DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION AU TITRE DE LA RÉGLEMENTATION RELATIVE AUX INSTALLATIONS CLASSÉES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

PRÉSENTÉ PAR

la S.A. CARRIÈRES RICHARD

42430 SAINT JUST EN CHEVALET

PORTANT SUR : ‰ Le renouvellement d’une carrière de granite autorisée par arrêté préfectoral du 26.09.1985 (rubrique 2510.1), VXUXQHVXSHU¿FLHGHPð ‰ /¶H[WHQVLRQGHODGLWHFDUULqUHVXUXQHVXSHU¿FLHGHPð 6XSHU¿FLHWRWDOHFRQFHUQpHPð ‰ La mise à jour administrative des unités de traitement (rubrique 2515.1) soumises à autorisation 3XLVVDQFHLQVWDOOpHN:

Sur le territoire de la commune d’ (département de la )

DOCUMENT D : ÉTUDE DE DANGERS NOTICE HYGIÈNE ET SÉCURITÉ

Réalisé UREAU D’ÉTUDES par le MARS-AVRIL 2017 Siège social : La Forêt Chauve - 36200 LE PECHEREAU @

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DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISATION AU TITRE DE LA REGLEMENTATION RELATIVE AUX INSTALLATIONS CLASSEES POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

ˆ Poursuite d'exploitation et extension d'une carrière de granite (rubrique 2510.1) soumise à autorisation Superficie totale : 151 435 m²

ˆ Mise en jour administrative des unités de traitement (rubrique 2515.1) soumises à autorisation Puissance totale installée : 721,20 kW

Par la SOCIETE DES CARRIERES RICHARD 1

Sur le territoire de la commune d'AMBIERLE (département de la Loire)

Aux lieux-dits "Le Grand Piernant" et "Le Petit Piernant"

Dossier avec étude d’impact soumis à enquête publique sur le territoire de la commune d'AMBIERLEE et à avis d’enquête publique sur le territoire des communes situées dans un rayon de 3 km autour du site (SAINT BONNET DES QUARTS, LE CROZET, LA PACAUDIERE, CHANGY et SAINT FORGEUX LESPINASSE)

Ce dossier a été déposé en Préfecture de la Loire en date du 25/10/2016. Un avis de non- recevabilité a été émis le 08/02/2017 par la DREAL AUVERGNE-RHÔNE-ALPES - unité interdépartementale LOIRE-HAUTE LOIRE -. Le présent dossier intègre les modifications requises.

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Ce dossier a été réalisé par LA SOCIETE DES CARRIERES RICHARD (données techniques sur le traitement, gestion technique et environnementale de la carrière, gestion des déchets inertes et des émissions liées à l'exploitation, mesures de protection, remise en état), assistée des intervenants suivants : REALISATION DU DOSSIER DE DEMANDE D'AUTORISATION ET COORDINATION DES DIVERS INTERVENANTS MISE EN FORME DES ELEMENTS TECHNIQUES FOURNIS PAR LA SOCIETE SAS BUREAU D'ETUDES DAT MME LAURENCE BARDET Ingénieur en environnement LA FORET CHAUVE 36200 LE PECHEREAU Tél : 02 54 01 18 40  : [email protected] REALISATION DES ETUDES SPECIFIQUES

ETUDE ECOLOGIQUE – DOCUMENT E 3 NATURE CONSULTANTS (étude initiale) Z.A. des Boudras 26120 UPIE Tél : 04 75 84 39 00 CERA ENVIRONNEMENT - Agence CENTRE-AUVERGNE – (reprise et actualisation en 2016) Biopôle Clermont-Limagne 63360 SAINT-BEAUZIRE Tél. 05 49 09 79 75 Email : [email protected]

ETUDE PAYSAGERE – DOCUMENT F ENCEM - Agence de NANCY – ETUDE INITIALE Claude-Lucie ATTILA Technopôle Nancy - Brabois 5, allée de la Forêt de la Reine 54500 VANDŒUVRE-LES-NANCY Tél. 03 83 67 62 32 Email : [email protected] LA RUE DES MURAILLES – ACTUALISATION EN 2016 - Claude-Lucie ATTILA 13 Lautrette 87230 PAGEAS Tél. 06 63 97 46 10 Email : [email protected] RENOUVELLEMENT ET EXTENSION DE CARRIERE ET TRAITEMENT DES GRANULATS AMBIERLE (42) SOCIETE DES CARRIERES RICHARD PRESENTATION DU PROJET

ETUDE HYDROGEOLOGIQUE – DOCUMENT G ERM - Adrien BOULAIS -

REALISATION DES PLANS VINCENT GRANDEAU Géomètre expert 42120 Tél : 04 77 72 48 57

4 ÉTUDE DE DANGERS RENOUVELLEMENT ET EXTENSION DE CARRIERE ET TRAITEMENT DES GRANULATS AMBIERLE (42) SOCIETE DES CARRIERES RICHARD ETUDE DE DANGERS

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Page

1. RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DE DANGERS ...... 9 1.1. EXEMPLE DE SCENARIO ...... 10 1.2. METHODE D'ANALYSE DES RISQUES ...... 10 2. DESCRIPTION DES INSTALLATIONS - PROCEDE ET FONCTIONNEMENT ...... 15 2.1. DESCRIPTION ...... 15 2.1.1. IMPLANTATION ET ACCES ...... 15 2.1.2. DESCRIPTION DETAILLEE DES INSTALLATIONS, ARTICULATION DES ATELIERS, ORGANISATION DE L'ENCADREMENT ...... 16 2.1.3. UTILISATION DE LA PRODUCTION ...... 21 2.1.4. CHOIX DU PROCEDE RETENU ...... 22 2.2. FONCTIONNEMENT DES INSTALLATIONS ...... 22 2.2.1. CIRCULATION DES MATIERES ...... 22 2.2.2. REACTIONS CHIMIQUES ...... 22 2.2.3. ORGANISATION DES ATELIERS OU DES SOUS-SYSTEMES ...... 22 2.2.4. SCHEMAS DE REGULARISATION ...... 22 7 2.3. PRODUITS MIS EN ŒUVRE OU STOCKES ...... 23 2.3.1. CARACTERISTIQUES DES PRODUITS ET DES FLUX ...... 23 2.3.2. FICHES DE DONNEES SECURITE ...... 23 2.3.3. PRESENCE D'IMPURETES ...... 24 2.3.4. NATURE DES STOCKS DE PRODUITS LIEES AUX ACTIVITES ...... 24 2.4. ELEMENTS DANGEREUX DE GROS ŒUVRES ...... 25 2.4.1. BASSINS DE DECANTATIONS ...... 25 2.4.2. STOCKS ...... 25 3. DESCRIPTION DE L'ENVIRONNEMENT DE L'ETABLISSEMENT ...... 26 3.1. CONDITIONS NATURELLES ...... 26 3.1.1. DONNEES CLIMATOLOGIQUES ...... 26 3.1.2. TOPOGRAPHIE ...... 27 3.1.3. CONDITIONS GEOLOGIQUES ...... 27 3.1.4. CONTEXTE HYDROLOGIQUE ...... 28 3.1.5. HYDROGEOLOGIE ...... 29 3.1.6. QUALITE DES EAUX ...... 31 3.2. PROXIMITES DANGEREUSES ...... 32 3.2.1. AUTRES INSTALLATIONS ...... 32 3.2.2. VOIES DE CIRCULATION OU INSTALLATIONS DE TRANSPORT ...... 32 3.3. INTERETS A PROTEGER ...... 33 3.3.1. HABITAT ...... 33 3.3.2. POINTS D'EAU ET CAPTAGES ...... 35 3.3.3. VOIES DE COMMUNICATION OU DE TRANSPORT ...... 38 3.3.4. AUTRES ACTIVITES ...... 39 3.3.5. SITES REMARQUABLES ...... 39

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4. IDENTIFICATION ET CARACTERISATION DES RISQUES D'ACCIDENT ...... 39 4.1. ACCIDENTS ...... 39 4.1.1. INCENDIES ...... 39 4.1.2. EXPLOSIONS ET PROJECTIONS...... 40 4.1.3. ACCIDENTS LIES AUX ENGINS ...... 41 4.1.4. ACCIDENTS LIES A LA PRESENCE DES INSTALLATIONS ...... 41 4.1.5. DISPERSION DE PRODUIT NOCIF ...... 41 4.1.6. EFFETS MECANIQUES ...... 42 4.1.7. ACCIDENTS ROUTIERS ...... 42 4.1.8. RISQUES ELECTRIQUES ...... 45 4.1.9. RISQUE AMIANTE ...... 46 4.2. ALEAS ...... 47 5. CONSEQUENCES POSSIBLES DANS L'ENVIRONNEMENT ...... 50 6. ACCIDENTS ET INCIDENTS SURVENUS ...... 50 7. METHODES ET MOYENS D'INTERVENTION EN CAS D'ACCIDENT ...... 51 7.1. EXPLOSIONS ET PROJECTIONS ...... 51 7.2. INCENDIES ...... 51

8 7.3. ACCIDENTS LIES AUX ENGINS ...... 52 7.4. DISPERSION DE PRODUIT NOCIF ...... 52 7.5. PRESENCE DES UNITES DE CONCASSAGE-CRIBLAGE ...... 52 7.6. EFFETS MECANIQUES ...... 52 7.7. ACCIDENTS ROUTIERS ...... 53 7.8. RISQUES ELECTRIQUES ...... 53

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ETUDE DE DANGERS

INTRODUCTION

En application du titre 1er du livre V de la partie réglementaire du code de l'environnement, le présent document constitue l'étude de dangers effectuée par l'exploitant pour caractériser, analyser, évaluer, prévenir et réduire les risques de l'installation en cas d'accident, que la cause soit interne ou externe à l'installation.

L'étude de dangers précise également les mesures de maîtrise des risques mises en œuvre au sein de l'établissement. 1. RESUME NON TECHNIQUE DE L'ETUDE DE DANGERS En résumé, le projet comporte peu de risques d'accidents, l'exploitation de carrière étant peu accidentogène. Il s'agit d'une installation classée de type A mais non de type SEVESO, ce qui permet de relativiser les risques et d'adapter le contenu de l'étude de dangers conformément à l'article R. 512-9 du code de l'environnement. 9 Les principaux risques qui peuvent être répertoriés sont liés à la présence de stockages d'hydrocarbures, aux engins qui évoluent sur le site, à l'activité des unités de criblage-concassage et à la réalisation de tirs de mine. Les stockages concernent des produits peu inflammables. Dans le deuxième cas, les mesures prises, en particulier, la limitation de vitesse et le plan de circulation diminuent notablement la gravité des incidents qui pourraient survenir. En ce qui concerne les installations de traitement, leur situation dans l'emprise de la carrière, dans un espace clos et surveillé en permanence pendant les horaires de travail annule tout risque pour les personnes extérieures au site. En ce qui concerne les risques pour le personnel, ils sont abordés dans la notice hygiène et sécurité jointe ci-après. Il est à noter que tout dysfonctionnement intervenant sur ces dernières n'aurait aucune incidence pour le voisinage, suffisamment éloigné. Pour les tirs de mine, l'exploitant a opté pour une sous-traitance complète auprès d'une société spécialisée, ce qui réduit notablement les risques. Quant à la dangerosité par rapport au voisinage, elle est très réduite du fait du confinement du site, de son isolement et de la faible fréquentation des abords.

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1.1. EXEMPLE DE SCENARIO Le risque le plus probable pouvant entraîner des conséquences à la fois corporelles et écologiques est celui de l'incendie. En cas d'incendie, par exemple au sein d'un moteur d'engin, le conducteur sort immédiatement du véhicule. Il utilise l'extincteur présent sur l'engin pour essayer d'enrayer son extension. En cas d'échec, il s'éloigne rapidement de l'engin. Tous les matériels sont rapidement éloignés. Le collègue, puisqu'il y a toujours au moins deux personnes présentes en sur le site (conducteur de chargeur et chauffeur), s'empresse d'aller téléphoner aux pompiers. En attendant, le périmètre est circonscrit et aucune personne ne s'approche de l'engin en flammes. La propagation de l'incendie est surveillée, grâce notamment à l'eau des bassins de décantation. Quand les pompiers arrivent, libre accès leur est laissé et tout le personnel se retire de la zone. Ils ont à leur disposition du sable granitique et de l'eau par le biais des bassins de décantation ou du ruisseau du Mourier.

10 1.2. METHODE D'ANALYSE DES RISQUES La méthode d'analyse est basée sur la connaissance des accidents susceptibles de se produire en carrière. Elle est empirique, puisqu'aucune étude n'a réellement été menée en exploitation de granulats, notamment du fait de leur faible dangerosité. Aucune statistique n'existe, même au sein de la CRAM consultée à ce sujet. Aussi, la seule référence disponible est la base de données du BARPI (Bureau d’Analyse des Risques et Pollutions Industrielles) dénommée ARIA, qui recense les incidents ou accidents qui ont, ou qui aient pu porter atteinte à la santé ou la sécurité publiques, l’agriculture, la nature et l’environnement. Pour l’essentiel, ces événements résultent de l’activité d’usines, ateliers, dépôts, chantiers, carrières, élevages…classés au titre de la législation relative aux Installations Classées, ainsi que du transport de matières dangereuses. Cette base recense plus de 40 000 accidents. Pour réaliser la présente étude de dangers, les données ont été exploitées sur une période allant de 1988 à juillet 2014. Dans le domaine de l'exploitation des carrières, 253 accidents ont été répertoriés sur cette période.

5(1289(//(0(17(7(;7(16,21'(&$55,(5((775$,7(0(17'(6*5$18/$76 $0%,(5/(   SOCIETE DES CARRIERES RICHARD  ETUDE DE DANGERS

Ils se répartissent de la manière suivante : Nombre recensé Pourcentage Fréquence (Nb par an) REJETS 116 46% 4,5 avec POLLUTION des 32 27% 1,21 EAUX INCENDIES 58 23% 2,2 EXPLOSIONS 15 6% 0,6 CHUTES- 62 24% 2,4 PROJECTIONS EFFET DOMINO 2 1% 0,08  Les pourcentages et les fréquences calculés permettent de définir la probabilité des accidents traités dans la présente étude.



 1 Avec : - 40% par les hydrocarbures avec atteinte potentielle de la nappe - 60% par les matières en suspension avec atteinte de cours d'eau.

 RENOUVELLEMENT ET EXTENSION DE CARRIERE ET TRAITEMENT DES GRANULATS 12 mars 17 SOCIETE DES CARRIERES RICHARD AMBIERLE (42)

ETUDE DE DANGERS

TABLEAU DE CRITICITE

RISQUE SOURCES CONSEQUENCES POTENTIELLES CONSEQUENCES POTENTIELLES PROBABILITE CINETIQUE GRAVITE MESURES SUR LE SITE POUR LE VOISINAGE EXPLOSIONS ET PROJECTIONS Réalisation de tirs de mine Atteinte du personnel Atteinte des personnes résidant à C SOUDAINE IMPORTANT Mise en œuvre des explosifs à réception Aucun stockage de produits Atteinte des bâtiments proximité Réalisation des tirs confiée à une entreprise spécialisée explosifs sur le site Atteinte des usagers de la VC 9 Fermeture et surveillance des chemins autour du site et de la VC 9 Atteinte des constructions et des Mise à l'abri de tout le personnel avant le tir voitures Coup de sirène annonçant le tir Surveillance de la zone poursuivie 5 mn après le tir INCENDIE Moteurs des engins Dégagement de fumée Propagation de l'incendie aux C RAPIDE IMPORTANT Présence d'extincteurs sur les engins Unités de concassage-criblage Destruction des matériels habitations voisines Présence des bassins de décantation Atteinte des personnes Stockage des produits inflammables dans un bungalow Bandes transporteuses Atteinte du personnel fermé, sur l'aire de traitement sud située à l'écart de la Stockage de produits inflammables Déversement de produits polluants carrière Explosions Pompiers immédiatement prévenus Aucune habitation à moins de 100 m ACCIDENTS LIES AUX ENGINS Renversement ou chute d'engin du Atteinte physique de personne Atteinte de la qualité de l'eau par C SOUDAINE IMPORTANT Réalisation d'un cordon de terre en bordure des fronts haut d'un front Déversement de produits polluants pollution Plan de circulation mis en place sur le site Télescopage entre engins Consommation d'une eau polluée Limitation de la vitesse à 20 km/h Kit antipollution pour récupérer les effluents Risque d'atteinte de captage AEP nul ACCIDENTS LIES A LA PRESENCE Moteurs Chute de personnes Néant D LENTE SERIEUX Accès au site interdit DES UNITES DE CONCASSAGE- Pièces mécaniques en mouvement Blessures physiques Personnel régulièrement informé des risques CRIBLAGE Port du casque obligatoire Tapis Signalisation des zones dangereuses Passerelles Respect du code du travail Structures hautes DISPERSION DE PRODUITS NOCIFS Fuite accidentelle sur un engin Atteinte de la qualité de l'eau par Atteinte de personne par E LENTE SERIEUX Présence d'un kit antipollution infiltration consommation d'eau polluée Récupération du produit, enlèvement des matériaux souillés et évacuation dans la filière adaptée Aucun risque de consommation de l'eau polluée par un tiers EFFONDREMENTS Présence de fronts Atteinte de personne Néant D LENTE MODERE Surveillance régulière des fronts Présence de stocks Hauteur des stocks limitée à 12 m ACCIDENTS ROUTIERS Transport des granulats Néant Atteinte d'usagers de la VC 9 et de D RAPIDE MODERE Carrière existant depuis plusieurs décennies la R.D. 8 Emplacement de la sortie depuis la carrière aménagé en sécurité Présence de panneaux informant de la sortie de carrière Carrefour aménagé au droit de la R.D. 8 R.D. 8 adaptée au trafic des poids-lourds RISQUE ELECTRIQUE Unités de concassage-criblage Atteinte de personne Néant D RAPIDE MODERE Contrôles réguliers des installations électriques Présence de lignes électriques sur Respect des mesures de protection réglementaires au droit de toute ligne électrique et téléphonique le site alimentant le transformateur RISQUE AMIANTE Absence d'amiante reconnue dans Atteinte de personne Néant D LENTE IMPORTANT Gisement de granite non reconnu comme présentant un le gisement risque pour l'amiante ALEAS Tempête Atteinte de personne Néant C RAPIDE IMPORTANT Risque de cumul du foudroiement avec la présence Poids de neige - chute de neige d'engins et des structures métalliques Inondations et coulées de boues Sismicité Foudre

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L'échelle de probabilité est basée sur celle de l'arrêté du 29 septembre 2005, en se référant à l'échelle qualitative, adaptée à l'activité extractrice et de traitement annexe.

E D C B A Qualitative Évènement Évènement Évènement Évènement Évènement possible, mais très improbable probable. courant. extrêmement improbable. S'est produit S'est déjà S'est déjà peu probable. Ne s'est en carrière, produit sur le produit sur le Ne s'est jamais produit mais reste site site jamais produit sur le site. rare. sur le site. S'est déjà Est rare en produit en carrière carrière, mais reste assez rare

L'échelle de gravité a été définie en adaptant celle de l'arrêté du 29 septembre 2005 à l'activité extractrice et de traitement annexe. 13

MODERE SERIEUX IMPORTANT CATASTROPHIQUE DESASTREUX Critère Aucun Pas de Perturbation Perturbation forte Arrêt définitif du effet conséquence supportable du avec arrêt de site ressenti pour le fonctionnement fonctionnement fonctionnement du site Conséquence pour le de l'installation Pas de voisinage et/ou étudiée ni sur le conséquence l'environnement voisinage pour le Intervention de Mesure voisinage et moyens extérieurs au compensatrice l'environnement site rapide et Intervention de interne au site moyens compensateurs internes et externes au site

ZONES A RISQUES

Etabli à la date de réalisation du dossier (3ème trimestre 2016) COMMUNE D’AMBIERLE

Zone actuellement autorisée en exploitation de carrière (rubrique 2510.1 des ICPE) (A.P. initial du 26.09.1985) Zone sollicitée en autorisation d’extension de carrière (rubrique 2510.1) Merlon progressif Unités de traitement soumises à autorisation (rubrique 2515.1.a)

Limite de la zone exploitable

Clôture 423 495 435 . Risques liés à la présence des unités . . de traitement, des stocks, Risques électriques et d’accidents liés aux engins et poids-lourds 480. 465. Risques liés à la circulation des engins

Risques d’effondrements et de chutes 450 de pierres (Fronts selon l’évolution . Bassin de leur position) pour les eaux pluviales Risques d’incendie, d’explosions et de projections, de dispersion de produits nocifs et d’accidents liés aux engins Bassin de décantation Risque de noyade, d'enlisement et de dispersion de produit polluant

0m 40m 80m RENOUVELLEMENT ET EXTENSION DE CARRIERE ET TRAITEMENT DES GRANULATS AMBIERLE (42) SOCIETE DES CARRIERES RICHARD ETUDE DE DANGERS

L'échelle de cinétique a été définie en adaptant celle de l'arrêté du 29 septembre 2005 à l'activité extractrice et de traitement annexe. LENTE RAPIDE SOUDAINE Critère Mise en œuvre de Mise en œuvre de Accident intervenant mesures compensatrices mesures compensatrices soudainement ne suffisantes pour protéger pour éviter la propagation permettant pas la prise de les personnes exposées des conséquences de mesure l'accident à l'extérieur du site 2. DESCRIPTION DES INSTALLATIONS - PROCEDE ET FONCTIONNEMENT

2.1. DESCRIPTION

2.1.1. IMPLANTATION ET ACCES Le site étudié est situé au nord de la commune d'AMBIERLE, à la limite avec la commune de CHANGY. Il se présente en deux parties : une zone nord qui est exploitée en carrière et une zone sud sur laquelle a été implantée une unité de traitement destinée aux matériaux issus de la carrière de la société à . 15 L'ensemble s'inscrit dans un contexte boisé, à flanc de colline et est traversé par une voie communale, la V.C. 9. Les cotes des terrains exploités en carrière que ce soit actuellement et à venir se situent entre 413 m NGF (aire de traitement et zone de stockage) et 511,87 m NGF à l'extrémité ouest de la zone d'extension. L'accès à la zone étudiée se fait depuis la R.D. 8 par la V.C.9. La zone actuellement autorisée s'est développée vers l'ouest en s'éloignant ainsi du hameau du Mourier. Elle couvre 76 161 m², dont 60 000 m² en cours d'utilisation que ce soit pour le traitement (carreau), le positionnement des merlons (pourtour) et des pistes et, bien sûr, la carrière proprement dite. Cette dernière comporte plusieurs paliers, générés par l'extraction du granite. Le carreau est lui-même en deux niveaux, l'un à 413,00 m NGF qui correspond à l'origine historique de la carrière et sur lequel a été positionné l'unité de concassage-criblage fixe et le stockage des matériaux, et l'autre à 423 m NGF qui correspond au carreau technique à partir duquel se développe l'activité extractive. C'est également sur ce dernier qu'est présent un bassin de décantation. La zone sollicitée en extension porte sur une superficie de 75 274 m², ce qui permettra de porter la superficie exploitée à 82 000 m². Elle est boisée dans son ensemble et couvre le sommet de la colline.

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2.1.2. DESCRIPTION DETAILLEE DES INSTALLATIONS, ARTICULATION DES ATELIERS, ORGANISATION DE L'ENCADREMENT L'établissement qui porte sur une superficie totale de 151 435 m² est partagé en plusieurs secteurs : Une zone d'exploitation de carrière qui couvre actuellement 76 161 m² et dont l'extension est sollicitée vers l'ouest sur une surface de 75 274 m², ce qui portera la carrière à une superficie totale de 151 435 m². Sur le carreau le plus bas de cette carrière (partie la plus ancienne à l'est), une unité fixe de concassage-criblage est implantée. La puissance des moteurs est de 500 kW. Cette unité sera remplacée à échéance de 5-10 ans par un ensemble mobile de concassage-criblage positionné sur le carreau, au droit de la parcelle A 2495, et qui progressera en suivant les travaux d'extraction. La puissance de cet ensemble sera également de 500 kW. Au sud, de l'autre côté de la V.C. 9 se situe une aire de traitement et de transit de matériaux d'une superficie de 1 ha approximativement qui est implantée sur la parcelle A 1766. Y est implantée une installation de concassage-criblage fixe pour la fabrication de 16 produits béton, qui traite les matériaux de la carrière de RENAISON. Cette dernière est implantée sur la parcelle A 1766. La puissance de cette unité est de 221,2 kW. Sur le site sont implantés plusieurs équipements annexes : UNE AIRE ETANCHE BETONNEE Il s'agit d'une dalle bétonnée étanche (8 m / 3 m), munie d'une rigole de récupération des eaux souillées qui sont directement dirigées vers un séparateur d'hydrocarbures. LE STOCKAGE DES HUILES Les bidons d'huiles sont stockés sur l'aire étanche, à NEUVES ET USAGEES l'intérieur d'un bac de rétention. Le volume de stockage maximum sera de 300 l, toutes huiles confondues. LE STOCKAGE DE CARBURANT La cuve mobile d'une capacité de 500 l est également positionnée sur l'aire étanche, à l'intérieur d'un bac de rétention. DES LOCAUX SOCIAUX ET UN Sont présents, mais en dehors de l'emprise étudiée PONT BASCULE (parcelle A 2675), un vestiaire et un réfectoire pour le personnel, des sanitaires avec fosse toutes eaux et champ d'épandage, un bureau, un poste de pesage et le pont- bascule. DES CONTENANTS POUR LA Les déchets produits sur le site sont triés et mis dans des RECUPERATION ET LE TRI DES contenants adaptés en attendant d'être emmenés par les DECHETS récupérateurs agréés. Ces contenants sont également positionnés sur l'aire étanche.

5(1289(//(0(17(7(;7(16,21'(&$55,(5((775$,7(0(17'(6*5$18/$76 $0%,(5/(   SOCIETE DES CARRIERES RICHARD  ETUDE DE DANGERS

 Le tableau ci-dessous répertorie toutes les activités ressortissantes de la nomenclature des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) concernées par la présente demande. ACTIVITE RUBRIQUE CRITERE DE SEUILS DE A, D, S CORRESPONDANTE CLASSEMENT CLASSEMENT Exploitation de carrière 2510.1 Superficie totale Exploitation de A d'exploitation : carrières, à l’exception 151 435 m² de celles visées aux points 5 et 6 de la nomenclature des ICPE Installations de 2515.1.a Puissance installée de P > 550 kW : A A concassage-criblage l'ensemble des 200 kW < P ” 550 machines fixes : kW : E 721,20 kW 40 kW < P ” 200 kW : D ² Station de transit de 2517.3 Superficie de l’aire de Saire > 30 000 m : A D produits minéraux ou stockage : 10 000 m² 10 000 m² < Saire ” de déchets non 30 000 m² : E ² dangereux inertes 5 000 m < Saire ” (granulats provenant 10 000 m² : D de d'autres carrières) NC : non classable, D : déclaration, E : enregistrement, S : servitude d'utilité publique, C : soumis au  contrôle périodique prévu par l'article L. 512-11 du code de l'environnement et A : autorisation

 D'autres activités répertoriées dans la nomenclature des installations classées, qui demeurent sous les seuils de classement, sont présentes sur le site. Elles sont rappelées dans le tableau ci-dessous : ACTIVITE RUBRIQUE CRITERE DE SEUILS DE A, D, CORRESPONDANTE CLASSEMENT CLASSEMENT S Une pompe de 1435 Volume annuel de V > 40 000 m3/an : A NC distribution de carburant liquide 20 000 m3/an < V ” carburant distribué : 40 000 m3/an : E V = 70 m3 100 m3/an < V ” 20 000 m3/an : DC - Une cuve de 1436 Quantité totale : Qtot > 1 000 t : A NC carburant (FOD/GNR) 0,490 t 100 t ” Qtot < 1 000 t : d'une capacité totale DC de 0,6 m3 - Des bidons d'huiles neuves et usagées (0,3 m3 au total) - non classées car le point éclair est supérieur à 100°C - - Une cuve de 4734.2 Quantité totale : Qtot > 1 000 t : A NC carburant (FOD/GNR) 0,490 t 100 t essence ou 500 t au d'une capacité totale total ” Qtot < 1 000 t : E de 0,6 m3 50 t ” Qtot < 100 t essence ou 500 t au total : DC 

 PLAN DE PHASAGE

COMMUNE D’AMBIERLE

Zone actuellement autorisée en exploitation de carrière (rubrique 2510.1 des ICPE) (A.P. initial du 26.09.1985)

Zone sollicitée en autorisation d’extension de carrière (rubrique 2510.1)

Unités de traitement soumises à autorisation (rubrique 2515.1.a) 470 480. . 460. Limite de la zone exploitable 445. 434. 1 Numéro des phases quinquenales Ancien front sécurisé et finalisé Sens de progression de l'exploitation 6 5 4 3 2 1 423 Clôture .

Emplacement du merlon

Emplacement de la piste Bassin pour les eaux Courbe de niveau en m NGF pluviales

196 Cote en m NGF Bassin de décantation Constructions

Séparateur à hydrocarbures

Etabli à la date de réalisation du dossier Echelle : 1/2000 et mis à jour au 1er trimestre 2017 RENOUVELLEMENT ET EXTENSION DE CARRIERE ET TRAITEMENT DES GRANULATS AMBIERLE (42) SOCIETE DES CARRIERES RICHARD ETUDE DE DANGERS

Les horaires d'ouverture s'inscrivent dans la plage horaire allant de 7 h 30 à 17 h 00, jours ouvrés seulement. Les personnes présentes en permanence sur le site sont au nombre de 3, avec un maximum de 6 lors de opérations de découverte ou de remise en état. Auxquelles se rajoutent les chauffeurs des camions assurant le transfert vers les chantiers. Le nombre est de 2 au minimum. L'exploitation est placée sous la responsabilité de MM. RICHARD Gilles et Rudy. Le site est entièrement sécurisé pendant les travaux, par la présence de merlons périphériques et d'une clôture mise en place en bordure. De même, l'aire de traitement est entièrement clôturée avec une barrière fermant l'accès. CARRIERE La zone d'exploitation de carrière porte sur une superficie exploitable de 82 000 m². L'exploitation de la carrière est réalisée à l'aide d'engins de terrassement, selon le déroulement opérationnel suivant :

ƒ le décapage, conduit à la pelle hydraulique, sur une épaisseur de 0,50 m en moyenne pour les terres végétales et sur une hauteur de 2,00 m pour les stériles 19 (horizon d'altération), ƒ l'extraction du matériau, qui est réalisée à l'aide de tirs de mines et marinage. Le tout-venant est ramené à l'unité de traitement par chargeur. ƒ le traitement (concassage-criblage), suivi de l'évacuation grâce à l'accès aménagé. ƒ la remise en état de grande valeur environnementale potentielle, tant paysagère qu'écologique, avec mise en sécurité des fronts.

LE PHASAGE DE L'EXPLOITATION (Cf. le plan de phasage page 19) La zone exploitable sur laquelle porte le projet d'extraction, d'une superficie de 82 000 m², sera extraite, compte tenu du gisement disponible et de la production moyenne annuelle, en 30 ans. Ainsi, le projet comporte 6 tranches, correspondant chacune au volume de matériaux extrait pendant la période de 5 années, période de référence pour le calcul d'évaluation des garanties financières. L'exploitation sera conduite dans le sens général est-ouest, en partant du carreau existant à la cote de 423 m NGF. Au fur et à mesure que la topographie augmentera, les fronts seront aménagés, leur nombre final atteignant 6, en ayant chacun une hauteur maximale de 15 m. Les banquettes seront positionnées aux cotes de 435, 450, 465, 480, 495 et 510 m NGF.

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L'accès aux fronts se fera via une piste mise en place en limite est de la carrière actuelle, qui se prolongera en limite nord vers l'ouest. Divers points méritent d'être soulignés : ƒ L'exploitation sera conduite de manière coordonnée. C'est ainsi que le décapage précèdera l'extraction sur quelques dizaines de mètres et les fronts progresseront, dans la mesure du possible, simultanément, tout en ménageant une banquette de largeur suffisante pour permettre l'évolution d'un engin, en garantissant sa sécurité par la mise en place de cordons protecteurs au sommet des fronts. ƒ Lorsqu'un front aura atteint sa position définitive, il sera finalisé et remis en état. De même pour les banquettes à l'exception de celles qui continueront à être utilisées en pistes (à l'ouest et au nord). UNITES DE CONCASSAGE-CRIBLAGE

INSTALLATION DE CONCASSAGE-CRIBLAGE ƒ L'unité de traitement fixe est implantée au nord, sur l'ancien carreau, au droit des parcelle A 1501 et 2495. Les matériaux sont déversés dans la trémie d'alimentation. Après un scalpage qui 20 permet de séparer les stériles, les matériaux sont concassés dans un Altairac 1080. Ils sont ensuite criblés. Le 0/150 ou 0/60 - granulométries exprimées en mm - (selon le choix de coupure fait) est stocké au sol. Les autres fractions sont dirigées par tapis vers deux concasseurs, puis vers un crible Bergeaud. Les 0/31,5 et 40/70 sont stockés tandis que les autres coupures de diamètre supérieur à 70 repartent dans la chaîne de concassage pour être refragmentées. ƒ Le projet prévoit, à l'échéance de 5 à 10 ans, le remplacement de l'unité fixe nord par une installation mobile de concassage-criblage d'une puissance de 500 kW implantée sur la parcelle A 2495. Cette unité, implantée sur le carreau à la cote de 423 m NGF, sera composée d'un concasseur et d'un crible. Les granulométries produites seront les mêmes que celles décrites précédemment.

INSTALLATION FIXE POUR LES PRODUITS BETON Sur la parcelle A 1766 est présente une unité fixe de concassage-criblage d'une puissance de 221,2 kW. Cette installation traite les matériaux issus de la carrière de la société à RENAISON. Elle a été mise en place à AMBIERLE du fait de l'absence de place sur la carrière de RENAISON. Le traitement consiste en un concassage du 10/30, amené à raison de 50 000 t/an, pour produire des granulats destinés à la fabrication du béton.

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Le 10/30 est déversé dans la trémie d'alimentation. Repris par l'extracteur, il est concassé puis criblé en plusieurs fractions (0/4, 4/10 et 10/20). Cette installation est munie de deux systèmes d'aspiration des fines, ce qui concoure à réduire notablement les émissions de poussières. Par temps sec, il est également procédé à la jetée des matériaux en fin de tapis à un arrosage de manière à humidifier le sable, ce qui évite de laver ces produits, opération qui conduirait à augmenter la consommation d'eau et à perdre les fines, très utiles dans les formules béton. Pour ce faire, la société a recours à 2000 l par jour. La société RICHARD a fait le choix de se raccorder au réseau publique d'eau potable et a dorénavant recours à ce dernier pour l'humidification du sable. Elle pourra également utiliser, suite à leur mise en place, l'eau des bassins de décantation. Les eaux en excès qui ruissellent sur l'aire de traitement seront acheminées vers le bassin de décantation, aménagé au point bas comme indiqué sur le plan de phasage, dont le rejet canalisé aboutira dans le ruisseau du Mourier. Le bassin sera curé une fois par an et les boues retirées seront mises à sécher à proximité du bassin de décantation. Dès qu'elles seront suffisamment sèches pour être 21 manipulées, elles seront mélangées avec les terres de découverte et utilisées pour la remise en état de la carrière.

2.1.3. UTILISATION DE LA PRODUCTION Les produits issus du site commercialisés sont les suivants (granulométries exprimées en mm) : PRODUITS COMMERCIALISES Tout-venant Enrochement - pierre brute triée 0/40 primaire 0/150 Grave concassée 0/20 Grave concassée 0/31,5 Grave concassée 0/60 - 0/80 Sable 0/4 Pierres cassées 20/40 - 40/70 Gravillons 4/10 - 10/20 - 11,2/22,4 Ils sont essentiellement commercialisés auprès des entreprises de travaux publics, les collectivités territoriales, les maçons, les entreprises générales et les particuliers dans un rayon de 30 km.

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2.1.4. CHOIX DU PROCEDE RETENU La découverte épaisse peut aisément être retirée et régalée à la pelle hydraulique. C'est en effet un matériel maniable et dont la longueur de bras permet de travailler sur une hauteur de 3 m aisément, ce qui n'est pas le cas du chargeur par exemple. Le choix du matériel d'exploitation a été dicté par la nature massive du gisement qui nécessite l'usage de tirs de mine. Les masses abattues sont poussées au chargeur du haut jusqu'au carreau, à partir duquel elles sont reprises au chargeur et ramenées à l'unité de traitement. Le traitement est parfaitement adapté au gisement et permet d'obtenir des granulats de qualité, répondant aux exigences des marchés. C'est pourquoi la société CARRIERES RICHARD est engagée dans la démarche du marquage CE sur la carrière d'AMBIERLE.

2.2. FONCTIONNEMENT DES INSTALLATIONS

2.2.1. CIRCULATION DES MATIERES ƒ Le tout-venant est abattu par tirs de mine, poussé au chargeur depuis le haut du front (technique du marinage), repris au chargeur sur le carreau pour être ramené vers 22 l'unité de traitement. Les granulats sont après traitement évacués par camions vers leur lieu d'utilisation. ƒ Il est procédé au droit de l'aire de traitement sud à l'apport de 10/30, amené à raison de 50 000 t/an depuis la carrière de RENAISON, pour produire des granulats destinés à la fabrication du béton. Ce sont les seuls flux de matière.

2.2.2. REACTIONS CHIMIQUES L'activité extractive ne nécessitera aucune utilisation de produit chimique et ne donnent lieu à aucune réaction chimique. Le traitement des matériaux ne demandera pas non plus de produits chimiques, puisqu'il s'agira d'opérations mécaniques composées d'une succession de concassages et de criblages.

2.2.3. ORGANISATION DES ATELIERS OU DES SOUS-SYSTEMES L'organisation en carrière est très simple puisqu'il y a quatre points de travail : l'aire de traitement sud, l'aire de traitement sur le carreau nord et l'exploitation qui comportera deux lieux d'intervention : le secteur en cours d'extraction et les parties en cours de remise en état. On ne peut pas vraiment parler dans ce cas d'une organisation quelconque en atelier ou sous-système, toutes les opérations étant effectuées au sein de l'emprise et imbriquées les unes avec les autres.

2.2.4. SCHEMAS DE REGULARISATION Dans le cas présent, aucun schéma de régularisation n'est à prévoir.

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2.3. PRODUITS MIS EN ŒUVRE OU STOCKES

2.3.1. CARACTERISTIQUES DES PRODUITS ET DES FLUX ƒ Les produits sont les suivants : FLUX ENTRANTS LIEU DE FLUX SORTANTS VOLUME STOCKAGE Tout-venant issu Stockage sur l'aire Granulats destinés 50 000 t/an du site de de traitement sud aux produits béton RENAISON Huiles et autres - 300 l d'huiles Les huiles usagées sont régulièrement matériels neuves et évacuées par une société de récupération nécessaires à usagées stockées agréée qui les destine à une valorisation l'entretien sur l'aire étanche ultérieure. de la zone de 1 000 l par an sont ainsi évacués. traitement sud Les autres matériels sont également - 600 l de carburant évacués selon le plan de gestion des dans une cuve déchets exposé p 43 et 44 de la DEMANDE. également sur l'aire étanche - Autres matériels (batteries, filtres à huiles,…) stockés sur l'aire étanche 23 au sud

EVACUATION DES GRANULATS Sur la base d'une capacité moyenne de 25 t/véhicule, le trafic routier généré par cette exploitation est le suivant : Production moyenne Production maximale Traitement du 0/31,5 annuelle annuelle issu de la carrière de 200 000 t 300 000 t RENAISON 50 000 t/an Moyenne journalière 32 48 8 annuelle prévisionnelle en rotations de poids- lourds Moyenne journalière 64 96 16 annuelle prévisionnelle en passages de poids- lourds

2.3.2. FICHES DE DONNEES SECURITE En l'absence d'utilisation de produit chimique, il n'y a pas de fiches de données sécurité.

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2.3.3. PRESENCE D'IMPURETES Le gisement ne présente pas à proprement parler d'impuretés. Tout au plus, il présente des passées moins bonnes, notamment en termes de dureté. Mais, le scalpage permet de séparer les granulats issus de ces parties, qui sont utilisés pour la remise en état en tant que stériles d'exploitation.

2.3.4. NATURE DES STOCKS DE PRODUITS LIEES AUX ACTIVITES Sur le site de la carrière, les stocks au sol sont composés de deux types de matériaux : Les terres végétales, les stériles de découverte étant directement acheminés vers les secteurs en cours de remise en état sans stockage intermédiaire,

ACTIVITE NATURE DU NOMENCLATURE QUANTITE MESURES DE TRAITEMENT GENERATRICE DECHET (Annexe II de PRODUITE GESTION l'article R. 541-8 PAR AN du code de l'environnement) DECAPAGE Terres - De 330 à Stockées en Sans objet végétales 780 m3/an merlons et employées 24 pour la remise en état du site DECAPAGE Stériles 01 01 02 De 1 320 à Directement Sans objet (horizon 3 120 m3/an employés pour d'altération) la remise en état du site Leur gestion sera assurée phase par phase. Le tout-venant et les granulats issus du traitement. TERRES VEGETALES Les matériaux de découverte font l'objet d'un plan de gestion en application de l'arrêté du 05 mai 2010 modifiant l'arrêté ministériel du 22 septembre 1994. Une partie des terres sera utilisée pour la constitution des merlons périphériques de protection sur une hauteur limitée à 2 m. Ces merlons, stockages de surface, sur un sol stable, sont et seront édifiés de manière à être stabilisés et ne feront ainsi courir aucun risque au voisinage ou à l'environnement.

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TOUT VENANT ET GRANULATS Les granulats ont deux origines. ƒ Ceux issus du site, ainsi que le tout-venant, sont stockés sur le carreau et autour de l'installation nord en attendant d'être évacués vers les chantiers auxquels ils sont destinés. Leur volume est fluctuant. ƒ Ceux issus du traitement du 10/30 de RENAISON sont stockés sur l'aire de traitement sud. Le volume total de stockage est de 2 000 m3 environ. Les stocks ont une hauteur moyenne (10 m), avec des pentes de 45°, pente naturelle de stabilité. Ces divers stockages ne font et feront courir aucun risque pour l'environnement. Le plan des gestion des déchets inertes joint p 55 permet de synthétiser les différentes données afférentes à cet aspect. 2.4. ELEMENTS DANGEREUX DE GROS ŒUVRES

2.4.1. BASSINS DE DECANTATIONS AU NIVEAU DE L'AIRE DE TRAITEMENT SUD Un bassin de décantation pour les eaux météoriques sera mis en place à proximité 25 de l'unité de traitement sur l'aire de traitement aménagée au sud. D'une superficie de 700 m², il sera profond de 2 m et permettra la décantation des eaux de ruissellement avant que ces dernières ne rejoignent le ruisseau du Mourier. AU NIVEAU DE LA CARRIERE L'extension va conduire à un accroissement de la surface décaissée sur approximativement 3,8 ha. Il est constaté sur le site actuel que l'eau s'infiltre très bien au niveau du carreau, ce qui réduit les risques de stagnation et l'accumulation de volume important d'eau sur le carreau. Néanmoins, le carreau sera conformé avec une légère pente qui ramènera les eaux de ruissellement vers le point bas sur lequel un bassin de décantation est aménagé et sera agrandi (1 250 m² et une profondeur de 2,70 m). Ces deux bassins ne présentent pas de risque que ce soit pour le personnel ou pour toute autre personne vu leur situation à l'intérieur du site clos et la présence d'une clôture autour.

2.4.2. STOCKS Les stocks sont décrits dans les paragraphes ci-dessus. Ce sont essentiellement les stocks de granulats qui pourraient constituer un danger d'enfouissement pour des personnes se promenant à leur surface. C'est pourquoi le site fait l'objet d'une surveillance constante pendant les horaires d'activité et est clos en dehors de ces périodes.

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3. DESCRIPTION DE L'ENVIRONNEMENT DE L'ETABLISSEMENT

3.1. CONDITIONS NATURELLES

3.1.1. DONNEES CLIMATOLOGIQUES La plaine roannaise, située à l'extrémité Nord du département est plus sensible aux circulations atmosphériques de Nord à Nord-ouest, alors que les perturbations venant du sud s'essoufflent généralement. ƒ Les températures oscillent entre une valeur moyenne maximale de 20,8°C en juillet et une température moyenne minimale de 3,6°C en janvier. La température moyenne annuelle est de +111,8°C, ce qui demeure doux. Les valeurs ont atteint des records de 16,3°C le 05.02.2012 et +41,0°C le 10.08.2003. ƒ Les précipitations sont réparties sur toute l'année et on peut distinguer deux pics, l'un en mai et l'autre en août du fait des orages. Le diagramme ombrothermique met en évidence une période de déficit hydrique très courte, classique pour la région, à savoir axée sur le mois de Juillet. Sur la période d'études, la valeur minimale est de 32,4 mm au mois de février et le 26 maximum de 83,4 mm en mai. Les précipitations annuelles atteignent 703,3 mm/an en moyenne, ce qui est moyen. Mais si le régime pluviométrique de n'est que de 704 mm, il augmente sensiblement dès que l'on s'éloigne de cette cuvette, pour atteindre 875 mm à la Pacaudière et 924 mm à Saint-Denis-de-Cabanne. ƒ La rose des vents établie sur la période de référence 1991-2010 montre une fréquence de vents dominants nord et sud (essentiellement des vents faibles à modérés). Les vents forts (> 8 m/s) sont rares, voire inexistants. RIORGES se caractérise également par les chiffres suivants : - 26,7 jours venteux (vitesse du vent>16 m/s), - 0,3 jours très venteux (vitesse du vent>100 km/h), - vitesse maximale du vent : 154,8 km/h le 20.05.2004. La Loire bénéficie d'un bon ensoleillement (1861,7 h/an). Le nombre de jours avec du brouillard est relativement faible avec une moyenne de 35,4 jours/an. ƒ AMBIERLE du fait de sa situation au pied des Monts de la Madeleine et au cœur du vignoble de la Côte Roannaise, échappe au climat qui règne à , située en plaine, pour s'orienter vers un climat plus proche de celui de VICHY.

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En résumé, les caractéristiques du climat d'AMBIERLE sont les suivantes : - Mois le plus chaud : juillet - Mois le plus froid : janvier - Mois le plus humide : mai - Mois le plus sec : février Quant aux vents dominants, ils sont infléchis par la présence des massifs montagneux et de la Loire, avec une orientation privilégiée nord-sud.

3.1.2. TOPOGRAPHIE Le secteur d’étude concerne deux territoires très contrastés : les monts de la Madeleine à l’Ouest et la plaine de Roanne à l’Est. Les Monts de la Madeleine présentent des cotes altimétriques comprises entre +400 m NGF et +1 100 m NGF tandis que la plaine de Roanne présente une altitude moyenne de +350 m NGF. La carrière de la société CARRIERES RICHARD exploite les formations granitiques à la base topographique des Monts de la Madeleine, entre les cotes +400 m NGF et +500 m NGF. La topographie générale du site est vallonnée, avec un contexte de talweg puisqu'au sud s'écoule le ruisseau Le Mourier à la cote minimale de 401,56 m NGF au 27 sud-est.

3.1.3. CONDITIONS GEOLOGIQUES SOURCE : ERM La commune d'AMBIERLE occupe le versant Ouest du horst cristallin qui se dresse entre la grande Limagne à l’Ouest et la plaine du Forez à l’Est. Son territoire correspond à une zone de contact entre deux ensembles géologiques distincts :

- les formations éruptives des Monts de la Madeleine ; - les formations sédimentaires oligocènes du fossé de Roanne. Cette morphologie en horst et grabens, résulte de la tectonique alpine qui a beaucoup affecté la région. Des failles majeures, d’orientation sub-méridienne, ont divisé le massif granitique en trois panneaux :

- le compartiment de Lachaux (I) ; - le compartiment des Bois-Noirs (II) ; - le compartiment des Monts de la Madeleine (III).

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Schéma structural (Cuney 1974, modifié)

La carrière exploite des formations granitiques appartenant aux Monts de la Madeleine (communément qualifiées de granites rouges), qui se sont mises en place au Carbonifère supérieur. L'exploitation de la carrière projetée est réalisée selon les épaisseurs suivantes : 28 EPAISSEURS DES MATERIAUX DECOUVERTE : ƒ 0,50 m de terres arables ƒ 2,00 m de stériles (altération) GISEMENT : Variable en fonction de la topographie Jusqu'à une hauteur totale de 87 m au point le plus haut de l'extension (extrémité ouest)

3.1.4. CONTEXTE HYDROLOGIQUE La partie orientale des Monts de la Madeleine présente des versants ravinés qui donnent naissance à de multiples ruisseaux alimentant en particulier la rivière la Teyssonne et le ruisseau le Mourier qui borde la carrière au Sud. La Teyssonne prend sa source à la Croix du Sud à +763 m NGF. Elle coule d'abord vers le Nord en suivant une faille tectonique puis elle bifurque à l’Est et traverse la Plaine de Roanne. La rivière rejoint la Loire peu après le hameau de Teyssonne, sur la commune de .

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Le ruisseau le Mourier, affluent de la Teyssonne en rive droite, prend sa source au sein des Monts de la Madeleine, vers +520 m NGF. Le ruisseau présente un linéaire de près de 3,9 km et borde la carrière en rive gauche. 29 La Teyssonne à Changy Le Mourier en amont de la carrière

(Clichés du 9 juillet 2013) Photographies de la Teyssonne et du Mourier

3.1.5. HYDROGEOLOGIE La carrière, dont le carreau est à la cote de +423 m NGF, est à la fois concernée par la nappe des arènes en surface et par la nappe contenue dans les fractures du massif, plus en profondeur. Les altérites correspondent à des formations meubles d’altération du substratum (arènes en milieu granitique), qui le recouvrent sur une épaisseur variable, allant de 0 m là où cet horizon est totalement érodé à plusieurs dizaines de mètres. La nappe des altérites est généralement libre mais elle peut sous certaines conditions devenir captive.

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Afin de préciser la configuration des écoulements souterrains et les relations avec le réseau hydrographique dans un rayon de près de 3 km autour du projet, une campagne de mesures a été réalisée par ERM les 9 et 10 juillet 2013. Les profondeurs d’eau mesurées sur les puits sont comprises entre 0 m et 2,36 m par rapport au sol (profondeur moyenne de 1,23 m) tandis que les cotes altimétriques des ouvrages varient entre +365 m NGF et +530 m NGF. La nappe des altérites est sub-affleurante sur l’ensemble du secteur et donne naissance à de nombreuses sources peu productives qui participent à l’alimentation du réseau hydrographique. Le ruisseau du Mourier assure le drainage de la nappe des altérites. Ce drainage a également été mis en évidence par les gains de débit mesurés sur le ruisseau. Dans ces conditions, le sens général d’écoulement de la nappe des altérites est calqué sur la topographie. Le socle fracturé-altéré L’horizon intermédiaire fracturé-altéré est intercalé entre le substratum sain et 30 les altérites et peut atteindre une cinquantaine de mètres d’épaisseur lorsqu’il n’est pas décapé par l’érosion. Cet horizon presque toujours intégralement saturé en eau, assure l’essentiel du stockage des eaux souterraines (environ 80 % de la réserve en eau, contre 20% dans les altérites) mais parmi les nombreuses fractures de cet horizon, seules quelques- unes présentent une perméabilité suffisante pour permettre des “venues d’eau”. Plus en profondeur, le réservoir est formé par les roches semi-imperméables du socle affectées par des fissures (ou filons) dans lesquelles les eaux circulent et s'accumulent. Les fractures peuvent fonctionner comme des drains qui tendent à vidanger progressivement la nappe des arènes au profit de la nappe profonde du socle fissuré. Ces structures faillées et/ou filoniennes sont des drains d'autant plus efficaces que les fractures sont ouvertes et non colmatées par des minéraux argileux. Lorsque la faille est colmatée, elle ne joue plus le rôle de Massif granitique fracturé drain mais de barrage aux écoulements.

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L’aquifère fissuré est caractérisé par :

- une forte transmissivité mais un emmagasinement souvent faible ; - un pouvoir filtrant limité ;

- une moindre sensibilité aux pollutions de surface, du fait du caractère souvent semi-captif (voire captif) de la nappe, de sa profondeur et de sa protection assurée par les arènes des horizons supérieurs. Au droit du site de la carrière, aucune arrivée d’eau majeure n’a été observée. Seules des zones de suintement très peu productives sont relevées sur le front d’exploitation. Les diverses zones de suintement convergent et donnent naissance à un très faible écoulement dont le débit était inférieur à 1 l/s (le 09/07/13) au droit du carreau. L’écoulement rejoint un bassin de décantation végétalisé d’une faible capacité de stockage. Le trop-plein (eau claire) s’effectue dans un fossé qui rejoint le ruisseau le Mourier au niveau de la carrière.

Faible écoulement au droit du carreau Bassin de décantation végétalisé

31

Arrivée d’eau sur le carreau de la carrière (9 juillet 2013)

3.1.6. QUALITE DES EAUX

LE MOURIER Des mesures in-situ de pH, température et de conductivité ont été réalisées par ERM sur le ruisseau de Mourier le 09/07/13. Conductivité pH T (°C) (μS/cm) Le Mourier en amont de la carrière 7,55 19,7 95,6 Le Mourier au droit de la prise d'eau 7,40 19,0 133,0 Le Mourier en aval de la carrière 7,50 19,7 95,7 Mesures in-situ sur le Mourier le 09/07/13 Les eaux sont légèrement basiques et très faiblement minéralisées. La température de l’eau est relativement élevée et peut s’expliquer par la présence de plans d’eau implantés en amont de la carrière qui induisent un réchauffement de l’eau.

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EAUX DESTINEES A LA CONSOMMATION HUMAINE Les différentes analyses disponibles sur Internet qui ont porté sur les eaux AEP de la commune d'AMBIERLE mettent en évidence une conformité bactériologique et physico-chimique. L'eau ne respecte pas les références de qualité pour deux paramètres : le pH et la conductivité.

3.2. PROXIMITES DANGEREUSES

3.2.1. AUTRES INSTALLATIONS La consultation de la base de données BASIAS et du site des installations classées du ministère de l'environnement du 13/09/2016 fournit les éléments suivants : LOCALISATION DISTANCE PAR RAPPORT AU SITE ANCIENNES ACTIVITES (source : BASIAS) AMBIERLE Une centrale d'enrobage Château Gaillard 2,5 km 32 SAINT BONNET DES QUARTS ET CHANGY Aucune ancienne activité répertoriée ACTIVITES EN COURS (source : BASIAS) Aucune activité répertoriée sur les communes susnommées ACTIVITES CLASSEES (Sources : www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr et site de la DREAL RHONE- ALPES) AMBIERLE, CHANGY ET SAINT BONNET DES QUARTS Seul le site de la carrière de la société CARRIERES RICHARD est répertorié.

Dans un rayon de 1 km, il n'existe aucune installation classée ou non, susceptible de cumuler les risques avec l'exploitation de la carrière et des installations projetées.

3.2.2. VOIES DE CIRCULATION OU INSTALLATIONS DE TRANSPORT La route nationale (R.N.) 7 passe à 1 500 m à l'est. Elle est trop éloignée pour représenter un quelconque risque pour la carrière. Il en est de même pour la route départementale (R.D.) 8, qui permet l'évacuation des granulats. La distance qui la sépare du site, à savoir 1 km environ, annule tout risque de cumul. La voie ferrée Roanne/Saint-Germain-des-fossés qui traverse la commune de AMBIERLE passe à près de 1 km également. La commune est d'ailleurs soumise au risque TRANSPORT DE MATIERES DANGEREUSES.

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La distance qui sépare le site de cette dernière est suffisante pour rendre tout risque de cumul nul.

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3.3.1. HABITAT Le site se localise à l'extrémité nord du territoire d'AMBIERLE, à la limite avec la commune de CHANGY, dans un secteur boisé, en retrait par rapport aux principales zones urbanisées de ces communes. Le tableau ci-dessous récapitule l'habitat le plus proche du site : Distance par rapport à la limite sollicitée Le Mourier 65 m à l'est Maison sur la parcelle A 1504 Les Belins 400 m à l'est Courrière 300 m à l'est Croix du Trèves 370 m au sud-est Les Noaillys 400 m au sud-ouest Les Vernants 700 m au nord-ouest  La Chirée 700 m au nord   Seul le hameau du Mourier est localisé à proximité de la carrière.

 R.N.7 LESPINASSE Commune de

SAINT FORGEUX

255 75 HANGY Le Mourier Le mmune de

CHANGY CHANGY 65 Commune de Extension actuelle Carrière AMBIERLE

R.D.8 Les Belins Les

Courrière 400 300 400 Le Mourier Le

700 400 La Chirée Commune de LA PACAUDIERE

700 Les Noaillys Les AMBIERLE Commune d' Les Vernants Les LE CROZET Commune de Commune de SAINT BONNET DES QUARTS du site 25000 trimestre 2016 / ème Echelle : 1 Echelle Zone actuellement autorisée de carrière en exploitation des ICPE) 2510.1 (rubrique initial du 26.09.1985) (A.P. Zone sollicitée en autorisation de carrière d’extension 2510.1) (rubrique soumises de traitement Unités 2515.1.a) (rubrique à autorisation Zone soumise à autorisation de défrichement de commune Limite du patrimoine Zone de protection paysager urbain et architectural, (ZPPAUP) Réseau électrique Réseau téléphonique Itinéraire de randonnée Monument protégé de protection rayon et Autres stations Autres Téléphonie mobile Secteur d'activités industrielles Secteurs habités INTERETS A PROTEGER MONUMENTS PROTEGES RESEAUX SERVITUDES RADIOELECTRIQUES Etablie à la date de réalisation du dossier et mise à jour au 3 Les captages d'eau potable sont éloignés et le projet est sans aucun risque pour eux. Ils sont localisés p 37. Le fond de carte a été réalisé à partir GEOPORTAIL.gouv.fr. RENOUVELLEMENT ET EXTENSION DE CARRIERE ET TRAITEMENT DES GRANULATS AMBIERLE (42) SOCIETE DES CARRIERES RICHARD ETUDE DE DANGERS

Le plan des intérêts à protéger joint p 34 présente les demeures les plus proches du site et la distance qui les sépare des limites du projet. Dans ce hameau, la première habitation occupée par un tiers est la maison située sur la parcelle A 1504. Elle est localisée à 65 m de la limite sollicitée et à 220 m de l'unité de concassage-criblage fixe. Les autres habitations en dehors de ce hameau sont situées au-delà de 300 m.

3.3.2. POINTS D'EAU ET CAPTAGES L’inventaire des usages des eaux souterraines sur le secteur d’étude a été réalisé à partir des informations disponibles sur la Banque de données du Sous-Sol (BSS) du BRGM, des mesures de terrain ERM, des informations obtenues auprès Agence de l'Eau Loire-Bretagne et de l’Agence Régionale de la Santé.

CAPTAGES PRIVES La carte p 37 présente l’inventaire des captages inventoriés à la BSS ainsi que les usages des captages relevés lors de la campagne de terrain des 9 et 10 juillet 2013. Un seul puits privé, exploité pour l’alimentation en eau, a été relevé lors de la campagne de juillet 2013 (puits 35 n°3). Il est implanté en contrebas du hameau de Noaillys (qui n’est pas desservi par le réseau AEP publique) et alimente 3 habitations. L’ouvrage, profond de 7,55 m, se situe dans la vallée du Mourier et intéresse la nappe d’accompagnement du ruisseau. Ce captage se situe 740 m en amont de la carrière. Le puits n°4 implanté à près de 20 m du puits n°3 a été initialement réalisé pour l’alimentation privée d’une habitation de Noaillys. La présence de particules en suspension au cours des pompages ne permet pas la consommation de l’eau. Les forages d’irrigation 06478X0010/F et 06478X0012/F relevés au Nord du projet sur la commune de , sont respectivement profonds de 74 m et 40 m. Les coupes des ouvrages mettent en évidence la présence d’argile jusqu’à 70 m de profondeur et des débits d’exploitation médiocre, inférieurs à 5 m3/h.

CAPTAGES D’EAU DESTINEE A LA CONSOMMATION HUMAINE Le tableau p 36 précise l’inventaire des captages publics d’eau destinée à la consommation humaine sur la commune d’AMBIERLE et celles environnantes : - Changy ; - Saint-Bonnet-des-Quarts ; - Saint-Forgeux-Lespinasse ; - Saint-Germain-Lespinasse ;

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- Saint-Haon-le-Vieux ; - Saint-Rirand. Sur le territoire d'AMBIERLE, 9 captages publics d’eau destinée à la consommation humaine sont inventoriés. Inventaire des captages EDCH

Nom de l'Installation Type Code SISE RG DUP Nom de l'UGE

BOIS JOLY 1 AMBIERLE SOURCE 000917 23/05/1984 26/08/1985 AEP AMBIERLE

BOIS JOLY 2 AMBIERLE SOURCE 000918 23/05/1984 26/08/1985 AEP AMBIERLE

BOIS JOLY 3 AMBIERLE SOURCE 000919 23/05/1984 26/08/1985 AEP AMBIERLE

BOIS JOLY 4 AMBIERLE SOURCE 000920 23/05/1984 26/08/1985 AEP AMBIERLE

BOIS JOLY TACHON AMBIERLE SOURCE 000921 07/06/1984 26/08/1985 AEP AMBIERLE

BOIS JOLY GARDET AMBIERLE SOURCE 000922 07/06/1984 26/08/1985 AEP AMBIERLE AMBIERLE SERVAJEAN 1 AMBIERLE SOURCE 000904 25/08/1970 ASA AMBIERLE SERVAJEAN

SERVAJEAN 2 AMBIERLE SOURCE 000905 25/08/1970 ASA AMBIERLE SERVAJEAN

SERVAJEAN 3 AMBIERLE SOURCE 000906 25/08/1970 ASA AMBIERLE SERVAJEAN

VAUZET 1A SI TEYSSONNE SOURCE 000667 15/12/1999 AEP SI TEYSSONNE

VAUZET 2A SI TEYSSONNE SOURCE 000668 15/12/1999 AEP SI TEYSSONNE

VAUZET 3A SI TEYSSONNE SOURCE 000669 15/12/1999 AEP SI TEYSSONNE

LES BIEFS 2 SI TEYSSONNE SOURCE 000673 15/12/1999 AEP SI TEYSSONNE

LES BIEFS 1 SI TEYSSONNE SOURCE 000674 15/12/1999 AEP SI TEYSSONNE

BECAJAT SI TEYSSONNE SOURCE 000677 15/12/1999 AEP SI TEYSSONNE 36 R.PTE MALGOUTTE SI TEYSSONNE RUISSEAU 000678 15/12/1999 AEP SI TEYSSONNE R.TOINARD SI TEYSSONNE PRISE EN RIVIERE 000680 15/12/1999 AEP SI TEYSSONNE

GOUTTE PICARD SI TEYSSONNE SOURCE 000681 15/12/1999 AEP SI TEYSSONNE

R.TEYSSONNE SI TEYSSONNE PRISE EN RIVIERE 000682 15/12/1999 AEP SI TEYSSONNE

MALGOUTTE SI TEYSSONNE SOURCE 000683 15/12/1999 AEP SI TEYSSONNE

R.BECAJAT SI TEYSSONNE RUISSEAU 001225 15/12/1999 AEP SI TEYSSONNE

R.ROLAND SI TEYSSONNE RUISSEAU 001226 15/12/1999 AEP SI TEYSSONNE

SAINT BONNET DES QUARTS VAUZET 2B SI TEYSSONNE SOURCE 001351 15/12/1999 AEP SI TEYSSONNE

VAUZET 2C SI TEYSSONNE SOURCE 001352 15/12/1999 AEP SI TEYSSONNE

VAUZET 3B SI TEYSSONNE SOURCE 001353 15/12/1999 AEP SI TEYSSONNE

VAUZET 1B SI TEYSSONNE SOURCE 001354 15/12/1999 AEP SI TEYSSONNE

VAUZET 2D SI TEYSSONNE SOURCE 001425 15/12/1999 AEP SI TEYSSONNE

PR BECAJAT SCI DOUGLAS SOURCE 2193 38936 ST BONNET DES QUARTS DOUGLAS

ARFEUILLETTE ST HAON LE CHATEL SOURCE 000487 01/04/1996 36887 AEP SMEA ROANNAISE DE L'EAU

FONT RIBETON ST HAON LE VIEUX SOURCE 000997 02/01/1980 15/03/1982 AEP SMEA ROANNAISE DE L'EAU SAINT VIEUX

HAON LE SOUS CHARLETON ST HAON LE VIEU SOURCE 000998 02/01/1980 15/03/1982 AEP SMEA ROANNAISE DE L'EAU

LES RICOUX SAINT RIRAND SOURCE 000450 31/12/1968 AEP SMEA ROANNAISE DE L'EAU

FOUET HAUT S4 S5 S6 AMBIERLE SOURCE 000909 01/02/1979 28/03/1980 AEP AMBIERLE

FOUET NORD AMBIERLE SOURCE 000910 01/02/1979 28/03/1980 AEP AMBIERLE

FOUET HAUT S2 AMBIERLE SOURCE 000911 01/02/1979 28/03/1980 AEP AMBIERLE

FOUET HAUT S.7 AMBIERLE SOURCE 000913 01/02/1979 28/03/1980 AEP AMBIERLE

SAINT RIRAND PR PREFOL MOUILLER ST RIRAND SOURCE 001392 26/03/1999 PR ST RIRAND MOUILLER

PR CROIX SUD BLETTERY RIRAND SOURCE 001390 20/12/2000 PR ST RIRAND BLETTERY

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Les captages exploitent la nappe des altérites des Monts de la Madeleine et sont implantés sur 2 sites :

- le Bois de Servageans, à la cote de +680 m NGF et à 2,5 km au Sud-ouest de la carrière ;

- le Bois Joli, à la cote de +700 m NGF et à 4,4 km au Sud-ouest de la carrière. Les captages sont implantés en dehors du bassin versant du ruisseau du Mourier et à des cotes altimétriques nettement supérieures à celles de la carrière Richard. Aucun captage EDCH n’est implanté sur les communes de CHANGY et de SAINT-FORGEUX-LESPINASSE ainsi que sur le Mourier et la Teyssonne en aval de la carrière.

3.3.3. VOIES DE COMMUNICATION OU DE TRANSPORT ƒ Le secteur dans lequel s'inscrit le projet est marqué par la présence de la route nationale (R.N.) 7, à 1 500 m à l'est. La route nationale 7, ou R.N. 7, ou encore N 7, parfois également appelée la "route Bleue" ou encore la "route des vacances", était la plus longue des routes nationales de 38 avec 996 km. Avant son déclassement partiel, elle reliait Paris à Menton via l'ouest de la Bourgogne, le nord de l'Auvergne, la vallée du Rhône, le massif de l'Esterel et la Côte d'Azur. ƒ L'évacuation des granulats depuis la carrière se fait sur la R.D. 8 via la voie communale 9. La R.D. 8 dispose au niveau de la commune d’AMBIERLE d’un point de comptage au PR16+150 et le dernier comptage connu date de 2012 : ƒ 2 749 véhicules/jour et 6,7% de poids-lourds. Source : Conseil Général de la Loire - mail du 07.08.2014

VOIES COMMUNALES, CHEMINS RURAUX ET PRIVES : Le site étudié est traversé de nord-est en sud-ouest par deux voies : ƒ le chemin rural (C.R. ) qui borde plus spécifiquement l'aire de traitement pour les produits béton, Le cadastre n'indique aucun nom particulier. ƒ la voie communale (VC) 9, qui forme également l'accès à la carrière depuis la R.D. 8 et qui sépare l'aire susnommée de la carrière. La commune a donné son accord pour que la société RICHARD l'utilise pour le passage des camions. Ces deux voies présentent un enjeu de protection moyen qui a conduit à la mise en place de mesures notamment la séparation du site par la pose d'une clôture et la présence de merlons de part et d'autre le long de la carrière et de l'aire de traitement sud.

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ƒ En limite est, la zone étudiée jouxte le C.R. dit du Mourier, qui dessert le hameau éponyme et est utilisé en chemin de randonnée. Il constitue un enjeu de protection faible puisqu'il est en bordure est du site, mais en retrait de la zone d'exploitation proprement dite. Il n'est pas concerné par le projet, et, même au contraire, l'extension et la suppression de l'unité de traitement fixe conduiront à un éloignement des activités de ce dernier.

3.3.4. AUTRES ACTIVITES La seule autre activité concernée est la sylviculture. En effet, le projet conduira à la disparition définitive de 4,45 ha de bois.

3.3.5. SITES REMARQUABLES Le projet ne concernera aucun site remarquable. Il a fait l'objet d'une étude approfondie au niveau paysager. Il ressort de cette étude que le projet ne concernera pas puisqu'il n'y aura pas de communication visuelle ni paysagère, ni sonore, la ZPPAUP (zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager) mise en place sur AMBIERLE dont le sous- secteur le plus proche (et donc le plus sensible) est composé du hameau des Noaillys, à 400 m de la zone d'extension. 39 4. IDENTIFICATION ET CARACTERISATION DES RISQUES D'ACCIDENT

4.1. ACCIDENTS

4.1.1. INCENDIES Au sein de l'établissement projeté, les origines Les conséquences d'un incendie sur le site d'incendie sont les suivantes : pourraient être : ƒ fuite de carburant sur un moteur chaud, ƒ Atteinte du personnel, ƒ électrique sur un engin ou au sein de ƒ Dégagement de fumée, l'ensemble installation de traitement des ƒ Destruction de matériels, granulats et centrale à béton, ƒ Destruction des bungalows, ƒ feu lié au caoutchouc par frottement des ƒ Déversement de produits polluants, tapis, ƒ Explosions du fait de la présence de ƒ risque lors d'opération d'entretien courant stockage d'hydrocarbures. (poste à souder…), ƒ intentionnelle, ƒ naturelle (incendie des bois…).

Ce sont des incidents d'une rare probabilité (22% sur la base de données BARPI). Néanmoins, les consignes sont données afin que tout travail à proximité de source inflammable soit effectué avec précautions. L’incendie pourrait éventuellement se propager à la végétation avoisinante. Ce risque est en général peu important, car l’activité évolue le plus souvent sur des surfaces décapées, donc sur un sol sans végétation. Les habitations sont suffisamment éloignées pour que l’incendie ne puisse s’y propager.

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Les fumées qui s’en dégageraient pourraient temporairement indisposer, malgré un phénomène de dispersion, le voisinage proche. Selon la rose des vents locale et leur éloignement, il est peu probable qu’elles l’atteignent. Ainsi, l'incendie demeurerait circonscrit au site et serait rapidement enrayé, sans conséquence, ni extension vers le voisinage. L'établissement est en effet muni d'extincteurs, d'eau et de sable en quantité suffisante, ce qui concourra à éteindre le moindre début d'incendie. Rappelons en outre que le site fait l'objet d'une surveillance continue pendant les horaires d'ouverture et que toutes les structures sont enfermées à clef lors des arrêts de fonctionnement.

4.1.2. EXPLOSIONS ET PROJECTIONS ƒ Sur le site, les risques d'explosion liés à un stockage de produit seront nuls, puisqu'il n'y aura aucun stock de produits explosifs. Les explosifs destinés aux tirs de mines sont utilisés à réception. Quant à la mise en œuvre d'explosifs lors des tirs, elle pourrait engendrer des risques pour les personnes les manipulant. C'est pourquoi, toutes les opérations concernant les tirs de mine ont été confiées à une société spécialisée, TRA-FOR-MIN, qui 40 en assure l'intégralité. Cette dernière apporte les explosifs et remmène le surplus, une fois les tirs réalisés. Les risques, sans être nuls, sont ainsi fortement réduits. ƒ Les tirs de mine s'accompagnent également de risques pour le personnel habituel de la carrière (enfouissement lors des tirs, trop grande proximité de la déflagration…). Toute une procédure est appliquée lors des tirs de mine de manière à assurer la sécurité des personnes, conformément au titre EXPLOSIFS du RGIE. C'est ainsi que lorsque le moment du tir approche, toute circulation sur les parties proches du secteur concerné est interrompue. De même, le personnel arrête de travailler et se rassemble dans une zone de protection, au niveau de l'aire de traitement. Toute circulation est interrompue aux abords de l'exploitation, notamment sur les chemins alentours. Le tir est annoncé par une sonnerie de sirène. Suite au tir, le périmètre continue à être surveillé encore 5 minutes de manière à s'assurer qu'aucune charge n'explose en retard. Les risques de projection sont réduits du fait des soins apportés lors de la foration, du choix de plan de tirs effectué par l'exploitant et de la mise en œuvre des explosifs par des professionnels. La mise à l'abri du personnel et la surveillance des chemins alentours concourent également à réduire les risques liés à d'éventuelles projections.

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Par ailleurs, les habitations sont trop éloignées pour être atteintes. L'extension conduira à un renforcement progressif de l'éloignement du point d'extraction par rapport au Mourier.

4.1.3. ACCIDENTS LIES AUX ENGINS La présence d'engins de travaux publics (pelle hydraulique, chargeur, poids- lourds, tombereaux…) s'accompagnera de risques :

ƒ de renversement ou de chute de l'engin, pouvant occasionner une atteinte physique du conducteur ou d'une personne se trouvant à proximité, ƒ de télescopage avec un autre engin, pouvant là encore être source d'atteintes physiques pour l'un ou les deux conducteurs ou d'explosion du fait des réservoirs. Outre les atteintes physiques, de tels accidents pourraient s'accompagner de déversement de produits chimiques sur le carreau de la carrière ou l'aire de traitement. Les risques seront faibles du fait des mesures mises place sur le site, en particulier le plan de circulation. Par ailleurs, l'absence de nappe individualisée dans le gisement et de captage destiné à l'alimentation en eau potable à proximité ou susceptible d'être atteint annule tout risque de consommation d'eau polluée par la population environnante. Il n'existe aucun risque de pollution d'une eau susceptible d'être consommée par la population. 41 4.1.4. ACCIDENTS LIES A LA PRESENCE DES INSTALLATIONS Les unités de traitement peuvent occasionner par leur structure même des risques d'accidents :

ƒ chute de personne intervenant sur les éléments hauts, ƒ blessures physiques (présence de courroies, de pièces métalliques en mouvement,…). Les risques sont faibles du fait des mesures mises en place sur le site (accès interdit, fermeture du site) et n'occasionneront aucun danger pour la population environnante.

4.1.5. DISPERSION DE PRODUIT NOCIF Les seuls produits qui pourraient se répandre dans l'environnement seront les divers liquides contenus dans les engins (liquide de frein, huiles, carburant,…) et dans les cuves de carburant. Pour ce qui est des premiers, ils proviendraient d'une fuite accidentelle. Mais, outre un volume très faible (200 l au maximum), la propagation serait rapidement enrayée. En effet, les fines qui recouvrent le carreau, zone d'évolution des engins, absorberaient les produits répandus. Elles seraient immédiatement récupérées et des dispositions adaptées seraient mises en œuvre pour leur évacuation. Il pourrait éventuellement y avoir propagation si ces produits rejoignaient une nappe présente sous le carreau ou si les circulations existantes entraînaient les produits en profondeur. Mais, le gisement exploité ne renferme pas de nappe individualisée, ni de circulations d'eau marquées.

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Compte tenu de l'éloignement des captages, les risques de pollution de ces derniers sont nuls. Depuis que la carrière existe, aucun problème de cet ordre ne s'est manifesté. Il est à noter en outre que la présence du point bas du carreau empêche et empêchera l'entraînement direct de toute pollution éventuelle vers le milieu extérieur, laissant le temps d'une intervention (pompage). En ce qui concerne les cuves de carburant, elles sont placées au-dessus d'une rétention étanche d'une capacité équivalente au volume de chaque cuve. Quant à la pompe de distribution de carburant qui les accompagne, elle est située sur une aire étanche munie d'un séparateur d'hydrocarbures.

4.1.6. EFFETS MECANIQUES

EFFONDREMENTS Les risques d'effondrement se présentent essentiellement en pied de front en cours d'extraction ou remis en état. En effet, la fragilisation du gisement par les ébranlements liés aux tirs de mine peut engendrer ce type de danger.

INONDATIONS 42 Le site se localise en dehors de toute zone inondable.

4.1.7. ACCIDENTS ROUTIERS L'évacuation des matériaux peut engendrer des risques pour la sécurité publique. Les divers produits sont évacués par poids-lourds depuis le site directement sur la R.D. 8 en empruntant la VC 9. Compte tenu de la production, le nombre d'allers-retours de camions est conséquent.

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Le tableau ci-dessous résume le nombre de passages de camions engendrés et la proportion que la circulation liée à la carrière représente dans le trafic de la R.D. 8.

Traitement du Production Production 0/31,5 issu de moyenne annuelle maximale annuelle la carrière de 200 000 t 300 000 t RENAISON 50 000 t/an Moyenne prévisionnelle 16 64 96 journalière maximale lissée sur l'année en passages de poids- lourds - PL - TOTAL 80 112 Moyenne journalière annuelle en 2 749 véhicules de tous types sur la dont 184 PL (6,7%) R.D. 8 (trafic 2012) Pourcentage de la circulation 3% 4% engendrée par la carrière sur le trafic de la R.D. 8 Pourcentage de PL engendrés 43,5% 61% 43 L'évacuation des matériaux engendre des risques pour la sécurité publique à deux niveaux ; à la sortie du site pour les usagers de la R.D. 8 et lors de la traversée des bourgs. EFFETS A LA SORTIE La R.D. 8 est en catégorie calibrée pour accueillir un trafic compris entre 900 et 10 000 véhicules par jour (trafic moyen journalier annuel). Il s'agit donc d'une route conçue pour recevoir un trafic de poids-lourds intense. Le trafic lié à la carrière a, dans ce contexte, une incidence notable sur la R.D. 8, puisqu'il représente entre 43,5 et 61% des poids-lourds de cette voie. Par contre, ramenée à la circulation totale sur cette voie, le trafic PL lié à la carrière ne représente plus que 3 à4% du trafic, ce qui est très faible. L'analyse des incidences repose surtout sur l'insertion du trafic dans la circulation existante, plus que sur les effets sur la structure elle-même, cette voie étant suffisamment dimensionnée.

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Un accès a été aménagé sur la R.D. 8 au débouché de la VC 9. Son positionnement a été étudié avec le service compétent lors de sa mise en place (avant 1985) : il a été implanté (au bout de la flèche) dans une grande ligne droite, dont la visibilité est très étendue.

R.D. 8

Il présente les aménagements suivants :

- Une largeur de dégagement au débouché afin de garantir la visibilité à la fois pour le camion et pour les usagers,

- La pose de panneaux le long de la R.D. 8 de manière à avertir de la présence de la sortie de carrière et inciter les personnes à la prudence,

44 - L'adaptation de la VC (voie communale) 9 sur toute sa longueur jusqu'au pont-bascule,

- Les chauffeurs sortant du site ont un STOP. Ainsi, l'insertion des véhicules dans la circulation est facilitée et ce, sans augmenter la dangerosité sur cette axe, par ailleurs très emprunté. LORS DE LA TRAVERSEE DES BOURGS Le trajet généré par le projet est absorbé sur des axes très sécurisés, avec en premier lieu, la R.D. 8. De là, les PL peuvent rejoindre rapidement la R.N. 7. Cet axe a fait l'objet de nombreux aménagements : contournement de LA PACAUDIERE, mise à deux fois deux voies,… ceci afin d'en sécuriser au maximum son utilisation. La circulation engendrée par les activités exercées sur le site d'AMBIERLE n'augmente pas la dangerosité de cet axe, dans la mesure où il est conçu pour accueillir un tel trafic et ne fait courir aucun risque lors de la traversée des agglomérations. De même pour la R.D. 8. Le nombre des structures accueillant du public devant lesquelles les camions doivent passer est très réduit et l'incidence du trafic diminue avec la distance du fait de la dilution sur les divers axes empruntés en fonction des chantiers. Néanmoins, la société des CARRIERES RICHARD appliquera, comme elle le fait déjà dans le cadre de ses activités actuelles, une démarche de prévention routière auprès des chauffeurs afin que ceux-ci respectent le code de la route. Elle incitera tout particulièrement les chauffeurs à respecter une faible vitesse au droit des zones construites.

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En conclusion, le projet engendre peu de modifications de la sécurité publique sur le trajet suivi. Le projet ne s'accompagne d'aucune augmentation de trafic poids-lourds et celui qui prévaut actuellement a une influence faible au regard du trafic existant et des caractéristiques des principaux axes empruntés. Par ailleurs, la durée d'existence des navettes effectuées étant inféodée à celle de la carrière, il s'agit d'un effet temporaire, mais sur du long terme. Il est également temporaire à court terme, étant engendré du lundi au vendredi, soit 250 j par an, de 7 h 30 à 17 h.

4.1.8. RISQUES ELECTRIQUES L'apport en électricité pour le fonctionnement des bandes transporteuses, le pont bascule et les locaux au droit de l'aire de traitement se fait au moyen d'un transformateur mis en place en bordure de la VC 9.

RESEAU DATE DU COURRIER OU PRESENCE D'OUVRAGE CONTRAINTES DE CONSULTATION DU SITE INTERNET DE L'EXPLOITANT DU RESEAU SCIE 13/09/2016 Il n'existe aucune ligne électrique Néant gérée par cette société sur les terrains ou à proximité. ENEDIS 14/10/2016 Par mail, la société ENEDIS a L'exploitant se conformera aux signalé la présence de deux prescriptions d'usage suivantes : 45 lignes électriques : - Aucun terrassement à moins de - L'une aérienne et torsadée, 20 m des massifs de fondations basse tension, qui alimente le des supports, site de la carrière, - Au-delà de 5 m de profondeur - L'autre souterraine haute d'excavation, une étude tension qui alimente le particulières des sols devra être transformateur. réalisée afin de ne pas Leur localisation est jointe ci- compromettre la résistance des dessous. ouvrages au renversement, La zone qui sera exploitée en - Maintenir un accès terrestre aux carrière ne comporte aucun supports, support. - Respecter une distance de 5 m minimum entre les câbles et tout matériel ou personne.

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Localisation des lignes électriques (Source ENEDIS - mail du 14/10/2016)

La société CARRIERES RICHARD s'engage à respecter l'ensemble des prescriptions. En ce qui concerne le risque électrique lors d'intervention de personnes sur les unités, il fait l'objet d'un chapitre du code du travail et est traité plus spécifiquement dans la notice hygiène et sécurité jointe ci-après. Les installations électriques font l'objet d'un contrôle régulier par un organisme agréé.

46 4.1.9. RISQUE AMIANTE Les pouvoirs publics sont de plus en plus sollicités au sujet des risques liés aux expositions environnementales à l'amiante, qu'elles soient dues aux anciens sites d'exploitation ou de transformation de l'amiante ou aux sites amiantifères naturels. La Direction Générale de la Santé (DGS) a donc confié à l'Institut de Veille Sanitaire (InVS), la réalisation d'une "évaluation de l'impact sanitaire de l'exposition aux fibres d'amiante des populations riveraines des anciens sites industriels d'exploitation ou de transformation de l'amiante, ainsi que des affleurements naturels". L'étude référencée BRGM/RP-53599-FR établi en 2005 intitulée "Recensement et classement des sites naturels amiantifères et des formations géologiques potentiellement amiantifères en France" dresse un inventaire des sites naturels amiantifères et des formations géologiques potentiellement amiantifères en France. Il a été défini 5 classes d'aléa de présence (occurrence) d'amiante dans les formations géologiques, numérotées de 0 (niveau d'aléa le plus faible : formations ne pouvant renfermer de minéraux amiantifères (ex : roches sédimentaires)) à 4 (niveau d'aléa le plus fort : anciennes exploitations et affleurements avérés d'amiante). La cartographie de l'aléa amiante sur Infoterre n'est pas établie ni en cours pour le département de la Loire.

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Le tableau ci-dessous présente les principaux termes rencontrés dans la bibliographie et leur niveau d'indication relatif à la présence d'amiante.

Terme rencontré Niveau d'indication Amiante - indice ou gîte reconnu Localisation précise (géoréférencement) d'amiante avéré Serpentinite à amiante Formation contenant de l'amiante avéré, mais indices d'amiante non (chrysotile) observé localisés avec précision Aucune allusion à l'amiante, mais la serpentine renferme assez Serpentine, serpentinite fréquemment de la serpentinite fibreuse (amiante chrysotile) Aucune allusion à l'amiante, mais présence possible d'amiante Ophiolite / Lherzolite trémolite/actinolite Roches Ultrabasiques Aucune allusion à l'amiante, mais présence possible d'amiante

Ces informations ont été triées et réparties en 5 classes d'aléa de présence (occurrence) d'amiante dans les formations géologiques, numérotées de 0 (niveau d'aléa le plus faible) à 4 (niveau d'aléa le plus fort) détaillées dans le tableau ci-après.

CLASSE DEFINITION DE LA CLASSE FORMATIONS GEOLOGIQUES D'ALEA D'ALEA CORRESPONDANTES Absence de minéraux Formations ne pouvant pas renfermer de minéraux 0 47 amiantifères amiantifères (ex : roches sédimentaires) Formations de type "ultra basique", à chimie pouvant Faible probabilité d'occurrence de théoriquement "produire" des minéraux amiantifères, mais ne 1 minéraux amiantifères présentant aucun indice avéré (ex : éclogites, ophiolites, lherzolites, gabbros.) Probabilité moyenne d'occurrence Formation de types "amphibolite" et "schistes à actinolite", 2 de minéraux amiantifères présentant un nombre limité d'indices de présence d'amiante Forte probabilité d'occurrence de Formation de type "serpentine", présentant de nombreux 3 minéraux amiantifères indices de présence d'amiante (chrysotile) Présence avérée de minéraux Anciennes exploitations et affleurements avérés 4 amiantifères d'amiante

Les formations granitiques n'apparaissent pas comme amiantifères. La carrière d'AMBIERLE ne présente pas de risque amiante reconnu à ce jour que ce soit dans l'étude ou du fait de la nature même du gisement exploité. 4.2. ALEAS L'aléa est la manifestation d'un phénomène naturel d'occurrence et d'intensité données. LA COMMUNE D'AMBIERLE Cette commune est soumise à la règlementation relative à l'Information Acquéreur Locataire car elle est située en zone de sismicité réglementaire de la Région Rhône-Alpes (zone de sismicité 2). Arrêté du 02/05/2011

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AMBIERLE est soumise à l'établissement d'un DICRIM (document d'information communale sur les risques majeurs) publié le 16/07/2008 (consultation du 13/09/2016). Elle est concernée par le risque TRANSPORT DE MARCHANDISES DANGEREUSES du fait de la présence à l'est de la ligne de chemin de fer et de la R.D. 8. Concernant les risques naturels et technologiques, la consultation du site PRIM.NET du 13/09/2016 et des sites qui lui sont associés a permis de définir que la commune d'AMBIERLE est pourvue de risques reconnus, dont les principaux sont ceux de tempête, inondations/coulées de boue et poids de la neige/chutes de neige. Elle a fait l'objet de trois arrêtés de catastrophes naturelles, dont la liste est indiquée ci-après : Type de Début le Fin le Arrêté du Sur le JO du catastrophe Tempête 06/11/1982 10/11/1982 18/11/1982 19/11/1982 Poids de la 26/11/1982 28/11/1982 15/12/1982 22/12/1982 neige - chutes de neige

48 Inondations et 17/05/1983 17/05/1983 21/06/1983 24/06/1983 coulées de boue

Elle n'est pas concernée par un plan de prévention de risque technologique (PPRT) ni aucun comité local d'information et de concertation (CLIC). LE SITE La consultation en septembre 2016 du site www.georisques.gouv.fr/ indique :

RISQUES INONDATION Néant REMONTEE DE NAPPE Non connu au droit du site Très faible à très élevé sur l'est de la commune RETRAIT – GONFLEMENT DES ARGILES Nul Nul à faible sur la commune MOUVEMENT DE TERRAIN Nul au droit du site Un glissement de terrain est répertorié sur la commune en 1988 au droit de la ligne de chemin de fer. CAVITES SOUTERRAINES Aucune au droit du site Un souterrain au lieu-dit "Trevelins" SITES POLLUES Néant ANCIEN SITE INDUSTRIEL ET ACTIVITE DE Non SERVICE non localisé sur la commune et dans un rayon de 200 m CANALISATION DE MATIERES DANGEREUSES Néant INSTALLATION NUCLEAIRE Non

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La consultation du site sisfrance.net le 12/08/2014 indique un séisme ressenti dans le secteur en 1925, séisme dont l'épicentre se situait à CHATEAUMEILLANT, soit à plus de 200 km du site. Aucun épicentre n'est répertorié sur la commune ni les communes limitrophes. La zone étudiée est répertoriée sur le site prim.net en zone de sismicité faible (2), selon le décret n° 2010- 1255 du 22/10/2010, zone caractérisée par une sismicité moyenne. AMBIERLE est concernée par l'application de règles de construction parasismique selon le site Internet prim.net. Dans le dossier départemental des risques majeurs dans le département de la Loire, DDRM, réalisé en 2014, des renseignements complémentaires sont fournis : Historique des séismes dans le département de 1900 à nos jours : 49 Date du seisme Lieu de l’epicentre Magnitude 06/04/1980 à 19 h 07 NOIRETABLE 2.6 09/04/1980 à 04 h 53 NOIRETABLE 2.4 29/08/1997 Sud-est de NOIRETABLE 3.5 Sources : Réseau National de Surveillance Sismique et France Séisme Le projet ne comporte que des bâtiments modulaires sans fondation type "algeco" dans lesquels il n’y aura aucune activité humaine nécessitant un séjour de longue durée. Ils sont en catégorie 1 soit de faible importance par rapport aux risques sismiques. En ce qui concerne la foudre, la carte présentée ci-contre indique la densité de foudroiement Ng, qui est le nombre de coups de foudre au km² par an. La zone étudiée est localisée dans le département de la Loire dans lequel la densité de foudroiement atteint 3,6, ce qui demeure fort. Cet aléa est d'occurrence moyenne.

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De l'étude des cas répertoriées dans la base de données BARPI, il ressort que la foudre peut initier un sinistre de manière directe (foudroiement d’un réservoir, d’une canalisation…) ou de manière indirecte (dysfonctionnement d’organes de sécurité dû à la foudre…). Ce dernier cas représente environ 16 % des accidents relevés. Sur les cas répertoriés, la foudre a principalement affecté : - des réservoirs (30 %), - les structures de bâtiments (17,5 %) - et également des organes de sécurité (16 %). - les canalisations (7 %) - ainsi que les organes de production (réacteurs,...). Plus de la moitié (51 %) des accidents initiés par la foudre concerne des incendies. Toutefois, la foudre peut également être à l’origine des accidents suivants : - Explosion (14 %), - Feu torche (9 %), - Pollution (5 %), - Dispersion de nuage toxique (12 %). Dans un cas sur quatre, l’accident initié par la foudre a conduit à une propagation 50 du sinistre par effet domino. Dans le cas de la carrière projetée, la foudre pourrait représenter un risque du fait de la présence des stockages de carburant existants sur l'aire de traitement. Néanmoins, les maisons riveraines sont suffisamment éloignées pour qu'aucune propagation ne soit à craindre. C'est le seul aléa naturel connu à ce jour qui pourrait venir se cumuler avec les risques. 5. CONSEQUENCES POSSIBLES DANS L'ENVIRONNEMENT Le seul risque qui est susceptible de concerner l'environnement en terme de pollution est le déversement d'hydrocarbures. Mais, toutes les mesures décrites dans l'étude d'impact (POLLUTION DE L'EAU) et ci-dessus annuleront ce péril.

6. ACCIDENTS ET INCIDENTS SURVENUS

La carrière existe depuis plusieurs décennies sans qu'aucun accident ou incident n'ait été répertorié à ce jour.

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7. METHODES ET MOYENS D'INTERVENTION EN CAS D'ACCIDENT

7.1. EXPLOSIONS ET PROJECTIONS

RISQUES D'EXPLOSION Les mesures suivantes ont été prises et seront poursuivies : ƒ mise en œuvre des explosifs dès réception par des personnes spécialisées, ƒ fermeture et surveillance des chemins autour du site, ƒ mise à l'abri du personnel avant le tir, ƒ coup de sirène annonçant le tir, ƒ surveillance de la zone poursuivie 5 minutes après le tir. Il est à noter par ailleurs qu'aucune habitation ne sera concernée même en cas d'accident de tir, accident qui ne s'est jamais produit depuis que la carrière existe.

PROJECTIONS SOLIDES Le respect du plan de tir et la réalisation des tirs par des spécialistes rendent négligeables ces risques, qui demeureront par ailleurs sans incidence vu l'éloignement des 51 maisons et les précautions prises pour le personnel.

7.2. INCENDIES Les seuls risques d'incendie concerneront les stockages de FOD, les moteurs des engins et des unités de traitement. Afin d'en limiter l'expansion, des extincteurs sont disponibles sur chaque engin et au niveau du local du pont bascule. Les bassins de décantation (et à défaut, le ruisseau du Mourier) constitueront une réserve d'eau suffisante pour toute intervention en cas d'incendie. Par ailleurs, les pompiers seront immédiatement prévenus et l'accès leur sera facilité. Les habitations sont suffisamment éloignées pour ne courir aucun risque en cas d'incendie sur le site de la carrière. Par ailleurs, lors de l'instruction, le SDIS 40 est amené à se prononcer sur d'éventuels moyens de lutte supplémentaires contre l'incendie qu'il conviendrait de mettre en place sur le site. Si le SDIS juge nécessaire des aménagements d'accès, la société CARRIERES RICHARD se conformera aux indications fournies.

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7.3. ACCIDENTS LIES AUX ENGINS - Pour les risques de chute depuis le haut des fronts, ils sont maîtrisés par le respect de la réglementation en vigueur (respect d'un délaissé réglementaire de 10 m sur le pourtour du site permettant la mise en place d'une piste sur une largeur suffisante, réalisation d'un cordon de terre d'une hauteur suffisante pour arrêter un engin). - La gravité de la collision entre deux engins est réduite par la mise en place d'un plan de circulation sur le site et par la limitation de vitesse à 20 km/h. Les risques d'explosions sont très faibles, compte tenu des faibles vitesses qui limiteront la violence du choc et de l'emplacement des réservoirs.

7.4. DISPERSION DE PRODUIT NOCIF Sur le site, au niveau du local du pont bascule, un kit antipollution est disponible. Dès qu'une personne s'apercevra de la fuite, il sera fait usage du kit anti-pollution, notamment la couverture absorbante, pour ôter le surplus. Quant au matériau souillé, il sera aussitôt retiré à la pelle et mis dans un bidon hermétique, qui sera ramené sur l'aire étanche et remis au récupérateur agréé.

52 7.5. PRESENCE DES UNITES DE CONCASSAGE-CRIBLAGE La présence des unités de concassage-criblage est une source potentielle de dangers, notamment physiques, tels que la chute du haut de la structure ou une blessure du fait des matériels en mouvement. Néanmoins, ces risques sont très réduits du fait du suivi effectué dans le cadre du code du travail (Cf. LA NOTICE HYGIENE ET SECURITE ci-après). Toutes les mesures de protection sont prises et sont scrupuleusement entretenues et maintenues en bon état (garde-corps, passerelles, panneaux,…). Par ailleurs, l'accès au site par toute personne étrangère est interdit en dehors des horaires d'activités et réglementé pendant les périodes d'activités.

7.6. EFFETS MECANIQUES

EFFONDREMENTS Tout sous-cavage est interdit. Il est procédé régulièrement à la purge des fronts.

INONDATIONS Le site est situé en dehors de toute zone inondable.

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7.7. ACCIDENTS ROUTIERS ƒ Afin de réduire notablement les risques liés à la sortie des véhicules sur la R.D. 8, la sortie a été aménagée. Son emplacement a été choisi pour la visibilité qu'il offre que ce soit pour les camions, que pour les usagers empruntant cette route. Les véhicules sortant de la carrière ont un STOP et devront donc s'arrêter. Des panneaux ont été apposés sur la R.D. 8 pour informer de la présence de la carrière et de la sortie de camions. Si, des dépôts de boues apparaissaient sur la route, le pétitionnaire donnerait aussitôt l'ordre à l'une des personnes travaillant sur le site de les nettoyer. ƒ Il n'y a aucun cumul de risque entre l'établissement et la R.D. 8, du fait de la distance qui les sépare (> 1 km).

7.8. RISQUES ELECTRIQUES Les risques sur l'aire de traitement sont gérés grâce au suivi annuel par un organisme agréé et font l'objet d'une analyse lors d'une visite annuelle dans le cadre du code du travail. En ce qui concerne le risque lié à la présence des lignes électriques, le respect des 53 prescriptions de protection réglementaires évitera tout incident. Les mesures énumérées ci-dessus sont complétées par l'affichage des services d'urgence dans le local du pont bascule.

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. ANNEXE

PLAN DE GESTION DES DECHETS INERTES

55

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STOCKAGE DES TERRES VEGETALES Code déchet / Désignation nomenclature TERRES VEGETALES Caractéristiques Dépôts de surface Opération générant le déchet Décapage réalisé à la pelle hydraulique Quantités maximales générées ƒ 48 000 m3 sur l'ensemble du site (zone autorisée et extension) ƒ Phases 1-2 : 5 000 m3 en merlons périphériques Quantités stockées ƒ Phases 2-3 : 6 500 m3 en merlons périphériques (les autres terres étant mises en œuvre ƒ Phases 3-4 : 7 000 m3 en merlons périphériques pour la remise en état) ƒ Phases 4-5 : 6 200 m3 en merlons périphériques ƒ Phases 5-6 : 6 200 m3 en merlons périphériques Traitement ultérieur Les terres seront régalées sur les banquettes et le carreau. Les merlons et stocks seront édifiés sur le sol, support non compressible. Stabilité et disposition du stockage La pente des stockages sera de 45°, pente de stabilité des terres. Leur disposition est illustrée sur les plans de garanties financières. EFFETS DU STOCKAGE SUR Eau Sol Air Santé ENVIRONNEMENT ET SANTE (eaux de ruissellement) Ruissellement sur les merlons et lessivage Impacts potentiels Aucune nappe concernée Risque pour le ruisseau du Mourier Aucune atteinte de la santé Stockage avec des pentes choisies publique car aucune Moyens de prévention pour réduire les pour limiter le ravinement Mise en place de bassins de Néant Néant consommation d'eau impacts décantation et de recueil des eaux potentiellement polluée par de ruissellement les particules en aval Procédure de contrôle et de surveillance Sans objet Etude complémentaire

57

N OTICE HYGIÈNE ET SÉCURITÉ

AUTORISATION DE CARRIERE ET INSTALLATION DE TRAITEMENT A MBIERLE (42) CARRIÈRES RICHARD NOTICE HYGIENE ET SECURITE

Page 1. PRESENTATION DES INSTALLATIONS ...... 63 1.1. ACTIVITES EXISTANTES ...... 63 1.2. LE PROJET ...... 64 1.3. LE PERSONNEL DES INSTALLATIONS ...... 65 1.3.1. LOCAL ...... 65 1.3.2. TRAVAIL EN ISOLE ...... 66 1.3.3. BOISSONS ET REPAS ...... 66 1.3.4. DOSSIERS DE PRESCRIPTION ...... 66 1.3.5. FORMATION ...... 66 1.3.6. INFORMATION ...... 66 1.3.7. SURVEILLANCE MEDICALE ...... 66 1.4. RESPONSABILITE ET ORGANISATION EN MATIERE DE SECURITE ET DE SANTE ...... 66 1.4.1. DOCUMENT DE SECURITE ET DE SANTE ...... 67 61 1.4.2. ORGANISMES DE PREVENTION ...... 67 2. REGLES GENERALES ...... 67 2.1. VOIES DE CIRCULATION ET TRANSPORT ...... 67 2.2. SITUATION DE DANGER ...... 67 2.2.1. ZONE DE DANGERS SPECIFIQUES ...... 67 2.2.2. RISQUES D'INCENDIE, D'EXPLOSION ET D'ATMOSPHERES NOCIVES ...... 67 2.2.3. LUTTE CONTRE L'INCENDIE ...... 68 2.2.4. EXERCICES DE SECURITE ...... 68 2.3. ALARME, EVACUATION, SECOURS ET SAUVETAGE ...... 68 2.4. SURVEILLANCE ADMINISTRATIVE ...... 68 3. ENTREPRISES EXTERIEURES ...... 69 4. EQUIPEMENTS DE TRAVAIL ...... 69 5. EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE ...... 70 6. BRUIT ...... 71 7. VIBRATIONS ...... 72 8. VEHICULES SUR PISTE ...... 72 9. TRAVAIL ET CIRCULATION EN HAUTEUR ...... 73 10. AMIANTE ...... 74 11. RAYONNEMENTS IONISANTS ...... 75 12. ELECTRICITE ...... 75 13. EMPOUSSIERAGE ...... 76

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14. AUTRES TEXTES ...... 77 14.1. SILOS ET TREMIES ...... 77 14.2. CONVOYEURS A BANDES ...... 77 14.3. PREVENTION DU RISQUE DE NOYADE ...... 77 15. EXPLOSIFS ...... 78

62 AUTORISATION DE CARRIERE ET INSTALLATION DE TRAITEMENT A MBIERLE (42) CARRIÈRES RICHARD NOTICE HYGIENE ET SECURITE

NOTICE RELATIVE A LA CONFORMITE DES INSTALLATIONS PROJETEES AVEC LES PRESCRIPTIONS LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES RELATIVES A L’HYGIENE ET A LA SECURITE DU PERSONNEL

INTRODUCTION

En application du titre 1er du livre V de la partie réglementaire du code de l'environnement, le présent document constitue la notice relative à la conformité des installations projetées avec les prescriptions législatives et réglementaires relatives à l’hygiène et à la sécurité du personnel. Les carrières et installations annexes relèvent des prescriptions du Code du Travail et du règlement général des industries extractives institué par le décret modifié n° 80-331 63 du 07 mai 1980. La notice recense les risques pour la santé et la sécurité auxquels est exposé le personnel et présente les mesures prises pour contenir ces risques.

1. PRESENTATION DES INSTALLATIONS

1.1. ACTIVITES EXISTANTES La société des CARRIERES RICHARD exploite depuis 1979 au lieu-dit "Le Grand Piernant", les activités recensées en installations classées pour la protection de l'environnement suivantes : ˆ une carrière de granite (rubrique 2510.1) soumise à autorisation Superficie autorisée : 76 161 m² ˆ une activité de concassage-criblage fixe (rubrique 2515.1) soumise à autorisation Puissance installée : 721,20 kW. Cette activité englobe une unité de traitement destinée à la production de produits pour les bétons à partir des matériaux issus de la carrière de la société à RENAISON. Cette dernière est implantée sur une aire technique au sud de la carrière, dont elle est séparée par la voie communale 9, voie qui sert également d'accès au site depuis la R.D. 8.

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1.2. LE PROJET La société souhaite étendre la carrière vers l'ouest et conjointement, remplacer dans une échéance de 5 à 10 ans l'unité de concassage-criblage fixe par une unité mobile. Elle profite de cette demande d'autorisation pour mettre à jour sur la plan administratif l'unité de traitement pour les produits béton et l'aire de traitement sur laquelle elle a été implantée. Les caractéristiques des installations sont les suivantes : ACTIVITE D'EXPLOITATION DE CARRIERE

SUPERFICIE AUTORISEE : 76 161 m² (AP 26.09.1985) SUPERFICIE SOLLICITEE EN EXTENSION : 75 274 m² SUPERFICIE EXPLOITABLE : 82 000 m² (carrière en cours et extension) EPAISSEURS DES MATERIAUX DECOUVERTE : ƒ 0,50 m de terres arables ƒ 2,00 m de stériles (matériaux 64 d'altération) GISEMENT : Épaisseur variable en fonction de la topographie (de 70 à 87 m) VOLUME ET PRODUCTIONS

3 VOLUME DE DECOUVERTE A RETIRER TERRES 19 050 m : SUR L'EXTENSION STERILES 76 000 m3 VOLUME A EXTRAIRE : 3 570 000 m3 TONNAGE : 6 070 000 t PRODUCTION MOYENNE : 200 000 t/an PRODUCTION MAXIMALE : 300 000 t/an DUREE SOLLICITEE 30 ans

MISE EN JOUR ADMINISTRATIVE DE DEUX INSTALLATIONS DE TRAITEMENT - CONCASSAGE- CRIBLAGE - (RUBRIQUE 2515.2) SOUMISES A AUTORISATION

ACTIVITES ACTUELLES : ƒ Une unité de traitement fixe (concassage-criblage), implantée au nord sur le carreau, au droit des parcelles A 1501 et 2495, d'une puissance de 500 kW ƒ Une unité de traitement fixe (concassage-criblage) pour les produits béton implantée sur la parcelle A 1766 sur une plate-forme et qui présente une puissance de 221,20 kW AUTORISATION DE CARRIERE ET INSTALLATION DE TRAITEMENT A MBIERLE (42) CARRIÈRES RICHARD NOTICE HYGIENE ET SECURITE

ACTIVITE PROJETEE : Une unité de traitement mobile (concassage-criblage), d'une puissance de 500 kW, qui se substituera d'ici 5-10 ans à l'unité fixe nord. Elle sera implantée sur le carreau au droit de la parcelle A 2495 et suivra la progression du front d'extraction. PUISSANCE TOTALE DES : 721,20 kW MACHINES PRODUITS FINIS : 0/2, 0/4, 4/10, 4/15, 10/20, 15/25, 20/40

ƒ Sur le site sont implantés plusieurs équipements annexes :

UNE AIRE ETANCHE BETONNEE Il s'agit d'une dalle bétonnée étanche (8 m / 3 m), munie d'une rigole de récupération des eaux souillées qui sont directement dirigées vers un séparateur d'hydrocarbures. LE STOCKAGE DES HUILES NEUVES Les bidons d'huiles sont stockés sur l'aire étanche, à l'intérieur ET USAGEES d'un bac de rétention. Le volume de stockage maximum sera de 300 l, toutes huiles confondues. LE STOCKAGE DE CARBURANT La cuve mobile d'une capacité de 500 l est également positionnée sur l'aire étanche, à l'intérieur d'un bac de rétention. DES LOCAUX SOCIAUX ET UN PONT Sont présents, mais en dehors de l'emprise étudiée (parcelle BASCULE A 2675), un vestiaire et un réfectoire pour le personnel, des sanitaires avec fosse toutes eaux et champ d'épandage, un 65 bureau, un poste de pesage et le pont-bascule. DES CONTENANTS POUR LA Les déchets produits sur le site sont triés et mis dans des RECUPERATION ET LE TRI DES contenants adaptés en attendant d'être emmenés par les DECHETS récupérateurs agréés. Ces contenants sont également positionnés sur l'aire étanche.

1.3. LE PERSONNEL DES INSTALLATIONS Les horaires d'ouverture s'inscrivent dans la plage horaire 7 h 30 - 17 h 00, jours ouvrés seulement. Les personnes présentes en permanence sur le site sont au nombre de 3, avec un maximum de 6 lors de opérations de découverte ou de remise en état. Auxquelles se rajoutent les chauffeurs des camions assurant le transfert vers les chantiers. Le nombre est de 2 au minimum. L'exploitation est placée sous la responsabilité de MM. RICHARD Gilles et Rudy.

1.3.1. LOCAL Le personnel dispose à proximité du site de toilettes et d'un local sanitaire qui comporte les équipements suivants : ƒ eau potable, ƒ douches, ƒ porte-manteaux. Les locaux sont conçus et aménagés de manière à être conformes en termes d'équipements, d'éclairage, d'aération et de température. AUTORISATION DE CARRIERE ET INSTALLATION DE TRAITEMENT A MBIERLE (42) CARRIÈRES RICHARD NOTICE HYGIENE ET SECURITE

1.3.2. TRAVAIL EN ISOLE Aucune personne n'exerce son activité en isolé. Ce titre n'est de fait pas concerné.

1.3.3. BOISSONS ET REPAS ƒ Il est mis à la disposition du personnel de l'eau potable en fontaine. La consommation d'alcool est interdite dans l'emprise de la carrière. ƒ Les employés demeurant à proximité peuvent rentrer déjeuner chez eux. Toutefois, lorsqu'ils le désirent, ils disposent d'un réfectoire sur la parcelle A 2675 dans lequel ils ont la possibilité prendre leurs repas.

1.3.4. DOSSIERS DE PRESCRIPTION Les employés sont destinataires des dossiers de prescriptions établis par l'exploitant, qui, sous une forme pédagogique, permettent de communiquer d'une manière compréhensible au personnel intéressé les instructions qui le concernent.

1.3.5. FORMATION A chaque embauche de nouveau personnel ou lors de l'intervention de personne intérimaire, une formation est assurée par le chef de carrière, notamment en termes de 66 sécurité et de santé au travail. De même lors de changement de poste. Il est ainsi pris soin que le personnel connaisse les prescriptions réglementaires et les instructions relatives à son travail, édictées ou établies en vue d'assurer sa sécurité et préserver sa santé et qu'il reçoive la formation nécessaire.

1.3.6. INFORMATION L'exploitant informe régulièrement le personnel sur les risques pour la sécurité et la santé afférents aux différentes fonctions ainsi que sur les mesures préventives correspondantes pour la mise en place des moyens, tant en personnel dûment désigné et formé qu'en matériels, pour assurer les premiers secours, la lutte contre l'incendie et l'évacuation des personnes en cas de danger.

1.3.7. SURVEILLANCE MEDICALE Conformément à l'arrêté du 04 septembre 1978, un suivi régulier des membres du personnel intervenant sur la carrière est assuré.

1.4. RESPONSABILITE ET ORGANISATION EN MATIERE DE SECURITE ET DE SANTE La société des CARRIERES RICHARD prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé de toutes les personnes intervenant sur le site, même de manière temporaire. Ces mesures comprennent des actions de prévention des risques professionnels, d'information et de formation ainsi que la mise en place d'une organisation et de moyens adaptés. AUTORISATION DE CARRIERE ET INSTALLATION DE TRAITEMENT A MBIERLE (42) CARRIÈRES RICHARD NOTICE HYGIENE ET SECURITE

1.4.1. DOCUMENT DE SECURITE ET DE SANTE L'exploitant a établi un document de sécurité et de santé qu'il tient à jour. Les sujets traités sont : - la détermination et l'évaluation des risques auxquels le personnel est susceptible d'être exposé, - les mesures prises au niveau des lieux de travail et des équipements pour assurer la sécurité et la santé du personnel. Les travaux sont exécutés conformément aux dispositions de ce document qui est mis à disposition dans le local sanitaire et social.

1.4.2. ORGANISMES DE PREVENTION La société fait appel, en matière d'hygiène et de sécurité, à un organisme extérieur agréé par le ministre de l'industrie pour l'assister dans l'élaboration et la mise en œuvre des mesures de sécurité et de salubrité au travail.

2. REGLES GENERALES

2.1. VOIES DE CIRCULATION ET TRANSPORT ƒ Les voies de circulation, y compris les plates-formes et les passerelles, sont 67 dimensionnées et placées de telle façon qu'elles puissent être empruntées facilement, en toute sécurité, conformément à leur affectation et que les personnes se trouvant à proximité ne soient pas exposées à un risque. Le tracé des voies de circulation est signalé clairement par des panneaux. Elles sont bordées de merlons lorsqu'elles sont en bordure d'un front. Elles comporteront une largeur suffisante pour que les piétons et les véhicules puissent les utiliser de manière concomitante sans risque. ƒ Par ailleurs, les équipements de transport sont aménagés, mis en œuvre et entretenus de façon à ne pas compromettre la sécurité et la santé des personnes qui les conduisent, les utilisent ou se trouvent à proximité.

2.2. SITUATION DE DANGER

2.2.1. ZONE DE DANGERS SPECIFIQUES Toute zone de dangers spécifique est signalée par des panneaux et entourée d'un merlon et/ou d'une clôture. C'est le cas du/des bassin(s) de décantation.

2.2.2. RISQUES D'INCENDIE, D'EXPLOSION ET D'ATMOSPHERES NOCIVES Il est interdit de fumer dans les zones présentant des risques spécifiques d'incendie ou d'explosion. AUTORISATION DE CARRIERE ET INSTALLATION DE TRAITEMENT A MBIERLE (42) CARRIÈRES RICHARD NOTICE HYGIENE ET SECURITE

Il est également interdit d'y utiliser une flamme nue, ainsi que d'y exécuter des travaux pouvant présenter un risque d'inflammation, sauf si des précautions suffisantes sont prises en vue de prévenir le déclenchement d'un incendie ou d'une explosion. Un plan de sécurité incendie précisant les mesures à prendre pour prévenir, détecter et combattre le déclenchement et la propagation d'incendies, est conservé dans le local du pont bascule.

2.2.3. LUTTE CONTRE L'INCENDIE Afin de lutter contre tout début d'incendie et, ainsi d'en empêcher la propagation, des extincteurs sont disposés sur chaque engin. Un extincteur supplémentaire est disponible dans le local du pont bascule S'agissant d'une carrière, avec bassin de décantation et ruisseau en bordure, sable et eau sont à disposition, si besoin était, en volume suffisant pour permettre de lutter efficacement contre tout début et/ou incendie. Le camion-citerne du SDIS peut accéder à l'eau en toute sécurité. Les dispositifs de lutte contre l'incendie font l'objet d'une signalisation réglementaire aux endroits appropriés.

68 2.2.4. EXERCICES DE SECURITE Des exercices de sécurité sont effectués à intervalles réguliers sur les lieux de travail habituellement occupés.

2.3. ALARME, EVACUATION, SECOURS ET SAUVETAGE En matière de secours et de sauvetage, l'exploitant prend toutes les mesures utiles pour faire cesser les causes génératrices du risque, évacuer les personnes exposées, porter secours et assurer le sauvetage des victimes. Aussi mettra-t-il en place les moyens d'alarme et de communication nécessaires, ainsi que les moyens d'évacuation et de sauvetage appropriés. A cette fin, il a, en particulier, pourvu le local sanitaire des équipements et des matériels de premiers secours, tels que le nécessaire à l'exécution de petits pansements.

2.4. SURVEILLANCE ADMINISTRATIVE L'exploitation fait l'objet d'un contrôle par la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL). Ainsi, la société des CARRIERES RICHARD tient à la disposition de la DREAL tous les moyens que cette dernière juge nécessaires pour la surveillance des travaux, la poursuite des enquêtes qu'elle mène ou le contrôle des travaux. Il est fourni sur demande tous les renseignements sur l'état des travaux. A l'occasion de ses visites sur la carrière, la DREAL remet ou, s'il y a lieu, adresse à l'exploitant des observations écrites pour la conduite des travaux, notamment du point de vue de la sécurité et de la santé et peut en prescrire le report sur le registre d'avancement. AUTORISATION DE CARRIERE ET INSTALLATION DE TRAITEMENT A MBIERLE (42) CARRIÈRES RICHARD NOTICE HYGIENE ET SECURITE

3. ENTREPRISES EXTERIEURES

Il s'agit de prévenir les risques d'accident liés à la présence de salariés d'entreprises extérieures sur le site. L'exploitant et les chefs des entreprises extérieures restent chacun responsables de l'application des mesures de prévention nécessaires à la protection de leur propre personnel. Toutefois, l'exploitant est responsable de la mise en œuvre des mesures qui engagent la sécurité générale dans les travaux. En conformité avec le code du Travail (art R.4511-1 à R.4515-11), l'exploitant effectuera les démarches suivantes : - information de l'entreprise extérieure par lui-même en ce qui concerne la sécurité et la santé, ainsi que les secours, la lutte contre l'incendie,… - information de l'exploitant par l'entreprise extérieure de divers points concernant l'intervention, - information de la DREAL à propos de l'intervention. Avant le début des travaux ou selon une fréquence adaptée pour des opérations répétitives, il est procédé, à l'initiative de l'exploitant et sous son autorité, à une inspection 69 commune des lieux de travail, des installations qui s'y trouvent et des matériels éventuellement mis à la disposition de l'entreprise extérieure. Au vu de ces informations et des éléments recueillis au cours de l'inspection, l'exploitant et les chefs des entreprises extérieures procèdent en commun à une analyse des risques pouvant résulter de l'interférence entre les activités, les installations et les matériels. Un plan de prévention est, sous certaines conditions, établi par écrit, sous la responsabilité de l'exploitant, avant le commencement des travaux liés à l'opération. Le plan de prévention comporte les mesures qui doivent être prises par l'exploitant et par chaque entreprise extérieure en vue de prévenir les risques pouvant résulter de la nature même des travaux et de l'interférence entre les activités, les installations et les matériels. Le plan de prévention ou, selon les cas, le permis de travail, est tenu à la disposition de la DREAL. L'exploitant se conforme également à toutes les obligations qui lui sont imputables telles la mise à disposition de locaux sanitaires.

4. EQUIPEMENTS DE TRAVAIL L'objet du Code du travail, Partie Réglementaire, Partie IV : Santé et Sécurité au Travail, Livre III : Équipements de travail et moyens de protection, Titre II : Utilisation des équipements de travail et des moyens de protection est de s'assurer que les équipements de travail fournis sont appropriés aux tâches à réaliser et AUTORISATION DE CARRIERE ET INSTALLATION DE TRAITEMENT A MBIERLE (42) CARRIÈRES RICHARD NOTICE HYGIENE ET SECURITE

utilisés dans de bonnes conditions pour garantir la sécurité et la santé des personnes. Ces dispositions sont complétées par le titre ET-2-R. La première démarche sera d'établir un dossier de prescriptions destiné à assurer l'information des membres du personnel au sujet : - des conditions d’utilisation des équipements de travail - des situations anormales prévisibles - des règles de surveillance, de vérification et de maintenance. La mise en place des équipements s'accompagne d'une démarche dans le choix des matériels, leur installation, leur utilisation conforme au contexte réglementaire et leur maintenance, à propos de laquelle un document est établi lorsque celle-ci est une condition de sécurité. Il est procédé aux vérifications et contrôles initiaux ou périodiques. Des prescriptions spécifiques existent également en ce qui concernent la protection des éléments mobiles, les dispositifs de signalisation et d'alerte, les risques de chute d'objets…; de même, des mesures complémentaires concernant l'utilisation d'équipements de travail mobiles, automoteurs ou non, les équipements servant au levage 70 et les écrans de visualisation. L'exploitant s'assure que son exploitation est conforme à l'ensemble de ces dispositions.

5. EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE L'objet du Code du travail, Partie Réglementaire, Partie IV : Santé et Sécurité au Travail, Livre III : Équipements de travail et moyens de protection, Titre II : Utilisation des équipements de travail et des moyens de protection est de s'assurer que les équipements de travail fournis à chacun sont suffisants pour garantir la sécurité et la santé des personnes au cours de leurs différentes tâches professionnelles. Ces dispositions sont complétées par le titre EPI-1-R. Il sera établi en premier lieu un dossier de prescriptions destiné à assurer l'information des membres du personnel au sujet : - des conditions d’utilisation des équipements de travail, - des situations anormales prévisibles, - des règles de surveillance, de vérification et de maintenance. Outre l'information du personnel, l'exploitant procède à la mise à disposition des équipements, à savoir pour les principaux : casque, chaussures de sécurité, gants, lunettes de protection, harnais et tout équipement lié à des travaux spéciaux comme la soudure ou les travaux électriques. Les équipements font l'objet d'une étude préalable pour être sûr de choisir le meilleur matériel compte tenu de l'usage qui en est fait et des risques encourus. AUTORISATION DE CARRIERE ET INSTALLATION DE TRAITEMENT A MBIERLE (42) CARRIÈRES RICHARD NOTICE HYGIENE ET SECURITE

L'usage de ces équipements fait l'objet d'un dossier de prescription, exposant les règles d'utilisation et les mesures d'hygiène à respecter. Les équipements font l'objet d'une vérification périodique, dont les résultats sont consignés.

6. BRUIT L'exploitation doit être conduite en conformité avec le code du travail, Partie Réglementaire, Partie IV : Santé et Sécurité au Travail, Livre IV : Prévention de certains risques d'exposition, titre III : Prévention des risques d'exposition au bruit complété par le décret n° 2013-797 du 30 août 2013. Il s'agit de prendre toutes les mesures afin de respecter la santé physique des personnes en faisant tout le nécessaire pour qu'elles soient soumises à un niveau de bruit compatible avec la protection de leur audition. Les niveaux sonores à partir desquels des dispositions particulières doivent être prises sont respectivement (Cf. l'article R.4431-2 du code du travail) de : - 80 dB (A) pour le niveau d'exposition sonore quotidienne, - 135 dB pour le niveau de pression acoustique de crête. Le lieu où l'exposition sonore est susceptible d'engendrer un risque est constitué 71 des abords des unités de traitement. Les autres sources sonores sont les engins, sources mobiles, qui doivent être conformes au contexte réglementaire en vigueur de manière à ne générer aucun risque pour les utilisateurs. Les lieux susceptibles de dépasser 90 dB(A) d'exposition sonore quotidienne pour le personnel sont signalés par des panneaux (abords de l'unité de traitement) et le port du casque antibruit y est obligatoire. Suite à la définition de l'aptitude de chaque membre du personnel, l'affectation de chaque personne est définie et un dossier de prescription réalisé. Les protecteurs individuels, adaptés au personnel et à ses conditions de travail, sont fournis gratuitement par l'exploitant à chaque membre du personnel travaillant sur le crible ou à proximité. Les modèles non jetables sont attribués personnellement et entretenus à la charge de l'exploitant. Tous les trois ans, l'exploitant procède à un mesurage du niveau d'exposition sonore quotidienne et du niveau de pression acoustique de crête, de façon à identifier les personnes pour lesquelles les niveaux respectifs de 85 dB(A) ou de 135 dB sont atteints ou dépassés. Ces résultats sont consignés dans un document et tenus à jour. AUTORISATION DE CARRIERE ET INSTALLATION DE TRAITEMENT A MBIERLE (42) CARRIÈRES RICHARD NOTICE HYGIENE ET SECURITE

7. VIBRATIONS

L'exploitation doit être conduite en conformité avec le code du travail, P artie Réglementaire, Partie IV : Santé et Sécurité au Travail, Livre IV : Prévention de certains risques d'exposition, titre IV : Prévention des risques d'exposition aux vibrations mécaniques complété par le décret n° 2013-797 du 30 août 2013 fixant certains compléments et adaptations spécifiques au code du travail pour les mines et carrières. Les vibrations font l'objet d'une réglementation qui vise à protéger les travailleurs contre les risques liés à une exposition prolongée. Les personnes sont susceptibles de subir deux types de vibrations : ƒ Les vibrations transmises au système mains-bras (perforateurs, percuteurs…) ƒ Les vibrations du corps complet lors de la conduite d'un engin. L’évaluation du risque se fait essentiellement par rapport au niveau d’exposition quotidien exprimé selon l’accélération pondérée subie A(8), en m.s-². Le mesurage des vibrations a pour but de calculer l'exposition quotidienne aux vibrations A(8). Les vibrations sont mesurées sur 3 axes. 72 Type de vibrations A(8) Vibrations transmises à Vibrations transmises aux l'ensemble du corps mains et aux bras Valeur d'exposition 0,50 m.s-2 2,5 m.s-2 déclenchant l'action de prévention Valeur limite d'exposition 1,15 m.s-2 5,0 m.s-2 L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.

Ces mesures comprennent : - Des actions de prévention des risques professionnels ; - Des actions d’information et de formation ; - La mise en place d’une organisation et de moyens adaptés. L’employeur veille à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances, si besoin est, et tendre à l’amélioration des situations existantes.

8. VEHICULES SUR PISTE

En lien avec les titres "Moteurs thermiques" et "Combustibles Liquides", le titre "Véhicules sur Piste" a pour objet de prévenir toutes les situations accidentelles liées à l’utilisation de matériel automobile ou remorqué soit sur roues non guidées par un chemin de roulement ferré, à l’exclusion du matériel dit "à bras", soit à chenilles. La prise en compte de ces risques se traduit pour l’ensemble des installations par : AUTORISATION DE CARRIERE ET INSTALLATION DE TRAITEMENT A MBIERLE (42) CARRIÈRES RICHARD NOTICE HYGIENE ET SECURITE

- l’information et la formation du personnel, avec délivrance par les exploitants d’une autorisation de conduite,

- des pistes suffisamment dimensionnées, correctement entretenues et signalées, - un matériel adapté à l’exploitation, conforme aux dispositions constructives (éclairage, freinage) fixées par arrêté, muni de dispositifs spéciaux (cabines protégeant des chutes de pierres, du retournement) en cas de circulation dans des zones de dangers spécifiques, front de taille, verses à stériles, respectant des conditions d’utilisation précises et correctement entretenu. Le pétitionnaire respecte les règles essentielles en termes de véhicules sur pistes, à savoir :

- Tout conducteur de véhicule doit être âgé de plus de dix-huit ans. - Le conducteur de tout véhicule doit être titulaire d'une autorisation de conduire, délivrée par l'exploitant et validée chaque année. Cette autorisation ne peut être délivrée qu'après une adaptation à la conduite du véhicule dans l'exploitation. - Les conducteurs des véhicules d'un poids total en charge de plus de 3,5 tonnes ou des véhicules transportant plus de neuf personnes ne reçoivent 73 l'autorisation de conduire que s'ils ont satisfait à certaines conditions. Un dossier de prescriptions est établi pour communiquer au personnel intéressé, de façon pratique et opérationnelle, les instructions qui le concernent. L'exploitant se conforme aux dispositions et aux conditions d'utilisation relatives aux véhicules ainsi qu'aux lieux de circulation, en particulier les pistes.

9. TRAVAIL ET CIRCULATION EN HAUTEUR Les dispositions du Code du travail, Partie Réglementaire, Partie IV : Santé et Sécurité au Travail, Livre III : Équipements de travail et moyens de protection, Titre II : Utilisation des équipements de travail et des moyens de protection sont applicables dans tous les travaux effectués dans des conditions qui sont susceptibles d'exposer la personne à une chute soit de plus de 2 m de haut, soit sur une installation dangereuse ou dans un milieu dangereux. Ce titre est complété par le titre TCH-1-R. Outre la détermination de l'aptitude au travail en hauteur pour chaque personne, un dossier de prescriptions est réalisé. Il présente, de façon pratique et opérationnelle, les instructions relatives : - à l'obligation du port, à l'utilisation, à l'entretien et au stockage des équipements individuels de protection contre les chutes, - à l'utilisation des échelles et des élévateurs, - à l'installation des échafaudages et des planchers de travail, à la manœuvre des échafaudages volants, AUTORISATION DE CARRIERE ET INSTALLATION DE TRAITEMENT A MBIERLE (42) CARRIÈRES RICHARD NOTICE HYGIENE ET SECURITE

- à la vérification des matériels utilisés pour le travail en hauteur et aux conditions de leur mise hors service. L'exploitant s'assure de la conformité des moyens de protection collective et individuelle et effectue tous les contrôles et vérifications réguliers nécessaires concernant les matériels utilisés pour le travail et la circulation en hauteur. Des mesures complémentaires sont prises en ce qui concerne les interventions sur toitures, les risques de chute à partir du haut de la passerelle du tapis ou les risques de chute dans l'eau. L'exploitant reste à la disposition de la Préfecture pour tout contrôle.

10. AMIANTE En application du décret n° 2012-639 du 4 mai 2012 relatif aux risques d’exposition à l’amiante Les opérations concernées par les dispositions de la section 3 du chapitre II du titre Ier du livre IV de la quatrième partie du code du travail sont :

1) Les travaux de retrait ou d'encapsulage d'amiante et de matériaux, d'équipements et de matériels ou d'articles en contenant, y compris dans 74 les cas de démolition ; 2) Les interventions sur des matériaux, des équipements, des matériels ou des articles susceptibles de provoquer l'émission de fibres d'amiante. Sur le site, aucune des opérations susnommées n'est exercée.

RISQUE AMIANTE LIE AU GISEMENT Les pouvoirs publics sont de plus en plus sollicités au sujet des risques liés aux expositions environnementales à l'amiante, qu'elles soient dues aux anciens sites d'exploitation ou de transformation de l'amiante ou aux sites amiantifères naturels. La Direction Générale de la Santé (DGS) a donc confié à l'Institut de Veille Sanitaire (InVS), la réalisation d'une "évaluation de l'impact sanitaire de l'exposition aux fibres d'amiante des populations riveraines des anciens sites industriels d'exploitation ou de transformation de l'amiante, ainsi que des affleurements naturels". L'étude référencée BRGM/RP-53599-FR établi en 2005 intitulée "Recensement et classement des sites naturels amiantifères et des formations géologiques potentiellement amiantifères en France" dresse un inventaire des sites naturels amiantifères et des formations géologiques potentiellement amiantifères en France. Il a été défini 5 classes d'aléa de présence (occurrence) d'amiante dans les formations géologiques, numérotées de 0 (niveau d'aléa le plus faible : formations ne pouvant renfermer de minéraux amiantifères (ex : roches sédimentaires)) à 4 (niveau d'aléa le plus fort : anciennes exploitations et affleurements avérés d'amiante). La cartographie de l'aléa amiante sur Infoterre n'est pas établie ni en cours pour le département de la Loire.

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Le tableau ci-dessous présente les principaux termes rencontrés dans la bibliographie et leur niveau d'indication relatif à la présence d'amiante.

Terme rencontré Niveau d'indication Amiante - indice ou gîte reconnu Localisation précise (géoréférencement) d'amiante avéré Serpentinite à amiante Formation contenant de l'amiante avéré, mais indices d'amiante non (chrysotile) observé localisés avec précision Aucune allusion à l'amiante, mais la serpentine renferme assez Serpentine, serpentinite fréquemment de la serpentinite fibreuse (amiante chrysotile) Aucune allusion à l'amiante, mais présence possible d'amiante Ophiolite / Lherzolite trémolite/actinolite Roches Ultrabasiques Aucune allusion à l'amiante, mais présence possible d'amiante

Ces informations ont été triées et réparties en 5 classes d'aléa de présence (occurrence) d'amiante dans les formations géologiques, numérotées de 0 (niveau d'aléa le plus faible) à 4 (niveau d'aléa le plus fort) détaillées dans le tableau ci-après.

CLASSE DEFINITION DE LA CLASSE FORMATIONS GEOLOGIQUES D'ALEA D'ALEA CORRESPONDANTES Absence de minéraux Formations ne pouvant pas renfermer de minéraux 0 75 amiantifères amiantifères (ex : roches sédimentaires) Formations de type "ultra basique", à chimie pouvant Faible probabilité d'occurrence de théoriquement "produire" des minéraux amiantifères, mais ne 1 minéraux amiantifères présentant aucun indice avéré (ex : éclogites, ophiolites, lherzolites, gabbros.) Probabilité moyenne d'occurrence Formation de types "amphibolite" et "schistes à actinolite", 2 de minéraux amiantifères présentant un nombre limité d'indices de présence d'amiante Forte probabilité d'occurrence de Formation de type "serpentine", présentant de nombreux 3 minéraux amiantifères indices de présence d'amiante (chrysotile) Présence avérée de minéraux Anciennes exploitations et affleurements avérés 4 amiantifères d'amiante

Les formations granitiques n'apparaissent pas comme amiantifères. La carrière d'AMBIERLE ne présente pas de risque amiante reconnu à ce jour que ce soit dans l'étude ou du fait de la nature même du gisement exploité. 11. RAYONNEMENTS IONISANTS Ce titre n'est pas applicable au site étudié, dans lequel le personnel n'est pas confronté à l'usage d'une source radioactive.

12. ELECTRICITE Les dispositions du Code du travail, Partie Réglementaire, Partie IV : Santé et Sécurité au Travail, Livre V : Prévention des risques liés à certaines activités ou opérations, Titre IV : Autres activités et opérations, Chapitre IV : Opérations sur les installations électriques ou dans leur voisinage, Livre II : Dispositions applicables AUTORISATION DE CARRIERE ET INSTALLATION DE TRAITEMENT A MBIERLE (42) CARRIÈRES RICHARD NOTICE HYGIENE ET SECURITE

aux lieux de travail, Titre I : Obligations du maître d'ouvrage pour la conception des lieux de travail, Chapitre V : Installations électriques des bâtiments et de leurs aménagements et Titre II : Obligations de l'employeur pour l'utilisation des lieux de travail, Chapitre VI : Installations électriques sont applicables dans tous les cas où il est fait usage d'électricité pour le fonctionnement des installations. Ces dispositions sont complétées par le titre ELECTRICITE du RGIE. Afin de garantir la sécurité des personnes susceptibles d'intervenir sur ou à proximité d'une installation électrique, le pétitionnaire prend, en plus de s'assurer du maintien en conformité de ses installations, toutes les dispositions pour que seul le personnel habilité intervienne au niveau électrique. Par ailleurs, une formation au premier secours est dispensée et un dossier de prescription établi. Les consignes sont également affichées. Périodiquement, un organisme agréé vient procéder à une vérification des installations, avec réalisation d'un rapport.

13. EMPOUSSIERAGE 76 Sur chaque site de carrière, les poussières font l'objet d'un suivi régulier, réalisé afin de prévenir tout risque de pneumoconiose. Le pétitionnaire se conforme au décret n° 2013-797 du 30 août 2013 fixant certains compléments et adaptations spécifiques au code du travail pour les mines et carrières en matières de poussières alvéolaires.

Adaptant et complétant les sections du code du travail relatives aux "Agents Chimiques Dangereux (A C D)", le décret n°2013-797 du 30 août 2013 permet pour la silice cristalline : 1. d’imposer les valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP) du Code du travail : - quartz à 0,1 mg/m3 ; - cristobalite à 0,05mg/m3 ; - tridymite à 0,05 mg/m3 ; 2. d’appliquer la règle d’additivité du Code du travail. En présence de poussières alvéolaires contenant une ou plusieurs formes de silice cristalline et d’autres poussières non silicogènes, la condition suivante doit être satisfaite : Cns/Vns + Cq/0,1 + Cc/0,05 + Ct/0,05 ≤ 1 Où - Cns représente la concentration en poussières alvéolaires non silicogènes en mg/m3, - Vns la valeur limite de moyenne d’exposition pour les poussières alvéolaires sans effet spécifique (5 mg/m3), - Cq, Cc et Ct les concentrations respectives en quartz, cristobalite et tridymite en mg/m3. AUTORISATION DE CARRIERE ET INSTALLATION DE TRAITEMENT A MBIERLE (42) CARRIÈRES RICHARD NOTICE HYGIENE ET SECURITE

3. d’étendre l’application de la VLEP pour les poussières alvéolaires dans les locaux aux pollutions spécifiques aux lieux de travail à l’extérieur des locaux. L'exploitant se soumet aux contrôles et vérifications annuelles par un organisme accrédité ou agréé. Un dossier de prescriptions est réalisé, incluant les documents nécessaires pour communiquer au personnel intéressé de façon pratique et opérationnelle les instructions qui le concerneront, notamment :

- les moyens propres pour limiter la mise en suspension des poussières dans l'atmosphère des lieux de travail : - les résultats de la vérification périodique de cette efficacité. 14. AUTRES TEXTES

14.1. SILOS ET TREMIES L'exploitation est réalisée en conformité avec le décret n° 55-318 du 22 mars 1955 portant réglementation de la sécurité des silos et trémies dans les mines, minières et carrières.

Toutes les mesures de protection sont prises afin de réduire tout risque d'accidents 77 pour les personnes intervenant sur la trémie du tapis de plaine.

14.2. CONVOYEURS A BANDES Les convoyeurs et leur usage sont régis par le décret n° 73-404 du 26 mars 1973 portant réglementation de la sécurité des convoyeurs dans les mines et carrières (Journal officiel du 4 avril 1973 et rectificatif J.O. du 17 avril 1973). C'est ainsi que toutes les mesures sont prises pour éviter les accidents liés à la circulation du personnel sur les bandes et aux chutes sur le convoyeur ainsi que les incidents provoqués par le démarrage intempestif ou intervenant lors des opérations d'entretien, nettoyage ou réparation sur convoyeurs. C'est ainsi que la circulation du personnel le long d'un convoyeur en marche est autorisée puisqu'il existera un passage libre d'au moins 0,60 m de largeur le long du convoyeur. Le franchissement par-dessus ou par en-dessous d'un convoyeur en marche est interdit en dehors des points de passage spécialement aménagés à cet effet et signalés au personnel. Outre l'établissement d'une consigne, l'exploitant veille à la formation régulière du personnel.

14.3. PREVENTION DU RISQUE DE NOYADE Ce risque est régi par l'arrêté du 28 septembre 1971 fixant, par voie de dispositions générales, des mesures de prévention contre le risque de noyade lors des travaux AUTORISATION DE CARRIERE ET INSTALLATION DE TRAITEMENT A MBIERLE (42) CARRIÈRES RICHARD NOTICE HYGIENE ET SECURITE

d'extraction par déroctage ou dragage en fleuve, rivière ou plan d'eau (Journal officiel du 17 octobre 1971). En l'absence de plan d'eau, cette consigne n'est pas concernée sur le site d'AMBIERLE.

15. EXPLOSIFS

Le titre EXPLOSIFS (EX-1-R) intervient pour assurer la sécurité du personnel lors des opérations liées à l'utilisation des explosifs, que ce soit lors de leur transport que lors de leur mise en œuvre. Au sein du personnel de la société sur le site d'AMBIERLE, seule la personne habilitée à effectuer les tirs (dont le nom est indiqué sur l'arrêté d'autorisation d'utilisation d'explosif) ou boutefeu intervient pour la manipulation des explosifs, en dehors de l'entreprise sous-traitante, TRA-FOR-MIN. Par ailleurs, un dossier de prescription a été établi, afin de permettre une diffusion pédagogique et claire auprès du personnel des diverses précautions à prendre, ainsi que les règles de conduite à avoir, en matière de transport et d'usage des explosifs et en cas d'accident. Aucun explosif n'est stocké sur le site. Ils sont utilisés à réception, le jour même. 78 Le pétitionnaire se conforme aux règles de mise en œuvre des produits explosifs et des tirs électriques. Il est en mesure de communiquer à tout instant à la DREAL les plans de tir ainsi que les comptes rendus des opérations ayant présenté des problèmes. Il se tient à la disposition du préfet pour que soit réalisé le prélèvement et la vérification par un organisme de son choix des produits et matériels soumis à agrément ou à certification en vue de contrôler la conformité au modèle présenté lors de l'agrément ou de la certification. En complément de l'ensemble de ces consigne sont affichés dans le local social l'adresse et le numéro de téléphone du médecin de l'établissement, des pompiers, de l'hôpital ou du poste de secours le plus proche.