DÉPARTEMENT DU

Rapport 2014 d’activité

1 Édito

ors des élections départementales de mars 2015, les habitants du Doubs ont souhaité porter un nouvel exécutif à la tête du Département. Je me- L sure pleinement la confiance qui m’a été témoignée, et l’honneur qui m’est fait de présider le Conseil départemental. Cette confiance est un bien précieux qu’il nous appartiendra de préserver et de conforter tout au long de ce mandat de six années.

Un mandat que j’entends subordonner au respect d’un principe fondamental : la proximité. Cette proximité, tant attendue par nos concitoyens. Elle sera notre ligne de conduite vis-à-vis des habitants du Doubs, des élus locaux, des acteurs économiques comme associatifs, de tous les partenaires qui font la richesse de notre territoire, le rendent attractif et attachant.

Elle guidera également le nouveau projet que nous souhaitons conduire pour notre territoire. Pour relever les deux défis de demain que sont la cohésion sociale et la cohésion territoriale, celui-ci s’articulera autour de cinq priorités : 3 2 • des solidarités actives, • un aménagement territorial optimisé, • la mobilité des hommes et des idées, • le bien-vivre et la citoyenneté, • un budget réaliste.

Nous avons conscience des difficultés qui nous attendent dans un contexte budgétaire contraint et alors même que les compétences du Département ne sont pas encore fixées. Mais nous sommes confiants dans notre capacité de réussite. Avec cœur, courage et détermination, nous pouvons agir pour donner un nouvel élan à notre territoire.

À cet égard, je sais pouvoir compter sur l’engagement professionnel des agents du Départe- ment. Je connais depuis plusieurs années leurs compétences, leur dévouement, leur souci de contribuer à l’amélioration du quotidien. Depuis ma prise de fonction en tant que Présidente, je mesure chaque jour davantage à leur contact leur sens du service public. À la lecture de ce rapport d’activité, vous pourrez vous aussi mieux appréhender encore l’enga- gement quotidien du Département au service des habitants du Doubs.

Christine BOUQUIN Présidente du Département du Doubs Du Conseil général au Conseil départemental Composition du Conseil général 2014 • Mme Christine BOUQUIN (canton de Maîche) Les élections de mars 2015 marquent un tournant dans l’histoire des Départements. Pour mieux mettre • M. Serge CAGNON (canton de Saint-Hippolyte) en évidence le lien entre le département, son assemblée et ses élus, les « conseillers généraux », dont Président : M. Claude JEANNEROT (canton de Besançon Ouest) • M. Frédéric CARTIER (canton de Clerval) l’appellation était un héritage de la grande loi départementale du 10 août 1871, sont dénommés « conseillers • M. Paul COIZET (canton d’) Les Vice-présidents • M. Yves-Michel DAHOUI (canton de Besançon Sud) départementaux » alors que le conseil général est rebaptisé « conseil départemental ». Jusqu’ici renouve- er • 1 Vice-président : M. Vincent FUSTER (canton de Besançon Nord-Ouest) • M. Claude DALLAVALLE (canton de ) ème lés par moitié tous les 3 ans, ils sont désormais élus pour 6 ans et se présentent en binôme, obligatoirement • 2 Vice-présidente : Mme Danièle NEVERS (canton de Rougemont) • M. Gérard GALLIOT (canton d’) ème composé d’une femme et d’un homme, dans le cadre de cantons redessinés au début de l’année 2014 pour • 3 Vice-présidente : Mme Martine VOIDEY (canton de ) • M. Jean-Pierre GURTNER (canton de ) ème • 4 Vice-président : M. Rémy NAPPEY (canton de l’Isle-sur-le-Doubs) • M. Pierre HELIAS (canton de Montbéliard Ouest) réduire les écarts de représentation démographique. ème • 5 Vice-président : M. Jacques BREUIL (canton de ) • Mme Annick JACQUEMET (canton de Boussières) ème • 6 Vice-président : M. Frédéric BARBIER (canton de Pont-de-Roide) • M. Jean-François LONGEOT, ème Avant À partir de mars 2015 • 7 Vice-président : M. Christian BOUDAY (canton de ) remplacé par Mme Béatrix LOIZON le 30 sept. 2014 (canton d’) ème • 8 Vice-président : M. Claude GIRARD (canton de Besançon Nord-Est) • M. Alain MARGUET (canton de Montbenoît) ème • 9 Vice-président : M. Noël GAUTHIER (canton de Grand-Charmont) • M. Marc PETREMENT (canton de Baume-les-Dames) • 10ème Vice-président : M. Gilles ROBERT (canton du Russey) Conseil général du Doubs Conseil départemental du Doubs • M. Jean-Marie POBELLE (canton de Pierrefontaine-les-Varans) • M. Albert ROGNON (canton de ) Les Conseillers généraux délégués • M. Patrick RONOT (canton d’) • M. Jean-Marie BART (canton de Hérimoncourt) Un conseiller général par canton Deux conseillers départementaux par canton • M. Jean-Marie SAILLARD (canton de ) redessiné, soit un binôme homme-femme • M. Michel RONDOT (canton d’Etupes) • M. Lotfi SAID (canton de Besançon Planoise) Scrutin uninominal à deux tours Scrutin binominal à deux tours Commissions organiques 2014 (un titulaire et un suppléant, homme ou femme). ère (une femme et un homme titulaires, Les autres membres de l’Assemblée départementale • 1 commission : Solidarités Renouvellement par moitié tous les 3 ans. 2ème commission : Mobilité, Infrastructures, Développement économique, une femme et un homme suppléants). • M. Eric ALAUZET, remplacé par Mme Patricia OLIVARÈS • Élection pour 6 ans le 22 avril 2014 (canton de Besançon Est) agricole et touristique 35 cantons 3ème commission : Citoyenneté, Politique éducative, sportive et culturelle • M. Philippe BELUCHE (canton de Marchaux) • de 3 500 habitants (Amancey) 4ème commission : Aménagement local, Habitat et logement, 19 cantons • M. Léon BESSOT (canton de Vercel) • à 34 000 habitants (Pontarlier) Développement durable des territoires 5 de 19 360 habitants () • Mme Marie-Noëlle BIGUINET, remplacée par M. Pierre MAZIMANN 4 ème à 31 257 habitants (Audincourt) le 30 septembre 2014 (canton de Montbéliard Est) • 5 commission : Ressources humaines, Finances, Patrimoine et Administration générale

Béthoncourt • Mme Magali DUVERNOIS (canton de ) Montbéliard Composition du • M. Gérard GALLIOT (canton de Besançon 1) Audincourt Conseil départemental 2015 • M. Noël GAUTHIER (canton de Bethoncourt)

Bavans Présidente : Mme Christine BOUQUIN (canton de Maîche) • M. Jean-Luc GUYON (canton de Montbéliard) Valentigney • M. Claude JEANNEROT (canton de Besançon 6) Les Vice-présidents : Baume-les-Dames • Mme Sylvie LE HIR (canton du ) ère Maîche • 1 Vice-présidente : Mme Annick JACQUEMET (canton de Saint-Vit) • Mme Myriam LEMERCIER (canton de Besançon 1) ème Besançon 3 • 2 Vice-président : M. Philippe ALPY (canton de Frasne) • Mme Géraldine LEROY (canton de Besançon 6) ème Besançon 2 Besançon 4 • 3 Vice-présidente : Mme Françoise BRANGET (canton de Besançon 2) • Mme Michèle LETOUBLON (canton de Frasne) ème Besançon 1 Besançon 5 • 4 Vice-président : M. Serge CAGNON (canton de Maîche) • M. Alain LORIGUET (canton de Besançon 4) Valdahon • 5ème Vice-présidente : Mme Virginie CHAVEY (canton de Montbéliard) • M. Thierry MAIRE DU POSET (canton de Saint-Vit) Besançon 6 Morteau • 6ème Vice-président : M. Ludovic FAGAUT (canton de Besançon 5) • M. Alain MARGUET (canton d’Ornans) • 7ème Vice-présidente : Mme Odile FAIVRE-PETITJEAN (canton de Besançon 4) • M. Rémy NAPPEY (canton de ) Saint-Vit • 8ème Vice-président : M. Philippe GONON (canton de Besançon 3) • Mme Danièle NEVERS (canton de Baume-les-Dames) Ornans • 9ème Vice-présidente : Mme Florence ROGEBOZ (canton de Pontarlier) • M. Pierre SIMON (canton de Pontarlier) • 10ème Vice-président : M. Denis LEROUX (canton de Morteau) • M. Thierry VERNIER (canton du Valdahon) • M. Michel VIENET (canton de Besançon 2) Conseillère départementale déléguée : • Mme Martine VOIDEY (canton de Valentigney) Pontarlier • Mme Béatrix LOIZON (canton d’Ornans) Commissions organiques 2015 Les autres membres de l’Assemblée départementale • 1ère commission : Solidarités sociales Frasne • M. David BARBIER (canton d’Audincourt) • 2ème commission : Développement économique, agricole et touristique, • M. Frédéric BARBIER (canton de Valentigney) Aménagement numérique • Mme Marie CHASSERY (canton de Bavans) • 3ème commission : Citoyenneté, Politique éducative, sportive et culturelle, Transports • Mme Christine COREN-GASPERONI (canton d’Audincourt) • 4ème commission : Aménagement local, Habitat et logement, • Mme Jacqueline CUENOT-STALDER (canton de Morteau) Développement durable des territoires • Mme Catherine CUINET (canton de Besançon 5) • 5ème commission : Infrastructures routières • M. Claude DALLAVALLE (canton de Baume-les-Dames) • 6ème commission : Ressources humaines, Finances, Patrimoine et Administration générale • Mme Marie-Laure DALPHIN (canton de Besançon 3) LES MISSIONS DU DÉPARTEMENT LE RÔLE DU CONSEILLER DÉPARTEMENTAL

• Au fil des décennies et des lois de décentralisation, le • Les conseillers départementaux désignent l’une ou Département s’est vu confier par l’Etat des missions obli- l’un des leurs pour présider le Conseil départemental gatoires de plus en plus larges : action sociale, éducation, ainsi que les vice-président(e)s et les membres du bu- insertion et emploi, routes et infrastructures, transports. reau qui composent l’exécutif. Pour résumer, les services du Département accom- Ils participent à une ou plusieurs commissions de Jeunesse • • pagnent chaque habitant de la naissance (Protection travail, qui correspondent aux compétences du Dépar- maternelle et infantile par exemple) jusqu’au grand âge tement. (maintien à domicile, hébergement en établissement). Ils • Ils exercent un pouvoir délibératif. Pour cela, ils assurent aussi bien la gestion des collèges (44 collèges siègent au sein de l’Assemblée départementale qui Une approche dynamique, globale et transversale per- publics sur 46 sites mis à disposition de l’Education na- se réunit au moins une fois par trimestre. Les sessions met la mise en œuvre d’actions en direction des publics tionale, accueillant plus de 21 000 élèves), l’accompa- sont publiques et retransmises sur le site internet jeunes, selon l’âge, le statut et les projets. Le budget gnement des personnes handicapées, le suivi des béné- www.doubs.fr. Dans l’intervalle de ces séances plénières, ficiaires du RSA (Revenu de Solidarité active) pour leur les conseillers départementaux siègent au sein de la prévisionnel 2014 dépassait 117 M€ couvrant les poli- retour dans l’emploi… Commission permanente qui applique les décisions de tiques légales et obligatoires confiées aux départements • Le Département entretient 3 800 km de routes, s’em- l’Assemblée départementale pour lesquelles elle a reçu ainsi que les actions volontaristes adaptées au contexte de ploie à déployer 4 000 km de fibre optique via le SMIX Très délégation. Ces réunions ne sont pas ouvertes au public. notre Département. Quatre axes prioritaires ont été fixés : le haut débit, et met à disposition du public le réseau de • Les conseillers départementaux représentent le transport interurbain Mobidoubs. Département dans plus de 300 organismes tels par logement des jeunes, les emplois d’avenir, la complémentarité • Il exerce aussi des missions volontaristes dans les do- exemple les conseils d’administration des collèges et des acteurs pour la prévention du décrochage scolaire et la nou- maines suivants : culture, économie, agriculture, envi- des maisons de retraite. velle approche de la prévention spécialisée, l’accompagnement des ronnement, logement, tourisme, sport. Ainsi le conseiller départemental est-il en relation • collégiens en matière d’éducation numérique. • Ces différentes missions et le soutien qu’il apporte à permanente avec les élus locaux, les responsables asso- l’élaboration et au financement des projets locaux font ciatifs, les organisations socioprofessionnelles et les ha- du Département le premier partenaire des communes et bitants de son canton. C’est ce qui fait de lui un acteur des intercommunalités. de terrain de premier plan. ASSOCIER LES PARENTS ET MOBILISER En créant des opportunités pour apprendre ensemble, développer des savoir-faire et des savoir-être, les ac- LES RESSOURCES DU TERRITOIRE tions collectives sont un enjeu majeur. Elles sont mises en œuvre, autant dans le domaine de l’enfance et de la 7 Accompagner la jeune génération, c’est à la fois déve- famille, que de la lutte contre l’isolement social et pour 6 lopper des actions le plus en amont possible pour per- l’insertion. Sommaire mettre, favoriser et veiller à l’épanouissement de l’en- Elles permettent aussi de tisser une relation renouvelée fant dès son plus jeune âge et aider les adultes dans avec les personnes concernées, pour mieux agir sur les Jeunesse 7 l’exercice de la fonction parentale. difficultés rencontrées, en s’appuyant à la fois sur les ressources des personnes et celles des Insertion 11 Accompagner la jeune génération, c’est aussi dévelop- territoires où elles vivent. per d’autres modes d’action, plus collective, plus coor- Des cycles de formation des professionnel(le)s à la mé- Personnes âgées 14 donnée en associant davantage les familles. thodologie d’intervention du travail avec les groupes Personnes handicapées 16 Différentes actions peuvent être ici soulignées. et à l’action collective ont aussi favorisé l’acquisition de compétences spécifiques pour soutenir la mise en Habitat & logement 18 Le travail de proximité de la protection œuvre de ces actions qui viennent se conjuguer et se maternelle et infantile (PMI) combiner avec les accompagnements personnalisés Foncier, économie agricole & forestière 20 C’est une réalité pratique qui est à l’œuvre sur les ter- dans un partenariat diversifié. Développement économique, industriel & tertiaire 22 ritoires, pour offrir - en proximité - un soutien avant et après la naissance. Pesées, consultations de nourrissons La poursuite du travail avec les équipes de prévention Tourisme 24 mais aussi accompagnement personnalisé sont ainsi spécialisée afin de prioriser l’intervention auprès d’un proposés, tout comme des actions favorisant la relation public de moins de 21 ans et l’adapter selon les pôles Infrastructures routières & modes doux 26 parents/enfant à travers le toucher, le jeu et ce, aux dif- territoriaux. férentes étapes du développement de l’enfant. La prévention spécialisée est un mode d’intervention Transports collectifs 28 En lien avec les autres acteurs de la santé (médecins, spécifique financé par la collectivité et mis en œuvre Équipements, collèges & services sur les territoires 30 hôpitaux…), les infirmières-puéricultrices des 31 centres par le secteur associatif pour être au contact des publics médico-sociaux répartis sur notre territoire, en ville jeunes les plus en risque de rupture, voire de marginalité. Sport, culture & patrimoine 33 comme à la campagne, apportent aide et conseil - de Pour développer «un agir ensemble de proximité», manière ponctuelle ou dans une relation inscrite dans la l’objectif général est notamment d’accentuer les inter- Eau & biodiversité 36 durée - pour permettre à chaque enfant de bien grandir. ventions auprès des jeunes de moins de 21 ans et plus particulièrement les adolescent(e)s en renforçant le Déchets & énergie 37 Le développement d’actions collectives partenariat avec les collèges. Services ressources 39 avec les parents, les familles Aider les enfants à bien grandir, c’est aussi accompa- Des actions émergent, comme au collège de Sochaux, Ressources humaines 42 gner les parents, leur donner confiance et les aider à dans un souci partagé d’agir le plus en amont possible développer leurs capacités à gérer une relation parfois sur la question de l’absentéisme scolaire, obstacle ma- Compte administratif 2014 46 difficile ou compliquée. jeur à l’intégration sociale. Dépenses 2014 47,9 M€ 8,7 % du budget global • 471 entretiens prénatals précoces Point de vue de Jean-Paul LIGIER, familles qui témoignent de leur satisfaction d’être asso- réalisés par les sages-femmes du Département, Responsable adjoint enfance famille ciées et reconnues comme les interlocuteurs privilégiés soit plus de 32% des avis de grossesse traités du pôle Haut-Doubs de ces temps de travail : « on est content d’avoir notre • 6443 enfants vus en bilan de santé mot à dire ». Elles disent aussi mieux appréhender la en école maternelle par les infirmières puéricultrices « Dans le cadre du travail de prévention de l’enfance en volonté des professionnels à les aider à faire un bout de danger, nous avons, sur l’espace d’action médico-social chemin. 5949 assistants maternels agréés • (EAMS) du Haut-Doubs, initié et développé les temps de • 24 relais d’assistants maternels, couvrant synthèse pluri-professionnels et multi-partenariaux en Pour les professionnels également, cette méthode est quasiment tout le département, lieux d’information présence des familles. tout à fait efficiente, même si elle demande une atten- Développer une approche coordonnée et d’échanges pour parents et professionnels de la tion particulière quant à ce qui est dit au sujet des fa- petite enfance Afin que cette pratique conserve toute sa pertinence, milles présentes. et territorialisée des actions éducatives il s’agit de construire les conditions, quant au cadre et Le constat est partagé d’une grande diversité d’in- • Établissements d’accueil du jeune enfant : quant au contenu, permettant une sécurité psychique En effet, ce procédé permet d’une part à chacun de for- terventions éducatives en faveur des enfants et des 97 places ouvertes en 2014 et une déontologie dans les débats. muler un point de vue et d’entendre celui des autres familles : Protection Maternelle et Infantile, actions • 1177 enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance et notamment celui des parents, de façon univoque. de prévention généralistes, prévention spécialisée, fin 2014, relevant dans 81% des cas de mesures Cette pratique correspond pleinement à l’objectif d’in- D’autre part, la collégialité permet de mettre en œuvre aide à la gestion du budget familial, techniciens d’in- judiciaires et dans 19% de mesures administratives tégrer les usagers aux processus d’accompagnement et « en direct » des stratégies d’accompagnement concer- tervention sociale et familiale (TISF), action éducative d’orientation les concernant. tées, intégrant le point de vue de la famille. à domicile (AED), action éducative en milieu ouvert • 283 assistants familiaux dans le Doubs dont 21 Avec l’expérience, nous pouvons vérifier et affirmer une Ainsi, la participation des familles n’est pas qu’un effet (AEMO), accueils au titre de l’aide sociale à l’enfance. au Centre départemental de l’enfance et de la famille réelle plus-value de cette façon de faire. d’annonce. Nous savons que cette pratique remplit son Si l’action respective de chaque acteur est entendue, (CDEF) rôle quant à l’ambition du service de mettre en œuvre c’est surtout la question d’une action commune, coor- Actions de prévention précoce « Musique et • Il pourrait apparaitre que cette organisation réponde un travail social qui s’organise à partir des usagers et donnée, qui a été soulignée dans le cadre du schéma langage » conduites dans 8 centres médico-sociaux seulement à une nouvelle préconisation dans le travail non pas un travail social qui énonce les bonnes pra- départemental d’organisation des établissements so- du Doubs. 193 enfants ont participé aux ateliers. social. Toutefois, le constat essentiel est apporté par les tiques à partir d’un savoir. ciaux et médico-sociaux (SDOSMS). • 28 agréments à l’adoption accordés, L’objectif d’une territorialisation des actions éduca- 3 refusés, 5 enfants étrangers et 8 pupilles tives vise la mise en synergie de ces acteurs dans la de l’État adoptés. 9 8 proximité. • 39 jeunes mineurs étrangers isolés accueillis Ce chantier a commencé en 2014 avec notamment le sur 121 enregistrés (60 sur le pôle bisontin, 41 sur le SOUTENIR LES JEUNES ET LES l’objectif de recruter 611 jeunes en emploi d’avenir, a été service d’Action éducative en milieu ouvert (AEMO) pôle de Montbéliard, 20 sur Pontarlier). largement atteint puisque 628 contrats ont été prescrits de l’Association départementale du Doubs de sauve- ACCOMPAGNER VERS L’AUTONOMIE (495 dans le secteur non marchand et 133 dans le sec- garde de l’enfant à l’adulte (ADDSEA), mandaté dans teur marchand). le cadre de mesures de justice pour formaliser les Restauration dans les collèges Celle-ci se traduit également par le recrutement d’em- temps de concertation nécessaires à l’action coordon- La diététicienne du Département a été sollicitée par plu- plois d’avenir au sein des services de la collectivité (26 au née, notamment avec les équipes sociales du Dépar- sieurs collèges pour animer des petits déjeuners éduca- 31 décembre 2014) et l’accueil d’apprentis (12 à 13 par tement. Trois phases de mise en œuvre effective de tifs. Cette action a pour objectif de sensibiliser les jeunes à an) et de nombreux stagiaires dont les élèves de l’IRTS, cette articulation ont été repérées. Ce chantier fera l’importance de ce repas, trop souvent délaissé. Après une en tant que futurs professionnels sur le secteur des l’objet d’une évaluation partagée en 2015. première intervention visant à leur donner des bases en Solidarités. Ces jeunes bénéficient d’un encadrement éducation nutritionnelle, une deuxième séance de mise au quotidien grâce aux tuteurs qui les accompagnent. Associer les parents aux temps de synthèse en pratique est ensuite prévue. Ce sujet sérieux est pré- À noter également l’effort particulier qui est porté en senté de façon ludique, avec des supports conçus spécifi- Un des objectifs du SDOSMS est de valoriser l’usager matière de formation des emplois d’avenir, lesquels se quement pour ce public, et une dégustation qui ravit les comme acteur de son projet de vie et de favoriser la voient proposer un parcours de formation individuali- collégiens. Ce sont ainsi 15 classes, soit environ 300 élèves, participation des usagers. sé. 147 stagiaires ont ainsi été accueillis en 2014 dans qui ont été initiées aux bonnes pratiques en la matière. Cette participation souhaitée n’est pas forcément les directions, parmi lesquels 43 ont effectué des stages simple à mettre en œuvre car les situations sociales Par ailleurs, afin d’accueillir chaque élève dans les meil- d’observation et 104 un stage d’études (dont 93 pen- sont parfois complexes et chargées de tensions. Elle leures conditions au restaurant scolaire, une formation dant une période de deux mois et plus). oblige à réinterroger les pratiques et les expertises sur le thème de l’allergie alimentaire a été dispensée à pour favoriser des évolutions. tous les cuisiniers et adjoints gestionnaires des collèges. L’éducation au numérique dans les collèges Cette action a été menée en collaboration avec le RAFT Une action conjointe Éducation Nationale / Département C’est dans ce cadre qu’une expérimentation de syn- (Réseau d’Allergologie de Franche-Comté) et le Rectorat, a été déployée au collège Diderot (Besançon-Planoise) thèses pluri-professionnelles et multi-partenariales en associant les infirmières et médecins scolaires des sélectionné en juin 2013 pour obtenir le label « collège en présence notamment des parents, a été amorcée. établissements. connecté », parmi une vingtaine d’autres établissements Cette démarche est mise en œuvre à chaque fois que au plan national, dans l’objectif de préfigurer à terme « cela est possible et opportun ; elle fera l’objet d’une Formation et insertion professionnelle le collège numérique de demain ». Le déploiement des évaluation partagée avant d’en développer l’usage. Le Département mène une politique active en faveur de équipements nécessaires au projet (tableaux numé- la formation et de l’insertion professionnelle des jeunes. riques interactifs, tablettes numériques, bornes WIFI, La mise en œuvre des emplois d’avenir – dès que ce dis- divers matériels tels que baladeur MP3, imprimantes) positif a été rendu possible par une loi de 2012 - consti- s’effectue en trois tranches correspondant aux années tue un axe majeur de cette politique : ainsi, en 2014, scolaires. Dispositif d’aide à la recherche de stage pour les 3ÈMES Cette action - pilotée par le CRIJ (Centre Régional d’In- formation Jeunesse) - est née du constat que certains collégiens de 3ème rencontrent des difficultés pour trou- 2 688 collégiens bénéficiaires du dispositif ver un stage de «découverte de l’entreprise». Une pros- • « Cantines pour tous » pection auprès des employeurs permet de créer une 1 453 collégiens bénéficiaires d’une bourse Insertion base de promesses de stages. La base et les motivations • des collégiens sont ensuite mises en corrélation, afin de départementale d’étude trouver - lors d’une journée d’information - le stage le 962 collégiens et écoliers bénéficiaires d’une • Le Programme Départemental d’Insertion (PDI), adopté par plus approprié. Pour l’année scolaire 2013/2014, outre bourse classe de découverte les collèges Diderot, Voltaire et Stendhal à Besançon, l’Assemblée départementale pour la période 2013-2017, définit 129 actions (56 structures) financées à hauteur déjà impliqués les années précédentes, deux collèges • la politique d’insertion du Département, les principes, les objec- à savoir Sochaux et L’Isle-sur-le-Doubs ont expérimen- de 224 506 € par le Fonds de Cohésion Sociale té avec réussite ce dispositif. Cette opération permet (FCS-CUCS) tifs et les moyens qui lui sont consacrés. En 2014, deux priorités ont chaque année aux élèves de 3ème des collèges concernés, été particulièrement développées : l’approche globale de l’accompa- d’avoir un démarchage actif de recherche et de trouver gnement et le soutien à l’insertion par l’activité économique (IAE). des lieux de stage souhaités et non par défaut. Dans le domaine du sport, soutien apporté à :

Favoriser l’accès à la culture • 53 clubs sportifs de haut niveau Le Département a inscrit l’éducation artistique des • 92 sportifs au titre des bourses de scolarité jeunes au rang de ses priorités depuis de nombreuses • 81 sportifs au titre des primes aux résultats (cham- années et permet aux collégiens un accès à des lieux L’ APPROCHE GLOBALE culturels. Près de 20 000 places de cinéma, de spec- pion de et podium européen ou mondial) tacles, de musées ont été distribuées en 2014 aux • 48 comités sportifs départementaux DE L’ACCOMPAGNEMENT collégiens du Doubs. • 155 écoles primaires dans le cadre du dispositif Une expérimentation a été lancée à la rentrée 2014 avec d’aide à l’enseignement de la natation Le 29 janvier 2014, une convention de partenariat était Le travail mené autour des dispositifs d’accompagne- 6 collèges du Doubs autour d’un Parcours d’éducation signée avec Pôle emploi pour la mise en œuvre d’une ment social mobilisés dans le cadre du logement et 7 860 élèves d’écoles primaires découvrant la artistique et culturelle. Fruit d’une concertation entre • nouvelle modalité d’accompagnement innovante : plus particulièrement de l’axe 4 du Plan départemen- pratique du ski de fond et du biathlon le Département, le Ministère de l’Education nationale l’accompagnement global. tal d’action pour le logement et l’hébergement des et le Ministère de la Culture et de la communication, • 7 sportifs seniors, 6 sportifs juniors, et 5 Il s’agit de simplifier les parcours des demandeurs d’em- personnes défavorisées (PDALHPD) ploi en difficulté sociale et de recentrer chaque institu- il a concerné près de 2 400 élèves. En 2015, il est pré- sportifs «handisport» en contrats de partenariat 11 vu une généralisation de ce parcours à l’ensemble des tion sur son cœur de métier, afin de permettre l’exercice En 2014, la démarche « Accompagner pour habiter », 10 • 2 616 collégiens bénéficiaires du Doubs Pass-Sport collégiens. de réelles complémentarités. travaillée en lien avec l’Etat, a été élaborée ; elle permet • 7 605 licenciés UNSS de mettre en cohérence et en synergie les dispositifs et Le Département facilite également la pratique musicale Le Département a ainsi renforcé son offre d’accompagne- ce, en faisant de l’accompagnement, le levier d’une ac- 90 évènements sportifs de dimension départe- des jeunes en soutenant les écoles de musique et leur • ment social, non seulement aux allocataires du RSA, mais tion plus décloisonnée et donc plus globale. structuration. En 2014, 48 écoles et 3 conservatoires ont mentale à internationale à tous les demandeurs d’emploi qui en ont besoin, et Pôle été soutenus. Sur les 48 écoles, 21 ont une dimension emploi a pour mission l’accompagnement professionnel Elle doit permettre en 2015 de reconsidérer la ques- locale, 12 sont en voie de structuration et 15 sont struc- Dans le domaine de la jeunesse : 19 associations de tous les demandeurs d’emploi, quel que soit leur statut. tion avec les bailleurs sociaux et les associations turantes. On dénombre un total de 5 527 élèves dans d’éducation populaire aidées qui accueillent près Cette démarche a immédiatement recueilli l’adhésion pour optimiser les moyens en accompagnement so- ces 48 écoles. de 80 000 personnes, 19 Contrats Territoriaux Jeu- des publics, mais également des professionnels du ser- cial dans une période où les besoins en la matière ne nesse signés avec des structures intercommunales. vice social du Département et de Pôle emploi. cessent de progresser. Dans ce cadre, le Département joue son rôle de chef de file de l’action sociale en fédé- Certains partenaires (associations spécialisées, CCAS) rant davantage les acteurs, en cherchant à simplifier et Développement 25 souhaitent s’engager au côté du les procédures et en étant le garant de la coordina- Doubs, persuadés de la pertinence de cette nouvelle mo- tion opérationnelle. dalité de collaboration avec Pôle emploi. Ce nouveau partenariat est non seulement exemplaire, La structuration en pôles d’action sociale territoriale, de par son approche globale de la personne accompa- faisant des centres médico-sociaux la porte d’entrée de 17 avril : Forum de prévention routière organisé par la gnée, mais il l’est aussi, de par son organisation adminis- l’accès aux droits et de l’accompagnement social commission de Besançon du Conseil départemental trative et financière : il n’y a plus de relations financières Cette évolution sur le pôle de Besançon permet à la fois des Jeunes au Palais des sports de Besançon en pré- entre le Département et Pôle emploi, et l’une et l’autre de mieux prendre en compte la réalité urbaine mais sence de 500 collégiens des institutions mobilisent le fond social européen (FSE) aussi le secteur péri-urbain et rural où les équipes so- 17 mai : 1ère édition des Assises des Conseils dépar- pour construire cette action innovante. ciales assurent souvent à elles seule la fonction de tementaux des Jeunes de Franche-Comté à la Saline proximité. royale d’Arc-et-Senans avec 100 conseillers juniors du La réforme de l’Insertion par l’Activité Economique a été Jura, de Haute-Saône et du Doubs engagée par l’État au cours de l’année 2014. Dans le cadre L’engagement des pôles d’action sociale territoriale 27 mai : Forum de découverte des métiers organisé du co-financement de «l’aide au poste» avec l’État, le Dé- face à la montée des précarités s’est traduite notam- par la commission de Pontarlier du Conseil dépar- partement est partie intégrante du dialogue de gestion ment en 2014 par une implication renforcée sur la temental des Jeunes aux Fins en présence de 600 avec les structures d’insertion et devient co-signataire question de l’aide alimentaire. collégiens avec l’Etat de la convention passée avec chaque structure 29 octobre : Journée d’intégration du 5e mandat du et de l’avenant financier qui l’accompagne. L’année 2014, Conseil départemental des jeunes à la Saline d’Arc-et- année de transition de la mise en œuvre de la réforme, Senans a conduit le Département à adapter ses modalités de financement. De nouveaux critères seront adoptés en 2015, en cohérence avec les critères d’éligibilité au FSE. Dépenses 2014 LE BILAN DU PTI 68,2 M€

Le Pacte Territorial pour l’Insertion (PTI), adopté le 18 12,3 % du budget global octobre 2010 par l’Assemblée départementale, a été Claude Guyot (Pôle emploi) construit autour de 7 axes : amélioration de l’offre d’in- 29 janvier : signature de la convention « Accompa- et Patricia Momet (Département) sertion en milieu rural, coordination des partenaires et gnement global » avec Pôle Emploi articulation des outils, participation au développement 12 juin : journée « Santé » sur le pôle territorial « La philosophie de notre démarche partenariale est Patricia Momet, directrice de l’insertion au Département, économique par des actions d’insertion, promotion des d’insertion de Montbéliard de faire plus pour ceux qui en ont le plus besoin en complète : « Les services sociaux du Département accom- clauses d’insertion dans les marchés publics du Dépar- er 1 juillet : mise en œuvre de la réforme de l’IAE rapprochant les expertises des métiers de Pôle emploi pagnent tous les publics qui rencontrent des difficultés. tement, prise en compte des freins à l’insertion sociale (insertion par l’activité économique) et des nouveaux et du Département, explique Claude Guyot, directeur Dans le cadre de l’accompagnement global, la logique est et professionnelle, mobilisation des dispositifs en fa- contrats aidés CDDI (Contrats à durée déterminée territorial Doubs et Territoire de de Pôle emploi. de partir de la personne, de mettre en lien le social, le fa- veur des jeunes, information à destination des usagers d’insertion) La volonté des acteurs, leur maillage du territoire et le milial, le professionnel pour poser un diagnostic partagé et participation des usagers. Décembre : adoption du bilan du PTI 2010-2013 par développement de nos réseaux permettent de poser et l’accompagner plus efficacement dans sa démarche de Un premier bilan a été présenté à l’Assemblée départe- l’Assemblée départementale un constat quant à la situation de l’usager, de définir retour à l’emploi. Les demandeurs d’emploi sont acteurs mentale en décembre 2014. un plan de progrès, sans jugement. Une fois les acteurs de leur propre parcours, leurs interlocuteurs sont identi- Selon l’accord-cadre signé entre l’ADF et l’Etat, le PTI est convaincus de ce changement, on a très vite constaté les fiés et ne changent plus. C’est une évolution profonde de désormais le cadre stratégique territorial du FSE Inclu- résultats… et la curiosité des autres territoires. » nos pratiques et de la relation à l’usager. » sion (2014-2020). Le nouveau PTI devra permettre d’harmoniser les poli- tiques d’insertion de l’ensemble des institutions du ter- NOMBRE D’ALLOCATAIRES RSA DES TERRITOIRES (Pacte territorial pour l’insertion / P.T.I.) ritoire départemental et de mobiliser le FSE pour servir • 15 495 allocataires du RSA au 31 décembre 2014, de levier à un développement efficace et efficient de ces dont 9 932 allocataires du RSA socle, 3 778 alloca- (Données CAF non consolidées - Décembre 2014) politiques. taires du RSA activité, et 1 785 allocataires du RSA Le PTI devra définir une gouvernance partenariale vi- socle et activité sant à mobiliser et mettre en synergie les politiques • 944 travailleurs indépendants allocataires du RSA d’insertion en direction des publics concernés. au 31 décembre 2014 • Au total, 32 587 personnes sont couvertes par le LES ACTIONS EN MILIEU RURAL dispositif RSA dans le département • Dépenses 2014 allocations RSA : 61,072 M€ L’offre d’insertion dans les territoires ruraux est moins • 330 titres de recettes émis au titre des créances développée que dans les centres urbains où les orga- transférées par la CAF pour 473 000 € 13 12 nismes dédiés à l’emploi et l’insertion sont majoritaire- • 227 recours administratifs et 47 recours devant le ment concentrés. Les services du Département, les élus Tribunal administratif, reçus en 2014 locaux et les partenaires constatent un isolement accru • 127 dossiers retenus frauduleux des publics en difficulté d’insertion dans les territoires • 293 demandes de remises d’indus examinées par ruraux. Les freins à l’emploi (mobilité notamment) la Commission de recours gracieux du Département, deviennent de véritables obstacles et la pauvreté s’ins- pour un montant global de 572 000 € talle. Dans le cadre de la coordination territoriale ini- Remises accordées à hauteur de 256 000 € tiée par le PTI, des réponses aux besoins identifiés sont • 681 Contrats uniques d’insertion (CUI) signés pour apportées par des partenaires en capacité d’intervenir les allocataires du RSA, (246 renouvelés) : en proximité : - 472 contrats d’accompagnement dans l’emploi • la sensibilisation et l’initiation aux nouvelles techno- (CAE) signés, dont 244 CAE renouvelés logies sur trois cantons ruraux - 144 Contrats à durée déterminée d’insertion • des tarifs réduits sociaux pour la mobilité en milieu rural (CDDI) signés • le développement de la mutualisation sur les SIAE - 41 Contrats initiative emploi (CIE) signés dont (structures d’insertion par l’activité économique) 2 renouvelés • l’extension de la ressourcerie à Baume-les-Dames - 24 emplois d’avenir (dont 5 dans le secteur marchand) • Dépenses 2014 contrats aidés : 2,273 M€ • Dans le cadre de la convention Département/ PLACER L’USAGER AU CENTRE Pôle emploi, 661 demandeurs d’emploi du RSA ont DU DISPOSITIF été accompagnés par Pôle Emploi dans le cadre d’un accompagnement global. 152 sorties ont été enregis- • Organisation d’informations collectives sur les droits trées et 516 personnes sont encore accompagnées et devoirs des allocataires RSA au 31 décembre 2014 • Constitution et consultation de groupes de travail • 394 aides personnalisées de retour à l’emploi d’usagers (APRE) accordées en 2014 à 284 bénéficiaires pour • Audition des usagers suite à la mise en place de l’ac- 88 653 € compagnement global • Dépenses 2014 pour les actions d’insertion : 2,87 M€ Promotion des clauses d’insertion dans les marchés pu- • Accompagnements budgétaires au 31 décembre blics du Département 2014 : 366 bénéficiaires d’un accompagnement 7 000 heures d’insertion ont été réalisées en 2014 pour éducatif budgétaire (AEB), 148 bénéficiaires d’une la restructuration du collège de et celle mesure d’accompagnement en économie sociale et du collège de Mouthe. familiale (MAESF), 255 bénéficiaires d’une mesure d’accompagnement social personnalisé (MASP) AIDER LES PERSONNES À FAIRE FACE UNE MAISON DÉPARTEMENTALE À LEUR FRAIS D’HÉBERGEMENT ET DE DE L’AUTONOMIE Personnes DÉPENDANCE EN ÉTABLISSEMENT Une réflexion est engagée pour créer une Maison dépar- L’aide sociale à l’hébergement des personnes âgées est tementale de l‘Autonomie (MDA) regroupant la MDPH subsidiaire à l’obligation alimentaire de leurs enfants (Maison départementale des personnes handicapées), et au devoir de solidarité entre époux. Simple avance, les pôles handicap et dépendance et le service des pres- âgées la prise en charge effectuée par le Département est ré- tations. Les enjeux majeurs de ce projet relèvent à la cupérable au sens de l’article L 132-8 du Code de l’Action fois de la qualité du service rendu à l’usager et d’une gestion optimale des crédits affectés à ce secteur. Ils se Les orientations et ambitions portant sur les problématiques Sociale et des familles. A noter que seul le patrimoine résument en 4 objectifs : de l’autonomie des personnes âgées, du handicap et la vulné- du bénéficiaire de l’aide sociale, qu’il soit légué, donné ou conservé, est concerné par la récupération du mon- rabilité, sont intégrées dans une politique globale qui permet de • Affirmer le rôle du Département sur le champ de l’au- tant avancé. tonomie. La collectivité départementale y a consacré en prendre en compte intégralement toutes les difficultés sociales et Par ailleurs, les personnes âgées peuvent bénéficier 2014 plus de 135 millions d’euros (67 M€ en direction médico-sociales que peut rencontrer un usager et de lui proposer plu- d’une allocation personnalisée d’autonomie (APA), aide des personnes âgées, 68 M€ en direction des personnes sieurs dispositifs, dans un souci de cohérence, d’efficacité, d’efficience du quant à elle, non récupérable à ce jour. handicapées) • Offrir un service de proximité aux personnes âgées dé- service rendu. En juillet 2014, le Département du Doubs a signé une pendantes et personnes handicapées par une meilleure convention avec la chambre des notaires dont les objec- participation des centres médico-sociaux tifs sont les suivants : • Permettre un traitement optimisé des droits des usa- Après le programme d’aide à la pierre qui aura mobilisé près de 30 M€ pour la rénovation et la construc- • Faciliter l’échange d’informations entre les principaux gers, en rapprochant les différents services d’accueil, tion de nouveaux établissements d’hébergement, les priorités sont à présent les suivantes : acteurs (notaires, usagers, Département..); d’évaluation médico-sociale, d’instruction, de tarifica- • Assurer aux usagers une bonne information sur la tion, et des prestations. procédure de récupération de l‘aide sociale au sein du • Mettre en place une instance consultative unique : le Département du Doubs ; Comité Départemental de Solidarité pour l’Autonomie • Etablir, dans l’intérêt des usagers, une procédure de (CDSA) pour fédérer l’ensemble des acteurs de l’Autono- LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS concevoir et expérimenter une formule d’organisation résolution des successions bloquées par une créance mie y compris les représentants des usagers. innovante dans l’accompagnement médico-social de d’aide sociale. ATTEINTS DE LA MALADIE D’ALZHEIMER la perte d’autonomie sur un territoire, en améliorant 15 l’articulation territoriale de services de proximité. 14 Les ouvertures de places prévues dans le cadre de la pro- Les enjeux sont donc qualitatifs : moins d’interlocu- grammation adoptée en 2014, pour la période 2015-2019, teurs, moins de passages dans l’intimité des personnes, concernent principalement la création d’unités spécia- autant de temps passé auprès des personnes âgées lisées Alzheimer : 17 places pour l’EHPAD «Granvelle» à mais un temps moins segmenté, plus riche en relation. Besançon (Établissement d’hébergement pour personnes Les enjeux sont aussi financiers : moins de déplace- 60 établissements pour personnes âgées dépen- âgées dépendantes), 15 places pour celui de Levier, 30 • ments, moins de temps perdus en inter-vacations, et dantes présents dans le Doubs, dont 22 ayant été places pour celui de . Cela témoigne du sou- • Lancement de la réflexion sur l’intégration des donc une économie globale d’argent public tout en ren- soutenus par le Département dans leur phase de ci constant d’adapter l’offre aux besoins. La prise en charge prestataires agréés dans le futur CPOM APA qui forçant la prise en charge des personnes âgées par les er construction ou restructuration de la maladie Alzheimer constitue un enjeu premier. entrera en vigueur au 1 janvier 2016 services de soins infirmiers à domicile. Sur ce plan, l’action du Département est aussi à corréler • Dans le cadre de la MDA, les groupes de travail Cette expérimentation s’étendra sur la période 2014-2015. • 4 516 places d’hébergement offertes dans le Doubs au développement de PASA (Pôle d’Activités et de Soins se sont réunis tout au long de l’année 2014 afin 4 centres locaux d’information et de coordination Adaptés) réservés aux personnes atteintes de la patho- d’alimenter la réflexion qui permettra la mise en • (CLIC) présents sur les secteurs de Besançon, Pontar- logie type Alzheimer, et hébergés en EHPAD. œuvre de la Maison de l’Autonomie à l’automne 2015. UNE AMÉLIORATION CONTINUE DE lier, Baume-les-Dames, Montbéliard, lieux d’informa- Le PASA est un dispositif récent, particulièrement axé • Préparation du déménagement du pôle handicap tion et d’orientation des personnes âgées et de leur sur la prise en charge des soins avec pour objectif de dé- L’ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES et dépendance de Besançon qui est aujourd’hui ins- famille velopper dans les EHPAD, un accompagnement adapté DÉPENDANTES tallé au 13 rue de la préfecture à Besançon au bénéfice des résidents présentant des troubles mo- • Signature de la convention tripartite de l’EHPAD • 10 797 bénéficiaires de l’APA dérés du comportement. Six PASA ont été créés dans les Après l’expérimentation d’une nouvelle tarification de « Béthanie » à Désandans • Signature de l’avenant à la convention tripartite • Aide aux frais d’hébergement : au 31 décembre EHPAD de Surleau (Montbéliard), Avanne, Le Larmont l’APA par prestataire (avec la mise en place de CPOM), 2014, 687 personnes ont pu bénéficier de cette aide (Centre Hospitalier de Pontarlier), Morteau, dont deux le Département a aujourd’hui pour objectif de dévelop- de l’EHPAD «La retraite» à Besançon très récemment à Bellevaux, et Quingey. per un accompagnement plus qualitatif des personnes • Extension de l’EHPAD « Béthanie » à Désandans de • Augmentation régulière depuis plusieurs années dépendantes, employeur direct d’un salarié à leur do- 42 places (39 hébergements permanents et 3 héber- des allocataires vivant à domicile : 67 %, pour 33 % micile, en proposant des solutions concrètes en termes gements temporaires) qui rejoignent des établissements médico-sociaux • Mise en conformité de 4 accueils de jour pour UNE ORGANISATION ENTRE AIDE ET SOIN • d’information des publics sur l’emploi à domicile ; • 18 personnes âgées en accueil familial • de professionnalisation des salariés ; atteindre 6 places ( : 2 places ; Rougemont : PLUS PERFORMANTE ET DE MEILLEURE • de sécurisation de la relation d’emploi. 1 place ; Maîche : 1 place ; Mouthe : 2 places) QUALITÉ POUR L’USAGER Dans ce cadre, la Fédération des Particuliers Employeurs • Création de 2 MARPA (maison d’accueil rurale pour (FEPEM) et le Département, partageant une vision com- personnes âgées) de 24 places chacune (dont 1 place Dépenses 2014 L’ARS et le Département du Doubs ont lancé en janvier mune des problématiques liées au développement des d’hébergement temporaire) à École-Valentin et à 2014 une « expérimentation – préfiguration » com- emplois et de la qualité du service, à l’amélioration des Arc-et-Senans. 67,3 M€ mune, en lien avec la caisse primaire d’assurance mala- conditions de travail et à la qualification des interve- 12,2 % du budget global die (CPAM), de rapprochement, voire d’intégration entre nants, ont signé une convention de partenariat le 17 aide et soin à domicile. Cette démarche locale vise à décembre 2014. • 29 514 décisions prises en 2014 par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées • 1 658 personnes, adultes et enfants, ayant bénéficié d’un versement de la prestation de compensation du Personnes handicap (PCH) en décembre 2014 • 460 bénéficiaires de l’allocation compensatrice tierce personne (ACTP) au 31 décembre 2014 Handicapées • 19 personnes handicapées en accueil familial • Aide aux frais d’hébergement en établissements au 31 décembre 2014 : 1 381 personnes bénéficiaires Un nouveau Schéma directeur d’organisation sociale et médico-so- • Ouverture en janvier 2014 d’un SAMSAH (service ciale (SDOSMS) a été adopté le 21 octobre 2013 pour la période 2013- d’accompagnement médico-social pour adultes handi- 2017. Il prend en compte les besoins d’ensemble des personnes, en fai- capés) de 14 places par les «Invités au Festin», rue de Vittel à Besançon sant converger les interventions de nos services et ceux de nos partenaires, 5 pour un accompagnement couvrant tous les aspects des difficultés rencon- • Création de places en SAMSAH pour un public atteint de pathologies motrices et psychiques gérées par trées. En s’attachant à la complexité des situations et à leur traitement de l’Association hospitalière de Franche-Comté (AHFC) sur manière globale et coordonnée, le Département permet d’établir ou de le territoire de l’Aire urbaine renforcer des passerelles qui rendent l’action sociale plus efficiente, à • Création de 5 places en SAVS (service d’accompagne- même d’apporter des réponses mieux adaptées aux usagers. ment à la vie sociale) à l’ADAPEI du Doubs, secteur de Montbéliard • Signature d’un CPOM de consolidation avec l’ADAPEI du Doubs (périmètre : 1 449 places pour un budget départemental de 27 M€) • Création de 4 places dans l’ unité pour personnes handi- DES DÉMARCHES DE CONTRACTUALISA- À l’étude : un système partagé d’information capées mentales vieillissantes du foyer «l’Espérel» à Pontar- Afin d’avoir une vision plus complète de l’état de besoins lier (suppression de 4 places en foyer d’hébergement) 17 TION POUR FACILITER LES PARCOURS DE sur notre territoire par type de public, le Département 16 Ouverture aux usagers de l’Association Floréal des VIE, AMÉLIORER LE NIVEAU DE RÉPONSE du Doubs en lien avec l’ARS de Franche-Comté a sollicité • services du SAVS « Vivre en ville » de l’AHS-FC (Associa- le Centre Régional d’Etudes, d’Actions et d’Information À L’USAGER EN MAÎTRISANT LA DÉPENSE tion d’hygiène sociale de Franche-Comté) (en faveur des personnes en situation de vulnérabili- PUBLIQUE té) de Bourgogne pour impulser l’organisation d’un • 225 clubs sportifs « valides » et « handisports » système partagé d’informations basé sur les listes d’at- pouvant accueillir des sportifs handicapés dans le Doubs Un CPOM entre l’ADAPEI du Doubs et le Département tente. Il s’agit à terme de : • 5 sportifs de haut niveau, handicapés, soutenus au L’année 2014 a permis d’engager un travail afférent à • pouvoir disposer d’éléments d’informations concernant Le forum du handicap, un lieu de rencontre tout public titre des contrats de partenariat annuel la mise en place d’un contrat pluriannuel d’objectifs la situation des personnes inscrites en liste d’attente, Informer, échanger sur les enjeux liés au handicap, tels 138 agents reconnus travailleurs handicapés dans les et de moyens (CPOM) entre l’ADAPEI du Doubs et le Dé- • actualiser ces listes en temps réel. • Cela constitue un véritable outil de pilotage des poli- sont les objectifs du forum du handicap et de son sa- services du Département du Doubs partement. Les deux parties ont convenu d’établir leurs e tiques sociales. lon «Vivre ensemble» dont la 6 édition s’est tenue le relations dans le cadre d’une démarche volontaire et 20 novembre 2014. Elle a été, pour la deuxième fois, • 67 circuits de transport individualisé pour le trans- conjointe d’amélioration de la qualité et de l’accompa- co-organisée par le Département du Doubs et le Centre port d’enfants handicapés vers leur lieu de scolarité 415 gnement des personnes handicapées. LE SOUTIEN À L’ ACCOMPAGNEMENT communal d’action sociale (CCAS) de la Ville de Besançon. pour enfants pris en charge 31 collèges accessibles aux personnes à mobilité réduite Cette contractualisation, en cours de finalisation, avec DE FIN DE VIE Cette année, 3 villages (86 exposants) ont décliné la • une prise d’effet pour 2015 concernera 32 établisse- question du handicap autour du sport, de l’emploi et ments et services à compétence départementale. Le Département du Doubs s’est fortement mobilisé pour des familles. À vocation départementale et s’adressant disposer sur son territoire d’un établissement dédié Les missions d’intérêt général définies à ce titre par aux personnes handicapées mais aussi au grand public, à l’accompagnement des personnes en fin de vie : « la le Département sont en résonnance avec le nouveau le forum a accueilli 1680 visiteurs (dont 600 scolaires) Maison de Vie », établissement porté par la Croix Rouge SDOSMS, et notamment la notion de «parcours de vie», au cours de la journée. française. C’est une structure d’accompagnement et de de «plateforme territoriale de services» et de «décloi- soins palliatifs peu médicalisée, destinée à accueillir des sonnement» des modalités de prise en charge en dé- malades atteints de pathologies graves en phase avan- passant lorsque cela s’avère possible les approches sta- Site et portail informatique de la maison cée, ne pouvant ou ne souhaitant pas retourner à leur tutaires. départementale des personnes handicapées domicile et ne relevant pas d’une prise en charge hos- Mis en ligne en avril 2013, le site de la MDPH s’est der- Au regard de la couverture territoriale diversifiée de pitalière. Cette structure tout d’abord expérimentale a nièrement étoffé de documents type permettant aux l’ADAPEI du Doubs, il devrait être ainsi possible d’expéri- été pérennisée en janvier 2014 en changeant de statut usagers de signaler simplement un changement de menter le déploiement de plateformes de services, pour pour devenir un établissement médico-social d’héber- domicile ou d’apporter de plus amples renseignements le parcours de vie des usagers. Il s’agira de mettre fin à gement temporaire pour personnes handicapées à sur leur situation professionnelle. La mise à disposition une logique de placements en établissement, trop cloi- orientation palliative. Sa capacité d’accueil va par ail- de ces documents type améliore et facilite la communi- sonnée, au profit de réponses diversifiées et adaptables leurs être portée en 2015 de 7 à 12 places afin de mieux cation entre la MDPH et ses bénéficiaires. aux besoins de la population concernée. répondre aux besoins des personnes handicapées. Habitat & Un guichet unique au service • Un total de 37 000 logements sociaux dans le Doubs de la rénovation énergétique (50 % du parc de Franche-Comté) Mis en place en 2011, le programme «Habiter mieux» • 192 logements sociaux rénovés, 28 logements monte en puissance dans le Doubs. Il le doit notam- construits (sur le secteur délégué du Département) logement ment à la création d’un guichet unique, le Point réno- • 12 logements indignes et dégradés traités vation information services (PRIS), qui assure conseil (sur le secteur délégué du Département) Le logement est une thématique transversale qui concerne et accompagnement des particuliers. Dans le Doubs, aussi bien les solidarités sociales, dans son approche des par- et sur proposition du Département, c’est l’Agence dé- • 350 logements privés aidés par l’Agence nationale partementale d’information sur le logement (ADIL) qui de l’habitat (ANAH) sur le secteur délégué du cours résidentiels pour les plus défavorisés, que les solidarités tient ce rôle de PRIS, son expérience de conseil et son Département territoriales, compte tenu de son rôle structurant en termes de implantation locale en faisant l’interlocuteur idoine. • 1 opération de requalification urbaine portée par services et d’équipements collectifs. Pour l’appuyer dans cette mission, le Département a un bailleur sur un quartier sensible de l’agglomération d’ailleurs voté en 2014 un budget de 120 000 € dans le de Montbéliard cadre d’une convention annuelle d’objectifs avec l’ADIL. • Financement de 53 logements conventionnés En 2014, le PRIS a répondu à 2 840 demandes d’infor- (25 privés et 28 communaux) mations et de conseils. Grâce au financement du Dé- Soucieux de répondre au mieux aux besoins des habitants, le Département a mené et accompagné, au 377 foyers ayant bénéficié de l’aide d’amélioration de partement, de la Région et de l’ADEME (Agence de l’en- • cours de l’année 2014, plusieurs actions visant à faire évoluer la dynamique locale en faveur de l’habitat l’habitat pour les personnes de plus de 65 ans. vironnement et de la maîtrise de l’énergie), l’accès à ce 52 aides individuelles accordées au titre du Dispositif et du logement : guichet unique est gratuit pour les particuliers. vie autonome (DVA) • Entrée en vigueur du Plan départemental de l’habi- • Attribution des aides à la pierre (délégation de com- • 5 681 aides individuelles du Fonds de solidarité pour tat (PDH) – outil d’échanges et de planification autour pétence prise par le Département depuis 2006 et re- Prévenir les expulsions le logement (FSL) dont accès-maintien (3 746), énergie (1 744) et eau (191) / Dépenses FSL 2014 : 2,08 M€ dont des enjeux de l’habitat de demain (solidarités sociales, nouvelée en 2012 pour une durée de 6 ans). Ainsi, sur Dans le Doubs, et depuis juin 2011, la CCAPEX (com- 1,182 M€ pour accès-maintien + eau et 447 000 € pour aménagement du territoire, mobilité, gestion économe son territoire de délégation (le Doubs à l’exception des mission de coordination des actions de prévention des de l’espace) –, en s’appuyant sur l’Observatoire dépar- territoires de la CAGB et de PMA), le Département a ac- énergie (hors eau) expulsions), outil du Plan Départemental d’Action pour 19 temental de l’habitat (ODH) qui est animé par l’Agence compagné les bailleurs sociaux pour la réalisation de 3 le Logement et l’Hébergement des Personnes Défavori- • 104 aides financières du FAAD auprès des accédants 18 départementale pour l’information et le logement logements PLAI (Prêt Locatif Aidé Insertion), 192 PALU- sées (PDALHPD), favorise la concertation entre les par- à la propriété en difficulté (ADIL) et le Département. En 2014, le programme de LOS HLM (Prime à l’Amélioration des Logements à Usage tenaires pour mieux agir sur les impayés de loyers et travail de l’ODH a notamment porté sur la qualification Locatif d’Occupation Sociale) et 25 PLUS (Prêt Locatif à éviter ainsi les expulsions locatives, sources de bien des de la vacance et l’analyse comparative des loyers entre Usage Social), dont 18 PALULOS communales. difficultés et de traumatismes. le parc public et le parc privé. La CCAPEX du Doubs s’inscrit également dans les objec- • Poursuite du Plan départemental d’action pour le tifs du Schéma Départemental d’Organisation Sociale logement et l’hébergement des personnes défavori- et Médico-Sociale (SDOSMS), pour une approche glo- sées (PDALHPD) qui, sur la période 2012-2016, vise à bale et territoriale des situations, ainsi qu’une continui- permettre aux ménages éprouvant des difficultés parti- REPÈRES DURABLES té des parcours et de l’accompagnement. culières d’accéder ou de se maintenir dans le logement, Déclinée de manière territoriale, la CCAPEX a été saisie ceci par la mobilisation du Fonds de solidarité pour le • Instauration d’exigences en matière de maîtrise des en 2014 pour traiter 497 nouvelles situations, soit près logement (FSL) et du Fonds d’aide aux accédants à la dépenses en énergie dans l’habitat, avec un double sou- de 25% d’augmentation par rapport à 2013. propriété en difficulté (FAAD). ci de préservation des ressources et de préservation du pouvoir d’achat des ménages. Ainsi, dans le cadre du Les requérants ont été en majorité la CAF (59%) et les bailleurs (pour 31%), dans le cadre de dossiers concer- Accompagnement de la montée en puissance du dispositif d’aides pour l’amélioration des logements • nant pour 37% des hommes seuls (dont la très grande programme national « Habiter mieux » qui s’adresse communaux, les travaux engagés, pour être éligibles majorité sans enfant à charge), pour 35% des femmes en priorité aux propriétaires occupants aux revenus à un soutien financier du Département, doivent désor- seules (dont la majorité avec enfants à charge) et modestes pour les aider à bien se chauffer, tout en ré- mais atteindre un niveau de performance énergétique pour 28% des couples (dont la majorité avec enfants à duisant leurs factures. 1 043 ménages doubiens ont correspondant au moins à la classe énergétique D (soit 2 charge). 73% de ces ménages sont logés dans le parc so- bénéficié depuis 2011 (dont 595 en 2014) d’une aide 150 à 230 kwh.ep/m .an). cial. 32% perçoivent un salaire, et 36% le RSA. aux travaux de rénovation thermique de leur logement • S’agissant de l’accompagnement des travaux d’amé- (isolation, chauffage, …). lioration et de rénovation de l’habitat réalisés par les En 2014, 437 ménages sont sortis du dispositif, la CCAPEX propriétaires occupants, l’aide de solidarité écologique ayant clôturé leur dossier (dont près de 54% peuvent être • Action favorisant le maintien des personnes âgées (ASE) est majorée de 1 000 € (passant ainsi de 500 € à considérées comme des sorties « positives »). à leur domicile. Avec Habitat 25, il a été mis en place, à 1 500 €) si le gain de la performance énergétique, après La CCAPEX, outil partenarial, a pour vocation de mettre 2 reprises et à titre expérimental, un dispositif d’inter- travaux, est d’au moins 30 % et permet d’atteindre la en synergie l’ensemble des acteurs et dispositifs concou- vention qui, via l’attribution d’une subvention d’inves- classe énergétique D. tissement, a permis, dans le cadre d’une opération de rant au maintien des ménages dans leur logement et Dépenses 2014 réhabilitation de logements, la non augmentation de travailler pour les autres avec le SIAO (service intégré loyer pour des personnes âgées disposant de faibles res- de l’accueil et de l’orientation) et la commission DALO 4,7 M€ sources. Ainsi, le maintien de ces personnes dans leur (droit au logement opposable) à trouver des réponses logement a pu être assuré. adaptées lorsque l’expulsion est devenue inévitable. 0,9 % du budget global Dépenses 2014 Foncier, 1,9 M€ 0,3 % du budget global • 23 agriculteurs aidés pour 190 506 € au titre du Plan de modernisation des bâtiments d’élevage (PMBE), pour des activités agricoles plus respectueuses de économie REPÈRES DURABLES l’environnement 20 projets soutenus au titre du Plan de performance Pilotage, avec l’État, du groupe agricole de la Confé- • • énergétique (PPE) pour un budget de 149 082 € rence « Loue et rivières comtoises » qui travaille à la mise en place d’actions préventives et correctives visant • Soutien à 16 jeunes agriculteurs en faveur de leur agricole & à lutter contre les pollutions diffuses, à améliorer les installation dans la zone basse du département pour pratiques agricoles et ainsi concourir à la préservation 125 500 €, avec des aides bonifiées pour les projets de nos rivières d’installation en diversification agricole ou en agricul- • Aide à l’installation des jeunes agriculteurs en zone ture biologique (dont agritourisme) basse du département avec bonification pour les instal- • 5 manifestations soutenues en faveur de la promo- forestière lations en diversification et/ou en agriculture biologique tion de la race montbéliarde, du cheval comtois ou des • Subventions accordées dans le cadre du Plan de mo- produits régionaux dernisation des bâtiments d’élevage (PMBE) marquées 2 projets de diversification soutenus pour un L’intervention du Département en matière foncière, agricole et forestière par une prise en compte accrue de l’approche environ- • nementale en matière de gestion et valorisation des ef- montant d’aide globale de 31 400 € et ce, en l’absence relève de la seule volonté de la collectivité (en dehors de toute compétence obli- fluents et de bonne intégration paysagère des bâtiments de dispositif traditionnel ouvert en 2014 (aides « De gatoire, excepté au titre des aménagements fonciers) au regard des enjeux constitués • Incitation aux économies d’énergie et à l’utilisation Minimis ») par ces thématiques, tant pour le développement économique que pour la valorisation du cadre de vie d’énergies renouvelables lors de la conception des bâti- • Environ 20 000 demandes d’analyses prises en et la préservation des ressources naturelles, ceci en référence à l’identité et à la culture de notre dépar- ments d’élevage charge par le Laboratoire vétérinaire départemental • Intervention du Département en matière de soutien (LVD) tement. En 2014, le Département a poursuivi une action de proximité au service d’un aménagement au développement des élevages porcins avec des cri- durable du territoire et de l’économie agricole. Un travail important a été mené afin de redéfinir les tères d’éco-conditionnalité renforcés • Aides aux éleveurs, via le Groupement de défense sanitaire (GDS) du Doubs, pour l’abattage d’animaux politiques foncières, agricoles et forestières dans le sens d’un verdissement des aides, en lien avec l’éla- • Alimentation en circuits courts alimentaires de proxi- mité des cantines de certains collèges pour raisons sanitaires, à hauteur de 14 070 € boration du nouveau Programme régional de développement rural (PDR) et la mobilisation de fonds Soutien à l’activité « appuis et conseils aux exploita- européens FEADER au service de cet objectif pour la période 2014-2020. • tions agricoles » pour 10 agriculteurs pour un budget 21 de 3 850 € et aide de 10 000 € à la Chambre inter- 20 départementale d’agriculture en faveur d’un projet franco-suisse INTERREG (Agrilean) Lutte raisonnée contre les ennemis de cultures en PRÉSERVER ET VALORISER L’ESPACE MIEUX MOBILISER ET GÉRER LA Le Département adhère à Agrilocal • faveur de 2 CUMA (coopératives d’utilisation de maté- AGRICOLE EN RESPECTANT LES ESPACES RESSOURCE FORESTIÈRE DU Le 16 juin 2014, l’Assemblée départementale a acté riel agricole) pour l’acquisition de matériel (décompac- NATURELS ET LES PROJETS LOCAUX DÉPARTEMENT l’adhésion du Département du Doubs à l’association teur) pour un montant d’aide de 9 889 € nationale Agrilocal, s’engageant ainsi dans une dé- 15 projets de dessertes forestières soutenus pour un total marche active de valorisation des circuits courts ali- • • Poursuite de l’aménagement foncier (ex-remembre- À travers ses politiques volontaristes, le Département vise d’environ 22 km de routes aménagées et 92 990 € d’aides ment) aux Terres de Chaux et validation de l’avant-projet à mobiliser le bois des forêts de Franche-Comté (aides mentaires de proximité. • Mise en œuvre d’une règlementation des boisements aux Entreprises de travaux forestiers (ETF), dessertes…) et Agrilocal est une plateforme Internet de mise en rela- • Soutien en faveur de 20 exposants au Salon de sur le territoire des communes de Bonnétage, Fram- promouvoir le bois comme matériau durable, conscient tion directe entre producteurs agricoles et opérateurs l’agriculture à Paris pour 6 000 € (vaches montbéliardes bouhans et Saint-Julien-les-Russey (définition de zones de l’importance de cette ressource naturelle et financière de la restauration collective, en premier lieu les collèges, et chevaux comtois) tout en respectant les règles de la commande publique. agricoles à préserver et de zones libres au boisement) pour les communes de notre département. Concernant 2 soutiens au titre de l’aide à la production porcine La restauration scolaire dans les 44 collèges relevant • • Appui au Plan de développement de massif (PDM) sur les forêts dont il est propriétaire, le Département a pro- pour 40 000 € le Pays Horloger Nord et aide à la restructuration fon- cédé à leur éco-certification, gage d’une gestion durable. de la compétence du Département (dont 36 dotés de cière de parcelles forestières. services de restauration autonomes) représente un po- tentiel d’environ 2 000 000 repas par an (environ 15 000 collégiens demi-pensionnaires) pour une commande SOUTENIR LES PROJETS DURABLES publique annuelle de l’ordre de 4 M€. ET FAVORISER L’ÉCONOMIE LOCALE Le saviez-vous ? Les enjeux de la consommation locale sont importants :

La politique départementale d’accompagnement de Plus de la moitié des communes du Doubs • ré-ancrage territorial de l’activité agricole, la Profession agricole, depuis l’installation jusqu’à la possèdent une réglementation de boise- • meilleure valorisation des produits par le producteur, transmission des exploitations, en passant par l’aide ments. rapprochement entre l’agriculteur et le consommateur, aux bâtiments d’élevage (PMBE, PPE…), la diversifica- Dans les communes règlementées, les planta- • tion, les actions de garanties sanitaires ou encore les tions d’essences forestières sont soumises à • plus grande implication des acteurs publics et des ha- appuis et conseils agricoles, est guidée par un double autorisation du Département, afin de vérifier bitants dans l’agriculture et des consommateurs dans objectif de concilier performances économique et envi- si ces plantations sont dans des zones libres, leurs choix alimentaires (on parle de « consom’acteurs »), ronnementale (réduction des intrants et amélioration interdites, ou encore dans des zones où la • réduction du « poids carbone de nos assiettes » en limi- des pratiques agricoles), consistant à maintenir et dé- plantation doit respecter certaines règles (es- tant les distances de transport des marchandises, velopper l’acte productif dans des conditions durables sences, distances de recul, etc.). et respectueuses des ressources naturelles (eau, sol, air, • renforcement de la traçabilité alimentaire et de la sé- …) du département. curité sanitaire. Développement Dépenses 2014 7,9 M€ • 16 projets immobiliers financés par le Département 1,4 % du budget global • 37 projets retenus au titre du Portail régional économique, (principalement sous forme d’avances remboursables) • 103 prêts d’honneur attribués pour un montant total 1 424 250 €, en faveur de porteurs de projets industriel & tertiaire d’entreprises, dans un souci de complémentarité avec les aides relevant du Portail régional

Dans un contexte de réforme confortant le rôle de chef de file de la Région en matière de développement économique, le Département poursuit une action volonta- riste de maintien et de développement de la compétitivité de son tissu industriel. Cette volonté s’articule autour de deux ambitions majeures : • Signature du Contrat de performance du Pôle des Microtechniques pour la période 2014-2018 conforter l’attractivité du Doubs en développant un tissu de TPE / PME / PMI performantes et créatrices d’emplois ; Un plan de soutien au BTP • • Financement de 2 projets collaboratifs de la filière • soutenir les filières structurantes de l’économie locale. automobile dans les domaines de la mobilité et du Le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) tra- La réussite de projets majeurs et structurants témoigne de la pertinence de l’intervention du Dépar- recyclage verse une phase très difficile liée à une chute brutale des commandes, tant publiques que privées. C’est pourquoi, tement et de celle de son Agence de développement économique (Développement 25) au service des • Poursuite du soutien à la filière de l’économie sociale et solidaire avec l’appui du Département à COOPILOTE la Région de Franche-Comté et le Département du Doubs entreprises du Doubs, tant sur le plan de l’accompagnement amont des projets que de l’appui financier et Franche-Comté Active. ont engagé conjointement, à l’automne 2014, un plan de apporté pour les concrétiser et conforter l’emploi des salariés. soutien à l’activité des entreprises du BTP. Ce plan a pour objectif d’accélérer les travaux sous maî- trise d’ouvrage de communes et groupements de com- REPÈRES DURABLES munes, en abondant financièrement les aides départe- mentales dans le domaine de l’équipement rural. AU PLUS PRÈS DES ENTREPRISES TERRITORIALISATION DE L’ACTION • Actions volontaristes conduites pour soutenir des Il s’adresse aux communes de moins de 5 000 habitants ET DE LEURS PROJETS ÉCONOMIQUE filières stratégiques en difficulté. Le sauvetage dela et aux structures intercommunales de moins de 10 000 23 22 filière papeterie/recyclage/biomasse avec la création habitants. Dans le cadre du Portail régional des aides aux entre- • au travers des Syndicats mixtes (TEMIS, SMAIBO, Zone de la papeterie GEMDOUBS à est un exemple prises mis en place conjointement par la Région et les de l’Echange, …) dont le Département est membre, emblématique qui va permettre la valorisation des Dans le Doubs, le plan de soutien vise à susciter la réalisa- Départements franc-comtois, de nombreux projets • par la mise en place de conventions avec les terri- déchets du SYBERT et, à terme, de la biomasse/bois et tion de 20 M€ de travaux par les entreprises du BTP, ceci de développement d’entreprises ont été accompa- toires et Développement 25 pour un accompagnement de la vapeur d’eau pour alimenter un futur réseau de entre l’automne 2014 et la fin 2015. chaleur communal gnés techniquement, puis financièrement : Aux Char- de proximité sur le volet économique (développement Concrètement, c’est une enveloppe supplémentaire de Conditionnement des aides à l’immobilier, à la créa- pentiers de France Industrie (ACDF Industrie) pour de zones d’activités de premier plan : ZAE TEMIS, zone • 4 M€ qui a été inscrite au budget par le Département lors tion nette d’emplois par les entreprises son programme d’investissements matériels dans de de l’Echange ; accompagnement des élus dans leur de la session du 27 septembre 2014, dont 2 M€ corres- Recours accru aux aides sous la forme d’avances rem- nouveaux locaux à Vercel-Villedieu-le-Camp, société réflexion sur le développement économique de leur • pondant à la participation de la Région de Franche-Com- boursables Cristel à Fesches-le-Châtel, Biscuiterie Billiotte à Valen- territoire : secteur de Quingey, Communauté de com- té à ce plan de soutien. tigney, Salaisons Droz-Vincent à Gilley pour la mise en munes Entre Dessoubre et Barbèche, …). place d’une nouvelle stratégie commerciale, technique Les travaux relevant du plan de soutien au BTP concernent et sociale, … DES FILIÈRES D’EXCELLENCE RENFORCÉES les domaines suivants : De par son intervention en faveur de l’immobilier in- ET MARQUÉES PAR L’INNOVATION • les opérations partenariales de sécurité en agglomé- dustriel, le Département, en lien étroit avec son Agence ration (OPSA) et les travaux de requalification de l’espace de développement économique, a également permis • dans les secteurs qui spécifient et structurent l’écono- public, le maintien et le développement d’entreprises-clés au mie régionale : automobile, microtechniques, agroali- • la mise en accessibilité des bâtiments publics aux per- sein de leur filière : projet ALLIANCE à Saint-Vit porté mentaire, forêt-bois, plasturgie, sonnes à mobilité réduite, avec Aktya, projet DIXI à Chaudefontaine, extension • participation aux projets de recherche et de dévelop- • les projets d’itinérance et de liaison douce (vélo, pié- des locaux de SIS à , rénovation et extension pement, aux colloques et manifestations économiques. tons, cheval, …), d’un bâtiment de la coopérative agricole GENIATEST à La • l’assainissement des eaux usées d’origine domestique Chevillotte. au niveau de collectivités ayant été identifiées comme Par ailleurs, 2014 a vu la finalisation du projet adminis- prioritaires en la matière avec l’Agence de l’eau, ceci en tratif de centrale de cogénération biomasse à Novillars cohérence avec les actions initiées par l’Etat et le Dépar- qui dispose désormais de toutes les autorisations admi- tement dans le cadre de la Conférence « Loue et rivières nistratives pour permettre un engagement opération- comtoises ». nel en 2015, pour une livraison prévue en 2017. Dépenses 2014 4,1 M€ Tourisme 0,8 % du budget global

L’activité touristique dans le Doubs représente près de 2 000 entreprises, soit plus de 5200 emplois directs, et 540 M€ de REPÈRES DURABLES retombées économiques. Ce secteur de l’économie repré- sente donc un réel vecteur de création de richesses et d’em- • Soutien au tourisme de nature (sentiers d’interpré- tation) développé par la Communauté de communes plois dans notre département. Le Doubs reconnu du Plateau de Frasne pour la découverte du patrimoine «Département fleuri» La stratégie touristique du Département s’exprime au travers naturel de la Vallée du Drugeon le 21 octobre 2014 du Schéma départemental de développement touristique (SDDT) 2010-2014, dont les cinq axes-clés sont : une gouvernance partena- • Élaboration, en lien avec les acteurs de terrain, d’orien- Ce label est la reconnaissance d’une stratégie de valori- tations stratégiques pour la redéfinition de la politique sation d’un territoire départemental, ceci à partir de cri- riale autour du Comité départemental du tourisme (CDT), une politique départementale en matière de promenade et de ran- tères liés à : sous signe de qualité et de compétitivité, un soutien actif aux territoires donnée, pour la dynamisation et la valorisation des • la qualité de vie des habitants, dans une logique de solidarité, une offre attractive et facile à consommer, une petites stations de ski, ainsi que pour la modernisation • la qualité de l’accueil des visiteurs, identité marquée au travers de la marque de destination « Montagnes du Jura ». et la mise en réseau des petits musées ruraux en lien • l’intérêt du Département pour l’amélioration du cadre avec les sites culturels ou patrimoniaux majeurs de vie à travers des actions liées à l’aménagement, la pré- servation de l’environnement, le développement écono- mique et la cohésion sociale. SOUTIEN AUX GRANDS SITES De plus, il récompense le dynamisme d’un Département TOURISTIQUES pour son rôle d’émergence et de coordination d’actions en matière de formation, de communication et de sen- ACCOMPAGNEMENT DES TERRITOIRES sibilisation favorables au développement durable. • Extension du train touristique Le Conifer sur 2,5 km à • 13 Offices du tourisme classés dans le Doubs ET APPUI À LEURS PROJETS • Soutien à 35 projets de développement touristique : Toutes ces opérations sont génératrices de retombées éco- DE DÉVELOPPEMENT • Réfection de la voie d’accès au site du Parc polaire à nomiques pour l’ensemble du territoire départemental. Chaux-Neuve 3 projets hôteliers, 1 projet d’aire de camping-car, 1 modernisation de centre de vacances, 4 aménagements Aide au développement des modes doux : accompa- Aménagement du site de la Source du Lison à Nans- • • d’équipements de tourisme de proximité, 10 projets de gnement technique et juridique, soutien financier ac- sous-Sainte-Anne 25 meublés, 4 projets de chambres d’hôtes (représentant Le Collectif des Montagnes du Jura récompensé 24 cru en faveur des communes de Montperreux et Mal- 10 chambres), 2 dameuses, 7 projets touristiques structu- buisson pour l’aménagement de liaisons douces sur Le Collectif des Montagnes du Jura, dont le Département SOUTIEN AUX ÉQUIPEMENTS rants, 1 aménagement de camping, 2 projets de gîtes leur territoire est membre, s’est vu décerner, fin novembre 2014, le label de groupe • Renforcement de l’attractivité touristique de la com- ET À L’HÉBERGEMENT « Contrat de destination » par le Ministère des Affaires mune d’Ornans par l’amélioration de l’accueil des clien- • 26 pré-audits réalisés par le CDT (2 hôtels, 1 camping, Etrangères et du Développement International. tèles : soutien à la mise en œuvre d’un nouveau plan de • Aménagement d’un splash park (équipement ludique 1 collectif, 22 meublés) en vue du classement de ces Les contrats de destination visent à mettre en valeur circulation dans le centre-ville (1ère tranche : construc- aquatique) au sein du camping du Val de Bonnal structures d’hébergement une filière touristique à l’échelle d’un territoire (qui peut tion d’un ouvrage d’art et rénovation du viaduc de • Soutien à l’extension du village de vacances « l’Accueil 19 meublés de tourisme classés par le CDT être très localisé ou regrouper au contraire plusieurs Mambouc), aide à la création d’une aire de stationne- Montagnard » à Chapelle-des-Bois • régions) en associant dans une même démarche l’Etat, ment pour camping-cars • Création d’un bâtiment pour chevaux à Villers-le-Lac Envoi à 557 propriétaires de meublés d’une docu- • Atout France (Agence de développement touristique de Accompagnement de la Fondation du Val de Consola- à proximité immédiate de l’itinéraire équestre Doubs mentation spécifique au classement • la France) qui assure le pilotage, les collectivités ou leurs tion pour le recrutement d’un assistant à maître d’ou- frontalier satellites, et les acteurs privés. vrage (AMO) dans un objectif de sauvegarde et de mise • Accompagnement d’Espace nordique jurassien (ENJ) Le Parc des hébergements touristiques au 31 décembre pour l’aménagement d’espaces ludiques au sein de 6 en sécurité du site 2014 : Récompensé parmi 11 autres destinations françaises de sites nordiques du département, dans une logique de • Appui au développement du tourisme fluvial et d’iti- renommée, le Collectif pourra ainsi franchir une étape diversification et de structuration de l’offre au sein de la • 123 hôtels et résidences de tourisme nérance, en soutenant la création d’un bâtiment d’ac- importante et asseoir cette nouvelle image de marque filière nordique cueil sur la halte nautique de et à proximité de • 146 structures chambres d’hôtes par la promotion de la destination auprès des marchés Amélioration de la qualité de pistes de ski nordique, via la Véloroute • internationaux cibles retenus (Belgique, Pays-Bas, Alle- l’aide à l’acquisition d’engins de damage performants sur • 39 campings • Soutien aux projets de développement du tourisme magne, Grande-Bretagne). urbain : redynamisation de la Citadelle de Besançon par les domaines skiables de La Chaux-de-Gilley et Mouthe • 25 collectifs (centres et villages vacances…) la création d’un spectacle d’accueil immersif, aide à la ré- • 68 gîtes de groupes novation de la maison natale de Victor Hugo à Besançon STRUCTURATION DE L’OFFRE 4 structures d’hébergements atypiques • Aide au développement et fonctionnement du Syndi- • cat mixte du Mont d’Or (SMMO) et projet de regroupe- • Implication très marquée dans les démarches • 917 meublés répertoriés dans la base de données ment avec le Syndicat mixte du Stade de Sauts à skis de collectives de développement du tourisme à l’échelle du mutualisée au niveau régional, le LEI (lieu d’échange de Chaux-Neuve (SMIXCN) massif du Jura (marque Montagnes du Jura, Grandes l’information) Traversées du Jura, Routes du Comté, …) ACCOMPAGNEMENT DES STRATÉGIES • Développement de nouveaux outils : agrément obte- Nombre d’établissements ayant été classés en 2014 nu par le CDT pour le classement des meublés de tou- dans le Doubs : DE TERRITOIRES risme, travaux préparatoires à la signature d’un nou- veau conventionnement pluriannuel (2014-2017) avec • Hôtels : 9 Signature le 28 novembre 2014 du contrat de station • la Région de Franche-Comté et les 3 autres Départe- • Campings : 2 de la Communauté de communes du Val de Morteau ments franc-comtois en faveur du développement des hébergements et des activités touristiques • Meublés de tourisme : 56 Dépenses 2014 Infrastructures 32,6 M€ 5,9 % du budget global routières & Prise de risque au volant, je risque ma vie Lancée en 2014, cette campagne de prévention vise à sensibiliser les usagers des routes départementales modes doux aux comportements à risque, à l’origine de la plupart des accidents graves.

La politique de la « route de demain » menée par le Département dans le do- • 3710 km de routes départementales, dont 20 % sont si- maine des infrastructures vise à offrir à l’usager un bon niveau de service et à tuées à l’intérieur des agglomérations, et 160 km de voie verte participer à un aménagement durable du territoire. C’est en étroit partenariat • 2,5 milliards de km parcourus chaque année par les avec les autres acteurs locaux et avec le souci de la préservation de l’environne- usagers des routes départementales 233 agents d’exploitation et chefs d’équipe des ment que les opérations sont programmées et mises en œuvre. • services territoriaux d’aménagement (STA) et du Parc routier œuvrant au quotidien pour entretenir et exploiter le réseau départemental • 6200 tonnes de sel consommées au cours de l’hiver Par des panneaux implantés le long de ses routes, le LE DÉPARTEMENT S’ATTACHE À MAINTENIR EN site propre entre et L’Isle-sur-le-Doubs et entre 2013-2014, l’un des plus doux des 100 dernières années ; Colombier-Fontaine et Dampierre-sur-le-Doubs. D’autres Département rappelle donc aux conducteurs les dan- ÉTAT ET À SÉCURISER SON RÉSEAU ROUTIER 117 circuits de viabilité hivernale couvrant le réseau gers que représentent la vitesse, l’alcool ou l’usage du POUR PERMETTRE À TOUT UN CHACUN DE itinéraires sont traités dans le cadre du schéma cyclable départemental, coordonnés et traités par les agents de départemental. téléphone au volant, la prise de risque en général. CIRCULER DANS LES MEILLEURES CONDITIONS la collectivité, épaulés par des prestataires privés Ces messages sont diffusés de façon ciblée : sur les iti- 23,3 M€ alloués aux travaux de maintenance pour, L’entretien et l’exploitation des routes mobilisent au • néraires où des accidents en lien avec ces facteurs se • LE DÉPARTEMENT INTERVIENT ÉGALEMENT notamment, traiter 250 km de chaussée, restaurer 21 quotidien les services départementaux, qui exécutent sont produits et aux périodes sensibles de l’année où AUX CÔTÉS DES AUTRES ACTEURS LOCAUX ouvrages d’art, remédier à 25 mouvements de terrain une bonne part des interventions et des travaux. La via- l’on observe une recrudescence des accidents. bilité hivernale est continuellement optimisée avec une • Par des subventions et des programmes d’études et de tra- • 32 aménagements de sécurité mis en œuvre sur des Ces panneaux ont ainsi été déployés en 2014 sur une consommation de sel maîtrisée. vaux dédiés, le Département accompagne les communes sites ou des itinéraires sensibles quarantaine de sites, au cours des mois d’avril, de juil- • La maintenance du patrimoine routier fait l’objet qui initient des opérations d’amélioration des routes et de • En appui des projets initiés par les communes, 42 opé- let et de septembre. d’une attention toute particulière et de multiples opé- leurs abords dans la traversée des agglomérations. rations partenariales de sécurisation en agglomération Cette opération s’inscrit dans la politique de sécurité D’autres formes de partenariat sont développées avec programmées pour un montant de 2,8 M€ et 48 subven- routière du Département qui comprend des actions rations portent sur les chaussées, les ouvrages, les talus, • 27 la signalisation. En particulier, en 2014, un important les communes, par exemple pour la mutualisation du tions de voirie attribuées pour un montant de 750 k€ sur les infrastructures, sur les transports, ainsi que 26 programme de mise à niveau de la côte de a été service hivernal ou pour des aménagements pour les • Avec le concours des services du Département, 30 km des actions de prévention et de communication. poursuivi suite au déclassement de cette ancienne route modes doux : aménagement de voies dédiées à Mal- de routes départementales empruntées dans le Doubs Pour plus d’informations : nationale ; le pont d’Arçon sur la RD 437 a fait l’objet buisson et Montperreux, construction d’une passerelle à par le tour de France cycliste, à l’occasion de l’étape du http://securiteroutiere.doubs.fr d’une seconde tranche de travaux de restauration ; d’im- Doubs, raccordant la voie verte Pontarlier-Gilley. 17 juillet entre Besançon et Oyonnax Encore 35 personnes tuées sur les routes départemen- portants travaux de confortement de falaise ont été ef- • Le Département s’implique par ailleurs aux côtés de tales en 2014, sur un total de 44 dans le Doubs ; nette fectués dans le secteur de Clerval le long de la RD 683. l’Etat et des autres collectivités pour le suivi des projets augmentation du nombre des accidents après une • Les opérations de sécurisation concernent des aména- routiers et ferroviaires nationaux, ou encore en partici- décennie de baisse régulière. gements ponctuels, ( par exemple de carrefours ou de pro- pant activement à la politique locale de sécurité routière. tection d’obstacles), la suppression de tous les facteurs de • Les programmes de travaux du Département repré- REPÈRES DURABLES danger sur un itinéraire, comme ce fut le cas en 2014 pour sentent une part significative de l’activité des entreprises Une recherche permanente d’économies, la RD 437 entre Pontarlier et Châtelblanc, ou encore des traite- de travaux publics et notre collectivité a souhaité lancer • Le cahier des charges de la « route de demain », adopté sans compromettre le niveau de service ments particuliers tels que l’adaptation du tracé de la RD 201 en 2014, notamment dans le domaine des infrastruc- par l’assemblée départementale en octobre 2013, a été Les infrastructures représentent un important poste à ou l’installation de dispositifs spécifiques dans tures, un plan de soutien à ce secteur d’activité qui ren- mis en œuvre tout au cours de l’année 2014. de dépenses pour la collectivité départementale et le tunnel de sur la RD 30, conformément aux contre actuellement de grandes difficultés économiques. Dans ce cadre, une grille d’analyse « route de demain » dans ce domaine, les interventions sont optimisées préconisations du dossier de sécurité. aide à sélectionner les projets selon des critères de mobi- dans le sens de l’efficience. L’INTERVENTION DU DÉPARTEMENT EST lité durable et le tableau de bord éco-chantiers permet de Les techniques et les produits employés doivent offrir DANS UNE LOGIQUE DE MOBILITÉ DURABLE, MÉTHODIQUEMENT PRÉPARÉE POUR LE COURT rendre compte des conditions de réalisation des travaux le meilleur rapport qualité / prix avec par exemple, un LE DÉPARTEMENT VALORISE LES INFRASTRUC- ET LE LONG TERME dans le respect des enjeux du développement durable. large recours aux enduits superficiels et aux enrobés TURES EXISTANTES ET LES CONDITIONS DE Cet outil, utilisé par les intervenants des entreprises coulés à froid (ECF) pour la maintenance des chaus- 64 dossiers de prise en considération ont été exami- LEUR USAGE, TOUT EN FAVORISANT LE • et de la maîtrise d’œuvre sur les chantiers, est égale- sées, l’usage généralisé de la bouillie de sel pour le nés en 2014 en amont de la programmation des travaux, ment prévu dans la convention éco-chantiers que le service hivernal. DÉVELOPPEMENT DES MODES DOUX de façon à définir les solutions répondant au mieux aux Département a signée avec les organisations profes- Les plans d’intervention sont rationnalisés : fauchage problématiques rencontrées. • Différentes opérations d’amélioration du réseau routier sionnelles des travaux publics. Grâce à ces démarches, raisonné des accotements et des talus, fréquence de La programmation routière territorialisée pour les se sont ainsi concrétisées en 2014, parmi lesquelles la der- • le Département peut réduire l’empreinte de ses travaux renouvellement du marquage adaptée à chaque ca- 2600 km du réseau de desserte est établie en concertation nière tranche de travaux du volet routier du contrat ATSR sur l’environnement en limitant la consommation des tégorie de routes, expérimentation du salage sur une avec les élus départementaux de chaque territoire ; 132 (avenir du territoire entre Saône et Rhin) avec la construc- ressources naturelles, en maîtrisant les déchets des largeur réduite pour limiter la dispersion du sel sur opérations ont ainsi été mises en œuvre en 2014. tion du giratoire de Pouilley-Français sur la RD 673, chantiers, en préservant la faune et la flore, en limitant les bas-côtés. Un programme d’études routières a été élaboré en l’achèvement de l’aménagement de la RD 17 et de ses • les consommations d’eau et d’énergie, en réduisant les Certains espaces végétalisés sont restructurés de fa- 2014 pour disposer d’une visibilité sur les opérations bandes cyclables entre Quingey et Arc-et-Senans, avec nuisances pour les riverains et les usagers, tout en ga- çon à réduire les sujétions d’entretien. d’une certaine importance pouvant être envisagées à le traitement de la section Quingey-Lombard, la fin de rantissant leur sécurité, ainsi que celle des travailleurs. L’organisation des services départementaux et les moyen terme et mieux les préparer. l’aménagement de la RD 464 entre Fournet-Blanche- Bien évidemment, le recours à des techniques routières moyens utilisés sont ajustés pour permettre une roche et la frontière suisse. • Au cours de l’année écoulée, le schéma directeur de si- produites à plus basse température et comportant des meilleure productivité. • Au profit des modes doux, le programme de la vélo- gnalisation a été révisé et le plan de prévention du bruit matériaux recyclés, l’utilisation de la bouillie de sel pour La commande publique est organisée pour que route se poursuit, notamment avec des travaux d’amé- dans l’environnement, seconde phase, a été approuvé le service hivernal, le fauchage différencié des abords s’opère une saine concurrence. lioration de sa chaussée et l’étude de l’aménagement en après concertation publique. routiers s’inscrivent dans cette dynamique. Transports

Lignes interurbaines : 184 426 voyages sur le réseau armature Dépenses 2014 collectifs • 4 lignes Mobidoubs A, A express, B et C L’année 2014 a été marquée par la poursuite des dispositifs 27,5 M€ • 3 lignes Mobiboubs accessibles aux personnes à mobilité réduite A, A express et C d’amélioration de la lisibilité des réseaux de transport tant 5 % du budget global scolaires que voyageurs avec l’objectif de développer la qualité • 9 véhicules en circulation quotidiennement du service rendu alors que la fréquentation des usagers ne cesse de • Services assurés tous les jours, toute l’année, progresser. sauf jours fériés sur les lignes B et C • Deux exploitants : • Monts-Jura Autocars pour les lignes Mobidoubs A AÉRODROMES et A express (2009-2016) et la ligne C (2012-2016) • Régie départementale des transports du Doubs En complément de la vente à bord des véhicules, le Dé- En matière de transport aérien, le Département est pour la ligne B (2014-2016) membre des Syndicats Mixtes propriétaires des aéro- partement a conventionné avec des dépositaires situés 4 gares desservies (Besançon, Pontarlier, Morteau, dromes de Besançon - La Vèze et du Pays de Montbé- • TRANSPORTS DE VOYAGEURS sur le tracé de la ligne. Au nombre de huit, ils auront en Montbéliard) charge la vente des tickets unités et abonnements men- liard, situé à Courcelles. Gares multimodales de Besançon Viotte suels. Ces dépositaires sont avant tout un relais d’infor- • 47 communes concernées De ce fait, aux côtés des agglomérations du Grand et Pontarlier mation et de vente aux clients du réseau « Mobidoubs ». • 68 points d’arrêts pour les 4 lignes Le Département a été appelé à participer à la mise Besançon (CAGB) et du Pays de Montbéliard (PMA), en place d’une opération d’aménagement du Pôle ainsi que de la Chambre de commerce et d’industrie • 152 501 voyages effectués sur les lignes A et A ex- d’Echange Multimodal de Besançon Viotte avec la TRANSPORTS SCOLAIRES territoriale (CCIT) du Doubs, le Département par- press, de septembre 2013 à août 2014 dont 81 442 (soit création de la « Boutique Intermodale » en gare Viotte, ticipe financièrement à la gestion ainsi qu’aux in- 53 %) sur la ligne directe co-financée par le Conseil régional de Franche-Comté, Reconduction automatique des titres vestissements et aux mises aux normes nécessaires 21 440 voyages effectués sur la ligne B sur la même 29 pour pérenniser l’ouverture de ces infrastructures au • 28 le Département, la ville de Besançon, la SNCF, Gares et de transport en faveur des familles période Connexions et Monts-Jura Autocars en tant que déléga- Pour la quatrième année consécutive, la reconduction trafic aérien européen, d’une part, et répondre aux 10 485 taire des lignes Livéo et Mobidoubs. Cet emplacement a automatique des titres de transport des élèves inscrits besoins économiques et sanitaires des habitants du • voyages effectués sur la ligne C vocation d’accueil, d’information et de vente des titres dans un cycle a été réalisée. Ainsi, 19 004 titres ont été Doubs, d’autre part. Transports scolaires de transport pour l’ensemble des AOT (Titres Mobi- adressés aux familles sans démarche administrative au doubs voyageurs, Titres Livéo, Titres Ginko…) et ponc- préalable. En 2014, la participation financière globale consa- • 546 circuits crée par le Département à ces infrastructures a été tuellement de relayer de l’information touristique. 30 000 Mise en œuvre de la réforme de 292 760 €. • Près de élèves transportés De même, le Département a été appelé à participer des rythmes scolaires dans les écoles • 1619 points d’arrêt au projet de la gare multimodale de Pontarlier. Ce Pôle À la rentrée de septembre 2013, dans le périmètre de la 447 établissements solaires desservis d’Échange Multimodal de Pontarlier fait également in- compétence « transport » du Département, 10 Collec- • tervenir différents acteurs, la ville de Pontarlier, le Conseil tivités avaient choisi de mettre en place la réforme des • 415 élèves bénéficiant des transports individualisés. régional, Gares et Connexions et le Département. rythmes scolaires (soit une quinzaine de circuits de trans- port impactés) parmi les 132 structures publiques du pre- À noter par ailleurs qu’aux côtés des autres acteurs mier degré gérées par le Département, recensées alors. locaux, le Département suit attentivement les condi- tions d’exploitation de la LGV Rhin-Rhône, et en parti- Pour la rentrée 2014, compte tenu des réorganisations, culier l’évolution des tarifs pratiqués, ainsi que des fré- 120 structures (regroupements d’écoles ou de RPI) sont quences et des horaires des trains desservant les gares concernées par la mise en œuvre de cette réforme (soit franc-comtoises. plus de 250 circuits impactés) découlant des décrets du 23 janvier 2013 et du 7 mai 2014. De plus, 3 structures ayant Ligne B entre Pontarlier et Montbéliard mis en œuvre la réforme en 2013 ont souhaité modifier Initialement réalisée sous forme de délégation de ser- leur organisation pour 2014. vice public (DSP), cette ligne, dont l’échéance avait été Globalement, la mise en œuvre s’est bien déroulée. repoussée au 31 août 2014, a été renouvelée à compter du 1er septembre 2014. La collectivité a fait le choix de gérer cette ligne dans le cadre d’un marché public. Au Règlement départemental terme de la consultation, le service a été attribué à la des transports scolaires RDTD (Régie départementale des Transports du Doubs), Le règlement fixe le cadre général des interventions de délégataire de cette même ligne jusqu’au 31 août. Les la collectivité départementale en matière de transports principales différences entre ces deux modes de gestion scolaires, tant vis-à-vis des usagers, des communes ou consistent en l’affectation des recettes générées par la groupements de communes que des établissements. vente des titres de transport et la gestion de la commu- Chaque nouvelle modification a fait l’objet d’une valida- nication et promotion de la ligne qui sont dorénavant tion par l’Assemblée et a été intégrée, comme annexe au affaires du Département. règlement en vigueur. Dépenses 2014 75,3 M€ 13,6 % du budget global THD Équipements, • 5 comités syndicaux du SMIX Doubs Très Haut Débit tenus, COLLÈGES dont un consacré au renouvellement du collège EPCI • 10 mois de procédure de sélection d’un exploitant, dont 3 mois de négociations La poursuite du programme « collèges » s’est concrétisée • 36 000 foyers et une centaine d’entreprises éligibles d’ici collèges et en 2014 par : fin 2017 à des services sur fibre dans le cadre de laère 1 phase • l’inauguration du collège Lou Blazer à Montbéliard, de déploiement du THD, évaluée à 47 M€, en zone d’initiative • la pose de la première pierre du collège La Source à publique Mouthe, • la livraison de la salle de restaurant de la demi-pension COLLÈGES services sur • 13 collèges utilisant désormais le bois comme énergie : 6 et les locaux agents du collège Jean-Jacques Rousseau de Voujeaucourt, collèges équipés de chaufferies bois (Maîche, Isle-sur-le-Doubs, Roulans, Valdahon, Rougemont, Voujeaucourt), 7 collèges • la livraison du bâtiment externat et demi-pension du raccordés sur chaufferies bois collectives (Voltaire et Diderot à collège Diderot à Besançon et la livraison finale du collège Besançon, Morteau, Mouthe, Ornans, et Frasne les territoires Proudhon, • Lou Blazer à Montbéliard et Grenier à Pontarlier raccordés à • le lancement des consultations d’architectes pour la ré- un réseau de chaleur avec une proportion d’énergies renouve- habilitation du collège Félix Gaffiot à Quingey. lables supérieure à 50 % PATRIMOINE DÉPARTEMENTAL Amélioration du confort thermique dans le cadre • Démarrage des travaux de restauration des toitures du des travaux de réhabilitation des collèges bâtiment Maréchalerie à la Saline Royale d’Arc-et-Senans • Le collège Lou Blazer à Montbéliard est classé BBC et LE TRÈS HAUT DÉBIT (THD) • l’attribution, en avril 2014, des marchés de travaux • Cession au profit d’Habitat 25 des ensembles immobiliers les parties neuves des 3 collèges Diderot et Proudhon abritant les 9 Unités de vie SUR TOUT LE TERRITOIRE aux entreprises en charge de la construction du réseau à Besançon, et Jean-Jacques Rousseau à Voujeaucourt (SOBECA, INEO Réseaux, INEO InfraCom, CAPéCOM, VER- • Conservation et mise en valeur du patrimoine bâti du Fort (horizon 2015) sont quant à elles de niveau BBC. Griffon : installation de l’ADIL et du gardien du site MOT) ; L’objectif du projet départemental « Doubs Très Haut Dé- Depuis 2013, l’achat d’énergie en groupement de com- • la signature, en septembre 2014, du contrat de régie • bit » est de déployer en une dizaine d’années un réseau mande intègre, outre les besoins des collèges et des bâtiments intéressée de 6 ans avec le délégataire ALTITUDE IN- de nouvelle génération en fibre optique de bout-en-bout DES SERVICES DE SECOURS OPÉRATIONNELS départementaux, ceux de partenaires publics comme la Saline (FTTH ou fibre jusqu’à l’abonné) sur l’intégralité du terri- FRASTRUCTURE en charge de l’exploitation technique et d’Arc-et-Senans (fioul) et le SDIS 25 (fioul et gaz) commerciale du réseau. AU PLUS PRÈS DES HABITANTS Le nouveau marché en groupement de commandes est toire non couvert par l’intervention des opérateurs pri- • 31 vés, soit près de 9 communes sur 10 et 38 % de la popula- • L’exploitant coordonnera la construction du réseau et effectif pour le gaz depuis janvier 2014 30 tion et des entreprises. Ce réseau a vocation à remplacer en prendra la gestion et la commercialisation auprès des Le SDIS 25 est notre partenaire naturel pour garantir en • Fin 2014, le Département a demandé aux collèges de lui déléguer l’achat d’électricité à compter du 1er janvier 2016 l’actuel réseau téléphonique en cuivre sur lequel repose opérateurs. Plus précisément, il assurera l’interface entre tout point du Département et à tous les citoyens un accès le Syndicat Mixte Doubs Très Haut Débit et les fournis- équitable aux secours dans un cadre budgétaire maîtrisé. la majorité des services de communication électronique SDIS seurs d’accès internet grand public ou professionnels. utilisés aujourd’hui. Ainsi en 2014, la contribution obligatoire au budget • fin 2014, sur le programme débuté en 2003,15 opérations sont achevées, dont 2 soldées en cours d’année (Etupes et Le Contrairement au cuivre, Le FTTH représente une rup- Optimisation des coûts et respect de fonctionnement du SDIS s’est élevée à 24 740 000 Russey), 4 opérations ont été livrées et restent à solder ad- ture technologique majeure qui placera chaque habi- du calendrier ambitieux €, en augmentation de 1,89 %, notamment en raison ministrativement et 5 opérations sont en cours : Mont-d’Or, tant sur un pied d’égalité où qu’il réside et qui sera à • Le développement de ce nouveau réseau optique des efforts importants de la structure pour maintenir les charges à caractère général en très faible progres- Mamirolle (avec 2 projets : une plateforme logistique et un même de répondre à l’augmentation continue des be- empruntera au maximum les infrastructures déjà atelier), Morteau, Orchamps- et Amancey. soins de débits. existantes en aérien ou en souterrain (conduites sou- sion (0,65 %), et grâce à une forte baisse de ses charges terraines ou poteaux appartenant à EDF ou Orange). financières (-9,71 %). La structure a maintenu son pro- AIDE AUX COMMUNES ET AUX PROJETS Pour mener à bien ce projet d’envergure évalué à 184 Les procédures d’obtention des autorisations des gramme d’investissement afin de moderniser les centres DES TERRITOIRES millions d’euros, le Département a initié en 2013 la créa- • propriétaires d’infrastructures sont longues et ont été de secours sur tout le territoire départemental tout en • Soutien à 2 projets d’équipements sportifs utilisés de tion d’un syndicat mixte ouvert (SMIX Doubs Très Haut anticipées dès le mois de septembre 2014 de manière adaptant son programme de restructuration sur la durée. manière significative par les collégiens : Débit) avec les Communautés de communes volontaires, à permettre d’engager les travaux rapidement. Le Syn- Ce programme, commencé en 2003, a permis d’engager 170 000 M€ pour la création d’un terrain synthétique mixte actuellement au nombre de 21 sur 29 possibles. rugby- foot avec éclairage à Valdahon (rue du stade), et dicat Mixte réalise lui-même les travaux de génie civil 24 opérations sur les 40 prévues. 21 600 € pour une piste d’athlétisme au parc de la rêverie à Le Département, au titre du schéma directeur départe- uniquement en cas d’impossibilité ou de coûts trop éle- Sochaux vés de location d’infrastructures préexistantes. mental d’aménagement numérique (SDDAN), suit avec • Plus de 1,5 M€ d’aides individualisées en faveur d’équipe- attention la progression des déploiements de l’opéra- ACCOMPAGNEMENT DES COMMUNES ments et services à la population (hors jeunesse) dans le cadre teur privé Orange sur la communauté d’agglomération Construction du réseau et préparation ET DE LEURS GROUPEMENTS des dotations territoriales (soit 43% de l’enveloppe consacrée du Grand Besançon (CAGB), Pays Montbéliard Agglomé- du déploiement après 2018 aux politiques territoriales) 588 communes informatisées : 534 sites –communes ration (PMA) et la Ville de Pontarlier et œuvre aux côtés • Novembre 2014 a marqué le démarrage inaugural de Le Département accompagne les petites communes et • et EPCI- équipés par le Département et 3 395 demandes de ces collectivités pour l’établissement de conventions la construction du réseau sur les trois grandes plaques communautés de commune dans la partie amont de l’éla- ère d’assistance reçues de programmation et de suivi. géographiques programmées dans la 1 phase du pro- boration de leurs projets. Il facilite également le dévelop- Fin 2014, 249 sites ont été migrés vers la nouvelle version jet 2014-2018. Présent à Vaux-et-Chantegrue, lors de pement des nouvelles technologies de l’information et de • la 1ère inauguration, le Directeur national de la Mission de logiciels e.magnus en bénéficiant d’une formation (la mi- Préparation de la mise en œuvre opérationnelle la communication par l’aide à l’informatisation des com- gration est planifiée sur 3,5 ans, soit jusque début 2017). ère France Très Haut débit a reconnu le caractère pionnier, de la 1 phase munes qu’il mène depuis 1987, ou encore sa participation À cette occasion, une convention qui précise les obligations • Après le recrutement fin 2013 du maître d’œuvre ambitieux et visionnaire du projet du Doubs en matière au syndicat mixte Lumière, et par le développement de réciproques est signée. La nouvelle gamme de logiciels du projet (groupement SAFEGE-EGIS), en charge de la d’aménagement numérique de son territoire. Et pour l’accès à l’information géographique. propose de nouvelles fonctionnalités, dont notamment la conception de détail et de suivi des travaux, l’année ne pas obérer l’avenir, une étude a été enclenchée en conformité à la nouvelle norme comptable PES, qui permet la 2014 a vu plus précisément la concrétisation des nom- décembre 2014 sur le phasage du déploiement au-de- 2014 marque une étape importante par la mise en œuvre dématérialisation des échanges avec le percepteur. là de 2018 dans l’objectif de donner de la visibilité aux du renouvellement de la gamme de logiciels mis à la dis- Des communes se sont d’ailleurs déjà engagées dans ce breuses démarches nécessaires à la mise en œuvre opé- processus et les premiers retours sont très positifs. rationnelle de la 1ère phase du projet de 5 ans en zone Communautés de communes membres qui ne seront position des communes et EPCI, leur ouvrant ainsi des d’intervention publique, et notamment : pas fibrées en 1ère phase. perspectives de dématérialisation de leurs flux. REPÈRES DURABLES La Maison de santé d’Amancey • Le déploiement d’un réseau de fibre optique jusqu’à Sport, l’abonné est intrinsèquement porteur d’avancées en Cette opération a bénéficié du soutien du Départe- matière de performance économique, de responsabilité ment pour un montant global de 135 377 € et d’un sociale et de respect de l’environnement. Les exemples accompagnement dans le cadre du dispositif « assis- d’usages innovants qui seront permis ou facilités sont tance à maîtrise d’ouvrage ». L’équipement a une sur- multiples : visioconférence, télétravail, gestion tech- culture & face d’environ 650 m² et comprend un hall d’accueil nique centralisée des bâtiments, des réseaux d’éclairage mutualisé, un studio de 20 m² pour l’accueil de vaca- public, éducation à distance. Dans un contexte écono- taire/stagiaire, une salle de petite chirurgie, trois ca- mique difficile, un tel projet d’envergure départemental binets de médecin, deux cabinets d’infirmières, deux est par ailleurs pourvoyeur d’emplois et de débouchés cabinets de spécialistes (dont un podologue) et un nouveaux (reconversion de public en recherche d’em- patrimoine cabinet dentaire. ploi pour la conception, construction, maintenance des réseaux de nouvelle génération). Dès 2014, le Départe- ment s’est engagé pour que la Région prenne en compte L’accès au sport et à la culture, la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine sont cette dimension et prépare la mise en œuvre d’actions des atouts majeurs de cohésion sociale mais aussi de développement économique des ter- coordonnées proactives en matière de formation locale ritoires. Les manifestations, évènements dans ces domaines sont vecteurs d’attractivité territoriale et aux métiers du THD. leur soutien constitue un projet de proximité dont peut se prévaloir l’institution départementale. https://www.youtube.com/watch?v=gDBW59KhiQc

LE SPORT EST UN VECTEUR IMPORTANT et la diffusion, et aux amateurs via Amateurs en scène, CARTE DES COLLECTIVITÉS INFORMATISÉES évènement festif qui se déroule chaque année à la Sa- wMAGNUS ET eMAGNUS DE L’ AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE line d’Arc-et-Senans, permet de proposer aux habitants MAIS AUSSI DE SON ATTRACTIVITÉ du Doubs une offre diversifiée et largement répartie sur l’ensemble du territoire. Vecteur de cohésion sociale par les valeurs qu’il porte, le sport qu’il soit amateur, de haut-niveau ou scolaire est 33 largement soutenu par le Département qui a, en 2014, 32 subventionné plus de 200 associations ou sportifs. La LA VALORISATION DU PATRIMOINE pratique sportive des jeunes est largement encouragée EST UN LEVIER FORT DE DÉVELOPPEMENT via les Doubs Pass-Sport qui aident les familles à finan- cer des licences sportives ainsi que l’aide au sport sco- CULTUREL ET D’ATTRACTIVITÉ , et particulièrement au ski et à la natation. TERRITORIALE

L’année 2014 a également permis de développer encore Plus de 43 000 personnes sont venues découvrir l’expo- l’attractivité du territoire avec le soutien départemental sition « cet obscur objet de désirs autour de l’Origine à plus de 90 manifestations sportives pour une part na- du Monde » qui s’est déroulée au cours de l’été 2014 au tionales ou internationales. Musée Courbet d’Ornans. L’enquête des publics a révélé que plus de 60 % des visiteurs étaient venus spéciale- ment dans le Doubs, attirés par cette exposition. Ou- vert depuis juillet 2011, le Musée Courbet, pivot du Pôle LE DÉPARTEMENT POURSUIT EN 2014 constitué également de la Ferme familiale de Flagey, la SON OBJECTIF D’ASSURER UNE DIFFUSION Source de la Loue et demain de l’atelier du peintre, a déjà accueilli près de 275 000 visiteurs et démontre sa ÉQUILIBRÉE DE LA CULTURE SUR capacité à promouvoir le Doubs largement au-delà des L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE frontières régionales mais aussi nationales.

La Médiathèque départementale y contribue avec son réseau de 288 bibliothèques organisées autour de 40 médiathèques têtes de réseau. LA SALINE ROYALE D’ARC-ET-SENANS

L’accessibilité à la culture passe également par l’éduca- Inscrite au patrimoine mondial de l’Humanité par tion culturelle des jeunes concrétisée par l’aide dépar- l’Unesco, la Saline Royale est également vecteur tementale aux écoles de musique ou l’expérimentation d’attractivité avec ses 100 000 visiteurs annuels, attirés à en 2014 dans 6 collèges d’un « Parcours d’éducation ar- la fois par son patrimoine architectural, sa programma- tistique et culturelle » devant permettre aux collégiens tion culturelle avec notamment le Festival des Jardins, de bénéficier d’un accès, chaque année de leur scolarité, mais aussi par ses chambres rénovées qui ont permis à des ressources culturelles. un classement d’hôtel 3 étoiles en 2014. L’activité de res- tauration et d’hôtellerie, redynamisée par de nouvelles ac- Le soutien aux acteurs culturels professionnels, à tra- tions de développement commercial, a cette année connu vers la Saison culturelle et les subventions à la création une augmentation de plus de 58 % par rapport à 2013. LES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES

Elles jouent un rôle patrimonial indéniable par la • Mai : 1ère édition des Assises des Conseils départe- conservation des documents produits par les adminis- mentaux des Jeunes de Franche-Comté à la Saline d’Arc- trations existant ou ayant existé depuis l’origine sur le et-Senans (100 conseillers juniors) territoire. La pièce la plus ancienne qu’elles détiennent • Juillet - Août : Exposition au Musée Courbet : « Cet date de 944, mais on oublie souvent que la conservation obscur objet de désirs, autour de l’Origine du Monde » La Médiathèque départementale au plus proche des des archives a eu historiquement d’abord – et a tou- (43 000 visiteurs) attentes des habitants jours –pour but de permettre à l’administration et à ses Septembre : lancement de l’expérimentation du • Le magasin d’accueil : une nouvelle logistique pour le usagers d’attester de leurs droits et de leurs obligations. Parcours d’éducation artistique et culturelle avec le prêt de documents aux bibliothèques partenaires de la En 2014, ce sont ainsi plus de 880 courriers ou courriels Rectorat et la Direction régionale des Affaires cultu- Médiathèque départementale. qui ont été adressés aux Archives départementales relles (DRAC) ; 50ème anniversaire de la Médiathèque pour demander une copie de jugement, une attestation départementale 8 000 ouvrages récents sont réunis dans le magasin de diplôme, une preuve de séjour en France ou un titre Novembre : Portes ouvertes aux Archives départe- • créé par la Médiathèque départementale dans ses lo- de propriété. Les réponses, apportées dans le délai de mentales, autour de l’exposition « Tous mobilisés » ; caux, à Besançon, avenue de l’Observatoire. Ce fonds 15 jours ouvrés qui vaut pour toute la correspondance vernissage de l’exposition du collectif « Pan ! et appelle régulièrement renouvelé sera accessible aux 56 biblio- adressée au Département, sont souvent attendues avec moi papa » dans le hall du 13-15 rue de la préfecture à thèques de l’agglomération bisontine, ainsi qu’aux impatience pour permettre l’exécution de démarches Besançon. médiathèques intercommunales de Saint-Vit et de administratives. Au-delà de leur rôle dans l’écriture Baume-les-Dames. Dans cet espace de 140 m2 agréa- de l’Histoire, les Archives sont ainsi indispensables au blement conçu, les bibliothécaires peuvent faire leur fonctionnement du monde d’aujourd’hui ! Festival du livre Les mots Doubs : choix, passer leur commande pour être livrés… dans le rendez-vous de la rentrée littéraire la journée même ! Appelé à suppléer les bibliobus vieillissants et lourds en fonctionnement, pourvus de Tous les ans, au mois de septembre, le département du 1914-2014 Un centenaire largement célébré ! 3 000 ouvrages seulement, le magasin s’ouvrira progres- Doubs organise l’un des plus grands et des plus beaux sivement aux autres secteurs du Doubs. Le magasin d’ac- festivals du livre en France : les mots Doubs. À cette Dans le Doubs comme ailleurs, la Grande Guerre a tou- cueil participe au mouvement d’organisation territoriale occasion, les écrivains de la rentrée littéraire se re- ché tous les habitants. C’est cependant d’une façon ori- des bibliothèques en réseaux de proximité. trouvent au Parc de la Gare d’eau à Besançon pour pré- • 288 bibliothèques partenaires ginale que le Département a voulu s’associer aux milliers senter leur nouveauté aux plus de 30 000 lecteurs qui se • 250 000 prêts de documents de manifestations qui ont marqué en France le cente- pressent chaque année. • 600 comptes numériques offerts par la Médiathèque naire du début de la Première guerre mondiale. D’abord MediaDoo : quand les ressources numériques passent départementale en organisant une journée d’études sur… le pacifisme. par les bibliothèques pour un accès gratuit à l’ensemble En 2014, c’est autour de Laurent Gaudé, président Les six intervenants, historiens et universitaires français de leurs usagers d’honneur et prix Goncourt en 2004 pour Le soleil des Près d’1 million de documents empruntés dans le 35 • et suisses, ont rappelé les efforts menés depuis le XIXe Scortas (éditions Actes Sud) que se sont rassemblés plus réseau 34 siècle dans toute l’Europe pour mettre en place des mé- Avec le développement du numérique et du haut-débit, 150 auteurs français et étrangers. Pour ne citer que • 9 expositions dans les halls du Département canismes internationaux susceptibles d’éviter le recours les ressources des bibliothèques se dématérialisent et quelques noms, Amélie Nothomb, Serge Joncour, David • 2 expositions au Musée Courbet - 3 expositions à Flagey à la guerre. Qu’ils aient échoué, ô combien, ne doit pas circulent plus vite, tant et si bien que vous pouvez les Foenkinos, Joseph Boyden, David Vann, Alaa El Aswany • 275 000 visiteurs reçus au Musée Courbet depuis son faire oublier qu’ils ont contribué à créer nombre des ins- consulter chez vous. C’est dans cette optique que la Mé- étaient au rendez-vous. Une trentaine d’auteurs régio- ouverture truments qu’utiliseront la Société des Nations puis les diathèque départementale a composé en 2013 un pack naux et autant d’auteurs jeunesse étaient également • 134 structures culturelles - 1 886 représentations Nations-Unies. Une exposition co-organisée par le Mu- varié de ressources : auto-formation au code de la route, au cœur de l’événement pour le bonheur des petits et réalisées par les compagnies soutenues sée Lucien-Roy de et les Archives départementales par exemple, cours de bureautique, apprentissage des des grands. a également mis en lumière le rôle particulier du Doubs langues, mais aussi cinéma à la carte. 78 représentations au titre de la saison culturelle • dans la guerre : casque fabriqué par Japy, téléphone de Autour des séances de dédicaces, une quarantaine • 600 artistes, issus de 34 formations régionales, à campagne usiné à Pontarlier, centres de tri et de refuge En 2014, ce sont 26 bibliothèques qui offrent ce nou- d’animations sont proposées tout au long du week-end : Amateurs en Scène des Alsaciens-Lorrains à Besançon et Ornans, les objets et veau service à leurs usagers. De 150 comptes au début rencontres, débats, lectures, concerts, spectacles… • 20 000 places de cinéma, spectacles, musées, … les documents ne manquent pas, qui illustrent des parti- de l’expérience, on atteint 600 comptes ouverts à la fin distribuées aux collégiens cularités du département. Sans oublier la figure du capo- 2014 et l’arrivée de l’offre musicale, très attendue, en En 2014, 8 libraires du Doubs ont activement participé • Plus de 32 000 visiteurs au festival des Mots Doubs et ral Peugeot, premier mort de la guerre et objet d’une pro- 2015, va engendrer une expansion de la demande. Ce au festival pour accueillir les auteurs et leurs lecteurs plus de 150 auteurs accueillis pagande savamment orchestrée. Les visiteurs ne s’y sont service permet aux petites et moyennes bibliothèques autour des stands. 3 médiathèques ont également ou- • 400 000 images en ligne sur le site des Archives pas trompés en plébiscitant toutes ces manifestations ! de poursuivre leur mission d’accès à une offre culturelle vert leurs portes et proposé une rencontre conviviale départementales actuelle et de qualité pour le plus grand nombre. Elle au-delà de Besançon. En 2014, la 13ème édition des • 6 500 000 pages vues par 50 000 visiteurs sur le site permet aussi à l’ensemble du territoire départemental mots Doubs a généré un chiffre d’affaires de plus de des Archives Dix ans d’aides départementales au Patrimoine Rural de bénéficier de la même qualité de service : à la ville 150 000 €HT au profit des librairies, soit approximative- Non Protégé (PRNP) comme à la campagne. ment plus de 10 000 livres vendus. • 191 aides aux sportifs de haut-niveau jeunes ou seniors La loi du 13 août 2004 a transféré aux Départements les • 90 évènements sportifs, 53 clubs de haut-niveau et crédits mis en œuvre par l’Etat pour la conservation du pa- 48 comités sportifs départementaux soutenus trimoine rural non protégé (PRNP). Ainsi, depuis 2005, le • 19 associations départementales d’éducation popu- Ministère de l’Intérieur alloue au Département un crédit Dépenses 2014 laire aidées (accueillant près de 80 000 personnes) pour l’instruction et l’attribution d’aides aux communes au titre du PRNP, à charge pour le Doubs d’accorder des 2 616 collégiens bénéficiaires du Doubs Pass-Sport • subventions au minimum à même hauteur. 8,8 M€ 7 605 licenciés UNSS • Dix ans après ce transfert de compétence, le Doubs a 1,6 % du budget global • 155 écoles primaires bénéficiant de l’aide au déplace- consacré près de 986 206 € pour faciliter la réalisation de ment pour la natation 169 projets dans tout le Département. Entre temps, le Dé- • 7 860 élèves de l’enseignement primaire participant partement a élargi les critères d’éligibilité aux communes au dispositif de la pratique du ski de moins de 10 000 habitants et le montant du plafond des aides a été porté à 50 000 € (30 000 € auparavant).

Eau & Déchets & biodiversité énergie Le Département apporte un appui technique et financier aux En phase avec les objectifs du Plan de prévention et de gestion des dé- maîtres d’ouvrage (communes et intercommunalités princi- chets non dangereux (PPGDND) du Doubs qui a été adopté en décembre palement) pour faire émerger et accompagner des projets vi- 2012, les interventions du Département visent à prévenir la production des dé- sant à préserver et restaurer les ressources en eau et la biodiver- chets ménagers et à mieux les valoriser. Quant aux actions menées dans le domaine de l’énergie, elles sité. Il assure également, en tant que maître d’ouvrage, la mise en ont pour objectif de réduire l’empreinte climat et d’augmenter l’autonomie énergétique des territoires, œuvre de certains aménagements à caractère exemplaire et porte des tout en favorisant le développement économique local. actions de planification et de prospective à l’échelle départementale. Enfin, il apporte un appui pour sensibiliser un large public (élus, citoyens, scolaires) à l’environnement et au développement durable.

• Participation à l’achat de 3 800 composteurs par les REPÈRES DURABLES • Soutien aux actions locales de gestion de proximité structures intercommunales de la matière organique : compostage individuel et • Accompagnement financier de3 sites de compos- • Les actions du Département en matière d’environne- • Organisation, avec l’Etat, de deux réunions de la collectif, chalets de compostage, broyeurs mobiles, … tage de quartier à Besançon, ainsi que des collèges Mont ment participent directement à : Miroir à Maîche et Lucie Aubrac à Doubs (5 chalets de Conférence départementale « Loue et Rivières Com- Accompagnement des territoires pour la mise en - la lutte contre le changement climatique et la protec- • compostage) toises » les 14 avril et 5 décembre 2014 tion de l’atmosphère, place de nouvelles recycleries Financement de 2 études de faisabilité technico-éco- Participation au programme de recherche mené par - la préservation de la biodiversité, la protection des • • • Soutien à l’Association de collectivités pour la maî- nomique dans le domaine du bois-énergie l’Université de Franche-Comté sur le bassin versant milieux et des ressources. trise des déchets et de l’environnement (ASCOMADE) 37 Soutien financier de5 projets de construction de de la Loue dont les premiers résultats, notamment un Par ailleurs, dans ses interventions en faveur de la pré- pour l’animation de groupes de travail thématiques • 36 chaufferies avec ou sans réseau de chaleur bilan des flux de nutriments, ont été présentés à la servation des milieux naturels, le Département fait appel réunissant les collectivités gestionnaires des déchets Conférence départementale du 5 décembre régulièrement à des personnes en insertion (dans le cadre ménagers et assimilés de Chantiers départementaux d’insertion par exemple), • Validation du Contrat de rivière « Vallée du Doubs et Financement des chaufferies automatiques au bois aide à la sensibilisation du jeune public aux enjeux de la • territoires associés » fixant le cadre des actions à mener de faible et moyenne puissance en milieu rural REPÈRES DURABLES sur la période 2014-2020 et du Contrat de territoire Haut- biodiversité, et aménage des sites pour qu’ils soient ac- Aides à la mise en place d’équipements de pro- Doubs Haute-Loue qui couvrira la période 2015-2017 cessibles aux personnes à mobilité réduite. • duction d’énergie renouvelable et de réduction des • Dans le cadre de l’accompagnement des projets • Mise en place d’une mutualisation de moyens hu- consommations énergétiques dans les exploitations de construction ou de rénovation de bâtiments, de mains entre les Syndicats mixtes de la Loue et des mi- agricoles nouveaux outils sont progressivement proposés aux lieux aquatiques du Haut-Doubs en vue d’un rappro- maîtres d’ouvrage, afin de les aider à mieux intégrer les Poursuite du programme de restructuration des chement de ces deux entités dans les années à venir • critères essentiels liés à l’énergie. Ainsi, une grille d’ana- collèges qui permet, par les travaux lourds induits, lyse et de suivi permet d’éclairer et d’orienter les choix Mise en place d’un plan de soutien aux entreprises d’améliorer fortement leur performance thermique, • de conception et de bien prendre en compte le fonc- du BTP en partenariat avec la Région Franche-Comté : en conjuguant efficacité énergétique et recours aux • 48 projets d’assainissement (stations d’épuration et tionnement des installations. Elle constitue un support 1,5 million d’euros de crédits supplémentaires fléchés énergies renouvelables pour certains. De la même mise en séparatifs de réseaux) soutenus de dialogue avec les intervenants professionnels et les pour soutenir les actions d’amélioration de l’assai- façon, le soutien financier à la rénovation des bâti- 20 nouveaux captages d’eau potable protégés par financeurs, qui a pour but d’améliorer la performance nissement des eaux usées sur les bassins versants • ments des collectivités locales contribue directement à arrêté préfectoral énergétique et environnementale des projets de ma- sensibles (Loue, Haut-Doubs, Dessoubre et Cusancin) la réduction de leurs consommations énergétiques et 23 projets d’études et de travaux soutenus financiè- nière concertée. Inauguration de l’Espace naturel sensible (ENS) de la • des émissions de gaz à effet de serre associées • rement sur des ENS Sablière de et de son sentier d’interprétation • Financement de l’acquisition, dans un cadre inter- 20 ha de zones humides acquises par le Département • Rétablissement de la continuité écologique par la • communal, d’un broyeur mobile pour la valorisation mise en place de passes à poissons sur deux affluents • 11 classes de collège et 53 classes de primaire ayant in situ des déchets verts produits par les communes bénéficié du dispositif de sensibilisation à la biodiversi- du Dessoubre, en lien avec des ouvrages routiers sur la Soutien à la réalisation d’une étude de faisabilité du té « Sur la piste des ENS », soit 1 443 élèves au total • RD39 : le ruisseau de et le ruisseau du Val développement de nouvelles recycleries Dépenses 2014 de • 6 classes de 5 collèges du Doubs sensibilisées à la préservation de la ressource en eau dans le cadre du • Soutien à l’animation de groupes d’échanges entre tech- 0,5 M€ dispositif « Vivre ma rivière au collège » mis en œuvre niciens des collectivités dans les domaines suivants : ges- par le Centre permanent d’initiatives pour l’environne- tion des déchèteries, maîtres composteurs, gestion des 0,1 % du budget global biodéchets en restauration scolaire et sensibilisation du Dépenses 2014 ment (CPIE) du Haut-Doubs avec le soutien financier du Département grand-public au gaspillage alimentaire, déploiement de la charte d’accueil des professionnels dans les déchète- 7,7 M€ ries publiques 1,4 % du budget global Les services Halte au gaspillage alimentaire

Dans le cadre du programme «Biodéchets» dévelop- Ce guide pratique composé de résumés réglementaires pé par l’ASCOMADE en partenariat avec l’ADEME et les et contextuels, d’éléments de méthode sur l’ensemble ressources Départements du Doubs et du Jura, une boîte à outils in- des étapes d’un projet de réduction des biodéchets, de titulée « Biodéchets et Gaspillage Alimentaire en Restau- fiches de synthèse sur des actions mises en œuvre sur le ration Collective » a été produite afin de donner des clés terrain et d’outils de sensibilisation et de gestion de pro- pour réduire, réutiliser et valoriser les biodéchets d’un jet, leur sera d’une aide précieuse. LE SECRÉTARIAT GÉNÉRAL service de restauration collective, notamment en milieu scolaire. En effet, au regard de l’évolution de la réglemen- Le Département est également impliqué dans l’accom- Le Secrétariat général est le garant du bon fonctionne- tation, certains collèges et lycées seront prochainement pagnement de trois collèges (Claude Girard à Châtil- ment des instances du Conseil départemental. 96 délibérations du Conseil départemental considérés comme gros producteurs de bio-déchets et lon-le-Duc, Camus et Clairs-Soleils à Besançon) qui ont • 396 délibérations de la Commission permanente auront obligation d’en assurer le tri à la source, en vue de répondu à l’appel à projets du Sybert (Syndicat mixte de Ses principales missions consistent ainsi à assurer : • leur valorisation organique. Besançon et de sa région pour le traitement des déchets) • 12 bulletins des actes administratifs (BAA) la préparation, l’organisation et le suivi des réunions pour lutter contre le gaspillage alimentaire au cours de • 15 réunions de la Commission d’appel d’offres institutionnelles (Conseil départemental, Commission • l’année 2014-2015. De son côté, Préval Haut-Doubs a permanente, commissions organiques) • 12 réunions de la Commission d’achat réitéré son opération sur le même thème avec un appel la sécurisation, l’envoi et la publication des rapports 1 réunion de la Commission de délégation à projets lancé auprès des collèges de son territoire : les • • soumis aux élus, dans le respect des dispositions du Code de service public collèges Grenier et Malraux de Pontarlier et Bouquet de Général des Collectivités Territoriales et des orientations 1 jury de concours de maîtrise d’œuvre Morteau ont été retenus pour l’année 2014/2015. • de la collectivité • 41 Comités de Direction • l’élaboration des bulletins des actes administratifs • le suivi des représentations du Conseil départemental Les Conseillers départementaux sont également au sein des différents organismes extérieurs membres de diverses commissions internes et repré- les convocations aux réunions de commissions d’appel sentent le Département dans 356 organismes extérieurs Le Département lance son Plan climat-énergie • d’offres et de jurys de concours. (ex. : conseils d’administration de collèges territorial (PCET) ou de maisons de retraite) Il assure également les comptes rendus des réunions de Soucieux de diminuer ses consommations d’énergie et Bureau du courrier : 39 l’exécutif départemental et du Comité de Direction. de réduire son empreinte sur le climat, le Département 248 340 courriers envoyés 38 Parallèlement à ces missions, le Secrétariat général a en • s’est engagé dans l’élaboration de son Plan climat-éner- 2 491 courriers sélectionnés charge le bureau du courrier et de la documentation. • gie territorial. • 550 courriers reçus par jour Le PCET est un projet de développement durable et de N.B. : Le Secrétariat général et le Service des systèmes Service documentation : conduite du changement au sein de la collectivité dont la d’information ont réalisé en 2014 les procédures 17 978 articles sélectionnés pour : finalité première est la lutte contre le changement clima- • nécessaires à l’acquisition d’un nouvel outil de déma- 254 revues de presse locale tique. Il vise deux objectifs : l’atténuation/réduction des térialisation pour l’envoi aux élus des convocations et • 206 revues de presse nationale émissions de gaz à effet de serre, ainsi que l’adaptation des rapports soumis à l’examen de l’Assemblée et de la • au changement climatique. Commission permanente. Le logiciel FAST-Elus, édité par la Caisse des dépôts et consignations, a ainsi été retenu 5 axes stratégiques, concernant les activités de la collec- dans le cadre d’un regroupement de commandes établi LA DÉMARCHE QUALITÉ, tivité et l’exercice de ses compétences, ont été retenus : conjointement avec le Conseil régional (coordonnateur), UN AXE D’AMÉLIORATION CONTINUE • Améliorer la performance énergétique des bâtiments la Ville de Besançon et la CAGB. • Favoriser une mobilité responsable des agents et des Quant au service de la documentation, l’année a égale- Le Département est engagé depuis de nombreuses an- visiteurs ment été placée sous le signe de la modernisation des nées dans une démarche de progrès. L’enjeu majeur • Développer les infrastructures durables et la multi-mo- outils. Un portail documentaire, accessible via le nou- consiste à améliorer en permanence notre organisation dalité sur le territoire vel intranet I-Doo, a été mis à disposition des agents. Il pour toujours mieux répondre aux attentes et besoins • Mettre en œuvre une politique d’achat et de consom- offre la possibilité de retrouver les panoramas de presse des usagers et des partenaires. Ainsi, l’implication et mation responsable et lettres d’information, mais également de consulter l’investissement des services ont contribué en 2014 au • Renforcer l’appui aux territoires par le soutien à la réali- le fonds documentaire disponible (ouvrages, dossiers maintien de la certification ISO 9001, version 2008, des sation de démarches exemplaires thématiques…). Le service a créé en outre une nouvelle processus « Accueil », « Aides aux projets d’investisse- rubrique intranet dédiée à la Réforme territoriale, régu- ment aux communes et groupements de communes » et Des fiches actions thématiques permettront de décliner lièrement actualisée. « Délivrance des titres de transports scolaires ». de manière opérationnelle les moyens à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés. Le saviez-vous ?

Les rapports de l’Assemblée départemen- • Plus de 400 agents de la Collectivité formés aux tale sont accessibles sur le site internet de la principes de la norme ISO 9001 depuis 2013 collectivité, dans la rubrique «centre de docu- • Près de 40 entités auditées en interne mentation». • Environ 5 000 questionnaires traités dans le cadre de près de 40 enquêtes de satisfaction PILOTAGE ET ANALYSE DE GESTION LES PRESTATIONS LOGISTIQUES ET LES MOYENS GÉNÉRAUX REPÈRES DURABLES Le service pilotage et analyse de gestion est chargé du plan de contrôle de gestion au sein de la collectivité, mais Les efforts de rationalisation des moyens conduits de- • Développement de la visioconférence aussi auprès des organismes privés subventionnés par le puis plusieurs années par le Département s’enregistrent Le service des systèmes d’information accompagne tech- Département. A ce titre, il accompagne le développement LA SÉCURISATION JURIDIQUE à nouveau par une baisse des dépenses des moyens gé- niquement les directions dans l’usage de la vidéoconfé- d’outils de pilotage, recueille des données statistiques DES ACTES DE LA COLLECTIVITÉ néraux et logistiques de 4,70 %, après la baisse de 9% rence. À ce jour, plusieurs projets ont été concrétisés dans sur l’activité départementale et met en place des outils constatée en 2013. Entretien des sites, affranchissement, le domaine routier, le secteur social ou encore la commis- de contrôle des partenaires associatifs du Département. mise à disposition de véhicules ou de fournitures diverses sion d’appels d’offres qui utilise également cet outil pour L’activité du service juridique répond à quatre finalités : font ainsi l’objet d’études régulières pour en optimiser le la présentation des rapports. La visioconférence, au-delà de fonctionnement, tout en veillant au maintien de bonnes la diminution de l’empreinte écologique liée aux déplace- S’assurer que les actes de la collectivité et les actions LA POLITIQUE ACHAT • conditions de travail. ments et du gain de temps, permet aussi la mise en place de ses agents sont juridiquement sûrs. de nouveaux échanges professionnels favorisés par l’image Dans ce cadre, le service juridique a été sollicité à près Le Département a poursuivi en 2014 la démarche de restituée par la caméra. de 600 reprises pour fournir des avis juridiques à l’en- structuration de sa politique d’achat afin de rendre la semble des directions dans une optique d’aide à la dé- • Dématérialisation commande publique plus performante. cision. La dématérialisation comporte des gisements d’économies et de productivité importants, en réduisant les contraintes Cette démarche qui fait suite à l’étude globale sur l’or- • S’assurer que les agents et le patrimoine départe- • 5,85 ha d’espaces verts entretenus matérielles de traitement de l’information : facilitation de ganisation de la fonction achat clôturée au 1er trimestre, mental sont couverts en cas de sinistre dont ils sont les • 293 déménagements auteurs ou les victimes. la communication des informations, rapidité de recherche vise à répondre à 4 objectifs définis par l’exécutif dépar- 250 véhicules dont 174 locations et 76 acquisitions Le service juridique a assuré en 2014 le suivi des contrats • et augmentation de sa disponibilité en sont les principaux temental : 2 938 000 km d’assurance de la collectivité, et a permis la passation de • parcourus avantages. • la performance économique ; 4 nouveaux contrats (dommages aux biens, responsabi- • 180 000 litres de carburant Plusieurs axes de développement dans ce domaine sont en • l’efficience des ressources ; lité civile, dommages ouvrage, tous risques chantiers), • 57 sinistres, 17 bris de glace, 56 procès-verbaux cours, et l’année 2014 a vu se concrétiser la dématérialisa- • le développement durable (environnement, insertion) avec pour objectif de maintenir les bonnes conditions • 73 sites entretenus soit 42 695 m² tion des dossiers des usagers de la Maison Départementale et local ; financières dans lesquelles les activités du Départe- des Personne Handicapées, qui a consisté à numériser et à • le maintien de la sécurité juridique. ment sont assurées. classer en près de 4 années plus de 53 000 dossiers papier. • S’assurer que les intérêts du Département et les déci- Ainsi, l’information est désormais accessible en temps réel En déclinaison de ces objectifs, les actions marquantes sions prises par ce dernier sont correctement défendus. LES SYSTEMES D’INFORMATION à tout agent de la MDPH en fonction de ses droits. De plus, de l’année sont les suivantes : Le service juridique a été amené à défendre les intérêts plusieurs espaces physiques de stockage ont pu être libérés. départementaux dans le cadre de 76 nouveaux conten- Les principales actions inscrites dans le schéma directeur la réunion le 20 mai du Comité de stratégie achat, ins- • Développement d’un parc de véhicules plus • tieux engagés en 2014. Ceux-ci ont été introduits soit informatique (matériel informatique, impressions, télé- tance de pilotage de l’achat qui a identifié pour 2014/2015 respectueux de l’environnement à l’initiative du Département (lutte contre la fraude communications, solutions logicielles) contribuent direc- 41 les priorités d’action à mener en matière d’achat. C’est Depuis plusieurs années, à chaque renouvellement de au RSA ; fixation de la dette des obligés alimentaires ; tement à la modernisation des services. 2014 a ainsi vu la 40 dans ce cadre que le Service de la commande publique a, véhicule, la performance environnementale est un des cri- dégâts au domaine public …) soit contre lui (recours en refonte de l’intranet, qui se poursuit avec la mise en place par exemple, accompagné les Directions dans la mise en tères de choix. Ainsi, en 2014 le Département a renouvelé annulation dans le champ des ressources humaines, du d’espaces collaboratifs, le début du renouvellement des place d’un nouveau mode de recensement des besoins 50 véhicules, en privilégiant des véhicules répondant à la Fonds de solidarité pour le logement (FSL) ou du RSA…). postes de travail pour passer à Windows 7, la poursuite susceptible de favoriser la programmation et accroître le norme euro 6, avec des taux inférieurs à 100 gr de CO2 par Le service juridique a enfin, géré le traitement des ré- de la mise en place de la téléphonie sur IP des sites bison- potentiel de globalisation. km parcouru, voire à 90 gr pour les plus utilisés. Des véhi- clamations des usagers des routes départementales (43 tins, le choix de badges sans contact permettant de dé- la poursuite de la mutualisation avec la rédaction cules électriques et des vélos à assistance électrique sont • réclamations enregistrées en 2014) et a en outre suivi ployer progressivement des services, comme l’évolution d’une convention de groupement de commandes por- également mis à disposition des agents pour leurs dépla- 11 procédures précontentieuses voire contentieuses à du logiciel de gestion des temps. La relance du marché de tant sur plusieurs domaines d’achat à passer avec les cements professionnels. l’encontre d’usagers ayant dégradé le domaine public télécommunications (fixes, mobiles et données) a permis collèges intéressés du département. • Gestion des espaces verts (notamment routier). par ailleurs un gain estimé à 300 000 € sur 4 ans. Le déve- des études thématiques en appui aux directions Le recours aux chevaux se poursuit pour assurer la tonte • S’assurer que l’ensemble des agents départementaux loppement de la dématérialisation est également un des (achat de PC, transport, gaz…). • du parc de la Gare d’Eau, ainsi que le ramassage des dé- disposent d’outils nécessaires pour acquérir une culture principaux enjeux en cours. la systématisation des comparatifs anciens mar- chets. De plus, en 2014, des chevaux ont été utilisés pour • juridique et accroître leurs connaissances en droit. chés / nouveaux marchés à présenter en commission Enfin, une attention particulière est portée sur des ac- le débardage du site de Fort Griffon. Par ailleurs, le service Cet objectif s’est traduit par la diffusion de fiches d’infor- d’appel d’offres afin notamment d’analyser les effets sur tions de sécurisation et de fiabilisation du système d’in- logistique n’utilise plus de produit phytosanitaire confor- mation hebdomadaires « la semaine vu du droit », à desti- les marchés à attribuer de nos pratiques d’achat. formation. En outre, après avoir investi dans un outil de mément à la loi du 27 juin 2012. nation des agents de la collectivité, et par un effort de for- gestion de l’information géographique, ainsi que dans • l’Intégration du Département dans les réseaux lo- • Fournitures et services « verts » mation à destination de ces derniers. A ce titre, le service des données constitutives de fonds de plan, le Départe- caux et nationaux d’acheteurs afin de diffuser et béné- Dans le cadre de ses marchés publics, le Département fa- juridique a assuré différentes formations relatives aux ment bénéficie d’une infrastructure Système d’informa- ficier des bonnes pratiques d’achat. Cela s’est traduit par vorise l’achat de produits verts dans l’approvisionnement bases du droit pénal ou encore à la sécurité informatique. tion géographique (SIG) robuste à destination des ser- l’adhésion du Doubs à la Compagnie des dirigeants et en produits d’entretien et fournitures de bureau. De même, vices opérationnels comme des collectivités pour accéder acheteurs de France et à l’association des acheteurs pu- pour l’affranchissement, le recours à la lettre verte, plus à de l’information géographique, par exemple la consul- blics, la participation au réseau franc-comtois de l’achat respectueuse de l’environnement, est privilégié. durable, des rencontres avec le service des achats de l’Etat tation du cadastre. ou les autres Départements afin d’identifier des pistes de • Insertion professionnelle mutualisation possibles en matière d’achat. S’agissant de l’entretien ménager des différents sites du • 596 consultations juridiques Département, la collectivité a contracté un marché avec • 43 réclamations précontentieuses plusieurs associations favorisant l’insertion, pour assurer • 76 recours contentieux le remplacement de son personnel. Pour l’année 2014, cela • 1 660 postes de travail informatiques fixes ou représente l’emploi de 15 personnes en réinsertion profes- mobiles, 151 imprimantes, 140 copieurs connectés sionnelle pour un volume global de 3 247 heures. En 2014, • 107 marchés formalisés et MAPA 3T le Département a également eu recours aux associations 2 018 téléphones fixes • 18 réunions de la CAO / CA • d’insertion pour les travaux de blanchisserie. • 1 jury de concours • 2 608 741 messages reçus par an et 4 948 380 messages envoyés à l’extérieur Afin de créer les conditions d’un maintien d’une poli- concours ou un examen professionnel. En parallèle, tique RH ambitieuse déclinée au travers du Projet Nous est mis en place à titre expérimental un dispositif de et Doubs - et d’assurer la préservation d’acquis impor- parcours de réorientation professionnelle qui permet tants pour les agents tels que l’avancement d’échelon d’accompagner, sous certaines conditions et selon cer- Ressources à la durée minimale sous réserve d’une manière de taines modalités, des personnes souhaitant s’orienter servir satisfaisante et un niveau élevé d’avancements vers d’autres métiers. de grades et de promotions internes (notamment en • Dans le cadre de la formation de professionnalisation catégorie C), les mesures de maîtrise de la masse sa- tout au long de la carrière, 50 agents ont suivi une for- lariale enclenchées ces deux dernières années se sont mation d’intégration ; lesquels suivront ensuite une for- humaines poursuivies en 2014 et notamment celui du processus mation d’adaptation au premier emploi, vecteur d’une de gain de postes, facteur premier d’économies sur le meilleure connaissance et appropriation de l’environ- secteur RH. nement territorial. Celui-ci s’appuie sur un travail d’optimisation de l’orga- Le Département contribue également à la formation et nisation et des processus de travail et un accompagne- à la qualification d’un nombre important de personnes ment important en termes de formation du personnel LES EFFECTIFS qu’il accueille dans ses services (avec un budget qui lui est dédié de l’ordre de 850 000 €), afin de s’assurer du maintien de la qualité du service 147 personnes, lors de stages sur des durées pouvant Un nombre total d’agents (titulaires et non titulaires) Parmi les 63 recrutements externes, il est à souligner • rendu et de la préservation des conditions de travail des aller de quelques jours à plusieurs mois, dans le cadre de 2 471 au 31 décembre 2014. que 23 recrutements concernent des agents non-titu- équipes en place. scolaire, universitaire ou de différents centres de forma- Les 2 471 agents employés sont affectés dans les diffé- laires en fonction dans la collectivité et qui ont pu faire tion. rents services du Département (y compris Centre dé- valoir leur candidature sur un poste et ainsi sortir de la Face à un renforcement de l’effet de ciseau, le Dépar- 56 emplois d’avenir et contrats aidés accueillis dans partemental de l’enfance et de la famille et personnel situation précaire dans laquelle ils pouvaient se trouver. tement du Doubs a en effet engagé dès 2013 un pro- • les services et bénéficiant d’un accompagnement parti- rémunéré sur les budgets annexes). cessus de suppressions de postes dans le cadre du plan S’il est considéré que ces agents non-titulaires, qui ont culier en matière de formation. de maîtrise des dépenses de fonctionnement. Ces sup- Ces effectifs se répartissent comme suit : souvent une forte ancienneté dans la collectivité, sont 12 apprentis poursuivant leurs études et bénéficiant pressions de postes sont intervenues grâce à un travail • 1836 agents titulaires des candidats internes, alors le taux de mobilité in- d’une formation professionnelle sur l’un des métiers de • d’analyse par les Directions elles-mêmes, en lien avec la 303 agents non titulaires terne est de 69 % et non plus de 51,5%. Cette donnée notre collectivité. • Direction générale, des possibilités d’optimisation de 282 assistants familiaux témoigne de la volonté de la collectivité de donner la • leur organisation du travail ou de mutualisation. Ainsi, 50 emplois d’avenir et contrats aidés chance à chacun de valoriser ses compétences. • en 2013, c’est l’équivalent de 23 postes qui ont pu être Par ailleurs, 27 personnes ont également fait l’objet supprimés, sur l’ensemble des secteurs de la Collecti- d’un suivi particulier de la part du service emploi-mo- vité, ayant permis de dégager une économie en année LA MOBILITÉ bilité-pilotage et ont été positionnées prioritairement pleine de 800 000 €. En 2014, 12 suppressions supplé- sur des postes mentaires sont intervenues (objectif de 10 à 15 au Bud- 43 42 En 2014, ce ne sont pas moins de 130 procédures de re- • 6 agents de retour dans la collectivité (après une pé- get Primitif), représentant une économie de l’ordre de crutements qui ont été réalisées pour pourvoir des postes riode de disponibilité ou de détachement) 400 000 € en année pleine, dont 320 000 € sur le seul permanents, dont 63 candidats externes recrutés. Au-de- • 9 agents qui, pour des raisons de santé, ne peuvent périmètre du budget de la DRH. Finalisation de la Charte de l’encadrement là des recrutements externes, ce sont donc 67 agents du plus occuper leur poste Département qui ont pu changer de poste en 2014. • 8 agents qui, pour d’autres raisons, doivent être af- La Charte de l’encadrement a été finalisée en 2014, et fectés sur un nouveau poste (difficultés sur le poste, Répartition par direction des 63 recrutements externes LA FORMATION a abouti à la réalisation de 18 fiches-conseil destinées réalisés en 2014 suppression du poste…) à apporter des repères au service de l’encadrement au • 4 agents effectuent régulièrement des remplace- quotidien, et notamment aux cadres nouvellement re- Restant une des priorités de la Collectivité, le volet for- ments ou des essais. crutés au sein de la collectivité. Ces fiches sont articu- mation des agents voit son budget rester stable pour lées autour de 4 axes : Le suivi de ces agents est individualisé et place l’humain 2014, malgré un contexte budgétaire très contraint. au cœur de la problématique de repositionnement. Cela • Responsabilité et innovation nécessite le plus souvent un accompagnement soute- La dépense a ainsi atteint 933 313 € (dont 519 583 € au • Respect et écoute nu de la DRH et des directions. La mobilisation de tous titre de la cotisation au Centre national de la Fonction • Efficience et cohérence 32% 8% 1% 27% 3% 2% 27% les acteurs est importante. Si le nombre de personnes publique territoriale (CNFPT)). C’est ainsi que 6142 jours • Reconnaissance et loyauté concernées est en augmentation, il convient néanmoins de formation ont été réalisés, incluant les formations DEPT DSIPL CAB SOCIAL DJSC DDAT DRI de mettre ce chiffre en perspective avec l’effectif des 1 800 dispensées aux assistants familiaux. Elles ont vocation à être régulièrement actualisées et agents titulaires. C’est donc moins de 2% des agents du sont disponibles en ligne sur le portail de l’encadrement Le taux de mobilité interne, c’est-à-dire le nombre de Département qui font l’objet d’un accompagnement spé- Une politique de formation du personnel dynamique d’I-Doo. recrutements internes par rapport aux recrutements cifique de la part du service emploi-mobilité-pilotage, en et soutenue, gage de réussite de chacun dans son par- externes, est de 51,55%. lien avec les différents acteurs concernés. cours professionnel et d’efficience du service public Plus précisément le taux de mobilité intra-direction est Création du portail de l’encadrement et de 64% et celui inter-directions est de 36%. • Un plan de formation 2013-2015, actualisé à mi-par- de l’Espace RH sur I-Doo cours, afin de prendre en considération l’ensemble des Répartition par direction des mobilités internes en 2014 LA MAÎTRISE DE LA MASSE SALARIALE ajustements qui s’imposaient suite à l’évolution des be- Le nouvel intranet I-Doo a en effet vu la création d’es- soins. Durant l’année 2014, une cinquantaine d’actions paces dédiés : l’un à l’encadrement - le portail de l’en- Le budget consacré aux ressources humaines au CA 2014 de groupe ont été déclinées au sein de notre collectivité. cadrement - , le second aux informations Ressources s’élève à 84 820 543 €, marquant ainsi une progression La poursuite d’un accompagnement renforcé à • Humaines - l’Espace RH - qui a permis de structurer et limitée à 1.91% par rapport au CA 2013, témoignant l’élaboration des parcours de formation individualisés, de rendre plus lisibles les informations en matière de d’une volonté forte de maîtrise de la masse salariale. notamment dans le cadre d’un changement de poste, 19% 3% 36% 6% 3% 9% 24% ressources humaines, avec de plus un développement Cette évolution intègre en effet un ensemble de mesures d’un repositionnement professionnel ou reclassement de la communication d’informations via la publication nationales de reclassement des catégories B et C, ainsi et d’une volonté d’une évolution de carrière. C’est ainsi régulière d’actualités. qu’une hausse des charges sociales, l’ensemble représen- que dans la logique de promouvoir leur développement DEPT SG SOCIAL DI DJSC DDAT DRI tant une progression de + 1,48 %. de carrière, 126 agents ont suivi une préparation à un métiers

Les élections professionnelles COORDINATEUR TERRITORIAL INSERTION Il favorise la coordination de la prise en charge des per- CUISINIER sonnes âgées et handicapées à domicile, en partenariat Les élections professionnelles ont marqué un temps Trois coordinatrices territoriales Insertion interviennent avec les autres services sociaux. Aujourd’hui, le restaurant du collège a évolué et s’est fort dans la vie de la Collectivité, elles se sont dérou- à l’échelle du département. Lorsqu’une personne âgée sollicite l’allocation personna- adapté au public et aux exigences réglementaires. À lées le 4 décembre 2014. Elles visaient à renouveler les La Direction de l’insertion met en œuvre la politique lisée d’autonomie (APA), il évalue sa dépendance et parti- sa tête, le cuisinier confectionne et élabore les plats en membres des représentants du personnel au Comité d’insertion conduite par le Département. Elle gère l’allo- cipe avec les autres membres de l’équipe médico-sociale tenant compte des besoins de ses convives, et ce bien Technique et aux Commissions Administratives Pari- cation RSA et organise le dispositif qui lui est lié (orien- à l’élaboration et au suivi de son plan d’aide. sûr dans le respect des normes d’hygiène en vigueur. La taires. Ces membres, ainsi élus, siègent pour 4 ans dans tations, équipes pluridisciplinaires…); elle construit et tâche de ce professionnel est ardue, puisqu’elle consiste ces instances. Dans le cadre de la Prestation de compensation du han- à assurer des repas en grand nombre et dans un délai anime le Programme Départemental d’insertion et le dicap (PCH), il effectue les visites à domicile, instruit le Pacte Territorial pour l’Insertion. Elle anime également contraint. Il doit, par ailleurs, savoir innover, proposer Bien que non obligatoire depuis la loi du 5 juillet 2010, guide d’évaluation multidimensionnel (Geva) et préco- des menus équilibrés, privilégier les produits frais, de l’Assemblée départementale a fait le choix de maintenir le partenariat avec Pôle Emploi, dans le cadre de la mise nise un plan personnalisé de compensation du handicap en œuvre de « l’accompagnement global » en direction saison, les produits locaux, le tout en respectant les im- le caractère paritaire des instances, ainsi que la voix dé- en lien avec le responsable du pôle et le médecin lors des pératifs du budget. Il joue aussi un rôle éducatif essen- libérative des représentants de l’administration au sein des demandeurs d’emploi rencontrant des difficultés so- équipes pluridisciplinaires dans le cadre de la maison ciales, qu’ils soient allocataires du RSA ou non. tiel auprès de son jeune public, notamment en matière du Comité Technique, gage d’un dialogue social équi- départementale des personnes handicapées (MDPH). d’éducation au goût et de lutte contre le gaspillage ali- table et constructif. Sur chaque pôle, la Coordinatrice Territoriale Insertion Il joue un rôle important dans la mise en place de l’accueil mentaire. Le chef est responsable de la production mais est chargée de la conduite de projets sur le territoire et de La préparation de ces élections s’est faite en concerta- familial, en participant à l’instruction des demandes n’œuvre pas seul puisqu’il est entouré d’une équipe l’animation partenariale, tout en assurant le lien avec les tion avec les organisations syndicales dans le cadre d’un d’agrément et en assurant le suivi social des personnes d’agents qui l’assistent et contribuent également au autres directions du Département et l’ensemble des par- groupe de travail. Un plan de communication à l’atten- accueillies. bon fonctionnement du service de restauration. tenaires du pôle. Elle exerce trois missions essentielles : tion des agents (courrier, I-Doo) a permis de les sensibi- Il assure enfin le traitement des situations de vulnérabi- Outre les savoir-faire culinaires attendus de ce profes- L’animation du Pacte territorial pour l’insertion pour le liser sur l’importance de ces élections dans la vie de la • lité et de maltraitance dans le respect des règles profes- sionnel, il doit être organisé et rigoureux, créatif, savoir Pôle insertion : réalisation du diagnostic partagé des ter- collectivité. sionnelles et déontologiques. travailler en équipe, être doté d’un bon sens relationnel ritoires, coordination des actions entreprises par tous les et avoir une bonne condition physique. Le taux de participation au scrutin du Comité Tech- acteurs du territoire en matière d’insertion, proposition nique s’élève à 52%. Pour les CAP A, B et C, les taux de d’axes de travail prioritaires avec les partenaires locaux ; Nous voilà donc bien loin de l’image de la cantine d’au- participation sont respectivement de 59%, 58% et 49%. • L’animation du dispositif de suivi du RSA : interface CONTRÔLEUR DE GESTION trefois ! Ces chiffres sont en légère baisse par rapport aux élec- avec les services sociaux, suivi des équipes pluridiscipli- 45 44 tions professionnelles de 2008 mais ils s’inscrivent dans naires, proposition de dérogations à l’accès au droit, pour De par sa fonction transversale, le contrôleur de gestion une tendance nationale. formation, relation avec la CAF pour les situations parti- intervient sur des missions variées relevant de tous les culières, contribution au suivi statistique du dispositif ; domaines d’activités de la collectivité. L’organisation de ces élections a mobilisé une quinzaine • L’animation du dispositif «accompagnement global» : Il a pour rôle principal d’aider au pilotage interne de d’agents de la Direction des Ressources Humaines sur la coordination des relations entre Pôle emploi et les ser- journée du 4 décembre. la collectivité, à travers notamment la mise en place vices sociaux, organisation de la concertation avec les d’outils nécessaires au suivi des résultats d’activité au autres partenaires concernés, suivi qualitatif, statistique regard des objectifs fixés et des moyens mis en œuvre et quantitatif du dispositif, animation du service, mana- (tableaux de bord, indicateurs). Dans le cadre de cette L’intégration des Ouvriers gement de l’équipe du pôle. des Parcs et Ateliers (OPA) mission, il exploite également plusieurs sources de don- Chef de service du Pôle Territorial d’Insertion, elle anime nées statistiques. Un décret du 6 mai dernier fixant les conditions d’inté- l’équipe du pôle, le pilotage des actions du service et le Il met par ailleurs en œuvre le contrôle externe des sa- gration des ouvriers des parcs et ateliers permet désor- management. Elle assure également la représentation tellites du Département, principalement les partenaires mais aux agents du parc routier d’exercer leur droit d’op- du Département aux réunions partenariales locales associatifs subventionnés par la collectivité. Il peut à ce tion et de rejoindre la Fonction publique territoriale. (Service Public de l’Emploi local (SPEL), Comité Technique titre conduire des audits sur ce type de structure afin de d’Animation (CTA), associations partenaires, Assemblées s’assurer notamment du bon emploi des fonds publics. Après plusieurs années d’attente, le décret n° 2014-456 générales...). Enfin, ce métier nécessite de pouvoir répondre aux at- du 6 mai 2014 a fixé les conditions d’intégration des ou- tentes de la collectivité sur des thématiques plus glo- vriers des parcs et ateliers (OPA) dans les cadres d’em- bales d’organisation et d’efficience du service rendu. Le plois de la Fonction publique territoriale. Ces agents, TRAVAILLEUR SOCIAL DANS UN contrôleur de gestion est ainsi amené à réaliser diverses mis à disposition depuis le 1er janvier 2010, ne pou- PÔLE HANDICAP ET DÉPENDANCE études conjoncturelles d’aide à la décision stratégique. vaient jusqu’alors solliciter leur intégration au sein de la Collectivité. Chaque pôle handicap et dépendance (PHD) dispose d’une équipe médico-sociale composée de profession- Le Département du Doubs compte 31 OPA susceptibles nels pluri-disciplinaires (assistants sociaux, conseillers de rejoindre les effectifs de la Collectivité dès le 1er jan- en économie sociale, infirmière). vier 2015 en qualité de fonctionnaire territorial. Les Dans le cadre des missions de la Direction de l’autono- intéressés devaient faire connaître explicitement leur mie, le travailleur médico-social se met à la disposition demande d’intégration avant le 1er septembre. À ce jour, des personnes âgées et handicapées et de leurs familles 25 agents OPA ont transmis une demande en ce sens. pour évaluer leurs besoins, y répondre par la mise en Une seconde, voire une troisième vague d’intégration, œuvre de services à domicile et accompagner leurs dé- est également possible jusqu’en mai 2016. marches. DES RECETTES DE FONCTIONNEMENT • une baisse de -3,9 % (-3,5 M€) de la DGF – Dotation CONFORTÉES PAR LES MESURES globale de fonctionnement – (recette : 82,7 M€) dans le Compte administratif SPÉCIFIQUES DE SOUTIEN AUX cadre de la participation des Départements à la réduc- tion des déficits publics, DÉPARTEMENTS POUR LE FINANCEMENT • une baisse de -1,9 % (- 1 M€) de la CVAE – Cotisation DES ALLOCATIONS INDIVIDUELLES DE sur la valeur ajoutée des entreprises – (recette : 50,9 M€), après une première baisse de -5,1 % en 2013 (- 2,8 M€), SOLIDARITÉ 2014 • une hausse de 2,6 % (+ 2,7 M€) du produit de la taxe Les recettes de fonctionnement atteignent 516 M€ en sur le foncier bâti (recette : 105 M€), s’expliquant par 2014 (977 € par habitant) contre 493 M€ en 2013. l’évolution des bases, le taux demeurant stable à 18,08 %, • une hausse de 11,4 %(+ 4,9 M€) des droits de muta- Elles marquent une progression de 4,7 % s’expliquant tion (recette : 47,4 M€) dont une partie s’explique par la par le soutien spécifique apporté aux Départements hausse du taux à compter du 1er mars 2014, dans le financement des 3 allocations individuelles de • une stabilité de la fiscalité transférée comprenant la Les chiffres de l’année 2014 que vous trouverez ci-des- Cet effort devra à l’évidence être poursuivi, voire inten- solidarité (AIS), soit + 21,3 M€ (17,8 M€ en net compte taxe intérieure de consommation sur les produits éner- sous méritent d’être mis en perspective avec les évolu- sifié, au regard des éléments structurels de déséquilibre tenu du prélèvement opéré au titre du fonds de solida- gétiques (recette : 36,3 M€) et la taxe spéciale sur les tions de ces dernières années et celles qui attendent le des finances des Départements, qui demeurent en effet rité), au travers : conventions d’assurance (recette : 69,7 M€). Département à court et moyen terme. non traités à l’échelon national. • du transfert du produit des frais de gestion de la taxe foncière sur les propriétés bâties, via le « Dispositif de Autres Rappelons que l’augmentation continue sur ces der- On peut citer à ce titre l’évolution forte des allocations Compensation Péréqué » (DCP), qui a représenté une re- recettes nières années de la charge nette des 3 allocations indivi- RSA (+ 9,7 % en 2014 et un rythme équivalent sur les CNSA cette supplémentaire de 7,6 M€, Péréquation 6,5% duelles de solidarité (RSA, APA et PCH) est venue affecter premiers mois de l’année 2015) et l’augmentation de la possibilité donnée aux Départements de faire 3,7% Fiscalité directe profondément la situation financière du Département, continue et pérenne des bénéficiaires de l’APA et de la • (FDMTO, FNGIR, passer leur taux de droits de mutation à titre onéreux FS, DCP) (FB,CVAE, IFER, au point d’ailleurs de présenter pour la première fois un PCH en considération des tendances démographiques (DMTO) de 3,8 % à 4,5 % (applicable aux actes notariés 6,5% RÔLES SUPP) taux d’épargne brute sous le seuil des 10 % en 2013. Ce actuelles et à venir. passés à compter du 1er mars 2014), qui a généré un pro- 30,4% taux était très exactement de 9,7 % alors que la moyenne C’est aussi le cas des recettes qui évoluent à un duit supplémentaire de l’ordre de 4 M€ pour le Doubs, nationale, légèrement plus favorable, se situait à 11,9 %. rythme inférieur à l’inflation en 2014 (+ 0,33 % après • de la création d’un nouveau fonds spécifique de solidarité (financé par les DMTO) dont le Doubs a été bé- Dotation État Cette situation de crise a conduit l’Etat à devoir prendre neutralisation du soutien spécifique apporté au titre (DGF,DGD,DCRTP, en 2014 des mesures exceptionnelles, mais qui ne des allocations individuelles de solidarité). Cette ato- néficiaire net à hauteur de 6,2 M€ en 2014 (perception FMDI, alloc. comp.) viennent malheureusement pas au fond traiter le pro- nie des recettes départementales a vocation, insis- de 9,7 M€ en recettes pour un prélèvement de 3,5 M€ 21,8% en dépenses). blème du financement pérenne des Départements. tons sur ce point, à se poursuivre dans les années à Fiscalité indirecte venir compte tenu de l’effort demandé par l’Etat aux Ces mesures se sont traduites pour partie par de la fis- En dehors de ces recettes supplémentaires apportées (DMTO, taxes urbanisme) 47 Départements pour participer au redressement des calité supplémentaire, avec une majoration du taux des au soutien du financement des 3 AIS, la hausse des 10,6% 46 comptes publics (via une baisse de la Dotation glo- droits de mutation de 3,8 % à 4,5 %, se traduisant par une recettes de fonctionnement se limite à 0,33 %, soit un Fiscalité transférée bale de fonctionnement). (TICPE,TSCA) hausse de 18,4 % des frais à supporter par les acquéreurs niveau inférieur à l’inflation 2014 (0,5 %), avec les évo- de biens immobiliers. Elles ont également pris la forme Dans ce contexte, la hausse de l’épargne brute en 2014 lutions suivantes : 20,5% d’un transfert du produit des frais de gestion de la taxe ne peut être considérée comme pérenne. Il importera foncière sur les propriétés bâties, et la création d’un nou- ainsi de poursuivre et intensifier à l’avenir les efforts veau fonds spécifique de solidarité assis sur les droits de de maîtrise des dépenses de fonctionnement, en s’at- mutation. tachant à mettre en œuvre les grandes orientations de notre projet politique, et notamment la priorité donnée Au final, cela se traduit dans le compte administratif à l’investissement pour soutenir le développement éco- DES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT 2014 par une amélioration temporaire des indicateurs nomique et l’emploi et le renforcement de la présence financiers que sont l’épargne brute et la capacité de dé- QUI PROGRESSENT SEULEMENT DE 1,3 %, Autres des services sur le territoire. Intérêts de sendettement. MALGRÉ LA FORTE HAUSSE DES DÉPENSES la dette dépenses Éducation 9% D’ALLOCATIONS RSA 2% Allocations AIS : Patrimoine APA, PCH, RSA Les dépenses de fonctionnement atteignent 451 M€ Transports 4% 28% (852 € par habitant) contre 445,1 M€ en 2013. scolaires Le compte administratif 2014 s’élève à 553 M€ en 5% dépenses (contre 547 M€ en 2013), soit une évolution de DÉPENSES en M€ Elles évoluent globalement de 1,3 %. + 1,1 % se décomposant comme suit : SDIS 445,1 451 Cette évolution limitée des dépenses de fonctionnement 6% 427,6 • dépenses de fonctionnement : + 1,3 % 412,3 est intervenue alors même que le Département a dû faire • dépenses d’investissement hors dette : - 1,4 %. face en 2014 à : • une évolution forte des allocations RSA (+ 9,7 %, soit + Le taux de réalisation des dépenses d’investissement 5,4 M€) Ressources Dépenses sociales hors dette s’élève à 85,1 % (83 % en 2013) et en fonction- • une hausse de 5,3 % (soit + 1,4 M€) des dépenses de humaines hors AIS nement à 96,5 % (97,2 % en 2013). transports, sous l’impact de la réforme des rythmes sco- 21% 25% 101,5 laires, la majoration du taux de TVA et l’augmentation du 95,8 88,8 87,5 Les recettes atteignent pour leur part 548,6 M€ (contre nombre d’enfants bénéficiant d’un transport individualisé. 535,8 M€ en 2013), correspondant à une progression Elle est le résultat des efforts déployés pour maîtriser de 2,4 %. 2011 2012 2013 2014 l’évolution des dépenses de fonctionnement, tous sec- Dépenses de fonctionnement teurs confondus, conjugués à un faible niveau de dé- Le taux de réalisation est de 100,7 % en fonctionnement, pense au titre de la viabilité hivernale, compte tenu de Dépenses d’investissement hors dette et de 66,6 % en investissement hors emprunt. conditions météorologiques favorables. UNE AMÉLIORATION PONCTUELLE Épargne brute SUR LES TROIS ALLOCATIONS INDIVIDUELLES DE SOLIDARITÉS (AIS) DU NIVEAU D’ÉPARGNE BRUTE ET UNE LÉGÈRE BAISSE DE LA DETTE 77,4 M€ La charge nette supportée par le Département Coût des trois allocations de solidarité : 70,9 M€ au titre des trois allocations de solidarité Une amélioration ponctuelle de l’épargne brute sous RSA APA PCH • 64,9 M€ (dépenses des allocations déduction faite de la l’effet du soutien spécifique apporté au financement des AIS. participation de la Caisse nationale de solidarité Montant pour l’autonomie (CNSA) et des recettes de com- Après avoir connu un net fléchissement en 2013, (M€) 61,372 49,550 14,040 pensation du RSA (Taxe intérieure sur les produits l’épargne brute enregistre sur l’exercice 2014 une pro- 52,5M€ pétroliers TIPP, Fonds de mobilisation départemen- gression (+ 17 M€), atteignant ainsi 64,9 M€ au compte 47,9 M€ tale pour l’insertion FMDI) est passée de 66,4 M€ administratif. en 2013 à 53,6 M€ en 2014 (compte tenu des Évolution 9,7% 1,0% 0,0% Cette augmentation de l’épargne brute s’explique par mesures de compensation mises en place en les mesures de soutien décidées par l’État au titre des 3 CA 2010 CA 2011 CA 2012 CA 2013 CA 2014 2014), soit un coût net par habitant de 101€. Dépense brute 116 €/h 94 €/h 27 €/h AIS (recettes supplémentaires nettes de 17,8 M€). en € par habitant • Une légère baisse de l’encours de dette en 2014 Le stock de dette au 31 décembre 2014 atteint 274,4 M€ ENCOURS DE LA DETTE et représente 518 € par habitant. 275,8 M€ Le montant d’emprunt mobilisé s’est limité à 13 M€ en 274,4 M€ 2014 (après 20 M€ en 2013 et 20 M€ en 2012). 269 M€ Compte tenu d’un remboursement en capital de la dette départementale de 14,4 M€, le stock de dette a ainsi connu une baisse de 1,4 M€. 260,6 M€ La capacité de désendettement du Département s’éta- blit ainsi à 4,2 années au compte administratif 2014 contre 5,8 années en 2013, sous le double effet de l’aug- mentation de l’épargne brute et du ralentissement du 55,2 60,9 66,4 53,6 2011 2012 2013 2014 recours à l’emprunt.

49 48 LES MOYENS FINANCIERS Répartition des dépenses 2014 en millions d’euros (hors reprises des résultats antérieurs) Dépenses de Dépenses Total des fonctionnement d’investissement dépenses en M€ en % en M€ en % en M€ en %

Jeunesse 47,915 10,6 0,000 0,0 47,915 8,7 UN NIVEAU D’INVESTISSEMENT DÉPENSES D’INVESTISSEMENT Insertion 68,196 15,1 0,000 0,0 68,196 12,3 PROCHE DE CELUI DE 2013 Personnes âgées 67,068 14,9 0,198 0,2 67,266 12,2

Les dépenses d’investissement hors dette s’élèvent à Personnes handicapées 69,033 15,3 0,013 0,0 69,046 12,5

87,5 M€ (soit 165 € par habitant) contre 88,8 M€ en 2013. Habitat et logement 1,952 0,4 2,789 2,7 4,741 0,9

Economie 5,080 1,1 8,914 8,7 13,994 2,5 Ce niveau d’investissement a permis : Territoires et la poursuite du programme sur les collèges avec des développement durable Foncier, économie agricole et forestière 0,842 1,049 1,891 0,3 • Routes et investissements à hauteur de 26,3 M€, avec notamment 26,8 M€ infrastructures Développement économique, industriel et tertiaire 1,536 6,411 7,947 1,4 les grosses opérations de travaux réalisées sur les col- Tourisme 2,702 1,454 4,156 0,8 lèges Diderot (7,3 M€) et Proudhon (4,5 M€) à Besan- 26,8 M€ Infrastructures et équipements 81,748 18,1 62,577 61,4 144,325 26,1 çon, les collèges de Voujeaucourt (5,9 M€), de Mouthe (2,5 M€) et de la Petite Hollande (0,3 M€) à Montbéliard Infrastructures routières et modes doux 8,541 24,085 32,626 5,9 auxquelles s’ajoutent des travaux d’entretien dans les Logistique et Transports collectifs 27,520 0,025 27,545 5,0 Informatique autres collèges, l’achat de mobilier, matériel et outillage Equipements, collèges et services sur les territoires 37,514 37,817 75,331 13,6 et des crédits pour l’informatisation des collèges; 1,3 M€ Sport, culture et patrimoine 8,173 0,650 8,823 1,6 • des travaux d’infrastructures à hauteur de 27 M€ Ressources naturelles et changement climatique 0,629 0,1 7,548 7,4 8,177 1,5 dont 16,7 M€ pour la maintenance et le niveau de Collèges / Patrimoine service, 4,1 M€ au titre des aménagements routiers Eau et biodiversité 0,598 7,104 7,702 1,4 30,9 M€ structurants et de sécurisation du réseau et 3,3 M€ Déchets et énergie 0,031 0,444 0,475 0,1 affectés aux opérations partenariales (OPSA,…). Ces 27 M€ intègrent par ailleurs la mise en œuvre opé- Administration 109,339 24,2 19,907 19,5 129,246 23,4 rationnelle du schéma départemental d’aménagement Ressources humaines 84,844 0,000 84,844 15,3 numérique avec une participation annuelle du Dépar- Moyens des services 4,552 1,522 6,074 1,1

tement de 3 M€. Bâtiments et opérations patrimoniales 3,118 3,898 7,016 1,3 • la poursuite des programmes de subventions d’inves- tissement versées, soit 27,4 M€ dont 19,9 M€ (-16,9% par Mouvements financiers 15,171 14,481 29,652 5,4 rapport à 2013) pour le secteur communal et intercom- Divers (coopération décentralisée, communication, qualité…) 1,654 0,006 1,660 0,3 munal. TOTAL 450,960 100% 101,946 100% 552,906 100% Réalisation : Département du Doubs - Mission d’appui - Direction de la communication 51 50 Impression : Imprimerie départementale

Pour tout savoir sur notre Département connectez-vous sur www.doubs.fr DÉPARTEMENT DU DOUBS

Rapport 2014 d’activité

52