Syndicat Intercommunal pour l’Aménagement et l’Entretien du Bassin du Ru d’Ancoeur Siège social : Mairie 77720

Le Ru de Bouisy à la limite communale entre Blandy-les-Tours et

Dossier de demande de Déclaration d’Intérêt Général pour la restauration et l’entretien du Ru de Bouisy et du Ru du Goulot à Moisenay et Blandy-les-Tours

Version 2 AFFAIRE n°14-13 Mars 2015

Etude réalisée pour :

le Syndicat Intercommunal pour l’Aménagement et l’Entretien du Bassin du Ru d’Ancœur

Siège social : Mairie 77720 Mormant Adresse bureaux : 4, rue Guilloteaux – BP 10012 – 77722 Mormant Cedex Tel : 01 64 25 15 16 ou 06 84 07 88 03 Fax : 01 64 25 98 61 e-mail : [email protected]

par :

Bureau d’études Eau Environnement S.A.S. au capital social de 10 000 € Siège social : 8, rue de la Ravière, Les Poulets, 89240 PARLY, Tel : 09.72.38.70.31 Mail : [email protected] Site internet : www.hydrosystemes.fr

Ingénieur chef de projet : Vincent PICHOT, Ingénieur Hydrobiologiste (visite sur site et validation du dossier)

Version Date Intitulé (corrections, compléments) Rédaction Lecture Validation

1 26/11/2014 Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot VP AEEP VP Prise en compte des remarques des différents 2 25/03/2015 partenaires (AESN, CG77, DDT77, ONEMA, VP AEEP VP Fédération de la Pêche 77

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 2 Table des matières

1. Contexte et but de la demande ...... 5 2. Rappel de la procédure ...... 7 3. Présentation du maître d’ouvrage ...... 9 3.1. Historique et composition du syndicat ...... 9 3.2. Statuts et missions du syndicat ...... 11 3.3. Le réseau hydrographique de compétence du syndicat ...... 11 3.4. Travaux d’aménagement déjà réalisés par le syndicat ...... 11 3.5. Travaux d’entretien déjà réalisés par le syndicat ...... 13 3.6. Programme pluriannuel d'entretien du ru d'Ancœur et de ses affluents (juin 2000) ...... 14 3.6.1. Objectif ...... 14 3.6.2. Historique ...... 14 3.6.3. Définition des secteurs annuels ...... 15 3.6.4. Détail des travaux ...... 17 4. Présentation de la zone d’étude ...... 18 5. Caractéristiques des cours d’eau et du bassin versant ...... 19 5.1. Le bassin versant du ru d'Ancœur ...... 19 5.2. Présentation du ru et de ses affluents ...... 20 5.2.1. Réseau hydrographique ...... 20 5.2.2. Aspect hydrogéologique ...... 22 5.2.3. Hydrométrie ...... 22 5.2.4. Qualité des cours d’eau ...... 24 5.2.5. Aspect réglementaire ...... 28 5.3. Patrimoine naturel remarquable ...... 29 5.3.1. Les zones d’inventaire du patrimoine naturel ...... 29 5.3.2. Les sites Natura 2000 ...... 31 5.4. Paysages et sites protégés ...... 32 5.4.1. Sites classés et inscrits ...... 32 5.4.2. ZPPAUP (zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager) ...... 34 6. Mémoire justifiant l’intérêt général des travaux...... 35 6.1. Objectifs et intérêt général de l’opération ...... 35 6.2. Problématique de l’intervention ...... 36 7. Mémoire explicatif des travaux ...... 37 7.1. Rappel sur la restauration hydromorphologique et la gestion des cours d’eau ...... 37 7.2. Objectifs des travaux de restauration et d’entretien ...... 37

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 3 7.3. L’entretien de la végétation : une intervention mesurée sur la ripisylve ...... 38 7.3.1. Rappel du rôle de la végétation des berges ...... 38 7.3.2. Rappel du rôle de la végétation aquatique ...... 40 7.3.3. Le rôle des embâcles et des atterrissements végétalisés ...... 40 7.3.4. Nécessité de la gestion de cette végétation ...... 41 7.3.5. Principes de gestion de la végétation rivulaire : travaux de restauration et d’entretien ...... 42 7.3.6. Principes de gestion des embâcles ...... 43 8. Mémoire descriptif des relevés de terrain ...... 45 8.1. Chiffrage estimatif des travaux ...... 46 8.2. Plan de financement ...... 48 9. Modalités de mise en œuvre, de suivi et d’entretien des travaux ...... 49 9.1. Principes techniques ...... 49 9.2. Mise en œuvre des travaux ...... 49 9.3. Conventionnement avec les riverains ...... 50 10. Rappel juridique sur l’entretien des rivières et les aménagements en lit mineur ...... 51 10.1. Droits et devoirs des riverains ...... 51 10.2. Demande de servitude de passage ...... 51 10.3. Partage de l’exercice du droit de pêche ...... 52 11. Conclusion ...... 53 12. Annexe 1 : fiches descriptives et atlas cartographique du ru de Bouisy par tronçon (août 2014) ...... 54 13. Annexe 2 : fiches descriptives et atlas cartographique du ru du Goulot par tronçon (août 2014)...... 87 14. Annexe 3 : relevé des parcelles cadastrales par cours d’eau et par commune ...... 104 15. Annexe 4 : Fiches techniques relatives aux techniques de restauration et d’entretien de la végétation des bords de cours d’eau ...... 109 16. Annexe 5 : Fiches cas concrets de gestion de différents types de peuplements rencontrés sur les cours d’eau 110 17. Annexe 6 : Statuts du Syndicat ...... 111

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 4 1. Contexte et but de la demande

Depuis sa création en 1974, le Syndicat Intercommunal pour l'Aménagement et l'Entretien du Bassin du ru d'Ancœur qui regroupe 19 communes a réalisé des travaux d'aménagement de 1975 à 1992, puis d'entretien depuis 1984 sur le ru d'Ancœur et certains de ses affluents.

Deux de ses affluents, le ru de Bouisy et le ru du Goulot , situés partiellement sur les communes de Moisenay et Blandy-les-Tours ne font pas partie du réseau hydrographique de compétence du syndicat (cf. DIG du 21 décembre 2001 et programme pluriannuel d'entretien de juin 2000). A la demande de ces communes, le syndicat par délibération du 20 mars 2012 a décidé d'inclure ces affluents dans sa zone d'activités.

En conséquence, il souhaite obtenir une Déclaration d'Intérêt Général , au titre de l'article L 211-7 et déclaration au titre L 214-1 et suivant du Code de l'Environnement, l'autorisant à restaurer et entretenir ces deux affluents dans leur partie située sur les communes de Moisenay et Blandy-les-Tours .

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 5 Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 6

2. Rappel de la procédure

Les travaux de restauration et d’entretien des cours d’eau visent à restaurer, entretenir et préserver leurs fonctionnalités. La réalisation du programme de travaux de restauration et d’entretien revêtant un caractère d’intérêt général, le Syndicat Intercommunal pour l'Aménagement et l'Entretien du Bassin du Ru d'Ancœur souhaite réaliser les travaux dans le cadre de l’article L.211-7 du code de l’Environnement. Ce dossier constitue la demande de Déclaration d’Intérêt Général (DIG) définie par l'article L 211-7 du code de l’environnement (art. 31 codifié de la loi 92-3 du 3 janvier 1992 sur l'Eau, décret d’application n°93-1182 du 21 octobre 1993 modifié). Cet article précise en effet que : « Les collectivités territoriales et leurs groupements ainsi que les syndicats mixtes créés en application de l'article L. 5721-2 du code général des collectivités territoriales sont habilités à utiliser les articles L. 151-36 à L. 151-40 du code rural et de la pêche maritime pour entreprendre l'étude, l'exécution et l'exploitation de tous travaux, actions, ouvrages ou installations présentant un caractère d'intérêt général ou d'urgence, dans le cadre du schéma d'aménagement et de gestion des eaux s'il existe, et visant : 1° L'aménagement d'un bassin ou d'une fraction de bassin hydrographique ; 2° L'entretien et l'aménagement d'un cours d'eau , canal, lac ou plan d'eau, y compris les accès à ce cours d'eau, à ce canal, à ce lac ou à ce plan d'eau ; 3° L'approvisionnement en eau ; 4° La maîtrise des eaux pluviales et de ruissellement ou la lutte contre l'érosion des sols ; 5° La défense contre les inondations et contre la mer ; 6° La lutte contre la pollution ; 7° La protection et la conservation des eaux superficielles et souterraines ; 8° La protection et la restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides ainsi que des formations boisées riveraines ; 9° Les aménagements hydrauliques concourant à la sécurité civile ; 10° L'exploitation, l'entretien et l'aménagement d'ouvrages hydrauliques existants ; 11° La mise en place et l'exploitation de dispositifs de surveillance de la ressource en eau et des milieux aquatiques ; 12° L'animation et la concertation dans le domaine de la gestion et de la protection de la ressource en eau et des milieux aquatiques dans un sous-bassin ou un groupement de sous-bassins, ou dans un système aquifère, correspondant à une unité hydrographique. »

Le présent dossier constitue le dossier d’enquête publique préalable à la Déclaration d’Intérêt Général des travaux. La demande porte sur la réalisation d’entretien et de restauration décrits plus loin dans ce dossier. La Déclaration d’Intérêt Général des travaux permet de justifier la prise en charge par la collectivité d’un projet de restauration et d’entretien des berges et du lit mineur des cours d’eau qui est réalisé sur fonds privés. Il n’y a aucune participation des tiers à la dépense sauf dans certains cas sous convention, notamment pour certains travaux à l’origine de négligence de la part des riverains. La Déclaration d’Intérêt Général permet la circulation d’engins et de personnes sur les terrains situés à proximité du projet durant la phase de travaux et pour l’entretien ultérieur.

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 7 Le présent dossier répond aux dispositions de l’Article L.211-7 du Code de l’Environnement et de son Décret d’application n°93-1182 du 21 octobre 1993. Conformément aux dispositions de l’article L.211-7 du code de l’Environnement et à son décret d’application n°93-1182 du 21 octobre 1993 (Article 13), le présent dossier d’enquête publique préalable à la DIG du projet comprend notamment : - Un mémoire justifiant l’intérêt général de l’opération ; - Un mémoire explicatif des travaux présentant les grands principes des travaux de restauration et d’entretien.

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 8 3. Présentation du maître d’ouvrage

3.1. Historique et composition du syndicat

De par son classement en domaine privé, le lit du ru d'Ancœur (et de ses affluents) appartient aux propriétaires riverains, qui en contrepartie, ont le devoir d'en assurer le bon entretien. Suite à l'abandon des moulins et au désintérêt de la plupart des propriétaires riverains et face aux dommages occasionnés par les crues, les communes se sont constituées en syndicat afin de se substituer aux riverains. C'est ainsi qu'en application des articles 175 et 176 du code rural a été créé par arrêté préfectoral n°74/BCCD/124 du 4 septembre 1974 , le Syndicat Intercommunal pour l'Aménagement et l'Entretien du Bassin du ru d'Ancœur. Ce syndicat regroupe alors les communes d'Aubepierre / Ozouer le Repos, Blandy les Tours, Bombon, Bréau, Champeaux, la Chapelle Gauthier, la Chapelle Rablais, les Ecrennes, Echouboulains, , Fontenailles, Grandpuits / Bailly Carrois, Mormant, , , St Méry, St Ouen en Brie et Villeneuve les Bordes. En juin 1975, la commune de Moisenay adhére à ce syndicat et le secteur de compétence s'étend jusqu'au château de Vaux le Vicomte, soit une surface voisine de 250 km 2.

Le Syndicat Intercommunal pour l'Aménagement et l'Entretien du Bassin du Ru d'Ancœur regroupe aujourd’hui 19 communes adhérentes : 1. AUBEPIERRE – OZOUER-LE-REPOS 2. BLANDY-LES-TOURS 3. BOMBON 4. BREAU 5. CHAMPEAUX 6. LA CHAPELLE GAUTHIER 7. LA CHAPELLE RABLAIS 8. ECHOUBOULAINS 9. LES ECRENNES 10. FONTAINS 11. FONTENAILLES 12. GRANDPUITS 13. MOISENAY 14. MORMANT 15. NANGIS 16. RAMPILLON 17. SAINT-MERY 18. SAINT-OUEN-EN-BRIE 19. VILLENEUVE-LES-BORDES

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 9 Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 10 3.2. Statuts et missions du syndicat

Statuts modifiés en 2014 : " Article 2 - le Syndicat a pour but : l'entretien et l'aménagement du bassin du ru d'Ancœur et de ses affluents sur le territoires des Communes adhérentes, en conformité avec la carte du programme pluriannuel d'entretien du 9 mars 2000… " " La participation des Communes en fonction de la grille de répartition en vigueur, selon les critères de population résidant dans le bassin versant, la longueur des berges des différents rus et la superficie du bassin versant de chaque Commune "

3.3. Le réseau hydrographique de compétence du syndicat

Le réseau hydrographique de compétence du syndicat est celui présenté sur la carte du bassin versant du ru d’Ancœur dans le programme pluriannuel d’entretien de juin 2000 rédigé par le Conseil Général de Seine- et-Marne. Il s’agit de : - Le ru d’Ancœur, de Grandpuits (CD67) à Moisenay (mur de Vaux-le-Vicomte) ; - Le ru de la Prée, du CD215 à sa confluence avec le ru d’Ancœur ; - Le ru des Moines, sur tout son cours, jusqu’à sa confluence avec le ru de la Prée ; - Le ru de la Fontaine, sur tout son cours, jusqu’à sa confluence avec le ru de la Prée ; - Le ru de Bressoy, sur tout son cours, jusqu’à sa confluence avec le ru de la Prée ; - Le ru de Villefermoy, sur sa partie amont, puis de l’aval de l’étang à sa confluence avec le ru d’Ancœur ; - Le ru Guérin, en aval de la D72, jusqu’à sa confluence avec le ru de Villefermoy ; - Le ru des Tanneries, de l’amont de Nangis à la voie SNCF, puis du bois de Pompierre à Fontenailles, et enfin de Fontenailles (aval du Golf) à sa confluence avec le ru d’Ancœur ; - Le ru de Courtenain, sur tout son cours, jusqu’à sa confluence avec le ru des Tanneries ; - Le ru de Vieilles Vignes, sur tout son cours, jusqu’à sa confluence avec le ru de Courtenain ; - Le ru des Effervettes, sur tout son cours, jusqu’à sa confluence avec le ru de Courtenain ; - Le ru de Vaux, sur tout son cours. D’après le Schéma Départemental de Vocation Piscicole (SDVP) de Seine-et-Marne, le Syndicat gère au total environ 82 km de rivière et de rus.

3.4. Travaux d’aménagement déjà réalisés par le syndicat

Les travaux d'aménagement ont été réalisés sur l'émissaire principal du ru d'Ancœur puis sur ses affluents en 16 tranches de 1975 à 1992. Les travaux ont consisté en : - une rectification et un reprofilage du lit afin de limiter l'impact des crues, - une réhabilitation ou construction d'ouvrages d'art, - un abaissement des radiers de ponts, - un curage du lit de nombreux rus, - un aménagement de pistes en secteurs boisés de manière à faciliter l'entretien ultérieur, - une création de bassin décanteur en amont du bassin de la Poêle du château de Vaux le Vicomte afin de limiter son envasement.

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 11 Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 12 3.5. Travaux d’entretien déjà réalisés par le syndicat

Les travaux d'entretien du ru d'Ancœur et de ses affluents ont débuté en 1984 et ont consisté essentiellement en : - un nettoyage de la végétation des berges et de la piste d'entretien (débroussaillage, élagage des branches basses ...) ; - un curage localisé aux secteurs très envasés (amont des ponts ...) ; - et un enlèvement ponctuel des atterrissements et des embâcles. La localisation de ces travaux est consignée dans le tableau ci-dessous : Année Lieu 1984 Ru d'Ancoeur, de Vaux le Vicomte à Bréau 1985 Ru d'Ancoeur, Bréau, Grandpuits, Fontenailles 1986 Ru des Tanneries jusqu'à Fontenailles et une partie du ru de la Prée 1987 Ru de Bressoy 1988 Ru de Courtenain 1989 Ru des Effervettes 1990 Ru des Vieilles Vignes, ru de la Fontaine 1991 Ru d'Ancoeur, de Vaux le Vicomte au Moulin de Chaunoy 1992 Ru d'Ancoeur, du Moulin de Chaunoy à la Chapelle Gauthier 1993 Ru d'Ancoeur, de Grandpuits à la Chapelle Gauthier, ru des Tanneries 1994 Ru de Villefermoy sur les communes de Fontenailles et St Ouen 1995 Ru de Courtenain et ru de Vaux 1996 Ru d'Ancoeur, de Vaux le Vicomte au moulin de Chaunoy, ru des Moines 1997 Ru d'Ancoeur, du moulin de Chaunoy à la Chapelle Gauthier 1998 Rus de la Prée, de Bressoy, de la Fontaine 1999 Ru d'Ancoeur, de la Chapelle Gauthier à Grandpuits, rus des Tanneries, de Villefermoy et Guérin 2000 Rus de Courtenain, des Vaux, des Effervettes et des Vieilles Vignes, ru des Tanneries dans Nangis 2001 Ru d’Ancoeur, de Bombon à Moisenay, Ru de la Prée, de St Méry à Champeaux 2002 Ru d’Ancoeur, de Grandpuits à Bombon, ru des Tanneries à Fontenailles, ru de Villefermoy, de Fontenailles à St Ouen en Brie 2003 Rus des Moines, de Bressoy et de la Fontaine, rue de la Prée, de Mormant à St Méry 2004 Ru des Tanneries, à nangis et du bois de Pompierre à Fontenailles, ru de Villefermoy/Moyeux, de la Chapelle Rablais à Fontenailles, ru Guérin, de la Chapelle Rablais à Fontenailles, rqu de Courtenain, de nangis à Fontains, Ru des Vielles Vignes à Fontains 2005 Ru de Courtenain à Nangis, ru de Vaux de Rampillon à Nangis, ru des Effervettes, ru des Vieilles Vignes de Villeneuve les Bordes à Fontains 2006 Ru d’Ancoeur, de Bombon à Moisenay, rue de la Prée, de St Méry à Champeaux

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 13 2007 Ru d’Ancoeur, de Grandpuits à Bombon, ru des Tanneries à Fontenailles, ru de Villefermoy, de Fontenailles à St Ouen en Brie 2008 Rus des Moines, de Bressoy et de la Fontaine, rue de la Prée, de Mormant à St Méry 2009 Ru des Tanneries, à nangis et du bois de Pompierre à Fontenailles, ru de Villefermoy/Moyeux, de la Chapelle Rablais à Fontenailles, ru Guérin, de la Chapelle Rablais à Fontenailles, ru de Courtenain, de nangis à Fontains, Ru des Vielles Vignes à Fontains 2010 Pas de travaux effectués suite à un dépôt tardif du dossier de demande de subventions. 2011 Ru de Courtenain à Nangis, ru de Vaux, de Rampillon à Nangis, ru des Effervettes, ru des Vieilles Vignes de Villeneuve les Bordes à Fontains 2012 Ru d’Ancoeur, de Bombon à Moisenay, rue de la Prée de St Méry à Champeaux 2013 Ru d’Ancoeur, de Grandpuits à Bombon, ru des Tanneries à Fontenailles, ru de Villefermoy de Fontenailles à St Ouen en Brie + Bréau et la Chapelle Gauthier 2014 Ru des Moines, de Bressoy et de la Fontaine, rue de la Prée de Mormant à St Méry + Champeaux et Bombon

3.6. Programme pluriannuel d'entretien du ru d'Ancœur et de ses affluents (juin 2000)

3.6.1. Objectif

L'objectif du programme est de pouvoir planifier techniquement et financièrement les travaux nécessaires, en premier lieu, à la pérennisation des opérations de restauration. Ce programme de travaux tente de concilier l'aspect hydraulique (motivation première de création du syndicat) avec les aspects plus environnementaux (milieux rencontrés, qualité des eaux ...) afin de permettre une gestion globale du milieu rivière.

3.6.2. Historique

Par délibération du 20 mars 1996, le comité syndical a accepté le principe d'un programme pluriannuel quinquennal de l'aval vers l'amont, en cours d'application depuis cette date. En 2000, le syndicat a profité du renouvellement du programme pluriannuel d’entretien pour les années à venir, pour se conformer à la loi sur l'eau du 3 janvier 1992, et soumettre ces travaux à enquête publique afin de les déclarer d'intérêt général. Le syndicat a obtenu par arrêté préfectoral (n°01/DAI/2E/189) en date du 21/12/2001 la déclaration d’intérêt général pour ce programme.

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3.6.3. Définition des secteurs annuels

• Secteur n°1 (année N) ru d'Ancoeur : de Bombon (pont Madame) à Moisenay (mur de Vaux le Vicomte) - soit 13.700 ml ru de la Prée : de St Méry (aval du château) à la confluence avec le ru d'Ancoeur - soit 1.100 ml Soit un linéaire total de 14.800 ml. • Secteur n°2 (année N + 1) ru d'Ancoeur : de Grandpuits (CD 67) à Bombon (pont Madame) - soit 11.100 ml ru des Tanneries : de Fontenailles (aval Golf) à la confluence avec le ru d'Ancoeur - soit 400 ml ru de Villefermoy : de l'aval de l'étang à la confluence avec le ru d'Ancoeur - soit 2.100 ml Soit un linéaire total de 13.600 ml. • Secteur n°3 (année N + 2) ru des Moines : sur tout son cours — soit 4.400 ml ru de la Fontaine : sur tout son cours — soit 4.450 ml ru Bressoy : sur tout son cours — soit 5.050 ml ru de la Prée : du CD 215 à St Méry (château) — soit 5.050 ml Soit un linéaire total de 18.950 ml • Secteur n°4 (année N + 3) ru des Tanneries : de l'amont de Nangis à la voie SNCF — soit 700 ml et du bois de Pompierre à Fontenailles — soit 8.200 ml ru de Villefermoy / Moyeux : sur sa partie amont — soit 3.300 ml ru Guérin : en aval de la D 72— soit 1.660 ml ru de Courtenain : en aval de la D 72 — soit 500 ml ru des Vieilles vignes : en aval de la D 72 — soit 200 ml Soit un linéaire total de 14.500 ml. • Secteur n°5 (année N + 4) ru de Courtenain : sur tout son cours — soit 6.800 ml ru des Effervettes : sur tout son cours — soit 4.450 ml ru des Vieilles Vignes : sur tout son cours — soit 6.500 ml ru de Vaux : sur tout son cours — soit 2.100 ml Soit un linéaire total de 19.850 ml.

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 15 Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 16 3.6.4. Détail des travaux

Afin de concilier les aspects hydraulique, biologique et paysager, les travaux consistent en : ‹ une coupe des tiges et branches basses gênant l'écoulement des eaux, ‹ une préservation de la végétation hygrophile (iris, roseaux, massettes...) installée en pied de berge et servant de refuge à de nombreuses espèces (poules d'eau, ...) tout en conservant un chenal d'écoulement des basses eaux, ‹ un élagage des haies côté ru et côté champ, voire un rabaissement de celles-ci afin de favoriser une réinstallation de ligneux en secteur agricole, ‹ un tronçonnage des arbres risquant d'être dessouchés et basculés dans le lit du ru, ‹ un recépage des jeunes pousses et des anciennes souches (à l'exclusion du peuplier qui est éliminé) ayant rejeté en haut de berge afin de sélectionner les meilleures tiges et réinstaller un cordon végétalisé le long des rus, ‹ une sélection de la ripisylve afin d'obtenir une diversité des essences et des âges du boisement présent, ‹ une coupe têtard des vieux saules qui servent d'abris à de nombreuses espèces, ‹ un enlèvement des embâcles gênant le libre écoulement des eaux et pouvant provoquer une déstabilisation des berges, ‹ une gestion des atterrissements présentant un risque de contournement des ouvrages ou de déstabilisation des berges le long d'une route ou d'un chemin. Tous les produits provenant du déboisage et de l'enlèvement d'embâcles sont coupés en grumes en mis en dépôt, sur la parcelle correspondante, à 4 m minimum de la berge. En accord avec les riverains (par convention écrite), les travaux peuvent comprendre : - des replantations, - la conservation occasionnelle de certains arbres morts servant d'abris à quelques espèces, - la réhabilitation locale de l'ancien cours, de biefs ou de bras annexes.

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 17 4. Présentation de la zone d’étude

Le ru de Bouisy est alimenté par le ru de Brétignoust drainant le bois de la Borde (Châtillon- La-Borde) et recevant les eaux pluviales de l'autoroute AS et du TGV. Il conflue, en rive gauche, avec le ru d'Ancœur en amont du Moulin de la Roue sur la commune du Petit Moisenay. Le ru du Goulot , parallèle au ru de Bouisy, naît au nord de Saveteux et s'écoule sur la plaine agricole de . Il conflue en rive gauche du ru d'Ancœur en aval du RD 126.

La D.I.G. sur les deux rus portera sur le secteur en aval de la RD 408 et jusqu'aux deux confluences avec le ru d'Ancœur. Ce qui correspond à : - 5 km de rivière pour le ru de Bouisy ; - et 1,5 km de rivière pour le ru du Goulot.

Figure 1 : présentation de la zone d’étude

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 18 5. Caractéristiques des cours d’eau et du bassin versant

5.1. Le bassin versant du ru d'Ancœur

Le bassin versant du ru d'Ancœur est situé à l’Est de , au centre du département de Seine-et-Marne (77). Il constitue un sous-bassin versant faisant partie du bassin de la Seine. D'une superficie d'environ 306 km² , le bassin versant du ru d'Ancœur présente une vocation à dominante agricole (63 %) puis boisée (27 %). Il est occupé totalement ou partiellement par 44 communes dont 19 adhérentes au syndicat.

Figure 2 : carte des zones hydrographiques ou bassins versants (en rouge) et des communes du syndicat (en bleu)

D’après le SDVP de Seine-et-Marne, « L'amont du bassin versant a une tendance industrielle sur Nangis et Grandpuits (raffinerie TOTAL) et une fabrique d'engrais azotés (GPN). Le ru traverse le parc du château de Vaux-le-Vicomte. L'agglomération de Melun représente la principale zone urbaine sur le cours d'eau. »

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 19 5.2. Présentation du ru et de ses affluents

5.2.1. Réseau hydrographique

Le ru d'Ancœur prend sa source sur le territoire de la commune de Bailly-Carrois à une altitude de 125 m. Busé dans sa partie amont, il s'écoule sur une trentaine de kilomètres et prend le nom d'Ancoeuil sur la commune de Moisenay avant de se jeter dans le bassin de la Poêle du château de Vaux-le-Vicomte. A la sortie de ce bassin, le ru d'Ancoeuil devient « l'Almont » et se jette 5 km en aval dans la Seine à Melun (par commodité nous retiendrons le nom d'Ancœur dans la suite du texte).

Le ru d'Ancœur reçoit tout au long de son cours divers petits rus qui, de l'amont à l'aval , sont :

‹ le ru des Tanneries naît sur la plaine agricole nord de Nangis et se charge des effluents de la station d'épuration puis de ceux de la sucrerie. En aval du CD 12, il reçoit le ru de Courtenain qui prend son origine à la zone industrielle de Nangis et traverse un secteur très agricole au sud de Nangis recevant le ru de Vaux (en provenance de Rampillon). Peu avant sa confluence avec le ru des Tanneries, le ru de Courtenain se grossit des eaux du ru des Effervettes puis de celles du ru des Vieilles Vignes drainant les bois de Villeneuve les Bordes et le secteur agricole de Fontains. Le ru des Tanneries, ainsi alimenté par tous ces rus, traverse un secteur marécageux et boisé sur la commune de Fontenailles avant de traverser le golf et conflue avec le ru d'Ancœur (en rive gauche) en amont de la commune de St Ouen en Brie.

‹ le ru de Villefermoy a son origine sur la commune de La Chapelle Rablais et traverse les Etangs de Villefermoy. Tout comme le ru Guérin qui assainit la forêt domaniale de Villefermoy et reçoit le ru des Prés des Vallées (au sud des Montils). Le ru de Villefermoy va se jeter dans le ru d'Ancœur en aval de la commune de St Ouen en Brie (en rive gauche).

‹ le ru de la Prée prend naissance au hameau de Rouvray par confluence du ru de Bressoy (qui s'écoule depuis Mormant) et du ru de La Fontaine (en provenance de Lady). Il effleure les communes de Champeaux et St Méry en amont de laquelle il reçoit les eaux du ru des Moines (drainant la plaine agricole nord de Bombon). Sur la commune de St Méry, le ru de la Prée se divise en 2 bras, dont l'un, perché, alimente plusieurs moulins. En aval de cette commune, il conflue avec le ru d'Ancoeur en amont du moulin de Chaunoy.

‹ le ru de Bouisy est alimenté par le ru de Brétinoust drainant le Bois de la Borde (Châtillon la Borde) et recevant les eaux pluviales de l'autoroute A5 et du TGV. Il conflue, en rive gauche, avec le ru d'Ancœur en amont du moulin de la Roue sur la commune du Petit Moisenay.

‹ le ru du Goulot , parallèle au ru de Bouisy, naît au nord de Saveteux et s'écoule sur la plaine agricole de Courtry. Il conflue en rive gauche du ru d'Ancœur en aval du CD 126.

Le profil en long du réseau hydrographique très peu pentu (~ 2,3 ‰ d’après le SDVP) explique le cheminement sinueux du ru dans la vallée. La largeur moyenne du ru est de 3 m et sa profondeur n'excède pas 0,5 m.

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 20 Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 21 5.2.2. Aspect hydrogéologique

Le ru d'Ancœur coule d'Est en Ouest sur les alluvions modernes après avoir entaillé la couche limoneuse du plateau de la Brie Française (Pliocène). Il a d'abord érodé les calcaires et meulières de Brie (formations tertiaires du Sannoisien) qui peuvent parfois contenir du sable. Cette couche proche du sol contient la nappe phréatique du plateau qui alimente quelques mares et de nombreuses sources de faibles débits. Sous le calcaire de Brie, se trouvent les Marnes vertes puis les Marnes supragypseuses de couleurs blanche et bleue (Ludien) favorisant l'apparition de sources (comme celle du Bois des Bordes Chalonges à Bombon). Dans le fond du vallon apparaît le calcaire de Champigny (Bartonien) sur lequel les alluvions récentes ont été déposées par le ru. Le calcaire de Champigny contient la nappe phréatique alimentant en eau potable toute l'agglomération melunaise. Des phénomènes karstiques existent aussi â ce niveau conduisant à des engouffrements des eaux du ru d'Ancœur.

5.2.3. Hydrométrie

Du point de vue hydrologique, seule la station hydrométrique de Blandy les Tours permet de caractériser le débit du cours d'eau dans sa partie aval. D’après les données de la banque HYDRO ( http://www.hydro.eaufrance.fr ), cette station hydrométrique, suivie par la DRIEE Ile de , présente le code H3923010 et le libellé « Le ru d'Ancoeur à Blandy ». La chronique des hauteurs d’eau et des débits s’étend de décembre 1982 à aujourd’hui .

Libellé de la Bassin versant Coordonnées Date de mise Code station Altitude station topographique (Lambert II étendu) en service Le ru 65 m 01/12/1982 H3923010 d'Ancoeur à 181 km² X = 633113 m Y = 2396886 m NGF 12:00 Blandy Tableau 1 : caractéristique de la station hydrométrique du ru d’Ancœur à Blandy les Tours

Le débit moyen interannuel est de 0,501 m3/s , avec pour valeurs extrêmes, un débit instantané maximal de 23,9 m3/s mesuré le 9 avril 1983 à 10:53 et 0,010 m3/s en période d'étiage sévère.

Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Année Débit (m3/s) 1.140 1.170 0.902 0.788 0.309 0.163 0.100 0.075 0.079 0.262 0.355 0.712 0.501

Tableau 2 : écoulements mensuels (naturels) du ru d’Ancœur à Blandy les Tours calculés pour la période 1982-2014

Moyennes eaux Basses eaux Crues

Quin- Quin- Débit journalier sur un Maximum Quinquennale sèche Débit quennale Module quennale temps de retour de : connu (m3/s) sèche humide VCN3 VCN10 QMNA 5 ans 10 ans 50 ans 09/04/1983

0.190 0.501 0.800 0.004 0.005 0.010 9.800 12.00 18.00 23.90

Tableau 3 : débits caractéristiques du ru d’Ancœur à Blandy les Tours calculés pour la période 1982-2014

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 22 Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 23 Compte-tenu des engouffrements dans les calcaires de Champigny, les valeurs minimales peuvent être nulles certaines années. La création du plan d'eau de La Chapelle Gauthier dont le ru traverse le 2 ème bassin, contribue largement au réchauffement et à l'assèchement du ru, en aval, en période d'étiage.

5.2.4. Qualité des cours d’eau

• Objectifs de qualité par masse d’eau Depuis 2005 avec la mise en œuvre de la Directive Cadre Européenne sur l’Eau, l’objectif est l’obtention du Bon Etat pour 2015 pour l’ensemble des cours d’eau. En effet, l’article L212-1 du code de l’environnement (article 2 de la loi n°2004-338 du 21 avril 2004 portant transposition de la Directive Cadre européenne sur l’Eau 2000/60/DCE), fixe pour 2015 un objectif de bon état écologique et chimique pour les eaux de surface, avec toutefois pour certaines masses d’eau un report de délai à 2021 ou à 2027. Remarque : sur le secteur d’étude, il existe des reports d’échéance à 2021 et à 2027 et qui concernent l’état écologique ou l’état chimique de la masse d’eau. Les valeurs-seuil de cet état à atteindre sont données par l’Arrêté du 25 janvier 2010 relatif « aux méthodes et critères d’évaluation de l’état écologique, de l’état chimique et du potentiel écologique des eaux de surface ». La circulaire DCE 2005/12 du 28 juillet 2005 indique également que, parallèlement à l’objectif général de l’obtention et du respect du Bon Etat pour 2015, l’objectif à atteindre est la non-détérioration de l’existant (non déclassement de la qualité).

Le tableau ci-dessous est tiré de l’annexe 4 du SDAGE 2010-2015 du bassin de la Seine et des cours d’eau côtiers normands et présente les objectifs des masses d’eau concernées par la présente étude.

Objectif global de bon Objectif d’état Code masse Objectif d’état chimique Nom masse d’eau Linéaire Type état écologique d’eau Objectif Echéance Objectif Echéance Objectif Echéance l’Almont-Ancœur de sa source au FRHR91 P9 Bon état 2027 Bon état 2021 Bon état 2027 confluent de la 49,39 km Seine (exclu) FRHR91- ru des tanneries 4,49 TP9 Bon état 2021 Bon état 2021 Bon état 2021 F4443000 FRHR91- ru de villefermoy 8,13 TP9 Bon état 2021 Bon état 2021 Bon état 2021 F4449000 FRHR91- ru de la pree 9,63 TP9 Bon état 2021 Bon état 2021 Bon état 2021 F4455000 FRHR91- ru de bouisy 11,66 TP9 Bon état 2021 Bon état 2021 Bon état 2021 F4461000 FRHR91- ru d'andy 11,05 TP9 Bon état 2021 Bon état 2021 Bon état 2021 F4468000 FRHR91- ru de 4,18 TP9 Bon état 2021 Bon état 2021 Bon état 2021 F4469000

Tableau 4 : présentation des objectifs de qualité des masses d’eau du bassin versant

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 24 Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 25 • Qualité des eaux Sur le bassin versant du ru d’Ancœur, l’Agence de l’eau Seine-Normandie dispose de 7 stations de suivi de la qualité des cours d’eau. Le ru de Bouisy bénéficie d’une station de suivi située à Moisenay. Le ru du Goulot n’en présente pas.

Code Nom de la station Localisation précise Coordonnée X Coordonnée Code Station (Lambert 93) Y (Lambert Masse 93) d’eau 03050200 LE RU D'ANCOEUR A GRANDPUITS- CHEMIN VERS LA FERME DES 695873,4 6830525 FRHR91 BAILLY-CARROIS 1 TESNIERES, LIEU DIT LE CUISSEAU 03050520 LE RU DE COURTENAIN A NANGIS 2 PONT D 12, DE NANGIS A LA 698688,8 6825831 FRHR91 CHAPELLE 03051120 LE RU DE COURTENAIN A BEZARD, PONT A L'EST DE 696915,1 6828068 FRHR91 FONTENAILLES 1 FONTENAILLES 03051250 L'ANCOEUR/ALMONT A SAINT-OUEN- PONT RD 29 694059,4 6828581 FRHR91 EN-BRIE 03051490 Le ru de Bouisy à Moisenay 1 681724 6828849 FRHR91- F446100 0 03051500 LE RU D'ANCOEUIL A MOISENAY 1 PONT CD 126 680887,2 6828771 FRHR91

03051590 L'ALMONT A MELUN 1 PONT AVAL PERIPHERIQUE 675896,5 6827532 FRHR91

Tableau 5 : les stations de suivi de la qualité des cours d’eau du bassin versant du ru d’Ancœur

Pour le ru de Bouisy à Moisenay, l’analyse des données fournies par l’Agence de l’eau dans le cadre de ce dossier montre les résultats suivants pour l’année 2013 : Code Nom Objectif Etat des Etat des paramètres phy sico - Etat des Etat masse masse DCE de éléments chimiques généraux polluants écologique d’eau d’eau l’état biologiques spécifiques en 2013 écologique IBG - IBD Bilan de Tempé - Nutri - Acidi - DCE l’oxygène rature ments fication Etat Etat FRHR91- ru de Bon état en Bon Bon Très moyen Etat moyen moyen Bon éta Bon état F4461000 bouisy 2021 état état bon état (P en 2013 (COD) total)

Tableau 6 : synthèse de la qualité du ru de Bouisy à Moisenay en 2013

On peut constater que le ru de Bouisy à Moisenay en 2013 présente un état écologique moyen . L’objectif de bon état d’ici 2021 n’est pas atteint en 2013. L’état écologique du ru est déclassé par l’état moyen du bilan de l’oxygène (excès de matières organiques mis en évidence par l’analyse du Carbone Organique Dissous) et les nutriments (excès de matières phosphorées mis en évidence par le Phosphore total).

• Peuplement piscicole D’après le SDVP de Seine-et-Marne, « Classé en 2ème catégorie piscicole, le ru d'Ancœur n'offre un peuplement piscicole diversifié que dans sa partie aval qui constitue une zone de nourrissage et de refuge pour les petites espèces se développant en Seine, tels que les Vairons, Loches franches, Goujons et Chabots (espèce d'intérêt communautaire). Les inventaires piscicoles menés en 2010 sur la partie amont (Saint-Ouen-en-Brie) révèlent un cours d'eau apiscicole en ce point d'échantillonnage. Le peuplement piscicole a été fortement dégradé par des pollutions de nature industrielle. »

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 26 Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 27 5.2.5. Aspect réglementaire

• Le ru d'Ancœur, appartenant en totalité au domaine privé , est classé sur l'ensemble de son cours en 2ème catégorie piscicole . La Police de l'Eau et de la Pêche est assurée par la DDT (Direction Départementale des Territoires). Compte tenu des périodes d'étiages sévères, la pratique halieutique ne s'exerce pratiquement pas, ce qui explique l'absence d'associations agréées de pêche jusqu’à Melun. Le seul parcours de pêche agréé sur le cours d’eau est situé sur le territoire communal de Melun (depuis la limite communale jusqu’à la confluence avec la Seine. Il est géré par l’AAPPMA (Association Agréée de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique) « Les Anguilles Melunaises ». Il existe aussi une association de pêche sur le bassin versant : « Le Gardon de Bombon » qui gère l’étang. • Lors des travaux d'aménagement, une servitude de passage a été établie sur l'émissaire principal et tous ses affluents ou bras secondaires, par arrêté préfectoral n°76/DDA/HY/154 du 23 mars 1976.

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 28 5.3. Patrimoine naturel remarquable

5.3.1. Les zones d’inventaire du patrimoine naturel

La vallée du ru d'Ancœur possède un intérêt certain au niveau biologique, notamment pour sa flore mais aussi pour sa faune.

• ZNIEFF (zones naturelles d'intérêt écologique, floristique et faunistique) Sur le bassin versant du ru d’Ancœur, six sites sont actuellement inscrits à l'inventaire des ZNIEFF (zones naturelles d'intérêt écologique, floristique et faunistique) (DRIEE Ile-de-France — Ministère de l'environnement) : 1. les bassins de la sucrerie à Nangis (26,5 ha) : zone de type 1 n°2516010 ; 2. le massif de Villefermoy (7 033 ha) : zone de type 2 n°77191021, sur les communes de La Chapelle Gauthier, la Chapelle Rablais, Echouboulains, Fontains, Fontenailles, les Ecrennes, Villeneuve les Bordes ; 3. l’étang de Villefermoy (49,5 ha) : zone de type 1 n°77191001, qui s'étend sur la commune de Fontenailles ; 4. le bois du Petit Trenel et du Girondier (195 ha) : zone de type 1 n°77089001, sur les communes de La Chapelle-Rablais et Courtençon ; 5. les Bordes Chalonges (44,5 ha) : zone de type 1 n°77044001 à Bombon ; 6. les souterrains du château de Vaux-le-Vicomte (234 ha) : zone de type 1 n°77269001, sur les communes de et Moisenay. Ces ZNIEFF sont toutes en cours de validation par le MNHN (Muséum National d’Histoire Naturelle).

Pour mémoire : - Zones de type 2 : grandes entités écologiques remarquables au niveau régional ou départemental - Zones de type 1 : sous-ensembles inclus dans les zones de type 2, correspondant à des sites locaux d'intérêts écologique, faunistique ou floristique. Ces milieux (forestiers et zones humides des vallées) jouent un rôle important dans la régulation du cycle de l'eau, la limitation de l'érosion et l'atténuation des crues.

Les parties du Ru de Bouisy et du Ru du Goulot concernées par le présent dossier DIG ne sont pas situées dans une ZNIEFF.

• Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) L’étang et la forêt de Villefermoy ont également été inventoriés comme ZICO sur 4 719 ha répartis sur les communes de Fontenailles, la Chapelle-Rablais, les Ecrennes, Echouboulains et Courtençon.

Les parties du Ru de Bouisy et du Ru du Goulot concernées par le présent dossier DIG ne sont pas situées dans une ZICO.

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 29 Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 30 5.3.2. Les sites Natura 2000

Le massif de Villefermoy est également cartographié comme une ZPS (Zone de Protection Spéciale) au titre de la "Directive Oiseaux" n° 2009/147/CE. Il s’agit de la ZPS n°FR1112001, qui s’étend sur 4 790 ha répartis sur les communes de Fontenailles, la Chapelle-Rablais, les Ecrennes, Echouboulains et Courtençon.

Les parties du Ru de Bouisy et du Ru du Goulot concernées par le présent dossier DIG ne sont pas situées dans un site Natura 2000 et les travaux d’entretien n’auront pas d’incidence sur le site Natura 2000 le plus proche.

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 31 5.4. Paysages et sites protégés

5.4.1. Sites classés et inscrits

Cette législation a pour but d’assurer la préservation des monuments naturels et des sites dont le caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque relève de l’intérêt général. Issue de la loi du 2 mai 1930, la protection des sites est à présent organisée par le titre IV chapitre 1er du code de l’environnement. Il existe deux niveaux de protection : - le classement : généralement réservé aux sites les plus remarquables, en général à dominante naturelle, dont le caractère, notamment paysager, doit être rigoureusement préservé. - l’inscription : proposée pour des sites moins sensibles ou plus humanisés qui, sans qu’il soit nécessaire de recourir au classement, présentent suffisamment d’intérêt pour être surveillés de très près.

La vallée du ru d’Ancoeuil (n°7096) sur un site classé par décret du 14 octobre 1985 dont la superficie est de 1869 ha. Il s’étend sur les communes de Blandy-les-Tours, Bonbon, Bréau, Champeaux, La Chapelle- Gauthier, Maincy, Moisenay, Saint-Méry. La Butte de Rampillon (n°5479) est un site inscrit par arrêté du 24 mars 1972 qui s’étend sur 961 ha.

Les parties du Ru de Bouisy et du Ru du Goulot concernées par le présent dossier DIG sont situées dans le site classé de la vallée du ru d’Ancoeuil : - depuis la RD 408 jusqu’à la confluence dans le ru d’Ancoeur, pour le ru du Goulot ; - depuis les lignes électriques THT jusqu’à la confluence dans le ru d’Ancoeur, pour le ru de Bouisy.

Figure 3 : extrait de la carte des Paysages de la DRIEE Ile-de-France où figure le site classé « Vallée du ru d’Ancoeuil » (hachures violettes)

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5.4.2. ZPPAUP (zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager)

Les ZPPAUP (zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager) ont été créées par les lois de décentralisation de 1979. Elles visent à définir en accord entre l'État et les collectivités les modalités de gestion d'un secteur urbain d'intérêt patrimonial. Sur le bassin versant, les communes de Maincy et Melun présentent chacune une ZPPAUP : • à Maincy (n°34) par arrêté du 26 avril 2002 sur 263 ha ; • à Melun (n°39) par arrêté du 20 juin 2002 sur 260 ha.

Les parties du Ru de Bouisy et du Ru du Goulot concernées par le présent dossier DIG ne sont pas situées dans une ZPPAUP.

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 34 6. Mémoire justifiant l’intérêt général des travaux

6.1. Objectifs et intérêt général de l’opération

Le programme pluriannuel de travaux de restauration et d’entretien des cours d’eau mené par le Syndicat vise à restaurer, à entretenir et à préserver les fonctionnalités du système « Ru d’Ancœur et ses affluents ». Ce programme formalisé en juin 2000 est le prolongement des travaux d’aménagement et d’entretien engagés sur le territoire du syndicat depuis sa création en 1974.

La restauration et l’entretien des cours d’eau du Syndicat doivent atteindre plusieurs objectifs : - Favoriser l’écoulement des eaux et limiter le risque inondation ; - Gestion équilibrée de la ripisylve ; - Restauration des faciès et des habitats piscicoles ; - Restauration de la libre circulation des espèces ; - Préservation des fonctionnalités des écosystèmes aquatiques.

Dans une perspective de cohérence hydrographique et d’efficacité des actions, le Syndicat souhaite étendre ce programme au ru de Bouisy et au ru du Goulot sur le territoire des communes de Moisenay et Blandy- les-Tours.

Les travaux proposés ont principalement pour objet de pallier à l’absence d’entretien de la végétation des berges et de limiter les embâcles engendrant des problèmes hydrauliques . L’opération qui est l’objet du présent dossier résulte de la volonté du Syndicat de s’inscrire dans une logique d’intervention globale, cohérente et équilibrée à l’échelle de son territoire, afin d’obtenir à moyen terme une amélioration et/ou une préservation des fonctionnalités des écosystèmes aquatiques.

Conscient et soucieux de ces enjeux, le Syndicat souhaite donc appliquer son programme de restauration et d’entretien du ru d’Ancœur au ru de Bouisy et au ru du Goulot à Moisenay et Blandy-les-Tours. Ce programme a essentiellement s’articule sur la restauration et entretien du lit mineur et de la ripisylve et la gestion des embâcles.

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 35 6.2. Problématique de l’intervention

L’entretien des berges et du lit mineur, alors qu’il était autrefois régulièrement assuré par les riverains, est aujourd’hui très largement délaissé. Les conséquences de cet abandon sont nombreuses : ‹ Pour le milieu : - Eclairement insuffisant du lit du cours d’eau entraînant un appauvrissement de la flore et de la faune aquatique ; - Formation d’embâcles par accumulation de bois mort ou embroussaillement ; ‹ Pour les usages : - Accentuation des phénomènes d’érosions des berges ; - Accessibilité au cours d’eau rendue difficile ; - Absence d’exploitation du bois ; - Absence de valorisation paysagère.

A l’inverse, l’excès d’entretien est également responsable de perturbations importantes : ‹ Pour le milieu : - Eclairement trop important du lit et prolifération de la végétation aquatique ; - Déstabilisation des berges ; - Altération du rôle épurateur de la ripisylve par rapport aux apports azotés du bassin versant ; - Absence de protection du cours d’eau contre le bétail. ‹ Pour les usages : - Absence de valorisation durable du bois ; - Absence d’effet brise vent et d’abri pour le bétail.

Le programme de restauration et d’entretien pluriannuel présenté ici doit permettre d’accélérer le retour des cours d’eau vers des états fonctionnels, garantissant une satisfaction durable des différents usages. Il associe les partenaires institutionnels de la gestion de l’eau pour son financement et sa mise en œuvre.

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 36 7. Mémoire explicatif des travaux

7.1. Rappel sur la restauration hydromorphologique et la gestion des cours d’eau

L’état des lieux du bassin Seine-Normandie réalisé en 2004 a mis en évidence que pour un grand nombre de masses d’eaux de surface, le principal obstacle au bon état écologique est un problème de qualité physique des rivières (berges et lit mineur) et donc de qualité des habitats.

La Circulaire DCE n°2005-12 du 28 juillet 2005 confirme cette analyse (Ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement Durable, MEDAD) : « La DCE ne prévoit pas que soit évalué un état hydromorphologique à l’image de ce qui est prévu pour l’état chimique et l’état écologique. Cependant les éléments biologiques sont liés, à la fois aux éléments physico- chimiques et aux éléments hydromorphologiques et, dans les états des lieux des districts, les caractéristiques physiques sont souvent signalées limitantes pour l’atteinte du bon état écologique. »

Le bon fonctionnement hydromorphologique peut être caractérisé par une grande diversité de faciès, des berges naturelles, des bancs alluviaux mobiles, une ripisylve variée, des annexes hydrauliques (zones humide, marais,…) et une dynamique « fluviale » la plus libre possible. Cette dernière est constitutive d’une diversité d’habitats indispensables à la faune et la flore aquatique et rivulaire. C’est par elle notamment que s’allient le « physique » et le « biologique ».

Une restauration hydromorphologique du ru d’Ancœur et de ses affluents est donc nécessaire pour atteindre le bon état écologique. Les principes de ce type de restauration morpho-écologique sont définis par le « manuel de restauration hydromorphologique des cours d’eau » de l’AESN.

Globalement les travaux prévus cherchent à créer les conditions favorables à une auto-restauration maximale du cours d’eau en fonction de ses possibilités. A cet effet, l’enlèvement des obstacles à l’écoulement (embâcles, ouvrage) est la première des solutions à mettre en œuvre.

7.2. Objectifs des travaux de restauration et d’entretien

Les travaux de restauration et d’entretien des cours d’eau doivent répondre aux objectifs suivants : - Contribuer à la préservation et/ou à la réhabilitation de la diversité et de la qualité du milieu aquatique et des berges, en cherchant à réduire les perturbations qui les affectent ; - Assurer le renouvellement de la ripisylve en place en lien avec l’ensemble des fonctions qu’elle doit remplir : stabilité des berges, intérêt paysager, diversité biologique, brise-vent, etc. ; - Améliorer, lorsque l’occupation du lit majeur l’impose, les conditions d’écoulement de la rivière en préservant la diversité du milieu (lit, berges, faciès d’écoulement, végétation).

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 37

7.3. L’entretien de la végétation : une intervention mesurée sur la ripisylve

7.3.1. Rappel du rôle de la végétation des berges

La végétation des berges est constituée par trois formations végétales : • La végétation herbacée (terrestre et semi-aquatique). • La végétation ligneuse buissonnante et arbustive. • La végétation ligneuse arborescente.

Cette végétation joue un certain nombre de rôles importants tant du point de vue physique qu'écologique. Ces rôles sont explicités ci-après : • Rôle de stabilisation des berges par les systèmes racinaires. Les végétaux à système racinaire profond sont de loin préférables aux végétaux à système "superficiel" tels celui du peuplier et de l’épicéa. Ces derniers sont à proscrire en bordure immédiate des cours d'eau.

• Rôle de ralentissement des crues. Les végétaux augmentent la rugosité du lit et freinent les écoulements, il s'ensuit logiquement un écrasement de la pointe de crue et un ralentissement de la vitesse de propagation des crues (phénomène de dissipation d’énergie hydraulique). Ainsi la végétation riparienne peut être un outil dans la gestion des crues.

• Rôle de filtre des corps flottants et des matériaux en suspension, notamment en période de crue.

• Rôle d'abris et de site de nourriture pour les faunes aquatique et terrestre. En particulier les racines fournissent des caches pour les poissons. La richesse écologique de la ripisylve est d'autant plus marquée qu'il s'agit d'un écotone ou zone de transition entre les domaines aquatique, terrestre et phréatique.

• Rôle d'ombrage des cours d'eau qui évite un réchauffement trop rapide et trop important, néfaste à certaines espèces aquatiques exigeantes. L'ombrage est un facteur limitant du développement planctonique lié à l'eutrophisation. Il limite, voir empêche, le développement de végétaux arbustifs en fond de lit en période d'étiage.

• Rôle limitant pour la végétation basse. L'hélioconcurrence limite le développement de la strate basse (buisson) considéré souvent comme trop rapide et problématique.

• Rôle de filtre qualitatif de l'eau, notamment sur les flux polluants transitant par ruissellement vers le cours d’eau (produits phytosanitaires d’origine agricole par exemple). Les végétaux prélèvent directement et indirectement dans l'eau les éléments nécessaires à leur croissance. En particulier les prélèvements d'azote et de phosphore permettent une amélioration de la qualité de l'eau et participent au phénomène d'auto-épuration.

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REMARQUES

• L’effet protecteur des végétaux semi-aquatiques sur la berge diminue hors de la période de végétation, sauf pour le roseau qui se lignifie bien.

• La prolifération de certaines espèces exogènes (renouée du Japon, balsamine de l’Himalaya…) peut menacer le renouvellement de la végétation indigène.

• Un développement trop exubérant de la végétation buissonnante peut présenter des risques d’obstruction du lit mineur, entraver l’écoulement des eaux et favoriser l’accumulation des embâcles.

• La présence de gros troncs sans végétation périphérique buissonnante dans le lit mineur peut créer des turbulences très actives avec un pouvoir érosif dévastateur.

• De même, un arbre ou un groupe d’arbres penchés sur le cours d’eau, ainsi que des souches trop avancées dans la section du cours d’eau peut provoquer turbulences et affouillements.

• Les arbres à enracinement superficiel (peupliers, épicéas) très hauts et très proches du lit, peuvent, lors de grand vents, provoquer un effet « le bras de levier » sur la berge conduisant au déchaussement de la souche et l’arrachement d’une partie de la berge.

EFFICACITE DES BANDES ENHERBEES SUR L’AUTO-EPURATION

Des travaux scientifiques, en particulier une étude de l’efficacité de dispositifs enherbés réalisée par l’I.T.C.F. (Institut Technique des Céréales et des Fourrages) entre 1994 et 1996, ont montré l’efficacité des bandes enherbées, tant sur les volumes et les concentrations de flux de polluants, que sur le transfert des matières en suspension et dans une moindre mesure le transfert de minéraux. En effet, la rugosité de la surface de la bande enherbée ralentit la vitesse du ruissellement et permet l’infiltration. Sous la végétation herbacée, le sol constituant un milieu homogène sans macro-porosité, permet une infiltration lente des volumes interceptés. Par ailleurs, l’efficacité du processus est corrélée à la largeur des bandes enherbées et passe ainsi d’une efficacité sur les concentrations moyennes de produits phytosanitaires, de près de 71 % pour une largeur de 6 mètres à près de 91 % pour une largeur de 18 mètres. Le drainage qui permet à une grande partie des ruissellements de contourner la bande enherbée peut réduire notablement l’efficacité de cette dernière dans sa capacité de filtration.

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7.3.2. Rappel du rôle de la végétation aquatique

Ses principales fonctions sont : • Une action épuratrice et oxygénante du milieu, • Une production de composés biochimiques affectant la prolifération des algues et attirant les herbivores, • Un abri pour la faune invertébrée et piscicole, • Un support favorisant la reproduction des insectes, des amphibiens et des poissons, • La diminution de la vitesse du courant et la création de zone lentique appréciée par la faune piscicole, • Un obstacle favorisant le dépôt de sédiments.

REMARQUES Cependant la prolifération de certaines espèces (renoncule aquatique, algues,…), due à un ensoleillement excessif, est susceptible de gêner l’écoulement de l’eau en étiage et de provoquer un envasement du cours d’eau. La présence d’arbres et d’arbustes, et de manière générale, d’un cortège adapté aux conditions stationnelles sur les berges, permet de redonner un ombrage au cours d’eau, et ainsi, de contrôler le développement de la végétation aquatique. Rappelons toutefois qu’avec l’ombrage, nous jouons sur l’expression de l’eutrophisation, mais pas sur la cause (apport excessif de nutriments organiques et minéraux).

7.3.3. Le rôle des embâcles et des atterrissements végétalisés

Nous traitons ici les embâcles formés par la végétation (bois morts ou arbres basculés dans le lit de la rivière) et également les atterrissements, constitués de dépôts de matériaux alluvionnaires (galets, graviers, sables, limons), et qui ont tendance à se végétaliser.

Les principales fonctions des embâcles et des atterrissements sont : • La diversification physique du milieu aquatique, favorisant une augmentation de la qualité et de la diversité des habitats, • Un rôle de piège et de structure de rétention pour les particules détritiques dérivantes, tels que les feuilles, tiges, troncs, constituant une véritable ressource trophique pour de nombreux invertébrés qui les colonisent, • Un lieu de vie pour la faune (site de nourriture, de ponte, de croissance, de repos, de refuge,…), • La constitution de seuils naturels, favorisant une meilleure oxygénation des eaux (augmentation des capacités d’auto-épuration de la rivière), • Un ralentissement limité du courant, évitant ainsi en aval immédiat l’écoulement trop violent des eaux au moment des crues.

Les impacts (négatifs) des embâcles sont : • La création de « barrage », souvent liés à des ouvrages (pont, seuil, etc…), susceptibles de créer de véritables bouchons à la fois infranchissables pour la faune piscicole, réduisant parfois considérablement la section d’écoulement et favorisant les risques de débordement lors des crues et les phénomènes d’érosion des berges, ce qui peut être préjudiciable si des enjeux forts (bâtiments) sont exposés . • Un lissage des écoulements par la présence d’embâcles filtrants, contribuant de ce fait à une banalisation des biotopes en présence (colmatage à l’amont..).

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REMARQUES Il importe de rappeler que la formation d’atterrissements est un phénomène résultant des processus naturels de transport solide de la rivière. L’enlèvement de ces matériaux accumulés est souvent inutile dans la mesure où le processus se reproduit en général rapidement après une intervention. Il est d’ailleurs recommandé dans ce cas de restituer les matériaux au cours d’eau chaque fois que cela est possible, afin d’éviter que le flux alluvionnaire soit déficitaire. Dans bien des situations et lorsqu’ils provoquent une gêne importante (réduction forte de la section d’écoulement, érosion importantes dans secteur à enjeux,…), ces atterrissements nécessitent une dévégétalisation, généralement suffisante pour résoudre les problèmes.

Un embâcle ou un atterrissement peut constituer un élément important de l’équilibre morphologique de la rivière. Son enlèvement peut avoir des conséquences importantes et perturber le fonctionnement de la rivière.

7.3.4. Nécessité de la gestion de cette végétation

L'insuffisance, voir dans certains cas l'absence totale de végétation sur les berges (que la cause en soit naturelle ou anthropique) conduit à de nombreux dysfonctionnements physiques et/ou écologiques : • Erosion des berges, puisque celles-ci ne sont plus protégées par l'entrelacs des racines, • Augmentation des débits de crue en aval, • Réduction très forte (jusqu'à la disparition totale selon le cas) de l'action épuratrice et filtrante de la ripisylve, • Altération grave de l'édifice biologique dû à l'appauvrissement du milieu (absence d'ombrage, uniformisation, …).

Pourtant, il est faux de penser qu'une végétation rivulaire exubérante et non contrôlée, représente un contexte idéal et sans problème. En effet, une végétation excessive : • Provoque des phénomènes érosifs lorsqu'elle se développe dans le lit mineur, • Apporte un ombrage excessif (et donc, des dysfonctionnements biologiques), • Rend l'accessibilité au cours d'eau difficile, • Favorise l'apparition d'embâcles, de débordements et entraîne l'allongement de la durée de submersion des terrains riverains, • Engendre un apport excessif de matières organiques dans le cours d'eau,

Il s'agit donc de rechercher "l'optimum de la végétation riparienne" grâce à des interventions mesurées et réfléchies qui font l'objet d'une planification.

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7.3.5. Principes de gestion de la végétation rivulaire : travaux de restauration et d’entretien

Le terme de restauration désigne l'ensemble des travaux essentiellement sur la végétation envisagé après un déficit d'intervention et également des travaux de plantations lorsqu'il existe un déficit de végétation. Le terme de restauration est souvent employé lorsque des problèmes hydrauliques ou morphodynamiques sont rencontrés. Le terme d'entretien désigne les petits travaux récurrents de même nature, compte tenu du caractère "vivant" d'un cours d'eau. L'entretien est la plupart du temps réalisé après une campagne de restauration. La restauration permet d'arriver à un état souhaité du cours d'eau et l'entretien permet de pérenniser cet état par des interventions douces régulières.

Les objectifs de la restauration et l’entretien de la végétation rivulaire sont : • l’amélioration de la qualité des boisements par la suppression des sujets vieillissants et/ou en mauvais état sanitaire et l’éclaircie des strates arborée et arbustives. L’intervention sur les sujets vieillissants ne sera pas systématique, afin de préserver des vieux arbres pour maintenir une diversité d’habitats pour la faune terrestre, seuls les sujets trop vieux ou présentant des signes de « morts » ou déjà morts sur pied seront supprimés. • la limitation des risques de déstabilisation de berge et des risques de chutes d’arbres par la suppression des sujets déstabilisés et le tronçonnage des arbres et branchages trop inclinés (< 45°) vers le lit mineur. • l’amélioration (dans certain cas) de l’accessibilité aux berges.

Dans le cas présent, ce sont des travaux de restauration qui sont programmés sur le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot.

Les différents types de travaux de restauration et d'entretien de la végation sont les suivants : • l’entretien léger de la végétation,

• le débroussaillage manuel, • l’éclaircissement ou le débroussaillage sélectif, Précision : Débroussaillage partiel du talus de berge, afin de faciliter l’accès aux berges les broussailles et ronciers envahissants seront fauchés. Les jeunes baliveaux assurant le renouvellement de la ripisylve seront conservés

• l’élagage sélectif, Précision : élagage des plus grosses branches basses (diamètre à la base supérieur à 10 cm, hauteur inférieure à celle des plus hautes eaux), susceptibles de générer des embâcles importants lors des crues. On veillera en revanche à conserver les branches d’un diamètre plus faible, essentielles à la diversité des habitats et à la rugosité des berges

• l’abattage de bois mort ou matures en berge et en travers du lit, Précision : abattage sélectif des arbres morts ou matures avec pour objectifs principaux le renouvellement du peuplement forestier et un éclairement équilibré du lit du cours d’eau. Les arbres menaçant de chuter feront l’objet d’un rééquilibrage par élagage ou à défaut seront également recépés. Aucun dessouchage ne sera effectué

• l’enlèvement des grosses branches et des troncs,

• l’enlèvement sélectif des embâcles.

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Cas des arbres situés dans la partie basse de la berge : il n’y aura pas de coupes systématiques des sujets situés dans la partie inférieure et moyenne du talus des berges. Seuls seront tronçonnés, les arbres présentant des signes d’instabilité (système racinaires mis à nu, attaque de souche) et qui par effet « de bras de levier », pourraient provoquer un déchaussement de souche et un arrachement de la berge, avec amorce potentielle d’un processus d’érosion.

Cas des tunnels de végétation : lorsque le couvert végétal apparaît trop dense et peu stable (formation d’un tunnel de végétation), les interventions pourront consister, en plus des opérations décrites précédemment, en un élagage des branches basses et en une coupe sélective (balivage, enlèvement des sujets grêles,…), permettant d’éclaircir le tissu végétal. Ainsi le tronçonnage des arbres devra s’effectuer de façon alternée en rive droite et rive gauche, en maintenant les sujets les plus sains.

Concernant l’entretien de base , nous préconisons une intervention manuelle (moins traumatisante pour le milieu). Cependant l’utilisation d’engins pourra se faire pour des opérations spécifiques (arbres couchés après tempête, etc...). Les travaux de restauration et d’entretien ne concernent pas systématiquement la totalité des secteurs de l’ensemble des cours d’eau.

Cas des peupliers : le peuplier n’est pas une essence adaptée à la bordure des cours d’eau. De par la nature superficielle de son système racinaire, il peut être à l’origine de problème d’instabilité de berge. La solution est à terme leur remplacement de façon diversifiée par des essences plus adaptées aux berges des cours d’eau (aulnes, saules, frêne,…).

7.3.6. Principes de gestion des embâcles

Les embâcles de bois mort sont un élément essentiel à la richesse piscicole d’un cours d’eau car ils fournissent des abris aux poissons. Des études réalisées sur plusieurs cours d’eau ont montré que la présence de bois mort dans un cours d’eau était favorable à une plus grande diversité piscicole et à une biomasse plus importante. Ils contribuent également à l’expansion des crues et ainsi à la réduction du risque inondation pour les zones aval. On veillera à enlever les embâcles naturels gênants. Lorsqu’ils ne constituent pas un obstacle important à l'écoulement, les embâcles diversifient la configuration du cours d'eau et constituent une partie significative des habitats piscicoles. En conséquence, seuls seront retirés les embâcles répondant aux critères suivants : - L’embâcle est total, il va d’une berge à l’autre ; - L’érosion des berges induite est incompatible avec l’utilisation du terrain ; - Il y a un colmatage et un dépôt de sédiments trop important à l’amont ; - La migration des poissons est perturbée ; - L’embâcle menace un ouvrage d’art. Seront également supprimés, tous les embâcles ou obstacles artificiels, en particulier les clôtures en travers du lit et les ouvrages illicites. Les résidus non naturels seront évacués dans un lieu adapté.

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 43 L’opération consistera à laisser certains bois morts dans les cours d’eau hors zones urbaines ou aménagées. Un réarrangement de leur disposition et une fixation en berge pourront être réalisés afin que le bois mort ne forme pas d’obstacles infranchissables. Il pourra en revanche occuper une largeur importante dans le lit mineur de façon à renvoyer les écoulements sur une berge et favoriser le méandrage et la diversification des habitats.

Nous présentons en annexe des fiches techniques relatives à des techniques de restauration et d’entretien de la végétation des bords de cours d’eau et de fiches cas concrets de gestion de différents types de peuplements rencontrés. Ces fiches ont été élaborées par l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse (Guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau, Agence de l’Eau Rhin-Meuse, 2000).

• Fiches techniques : o L’abattage ; o L’élagage ; o La taille en têtard ; o Le débroussaillage ; o Le dessouchage ; o La gestion d’embâcles.

• Fiches cas concrets : o La gestion des buissons au sein de la ripisylve ; o La gestion des peuplements denses et/ou uniformes ; o La gestion des arbres morts ou dépérissant ; o La gestion des gros arbres.

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8. Mémoire descriptif des relevés de terrain

Les linéaires des deux cours d’eau concernés par le présent dossier ont été découpés : • en 11 tronçons homogènes pour le ru de Bouisy ; • et en 6 tronçons homogènes pour le ru du Goulot. Ce découpage a été effectué en fonction des changements d’occupation des sols observés (zone boisée, pâture, passage de lignes Très Haute Tension), de l’état de la ripisylve et de l’importance des travaux d’entretien à réaliser (très souvent liés à l’occupation des sols), et enfin de l’emplacement de points de repère physiques (gué, route, chemin).

Chaque tronçon fait l’objet d’une fiche descriptive. Elle comprend une explication de l’état actuel du ru illustré de photographies et une liste de travaux à mener. Chaque fiche recense les informations suivantes : • Le code du tronçon, • Son linéaire, • La ou les rive(s) concernée(s), • L’intitulé de la masse d’eau et ses objectifs d’état, • Le nom du cours d’eau et le libellé du tronçon, • La ou les commune(s) concernée(s) et le département, • Les problématiques observées sur le tronçon et les objectifs à atteindre, • Le descriptif des travaux, • Le montant estimatif des travaux, • Et d’éventuelles remarques ou recommandations.

Les fiches sont accompagnées d’un atlas cartographique sur lequel sont localisés les limites amont-aval de chaque tronçon, ainsi que les travaux d’entretien programmés.

Les fiches descriptives et l’atlas cartographique du ru de Bouisy sont présentés en annexe 1. Les fiches descriptives et l’atlas cartographique du ru de Goulot sont présentés en annexe 2.

Légende des types de travaux sur l’atlas cartographique : A = Débroussaillage manuel B = Elagage sélectif C = Coupe de bois en berge et en travers du lit D = Enlèvement de grosses branches et troncs E = Enlèvement des embâcles F = Re-disposition d'embâcles en bordure

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 45 8.1. Chiffrage estimatif des travaux

D’après le calcul des linéaires de berge et l’estimation du montant des travaux à réaliser, le tableau de synthèse suivant permet d’évaluer le montant de l’enveloppe globale.

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 46 Entretien de la végétation et gestion des embâcles

Total TTC par C = Coupe de bois D = Enlèvement de F = Re disposition Total HT par tronçon Entretien léger A = Débroussaillage Eclaircissement B = Elagage sélectif Débardage (40% du E = Enlèvement des tronçon Linéaire (en en berge et en grosses branches et d'embâcles (ou de Cours d'eau Tronçon Commune Rive(s) (0,85 € HT/m de manuel selectif (1,15 sélectif (2,50 € HT/m (5,50 € HT/m de prix des coupes de embâcles (175 € m) travers du lit (215 troncs (250 € blocs) en bordure (280 € berge) € HT/m de berge) de berge) berge) bois) HT/heure) € HT/unité) HT/unité) HT/unité/pas de 5 m) Blandy-les- RB01 400 droite / 287,50 € / / 860,00 € / / 350,00 € 5 600,00 € 7 097,50 € 8 517,00 € Tours Blandy-les- RB02 360 droite / / / / / / / / / - € - € Tours Blandy-les- RB03 310 droite / / / / 860,00 € / / 350,00 € / 1 210,00 € 1 452,00 € Tours Blandy-les- RB04 500 droite / / / / 1 290,00 € / / 1 400,00 € 560,00 € 3 250,00 € 3 900,00 € Tours Blandy-les- RB05 430 droite / / / / 2 150,00 € 2 500,00 € / 2 800,00 € / 7 450,00 € 8 940,00 € Tours Blandy-les- RB06 160 droite / / / / / / / / / - € - € Tours Blandy-les- RB07 390 droite / 448,50 € / 2 145,00 € 860,00 € 250,00 € / 875,00 € / 4 578,50 € 5 494,20 € Tours Blandy-les- 370 droite / / / / / / / / / Tours RB08 - € - € Le ru de Moisenay 240 gauche / / / / / / / / / Bouisy Blandy-les- 120 droite / / / / / / Tours RB09 2 150,00 € 1 250,00 € 1 400,00 € 4 800,00 € 5 760,00 € Moisenay 120 gauche / / / / / / Blandy-les- 470 droite / / / / // / Tours RB10 860,00 € 700,00 € 1 560,00 € 1 872,00 € Moisenay 470 gauche / / / / // / Blandy-les- 340 droite / / / / / / Tours RB11 Moisenay 1150 droite / / / / 6 450,00 € 7 500,00 € / 2 800,00 € / 16 750,00 € 20 100,00 €

Moisenay 1490 gauche / / / / / /

Total - ru de Bouisy 5000 chacune - € 736,00 € - € 2 145,00 € 15 480,00 € 11 500,00 € - € 6 160,00 € 46 696,00 € 56 035,20 €

Moisenay 110 droite / / / / / / / / RG01 350,00 € 350,00 € 420,00 € Moisenay 110 gauche / / / / / / / /

Moisenay 260 droite / / / / / / / / / RG02 - € - € Moisenay 260 gauche / / / / / / / / /

Moisenay 350 droite / / / / / / / RG03 350,00 € 350,00 € 420,00 € Moisenay 350 gauche / / / / / / / Le ru du Moisenay 240 droite / / / / / / / / / Goulot RG04 - € - € Moisenay 240 gauche / / / / / / / / /

Moisenay 400 droite / / / / // RG05 2 150,00 € 350,00 € 2 500,00 € 3 000,00 € Moisenay 400 gauche / / / / //

Moisenay 140 droite / / / / / / / / / RG06 - € - € Moisenay 140 gauche / / / / / / / / /

Total - ru du Goulot 1500 chacune - € - € - € - € 2 150,00 € - € - € - € 3 200,00 € 3 840,00 €

8.2. Plan de financement

Le ru d’Ancœur et ses affluents faisant partie du bassin de la Seine, les travaux sont subventionnables par des partenaires techniques et financiers. Le plan de financement se décline comme suit : • Agence de l’Eau Seine Normandie : 40 % • Conseil Générale de Seine-et-Marne : 30 % • Syndicat Intercommunal pour l’Aménagement et l’Entretien du Bassin du Ru d’Ancœur : 30 %.

Coût € H.T. Subvention AESN Subventions CG77 Part Syndicale Travaux d’entretien – ru 46 696,00 18 678,40 14 008,80 14 008,80 de Bouisy Travaux d’entretien - ru 3 200,00 1 280,00 960,00 960,00 du Goulot TOTAL € HT 49 896,00 19 958,40 14 968,80 14 968.80

Ensuite, en entretien annuel (environ 3 €/ml), prévoir 15 000 à 20 000 € HT pour les 5 km du ru de Bouisy et 5 000 à 6 000 € HT pour les 1,5 km du ru du Goulot. Marge de travaux imprévus de 10 à 20 % à compter en plus (tempête, etc.).

La prévision est de rattacher les présents travaux à ceux du secteur annuel n°4.

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 48 9. Modalités de mise en œuvre, de suivi et d’entretien des travaux

9.1. Principes techniques

Un cours d’eau est un milieu qui possède son fonctionnement propre influé par les différents faciès écologiques qu’il rencontre ainsi que par les aménagements humains qu’il supporte. De ce fait, l’entretien d’un réseau hydrographique doit être perçu comme une aide aux cours d’eau pour leur permettre de fonctionner le plus librement possible et non comme un assistanat pour se substituer à eux. A cet effet, 3 buts peuvent être poursuivis dans les travaux d’un cours d’eau : 1. Paysager : Une végétation riveraine bien entretenue permet de souligner davantage la rivière et de rendre le paysage plus attrayant ; 2. Ecologique : La végétation riveraine et aquatique participe à la biodiversité du milieu ainsi qu’à la qualité de l’eau (auto-épuration, régulation de la température,...) ; 3. Hydraulique : Selon l’occupation du sol, la végétation sera entretenue et le lit nettoyé à des degrés divers afin de faciliter l’écoulement (urbain) ou de provoquer des frottements (expansion de crue). Les zones humides doivent être utilisées dans leur rôle naturel qui est celui d’éponge : absorption des crues et soutien du débit d’étiage. Il faut doser les apports d’ombre et de lumière afin de limiter l’explosion d’herbiers tout en maintenant un peu de végétation dans le lit. L’élagage des branches basses ne doit pas être systématique. Celles qui sont souples et peu résistantes à la force du courant doivent être laissées. Elles sont une source de nourriture et de cache pour la faune piscicole.

9.2. Mise en œuvre des travaux

Afin de faciliter la réalisation de l’entretien, un découpage en cinq tranches annuelles a été établi initialement lors de l’élaboration du programme pluriannuel d'entretien du ru d'Ancœur et de ses affluents en juin 2000. Les travaux de restauration et d’entretien des rus de Bouisy et du Goulot seront rattachés par le syndicat à une tranche annuelle existante . Les travaux de restauration et d’entretien sont exécutés de l’amont vers l’aval dans la tranche concernée. Les opérations de restauration du lit et des berges pourront être regroupés par thématique. Selon leur importance, les travaux d’une ou plusieurs thématiques seront regroupés une même année de façon à réduire les coûts et à faire intervenir le moins possible les entreprises. Le syndicat ne dispose pas des moyens humains et matériels nécessaires pour réaliser en régie les travaux préconisés par le programme quinquennal de restauration et d’entretien. En sa qualité d’acheteur public, il lance donc des procédures de consultation auprès d’entreprises spécialisées dans une logique de passations de marchés. Avant toute intervention sur le domaine privé, le syndicat informe les mairies. Pour les travaux de restauration, il tiendra directement informé les riverains concernés.

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 49 9.3. Conventionnement avec les riverains

Les travaux d’aménagement feront l’objet de conventions spécifiques entre les propriétaires et le syndicat. Ces contrats à caractère administratif fixeront notamment le partage des responsabilités, les modalités de financement, d’exécution et d’entretien des travaux, la périodicité des interventions et les recommandations d’usage. Le maintien en bon état des clôtures et des abreuvoirs sera par contre à la charge des riverains bénéficiaires.

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 50 10. Rappel juridique sur l’entretien des rivières et les aménagements en lit mineur

« L’eau fait partie du patrimoine commun de la nation. Sa protection, sa mise en valeur et le développement de la ressource utilisable, dans le respect des équilibres naturels, sont d’intérêt général. L’usage de l’eau appartient à tous, dans le cadre des lois et règlements ainsi que des droits antérieurs établis (article L 210-1 du Code de l’Environnement). » Les cours d’eau non domaniaux relèvent du domaine privé. Le code de l’environnement précise dans ses articles les droits et obligations des riverains ainsi que les possibilités d’actions. 10.1. Droits et devoirs des riverains

L’article L 215-1 indique que les riverains n’ont le droit d’user de l’eau courante qui borde ou traverse leurs propriétés que dans le respect de la loi. Toutefois, l’article L 215-2 précise que le lit du cours d’eau non domanial appartient au propriétaire des deux rives ou pour moitié si chacune des rives appartient à deux propriétaires distincts. Le droit de pêche des riverains des cours d’eau non domaniaux est régi par l’article L 435-4. Les obligations d’entretien sont fixées par l’article L 215-14. Les propriétaires doivent maintenir l’écoulement naturel des eaux, assurer la bonne tenue des berges ainsi que préserver le bon fonctionnement des écosystèmes aquatiques.

10.2. Demande de servitude de passage

La réalisation des travaux sur le domaine privé nécessite l’instauration d’une servitude de passage au titre de l’article L. 215-18 du Code de l’Environnement : « Pendant la durée des travaux, visés aux articles L. 215-15 et L. 215-16, les propriétaires sont tenus de laisser passer sur leurs terrains les fonctionnaires et agents chargés de la surveillance, les entrepreneurs et ouvriers, ainsi que les engins mécaniques strictement nécessaires à la réalisation des travaux, dans la limite d’une largeur de six mètres. Les terrains bâtis ou clos de murs à la date du 3 février 1995 ainsi que les cours et jardins attenants aux habitations sont exempts de la servitude en ce qui concerne le passage d’engins. Ce droit s’exerce autant que possible en suivant la rive du cours d’eau et en respectant les arbres et les plantations existants. » Certaines opérations étant imprévisibles et aléatoires (exemple du retrait d’embâcles gênants à la suite d’une tempête ou d’une crue), la servitude de passage s’applique à l’ensemble des parcelles riveraines du cours d’eau, à l’exception des terrains bâtis ou clos avant le 3 février 1995 pour le passage d’engins. Les riverains sont également tenus d’aménager en tant que besoin un accès aux chantiers à travers leur propriété. Cependant, hormis les opérations préconisées dans le programme et soumises à enquête publique, l’implantation de la servitude de passage ne nécessite aucune mesure spécifique se rajoutant aux travaux projetés (démontage de clôtures ou abattage d’arbres non programmés). La responsabilité d’éventuels dommages causés sur les propriétés privées lors de l’exécution des travaux ou consécutive aux travaux sera portée par le syndicat.

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 51 10.3. Partage de l’exercice du droit de pêche

Les travaux d’entretien réalisés par le syndicat sont majoritairement financés par des fonds publics. Cette situation entraîne l’application de l’article L. 435-5 du Code de l’environnement pour les propriétaires riverains bénéficiaires des travaux : « Lorsque l’entretien d’un cours d’eau non domanial est financé majoritairement par des fonds publics, le droit de pêche du propriétaire riverain est exercé, hors les cours attenantes aux habitations et les jardins, gratuitement pour une durée de cinq ans par l’association de pêche et de protection du milieu aquatique agréée pour cette section de cours d’eau ou, à défaut, par la fédération départementale ou interdépartementale des associations agréées de pêche et de protection du milieu aquatique. » « Pendant l’exercice gratuit du droit de pêche, le propriétaire conserve le droit d’exercer la pêche pour lui- même, son conjoint, ses ascendants et ses descendants »

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 52

11. Conclusion

Le Syndicat Intercommunal pour l'Aménagement et l'Entretien du Bassin du Ru d'Ancœur aborde, par le biais de ce diagnostic, un complément à son premier programme pluriannuel à la fois d’entretien et de restauration des cours d’eau qu’il a en compétence, afin de répondre aux exigences actuelles de bon état écologique des cours d’eau. La vue générale qui en ressort permet au syndicat d’avoir une meilleure connaissance du fonctionnement du réseau hydrographique de son territoire. L’entretien hivernal est principalement axé sur la ripisylve afin de maintenir ou de diversifier les différentes strates de végétation. Ces travaux permettent de diversifier et de rajeunir la végétation rivulaire. L’entretien estival est dédié aux travaux de restauration des cours d’eau, qui se traduiront sur le ru de Bouisy et le ru du Goulot, par le réaménagement du gabarit du lit d’étiage trop large et rectiligne, le réaménagement de l’ouvrage de franchissement sous-dimensionné et l’aménagement d’abreuvoirs dans la pâture. L’envasement sera limité et l’accélération des écoulements devrait permettre de diversifier les habitats aquatiques. Dans cette optique, le syndicat s’inscrit dans une démarche de reconquête hydromorphologique des cours d’eau en parfaite adéquation avec le contexte réglementaire actuel. Néanmoins, il apparaît primordial que le syndicat élargisse encore son secteur géographique d’intervention, afin de réduire certaines problématiques (ripisylve, embâcles, etc.), dont les enjeux se situent sur l’ensemble du bassin versant. Pour finir, il est important de souligner que l’implication du syndicat dans le bon fonctionnement des cours d’eau ne dédouane pas les propriétaires riverains de réaliser un minimum d’entretien à leur portée tel que le stipule l’article L215-14 du Code de l’Environnement.

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 53 12. Annexe 1 : fiches descriptives et atlas cartographique du ru de Bouisy par tronçon (août 2014)

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 54

OBJECTIF Restauration et entretien de cours d’eau Code : RB01

UNITE PDM Seine parisienne – petits affluents Linéaire : ~ 400 m

MASSE D’EAU FRHR91-F4461000 : ru de Bouisy Rive(s) : • gauche Linéaire de 11,66 km ; type TP9 ; naturelle • droite Etat Global Etat Ecologique Etat Chimique Justification OBJECTIFS D’ETAT Bon état en 2021 Bon état en 2015 Bon état en 2021 Economique COURS D’EAU Le Ru de Bouisy TRONCON De la limite communale de Blandy au 1er passage à gué COMMUNE(DEPARTEMENT) Blandy-les-Tours (77) OPERATION Travaux d’entretien et de restauration PROBLEMATIQUES ET OBJECTIFS A ATTEINDRE :

Au niveau du tronçon RB01, l’occupation des sols correspond en rive gauche à un cordon boisé puis des cultures (commune de Sivry-Courtry), et en rive droite, à des prairies et cultures (commune de Blandy-les-Tours). Le ru de Bouisy matérialise la limite entre les deux communes. La parcelle de Blandy qui borde le ru en rive droite est la parcelle ZW 0001. Sur ce tronçon du ru de Bouisy, on distingue, de l’amont vers l’aval, plusieurs secteurs : 1. un 1 er secteur, qui présente beaucoup de ronces et de broussailles sur les berges et en travers du lit, rendant l’accès au ru très difficile voire impossible. Sur ce secteur, la ripisylve est composée des trois strates, herbacée, arbustive et arborée (frênes, érables, noisetiers, sureaux, etc.). On y trouve des embâcles, parfois importants (beaucoup de branchages, des déchets) ;

Premier secteur présentant beaucoup de ronces et de broussailles

2. un 2 ème secteur où le lit du ru est élargi, curé et envasé. On peut observer l’arrivée d’un drain, des déchets, puis des embâcles importants gênant l’écoulement, voire des troncs en travers du lit. Les berges par endroits sont instables (effrondrements). On peut remarquer une alternance de zones élargies lentiques et de zones rétrécies lotiques.

Deuxième secteur où le lit du ru est souvent élargi et envasé Embâcle avec déchets

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 55

3. un 3 ème secteur, marqué par 5 très grands peupliers implantés en pied de berge et dont les systèmes racinaires s’étendent dans le lit du ru. Des embâcles légers retenant des déchets (bouteilles plastiques) sont à enlever.

Troisième secteur avec de très grands peupliers et des embâcles légers

4. un 4 ème secteur, où le lit du ru est de nouveau tout embroussaillé, avec un tronc en travers, et jusqu’au passage à gué.

Quatrième secteur de nouveau très embroussaillé Passage à gué

DESCRIPTIF DES TRAVAUX :

- Débroussaillage manuel sélectif - Coupe des bois en travers du lit - Enlèvement des embâcles gênant le libre écoulement des eaux - Diversification des écoulements par re-disposition des embâcles en bordure dans les secteurs où le ru est élargi et envasé

MONTANT ESTIMATIF Coût en €uros Coût en €uros (T.T.C) (H.T.) Entretien de la végétation et gestion des embâcles 1 497,50 1797,00 Diversification des écoulements 5 600,00 6 720,00

REMARQUES ou RECOMMANDATIONS :

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 56 A RB01 BLANDY-LES-TOURS

C E

A

F

SIVRY-COURTRY CHATILLON-LA-BORDE

Figure 4 : carte de localisation du tronçon RB01 du ru de Bouisy

A : Débroussaillage manuel C : Coupe de bois en berge et en travers du lit E : enlèvement des embâcles F : Re-disposition d’embâcles en bordure

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 57

OBJECTIF Restauration et entretien de cours d’eau Code : RB02

UNITE PDM Seine parisienne – petits affluents Linéaire : ~ 360 m

MASSE D’EAU FRHR91-F4461000 : ru de Bouisy Rive(s) : • gauche Linéaire de 11,66 km ; type TP9 ; naturelle • droite Etat Global Etat Ecologique Etat Chimique Justification OBJECTIFS D’ETAT Bon état en 2021 Bon état en 2015 Bon état en 2021 Economique COURS D’EAU Le Ru de Bouisy TRONCON Du 1 er passage à gué au 2 ème passage à gué COMMUNE(DEPARTEMENT) Blandy-les-Tours (77) OPERATION Travaux d’entretien et de restauration PROBLEMATIQUES ET OBJECTIFS A ATTEINDRE :

Au niveau du tronçon RB02, l’occupation des sols correspond en rive gauche à un cordon boisé puis des cultures (commune de Sivry-Courtry), et en rive droite à une habitation (commune de Blandy-les-Tours). Le ru de Bouisy matérialise la limite entre les deux communes. Les parcelles de Blandy qui bordent le ru en rive droite sont les parcelles ZW 0001 et ZS 0076.

Ensuite, le ru et ses berges sont entretenus et aménagés par le riverain. Une digue en rive droite retient les eaux de l’étang. Celui-ci est alimenté par une source en amont. En aval de l’étang, deux ou trois sorties se jettent dans le ru. Au niveau de l’étang, le ru présente un faciès lentique.

Digue de l’étang avec une sortie busée Etang du riverain

Berges piétinées Berge aménagée en rive droite

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 58

Enfin, le ru de Bouisy voit son lit occupé par des embâcles dont l’emprise est limitée (embâcles à surveiller).

Embâcles légers en aval, à surveiller

DESCRIPTIF DES TRAVAUX :

- Embâcles à surveiller

MONTANT ESTIMATIF Coût en €uros Coût en €uros (T.T.C) (H.T.)

REMARQUES ou RECOMMANDATIONS :

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 59 OBJECTIF Restauration et entretien de cours d’eau Code : RB03

UNITE PDM Seine parisienne – petits affluents Linéaire : ~ 310 m

MASSE D’EAU FRHR91-F4461000 : ru de Bouisy Rive(s) : • gauche Linéaire de 11,66 km ; type TP9 ; naturelle • droite Etat Global Etat Ecologique Etat Chimique Justification OBJECTIFS D’ETAT Bon état en 2021 Bon état en 2015 Bon état en 2021 Economique COURS D’EAU Le Ru de Bouisy TRONCON Du 2 ème passage à gué au pont de la RD 115 COMMUNE(DEPARTEMENT) Blandy-les-Tours (77) OPERATION Travaux d’entretien et de restauration PROBLEMATIQUES ET OBJECTIFS A ATTEINDRE :

Au niveau du tronçon RB03, l’occupation des sols correspond en rive gauche à un cordon boisé puis des cultures (commune de Sivry-Courtry), et en rive droite, également à un cordon boisé puis des cultures (commune de Blandy-les-Tours). Le ru de Bouisy matérialise la limite entre les deux communes. Les parcelles de Blandy qui bordent le ru en rive droite sont les parcelles ZS 0076 puis 0075. Sur ce tronçon du ru de Bouisy, le lit est encombré en amont par un embâcle important qui doit être enlevé. Ensuite le lit est rectiligne sur environ 110 m et sur cette portion de cours d’eau, on observe une succession de plats et de radiers. Les berges et la ripisylve (aulnes, frênes,…) sont en bon état et sans broussailles.

Embâcle important en amont (à retirer) Portion rectiligne du ru en bon état

Ensuite le lit du ru décrit un virage dans lequel s’accumulent des embâcles. Puis de nouveau, le ru présente un tracé droit sans problèmes. Un peu plus en aval, des arbres sont couchés au-dessus du lit du ru.

Embâcles accumulés dans un virage du ru Arbres couchés au-dessus du ru (à enlever)

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 60

Ensuite de nouveaux embâcles importants se sont déposés dans un profond. Puis le ru décrit une dernière ligne droite avant le pont de la RD 115. Des branchages sont tombés au-dessus du lit, mais sans poser de soucis. La ripisylve est toujours composée d’un mélange de peupliers âgés, de frênes, d’aulnes, etc. Environ 50 m en amont du pont, un ancien vannage s’est écroulé et forme un embâcle léger.

Embâcles importants dans un profond Ancien vannage écroulé dans le lit (à retirer)

Au niveau du pont de la RD 115, il n’y a pas d’embâcles, mais le lit du ru est élargi et envasé, l’écoulement est lentique. Sous le pont des branchages non gênants se sont déposés. De chaque côté du pont, on remarque les arrivées des eaux pluviales ruisselant depuis la route. Il s’agit d’un pont en pierres maçonnées à une arche (hauteur de 215 cm et largeur de 440 cm).

Lit élargi et envasé au pont de la RD 115

DESCRIPTIF DES TRAVAUX :

- Enlèvement du gros embâcle en amont et des arbres en travers - Enlèvement des restes de l’ancien vannage

MONTANT ESTIMATIF Coût en €uros Coût en €uros (T.T.C) (H.T.) Entretien de la végétation et gestion des embâcles 1 210,00 1 452,00

REMARQUES ou RECOMMANDATIONS :

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 61 Bouisy BLANDY-LES-TOURS

E C RB04 RB03

RD 115 E (ancien vannage) RB02

SIVRY-COURTRY

Figure 5 : carte de localisation des tronçons RB02 et RB03 du ru de Bouisy

C : Coupe de bois en berge et en travers du lit E : enlèvement des embâcles

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 62 OBJECTIF Restauration et entretien de cours d’eau Code : RB04

UNITE PDM Seine parisienne – petits affluents Linéaire : ~ 500 m

MASSE D’EAU FRHR91-F4461000 : ru de Bouisy Rive(s) : • gauche Linéaire de 11,66 km ; type TP9 ; naturelle • droite Etat Global Etat Ecologique Etat Chimique Justification OBJECTIFS D’ETAT Bon état en 2021 Bon état en 2015 Bon état en 2021 Economique COURS D’EAU Le Ru de Bouisy TRONCON Du pont de la RD 115 au pont du chemin d’exploitation dit de Sainte-Geneviève COMMUNE(DEPARTEMENT) Blandy-les-Tours (77) OPERATION Travaux d’entretien et de restauration PROBLEMATIQUES ET OBJECTIFS A ATTEINDRE :

Au niveau du tronçon RB04, l’occupation des sols correspond en rive gauche (commune de Sivry-Courtry) et en rive droite (commune de Blandy-les-Tours) à un cordon boisé. Le ru de Bouisy matérialise la limite entre les deux communes. Le ru passe à côté du lieu-dit « Bouisy » (en rive droite), puis sous l’autoroute A5, puis sous la ligne TGV qu’il longe ensuite jusqu’au pont du chemin d’exploitation agricole. Les parcelles de Blandy qui bordent le ru en rive droite sont les parcelles ZS 0068 puis 0067, 0005 (A5), 0042, 0071 (TGV), 0043 et 0064.

Sur ce tronçon du ru de Bouisy, on observe en aval immédiat du pont de la RD 115 que le lit est rétréci et occupé par un atterrissement couvert d’hélophytes, et que les berges sont fauchées régulièrement (strate herbacée uniquement).

Ensuite le ru rentre sous couvert forestier et présente de nouveau un lit élargi à faciès lentique. Environ 50 m en aval du pont, on constate que c’est un seuil en pierres qui crée en amont la zone lentique. Ce seuil qui occupe toute la largeur du lit retient également en rive gauche des branchages et des déchets (cannette de bière).

Zone lentique en aval du pont de la RD 115 Seuil en pierres créant la zone lentique

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 63

Le ru de Bouisy reçoit ensuite un petit affluent, puis présente un petit embâcle. Plus en aval, un second seuil en pierres a été créé. Il occupe presque toute la largeur du lit et contribue à la seconde zone lentique en amont.

Embâcle léger Second seuil en pierres créant une nouvelle zone lentique

Ensuite le lit du ru décrit quelques sinuosités avant de revenir à un tracé rectiligne en amont de l’autoroute A5. Sur cette portion, l’état du ru est bon, mais quelques déchets sont présents. En amont immédiat de l’A5, on peut remarquer l’arrivée d’eau d’un bassin autoroutier de traitement des eaux pluviales, ainsi qu’une végétation herbacée régulièrement fauchée. Sous l’A5, l’eau du ru de Bouisy s’écoule par une longue buse de 57 m de longueur et 195 cm de diamètre. Ensuite, sous la ligne TGV, l’eau du ru de Bouisy s’écoule par une nouvelle buse de 40 m de longueur. Ces ouvrages constituent des obstacles à la libre circulation des poissons et des sédiments. Entre les deux ouvrages, les berges du ru présente une végétation herbacée (hélophytes).

Le ru de Bouisy sous l’A5 Le ru de Bouisy entre les buses de l’A5 et de la ligne TGV

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 64

En aval de la ligne TGV, les berges sont totalement embroussaillées sur environ 75 m. Aucun arbre n’est présent. Des lignes Très Haute Tension passent au-dessus du ru. On aperçoit à travers les broussailles en rive gauche de gros enrochements. Un imposant tas de déchets est entreposé à côté de la sortie de la buse. Certains déchets sont tombés dans le lit du ru. Sur cette portion, le ru décrit une ligne droite sans embâcles.

Tas de déchets déposés à côté de la sortie de la buse Déchets tombés dans le ru et berges embroussaillées

A partir du moment où le ru entre sous couvert forestier, son lit, alors particulièrement sableux, présente de petits embâcles, des déchets, des dépôts de vases, puis des arbres couchés en travers. La ripisylve est composée d’aulnes et frênes. En amont du pont du chemin d’exploitation agricole, on distingue toute une série d’embâcles importants. Un entretien poussé est à réaliser à ce niveau. Le pont, d’une longueur couverte de 8 m, est composé de 2 buses de diamètre 120 cm séparées en amont par une pointe béton.

Présence de petits embâcles et d’arbres couchés Embâcles importants jusqu’au pont du chemin d’exploitation

DESCRIPTIF DES TRAVAUX : - Déplacement des blocs formant les seuils de pierres dans le lit du ru pour diversifier les écoulements - Enlèvement des embâcles gênant le libre écoulement des eaux - Enlèvement des déchets sur les berges et dans le lit du ru - Pousse sélective d’arbres là où les berges sont totalement embroussaillées - Enlèvement des arbres couchés en travers du lit

MONTANT ESTIMATIF Coût en €uros Coût en €uros (T.T.C) (H.T.) Entretien de la végétation et gestion des embâcles 2 690,00 3 228,00 Diversification des écoulements 560,00 672,00

REMARQUES ou RECOMMANDATIONS :

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 65 OBJECTIF Restauration et entretien de cours d’eau Code : RB05

UNITE PDM Seine parisienne – petits affluents Linéaire : ~ 430 m

MASSE D’EAU FRHR91-F4461000 : ru de Bouisy Rive(s) : • gauche Linéaire de 11,66 km ; type TP9 ; naturelle • droite Etat Global Etat Ecologique Etat Chimique Justification OBJECTIFS D’ETAT Bon état en 2021 Bon état en 2015 Bon état en 2021 Economique COURS D’EAU Le Ru de Bouisy TRONCON Du pont du chemin d’exploitation dit de Sainte-Geneviève aux lignes Très Haute Tension COMMUNE(DEPARTEMENT) Blandy-les-Tours (77) OPERATION Travaux d’entretien et de restauration PROBLEMATIQUES ET OBJECTIFS A ATTEINDRE :

Au niveau du tronçon RB05, l’occupation des sols correspond à un cordon boisé en rive gauche (commune de Sivry-Courtry) comme en rive droite (commune de Blandy-les-Tours), et au-delà du cordon boisé, à des cultures en rive gauche et la ligne TGV et l’autoroute A5 en rive droite. Le ru de Bouisy matérialise la limite entre les deux communes. Les parcelles de Blandy qui bordent le ru en rive droite sont les parcelles ZS 0064, 0065, 0053, 0055 et 0057.

Sur ce tronçon du ru de Bouisy, le tracé du lit est sinueux, voire forme des méandres. Les embâcles sont nombreux et importants. Ils gênent l’écoulement et retiennent beaucoup de déchets (tôle, mélaminé blanc, bâches ou éléments en plastique, aérosol, sapin de Noël, et autres déchets plus ou moins volumineux).

Embâcles importants gênant l’écoulement des eaux du ru et retenant de nombreux déchets

Tronc couché en travers du lit et embâcles Arbre entièrement couché dans sa longueur dans le ru

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 66

Le fond du lit est limono-sableux et vaseux. Les berges sont par endroits dénudées. A plusieurs endroits, des arbres déracinés ont soulevé la berge en tombant. Un entretien très conséquent est à prévoir sur ce tronçon.

Lit du ru totalement envasé Arbre déraciné soulevant la berge en rive droite

A la fin du tronçon, le lit est de nouveau formé de pierres et de blocs et dépourvu d’embâcles, mais il est colmaté par des fines. Ici, un entretien léger suffit. Le tronçon se termine par une clôture qui passe en travers du lit.

DESCRIPTIF DES TRAVAUX :

- Enlèvement des embâcles gênant le libre écoulement des eaux - Enlèvement des déchets sur les berges et dans le lit du ru - Enlèvement des troncs en travers du lit ou couchés dans le lit

MONTANT ESTIMATIF Coût en €uros Coût en €uros (T.T.C) (H.T.) Entretien de la végétation et gestion des embâcles 7 450,00 8 940,00

REMARQUES ou RECOMMANDATIONS :

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 67 BLANDY-LES-TOURS

Bouisy RB05

E, C et D E C RB04 RD 115 SIVRY-COURTRY

F (re-disposition de blocs des seuils)

Figure 6 : carte de localisation des tronçons RB04 et RB05 du ru de Bouisy

C : Coupe de bois en berge et en travers du lit D : Enlèvement de grosses branches et de troncs E : Enlèvement des embâcles F : Re-disposition de blocs en bordure

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 68 OBJECTIF Restauration et entretien de cours d’eau Code : RB06

UNITE PDM Seine parisienne – petits affluents Linéaire : ~ 160 m

MASSE D’EAU FRHR91-F4461000 : ru de Bouisy Rive(s) : • gauche Linéaire de 11,66 km ; type TP9 ; naturelle • droite Etat Global Etat Ecologique Etat Chimique Justification OBJECTIFS D’ETAT Bon état en 2021 Bon état en 2015 Bon état en 2021 Economique COURS D’EAU Le Ru de Bouisy TRONCON Sous deux lignes Très Haute Tension COMMUNE(DEPARTEMENT) Blandy-les-Tours (77) OPERATION Travaux d’entretien et de restauration PROBLEMATIQUES ET OBJECTIFS A ATTEINDRE :

Au niveau du tronçon RB06, l’occupation des sols correspond en rive gauche (commune de Sivry-Courtry) comme en rive droite (commune de Blandy-les-Tours) à une prairie avec des arbres isolés ou petits bosquets, surplombée par deux lignes Très Haute Tension.

Le ru de Bouisy matérialise la limite entre les deux communes. Les parcelles de Blandy qui bordent le ru en rive droite sont les parcelles ZS 0057 et 0038.

Sur ce tronçon du ru de Bouisy, le lit est envahi d’hélophytes. On constate une absence de ripisylve.

Absence de ripisylve due aux lignes THT Lit envahi d’hélophytes

DESCRIPTIF DES TRAVAUX :

- Surveillance de l’état du ru

MONTANT ESTIMATIF Coût en €uros Coût en €uros (T.T.C) (H.T.) Surveillance de l’état du ru

REMARQUES ou RECOMMANDATIONS : Sous les lignes Très Haute Tension, l’entretien de la végétation est pris en charge par l’exploitant du réseau de transport d’électricité.

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 69 OBJECTIF Restauration et entretien de cours d’eau Code : RB07

UNITE PDM Seine parisienne – petits affluents Linéaire : ~ 390 m

MASSE D’EAU FRHR91-F4461000 : ru de Bouisy Rive(s) : • gauche Linéaire de 11,66 km ; type TP9 ; naturelle • droite Etat Global Etat Ecologique Etat Chimique Justification OBJECTIFS D’ETAT Bon état en 2021 Bon état en 2015 Bon état en 2021 Economique COURS D’EAU Le Ru de Bouisy TRONCON Entre les lignes Très Haute Tension COMMUNE(DEPARTEMENT) Blandy-les-Tours (77) OPERATION Travaux d’entretien et de restauration PROBLEMATIQUES ET OBJECTIFS A ATTEINDRE :

Au niveau du tronçon RB07, l’occupation des sols correspond à des cultures en rive gauche (commune de Sivry-Courtry) et à un bois en rive droite (commune de Blandy-les-Tours). D’autres lignes Très Haute Tension longent le ru en rive gauche.

Le ru de Bouisy matérialise la limite entre les deux communes. Les parcelles de Blandy qui bordent le ru en rive droite sont les parcelles ZS 0038 et 0039.

Sur ce tronçon du ru de Bouisy, la ripisylve est dense, occupe les deux berges et ferme l’accès au cours d’eau. Elle est composée d’une strate arborée importante, mêlée d’arbustes et encombrée de broussailles (aulnes, frênes, saules, sureaux, noisetiers, ronces, etc.).

Ce qui caractérise ce tronçon, c’est l’âge élevé de la plupart des arbres : de nombreux vieux saules, vieux frênes et vieux chênes sont présents. Il s’agit d’arbres remarquables.

Des travaux de débroussaillage et d’élagage sont à prévoir sur cette portion de ru. On note la présence d’arbres ou de grosses branches couchés en travers du lit, et quand le ru est visible, d’embâcles parfois importants, pouvant créer des zones lentiques en amont.

Arbre couché en travers du lit du ru Vieux saule à élaguer

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 70

Vieux frêne avec un embâcle au pied Vieux chêne remarquable

Embâcle très important dans le ru Dernier embâcle du tronçon

DESCRIPTIF DES TRAVAUX :

- Débroussaillage sélectif - Elagage sélectif - Enlèvement des embâcles gênant le libre écoulement des eaux - Enlèvement des couchés en travers du lit ou dans le lit

MONTANT ESTIMATIF Coût en €uros Coût en €uros (T.T.C) (H.T.) Entretien de la végétation et gestion des embâcles 4 578,50 5 494,20

REMARQUES ou RECOMMANDATIONS :

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 71 RB08 BLANDY-LES-TOURS

RB07 E et D

RB06

A et B = sur tout le linéaire du RB07 = E SIVRY-COURTRY C et D

Figure 7 : carte de localisation des tronçons RB06 et RB07 du ru de Bouisy A : Débroussaillage sélectif B : Elagage sélectif C : Coupe de bois en berge et en travers du lit D : Enlèvement de grosses branches et de troncs E : Enlèvement des embâcles

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 72 OBJECTIF Restauration et entretien de cours d’eau Code : RB08

UNITE PDM Seine parisienne – petits affluents Linéaire : ~ 370 m

MASSE D’EAU FRHR91-F4461000 : ru de Bouisy Rive(s) : • gauche sur 240 m Linéaire de 11,66 km ; type TP9 ; naturelle • droite sur 370 m Etat Global Etat Ecologique Etat Chimique Justification OBJECTIFS D’ETAT Bon état en 2021 Bon état en 2015 Bon état en 2021 Economique COURS D’EAU Le Ru de Bouisy TRONCON Sous six lignes Très Haute Tension COMMUNE(DEPARTEMENT) Blandy-les-Tours et Moisenay (77) OPERATION Travaux d’entretien et de restauration PROBLEMATIQUES ET OBJECTIFS A ATTEINDRE :

Au niveau du tronçon RB08, l’occupation des sols correspond à des cultures puis une prairie de fauche en rive gauche (commune de Sivry-Courtry puis commune de Moisenay), et à un taillis puis un terrain de cross en rive droite (commune de Blandy-les-Tours). Deux séries de trois lignes Très Haute Tension passent au-dessus du ru.

Le ru de Bouisy matérialise la limite entre les communes de Sivry-Courtry et Blandy-les-Tours, puis à partir du chemin rural n°26 d’Ailly à Blandy-les-Tours, entre les communes de Moisenay et Blandy-les-Tours. Les parcelles de Blandy qui bordent le ru en rive droite sont les parcelles ZS 0039, ZS 0040, ZR 0048, YC 0003 et ZR 0037. A partir du chemin rural n°26 d’Ailly à Blandy-les-Tours, les parcelles de Moisenay qui bordent le ru en rive gauche sont les parcelles ZR 0049, YC 0004 et 0C 0349.

Sur ce tronçon du ru de Bouisy, la végétation est rase : la strate herbacée est nettement dominante (ronces, orties, reines des prés, iris, etc.) et la strate arbustive très jeune (petits aulnes, noisetiers, frênes, etc.). Le lit est par endroit encombré par un embâcle (non génant), un arbuste couché dans l’eau ou des coupes de bois laissées sur place sur les berges.

Vue d’ensemble du début du tronçon Embâcle en début de tronçon

Vue d’ensemble vers l’amont Vue d’ensemble vers l’aval

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 73

Au niveau du pont du chemin rural n°26 d’Ailly à Blandy-les-Tours, la végétation des berges est impénétrable, juste en amont et en aval. L’accès à l’ouvrage de franchissement est impossible. En aval du pont, la ripisylve est jeune et dense, et présente beaucoup de ronces et d’arbustes. Elle n’est interrompue que pour un passage à gué permettant de se rendre au terrain de cross situé en rive droite.

Vue à l’aval du chemin Vue à l’amont du chemin

Vue de l’aval du tronçon Coupes de bois laissées sur place

DESCRIPTIF DES TRAVAUX :

- Surveillance de l’état du ru

MONTANT ESTIMATIF Coût en €uros Coût en €uros (T.T.C) (H.T.) Entretien de la végétation et gestion des embâcles

REMARQUES ou RECOMMANDATIONS : Sous les lignes Très Haute Tension, l’entretien de la végétation est pris en charge par l’exploitant du réseau de transport d’électricité.

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 74 OBJECTIF Restauration et entretien de cours d’eau Code : RB09

UNITE PDM Seine parisienne – petits affluents Linéaire : ~ 120 m

MASSE D’EAU FRHR91-F4461000 : ru de Bouisy Rive(s) : • gauche Linéaire de 11,66 km ; type TP9 ; naturelle • droite Etat Global Etat Ecologique Etat Chimique Justification OBJECTIFS D’ETAT Bon état en 2021 Bon état en 2015 Bon état en 2021 Economique COURS D’EAU Le Ru de Bouisy TRONCON Dans une zone boisée COMMUNE(DEPARTEMENT) Moisenay et Blandy-les-Tours (77) OPERATION Travaux d’entretien et de restauration PROBLEMATIQUES ET OBJECTIFS A ATTEINDRE :

Au niveau du tronçon RB09, l’occupation des sols correspond à un boisement en rive gauche (commune de Moisenay), comme en rive droite (commune de Blandy-les-Tours). Le ru de Bouisy matérialise la limite entre les deux communes. La parcelle de Blandy qui borde le ru en rive droite est la parcelle ZR 0037. Les parcelles de Moisenay qui bordent le ru en rive gauche sont les parcelles 0C 0349 0348 et 0347.

Sur ce tronçon du ru de Bouisy, beaucoup de vieux arbres sont déracinés, à terre et en train de pourrir. Beaucoup de troncs sont couchés en travers du lit du ru, et retiennent des embâcles. On observe donc une dominance de zones lentiques alternant avec quelques zones lotiques. Ce tronçon se termine par une clôture à 6 fils barbelés qui traverse le ru et retient de grosses branches.

Troncs couchés en travers du lit du ru, et retenant des embâcles

Embâcles Clôture à 6 fils barbelés qui traverse le ru et embâcles

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 75 DESCRIPTIF DES TRAVAUX :

- Importants travaux de coupe de bois et de dégagement du lit à prévoir - Enlèvement des embâcles gênant le libre écoulement des eaux - Surveillance de l’état de la clôture et enlèvement des embâcles retenus ; si possible, enlèvement de la clôture en travers du lit et installation de clôtures dans le sens du lit en retrait de 2 - 3 mètres par rapport à la berge

MONTANT ESTIMATIF Coût en €uros Coût en €uros (T.T.C) (H.T.) Entretien de la végétation et gestion des embâcles 4 800,00 5 760,00

REMARQUES ou RECOMMANDATIONS :

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 76 OBJECTIF Restauration et entretien de cours d’eau Code : RB10

UNITE PDM Seine parisienne – petits affluents Linéaire : ~ 470 m

MASSE D’EAU FRHR91-F4461000 : ru de Bouisy Rive(s) : • gauche Linéaire de 11,66 km ; type TP9 ; naturelle • droite Etat Global Etat Ecologique Etat Chimique Justification OBJECTIFS D’ETAT Bon état en 2021 Bon état en 2015 Bon état en 2021 Economique COURS D’EAU Le Ru de Bouisy TRONCON Dans la pâture de la Tour d’Aiguillon COMMUNE(DEPARTEMENT) Moisenay et Blandy-les-Tours (77) OPERATION Travaux d’entretien et de restauration PROBLEMATIQUES ET OBJECTIFS A ATTEINDRE :

Au niveau du tronçon RB10, l’occupation des sols correspond à une pâture en rive gauche (commune de Moisenay), comme en rive droite (commune de Blandy-les-Tours). Le ru de Bouisy matérialise la limite entre les deux communes. La parcelle de Blandy qui borde le ru en rive droite est la parcelle ZR 0037. Les parcelles de Moisenay qui bordent le ru en rive gauche sont les parcelles 0C 0342 à 0331.

Sur ce tronçon du ru de Bouisy, les berges sont fortement piétinées par les bovins et fortement dénudées. D’une zone humide en rive gauche s’écoulent de petites arrivées d’eau dans le ru. Des embâcles et des branchages d’aulne sont ensuite présents dans le lit du ru. Plus loin l’ouverture de la ripisylve permet le développement d’hélophytes dans le lit, puis de broussailles sur les berges.

Berges fortement dénudées et piétinées par les passages répétés des bovins

Zone à embâcles Zone de développement d’hélophytes puis de broussailles

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 77

Au droit de la Tour d’Aiguillon, un ouvrage de franchissement pour les engins agricoles a été aménagé. Il s’agit d’un petit pont en pierres maçonnées. Le ru s’écoule dessous par deux petites buses de diamètre 30 cm, ainsi qu’à travers des infiltrations entre les pierres. Comme ce passage busé est sous-dimensionné, il crée un obstacle à l’écoulement et une zone lentique en amont.

Ouvrage de franchissement créant un obstacle à l’écoulement Deux petites buses de diamètre 30 cm

Plus en aval, dans une petite zone boisée, deux seuils de pierres sont présents, et séparent une zone élargie lentique. La ripisylve est embroussaillée en rive gauche en sortie, puis on note un embâcle léger. Ensuite, de nouveau, on observe une zone de piétinements et de faciès lentiques, avec un passage à gué. Puis le tracé du ru est sinueux et une zone humide s’étend en rive droite.

Seuil en pierres Passage à gué et piétinement par les bovins

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 78

Ensuite, on remarque une clôture en travers du lit avec des embâcles. Plus en aval, de nouveaux embâcles sont présents. Le ru a un tracé sinueux (atterrissements) et entre dans un secteur boisé. Une clôture longe le ru en rive droite. Enfin, le tronçon se termine par deux énormes troncs de chênes tombés en travers au-dessus le lit du ru. Le second tronc retient un bel embâcle et permet de traverser le ru.

Clôture avec embâcles Vieux chêne tombé par dessus le lit du ru

DESCRIPTIF DES TRAVAUX :

- Enlèvement des embâcles et des troncs gênant le libre écoulement des eaux - Coupe de bois en travers du lit et enlèvements de grosses branches et troncs - Surveillance de l’état de la clôture et enlèvement des embâcles retenus ; si possible, enlèvement de la clôture en travers du lit et installation de clôtures dans le sens du lit en retrait de 2 - 3 mètres par rapport à la berge

MONTANT ESTIMATIF Coût en €uros Coût en €uros (T.T.C) (H.T.) Entretien de la végétation et gestion des embâcles 1 560,00 1 872,00

REMARQUES ou RECOMMANDATIONS :

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 79 BLANDY-LES-TOURS

RB10

RB09

C et E RB08

C, D et E MOISENAY SIVRY-COURTRY

Figure 8 : carte de localisation des tronçons RB08, RB09 et RB10 du ru de Bouisy

C : Coupe de bois en berge et en travers du lit D : Enlèvement de grosses branches et de troncs E : Enlèvement des embâcles

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 80 OBJECTIF Restauration et entretien de cours d’eau Code : RB11

UNITE PDM Seine parisienne – petits affluents Linéaire : ~ 1 490 m

MASSE D’EAU FRHR91-F4461000 : ru de Bouisy Rive(s) : • gauche Linéaire de 11,66 km ; type TP9 ; naturelle • droite Etat Global Etat Ecologique Etat Chimique Justification OBJECTIFS D’ETAT Bon état en 2021 Bon état en 2015 Bon état en 2021 Economique COURS D’EAU Le Ru de Bouisy TRONCON Du bois de Chantemerle à sa confluence dans le ru d’Ancœur COMMUNE(DEPARTEMENT) Moisenay et Blandy-les-Tours (77) OPERATION Travaux d’entretien et de restauration PROBLEMATIQUES ET OBJECTIFS A ATTEINDRE :

Au niveau du tronçon RB11, l’occupation des sols correspond à un boisement en rive gauche (commune de Moisenay), comme en rive droite (commune de Blandy-les-Tours, puis commune de Moisenay). Le ru de Bouisy matérialise la limite entre les deux communes jusqu’au chemin rural de Soufflet à la voirie de Lonceau. La parcelle de Blandy qui borde le ru en rive droite est la parcelle ZR 0037. Les parcelles de Moisenay qui bordent le ru en rive gauche sont les parcelles 0C 0331 à 0380, puis 0259 à 0269, puis ZE 0019, puis 0C 0218 à 0210, et enfin 0B 0825 et 0823.

Sur ce tronçon du ru de Bouisy, les embâcles sont très nombreux, et souvent imposants par leur taille. Le ru traverse une zone boisée sur les deux rives. Il s’agit d’un boisement vieillissant et non entretenu. Les embâcles sont formés par des troncs entiers, des arbres déracinés ou d’importants branchages. Le chemin rural de Soufflet à la voirie de Lonceau travers le ru de Bouisy par un gué.

Troncs en travers du lit Embâcle important

Autre embâcle imposant Gué du chemin rural de Soufflet à la voirie de Lonceau

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 81

Autres embâcles plus en aval

Plus en aval, le ru se divise en deux bras. Un bel embâcle est présent à l’entrée du bras gauche, puis d’autres au milieu du bras. Le bras droit est encombré lui aussi par toute une série d’embâcles et de troncs en travers.

Division du ru en deux bras Confluence des deux bras

En aval de la confluence des deux bras, on retrouve encore de nombreux embâcles. Des déchets sont déposés en rive gauche.

De nouveau des embâcles et des troncs en travers du lit du ru

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 82

Plus en aval, le ru décrit deux coudes à angle droit. Il est traversé dans sa longueur sur environ 10 m par un passage à gué pour véhicules correspondant au chemin rural du Petit-Moisenay à Châtillon-la-Borde, ou encore au chemin de GR 1. Un passage à sec a été aménagé pour les randonneurs. Il s’agit d’un ouvrage composé de deux bajoyers maçonnés en pierres portant 2 grandes dalles en pierre et 2 grandes planches en bois tenant une passerelle métallique. Sous l’ouvrage, le ru de Bouisy dispose d’un passage de hauteur 80 cm sur une largeur de 140 cm.

Passage à gué du GR1 pour véhicules Passage à sec pour les randonneurs

En aval du GR1, le ru de Bouisy décrit deux coudes puis trois méandres avant de se jeter dans le ru d’Ancœur. De nombreux embâcles, souvent très importants, sont présents dans cette dernière portion du ru.

Embâcles faisant obstacle à l’écoulement des eaux

Confluence du ru de Bouisy dans le ru d’Ancœur

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 83 DESCRIPTIF DES TRAVAUX :

- Enlèvement des nombreux embâcles gênant le libre écoulement des eaux - Importants travaux de coupe de bois et de dégagement du lit à prévoir - Enlèvement des nombreux troncs et branches tombés dans le lit du ru

MONTANT ESTIMATIF Coût en €uros Coût en €uros (T.T.C) (H.T.) Entretien de la végétation et gestion des embâcles 16 750,00 16 750,00

REMARQUES ou RECOMMANDATIONS :

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 84 E

RB11 MOISENAY

BLANDY-LES-TOURS

E et D

MOISENAY C RB10

E C et D

Figure 9 : carte de localisation du tronçon RB11 du ru de Bouisy

C : Coupe de bois en berge et en travers du lit D : Enlèvement de grosses branches et de troncs E : Enlèvement des embâcles

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 85 E, C et D RB11

C

MOISENAY MOISENAY

Figure 10 : carte de localisation du tronçon RB11 du ru de Bouisy

C : Coupe de bois en berge et en travers du lit D : Enlèvement de grosses branches et de troncs E : Enlèvement des embâcles

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 86

13. Annexe 2 : fiches descriptives et atlas cartographique du ru du Goulot par tronçon (août 2014)

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 87 OBJECTIF Restauration et entretien de cours d’eau Code : RG01

UNITE PDM Seine parisienne – petits affluents Linéaire : ~ 110 m

MASSE D’EAU FRHR91 : l’Almont - Ancœur de sa source au confluent de la Seine Rive(s) : (exclu) • gauche Linéaire de 49,39 km ; type P9 ; naturelle. • droite Etat Global Etat Ecologique Etat Chimique Justification

OBJECTIFS D’ETAT Bon état en 2027 Bon état en 2021 Bon état en 2027 Naturelle, technique et économique COURS D’EAU Le Ru du Goulot TRONCON De la RD 408 au bosquet COMMUNE(DEPARTEMENT) Moisenay (77) OPERATION Travaux d’entretien et de restauration PROBLEMATIQUES ET OBJECTIFS A ATTEINDRE :

Au niveau du tronçon RG01, l’occupation des sols correspond en rive gauche et en rive droite à des cultures intensives. Les parcelles qui bordent le ru sont en rive gauche les parcelles 0C 0799 puis 0C 0800, et en rive droite les parcelles 0C 0801 puis 0C 0802. Sur ce tronçon du ru du Goulot, on distingue, de l’amont vers l’aval, trois zones : 5. Une 1 ère zone qui est celle de l’ouvrage de la RD, où la végétation est fauchée ; 6. Une 2 ème zone qui est envahie de broussailles (ronces) et présente des arbres morts sur pied ; 7. puis une 3 ème zone sans broussailles où le lit est totalement encombré de bois mort (embâcles) qui marque l’entrée du ru dans le bosquet.

Zone de l’ouvrage sous la RD 408 Zone avec des arbres morts envahie de broussailles

Zone avec le lit encombré d’embâcles

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 88 DESCRIPTIF DES TRAVAUX :

- Enlèvement des embâcles gênant le libre écoulement des eaux

MONTANT ESTIMATIF Coût en €uros Coût en €uros (T.T.C) (H.T.) Entretien de la végétation et gestion des embâcles 350,00 420,00

REMARQUES ou RECOMMANDATIONS :

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 89 OBJECTIF Restauration et entretien de cours d’eau Code : RG02

UNITE PDM Seine parisienne – petits affluents Linéaire : ~ 260 m

MASSE D’EAU FRHR91 : l’Almont - Ancœur de sa source au confluent de la Seine Rive(s) : (exclu) • gauche Linéaire de 49,39 km ; type P9 ; naturelle. • droite Etat Global Etat Ecologique Etat Chimique Justification

OBJECTIFS D’ETAT Bon état en 2027 Bon état en 2021 Bon état en 2027 Naturelle, technique et économique COURS D’EAU Le Ru du Goulot TRONCON Dans le bosquet COMMUNE(DEPARTEMENT) Moisenay (77) OPERATION Travaux d’entretien et de restauration PROBLEMATIQUES ET OBJECTIFS A ATTEINDRE :

Au niveau du tronçon RG02, l’occupation des sols correspond en rive gauche et en rive droite à un bosquet (hêtraie-chênaie). Les parcelles qui bordent le ru sont en rive gauche les parcelles 0C 0414 puis 0C 0800, et en rive droite les parcelles 0C 0802 puis 0C 0416. Sur ce tronçon du ru du Goulot, le bosquet n’est pas entretenu. Il s’agit d’une hêtraie-chênaie vieillissante accompagnée d’arbustes, comme le sureau, et de broussailles (ronces et orties). On observe à l’intérieur du bosquet beaucoup d’embâcles et de bois mort, notamment en travers du lit. Au milieu du bosquet, le ru est à sec. A la sortie du bosquet, on distingue une zone avec des phragmites et encore quelques chênes.

Zone de broussailles Zone d’à sec

Zone d’embâcles Zone avec phragmites

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 90 DESCRIPTIF DES TRAVAUX :

- A surveiller

MONTANT ESTIMATIF Coût en €uros Coût en €uros (T.T.C) (H.T.) Entretien de la végétation et gestion des embâcles

REMARQUES ou RECOMMANDATIONS :

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 91

MOISENAY RG02

MOISENAY

E RG01

Figure 11 : carte de localisation des tronçons RG01 et RG02 du ru du Goulot

E : Enlèvement des embâcles

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 92 OBJECTIF Restauration et entretien de cours d’eau Code : RG03

UNITE PDM Seine parisienne – petits affluents Linéaire : ~ 350 m

MASSE D’EAU FRHR91 : l’Almont - Ancœur de sa source au confluent de la Seine Rive(s) : (exclu) • gauche Linéaire de 49,39 km ; type P9 ; naturelle. • droite Etat Global Etat Ecologique Etat Chimique Justification

OBJECTIFS D’ETAT Bon état en 2027 Bon état en 2021 Bon état en 2027 Naturelle, technique et économique COURS D’EAU Le Ru du Goulot TRONCON Du bosquet au chemin rural d’exploitation COMMUNE(DEPARTEMENT) Moisenay (77) OPERATION Travaux d’entretien et de restauration PROBLEMATIQUES ET OBJECTIFS A ATTEINDRE :

Au niveau du tronçon RG03, l’occupation des sols correspond en rive gauche et en rive droite à des cultures intensives. Les parcelles qui bordent le ru sont en rive gauche la parcelle 0C 0800, et en rive droite la parcelle 0C 0416. Sur ce tronçon du ru du Goulot, la ripisylve est clairsemée : elle est composée de groupes d’aulnes, de noyers et d’arbustes, et entrecoupée de zones de broussailles (mûres) ou de phragmites. Le lit du cours d’eau ne présente pas d’embâcles, mais il est envahi par la végétation, soit par la strate herbacée, soit par la strate arbustive. Les seuls embâcles présents sont situés juste en amont du pont du chemin rural d’exploitation (ouvrage à une seule arche, maçonné en pierres, hauteur = 150 cm, largeur = 120 cm).

Zone de phragmites Ripisylve clairsemée

Arbustes implantés dans le lit du cours d’eau Embâcles juste en amont du pont

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 93 DESCRIPTIF DES TRAVAUX :

- Enlèvement des embâcles en amont du pont

MONTANT ESTIMATIF Coût en €uros Coût en €uros (T.T.C) (H.T.) Entretien de la végétation et gestion des embâcles 350,00 420,00

REMARQUES ou RECOMMANDATIONS :

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 94

E

RG03

La Ronce MOISENAY

MOISENAY

Figure 12 : carte de localisation du tronçon RG03 du ru du Goulot

E : Enlèvement des embâcles

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 95 OBJECTIF Restauration et entretien de cours d’eau Code : RG04

UNITE PDM Seine parisienne – petits affluents Linéaire : ~ 240 m

MASSE D’EAU FRHR91 : l’Almont - Ancœur de sa source au confluent de la Seine Rive(s) : (exclu) • gauche Linéaire de 49,39 km ; type P9 ; naturelle. • droite Etat Global Etat Ecologique Etat Chimique Justification

OBJECTIFS D’ETAT Bon état en 2027 Bon état en 2021 Bon état en 2027 Naturelle, technique et économique COURS D’EAU Le Ru du Goulot TRONCON Du chemin rural d’exploitation au GR1 (au chemin rural dit ancien chemin de Melun à Blandy) COMMUNE(DEPARTEMENT) Moisenay (77) OPERATION Travaux d’entretien et de restauration PROBLEMATIQUES ET OBJECTIFS A ATTEINDRE :

Au niveau du tronçon RG04, l’occupation des sols correspond en rive gauche à des cultures intensives et en rive droite à une pâture. Les parcelles qui bordent le ru sont en rive gauche la parcelle 0C 0417, et en rive droite la parcelle 0C 0418. Sur ce tronçon du ru du Goulot, le lit du ru est envahi par de la broussaille en aval du pont (ronces et arbustes). La strate arborée est minoritaire (présence d’aulnes, noyers, sureaux, etc.). Puis au milieu du tronçon, il n’y a plus de broussailles, alors le lit se trouve envahi d’hélophytes. Ensuite, la broussaille reprend sur les deux berges, et le ru s’écoule au-dessous. Le lit du ru est de nouveau plein de ronces et d’arbustes. L’ouvrage sous le GR1 est inaccessible.

Lit envahi de broussailles Lit envahi d’hélophytes

Le ru s’écoule sous les ronces Lit de nouveau envahi de broussailles

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 96 DESCRIPTIF DES TRAVAUX :

A surveiller

MONTANT ESTIMATIF Coût en €uros Coût en €uros (T.T.C) (H.T.) Entretien de la végétation et gestion des embâcles

REMARQUES ou RECOMMANDATIONS :

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 97 RG05

GR 1

MOISENAY RG04 MOISENAY

Figure 13 : carte de localisation des tronçons RG04 et RG05 du ru du Goulot

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 98 OBJECTIF Restauration et entretien de cours d’eau Code : RG05

UNITE PDM Seine parisienne – petits affluents Linéaire : ~ 400 m

MASSE D’EAU FRHR91 : l’Almont - Ancœur de sa source au confluent de la Seine Rive(s) : (exclu) • gauche Linéaire de 49,39 km ; type P9 ; naturelle. • droite Etat Global Etat Ecologique Etat Chimique Justification

OBJECTIFS D’ETAT Bon état en 2027 Bon état en 2021 Bon état en 2027 Naturelle, technique et économique COURS D’EAU Le Ru du Goulot TRONCON Du GR1 à la voie communale C2 COMMUNE(DEPARTEMENT) Moisenay (77) OPERATION Travaux d’entretien et de restauration PROBLEMATIQUES ET OBJECTIFS A ATTEINDRE :

Au niveau du tronçon RG05, l’occupation des sols correspond en rive gauche à des cultures intensives et en rive droite à un bois. Les parcelles qui bordent le ru sont en rive gauche les parcelles ZE 0027 puis 0026, et en rive droite les parcelles 0C 0768 à 0677. Sur ce tronçon du ru du Goulot, le lit du ru, sinueux en zone boisée, présente de nombreux embâcles et bois en travers. Par endroits, le lit est occupé par des broussailles et des lianes. En rive droite, un sentier le long du ru est entretenu, mais les coupes sont laissées sur place et encombrent parfois la berge du ru. Au milieu du tronçon, on observe une passerelle aux abords embroussaillés. Et en fin de tronçon, un pont maçonné enjambe le ru qui s’écoule dans une buse de diamètre 100 cm pour une longueur couverte de 5,50 m.

Embâcles et bois en travers Passerelle aux abords embroussaillés

Lit occupé par des broussailles et des lianes Pont maçonné qui enjambe le ru

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 99 DESCRIPTIF DES TRAVAUX :

- Enlèvement des embâcles gênant le libre écoulement des eaux - Coupe sélective des bois en travers du lit

MONTANT ESTIMATIF Coût en €uros Coût en €uros (T.T.C) (H.T.) Entretien de la végétation et gestion des embâcles 2 500,00 3 000,00

REMARQUES ou RECOMMANDATIONS :

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 100 OBJECTIF Restauration et entretien de cours d’eau Code : RG06

UNITE PDM Seine parisienne – petits affluents Linéaire : ~ 140 m

MASSE D’EAU FRHR91 : l’Almont - Ancœur de sa source au confluent de la Seine Rive(s) : (exclu) • gauche Linéaire de 49,39 km ; type P9 ; naturelle. • droite Etat Global Etat Ecologique Etat Chimique Justification

OBJECTIFS D’ETAT Bon état en 2027 Bon état en 2021 Bon état en 2027 Naturelle, technique et économique COURS D’EAU Le Ru du Goulot TRONCON De la voie communale C2 à la confluence dans le ru d’Ancœur COMMUNE(DEPARTEMENT) Moisenay (77) OPERATION Travaux d’entretien et de restauration PROBLEMATIQUES ET OBJECTIFS A ATTEINDRE :

Au niveau du tronçon RG06, l’occupation des sols correspond en rive gauche et en rive droite aux abords de la voie communale C2. Les parcelles qui bordent le ru sont en rive gauche les parcelles 0B 0003, 0006, 1402, et 0010, et en rive droite les parcelles 0B 0004, 0005, puis la C2. Sur ce tronçon du ru du Goulot, le cours d’eau passe sous la voie communale C2 par une buse de diamètre 85 cm pour une longueur couverte de 14 m. Puis le lit du ru est envahi par une strate herbacée (dominance d’iris et de phragmites). Ensuite le ru passe sous le sentier rural dit du Moulin Barat (accès à la station de pompage et à la station d’épuration) par une buse de diamètre 90 cm pour une longueur couverte de 5,50 m. Le lit est ensuite rectiligne, car il longe la voie communale C2. Il traverse alors une zone dégagée sous de grands frênes où s’étendent iris et orties. Puis il passe dans une zone où la ripisylve occupe les deux rives (noisetiers, sureaux, etc. à éclaircir). Enfin, au niveau du pont, seule une ripisylve en rive gauche est présente et le ru du Goulot conflue avec le ru d’Ancœur.

Ouvrage sous la voie communale C2 Lit envahi par une strate herbacée

Ouvrage sous le sentier rural dit du Moulin Barat Zone dégagée sous de grands frênes avec iris et orties

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 101

Ripisylve en rive gauche au niveau du pont Confluence du ru du Goulot avec le ru d’Ancœur

DESCRIPTIF DES TRAVAUX :

- A surveiller

MONTANT ESTIMATIF Coût en €uros Coût en €uros (T.T.C) (H.T.) Entretien de la végétation et gestion des embâcles

REMARQUES ou RECOMMANDATIONS :

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 102 RG06

MOISENAY E RG05

C

MOISENAY

Figure 14 : carte de localisation des tronçons RG05 et RG06 du ru du Goulot

C : Coupe de bois en berge et en travers du lit E : Enlèvement des embâcles

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 103 14. Annexe 3 : relevé des parcelles cadastrales par cours d’eau et par commune

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 104 Rive gauche Rive droite Cours d’eau Commune Section Parcelle Commune Section Parcelle Le Ru de Bouisy Sivry-Courtry Blandy-les-Tours ZW 0001 (de l’amont ZS 0076 Vers l’aval) ZS 0075 ZS 0068 ZS 0067 ZS 0005 ZS 0042 ZS 0071 ZS 0043 ZS 0064 ZS 0065 ZS 0053 ZS 0055 ZS 0057 ZS 0038 ZS 0039 ZS 0040 Blandy-les-Tours ZR 0049 Blandy-les-Tours ZR 0048 YC 0004 YC 0003 0C 0349 ZR 0037 0C 0348 0C 0347 0C 0342 ZR 0037 Moisenay 0C 0259 Moisenay 0C 0257 0C 0260 0C 0256 0C 0254 0C 0253 0C 0252 0C 0240 0C 0249 0C 0248 0C 0245 0C 0244 0C 0241 0C 0239 0C 0238 0C 0269 0C 0237 0C 0236 0C 0235 0C 0232 0C 0231 0C 0228 ZE 0019 0C 0227 0C 0224 0C 0223 0C 0220 0C 0219

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 105 0C 0218 0C 0217 0C 0215 0C 0216 0C 0214 0C 0211 0C 0213 0C 0212 0C 0210 0C 0209 ZE 0019 0C 0208 0B 0825 0B 0826 0B 0827 0B 0828 0B 0823 0B 0751 0B 0752

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 106 Cours d’eau Rive gauche Rive droite

0219 Commune Section Parcelle Commune Section Parcelle Le Ru du Goulot Moisenay 0C 0799 Moisenay 0C 0801 (de l’amont 0C 0800 0C 0802 Vers l’aval) 0C 0414 0C 0800 0C 0416 0C 0417 0C 0418 0C 0768 ZE 0027 0C 0747 ZE 0026 0C 0746 0C 0745 0C 0738 0C 0737 0C 0729 0C 0724 0C 0723 0C 0721 0C 0720 0C 0719 0C 0718 0C 0717 0C 0780 0C 0714 0C 0713 0C 0710 0C 0709 0C 0707 0C 0706 0C 0704 0C 0703 0C 0699 0C 0698 0C 0697 0C 0696 0C 0695 0C 0693 0C 0692 0C 0691 0C 0690 0C 0689 0C 0688 0C 0687 0C 0686 0C 0685 0C 0682 0C 0681 0C 0680 0C 0679

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 107 0C 0678 0C 0677 0B 0003 0B 0004 0B 0006 0B 0005 0B 1402 - - 0B 0010 - -

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 108 15. Annexe 4 : Fiches techniques relatives aux techniques de restauration et d’entretien de la végétation des bords de cours d’eau

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 109 Guide de gestion de la végétation des bords de cour s d•eau Fiche technique n°1 LL''aabbaattttaaggee Généralités L'abattage d'arbres doit permettre l•obtention du meilleur compromis entre la recherche d•une diversité maximale et les usages divers dont fait l•objet un cours d•eau.

L'abattage est une action le plus souvent préventive, qui vise à anticiper la chute d'un arbre dans le cours d'eau, susceptible d'être à l'origine de nombreux désordres, mais surtout qui vise à éliminer un arbre tombé ou mort risquant à terme de tomber dans le cours d•eau ou encore à alléger une cépée par une action de dépressage. L•abattage systématique d•arbres, dans le seul but de "nettoyer" le cours d'eau présente un risque significatif de dégradation du milieu et constitue une dépense inutile. En effet, un arbre tombé ou même mort ne doit pas être systématiquement éliminé, puisqu•il peut jouer un rôle d•habitat intéressant pour la faune, tant piscicole qu•avicole. L•abattage est certainement l•une des actions d'entretien la plus pratiquée, car la plus souvent nécessaire, au regard des problèmes observés sur les cours d•eau. En effet, c'est en premier lieu la végétation arborescente qui engendre des problèmes (embâcles filtrants, obstruction de ponts, etc.) sur les cours d'eau. Le poids des arbres, leur port élevé, leur nature cassante de par leur gorgement d•eau en bordure de cours d•eau, le risque de rupture par déséquilibre ou de prise au vent en raison de leur taille parfois importante, sont les principaux facteurs de dysfonctionnement, engendrés par la végétation arborescente. Les cas de figure motivant ce type d'intervention, sont divers et variés (voir fiches de cas concrets).

Principes fondamentaux Lors d'opérations d'abattage en berges de cours d'eau, il est tout d•abord important d• être sélectif dans le choix des sujets à abattre, afin de préserver la diversité générale des espèces , des âges , etc. En effet, il s•agira ici de n•intervenir que pour régler un problème technique et de permettre l•expression d•un ensemble fonctionnel au niveau du cours d•eau, par le maintien d•un maximum de ligneux en berge. Au niveau de la coupe, il est primordial de tronçonner le plus proche possible du sol. Souvent, l'opération doit être fractionnée en deux interventions tout d•abord, l'abattage de l'arbre dans les meilleures conditions possibles de sécurité notamment, puis l'arasement de la souche restante le plus bas possible. En effet, en laissant des souches trop dépasser au-dessus du niveau du sol, on maintient exactement la portion d'arbre qui crée des turbulences et favorise l'érosion des berges lors des crues , la récupération de flottants ou encore la formation d•embâcles.

Cette coupe devra donc être sélective et surtout nette et franche, afin de favoriser une reprise saine de la souche considérée, voire éventuellement légèrement oblique, afin d•éviter la stagnation de l•eau et le pourrissement de la souche.

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio AVANT

Arbre mort conservé

APRES

CO RRECT INCORRECT

Cépée restante saine Souche blessée et sans blessure Risques de turbulences, Coupe nette et rase d'érosions en berge et de formation d'embâcles

Lors d'opérations d'abattage d•arbres, il est recommandé d•une part d•intervenir depuis l•eau ou depuis quelques trouées aménagées, dès que possible et d•autre part, de conserver au maximum la végétation buissonnante et arbustive environnante. Par ailleurs, la coupe des arbres sélectionnés doit veiller à ne pas blesser les sujets que l•on souhaite conserver, notamment la coupe sélective des cépées.

Ainsi dans un environnement propice au développement de la renouée du Japon, ou de toute autre espèce indésirable, les coupes seront limitées au maximum, afin de concurrencer ces espèces. De la même manière sur un secteur présentant des aulnes dépérissants ou dénudé, les sélections devront être encore plus précautionneuses. Dans ce cas, on préconisera : · d•être très sélectif dans les abattages, de ne pas effectuer de traitement trop préventif (coupes trop systématiques) et de ne couper que les aulnes posant problème (un arbre qui végète ou même mort peut encore rester utile), · de bien nettoyer le matériel utilisé sur des « zones contaminées », avant de passer à un secteur sain, · de ne pas broyer les rémanents, mais de les brûler.

Dans tous les cas de figure, la coupe devra être justifiée par rapport à un objectif précis et s•intégrer parfaitement au contexte local (cf. fiches de cas concrets).

Lors de la définition des coupes et de leur mise en œuvre, il est nécessaire de rester attentif à l•apparition de « trouées » qui pourraient nécessiter des replantations, en particulier dans un environnement agricole intensif.

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio Matériel à utiliser AVANT tronçonneuse pour la coupe L•utilisation de la pelle hydraulique tracteur forestier pour le débardage est A PROSCRIRE

Lors du débardage, le bois sera déposé hors zone inondable au moyen d•un tracteur forestier. Les fûts seront mis à disposition des riverains et passé un délai donné, l•entreprise sera chargée de leur évacuation.

Epoque

préconisée JFMAMJJASOND possible mais déconseillée APRES à proscrire

L•époque d•abattage se fera en fonction des objectifs recherchés. En période végétative (mi-avril à mi-octobre), l•abattage est déconseillé, excepté sur des CO RRECT INCORRECT zones densément végétalisées. Dans ce cas, l•abattage limitera la reprise de la végétation, alors qu•en période de repos (mi-octobre à mi-avril), période préconisée en particulier sur des zones souffrant de la rareté de la végétation, la reprise de la végétation sera favorisée. De manière générale, il est également préférable d•éviter l•abattage au printemps en raison de la nidification de nombreuses espèces d•oiseaux

Dimensions paysagères

Dans certains types de paysages, notamment où l'exploitation agricole est intensive, les cordons boisés riverains représentent les dernières formations végétales structurant le paysage, dont la végétation arborescente est la composante la plus manquante. Il est donc important, avant d'entreprendre une opération d'entretien à grande échelle, d'évaluer l'impact paysager des abattages prévus et d'éviter ainsi, toute intervention abusive, en diversifiant au maximum les coupes en fonction des ports d•arbres, de la diversité des espèces (couleurs, fruits, etc.) en présence.

Dimensions biologiques et fonctionnalités

De grands arbres, même vieillissants, voire dépérissants, constituent des habitats et des lieux de nidification de valeur ainsi que des sources trophiques non moins importantes pour toute une catégorie de faune (notamment l'entomofaune, les oiseaux cavernicoles, les chiroptères, etc.). Par ailleurs, ils présentent un intérêt tout particulier tant au niveau du maintien des berges, que de l•ombrage porté sur l•eau (diminution du phénomène d•eutrophisation), etc.

Aussi, les arbres, à cavité, dépérissants ou même morts, lorsqu'ils ne constituent pas un problème, notamment hydraulique, doivent être maintenus à tout prix.

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio Utilisation du produit de l•entretien

Lors du débitage des branchages, il est possible de récupérer des matériaux utilisables dans la réalisation des techniques végétales de protection de berges :

Pieux sections de branches principales régulières et droites, sur au moins 150 cm, d'un diamètre supérieur de 10 à 12 cm (pieux pour tressage et fascines, …). Pour ce produit, toute essence est utilisable.

Branches tiges entières souples et relativement droites, avec ramilles, d'un diamètre à la base de 2 à 4 cm et d'une longueur ³ 200 cm (pour tressage, fascines, couches de branches, …). Ce type de prélèvement ne s'effectuera que sur des saules. Les branches, suffisamment régulières et souples pour le tressage, sont rares sur des sujets arborescents.

Plançons extrémités de branches, avec leurs ramilles, d'un diamètre à la base de 2 à 4 cm et d'une longueur de 100 à 150 cm (pour lits de plançons et caissons végétalisés, etc.). Produit à prélever uniquement sur des saules.

Boutures sections de branches plus ou moins droites, dépouillées de leurs ramilles, d'un diamètre de 2 à 4 cm et d'une longueur de 60 à 100 cm (pour bouturage). Produit à prélever uniquement sur des espèces de saules.

Les ramilles de toutes les espèces peuvent être utilisées comme lit de branches anti- affouillement, placées sous tout ouvrage de protection de pied de berge (sous le niveau d'eau). Avant tout prélèvement et toute utilisation de produits d'entretien provenant de saules arborescents, il convient d'estimer si l'utilisation à laquelle ils sont destinés, est judicieuse. Ceci en rapport à leur position future sur la berge.

Remarque

Les rémanents végétaux (bois, branchages, etc.) pourront être, après accord avec le riverain, propriétaire du bois : × brûlés en retrait de la ripisylve, × étalés en sous-bois, × ou évacués rapidement en décharge. La formation de tas, qui détruisent le tapis herbacé situé en dessous ou le déchiquetage sont proscrits. L•enfouissement des résidus peut éventuellement être préconisé.

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio Guide de gestion de la végétation des bords de cour s d•eau Fiche technique n°2

LL''ééllaaggaaggee

Généralités

L'élagage doit rester une intervention, sinon exceptionnelle du moins très ponctuelle, répondant à un problème particulier. En effet, dans un milieu naturel et en matière d'aménagement de cours d'eau on n•entreprend jamais d'élagage systématique sur des linéaires importants (coût, risque de blessures, inutilité, etc.).

Ne sont prises en considération ici, que les opérations visant à supprimer une branche ou une portion de la couronne d'un arbre, tout en laissant ce dernier sur pied ainsi que les interventions réalisées dans le cadre d•une ripisylve d'aspect naturel. Seront donc privilégiés les ports naturels ou semi-naturels. Les interventions de nettoyage entreprises en milieu urbain ou semi-urbain, dans des parcs publics ou sur des alignements, qui ne répondent qu'à des motifs d'esthétisme ou d'utilisation d'espaces publics, ne sont pas abordées dans le cadre de ce guide.

Principes fondamentaux

Pour redonner de la lumière au cours d'eau et aux strates basses de la végétation, l'abattage d'un ou plusieurs arbres est presque toujours préférable. Quant à l'élagage de la végétation ligneuse basse, excepté dans des cas d•obstruction à l•écoulement des eaux (cf. Fiche technique n°4 sur le débroussaillage), il est totalement inutile. L'élagage se fera par un tronçonnage propre et franc, au plus près du tronc, sans l'abîmer. De cette manière on évitera au mieux les atteintes par maladie cryptogamique (aulnes, etc.). Cette précaution devra être redoublée dans le cas de secteurs avec des aulnes dépérissants.

Remarque

Dans le cadre d•opérations d•élagage, il faudra veiller à ne jamais engager d•opérations de coupes ou de débroussaillage démesurées.

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APRES

CORRECT INCORRECT

Tronçonnage Risque de pourriture et propre et franc d'attaque parasitaire en Matériel à utiliser cas de blessure du tronc ou coupe non franche tronçonneuse / scies

Epoque

préconisée JFMAMJJASOND possible mais déconseillée à proscrire

Comme pour l•abattage, l•époque d•élagage se fera en fonction des objectifs recherchés. En période végétative (mi-avril à mi-octobre), l•élagage est déconseillé, excepté sur des zones densément végétalisées. Dans ce cas, il limitera la reprise de la végétation, alors qu•en période de repos (mi-octobre à mi-avril), période préconisée en particulier sur des zones souffrant de la rareté de la végétation, la reprise de la végétation sera favorisée. De manière générale, il est également préférable d•éviter l•élagage au printemps en raison de la nidification de nombreuses espèces d•oiseaux

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio Guide de gestion de la végétation des bords de cour s d•eau Fiche technique n°3

LLaa ttaaiillllee eenn TTêêttaarrdd

Généralités

La taille en têtard présente un intérêt patrimonial, touristique et paysager. La pratique de ce type de taille a pour origine la nécessité d'un approvisionnement aisé et abondant en osier pour les besoins de la vannerie, ou encore, l'approvisionnement de différents feuillages pour l'affouragement du bétail, (par exemple le frêne).

Une taille en têtard consiste à tronçonner le tronc d•un arbre à une certaine hauteur du sol. Les branches repoussent ensuite en « couronne » en donnant un port caractéristique. La seule différence avec le recépage qui s'effectue au plus près du sol et qui, après rejets, forme une cépée, est la hauteur d'intervention (1,50 à 2 m), après laquelle il y aura également formation de rejets. Le terme de têtard provient du renflement qui se forme après quelques années, au sommet du tronc.

Si tous les saules arborescents peuvent être recépés, d'autres espèces supportent également ce traitement (frêne, orme, tilleul, …).

Dans le cas où la végétation est soumise à la pression animale, cette pratique présente un intérêt dans la mesure où les rejets ne sont pas accessibles par le bétail. Ce type de traitement est donc particulièrement adapté à des arbres isolés, dans des pâtures, mais est fortement déconseillé en situation de ripisylve.

AVANT

Création d•un têtard Entretien d•un vieux sujet

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Principes fondamentaux

Pour garder ses caractéristiques et ses avantages, un saule têtard doit être taillé régulièrement (au moins tous les 5 à 7 ans), sinon les branches en vieillissant peuvent occasionner un éclatement du tronc. Il est donc déconseillé de créer des têtards dans des endroits éloignés et difficiles d'accès, ou même au sein d•une ripisylve dense, puisqu•ils ne se maintiennent qu•en situation bien dégagée. Dans le cas de la création de têtards à partir d•arbres existants, la coupe doit être légèrement en biseau et franche, afin de ne pas éclater les troncs ou les souches. Le diamètre « idéal » pour créer un têtard est d•environ 20 à 30 cm. La hauteur du têtard peut être variable, mais il ne faut pas perdre de vue l'aspect pratique, puisqu'il faudra revenir régulièrement le tailler.

Epoque

préconisée JFMAMJJASOND possible mais déconseillée à proscrire

Dimensions écologiques et intérêt en bordure de rivière

La taille en têtard permet un vieillissement extrême des arbres, puisque tous les inconvénients directement liés à leur sénescence sont éliminés (déchaussement, chute de branches, etc.). Ainsi les vieux têtards, avec leurs nombreuses cavités, leur écorce rugueuse et la densité élevée de branches, offrent de nombreuses possibilités d'abris, de nourrissage et de reproduction pour la faune.

Dimensions paysagères

La silhouette très caractéristique des têtards constitue une structure typique du patrimoine rural et un enrichissement paysager. Leur forme rappelle la présence de l'eau et les activités qui lui sont liées. Lors des travaux de restauration ou d•entretien, un intérêt particulier sera apporté à un étalement dans le temps des opérations de rajeunissement, afin d•éviter une uniformité dans les âges, ou dans l•espace lors de la création de têtards, de façon à les alterner avec des ports arborescents « normaux ».

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio Guide de gestion de la végétation des bords de cour s d•eau Fiche technique n°4

LLee ddéébbrroouussssaaiillllaaggee

Généralités

La végétation buissonnante et arbustive est la plus efficace en terme de stabilisation des berges, en raison de la souplesse et de la densité des tiges aériennes, de même que du faible poids des sujets, ainsi mieux adaptés à une implantation en terrain pentu. Sans oublier l'enracinement très performant pour les espèces typiques du milieu alluvial, surtout les essences pionnières à croissance rapide. Ce type de végétation, à condition qu'il s'agisse d'espèces adaptées et en station, est, de manière générale, à favoriser.

Répondant à un phénomène d•encombrement du lit mineur (gabarit hydraulique) d•un cours d•eau, ou encore à des problèmes de formation d•embâcles et d•accessibilité, le débroussaillage est une opération de restauration à part entière qu•il convient d•employer AVEC PRECAUTION . Par mesure de simplification, on comprendra sous le terme débroussaillage, toute action mécanique (recépage, élagage, etc.), visant à limiter le développement de la végétation buissonnante et arbustive.

Principes fondamentaux

Cette opération doit faire l•objet d•une sélection respectant la diversité des âges et espèces, au même titre que la végétation arborescente.

Hormis les éventuels problèmes d'accessibilité au cours d'eau, seule la végétation empiétant dans le lit mineur du cours d'eau mérite d'être traitée. Partant de ce principe, il est évidemment beaucoup plus judicieux de travailler depuis le lit du cours d'eau (barque) que depuis la berge, du moins chaque fois que cela est possible. Dans ces conditions, on a une vision beaucoup plus précise du travail effectif à entreprendre.

Les dysfonctionnements hydrauliques engendrés par la végétation buissonnante et arbustive en berge, sont surtout sensibles pour des petits et moyens cours d'eau, notamment artificialisés. Au-delà d'une largeur de lit mineur de 15 mètres environ, les problèmes sont, pour la plupart, insignifiants et l•intérêt de cette végétation buissonnante et arbustive revêt alors toute son importance, tant au niveau du maintien de la berge, qu•au niveau de son rôle de filtre ou d•ombrage ou encore des différents aspects biologiques auxquels elle concourt.

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio AVANT Débroussaillage inutile en raison du gabarit hydraulique suffisant du cours d'eau

APRES

Maintenir au maximum la cobntinuité du peuplement arbustif au moins sur des linéaires suffisants CORRECT INCORRECT AVANT (quiétude de la faune) APRES

CORRECT INCORRECT

Lit du cours d'eau encombré Bonne coupe rase des Coupe trop haute par des espèces buissonnantes branchages gênant laissant des chicots et et arbustives l'écoulement des eaux ne réglant pas le problème d'obstruction à l'écoulement des eaux

Dans le cas particulier des buissons et arbustes poussant dans le lit du cours d•eau et entraînant des désordres hydrauliques à l•échelle du cours d•eau, il faudra veiller à limiter voire éliminer leur implantation (cas rencontré dans le lit de cours d•eau en général très calmes avec un étiage sévère).

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio AVANT

Buissons gênant l'écoulement des eaux

APRES

CORRECT INCORRECT AVANT APRES Coupe en croix en période Arrachage de la souche à proscrire végétative pour éviter la reprise en raison de l'approfondissement du lit du cours d'eau

Sur des zones envahies par la renouée, il est préconisé de limiter au maximum le débroussaillage.

Matériel à utiliser

Tronçonneuse Tout débroussaillage à l•aide CORRECT INCORRECT Cisaille d'éclaircie d•engins du type épareuse ou broyeur est A PROSCRIRE

Epoque

préconisée JFMAMJJASOND possible mais déconseillée à proscrire

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio Dimensions biologiques et fonctionnalités

La végétation buissonnante et arbustive revêt une grande importance pour la faune terrestre, en tant que refuge et lieu de nidification pour l'avifaune et en tant que filtre. De même, des branches basses à fleur d'eau constituent de bons refuges piscicoles, aussi bien au niveau de la protection thermique que de la protection contre les prédateurs.

Dimensions paysagères

La végétation buissonnante et arbustive est un élément important du paysage, dans la mesure où elle permet une alternance dans les couleurs, les formes, etc. avec les sujets naturellement présents en bordure de cours d•eau.

Utilisation du produit de l'entretien

Toute opération d'entretien peut être l'occasion d'un prélèvement de matériaux pour la réalisation de techniques végétales. Ainsi, lors d'actions de débroussaillage sur des saules, il est possible de prélever différents matériaux : boutures, plançons, branches, pieux, etc. (cf. Fiche technique n°1 sur l•abattage)

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio Guide de gestion de la végétation des bords de cour s d•eau Fiche technique n°9

LLee ddeessssoouucchhaaggee

Le dessouchage demeure une OPERATION EXCEPTIONNELLE qu•il est nécessaire de justifier et de ne pas généraliser .

Généralités

En règle générale, une opération de dessouchage suit le tronçonnage d'un arbre, dont la présence est indésirable même sous forme de cépée ou souche morte.

L'enlèvement de souches est rarissime et ne doit être réalisé que lorsque celles-ci constituent une réelle gêne à l•écoulement des eaux, ou engendrent des problèmes d•érosion de berges.

Principes fondamentaux

Une SOUCHE, même après abattage de l'arbre, maintient les matériaux constitutifs de la berge et remplit, de ce fait, toujours son ROLE DE CONSOLIDATION.

Le DESSOUCHAGE par contre, a un EFFET DESTABILISATEUR, sur une surface largement supérieure à celle de la partie visible de la souche.

Ce qui nécessite souvent un aménagement minimum de la berge (par exemple, retalutage et revégétalisation), suite à une telle opération.

Souche affouillée instable

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio DESSOUCHAGE

Plants

Boutures

Géotextile

Remise en état du talus par une revégétalisation complète

Le dessouchage est donc rare ou du moins très ponctuel, dans des programmes d'entretien courant. Normalement, un dessouchage systématique sur un tronçon n'est justifié que par un réaménagement total d'une berge complètement dégradée.

Pour bon nombre d'espèces, une souche est en mesure de former des rejets qui, une fois développés, porte le nom de cépée. Cette croissance n'est généralement pas à craindre, car se sont des tiges nombreuses qui remplacent le fût initial, n'engendrant pas les désordres produits par un tronc.

Dans le cas où des rejets ne sont pas souhaitables (espèces exotiques ou non adaptées), il faut procéder à une dévitalisation, par badigeonnage de la souche, avec un désherbant total. Si aucun aménagement de berge n'est prévu, une dévitalisation est préférable à un dessouchage, en terme de stabilisation.

Dans le cas du développement d•un sujet dans le lit du cours d•eau (cas très fréquent), on procédera à une coupe rase de la souche en période d•étiage puis à un tronçonnage complémentaire en croix, également lors des basses eaux, afin de faire pourrir la souche.

(CF . F ICHE TECHNIQUE SUR « LE DEBROUSSAILLAGE »)

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio Matériel à utiliser

Pelle hydraulique Tracteur forestier et chaînes

Epoque

préconisée JFMAMJJASOND possible mais déconseillée à proscrire

Indifférente

Dimensions biologiques

La partie du réseau racinaire qui se trouve sous le niveau d'eau, offre souvent un nombre considérable d'abris et de caches à la faune aquatique. Cela constitue également un support pour le nourrissage et la reproduction de la faune benthique. Souvent, des souches sont à l'origine de formations de mouilles et sont donc génératrices d'une certaine richesse structurelle du lit.

On veillera à favoriser une coupe rase de la souche plutôt qu•un dessouchage systématique.

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio Fiche technique Guide de gestion de la végétation des bords de cour s d•eau & Cas concret n°10

LL''eennllèèvveemmeenntt dd''eemmbbââcclleess

Généralités

Les embâcles sont des accumulations de débris végétaux, auxquels viennent souvent s'ajouter des déchets d'autre nature, qui sont retenus par un obstacle placé accidentellement dans le lit mineur. Il peut s'agir d'une souche proéminante, d'un arbre qui a chuté dans le lit mineur, d'enrochements qui se sont affaissés, de troncs flottants qui se sont calés entre deux piles de pont, etc.

Un embâcle, comme tout obstacle placé dans le lit mineur, est susceptible de provoquer des turbulences ou des déviations de courant à l'origine de nouvelles érosions de berges. Les embâcles peuvent également constituer de véritables barrages (embâcles filtrants) qui augmentent la ligne d'eau en amont, ce qui peut favoriser les inondations en cas de crue et limiter la connexion amont/aval pour la faune.

Principes fondamentaux

La gestion des embâcles doit commencer par une phase préventive limitant leur formation ou leur « engraissement » grâce à des actions sur les ripisylves, notamment le contrôle des arbres morts et dépérissants, situés en pied de berge.

Avant toute évacuation d'embâcle, il est nécessaire d'analyser exactement ses effets sur le courant et sa nature.

Dans certains cas, par exemple, des embâcles sont susceptibles de stabiliser le lit, voire même des érosions, par piégeage de sédiments ou d•avoir un fort intérêt biologique. Dans ces cas, il est proposé de ne pas intervenir .

Si l'augmentation du risque d'inondation constitue le motif d'une intervention, il s'agit au préalable d'analyser l'environnement proche et de mesurer l'impact réel d'une augmentation des inondations, qui peut être sans conséquence ou même positive, dans certains types de milieux naturels.

Lors de l•évacuation de l•embâcle, on veillera à épargner la ripisylve en place à proximité, en tirant les embâcles perpendiculairement à la berge et non pas latéralement.

Dans certains cas, il peut même être préférable de débiter l'embâcle dans le lit du cours d'eau, afin de faciliter son évacuation.

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio AVANT

Création d'une trouée et enlèvement de l'embâcle hors de la zone soumise au risque SITUATION A d'inondation PROSCRIRE

APRES

Dans d'autres cas de figure, comme par exemple sur des cours d'eau présentant une lame d'eau suffisamment haute et un lit suffisamment large, seule la partie émergée de l'embâcle pourra être coupée . La partie immergée de l'embâcle continuera alors à assurer son rôle bénéfique dans la diversification des habitats piscicoles.

· Dans le cas de gros volumes d•embâcles stationnaires sur un certain tronçon, la diminution du gabarit d•écoulement peut être telle qu•elle entraîne une augmentation de la ligne d•eau , jusqu•à favoriser des inondations en cas de crue. · En fonction des matériaux qui le constitue, un embâcle même très localisé, peut constituer un barrage sur de petits cours d•eau, produisant un effet de seuil , avec formation d•une fosse de dissipation d•énergie en aval et une éventuelle dégradation des berges, dont la pente risque de s•accentuer. En amont, comme dans le cas précédent, une augmentation du niveau d•eau pourra favoriser les inondations en temps de crue. La rupture soudaine du barrage constitué par l•embâcle, est alors susceptible de créer des désordres à l•aval par une crue subite, de même qu•en amont, par un abaissement soudain du niveau d•eau. · Enfin, le rétrécissement de gabarit constitué par les piles d•un pont ou les limites d•un passage busé, sont des points sensibles où le piégeage de corps flottants est fréquent. L•élimination des embâcles dans ces cas de figure là, est toujours à considérer comme une intervention d•urgence. Le risque de favoriser les inondations est en effet évident et le laps de temps entre l•amorce du phénomène d•accumulation et le barrage total, peut être très court en cas de crue. En plus, sa rugosité, sous l•effet du courant, peut arracher des parties d•ouvrage.

Remarque Une attention particulière devra également être portée à certains embâcles qui peuvent constituer des habitats intéressants pour les castors.

L•enlèvement d•embâcles ne doit concerner que les arbres, branches et monstres, et en aucun cas ne « dériver » vers un curage ou un creusement du lit.

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio AVANT Embâcle en partie immergé ne provoquant pas de perturbation sur la rive opposée et présentant un intérêt pour la faune aquatique (A CONSERVER )

SITUATION A

PROSCRIRE Hutte de berge de castor à préserver de toute intervention

Embâcle filtrant augmentant localement la ligne d•eau en crues provoquant des inondations et perturbant la circulation APRES de la faune aquatique (A ENLEVER )

Arbre tombé ayant un effet stabilisant pour le lit (ENLEVER les branches situées au-dessus du niveau d•eau afin d•éviter toute accumulation de débris) Secteur érodé

Arbre mort ou en partie immergé, déviant le courant sur la berge opposée et provoquant une anse d•érosion (A ENLEVER )

Accumulation de débris obstruant l•ouvrage hydraulique et à l•origine de forces et poussées sur l•ouvrage lui- même pouvant menacer sa stabilité (A ENLEVER ) © 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio Matériel à utiliser

tracteur forestier, équipé d•un treuil ou d•une grue, opérant depuis la berge

Les moyens à engager sont dépendants du volume d'embâcle à extraire. Un tracteur forestier, équipé d•un treuil ou d•une grue, est généralement le moyen le plus approprié. Souvent un débitage préalable à la tronçonneuse est nécessaire, lorsque des volumes de bois considérables et des troncs d'un important diamètre, sont entremêlés. Dans le cas d•embâcles très importants, l•utilisation d•une pelle hydraulique pourra être préconisée, EXCEPTIONNELLEMENT .

Epoque

Un enlèvement d'embâcles peut être justifié par une urgence. Toutefois, il s'agira généralement d'une opération sur un obstacle constitué lors d'une crue récente et menaçant un point « dur » (pont, bâtiment, etc.). Il pourra donc s'effectuer à n'importe quelle période de l'année.

S'il s'agit d'interventions multiples, entrant dans le cadre d'un programme d'entretien, sur des linéaires importants, il est préférable de concentrer ces travaux en période d•étiage de la fin de l•été au début de l•automne, avant les hautes eaux hivernales et où les impacts sur le milieu naturel et notamment les cordons boisés, seront moins importants.

Mais il s'agira également de veiller, comme pour toute opération intervenant dans le lit du cours d'eau, aux périodes de nidification pour l•avifaune, de reproduction pour les principales espèces de poissons, qui occupent le site.

préconisée JFMAMJJASOND possible mais déconseillée à proscrire

Ainsi, certaines périodes, qui varient en fonction de la typologie du cours d'eau, seront évitées pour ce type d'intervention.

Dimensions biologiques

Les embâcles, lorsqu'ils ne sont pas généralisés, contribuent à diversifier les écoulements, participent à la stabilisation du profil en long du cours d•eau, peuvent favoriser la création de mouilles et constituent de ce fait des facteurs de diversification des habitats aquatiques.

Ils contribuent également à l' approvisionnement en matières organiques , nécessaires aux consommateurs primaires, et notamment à certains représentants de la faune benthique.

Enfin les embâcles peuvent constituer d'excellentes caches à poissons , servir de support de ponte et de reproduction pour les macroinvertébrés.

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio 16. Annexe 5 : Fiches cas concrets de gestion de différents types de peuplements rencontrés sur les cours d’eau

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 110 Guide de gestion de la végétation des bords de cour s d!eau Fiche cas concret n°1 LLaa ggeessttiioonn ddeess bbuuiissssoonnss aauu sseeiinn ddee llaa rriippiissyyllvvee

Trop souvent des opérations de restauration et d!entretien consistent à intervenir uniformément sur la strate arbustive dans le seul objectif de les supprimer.

Or, ces espèces buissonnantes et/ou arbustives revêtent un intérêt majeur au sein de la ripisylve : · fixation du sol par les réseaux racinaires, · réduction de la vitesse et de la force d•érosion du courant par frottement sur les parties aériennes, · résistance au courant souple et efficace, par effet de peigne, · fixation et filtration des polluants venant du bassin versant et du lit (autoépuration), · contribution importante à la diversité biologique et paysagère du milieu : refuge pour la faune, etc.

Aussi, cette végétation buissonnante et arbustive devra faire l!objet d!autant d!attentions que la végétation arborescente et devra donc être sélectionnée uniquement là où de réels inconvénients sont identifiés.

Différents cas à problèmes pourront se présenter : Végétation exclusivement buissonnante et arbustive maintenue jusqu!alors artificiellement L•absence de végétation arborescente sur un cours d•eau peut se manifester par un développement exubérant de la strate buissonnante et arbustive, cette situation étant maintenue artificiellement par des coupes rases et régulières de ce système. Cette situation peut toutefois être naturelle et permettre une régénération naturelle de la ripisylve. En effet, dans l•ordre de succession des formations ligneuses, la première phase est buissonnante. Les ligneux post-pionniers lèvent sans difficulté à l•abri de la strate arbustive : frênes, aulnes, érables, etc.

Encombrement du gabarit hydraulique En cas de développement normal, voire excessif, la végétation ligneuse basse peut occuper, en partie ou complètement, le lit mineur ou du moins, des portions importantes du gabarit d'écoulement sur des petits cours d•eau. Cet effet de bouchon peut engendrer les inconvénients suivants : - ralentissement excessif du courant, favorisant les inondations en cas de crue, - accumulation de déchets flottants formant des embâcles importants.

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio Végétation f ormant un épi La coupe de branche entrant dans la gabarit d’écoulement, limitera la déviation du courant et le phénomène d’érosion sur la berge opposée.

Végétation f ormant un tunnel Localement sur de longs tronçons complètement fermés, la coupe des branches permettra "d’ouvrir" le cours d’eau. Toutefois, il pourra être utile dans certains cas de laisser un tel tunnel de végétation favorisant la diversification des habitats par une bonne alternance d’ombre et de lumière.

Encombr ement du gabarit h ydraulique La coupe des branches encombrant le gabarit hydraulique limitera la formation d’embâcles et le ralentissement excessif du courant à l’origine du phénomène d’inondation en amont. Remarque : la même situation sur un cours d’eau plus large ne pose pas de problème particulier d’encombrement du gabarit, l’intervention n’est par conséquent pas nécessaire.

Végétation exclusivement buissonnante et arbustive maintenue jusqu’alors artificiellement La plantation de quelques hauts jets, seulement là où cela est nécessaire, permettra de diversifier les espèces et les structures en présence. Elle permettra également de contrôler un développement exubérant de la strate buissonante et arbustive (concurrence entre les espèces et les strates). Les essences post-pionnières se régènèrent très bien spontanément à l’abri des buissons. © 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse - Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio Végétation f ormant un épi La coupe de branche entrant dans la gabarit d’écoulement, limitera la déviation du courant et le phénomène d’érosion sur la berge opposée.

Végétation f ormant un tunnel Localement sur de longs tronçons complètement fermés, la coupe des branches permettra "d’ouvrir" le cours d’eau. Toutefois, il pourra être utile dans certains cas de laisser un tel tunnel de végétation favorisant la diversification des habitats par une bonne alternance d’ombre et de lumière.

Encombrement du gabarit hydraulique La coupe des branches encombrant le gabarit hydraulique limitera la formation d’embâcles et le ralentissement excessif du courant à l’origine du phénomène d’inondation en amont. Remarque : la même situation sur un cours d’eau plus large ne pose pas de problème particulier d’encombrement du gabarit, l’intervention n’est par conséquent pas nécessaire.

Végétation exclusiv ement buissonnante et arbustiv e mainten ue jusqu’alors ar tificiellement La plantation de quelques hauts jets, seulement là où cela est nécessaire, permettra de diversifier les espèces et les structures en présence. Elle permettra également de contrôler un développement exubérant de la strate buissonante et arbustive (concurrence entre les espèces et les strates). Les essences post-pionnières se régènèrent très bien spontanément à l’abri des buissons. La présence de buissons dans l!eau sur des cours d!eau à grand gabarit, ne posent aucun problème hydraulique et revêtent un intérêt majeur pour la biologie du cours d!eau. De tels buissons sont donc à préserver, autant que possible.

Végétation formant un épi

Un encombrement ponctuel du lit mineur par de la végétation ligneuse basse, peut provoquer un effet d'épis. La déviation de courant, engendrée par cet épi, peut favoriser l'attaque de la berge opposée et la formation d'une érosion de berge, notamment sur les petits et moyens cours d•eau.

Végétation formant un tunnel

Sur des cours d'eau de petite taille, un développement important de buissons et arbustes sur les deux berges, peut former un tunnel qui camoufle totalement le lit. Une telle situation sur de longs tronçons est préjudiciable pour le cours d'eau : - pas d'alternance d'ombre et de lumière, susceptible de diversifier le milieu aquatique, - le cours d'eau tombe dans l'anonymat et n'est plus considéré. Cette situation favorise la négligence et le dépôt de déchets de toute nature, en berge. Dans ce cas de figure, il sera donc utile d•ouvrir le cours d•eau et favoriser une alternance de zones d•ombre et de lumière.

Ces trois derniers cas sont surtout valables pour des cours d!eau de faible largeur (< 10 m.).

Secteur restauré avec conservation de la strate buissonnante (L E TERROUIN - mars 1997) ) Ph. GOETGHEBEUR Ph. (A.E.R.M.,

CF. FICHE TECHNIQUE N °1 SUR L !ABATTAGE FICHE TECHNIQUE N °2 SUR L !ELAGAGE FICHE TECHNIQUE N °6 SUR LA PLANTATION

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio Guide de gestion de la végétation des bords de cour s d!eau Fiche cas concret n°2 LLaa ggeessttiioonn ddeess ppeeuupplleemmeennttss ddeennsseess eett//oouu uunniiffoorrmmeess

Résultant souvent d•un lourd héritage lié à des actions de coupes répétées et peu sélectives, les peuplements denses et/ou uniformes peuvent présenter différents cas de figure. En effet, il pourra s•agir de peuplements extrêmement denses et non uniformes ou encore de peuplements denses ET uniformes en espèces ou en âges.

La gestion de ces types de peuplements consistera à effectuer une sélection des sujets les plus intéressants, tant du point de vue des espèces, que des âges ou de l!état sanitaire des sujets en présence, en veillant comme pour la gestion de tous les peuplements traités dans les autres fiches, à CONSERVER AU MAXIMUM L !EXISTANT . Dans le cas de groupements de recolonisation diversifiés, la NON -INTERVENTION est fortement recommandée.

Volonté d'ouvrir le cours d'eau

Dans le cas de peuplements extrêmement denses , la végétation à la fois buissonnante et arborescente renferme littéralement le cours d•eau. Dans le cas d•uniformisation de cette végétation (peuplements monospécifiques ou monoâges, par exemple), elle peut ne pas présenter une situation favorable pour l•expression d•une biodiversité maximale. En effet, la fermeture du cours d•eau avec une ripisylve très dense et dégradée (monospécifique, envahie par des espèces non adaptées, …) peut ne plus permettre à cette dernière d•assurer ses fonctions, tant pour la diversification du milieu aquatique (effet d•ombrage trop important, etc.), que pour les valeurs patrimoniale, paysagère ou récréative qu•elle est susceptible de procurer à un cours d•eau. Ainsi, excepté dans des forêts alluviales denses et diversifiées, il peut être justifié de procéder à des abattages, en vue d'ouvrir le milieu et de redonner davantage de lumière sur le cours d'eau et les berges.

Lors de telles actions, la priorité d'abattage sera évidemment orientée sur les essences exotiques, les essences forestières et toutes celles non en station.

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio Linéaires de cours d’eau présentant une végétation diversifiée tant dans les Coupes sélectives et espèces que dans les strates et les âges. plantations complémentaires Cours d’eau présentant un éventuelles d’espèces linéaire bordé exclusivement buissonnantes et arbustives. de sujets arbor escents .

Recépage de quelques cépées Cours d’eau présentant un et plantations complémentaires linéaire bordé exclusivement éventuelles. de cépées unif ormes .

Cas particulier avec les résineux c.f. fiche cas concret n°7 sur les espèces herbacées et ligneuses Coupes sélectives et indésirables. Cours d’eau présentant un plantations d’arbres linéaire bordé exclusivement en complément. de sujets buissonnants ou arbustifs . © 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse - Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio

Linéaires de cours d’eau présentant une végétation diversifiée tant dans les Coupes sélectives et espèces que dans les strates et les âges. plantations complémentaires Cours d’eau présentant un éventuelles d’espèces linéaire bordé exclusivement buissonnantes et arbustives. de sujets arborescents.

Recépage de quelques cépées Cours d’eau présentant un et plantations complémentaires linéaire bordé exclusivement éventuelles. de cépées unif ormes.

Cas par ticulier a vec les résineux c.f. fiche cas concret n°7 sur les espèces herbacées et ligneuses Coupes sélectives et indésirables. Cours d’eau présentant un plantations d’arbres linéaire bordé exclusivement en complément. de sujets buissonnants ou arbustifs. Diversification du couvert végétal

Un cordon boisé homogène , composé essentiellement d'une strate soit buissonnante, soit arborescente dense, qui enferme le cours d'eau, ne représente pas une situation favorable pour l'expression d'une biodiversité maximale. En effet, une situation optimale n•est pas possible avec une dominance exagérée de la strate arborescente, ce qui est généralement la situation de nombreux cours d'eau. Un éclaircissement par abattage est parfois souhaitable, pour favoriser les strates basses et obtenir un milieu richement structuré.

Secteur artificialisé avec des peuplements uniformes d'acacias (L A FECHT -février 1995) ) Ph. GOETGHEBEUR Ph. (A.E.R.M.,

Cl. PAILLARD) Cl. Ripisylve relativement continue constituée de vieux saules (L A MEUSE -mars 1998) (SINBIO,

Dans un premier cas de figure, concernant des peuplements monospécifiques , l•intervention consistera à diversifier au maximum la ripisylve en place par le biais de coupes sélectives et de plantations complémentaires d•espèces diversifiées. Il s•agira d•une part, de prévenir au maximum d•éventuelles propagations de maladies souvent dévastatrices sur de tels peuplements uniformes et d•autre part, de diversifier l•existant par le biais de plantations et ainsi redonner à la ripisylve à la fois sa fonctionnalité et son aspect paysager.

Dans un second cas de figure, avec des peuplements du même âge , l•intervention sera concentrée sur l•intérêt des coupes sélectives, si possible échelonnées dans le temps et sur l•alternance dans le type de coupes, permettant le maintien de têtards, de ports arborescents ou buissonnants, complétés par quelques plantations et boutures (notamment pour les saules).

CF. FICHE TECHNIQUE N °1 SUR L !ABATTAGE FICHE TECHNIQUE N °2 SUR L !ELAGAGE FICHE TECHNIQUE N °6 SUR LA PLANTATION

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio CAS NECESSITANT L'ELAGAGE Guide de gestion de la végétation des bords de cour s d!eau Fiche cas concret n°3

LLaa ggeessttiioonn ddeess aarrbbrreess mmoorrttss oouu ddééppéérriissssaannttss

La gestion des arbres morts ou dépérissants consistera, quels que soient les cas, à préserver au maximum l!existant. Le plus souvent il s!agira donc essentiellement de coupes préventives (élagages, étêtages) pour éviter les risques importants d!embâcles, lors des CAS NECESSITANT LA TAILLE EN TETARD crues. Des coupes sanitaires pourront également être effectuées sur des peuplements malades.

Dans un cas très fréquent sur de nombreux cours d•eau, où les coupes sont répétées et où l•impact du bétail amène à une raréfaction importante de la ripisylve, il faut veiller d•une part à préserver l•existant et à restaurer la fonctionnalité de l•écosystème cours d•eau et d•autre part de revégétaliser en maintenant un maximum d•individus en berge.

CAS NECESSITANT L'ABATTAGE

Arbre dépérissant proche du lit mineur

Les arbres présentant des signes de sénescence et de dépérissement, placés en pied de berge, sont à éliminer. En effet, leur chute peut survenir à chaque nouvelle crue, nouvelle rafale de vent, etc.

Ripisylve isolée présentant des sujets dépérissants (L A MORTAGNE - octobre 1996) (SINBIO, S. JUND) S. (SINBIO,

Si la chute n'est pas rapidement signalée et l'évacuation immédiatement entreprise, ils sont susceptibles d'engendrer des embâcles importants, encombrant le gabarit d'écoulement, ou de former des épis qui donnent au courant, des directions non souhaitées, à l'origine de nouvelles érosions. Dans ce cas, les souches seront généralement conservées. Pour les saules en particulier ceux qui sont déjà formés, préférer la taille en têtard.

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio © 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse - Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio

Arbre dépérissant présentant un danger potentiel Eventuellement taille en têtard pour maintenir une structure biologique et paysagère s’il s’agit d’un saule ou d’un frêne de valeur, en place. Coupe à la base si la coupe en têtard est non justifiée et s’il s’agit d’un autre arbre.

Arbr e dépérissant pr oche du lit mineur Coupe sanitaire du sujet dépérissant en faisant Arbre proche du lit mineur globalement sain attention de ne pas endommager la ripisylve mais présentant des signes de dépérissement avoisinante. L’intervention est nécessaire Coupe des seules branches mortes ou malsaines uniquement si un risque potentiel existe pour la berge. et préservation du reste de la couronne. Arbre dépérissant présentant un danger potentiel Eventuellement taille en têtard pour maintenir une structure biologique et paysagère s’il s’agit d’un saule ou d’un frêne de valeur, en place. Coupe à la base si la coupe en têtard est non justifiée et s’il s’agit d’un autre arbre.

Arbre dépérissant proche du lit mineur Coupe sanitaire du sujet dépérissant en faisant Arbre pr oche du lit mineur globalement sain attention de ne pas endommager la ripisylve mais présentant des signes de dépérissement avoisinante. L’intervention est nécessaire Coupe des seules branches mortes ou malsaines uniquement si un risque potentiel existe pour la berge. et préservation du reste de la couronne. CAS NECESSITANT L'ELAGAGE

Arbre globalement sain, mais présentant des signes de dépérissement

Lorsqu'un arbre qui ne pose pas de problème majeur, comprend une ou plusieurs branches mortes qui finiront assurément dans le lit du cours d'eau, il est généralement préférable de maintenir l'arbre et de tronçonner les branches malsaines. On prévient ainsi la formation d'embâcles.

De même, dans le cas de la présence d•aulnes dépérissants, les coupes et la gestion des arbres malades doivent se faire normalement. Seuls, les sujets morts et/ou dangereux seront éliminés.

CAS NECESSITANT LA TAILLE EN TETARD

Arbre dépérissant présentant un danger potentiel

Si, pour des raisons de sécurité ou d'entretien, il est nécessaire d'intervenir préventivement sur un vieil arbre, la taille en têtard peut remplacer avantageusement un recépage. On permet ainsi le maintien d'une structure biologique et paysagère intéressante, tout en éliminant les risques et désagréments provoqués par l'état initial. CAS NECESSITANT L'ABATTAGE )

Restauration en cours Ph. GOETGHEBEUR Ph. sur le secteur de Void-Vacon (L A MEUSE -juillet 1997) (A.E.R.M.,

Quel que soit le degré de dépérissement de la végétation en place, il faudra veiller à ne pas réaliser de coupe systématique et surtout à effectuer ce traitement en gardant à l!esprit l!impact paysager de ce traitement. En conséquence, on veillera au maximum à alterner les types de coupes (coupe rase, taille en têtard, etc.), de façon à obtenir des peuplements les plus diversifiés possibles, toujours en tenant compte de l!existant.

CF. FICHE TECHNIQUE N °1 SUR L !ABATTAGE FICHE TECHNIQUE N °2 SUR L !ELAGAGE FICHE TECHNIQUE N °3 SUR LA TAILLE EN TETARD

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio Guide de gestion de la végétation des bords de cour s d!eau Fiche cas concret n°4

LLaa ggeessttiioonn ddeess ggrrooss aarrbbrreess CAS NECESSITANT L'ELAGAGE Comme pour la gestion des arbres morts ou dépérissants, la gestion des gros arbres consistera, quels que soient les cas présentés ci-dessous, à préserver au maximum l!existant et fera appel aux techniques d!abattage, d!élagage et de taille en têtard.

CAS NECESSITANT L'ABATTAGE

Arbre penché

Un arbre penché en direction du cours d'eau, qui ne présente plus un port vertical, représente une menace pour la stabilité des berges. En effet, la chute de l'arbre qui, à terme, est inévitable, étant donné l'effet de bras de levier exercé lors des crues, de rafales de vent, de chutes de neige, etc., est susceptible d'être à l'origine des dysfonctionnements suivants : - amorce d'embâcle important, obstruant le gabarit d'écoulement, - déviation du courant en berge opposée, provoquant une nouvelle érosion, CAS NECESSITANT LA TAILLE EN TETARD - déstabilisation de la berge lors du déchaussement, entraîné par la chute de l'arbre, cette situation offrant de nouvelles failles. Cl. PAILLARD) Cl. Vieux arbres penchés à surveiller (L A MEUSE - mars 1998) (SINBIO,

Arbre placé dans le gabarit d'écoulement

Des troncs dépourvus de végétation buissonnante périphérique, placés trop à l'intérieur du gabarit d'écoulement, provoquent des remous et des turbulences importantes lors des crues. Ces perturbations hydrauliques sont susceptibles d'attaquer la berge et de créer des niches d'érosion au niveau des arbres mal positionnés.

Anse d'érosion due à la présence d'un arbre dans le lit mineur

(SINBIO, S. JUND) S. (SINBIO, (L A MORTAGNE - septembre 1996)

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio © 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse - Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le Présence du bétail La taille en têtard (saule essentiellement) sera privilégiée par rapport à une coupe classique rase, de manière à éviter le dépérissement de l’arbre par abroutissement continu des rejets par le bétail.

Arbre "abîmé" (a près abattage , v ent, chute de neige ...) Elagage des branches cassées pouvant tomber dans le lit du cours d’eau et for- mer des embâcles, ou devenir le siège de maladies fongiques.

Arbre déséquilibré pr oche du cours d’eau Elagage des branches responsables du déséquilibre pouvant entraîner la chute de l’arbre dans le lit mineur.

Arbres en surplomb Si le sujet considéré constitue une Arbre penché menace de déstabilisation de la berge, Arbre placé dans le gabarit d’écoulement Dans un en vir onnement ligneux dense , la coupe par effet de bras de levier, la coupe L’abattage du sujet est préconisé, dans la s’impose si le sujet considéré est susceptible de s’impose. mesure où lors des crues, l’obstacle qu’il tomber ou constitue une entrave à l’écoulement des eaux. constitue provoque des remous et des Sur une berge par ticulièr ement déboisée , on tentera turbulences favorisant les érosions. de préserver au maximum l’existant, par un élagage d’allègement, évitant la coupe totale du sujet penché. © 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse - Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio Présence du bétail La taille en têtard (saule essentiellement) sera privilégiée par rapport à une coupe classique rase, de manière à éviter le dépérissement de l’arbre par abroutissement continu des rejets par le bétail.

Arbre "abîmé" (après abattage, vent, chute de neige...) Elagage des branches cassées pouvant tomber dans le lit du cours d’eau et for- mer des embâcles, ou devenir le siège de maladies fongiques.

Arbre déséquilibré proche du cours d’eau Elagage des branches responsables du déséquilibre pouvant entraîner la chute de l’arbre dans le lit mineur.

Arbres en surplomb Si le sujet considéré constitue une Arbre penché menace de déstabilisation de la berge, Arbre placé dans le gabarit d’écoulement Dans un environnement ligneux dense, la coupe par effet de bras de levier, la coupe L’abattage du sujet est préconisé, dans la s’impose si le sujet considéré est susceptible de s’impose. mesure où lors des crues, l’obstacle qu’il tomber ou constitue une entrave à l’écoulement des eaux. constitue provoque des remous et des Sur une berge par ticulièrement déboisée, on tentera turbulences favorisant les érosions. de préserver au maximum l’existant, par un élagage d’allègement, évitant la coupe totale du sujet penché. Arbre en surplomb

Il arrive qu'il soit nécessaire d'abattre des arbres sains et en station, afin de décharger une berge sapée ou présentant une forme de dégradation quelconque. Il s'agit le plus souvent d'opération d'urgence, servant à assainir une situation et à éviter une dégradation totale, dans l'attente d'un aménagement plus conséquent.

CAS NECESSITANT L'ELAGAGE

Arbre déséquilibré proche du cours d'eau

Lorsque la couronne d'un arbre sain qui ne pose pas de problème majeur, est totalement déséquilibrée au point de menacer ou de déstabiliser le fût, il est nécessaire de tronçonner la partie responsable du déséquilibre. On prévient ainsi la chute de l'arbre, inévitable à CAS NECESSITANT L'ABATTAGE terme, qui déstabiliserait la berge par un dessouchage non contrôlé, qui provoquerait des érosions par détournement de courant et favoriserait les embâcles (cf. cas des arbres penchés).

Arbre "abîmé" (après abattage, vent, chute de neige…)

Sur un chantier d'entretien qui comporte beaucoup d'abattage, il est fréquent que lors de la chute d'un sujet, un arbre voisin soit abîmé. Dans ce cas, il est recommandé d•élaguer à la base, les branches atteintes, plutôt que de laisser des moignons déchiquetés. On prévient ainsi des attaques de maladies fongiques, qui trouvent sur des branches fendues, écorcées ou cassées, des surfaces d'attaque privilégiées.

CAS NECESSITANT LA TAILLE EN TETARD

Présence du bétail

Une taille en têtard des sujets arborescents peut suffire à résoudre le problème du bétail, tout en minimisant l'impact biologique et paysager de l'intervention. En effet, dans un secteur pâturé, le traitement des arbres pourra être effectué de la sorte de façon à

éviter l•abroutissement par le bétail des rejets, ) consécutifs à une coupe basse de la souche.

Vieux saules têtards à surveiller GOETGHEBEUR Ph. (L A MEUSE - janvier 1995) (A.E.R.M.,

CF. FICHE TECHNIQUE N °1 SUR L !ABATTAGE FICHE TECHNIQUE N °2 SUR L !ELAGAGE FICHE TECHNIQUE N °3 SUR LA TAILLE EN TETARD FICHE TECHNIQUE N °10 SUR L !ENLEVEMENT D !EMBACLES

© 03/2000 Agence de l’eau Rhin-Meuse – Tous droits réservés Extrait du guide de gestion de la végétation des bords de cours d’eau réalisé en collaboration avec le bureau d’études Sinbio 17. Annexe 6 : Statuts du Syndicat

Aff. 14-13 – Syndicat du Ru d’Ancœur – Dossier DIG pour le Ru de Bouisy et le Ru du Goulot – Mars 2015 – Version 2 111

Bureau d’études Eau-Environnement

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