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1er juin 2021

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PRODUIT PAR 01/06/2021 Protecteur de l’élève : la réforme repoussée à l’automne | Radio-Canada.ca

C Québec

Protecteur de l’élève : la réforme repoussée à l’automne

Le protecteur de l'élève est un mécanisme d'appel lorsque des parents sont insatisfaits du traitement d'une plainte dans les écoles publiques. PHOTO : GETTY IMAGES / ANDRESR

Alexandre Duval à 5 h 43

Le projet de loi pour réformer le protecteur de l’élève au Québec n’est pas prêt à être déposé à l’Assemblée nationale. La pression commence à monter sur les épaules du ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, pour qu’il tienne sa promesse.

« C’est un bris d’engagement », lance la porte-parole de Québec solidaire en matière d’éducation, . Elle rappelle que le ministre a appuyé une motion, l’an dernier, qui réclamait le dépôt du projet de loi avant juin 2021.

« Je suis assez déçue de voir que ça va retarder [...], indique Mme Labrie. J'aurais aimé qu'on puisse commencer à mener les consultations dès l'été pour pouvoir avancer le projet de loi. » https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1797523/reforme-protecteur-eleve-intimidation-ecoles--ministre-jean-francois-roberge-depot-projet-de-loi 1/6 01/06/2021 Protecteur de l’élève : la réforme repoussée à l’automne | Radio-Canada.ca Avant même d’être ministre, Jean-François Roberge réclamait une refonte du protecteur de l’élève, qui agit comme mécanisme d’appel pour les parents insatisfaits de la façon dont une école a géré une plainte liée à l’intimidation de leur enfant, par exemple.

Depuis qu’il est au pouvoir, M. Roberge promet de retirer le protecteur de l’élève des centres de services scolaires an d’augmenter son indépendance. Il propose aussi d’étendre sa juridiction aux écoles privées.

À un peu plus d’un an des prochaines élections provinciales, cependant, sa réforme se fait toujours attendre. Québec solidaire commence à se poser de sérieuses questions.

« J'espère que ce n'est pas une stratégie de leur part pour ne pas mener cette réforme qui est importante et nécessaire. »

— Christine Labrie, porte-parole de Québec solidaire en matière d'éducation

Christine Labrie, porte-parole de Québec solidaire en matière d'éducation PHOTO : RADIO-CANADA

Rejouer dans le lm de 2018?

Par écrit, le cabinet du ministre de l’Éducation affirme que le projet de loi sera déposé « lors de la prochaine session parlementaire », soit quelque part l’automne prochain.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1797523/reforme-protecteur-eleve-intimidation-ecoles-quebec-ministre-jean-francois-roberge-depot-projet-de-loi 2/6 01/06/2021 Protecteur de l’élève : la réforme repoussée à l’automne | Radio-Canada.ca L’intention du gouvernement est toujours d’avoir « un protecteur de l’élève national et indépendant » et « d’étendre ses pouvoirs aux institutions privées », précise le cabinet.

« Il s’agit d’un engagement important du ministre Roberge et nous allons honorer cette promesse, vous pouvez en être assurés. »

— Extrait d'un message du cabinet du ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge

Le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JACQUES BOISSINOT

M. Roberge avait déjà dit qu’il se donnait jusqu’à la n de son mandat pour réaliser cette réforme. Christine Labrie craint toutefois que le menu législatif soit trop chargé et que le projet de loi meure au feuilleton au déclenchement des élections.

« C'est un risque très, très important. C'est pour ça que j'espérais que le ministre dépose le projet de loi comme il s'y était engagé, avant juin », dit-elle.

C’est d’ailleurs ce qui s’était produit avec le projet de loi 183, présenté par l’ancien gouvernement libéral quelques mois avant les élections de 2018.

« Rien n’a changé »

La mère d’une élève qui a subi de l’intimidation à l’Académie des Sacrés-Coeurs et qui se bat depuis des années pour que le traitement des plaintes soit amélioré dans les écoles privées se désole de voir https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1797523/reforme-protecteur-eleve-intimidation-ecoles-quebec-ministre-jean-francois-roberge-depot-projet-de-loi 3/6 01/06/2021 Protecteur de l’élève : la réforme repoussée à l’automne | Radio-Canada.ca que l’échéancier est repoussé.

Christine Gingras maintient depuis des années que l’école de sa lle n’avait pas pris les moyens appropriés pour que cesse l’intimidation. Elle déplorait aussi le manque d’ascendant du gouvernement sur les écoles privées.

« Il n’y a rien qui a changé depuis le début de nos démarches », déplore Mme Gingras, qui fait front commun avec trois autres mères dans ce dossier. Cependant, elle ne désespère pas de voir le gouvernement accoucher de la réforme promise.

« C'est constamment reporté, mais c'est une bonne nouvelle que ce soit encore planié. »

— Christine Gingras, mère d'une élève victime d'intimidation

Poursuite ou médiation

L’automne dernier, Mme Gingras a intenté une poursuite contre le gouvernement et l’Académie des Sacrés-Coeurs, réclamant des excuses et un dédommagement nancier pour le tort subi par sa lle.

Puis à la mi-mai, elle a acheminé une lettre au ministre Jean-François Roberge pour demander un processus de médiation, qu’elle estime mieux adapté aux besoins des enfants.

« On aimerait que cette situation-là se règle à un temps où nos enfants sont encore des enfants et où on peut avoir un impact dans leur développement. »

— Christine Gingras, mère d'une élève victime d'intimidation

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1797523/reforme-protecteur-eleve-intimidation-ecoles-quebec-ministre-jean-francois-roberge-depot-projet-de-loi 4/6 01/06/2021 Protecteur de l’élève : la réforme repoussée à l’automne | Radio-Canada.ca

Christine Gingras PHOTO : RADIO-CANADA

Le cabinet de M. Roberge et l’Académie des Sacrés-Coeurs n’ont pas voulu commenter la demande de médiation en raison de la poursuite intentée il y a quelques mois.

La directrice de l’Académie des Sacrés-Coeurs, Évelyne Gosselin, a cependant transmis à Radio- Canada des résolutions de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.

Ces documents démontrent que l’école « a fait plusieurs interventions au l des années et mis en place des mesures pour soutenir ses élèves » victimes d’intimidation, indique Mme Gosselin.

« Il est par ailleurs important de souligner que l’Académie des Sacrés-Cœurs a toujours été reconnue pour ses pratiques exemplaires en matière de prévention et de lutte à l’intimidation, aux écarts langagiers et à la discrimination. »

— Extrait d'un courriel d'Évelyne Gosselin, directrice de l'Académie des Sacrés-Coeurs

Une opportunité

Mme Gingras maintient que l’Académie des Sacrés-Coeurs et le gouvernement ont failli à lutter adéquatement contre l’intimidation que subissait sa lle.

Elle s’appuie notamment sur un rapport du ministère de l’Éducation, produit en 2019, qui indique que malgré des problèmes d’intimidation récurrents, le modèle d’intervention de l’école est demeuré le https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1797523/reforme-protecteur-eleve-intimidation-ecoles-quebec-ministre-jean-francois-roberge-depot-projet-de-loi 5/6 01/06/2021 Protecteur de l’élève : la réforme repoussée à l’automne | Radio-Canada.ca même pendant plusieurs années.

Selon Mme Gingras, l’Académie des Sacrés-Coeurs et le gouvernement ont tout intérêt à accepter sa demande de médiation, pour envoyer un message fort à tous les élèves qui fréquentent une école privée du Québec.

« Le gouvernement a la chance de démontrer qu'il prend ses responsabilités » et que « la Loi sur l’enseignement privé, ce n’est pas une loi bidon », dit-elle.

« On est rendu au moment où il faut qu'il y ait une action posée. Il faut qu'il y ait une décision qui soit faite et ça tarde. On étire les échéances et nos enfants vieillissent à travers ça », conclut Mme Gingras.

Alexandre Duval

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1797523/reforme-protecteur-eleve-intimidation-ecoles-quebec-ministre-jean-francois-roberge-depot-projet-de-loi 6/6 Le Devoir, 1 juin 2021, page A1-A4

ACTUALITÉS Pas de diagnostic, pas de service Suivis en CPE, des enfants aux prises avec des troubles mentaux arrivent à l'école sans soutien

MARIE-EVE COUSINEAU MARCO FORTIER LE DEVOIR « L'horreur », « un cauchemar », « la n'avait toutefois été mise en place par fillette a été expulsée du service de gar- catastrophe ». Lorsqu'elle décrit la l'école primaire Saint-Paul-Apôtre, se- de du dîner. Un plan d'intervention a première année scolaire de sa fille à la lon Isabelle Gagné. été mis en place par l'école en octobre. maternelle, Isabelle Gagné ravale ses Pourtant, dans l'évaluation de la En parallèle, Lucie a été suivie par une larmes. Depuis septembre, la mère de neuropsychologue transmise à la di- psychologue et une psychoéducatrice deux enfants ramasse les pots cassés rection de l'établissement scolaire et du secteur privé, payées par les parents. de la rentrée. Et le coeur en miettes de dont Le Devoir a pu prendre connais- Elle a finalement été transférée en fé- sa petite Lucie. sance, il est indiqué que « Lucie est vrier dans une école spécialisée. Sa « cocotte » de six ans a des pro- une enfant qui doit obligatoirement « On pense a posteriori qu'effective- blèmes de comportement. La neuro- bénéficier d'un accompagnement per- ment, c est possiblement la meilleure psychologue qui l'a évaluée estime sonnalisé dès le début de la maternelle chose pour notre fille qu'elle soit dans qu'elle a de possibles traits du trouble pour qu'elle apprivoise toutes les fa- une classe spécialisée, étant donné du spectre de l'autisme, du trouble du cettes de son nouveau milieu et qu'elle l'impossibilité d'avoir des ressources déficit de l'attention avec hyperactivité développe et augmente son répertoire dans son école de quartier, dit Isabelle et du trouble explosif intermittent. de réponses comportementales ». Gagné. Mais ça a été fait d'une façon Mais pas de diagnostic clair. Lucie Isabelle Gagné a l'impression que traumatisante pour nous et traumati- n'avait que quatre ans et neuf mois au l'école n'a pas pris les « défis » de sa sante pour notre enfant. » moment de l'évaluation. fille au sérieux. « On s'est fait répon- Le Devoir a contacté la direction de « Au CPE, c'était quand même sous dre : "bon, vous savez, il y en a beau- contrôle, dit Isabelle Gagné. Nous, la coup des enfants comme ça, on a l'ha- dégringolade, ça a été l'entrée à l'école bitude", raconte-t-elle. Un peu comme où on a l'impression que notre enfant si toutes nos inquiétudes étaient ba- est tombée dans un no man's land. » layées du revers de la main. » Lucie a bénéficié du soutien d'une Le pire scénario s'est produit. Lucie éducatrice spécialisée dans son CPE s'est désorganisée dès la première se- grâce à une subvention que le service maine. « Elle mordait, elle crachait. El- de garde avait obtenue. A son entrée à le frappait. Elle se roulait par terre, elle la maternelle à Québec, aucune mesure hurlait sa vie », raconte sa mère. La

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l'école Saint-Paul-Apôtre, qui a transfé- sume le père de famille. Mathieu dépla- pratiques pour maintenir la scolarisation ré notre demande au centre de services ce tellement d'air qu'il est devenu trop de ces élèves extrêmement vulnérables. scolaire de la Capitale. Ce dernier a ré- dérangeant. L'école le renvoie chez lui la Pour Marie-Claude Belleau, formatri- pondu, dans un courriel, qu'une « équi- moitié du temps. Les parents du garçon ce et conseillère cadre aux services à la pe multidisciplinaire (psychologue, sont convaincus qu'il a un trouble du dé- famille au CPE Allô mon ami à Qué- technicien en éducation spécialisée, en- ficit de l'attention avec hyperactivité, bec, la clé est d'abord d'établir « un seignants, conseiller pédagogique, équi- mais Mathieu n'a pas de diagnostic : son pont » entre le service de garde et pe de direction, service de garde, etc.) a médecin a dit qu il est trop jeune pour l'école avant la rentrée scolaire. « Cha- déployé tous les efforts pour accompa- être évalué. Pas de diagnostic, pas de que fois que je donne une formation gner Lucie comme il se doit ». « Les pa- service. « On a l'impression que le sys- [dans le réseau des CPE], je dis qu'il rents ont été informés et supportés », tème scolaire et le système de santé ont faut s'assurer que l'école a toute l'infor- ajoute-t-on dans le courriel. laissé tomber notre fils. On est sans res- mation pour les enfants à besoins parti- Isabelle Gagné s'est plutôt sentie sources, laissés à nous-mêmes », dit en culiers, dit-elle. Je leur dis toujours, je « abandonnée » par l'école. « L'impres- soupirant Marc-Antoine Blais. ne veux pas que l'école m'appelle en sion qu'on a, c'est comme si le dossier La députée libérale Jennifer Macca- septembre pour me faire un suivi, me qu'on a monté pour notre enfant, puis rone déplore le trou noir de services qui demander des conseils ou me deman- 1 évaluation en neuropsychologie qu'on frappe les tout-petits ayant un handicap der "qu'est-ce que vous faisiez ?" » Se- a faite avec toutes les recommandations ou une difficulté de développement. lon elle, certaines directions d'école émises par la neuropsychologue, c'est « Le gouvernement fait beaucoup la sont plus réceptives que d'autres. comme si ça ne comptait pas pour promotion de son programme Agir tôt, Sophie Turbide et son conjoint, eux, l'école », dit-elle. mais malheureusement, les structures ont dû se battre sans relâche pour que La mère espère que sa fille pourra en place ne permettent pas d'agir tôt leur fils autiste soit « accepté » — même consulter prochainement un pédopsy- pour l'ensemble des enfants handicapés à temps partiel — en centre de la petite chiatre. Une travailleuse sociale et une qui en ont besoin », dit-elle. enfance (CPE), puis à la maternelle dans infirmière du guichet d'accès en santé Selon Jennifer Maccarone, le réseau une école des Iles de la Madeleine. Les mentale jeunesse l'ont récemment con- scolaire subit une pression indue en parents ont déménagé à Rimouski afin tactée afin de recueillir des informations. raison de la difficulté à obtenir un qu'il puisse être intégré à une classe or- Mme Gagné, qui est médecin spécia- diagnostic en bas âge. Les écoles doi- dinaire en première année du primaire. liste, avoue être elle-même « perdue vent composer avec des problèmes « C'est un parcours du combattant dans les dédales du système ». « Je ne non diagnostiqués chez des élèves. pour les parents d'enfants autistes. Le sais pas ce qu'elle a ma fille, dit-elle. En entrevue avec Le Devoir à la mi- cycle de l'exclusion commence dès le Nous, on veut juste l'accompagner. » mai, le ministre de l'Éducation, Jean- CPE », soutient Sophie Turbide, jointe à François Roberge, a déploré le manque Rimouski. Trou noir de services de services offerts aux élèves ayant des Grâce à leurs efforts, leur fils Émile Isabelle Gagné est loin d'être la seule problèmes de comportement ou d'adap- fréquente maintenant une classe ordi- à vivre ce désarroi. Le fils de Marc- tation. « Je n'accepte pas que les élèves naire de quatrième année à l'école de Antoine Blais vient de vivre une année soient laissés sans services à la mai- l'Aquarelle. Une éducatrice spécialisée difficile en maternelle dans une école son », a-t-il déclaré. Il réagissait alors à l'accompagne is heures par semaine. de la Montérégie. Le garçon des ans un rapport de son ministère révélant Avec ,cette aide, Emile est capable est tellement turbulent qu'il a été ex- que, en date de février 2021, près de d'apprendre comme les autres enfants. clu progressivement de plusieurs acti- 1500 élèves du réseau scolaire étaient Et il réussit bien. vités, puis retiré de l'école tous les renvoyés chez eux, faute de services après-midi. adéquats. Le ministre a demandé au « C'est sûr qu'il déplace de l'air », ré- ministère de recenser les meilleures

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MARC-ANTOINE BLAIS cadre aux services à la famille au CPE Allô ii mon ami à Québec, la clé est On s'est fait répondre : d'abord "bon, vous savez, il y en a d'établir

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ISABELLE GAGNÉ

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Devoir, 1 juin 2021, page A2

ACTUALITÉS Pas de bals de finissants cette année encore

Tout comme en 2020, il n'y aura ter son propre stylo pour la signa- pas de bals de finissants en 2021 ture des albums de finissants. La au Québec. La Santé publique a location de salles de réception ou diffusé une directive lundi pour d'amphithéâtres à l'extérieur de en interdire la tenue. « Des céré- l'école est interdite. Les cérémo- monies pour souligner la fin des nies de fin d'année devront avoir études des élèves » seront toute- lieu à l'école dans un grand espa- fois permises, à certaines condi- ce, comme l'auditorium, le ym- tions, pour autant qu'elles respec- nase ou la cour. Seuls les élever tent les mesures sanitaires. La di- et le personnel scolaire pourront rective pose une série de balises, y assister en personne pour res- que l'activité se déroule à l'inté- pecter les mesures sanitaires. rieur ou à l'extérieur. Les élèves L'école pourrait choisir de re- devront rester en bulles-classes et transmettre la cérémonie en li- respecter une distance de deux gne pour que les parents puissent mètres entre chaque groupe. Cha- y assister virtuellement. que élève devra également appor- Le Devoir

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites La Presse Plus, 1 juin 2021, page A7

ACTUALITÉS « TRÈS PEU » DE VACCINATION À L'ÉCOLE

À une semaine du début de la vaccination en milieu scolaire, la Fédération québécoise des directions d'établissements d'enseignement (FQDE) affirme que très, très peu » d'élèves se feront finalement vacciner directement à l'école. L'option privilégiée est de transporter les élèves par bulle-classe de l'école à la clinique de vaccination. « C'est vraiment la tendance », indique le président, Nicolas Prévost. Pour une école secondaire de 1500 à 2000 élèves, « on parle d'environ trois jours » d'organisation pour faire vacciner les adolescents en clinique, explique-t-il. La vaccination en milieu scolaire pourra être offerte lorsqu'une école est « très, très éloignée » d'une clinique ou dans les polyvalentes de 3000 élèves », par exemple. La vaccination est organisée en milieu scolaire lors des semaines du 7 et du 14 juin. La semaine dernière, Québec annonçait la prise de 100 000 rendez-vous chez les 12 à 17 ans. Ce groupe représente quelque 516 000 personnes.

— Fanny Lévesque, La Presse 01/06/2021 Québec pas pressé de ramener les fonctionnaires au bureau | Radio-Canada.ca

C Québec

Québec pas pressé de ramener les fonctionnaires au bureau

La plupart des fonctionnaires québécois resteront en télétravail jusqu'à la rentrée, peu importe le palier de couleur (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ANDRÉ-PIER BÉRUBÉ

Louis Gagné à 5 h 55

Le gouvernement Legault a beau s’attendre à ce que le télétravail ne soit plus obligatoire dans la plupart des régions du Québec à compter du 28 juin, il n’a pas l’intention pour autant de précipiter le retour au travail en présentiel de ses fonctionnaires, qui demeureront à la maison jusqu’à la rentrée.

Dans une note interne diffusée vendredi et obtenue par Radio-Canada, le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT) a précisé un peu plus ses intentions à l’égard du déconnement des employés de l’État.

« Pour la fonction publique, et ce, peu importe le palier de couleur : le télétravail demeure obligatoire jusqu’à nouvel ordre », précise le mémo signé par le secrétaire du SCT, Éric Ducharme.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1797606/plan-gouvernement-retour-progressif-fonctionnaires-teletravail-presentiel-deconfinement?fbclid=IwAR0uE… 1/6 01/06/2021 Québec pas pressé de ramener les fonctionnaires au bureau | Radio-Canada.ca

Le premier ministre Legault a présenté le plan de déconnement de son gouvernement le 18 mai (archives). PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JACQUES BOISSINOT

Seules les personnes devant réaliser des activités jugées prioritaires qui ne peuvent être effectuées en télétravail auront droit de réintégrer leur bureau.

Fin annoncée des paliers de couleur

Le retour des fonctionnaires pourrait commencer uniquement après le retrait des paliers de couleurs.

« Selon les grandes étapes du déconnement présenté par le gouvernement, cela pourrait correspondre à la n du mois d’août », précise M. Ducharme.

Le plan de déconnement prévoit pourtant que les régions du Québec auront pratiquement toutes passé au palier vert à la n du mois de juin. Cela signie que le télétravail n’y sera plus obligatoire.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1797606/plan-gouvernement-retour-progressif-fonctionnaires-teletravail-presentiel-deconfinement?fbclid=IwAR0uE… 2/6 01/06/2021 Québec pas pressé de ramener les fonctionnaires au bureau | Radio-Canada.ca

Le système d'alertes régionales et d'intervention graduelles à 4 paliers pourrait être retiré à la n du mois d'août (archives). PHOTO : GOUVERNEMENT DU QUÉBEC

Le gouvernement semble toutefois déterminé à prendre son temps. Le retour en présentiel se fera progressivement, par phases, et « intégrera la pratique du télétravail en mode hybride ».

Québec apporte toutefois certains assouplissements an que les milieux de travail situés en zone jaune et en zone verte « puissent être accessibles pour les employés qui rencontrent des enjeux liés à l’ergonomie, à la santé physique et psychologique ou à la pratique du télétravail ».

Éviter les bris de services

La présidente du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), Line Lamarre, salue la volonté du SCT de procéder lentement. Elle y voit un gage de la continuité des services offerts à la population.

« Il y a du matériel qui a été pris au bureau et amené à la maison : des tours d'ordinateurs, des imprimantes, etc. Il faut ramener ça doucement au bureau. Tout le monde ne peut pas rentrer demain matin dans l'ascenseur avec son matériel. Donc, si on ne veut pas qu'il y ait de bris de services, il faut que tout ça se fasse d'une manière coordonnée », insiste Mme Lamarre.

« Ce n'est pas juste une rentrée après une ou deux semaines, c'est une rentrée après pratiquement un an et demi de connement. Alors, il faut y aller tout doucement. »

— Line Lamarre, présidente du SPGQ

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1797606/plan-gouvernement-retour-progressif-fonctionnaires-teletravail-presentiel-deconfinement?fbclid=IwAR0uE… 3/6 01/06/2021 Québec pas pressé de ramener les fonctionnaires au bureau | Radio-Canada.ca

Line Lamarre plaide pour un retour en présentiel progressif et coordonné des fonctionnaires (archives). PHOTO : RADIO-CANADA

De son côté, le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) réitère sa demande de prendre connaissance du plan de déconnement du gouvernement le plus rapidement possible.

Son président général, Christian Daigle, souhaite que les syndicats soient à nouveau appelés à donner leur avis sur les modalités de retour au présentiel.

Mise en garde

Il craint d’être mis au courant uniquement au moment où la politique-cadre sur le télétravail sera dévoilée, probablement vers la n de l’été.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1797606/plan-gouvernement-retour-progressif-fonctionnaires-teletravail-presentiel-deconfinement?fbclid=IwAR0uE… 4/6 01/06/2021 Québec pas pressé de ramener les fonctionnaires au bureau | Radio-Canada.ca

Christian Daigle tient à ce que les syndicats soient à nouveau consultés avant la publication des modalités sur le télétravail des fonctionnaires (archives). PHOTO : RADIO-CANADA

« S'ils veulent arriver puis dire : "bien, on va vous dire comment ça va s'appliquer, puis on va vous dire [...] ce qui va s'appliquer", ils vont avoir des petits problèmes tantôt, c'est sûr et certain, parce qu'on parle de santé et de sécurité au niveau des gens. On parle également des conditions de travail », prévient le patron du SFPQ.

Au cabinet de la ministre responsable de l'Administration gouvernementale et présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel, on assure que les syndicats seront consultés avant le dévoilement de la politique-cadre.

« Qu'ils soient sans crainte, nous allons les consulter. Nous allons travailler autant avec les partenaires patronaux que syndicaux avant de diffuser les orientations », affirme l'attaché de presse de la ministre, Florent Tanlet.

Avec la collaboration d'Edith Hammond

À lire aussi :

Ce que vous pourrez faire selon le plan de déconnement au Québec

Retour au travail en présentiel : les fonctionnaires veulent savoir ce qui les attend

Le retour des fonctionnaires sera vital pour des commerces du centre-ville https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1797606/plan-gouvernement-retour-progressif-fonctionnaires-teletravail-presentiel-deconfinement?fbclid=IwAR0uE… 5/6 Le Quotidien (Numérique), 1 juin 2021, page AC19 Le Nouvelliste (Numérique), 1 juin 2021, page AC10 La Voix de l'Est (Numérique), 1 juin 2021, page AC15 leQuotidien Les syndicats s'installent pour 59 heures devant l'Assemblée nationale à Québec

LA PRESSE CANADIENNE On dénonce également la remise en cause de la nature paritaire des comités de santé et sécurité au travail. «Pourquoi les employeurs pourraient-ils obtenir le droit Des représentants de toutes les grandes centrales de remplacer ou d'abolir les comités locaux en SST pour syndicales du Québec s'unissent pour tenir une vigie de créer des comités multiétablissements, sans l'accord 59 heures devant l'Assemblée nationale afin d'exiger la préalable de la partie syndicale?», s'interrogent les bonification du projet de loi 59 sur la réforme en santé et groupes de travailleurs. sécurité au travail. Les syndicats s'indignent aussi devant ce qu'ils La manifestation a débuté lundi matin et doit se qualifient de «reculs injustifiés aux droits des victimes poursuivre sans interruption jusqu'à mercredi 17 h 00. Sur d'accidents et de maladies du travail» alors que celles-ci place, les syndicats de la Confédération des syndicats seraient privées de milliards de dollars au cours de la nationaux (CSN), de la Fédération des travailleurs et prochaine décennie. travailleuses du Québec (FTQ), de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), de la Centrale des syndicats De l'avis des associations de travailleurs, la réforme démocratiques (CSD), du Syndicat de professionnelles et aurait pour effet de reléguer le Québec «en queue de professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), du peloton des Etats nord-américains» en prévention des Syndicat de la fonction publique et parapublique du accidents de travail. Québec (SFPQ), de l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) et On reproche au gouvernement de vouloir offrir des de l'Union des travailleuses et travailleurs accidentés ou économies aux employeurs sur le dos des travailleurs malades (UTTAM), sont représentés. accidentés et malades.

D'après un communiqué publié lundi, les syndicats qualifient la réforme attendue depuis des décennies de décevante et d'incomplète.

On reproche notamment l'approche locale inscrite dans le projet de loi et un affaiblissement de la capacité actuelle à négocier des améliorations aux conditions de travail en cas de situations jugées dangereuses.

84 La Presse Plus, 1 juin 2021, page B2

ÉDITORIAL

FERMEZ VOS MICROS ET BOUCLEZ LES N EGOS !

PHILIPPE MERCURE LA PRESSE

« Les campagnes de publicité annoncent une politisation La vaste partie de poker qui se joue depuis plus d'un an des relations de travail. Et la politisation des relations de entre le gouvernement Legault et ses 550 000 employés travail éloigne les acteurs sociaux des véritables enjeux de montre enfin des signes de déblocage. la négociation », estime Jean-Claude Bernatchez, expert en relations de travail à l'Université du Québec à Trois- Le gouvernement s'est entendu pendant le week-end avec Rivières. l'une des grandes centrales syndicales, la FTQ. Il faut espérer que cette avancée significative conduise Les centrales syndicales plaident qu'elles devaient se rapidement à des ententes avec les autres groupes. tourner vers la publicité pour contrebalancer l'immense tribune dont dispose le gouvernement, surtout en temps Pour en maximiser les chances, il serait dans l'intérêt des de pandémie. Attaqué publiquement, ce dernier affirme deux camps de cesser de politiser cette négociation en avoir dû répliquer pour rétablir certains faits. tentant de mettre le public de leur côté. On peut comprendre tout cela. Mais il reste que ce jeu de Cette négociation a en effet donné lieu à un déplorable « c'est lui qui a commencé » manque cruellement de matraquage publicitaire, tant de la part des syndicats que maturité. Ce n'est peut-être pas un hasard si les négos du gouvernement. On savait déjà que le marketing servait débloquent au moment où les pubs se taisent... à vendre des voitures, des croustilles et de la bière. On a constaté qu'il peut aussi être utilisé pour faire la promotion d'offres patronales et de revendications syndicales. Ceux qui ont l'habitude des grandes négociations entre le gouvernement et le secteur public ne retrouvent pas leurs À la radio, notamment, les deux camps ont multiplié les repères historiques. C'est que les tribunaux ont messages publicitaires pour tenter de ,agner la sympathie récemment redéfini les règles du jeu. du public. L'exercice semble (enfin !) s essouffler. Les périodes de diffusion des grandes campagnes En 2015, dans « l'arrêt Saskatchewan », la Cour suprême a intersyndicales sont terminées, et le gouvernement statué que le droit de grève est protégé par la Charte s'interroge sur la pertinence de continuer. canadienne des droits et libertés. En 2017, les syndicats québécois se sont appuyés sur ce jugement pour faire Il y a plusieurs raisons de souhaiter que ces armes de élargir leurs droits de grève par le Tribunal administratif diffusion massive soient rangées pour de bon. du travail. D'abord, il s'agit d'une utilisation très discutable de Il fut une époque où le gouvernement attendait que les l'argent des contribuables et des cotisations syndicales. Ni syndicats perdent la sympathie du public en allant trop le gouvernement ni les centrales syndicales n ont accepté loin dans leurs moyens de pression. Puis il jouait les de nous dévoiler les sommes investies en publicité. Mais sauveurs en forçant le retour au travail par une loi ces fonds auraient assurément pu être utilisés à meilleur spéciale. escient. Mais cette ère est révolue. Le droit de grève étant mieux Ensuite, ces publicités ratent leur cible. Il est impossible protégé, le recours aux lois spéciales est plus délicat. C'est pour le rand public de cerner des enjeux complexes à donc un nouveau tango que dansent le gouvernement partir d un message de 30 secondes. Et on peut parier que provincial et les centrales syndicales. ces publicités partisanes suscitent beaucoup plus d'agacement que de sympathie. On peut espérer que l'entente avec la FTQ signifie qu'ils ont trouvé une façon d'accorder leurs pas. Les gains Finalement, ces démonstrations nuisent aux négociations. historiques conclus par les enseignants vont dans le même sens.

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Dans tous les cas, rappelons aux deux partenaires que c'est toujours plus facile quand on se concentre sur la danse que lorsqu'on se plaint à la foule que l'autre nous écrase le pied.

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La Presse Plus, 1 juin 2021, page A8

ACTUALITÉS « C'EST VRAIMENT LIBÉRATEUR »

FLORENCE MORIN-MARTEL « C'est vraiment libérateur », a IL FAUT « RESPECTER LES LA PRESSE affirmé Maude Lemay, venue célébrer MESURES » son 18e anniversaire au restaurant Restaurants bondés et clients de Allô ! Mon Coco. « Juste avec la retour au gym : la Rive-Sud de réouverture des restaurants, on À quelques kilomètres de là, une Montréal était animée pour son retrouve un peu notre liberté », a-t- poignée de clients faisaient résonner passage en zone orange, lundi. elle précisé. les tapis roulants et elliptiques du gym Nautilus Plus. « C'est très rock and roll ! », a lancé Pour son amie Mathilde Gardonio, avec enthousiasme Gaétana Caparelli, les assouplissements font du bien. La gérante de la succursale de du restaurant Allô ! Mon Coco du D'autant plus que la résidante de Longueuil, Josée Larocque, insistait Quartier DIX30 à Brossard. En début Brossard a fini son secondaire et sur l'importance des mesures d'après-midi, la salle à manger du commencé son cégep durant la sanitaires dans son gym. restaurant était occupée, entre la pandémie. « Nous avons 18 ans et sonnerie du téléphone et le va-et-vient c'est une passe difficile pour nous, a-t- « Les gens ont tellement attendu des clients. elle raconté. C'est sûr que nous longtemps pour recommencer à sommes contentes de tomber en zone s'entraîner et ils sont vraiment Lundi marquait le passage de la orange. » contents de revenir. Donc quand on Montérégie en zone orange. Les demande de porter le masque, ce n'est élèves du secondaire retournent à Le vent de légèreté soufflait jusqu'à pas un problème. » temps plein sur les bancs d'école. Les l'école secondaire Jacques-Rousseau salles à manger des restaurants et les de Longueuil, où les élèves étaient de — Josée Larocque, gérante de la gyms peuvent rouvrir leurs portes. retour en classe à temps plein. succursale du Nautilus Plus de L'ambiance était à la rigolade pour Longueuil « Mon Dieu, c'est un moment des élèves de troisième secondaire, tellement attendu, s'est exclamé assises dans l'herbe devant Le plus gros défi à venir pour les François Meunier, vice-président aux l'établissement. Dahlia Gauthier et commerces de la région, selon Alain affaires publiques et Camille Landes avaient hâte de Chevrier, de la Chambre de gouvernementales chez Association pouvoir revoir leurs amis plus commerce et d'industrie de la Rive- Restauration Québec. En plus, il y a souvent. Sud ? « Il s'adresse à l'ensemble de la probablement des restaurants sportifs population, estime-t-il. C'est celui de qui pourront profiter du dernier Mais pour Camille, le retour à temps respecter les mesures sanitaires mises match entre le Canadien et les Maple plein n avait pas que des avantages. « en place. Nous craignons que les gens Leafs [lundi] soir. On ne pourrait pas I17 a beaucoup plus de gens qu'avant. aillent au-delà de ce qui est autorisé et espérer mieux comme scénario de C est moins le fun d'être là quand tu qu'on doive retourner en arrière. C'est démarrage. » es habitué à la moitié du monde », a-t- la dernière chose qu'on souhaite. » elle noté en faisant référence à l'école Le président de la Chambre de en alternance en place avant le 31 mai. commerce et d'industrie de la Rive- Sud, Alain Chevrier, se réjouissait lui aussi. « Ça fait longtemps que ces commerces-là sont confinés », a-t-il souligné.

Selon Mme Caparelli, le déconfinement tombe à point. « Les gens sont vraiment tannés d'être enfermés, ils avaient besoin d'air. [...] C'est bienvenu pour tout le monde », a-t-elle affirmé.

Le Journal de Québec, 1 juin 2021, page 4-5 Le Journal de Montréal, 1 juin 2021, page 11

RÈGLES SANITAIRES Assouplissemen Québec célèbre son retour L'allègement des règles sanitaires a fait bien des heureux tant du côté en zone orange des commerçants que des clients

Même si le beau temps était absent de ce rendez-vous tant attendu, le passage en zone orange a été salué hier par les citoyens de Enfin en salle! Québec qui se sont réapproprié leurs habitudes de vie. Ouverture Plusieurs irréductibles de gym avaient hâtent des salles à manger, des gymnases, retour en classe pour les élèves de retrouver les équipements d'entraînement de 3e, 4e et 5e secondaire et permission, depuis hier, de manger du inaccessibles à la maison ou à l'extérieur.« Je pop-corn dans les salles de cinéma, ce sont là quelques exemples n'aime pas faire de cardio; ce qui me manquait, d'allègement vers un retour à une vie plus normale. c'est les appareils de musculation », disait Maxim Lacoursière qui a fait du jogging dans les derniers DIANE TREMBLAY, NICOLAS SAILLANT ET DAPHNEE DION-VIENS Le Journal de Québec mois. Terence Burke recevait quant à lui des conseils de son entraîneur devant le miroir du gym le Chalet après avoir passé quelques semaines à « » pour s'être entraîné dehors.« Ça fait du bien », s'est-il De retour sur les bancs d'école Injuste les exclamé. A l'extérieur, les deux sportifs étaient à temps plein salles de yoga tributaires de la température. Les élèves de la troisième à la Chez les propriétaires de centre cinquième secondaire étaient de de yoga, on était « abasourdis » de Masque en tout temps retour en classe à temps plein hier, la décision de la Santé publique de Contrairement à ce qui avait été un changement bien accueilli par la ne pas permettre leur réouverture. décidé lors de la brève ouverture des plupart des jeunes rencontrés par Puisqu'il s'agit d'entraînement gyms en mars, les gens qui s'en- Le Journal hier midi. « On va avoir de groupe, ceux-ci doivent être traînent doivent garder le masque en plus de temps en classe pour révi- fermés une semaine de plus. tout temps, même pendant l'effort. ser avant les examens », se réjouit « On n'est pas contents de ça », Une situation qui a amené de la Dalanda Ali, une élève de quatrième a réagi Amélie Beaumont du Yoga confusion pour plusieurs clients, selon secondaire de l'école Jean-de-Bré- Fitness. Elle se disait aussi fâchée Ève Fortin, directrice du centre de beuf, qui devra toutefois se réhabituer de voir plusieurs salles de gym boxe Empire Académie.« J'ai perdu à se lever tôt tous les jours. D'autres annoncer des entraînements de des clients ce matin qui ne voulaient élèves constatent que les corridors de CrossFit, donc en groupe. pas s'entraîner avec un masque », leur école semblent bien étroits main- « On est comme tombés dans indique celle qui espère une diminu- tenant que tous les élèves sont de une craque », plaide-t-elle.« On tion des mesures dans les prochaines retour. «Ça fait du bien de se revoir, est à plus de deux mètres dans un semaines. mais on dirait que l'école est rendue espace désinfecté avec son propre Autre tuile, la réouverture survient trop petite », lance Jason Labrie, un matériel, plaide Mme Beaumont, au moment où les salles sont moins élève de quatrième secondaire. c'est injuste ». achalandées en raison du beau temps. « Ça va être un bon défi », avouait Gabriel Hardy du Gym Le Chalet et porte-parole de l'industrie du condi- tionnement physique.

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La Santé publique au Méga Gym La réouverture du maintenant célèbre En manque de contacts sociaux Mega Gym Fitness, du propriétaire Dan Marino, s'est faite avec la présence de Andrée Forest, gerante au Café Castelo, était émue de servir ses clients représentants de la Santé publique hier matin. « Ma drogue, c'est les contacts sociaux! Avec le take- out, j'avais venus vérifier que tout était conforme. juste des petites doses. Ce matin, je suis choyée, enfin. Tout le monde a Il faut dire que des effectifs avaient été besoin de ça. C'est super l'fun. Je suis bien contente », a-t-elle affirmé. ajoutés à l'entrée, où une employée avec Dans son café, des clients profitaient paisiblement des lieux. un gilet jaune fluorescent accueillait les « Ça fait longtemps qu'on attendait de pouvoir s'asseoir ici. C'est un clients en leur rappelant les consignes. café que je fréquente régulièrement. C'est le plaisir de prendre une pause Dan Marino a fait un retour sur les dans la journée, même si je suis retraité. On ne peut pas rester tout le événements du mois de mars. D'abord, temps dans la maison », a dit Julien Bilodeau, un habitué de l'endroit. il a admis avoir « sous-estimé le virus ». Mais il refuse d'être étiqueté comme le commerce à l'origine de la troisième Lesrestacrants pas tous vague à Québec. « Ici, il y a eu 123 cas, clame-t-il, vous pouvez bien frapper sur Revenir à une vie normale déjà ouverts moi et dire qu'il y a eu 700 cas, c'est des Même si la journée d'hier était nuageuse, A la recherche d'un restaurant suppositions ». les gens rencontrés sur l'avenue Cartier pour l'heure du lunch, Patricia Diez étaient de bonne humeur. Attablé à une et Zorica Vjordjevic se sont butées i3 ^. <^»: +x' terrasse, Jacques Michaud faisait partie de à quelques portes closes en cette à Excite^' °': ' commencer ce nombre. première journée en zone orange « On célèbre la reprise de la vie normale », Québec. Pendant que Joe Dassin chantait a-t-il affirmé. « Ça fait quatre ou cinq res- L'Été indien, Kathy Rioux, proprié- Après les confinements et les déconfine- taurants qu'on essaie, mais taire du Café Krieghoff, sur l'avenue ments successifs, cette fois-ci, il espère bien c'est fermé. On s'attendait à une Cartier, était heureuse d'accueillir que c'est la bonne. belle ouverture pour cette grande ses clients dans la salle à manger. « On garde les doigts croisés. Avec les journée, mais ce n'est pas grave. Ça « C'est une belle journée ! Ça va variants, on est un peu dans la brume, mais va finir par arriver. On va trouver très bien. Les gens sont au ren- moi j'ai confiance. Au Québec, on voit que un endroit qui est ouvert », a dit dez-vous. On sert les déjeuners à les gens ont répondu à la campagne de Patricia Diez. partir de 8 h et il y avait déjà des vaccination. J'ai eu mon deuxième vaccin « On va marcher et si on ne clients qui attendaient à l'ouverture et je suis très heureux. C'est très encou- trouve rien, on va aller manger à des portes », dit-elle. rageant et on souhaite que ça continue », la maison », a lancé Zorica dans un Pendant que la restauratrice s'as- a-t-il dit. éclat de rire. Les deux collègues surait que les clients ne manquent ont repris leur route en quête de rien, le chef, Dominic Bérubé, d'un restaurant. s'affairait pour sa part dans la cuisine, où régnait l'odeur d'une Une pause du télétravail bohne soupe réconfortante en cette

journée de grisaille. « Les employés Michèle Lupien était heureuse On peut enfin s'asseoir pour relaxer un peu avant de retour- sont excités de recommencer. On est de pouvoir déguster un cappuc bien content de cette reprise », a-t-il ner en télétravail, c'est merveil- cino « en société », assise à une confié au Journal. leux. Je prends une petite pause table du Café Castelo. d'une demi-heure et je retourne Contente de pouvoir faire une au boulot. Comme je n'habite petite pause à l'extérieur de son domicile, où elle est en télé- pas très loin, ça se fait bien. Je suis vraiment contente », a dit travail, elle savourait l'instant Mme Lupien, qui rêve déjà à ses présent. prochains voyages. « Ça fait un bien incroyable!

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Journal de Québec, 1 juin 2021, page 7 Le Journal de Montréal, 1 juin 2021, page 6

Pas er ore de bal pour Ie finissants

DAMNE DION-VIENS terrain de l'école et en présence des Le Journal de Québec élèves d'une même bulle-classe. Le scénario appréhendé se Si une cérémonie réunit des élèves confirme : les finissants de cinquième de bulles-classes différentes, une dis- secondaire devront à nouveau faire tance de deux mètres devra alors être une croix sur leur bal cette année Des maintenue entre eux. Ces événements activités pour souligner la fin de leurs pourront être retransmis en direct sur études secondaires pourront toutefois le web pour les parents qui souhaite- être organisées, à condition de respec- raient y assister virtuellement. ter les règles strictes établies par les La traditionnelle séance de signa- autorités de santé publique. ture de l'album des finissants se fera Ceux qui rêvaient encore de fêter dans le respect de la distanciation jusqu'au petit matin vêtus de leurs sociale et chaque élève devra y appor- plus beaux habits seront déçus, car les ter son stylo pour participer. bals de finissants ne sont pas permis PAS DE SURPRISE encore une fr)1, cette année, indique- t-on clairement Dans le réseau scolaire, certaines dans un docu- écoles, d'une part, attendaient ces ment transmis directives avant de décider comment au réseau sco- souligner la fin des études secondaires laire hier de leurs finissants. En point de Plusieurs autres, d'autre part, presse, le direc- avaient toutefois déjà abandonné teur national de l'idée d'organiser un bal cette année, santé publique, se doutant que la Santé publique n'au- Horacio Arruda, toriserait pas de tels rassemblements a rappelé que les malgré le déconfinement qui s'amorce. rassemblements « Il n'y a pas de surprise, affirme NICOLAS PRÉVOST demeurent Nicolas Prévost, président de la Fédé- Président FQDE interdits dans ration québécoise des directions d'éta- la population blissement d'enseignement. On va user en général. Cette décision a été prise de toute l'imagination possible pour par souci « d'équité », a-t-il expliqué, souligner cet événement important, tout en précisant qu'il valait mieux un peu comme on l'a fait l'an passé. » demeurer prudent. PLAN B Des cérémonies de remise de diplômes, se déroulant à l'intérieur ou à l'extérieur, pourront toutefois être organisées comme l'an dernier. Ces activités devront se dérouler Une condition pour une pendant les heures de classe, sur le rentrée sans distanciation

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Journal de Québec, 1 juin 2021, page 9 Le Journal de Montréal, 1 juin 2021, page 8

cuse-moi-mon-grand-c'est-parce-que- tu-n'es-juste-pas-assez-bon-trouve- toi-donc-un-autre-métier ». Et ce problème qu'est la faiblesse des candidats et des critères de sélec- tion dissimule à son tour, comme une poupée russe, un autre problème : la piètre qualité de la formation offerte dans beaucoup de facultés d'éduca- tion. Dans ces facultés, beaucoup de pro- fesseurs se cramponnent, par idéolo- [email protected] gie ou par refus d'admettre qu'ils se sont fourvoyés, à des idées contre- dites par la recherche sérieuse. Dans Le Journal du 19 avril dernier, s plus pénalisés les professeurs Boyer et Bisson- nette énuméraient quelques-uns des mythes qui produisent des résultats ont les enfants aussi lamentables Pour devenir enseignant « Qu'il n'était pas nécessaire d'en- POUPÉES RUSSES seigner systématiquement le déco- aux niveaux primaire et dage des lettres aux enfants pour leur secondaire, il faut obliga- Comme toujours, il s'en trouve pour critiquer l'examen et vouloir le simpli- apprendre à lire [...] ; toirement réussir un test de fier encore, voire l'abolir. Que les meilleures pédagogies français à la fin de la forma- C'est un réflexe fréquent chez nous. devaient amener les enfants à décou- tion. Si l'on échoue, le problème réside vrir par eux-mêmes ce qu'ils doivent Depuis des années, les taux dans le test et non dans le testé. apprendre; Récemment, Le Journal rapportait Que l'usage des technologies en d'échec à ces examens sont classe avait un fort effet positif sur hallucinants. les doléances de candidates ayant échoué à plusieurs reprises à l'exa- les apprentissages; Un excellent reportage paru Qu'il n'était pas recommandé de dans La Presse confirme que men pour devenir infirmière auxi- liaire passer des tests pédagogiques [...]. » plus ça change, plus c'est pareil. Tout cela est faux. Tout simple- Dans certaines facultés Même rengaine: test trop ceci, trop d'éducation, il y a à peine cela, comme s'il existait un « droit à la ment. 30 % des candidats qui réus- réussite ». INDIFFÉRENCE Allez, hop, ayons du coeur ! Si la sissent le test au premier Je parlais plus haut des problèmes essai. Certains s'y prennent personne fait suffisamment pitié, don- nons-lui ce qu'elle veut tellement ! qui en cachent d'autres. à 15 reprises! cela perdure aussi en raison Ironisons : y a-t-il encore Il arrive souvent qu'un problème Tout en cache un autre, qui lui-même en de l'indifférence générale, indiffé- des questions qu'ils ne rence qui repose à son tour sur le fait connaîtront pas d'avance à cache un autre, qui lui-même..., etc. Dans le cas des futurs enseignants, que beaucoup estiment qu'il n'est pas la 15e tentative? si grave de mal écrire. Bof, pourvu Imaginez la qualité du ces taux hallucinants d'échec révèlent travail futur d'enseignants aussi la faiblesse de beaucoup de candidats, qu'on se comprenne... faibles... et l'impact sur les enfants. ce qui révèle la faiblesse des critères Il est là, le plus pernicieux des de sélection dans les facultés d'édu- problèmes. cation. Tout cela est archiconnu des spé- cialistes, mais il ne faut surtout pas le Même vacciné, on doit dire trop fort. se protéger. Ce serait « élitiste », ce serait « man- quer de compassion », ce serait « tuer leur rêve », « le coeur compte plus que la conjugaison », et blablabla. Au Québec, vous êtes le grand méchant loup si vous osez dire:« ex-

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Journal de Québec, 1 juin 2021, page 22 Le Journal de Montréal, 1 juin 2021, page 24

rie nueloécoise dPs ttelrsonmoas icapées

Nous somn4 V* us â lféren ts i et c e beauté de ce monde

Je suis touchée d'être la porte-pa- sensibiliser les employés qui sont en aux personnes handicapées, tout role de la Semaine québécoise des contact avec la clientèle visée? comme moi, qu'il est important d'avoir personnes handicapées du 1er au Personnellement, en raison de mon confiance en soi, de s'accepter tel 7 juin 2021. incapacité auditive, la communication qu'on est et de réaliser que nous avons au téléphone est toujours plus difficile, En tant que personne malenten- toutes et tous de grandes forces. car je ne peux pas lire sur les lèvres. Ma philosophie est de ne pas écou- dante, ça représente beaucoup pour Quand je veux communiquer avec ter les voix négatives qui nous em- moi. J'aimerais sensibiliser la popu- une entreprise par exemple, j'aime lation à la réalité des personnes qui pêchent d'avancer, et d'écouter plutôt retrouver sur son site internet une celles qui nous encouragent à aller vivent avec une différence. J'aimerais adresse courriel, ou encore mieux, un contribuer à ce que les personnes plus loin, à grandir. Nous sommes tous lien afin de pouvoir parler par vidéo handicapées soient mieux intégrées différents, et c'est ça la beauté de ce avec un conseiller, Quand on y pense, monde. On peut tout réussir si on le tant dans le monde professionnel et la technologie n'est-elle pas rendue scolaire que dans la société en géné- veut vraiment, si l'on nous en donne la à ce stade? Poser la question, c'est y ral. chance! répondre. Il y a beaucoup d'améliorations à Si vous souhaitez passer à l'action, je Avoir une incapacité ne signifie pas apporter concernant l'accessibilité vous invite à visiter la section web de pour autant qu'on est incapable de partout dans les entreprises, les res- la Semaine québécoise des personnes réaliser nos rêves. Souvent, il ne suffit taurants et les activités culturelles et handicapées. que d'un coup de pouce pour nous sportives. Je vois aussi la difficulté, Rosalie Taillefer-Simard permettre d'avancer. Cette aide est pour plusieurs d'entre nous, de trou- pourtant d'une grande importance ver un emploi, et ce, malgré notre cour notre avenir. Hyperlienvers le site web de l'Office grand potentiel. Lorsque j'étais à l'école, j'ai eu la des personnes handicapées du Au Québec, plus d'un million de per- chance, chaque fois, d'être accueillie Québec: ophq.gouv.gc.ca/ sonnes âgées de 15 ans et plus ont une par des directrices et directeurs qui incapacité et un simple petit geste de étaient à l'écoute, sans faire de mau- votre part peut faire une grande diffé- vais jeux de mots, de mes besoins. rence dans nos vies. Leur ouverture, tout comme celle de COMMENT AIDER? mes nombreux enseignants, ortho- On me demande souvent comment pédagogues, et tous ceux qui ont été aider. C'est si simple, et ça ne demande concernés par ma réalité, m'a permis souvent que quelques minutes de de m'épanouir et de comprendre que votre temps. Nous avons la chance j'avais le droit de prendre ma place. au Québec d'avoir accès à une auto- Grâce à tous ceux et celles qui se formation gratuite et en ligne pou- sont impliqués, j'ai réussi à terminer vant être suivie par toute personne mon primaire, mon secondaire, mon désireuse de mieux accueillir les cégep et même mon université! personnes handicapées. Pourquoi ne GARDER CONFIANCE EN SOI pas mettre sur pied cette autoforma- Je souhaiterais également dire tion au sein de votre entreprise pour

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Journal de Québec, 1 juin 2021, page 23 Le Journal de Montréal, 1 juin 2021, page 25

DL honte à /a colêrc dés. Le dernier épisode de cette honte nationale en est le parfait reflet. FOSSES COMMUNES En Colombie-Britannique, dans une fosse commune près d'un

:i .t;., i;; ancien « pensionnat » catholique à Kamloops, on a découvert les Politologue, auteure, chroniqueuse politique « restes » de 215 enfants de la Première nation Tk'emlups te Secwe- C'est l'histoire honteuse d'une pemc. ignominie atrocement raciste Se disant profondément choqués, made in Canada. Ces pensionnats Justin Trudeau et ses homologues dits résidentiels dans lesquels provinciaux ont commandé la mise en 150 000 enfants et adolescents berne de leurs drapeaux respectifs. De Avec l'aval des gouvernements et du clergé,15OOOO enfants autochtones autochtones, métis et inuits ont nombreux Canadiens marquent leur furent arrachés à leurs familles. croupi dans l'isolement et les solidarité par diverses cérémonies. Précipités dans ces « pensionnats » de pires privations. Au sein des nations autochtones, on l'enfer pour «tuer l'Indien » en eux. réclame justice. Encore une fois. Que La majorité des « pensionnats » opé- ces enfants torturés soient identifiés. « unes » de journaux nous le rappelant raient sous la botte du clergé catho- Qu'on les rapatrie enfin auprès de leurs de temps à autre, se presser pour l'ou- lique. À partir des années 1870, ils se familles. blier. Non. Ce n'est pas nous ! Pas dans multiplieront à travers le pays. Le tout Impossible ici de faire le tour du récit « le plus meilleur pays du monde »... dernier ne fermera ses portes qu'en brutal de ces « pensionnats » abjects. Ni Eh bien oui. C'est arrivé ici. Dans 1996. de la férocité raciste et sadique du mo- presque toutes les provinces. Avec l'im- Avec l'aval des gouvernements, ces dus operandi de tous ces prêtres et de primatur du clergé, l'argent du fédéral garçons et ces filles étaient arrachés à leurs supérieurs. Plongeons néanmoins et l'indifférence de la population. leurs familles. Précipités dans ces « pen- au coeur de cette histoire immonde. Au-delà d'excuses, de drapeaux en sionnats » de l'enfer pour « tuer l'Indien Complices dans leur racisme sécu- berne et de certaines compensations dans l'enfant ». laire contre les Autochtones — inscrit passées, que faire pour réparer une Leurs bourreaux en soutane leur tout d'abord dans l'ignoble loi fédérale telle abomination? Si tant il se peut interdisaient de parler leur langue et de sur les Indiens de 1876 —, les autorités qu'une réparation soit même possible. voir leurs parents. Ils les affamaient. Ils politiques et ecclésiastiques les auront Peut-être commencer par écouter ces les enfermaient dans des dortoirs insa- déshumanisés du berceau jusqu'à leurs familles et communautés durement lubres et non isolés. Ils leur refusaient tombeaux, cachés et anonymes. éprouvées. Dans les écoles, mieux en- tout soin médical. RACISME ET SADISME seigner les périodes sombres de notre Ils les battaient, les humiliaient, les histoire. Identifier les vrais coupables. violaient. Plus de 3000 de ces enfants Ceux qu'on appelait jadis les « sau- Faire montre d'une colère mobilisa- martyres en sont morts. Tuberculose, vages » en furent les innombrables trice. dénutrition, noyade, sévices physiques victimes. Comme quoi la véritable Pour se tourner vers l'avenir, en- et sexuels répétitifs, etc. Comme de sauvagerie, pour ne pas dire barbarie, semble, il faut connaître le passé. C'est vulgaires déchets, ils étaient enterrés était celle de nos autorités politiques et une condition sine qua non. dans des fosses communes. ecclésiastiques, foncièrement racistes. Les survivants, eux, en sortaient Ces horreurs made in Canada sont josee.Iegault avec de graves séquelles physiques et pourtant rarement enseignées dans nos @quebecormedia.com psychologiques. Plusieurs se sont suici- écoles. Comme s'il fallait, une fois les @joseelegault

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Journal de Québec, 1 juin 2021, page 23 Le Journal de Montréal, 1 juin 2021, page 25

Jean-François Roberge, c'est

évidemment ses embrouilles avec

la Santé publique. Soit il n'arrive pas à obtenir les bonnes informa-

tions de son équipe, ce qui remet

en question son leadership et sa

capacité à s'entourer, soit il a ment

sciemment au Salon bleu, et ce

n'est guère mieux. Stratège en relations publiques Alors pourquoi François Legault e son équipe insistent-ils pour répéter

que le ministre de l'Éducation bénéfi

Remaniement cie de leur pleine confiance ?

LE BOULET ^n^ . ipossib1e ? Après la rétrogradation de Sylvie À chaque fin de session parlemen- D'Amours et de Marie-Ève Proulx, taire, la machine à rumeurs s'active personne ne s'explique l'entêtemen à propos de l'opportunité de rema- du premier ministre à traîner le nier ou non le cabinet. boulet Roberge. Si c'était possible Depuis une semaine, les appa- de le larguer, ne pensez-vous pas ratchiks de la CAQ nient, avec force, que ce serait chose faite depuis qu'un remaniement est dans les car- longtemps ? tons d'ici l'ajournement des travaux L'hypothèse que je vous soumets, pour l'été. c'est que François Legault n'a plus aucune carte dans son. jeu. LE CAS ROBERGE Ne pas remanier en ce moment, ce L'un des principaux arguments de n'est pas un vote de confiance, c'est ceux qui réclament un remaniement un aveu d'impuissance. c'est le fameux « cas » Roberge. La fenêtre se referme sur le Depuis sa nomination, le ministre premier ministre, mais il est encore de l'Éducation a donné une perfor- temps de montrer aux parents et au mance au mieux décousue, au pire, réseau de l'éducation qu'ils méritent incompétente. mieux qu'un ministre qui peine à Quand on se souvient de l'em- obtenir la note de passage et qui fait pressement avec lequel le premier baisser la moyenne générale. ministre a dégommé MarieChantal Monsieur Legault, soyez coura- Chassé et Danielle McCann, on se geux, le Québec mérite mieux. demande par quel chantage Roberge réussit à ne pas passer à la trappe. @marieevedoyon La cerise sur le sundae pour

© Droits auteurs protégés, propriété de l'éditeur La vente et la reproduction de ce document sont strictement interdites Le Soleil (Numérique), 1 juin 2021, page A2

leSoleil C'est «juste» la réussite des enfants

MYLÈNE MOISAN Des postes s'ouvrent, mais ils restent vacants. «Comble LE SOLEIL de l'ironie, les écoles donnent souvent les services d'évaluation en orthophonie à «contrats» dans le privé CHRONIQUE / Corinne Toupin m'a envoyé un courriel pour compenser un poste vacant et dire aux parents il y a un mois en faisant une prédiction : «Cette semaine, «qu'il a donné un service».» on parlera sans doute surtout de la grève des travailleurs du Port de Montréal. On ne parlera probablement pas Et on sait, en plus, que bien des enfants qui auraient beaucoup de celle du personnel professionnel des centres besoin de services n en reçoivent pas, ou pas assez de service scolaires». rapidement, qu'on va au plus urgent, à l'enfant qui dérange plutôt que celui qui reste dans son coin, mais Parce que, déduisait-elle, «l'enjeu, c'est juste la réussite qui aurait lui aussi besoin d'aide. éducative de nos enfants et de nos jeunes». Mais tant qu'il ne dérange pas, ça va. Dans le même ordre d'idée, avez-vous remarqué à quel point le gouvernement a été rapide pour conclure une Sophie, une psychoéducatrice, m'a écrit aussi. Elle entente de principe avec les travailleurs de la construction m'explique que cette année, elle doit s'occuper de quatre qui menaçaient de faire la grève, mais qu'il semble écoles, on en déduit donc qu'elle passe dans chacune beaucoup moins «négociable» avec le réseau scolaire pour environ une seule journée par semaine. «Considérant le qui il n'écarte pas une loi spéciale? nombre de locaux disponibles, mes collègues professionnelles viennent à l'école des journées La construction, ce sont 190 000 travailleurs, de gros différentes puisque nous devons partager les mêmes chantiers, de «la grosse argent», c'est l'économie qui doit locaux. Pourtant, nous devons collaborer pour offrir un rouler à plein régime. service efficace et de qualité aux élèves. C'est souvent difficile juste de pouvoir se parler.» Des professionnels dans les écoles, il en a 10 000. y Les enfants écopent. «C'est moi qui dois téléphoner Ils s'occupent des enfants. aux parents d'élèves en difficulté pour leur dire que, même si ce serait vraiment bénéfique pour leur enfant Ce sont entre autres les orthophonistes, les de recevoir des services en orthophonie, ce ne sera pas psychoéducateurs et autres services aux élèves que le possible parce que les ressources sont limitées, regrette ministre de l'Éducation Jean-François Roberge n arrête Corinne. Ce que je ne dis pas, c'est que même les élèves pas de promettre d'augmenter. Juin 2019, il a annoncé qu'on dit prioritaires, ceux qui font face aux défis les l'embauche de 650 nouveaux professionnels, il l'a rappelé plus grands, je n'arrive pas à les aider à la hauteur de il y a un mois quand il s'est entendu avec les profs. leurs besoins. C'est dur sur le moral et sur la motivation au travail.» Il a dit aux profs, ne vous en faites pas, vous allez avoir de l'aide pour répondre aux besoins des enfants. Corinne a fait ses calculs. «Je suis l'unique orthophoniste pour deux écoles primaires de taille Il y a un hic, les professionnels se font rares. moyenne, soit environ 500 élèves chacune. Si une personne sur 14 présente un trouble développemental Et pas parce qu'il y a une pénurie, comme le répète le du langage (source : radld.org), cela représente environ ministre, mais parce que les professionnels sont de plus en 70 élèves dans les deux écoles. Si on y ajoute les 5 % à 15 plus nombreux à quitter le grand bateau du réseau public. de difficultés d'apprentissage, le plus souvent la «Sachez bien qu'il n'y a pas de «pénurie» professionnelle. dyslexie-dysorthographie (Source : aqnp.ca), c'est Il y a «exode», m'écrit Catherine, orthophoniste, dans un quelque 50 à 150 élèves de plus. Ainsi, il est permis long cri du cœur. On a même le culot d'encore parler de d'estimer qu'entre 120 et 220 élèves dans mes deux pénurie d'orthophonistes pour justifier le manque de écoles pourraient avoir besoin de services en services.» orthophonie. Or, j'arrive à en soutenir directement moins de 50 par année scolaire. C'est cette pression que je porte.»

Il y a le salaire aussi, et la reconnaissance. Les professionnels dans les écoles ont tous au moins un baccalauréat, plusieurs ont une maîtrise et sont aussi membres d'ordres professionnels. Le gouvernement vient de s'entendre avec les profs pour qu'ils puissent gagner, au sommet de l'échelle, 91 000 $.

Les professionnels plafonnent à 82 000 $. «Si les listes d'attente continuent de s'allonger dans le réseau, ce n'est pas par manque d'orthophonistes au Québec, insiste Catherine. C'est parce que les orthos-audios se sont tannées et sont parties travailler au privé! Ou ont changé de domaine! Et c'est tout simplement un manque de reconnaissance dans le système public qui en est la cause.»

Catherine résiste, elle s'accroche parce qu'elle aime son travail, parce qu'elle adore les enfants. Corinne, qui travaille dans le réseau depuis 10 ans, vacille. «J'aime ce que je fais et pourtant, je fais partie des 80 % des professionnelles et professionnels qui ont répondu, lors d'un sondage à l'interne, qu'ils songeaient à quitter leur emploi.»

Il faut absolument se donner les moyens de les garder. On n'a pas les moyens de les perdre. Le Soleil (Numérique), 1 juin 2021, page AFF8

leSoleil Secteur public: après l'entente FTQ, la CSQ et la CSN analysent et font le point

LIA LÉVESQUE Sa Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE- LA PRESSE CANADIENNE CSQ), qui négociait pour 73 000 enseignants du primaire, secondaire et de la formation professionnelle, a déjà conclu une entente de principe avec Québec sur les L'entente de principe conclue entre Québec et la FTQ, conditions de travail. Cette entente n'inclut toutefois pas samedi, a surpris les deux autres centrales syndicales, où les salaires, qui sont négociés par la centrale.. les négociations se poursuivent.

La CSQ n'est pas très éloignée de l'entente de la FTQ au Et la CSN plan salarial. La Centrale des syndicats du Québec demande l'équivalent de 6 % sur trois ans. De son côté, la CSN ne tient pas pour acquis que les augmentations de 2 %, 2 % et 2 % qu'a acceptées la FTQ L'entente de la FTQ prévoit 2 % d'augmentation par s'appliqueront à ses membres. année pendant trois ans. Aussi, elfe inclut une modification de la structure salariale, la troisième année, «Non! On va continuer à travailler. Nous, nos pour améliorer de façon plus marquée la rémunération négociations ne sont pas terminées, ni aux tables des plus bas salariés. sectorielles ni à la table centrale», a répliqué la vice- présidente de la CSN responsable de la négociation du Cette entente avec la Fédération des travailleurs et secteur public, Caroline Senneville. travailleuses du Québec (FTQ), qui compte près de 60 000 membres dans les secteurs public et parapublic, constitue La CSN a des rencontres de négociation à la table un point tournant dans la présente négociation, qui dure centrale cette semaine. C'est à cette table que sont depuis plus d'un an. négociés les salaires, le régime de retraite, les droits parentaux et les disparités régionales. Le président de la FTQ, Daniel Boyer, en est fier, d'autant plus que la centrale syndicale a «pas mal» eu ce Pour évaluer l'entente entre la FTQ et Québec, «ça qu'elle demandait. Elle avait insisté sur le rehaussement nous prend plus de détails», a affirmé Mme Senneville. plus marqué des salaires pour les plus bas salariés. Pour ce qui est des modifications à la structure La présidente de la CSQ, Sonia Éthier, a fait savoir lundi salariale pour les plus bas salariés, «on n'a pas les que plusieurs rencontres de ses instances de négociation textes», a-t-elle objecté. étaient déjà prévues cette semaine. Celles-ci «permettront notamment de faire le point avec les membres à propos de «Il va falloir voir ce qu'il y a là-dedans. Il faut voir la négociation». l'impact pour nos membres», a ajouté Mme Senneville. *Métro (site internet), 1 juin 2021, page NA

Des parents de Sophie-Barat en colère

Amine Esseghir

Des parents et des élèves de l'école secondaire Sophie-Barat, à Ahuntsic, protesteront demain contre la suppression du transport vers l'annexe provisoire située à Saint-Michel. Les élèves devront se déplacer avec leurs propres moyens à la rentrée scolaire prochaine.

Les manifestants tiendront un dîner sur le boulevard Gouin, entre les rues Chambord et George-Baril. Ils dénoncent ce qu'ils ont appelé dans un communiqué «le manque de planification et d'aide aux personnes affectées par la délocalisation».

Le Centre de service scolaire de Montréal (CSSDM) a dit que l'entente conclue avec la Société de transport de Montréal (STM) pour noliser des autobus n'a pas pu être renouvelée.

Selon le CSSDM, cette disposition était une mesure exceptionnelle, les élèves du secondaire ne bénéficiant pas de transport.

«Cette solution temporaire avait été rendue possible grâce à la disponibilité des autobus de la STM due à la baisse de l'achalandage dans les transports collectifs en période de pandémie», affirme Alain Perron, responsable des relations de presse, au CSSDM.

Il semble toutefois que la décision de suspendre ce transport a été prise indépendamment du retour du service de transport en commun régulier.

«Le CSSDM nous a fait part de son intention de ne pas renouveler l'entente de transport avant même que nous ayons fait l'évaluation de la disponibilité des bus», précise pour sa part Amélie Régis, conseillère corporative en affaires publiques à la STM. Saga Depuis la rentrée scolaire passée, une vingtaine de classes de première et deuxième secondaire ont été relocalisées en urgence à l'école primaire St. Dorothy. Ces locaux situés dans l'arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc- Extension ont été prêtés par la Commission scolaire English-Montréal pour deux ans. Sophie-Barat devait fermer la moitié du bâtiment de la maison-mère. Une expertise dont les résultats ont été communiqués en juillet dernier indiquait que l'édifice qui date de plus d'un siècle, situé sur le boulevard Gouin, nécessitait des travaux importants. Le mauvais état des murs de l'aile A, à l'est, risque de faire effondrer le toit. Ainsi, il a été décidé de mettre les locaux hors d'usage.

C'était un choc pour les parents qui ont dû se mobiliser pour se faire entendre par la direction de l'école et le CSSDM.

La question du transport a été au centre des demandes, puisque l'école St. Dorothy est située à 5 km de Sophie-Barat. Pour certains élèves, la durée du trajet en transport en commun régulier peut prendre jusqu'à 45 ou 50 minutes.

Une promesse avait été faite pour noliser des bus auprès de la STM et faciliter ainsi le déplacement des jeunes.

Une manifestation était également organisée devant l'école St. Dorothy à la rentrée pour protester contre cette situation.

Le 28 mai, les parents ont été surpris une nouvelle fois en recevant une lettre de l'école les informant que l'entente avec la STM allait prendre fin.

Solutions Dans sa lettre, la direction de l'école Sophie-Barat assure que le CSSDM poursuit ses discussions avec la STM «afin de développer de nouvelles pistes de solutions. Nous souhaitons vous proposer des avenues de transport qui faciliteront les déplacements des élèves dès la prochaine année scolaire».

Dans la même missive, la direction de l'école rappelle que les familles à faible revenu peuvent bénéficier d'un remboursement partiel de la carte de transport mensuel.

La STM pour sa part soutient que le secteur est bien desservi.

«Après vérification, nous leur avons assuré [au CSSDM] que le service régulier desservait très bien l'école St. Dorothy selon les différents points de départ des élèves», indique Amélie Régis de la STM.

L'aile de l'école qui a failli s'effondrer sur les élèves sera reconstruite. Québec a accordé 100 M$ pour la réhabilitation de bâtiment de la maison-mère et du mur d'enceinte de l'école Sophie-Barat. Ces travaux de réfection pourraient durer six ans. La Tribune (Numérique), 1 juin 2021, page A2

laTribune Les finissants auront une « célébration de fin de classe » SABRINA LAVOIE La Tribune

Les finissants du secondaire devront une fois de plus se passer voulons bien faire les choses pour que ce soit intéressant pour du traditionnel bal de fin d'études. Une annonce peu surprenante les jeunes. C'est un passage important », racontait Pascale pour les directions d'école, mais «très décevante» pour les Bilodeau, directrice de l'école secondaire Mitchell-Montcalm, élèves. lorsque des jeunes s'étaient réunis pour étudier sur le terrain de l'école afin de faire valoir leur mécontentement quant à La formule habituelle de la soirée de bals des finissants est bel l'enseignement en alternance. et bien annulée, confirme le Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke. Des activités de reconnaissance pendant Une dernière année vécue « à moitié » les heures de cours pourront toutefois être organisées par bulle- classe, précise-t-on. Quelques heures après avoir appris la nouvelle, Selya Auger peine encore à croire qu'elle devra faire une croix sur cet Les écoles auront donc à déterminer quelle formule créative et événement significatif. « Ça me fâche vraiment », s'exclame sécuritaire permettra aux jeunes de la région de célébrer la fin l'élève de cinquième secondaire à l'école Mitchell-Montcalm. de leurs études secondaires. Un rite de passage « important et «On s'est fait enlever tellement de choses, tellement nécessaire », rappelle Eric Faucher, porte-parole de d'événements, d'opportunités et de plaisir. On demande juste l'Association des écoles privées de l'Estrie. ça afin de bien clore cette année qu'on a l'impression d'avoir vécue à moitié. »

Ce dernier indique toutefois ne pas être surpris de la récente Alors que le Québec comptait lundi moins de 300 nouveaux annonce. «C'est l'information qui circulait depuis quelques cas de COVID-19, la jeune femme estime que la situation semaines au sein de notre fédération. L'important pour nous actuelle devrait permettre la tenue des bals des finissants. c'était surtout d'être honnête avec nos élèves et de ne pas leur créer de faux espoirs ». «Après tous les efforts qu'on a faits et le nombre de cas qu'on a en ce moment, je pense que c'est très possible d'avoir Les écoles privées ont donc prévu des activités sur temps de un bal. [...] Laissez-nous une chance d'aller bien, de nous classe et par bulle-classe entre le 19 et le 22 juin. laisser reprendre notre souffle. On est plus capable pour vrai. »

«Nous étions prêts toutefois à bonifier ces activités en De nombreux internantes ont aussi vivement réagi à cette fonction de la situation sanitaire et des mesures mises en place nouvelle entourant l'annulation des bals dans leur forme par la Santé publique en organisant l'événement en soirée par traditionnelle. «Je compatis avec vous les jeunes. Il n'y a exemple », mentionne Eric Faucher. presque plus de cas. [...] Allez faire votre party au Costco », a déploré avec ironie une dame de la région. Il précise par ailleurs que les écoles ont la possibilité d'organiser les célébrations de fin de classe dans une grande D'autres ont d'ailleurs souligné la forte possibilité que les salle ou sur le terrain de l'école à condition que les bulles-classe jeunes se retrouvent autrement, notamment dans les parcs. soient séparées par deux mètres de distance.

«Notre rôle comme institution c'est de s'assurer de la sécurité des élèves en appliquant les mesures sanitaires tout en faisant preuve de créativité pour rendre l'événement intéressant pour les jeunes. »

Du côté de l'école secondaire Mitchell-Montcalm, plusieurs scénarios étaient sur la table allant du plus pessimistes au plus optimistes. « Ce sera une célébration de fin d'année. Nous Le Nouvelliste (Numérique), 1 juin 2021, page A23

leNouvelliste Trois-Rivièrgs Ford - Lincoln offre un véhicule à l'Ecole de l'automobile ROSIE ST-ANDRÉ Le Nouvelliste

Trois-Rivières Ford - Lincoln offre un Lincoln Corsair 2020 neuf à l'École de l'automobile du Centre de formation professionnelle (CFP) Qualitech. Le véhicule d'une valeur de 47 000 $ s'inscrit dans le programme de dons pour les écoles de formation par Ford Canada. Les élèves auront donc la chance de mettre en pratique leurs apprentissages acquis dans la formation en se familiarisant avec les nouvelles technologies de la marque automobile.

Étant un partenaire de longue date pour le CFQ Qualitech, le copropriétaire de Trois-Rivières Ford - Lincoln et de Maski Ford Louiseville, Daniel Gauthier, se dit fier de savoir que les futurs mécaniciens vont approfondir leurs apprentissages avec les véhicules de Ford - Lincoln. En effet, trois étudiants font leur stage à l'un de leurs établissements.

«Je suis très heureux de pouvoir contribuer à leurs apprentissages. Chez Ford, l'électrification sera marquée dans les prochaines années. Je suis fier de savoir que les élèves pourront pratiquer sur nos véhicules!», émet-il par communiqué.

Le DEP en Mécanique automobile offre aux élèves une alternance travail-études, les amenant à apprendre 40 % en entreprise et 60 % à l'Ecole de l'automobile. La formation est d'ailleurs composée de 720 heures de stage. Le Quotidien (Numérique), 1 juin 2021, page A16

leQuotidien Prix Demain le Québec: l'école des Quatre-Vents fait appel au public

KATHERINE BOULIANNE Si l'école des Quatre-Vents est couronnée gagnante, les LE QUOTIDIEN élèves auront l'opportunité de rencontrer virtuellement David Suzuki, tout en remportant une bourse de 2500 $. Récompense qui serait des plus appréciées, selon la C'est le 17 juin prochain que la Fondation David Suzuki technicienne du service de garde L'Aventure, Marie-Eve remettra le Prix Demain le Québec, pour lequel est en lice Chiasson. l'école primaire des Quatre-Vents de Chicoutimi-Nord. Celle-ci incite d'ailleurs le public à voter en grand nombre En plus de tenter notre chance d'échanger avec M. afin de l'aider à remporter les honneurs. David Suzuki lui-même et laisser cette rencontre marquante nous inspirer positivement, le financement Il s'agit de la 7e édition de ce concours, qui récompense offert permettrait de soutenir la réalisation de plusieurs les initiatives citoyennes de transition socio- aménagements et activités mis à la disponibilité de nos environnementale au Québec. C'est la présentation d'un 193 élèves, des membres du personnel ainsi qu'A la projet d'aménagement d'un boisé qui aura permis à communauté environnante. » l'établissement saguenéen de se démarquer, et de devenir ainsi l'une des cinq finalistes pour la catégorie jeunesse. Le public peut voter du 1er au 15 juin, en se rendant sur le site Web de la fondation. Débutée en 2019, la mise en valeur de ce boisé par les élèves vise à conserver la nature, en plus d'offrir la chance d'y pratiquer des activités éducatives, récréatives et culturelles en plein air.

« Il s'agit d'un projet communautaire piloté par des enfants et des adultes souhaitant prendre activement part à la défense des enjeux environnementaux qui conditionnent notre qualité de vie individuelle et collective. Cette initiative consolide les apprentissages, le plaisir et le respect éprouvés par les enfants à l'égard de la nature et génère des occasions d'engager davantage la communauté », explique la biologiste et bénévole impliquée, Lisane Gamache, dans un communiqué. *MonThetford.com, 31 mai 2021, page NA

Fermeture d'un groupe à la Polyvalente de Disraeli

Alain Faucher

Un cas de COVID-19 à la Polyvalente de Disraeli amène la fermeture d'un groupe.

La Direction de la santé publique a demandé la fermeture du groupe 01 de secondaire 1 puisqu'une personne fréquentant ce groupe a reçu un diagnostic de COVID-19.

Cette fermeture s'accompagne également d'une période d'isolement pour tous les élèves de ce groupe jusqu'au 11 juin inclusivement.

Communiqué (s) Pandémie de la COVID-19 - Consignes pour encadrer les activités de cérémonie de graduation

NOUVELLES FOURNIES PAR Ministère de la Santé et des Services sociaux  Mai 31, 2021, 16:16 ET

QUÉBEC, le 31 mai 2021 /CNW Telbec/ - À la suite de la recommandation des autorités de la Santé publique, le ministère de la Santé et des Services sociaux présente les consignes à observer dans le cadre des cérémonies de graduation et annonce que, bien que les bals de nissants ne soient pas permis, des activités destinées à souligner la n des études des élèves pourront être organisées, selon le plan de déconnement et dans le respect des mesures sanitaires en vigueur.

Ces activités seront toutefois permises à condition qu'elles se déroulent à l'école et pendant les heures de classe, à l'intérieur ou à l'extérieur, sur les terrains de l'installation. Seuls les élèves et le personnel scolaire pourront être présents, mais la participation des parents pourra être possible selon un mode virtuel ou par captation vidéo, pour limiter les possibilités de contacts.

Les élèves devront y participer en étant répartis par bulle-classe, tout comme pour la prise de photo. Si des activités de signature d'albums de nissants ont lieu, elles devront se dérouler dans le respect de la distanciation.

Faits saillants :

 Rappelons que si ces activités ont lieu à l'extérieur, l'école doit utiliser des espaces disponibles assez vastes pour accueillir un certain nombre de bulles-classes à la fois, dans le respect de la capacité des lieux et en tenant compte de la distanciation entre les groupes stables présents.

Lien connexe :

Pour en savoir plus sur la COVID-19 et les mesures en place : Québec.ca/coronavirus.

SOURCE Ministère de la Santé et des Services sociaux

Renseignements: Source : Relations avec les médias, Ministère de la Santé et des Services sociaux, 418 266-8914, [email protected]

Liens connexes https://www.msss.gouv.qc.ca/

 Retour des étudiantes et étudiants sur les campus - La CSQ et ses fédérations satisfaites, mais s'interrogent sur les conditions touchant le personnel

NOUVELLES FOURNIES PAR CSQ  Mai 31, 2021, 17:55 ET

MONTRÉAL, le 31 mai 2021 /CNW Telbec/ - La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et ses cinq fédérations du secteur de l'enseignement supérieur reçoivent comme une bonne nouvelle le retour des étudiantes et étudiants sur les campus pour la rentrée de l'automne 2021, mais elles déplorent le silence de la ministre concernant les conditions de retour du personnel dans les établissements.

Telle est la réaction de la CSQ et de la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ), de la Fédération du personnel de soutien de l'enseignement supérieur (FPSES-CSQ), de la Fédération du personnel professionnel des collèges (FPPC-CSQ), de la Fédération de la recherche et de l'enseignement universitaire du Québec (FREUQ-CSQ) et de la Fédération du personnel de l'enseignement privé (FPEP-CSQ) à la conférence de presse tenue aujourd'hui par la ministre de l'Enseignement supérieur, Danielle McCann.

Un retour préférable

Les organisations syndicales reconnaissent que les étudiantes et les étudiants ont besoin de revenir le plus tôt possible sur les campus, car le connement a eu plusieurs effets pervers sur leur réussite académique et sur leur santé mentale. En ce sens, elles espèrent qu'elles et qu'ils  seront nombreux à aller se faire vacciner au cours des prochaines semaines an d'atteindre la cible de 75 %, pour le groupe des 16-29 ans, xée par le gouvernement.

Des consignes claires demandées pour le personnel

Par ailleurs, en ce qui concerne le personnel, les organisations syndicales ne cachent pas leur déception, car elles auraient aimé avoir des consignes claires de la ministre sur leurs modalités de retour en milieu de travail.

« Il est clair que cette conférence de presse s'adressait avant tout aux fédérations étudiantes et à leurs membres. Mais la situation demeure oue pour les travailleuses et les travailleurs du milieu de l'enseignement supérieur. Nous craignons que les décisions qui seront prises varient d'un établissement à l'autre », déclarent d'une même voix les présidentes et présidents de la FEC-CSQ, Lucie Piché, de la FPSES-CSQ, Valérie Fontaine, de la FPPC-CSQ, Éric Cyr, de la FREUQ-CSQ, Vincent Beaucher, et de la FPEP-CSQ, Stéphane Lapointe.

Plus précisément, les organisations syndicales sont unanimes à exiger que les critères de télétravail et de téléenseignement, si cela s'avère nécessaire, soient discutés et négociés avec les syndicats locaux. « L'autonomie des directions n'est pas supposée se traduire par des décisions arbitraires imposées aux personnels enseignant, de soutien, professionnel et de recherche des collèges et universités », d'expliquer les leaders syndicaux.

Des conseils judicieux pour le ministère

Renchérissant dans le même sens, le vice-président de la CSQ, Mario Beauchemin, souligne de plus que « la ministre McCann a devant elle une belle occasion, avec cette rentrée d'automne, de s'assurer que les directives transmises aux directions d'établissement soient plus claires et cohérentes pour l'ensemble des réseaux collégial et universitaire, ce qui ne fut pas le cas au cours de la crise sanitaire ».

En terminant, les leaders syndicaux souhaitent que le ministère s'engage à ce que tous les membres du personnel aient reçu leurs deux doses d'ici la rentrée. Par ailleurs, il est essentiel que le scénario de repli permette aux travailleuses et aux travailleurs dont la santé est à risque d'être retirés de leur milieu de manière préventive.  Prol de la CSQ

La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont environ 125 000 font partie du personnel de l'éducation. La CSQ compte 11 fédérations qui regroupent quelque 240 syndicats afliés; s'ajoute également l'AREQ (CSQ), l'Association des retraitées et retraités de l'éducation et des autres services publics du Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services éducatifs à la petite enfance, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.

SOURCE CSQ

Renseignements: Claude Girard, Conseiller en communication, Cell. : 514 237-4432, Courriel : [email protected]

Liens connexes http://www.lacsq.org/

 Enseignement supérieur - La ministre Danielle McCann demande aux établissements du réseau de se mobiliser en vue d'une rentrée en présence

NOUVELLES FOURNIES PAR Cabinet de la ministre de l'Enseignement supérieur  Mai 31, 2021, 15:40 ET

MONTRÉAL, le 31 mai 2021 /CNW Telbec/ - « Il y a maintenant une réelle possibilité que la rentrée se fasse en présence sur les campus collégiaux et universitaires du Québec », a déclaré la ministre de l'Enseignement supérieur, Mme Danielle McCann. Cette dernière a annoncé aujourd'hui, en compagnie du directeur national de la santé publique, le Dr Horacio Arruda, que les établissements du réseau de l'enseignement supérieur avaient reçu la directive de se mobiliser en vue de ce scénario pour la session d'automne 2021. Toutefois, les établissements du réseau devront également se doter d'un plan de repli, au cas où l'atteinte des cibles de vaccination à deux doses chez les 16 à 29 ans ne serait pas réalisée dans les délais requis, ou encore si la situation épidémiologique se détériorait.

Considérant la volonté du gouvernement d'accroître de façon marquée la présence des étudiants sur les campus l'automne prochain, l'atteinte de la cible de 75 % des personnes âgées de 16 à 29 ans ayant reçu deux doses de vaccin, combinée à des conditions épidémiologiques stables, devrait permettre le retour en présence des étudiants sur les campus. Ainsi, les contraintes de distanciation physique entre les étudiants ne s'appliqueront plus pendant le trimestre d'automne 2021 dans toutes les salles de classe et dans les espaces communs des établissements d'enseignement supérieur. La distanciation sera également levée pour les activités extra-scolaires.

 Plan de repli

En raison du caractère imprévisible et exceptionnel de cette pandémie, les directives émises par la ministre McCann au réseau prévoient également la préparation d'un plan de repli par les établissements d'enseignement supérieur. Ce plan devra proposer des options et des solutions pouvant être déployées rapidement advenant le cas où la situation sanitaire exigerait le retour à une distanciation physique entre les étudiants, qui serait alors de 1 mètre en classe et dans les aires communes. D'autres mesures supplémentaires pourraient devoir être appliquées en fonction de la situation épidémiologique en vigueur au moment de la rentrée, par exemple, le port obligatoire du masque, mais elles n'entraveront pas la planication demandée aux établissements pour le trimestre d'automne.

« Course à la vaccination »

Le gouvernement Legault souhaitant fermement que les conditions permettant un retour en présence sur les campus soient réunies, la ministre McCann a proté de la conférence de presse pour s'adresser directement à la jeunesse québécoise. Qualiant l'été qui s'en vient de véritable « course à la vaccination », elle a demandé à tous les jeunes âgés de 16 à 29 ans de ne pas tarder avant de prendre leur rendez-vous pour une première dose de vaccin et de prendre leur rendez-vous pour une deuxième dose immédiatement lorsqu'il leur sera possible de le faire. Mme McCann a insisté sur le fait que la rentrée en présence dépend en grande partie du succès de la campagne de vaccination chez les jeunes.

Citation :

« Je veux m'adresser directement aux étudiants : je sais que la perspective de retrouver les campus, de socialiser entre vous et d'écouter vos enseignants dans une véritable salle de cours est très attendue chez vous. Avec raison. Aujourd'hui, on annonce que le réseau de l'enseignement supérieur se mobilisera en vue d'organiser, pour vous, cette rentrée en présence que vous attendiez tellement. Mais on ne peut pas crier victoire immédiatement. Pour que ça fonctionne, il faut vous faire vacciner. Le réseau se prépare, mais la suite des choses est vraiment entre vos mains. »

Danielle McCann, ministre de l'Enseignement supérieur  Faits saillants :

Jusqu'à maintenant, la réponse de la population québécoise à la vaccination est très positive, y compris chez les jeunes adultes, qui composent en majorité la communauté étudiante des collèges et des universités. Le gouvernement travaillera avec les établissements d'enseignement supérieur pour compléter, au besoin, la vaccination des étudiants au moment de la rentrée de l'automne. Les assouplissements accordés aux autres secteurs de la société, par exemple dans les domaines du loisir, du sport et des arts, s'appliqueront également aux établissements d'enseignement supérieur. Cela contribuera à favoriser une rentrée favorisant la réussite des étudiantes et étudiants.

Liens connexes :

Pour plus de détails sur la rentrée : Québec.ca/rentrée-enseignement-supérieur Pour en savoir davantage sur le coronavirus, la population est invitée à consulter le site Québec.ca/coronavirus

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SOURCE Cabinet de la ministre de l'Enseignement supérieur

Renseignements: Source : Valérie Chamula, Directrice des communications et attachée de presse, Cabinet de la ministre de l'Enseignement supérieur, 418 809-1180,  [email protected] La Fédération des cégeps se réjouit à la perspective d'une rentrée en présence et invite les jeunes à se faire vacciner

NOUVELLES FOURNIES PAR Fédération des cégeps  Mai 31, 2021, 17:27 ET

MONTRÉAL, le 31 mai 2021 /CNW Telbec/ - Réagissant à l'annonce cet après-midi de la ministre de l'Enseignement supérieur, Mme Danielle McCann, concernant la prochaine rentrée à l'enseignement supérieur, la Fédération des cégeps s'est réjouie à la perspective de voir enn les étudiantes et les étudiants des 48 cégeps intégrer en personne leur établissement dès le mois d'août prochain, sans avoir à appliquer des mesures de distanciation. La ministre ayant clairement indiqué qu'une rentrée en présence ne sera cependant possible que si 75 % de tous les jeunes Québécois et Québécoises de 16 à 29 ans ont reçu deux doses de vaccin, la Fédération invite donc les personnes de cette tranche de la population à se faire vacciner sans tarder.

« Depuis le début de la pandémie, les collèges et leur personnel ont fait tout ce qui était possible pour favoriser la présence de leur population étudiante en personne, dans le respect des consignes de la Santé publique. Nous savons que la situation était difcile, tant pour les étudiantes et les étudiants que pour le personnel, mais toutes et tous ont uni leurs efforts pour permettre la tenue des cours, malgré les contraintes. Nous voyons maintenant poindre à l'horizon un véritable scénario de retour à la normalité, dès l'automne prochain. J'invite donc tous les jeunes à se faire vacciner, puisque, comme l'a laissé entendre la ministre, ce retour à la normalité est conditionnel et, en quelque sorte, plus que jamais entre leurs mains », a indiqué le président-directeur général de la Fédération des cégeps, M. Bernard Tremblay.

 Si les conditions énoncées aujourd'hui par la ministre sont respectées, environ 170 000 jeunes devraient évoluer entre les murs de l'un ou l'autre des cégeps lors de la rentrée scolaire 2021- 2022, à compter de la troisième semaine du mois d'août, selon l'établissement. Plus de 25 000 adultes y fréquenteront pour leur part le secteur de la formation continue.

La Fédération des cégeps est le regroupement volontaire des 48 collèges publics du Québec. Elle a été créée en 1969 dans le but de promouvoir le développement de la formation collégiale et des cégeps. Elle agit comme porte-parole ofciel et lieu de concertation des cégeps, à qui elle offre des services en matière de pédagogie, d'affaires étudiantes, d'affaires internationales, de formation continue et de formation aux entreprises, de nancement, de recherche, de ressources humaines, d'évaluation de la scolarité, d'affaires juridiques, de ressources informationnelles, de négociation et de relations du travail. La Fédération des cégeps représente les collèges pour la négociation des conventions collectives. www.fedecegeps.ca.

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SOURCE Fédération des cégeps

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