REVUE DE PRESSE

HENRI TEXIER « SAND WOMAN »

Label Bleu / L’autre distribution

« SAND QUINTET »

Henri Texier, contrebasse & compositions Vincent Lê Quang, saxes ténor & soprano Sébastien Texier, sax‐alto & clarinettes Manu Codjia, guitare Gautier Garrigue, batterie

Contact presse : Valérie Mauge [email protected] Tél : 06 15 09 18 48 Contact scène : Maïté / LMD Productions [email protected] Tél : 01 48 57 51 48

PAYS :France PERIODICITE :Quotidien PAGE(S) :21 RUBRIQUE : Culture SURFACE : 6 % JOURNALISTE : Sylvain Siclier

18 février 2018 - N°22738

culture

HENRI TEXIER Sand Woman En 1976, Henri Texier enregistre seul, jouant de la contrebasse et de la basse, du oud, des percussions, de la flûte, et chantant plusieurs de ses compositions dont Amir, qui ouvre alors l’album du même nom. Elle devient un classique de Texier. Qui la remet en jeu pour débuter ALBUMS son album Sand Woman, cette fois avec les jeunes musiciens de son quintette, les saxophonistes Sébas- tien Texier et Vincent Lê Quang, le guitariste Manu Codjia et le batteur Gautier Garrigue. Texier constituant avec ce dernier une rythmique dansante et radieuse. D’autres anciens thèmes (Les Là-Bas, Indians ), deux nouvelles compositions (dont Hun- gry Man, en forme de blues) sont abordés par de lisibles mélo-

TION dies, marque de toujours chez Texier. Le sens de l’espace, la

C profondeur lyrique des thèmes, l’assurance musicienne em- portent vers un grand bonheur de jazz. p sylvain siclier 1 CD /L’Autre Distribution.

SÉLE

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PAYS :France PERIODICITE :Bimestriel PAGE(S) :28-30 JOURNALISTE : François C. Delacoudre Bassiste Magazine SURFACE : 270 %

1 mars 2018 - N°77

MATOS

Contrebasse :« Master » par Jean Auray Ampli : Tête Gallien-Krueger MB 500 HP GK ou Ampeg Classic Sériés Effets : Boss Octaver OC-2 Boss Bass Chorus CEB-3

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1 mars 2018 - N°77

LA QUETE INFINIE K Henri •M0

J l / n E N R I TEXIER SAND WOMAN

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Henri Texier est depuis les années 70 une des figures incontournables du jazz hexagonal. Il a réussi à i ; : ! » !;. s e c c 1c * r c « t c c « ' « ' ~r — vr—t —: ï c 1 1—ï créer son propre univers autour de compositions toujours ancrées dans le voyage et la découverte.

Que ce soit en solo, avec le mythique trio Romano, Sdavis, Texier ou encore l'Azur Quintet, Texier

a fait résonner sa contrebasse aux quatre coins de la planète avec un jazz inspiré de son époque et au message clairement engagé. Cet insatiable musicien revient aujourd'hui avec un nouveau ^ a M groupe, le Sand Quintet et un album sans concession Sand Woman.

Par François C. Delacoudre

Sur ce nouvel album on trouve des connaissent très bien la musique jazz, ce sont relectures d'anciennes compositions de véritables érudits. Pas seulement sur le plan issues de vos précédents albums et théorique mais aussi et surtout sur celui de la notamment des tout premiers comme pratique. Jouer du jazz aujourd'hui est de plus Varech etAmir. Pourquoi ce choix du en plus difficile car il faut tenir compte d'une retour sur le passé ? multitude d'influences, de mouvements et de mon âge je pouvais quand même faire l'album L'idée m'est venue lorsque le festival Europa Jazz découvertes. Je dirais que ces jeunes musiciens dont j'avais envie (rires!), le concept était tout du Mans m'a appelé pour une soirée anniversaire possèdent ça à la perfection, et je sens que simplement NO LIMITS sur l'improvisation et la de mon tout premier label JMF, sur lequel j'avais nous sommes sur la même longueur d'onde, durée des morceaux, et comme mes camarades enregistré ces trois premiers albums en solo dans la même sphère. C'est une question de n'ont jamais abusé d'une note ou d'une mesure intégral. Pour se donner une idée, je remplissais connaissances, à partir du moment où vous en trop, pour moi tout cela était absolument un seize pistes à moi tout seul (il n'y avait pas possédez le vocabulaire, il est possible de cohérent. plus à l'époque ! NDR) en jouant de la basse, du raconter sa propre histoire et elle est forcément oud, de la contrebasse, je chantais aussi... authentique. Nous avons eu les bonnes Justement, vous avez dû faire plusieurs Bref, j'ai pensé que pour célébrer cet anniversaire sensations ensemble au bon moment. Si je prises par titre au vu de leur longueur ? il serait intéressant de jouer ces compositions devais qualifier par un mot ce nouveau groupe, Eh non, très peu justement. En fait, nous nous de l'époque mais avec des musiciens. En effet, ce serait « élégant » car je trouve que la définition connaissons très bien notamment avec Manu dans les années 70 j'ai joué ces titres mais correspond totalement à cette formation. et surtout Sébastien, et donc quand j'exprime uniquement en solo sans les bandes. C'était donc une idée ils me comprennent à la perfection. l'occasion de les faire vivre autrement. J'ai donc Concernant les morceaux de l'album, Idem pour Gauthier et Vincent, nous nous réuni un nouvel orchestre, même si parmi les on sent que vous vous êtes totalement sommes tout de suite compris. En réalité, avant musiciens on retrouve le compagnon de toujours, affranchis des formats radiophoniques. l'enregistrement de l'album, nous n'avions fait Sébastien Texier (Alto.), mais aussi Manu Codjia En effet, ces morceaux créent une forme de que deux concerts à plusieurs mois d'intervalle (Guitare) avec qui je joue depuis des années. Les transe, que les musiciens développent dans et seulement deux répétitions puis nous sommes nouveaux venus sont Gauthier Garrigue (Drums) leurs improvisations. Chaque membre du groupe rentrés en studio. Nous avons fait une première et Vincent Lê Quang (Ténor). Dès les premières est extrêmement inventif, ce sont de grands prise de chaque titre pour se mettre dedans, et il répétitions, ça s'est tellement bien passé que je improvisateurs. Je trouverais dommage d'avoir s'est avéré que pour certaines compositions ça a me suis dit que ce groupe serait mon prochain des musiciens de cette qualité et de ne leur été la bonne. Il y a eu très peu d'édit, surtout que projet pour faire mon nouvel album. demander de ne jouer qu'une grille de quelques nous avons enregistré dans des conditions live. secondes. Ce n'est pas ma démarche. Pour cet Parmi ces musiciens, plusieurs générations album, chaque instrumentiste s'est approprié la Sur cet album, outre vos anciennes se côtoient, l'unité s'est-elle faite musique à sa manière, et il était hors de question compositions, on en trouve quelques facilement ? pour moi de les limiter en quoi que ce soit. nouvelles, comment les avez-vous Oui, sans souci. Nous avons tous les mêmes Chaque composition est une forme de conte composées ? dénominateurs communs concernant la et chaque musicien le raconte à sa manière, ce J'utilise soit la contrebasse soit le piano. musique, nous avons tous écouté les mêmes qui donne quelque chose d'unique à chaque Notamment lorsque j'utilise la contrebasse, il choses, les mêmes musiciens. Et même pour titre. Et puis, même si je ne me suis jamais senti m'arrive de faire tourner une ligne de basse et contraint quant à ma musique, je me suis dit qu'à

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1 mars 2018 - N°77

BASS TALKj

D'ailleurs, l'aspect vocal de mes thèmes tient une place très importante, cela conditionne aussi le choix des musiciens car j'aime qu'il y ait quelque chose de vocal dans leur manière de s'exprimer. Parfois, c'est aussi avec le piano que je compose, mais je dirais que je n'ai pas vraiment de règle, tout dépend du moment. Pour résumer, la composition pour moi vient autant du bas que du haut de la musique, c'est en fait assez primitif. Et surtout, je n'utilise aucune machine pour cela, jamais. Au pire un walkman sur lequel je m'enregistre et je rejoue par dessus. J'écris la musique, je distribue les partitions à mes camarades, et on joue, j'ai besoin d'entendre pour savoir.

Concernant la contrebasse, quelle est votre routine de travail pour conserver votre niveau de jeu ? Ma technique de travail s'apparente à une forme de bodybuilding des doigts (Rires) I J'ai des exercices très simples, doigt par doigt, très lentement et systématiquement avec le métronome. J'ai travaillé toute ma vie avec un click, que ce soit pour m'amuser, improviser ou travailler. Car le tempo, il n'y a rien de plus facile à perdre, certains l'ont naturellement, mais il est impératif de l'entretenir. Avec les années, le métronome est devenu un compagnon pour moi, j'éprouve beaucoup de plaisir lorsque je ressens que mon phrasé est parfaitement en place avec le click. De plus, ça me permet de prendre la mesure de l'élasticité de mon phrasé, c'est-à-dire qu'à l'intérieur de quelques mesures il peut y avoir une phrase pas forcément dans le débit précis du tempo mais qui survole ce dernier, sans pour autant le perdre, et revenir se poser précisément dessus. Cette « élasticité » petites inventions qui n'appartiennent qu'à lui, ce accompagne la tête, mais sinon je demande est une des composantes principales de la qui en fait une très bonne contrebasse. Le petit aussi un Ampeg Classic Sériés toujours en musique jazz à l'image d'Herbie Hancock ou « truc » en plus est que ces contrebasses sont je n'aime pas trop les 4x10. Keith Jarrett par exemple. Elle amène aussi complètement démontables, et se logent dans Je n'utilise que deux effets : Un vieil octaver beaucoup de sensualité à la musique. Quand on un flight case qui pèse à peine vingt kilos et qui BOSS OC-2 qui me permet de « mochir » le son, me demande des conseils, je recommande le se transporte très facilement. Enfin, je suis un ou de lui donner un côté méchant, et un chorus travail avec le métronome pour progresser dans voyageur comme les autres ! (Rires). de chez BossleCEB-3.« la musique et notamment le phrasé. En ce qui concerne les cordes, j'utilise depuis toujours des Thomastik Soliste censées être DISCOGRAPHIE SÉLECTIVE: Quel matos utilisez-vous sur scène et en accordées un ton plus haut, mais pour ma part,

studio ? je les accorde en standard ce qui leur donne En leader : À l'heure actuelle, je joue sur deux contrebasses beaucoup de souplesse. On peut à la fois les

Jean Auray. En fait j'ai toujours aimé l'idée jouer de façon plus « roots » et si on a besoin on Amir (1976) Eurodisc de rencontrer un luthier, de parler avec lui, peut les faire chanter sans problème. Izlaz/Colonel Skopje (1988) Label Bleu d'échanger et de pouvoir lui demander de An Indian's Week (1993) Label Bleu réfléchir à adapter un instrument de manière plus Et pour amplifier t o u t ça ? Mosaïc Man (1998) Label Bleu personnelle. C'est exactement ce qui est arrivé En termes de cellule, je suis passé depuis un bon (Vjlvre (2007) Label Bleu avec Jean. Nous sommes partis de ses critères moment au modèle « Full Circle » de Fishman, Sky Dancers (2016) de base concernant l'acoustique et l'architecture je la trouve parfaite pour ce que je fais. Et côté

de la contrebasse, mais j'ai pu choisir la forme, ampli, je suis adepte depuis des années des En trio : le type de manche, la couleur. Il en ressort un têtes Gallien-Krueger, et je me suis récemment instrument qui semble très classique à première acheté la MB 500, ultra portable. Côté HP, c'est Romano/Sclavis/Texier

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8 février 2018 - N°3780

HENRI TEXIER Sand Woman

8s? Dès les premières mesures, Henri Texier et tes quatre impeccables instru- mentistes qui t'entourent (saxos, batterie, guitare) nous embarquent dans un voyage où la cohésion musicale et l'imagination sont continuellement de mise. Fait d'anciennes compositions entiè- rement remaniées (Amir), de nou- veautés et de parties solos aussi chaleureuses qu'inspirées, ce nouvel album du contrebassiste le plus célèbre du jazz hexagonal impressionne d'un bout à l'autre. Entre swing incessant (ce que

Texier nomme « la respiration ryth- mique »), mélange de maîtrise technique (les interventions du guitariste Manu Codjia) et de moment plus recueillis (Quand tout s'arrête), cet album vibre, vit et atteint souvent ta perfection. 9 Label Bteu/L'Autre Distribution, 13 €.

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8 avril 2018

PAYS :France PERIODICITE :Hebdomadaire PAGE(S) :29 SURFACE : 4 %

7 mars 2018 - N°3556 - sortir

Henri Texier Quintet Le 10 mars, 20h, Café de la danse, e 5, passage Louis-Philippe, 11 , 01 47 00 5759. (13,80-226). E Œ C'est sur scène qu'il faut écouter Henri Texier. Là, sa musique déploie toute sa force, ce qu'elle a d e massif, de tendu et d'exaltant à la fois. Depuis son fils Sébastien Texier (alto) jusqu'au guitariste Manu Codjia, e n passant par Vincent Lê Quang (ténor) et Gautier Garrigue (batterie), tous sont soudés à la contrebasse du maître pour avancer d'un même galop fougueux et libre.

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CHRONIQUE DE MONSIEUR L’OUIE

PAYS :France PERIODICITE :Quotidien PAGE(S) :42 SURFACE : 5 %

28 janvier 2018 - N°1564 - Edition Cherbourg

Sandwoman

Henri Texier Manu Codjia à la guitare, Gautier Garrigue à la batterie, Sébastien Texier (sax alto et clarinettes) et Vincent Lê Quang (sax ténor et soprano) : pour ce nouvel album, Henri Texier a fait appel à une nou- velle formation. Le contrebas- siste voulait voir interprétées des compositions jamais jouées auparavant par ses propres groupes, alors qu'elles avaient été enregistrées en solo absolu il y a plus de 40 ans. Le déclic a eu lieu lors d'un concert lors du Europa Jazz du Mans. Les noms des musi- ciens indiqués ci-dessus se sont imposés facilement. Et notamment Vincent Lê Quang, dont Texier dit avoir été «très sensible à sa façon d'aborder le jazz». • Label Bleu

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2 AVRIL 2018

MUSIQUE Texier, Galliano et l’Afrique en live à Amiens

Du jeudi 5 au samedi 7 avril 2018, la 3e édition du festival Tendance Jazz à la Maison de la culture mettra en lumière les artistes de sa filiale discographique, les anciens et les petits nouveaux.

Depuis trois ans, le festival Tendance Jazz de la Maison de la culture d’Amiens offre une belle « visibilité » aux artistes du Label Bleu, la filiale discographique de la MCA. L’édition 2018 ne déroge pas à la règle avec la programmation d’Henri Texier et de , deux historiques du Label, mais aussi de Seydou Boro, qui vient de sortir un album chez Label Bleu, tout comme le Bamba Wassoulou Groove.

Depuis 1986, le contrebassiste Henri Texier a toujours été fidèle au label amiénois. Son nouvel album « Sand Woman » est sorti en février. (© VDN) - (Photo VDN)

Texier revisite en quintet ses compositions en solo Les deux premières soirées seront très jazz. Celle du samedi 7 avril prendra la direction de l’Afrique. Fidèle parmi les fidèles du label amiénois, Henri Texier a choisi pour son nouvel album Sand Woman, sorti début février et enregistré dans le studio de la MCA, de jouer des compositions enregistrées en solo il y a plus de 40 ans comme Amir, Les Là-Bas, Quand Tout s’Arrête, à la tête d’un nouveau quintet. « Il revisite avec de jeunes musiciens des morceaux qui ont fait son ADN, résume Benoît Delaquaize, le responsable du label. Le résultat est résolument une musique du XXIe siècle et ses partenaires y sont pour beaucoup, le saxophoniste Vincent Lê Quang, son fils Sébastien Texier à la clarinette, le guitariste Manu Codjia ou encore Gautier Garrigue, à la batterie ».

PAYS :France PERIODICITE :Quotidien PAGE(S) :15 JOURNALISTE : Didier Pennequin SURFACE : 28 %

12 février 2018 - N°9639

Jazz-Rock Texier, Alour, Imbert Dujazz enversion française

En matière de jazz, la France a Anne Pacéo etJulie Saury (digne fille toujours été, à la fois une terre de son père Maxime), son alter ego d'accueil pour les musiciens Géraldine Laurent, la saxophoniste américains depuis un siècle (ténor et soprano) Sophie Alour et le fondement d'une école fait partie de ces brillantes jazzwo- spécifique. men qui se sont fait une place de choix dans une musique qui était • Depuis plus d'un demi-siècle, presque essentiellement masculine, Henri Texier est un acteur essentiel si l'on excepte les chanteuses. Pour et un membre créatif de cette école. son nouvel opus, « Time For Love » Sophie Alour Tous les mouvements, à commen- (Music From Source/LAutre distri- cer par le free-jazz, tous les groupes bution), la leader, qui joue aussi au (l'European Rhythm Machine, Total sein du Lady Quartet de l'organiste Issue ou le Transatlantik Quartet) Rhoda Scott, est retournée aux fon- auxquels le contrebassiste septua- damentaux, à savoir les standards. génaire a participé avaient comme Avec un choix particulier pour les credo l'exploration. « Explorer ! Tou- ballades. Avec deux compositions i A jours explorer!Les musiciens n'ont personnelles, le classique « I Love J t jamais la certitude d'en avoir fini You, Porgy », le très onirique « Sky- avec l'exploration. » Sans pour cela lark » ou encore « Every Time We aller au-delà! Say Goodbye », l'élégante saxopho- / ^ de Les réflexions personnelles qui niste, accompagnée d'invités plan (Stéphane Belmondo, accompagnent le dernier CD du premier Rhoda Scott, Laurent Coq, Alain musicien, « Sand Woman » (Label Bleu Amiens/LAutre Distribution), Jean-Marie, André Ceccarelli), se Im livre avec une réelle générosité f donnent la tonalité de son contenu. fil/ sonore, et Magnifiquement accompagné (Ma- mélodique harmonique. de résister à ces charmantes nu Codjia, atmosphérique et coloré Difficile V et bonnes vibrations. Concert à J à la guitare ; Vincent Lê Quang, saxe Henri Texier Paris, au New le 27 mars. ténor/soprano; Sébastien Texier, Morning, son fil, saxe alto/clarinette; Gautier Du blues, des protest songs, de Garrigue, batterie), le leader, à la so- la soul, beaucoup de spirituals et Turn »), Joni Mitchell (« The Circle norité ronde et pleine d'ondulations, de gospel, une pincée de jazz (par- Game »), deux traditionnels (dont sert de catalyseur rythmique pour fois très libre) et de voix : tels sont un chanté en provençal !) et un col- une musique lyrique et climatique les ingrédients du cocktail servi lectif d'où se dégagent plusieurs qui ne manque ni de contretemps par Raphaël Imbert dans son nou- vocalistes, parmi lesquelles Marion groovy dansants ni d'un swing déca- veau projet, « Music is My Hope » Rampai, et des guitaristes très inspi- lé sensuel. Avec toujours, en prime, (Jazz Village/PIAS). Pour cet objet rés. Un retour aux sources multiples le fascinant côté explorateur. Un vrai musical relativement inclassable, le qui revendique son originalité et qui régal. Le quintet sera en concert à saxophoniste et clarinettiste basse sera présenté en concert le 14 février Paris, au Café de la Danse, le 10 mars, tempétueux a convoqué Paul Robe- à l'Alhambra de Paris (dans le cadre puis en tournée en régions. son, chantre du gospel, le chanteur du festival Au Fil des Voix). Avec les batteures (batteuses ?) engagé Pete Seeger (« Turn, Turn, Didier Pennequin

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PAYS :France PERIODICITE :Mensuel PAGE(S) :56-60 SURFACE : 337 %

1 janvier 2018 - N°477

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DES MOTS DE MINUIT

https://culturebox.francetvinfo.fr/des‐mots‐de‐minuit/discotheque/happy‐birthday‐mister‐henri‐texier‐268543

Henri Texier, capitaine au long cours du jazz, sort un nouvel album: "Sand Woman". Nous l'avons rencontré. Par Michel Mompontet @Culturebox Mis à jour le 07/02/2018 à 21H15, publié le 27/01/2018 à 17H42

Henri Texier et sa bande.

CULTUREBOX

Incontournable et infatigable aventurier-explorateur, le musicien Henri Texier sort un nouvel album, "Sand Woman", comme on envoie une carte postale lors d’un long voyage. Plus de cinquante ans que cela dure ... et les nouvelles qu’il nous envoie sont toujours splendides, exotiques, pleines de risques et d’aventures. Aujourd'hui il entend rendre hommage à la femme et préserver la nature ...

Comme on laisse des petits cailloux, Henri Texier, contrebassiste, multi-instrumentiste chanteur, né un 27 janvier, trace sa route, disque après disque depuis 1967. En faisant moins attention, on pourrait croire que cet ensemble impressionnant de productions discographiques raconte une carrière, alors qu’il dessine surtout une œuvre, puissante et admirable. L’œuvre d’un musicien qui s’est toujours tenu aux avant-postes de la musique qui s’invente, l’œuvre d’un artiste inquiet et sensible, à l’écoute du monde. Plus les années passent, plus l’importance et l’originalité d’Henri Texier s’imposent à tous les musiciens, compagnons de route, ou pas. Merveilleuse alliance d’une grande tradition de la contrebasse et d’un modernisme qui n’a jamais eu froid aux yeux. Le temps qui passe ne semble avoir aucune prise sur son jeu : rond, puissant et surtout animé d’une extraordinaire conscience du rythme. Texier ne raconte-t-il pas, parfois, qu’il aurait aimé être batteur? Ce nouvel opus intitulé Sand Woman, ressemble à un film. Un casting de haute volée (mention spéciale au batteur Gautier Garrigue, on en reparlera ...) et un enchaînement de scènes et de paysages qui donnent à l’auditeur la certitude d’un scénario global. Une fois de plus l'amiral Texier est à la barre, comme un grand et doux timonier, à l'enthousiasme intact, un homme qui voit un peu plus loin que les autres, et qui peut donc les guider. Il nous a accordé cette interview où il nous parle bien sûr de musique, mais pas que… (Avec nos remerciements au Théâtre du Rond-Point où cet enregistrement a été réalisé)

Henri Texier, catalyseur de toutes les aventures orchestrales, inventeur d’alliages sonores inouïs où le savant et le populaire ne se font pas la gueule, témoin acteur de l’Histoire, alchimiste des rencontres, sera en concert le 31 janvier au Pannonica de Nantes, avant de faire escale au Café de la Danse à Paris, le 10 mars prochain. Pour patienter… il ne nous reste qu'à réécouter son magnifique Sand Woman d'un bout à l'autre, sans escale.

Henri Texier. Capitaine au long cours. © Elia Zabala PARIS MOVE HTTPS://WWW.PARIS-MOVE.COM/REVIEWS/HENRI-TEXIER-SAND-WOMAN/

HENRI TEXIER – SAND WOMAN LABEL BLEU

Henri Texier nous embarque avec ce nouvel album, Sand Woman (femme de sable autant que femme sur le sable), dans un fabuleux voyage intemporel. Hors du temps, puisqu’il fait le choix de mélanger dans ce nouvel album au titre assez magique, Sand Woman, des morceaux joués il y a plus de 40 ans: Amir, chez Eurodisc en 1976, ou bien des compositions jamais jouées avec une formation et enregistrées en solo à la même époque, Les Là–Bas, Quand Tout s’Arrête ou Indians qui nous rappelle l’album An Indian’s Week de 1993, avec 2 compositions récentes, Sand Woman et Hungry Man. Pour ce faire il a fait appel à quelques excellents et fameux musiciens qu’il a emmenés avec lui en studio: Manu Codjia à la guitare, Gautier Garrigue à la batterie, Vincent Lê Quang au saxophone, sans oublier, bien entendu, Sébastien Texier au saxophone et à la clarinette. L’ensemble est un “Aller et Retour” permanent entre hier et aujourd’hui, proposant une relecture de certaines partitions à la lumière de toutes les expériences et rencontres vécues en une cinquantaine d’années exceptionnellement riches en rencontres musicales et expériences humaines… ainsi que la publication de nouveaux morceaux. Même une oreille terriblement attentive et perspicace n’arrivera pas à détecter les compositions récentes de ce qui a été exhumé du passé pour le réinterpréter plus de 40 ans plus tard… car l’ensemble est d’une cohérence et d’une beauté à coupe le souffle, sans la moindre parcelle d’un vent malin qui viendrait faire s’envoler quelques grains de sable de la belle Sand Woman. Un disque élaboré par un homme à la stature de “sage” en la matière, qui maîtrise parfaitement son vécu et son “ici et maintenant”, pour offrir 63 minutes de pure extase musicale en 6 titres! Un album ensorceleur qui est à la fois voyage et réflexion sur le temps qui passe, une tranche musicale de Vie et de Temps qui passe, et qu’il nous offre pour nous l’approprier avec lui.

Dominique Boulay Paris-Move & Blues Magazine (Fr)

https://www.citizenjazz.com/Henri‐Texier‐3475347.html

CHRONIQUE

HENRI TEXIER SAND WOMAN Henri Texier (b, comp), Sébastien Texier (as, cl), Vincent Lê Quang (ts, ss), Manu Codjia (g), Gautier Garrigue (dms). Label / Distribution : Label Bleu

Henri Texier serait-il un disciple du poète Nicolas Boileau ? « Hâtez-vous lentement et sans perdre courage / Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage / Polissez-le sans cesse et le repolissez / Ajoutez quelquefois et souvent effacez ». On pourrait penser en effet à ces vers extraits de L’art poétique à l’écoute de Sand Woman, le nouveau disque du contrebassiste, publié comme tous ses prédécesseurs depuis le milieu des années 80 chez Label Bleu. Car celui qui est devenu au fil des années une sorte de père pour toute une génération de jeunes musiciens a choisi de revenir sur son propre passé afin de mieux le confronter au présent. Histoire de montrer que chez lui, c’est toujours le même chant, toujours la même vibration, seules les couleurs variant au fil des changements de formation. C’est aussi pour lui l’occasion d’administrer une formidable leçon de jazz, en ce qu’il s’applique à en respecter le cadre le plus traditionnel (exposition d’un thème, intervention des solistes, retour au thème), mais sans jamais tomber dans la routine ni le côté parfois laborieux du genre, qu’on pourrait souvent reprocher à bien des praticiens du genre. Pour parvenir à ce résultat en forme de coup parfait, Henri Texier a puisé par trois fois (« Amir », « Les là-bas » et « Quand tout s’arrête ») dans son répertoire des années 70, celui des albums Amir et Varech publiés en leur temps sur le label JMS [1]. Partant de cette même idée d’un matériau musical jamais fini, il revient aussi sur « Indians » dont l’original figure sur An Indian’s Week (1993), un choix qu’on pourrait aussi comprendre comme un clin d’œil à son précédent disque, Sky Dancers, dédiés aux Indiens d’Amérique. Mais comme la musique est chez Henri Texier un fil tendu entre les époques, il complète ce retour aux sources par deux nouvelles compositions typiques de son idiome. Ce n’est pas lui faire injure que de dire qu’on identifie instantanément la patte du contrebassiste, son blues sous- jacent et ses mélodies un peu nostalgiques. Il n’y a aucune tristesse chez lui, juste le constat d’un monde brutal et injuste. C’est la musique d’Henri Texier telle qu’en elle-même, celle qu’on prend plaisir à reconnaître et redécouvrir en même temps.

Et comme Henri Texier n’aime rien tant que d’essayer le mélange de nouvelles couleurs, le voici qui vient avec une formation inédite, parfois baptisée Twiga Quintet, qu’on connaît maintenant comme Sand Quintet. On y retrouve deux musiciens fidèles : l’incontournable Sébastien Texier (saxophone alto et clarinette) et Manu Codjia (guitare), régulièrement présent depuis l’époque du Strada Sextet, auxquels viennent se greffer deux petits nouveaux : le saxophoniste Vincent Lê Quang, découvert à l’occasion d’une rencontre improvisée à trois avec [2] et le batteur Gautier Garrigue, musicien en pleine ascension. Et puisqu’il est question de greffe, force est de constater que celle-ci prend parfaitement : c’est un vrai plaisir que de goûter au propos volubile de Vincent Lê Quang (magnifique au saxophone soprano en particulier) et aux couleurs plus étincelantes et atmosphériques que jamais de Manu Codjia. Gautier Garrigue quant à lui trouve instantanément sa place : la fluidité de son jeu, son alliage de souplesse et de force sont les meilleurs partenaires du jeu d’Henri Texier, qui sait constamment se frayer un chemin entre groove et émotion. La prise de parole des uns et des autres n’est jamais un exercice de style, elle forme un assemblage de chants inspirés par la vibration du grand monsieur qui les a réunis. On pourrait dire de Sand Woman qu’il est un disque classique d’Henri Texier. Certains iront peut-être même jusqu’à le lui reprocher. En cela, ils auraient tort parce qu’ils oublieraient l’essentiel : la vérité et la sincérité d’un musicien qui n’a plus rien à démontrer, maîtrisant parfaitement son art et d’une générosité sans faille. Sa femme de sable est en outre d’une grande élégance.

par Denis Desassis // Publié le 4 février 2018

[1] Le label JMS a réédité depuis sous la forme d’un double CD les trois disques enregistrés alors, pour l’essentiel en solitaire par Henri Texier : Amir (1976), Varech (1977) et À cordes et à cris (1979).

[2] Le trio a publié sur le label du Triton un disque intitulé Liberi Sumus ! en 2016.

http://www.djamlarevue.com/blog/2018/2/25/henri-texier-sand-woman

IMMANQUABLE!

Henri Texier, Sand Woman (Label Bleu)

Le jeune septuagénaire qu’est le contrebassiste Henri Texier s’octroie le droit de se mettre en scène en archéologue de lui–même. Il a choisi de composer le répertoire de Sand Woman, son dernier album, autour de pièces anciennes qu’il avait enregistrées en solitaire mais en poly- instrumentiste et en re-recording. « Amir », « Les Là-bas », « Quand tout s’arrête » sont puisées dans l’album Amir de 1976 et dans Varech qui lui est de 1977 ; «Indians» est une pièce plus récente venue des années 1990 ; il y ajoute deux compositions récentes : « Hungry Man » et « Sand Woman » sans qu’il y ait de hiatus tant il y a continuité de la pensée. Pourquoi choisir aujourd’hui cette posture ? Parce qu’il n’avait pas la certitude, confie-t-il dans le texte de pochette, d’en avoir fini dans l’exploration des thèmes et parce qu’il faut toujours aller plus loin, creuser encore, pour faire surgir de nouvelles sensations ?

Ce n’est donc pas à une simple relecture qu’il s’applique mais bien à une mise en chantier de rénovation architecturale : on garde les fondations, les ossatures, la façade mais on fait appel à de nouveaux matériaux, de nouveaux espaces, de nouveaux éclairages. En faisant tourner la roue du destin, non plus en solitaire mais entouré de musiciens d’une autre génération, il réussit à insuffler quelque chose d’ardent et de mélancolique à des compositions qu’il n’avait sans doute pas revisitées depuis des lustres. Avouons-le, la gageure est tenue : la séduction est immédiate tant le chant, la danse et la pulsation, le sens de l’espace, de la mélodie, le mariage des textures répondent présents. C’est si puissant que parfois on a le sentiment d’avoir affaire à une grande formation. J’en arrivais souvent à penser à une dérivation des expérimentations des Jazz Messengers mais revue et corrigée par le bel aujourd’hui.

Le choix des partenaires n’y est pas pour rien. On se doit de souligner en priorité la respiration rythmique de Gautier Garrigue toujours en affinités électives avec la contrebasse physique du leader. L’assise est là, implacable. Les envolées lyriques en déflagrations jazz rock du guitariste Manu Codjia épousent les growls des clarinettes de Sébastien Texier et les couleurs du sax ténor de Vincent Lê Quang (ce dernier est une belle découverte pour moi).

Fantasque, aérienne et tout à la fois terrienne, la musique qui est une sorte d’invitation au voyage dans l’espace et le temps ne me semble pas totalement en symbiose avec l’image véhiculée par la photo de la femme des sables, allongée sur la plage comme une Ophélie.

Ecoutez la playlist de Henri Texier

Chroniques - par Philippe Lesage - 25 février 2018

http://www.djamlarevue.com/playlists/2018/2/19/la-playlist-de-henri-texier LA PLAYLIST DE HENRI TEXIER

Playlists par Henri Texier - 19 février 2018

1 Minuet Circa by Stan Getz & Bob Brookmeyer 2 Milestones by Miles Davis 3 Va Da Du by Quartet 4 Est-ce aimer by Alain Bashung 5 La chanson d’hélène by Youn Sun Nah 6 Better Git It in Your Soul by Charles Mingus 7 Summertime by Miles Davis 8 Turnaround by Ornate Coleman 9 Love For Sale by Dexter Gordon 10 Lontananza by Aldo Romano 11 Bebop by Dizzy Gillespie/Charlie Parker 12 It Don’t Mean a Thing by Helene Merrill 13 Shakalaka by Paul Motion 14 My Funny Valentine by Thomas de Pourquery + Red Star Orchestra

Les DNJ Jazz is here!

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5 février 2018

Henri TEXIER Sand Quintet SAND WOMAN

HENRI TEXIER SAND WOMAN Label Bleu / L'autre Distribution Sortie 2 février 2018

Notre contrebassiste breton au calot rond a profité du double anniversaire de l'Europa Jazz Festival qui fêtait ses trente ans et de son premier label JMS sur lequel il avait enregistré en solo il ya quarante ans, pour mettre au point un de ses projets malins dont il a le secret. Ecrire un nouveau chapitre d'une histoire musicale qui a débuté en 1967 et créer un autre de ses "orchestres" utilisant l'alchimie entre les acteurs de cette nouvelle dramaturgie. Le thème est venu du constat simplement accablant que 80% des plages du monde ont déjà disparu pour récupérer le sable, ressource naturelle des plus précieuses. La femme est un fil conducteur toujours passionnant à suivre, un sujet incontournable dans une narration. Le titre était alors tout trouvé: c'est "Sand Woman" que rend magnifiquement l'illustration de la pochette, un collage de Prévert, le mouvement des marées, des plus étonnants, tout à fait raccord avec le projet du contrebassiste. Où l'on voit que le poète n'avait pas que le talent d'agencer les mots. Texier explique parfaitement dans ses notes de pochette pourquoi il a eu l'idée de reprendre des thèmes joués autrefois en solo, inédits en orchestre donc, pour laisser le jazz advenir avec un nouvel équipage, un quintet de charme et surtout de choc. "Remettre ses pas dans de lointaines traces... aller plus loin , toujours plus loin mais pas forcément au delà." Reprendre les thèmes, autrement, continuer à creuser le sillon inlassablement avec d'autres idées, n'est-ce pas une des constantes du jazz? Ainsi du thème "Amir", premier thème joué il ya 43 ans pour le label JMS, qui est repris aujourdhui en variant avec des passages à l'unisson où guitare et contrebasse sonnent comme un oud. Sa réputation de mélodiste n'étant plus à faire, ni à remettre en question, on reconnaît immédiate ment la "signature"Texier, quoi de plus passionnant que de tenter l'exploration sonore avec la guitare de Manu Codjia, l'un de ses fidèles compagnons de route, d'associer les timbres de Vincent Lê Quang au soprano et ténor à ceux des clarinettes et sax alto de son fils Sébastien, qu'il qualifie joliment de compagnon "de bientôt toujours". Quant à Gauthier Garrigue, le batteur, rien que le nom évoque des sonorités intéressantes.

On entend donc six compositions anciennes amplement développées par la grâce du jouage et de l'improvisation collectives, un blues lancinant et un "Indians" qui va chercher du côté d'un de ses grands succès sur Label Bleu, le formidable An Indian's week, à moins que ce ne soit le contraire, chronologiquement. Mais l'inspiration de Texier fait retour éternellement, défrichant en profondeur, sans jamais se lasser. Pour notre plus grand plaisir. sophie chambon

http://jazzaroundmag.com/?p=17617

Henri Texier, Sand Woman LABEL BLEU

Un nouvel album d’Henri Texier, de surcroît avec une nouvelle formation, constitue toujours un événement majeur. Aux côtés de son fils Sébastien (saxophone alto et clarinettes), le contrebassiste breton retrouve Manu Codjia à la guitare : « Manu, c’est le musicien, à part Sébastien, que je sens le plus proche de mon univers, l’un des plus grands musiciens que je connaisse et que je retrouve après bientôt cinq ans. » A la batterie, un tout nouveau complice, Gautier Garrigue. Diplômé des Conservatoires de Perpignan et de Paris, il a côtoyé , Eric Barret, le pianiste Roberto Negro ou le trompettiste David Enhco (album « Horizons »): « Garrigue, c’est une histoire amusante : depuis toujours, attiré par son nom, j’ai suivi son parcours dans la presse et, finalement, je suis allé l’écouter : je fus convaincu par sa respiration rythmique, le son, sa manière de danser sur la crête des vagues du tempo ». Aux saxophones ténor et soprano, Vincent Lê Quang, du Conservatoire de Paris : il a joué avec (album « Seasoning ») et croisé Texier en trio (album « Liberi sumus ») : « J’ai rencontré Vincent lors d’une invitation d’Aldo Romano à donner un concert en trio totalement improvisé : immédiatement, j’ai ressenti une très grande affinité et ai aimé sa manière de jouer et d’aborder la musique ». Donc, pour ce « Sand Woman », une formation à deux saxophones qui multiple les possibilités d’alliances sonores, comme au sein du Strada Sextet, du Hope Quartet ou du Sky Dancers Sextet (Sébastien Texier-François Corneloup), du Nord-Sud Quintet (Francesco Bearzatti-Sébastien Texier) ou lors du Concert Anniversaire Label Bleu à Amiens en 2016 (Michel Portal-Thomas de Pourquery) et, à chaque fois, avec l’assurance que chacun, dopé par l’enthousiasme et la vitalité de ce « hungry man » de leader, donne le meilleur de lui-même.

Au départ de cet album, une proposition d’Armand Meignan : célébrer l’anniversaire du festival du Mans mais aussi celui des premiers albums LP enregistrés par Texier en solo absolu pour le label JMS. On retrouve ainsi des arrangements tout neufs d’Amir et de Quand tout s’arrête du LP « Amir » de 1976; Les là-bas du LP « Varech », autre album solo; Indians de l’album « An Indian’s Week » de l’Azur Quartet avec et Bojan Z, gravé en 1993 et deux nouvelles compositions : Hungry Man, au titre évocateur, et Sand Woman qui donne son titre à l’album : « Explorer, toujours explorer. Découvrir mais pas indispensablement en des territoires nouveaux, redonner une âme à des compositions anciennes, faire apparaître de nouvelles sensations… » Au total, six longues plages, de 10 à 12 minutes, à l’exception des sept minutes de Quand tout s’arrête, qui permettent à chacun de s’exprimer ad libitum comme lors d’un concert live au travers de longs solos : guitare aux accents luminescents sur Amir, Sand woman ou Hungry Man, ténor puissant sur Amir, Hungry man ou Les là-bas, alto volubile sur Amir ou Les là-bas, soprano et clarinette alto sur Quand tout s’arrête et, évidemment lumineux solos de contrebasse, sur Sand Woman, Indians, Les là-bas, Quand tout s’arrête ou ce Hungry Man sur un motif lancinant . Cela permet aussi de varier les alliances sonores : tenor et alto sur Amir ou Les là-bas, soprano et clarinette basse ou alto sur Sand Woman ou Quand tout s’arrête. Au total, un univers immédiatement reconnaissable pour la beauté de ses mélodies mais aussi pour celle de ses alliances sonores irisées. Bref une musique qui vous propulse en apesanteur : face à une musique jouée avec une passion extrême, peut-on en parler autrement qu’avec une passion équivalente ?

Claude Loxhay

Concerts

10 mars : Paris, Café de la danse

05 avril : Amiens, Maison de la Culture

26 mai : Etrechy, Salle Jean Monet

29 mai : Senart, Théâtre

http://www.jazzhalo.be Henri Texier - Sand Woman

Label Bleu

Un nouvel album d'Henri Texieer, de surcroît avec une nouvelle formation, constitue toujours un événement majeur. Aux côtés de son fils Sébastien (saxophone alto et clarinettes), le contrebassiste breton retrouve Manu Codjia à la guitare: "Manu, c'est le musicien, à part Sébastien, que je sens le plus proche de mon univers, l'un des plus grands musiciens que je connaisse et que je retrouve après bientôt cinq ans." A la batterie, un tout nouveau complice, Gautier Garrigue. Diplômé des Conservatoires de Perpignan et de Paris, il a côtoyé Michel Portal, Eric Barret, le pianiste Roberto Negro ou le trompettiste David Enhco (album Horizons): "Garrigue, c'est une histoire amusante: depuis toujours, attiré par son nom, j'ai suivi son parcours dans la presse et, finalement, je suis allé l'écouter: je fus convaincu par sa respiration rythmique, le son, sa manière de danser sur la crête des vagues du tempo". Aux saxophones ténor et soprano, Vincent Lê Quang, du Conservatoire de Paris: il a joué avec Daniel Humair (album Seasoning) et croisé Texier en trio (album Liberi sumus): "J'ai rencontré Vincent lors d'une invitation d'Aldo Romano à donner un concert en trio totalement improvisé: immédiatement, j'ai ressenti une très grande affinité et ai aimé sa manière de jouer et d'aborder la musique". Donc, pour ce Sand Woman, une formation à deux saxophones qui multtiple les possibilités d'alliances sonores, comme au sein du Strada Sextet, du Hope Quartet ou du Sky Dancers Sextet (Sébastien Texier-François Corneloup), du Nord-Sud Quintet (Francesco Bearzatti- Sébastien Texier) ou lors du Concert Anniversaire Label Bleu à Amiens en 2016 (Michel Portal- Thomas de Pourquery) et, à chaque fois, avec l'assurance que chacun, dopé par l'enthousiasme et la vitalité de ce "hungry man" de leader, donne le meilleur de lui-même.

Au départ de cet album, une proposition d'Armand Meignan: célébrer l'anniversaire du festival du Mans mais aussi celui des premiers albums LP enregistrés par Texier en solo absolu pour le label JMS.

On retrouve ainsi des arrangements tout neufs d'Amir et Quand tout s'arrête du LP Amir de 1976; Les là-bas du LP Varech, autre album solo; Indians de l'album An Indian's Week de l'Azur Quartet avec Glenn Ferris et Bojan Z, gravé en 1993 et deux nouvelles compositions: Hungry Man, au titre évocateur, et Sand Woman qui donne son titre à l'album: "Explorer, toujours explorer. Découvrir mais pas indispensablement en des territoires nouveaux, redonner une âme à des compositions anciennes, faire apparaître de nouvelles sensations..." Au total, six longues plages, de 10 à 12 minutes, à l'exception des sept minutes de Quand tout s'arrête, qui permettent à chacun de s'exprimer ad libitum comme lors d'un concert live au travers de longs solos: guitare aux accents luminescents sur Amir, Sand woman ou Hungry Man, ténor puissant sur Amir, Hungry man ou Les là-bas, alto volubile sur Amir ou Les là-bas, soprano et clarinette alto sur Quand tout s'arrête et, évidemment lumineux solos de contrebasse, sur Sand Woman, Indians, Les là-bas, Quand tout s'arrête ou ce Hungry Man sur un motif lancinant. Cela permet aussi de varier les alliances sonores: tenor et alto sur Amir ou Les là-bas, soprano et clarinette basse ou alto sur Sand Woman ou Quand tout s'arrête. Au total, un univers immédiatement reconnaissable pour la beauté de ses mélodies mais aussi pour celle de ses alliances sonores irisées. Bref une musique qui vous propulse en apesanteur: face à une musique jouée avec une passion extrême, peut-on en parler autrement qu'avec une passion équivalente?

© Claude Loxhay Article aussi publié par jazzaroundmag.com

Concerts 2018: Paris, Café de la danse: 10 mars Amiens, Maison de la Culture: 5 avril Etrechy, Salle Jean Monet: 26 mai Senart, Théâtre: 29 mai

http://jazz-a-babord.blogspot.fr/

2 mars 2018 Sand Woman – Henri Texier

Pour fêter les quarante ans du label JMS et les trente-cinq ans de partenariat entre le Palais des Congrès de Mans et le festival Europajazz, les protagonistes se retrouvent le 25 avril 2017 pour une soirée anniversaire autour de trois artistes-phare du label : le regretté (qui a joué à l’Europajazz en octobre 1981…), Jean-Yves Lacombe avec le groupe vocal TSF et Henri Texier.

En 1975, Jean-Marie Salhani fonde Eurodisc, bientôt rebaptisé JMS, et construit un catalogue impressionnant qui va de Lockwood à Texier en passant par , , Joe Zawinul, Alan Holdsworth… Et c’est en octobre 1982 que le Palais des Congrès du Mans accueille pour la première fois l’Europajazz…

A l’occasion du concert-anniversaire de JMS, et comme il aime le faire, Texier a monté un quintet dans lequel se côtoient des compagnons de route de longue date et des nouveaux venus : au saxophone alto et aux clarinettes, Sébastien Texier, présent dans les différentes formations de son père depuis plus de vingt ans ; à la guitare, Manu Codjia, déjà membre des Strada Sextet et Red Route Quartet ; aux saxophones ténor et soprano, Vincent Lê Quang, avec qui Texier a joué récemment au sein d’un trio avec Aldo Romano ; un nouveau venu tient la batterie, Gautier Garrigue, recommandé par Codjia.

En automne 2017, le quintet enregistre Sand Woman pour Label Bleu, avec l’incontournable Philippe Teissier du Cros derrière les micros. Pour illustrer la pochette du disque, Texier a choisi « Le mouvement des marées », un collage dans les tons gris signé Jacques Prévert et tiré du recueil Fatras, qui représente une femme fantomatique - ni George, ni de sable - allongée sur une plage, par nuit de pleine lune…

Le répertoire de Sand Woman reprend trois morceaux enregistrés pour Eurodisc – JMS : « Amir » et « Quand tout s’arrête » sont tirés d’Amir, le premier opus de Texier, enregistré en solo en 1976 ; « Les là-bas » figure sur Varech, deuxième opus du contrebassiste, toujours en solo et sorti en 1977. « Indians » est repris de l’album An Indian‘s Week, publié par Label Bleu en 1993. Quant à « Hungry Man » et « Sand Woman », il s’agit de deux nouvelles compositions.

Sand Woman est bien ancré dans l’univers musical de Texier : des belles ritournelles (« Sand Woman ») invitent à la ronde (« Indians »), portées par des riffs envoûtants (« Hungry Man »), des développements denses (« Les là-bas ») et un son de groupe intense (« Quand tout s’arrête »). Même si des touches rock (« Sand Woman ») et de free (« Indians ») se glissent ça-et-là, Sand Woman s’aventure plutôt dans les territoires néo hard bop (« Amir ») et blues (« Hungry Man »).

Texier aime associer deux soufflants dans ses formations : Sébastien, bien sûr, mais souvent accompagné de François Corneloup, Francesco Bearzatti, Glenn Ferris, Georgy Kornazov… ou Lê Quang. Redoutable improvisateur, le saxophoniste se joue des techniques étendues avec une facilité déconcertante (« Amir »), s’envole volontiers vers des cieux free (« Sand Woman »), mais connaît également son abécédaire bop sur le bout des doigts (« Les là-bas »). Sébastien Texier est égal à lui-même et nage dans la musique du contrebassiste comme un poisson dans l’eau : sonorité profonde et ouatée (« Amir »), bilingue hard bop (« Amir ») et blues (« Hungry Man »), tantôt agile et bondissant (« Les là-bas »), tantôt majestueux (« Quand tout s’arrête »)… La guitare électrique métallique (« Les là-bas ») ou aérienne (« Amir ») de Codjia apporte des couleurs rocks (« Sand Woman »). « Hungry Man » est taillé sur mesure pour les lignes bluesy, distorsions, échos et autres saturations de la guitare. Avec Garrigue, Texier a trouvé un nouveau batteur à la fois physique et subtil, attaché à la pulsation et musical : aussi à l’aise avec un chabada régulier (« Amir »), qu’avec un jeu touffu (« Sand Woman »), des frappes sur les cymbales ponctuées de rim shot (« Hungry Man ») ou des roulements de tambours tribals (« Les là-bas »). Comme à son habitude Texier soutient son quintet avec des walking dynamiques (« Amir »), des riffs bluesy entraînants (« Hungry Man »), des ostinatos puissants (« Indians »)… et ses chorus racontent toujours des histoires formidables (« Quand tout s’arrête »).

« Les musiciens de jazz n’ont jamais la certitude d’en avoir fini avec une exploration », écrit Texier. En inlassable conteur de sons, il le prouve une fois de plus avec Sand Woman : toujours à l’affût d’une trouvaille, sa musique a beau être familière, elle reste une source d’inspiration inépuisable…

Le disque

Sand Woman Henri Texier Quintet Vincent Lê Quang (ts, ss), Sébastien Texier (as, cl b, cl), Manu Codjia (g), Henri Texier (b) et Gautier Garrigue (d). Label Bleu – LBLC6728 Sortie 2 février 2018

Liste des morceaux

01. « Amir » (12:05). 02. « Sand Woman » (10:55). 03. « Hungry Man » (10:59). 04. « Indians » (10:01). 05. « Les là-bas » (12:15). 06. « Quand tout s'arrête » (7:02).

Tous les morceaux sont signés Texier.

Publié par Bob Hatteau

https://www.latins-de-jazz.com/henri-texier-revient-avec-sand-woman/

Henri Texier revient avec « Sand Woman » par Nicole Videmann | 31 janvier 2018 | Chorus, Tempo

Alchimie radieuse des alliages sonores Le contrebassiste et compositeur Henri Texier revient le 02 février 2018 avec son dernier projet « Sand Woman ». Un nouveau chapitre de son passionnant récit musical. Des titres récents côtoient des compositions anciennes qui se dotent de nouvelles couleurs. Un hommage à la femme et aux sables pillés par les hommes.

Henri Texier revient avec son tout récent projet « Sand Woman » (Label Bleu/L’Autre Distribution). Avec cet album annoncé pour le 02 février 2018, le contrebassiste aborde une nouvelle étape du chemin musical qu’il a entrepris depuis 1967. Toujours soucieux d’inventer, de renouveler son art et son inspiration il demeure aux avant-postes du jazz. Chez lui coexistent avec un équilibre qui lui appartient en propre, la dimension rythmique de son jeu, la recherche mélodique de ses thèmes et la richesse harmonique de son écriture. Sur le livret de l’album, Henri Texier affiche avec une flamme débordante sa manière de concevoir son nouveau projet. « Explorer ! Toujours explorer ! Du nouveau ! Toujours du nouveau ! Les musiciens de Jazz n’ont jamais la certitude d’en avoir fini avec une exploration. Aller plus loin, toujours plus loin mais pas forcément « au‐delà » ! Découvrir ! Toujours découvrir !…Certainement, mais pas indispensablement en des territoires nouveaux… Là, tout près, il y a toujours et encore de la musique à embrasser, pour rejouer son destin, remettre ses pas en de lointaines traces, faire apparaître des nouvelles sensations, vibrations différentes, redonner une âme à des compositions anciennes, oubliées, estompées… » Le leader conçoit le répertoire à partir d’anciennes compositions choisies dans ses disques JMS enregistrées en solo absolu et jamais jouées par ses propres groupes. Ainsi, Amir, Les Làs-Bas, Quand Tout s’Arrête et Indians imaginées dans les années 90 côtoient deux compositions récentes Hungry Man et Sand Woman.

Il propose ce matériau aux musiciens pour qu’ensemble ils improvisent, créent et élaborent un nouvel univers. Grâce à son enthousiasme, au substrat des compositions et à la combinaison des cinq talents réunis, le « Sand Quintet » parvient avec à « faire du neuf avec du vieux ».

Pour cette nouvelle aventure Henri Texier embarque avec une nouvelle équipe composée d’anciens et de nouveaux compagnons réunis à l’origine pour un concert proposé pour célébrer l’anniversaire du Festival Europa Djaz du Mans et celui du label JMS avec lequel il a enregistré ses premiers albums en solo. Après la prestation Henri Texier conçoit de prolonger le concert qui devient ainsi la première étape du projet « Sand Woman ». Sur « Sand Woman » aux côtés d’Henri Texier des musiciens de talent qu’il a choisis à dessein. Sébastien Texier (saxophone alto, clarinettes) compagnon de « bientôt toujours », Manu Codjia (guitare) qu’il retrouve après bientôt cinq ans, Vincent Lê Quang (saxophones ténor et soprano) avec lequel il a déjà échangé dans des contextes d’improvisation totale et Gautier Garrigue (batterie) dont il a suivi la carrière avec attention. Le jeu puissant du contrebassiste conserve sa richesse harmonique, sa puissance rythmique, sa modernité et son inventivité. Porteuse de respiration, la pulsation qu’insuffle Henri Texier est relayée avec swing et légèreté par le jeune Gautier Garrigue qui danse avec le tempo. Le phrasé unique et la palette sonore sans pareille de Manu Codjia propulse la musique dans ces sphères vibrantes et sidérales qu’il maîtrise à la perfection. Les timbres des saxophones de Vincent Lê Quang s’unissent avec bonheur avec les souples textures qui coulent des anches de Sébastien Texier. Tous deux font alterner flots de lave déchirée et de sages lianes caressantes. La vie imprègne les six plages de « Sand Woman ». Des alliages sonores se dégage une alchimie radieuse. Couleurs chatoyantes, contrastes exacerbés, douce sérénité, tension paroxystique. Le blues pointe son nez, le rock affleure. Les émotions se télescopent, nostalgie, colère, espoir, désir, tendresse, étonnement. De main de maître Henri Texier conduit son bateau sur de nouveaux territoires où l’on a envie d’aborder et de demeurer.

À l’occasion de la sortie de l’album « Sand Woman », le contrebassiste et compositeur Henri Texier présente son nouveau groupe au Café de la Danse le samedi 10 mars 2018 à 20h00 à Paris. Belle occasion d’écouter live, Henri Texier Sand Quintet avec Vincent Lê Quang (saxophones soprano et ténor), Sébastien Texier (saxophone alto et clarinettes), Manu Codjia (guitare) et Gautier Garrigue (batterie).

Le Souffle Bleu Le jazz et la révolution : beau programme http://soufflebleu.fr/2018/04/08/jazz‐7/

JAZZ, Henri Texier Publié le avril 8, 2018 L’ancien dans le nouveau. Et vice versa

Henri Texier a eu envie, après les concerts pour le 30e anniversaire du Label bleu, de reprendre quelques-unes de ses anciennes compositions, celles du temps de Salhani. Pour ce faire, redonner vie à ces musiques, il a structuré un nouveau groupe. Sébastien Texier est toujours au saxophone alto et clarinette et Manu Codjia à la guitare – qui semble chez lui – mais Vincent Lê Quang ajoute son saxophone ténor et son soprano aux fureurs des deux précédents pour les forcer dans des retranchements qui se sont construits jour après jour, concert après concert, comme Gauthier Garrigue sa batterie. Ce nouveau quintet pour sortir de toutes les ornières ou essayer. « Amir » semble dévoiler de nouvelles facettes, pourtant l’ensemble reste baigné dans les deux précédents albums. Les compositions anciennes y gagnent une nouvelle vigueur tout en laissant l’auditeur dans une atmosphère inchangée. Pour qui n’a pas fréquenté Henri Texier depuis ses débuts, n’est pas sensible aux changements de « feeling » de ces compositions. La cause se trouve, étrangement, dans les nouvelles compositions – « Sand Woman » qui donne aussi son titre à l’album, « Hungry Man », « Indians » – qui ne tranchent pas avec l’atmosphère des albums précédents. On attend de Texier tellement que, lorsque la rupture n’est pas évidente, la déception affleure. Il reste le plaisir. Celui d’entendre un groupe homogène capable de dépasser souvent ses propres limites pour crier au monde qu’il temps que cesse la barbarie.

Nicolas Béniès

« Sand Woman », Henri Texier, Label Bleu distribué par l’Autre Distribution.

http://www.culturejazz.fr

Henri TEXIER : « Sand Woman »

Toujours animé par la même envie de jouer sa musique et de rencontrer des musiciens pour tenter de nouveaux assemblages, Henri Texier revient avec un superbe quuintet. À bien y regarder, on retrouve naturellement le fiston, Sébastien Texier en élément constant et Manu Codjia, déjà présent dans des projets précédents. Les nouveaux arrivés sont Vincent Lê Quang, décidément très sollicité (il est aussi avec Daniel Humair ces temps-ci) et Gautier Garriguue, excellent batteur qui a tout de suite fait la paire avec Mr Henri. La bonne idée, c’est de reprendre de vieilles compoositions quui reprennent ainsi un sacré coup de jeune (« Amiir » par exemple, reprise de l’album éponnyme (1976) comme « Quand tout s’arrête »). Il fallait bien un peu de nouveauté avec Sand Woman et Hungry Man écrites plus récemment. Un assemblage qui compose un bel ensemble : l’univers est familier mais l’approche s’est renouvelée et ça, on apa précie ! Considérant l’esprit qui règne dans cette formation, la compllicité entre Vincent Lê Quang et Sébastien Texier, la rage de jouer de Manu Codjia, le présence rythmique de Gautier Garrigue, Henri Texier peut être satisfait. Il tient là une de ses meilleurs formations depuis plusieurs années.

> Label Bleu - LBLC6728 / L’Autre Distribution

Henri Texier : contrebasse, commpositions / Vincent Lê Quang : saxophones ténor et soprano / Sébastien Texier : saxophone alto, clarinettes / Manu Codjia : guitare / Gautier Garrigue : batterie.

01. Amir / 02. Sand Woman / 03. Hungry Man / 04. Indians / 05. Les Là-Bas / 06. Quand tout s’arrête // Enregistré à Amiens en octobre 2017.

. wikipedia.org/Label_Bleu . wikipedia.org/Henri_Texier . maitemusic.com/Henri-Texier

Henri Texier, Sand Woman ; Gildas Boclé, So In Love ; Jacky Molard 4tet, Mycélium : trois jazzmen bretons dans les cordes !

13 février 2018, par Alain Lambert ——

Mon premier est un contrebassiste incontournable de la scène jazz qu'il anime depuis des décennies. Son avant-dernier album, un live pour fêter ses cinquante ans de carrière était plutôt décevant. Mais Sand Woman (Label Bleu 2018), sorti début février, retrouve le feeling habituel, l'art des mélodies arrangées et des longues impros imaginatives. Henri Texier et son fils Sébastien, aux clarinettes et au sax alto, sont depuis un moment le noyau stable, auquel s'adjoignent les nouveaux, Vincent Lê Quang aux ténor et soprano, Manu Codja à la guitare et Gautier Garrigue à la batterie. Si Sand Woman et Hungry Man sont des compositions récentes, la bonne idée est d'y ajouter Indians, de l'époque de l'Azur 4tet, aussi des compositions jouées en solo du temps du vinyle : Amir, Les Là-Bas, Quand tout s’arrête qu'il est captivant de redécouvrir sous ces nouveaux atours, guitare ondoyante, saxs profonds, clarinette volubile, emportés par la basse et la batterie, tout en laissant le temps et sans jamais lasser.

À retrouver en live le 10 mars, au Café de la Danse, à Paris, le 5 avril, à Amiens, le 26 mai, à Etrechy et le 29 mai, à Sénart. Musiculture Le Site Des Musiques Métissées et Urbaines http://www.musiculture.fr/texier/

TEXIER

Posted on 13 février 2018 by christophe

Henri Texier est un parisien de souche. Il a commencé sa carrière à l’âge de quinze ans dans des clubs de la capitale comme pianiste. Rapidement, il se tourne vers la bass pour jouer avec le groupe de Jef Gilson.

Lecteur audio http://www.musiculture.fr/wp-content/uploads/2018/02/06-Quand-tout-sarrête.mp3

Cette expérience le met en contact avec le batteur Daniel Humair. Ensemble, ils deviennent la meilleure section rythmique de la France des années 1960. Très vite, ils tournent avec les stars américaines du jazz telles Bud Powell, Donald Byrd, , Dexter Gordon et Chet Baker.

En 1968, Texier et Humair sont rejoint par le pianiste Martial Solal. Le trio travaille avec le saxophoniste Lee Kunitz. La même année, Texier forme le groupe “European Rhythm Machine” avec Woods, Humair, et .

Dans les années 1970, il prend le temps d’apprendre le oud, la flûte et le violon ainsi que les percussions. Le monsieur se met également au chant. A son retour, il officie régulièrement aux côtés de Louis Sclavis et d’Aldo Romano. En 1986, il entreprend une relation fructueuse avec le label “Label Bleu”.

Dans les années 1990, son fils Sébastien rejoint la formation du papa assurant souvent la clarinette. On le retrouve régulièrement sur les terres d’Afrique Du Nord. A la fin des années 2010, ce formidable contrebassiste est connu et reconnu pour son style unique loin des formats et des sons imposés par les américains. En juin 2001, il était fait chevalier de la légion d’honneur.

2018, année de “Sand Woman”. Six titres dont cinq au dessus des dix minutes. Un jazz tendu, dense et terriblement groovy. A la façon d’un Prince sur N.E.W.S., Texier se donne du champs, de l’espace pour mettre en avant ses musiciens et la liberté de jouer. Parfait pour les délires psyché du formidable Manu Codjia, pour les ballades cuivrées de Vincent Lê Quang et du fils, idéale pour les balayages et les solos du torride Garrigue. Le jazz, c’est la liberté, l’improvisation. 10, 12 minutes, pas mal pour s’exprimer en studio.

La musique de Texier est insaisissable, libre, chaude. Une belle relecture de titres anciens et rares toujours aussi bons à écouter.

Henri Texier “Sand Woman” (2018, Label Bleu / L’Autre Distribution)

www.ojazz.fr

Janvier 2018

Henri Texier sort un nouvel album, et c’est toujours une fête de jazz ! Il y reprend quatre anciens morceaux et les complète avec deux nouveaux thèmes. Qui sont tout à fait dans le style de ce qu’il a toujours fait : des mélodies carrées et très affirmées se développant dans des chorus divers et plus libres, mais qui gardent la couleur d’origine. Son jeu reste d’une finesse et d’une efficacité redoutable. Sur “Hungry Man”, par exemple, il est continuellement présent et pourtant discret, il galope avec une énergie réjouissante et donne le tempo sans faillir au long de ces presque onze minutes ! Cette nouvelle composition, comme Sand Woman qui donne son titre à l’album, offrent à ses partenaires de merveilleuses occasions de jouer. Texier a toujours eu le sens de l’équipe. Manu Codjia lance son jeu clair et brillant, et se retrouve parfois à l’unisson avec la contrebasse. Les deux soufflants, Sébastien Texier à l’alto et à la clarinette, et Vincent Lê Quang au ténor et soprane, se glissent magnifiquement dans ce cadre structuré proposé par le compositeur. Le lent balancement d’“Indians”, par exemple, un morceau créé dans les années 90 et joué maintes fois avec d’autres compagnons, notamment Sclavis, débouche sur d’autres développements qui conservent cette puissance originelle de l’écriture du thème. Quant à Gautier Garrigue à la batterie, il assure un soutien inconditionnel à cette musique très forte. Six morceaux, six ambiances sur un écran de cinémascope qui nous racontent des histoires émouvantes et profondes, puisque les musiciens “rejouent leur destin”, comme dit Texier sur la pochette. BC (Label Bleu/L’Autre Distribution) Les chroniques de HiKo "MUSIC CREATES ORDER OUT OF CHAOS" (Yehudi Menuhin)

https://les‐chroniques‐de‐hiko.blogspot.fr/2018/02/henri‐texier‐sand‐woman‐label.html

Mardi 13 février 2018

Henri Texier - Sand Woman (Label Bleu/L'Autre Distribution)

Le patron Henri Texier, contrebassiste incontournable de la scène jazz hexagonale et européenne depuis plus de 40 ans, nous revient avec un nouvel opus intitulé Sand Woman. Il a choisi pour ce dernier de jouer d'anciennes compositions, extraites de ses disques JMS, label emblématique des années 70 fondé par le producteur et éditeur Jean-Marie Salhani. A l'époque, ces pièces avaient été enregistrées en solo et depuis elles n'ont jamais été jouées par ses propres groupes. En plus de ces titres oubliés ou méconnus, comme "Amir", "Les Là- Bas" et "Quand Tout s’Arrête", figurent "Indians", imaginé dans les années 90 et deux compositions plus récentes : le blues accrocheur et vibrant "Hungry Man" et le titre qui donnera son nom à l'opus, "Sand Woman". Repensés et réarrangés pour ensuite ressusciter par la grâce d'une dream team de haut vol, ces 6 moments de vie nous livrent le secret de longévité d'un grand Monsieur du swing et de la note bleue, sans cesse en expédition, en exploration, en quête d'une esthétique devenue sa marque de fabrique, alliant la dimension rythmique de son jeu, la recherche mélodique de ses thèmes et la richesse harmonique de son écriture.

Entouré d'amis de longue date, de partenaires réguliers, d'acolytes virtuoses - le guitariste Manu Codjia, les saxophonistes Vincent Lê Quang puis Sébastien Texier (fils de...) et le batteur Gautier Garrigue - Henri Texier revient sur son propre passé afin de mieux le confronter au présent. Pour autant, il ne tombe à aucun moment dans le piège d'une remise en question brutale de son héritage, ou dans celui d'un exercice qui consisterait à aligner de simples reprises plates, vides et dépourvues de sens... Une belle leçon de jazz!

https://elektrikbamboo.wordpress.com/2018/01/05/henri-texier-sand-woman-label-bleu/

HENRI TEXIER « SAND WOMAN » (LABEL BLEU)

Après le disque « Concert 30 ans » qui fêtait l’anniversaire de Label Bleu, le contrebassiste Henri Texier s’est remis au travail et publie aujourd’hui ce « Sand woman » en quintet. Parmi les musiciens qui l’accompagnent on retrouve l’excellent guitariste Manu Codja (déjà présent sur « Concert 30 ans »), Vincent Lê Quang (saxes ténor et soprano), Sébastien Texier (sax‐alto et clarinettes) et Gautier Garrigue (batterie).

Henri Texier a choisi de puiser dans sa discographie sur le label JMS (de 1975 à 1979) des titres qu’il souhaitait réactualiser et auxquels il voulait « redonner une âme » (sic). On retrouve ainsi 3 morceaux : « Amir », « Les là‐bas » et « Quand tout s’arrête » complètement transformés, tels le fameux « Amir » qui passe des 4’04 d’origine à 12’06… Inutile de préciser qu’il ne s’agit pas de remplissage mais d’un vrai travail de création en toute liberté.

L’album comporte également un titre imaginé dans les années 90 ainsi que deux autres écrits récemment. Au total plus d’une heure d’une musique intense et riche, où les interventions de chacun sont un vrai régal. Écoutez le solo de guitare aérien et lumineux de Manu Codjia sur « Amir » ou sur le très bluesy « Hungry man »… ou le solo de batterie de Gautier Garrigue sur « Les là‐bas ». Quant au feeling et au toucher d’Henri Texier avec son instrument fétiche, ils illuminent littéralement l’ensemble. B.J

Sortie 2 février 2018

Music'Actu

Mes découvertes et coups de cœur dans l'actu CD

http://music‐actu.over‐blog.com/2018/02/henri‐texier‐sand‐woman.html

Texier, label de qualité !

Dans cet album, le contrebassiste Henri Texier reprend en petite formation (avec Vincent Lê Quang : saxophones ténor et soprano, Sébastien Texier : saxophone alto et clarinettes, Manu Codjia : guitare et Gautier Garrigue : batterie) d'anciennes compositions enregistrées précédemment. Comme toujours avec ce maître du jazz, on ne s'ennuie pas une seconde ! Des solos succulents de la part de musiciens inspirés dans des morceaux à la durée permettant à chacun de s'exprimer aisément, un sens développé du rythme et de la composition, de la variation et des combinaisons de timbres et une magnifique entente entre d'excellents instrumentistes à la musicalité exemplaire, voilà les ingrédients d'un album des plus réjouissants ! Henri Texier et ses complices nous embarquent dans un jazz de qualité, musical, inventif et coloré. Un régal !

Paru le 2 février 2018 - Rayon Jazz

Pour écouter l'album sur Deezer (en entier et gratuitement après inscription ou en extraits de 30 secondes après avoir fermé la fenêtre apparaissant après le premier titre écouté):

http://lejarsjasejazz.over-blog.com/2018/01/henri-texier-sand-woman.html

Henri Texier " Sand Woman " Publié le 30 janvier 2018 par Guillaume Lagrée

Henri Texier " Sand Woman " Label Bleu Sortie le vendredi 2 février 2018

Le Sand Quintet est composé de: Henri Texier: contrebasse, compositions, direction Sébastien Texier: saxophone alto et clarinettes Vincent Le Quang: saxophones ténor et soprano Manu Codjia: guitare électrique Gautier Garrigue: batterie

Concerts de sortie Samedi 10 mars 2018, Paris, Le Café de la Danse (Sand Quintet) Samedi 17 mars 2018, Le Perreux (94), Centre culturel (Hope Quartet) Samedi 31 mars 2018, Paris, Maison de la Radio, (Sky Dancers 6) Jeudi 5 avril 2018, Amiens (80), Maison de la Culture (Sand Quintet) Vendredi 6 avril 2018, Paris, Cinéma Balzac, Sand Quintet sur scène suivi du film " Portrait d'Henri Texier " de Jean-Pierre Zirn (2017. 51'). Samedi 19 mai 2018, Sénart (77), Théâtre, ( duo Henri & Sébastien Texier) Samedi 26 mai 2018, Etrechy (91), Salle Jean Monnet (Sand Quintet) Mardi 29 mai 2018, Sénart (77), Théâtre, ( Sand Quintet) Dimanche 10 juin 2018, Rouen (76), Opéra (Sky Dancers 6)

Lectrices inspectrices, lecteurs enquêteurs, cessez de chercher. Henri Texier est retrouvé! Le poète, le conteur, l'irréductible Breton barde, le mage de la contrebasse est ressuscité. Tel le phénix, il renaît de ses cendres. Comment a t-il fait? Il s'est replongé dans ses deux premiers albums enregistrés en solo dans les années 1970 pour Jean-Marie Salhani " Amir " (1976) et " Varech " (1977). Il s'agit de morceaux cultes que l'on apprend aux élèves des écoles et des conservatoires, aux sages, aux singes et aux petits enfants: " Amir " (1), " Les là-bas " (5), " Quand tout s'arrête " (6). Il y ajoute une composition clef des années 1990 " Indians " (4) et deux compositions récentes " Sand Woman " (2) qui a donné son nom à l'album et au groupe et inspiré la pochette de l'album (un collage de Jacques Prévert) et " Hungry Man " (3). Pour revisiter 5 décennies de création en leader, Henri Texier s'est entouré de complices anciens et nouveaux. D'abord, Sébastien Texier avec qui il joue depuis sa naissance puisque c'est son fils. Puis Manu Codjia, guitariste polymorphe, avec qui il joue depuis plusieurs années. Deux nouveaux venus: Vincent Le Quang qui passe ses diplômes de Maître du Jazz en France en étant adoubé par les Grands Anciens. Après Daniel Humair, Henri Texier. Enfin, un batteur jamais sec et toujours coloré, Gautier Garrigue.

Dès les prremières notes, vous entrez dans un univers beau, simple et authentique. Celui d'Henri Texier. Que ça fait du bien! La maîtrise techniquue est touujours au service de l'histoire qu'ils vous racontent. L'album entier est une invitation au vooyage. Il suffit de lire les titres des morceaux, de se laisser prendre par la musique. Le fameux ostinato de basse d' "Amir " repris paar un quintette avec batterie, guitare et deux souffleurs: Whaouh! Le groove de " Les Là-bas " vous emmène tellement loin que ce n'est pas racontable. J'ai une affection paarticulière pour " Quand tout s'arrête ". Un album doit vous capter dès le premier morceau, vous garder les morceaux suivants et vous donner envie d'y revenir avec l'envoi final. Et là, quel envoi! C'est majeestueux et renversant de beauté et de simplicité. Enfin, simmple. Simple par cette mélodie où se reconnaît le conteur génial qu'est Henri Texier. Simple parce que ce sont de grands musiciens qui, comme les grands savants, rendent simmples les choses commplexes alors que mauvais musiciens et mauvais savants, comme les Shadok, rendent commplexes les choses simmples. Bref, vous l'aurez compris, lectrices enquêtrices, lecteurs inspecteurs, l'album " Sand Woman " d'Henri Texier m'a ébloui. Je l'ai écouté une bonne dizaine de fois avant d'écrire cette chronique et jee cesserai de l'écouter quand jee serai devenu sourd ce qui ne m'arrivera jamais, je l'espère. Pour illustrer cette chronique, je vous propose, lectrices inspectrices, lecteurs enqn uêteurs, en audio, la version originale de " Les là bas " sur l'album " Varech " (1977) d'Henri Texier enregistré en solo puis, en vidéo, la présentation de l'album " Sand Woman " (2017), sujet de cette chronique. Elle commence par une version de " Les là bas " que vous pourrez comparer aussi avec celles sammplées par Bonobo et Chinese Man.

La photographie d'Henri Texier et de Manu Codjia est l'œuvre de l'Incontournable Juan Carlos HERNANDEZ. Toute utilisation de cette œuvre sans l'autorisation de son auteur constitue une violation du Code de la propriété intellectuelle passible de sanctions civiles et pénales.

Henri Texier et Manu Codjia vus par Juan Carlos HERNANDEZ

http://lejarsjasejazz.over-blog.com/2018/03/henri-texier-sand-quintet-emerveille-le-cafe-de-la-danse.html

Henri Texier Sand Quintet émerveille le Café de la Danse Publié le 17 mars 2018 par Guillaume Lagrée

Henri Texier Sand Quintet Le Café de la Danse Paris. Samedi 10 mars 2018. 20h Concert de sortie de l'album " Sand Woman "

Henri Texier: contrebasse, compositions, direction Gautier Garrigue: batterie Manu Codjia: guitare électrique Sébastien Texier: saxophone alto, clarinettes Vincent Le Quang: saxophones ténor et soprano

L'après-midi s'est terminée par la victoire du XV de France contre le XV d'Angleterre dans le Crunch. La soirée commence par un concert d'Henri Texier. C'est décidément une belle journée comme le reconnaît mon voisin Alex Dutilh, gentil organisateur et animateur de Open Jazz sur France Musique.

Ca commence sans un mot. Groupé. Fidèle au thème. Clarinette basse et sax soprano. La rondeur de la contrebasse, la sécheresse de la batterie jouée aux baguettes, l'acidité du soprano, tout colle. Les souffleurs s'effacent pour laisser place à la griffe de la guitare. Premier solo du Patron. C'est une de ses chansons sans parole qui m'enchantent. Le groupe a commencé par les deux compositions nouvelles de l'album " Sand Woman " et " Hungry Man "

Nous remontons dans le temps avec une composition des années 1990 " Indians ". Sébastien Texier passe au sax alto. Ca vrombit derrière, grogne et gémit devant. Ca s'énerve pour produire un Free Jazz bruyant et brouillon qui ne m'impressionne pas. Heureusement, ça se calme en deux notes de contrebasse. Clarinette et sax soprano entonnent cette complainte élégante pour un peuple spolié et massacré, les Indiens d'Amérique du Nord. Avec sa barbe, son bonnet, ses baskets, tous blancs, Henri Texier fait de plus en plus Sage de la Montagne. Il mène la jeune garde sous sa bienveillante férule.

PAUSE

Pendant la pause, la sono nous diffuse des œuvres du Maître d'Henri Texier, Charles Mingus (1922-1979).

Reprise avec " Les là bas ", composition enregistrée en solo en 1976 et reprise des décennies après par les DJ Bonobo et Chinese Man. Ca pulse sévèrement. Une onde puissante nous emporte très loin, vers les là bas.

Henri Texier en a marre de jouer du Henri Texier. Pour changer, une composition d'un des héros d'Henri Texier, Sonny Rollins, " The Bridge " (album culte de 1962). C'est bien le thème avec toute sa puissance. Manu Codjia ne copie pas Jim Hall pas plus que Vincent Le Quang Sonny Rollins.

Mes notes, prises dans l'obscurité de la salle, au Café de la Danse, sont illisibles. Ma chronique cesse donc ici. Une musique si riche et si belle parle d'elle même.

En rappel, " Quand tout s'arrête ", conclusion parfaite de l'album " Sand Woman ". Puis un petit air léger et joyeux pour la route.

Bref, vous l'aurez compris, lectrices contre, lecteurs basse, Henri Texier avec son Sand Quintet fait son propre bilan de 5 décennies de carrière en meneur de jeu, avec de jeunes musiciens et il continue à conter et enchanter. D'autres concerts suivront au printemps et à l'été 2018. Ne manquez ce groupe que sur avis médical contraire.

EMISSIONS et PLAYLISTS RADIOS

PARTENARIAT

LES GRANDS ENTRETIENS Du 16 au 20 avril 2018 de 13h à 13h30 Entretiens menés par Nathalie Piolé

EMISSION « Open Jazz » Henri TEXIER invité d’Alex Dutilh er 1 février 2018

LE 7H43 de Nicolas DEMORAND

Emission Deli Express Henri Texier, invité le 12 février 2018

Emission « Jazz’Lib » Henri Texier invité en direct le 15 mars

Emission « Opus Jazzy » Henri Texier invité

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‐ France Bleu RCFM / Emission « Arrivée d’air chaud » (20) ‐ Radio Déclic / Emission « Jazz Time » (54) ‐ Radio Campus Lille / Emission “Jazz à l’âme » (59) ‐ Radio Campus Lille / Emission “El Barrio Jazz » (59)

‐ RGB 99.2 / Emission « Un ziste et un zet de jazz » (Ile de France) ‐ RCV / Emission « My favorite things » (59) ‐ Déclic Radio / Emission « Déclectic Jazz » (07) ‐ Judaïques FM / Emission « Jazzpirine du 18/9 (Ile de France) ‐ La Boucle 95.4 / Playlist (78) ‐ Radio Fidélité / Emission “Jazz à tous les étages » (53) ‐ RDWA / Playlist (26) ‐ Radio Boomerang / Emission « Millésime Jazz » (59) ‐ Côté Sud FM 90.3 / Emission « Les Cats se rebiffent» (40) ‐ W3Bluesradio.com / Emission « Birdland » ‐ Radio Côteaux / Playlist jazz (32) ‐ Radio Transparence / Playlist jazz (09) ‐ Fréquence K / Emission « Jazz Attitude » de Sir Ali (06) ‐ Radio PAC / Emission « Jazzez‐vous » (19)

‐ Celtic FM/ Playlist (29) Commentaires d’écoute Il n'aura suffi que de quelques notes pour nous permettre de nous immiscer avec délectation dans ce nouvel opus du gars Henri. Parfaitement soutenu par des complices au top de leur forme il nous apporte, une fois de plus, la preuve indubitable de son immense talent. C'est l'intervention éblouissante de Manu Codjia qui, le premier, sonne la charge et tire la barre vers les sommets. Relayées par des cuivres rutilants et posées sur un socle batterie‐ contrebasse cumulant tonicité et velouté, ces compositions nous permettent, une fois de plus, de mesurer la technique de Maître Texier. à tel point que la longueur de tous ces titres ne crée aucune interférence tant notre complète immersion dans ce concept est acquise dès les toutes premières secondes. Car rien dans cet album n'est superflu, tout étant magistralement tiré au cordeau. De quoi étancher notre soif de sonorités mélodieuses du fait d'une instrumentation fine et ciselée bénéficiant de la verve d'un tempo vivifiant. C'est donc un disque incandescent qui met en valeur, à tour de rôle, la dextérité de chaque intervenant mise au service d'une bien chaleureuse complicité. Un régal pour bien terminer l'année et envisager de bien commencer la nouvelle. A l'issue d'une belle triple écoute nous avons plébiscité, en particulier, les titres 3, 5, 6 mais c'est surtout le 1 que nous plaçons résolument en tête de gondole.

Les grands entretiens du lundi au vendredi de 13h03 à 13h30

Le contrebassiste Henri Texier évoque son parcours personnel et musical avec la productrice Nathalie Piolé.

Lundi 16 avril 2018 27 min https://www.francemusique.fr/emissions/les-grands-entretiens/henri-texier-1-5-60286

Henri Texier, "Je suis un pur produit de la SNCF et du service public" (1/5)

Fils de cheminot, c'est durant son enfance aux Batignolles qu'Henri Texier découvre la musique très jeune et en particulier le jazz grâce à son oncle. Une véritable révélation ! C’est d’abord par le piano qu’il apprend la musique. Puis, il sillonne Paris la nuit pour écouter ses premiers concerts...

Henri Texier, © Philippe Marchin

Mardi 17 avril 2018 27 min https://www.francemusique.fr/emissions/les-grands-entretiens/henri-texier-contrebassiste-2-5- 60455 Henri Texier, "Je me sens en osmose avec le son de la contrebasse" (2/5) A 16 ans, Henri Texier ressent une émotion incroyable lorsqu'il découvre la contrebasse. Il apprend seul cet instrument qui ne le quittera plus. Au Blue Note, il fait ses premiers remplacements, puis accompagne rapidement ses idoles et ses héros, ces "maîtres du temps" qu'il admire !

Henri Texier, © Philippe Marchin

Mercredi 18 avril 2018 27 min https://www.francemusique.fr/emissions/les-grands-entretiens/henri-texier-il-n-y-a-pas-de-jazz-s-il- n-y-a-pas-de-resonances-africaines-3-5-60545 Henri Texier, "Il n’y a pas de jazz s’il n’y a pas de résonances africaines" (3/5)

Lorsque Henri Texier rencontre , le trompettiste lui donne les clefs pour ouvrir de nombreuses portes musicales. Toujours à la recherche d’équilibre de cette musique qui doit se fabriquer toute seule, les musiciens de jazz sont avant tout des passeurs, des sculpteurs de temps qui passe...

Henri Texier, © Philippe Marchin

Jeudi 19 avril 2018 27 min https://www.francemusique.fr/emissions/les-grands-entretiens/henri-texier-j-etais-tres-content-qu-il- y-ait-mai-68-c-etait-une-vraie-liberation-necessaire-4-5-60525

Henri Texier, "J’étais très content qu’il y ait eu Mai 68. C’était une vraie libération, nécessaire !" (4/5)

A l'armée, le contrebassiste apprend le tuba. Durant plusieurs mois, il alterne entre la caserne et le club Le Caméléon la nuit. En 69, direction les Etats-Unis pour une tournée exceptionnelle avec tous les plus grands jazzmen ! Puis, sort son 1er disque en solo en 76 : une véritable renaissance !

Vendredi 20 avril 2018 27 min https://www.francemusique.fr/emissions/les-grands-entretiens/henri-texier-la-musique-de-jazz-est- toujours-si-vivante-5-5-60515

Henri Texier, "La musique de jazz est toujours si vivante" (5/5)

Dans ce dernier volet, Henri Texier se confie avec émotion sur ses tournées en Afrique. Ces voyages bouleversants l’accompagnent encore aujourd’hui, comme un retour aux sources de la musique de jazz. La contrebasse reste encore un objet magique à ses yeux, qui contient encore bien des secrets.

https://www.franceinter.fr/emissions/le‐7h43/le‐7h43‐13‐avril‐2018

LE 7H43 vendredi 13 avril 2018 par Nicolas Demorand Henri Texier, va, vis et deviens

Vous connaissez peut-être cette figure incontournable du jazz, le grand Henri Texier.

Plongé dans le chaudron du free jazz français à la fin des années 60 et toujours là, 50 ans plus tard, toujours à la pointe et à l’avant-garde, derrière sa contrebasse.

Mais comment devient-on bassiste de jazz, quand on est issu d’un milieu populaire et qu’on est autodidacte ? Ecoutez chez nos cousins de France Musique, la réponse d’Henri Texier : du jazz à l’actualité politique et sociale.

Extrait

« Henri Texier, va, vis et deviens », les Grands Entretiens de France Musique par Nathalie Piolé, à écouter toute la semaine prochaine, de 13h à 13h30

EN PARTENARIAT AVEC

https://www.francemusique.fr/evenements/sortie‐cd‐henri‐texier‐sand‐woman Sortie CD : Henri Texier - Sand Woman Sortie le 2 février chez Label Bleu/L'autre distribution.

Henri Texier - Sand Woman

Le 1er février à 18h00, Henri Texier sera l'invité d'Alex Dutilh dans Open Jazz à l'occasion de la sortie de ce disque !

EMISSION 01/02/2018 Open jazz L'actualité du jazz : Henri Texier, gravé dans le sable "Explorer ! Toujours explorer ! Du nouveau ! Toujours du nouveau ! Les musiciens de Jazz n’ont jamais la certitude d’en avoir fini avec une exploration. Aller plus loin, toujours plus loin mais pas forcément « au‐delà » ! Découvrir ! Toujours découvrir !... Certainement, mais pas indispensablement en des territoires nouveaux… Là, tout près, il y a toujours et encore de la musique à embrasser, pour rejouer son destin, remettre ses pas en de lointaines traces, faire apparaître des nouvelles sensations, vibrations différentes, redonner une âme à des compositions anciennes, oubliées, estompées…

Pour ce nouvel album j’ai donc choisi, dans mes disques JMS, des compositions jamais jouées par mes propres groupes, enregistrées en solo absolu il y a plus de quarante ans : Amir, Les Là‐Bas, Quand tout s’arrête ; "Indians" imaginée dans les années 90 et deux compositions récentes : Hungry Man et Sand Woman. À l’occasion d’un concert qui m’a été proposé pour célébrer les anniversaires du Festival Europa Jazz du Mans et de mon premier label JMS, j’ai imaginé de réunir une nouvelle formation.

Pour m’embarquer dans cette nouvelle aventure j’ai pensé à Sébastien Texier compagnon de « bientôt toujours », à Manu Codjia, l’un des plus grands musiciens que je connaisse et que je retrouve après bientôt cinq ans, à Vincent Lê Quang et Gautier Garrigue. Après avoir joué quelques fois avec Vincent Lê Quang dans un contexte d’improvisation totale à l’invitation d’Aldo Romano, j’ai été très sensible à sa manière d’aborder la Musique de Jazz avec beaucoup de sérénité mais aussi de passion et de densité, de plus, j’ai tout de suite entendu que les timbres de ses saxophones participeraient de belles textures avec les anches de Sébastien Texier et la palette sonore de la guitare de Manu Codjia. Il m’a semblé que s’appeler « Garrigue » ne pouvait pas faire de vous un musicien sans inspiration ! Attiré par son nom, j’ai suivi le parcours de Gautier dans la presse au fil de diverses programmations et finalement je suis allé l’écouter… Manu Codjia, ayant joué avec lui, me confirma que stylistiquement Gautier Garrigue conviendrait à ma manière d’imaginer la musique et dès la première session je fus convaincu par sa « respiration rythmique », le son, sa manière de danser « sur la crête des vagues du tempo », sa « légèreté profonde » et son swing souple et intense."

Henri Texier

« SAND QUINTET » Henri Texier, contrebasse et compositions Vincent Lê Quang, saxophones ténor et soprano Sébastien Texier, saxophone alto et clarinettes Manu Codjia, guitare Gautier Garrigue, batterie

CONCERTS 12 janvier 2018 PÉRIGUEUX ‐ Théâtre l’Odyssée (Sky Dancers 6) 23 janvier 2018 VIENNE ‐ Le Manège (Sky Dancers 6) 10 mars 2018 PARIS ‐ Le Café de la Danse (SAND 5tet) / Concert de lancement parisien 17 mars 2018 LE PERREUX ‐ Centre Culturel (Hope 4tet) 31 mars 2018 PARIS ‐ Maison de la Radio (Sky Dancers 6) 5 avril 2018 AMIENS ‐ Maison de la Culture (SAND 5et) 19 mai 2018 SENART – Théâtre (Duo Henri Texier et Sébastien Texier) 26 mai 2018 ETRECHY – Salle Jean Monet (SAND 5et) 29 mai 2018 SENART – Théâtre (SAND 5et) 10 juin 2018 ROUEN ‐ Opéra (Sky Dancers 6) OPEN JAZZ

PAR ALEX DUTILH DU LUNDI AU VENDREDI DE 18H00 A 19H00

Jeudi 1 février 2018 L'actualité du jazz : Henri Texier, gravé dans le sable En avant-première, « Sand Woman » de Henri Texieer qui paraît le 02 février chez Label Bleu / l'Autre Distribution, en partenariat avec France Musique.

Vincent Lê Quang, Manu Codjia, Henri Texier, Gautier Garrigue, Sébastien Texier,

© Sylvain Gripoix

Au sommaire aujourd'hui

 Henri Texier invité d'Alex Dutilh  10 CD dédicacés à gagner en répondant correctement à la question posée par Alex Dutilh. Cliquez sur "contactez-nous" et laissez vos nom, prénom et adresse postale. 1 CD pour les 10 premières bonnes réponses. Bonne chance !

Deli Express lundi 12 février 2018

Henri Texier - Sand Woman

Le contrebassiste Henri Texier revisite des compositions vieilles de plus de quarante ans, des titres imaginés dans les années 90 et des morceaux plus récents, sur son nouvel album, "Sand Woman" (paru chez Label Bleu).

Une nouvelle aventure gravée en quintet avec Vincent Lê Quang (sax ténor & soprano), Sébastien Texier (sax alto & clarinettes), Manu Codjiia (guitare) et Gautier Garrigue (batterie).

Avant son concert, le 10 mars au Café de la Danse, Henri Texier s'installe à la table de Deli Express.

Jean-Charles Doukhan tous les jours entre 12h et 13h

http://www.radio16.net/

CHRONIQUE de Laurent BONNEFOY « Only Jazz » Lundi 29 Janvier – 20H00 « Sand Woman » ‐ Henri Texier – Label Bleu

Cette semaine, c’est avec l’infatigable contrebassiste Henri Texier que je vous propose de me suivre à la découverte d’un nouvel album intitulé « Sand woman », nouveau voyage mêlant exotisme et découverte de nouveaux territoires musicaux et puisant sur des reliques des années JMS jamais exploitées jusqu’alors… Et là, on se dit, il était temps…Car, en redonnant une âme à quelques morceaux, pour le coup, bien revisités, il nous montre une fois de plus la capacité qu’il a s’adapter aux époques laissant penser que sur lui, le temps n’a pas de prise. On se régale toujours avec ce jeu assuré qui s’impose comme un guide pour la bande musiciens qui l’accompagnent, du fiston Sébastien, très inspiré à l’alto et à la clarinette, fidèle parmi les fidèles à Vincent Lê Quang, au ténor et au soprano, choisi par Henri Texier pour sa manière de jouer et d’aborder la musique, mais aussi le batteur Gautier Garrigue qui accompagnait David Enhco sur son dernier album « Horizon » et sur lequel Texier ne tarit pas d’éloge, enfin l’excellent guitariste Manu Codja qui nous gratifie de quelques envolées lumineuses…

Un quintet innovant où se mélangent qui montre également anciens compagnons de route et nouveaux venus tous unis autour d’un projet privilégiant inventivité et enthousiasme à toute épreuve. Explorer encore et toujours, tel est le crédo d’Henri Texier, soliste hors pair, compositeur citoyen du monde, qui fêtait ces jours‐ci ses 73 ans et qui reste, pour les jeunes générations, un modèle de longévité et de persévérance. Côté morceaux, six titres simplement pour une grosse heure de musique, les trois puisés dans les années 75 à 80, Texier enregistrant alors pour JMS, « Indians » imaginé dans les années 90 et deux nouvelles compositions « Hungry Man » et « Sand woman », titre éponyme d’un album résolument tourné vers la nature et hommage appuyé à la femme… Henri Texier officie en maître en laissant à ses acolytes le plaisir de jouer une musique ouverte, s’appuyant sur l’expérience des uns et des autres, pour offrir, au final, un voyage musical comme on les aime…

« Sand Woman », le nouvel album d’Henri Texier et son Sand Quintet, qui sort cette semaine chez Label Bleu.