BULLETIN D’INFORMATION DE LA FPGL Fédération des Professeurs de Grec et de Latin a.s.b.l.

Edité avec l’appui de l’Administration générale de l’Enseignement et de la Recherche scientifique. Service des Affaires générales, de la Recherche en Education et du Pilotage interréseaux.

Périodique bimestriel n° 142 ─ novembre-décembre 2003 (ne paraît pas en juillet-août) – Bureau de dépôt : Bruxelles X

Sommaire

Rome, ville éternelle… 3 Marie THEUNISSEN-FAIDER

Tacite et les Germains 7 Danielle DE CLERCQ

Dates des concours de version en 2004 11 Fabienne PATERNOTTE

Euroclassica : Academia Homerica 12 Paul IEVEN

Chronique des livres et publications 15 Anne LOROY, Marie CELENTIN, Daniel GUILLAUME

Notre page récréative 21 Danielle DE CLERCQ

DONS DES MUSES : Musique et danse dans la Grèce antique (suite…) 22 Françoise JURION - de WAHA, Michele CIAVARINI AZZI, Anne FOURCAULT

Le Charençon 24 Perrine PILETTE

Agenda culturel 25 Jean-Louis BRISMEE

Publications de la FPGL 28

La deuxième partie du supplément d’André CHEYNS consacré à la troisième compétence terminale et quelques exemples de ses applications au grec paraîtra avec le prochain bulletin.

Référence du site F.P.G.L.: http ://www.agers.cfwb.be/fpgl/fpgl.htm

Les adresses e-mail de la FPGL sont : siège social : [email protected] ou [email protected] secrétariat : [email protected] relations extérieures : [email protected]

Les e-mail du bureau de la FPGL : Secrétariat : Francis MASSILLON : [email protected] Trésorerie : Chantal LEITZ : [email protected]

Les adresses courrier importantes : Siège social : Avenue du Fort Jaco, 76 – 1180 – Bruxelles Fax : 02/374 52 49 Présidence : Jean-Louis BRISMÉE, Petite rue du Moulin, 45 - 1070 - Bruxelles Vice-Présidence : Guy ALBIN, Heskeberg, 2 - 4608 - Dalhem Paul IEVEN, Avenue Chantecler, 26 - 1420 - Braine-L’Alleud

Trésorerie : Chantal LEITZ, Rue des Combattants, 4 - 6870 - Saint-Hubert Secrétariat : membres effectifs : Francis MASSILLON, Rue Lambert, 49 - 4432 - Alleur membres sympathisants :Noëlle HANEGREEFS, Avenue des Volontaires, 95 - 1160 - Bruxelles Rédaction du Bulletin d’information : Laurent DUCHESNE, rue des Ecoles, 3 – 4530 Villers-le-Bouillet : [email protected]

2 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003

Au Théâtre-Poème

30, rue d’Ecosse, 1060 Bruxelles

le vendredi 28 novembre 2003

Rencontre avec

Jacques GAILLARD,

notre conférencier en 1994 sur le sujet « D’Héraklès à Terminator »

Le nouveau spectacle monté par Monique Dorsel , « Le bonheur est dans le pré », puise largement dans les poèmes de Virgile et d’Horace.

Pour partager avec nous le plaisir de sa découverte, Monique Dorsel a, sur une suggestion de la FPGL, invité Jacques Gaillard , l’auteur de « Rome, le temps, les choses » et de « Urbi Orbi, etc : Le latin est partout ! » Cet échange-débat avec le professeur strasbourgeois se déroulera le vendredi 28 novembre 2003 à partir de 19 heures et sera suivi du spectacle à 20h30.

Nous vous y attendons nombreux.

Renseignements : tél. : 02/ 538 63 58 – fax : 02/534 58 58

Rome, ville éternelle... où l'on meurt comme ailleurs

Comme je l'ai écrit dans le dernier numéro du Bulletin, c'est à la demande de plusieurs collègues que je reproduis ci-dessous le récit que fit l'historien Ammien Marcellin de la visite à Rome de l'empereur Constance II en 357. Texte très célèbre, référence incontournable pour les historiens et archéologues qui étudient la Rome impériale, mais, à ma connaissance du moins, qui ne figure pas dans les anthologies en usage dans l'enseignement secondaire. Et pourtant ! Indépendamment de la qualité littéraire du texte, de son témoignage historique, quelle meilleure préparation au classique voyage à Rome ?

Ammien Marcellin (330-400). Ce grec d'Antioche est un des meilleurs écrivains latins du IVe s1. Il avait une grande admiration pour la Rome impériale, pour la littérature latine, surtout pour Tacite, dont il entreprendra de prolonger l'oeuvre jusqu'à son époque. On sent chez Ammien Marcellin l'influence de la concision et de la rapidité du style de l'historien latin. Il est

1 Le IVe s. connut une brillante efflorescence de la littérature de langue latine, même dans les milieux hellénisés. Ammien Marcellin est le plus bel exemple de cette "latinisation".

3 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003 pourtant loin d'atteindre au naturel et à la nervosité de son modèle ! C'est à Tacite aussi qu'il doit l'attention portée aux pensées intimes et aux sentiments des personnages ainsi que la recherche d'effets dramatiques. De cette oeuvre importante, il ne reste que les livres qui relatent les faits contemporains de l'auteur.

Constance II succéda à son père Constantin sur le trône impérial (337-361). Au IVe siècle, Rome, trop excentrique par rapport aux provinces, surtout aux provinces orientales, est supplantée comme lieu de décision politique et militaire, par Milan et Constantinople. L'Empereur n'y réside plus. Malgré cela, Rome, toujours capitale de l'Empire dont elle illustre la puissance et symbolise la perennité, intacte dans sa beauté, jouit, comme le prouve le texte ci-dessous, d'une immense prestige.

13. Proinde Romam ingressus imperii virtutumque omnium larem, cum venisset ad rostra, perspectissimum priscae potentiae forum, obstupuit perque omne latus quo se oculi contulissent miraculorum densitate praestrictus, adlocutus nobilitatem in curia populum e tribunali, in Palatium receptus favore multiplici, laetitia fruebatur optata . [ ] 14. Deinde intra septem montium culmina per acclivitates planitiemque posita urbis membra collustrans et suburbana, quidquid viderat primum id eminere inter alia cuncta sperabat : Iovis Tarpei delubra -quantum terrenis divina praecellunt !-, lavacra in modum provinciarum extructa, amphitheatri molem solidatam lapidis Tiburtini compage ad cuius summitatem aegre visio humana conscendit, Pantheum velut regionem teretem celsitudine fornicatam, elatosque vertices qui scansili suggestu consurgunt priorum principum imitamenta portantes, et Urbis templum forumque Pacis et Pompei theatrum et Odeum et stadium aliaque inter haec decora urbis aeternae. 15. Verum cum ad Traiani forum venisset, singularem sub omni caelo structuram, ut opinamur, etiam numinum adsensione mirabilem, haerebat attonitus per giganteos contextus circumferens mentem nec relatu effabiles nec rursus mortalibus adpetendos. Omni itaque spe huius modi quicquam conandi depulsa, Traiani equum solum locatum in atrii medio, qui ipsum principem vehit, imitari se velle dicebat et posse. 16. Cui prope adstans regalis Hormisda,[...], respondit astu gentili : "Ante, inquit, Imperator, stabulum tale condi iubeto, si vales ; equum quem fabricare disponis ita late succedat ut iste quem videmus ". Is ipse interrogatus quid de Roma sentiret, id tantum sibi placuisse aiebat quod didicisset ibi quoque homines mori.

Ammien Marcellin, Rerum gestarum libri, XVI, 10, 13-16

4 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003

13. Il entra enfin dans Rome, le foyer de l'Empire et de toutes les vertus. Lorsqu'il arriva aux rostres, au forum, lieu par excellence de l'antique pouvoir, il resta interdit : de quelque côté qu'il portât son regard, il était vivement impressionné par la quantité de choses étonnantes qu'il découvrait. Après s'être adressé aux nobles dans la Curie et au peuple du haut d'une tribune, il fut reçu en grande pompe au Palais. Il savourait la félicité qu'il avait espérée. 14. Il parcourut ensuite en tous sens les quartiers de la ville qui s'étendent dans la plaine et sur les pentes, à l'intérieur des sept collines2, ainsi que des quartiers suburbains. A chaque nouveau monument, il croyait qu'il surpassait tous ceux qu'il verrait par après : le temple de Jupiter Tarpéien - combien le divin l'emporte sur l'humain !-3 ; les thermes, constructions aux dimensions d'une province ; la masse de l'amphithéâtre, entièrement construit en pierre de Tibur, dont le regard humain peut à peine atteindre le sommet4; le Panthéon et sa haute coupole, comparable à une section de la voûte céleste ; les colonnes élancées creusées de marches5, qui supportent les statues des anciens empereurs ; le temple et le forum de la Paix, le théâtre de Pompée, l'Odéon, le stade6 et bien d'autres splendeurs de la Ville éternelle. 15. Mais, lorqu'il arriva au forum de Trajan, ensemble architectural unique au monde et qui, à notre avis, mérite même l'admiration des dieux, il s'immobilisa pétrifié, observant attentivement les gigantesques assemblages de bâtiments, qu'on ne peut décrire et que des mortels ne devaient plus ambitionner d'accomplir. Après avoir renoncé au projet de réaliser une oeuvre d'une telle ampleur, il dit qu'il ne voulait et ne pouvait imiter que la statue équestre de Trajan qui se dresse au centre de la place. 16. [Le fils du roi de Perse], le prince Horsmida qui se trouvait à ses côtés, lui répondit avec l'ironie propre à sa race : "Commencez, ô mon Empereur, par faire construire une écurie comme celle-ci, si vous le pouvez, afin que le cheval que vous projetez soit aussi largement logé que celui que nous avons devant les yeux". C'est lui aussi qui, comme on lui demandait ce qu'il pensait de Rome, répondit que la seule chose qui lui avait plu c'est qu'il avait remarqué que là aussi des hommes mouraient.

La stupeur, l'admiration , l'enthousiasme de Constance - et d'Ammien Marcellin ! - ont quelque chose d'émouvant. La jouissance immédiate est présente à chaque étape de son périple, jouissance absolue favorisée par une espérance antérieure et tellement forte qu'elle refuse même toute comparaison avec le futur. Magnifique exemple de plaisir épicurien. L'intensité de l'émotion ressentie par les visiteurs se mesure aussi aux réactions physiques qu'elle provoque : obstupuit, praestrictus, haerebat, attonitus.

2La partie de la ville située à l'intérieur du rempart d'Aurélien construit en 274. 3 L'antique temple de Jupiter sur le Capitole, bâti par les Étrusques au VIe s. avant J.-C., reconstruit en marbre par Auguste, dominait de sa masse le Forum Romanum. Toutes les activités et les évènements qui se passaient au Forum, se déroulaient donc "sous le regard des dieux". La disposition des lieux induit une réflexion morale. 4 Le Colisée n'était pas aussi dégagé qu'aujourd'hui. Les constructions environnantes limitaient le recul du spectateur. 5 L'escalier en colimaçon taillé dans le fût de la colonne et éclairé par des meurtrières constitue une prouesse technique qui était plus admirée des anciens que la frise en spirale. 6 Domitien aménagea le Champ de Mars en y faisant construire un odéon (salle de concert) et un stade, la piazza Navona actuelle.

5 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003

Le style du texte concourt pour une large part à la tension émotionnelle. L'énumération des monuments visités, faite d'abord de juxtapositions brièvement interrompues par l'une ou l'autre explication, s'accélère au fur et à mesure du récit pour déboucher sur une suite rapide d'éléments coordonnés par une série haletante de et . Cette accélération exprime bien l'insatiable curiosité de l'empereur, alimentée par une admiration sans cesse à son paroxysme. L'ascension de plus en plus rapide prépare, selon un procédé qu'on peut qualifier de baroque, le long arrêt au forum de Trajan. Cet ensemble d'une magnificence inouïe, dont les annexes commerciales -véritable shopping center! - escaladent la pente abrupte du Quirinal, constitue le point culminant du récit. L'admiration et l'envie de Constance que le lecteur, habilement guidé par l'auteur, est arrivé à partager, sont brusquement éteintes par les réflexions aussi réalistes que désabusées du prince perse. Procédé théâtral assurément, mais l'effet destructeur du contraste est saisissant.

Constance II, d'après ce récit, est uniquement intéressé par les monuments qui célèbrent la puissance et la majesté de la fonction impériale. Ce n'est ni leur beauté formelle, ni leur raffinement qui l'impressionnent, mais leur étendue, leur grandeur, leur hauteur, leur volume; ce que prouvent à suffisance les comparaisons et le vocabulaire utilisés dans le texte. Cela n'a rien d'étonnant car Constantin et son fils veulent faire de Constantinople, inaugurée comme capitale en 330 - 27 ans seulement avant la visite de l'empereur à Rome ! -, une altera Roma, une nova Roma. Rome est leur modèle, leur référence7. Il est donc particulièrement significatif que Constance ait songé à reproduire le forum de Trajan dans sa jeune capitale. Les livres d'histoire élèvent souvent une cloison entre les empereurs romains de Rome et les empereurs byzantins, Constantin et ses successeurs. Pour ces derniers, il n'y avait pourtant aucune solution de continuité. À Rome, Constance est chez lui et se comporte en digne émule de ses prédécesseurs : comme eux, il offre au peuple de somptueuses courses de chars et fait venir de Thèbes un obélisque du XVe s. avant J.-C, pour orner la spina du Circus Marie THEUNISSEN- Maximus aux côtés de celui qu'avait fait ériger Auguste. Aujourd'hui l'obélisque FAIDER de Constance, souvenir tangible de cette mémorable visite, est un des plus admiré de Rome ; c'est lui qui se dresse sur la place Saint-Jean-de-Latran.

7 Cf. Ranuccio BIANCHI BANDINELLI, Rome. La fin de l'art antique, coll. Univers des Formes, pp. 349-350.

Vos contributions à notre "Bulletin d'information" de janvier-février 2004 doivent être adressées (soit par courrier électronique en fichier attaché (Word), soit sur disquette Word + copie papier)

Articles généraux : à Hubert MARAITE, rue de la Houckaye, 123 – 4800 Verviers Tél. 087/221655 e-mail : [email protected] Chronique des livres et publications (recensions) : à Daniel GUILLAUME, rue de Sart, 19 - 6850 Paliseul Tél. : 061/533570 e-mail : [email protected] Actualités et Agenda culturel : à Jean-Louise BRISMÉE, Petite rue du Moulin, 45 – 1070 Bruxelles Tél./fax : 02/520 93 40 e-mail : [email protected]

Date limite : le 4 décembre 2003

6 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003

Tacite et les Germains

Le hasard a voulu, que juste après avoir terminé une traduction de la Germanie de Tacite, (accessible sur le site de la Bibliotheca Classica Selecta de Louvain-la-Neuve), j’aie l’occasion de visiter l’exposition proposée par le Nationalmuseet de Copenhague, Sejrens triumf. Norden i skyggen af det romerske Imperium ( Les Trophées de la Victoire. Le Nord dans l’ombre de l’Empire romain). Elle est consacrée à la découverte de deux bateaux votifs, témoins des différends qui opposaient entre eux ces peuples occupant à l’époque romaine l’actuel territoire danois. Ces longues et vastes embarcations contenant de riches dépouilles d’ennemis ont été retrouvées enfouies dans des marais. L’accent est mis sur l’influence qu’a exercé la romanité sur ces populations dans leur organisation sociale et militaire, et dans leur mieux-être au quotidien. Dans l’abondant matériel archéologique livré par ces découvertes, des armes marquées par l’influence romaine, transmise par les auxiliaires germains qui servaient dans les armées de l’Empire, un merveilleux griffon romain qui ornait vraisemblablement un porte-étendard (et illustre les affiches et le catalogue de l’exposition), et de nombreuses monnaies romaines, de Vespasien à Septime-Sévère, et aussi des imitations locales de celles-ci. Le cadre de vie de l’époque est également évoqué dans les vitrines, où artisanats germanique et romain rivalisent de richesse et de raffinement. On est assez loin de la Germanie primitive présentée par Tacite et dont, pressentant l’évolution sous l’influence romaine, il avait sans doute la nostalgie.

Idées reçues et réalité vécue.

Publiée en 98 ou peu après, la Germanie forme, comme l'Agricola, qui la précède de peu, un opuscule de quarante-six chapitres, dont certains assez brefs. À titre de comparaison, les livres encore entiers des Annales en comptent de cinquante-huit (XIII) à plus de quatre-vingts (I et II). Ce traité succinct, qui s'inscrit dans une longue tradition ethnographique, a suscité nombre de commentaires et, si son interprétation a évolué au cours des siècles, il n'en reste pas moins un texte fondateur de la complexe identité européenne, qui se souvient, encore aujourd'hui et bien plus qu'elle ne veut l'admettre, de son antique centre méditerranéen. Ce n'est que quelques années avant la conquête de la Gaule par César que les Germains sont mentionnés comme un peuple nord-européen distinct des Celtes et des Scythes. Tacite n'en tient pas compte quand il décrit au chapitre XXXVII les rapports contrariés que Rome entretient avec eux depuis deux cent dix ans. Car si, au moment de l'irrésistible ascension de Trajan, les Germains ne représentent pas un réel danger, ils ont toutefois, à diverses reprises, menacé l'intégrité territoriale de l'Empire, qu'ils maintiennent sur le qui-vive. Ils ont porté un coup pratiquement définitif à son expansion vers le nord-est européen au-delà du Rhin. Certes, ils ont pu, ils peuvent être, avec des bonheurs divers, repoussés ou contenus. Mais, à la différence d'autres grands et puissants ennemis de Rome, ils n'en demeurent pas moins invaincus dans leur acharnement à défendre leur liberté. L'absence de la part de Tacite de spéculations explicites sur l'avenir laisse deviner qu'il s'agit d'une situation au mieux irréversible. Ainsi le propos de l'auteur est de cerner ce qui fait la spécificité de ce peuple guerrier si résistant, que, selon lui, sa localisation et son environnement isolent de tout métissage et rendent tout à fait distinct des nations méditerranéennes de la sphère gréco-romaine, où se mêlent les sangs et des cultures séculaires (IV). Tout autre est donc l'univers de cette Germanie immense et si peuplée, à la fois présente dans l'histoire et l'actualité romaines, et barricadée par le Rhin, le Danube, les Carpates, l'Océan enfin, qui touche aux limites du monde vivant. Toutefois, même s'il est profondément convaincu de leur spécificité raciale et culturelle, Tacite ne reprend pas moins au sujet des Germains des lieux communs qui, dans la culture gréco-romaine, caractérisent depuis bien longtemps les peuples primitifs. D'autre part, à côté d' identifications – habituelles et automatiques dans ce

7 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003 domaine – de dieux et héros germaniques avec leurs homologues du panthéon romain, tels Mercure, Mars, Hercule, des concepts latins, tels notamment ciuitas, plebs, sont plaqués sur les contingences sociopolitiques du monde germain. Mais on comprend que l'auteur ait voulu rendre son exposé accessible aux schémas mentaux de ses auditeurs et lecteurs. Les différences culturelles s'assortissent très facilement de connotations morales, dont on peut trouver certaines incongrues. Par exemple l’auteur loue le fait que la prude société germanique ne pratique pas d’échanges épistolaires secrets, comme c’est le cas à Rome entre amants, mais il oublie de mentionner qu’on n’y pratique pas l’écriture (XIX 1). Ainsi cet opuscule ethnographique traitant d'un sujet tout à fait extérieur, propose aux Romains une réflexion sur le respect de la moralité dans leur propre société. C'est une manière de réactualiser, après Salluste et Tite-Live notamment, les considérations et plaintes, chères aux auteurs latins, sur l'abandon par leurs contemporains des valeurs morales ancestrales. Parfois aussi, le souci de rhétorique l'emporte sur celui d'informer, notamment quand Tacite présente certains peuples germaniques importants. Au prix d’une certaine distorsion des faits, il ne retient de certains que leurs méthodes guerrières (XXX-XXXII) ou, chez d’autres, leur manière bonne ou mauvaise de manifester et de défendre leur puissance (XXXV- XXXVI), et crée ainsi des oppositions pour frapper l’esprit du lecteur. Par ailleurs, des contradictions s'insinuent dans l'exposé, quand la réalité l'emporte sur les idées reçues. De même, la comparaison avec des passages des Histoires ou des Annales font apparaître comme anachroniques des descriptions de la Germanie, notamment celles de la tactique militaire des Germains. Parmi les sources les plus importantes, figure, à côté du De Bello Gallico de César, le Bellorum Germaniae libri XX, aujourd'hui disparu, de Pline l'Ancien (23/24-79 P.C.), que ses fonctions militaires avaient retenu plusieurs années en Germanie. Par ailleurs, Tacite semble disposer aussi de précieux témoignages directs, même s'ils sont interprétés parfois de manière discutable, des négociants d'ambre de la Baltique, dont le commerce fut, à son époque et depuis le règne de Néron, particulièrement florissant. Comme l’exposition de Copenhague s’attache à le démontrer, nombreux furent les échanges avec le monde romain, ce qui exerça une influence marquante sur le mode de vie de ces milieux septentrionaux. La première partie du traité, la plus longue aussi, (I - XXVII) livre une description du milieu et de la vie publique et privée des Germains en général. Le plan en est peu rigoureux. L'auteur procède essentiellement par association d'idées et revient ainsi, à diverses reprises, à des sujets déjà abordés. Cela lui permet notamment de présenter de manière insistante le caractère foncièrement guerrier de la société germanique et les vertus de ses femmes. Le second volet (XXVIII- XLVI) situe et décrit brièvement des peuples en particulier, établis aussi bien dans la Germanie libre, qui s’étend au-delà du Rhin, que dans les deux provinces de Germania Superior et Inferior, instituées par Domitien. On recense plus de cinquante peuples, dont quelques-uns sont simplement cités. Les repères géographiques sont sommaires et, plus d'une fois, flous. Enfin, hormis un raccourci (XXXVII) digne de l’introduction des Annales, dense et saisissant, qui présente les heurs, malheurs et leurres de la conquête romaine, les notices historiques sont sporadiques. Mais on sent davantage l'actualité, notamment dans de rapides allusions à la tentation que représente pour certains Germains les largesses romaines (XV ; XLII) S'il ressent, comme pour les Bretons de l'Agricola, une indéniable attirance pour ce monde barbare, s'il loue en lui des pratiques vertueuses bien oubliées qu'on attribuait aux anciens Romains et, s'il ne se prive jamais de stigmatiser l'une ou l'autre forme de corruption de la société où il vit, Tacite ne se montre cependant guère manichéen. Le Germain se sent foncièrement libre jusqu'à se laisser tenter par l'anarchie, même si l'esprit de corps autour d'un chef militaire idolâtré est inébranlable et engage l'honneur de chacun. Toujours armé, ce Barbare est un guerrier-né, jamais rassasié d'en découdre avec des ennemis, fonceur dans l'âme, mais brouillon, incapable d'un effort prolongé, même au combat, et imperméable à la discipline rude et efficace du soldat romain, laquelle, au temps de Tacite, est toujours ce qu'elle doit être. Vu les conditions

8 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003 climatiques (encore un lieu commun !), il a l'esprit plutôt lent et sans détours. Il pratique l'hospitalité sans compter, même avec des inconnus. Réputé sexuellement tempérant et respectueux des liens du mariage - au moins dans son cadre tribal - et des valeurs familiales, le Germain n'en est pas moins, en temps de paix, paresseux au logis, goinfre, ivrogne, joueur invétéré et impénitent au cours des banquets interminables qui meublent les jours et les nuits des guerriers au repos. La colère le porte à des rixes qui souvent se terminent dans le sang et la mort. Il ne connaît ni n'apprécie l'argent, ou (encore) si peu, comme on l’a vu plus haut. Des troupeaux sont la principale richesse de ce piètre agriculteur, qui ne tient vraiment pas à user ses forces à travailler la terre. Quant aux Germaines, elles sont autant de vigoureuses et peu vêtues – mais ô combien vertueuses! – Lucrèces, présentes aussi bien à l'arrière des combats pour encourager leurs guerriers et secourir un fils, un frère, un mari blessé, qu'au logis pour gérer marmaille, ménage, bétail, labours et récoltes. Le tout, hormis la guerre, à l'écart de la vie publique. Par ailleurs, les prêtresses et devineresses, telle Véléda, jouissent d'une audience particulièrement respectueuse. Enfin, la nature impressionnante et peu maîtrisée de la Germanie inspire un sentiment religieux profond, que n'étayent ni temples ni représentations anthropomorphiques. On serait tenté d'admirer cette pureté, s'il n'y avait pas l'horreur de sacrifices humains. On connaissait bien les dangers que pouvaient faire courir à l'Empire ces Germains, même s'ils étaient l'objet de pareille réflexion de la part de Sénèque: ...omnes istae feritate liberae gentes leonum luporumque ritu ut seruire non possunt, ita nec imperare. Non enim humani uim ingenii, sed feri et intractabilis habent. Nemo autem regere potest nisi qui et regi. Fere itaque imperia penes eos fuere populos qui mitiore caelo utuntur. In frigora septentionemque uergentibus immansueta ingenia sunt, ut ait poeta, suoque simillima caelo . (Ira II 15,4 -5) "Tous ces peuples que leur sauvagerie rend libres, sont comme des lions et des loups: ils ne peuvent servir mais tout aussi peu commander. Car leur force n'a rien d'humain, elle relève d'un naturel sauvage sur lequel on n'a pas prise. Or personne ne peut diriger s'il n'est apte à être dirigé. Ainsi le pouvoir a pratiquement toujours été exercé par des peuples qui vivent sous des cieux plus cléments. Ceux qui sont exposés aux frimas du nord ont des natures farouches, et, comme dit le poète,"semblables en tout point à leur ciel". Cette image lointaine et "rassurante"des Germains, tributaire de lieux communs, joliment exprimés en apophtegmes bien tournés, était-elle encore vraiment d'actualité à l'époque de Tacite, et même de Sénèque, à l'heure où des Germains étaient, depuis plusieurs décades, incorporés territorialement et aussi comme auxiliaires dans les armées de l'Empire, et constituaient la garde rapprochée d'empereurs, quand Rome tantôt soutenait des combats sanglants et acharnés avec certains d'entre eux, tantôt influençait (financièrement) les rapports entre des peuples germaniques et intervenait dans l'élection de leurs rois, quand les contacts diplomatiques et les échanges commerciaux faisaient entrer peu à peu la civilisation romaine dans des milieux germaniques même très éloignés? On peut en douter à la lumière des contradictions de la Germanie, aussi bien internes qu'avec des données des Histoires et des Annales.

Entraient aussi en jeu la force d'âme que Rome prise dans la complexité de son destin impérial devait à tout prix sauvegarder pour maintenir sa grandeur, et, tout autant, son habileté à entretenir entre les peuples de cet immense territoire – trop différent pour être profitablement conquis - d'incessants conflits pour éviter qu'ils ne tournassent contre elle leur fureur guerrière.

Les autres vies de la Germanie

L'oeuvre peut être jugée déconcertante et inaboutie dans ses paradoxes: langue recherchée jusqu'à une certaine préciosité, entrée en matière et conclusion abruptes, manque de rigueur dans la composition, information sans récente mise à jour, peu approfondie et parfois sacrifiée aux effets rhétoriques, ce qui n'empêche pas Tacite

9 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003

d'attirer l'attention sur le danger que représente pour l'Empire le monde germanique. Sur le plan littéraire, on ne trouve que dans quelques passages, et moins que dans l'Agricola, la fascination qu'exercera le style des Histoires et surtout des Annales. D'autre part, même si on perçoit tout l'intérêt de Tacite pour son sujet, on ne retrouve pas la passion et le sens du vécu qui anime l'Agricola. La Germanie n'a pas exercé d'influence marquante jusqu'à la Renaissance. Mais dès cette époque et au cours des siècles suivants, elle sera redécouverte et ressentie par les Allemands, pris dans la tourmente de la Réforme et désunis politiquement, comme l’oeuvre fondatrice de leur identité, (même si les Germains de Tacite pouvaient être difficilement leurs ancêtres directs), et de leur unité, toutes deux mises à mal. Quel modèle, quel passé exaltant, quelles racines que ce peuple pauvre, vivant dans des conditions ingrates et tenant tête à l'Empire qui entend s'identifier avec l'immensité de la terre habitée, Empire qu'il finira par vaincre! D'autre part, abstraite de son contexte culturel, la vigoureuse affirmation tacitéenne de la pureté raciale des Germains trouvera au XXe siècle de bien sinistres échos dans les théories eugénistes mises à l'honneur et en pratique par le nazisme. Par ailleurs, le développement de l'archéologie explorant le passé nord-européen a contribué largement à mieux se représenter la vie et la culture de ces populations depuis la préhistoire. À cela vient s'ajouter l'analyse d'écrits soit latins de l'Antiquité tardive consacrés au monde germanique (par ex. Grégoire de Tours), soit germaniques, anglais ou scandinaves du haut Moyen Âge. Ces recherches permettent de mieux cerner aujourd'hui la part de vérité ou de vraisemblance de la description que fait Tacite de ceux qu'il appelle globalement les Germains, et suggèrent une lecture de la Germanie moins centrée "classiquement".

Un "autre" Empire?

Que ce soit dans l'Antiquité ou dans des siècles bien plus récents, la réalité de ces populations préhistoriques semi-nomades vivant entre le Rhin, le Danube, les Carpates, la Vistule et en Scandinavie a suscité beaucoup de curiosité, prêté à bien des interprétations, nourri bien des fantasmes. Tacite et ses prédécesseurs ne se sont pas complètement trompés, mais il est bien clair que, même s'ils prennent en compte des particularismes de ces peuplades germaniques, la conscience d'une commune appartenance qu'ils prêtent à celles-ci, en dépit d'ailleurs de leurs dissensions, est des plus discutable. Mais Tacite ne pouvait se détacher de la référence qu'était le modèle impérial romain. L'auteur n'a-t-il pas fait que projeter dans la sphère germanique le sentiment d'unité dans la diversité que vivait un citoyen de l'Empire, quelle que soit son origine? Comment l'auteur pouvait-il aussi ne pas présenter, même inconsciemment, une image inversée du Mare nostrum pour mieux faire comprendre l'irréductibilité de la Germanie? Au moins, à ce qu'on pouvait croire, tout aussi étendue et aussi peuplée, tournée vers "son" Océan, la Germanie n'était-elle pas un "autre" Empire, sans pouvoir central certes, sans villes, sans monumentalité, sans arts libéraux, sans (encore beaucoup d') argent, mais avec ses guerres de conquête, sa violence, ses dissensions internes, ses tentations du pouvoir, sa grandeur et ses vices, et même ses sages, Danielle DE CLERCQ comme ce peuple si primitif des Fennes (XLVI), heureux de ne rien désirer?

BON POUR UN NUMERO GRATUIT Pour recevoir gratuitement un exemplaire du Bulletin d’information de la F.P.G.L., il suffit de renvoyer ce bon à l’adresse suivante : F.P.G.L., Avenue de l’Opale, 121/4 à 1030 BRUXELLES Nom : ………………… Prénom : ……………….. Adresse : ……………………. Code postal : …… Commune : …………………………….

10 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003

Dates des concours de version en 2004

Une fois encore, durant cette année scolaire, différents concours de version seront proposés aux élèves des deux dernières années de l’enseignement secondaire des différents réseaux.

IUVENALIA 17e concours de latin de la Communauté française date : mercredi 17 mars 2004. lieu : différentes villes du pays (Bruxelles, Charleroi, Gembloux, Liège, Mons, Tournai) public : élèves du troisième degré : version élèves de deuxième secondaire : épreuve portant sur les acquis grammaticaux (priorité accordée à la version) Les formulaires d’inscription seront adressés avant le 30 janvier 2004 à :

Monsieur Jacques MARNEFFE, Inspecteur de langues anciennes Rue des Palmiers, 18 – 1150 Bruxelles – Fax : 02/ 734 12 69 Madame Christiane SCHMITZ-VAN KEER, Inspectrice de langues anciennes Avenue du Petit Sart, 70 – 5100 JAMBES – Tél./Fax : 081/30 98 47

19es Rencontres latines, concours de version latine de l’enseignement catholique date : mercredi 3 mars 2004 début du concours : 10h - fin de l’épreuve : 13h proclamation des résultats : 18h lieu : Facultés Saint-Louis, bd du Jardin Botanique, 43 - 1000 Bruxelles public : élèves de 6e année – option de base : latin renseignements : Noëlle HANEGREEFS – tél. : 02/734 06 21 e-mail : [email protected]

Concours de version latine du CPEONS date : mercredi 28 janvier 2004 de 14h à 17h. lieu : ULB auditoire Chavanne (UD 2.120) Campus du Solbosch public : élèves du troisième degré renseignements : Marc DESSY Lycée Dachsbeck, rue de la Paille, 24 – 1000 Bruxelles – tél. : 02/512 49 12

16es Rencontres grecques – Concours Pythia concours interréseaux date : mercredi 28 avril 2004 : matin : épreuve de version grecque après-midi : essai sur le thème des Jeux et concours dans la culture grecque ancienne lieu : Institut du Sacré-Cœur, rue des Dominicains, 9 – 7000 Mons. public : élèves du troisième degré – option grec ancien (langue) IMPORTANT : L’inscription à ces concours se fait uniquement grâce aux formulaires adressés aux écoles. Un prix de 250 € dénommé « Prix de la FPGL » sera proposé, comme les années antérieures, aux organisateurs de tous les concours de version latine. Fabienne Aux « Rencontres grecques », deux prix de 250 € chacun, dénommés « Prix de la PATERNOTTE FPGL », seront attribués l’un à un lauréat de l’enseignement officiel, l’autre à un lauréat de l’enseignement catholique.

11 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003

Academia Homerica 2003

Au terme du voyage en Grèce organisé par Euroclassica, ce sont les gens dont nous nous souvenons en premier lieu: les étudiants venus de pays si différents, ces jeunes ayant a priori pour seul intérêt commun la Grèce, son passé, sa langue, sa littérature. En effet, le principal attrait de ce programme culturel, c’est peut-être bien la rencontre d’autres « classiques » européens. Les rapports passent bien, les relations se créent facilement, et cela parce que précisément notre présence suffit à prouver que nous avons l’essentiel en commun.

Deux jours passés à Athènes, ça marque, cela va de soi. La Porte des Lionnes à Mycènes, l’isthme de Corinthe, le Parthénon de la capitale enfin évoquent - pour tous ceux qui savent ce que ces pierres représentent, tout le symbole qu’elles véhiculent et l’immense responsabilité qu’elles nous obligent à endosser - l’indicible caractéristique de l’absolu.

L’Academia Homerica prend place à . L’île égéenne est, en effet, la contrée du génial poète aveugle, figure mi-légendaire, mi-historique, fondateur, en tous cas, de la littérature grecque. L’académie permet aux étudiants d’assister à des conférences variées sur ‘Homère et la littérature grecque moderne’ ou ‘les thèmes homériques dans l’art’. Elle laisse aussi le choix entre des séances de traduction de l’Iliade et de l’Odyssée ou des cours de grec moderne. Il y a parfois une certaine décontraction dans le respect du programme, qui va de pair – presque paradoxalement - avec une propension à la solennité apparaissant dans le grand nombre de discours. Nous laisser ignorer ces deux traits typiques de la Grèce contemporaine eût certainement été regrettable.

Nous pourrions encore nous étendre sur la cuisine locale qui est pleine de surprises, mais cela ne nous semble pas essentiel. L’essentiel c’est qu’on peut estimer, en résumé, que l’Academia Homerica constitue une expérience Sarah ABBATE (Ulg) unique, exceptionnelle, dont l’authenticité et la valeur se laissent difficilement Rémi DEVIENNE (UCL) décrire au moyen de mots.

EUROCLASSICA - Academia Homerica 2003

For seven continuous years took place in - Chios the activities of EUROCLASSICA and for six years the activities of ACADEMIA HOMERICA which had been absolutely successful and all the media in Greece and other parts of the world made excellent presentation and positive comments.

Distinguished hellenists and classicists and students from Australia, Belgium, England, Croatia, Greece, Italy, Spain, Portugal, Krimaia, Russia, Switzerland, Luxembourg, Denmark, Chile, participated with enthusiasm from 1120 July 2003. They started arriving in Athens from July 7. They visited Mycenae, Epidaurus, Nauplion and its Museum and accepted the hospitality of the Mayor of Nauplion who offered an excellent lunch and the emblems of Nauplion. In the evening of the same night they all enjoyed the official reception and the

12 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003 paintings by the Mayor of Athens which is the first Municipality in Greece and the responsible guided all in the historical Mayor's building. At Plaka then they all enjoyed the traditional Greek food under the lights of the Acropolis.

Next day all the participants visited the Acropolis and walked along the Ancient Agora where used to go the ancient Greek philosophers, poets, tragics, sculptors, architects etc. and in the evening of the same day by the ship all the participants crossed the Aegean Sea to Chios. A warm welcome expected them by the Director of Academia Homerica offering the delicious Chios sweets and cold water and in each room they all found the blouses of the Academia participants, writing material, tourist guiding and material, sweets and mastic of Chios and of course a new cooler machine for cooling. The opening of Academia Homerica took place in an atmosphere full of enthusiasm with the presence of all the authorities, in the HOMERION CULTURAL CENTER. In the evening an excellent dinner was offered at Kardamyla by Mrs. Ageliki Fragou, shipowner.

Next day by "" ship in a cordial athmosphere we travelled to Oinousses a small island of the shipowners, where the reception and hospitality of the Mayor all day long was really fantastic. The visits to the Monastery of Evagelismos with the excellent painting of the famous painter Fotis Kontoglou, the blessing and hospitality there impressed all the participants. We enjoyed lessons in the afternoon in the Naval Academy of Oinousses and in a bright celebration eminent scholars were nominated by the Mayor as honorary citizens of Oinousses.

On Tuesday we enjoyed lectures and lessons at Homerion, the bright guiding at Daskalopetra (Homer's School) by Dr. Athina Zacharou - Loutrarou, the nomination as honorary citizens of Homeroupolis of all the eminent scholars, the excellent dinner by Mayor, the dancing and Music by the team of the Cultural Association "LEON ALATIOS".

Next day lectures and lessons at Homerion in three sessions as always: 1st session of hellenists with the main topic: HOMER IN THE WORLD, 2nd session of students with the topic: HOMER AND WORLD LITERATURE, 3rd session of hellenists and students for learning Modern , History, Civilization and of course every afternoon teaching of Greek dances and the possibility to all to enjoy swimming as the rooms of the Aegean University Boarding House were by the sea. In the evening in another bright celebration at Homerion were nominated honorary citizens of Chios Municipality eminent hellenists. We visited the Mastic and Medieval Villages we enjoyed the dinner offéred by the Myor of Mastic Villages and we had the opportunity to enjoy Kragiozis at the theatre of shades.

On Thursday we had a delightful day visiting the Library of Chios "ADAMANTIOS KORAIS" where we enjoyed the guiding, the visiting to the book stores, gallery, folklore Museum and we accepted as present the editions

13 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003

of the Library. We visited also the Naval Museum of PATERAS where Mre. And Mrs. Nicos K. Los offered a rich reception and a book with all the exhibitions. Later we visited New Monastery and Anavatos where Mr. Andreas Axiotakis guided us and at Avgonyma we enjoyed traditional lunch offered by the Mayor of Homeroupolis. In the afternoon we visited St. Markella and Volisas where Homer lived and we enjoyed the dinner offered to us by the Mayor of Amani. Some participants visited Chios Gallery and other very important Museums and places and Psara island.

On Friday we attended lectures at the Homerion Cultural Center, a presentation a videocassette and an exhibition of the Olympic Games. On Saturday lectures and lessons again, oral exams of the students in the afternoon and an unforgettable dinner at Kampochora offered by the Mayor and Mr. Vagelis Roufakis followed by singing, dancing, entertainment.

On Sunday a bright celebration closing the activities of Academia Homerica. In a bright atmosphere with the presence of the authorities, the President of EUROCLASSICA other members of its E.C. and representatives, all the participants and many others giving and taking honours, presents, editions, certificates we left Homerion and enjoyed the final closing lunch offered by Mr NICOS K. LOS at the delightful restaurant of the LOS BEACH, by the sea. The atmosphere was cordial, enthusiastic, full of emotion. We enjoyed dancing, we sang we wished to each other and at night as the ship was going to depart no one of the participants wanted to leave Chios. They all promised to return next year again.

Academia Homerica was very successful thanks to all the eminent members of Academics, University Professors, doctors, researchers, teachers, students who gave lectures or participated in all the activities, thanks to the work of Prof. Dr. Maria Eleftheria Giatrakou, the members of the organizing Committee, the sponsors, the authorities, the contribution of the president, members of the E.C. representatives of EUROCLASSICA.

2003 Greece - Chios - Oinousses. Participants from Australia, Belgium, England, Croatia, Greece, Denmark, Luxemburg, Italy, Spain, Latvia, Chile, Russia, Portugal, Krimea etc. returned to their countries delighted promising to come back soon.

Academia Homerica as a spiritual light will repeat its activities next year 10-19 July preparing a tour to Minor Asia (Smyrna, Troy etc) and of course to other places. The doors of its heart and hospitality are open and wait you all next summer 2004. Transmis par Paul IEVEN Athens, July 28th 2003

Marianna Georgountzou - Nikitopoulou (Secretary of Academia Homerica and General Coordinator of Studies)

14 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003

Chronique des livres et publications

LIVRES

MURENA, par DUFAUX – DELABY, paru chez Dargaud, 2001 Quand la bande dessinée se veut illustration d’un monde, lorsqu’elle compose une fresque historique dont la véracité est authentifiée par les textes de TACITE, SUETONE, SENEQUE ou encore DION CASSIUS, pourquoi ne pas en parler dans nos cours?

Un cas intéressant est celui de MURENA, premier cycle de 4 tomes contant l’avènement au pouvoir de Néron et la vie de cet empereur durant son premier quinquennat.

C’est l’image d’un Néron « fou, incendiaire, et assassin des chrétiens » qui a été trop souvent retenue par l’histoire. L’on a tendance à oublier qu’il fut, durant les 5 premières années de son règne, un empereur adulé par le peuple.

MURENA se penche sur cette période de l’histoire romaine qui fut, en soi, une rupture, ce moment de latence où les hommes et les villes vacillent pour finir par basculer.

Le héros, Lucius Murena, est le seul personnage fictif de toute la bande dessinée. Tel est le choix du scénariste Jean Dufaux qui conçoit son héros comme un témoin de l’histoire, lui permettant d’écrire sur les personnages situés derrière ou à côté de lui.

Tous les autres personnages, Claude, Agrippine, Néron , Pallas, Sénèque, Pétrone, Poppée, Acté , Britannicus, Draxius, Balba… , ont existé .

Dans la représentation des palais, des statues, des thermes, de la ville de Rome, le dessinateur, Philippe Delaby, s’est attaché à un graphisme véridique et extrêmement bien documenté. Il a pris les statues antiques comme modèles pour dessiner le personnage de Néron. Au fil de ses dessins académiques, nous pénétrons petit à petit la psychologie de chacun des personnages. Nous rentrons dans un monde bouleversant et bouleversé, celui de la vie à la cour impériale en ce début de notre ère où intrigues, sang, sexe et politique se mêlent et se font la part belle ! Mais tout cela est déjà chez Suétone.

Nous faisons la connaissance d’un Néron présenté d’abord comme un homme jeune, sensible, amoureux et n’ayant pas demandé à être empereur. Il sera rapidement aux prises avec l’ambition démesurée de sa mère Agrippine qui, sous l’image de « la meilleure des mères », entend bien placer son fils sur le trône et régner à travers celui-ci. « Je serai le pouvoir comme il en sera l’image », dira-t-elle ( tome 1). Mais Néron goûte au pouvoir et réfrène de moins en moins cette montée progressive d’un vice qu’il a en lui depuis sa naissance et qui le conduira à assassiner ses proches, à commencer par son demi-frère et sa mère. C’est à partir de ce moment qu’il bascule dans la folie, non pas une folie médicale mais celle que confère le pouvoir absolu.

15 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003

La bande dessinée nous plonge également dans le monde des gladiateurs dont la nudité affichée est une liberté des auteurs. Si les témoignages antiques l’attestent, elle n’est toutefois pas appliquée aussi systématiquement que présenté dans Murena. Le gladiateur apparaît toutefois comme un instrument servile dont la force bestiale est utilisée à des fins d’assassinats mis au point au fil d’intrigues rebondissantes. L’esclavagisme et la liberté de l’homme sont traités sur fond philosophique. Ainsi quand Murena s’adresse au gladiateur Balba et lui dit : « Tu es un homme libre, Balba », celui-ci réplique : « Personne n’est libre » ( tome 3). C’est aussi ce même Balba qui définira plus tard (tome 4) l’homme libre comme « celui qui ne craint pas les lois. Car les lois sont mauvaises. »

De fait, la couleur de fond des tableaux est celle du stoïcisme dont Sénèque se fait le glorieux porte-parole « Nous pouvons, face aux mêmes maux, montrer le même courage : il suffit de vouloir dégager notre nuque du joug. Mais nous devons avant tout recracher les plaisirs… ils nous affaiblissent et font de nous des femmelettes » ( tome IV, mais extrait de SENEQUE, Lettres à Lucilius, CIV). Pétrone n’a pas son pareil non plus pour nous laisser quelques phrases satiriques: « Notre erreur est de croire que nous pouvons dominer nos passions. Alors que ce sont elles qui nous emportent ».

Le 4ème volume s’achève sur une parole de Néron, promesse qui nous arrache un frisson : « Malheur à celui qui se trouvera sur notre chemin »

A lire ? Sûrement ! A apprécier ? Pourquoi pas ? A méditer ? Sans aucun doute !

Bref résumé des 4 tomes.

La pourpre et l’or – Mai 54 après J.C. L’empereur Claude regrette son mariage avec sa nièce Agrippine et l’adoption du fils de celle-ci, Lucius Domitius Ahenobarbus, bientôt Néron. Il songe à les chasser elle et son fils, à proclamer son propre fils, Britannicus, comme son héritier légitime et à épouser Lollia Paulina, mère de Muréna. Agrippine achète l’armée et fait assassiner Lollia Paulina et Claude.

De sable et de sang – 12 octobre 54 après J.C. Agrippine tient les rênes. Néron, sacré empereur, est amoureux d’Acté. Muréna apprend qui est l’assassin de sa mère et en fait part à l’empereur. Celui-ci, pour protéger Agrippine, devient malgré lui son complice : il fait disparaître toutes les preuves de cet assassinat. Mais cette complicité le révolte également : « C’est moi qui décide à présent et personne ne se mettra sur mon chemin…pas même vous, la meilleure des mères » . redoutant que sa mère n’utilise Britannicus contre lui , il le fait assassiner. Le combat entre Néron et Agrippine vient de débuter.

La meilleure des mères - Agrippine commet une erreur : redoutant l’importance que Néron donne à sa tante Domitia Lépida, Agrippine manœuvre habilement et fait passer celle-ci pour traître à l’Etat . Néron, malgré lui, se voit contraint de signer l’arrêt de mort de sa tante. Il ne le pardonnera pas à sa mère : c’est elle ou lui. Il faut qu’il la tue.

16 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003

Ceux qui vont mourir… 58 après J.C. Néron passe à l’acte : il assassine sa mère et estime que c’est seulement en ce jour qu’il vient de recevoir l’empire . Dans l’ombre brille pourtant déjà une autre femme : Poppée, dont l’ambition Anne LOROY est égale sinon supérieure à celle d’Agrippine…

ADITUS, Manuel de latin pour la première année, M. Lavency, M. Van Overbeke – Van Der Rest et G. Schouppe, De Boeck-Duculot, Louvain-la Neuve, 4e édition, 1999. En 1960, Marius Lavency et Gérard Schouppe étaient heureux d'annoncer la naissance d’Exordium, un manuel d'apprentissage du latin destiné aux élèves de première année de l'enseignement secondaire. Depuis, la famille s'est agrandie et, au cours des décennies qui ont suivi, la «collection Lavency» a subi plusieurs révisions et aménagements, certains de ses volumes ont même changé une ou plusieurs fois de nom, mais l'esprit de la méthode mise au point par les auteurs est resté le même, et, pour certains d'entre nous, les manuels «Lavency» restent indissociables de nos premiers émerveillements de latinistes en herbe. Il semble qu'à l'approche du troisième millénaire, MM. Lavency et Schouppe, rejoints depuis quelques années déjà par Monique van Overbeke, aient souhaité une refonte complète du manuel de première année, Aditus, tout en conservant néanmoins les caractéristiques qui avaient fait l'originalité et le succès de leur méthode: le principe de l'anticipation et de l'assimilation progressive des phénomènes grammaticaux au fil des étapes, la diversité des exercices, le souci d’aller droit à l'essentiel en bannissant le superflu et, surtout, de préparer à ce qui reste l'objectif ultime de l'apprentissage du latin: la version. «Aditus, Nouvelle Édition entièrement revue», est donc désormais disponible, et, si certaines ressemblances avec ses grands frères sont frappantes, le nouveau paru a toutefois des traits qui lui sont propres. En effet, dans les premières éditions, les auteurs proclamaient la fondamentale liberté du professeur vis-à-vis du manuel, en ponctuant leur affirmation d'un retentissant «Dieu merci! ». Concession au temps qui passe ou signe de l'évolution de certaines convictions, le professeur est toujours libre, mais ce n'est plus à la bienveillance divine qu'il le doit: pour Lavency et alii, Dieu a disparu des préfaces et a cédé la place à la nouvelle orthographe - le collectif «Accents circonflexes» crie au scandale! - et aux très en vogue sacro-saintes compétences. En effet, conformément aux plus récentes orientations pédagogiques, chaque étape d’Aditus est précédée de l'énoncé des compétences transversales qui seront sollicitées chez l'élève, ce qui permet à toutes les parties concernées - enfants, parents et enseignants - de mieux définir les objectifs à atteindre au cours de la leçon qui commence. Parmi les autres innovations dont se prévalent les auteurs, on relèvera un renouvellement et un raccourcissement des exercices proposés dans les éditions précédentes, une révision des textes de base et un remaniement de l'ordre et du contenu des étapes afin que l'ensemble soit mieux adapté à un programme qui a été lui aussi remanié. C'est ainsi que, par exemple, en se fondant sur les

17 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003 remarques de plusieurs collègues et utilisateurs d’Aditus, les auteurs ont fait en sorte que la découverte de l'accusatif se produise avant celle du datif. Mais l'innovation la plus marquante et la plus appréciable est la mise en valeur de l'aspect culturel de l'apprentissage du latin. Dans les éditions précédentes, en effet, le principal exotisme à découvrir était avant tout la langue latine et ses rouages: les textes de base inauguraient les étapes, et les «Fenêtres ouvertes» sur le monde latin - principalement des extraits d'auteurs latins en traduction - survenaient en fin de leçon, un peu comme un délassement, une récompense après l'effort de compréhension des textes et de la grammaire. En outre, la dernière étape venait couronner les efforts d'une année entière sous la forme de cinq versions qui permettaient à l'élève de mesurer le chemin parcouru. Désormais, il apparaît clairement que si la version latine garde son prestige, l’étude du latin demeure avant tout un moyen exigeant certes, mais cependant irremplaçable pour entrer dans le monde de «nos ancêtres, les Romains» : un univers parfois très proche de notre mentalité et de nos repères, mais également souvent étranger et déroutant. Les auteurs d’Aditus ont donc pris le parti de faire du monde latin et de ses realia un centre d'intérêt aussi important que le latin lui-même. Et puisque les informations sur la culture latine, sous forme de brefs exposés ou de témoignages antiques, sous-tendent l'intégralité de chaque étape, cette approche est l'occasion d'aborder des thèmes plus variés ou parfois, les mêmes sujets que dans les éditions, antérieures, mais traités plus en profondeur. La manière d'aborder l'étude du vocabulaire et de la grammaire a également évolué: bien sûr, comme on l'a déjà signalé plus haut, le principe d'anticipation reste de mise, mais l'élève débutant est invité à se reporter fréquemment au lexique et à la grammaire de base - comprenant exclusivement la matière étudiée en première année - situés à la fin du manuel. Ce qui implique que la rubrique «Faire le point» à la fin de chaque étape se vide de son contenu théorique pour ne plus reprendre qu'une liste d'objectifs de savoir-faire et de paragraphes à cocher en fin de livre. Cette démarche est évidemment des plus intéressantes, puisque l'élève s'habitue ainsi progressivement à étudier des synthèses telles que celles que l'on trouve dans une «vraie» grammaire, mais ces permanentes manipulations auraient peut-être été plus agréables dans l'ancien format, moins moderne et pourtant plus... «manuel». En définitive, il est facile de constater que la plupart des changements apportés à Aditus en font un outil agréable à employer et parfaitement défendable sur le plan pédagogique, tant pour sa démarche rigoureuse et cohérente que pour sa clarté. Dans la foulée, le tout jeune XXIe siècle a vu paraître une édition, elle aussi complètement revue, du manuel de deuxième année, Artes. Cette refonte a été orchestrée sur le modèle de celle d'Aditus: les compétences transversales sollicitées y occupent également une place de choix, et les realia ont été particulièrement soignés. Le thème des relations entre les hommes et les dauphins, de l’antiquité à nos jours, en est un exemple frappant. D'autre part, les exercices ont été renouvelés, tout comme l'ordre et le contenu des étapes. Ces dernières sont logiquement moins nombreuses puisque, programme oblige, l'étude du gérondif, de l'adjectif verbal, du subjonctif présent et de l'indicatif futur simple, ainsi que de l'interrogation indirecte a été reportée aux années ultérieures. Comme lorsqu'il manipulait son Aditus, l'élève de deuxième année est amené à cocher à la fin de son manuel les points de morphologie ou de

18 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003

syntaxe étudiés au fil des étapes. L'étape liminaire, qui consistait à rappeler l'ensemble des textes étudiés en première année, a disparu: ceux qui prennent le train en marche n'ont donc plus la désagréable impression d’avoir été privés d'une partie du paysage. Parce que les auteurs sont restés attachés à l’exercice de version, on retrouve davantage de «Récréations latines»: ces textes latins abondamment illustrés, un peu à la façon des bandes dessinées, permettent de revivre quelques-uns des exempla chers aux Anciens et à l'Abbé Lhomond. Pour ce qui est des textes de base, on retrouve, globalement mais peut-être dans un ordre différent, les mêmes figures fortes que dans les anciens Artes: l'intrépide Horatius Coclès, la dédaigneuse et inconsciente Chélonè, le - presque - divin Alexandre, le sadique Héliogabale, ainsi que l'attendrissant dauphin d'Hippone, pour n'en citer que quelques-uns. Enfin, que les fans de Godi se rassurent: ils retrouveront les illustrations humoristiques du papa de l'élève Ducobu aussi bien dans Artes que dans Aditus. En conclusion, les manuels Aditus et Artes «nouvelle formule» nous paraissent particulièrement séduisants: les initiateurs de cette sympathique collection peuvent se targuer d'avoir réussi, avec brio, à adapter leur méthode d'apprentissage aux nouvelles exigences pédagogiques sans pour autant y perdre - Dieu me pardonne - leur âme! Marie CELENTIN ARTES, Manuel de latin pour la deuxième année, M. Lavency, G. Schouppe, De Boeck-Duculot, Louvain-la Neuve, 4e édition, 2002.

Takis THEODOROPOULOS, Les sept vies des chats d'Athènes, éd. Sabine Wespieser, 160 p., 2003. réincarnation de grands penseurs grecs en sages félins, chassés d'Athènes par les JO de 2004. Fable sur le rapport qu'entretient un pays moderne avec son passé.

Jacqueline de ROMILLY, Une certaine idée de la Grèce, en dialogue avec Alexandre Grandazzi, Fallois, 2003.

Walter BURKERT, Les cultes à mystères dans l'Antiquité, Les Belles Lettres, 2003.

Sophie ROYER, Catherine SALLES, François TRASSARD, Vie des Grecs au temps de Périclès, Larousse, "L'histoire au quotidien, 192 p., 2003. famille et mœurs, habitat et confort, vêtement et corps, culture et loisirs, pays et déplacements.

Pierre LEVEQUE, Dans les pas des dieux grecs, Tallandier, 456 p., 2003. la vie religieuse des Grecs de l'Attique à la Crète, en passant par Delphes, le Péloponnèse, Délos, etc…

Terry DEARY, Très chouettes ces Grecs, Milan Jeunesse, "Quelle histoire!", 128 p., 2003 (dès 9 ans). traité des superstitions et des horreurs commises par les Grecs. Impertinent. - dans la même collection: Monstrueux ces Romains. Cléopâtre et son aspic.

19 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003

Ramsay Mac MULLEN, La romanisation à l'époque d'Auguste, Les Belles Lettres, 314 p., 2003. la romanisation des provinces, ses techniques et ses mobiles.

La Grèce au féminin, six auteurs sous la direction de Nicole Loraux, Les Belles Lettres, 296 p., 2003. huit figures féminines de l'Antiquité, dont Sappho, Théanô et Aspasie.

Patrice BRUN, Le monde grec à l'époque classique (500-323 av. J.C.), Armand Colin, 256 p., 2003. lumières… et ombres d'une époque vue sous un angle athénocentrique.

Jean-Claude BELFIORE, Dictionnaire de mythologie grecque et romaine, Larousse, 704 p., 2003. 2 500 articles et 260 extraits de textes.

Valérie PECHE et Christophe VENDRIES, Musique et spectacles dans la Rome antique et dans l'Occident romain, Paris, Errance, 120 p., 2001. au théâtre, au cirque et dans l'amphithéâtre: tibia, syrinx, lyres, cithares, tambourins, cymbales et scabella. Alain FOUCHARD, Les Etats grecs, Paris, Ellipses, 160 p., 2003. typologie des Etats grecs: des Etats-palais mycéniens aux Etats dynastiques. Alain FOUCHARD, Les systèmes politiques grecs, Paris, Ellipse, 176 p., 2003. l'organisation de la cité, le rôle des citoyens, la démocratie, l'oligarchie, la royauté, la tyrannie. Jean ANDREAU et Catherine VIRLOUVET, L'information et la mer dans le monde antique, Ecole française de Rome, 356 p., 2002. Jean-Pierre BRUN, Le vin et l'huile dans la Méditerranée antique, oléiculture et procédés de fabrication, Coll. Des Hespérides, Ed. Errance, Paris, 240 p., 2003.

TEXTES

ESCHYLE, Les Suppliantes, édition bilingue établie et traduite par Paul Mazon, Les Belles Lettres, "Classiques en poche", 128 p., 2003. PLATON, Apologie de Socrate, édition bilingue établie et traduite par Maurice Croiset, Les Belles Lettres, "Classiques en poche", 112 p., 2003. VARRON, De l'agriculture, traduction de M. Wolf, rééd. de 1864, éd. Errance, Paris, 96 p., 2003.

NEWS

Le Vatican a mis en ligne des visites virtuelles des collections d'Antiquités Daniel GUILLAUME égyptiennes et étrusques (en 5 langues). www.vatican.va

20 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003

Notre page récréative

Félicitations à Mesdames Nicole Feller et Colette Mouchet, à Monsieur Michel Nicolay ainsi qu’à Monsieur Jacques Boigelot .

Comme par le passé, Marie-Louise Docquier recevra avec plaisir vos réponses à son adresse : Avenue de l’Opale, 121/4 – 1030 Bruxelles

Grille n° 23 proposée par Danielle DE CLERCQ u =u et v – i = i et j - sauf indication contraire les substantifs et pronoms sont au nominatif singulier.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Horizontalement 1 1. Qu’ils attendent ! – 2. À peine (à 2 l’envers) ou quatorze – Délai (dat. sg.) – 3. 3 J’ai transporté (à l’envers) – Condition –De 4 telle sorte que – 4. Agneau (nom. pl.) – 5. 5 6 Vous aviez gardé le silence – 6. Jusqu’au 7 bout : ad…. - Éclat (acc. pl. - en désordre) – 8 7. (Afin que ) je fusse averti – Deux – 8. 9 Limité (abl. f. sg.) - (Elle s’est) appuyée – 10 9. En réalité – Embouchure (abl. sg.- en désordre) - Préposition -10. Tu évites (en désordre) – Querelle.

Verticalement 1. Juger – 2. Dix-neuf – Oeuvre d’Ovide – 3. Ils s’accoutument – 4. De Cumes (dat. sg. –en désordre) – 5. Tiens ! – Pronom (acc. nt. pl. – à l’envers) – De force (à l’envers) – 6. Ils seront d’accord – 7. Sicile - 8. Par cet endroit – Allez – Astre – 9. Conjonction de coordination - Flancs (acc. pl.)- 10. Toux (abl. sg) – Tu manges.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 as d i c e t i s 2 m e l i t a m t e 3 ad d a p i b u s

4 r m o l i t o r e Solution de la grille n° 22 5 yaen i s n i 6 l e t i s m o s a 7 l aus a a r e 8 i c u i n s u n t 9 dume t o m a n 10 em u a s e t a

21 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003

Dons des Muses (suite…)

Annoncé dans le bulletin précédent, le projet Dons des Muses a pris une tournure plus concrète. Nombreux ont été les collègues à s’enthousiasmer pour cette idée et plusieurs centaines de dossiers pédagogiques ont déjà été distribués à ceux qui se sont engagés, ainsi que leurs élèves, à travailler cette année sur le thème de la musique et la danse dans la Grèce ancienne. Les dossiers ont remporté un succès tel qu’une deuxième livraison a dû être effectuée par le Ministère hellénique de la Culture, auteur des documents.

Pour ceux qui souhaitent encore s’inscrire, il n’est pas trop tard mais il est grand temps.

Pour rappel, le projet complet prévoit l’organisation de deux mercredis après- midi de travail sur ce thème à l’Université de Bruxelles, comprenant une partie scientifique et une partie pédagogique (un mercredi en novembre, l'autre en février) ainsi qu’une journée pour les élèves comprenant un concert de la chanteuse grecque de réputation mondiale, Nena Venetsanou. La date des rencontres de même que celle de cette journée de concert, au printemps 2004, seront fixées très prochainement. Après consultation de tous ceux qui se sont déjà inscrits auprès de la FPGL, nous fixerons la date du concert.

S’il est vivement conseillé de s’inscrire à l’ensemble des activités, le projet est néanmoins modulable et peut s’adapter aux disponibilités de chacun. Mais il est clair que, pour pouvoir apprécier au mieux le concert de Nena Venetsanou, une initiation au thème général est indispensable.

Faut-il ajouter que les responsables pédagogiques en langues anciennes des divers réseaux, avertis du projet, le soutiennent et l’encouragent très largement et que la participation aux activités est évidemment gratuite ?

Appel est fait à tous les collègues intéressés afin qu’ils ne tardent pas à se signaler auprès de la Fédération en remplissant le formulaire d'inscription ci- contre. Françoise Jurion - de Waha et Michele Ciavarini Azzi Anne Fourcault Fondation Pégase FPGL Pour tout renseignement : FPGL, siège social (pour l’adresse, voir page 2) ou Fondation Pégase, c/o Parlement européen, EAS, rue Belliard 135, 1047- Bruxelles Tél. : 02/284 23 65 Fax : 02/284 90 09 e-mail : [email protected]

22 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003

Formulaire d'inscription (A renvoyer avant le 15 novembre 2003 à la FPGL)

Soit par courrier postal: av. du Fort Jaco, 76 - 1180 Bruxelles Soit par fax : 02/374 52 49 ou par courrier électronique: [email protected] ou [email protected]

NOM :………………………………………………………………………………………… Prénom:………………………………………………………………………………………..

Professeur de grec ancien ( 2h/3h/4h * barrer ce qui ne convient pas) en classe(s) de………….. • Adresses de l'école

Adresse postale: Téléphone: e-mail:

a) Adresse du professeur: Adresse postale:

Téléphone: e-mail:

Participerai au projet "Le don des Muses" avec ….. élèves de…… ( indiquer le niveau d'études) Pour le concert, veuillez indiquer ici les dates à exclure (en raison de vos voyages scolaires ou festivités scolaires) en mars et en avril. Nous nous efforcerons d'en tenir compte.

N.B. Il ne sera pas donné suite aux formulaires d'inscription incomplètement remplis.

Cotisation annuelle de membre effectif pour 2003 et pour 2004 Malgré les coûts sans cesse croissants, malgré les dossiers qui accompagnent parfois notre “ Bulletin ”, le montant de la cotisation n’a pas été augmenté. Néanmoins, ceux qui le peuvent nous aideraient en majorant spontanément le montant demandé. Merci d’avance.

Les membres en règle de cotisation pour l’année 2003, qui veulent nous aider efficacement en nous permettant de mieux étaler

notre travail administratif, sont invités à verser dès à présent leur cotisation pour 2004.

Attention : la cotisation peut être déduite de vos frais professionnels.

Pour la Belgique Cotisation ordinaire Etudiant (postsecondaire) : 7,50 euros jusqu’à obtention du diplôme d’aptitude à l’enseignement secondaire et pour une durée de 5 ans maximum) Isolé : 15 euros Ménage : 20 euros Cotisation d’honneur : Isolé ou ménage : 25 euros Pour l’étranger (Europe) 20 euros (minimum) A verser au n° de CCP 000-0238227-92 de la Fédération des Professeurs de Grec et de Latin, a.s.b.l. (Pour l’étranger, IBAN 12 0000 2382 2792, BIC BPOTBEBI) Remarque générale : nous n’acceptons ni les chèques ni les paiements émanant d’établissements scolaires. Comment savoir si vous êtes en règle de cotisation ? Jetez un coup d’oeil sur l’étiquette informatisée qui porte votre adresse: dans le coin supérieur droit apparaît l’année de votre dernière cotisation. ATTENTION : Pour le "Bulletin" de novembre-décembre 2003, nos listes d'adresses sont à jour jusqu'au 29 septembre 2003. Si vous avez versé votre cotisation après cette date, ne tenez pas compte de l'année mentionnée sur l'étiquette/adresse.

23 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003

Perrine Pilette, élève de Rhétorique au Collège Saint-Augustin à Enghien, fait part avec enthousiasme de sa participation aux représentations de la troupe des Latini animée par Cécile Bourgaux. « Le Charançon », comédie en deux actes… La troupe estudiantine des Latini fête dignement son dixième anniversaire en remportant un important succès tant en Belgique qu’en France, avec le Charançon de Plaute… Une comédie réussie, à l’unanimité ! Acte I Tonnerre d’applaudissements au « chœur » de la chapelle du Collège Saint- Augustin. Les gens rient en chœur et de bon cœur … Plaute a encore frappé, le public est heureux ! Le 14 mars 2003, la toute première représentation du Charançon est un formidable succès. C’est la plus belle récompense, pour nous, comédiens – metteurs en scène – régisseurs – constructeurs, après tant et tant de mois de travail acharné, mais ô combien passionné ! Acte II Avril arrive ensuite, et avec lui, le temps de jouer les troubadours de ville en ville ! Nous voilà donc partis, colporteurs de rires et d’histoires, sur les chemins du pays de Loire… Que la France s’apprête à découvrir les aventures du Charançon, Thérapontigonus, Lycon et les autres, les Latini partent en tournée ! Nous arrivons avec costumes et décors portables, trac et bonne humeur… Angers, où nous logeons une semaine, accueille la première représentation à l’étranger. En effet, nous y jouons le deuxième soir, dans l’ambiance bon enfant du couvent du Bon Pasteur, devant quelques dizaines de religieuses souriantes. Un peu plus tard, c’est dans la belle ville de Nantes que nous nous rendons pour littéralement brûler les planches pendant deux représentations au Musée Dobrée. Le public est déchaîné, la foule en délire nous rappelle et nous rappelle encore… Nous sommes comblés de joie, grisés… Quel merveilleux moment ! Et quel accueil de la part des organisateurs ! Le lendemain, la salle de la mairie de Cholet résonne des rires de notre public, où le Charançon se promène dans le cadre du Festival des Arlequins. Le jour suivant, une joyeuse bande d’étudiants incroyablement sympathiques assistent à la représentation au lycée Saint-Louis de Saumur, dans la salle d’études. Un lieu plutôt étonnant et déroutant, mais qui nous offrira une expérience supplémentaire et particulièrement bien réussie, puisque là encore le succès est au rendez-vous. Ce jour-là, les Latini passent même à la radio du Lycée ! Puis la tournée touche à sa fin et nous écrasons une larme après la représentation dans la salle de l’Amphigouri, à l’Université d’Angers. Epilogue De retour au pays, ce n’est pas sans un pincement au cœur que notre joyeuse troupe d’amis représente une dernière fois sa désormais regrettée comédie, aux Facultés universitaires Saint-Louis à Bruxelles. C’est en quelque sorte l’apothéose. Le public est comblé. Puis les applaudissements cessent. Ils cessent, bien sûr, mais nous laisseront à jamais un souvenir impérissable de joies et d’émotions. Ils cessent, mais laisseront toujours et dans le cœur de tous, tant du public que des Latini, cette impression d’allégresse qui suit une représentation réussie. Rideau ! En mars 2004, les Latini présenteront « Les Germains » de Plaute dans une traduction collégiale des « Ménechmes », sous la direction de Anne-Sidonie Cochand, Groupe de Théâtre antique, université de Neuchâtel, 1993.

24 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003

AGENDA CULTUREL

COURS – RECYCLAGES - - L'urbanisme pompéien ou l'art de penser la CONFERENCES ville par Brigitte Fossion les 12 et 15 novembre 2003 Pour mieux lire Erasme Cours de latin. Initiation et perfectionnement - La peinture en trompe-l'oeil: réalité ou Cours organisé par la Maison d’Erasme et la monde imaginaire? par Isabelle Therasse Fundatio Melissa. Ce cours sera donné avec les 26 et 29 novembre 2003 la méthode naturelle et vivante du Danois - Pompéi, au fil des jours..., par Bernadette Ørberg, Lingua latina per se illustrata. Dauvrin Tous les mercredis de 18h à 19h30 les 10 et 13 décembre 2003 Maison d’Erasme , Rue du Chapitre, 31– 1070 Bruxelles Conférences de la Diffusion culturelle Renseignements : Dr G. Licoppe, tél. : 0475/47 55 18 – e-mail : [email protected] - Les Grecs et les Latins face aux écritures égyptiennes par J. Winand Institut des Hautes Etudes de Belgique le dimanche 26 octobre à 10h.30 Av. Jeanne, 44 - 1050 Bruxelles - Pompéi : culture et vie quotidienne à l'aube Tél. : 02 / 349.75.39 de l'apocalypse par C. Evers Fax. : 02 / 649.27.82 le dimanche 7 décembre à 10h.30 Auditoire Baugniet, un lundi sur deux à 18h. Antiquité et actualité : les idéologies - Art rupestre et archéologie : découvertes modernes. exceptionnelles en Syrie septentrionale par Cours de 30h. par Alb. Deman et J.-H. P.-L. van Berg Michel. le dimanche 11 janvier 2004 à 10h.30

Institut de philologie et d’histoire Charleroi orientales "Alexandre le Grand" - Association Culturelle Les orientalistes de l’ULB vous parlent de Belgo-Hellénique de Charleroi leurs recherches en egyptologie, Maison des Médecins assyriologie, iranologie, Orient islamique rue du Parc - 6000 Charleroi etc. Fax.: 071 / 41.30.45. mercredi 12 novembre 2003 de 14 à 17h. L’architecture théâtrale grecque et Tél. : 02 / 650.38.57 romaine : ses rapports avec la littérature Courriel : [email protected] théâtrale par C. Courtois (UCL) le 21 novembre à 19h.30 Auditorium du Musée du Cinquantenaire Parc du Cinquantenaire - 1000 Bruxelles Couillet Tél.: 02 / 741.72.11 Centre Culturel Communal Tél.: 02 / 741.72.15 (réservation de visites rue Vandervelde – 6010 Couillet guidées) Le Mystère de la Tombe Royale (KV55) de la Fax.: 02 / 733.77.35 Vallée des Rois par N. Bozet Couriel: [email protected] le 19 novembre à 20h. Site: www.kmkg-mrah.be Egyptologie et Egyptomanie : Egypte- Cours d'histoire de l'art, dans le cadre de Bruxelles par Eug. Warmenbol l’exposition « Da Pompei a Roma » le 10 décembre à 20h. Le mercredi à 9h.45 ; le samedi à 14h.

25 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003

Marcinelle Namur Maison communale annexe Verres de terre. Le verre archéologique Av. Eug. Mascaux, 100 (1er étage) – 6001 Espace archéologique Saint Pierre Marcinelle Domaine: Archéologie Régional La Vie quotidienne dans le Monde romain Route Merveilleuse, 23 - 5000 NAMUR antique par M. Dubuisson du 22 février au 21 décembre 2003 le 4 novembre 2003 à 20h. Tous les jours sauf le lundi, de 12h à 17h (jusqu'à 18h les w-e et vacances scolaires) Visites commentées organisées les dimanches EXPOSITIONS 14 septembre et 9 novembre à 15h Bruxelles : Europalia Italie (réservation souhaitée) Tél. : 081 / 25.02.83 Da Pompei a Roma Fax. : 081 /25.02.71 Du 9 octobre 2003 au 8 février 2004 Courriel : [email protected] Musées royaux d'Art et d'Histoire Parc du Cinquantenaire - 1000 Bruxelles Rochefort (Malagne la Gallo-Romaine) Tél.: 02 / 741.72.11 Saturnales Tél.: 02 / 741.72.15 (réservation de visites samedi 20 décembre 2003 de 17 à 19h. guidées) Malagne, 1 - 5580 Rochefort Fax.: 02 / 733.77.35 Tél. : 084 / 22.21.03 Courriel: [email protected] Fax. : 084 / 21.25.82 Site: www.kmkg-mrah.be Courriel : [email protected] Une Renaissance singulière : La cour des Site : www.tourismerochefort.be/malagne Este à Ferrare Tongres : Musée gallo-romain Du 3 octobre 2003 au 11 janvier 2004 Kielenstraat, 15 – 3700 Tongres Tous les jours de 10 à 18h.; le jeudi jusque Du 26 octobre 2003 au 19 septembre 2004 21h. L’homme de Neanderthal en Europe fermé le 25 décembre et le 1er janvier Heures d’ouverture : lundi de 12h00 à 17h00 Palais des Beaux-Arts du mardi au vendredi : de 9h00 à 17h00 rue Ravenstein, 23 - 1000 Bruxelles le samedi, : le dimanche et les jours fériés : de Tél.: 02 / 507.85.94 10h00 à 18h00 Tél.: 02 / 507.84.08 (visites guidées) Renseignements : tél. : 012/ 67 03 30 – fax :

012/67 03 33 Nel Mezzo del Cammin… : Un parcours de e-mail : [email protected] Dante à travers sept siècles de textes et site : www.neanderthalers.beju d’images Du 5 octobre 2003 au 10 janvier 2004 Paris Tous les jours de 10 à 17h. (fermé le lundi) Tanagra : Mythe et archéologie fermé le 1er et le 11 novembre ; le 25 er du 19 septembre 2003 au 5 janvier 2004 décembre et le 1 janvier Musée du Louvre Bibliotheca Wittockiana 34-36, quai du Louvre - 75058 Paris cedex 01 Rue du Bemel 23 – 1150 Bruxelles Hall Napoléon Site : www.louvre.fr Charleroi : Europalia Italie Rome éternelle : dessins et gravures Lyon panoramiques du XVe au XIXe siècle Lyon avant Lugdunum. Du 8 octobre au 21 décembre 2003 jusqu'au 30 novembre 2003 du mardi au dimanche de 10 à 18h. Musée de la civilisation gallo-romaine, Palais des Beaux-Arts Parc archéologique de Lyon-Fourvière Place du Manège 6 - 6000 Charleroi 17, Rue Cléberg - 69005 Lyon Tél. : 071 / 31.44.20 Tél. : 04723888190

26 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003

Le Cap D'Agde Liens: Sculpture antique, mystère du bronze http://www.humanist.ku.dk/humweb/artikler/4- jusqu'au 31 décembre 2003 2003/Jesper.html Musée de l’Ephèbe, http://sights.seindal.dk/sight/384_Nationalmuseet.html La Clape - 34300 Le Cap d'Agde Tél. : 0467946960 THEATRE

Aoste Bruxelles De aqua in vita Romanorum La Paix d’Aristophane jusqu'au 30 novembre 2003 Du 13 novembre au 31 décembre 2003 Musée gallo-romain, Théâtre de la Place des Martyrs 43 Place du Musée - 38490 Aoste Place des Martyrs, 22 - 1000 Bruxelles Tél. : 0476325827 Tél.: 02 / 223.32.08 Fax. : 02 / 227.50.08 Arras Courriel : [email protected] Dans le sillage de César Site : www.europictures.com/martyrs/ Musée des Beaux-Arts Rés.: www.resa.be 22, rue Paul Doumer 62000 Arras Chimère et autres bestioles Jusqu'au 4 janvier 2004 Du 4 au 22 novembre 2003 Tél. 0321712643 Le Palace Bd. Anspach, 85 – 1000 Bruxelles Strasbourg Tél. : 02 / 203.53.03 L'écriture, des origines au Moyen Age Palais Rohan L’Eloge de la Folie d’Erasme 2, place du château Les 19 et 20 décembre 2003 à 20h.30 6700 Strasbourg Du 13 janvier au 14 février 2004 à 20h.30 Jusqu'au 31 août 2004 rue Goffart, 7 a - 1050 Bruxelles Tél. : 02 / 513.21.78 Nyon (Suisse) Courriel : [email protected]

Lumière ! L'éclairage dans l'antiquité jusqu'au 30 avril 2004. Auvelais Musée romain, Britannicus d’après Jean Racine Rue Maupertuis - 1260 Nyon I Le 20 novembre Tél. : 41-0-223617591 Centre culturel CRAC’S Complexe Emile Lacroix (Place Communale) Rotterdam 5060 Auvelais Tél. : 071 / 26.03.74 De Achilles-serie van Peter Paul Rubens Courriel : [email protected] du 30 août au 16 novembre 2003 Museum Boijmans Van Beuningen CINEMA Museum Park, 18-20 - 3015 CX Rotterdam ème Tél. : 010 441 94 00 Soirée spéciale Pompéi dans le cadre du 5 Site : boijman.rotterdam.nl festival du Film Archéologique de Bruxelles Le 15 novembre 2003 Copenhague (Nationalmuseet) Fortis - Grand Auditorium Sejrens triumf. Norden i skyggen af det Rue de la Chancellerie, 1 - 1000 Bruxelles romerske Imperium. Tél. : 02 / 672.82.91 du 15 mai 2003 au 2 mai 2004. 20h.00 : Introduction par C. Evers, co- Catalogue en danois ou en anglais (The Spoils of commissaire de l’exposition Da Pompei a Roma Victory. The North in the shadow of the Roman 20h.40 : Les derniers jours d’Herculanum Empire). 21h.40 : La Casa di Polibius 22h.00 : Discussion avec C. Evers

27 FPGL N° 142 – novembre-décembre 2003

Publications de la FPGL

1. Langues anciennes, civilisation contemporaine par Georges THINES 5,00 € 2. A vous qui enseignez encore les langues anciennes par Jean LECLERCQ 5,00 € 3. Le MEMOSCOPE, jeu de racines grecques 7,50 € 4. Langues anciennes, langues essentielles 7,50 € 5. Nous, les philologues par Jean PREAUX 5,00 € 6. Hippocrate au lycée par Robert JOLY 5,00 € 7. La tragédie grecque et l’actualité intellectuelle du Ve s. Le Philoctète de Sophocle par Jacqueline de ROMILLY (en voie d’épuisement) 5,00 € 8. Musique et poésie en Grèce antique par François DUYSINX 7,50 € 9. La femme et l’inégalité en droit romain par Jacques-Henri MICHEL 7,50 € 10. La Colonne Trajane par Salvatore SETTIS 7,50 € 11. Le calendrier romain par Albert DEMAN 5,00 € 12. Actes de la Journée “Compétences transversales et langues anciennes” 10,00 € 13. Les vertus de la traduction par Arthur BODSON 5,00 €

NOUVEAU

14. Extraits des “Gnîmai monÑsticoi” de Ménandre avec traduction et lexique par André CHEYNS 5,00 €

Pour obtenir ces fascicules, adressez votre commande à : Francis MASSILLON rue Lambert, 49 - 4432 ALLEUR Compte : 000-0353796-37 Pour l’étranger : IBAN BE 12 0000 3537 96 37, BIC BPOTBEBI

Précisez sur le virement l’objet de la commande et le nombre d’exemplaires souhaités.

IMPORTANT : pour l’étranger (Europe) tous ces prix sont à majorer de 1,50 € pour frais de port. Nous n’acceptons pas les chèques.

Editeur responsable du “Bulletin d’Information”: Laurent Duchesne, Rue des Ecoles, 3 - 4530 Villers-le-Bouillet

Périodique bimestriel n° 142 ─ novembre-décembre 2003 (ne paraît pas en juillet-août) – Bureau de dépôt : Bruxelles X