Sous La Direction De Philippe DEPREUX, Francois BOUGARD

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Load more

LES ELITES ET LEURS ESPACES Mobilite, Rayonnement, Domination (du VIe au Xle siecle) sous la direction de Philippe DEPREUX,Francois BOUGARD et Regine LE JAN BREPOLS 0 8(g94 HAFTS-AVERINTERGOETZ DEFINIR L'ESPACE POLITIQUE : LA FORMATION DES DUCHES DANS LE ROYAUME FRANC DE L'EST VERS L'AN 900 Acc fin d'accomplir la täche que Fon m'a confiee ä 1'occasion de volume, ä savoir evoquer ä partir d'exemples concrets la Age aniere dont les elites du haut Moyen definirent leur espace politique, je considererai 1'emergence des duches dits tardifs de la Francie orientale ä la fin du Me et au debut du X` siecle. Je fais ce choix par reference ä mes propres debuts academiquesl. Ceci offre 1'avantage de me permettre d'utiliser toutes les sources collec- tees jadis et de proposer une vue d'ensemble comparee et precise. Neanmoins et ä titre restrictif, il me faut souligner que la periode ici traitee est relativement pauvre en sources, n'autorisant que rare- ment un apercu detaille. A 1'epoque, un tout autre probleme me preoccupait : dune part la question de savoir ce que signifiait veri- tablement le mot dux dans les sources contemporaines, d'autre part d'etablir la preuve que les duches « nationaux » n'existaient pas dans le sens entendu par la recherche traditionnelle, c'est-ä-dire en raison d'un attachement etroit aux provinces « nationales » (Baviere, Alemanie, Franconie, Saxe et Lorraine) et d'une legitimation de leur pouvoir portant sur cet attachement. Cette opinion (ou revela- tion ?) qui fut d'abord apprehendee avec scepticisme, voire contes- tee, est de nosjours de plus en plus partagee et a acquis un nouveau fondement grace a la recherche croissante sur 1'ethnogenese des Age peuples du haut Moyen qui remet en question 1'existence d'eth- nies stables. Par consequent, si le duche n'est plus defini au prealable comme une entite geographique et politique stable (c'est-ä-dire ni en tant que tribu comme au sein de la recherche anterieure, ni, ce qui est regulier, comme un royaume carolingien partage, selon la pensee de Karl Fer- dinand Werner), l'amenagement de 1'espace politique par les fonc- Dux Ducatus Begriffs- Untersuchungen s H. -W Goetz, - - und " -. und verfassungsgeschichtliche Starnrncsher-_ogiums zur Entstehung des sogenanntenjüngeren` an der Wendevom neunten zum zehntenJahrhundert, Bochum, i977. 155 HANS-\1TER. NER GOETZ tionnaires respectifs et leurs families prend une gründe importance- Je pense ici aux Liutpoldides (Liutpold et son fils Arnulf) en Baviere, aux Liudolfides (Liudolf, Brun, Otton, Henri) en Saxe, aux Hunfri- dides (Burchard I et II) en Alemanie, aux Conradiens (Conrad I'An- cien avec ses freres et ses fils) en Franconie eta la famille des Regnier (Regnier et son fils Gislebert) en Lorraine. Deja a i'epoque, j'avais souligne les aspects territoriaux et montre que, d'une part, les droits manifestes au pouvoir de tous les dues (ou « princes ») ulterieurs ne s'etendaient qu'ä certaines parties des « provinces nationales » (en se concentrantici sur certaines regions), d'autre part, qu'ils se deployaient en dehors de ces provinces. En reprenant ces resultats, et en les sou- mettant, par un examen - encore tres provisoire et exemplaire -, a notre question, ä savoir dans quelle mesure et avec quels moyens les precurseurs des dues ulterieurs cherchaient ä implanter lour espace de domination respectif, je souhaite apporter une modeste contribu- tion aux problemes essentiels de cc colloque stir « Les elites et leur espace »: comment les elites purent constituer, marquer et structurer leurs territoires. Dans le cas des ducs ulterieurs, it est absolument incontestable et ne necessite pas de preuve particuliere qu'il s'agit ici des elites de leur epoque (assurement leurs representants scculiers les plus hauts en dessous de la royaute), meme si moi-meme, je ne considere pas encore ces ducesavant Henri I comme des « dues », mais en tant que membres de la classe dirigeante seculiere la plus haute qui (en accord avec Karl Ferdinand Werner) etaient sur le point d'etablir des principautes dins 1'Est du royaume franc comparables ä celles etablies depuis longtemps dans l'Ouest2 (mais pas dans le meme lens « etatique » que les prin- cipautes francaises qui ont meme, comme chacun le sail, donne leur ä 1'epoque nom suivante en tant qu'un « temps des principautes »s). Cependant, les deux de aspects essentiels cc volume -selon 1'enonce de l'appel a contributions -« d'une part, la maniere dont on marquait son territoire, et d'autre part, la maniere dont on hierarchisait Fes- pace )>,sont determinants, en particulier dans cc cas puisqu'il ne s'agit d'institutions pas fortement etablies ou meme heritees. Cclles-ci ne s'etablirent qu'ä cette meme epoque. 2KF. Werner, I7omFrankenreich zurEn1fa11ungDcutuhlands und Frankrriclu: Urspn7nge-Stntk- Beit Sigmaringen, turen - Bezieliungen.Ausgemählte räge, 1984 ; ld., Structuns politiques du monde franc (VI°-X11`siecles), Londres, 1979- 3 Cf. J. Favier, Le tempsdes j, rincipautfs, Paris, 1984 (Histoire deFrance,2). 156 DEFINIR L'ESPACE POLITIQUE Par consequent, il convient de s'interroger fondamentalement sur le role quejouait au juste l'espace dans l'organisation du pouvoir au Age. haut Moyen Une teile question gagne d'autant plus d'impor- tance qu'on met, de nosjours, de plus en plus en doute 1'idee, plus ancienne (emise par ce que l'on nomme « la nouvelle histoire consti- Etat-ou tutionnelle allemande »), d'un d'un pouvoir (« Herrschaft ») Age - au haut Moyen ne se demarquant, ne s'etendant et ne se defi- nissant pas en premier lieu territorialement, mais reposant fonciere- ment sur des liens personnels. (Dans la recherche francaise en revan- che, pour autant queje sache, les principautes furent toujours concues comme des unites territoriales. ) Ainsi, mon expose revet egalement une dimension critique enviers la recherche allemande. Sans vouloir nier l'importance des liens personnels, il faut neanmoins constater 1'existence d'une conception territoriale. Les comtes, notamment, se demarquaient veritablement l'un de dautre du point de vue de Fes- pace. Neanmoins, le duche (ducatus) de la fin du IXe siecle reposait tout d'abord sur un cumul de comtes. En outre, en se penchant sur de telles questions, il convient de rester conscient des limites methodologiques, determinees par la mattere principalement historiographique et documentaire. Celle-ci nous informe, d'une part, des actions politiques concretes (la relation au roi, ä 1'Eglise, aux autres grands), et d'autre part, des droits au pouvoir et des transactions legales ponctuelles (droits issus de la fonc- tion, propriete fonciere et ecclesiastique) a un endroit et une date donnes. Grace a cela, on peut apprehender la repartition territoriale de ces droits, le rayon d'action politique des acteurs ainsi que, le cas echeant, les chef-lieux (places principales, chateaux, sites des placita) A l'interieur de ce rayon d'action. De plus, on peut s'interroger sur la « communication », l'appropriation et la maitrise territoriale et per- sonnelle de cet espace ainsi que sur les mesures prises pour le stabili- ser et l'accroitre. Ceci est Bien beau. Cependant, avant queje n'eveille de trop gran- des attentes, tout cela n'est, au vu des sources, qu'en partie apprehen- sible. En fait, elles ne nous permettent pas, comme chacun sait, dans un premier temps, d'apprecier tout 1'espace du pouvoir, mais (tout de meme) 1'etendue minimale de celui-ci dont la forme depend notamment de la situation documentaire (plus ou moins fortuite). Dans un second temps (et ceci est plus decisif), on se doit de rappeler que 1'edification et 1'usage delibere de tels droits ä l'organisation de l'espace ne ressortent pas immediatement des sources elles-memes, mail sont le resultat d'une interpretation sur un mince fondement 157 HANS-\CERtiER GOETZ (pour cette raison, rien ne pent eire considere comme absolument debut certain). De plus, en me limitant ä la fin du IXc et au du Xe developpement siecle, il ne peut etre question d'etudier un du ph& nomene ä long ten-ne. J'ai choisi deux approches cartographiques. Quand, dans un pre- mier temps, on consid'ere 1'itineraire (ou bien les lieux de residence) de cette classe de la plus haute noblesse (carte 1) - en depit de toute problematique puisque nous ne possedons en fait que peu de refe- rences ponctuelles a la presence de ces hommes -, il en ressort un sentiment autant decevant que significatif : le champ d'action de ces princes n'etait apparemment pas leur territoire restreint et delimite par leurs droits issus de leur pouvoir-je reviendrai sur cet aspect plus Ia le has - (et encore moins « province nationale »), mais royaume (parallelement ä 1'itineraire du roi). Ainsi, l'itineraire des Liutpoldi- des bavarois s'etendait jusqu'ä ]a Lorraine en passant par la Franconie de 1'Est (du Main) et rhenane, les Liudolfides etaient ä plusieurs repri- ses presents en Franconie et Lorraine, les families des Hunfrid et des Regnier en Franconie de 1'Est, les Conradiens en Franconie, Alemanie et Lorraine. Ces grands, dont la proximite par rapport au roi est reconnue et soulignee depuis longtemps par la recherche4, concen- traient sensiblement leur itineraire sur celui du roi. C'est ä 1'evidence egalement une consequence du temoignage documentaire puisque, pour dresser 1'itineraire, les chartes royalesjouent un role majeur, mais le resultat revele distinctement que ces princes - peut-titre ä 1'exception de la famille des Regnier- ne se rendaient pas seulement aupres du roi quand celui-ci venait dans « leur » region, mais qu'ils venaient egalement de loin jusqu'aux palais royaux, voire accompa- gnaient le roi sur une partie de son chemin5.
Recommended publications
  • Limburger Geschichte

    Limburger Geschichte

    Ludwig Corden Limburger Geschichte Band I (bis 1258) Aus dem Lateinischen übersetzt von Joseph Wingenbach, bearbeitet von Franz-Karl Nieder Zweite Auflage (Digitalisat) © by Franz-Karl Nieder Limburg 2008 - I - Einführung Informationen zu Band I. Corden hatte die Historia Limburgensis zunächst auf nur zwei Bände konzipiert; der erste Band sollte die Geschichte bis zum Aussterben der Isenburger Dynasten, also bis zum Jahre 1406 behandeln. Während der Bearbeitung merkte er aber, dass der Band zu umfangreich würde; so verteilte er ihn auf zwei Bände; die Zeit ab 1406 wurde dann in Band III dargestellt. Am 31. Dezember 1779 setzte Corden, 39 Jahre alt, seinen Namen unter das Vorwort der Urfassung der "Pars prima" (Teil I). In 730 Paragraphen wird die Geschichte "ab aera condita urbis Roma 699 ad aeram Christi 1258, ad Divisionem fratrum Gerlaci et Henrici Isenburgensium" (vom Jahr 699 nach Gründung der Stadt Rom bis zur Güterteilung der Isenburger Brüder Gerlach und Heinrich 1258) gebracht, wie der Buchtitel aussagt. Pars I trägt die Jahreszahl 1779. Der Band ging an Prof. Georg Christian Neller in Trier zur Begutachtung. Neller schickte elf Bogenseiten mit Bemerkungen zurück - und vermerkte außerdem, dass die Arbeit in manchen Teilen etwas zu weitschweifig sei. Corden unterzog daraufhin Band I noch einmal einer Überarbeitung, was an manchen Stellen große Änderungen notwendig machten; in "Zweite Periode - Dritte Abhandlung - Abschnitt II" mussten z. B. die Überschriften und fünf Paragraphen geändert werden. Seine Behauptung, Limburg sei nach
  • Limburg Vor Dem Jahr 910

    Limburg Vor Dem Jahr 910

    - 1 - Franz-Karl Nieder Limburg vor dem Jahr 910 König Ludwig das Kind schenkte dem Grafen des Lahngaues Konrad, gen. Kurzbold, seinen Königs- hof in Niederbrechen, damit Konrad mit diesem seine Kirche, die er „in monte quodam Lintburk vocato in Logenahe“ (auf einem Berg, Lintburk genannt) zu erbauen im Begriff war, ausstatten sollte. Die Herkunft des Namens „Lintburk“ ist für Mechtel und später auch für Corden klar; der Name „kommt von dem Bache Linter, der sich auf der Ostseite am Fuß des Berges in die Lahn ergießt“.1 So wie die „Weilburg“ an der Mündung der Weil, so liegt die Lintburg an der Mündung des Linter- baches. Demnach haben der Linterbach der Lintburg, und diese dem erst später entstandenen Ort Limburg den Namen gegeben. Sowohl Gensicke wie auch Heck halten Linter für einen keltischen Gewässernamen. Die Merowinger ans der Lahn Wann die Lintburg auf dem Lahnfelsen gebaut wurde, ist unbekannt. Gesicherte schriftliche Quellen fehlen; so müssen wir uns behutsam und vorsichtig auf Spurensuche begeben. Struck und Gensicke sehen gute Gründe für eine Gründung der Lintburg in merowingischer Zeit. 2 Um die Herrschafts- verhältnisse an der mittleren Lahn vor dem Auftreten der Konradiner zu beschreiben, sei auf das Auftreten der Franken nach dem Zusammenbruch der römischen Herrschaft in Gallien und am Rhein hingewiesen. Die Franken „begegnen in den antiken Quellen erstmals im Zusammenhang mit den großen Invasionen, die in den Jahren 257-261 und 270/74-278 das Imperium Romanum erschütterten. Sie erscheinen als ein Bund von Völkerschaften, die zumeist schon in der älteren Kaiserzeit zwischen Rhein und Weser bezeugt sind“ .3 Die einzelnen Stämme standen unter eigenen Anführern, die als „reges“ oder „duces“ bezeichnet wurden.
  • Des Vereins Für Hessische Geschichte Und Landeskunde

    Des Vereins Für Hessische Geschichte Und Landeskunde

    C­ ZEITSCHRIFT des Vereins für hessische Geschichte und Landeskunde HERAUSGEGEBEN V 0 N ROBERT FRIDERICI Band 67 1 9 56 BÄRENREITER-VERLAG KASSEL UND BASEL 39 ' Comitate in Hessen Von Gotthold Wagner I. Rohe Bestimmung der Comitate 40. - II. Genauere Bestimmung der Comitate 42. - III. Comitate und kirchliche Gliederung 47. -IV. Comitate und Gaue 51: Gaue als Provinzen/ Gaue als Comitate I Gaue als Centenen. - V, Endergebnisse 61. - Anhang 1: Chatten - Hessen 63.-2: Die Lage des Klosters Fulda 66.- Gautabellen 68.- Cornitatstabellen 72. Unter Hessen wollen wir das Gebiet zwischen Rhein und Fulda und vom Westerwald bis zu einer WO-Linie durch Mainz verstehen, In diesem Gebiet wer­ den wir die Co mit a t e rekonstruieren allein auf Grund der urkundlichen An­ gaben: Orte A, B ... in comitatu N bzw. Orte C, D ••• in comitatu X comltis: Die Angabe, daß die Orte in einem genannten Gau liegen, werden wir zunächst nicht verwerten, da die Frage noch offen ist, wie weit Comitate und Gaue zusam­ mengehangen haben. Bei der Rekonstruktion der Comitate werden wir auch die kirchliche Gliederung nicht benutzen, da auch die Frage, ob Comitate und kirch­ liche Gliederung zusammenhingen, noch offen ist. Infolge dieser Beschränkung ist das zur Verfügung stehende Material nur gering. Wir werden deshalb nicht scharf gegeneinander abgegrenzte Comitate erhalten, sondern mehr oder weniger große Gebietskomplexe, von denen wir nachweisen werden, daß sie zu verschiedenen Cornitaten gehörten. Wir nehmen an, daß die zu rekonstruierenden Comitate Verwaltungsbezirke waren wie unsere Landkreise und Regierungsbezirke (der Größe nach liegen sie zwischen diesen beiden). Die Comitate müssen also wie die Maschen eines Netzes aneinander gehangen haben.
  • Family Tree Maker

    Family Tree Maker

    Ancestors of Elizabeth Windsor Generation No. 1 1. Elizabeth Windsor, born 1465 in Bradenlove (Bucks.) ENG. She was the daughter of 2. Thomas Windsor and 3. Elizabeth Andrews. She married (1) Richard Fowler Abt. 1509. He was born 1460 in Rycot, Great Haseley (Oxfordshire) ENG, and died 1528. He was the son of Sir Richard Fowler and Joan Danvers. Generation No. 2 2. Thomas Windsor, born 1440 in Stanwell (Middlesex) ENG; died September 29, 1485 in Stanwell (Middlesex) ENG. He was the son of 4. Miles Windsor and 5. Joan Green. He married 3. Elizabeth Andrews. 3. Elizabeth Andrews, born 1444 in Baylham (Suffolk) ENG; died Abt. 1485. She was the daughter of 6. John Andrews and 7. Elizabeth Stratton. Children of Thomas Windsor and Elizabeth Andrews are: 1 i. Elizabeth Windsor, born 1465 in Bradenlove (Bucks.) ENG; married Richard Fowler Abt. 1509. ii. Andrew Windsor, born February 1466/67 in Stanwell (Middlesex) ENG; died March 20, 1542/43 in Hounslow (Middlesex) ENG; married Elizabeth Blount; born Abt. 1469 in Rock (Worcestershire) ENG. Generation No. 3 4. Miles Windsor, born 1410 in Stanwell (Middlesex) ENG; died September 30, 1451 in Colbrook (Bucks.) ENG. He was the son of 8. Richard de Windsor, III and 9. Christian Faulkner. He married 5. Joan Green Abt. 1443. 5. Joan Green, born 1414 in Bridgenorth, ENG. She was the daughter of 10. Walter Green. Child of Miles Windsor and Joan Green is: 2 i. Thomas Windsor, born 1440 in Stanwell (Middlesex) ENG; died September 29, 1485 in Stanwell (Middlesex) ENG; married Elizabeth Andrews. 6.
  • Thirty-Eighth Generation

    Thirty-Eighth Generation

    Thirty-eighth Generation Count Giselbert of Massgau (Count Gainfroi39, designated Lothair as his principal heir, to whom his Duke Mainier of Austria40_) birth date unknown. younger brothers Pippin of Aquitaine and Louis the German, as well as his cousin Bernard of Italy, would be subject after Count Giselbert of Massgau had the following child: the death of their father; he would also inherit their lands if they were to die childless. Lothair was then crowned joint emperor by his father at Aix-la-Chapelle. At the same time, 1. Count Giselbert of Darnau37 was born 845. Aquitaine and Bavaria were granted to his brothers Pippin and Louis respectively as subsidiary kingdoms. Following Count Giselbert died after840. the murder of Bernard, King of Italy, by Louis the Pious, Lothair also received the Kingdom of Italy. In 821, he married Ermengarde of Tours (Count Hugh II of Tours39, Count Luitfride II40_) (d. 851), daughter of Hugh, count of Tours. Emperor Lothar I and Irmengard had the following children: 1. Emperor Louis II le Jeune37 (825-875) 2. Hiltrude (826-865) 3. Bertha (c.830-852) 4. Ermengarde of Lorraine (c.830-849) 5. Gisela (c.830-856) 6. King Lothat II. King of Lorraine (835-869) 7. Rotrude (c.840) 8. King Charles of Provence. King of Provence (845- 863) 9. Carloman (853) In 822, he assumed the government of Italy, and at Easter, 5 April 823, he was crowned emperor again by Pope Paschal I, this time at Rome. In November 824, he promulgated a statute concerning the relations of pope and emperor which reserved the supreme power to the secular potentate, and he afterwards issued various ordinances for Emperor Lothar I (King Louis I "The Pious" of the good government of Italy.
  • Hessischer Städteatlas

    Hessischer Städteatlas

    Hessischer Städteatlas Lieferung I,6 Limburg an der Lahn Textheft Herausgeberin: Ursula Braasch-Schwersmann Bearbeiter: Ursula Braasch-Schwersmann, Holger Th. Gräf und Ulrich Ritzerfeld Marburg 2005 Hessisches Landesamt für geschichtliche Landeskunde Die „Schlacht von Limburg“ 1796, Ölgemälde von Theodor Albrecht, Stadtarchiv Limburg Großes Siegel der Stadt Limburg, 1. Hälfte 13. Jh., Umschrift: + SIGILLVM CIVIUM IN LIMPURC B · IUSTE · IVDICATE, Durchmesser: 75 mm (verkleinert), Hessisches Hauptstaatsarchiv Wiesbaden Die Deutsche Bibliothek – CIP-Einheitsaufnahme Ein Titeldatensatz für diese Publikation ist bei Der Deutschen Bibliothek über http://dnd.ddb.de abrufbar Gedruckt aus Mitteln des Landes Hessen ISBN 3-87707-645-9 © Hessisches Landesamt für geschichtliche Landeskunde, Marburg 2005 Druck: Verlagsdruckerei Schmidt, Neustadt an der Aisch Inhalt I. Historischer Abriss 1. Anfänge des Ortes von der ersten I. Historischer Abriss 3 urkundlichen Erwähnung bis 1300 1. Anfänge des Ortes von der ersten urkund- lichen Erwähnung bis 1300 3 2. Das Spätmittelalter und die Frühneuzeit 5 Die Anfänge von Limburg stehen im Kontext der 3. Das 19. und 20. Jahrhundert 12 fränkischen Landnahme und der von Trier aus 4. Jüdische Einwohner in Limburg im Mittelalter betriebenen Missionierung im Lahngebiet, bei der und in der Neuzeit 21 sich frühzeitig als Etappenstationen an der alten 5. Bevölkerungszahlen vom Mittelalter Straße von der Mosel nach Hessen und Thüringen bis zum 20. Jahrhundert 24 die Zentren Limburg, Weilburg und Wetzlar her- 6. Wirtschaft, Gewerbe und Beschäftigungs- ausbildeten. Dabei ist die Errichtung einer Landfes- struktur in der Neuzeit 25 te in strategisch günstiger Lage auf einem steil zur 7. Stadtteile nach der hessischen Lahn abfallenden Kalkfelsen oberhalb der Schnitt- Gebietsreform von 1977 26 stelle alter Handelswege unweit der alten Missions- kirche Dietkirchen noch in merowingischer Zeit II.
  • Konrad I.­ Aufdemweg Zum "Deutschen Reich"?

    Konrad I.­ Aufdemweg Zum "Deutschen Reich"?

    Konrad I.­ AufdemWeg zum "Deutschen Reich"? hg. v. Hans-Wemer Goetz unter Mitarbeit von Sirnon Elling Mit Beiträgen von Gerd Althoff, Ingrid Baumgärtner, Matthias Becher, Pranz-Reiner Erkens, Hans-Werner Goetz, Wilfried Hartmann, Ingrid Heidrich, Thomas Heiler,}osef Hoppe, Ulrich Hussong, Donald C.Jackman, J örg }arnut, Brigitte Kasten, Hans-Henning Kortüm, Karl Heinrich Krüger, Johannes Laudage, Tillmann Lohse, Ulrich Nonn, Steffen Patzold, Verena Postel, Jürgen Römer, Rudolf Schieffer, Wilhelm Störmer, Gudrun Vögler, Thomas Vogtherr und Thomas Zotz Mit 11 Abbildungen © Bochum 2006 Ingrid Heidrich DAS ADELSGESCHLECHT DER KONRADINER VOR UND WÄHREND DER REGIERUNGSZEIT KONRADS I.* Königsherrschaften wie Adelsherrschaften des frühen Mittelalters beruhen auf eigenem Grundbesitz (Allod) und Herrschaftsrechten wie z.B. anerkannter militärischer Führung oder traditionell akzeptierter Schlichtung bzw. Entscheidung bei Rechtsstreitigkeiten. Grundbesitz wird in einer agrarischen Gesellschaft von einer Familie über Erbe und Zu­ gewinn über mehrere Generationen gebildet. Militärische Führung und akzeptierte Ge­ richtsbarkeitsfunktion setzen die Anerkennung durch eine größere Menge von Personen voraus. Heute wird diese Anerkennung mit der Verleihung eines Amtes durch zuständige amtliche Instanzen gewährleistet. Bevor es Institutionen und Amtsstrukturen gab, exi­ stierte jedoch die Vorstellung, daß Führung durch den Vorrang der Familie vermittelt werde. Vorteilhaft war, wenn die Person selbst oder ihre Vorfahren entsprechende Fä• higkeiten bereits bewiesen hatten und über die nötigen Zwangsmittel verfügten, um sie beweisen zu können (Waffen, Kriegsvolk), so daß familiär tradierter Grundbesitz und mi­ litärisch erworbene Besitzerweiterung die Führungsposition einer Familie zementieren konnten. Königs- wie Adelsherrschaft haben grundsätzlich gleiche Inhalte und Eigen­ schaften. Die durch die Familie tradierte Besitzgrundlage und Rechtsposition stärkten bei König wie Adel Tendenzen zur Erblichkeit.
  • Mittelhessen Bis Zum 11. Jahrhundert – Die Franken, Die Iroschotten, Bonifatius Und Der Aufbau Der Kirchlichen Organisation

    Mittelhessen Bis Zum 11. Jahrhundert – Die Franken, Die Iroschotten, Bonifatius Und Der Aufbau Der Kirchlichen Organisation

    1 Dr. Frank W. Rudolph Pfarrer - Kommunikationswirt [email protected] www.f-rudolph.info Mittelhessen bis zum 11. Jahrhundert – die Franken, die Iroschotten, Bonifatius und der Aufbau der kirchlichen Organisation Dieser Vortrag wurde gekürzt veröffentlich als: Das Hinterland bis zum 11. Jahrhundert. Die Franken, die Iroschotten, Bonifatius und der Aufbau der kirchlichen Organisation. In: Hinterländer Geschichtsblätter. Mitteilungen aus Geschichte und Heimatkunde. Vereinsblatt des Hinterländer Geschichtsvereins. 2009 (88), 75-80, 85-88. Dies ist eine längere und mittlerweile wiederholt erweiterte Fassung. Erste Fassung im Internet: 12.8.2009, Zweite erweiterte Fassung: 8.7.2010 Dritte erweiterte Fassung: 14.11.11 Letzte Bearbeitung 14.11.11. 1. Einleitung 1.1 Der Raum 1.2 Die Zeit 1.3 Die Quellen 2. Römer als die ersten hessischen Christen (4.-6. Jahrhundert) 2.1 Zeitraum und Daten 2.2 Die Bistümer Trier und Mainz 2.3 Koblenz 2.4 Lubentius und Dietkirchen 2.5 Der Raum Wetzlar-Gießen 3. Merowinger, Reichsverwaltung, Lahngau (6.-8. Jahrhundert) 3.1 Zeitraum und Daten 3.2 Die Merowinger (482-714): Chlodwig, Mission, Reichsburgen 3.3 Die Herrscher im Hinterland (7./8. Jahrhundert): Reich, Gau mit Gaugraf, Zent mit Centenar 3.4 Handelsstraßen im Hinterland: Weinstraße, Salinenstraße, Fritzlarer Straße, Straße durch die kurzen Hessen, Köln-Leipziger Handelsstraße 4. Die iroschottische Mission (7./8. Jahrhundert) 4.1 Zeitraum und Daten 4.2 Die iroschottische Mission auf dem Kontinent (590-730) 4.3 Iroschottische Spuren in Hessen: Die erste Spur: Büraberg 4.4 Die zweite Spur: Christenberg 4.5 Die dritte Spur: Amöneburg 4.6 Die vierte Spur: Die Wetterau um Johannisberg 4.7 Die fünfte Spur: Abt Beatus und seine Schenkung 778: Hausen, Wieseck, Rodheim, Schotten, Sternbach, Bauernheim, Hornufa, Mainz 4.8 Die sechste Spur: Die vorbonifatische Kirche in Fulda 4.9 Eigenkirchen und die Entstehung des Pfarreinetzes seit dem 7./8.
  • Comitate in Hessen Von Gotthold Wagne

    Comitate in Hessen Von Gotthold Wagne

    39 Comitate in Hessen Von Gotthold Wagne, 1. Rohe Bestimmung der Comitate 40. - H. Genauere Bestimmung der Comitate 42. - Ill. Comitate und kirchlime Gliederung 47. - IV. Comitate und Gaue 51 : Gaue als Provinzen l Gaue als Comitate / Gaue als Centenen. - V. EDdergebn isse 61. - Anhang 1: Chatten - Hessen 63. - 2: Die Lagc des Klos ters Fulda 66. - Gautabellen 68, - Comitatstabellen 72. Unter He 5 S e n wallen wir das Gebiet zwischen Rhein uod Fulda uod vam Westerwald bis zu einer WO-linie durch Mainz verstehen. In diesem Gebiet wec­ den wir die Co m ita t e rekonstruieren allein auf Grund der urkundlichen An­ gaben: Orte A, B .. hI cou1itatu N bzw. Orte C, D ... i~1 com/tatu X COutitis. Die Angabe, daB die Octe in einem genannten Gau liegen, werden wir zunachst nicht verwerten, da die Frage nom offen ist, wie weit Comitate und Gaue zusam­ mengehangen haben. Bei der Rekonstruktion der Comitate werden wir <Ium die kirmlime Gliederung nimt benutzen, da aum die Frage, ob Comitate und kirm­ lime Gliederung zusa mmenhingen, nom offen ist. Infolge dieser Besmrankung ist das zur Verfugung stehende Material nur gering. Wir werden deshalb nimt smarf gegeneinander abgegrenzte Comitate erhalten, sondern mehr od er weniger groBe Gebietskomplexe, von denen wir namweisen werden, daB sie zu versmiedenen Comitaten gehorten. Wir nehmen an, daB die zu rekonstruierenden Comitate Verwaltungsbezirke waren wie unsere Landkreise uDd Regierungsbezirke (der GroBe nam liegen sie zwismen diesen beiden). Die Comitate mussen also wie die Masmen dnes Netzes aneinander gehangen haben. Ob sie so smarf begrenzt waren wie unsere heutigen Verwaltungsbezirke, konnen wir auf sim beruhen lassen, da wir ja nur ganz robe Grenzen werden bestimmen konnen 1.
  • Jeroen De Waal

    Jeroen De Waal

    een genealogieonline publicatie Jeroen de waal door J, de Waal 5 augustus 2021 Jeroen de waal J, de Waal Jeroen de waal Generatie 1 1. Marinus VERWEIJ, zoon van Adriaan VERWEIJ (volg 2) en Tannetje Zweedijk (volg 3), is geboren op 29 December 1853 in Rilland, Zeeland, Netherlands. Hij is boerenknecht van beroep. Marinus is overleden op 40 jarige leeftijd op 21 augustus 1894 in Heerewaarden,Gelderland,Netherlands. Generatie 2 2. Adriaan VERWEIJ, zoon van Cornelis Verweij (volg 4) en Maria Kloosterman (volg 5), is geboren op 18 september 1821 in Wolphaartsdijk, Zeeland, Netherlands. Hij is arbeider van beroep. Adriaan is overleden op 36 jarige leeftijd op 18 December 1857 in ’s-Heer Arendskerke, Zeeland, Netherlands. 3. Tannetje Zweedijk, dochter van Marinus Zweedijk (volg 6) en Jannetje van De Peerel (parel) (volg 7), is geboren op 10 mei 1825 in ’s-Heer Hendrikskinderen, Zeeland, Netherlands. Zij is zonder van beroep. Tannetje is overleden op 76 jarige leeftijd op 6 juli 1901 in ’s-Heer Arendskerke, Zeeland, Netherlands. Generatie 3 4. Cornelis Verweij, zoon van Brandijn Cornelisz Verweij (volg 8) en Jacomina Cornelisdr Mulder (volg 9), is geboren op 23 oktober 1782 in Bommel, Gelderland, Netherlands. Hij is arbeider van beroep. Cornelis is overleden op 69 jarige leeftijd op 22 augustus 1852 in ’s-Heer Hendrikskinderen. 5. Maria Kloosterman, dochter van Marinus (Marinis) Kloosterman (volg 10) en Adriana Deumisse Tramper (volg 11), is geboren op 29 november 1793 in Wolphaartsdijk, Zeeland, Netherlands. Zij is arbeidster van beroep. Maria is overleden op 33 jarige leeftijd op 25 juli 1827 in Wolphaartsdijk, Zeeland, Netherlands.
  • I Commemoration of the Dead

    I Commemoration of the Dead

    UvA-DARE (Digital Academic Repository) Sacred time, sacred space. history and identity in the monastery of Fulda (744- 856) Raaijmakers, J.E. Publication date 2003 Link to publication Citation for published version (APA): Raaijmakers, J. E. (2003). Sacred time, sacred space. history and identity in the monastery of Fulda (744-856). in eigen beheer. General rights It is not permitted to download or to forward/distribute the text or part of it without the consent of the author(s) and/or copyright holder(s), other than for strictly personal, individual use, unless the work is under an open content license (like Creative Commons). Disclaimer/Complaints regulations If you believe that digital publication of certain material infringes any of your rights or (privacy) interests, please let the Library know, stating your reasons. In case of a legitimate complaint, the Library will make the material inaccessible and/or remove it from the website. Please Ask the Library: https://uba.uva.nl/en/contact, or a letter to: Library of the University of Amsterdam, Secretariat, Singel 425, 1012 WP Amsterdam, The Netherlands. You will be contacted as soon as possible. UvA-DARE is a service provided by the library of the University of Amsterdam (https://dare.uva.nl) Download date:07 Oct 2021 I I Commemorationn of the dead AA symbol of the past Inn 1752 pope Benedict XIV ended an age-long struggle between the monasteryy of Fulda and the bishop of Würzburg, who had tried to gain controll over Fulda and its property ever since it was founded in 744.1 By makingg Fulda an exemtes Bistum unter Wahrung der monastischen Verfassung thee pope settled the dispute about the rank and rights of the monastery oncee and for all: Fulda itself became a bishopric and as such was equal to otherr dioceses like Würzburg in the ecclesiastical hierarchy.
  • Der Lahngau -1623

    Der Lahngau -1623

    Johannes Mechtel Der Lahngau -1623 (Pagus Logenahe) Bearbeitet und aus dem Lateinischen übersetzt von Walter Michel Inhalt Vorwort 9 Einleitung Johannes Mechtel 11 Zum Text 14 Der Lahngau Gau 15 Die Lahn 16 Der Lahngau oder die Grafschaft des Grafen Eberhard 16 Allgemeine Rubriken zum Lahngau 17 Starkes Haus (Domus fortis) 22 Homeken (Hömerich) 22 Nassau 22 Arnstein , 22 Montabaur 25 Molsberg „•....: 25 Die vier Trier-Diezer Kirchspiele \ 26 Meudt und Sayn (Bisena) 28 Salz 28 Hundsangen 30 Nentershausen 30 Elz 31 Die steinerne Brücke über den Eibbach 33 Die Lahnbrücken 33 Neue Stadt 34 Die Steinbrücke über die Lahn 34 Weggeld über die Brücke 36 Der Steiger 36 Auf einem gewissen Berg, der Lintpurc heißt 36 Die Kirche des Hl. Georg 38 Die sieben Kirchen 42 Der Silberschatz von St. Georg 42 DasSchloß 44 Das Kastell 46 Die Kapelle im Schloß 46 Der Wachturm der Kirche 47 Der Schlafraum (Dormitorium) 47 Die Einkleidung oder die Art, wie man für 18 Goldstücke zum Kanoniker wird 48 Der silberne Becher oder sieben Goldstücke für den Platz im Kapitel 48 Die Kirche des Hl. Laurentius 48 Das Haus Erbach, auch eine der sieben Kirchen in Limburg 50 In Bethlehem 51 Der Hamme (Die Hammerpforte) 51 Die Propstei von St. Georg 52 Der Herzog Konrad 52 Die Ankunft der Franziskanerpatres 54 Die Wilhelmiten 55 Ober- und Niedermühle an der Lahn 55 Der Schafsberg 55 Die Herrschaft der Stadt Limburg 55 Der Stadtschultheiß in Limburg 56 Von dem Obmann 57 Der Vogt 57 Die Erzbischöfe von Trier als Vögte von St. Georg in Limburg 62 Bohemund 63 Herr Kuno von Falkenstein