Apple accusé de tromperie sur le stockage des iPhone et iPad iOS 8 est-il le fossoyeur de la capacité de stockage des iPhone et des iPad ? C’est en tout cas ce que pensent plusieurs consommateurs américains qui viennent de porter plainte collectivement (class action) en Californie contre la firme de Cupertino pour tromperie. Selon eux, la mise à jour de l’OS mobile prendrait plus de place qu’iOS 7 et ferait perdre en 18 et 23% de stockage selon les terminaux (cf tableau ci-dessous).

Dans leurs arguments, les plaignants constatent que la partition système leur prend quasiment plus de 3 Go contre une taille normalement comprise entre 600 Mo et 1,3 Go de mémoire pour iOS 8. Ce différentiel implique un manque de capacité pour prendre des photos ou des vidéos. Par ailleurs, il forcerait les consommateurs à se tourner vers l’offre payante d’iCloud pour obtenir de la capacité de stockage supplémentaire. Les plaignants demandent réparation pour le préjudice subi et l’affichage des capacités réelles de stockage des terminaux.

Une pratique partagée par tous les constructeurs

Cette question de la capacité effective de stockage n’est pas nouvelle dans le monde des et des tablettes. , lors du lancement de sa tablette Surface, avait été épinglé par la place prise par le système d’exploitation. Ce dernier pouvait représenter jusqu’à la moitié de la capacité de mémoire annoncée. Au début de l’année 2014, le site Which avait publié un comparatif de plusieurs smartphones de 16 Go avec leur taille de mémoire réellement disponible. L’iPhone 5C était celui qui en offrait le plus, suivi du Nexus 5 et de l’iPhone 5S (Cf schéma ci- dessous). Il existe donc une sorte de pacte pour ne pas intégrer l’OS dans la présentation des capacités des terminaux. Avec la class action les choses pourraient bouger et une jurisprudence pourrait forcer les constructeurs à publier la valeur réelle des capacités de stockage ou tout du moins le poids représenté par l’OS.

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Crédit Photo : Sam72-Shutterstock Les ventes de tablettes décéléreront encore en 2015

A l’image de 2014, les ventes de tablettes vont poursuivre leur ralentissement en 2015. Le cabinet Gartner estime que 233 millions d’ardoises numériques seront distribuées à l’échelle mondiale cette année. Une hausse d’à peine 8% en prévision par rapport à l’année dernière déjà en retrait avec une croissance de 11% par rapport à 2013 pour 216 millions d’unités.

2015 pourrait donc s’afficher comme la première année avec une croissance à un seul chiffre. « La forte baisse peut s’expliquer par plusieurs facteurs, commente Ranjit Atwal, directeur de recherche du Gartner. Le premier est que le cycle de vie des tablettes est étendu – elles sont partagées entre les membres de la famille et des mises à niveau logiciels, en particulier pour les appareils iOS, qui poussent à conserver les tablettes actuelles. Un autre facteur comprend le manque d’innovation matériel qui freine le consommateur à se mettre à niveau. »

2 milliards de smartphones en 2016

La hausse des ventes de tablettes restera néanmoins supérieure à celui des téléphones mobiles, largement représenté par les smartphones désormais, et dans des volumes bien supérieurs. Avec 1,9 milliards d’unités, les ventes de téléphones devraient connaître une progression de 3,7%. Elles frôleront les 2 milliards d’unités en 2016, toujours selon le cabinet d’études.

2015 devrait confirmer la disparition du segment milieu de gamme au profit des modèles autour de 100 dollars d’un côté, et à plus de 447 dollars de l’autre, essentiellement animé par l’offre d’Apple. « Pour les de milieu de gamme, les opportunités deviennent de plus en plus limitées », assure l’analyste Annette Zimmermann.

Windows progresse plus vite qu’Apple

Android continuera à dominer le marché des systèmes d’exploitation en volume avec 1,45 milliard d’appareils livrés sous l’OS de en 2015 contre moins de 1,2 milliard en 2015. Et plus de 1,6 milliard en 2016. Windows devrait croître plus vite que l’offre d’Apple (iOS/Mac OS) avec respectivement 355 millions et 279 millions de produits fournis sous ces environnements (contre 333 et 262,6 millions en 2014). Les autres OS (essentiellement les systèmes de téléphones de base type Symbian) connaitront un recul drastique passant de 626 millions d’unités à 380.

Enfin, globalement, le marché des appareils informatiques (PC fixes et portables, tablettes, smartphones) devrait bénéficier d’une hausse de 3,9% en 2015, essentiellement porté par les ultramobiles (Microsoft Surface, MacBook Air…), les tablettes et les smartphones aux dépens des PC traditionnels (desktop et portables) qui tomberont cette année à 259 millions d’unités contre 279 millions en 2014. Lire également Gartner livre son top 10 des tendances techno pour 2015 Gartner : la voiture connectée est au coin de la rue Plus d’un tiers des Américains «vidéophonent» crédit photo © kurhan – shutterstock

Xiaomi, le constructeur chinois à l’insolente croissance en 2014

Le constructeur chinois de smartphones vient de dévoiler ses résultats pour l’année 2014. Avec un chiffre d’affaires de 12,2 milliards de dollars, la firme a plus que doublé ses revenus (+135 %).

Le nombre de terminaux mobiles écoulé s’élève à 61,1 millions d’unités en 2014, soit une hausse record de 227 % sur un an. Une belle réussite pour la startup chinoise, aujourd’hui évaluée à plus de 45 milliards de dollars (voir à ce propos l’article «Xiaomi s’affiche comme le constructeur de smartphones à suivre en 2015 »).

Un succès éphémère ?

Reste un gros problème pour le constructeur :arriver à sortir des frontières de son pays d’origine. Chose qui sera d’autant plus difficile à réaliser que nombre de ses produits s’inspirent un peu trop de ceux de la concurrence, ce qui devrait faire tiquer nombre de juristes américains.

En témoignent les premiers essais de Xiaomi en la matière. Son plus gros marché à l’export est aujourd’hui l’Inde, avec 1 million de smartphones vendus en 2014. Une distribution qui a été entravée par des attaques pour violation de brevets.

Tant que la firme n’aura pas corrigé le tir, elle devra donc se contenter du seul marché chinois. Un marché certes très dynamique, mais qui sortira tôt ou tard lui aussi de sa phase initiale d’équipement en smartphones.

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Palm : bientôt la résurrection chez Alcatel One Touch ?

On pensait la marque Palm définitivement enterrée. Mais,selon WebOS Nation, cette dernière pourrait reprendre du service chez… Alcatel One Touch, la marque de smartphones rachetée à l’équipementier français par le Chinois TCL. Rappelons que Palm, un des précurseurs des terminaux mobiles intelligents, a été racheté par HP en 2010 pour 1,2 Md$. Une acquisition ratée : le géant californien tuant la marque Palm un an après, et stoppant les développements autour de WebOS – le système d’exploitation amené par Palm – dans la foulée.

Le site Palm.com renvoie ainsi vers une nouvelle URL, mynewpalm.com, affichant un nouveau logo Palm et faisant miroiter une nouvelle stratégie… pour très prochainement. Undocument officiel de l’office américain des brevets et marques atteste du transfert de la marque Palm, propriété de HP, à une société appelée Wide Progress Global Limited. Selon WebOS Nation, une simple coquille vide qui masque TCL. Le signataire du document de transfert de propriété n’est autre que Nicolas Zibell, le président pour les Amériques et le Pacifique d’Alcatel One Touch.

Alcatel One Touch vend aujourd’hui des smartphones et tablettes Android d’entrée et de milieu de gamme.

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MWC 2013 : Alcatel One Touch fait ses gammes Asus compte sur la Chine pour se relancer sur le marché des smartphones

Asus compte sur la Chine pour booster ses ventes de terminaux mobiles. La firme espère ainsi passer de 8 millions de smartphones vendus en 2014, à 40 millions en 2015, dont 15 millions sur le seul territoire chinois, explique Digitimes.

Cette hausse du volume des ventes est un élément clé de la stratégie du constructeur. Ce dernier n’arrive en effet pas à rentabiliser ses lignes de smartphones,aujourd’hui déficitaires. Un problème qui pourrait être éliminé avec des volumes plus massifs de ventes, sources d’appréciables économies d’échelle.

La société vient de livrer le Pegasus X002 sur le marché chinois. Un smartphone 4G 5 pouces quadricœur accessible à coût réduit : 799 yuans, soit environ 110 euros.

Multiplier les gammes

Asus s’est jusqu’alors montré très original dans le monde de la mobilité, avec des smartphones classiques, les ZenFone, des smartphones convertibles en tablettes, lesPadFone , et même des tablettes connectées (des rivaux intéressants aux ), les Fonepad.

Le Taïwanais joue aujourd’hui la carte de la Chine, pour augmenter ses volumes de ventes à bon compte. Asus n’est toutefois pas le seul à souhaiter profiter de cette opportunité, et devra faire face à la concurrence des acteurs locaux, comme Xiaomi, Huawei, ou ZTE.

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Smartphones : Huawei a cartonné en 2014

Selon Reuters, le constructeur chinois Huawei a vu ses ventes de smartphones exploser en 2014. il aurait ainsi écoulé 75 millions de terminaux sur l’année, soit 40 % de plus qu’en 2013. Une belle croissance, mais qui reste cependant en deçà des prévisions de la firme, qui tablait sur 80 millions de téléphones vendus. La progression est aussi inférieure à celle réalisée un an plus tôt.

Le chiffre d’affaires généré par la vente de smartphones a grimpé de 30 % sur un an, 11,8à milliards de dollars (près de 9,8 milliards d’euros). Là encore, le constructeur a de quoi être satisfait.

La concurrence s’organise

Huawei devra toutefois demeurer prudent. Le champion sud-coréenSamsung semble en effet toujours indétrônable, et les constructeurs chinois sont à l’affût. À commencer par Xiaomi, qui s’est rapidement imposé en Chine (voir «Xiaomi s’affiche comme le constructeur de smartphones à suivre en 2015 »). Huawei a le mérite de diffuser assez largement ses produits hors du sol chinois.

Autre concurrent à surveiller : Lenovo. Le numéro un du monde des PC explose en Chine sur le marché des terminaux mobiles (voir «Lenovo affiche une forte croissance, dans un marché atone »). Et il ne compte pas s’arrêter là. La finalisation du rachat de permettra au constructeur d’aborder l’international avec sérénité.

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Apple Pay : le paiement NFC d’Apple en Europe dès 2015 ?

Selon The Telegraph, c’est par le Royaume-Uni que le service de paiement sans contact mobile d’Apple va débarquer en Europe. Et ce sera dès 2015. Apple Pay pourrait émerger outre Manche d’ici la fin du premier semestre.

Au moins un des plus grands groupes bancaires au Royaume-Uni aurait des discussions avec Apple pour une implémentation locale d’Apple Pay. Ces négociations portent notamment sur la proportion de données personnelles et financières à laquelle la firme de Cupertino aura accès, rapportent nos confrères d’ITespresso.

1 % du e-paiement en novembre

Le démarrage commercial d’Apple Pay serait encourageant. Après le lancement survenu aux Etats- Unis le 20 octobre, une enquête ITG Mobile Payments considère que lepaiement mobile sans contact d’Apple a capté 1% des transactions « e-paiement » aux Etats-Unis sur son premier mois d’exploitation complet (novembre). Par comparaison, Google Wallet, le portefeuille électronique de Google, a pris en charge 4% des e-transactions alors que sa sortie sur le marché américain remonte à 2011. Dans le top 5 des marchands les plus actifs via Apple Pay, on trouve les clients de Whole Foods, Walgreens, McDonald’s, Panera Bread et Subway. Ce panel d’enseignes orientées « distribution et restauration rapide » a généré 58% des paiements Apple Pay sur le mois de novembre. Rappelons que le système de paiement sans contact s’appuie sur la technologie NFC.

La base de données de partenaires Apple Pay dans le monde bancaire aux Etats-Unis a été réactualisée à la mi-décembre.

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Apple champion high-tech des ventes de Noël

Positionnée sur le haut de gamme, la marque Apple reste l’une des plus présentes sous le sapin, dévoile aujourd’hui le cabinet d’analyse Flurry. Ce dernier a fait le compte des activations de terminaux mobiles pendant la semaine de Noël.

51,3 % des activations sont liées à des machines signées Apple (iPhone et iPad). Samsung arrive en seconde position, avec seulement 17,7 % des activations. Les terminaux mobiles de occupent la troisième place, avec 5,8 % des activations. Suivent (1,6 %) et LG (1,4 %). Sans grande surprise, les iPhone 6 et iPhone 6 Plus ont été numéro un des ventes high-tech de Noël.

Les phablets ont la cote

La répartition des terminaux mobiles offerts pour Noël a largement changé en 2014. Nous retrouvons ainsi seulement 22 % de tablettes, contre 29 % en 2013 et 33 % en 2012. Un marché qui semble définitivement être passé dans une phase de renouvellement.

Du côté des téléphones portables, les smartphones à grand écran – placés à mi-chemin entre les modèles classiques et les tablettes – ont le vent en poupe. Les phablets ont constitué 13 % des activations pendant la semaine de Noël, contre 4 % un an plus tôt. Apple a su se positionner juste à temps sur ce marché avec son iPhone 6 Plus.

Côté tablettes, le marché est maintenant partagé équitablement entre les modèles à grand écran, efficaces pour l’accès au web et la lecture de contenu, et les terminaux plus compacts, très prisés pour les jeux vidéos.

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Crédit photo : © Melpomene – Shutterstock

Xiaomi s’affiche comme le constructeur de smartphones à suivre en 2015

Xiaomi est le constructeur chinois de smartphones le plus prometteur du marché. Le co-fondateur et président de la société – Bin Lin – vient de confirmer sur Facebook que Xiaomi venait de boucler un nouveau tour de table de 1,1 milliard de dollars, valorisant la société à 45 milliards de dollars.

Une valeur colossale pour cette entreprise, méconnue hors des frontières de son pays d’origine, la Chine. Ceci reste toutefois logique au vu de la croissance à trois chiffres de la société, qui lui a permis d’être catapultée en deuxième position du marché chinois des smartphones (voir « Smartphones : les constructeurs chinois font un carton »), mais aussi sur la troisième marche du podium mondial (voir « Smartphones : Samsung régresse sur un marché en hausse au troisième trimestre »).

Un nouveau smartphone haut de gamme en janvier

« Nous allons nous efforcer de continuer à apporter de l’innovation à tout le monde, avec comme objectif la production de terminaux de haute qualité et de haute performance, explique Bin Lin. En janvier 2015, nous dévoilerons notre nouveau smartphone phare. »

Après avoir écumé le marché du low cost, la société devrait donc poursuivre sa conquête du secteur des terminaux mobiles haut de gamme. Avec peut-être comme objectif de se faire enfin connaître hors des frontières de son pays d’origine…

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Crédit photo : © Elwynn – Shutterstock Le Galaxy S6 devrait adopter un écran géant de 5,5 pouces

Le prochain vaisseau amiral de Samsung dans le secteur des terminaux mobiles se dévoile un peu plus sur la Toile. Le smartphone Galaxy S6 pourrait adopter une robe colorée en métal et un large écran de 5,5 pouces (d’une résolution qui pourrait atteindre les 2560 x 1440 points).

Le constructeur coréen continue donc sur sa lancée, avec des smartphones de plus en plus imposants. 5,5 pouces correspondent en effet à une diagonale de 13,97 cm, faisant du Galaxy S6 un produit plus proche des phablets que des smartphones classiques. Une taille d’écran sensiblement supérieure à celle du S5 (5,1 pouces), du S4 (5,0 pouces), du S3 (4,8 pouces), du S2 (4,3 pouces) et du S (4,0 pouces).

Notez que cette stratégie « grand écran » a du sens pour Samsung. Elle permet non seulement de répondre à la multiplication des contenus, mais aussi de donner leur place aux smartwatches, compagnons de choix des smartphones de grande taille.

Un processeur maison ?

À l’instar du Galaxy Note 4, le Galaxy S6 devrait employer un processeur maison,probablement une évolution de l’Exynos 7, une puce 64 bits disposant de 4 cœurs ARM Cortex-A57 à 1,9 GHz et de quatre cœurs Cortex-A53 à 1,3 GHz.

Rappelons que si le Galaxy S5 avait opté pour un composant Qualcomm, c’est avant tout parce que Samsung ne disposait pas – lors de sa conception – de puce compatible 4G à son catalogue. Un problème qui a été résolu depuis.

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Le consortium Rockstar revend ses brevets anti-Android

Se dirige-t-on vers une trêve de la guerre des brevets dans l’industrie du mobile ? Rockstar, l’entreprise créée par Apple, Microsoft, Blackberry, Ericsson et Sony, et chargée de gérer les 6000 brevets acquis en 2011 dans la foulée de la faillite de Nortel, vient d’en vendre la majeure partie à RPX, une société chargée de protéger ses clients contre les attaques sur la propriété intellectuelle, rapporte le Wall Street Journal. Le montant de la transaction s’élève à 900 millions de dollars. Bien moins que les 4,5 milliards dépensés par Rockstar dans le dépeçage de l’ancien équipementier canadien.

Derrière Rockstar, l’objectif d’Apple et ses acolytes visait attaquer,à indirectement, les constructeurs de smartphones Android. Rappelons que Google avait également tenté de racheter les brevets de Nortel. En vain, il s’était rabattu sur l’acquisition de Motorola Mobility que l’entreprise californienne a fini par revendre à Lenovo expurgé d’une grande majorité des plus de 17 000 brevets.

L’accord met fin à l’ensemble des poursuites

Mais Rockstar avait reconnu que la planification des licences propres aux brevets de Nortel ne s’était pas déroulée comme espéré. Autrement dit,une affaire beaucoup moins intéressante que prévue qui avait poussé le gestionnaire à attaquer en justice plusieurs entreprises soupçonnées de violer ses brevets dont Google, Cisco, Samsung, HTC ou encore LG. Le mois dernier, Rockstar a passé des accords financiers, confidentiels, avec Cisco et Google pour mettre fin aux litiges. La revente des brevets à RPX doit également mettre un terme à l’ensemble des poursuites.

Car RPX appuie son activité sur la mise à disposition de son catalogue de brevets aux entreprises attaquées par des « patent trolls » afin de s’en défendre. Tout l’inverse des sociétés spécialisées dans l’exploitation de brevets qu’elles non pas elles-même déposés, donc. RPX entend commercialiser les brevets de Rockstar auprès d’une trentaine d’entreprises. Dont Google et Cisco. Si ce dernier a exprimé sa satisfaction face à l’évolution de la situation au quotidien américain, Google ne s’est pas prononcé.

La guerre des brevets s’adoucit mais la paix reste utopique

Le transfert des brevets de Rockstar à RPX s’inscrit dans une volonté d’apaisement de l’industrie. En mai dernier, Apple et Google enterraient la hache de guerre qu’ils se menaient autour de l’utilisation de brevets Apple dans les terminaux Motorola. En août, Apple et Samsung s’accordaient pour mettre un terme à leurs poursuites respectives à l’échelle mondiale à l’exception du marché nord-américain. Tout récemment, Google et LG, partenaires pour la fabrication de certains Nexus, signaient un accord de partages de brevets respectifs. Néanmoins, certains conflits persistent. Notamment autour des revendications que Microsoft porte sur certaines technologies utilisées au sein d’Android. Un conflit qui s’est accentué l’été dernier avec Samsung. Le constructeur coréen a profité du rachat de Nokia par Microsoft pour rompre le contrat de licence qui le liait à Redmond. Qui a décidé de porter l’affaire en justice. La guerre des brevets est loin d’être enterrée dans l’industrie mobile. Lire également signe un accord avec Microsoft, pour des brevets qui s’appliqueraient à Android et ChromeOS Les experts américains de l’open source montent au front contre les brevets logiciels Alcatel-Lucent va racheter sa propriété intellectuelle

Fx0 : un smartphone Firefox OS 4G sous le sapin des Japonais

Comme annoncé précédemment dans nos colonnes (voir l’article « Firefox OS est disponible dans près de 30 pays »), Firefox OS fait son entrée au Japon, au travers de l’opérateur KDDI.

Ce dernier a opté pour une approche résolument geek, en proposantle Fx0, un smartphone Firefox OS à la coque transparente, laissant apparaître les composants du terminal. Une manière de rappeler que Firefox OS qui n’a rien à cacher : ni son code, accessible sous licence Open Source, ni le traitement appliqué aux données utilisateur.

Le Fx0 se veut également plus puissant que les terminaux mobiles Firefox OS proposés jusqu’alors. Il est vrai que le Japon est un pays où le niveau de vie est bien supérieur à celui des contrées précédemment abordées par Firefox OS.

Un smartphone bien équipé

Pourvu d’un processeur Qualcomm Snapdragon 400 quadricœur cadencé à 1,2 GHz, le Fx0 est compatible avec la 4G et le NFC (une première pour Firefox OS). Son écran est un modèle IPS de 4,7 pouces HD (1280 x 720 points), épaulé par deux capteurs : un de 8 mégapixels et un autre de 2,1 mégapixels. 1,5 Go de RAM et 16 Go de mémoire Flash sont présents. Le tout mesure 13,9 x 7 x 1 cm, pour un poids d’environ 150 g.

Le Fx0 est un smartphoneconçu par LG Electronics et désigné par le Japonais Tokujin Yoshioka. Il sera disponible dès le 25 décembre sur les boutiques en ligne japonaises, et à partir du 6 janvier en magasin.

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Digitimes note l’appétit des consommateurs européens pour des marques locales, proposant des smartphones à bas coût. En France, Wiko (qui est adossé au fabricant chinois Tinno) dispose de 15 % de parts de marché, ce qui le place en seconde place des marques de smartphones, derrière Samsung, et devant des géants comme Apple, LG et Sony.

La raison de ce succès est simple :des prix tirés vers le bas, au travers d’une optimisation maximale des filières de fabrication et de distribution chinoises. Le tout est associé à un modèle de distribution agressif, que ce soit en ligne ou en grande surface. Wiko profite également du boom des forfaits sans engagement, lesquels ne donnent pas droit à l’achat de smartphones subventionnés par les opérateurs.

Des smartphones dès 50 euros

Ce succès massif de Wiko a participé à la redéfinition des lignes du marché des smartphones en France, avec des prix plus accessibles, allant de 50 euros pour les terminaux d’entrée de gamme, à 200 euros pour les modèles les plus avancés.

La société marseillaise n’est pas la seule à avoir réussi à se glisser sur le marché des smartphones. Digitimes souligne ainsi que Fly (lié au constructeur chinois Ningbo Bird) est devenu le numéro deux en Russie, et que le Chypriote Prestigio monte actuellement en puissance dans les pays d’Europe de l’Est.

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Crédit photo : © Wiko

Un iPhone 6s en version Mini de 4 pouces attendu en 2015 ?

Après les rumeurs d’iPhone grand format (qui se sont finalement concrétisées avec la présentation des iPhone 6 et iPhone 6 Plus – voir « iPhone 6 et 6 Plus, des machines à cash pour Apple »), voici le retour de celle évoquant l’arrivée prochaine d’un iPhone Mini.

Certains analystes de Cowen & Company évoquent la possibilité de voir cette machine arriver courant 2015. L’iPhone 6s Mini ne serait autre qu’une version modernisée de l’iPhone 5 actuel, équipée d’un écran de 4 pouces. Un format que les fans de smartphones Apple connaissent bien.

Compléter la gamme iPhone 6

Avec l’iPhone 6s Mini, Apple comblerait le vide laissé lors de ses annonces de septembre. La firme avait alors présenté l’iPhone 6 de 4,7 pouces, ainsi que l’iPhone 6 Plus de 5,5 pouces, mais aucun remplaçant pour l’iPhone 5 de 4 pouces, qui reste toujours au catalogue du constructeur américain. Un refresh de cette machine est toutefois envisageable, voire probable.

Les mêmes analystes prophétisent également l’arrivée d’un iPad grand format, adoptant une dalle de 12,9 pouces. Une rumeur mainte fois évoquée sur la Toile. Un tel modèle pourrait intéresser fortement les professionnels. Cette hypothétique machine adoptera-t-elle la puce A9 d’Apple, en cours de production dans les usines de Samsung (voir l’article « La puce A9 d’Apple est déjà en production ») ?

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Le projet Ara de Google s’enrichit de puces Nvidia et Marvell

La division ATAP (Advanced Technology and Projects) de Google vient d’annoncer deux nouveaux modules dédiés au projet Ara. L’un embarque le SoC Tegra K1 de Nvidia, tandis que le second est équipé de la puce PXA1928 signée Marvell, un SoC avec processeur 64 bits (quatre coeurs Cortex- A53).

Pour mémoire, la division ATAP, anciennement rattachée à Motorola, chapeaute plusieurs projets avancés de Google, dont les projets Tango et Ara, sous la houlette de Paul Eremenko pour ce dernier, selon nos confrères d’ITespresso. A l’occasion des conférences développeurs prévues les 14 (au siège de Google à Mountain View) et 21 (à Singapour) janvier, l’ATAP a d’ores et déjà prévu de montrer la toute dernière mouture (la 0.20) du Module Developers Kit (MDK). Mais il y sera également question des prototypes de seconde génération de la série « Spiral 2 », auxquels seront donc associés les modules à base de puces Marvell PXA1928 et de Nvidia Tegra K1.

Plusieurs variantes du smartphone

Ce dernier conforte l’idée qu’Ara sera scindé en plusieurs déclinaisons correspondant à des tarifs différents et des performances également différentes. Mais, dans les deux cas, il va s’agir de processeurs basés sur le jeu d’instructions ARMv8, puisque le K1 devrait être la version « Denver » de la puce. Attendus pour le printemps prochain, les prototypes de troisième génération, nom de code « Spiral 3 », devraient, eux, accueillir un SoC signé du constructeur chinois Rockchip.

Plus que jamais, ces annonces démontrent toute la modularité prévue par le projet Ara. Une telle plasticité permet d’entrevoir un smartphone capable de faire le grand écart entre une puce ultra performante telle que le Tegra K1 (déjà présent dans la tablette ) et une autre d’entrée de gamme fabriquée par Rockchip.

Le projet, que l’on peut déjà qualifier de disruptif, pourrait quelque peu bousculer le marché de la téléphonie mobile, dont le salut passe actuellement par un cycle court de changement de terminal mobile.

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Le Samsung Z1 Tizen en vue pour janvier 2015 ?

Initialement annoncé pour fin 2013, puis au printemps 2014 pour être reporté en juillet en Russie avant d’être finalement annulé, le lancement d’un smartphone sous environnement Tizen par Samsung pourrait finir par devenir réalité prochainement. Le géant coréen a présenté leZ1 à l’occasion d’une conférence donnée en Inde, rapporte The Times of India, et pourrait le lancer le 18 janvier prochain.

Le terminal, au design proche d’un Galaxy S4, embarquerait un écran 4 pouces d’une résolution de 800 x 480 pixels, un processeur double cœur cadencé à 1,2 GHz, 768 Mo de RAM pour 4 Go de stockage interne extensible sur carte micro-SD, un capteur principal de 3 mégapixels et une caméra frontale au format VGA (640×480 pixels). La batterie disposerait d’une capacité de 1500 mAh. Côté connectivité, on retrouve la 3G (pas pas la 4G), le Wifi b/g/n, le GPS-A et une antenne radio.

Le marché d’entrée de gamme en ligne de mire

Une configuration qui n’a rien à envier aux terminaux qui déboulaient sur le marché… il y a plus de deux ans. Le Z1 figure en effet la volonté de Samsung d’alimenter le segment de l’entrée de gamme avec son offre Tizen, ici dans sa version 2.3. Rappelons que Samsung a abandonné sa gamme de terminaux Bada, un OS maison, au profit de Tizen, une plate-forme Open Source un temps soutenue par plusieurs opérateurs majeurs (dont Orange et Vodafone en Europe), notamment, avant qu’ils ne se désistent au risque d’enterrer les ambitions du Coréen. Le constructeur avait finalement décidé d’exploiter Tizen dans ses montres connectées laissant peu d’espoir à une future gamme de smartphones sous l’OS Open Source malgré les prévisions optimistes des analystes.

Mais voilà que le projet ressurgit du carton. Le Samsung Z1 devrait sortir sur le marché Indien en premier lieu. Le constructeur coréen aurait passé desaccords de distribution avec les opérateurs locaux Reliance et Aircel qui offriront 500 Mo de données 3G aux clients qui s’équiperont du nouveau terminal. Le smartphone viendra notamment concurrencer l’Android One de Google proposé sous la barre des 100 dollars ainsi qu’une myriade d’offres low cost locales. Du moins s’il ne s’agit pas d’un futur lancement encore une fois reporté…

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Les constructeurs de mobiles Windows Phone en attente de Windows 10

Rien ne va plus pour Windows Phone, l’OS mobile de Microsoft. Les parts de marché de cette offre sont descendues d’environ 3,5 % à moins de 3 % en une seule année. L’arrivée des terminaux mobiles Nokia dans le giron de Microsoft pourrait toutefois permettre d’infléchir cette tendance, si la firme décide de contre-attaquer sur le terrain des prix.

Dans l’attente, la débandade se poursuit pour la firme de Redmond. Ainsi, Digitimes souligne que si plusieurs constructeurs chinois de smartphones ont signé des accords avec Microsoft autour de Windows Phone, ils tardent à proposer de premiers produits, de peur qu’ils ne trouvent pas leur public.

Huawei pourrait purement et simplement abandonner le marché des terminaux Windows Phone. Quant à HTC et Samsung, leurs nouveaux smartphones équipés de cet OS ne sont accessibles que dans certaines régions (dont les États-Unis).

Interrogations autour de Windows 10

Certaines sources semblent indiquer que les constructeurs attendent l’arrivée de Windows 10, qui s’accompagnera d’une nouvelle génération de Windows Phone, plus proche de l’OS desktop de Microsoft.

Cette stratégie d’unification entre les mondes desktop et mobile pourrait convaincre certains utilisateurs de franchir le pas… et donc certains constructeurs de réévaluer leurs positions autour de la fourniture de terminaux mobiles équipés de solutions Microsoft. D’ici là, le marché Windows Phone pourrait bien se montrer atone.

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Apple Pay a généré 1% des paiements numériques aux US en novembre

« Apple Pay a la capacité à transformer de manière significative le paiement électronique. »Le courtier américain ITG Investment s’est penché sur l’usage du service numérique de paiement d’Apple auprès de son panel de clients. Et il en ressort que les paiements sans contact (NFC) effectués depuis un iPhone 6 ou 6 Plus ont constitué1% des transactions numériques en dollars en novembre.

Un excellent résultat

Cela peut paraître peu en regard du succès des nouveaux terminaux et lemillion de « cartes » Apple Pay activées en trois jours après le lancement du service le 20 octobre dernier. Mais « c’est un excellent résultat si l’on considère que le service est uniquement disponible sur les nouveaux terminaux et actuellement supporté par un nombre relativement limité de commerçant. »A titre comparatif, Google Wallet regroupe 4% des paiements électroniques alors que le service a été lancé en 2011 et est disponible sur un nombre bien plus élevé de terminaux que l’offre d’Apple.

Surtout, Apple Pay semble fidéliser le client. Ses utilisateurs sont prompts à payer avec leur smartphone 1,4 fois par semaine et se tournent vers le même marchand dans 66% des transactions environ. Les supermarchés Whole Foods et les pharmacies Walgreens concentrent ainsi 20% et 19% des volumes de transactions Apple Pay pour 28% et 12% des dépenses du paiement électronique d’Apple. McDonald arrive en troisième position des commerçants les plus accueillant pour le service d’Apple avec respectivement 11% et 3% des transactions et dépenses. Sur la quarantaine de marchands affiliés, les 5 premiers ont ainsi concentré 58% des échanges pour 45% des dépenses, selon ITG.

Une menace pour PayPal

Par ailleurs, 60% des nouveaux utilisateurs d’Apple Pay ont utilisé le service plusieurs fois au cours de la période étudiée contre 20% pour les nouveaux utilisateurs de PayPal.« Apple Pay pourrait constituer une menace majeure pour la domination actuelle du leader du marché PayPal dans le secteur du paiement mobile », estime Steve Weinstein, analyste au le cabinet d’études d’ITG. Il considère en effet que PayPal est freiné par ses contreparties de paiement et l’absence de système biométrique qui simplifie la transaction.

Une menace qui devrait s’accentuer dans les mois qui viennent avec la disponibilité d’Apple Pay sur l’Apple Watch annoncée pour début 2015 et que le lancement du service de paiement d’Apple est aussi attendu en Europe l’année prochaine.

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BlackBerry épaule le smartphone sécurisé Boeing Black

Boeing s’est rapproché de BlackBerry pour ajouter la solution de gestion des terminaux mobiles BES12 (BlackBerry Enterprise Service 12) au smartphone ultra sécurisé Black. Ce n’est certes pas avec ce contrat que le spécialiste canadien des smartphones retrouvera le chemin des bénéfices, mais la firme devrait grandement gagner en image dans le secteur de la sécurité.

BlackBerry s’affiche en effet de plus en plus comme le spécialiste de la sécurité des terminaux mobiles, que ce soient sur ses smartphones, ou sur ceux fonctionnant sous Android. La firme a ainsi récemment signé un partenariat avec Samsung afin que les Galaxy soient directement pris en charge par BES12 (voir «Samsung et BlackBerry consolident la sécurité des terminaux Android »). Boeing Black(Berry)

Le Boeing Black est une offre qui a été présentée en début d’année. Elle a pour particularité d’être capable de détruire ses données en cas de tentative d’ouverture de son châssis (voir «Boeing Black : le téléphone qui se détruit si on tente de le pirater »).

Le Black se veut pour le reste un smartphone classique, mais bien sécurisé : chiffrement des données ; unité de chiffrement hardware ; audit sur les composants logiciels embarqués ; vérification de l’intégrité du système au démarrage ; stockage sécurisé et centralisé des clés et mots de passe, etc.

Une offre de haut de gamme donc, mais qui est moins impressionnante aujourd’hui,Android 5.0 Lollipop ayant apporté plusieurs innovations dans le secteur de la sécurité, dont le chiffrement intégral des données disque.

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Amazon : Un Fire Phone 2 en 2016

Présenté en juin dernier, le Fire Phone d’ est un smartphone plutôt bien conçu, avec une dimension ‘entreprises’ assez bienvenue dans le monde des terminaux mobiles Android (pour plus de détails, voir notre article «Le Fire Phone d’Amazon, un smartphone pro avec boutique intégrée »).

Malgré ses qualités, cette offre n’arrive pas à convaincre les consommateurs. Prix trop élevé, caractéristiques techniques ne sortant pas assez de l’ordinaire, interface utilisateur souvent trop lente… Les raisons de ce manque de succès sont multiples.

La firme n’entend toutefois pas lâcher l’affaireet compte bien persévérer sur le marché des smartphones, tout comme elle l’a fait (avec un succès rapide) dans le monde des liseuses, puis (avec plus de difficultés) dans celui des tablettes.

Le Fire Phone 2, reculé

Le peu de succès de la première version de ce smartphone aurait forcé les équipes de développement de la société à revoir leur copie. Le Fire Phone 2 devrait donc se démarquer assez nettement de la première version. Il nécessitera toutefois un temps de développement plus long, qui ne le rendra accessible qu’en 2016. Reste à déterminer si Amazon corrigera entre temps les défauts de son Fire Phone 1. Le smartphone mériterait en effet de disposer d’un OS mieux optimisé, et d’un prix de vente plus attractif.

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BlackBerry se rapproche de l’équilibre financier

BlackBerry vient de présenter les résultats de son troisième trimestre d’activité. La firme reste sous la barre du milliard de dollars de chiffres d’affaires trimestriel, avec seulement793 millions de dollars de revenus, contre 1,19 milliard de dollars une année plus tôt. Soit une baisse de 34 % sur un an.

C’est beaucoup moins que ce qu’escomptaient les analystes, qui tablaient sur un chiffre d’affaires de 932 millions de dollars. La firme se rattrape toutefois sur son résultat net, avecune perte de 148 millions de dollars, soit 28 cents par action. Un chiffre plus facile à avaler que les 4,4 milliards de dollars de pertes enregistrées un an plus tôt.

En données ajustées, c’est même un gain par action de 1 cent qui est ici publié, contre une perte de 5 cents attendue par les analystes.

BlackBerry remonte la pente

Petit à petit, la firme canadienne arrive à réduire ses pertes. Le manque de succès de ses smartphones l’empêche toutefois d’atteindre le chiffre d’affaires de ses meilleures années. Les arrivées successives du Passport, puis du Classic (voir « BlackBerry Classic : le retour aux sources ») devraient toutefois permettre d’inverser la tendance.

Notez que la firme annonceavoir bouclé le rachat de Secusmart, spécialiste allemand du chiffrement voix et données. Voir à ce propos notre précédent article BlackBerry« s’offre Secusmart, spécialiste du chiffrement voix/données »).

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BlackBerry Classic : le retour aux sources

BlackBerry lance aujourd’hui un smartphone qui reprend les caractéristiques des grands succès de la firme canadienne, pour un prix étudié de 429 euros.

Pourvu d’un clavier physique rétroéclairé (en Azerty pour la France), le BlackBerry Classic adopte le dernier OS en date du constructeur, un écran de 3,5 pouces (720 x 720 points), une puce Qualcomm bicœur à 1,5 GHz, 2 Go de RAM et 16 Go d’espace de stockage (extensible à 144 Go via l’adjonction d’une carte microSD). Des capteurs de 8 et 2 mégapixels sont de la partie.

Compatible 4G, ce smartphone propose une excellente autonomie, qui atteint les 12 heures en communication, pour près de 15 jours en veille. Wifi, et GPS sont présents, avec le support du NFC.

Un bon remplaçant du Bold 9900

BlackBerry propose un comparatif du Classic avec le Bold 9900, un terminal très populaire chez les professionnels. L’OS passe de la v7.1 à la v10, sur une base QNX. Il est compatible avec les applications BlackBerry, mais également avec certaines issues d’Android.

La navigation web est 3 fois plus rapide (à noter, la présence d’un butineur compatible avec les dernières technologies HTML5). L’autonomie est en progrès de 50 %. Enfin, l’écran de 3,5 pouces se veut plus confortable que le modèle 2,8 pouces équipant le Bold 9900.

Par rapport au Q10, le Classic présente un écran de plus grande taille, se montre un peu plus encombrant, mais s’avère également plus fin.

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Mitel étoffe son offre. Le spécialiste des solutions de communication annonce MiCollab Conferencing et MiVoice Video Phone, des applications de collaboration web et de conférence audiovisuelle en direction des PME et grandes entreprises. Deux solutions qui ont pour but de simplifier les échanges entre les collaborateurs d’une même organisation, mais aussi avec l’écosystème des partenaires, clients et fournisseurs.

MiCollab offre la gestion des conférences avec partage de bureau et d’applications, la vidéo multipoint, la messagerie instantanée, une visionneuse web adaptée à tous les média (desktop, tablette, smartphone) et l’enregistrement de la session. Elle est désormais fonctionnelle à partir des serveurs de communication MiVoice 5000 ou MiVoice MX-ONE, sur site, dans le Cloud ou en mode hybride. Les clients pourront donc bénéficier de nouvelles fonctionnalités sans avoir à renouveler l’infrastructure.

Accélérer la croissance

MiVoice est une unité audio et vidéo autonome et économique permettant d’organiser des réunions virtuelles à la volée entre 4 personnes (ou pôles de personnes) maximum sans passer par un service tiers. La solution permet également l’affichage de présentations ainsi que le partage de documents via des services en ligne publics (DropBox, Google Docs…).

Ces deux solutions s’inscrivent dans la stratégie d’intégration du portefeuille de produits Mitel tout en s’attachant à accompagner les clients qui souhaitent basculer leurs communications dans le Cloud. Ces derniers mois, le fournisseur canadien a cherché à accélérer sa croissance à coup d’acquisitions. D’abord en rachetant son homologue et compatriote Aastra en début d’année, embarquant au passage Telepo, un éditeur suédois de solution de communications unifiées spécialiste du Cloud multi-tenant. Ensuite en tentant d’acquérir l’Américain Shoretel, un concurrent qui lui a refusé ce plaisir à deux reprises, comme nous l’a expliqué son CEO Don Joos. Quelle sera la prochaine cible de Mitel ?

Lire également Rich McBee, Mitel : « La fusion avec Aastra nous positionne face à Cisco » crédit photo © Goodluz – shutterstock Firefox OS est disponible dans près de 30 pays

Le système d’exploitation mobile Firefox OS est maintenant accessible dans près de 30 pays, indique la Fondation Mozilla sur son blog. 14 smartphones sont équipés de cette offre. Ils sont distribués par 14 opérateurs, dans 28 pays différents.

Accessible sur des terminaux low cost, Firefox OS a été en priorité commercialisé dans les pays émergents. Récemment, Cherry Mobile a introduit cette offre aux Philippines, Movistar aux Costa Rica (et bientôt en Argentine), Megafon en Russie, T-Mobile en Hongrie, etc.

Les contrées plus favorisées ne sont pas pour autant oubliées. Ainsi, les smartphones Firefox OS ont récemment fait leur apparition en Australie (via JB Hi-Fi) et seront distribués dès décembre au Japon (grâce à KDDI).

Reste qu’ils sont encore peu présents dans les pays les plus riches, en Europe comme en Amérique du Nord. Le frein vient-il des opérateurs ou de la Fondation Mozilla ?

Prochaine cible, l’Afrique

Firefox OS devrait prochainementfaire son entrée en Afrique, un continent où le taux d’équipement reste encore très faible.

À cet effet, la Fondation Mozilla a signé des partenariats avec trois acteurs clés : Airtel, MTN South Africa et Tigo. Voir à ce propos notre article «Smartphones : Firefox OS part à l’assaut de l’Afrique »).

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Crédit photo : © Silicon.fr

Apple cesse de vendre ses produits en Russie !

Chahuté, le rouble connaît ses plus fortes variationsdepuis plus de 5 ans… et son plus bas historique. La banque centrale de Russie a relevé massivement son taux directeur afin de stopper la chute de la monnaie.

Une baisse qui inquiète bien évidemment la population locale, comme les entreprises russes ou étrangères. Apple a ainsi décidé de stopper la commercialisation de ses produits en Russie, dans l’attente d’une stabilisation du cours du rouble. La firme de Cupertino devrait réajuster ses prix prochainement, afin de prendre en compte cette baisse. Il faudra toutefois bien entendu que le cours du rouble cesse de fluctuer dans de telles proportions.

Les entreprises menacées

Les consommateurs russes auront-ils droit à leur iPhone et iPad sous le sapin ? Pour certains, habitués à traiter directement en devises (euro ou dollar), cela ne devrait pas changer grand chose. Reste que cette opportunité n’est pas ouverte à tous. Nombreux sont ceux qui devront donc faire une croix sur les produits de la firme à la pomme pour les fêtes de fin d’année.

Le coup sera encore plus dur pour les entreprises locales,qui seront freinées dans leurs exportations, ce qui pourrait entraîner le pays dans une récession.

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CNIL et Inria : les apps Android et iOS toujours aussi indiscrètes

La CNIL et l’Inria ont donc publié les résultats de la deuxième saison de son expérience baptisée Mobilitics. Les équipes du laboratoire Privatics ont conçu un outil capable de détecter les accès des données personnelles (localisation, photo, carnet d’adresses). En 2013, les deux acteurs avaient mené une première vague de tests uniquement sur les terminaux iOS 5 avec un panel de189 applications. De juin à septembre 2014, des agents de la CNIL ont testé 121 applications sur des terminaux Android Jelly Bean. Après ces tests, le régulateur estime avoir un panorama sur 87% du marché français et en à tirer quelques enseignements. Une course aux identifiants

Le premier est la course aux identifiants. De plus en plus d’applications souhaitent accéder à des informations personnelles issues du smartphone. Lors de la première vague de test sur iOS, une application sur deux avait accédé à l’identifiant unique alphanumérique de l’appareil appelé UDID. Mais la CNIL constate que les évolutions d’iOS ont limité l’accès à cette donnée, tout en créant des ID spécifiques pour les publicitaires et les éditeurs d’applications. Pour Android, l’identifiant s’appelle Android ID et il est unique pour l’ensemble de la chaîne de valeur (éditeurs et publicitaires). La CNIL constate que sur 121 applications, 41 ont accédé à cet identifiant. Il est par ailleurs compliqué d’effectuer les réglages du terminal pour limiter cet accès. Les apps ont pu atteindre d’autres identifiants, le code IMEI, la carte SIM ou la liste des points d’accès WiFi.

Une forte intensité pour accéder à la géolocalisation

Autre confirmation, la localisation reste la reine des données sur un smartphone, qu’il soit Android ou iOS. Dans leurs tests, la CNIL et l’Inria ont constaté que31% des appareils iOS accèdent à la géolocalisation et 24% pour l’OS mobile de Google. Le régulateur ne conteste pas la nécessité pour certaines applications d’obtenir des informations de géolocalisation pour fonctionner. Elle critique par contre l’intensité des requêtes. L’application Facebook a ainsi demandé plus de1 million de fois des informations de localisation en trois mois, soit 1 accès par minute. Cette fréquence pose des problèmes de vie privée en traçant de manière quasi continue l’utilisateur. La CNIL s’interroge sur cette intensité en émettant deux hypothèses, une mauvaise optimisation des commandes de l’application ou l’acquisition d’informations riches à des fins de ciblage marketing.

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La puce A9 d’Apple est déjà en production

Etnews rapporte que Samsung Electronics vient de mettre en production la prochaine génération du SoC ARM conçu par Apple, l’A9. Cette puce sortira directement des usines Samsung d’Austin, aux États-Unis.

Gravé en 14 nm FinFET, ce processeur devrait être très compétitif – d’un point de vue technologique – par rapport aux puces les plus avancées du géant des semi-conducteurs . Une première sur le marché, Intel ayant jusqu’alors toujours eu un temps d’avance sur ses concurrents. La montée en puissance de Samsung en tant que fondeur et le retard d’Intel sur le 14 nm font que les deux acteurs luttent maintenant à armes égales.

Du 64 bits quadricœur ?

Introduit en septembre 2014, avec les iPhone 6 et iPhone 6 Plus, l’A8 est une puce 64 bits bicœur cadencée à 1,4 GHz, qui se veut 25 % plus véloce que l’A7 (+50 % sur la partie graphique). Cette offre a été déclinée en octobre dans une version disposant de trois cœurs cadencés à 1,5 GHz, dédiée à la dernière génération d’iPad.

En toute logique, nous pouvons nous attendre à des performances encore supérieures pour l’A9. Le passage au quadricœur semble l’évolution la plus logique pour cette puce. Sa puissance sera alors suffisamment importante pour qu’Apple puisse être tenté d’en équiper des produits plus classiques. Par exemple un ordinateur ultraportable.

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Smartphones : les constructeurs chinois prêts pour le haut de gamme

Plus de 301 millions de smartphones ont été vendus au cours du 3e trimestre 2014. En hausse de 20,3% par rapport à la même période 2013 qui parvient presque à compenser les 25% de recul annuel du marché des téléphones mobiles classiques, rapporte le Gartner. Recul notamment dû à la différence tarifaire de plus en plus mince entre smartphones et features phones, selon le cabinet d’études. Le marché global des terminaux mobiles connaît donc une légère hausse d’une année à l’autre avec près de 455,8 millions d’unités distribuées à l’automne 2014 contre 455,7 millions un an plus tôt. Les smartphones compte désormais 66% des ventes mobiles.

Un marché régionalement déséquilibré

Un marché des smartphones en hausse mais régionalement déséquilibré. Si les pays émergents d’Europe de l’Est, du Moyen-Orient et d’Afrique connaissent une croissante des ventes de près de 50%, celles d’Amérique du Nord, soutenue par le démarrage des iPhone 6 et 6 Plus, se limitent à moins de 19%. L’Europe s’inscrit en recul : -5,2%.

Le positionnement des constructeurs chinois se confirment. Huawei, Xiami et Lenovo s’inscrivent respectivement aux 3e, 4e et 5e places du classement et occupent chacun entre 5% et 6% du marché avec plus de 15 millions d’unités vendues. Ils ont ainsi augmenté leur part de plus de 4% mais ils risquent de se concurrencer entre eux. Ils viennent néanmoins titillerApple à la seconde place. Fort du succès de ses iPhone 6, le constructeur de Cupertino a cependant vu ses ventes progresser de 30 millions en 2013 à plus de 38 millions d’unités pour 12,7% du marché, contre 12,1% précédemment. Samsung reste en tête avec 24,4% du marché. Mais ses ventes déclinent dangereusement à 73,2 millions de terminaux contre 80,4 il y a un an.

Windows stable, Blackberry recule

« Avec la capacité à couper les coûts et offrir des configurations haut de gamme les marques chinoises sont bien positionnées pour s’étendre aussi dans le marché des smartphones premium et adresser les consommateurs qui aspirent à des terminaux haut de gamme sans avoir les moyens de s’offrir de l’Apple ou du Samsung, indique l’analyste du Gartner Roberta Cozza. Le marché du smartphone est plus que jamais fluidifié alors que de plus en plus d’acteurs y prennent position. »Un mouvement qu’a bien compris Samsung qui a décidé de remanier ses segments d’entrée-milieu de gamme pour devenir plus compétitif et tenter d’inverser une courbe des ventes descendante depuis deux trimestres. Une stratégie qui, si elle réussit, ne portera pas ses fruits avant 2015. Côté plates-formes, embarqué sur plus de 250 millions d’appareils, Android domine toujours sans partage à hauteur de 83% du marché. iOS d’Apple progresse aussi (38 millions et 12,7%) tandis que Windows s’affiche très légèrement en hausse en volume (9 millions de Lumia) mais recule à 3% du marché contre 3,6% un an plus tôt. Blackberry perd 1 point à 0,8% contre 1,8% en 2013 et divise presque par deux ses ventes (2,4 millions contre 4,4 précédemment).

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Vers un Lolliflop pour les mises à jour Android 5.0 ?

Android 5.0 Lollipop est le dernier OS mobile de Google. Une offre qui propose de multiples avancées, souvent en rupture avec ce qui était proposé sous Android 4.

La mise à jour des terminaux mobiles vers Android 5.0 pose toutefois des problèmes à de nombreux utilisateurs. Des soucis qui touchent soit certains modèles précis de smartphones, soit certaines configurations, de façon plus imprévisible.

Premier problème rencontré par les utilisateurs, une décharge rapide de la batterie sur le Nexus 5. Un défaut qui a été corrigé, mais qui fait tout de même un peu tache pour un OS qui était censé révolutionner ce secteur. Autre défaut, des connexions WiFi souvent capricieuses, qui ont parfois eu un impact assez fort sur les forfaits 4G des utilisateurs, lorsque ces derniers ont pour habitude de mêler l’utilisation de ces deux offres. Le problème est ici en cours de résolution.

Dernier souci, des pertes de données, la mise à jour de l’OS vers Android 5.0 provoquant parfois l’effacement de certaines données.

‘ART m’a tué mes applications’

Avec Android 5.0, un runtime de nouvelle génération est proposé, ART. Ce dernier n’est toutefois pas compatible avec toutes les applications. Celles qui ne sont plus supportées refuseront tout simplement de se lancer.

Seule parade ici, attendre que les développeurs aient mis à jour leurs applications. Fort heureusement, les titres incompatibles avec ART restent peu nombreux.

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Les ventes de smartphones dépassent celles des téléphones portables classiques

Selon l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques), les ventes de smartphones ont en 2013 dépassé pour la première fois celles des téléphones portables classiques.

Un mouvement de fond boosté par les tarifs des smartphones, qui sont maintenant proches, pour certains modèles, de ceux des feature phones d’antan. Les smartphones permettent également aux populations des pays défavorisés d’accéder à Internet. Dans les contrées les plus pauvres, les réseaux mobiles se substituent souvent aux réseaux fixes.

Ainsi, en Afrique subsaharienne, les abonnements au haut débit mobile sont passés de 14 millions en 2010 à 117 millions en 2013. Dans le monde, le nombre de pages web consultées depuis des terminaux mobiles a doublé au cours des deux dernières années. Le GSM pour connecter le monde

L’Internet mobile est aujourd’hui vu comme le moyen le plus sûr de connecter à la Toile les4 milliards de personnes qui ne le sont pas encore. A cet effet, Mozilla s’est récemment rapproché de la GSMA (association regroupant 850 opérateurs mobiles dans le monde), afin de mettre en place du contenu adapté à cette nouvelle génération d’internautes (voir à ce propos notre article « Mozilla s’allie à la GSMA pour apporter le web mobile aux pays défavorisés »).

Selon la GSMA, la moitié de la population mondiale aura accès à l’Internet mobile en 2020.

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