Lac-réservoir lac du der-chantecoq

4 800 349 20,3 2 900 hectares millions de m3 km km2 Superficie totale Capacité Digues en terre Bassin versant de l’ouvrage de remplissage d’une hauteur contrôlé à la cote normale maximale de Impression : Escourbiac • Imprimé sur papier certifié d’exploitation 20 mètres 22 06 32 53 - 01 Conception : www.kazoar.fr / Dir com JF Magnien, Flavie Sauve Photos : EPTB Grands Lacs • Juillet 2013 Chiffres-clés Débouché du canal en Marne

3 3 363 millions de m3 30 m /s 245 m /s Capacité de remplissage à la cote Débit moyen Capacité maximum maximale d’exploitation (protection de restitution en de restitution lors contre les crues) soutien d’étiage d’une vidange de sécurité

408 m3/s 50 m3/s 2 km 4 millions Capacité de Capacité maximum Digues de de kWh/an prélèvement lors de restitution en cloisonnement Production de fortes crues soutien d’étiage d’une hauteur annuelle de l’usine maximale de hydroélectrique 10,6 mètres EDF sur le canal de restitution

Saint-Dizier Marne

Débouche en marne Hauteville LA MARNE Captage Barrage en rivière C

A N

A L

D

E

R Moëslains E S Blaise-sous- T LA BLAISE I T Hauteville

U Prise d’eau Usine Landricourt LA MARNE T en marne

hydro- I O Bassin électrique N nautique n-o Musée du MARNE E Pays du Der É N D E i Valcourt gu M Ouvrage e A d ’ ’É D de retenue co Ste-Marie-du- Dissipateurs l L le Di A d’énergie m gu e Lac-Nuisement N o n es G Ste-Livière A

t d ra C nd es Côtes Canal de restitution Tour de restitution en Blaise

Éclaron- Tranchée de communication Braucourt Haute-Marne

e de Ste gu Liv Di ière Déversoirs Humbécourt Maison de l’office d’extrémité national de la chasse et de la faune sauvage LAC-RÉSERVOIR

C Tour de A MARNE N restitution A L

D ’A M E Brêche N ISE É LA Tour de E D A B restitution E L Étang du Chenil

Dig LÉGENDE ue Ancien réservoir de d e C -aux-bois Prise d’eau hatillon en Blaise Ouvrages hydrauliques Giffaumont- Bureaux de l’EPTB Champaubert seine grands lacs Limites de département

Digues de clôture du réservoir Châtillon- et digue non submersible sur Broué Bassin nautique s-e Digues de cloisonnement submersible LA DROYE Passages de route en crête de digue Braucourt Ports de plaisance

Échelle : 0 1 2 3 4 5 km L’ouvrage Canal de restitution Le lac-réservoir Marne, lac du Der-Chante- en Marne coq, a été mis en service en 1974. Ce lac artificiel a pour mission de renforcer le débit de la Marne en étiage et de diminuer La cuvette du réservoir, au sol imperméable constitué d’une formation limoneuse les risques d’inondations à l’aval. superficielle, est fermée par 10 digues en matériaux argileux compactés, d’une hauteur variant de 5 à 20 mètres, qui complètent les variations naturelles du terrain. C’est le plus important des ouvrages gérés par l’EPTB Seine Grands Lacs. Son action est déterminée par le rythme des saisons. En été et en automne, l’eau précédemment le niveau du plan d’eau fluctuant selon les stockée dans le lac-réservoir est restituée aux besoins de la régularisation de la Marne et En hiver et au printemps, les eaux sont rivières pour éviter un débit trop faible et de la Blaise. prélevées en Marne et en Blaise pour permettre notamment les prélèvements pour constituer une réserve pour l’étiage en suivant la production d’eau potable et l’amélioration De nombreuses activités de loisirs s’y sont une courbe de remplissage. En période de de la qualité des milieux aquatiques. Cette développées : voile, motonautisme, baignade, crue, des prélèvements supplémentaires action se nomme « le soutien d’étiage ». À cet ainsi que la pratique de la pêche. L’exploitation sont effectués pour limiter les risques effet, un canal de restitution de 3 km, partant touristique et sportive du plan d’eau et de d’inondations à l’aval. Pour cela, les eaux du lac-réservoir, redonne de l’eau à la Marne ses abords a été concédée au Syndicat mixte prélevées en amont de Saint-Dizier s’écoulent à l’ouest du village d’Arrigny. Un canal de d’aménagement touristique du lac du Der. gravitairement jusqu’au lac-réservoir par un restitution de 1 km permet également de La mise en service de l’ouvrage a nécessité la construction de 14 ponts et 25 km de routes. canal d’amenée de 11,9 km. Un prélèvement redonner de l’eau à la Blaise à l’est du village Cet ouvrage, qui englobe l’ancien réservoir secondaire est réalisé à partir de la Blaise par de Sainte-Livière. L’ouvrage fonctionne donc de Champaubert-aux-Bois mis en service un canal d’amenée de 5,2 km. comme un instrument de pondération, en 1938, est en superficie le deuxième plus grand lac artificiel de l’Union européenne. Sa gestion

Le soutien des étiages, qui a lieu en principe de début Ce règlement définit les différents volumes d’eau que doit conte- juillet à fin octobre, peut fournir une moyenne de 30 m3/s nir l’ouvrage, ainsi que les débits minimums à laisser en Marne supplémentaires de soutien du débit en Marne pour un débit et en Blaise (débit réservé) et les débits maximums à ne pas naturel estival moyen de 7 m3/s à Saint-Dizier. Lors des crues, dépasser dans la mesure du possible (débit de référence). l’ouvrage peut dériver jusqu’à 375 m3/s en Marne et 33 m3/s en Blaise, soit près de 80 % du débit maximum connu. Le lac- Sur ces bases, le remplissage du lac, qui démarre en principe réservoir limite ainsi les inondations dans les départements le 1er novembre, s’effectue suivant une courbe définissant des de la Haute-Marne, de la Marne, ainsi que dans les vallées de objectifs mensuels. Le remplissage s’achève fin juin. De juillet la Marne et de la Seine, jusqu’à l’agglomération parisienne. à octobre, le réservoir est progressivement vidé. Cette vidange L’exploitation du lac-réservoir est déterminée par un règlement peut se prolonger en novembre et décembre en cas de saison d’eau défini par arrêté inter-préfectoral, établi après consultation très sèche. Le début du remplissage ou du soutien d’étiage des organismes de bassin et à l’issue d’une enquête publique. peut varier selon les nécessités dues aux aléas climatiques.

Gestion théorique des ouvrages Tranche morte : tranche d’eau qui n’est jamais vidangée hormis lors Volume des inspections décennales réglementaires ou travaux éventuels. Elle TRANCHE EXCEPTIONNELLE permet la survie de la faune piscicole. Remplissage progressif Tranche de réserve : cette tranche est réservée au soutien des débits Déstockage progressif d’étiage après le 31 octobre et jusqu’au 31 décembre lorsque la situation En hiver, le nécessite. un volume maximum TRANCHE D’EXPLOITATION est disponible Tranche d’exploitation : cette tranche sert à l’exploitation courante du pour stocker er les crues lac. Elle est remplie chaque année, en principe entre le 1 novembre et le 1er juillet, et vidée entre le 1er juillet et le 1er novembre. En été, le lac est rempli pour soutenir les débits faibles Tranche exceptionnelle : cette tranche ne peut être remplie qu’en cas exceptionnel, par exemple en cas de crues importantes ou de crues de printemps, et pour une durée réduite. Dès que possible, la tranche Prolongation exceptionnelle doit être vidée pour revenir, au niveau prévisionnel de du soutien d’étiage la tranche d’exploitation. TRANCHE DE RÉSERVE TRANCHE MORTE Un contrôle permanent La Cornée Le lac-réservoir Marne fait l’objet de du Der mesures de contrôle extrêmement strictes en conformité avec les règlements en vigueur. Des actions ambitieuses Ces mesures comprennent, en plus d’une surveillance visuelle périodique, l’auscultation de préservation de la biodiversité permanente de l’ouvrage au moyen de dispositifs de mesure des pressions internes, et de gestion de la ressource en eau des contraintes supportées par le matériau de remblai et des déplacements du corps de La mise en place de l’ouvrage hydrau- Cette richesse faunistique et floristique lui digue. Les canaux d’amenée et de restitution lique a profondément modifié le paysage. vaut une reconnaissance nationale (ZNIEFF, font également l’objet d’un suivi attentif Depuis plusieurs décennies, la nature a réserve naturelle) et internationale (zone (surveillance visuelle, topographie, mesures repris ses droits en engendrant des nou- RAMSAR, Natura 2000). de débit de drains). veaux milieux de vie. Afin de protéger, maintenir et développer cet environnement exceptionnel, l’EPTB Seine Ces investigations font l’objet de rapports Ces milieux, associés au cycle saisonnier de Grands Lacs, en partenariat avec les acteurs périodiques annuels (visite technique la gestion hydraulique de basses eaux et locaux, développe un programme ambitieux approfondie et rapport de surveillance) et de hautes eaux, permettent d’accueillir des de préservation de la biodiversité et de gestion bisannuels (rapport d’auscultation) soumis espèces devenues rares par ailleurs. Les vastes de la ressource en eau. au contrôle de la Direction régionale de étendues d’eau et la quiétude du site servent Ce programme s’accompagne également de l’environnement, de l’aménagement et du de halte migratoire pour des milliers d’oiseaux mesures d’amélioration et de partage des logement Champagne-Ardenne. Ce service de en hiver tandis que les rives favorisent la connaissances participant à l’évaluation des l’État effectue également une visite annuelle reproduction de nombreuses espèces. actions entreprises. de l’ouvrage avec pour mission de s’assurer que l’exploitant satisfait correctement à ses se i l O cq ' l' L'our A i s e n obligations. La Marn e Evreux Mantes-la-Jolie Cergy Château-Thierry Une étude de danger de l’ouvrage qui permet 93 Meaux Châlons-en-Champagne Nanterre 92 Bobigny le Petit Pour accomplir Paris Morin aulx de faire un bilan du niveau de sécurité du Versailles 75 La s l Créteil 'E ses missions, l’Institution u r l'Yve 94 e tte le Gr and M l'Yerres orin Saint-Dizier barrage ainsi qu’une revue de sûreté qui Evry 77 gère 4 lacs-réservoirs rge l'O 91 L Melun ne 'A ei u S Nogent-sur-Seine L permet d’inspecter les parties immergées non a b a Chartres L e d’une capacité cumulée B

l Montereau-Fault-Yonne a l ' i E s 3 e s Lac-réservoir s de 810 millions de m , accessibles en temps normal sont réalisées o Troyes n Marne n

e tous les 10 ans. Sens situés en dérivation L ' Y Chaumont o Lac-réservoir de la Seine, de la Marne, n n e Aube

l e de l’Aube et sur l’Yonne. L o Langres i n Projet de la Bassée g Châtillon-sur-Seine En outre, un dispositif d’alerte des autorités Auxerre

et des populations, approuvé par le Préfet, le Lac-réservoir S Portant le statut e r e Seine i l n 'A r a été mis en place par l’EPTB Seine Grands Avallon m d’Établissement public a n ç o Clamecy n Lacs dans la zone de proximité immédiate la C territorial de bassin (EPTB) u r (par sirènes) et sur le pourtour du barrage e à l’échelle du bassin (appel automatique des populations). Bassin versant de la Seine Lac-réservoir Périmètre de l’EPTB Seine Grands Lacs de la Seine, en amont Château-Chinon de Pannecière Les mesures d’organisation des secours et Ouvrages de l’EPTB Seine Grands Lacs de la confluence avec l’Oise les moyens susceptibles d’être mis en œuvre depuis 2011, elle se pour faire face au risque spécifique lié à cet L’EPTB Seine Grands Lacs dénomme désormais ouvrage, figurent dans un Plan Particulier EPTB Seine Grands Lacs. d’Intervention (PPI) arrêté par chaque Préfet Créée en 1969 pour écrêter les crues et soutenir les étiages sur le Ses missions s’élargissent des départements situés en aval de l’ouvrage. bassin versant de la Seine et de ses principaux affluents, l’Institution au service des territoires interdépartementale des barrages-réservoirs du bassin de la en jouant un rôle Seine (IIBRBS), est un établissement public interdépartemental d’information, d’animation qui regroupe Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et et de coordination aux côtés EPTB Seine Grands Lacs le Val-de-Marne. des collectivités territoriales. 8 rue Villiot - 75 012 Paris Tél. : 01 44 75 29 29 - Fax : 01 43 46 03 31 E-mail : [email protected] Site web : www.seinegrandslacs.fr Impression : Escourbiac • Imprimé sur papier certifié

10-31-1393 22 06 32 53 - 01 Conception : www.kazoar.fr / Dir com JF Magnien, Flavie Sauve Photos : EPTB Seine Grands Lacs • Juillet 2013

Certifié PEFC pefc-.org