en eau potable

Aucun captage d’eau destinée à la consommation humaine n’est présent sur le territoire concerné par le projet de PLU(i). En revanche, la commune de Menetou-Salon est concernée par le futur périmètre de protection immédiate satellite des captages des Prés de Grouère situés sur la commune de et exploités par le SMIRNE. Le territoire de Menetou-Salon est également concerné par le bassin d’alimentation de ces captages, qui fait l’objet d’un plan d’action pour la réduction des pollutions diffuses d’origine agricole.

Des précisions sont disponibles auprès de l’Agence Régionale Santé (ARS).

Lorsque la procédure d’établissement des périmètres de protection est en cours, et que les prescriptions de l’hydrogéologue agréé en matière d’hygiène publique sont connues, la prise en compte de ces prescriptions par le zonage et le règlement d’urbanisme est à étudier.

Lorsque des périmètres de protection ont été institués, l’arrêté et le rapport hydrogéologique sont disponibles sur : https://orobreg.sante.gouv.fr/ (module sécurisé, accès après signature d'une convention).

Les résultats des dernières analyses d’eau et les bilans annuels sont disponibles sur : http://www.ars.centre-val-de-loire.sante.fr/Eaux-de-consommation.90943.0.html

Habitations non desservies par le réseau public : Les ressources privées destinées à la consommation humaine, autres que celles réservées à l’usage personnel d’une famille (déclaration en mairie), doivent faire l’objet d’une autorisation préfectorale. L’extension de ces constructions devra être conditionnée à la desserte par un réseau public d’eau potable ou à la compatibilité du projet avec les prescriptions de l’arrêté préfectoral d’autorisation. Pour les constructions d’habitation (à usage unifamilial), en l’absence du réseau public notamment en zone agricole naturelle, l’autorisation n’est pas exigée, toutefois une déclaration doit être faite auprès de la mairie (article L.1321-7 alinéa III du code de la santé publique).

50 Enjeux et recommandations

L'organisation de la distribution de l'eau potable, le réseau de distribution et les ouvrages connexes, le rendement du réseau, la sécurisation de l'approvisionnement ainsi que leur évolution seront présentés dans le document d’urbanisme.

Il conviendra de :

• Vérifier et présenter dans le rapport de présentation du document d’urbanisme l’adéquation d’un point de vue quantitatif, entre la ressource mobilisable les capacités du réseau de distribution et l'évolution prévisionnelle de la population.

• Identifier les constructions non desservies par le réseau public.

51 Milieux aquatiques et biodiversité

Les acteurs

Les syndicats de rivière

Les syndicats de rivières coordonnent des actions d’entretien, d’aménagement et de restauration des cours d’eau à l’échelle d’un bassin versant. La mise en œuvre des actions se fait suite à une phase de diagnostic.

Le territoire est concerné par les syndicats de rivière suivants :

- Le syndicat intercommunal d’aménagement de la vallée du Barangeon (SIAVB) : la phase de diagnostic est terminée et le programme d’action est en cours de réalisation. Le SIAVB emploie un chargé de mission rivière. Syndicat intercommunal d’Aménagement de la Vallée du Barangeon Mairie de Vignoux-sous-Barangeon 25, rue de la République 18500 VIGNOUX-SUR-BARANGEON 06 71 52 45 90 [email protected]

Sur le territoire, les communes d’Allogny et Saint-Palais font partie du SIAVB.

- Le Pays -Sologne travaille sur le bassin des Sauldres : la phase de diagnostic est terminée et le programme d’action est en cours d’élaboration. Le Pays Sancerre Sologne emploie un chargé de mission rivière. Syndicat mixte du Pays de Sancerre Sologne 7, rue de la Gare 18260 VAILLY-SUR-SAULDRE 02 48 73 99 01 [email protected]

Sur le territoire, la commune de Menetou-Salon fait partie du bassin des Sauldres.

- Le syndicat intercommunal de la vallée de l’Yèvre (SIVY) : la phase de diagnostic est terminée et le programme d’action va être lancé. Le SIVY emploie deux chargés de mission rivière. SIVY Mairie de Bourges 11, rue Jacques Rimbault CS 50003 18020 BOURGES Cedex 02 18 81 00 19 [email protected]

Toutes les communes de l’EPCI font partie du SIVY.

52 Les associations agréées pour la pêche et la protection du milieu aquatique (AAPPMA)

Les AAPPMA gèrent les droits de pêche et participent activement à la protection et à la surveillance des milieux aquatiques. Elles peuvent donc être une source d’information en ce qui concerne les enjeux liés aux milieux aquatiques. Elles sont regroupées au sein d’une fédération départementale qui emploie un chargé de mission et deux animateurs. FDPPMA 103, rue de Mazières 18000 Bourges 02 48 66 68 90 [email protected]

Il n'y a pas d'AAPPMA qui ont leur siège sur le territoire.

Les cours d’eau

Une carte des cours d’eau du Cher a été élaborée : elle recense les cours d’eau le long desquels le couvert environnemental, prévu par l’article D.615-46 du code rural, doit être implanté en priorité (arrêté préfectoral 2008-1-611 du 2 juin 2008 modifié). Cette carte constitue également la position, à priori, du service de police de l’eau sur l’application de la réglementation relative aux cours d'eau pour l’ensemble des usagers. Elle est accessible grâce au lien suivant : http://cartelie.application.developpement-durable.gouv.fr/cartelie/voir.do? carte=conditionnalite&service=DDT_18

Bassin versant du Moulon : Le bassin versant du Moulon et ses affluents couvrent environ 53 % du territoire. Ce bassin est classé en deuxième catégorie piscicole. Ceci signifie que les cyprinidés (poissons blancs) dominent. Les espèces piscicoles présentes peuvent supporter des variations en termes de qualité et de débit des eaux. Ce bassin présente des enjeux liés à la morphologie de la rivière et à la qualité du milieu naturel. La présence de nombreux ouvrages transversaux (seuils, anciens moulins, plans d’eau) constitue des obstacles à la continuité écologique. La chenalisation (recalibrage et rectification), l’absence de la ripisylve et l’activité agricole (vergers et cultures de céréales) induisent des milieux de qualité médiocre. Plusieurs tronçons du Moulon, de "Detry", commune de Fussy à la confluence avec l'Auron, commune de Bourges constituent des frayères et zones d'alimentation ou de croissance pour la faune piscicole et plus particulièrement le brochet. Un inventaire des secteurs les plus favorables (boires, bras morts, mares, etc.) pourrait permettre de les intégrer dans des zones suffisamment protectrices.

Bassin du Croulas et de l’Annain : Le bassin du Croulas et de l’Annain et leurs affluents couvrent environ 26 % du territoire. Ce bassin est classé en deuxième catégorie piscicole. Ceci signifie que les cyprinidés (poissons blancs) dominent. Les espèces piscicoles présentes peuvent supporter des variations en termes de qualité et de débit des eaux. Le bassin du Croulas et de l’Annain et leurs affluents présentent un enjeu fort en termes de continuité écologique car certains tronçons jouent un rôle de réservoir biologique. Il est nécessaire d’assurer la protection des poissons migrateurs (Anguille). À ce titre aucun nouvel ouvrage ne pourra être autorisé s’il

53 constitue un obstacle à la continuité écologique et les ouvrages existants doivent être gérés, entretenus et équipés de manière à assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs.

Bassin versant du Barangeon : Le bassin versant du Barangeon et ses affluents couvrent environ 14 % du territoire. Ce bassin est classé en première catégorie piscicole. Ceci signifie que les salmonidés (truites) dominent. Les espèces piscicoles présentes sont donc particulièrement sensibles à la qualité de l’eau, à sa température, aux pollutions, notamment en période d’étiage. Ce bassin présente un enjeu fort en termes de continuité écologique car certains tronçons jouent un rôle de réservoir biologique. Il est nécessaire d’assurer la protection des poissons migrateurs (Anguille) et des écrevisses à pattes blanches. À ce titre aucun nouvel ouvrage ne pourra être autorisé s’il constitue un obstacle à la continuité écologique et les ouvrages existants doivent être gérés, entretenus et équipés de manière à assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs. L’écrevisse à patte blanche est présente en tête du bassin du Barangeon et ses affluents. Cette espèce menacée est très sensible à la qualité de l’eau (Ph, température, composition) et des milieux aquatiques (disponibilité en abris). Elle peut néanmoins être présente dans des milieux variés (cours d’eau de taille différentes). Sa présence constitue un enjeu de préservation mais aussi un indicateur de la bonne qualité de l’eau et des milieux. Il conviendra donc de préserver le biotope de cette espèce et plus particulièrement de garantir un bon état des berges en les préservant de toute urbanisation. Le piétinent par le bétail et l’absence de ripisylve représentent aussi des menaces importantes pour l’espèce.

Bassin versant de la : Le bassin versant de la petite Sauldre et ses affluents couvrent environ 7 % du territoire. Ce bassin est classé en première catégorie piscicole. Ceci signifie que les salmonidés (truites)/cyprinidés (poissons blancs) dominent. Les espèces piscicoles présentes sont donc particulièrement sensibles à la qualité de l’eau, à sa température, aux pollutions, notamment en période d’étiage. Ce bassin présente un enjeu fort en termes de continuité écologique car certains tronçons jouent un rôle de réservoir biologique. Il est nécessaire d’assurer la protection des poissons migrateurs (Anguille) et les écrevisses à pattes blanches. À ce titre aucun nouvel ouvrage ne pourra être autorisé s’il constitue un obstacle à la continuité écologique et les ouvrages existants doivent être gérés, entretenus et équipés de manière à assurer le transport suffisant des sédiments et la circulation des poissons migrateurs. L’écrevisse à patte blanche est présente en tête du bassin de la petite Sauldre et ses affluents. Cette espèce menacée est très sensible à la qualité de l’eau (Ph, température, composition) et des milieux aquatiques (disponibilité en abris). Elle peut néanmoins être présente dans des milieux variés (cours d’eau de taille différentes). Sa présence constitue un enjeu de préservation mais aussi un indicateur de la bonne qualité de l’eau et des milieux. Il conviendra donc de préserver le biotope de cette espèce et plus particulièrement de garantir un bon état des berges en les préservant de toute urbanisation. Le piétinent par le bétail et l’absence de ripisylve représentent aussi des menaces importantes pour l’espèce.

54 Les plans d’eau

Les plans d’eau peuvent-être préjudiciables à l’environnement à cause des modifications de la qualité de l’eau (réchauffement, modifications chimiques), des pertes en eau par évaporation et des impacts sur la dynamique des cours d’eau qu’ils occasionnent. La construction de nouveaux plans d’eau ou l’agrandissement de plans d’eau existants (sauf réserves de substitution, plans d'eau de barrages destinés à l'alimentation en eau potable et à l'hydroélectricité relevant de l'article 4-7 de la Directive Cadre sur l’Eau, lagunes de traitement des eaux usées, plans d'eau de remise en état des carrières et retenues collinaires pour l'irrigation) doivent justifier d’un intérêt économique et/ou collectif. Par ailleurs, ils ne sont pas autorisés sur les communes suivantes :

Communes Motivation de l’interdiction Allogny, Fussy, Pigny, Quantilly, Zone de Répartition des Eaux (insuffisance de la ressource en eau par Saint-Eloy-de-Gy, Saint-Georges- rapport aux besoins) sur-Moulon, Saint-Martin- d'Auxigny, Vasselay, Vignoux- sous-les-Aix. Allogny, Menetou-Salon, Saint- Présence de réservoirs biologiques Eloy-de-Gy, Saint-Martin- d'Auxigny, Saint-Palais, Vasselay, Pour partie les communes Densité de plans d’eau importante d'Allogny, Menetou-Salon, Saint- Martin-d'Auxigny et Saint-Palais

Les frayères

Un inventaire des frayères et zones d'alimentation ou de croissance de la faune piscicole au sens de l'article L432-3 du code de l'environnement a été réalisé et validé par l’arrêté préfectoral n°2012-1-1361 du 15 novembre 2012 pour le département du Cher. Cet arrêté vise à identifier les frayères et zones d’alimentation ou de croissance afin de renforcer leur protection.

Le territoire est concerné par des zones de frayères ou zone d’alimentation ou de croissance voir tableau en Annexe 1

Enjeux et recommandations

Les cours d'eau ou tronçons de cours d'eau devront faire l'objet d'une attention particulière. Il convient notamment de prendre les dispositions nécessaires pour que d'éventuelles constructions à proximité de ces cours d'eau n'entraînent pas la destruction de frayère. Notamment, il est important de préserver le lit majeur (zone naturellement inondable) et les annexes hydrauliques (bras morts, boires, mares, ...) de toutes constructions sur les zones identifiées comme des frayères à brochets.

Une attention particulière sera observée sur l'étang de la Foresterie situé sur la commune d'Allogny où l'on note la présence d'écrevisses à pieds blancs, espèce menacée et sensible,qu'il conviendra de préserver en garantissant un bon état des berges, en évitant le piétinement de celles-ci par le bétail, et en les préservant de toute urbanisation.

55 Les zones humides

Les zones humides doivent être préservées car elles contribuent à : – la régulation des débits des cours d’eau et des nappes souterraines. Elles ont un effet tampon sur les les étiages et les inondations. – la filtration des polluants, – l’auto-épuration du milieu, – la bonne qualité biologique du milieu. De nombreuses espèces végétales et animales sont inféodées à la présence des zones humides pour tout ou partie de leur cycle de vie.

Plusieurs documents répertorient les zones humides à différentes échelles et peuvent donner des indications. Ils ont cependant leurs limites et doivent être complété par un inventaire plus fin au niveau local (voir Guide pour la prise en compte des zones humides – DREAL Centre-Val de Loire – janvier 2016) :

- L’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et Agrocampus Ouest ont publié une carte des milieux potentiellement humides en France :http://geowww.agrocampus-ouest.fr/web/ - Le Schéma Régional de Cohérence Écologique (SRCE), adopté le 16 janvier 2015 par le Préfet de région, présente une sous-trame des milieux humides. - Une pré-étude a été réalisée par le conseil départemental du Cher

Enjeux et recommandations

Une démarche de caractérisation des zones de probabilité de présence des zones humides a été menée par le SAGE Yèvre-Auron et le SAGE Cher amont. L’établissement public de coopération intercommunale est invité à se rapprocher des animateurs des SAGE afin d'obtenir ces éléments d'inventaires et les intégrer au PLUi. Un inventaire des zones humides devra être réalisé par un bureau d’études ayant des compétences techniques en environnement (voir Guide pour la prise en compte des zones humides – DREAL Centre-Val de Loire- janvier 2016).

56 Forêt

Les surfaces boisées et le taux de boisement de chaque commune sont les suivants :

superficie en ha Allogny 4 154 82% Fussy 132 12% Menetou-Salon 1 107 29% Pigny 66 8% Quantilly 163 13% Saint-Eloy-de-Gy 1 549 49% Saint-Georges-sur-Moulon 34 4% Saint-Martin-d'Auxigny 816 33% Saint-Palais 669 25% Vasselay 306 15% Vignoux-sous-les Aix 105 7%

Les moyennes départementales et nationales du taux de boisement se situent aux alentours de 25 %. L'ouest et le nord du territoire sont concernés par de grands massifs sous régime domaniale. Le cœur du territoire est plus clairsemé

Les communes ci-dessous sont concernées par des forêts domaniales (FD), des forêts communales (FC) ou sectionnales (FS), gérées par l’ONF, bénéficiant des servitudes relatives à la protection des lois et forêts soumises au régime forestier : - Allogny : FD d’Allogny, FC d'Allogny - Saint-Eloy-de-Gy : FD d’Allogny et FC Saint-Eloy-de-Gy - Saint-Martin-d'Auxigny : FD d'Allogny et FC de Saint-Martin-d'Auxigny - Saint-Palais : FD de Saint-Palais - Vasselay : FD d'Allogny - Vignoux-sous-les-Aix: FC de Vignoux-sous-les-Aix

Enjeux et recommandations

Préserver les haies et les petits boqueteaux sur la partie sud du territoire, faiblement boisée.

57 Zonages environnementaux

Les communes de Fussy, Pigny, Quantilly et Vignoux-sous-les-Aix ne sont concernées par aucun zonage environnemental. Les autres communes sont concernées par les sites suivants :

Tableau de zonage en Annexe 2

L’espace Naturel Sensible du Coteau du Coillart situé à Saint-Georges-sur-Moulon devra également être pris en compte dans le cadre de tout aménagement.

Le classement des secteurs classés « Natura 2000 » en zone non urbanisable est à privilégier, dans un souci de cohérence des réglementations relatives à l’environnement et à l’urbanisme.

Toutefois, si tel n’est pas le cas : ü dans les zones d’urbanisation ou d’aménagement envisagées sur un site Natura 2000 ou à proximité immédiate, les documents d’urbanisme doivent comporter une localisation précise des habitats et espèces d’intérêt européen justifiant la désignation du site. Cette localisation permettra ainsi de s’assurer de l’éventuelle absence d’incidence significative du document d’urbanisme au regard du zonage retenu. ü les zones à retenir pour un inventaire faune/flore/milieux sont certaines zones U si elles comportent des secteurs non construits de taille importante, les zones à urbaniser AU, certaines naturelles N si des aménagements importants y sont prévus (campings, parcs de loisirs, …).

Enjeux et recommandations

→ Encourager le maintien voire la restauration des mosaïques de milieux humides associées aux vallées (Cher, Yèvre, Auron et affluents).

→ Encourager le maintien voire la restauration des prairies associées aux vallées riveraines.

→ Encourager le maintien voire la restauration des milieux acidiphiles ponctuels en mosaïques avec des zones humides à l’ouest (bassin de l’Yèvre).

58 Energies renouvelables

Le parc éolien

Aucune commune n'est située en zone favorable au développement de l'énergie éolienne identifiée dans le schéma régional éolien.

Extrait du schéma régional éolien

Carte au 1/500 000° et caractéristiques des unités existantes ou en cours d’instruction

Pour rappel, le schéma régional éolien (SRE), annexé au SRCAE arrêté le 28/06/12, identifie les zones favorables au développement de l’énergie éolienne. Le potentiel éolien supplémentaire restant à valoriser dans ces zones favorables est évalué à 1 520 MW. L'implantation de parc éolien en dehors des zones favorables reste toutefois possible.

Le photovoltaïque

Le SRCAE prévoit d'atteindre une puissance de 253MW de production électrique à partir du solaire. Le département du Cher dispose d'une puissance installée de 32 MW au 30/09/15 (estimation DREAL). Le territoire du PLUi de la communauté de communes est un territoire rural et agricole ce qui le rend peu propice aux installations de centrales photovoltaïques au sol. Il convient donc de favoriser les installations de panneaux sur toiture ou sur sites dégradés.

59 La géothermie

L’objectif de 23 % d’énergies renouvelables en 2020 (Grenelle II) implique des objectifs ambitieux pour la géothermie : une multiplication par 6 de la production de chaleur à partir de géothermie entre 2006 et 2020. Le potentiel de développement de la géothermie en région Centre est important et ce, particulièrement pour les solutions sur aquifères superficiels.

Aucun projet notable n'est connu à ce jour sur le périmètre du PLUi.

Une évaluation de potentiel est accessible à l'adresse suivante : http://www.geothermie-perspectives.fr/espace- regional

Enjeux et recommandations

→ Favoriser l'installation de panneaux photovoltaïques sur toiture ou sur sites dégradés.

→ Inciter à la construction de bâtiments de haute performance énergétique.

60 5

PATRIMOINE, PAYSAGE ET AGRICULTURE

61 62 Patrimoine

Le territoire de la communauté de communes n'inclut ni site classé, ni site inscrit.

La cathédrale de Bourges a été inscrite au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO en 1992.

La visibilité de ce monument depuis la campagne environnante participe de son caractère remarquable. Certaines vues ont toutefois été récemment altérées par l’évolution de l’occupation du sol (urbanisation et infrastructures routières notamment). Il est donc souhaitable d’identifier les vues sur la cathédrale qui persistent et de prévoir les mesures nécessaires pour

• ne pas les obturer, notamment par la mise en œuvre de zones non aedificandi et de plafonds de hauteur de construction. • garantir la qualité architecturale des zones en covisibilité avec le monument.

L’impact d’une construction sur les vues sur la cathédrale ne se limite pas aux environs immédiats du nouveau bâtiment. Celui-ci peut altérer la perception du monument depuis des points de vue situés à plusieurs kilomètres.

Le périmètre de protection autour d'un monument historique peut être modifié par l'autorité administrative, comme le permettent l'article L621-30 du code du Patrimoine et la loi SRU du 13 décembre 2000, sur proposition de l'Architecte des Bâtiments de France, après accord de la commune ou des communes intéressées et enquête publique, de façon à désigner des ensembles d’immeubles, bâtis ou non, qui participent de l'environnement d'un monument historique, pour en préserver le caractère ou contribuer à en améliorer la qualité. Ainsi, l’Architecte des bâtiments de France pourrait proposer, sur la base d’un diagnostic réalisé par le bureau d’étude missionné pour l’élaboration du PLUi, un nouveau plan de servitude de protection de monuments historiques, parallèlement à la procédure d’élaboration du PLUi. Sur la base du diagnostic qui serait réalisé par le bureau d’étude, un « porter à connaissance » complémentaire formalisant la proposition de modification des périmètres de protection sera adressé à la commune.

Enjeux et recommandations

Il conviendra, lors de l’élaboration du document d’urbanisme, de tenir compte de son impact potentiel sur les différents points de vues sur la cathédrale, même si ceux-ci sont situés en dehors du périmètre de la communauté de communes.

La réalisation d’une étude paysagère commune visant à identifier les vues les plus remarquables sur la cathédrale de BOURGES et à proposer des mesures de protection adaptées apparaît donc souhaitable. Elle pourrait être menée conjointement avec les communautés de communes environnantes qui se sont engagées dans l’élaboration d’un PLUi.

Eléments à preserver qui ne font pas partie des monuments qui imposent des servitudes: voir tableau en Annexe 3

63 Le Paysage

Objectif du SCoT : valoriser la qualité paysagère du territoire

Il s’agit alors pour l’Agglomération Berruyère de s’engager dans le SCoT à préserver ces entités paysagères (paysages reconnus et protégés et paysages dits « ordinaires ») par : - le traitement des limites urbaines et des entrées de villages et villes ; - le traitement qualitatif des abords des grandes infrastructures routières (échangeurs autoroutiers) ; - les orientations paysagères et architecturales données aux futurs quartiers résidentiels et économiques ; - la définition des sites d'implantation des grands ouvrages liés à l'environnement (éolien, déchets, carrières…).

La communauté de communes est concernée d'une part par l'arboriculture et d'autre part par le vignoble de Menetou-Salon bénéficiant d'une AOC, couvrant 10 communes dont 4 situées sur le territoire, sur une superficie de 465 ha.

D’après l’atlas de paysage du Cher, la communauté de communes comprend 9 unités paysagères différentes dont 2 unités paysagères présentent des enjeux très importants et 2 unités des enjeux importants.

Unité paysagère Déclinaison locale Communes concernées Niveau d’enjeu Les paysages de bocages Les marges Solognotes Allogny Très important boisés Entre Pays Forts et Saint-Palais Sologne, le pseudo bocage Les paysages de plain et Plaine mixte de Saint-Eloi-de-Gy Très important bocage mêlés -Bourges Saint-Georges-sur- Plaine, bocage fantôme et Moulon périurbanité Vasselay Les paysages de relief La cuesta du Pays Fort Fussy Important La mise en scène du Pays Menetou-Salon Forts Saint-Georges-sur- Moulon Vassealy Vignoux-sous-les-Aix Les paysages de plaines La plaine aux horizons Fussy Important courts Menetou-salon Mosaïque de cultures et Pigny influence de Bourges Vignoux-sous-les-Aix http://www.cher.gouv.fr/Politiques-publiques/Amenagement-du-territoire-construction-logement- urbanisme/Atlas-des-paysages-du-Cher/Presentation-des-paysages-departementaux

64 Enjeux et recommandations

→ Il conviendra que le PLUi prévoit de :

• de préserver la qualité des paysages • d’encadrer l’évolution des habitations notamment dans le vignoble (en fixant les règles nécessaires pour garantir leur qualité architecturale et leur insertion paysagère). • préserver l'identité de la ville de Menetou-Salon et tout le potentiel en matière oenotouristique

→ Lors de la conception de projets de développement urbain, il conviendra de rechercher des solutions qui contribuent à maintenir ou améliorer la lisibilité paysagère des lisières urbaines.

65 Agriculture

Objectifs du SCoT :

Identifier les conflits éventuels d'usage entre le développement de l'urbanisation et l'exploitation agricole pour les anticiper et les éviter.

Associer les acteurs de l'agriculture à l'élaboration des PLU. Mettre en place une charte de bon voisinage entre les agriculteurs et les résidents. Prendre en compte les besoins liés à la circulation agricole afin de ne pas augmenter les obstacles ; le cas échéant prévoir des mesures compensatoires.

Limiter les extensions urbaines pour préserver l'agriculture.

De plus les zones A des PLU doivent : - autoriser uniquement les constructions justifiées par une activité agricole et reconnue. - obliger les constructions neuves à s'insérer harmonieusement dans leur environnement. - prévoir la reconversion ou l’évolution des bâtiments agricoles et des fermes lors des cessations d’activité des sièges d’exploitation ou dans le cadre de projets de diversification de l’activité agricole.

Nichée aux confins du Pays Fort, de la Sologne et de la Champagne-Berrichonne la communauté de communes fait partie du 2e bassin céréalier du Centre qui est, de loin, la première région française en termes de superficies en céréales et du territoire viticole du Val de Loire.

Les exploitations

Les exploitations sont de tailles moyennes et grandes, de productions diversifiées (cultures fruitières, cultures permanentes et viticulture).

En 2010, dans le Cher, la surface agricole utile (SAU) par exploitations atteint en moyenne 115 ha, soit 21 ha de plus que la moyenne régionale. La classe des exploitations de taille moyennes et grandes représente les trois-quarts des exploitations et concentrent 97% de la SAU départementale. Dans cette classe la taille moyenne des exploitations est de 147 ha.

Sur le territoire de la communauté de communes, la taille des exploitations était en moyenne de 70 ha en 2010, bien inférieure à la taille moyenne des exploitations du département.

Entre 2000 et 2010 le quart des exploitations du Cher ont disparu et la baisse se poursuit (- 7% sur la région Centre-Val de Loire de 2010 à 2013).

L’emploi agricole régional s’érode avec un rythme qui semble décélérer : entre 2000 et 2010, l’agriculture perdait 2 % de ses UTA (unités de travail annuel) tous les ans en moyenne, ce taux passe désormais sous la barre de 1 % entre 2010 et 2013.

66 Le vignoble

Le vignoble de l’appellation d’origine contrôlée - AOC- “Menetou-Salon” , depuis 1959, est localisé sur la partie Est de la communauté de communes et concerne 4 communes (Pigny, Quantilly, Vignoux-sous-les-Aix et Menetou-Salon).

Typologie des exploitations

45% 40% 35% 30% 25% 20% 15% 10% 5% 0% CC En Terres Vives Département du Cher

Grandes Cultures Maraîchages et horticulture Viticulture Cultures Fruitières et autres cultures permanentes Bovine orientation laitière bovine orientation élevage et viande Bovine lait, élevage et viande combinés Ovins, caprins et autres herbivores élevages hors sols Polyculture et polyélevage Non classées

Les surfaces agricoles

Les surfaces agricoles occupent plus de la moitié de la superficie du territoire national, et 60% du territoire de la région en 2014, le Cher étant dans la moyenne régionale. De par son orientation tournée vers les grandes cultures, le Centre a besoin de terres pour en assurer la production : la perte de foncier agricole due à l’urbanisation doit faire l’objet d’une attention particulière si l’on veut éviter un effritement du potentiel agricole de la région dans les prochaines années. Or, entre 2006 et 2014, 6300 ha de terres agricoles ont disparu dans le Cher représentant 1,4 % de baisse.

67 Évolution entre 2000 et 2010 pour la communauté de communes 40% 30% 20% 10% 0% 2010 2000 Grandes Cultures Maraîchages et horticulture Viticulture Cultures Fruitières et autres cultures permanentes Bovine orientation laitière bovine orientation élevage et lait Bovine lait, élevage et viande combinés Ovins, caprins et autres herbivores élevages hors sols Polyculture et polyélevage Non classées

2010 SAU CC En Terres Vives 3 % Champagne Berrichonne 22 % Département 18% Région 41 %

Le territoire de la communauté de communes est compris dans la zone d’appellation du crottin de Chavignol et le manque de prairie pourrait avoir des conséquences sur l’appellation.

L’arboriculture

Pour le département du Cher : Le verger couvre 780 hectares contre 2 000 hectares en 2010. Les pommiers constituent la principale culture avec 744 hectares, faisant du Cher le 2ème département producteur de pommes de la région pour sa superficie. Les vergers sont les plus grands de la région avec une surface moyenne de 10,7 hectares. 81 exploitations possèdent des vergers en 2010. Elles représentent 17 % des exploitations ayant des vergers de la région. 86 % de ces exploitations sont moyennes ou grandes.

(Portrait du Cher -portrait agriulture juin 2015) http://www.cher.gouv.fr/Publications/Etudes-observatoires-et-cartes-du-departement-du-Cher/Portraits-du- Cher-caracteristiques-du-departement2/Agriculture

68 60 % des vergers du département sont situés sur la communauté de communes.

Vergers d'au moins 1 ha pour les pommes et d’au moins 0,5 ha pour les poires.

Vergers Pommiers Poiriers surface surface communale communale Communes (ha) (ha) Menetou-Salon 28 Pigny 32 Quantilly 49 Saint-Éloy-de-Gy 26 Saint-Georges-sur- 33 Moulon Saint-Martin-d'Auxigny 178 6 Saint-Palais 67 4 Vasselay 34 Total 447 10

(Source : Agreste - Inventaire des vergers 2013)

La filière Bio

La filière Bio est très peu présente sur le territoire de la communauté de communes puisqu’elle représente 6,3 %, soit 10 exploitations ayant un organisme certificateur, par rapport au département qui en compte 97

69 Enjeux et recommandations

L’activité d’élevage contribue fortement à la préservation de la biodiversité par le maintien des prairies. Les surfaces en herbe (en particulier les prairies naturelles) sont en effet les plus favorables au maintien des espèces, qu’elles soient animales ou végétales, et jouent également un rôle important dans la préservation de la qualité de l’eau.

Il convient d’intégrer les enjeux agricoles dans les documents d’urbanisme en s’assurant : • qu’un des objectifs est de limiter l’urbanisation et de densifier les villes et les zones d’activités ; • que les espaces nouveaux à urbaniser sont strictement nécessaires au développement de la collectivité et qu’ils sont vraiment limités, à l’échelle de perspectives démographiques cohérentes et du potentiel constructible existant ; • que l’extension de l’urbanisation sur les surfaces agricoles est justifiée et limitée en privilégiant les surfaces de moindre valeur et les localisations qui ont l’impact le plus faible sur les exploitations ; • que les terres agricoles à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique sont classées en zone A ; • que le règlement du PLUi permet le développement et la reprise des exploitations ainsi que l'adaptation des bâtiments agricoles existants à l'évolution de l'agriculture.

Il sera nécessaire que le PLUi identifie les conditions spatiales nécessaires à la viabilité des exploitations agricoles en repérant les unités agricoles fonctionnelles, les liaisons à maintenir et les fronts urbains à maîtriser. Une vigilance particulière doit être apportée à tous les effets de coupure, d'isolement ou d'enclavement générés par les infrastructures et le développement urbain.

À l'occasion de la conception ou de la modification éventuelles des infrastructures routières, il est utile de s'intéresser à l'encombrement et à l'empâtement des engins agricoles.

Certaines activités agricoles (arboriculture) doivent être éloignées des habitations de tiers.

70 6

RISQUES, NUISANCES ET QUALITÉ DE VIE

71 72 Risques

Les plans de prévention

Le territoire de la communauté de communes est concerné par les plans et documents dont la liste est donnée ci-dessous :

- Plan de prévention du risque de mouvements de terrain par tassements différentiels (PPR « argiles ») prescrit le 20/12/2005 :

Ce PPR, qui concerne 72 communes, n'a fait l'objet à ce jour d'aucun zonage réglementaire ou règlement, et il est donc sans portée juridique.

Les cartes d'aléas de retrait-gonflement des argiles ont été élaborées par le BRGM en janvier 2004 pour chacune des communes concernées. Elles sont accessibles sur le site IDE, à la rubrique IAL – information acquéreurs locataires.

- Plan de prévention des risques inondations et coulées de boues (PPR « assurances ») prescrit le 20/12/2005 :

Ce PPR a été prescrit à la suite du constat que 3 arrêtés de catastrophes naturelles ou plus avaient été pris pour ces communes au titre des inondations et coulées de boues.

Le bureau d'études chargé de l'élaboration du document d'urbanisme devra donc rechercher dans les archives de la seule commune concernée (Saint-Martin-d’Auxigny) les éléments d'information ayant conduit à la prise des arrêtés de catastrophes naturelles, afin d'intégrer ces éléments de connaissance dans son diagnostic.

Il conviendra d’analyser les éléments qui ont conduit à la prescription de ce PPR et les de prendre en compte dans le futur PLUi.

- Plan de gestion des risques d'inondation (PGRI) du bassin Loire-Bretagne approuvé le 23/11/2015 :

Le PGRI Loire-Bretagne est applicable sur l'ensemble du district hydrographique Loire-Bretagne. Il a une portée directe sur les documents d’urbanisme, lesquels doivent prendre en compte, en particulier mais pas nécessairement exclusivement, les dispositions suivantes :

• Disposition 1-1 : préservation des zones inondables non urbanisées : cette disposition est relative à la préservation des zones d'expansion des crues non urbanisées de toute urbanisation nouvelle, • Disposition 1-2 : préservation des zones d’expansion des crues : cette disposition précise que les nouveaux documents d'urbanisme doivent réglementer la réalisation des digues et remblais dans les zones inondables, • Disposition 2-1 : zones potentiellement dangereuses : cette disposition concerne les limitations pour l'aménagement des zones inondables submergées par une hauteur d'eau de plus de 1 m, selon qu'elles sont déjà urbanisées ou non, • Disposition 2-2 : indicateurs sur la prise en compte du risque d’inondation : cette disposition précise que les nouveaux documents d'urbanisme doivent présenter des indicateurs témoignant de la prise en compte du risque d'inondation dans le développement projeté du territoire, • Disposition 2-4 : prise en compte du risque de défaillance des digues : cette disposition impose la prise en compte de la zone de dissipation d'énergie en arrière des digues, et précise que cette zone est sur le principe inconstructible, sauf exceptions (limitées),

73 • Disposition 3-7 : délocalisation hors zone inondable des enjeux générant un risque important : cette disposition recommande aux porteurs de documents d'urbanisme d'étudier la relocalisation en dehors de la zone inondable des enjeux générant des risques importants.

Ces dispositions, pour l'essentiel nouvelles en ce qui concerne leur prise en compte dans les documents d'urbanisme, peuvent se révéler contraignantes, et une attention toute particulière devra leur être apportée.

Le PGRI est disponible dans son intégralité sur le site internet de la DREAL Centre-Val de Loire.

Enjeux et recommandations

→ Préserver les zones inondables de l’urbanisation.

→ Préserver les zones d’expansion des crues et les zones potentiellement dangereuse de l’urbanisation.

→ Délocaliser hors zone inondable les enjeux générant un risque important.

Risques naturels

Pour les risques ayant fait l’objet d’un plan de prévention des risques naturels (PPRN) approuvés, le maître d’ouvrage devra mettre le document de planification en conformité avec les dispositions du ou des PPR approuvés sur le périmètre. Pour les PPRN prescrits, le maître d’ouvrage devra tenir compte de ce paramètre lors de l’élaboration du document.

Pour les risques couverts par des documents autres, tels que PIG (plan d’intérêt général), PER (plan d’évaluation du risque), PSS (plan des surfaces submersibles), AZI (atlas des zones inondables), PAC (porté à connaissance)… le maître d’ouvrage devra mettre le document de planification en conformité avec les éventuelles dispositions réglementaires des documents ou prendre en compte dans l’étude les zones de risques cartographiées.

Les documents cités ci-dessus sont obligatoirement disponibles dans les mairies des communes concernées et généralement consultables sur les sites internet des préfectures de départements.

Il appartiendra au maître d’ouvrage de consulter les bases de données nationales suivantes recensant une liste non exhaustive des zones soumises à des aléas naturels :  Cavités souterraines : http://www.bdcavite.net  Mouvements de terrain (glissement, chute, éboulement, effondrement, coulée, érosion) : http://www.bdmvt.net  Argiles (aléa retrait-gonflement des argiles) : http://www.argiles.fr  Risque sismique : http://www.sisfrance.net/

Il est également possible de consulter les éléments relatifs aux risques naturels d’une commune via le site internet . h t tp://www.prim.net

74 Risques technologiques

Les installations classées pour l’environnement (ICPE) :

L’affectation des sols dans le PLUi doit tenir compte de la présence d’installations classées. Son élaboration doit également être l’occasion privilégiée de mener une réflexion autour des risques et des conflits d’usage engendrés par les activités industrielles ou agricoles, même si celles-ci ne sont pas soumises au régime des installations classées.

En termes de ressources naturelles, le territoire présente un potentiel pour l'exploitation de gisement de matériaux meubles, notamment des alluvions, et de calcaires.

Voir tableau en Annexe 4

Enjeux et recommandations

Déterminer dans le document d’urbanisme les conditions d’utilisation de l’espace aux abords des ICPE de manière à prévenir les risques et à maîtriser l’urbanisation (classement de terrains en zone inconstructible, périmètres de protection gradués, etc.) et les secteurs autorisant ou pas les installations classées.

Risques incendies

Il est en effet indispensable que la collectivité intègre une pérennité et une amélioration de sa défense. Pour cela, elle doit s’appuyer sur les règles décrites dans le Règlement Départemental de Défense Extérieure Contre l’Incendie (DECI), arrêté par le Préfet du Cher le 16/10/2013.

Ce règlement est mis à disposition de chaque commune et demeure accessible à l’adresse suivante : www.sdis18.fr, rubrique infos pratiques.

Ce règlement départemental, dans son chapitre 4, décrit les principes d’élaboration d’un schéma communal de DECI (SCDECI). Bien qu’il soit optionnel, il doit permettre une bonne prise en compte des règles techniques ayant pur objet de :

1- dresser l’état des lieux de la DECI existante 2- identifier les risques à prendre en compte en intégrant leur évolution prévisible 3- vérifier l’adéquation entre la DECI existante et les risques à défendre 4- fixer les objectifs permettant d’améliorer cette défense, si nécessaire 5- planifier, en tant que de besoin, la mise en place d’équipements supplémentaires

Lorsque la communauté de communes exerce la police spéciale de la DECI, un schéma intercommunal de DECI peut être élaboré par la communauté de communes (cette possibilité est confirmée et détaillée dans le référentiel national DECI arrêté le 15/12/2015).

75 Risques routiers

Les zones à risque routier important sur la communauté de communes (hors voirie communale) sont la RD944, la RD940, la RD104, la RD59, la RD58, la RD56 et la RD11. La RD940 est classée dans le réseau des routes à grande circulation. C’est l’axe le plus circulé de la communauté de communes (5500 véhicules/jour dont 10,5% de poids lourds).

Les voies classées dans le réseau des routes à grande circulation sont les routes départementales 940, 944,104,59,58,56,11.

Enjeux et recommandations

→ Au regard de ces éléments, les usagers vulnérables (piétons, cyclistes et les “deux roues motorisées”) devront être pris en compte dans les différents projets d’aménagement notamment dans les traversées des bourgs de Fussy Saint-Martin-d’Auxigny et Saint-Georges-sur-Moulon le long de la RD 940 et de Saint- Eloi-de-Gy et Allogny le long de la RD 944.

→ Il conviendra d’éviter de multiplier les accès le long des voies ouvertes à la circulation, et de proscrire les accès à proximité de courbes

→ Des aménagements adaptés (liaisons douces, réduction des vitesses, etc.) s’inscrivant en faveur d’une mobilité durable sont à prévoir.

76 Les nuisances

Qualité de l’air

Aucune commune du territoire de l’EPCI n’est située en zone sensible pour la qualité de l’air au sens du SRCAE.

Le préfet de région a, par arrêté du 28 juin 2012, validé le SRCAE et la collectivité doit porter une attention particulière sur l'importance de ce document qui doit être décliné dans différents documents, dont les documents d'urbanisme. Le SRCAE est disponible sur le site internet de la DREAL Centre : http://www.centre.developpement-durable.gouv.fr/schema-regional-du-climat-de-l-air-r375.ht

La question de la qualité de l’air ne renvoie pas seulement aux pollutions atmosphériques liées à la combustion (trafic routier, chauffage…) et aux activités industrielles, mais elle touche aussi aux traitements phytosanitaires en zones d’agriculture, d’arboriculture ou de viticulture.

Un arrêté préfectoral (2016-1-0708 du 22 juin 2016 pris en application de l’article L 253-7-1 du code rural et de la pêche maritime) fixe les mesures à mettre en œuvre pour l’utilisation des produits phytopharmaceutiques à proximité des lieux fréquentés par des personnes vulnérables. Les dispositions pourront utilement nourrir les réflexions en matière d’aménagement et d’urbanisme.

Enjeux et recommandations

La problématique de l’exposition des populations aux traitements phytosanitaires des cultures peut se traiter en imposant dans le règlement des zones AU un retrait vis-à-vis des zones agricoles bordant la zone.

Le PLUi devra appréhender cette question dans le cadre d’une réflexion plus large sur la définition et le traitement d’une zone tampon entre espaces agricoles et espaces constructibles. Cette réflexion devra notamment intégrer le développement d’usages récréatifs.

Il paraît opportun de compléter le règlement de la zone AU d’une OAP fixant des principes d’aménagement des zones tampons.

À noter que le retrait peut s’imposer réglementairement si les parcelles agricoles bordant la zone AU sont inscrites dans un plan d’épandage.

77 Bruit

Dans le cadre de la politique de lutte contre les nuisances et pollutions diverses susceptibles de porter atteinte à la santé humaine, la lutte contre le bruit est aujourd’hui une priorité nationale et européenne. En effet, le bruit reste aujourd’hui une des premières nuisances ressenties par les habitants des zones urbaines comme des riverains d’infrastructures de transport. La lutte contre ces nuisances s’appuie aujourd’hui sur deux dispositifs distincts mais complémentaires : • un volet préventif (réglementation française) : le classement sonore des infrastructures de transports terrestres (classement ITT) et les plans d'exposition au bruit (PEB) des aérodromes • un dispositif européen visant à dresser un état des lieux général et à réduire les nuisances : les cartes de bruit stratégiques et les plans de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE)

La réglementation, les informations et les cartes sont disponibles à l’adresse suivante : #http://www.cher.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-eau-energies-renouvelables-foret-chasse- peche/Nuisances-sonores

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LES ANNEXES

79 80 ANNEXE 1

Tableau des zones de frayères.

81 Cours d’eau et délimitation Espèces présentes Type de frayères L'Annain, ses affluents et sous Lamproie de planer ; Zone susceptible d’héberger la affluents, de la source de l'Annain Chabot reproduction des espèces visées "le Bois Milieu", commune de (liste 1- poissons) Vasselay, à la confluence avec l'Yèvre, commune de Mehun-Sur- Yevre

Le Croulas, ses affluents et sous affluents, de la source du Croulas Truite fario, Lamproie de "les Bouleuses", commune de planer, Chabot Saint-Eloy-De-Gy à la confluence avec le Barangeon, commune de Vignoux-Sur-Barangeon

Le Barangeon, ses affluents et sous affluents, de la source du Barangeon "Bellevue", commune de Mery-Es-Bois à la confluence Vandoise, Truite fario, avec le rau des Noues, commune Lamproie de planer, de Chabot la Petite Sauldre, ses affluents et sous affluents, de la source de la Petite Sauldre "le Vivier", commune de à la confluence avec le Vernon, Vandoise, Truite fario, commune d’Ivoy-Le-Pré Lamproie de planer, Chabot le Moulon, de "Detry", commune de Fussy à la confluence avec l'Auron, commune de Bourges Brochet Zones de reproduction avérées (liste 2 – poissons) Ruisseau de l'étang de la Foresterie, ses affluents et sous affluents, de la source du Ruisseau Ecrevisse à pieds blancs Zones hébergeant des écrevisses de l'étang de la Foresterie "les autochtones (liste 2 - écrevisses) Ferriers", commune d’Allogny au pont de la D168, commune d’Allogny

82 ANNEXE 2

Tableau de zonages environnementaux.

83 SIC « Massif s f orestiers et Autre site ZNIEFF type 1 ZNIEFF type 2 petites riv ières Natura 2000 du Pay s-Fort - n°240030854 «Aulnaie- Frenaie de l’Allée des Rioux (Forêt domaniale d’Allogny )» - n°240030267 «Chenaies- charmaies des Ferriers (Forêt domaniale d’Allogny )» - n°240003912 «Forêt - n°240030841 «Aulnaie- domaniale d’Allogny » Frenaie du ruisseau de la - n°240008368 «Forêt SIC Bertherie (Forêt domaniale domaniale de Vierzon- Allogny Oui « Sologne» d’Allogny )» Vouzeron» Fussy

- n°240031590 «Prairie humide du Pont lAbbé» - n°240031448 «Étang neuf de la f orêt de Menetou-Salon» - n°240031588 «Pelouse - n°240003914 «Bois et Vallée Menetou-Salon Oui marnicole du Clos Froid» du Haut Pay s-Fort» Pigny Quantilly - n°240031614 «Landes et - n°240003912 «Forêt Saint-Eloi-de-Gy Oui étangs du bois de Dame" domaniale d’Allogny » - n°240030339 «Pelouses des Saint-Georges-sur-Moulon Coillards" - n°240003912 «Forêt Saint-Martin-d’Auxigny Oui domaniale d’Allogny » - n°240003912 «Forêt domaniale d’Allogny » - n°240003913«Forêt de Saint- Saint-Palais Oui Palais» - n°240003912 «Forêt Vasselay domaniale d’Allogny » Vignoux-sous-les-Aix

84 ANNEXE 3

Tableau des éléments à préserver.

85 COMMUNES Éléments à préserver

L’église FUSSY Manoir de la Feularde Château de Contremoret

MENETOU-SALON L’église

SAINT-PALAIS L’église

QUANTILLY La Chapelle, route de Quincy à Achères

VIGNOUX-SOUS-LES-AIX L’église de Saint-Pierre et Saint-Paul

SAINT-ELOY-DE-GY L’église Saint-Eloy

86 ANNEXE 4

Tableau des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE)

87 Installations Classées pour la Protection de l’Environnement Autorisations et enregistrements

Communauté de communes en Terres Vives

Allogny

Gouroux Christiane, Domaine de l'Orée et de la Sologne : chenil

Saint-Georges-sur-Moulon

La Martinoise, lieux-dits « Les Terres Jaunes » et « Les Galandes » : production de fruits

SA Yves DAVID, lieu-dit « Les Miniers » : élevage bovin

Fussy

CTSP Fussy, lieu-dit « Les Champs de Pommier » : centre de stockage de déchets non dangereux, fermé depuis 1997 : mise en place de servitudes d'utilité publique, aménagement finalisé et suivi post exploitation,

Fussy Pièces Autos, route de Bourges : entreprise agréée en tant que démolisseur de Véhicules Hors d'Usage (VHU),

Saint-Martin-d’Auxigny

La Martinoise (SICA Les Hermittes) : AP d’abrogation du 15 juin 2012

Saint-Palais

Porcelaines et Briques du Pic, lieu-dit « Le Gros Chêne » : carrière d'argile (AP d'autorisation du 7 septembre 2009 pour 30 ans

SETRAD, lieu-dit « La Plaine de Mitterrand » : Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND)

SOUFFLET Agriculture, lieu-dit « Les Champs des Daurons » : exploitation d'un silo plat de stockage de céréales (dossier autoirsation en cours)

Vasselay

RTI Industries, 223, route de Crêton, au lieu-dit « Les Culs Méneaux » : activités de traitement de surface et de travail mécanique des métaux

Vignoux-sous-les-Aix

SARL CHATREIX, 19, rue d'Auron : entreprise agréée en tant que démolisseur de Véhicules Hors d'Usage (VHU)

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