CONSEIL COMMUNAUTAIRE Centre Saint Exupéry 32 bis, rue de la Station 95 130 FRANCONVILLE LUNDI 14 SEPTEMBRE 2020 A 20 heures 00

COMPTE RENDU

Le 14 septembre, à vingt heures, les membres du Conseil Communautaire de la communauté d’agglomération Val Parisis se sont réunis à Franconville – 95 130 – Centre Saint-Exupéry – 32, bis rue de la Station, en séance publique, sur la convocation qui leur a été adressée par le Président le 8 septembre 2020, conformément aux articles L.2121-10 et 12 du Code général des collectivités territoriales.

Etaient présents : Yannick BOËDEC, Président Xavier MELKI, Xavier HAQUIN, Philippe ROULEAU, Florence PORTELLI, Bernard JAMET, Jean-Christophe POULET, Marie-José BEAULANDE, Pascal SEIGNÉ, Gérard LAMBERT- MOTTE, Sandra BILLET, Jean-Noël CARPENTIER, Michel VALLADE, Philippe AUDEBERT, Bernard TAILLY, vice-Présidents, Sandrine LE MOING, Philippe BARAT, Daniel PORTIER, Gilles GASSENBACH, Jean AUBIN, Nicole LANASPRE, Jacqueline HUCHIN, Marie-Christine CAVECCHI, Johann ROS, Pierre LE BEL, Monique BAQUIN, Joëlle DUPUY, Françoise GONZALEZ, Evelyne LARGENTON, Annie TOUSSAINT, Marie-Françoise JOLLY, Françoise NORDMANN, Marie-Pierre JEZEQUEL, Marie-Evelyne CHRISTIN, Jean-François DUPLAND, Jean-Michel DETAVERNIER, Laurent GORZA, Didier LEDEUR, Nadine PORCHEZ, Henri FERNANDEZ, Maryse MENEY, Nathalie BAUDOIN – CUSSET, Laurence TROUZIER-EVÊQUE, Jean-Charles RAMBOUR, Carole CAUZARD, Camille CARON, Etiennette LE BÉCHEC, Sylvia CERIANI, Gilbert AH-YU, Christine MATTEI, Laetitia BOISSEAU-STAL, Grégoire DUBLINEAU, Fatima MOUSSI, Carole FAIDHERBE, Patrick BOULLÉ, Corinne JOUBERT, Nathalie CAPBLANC, Stéphane LARTIGUE, Pascal LAUGARO, Aline ROGER, Eric BOSC, Frédéric PURGAL, Thomas COTTINET, Franck GAILLARD, Sabrina FORTUNATO, Cécile RILHAC, Nathalie JOLLY, Miloud GOUAL, Xavier DUBOURG, Youcef KHINACHE, Saliha DAHMANI, Célia JACQUET- LÉGER, Carole CHESNEAU, Bernard LE DUS, Modeste MARQUES, Nicolas KOWBASIUK, Lucie MICCOLI, Darine BOUADIS, Tom MORISSE, Paul MAUGIS, Conseillers Communautaires,

Etaient absents et représentés : Benoît BLANCHARD par Didier LEDEUR, Marc SCHWEITZER par Carole CAUZARD (à partir de la question n° 8), Zouina MENNAD par Gilbert AH-YU, Sébastien MEURANT par Sandra BILLET, Céline BOUVET par Xavier HAQUIN, Jocelyn RIVY par Yannick BOËDEC,

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Etaient absents : Marc SCHWEITZER (jusqu’à la question n° 7), Nicolas PONCHEL,

Secrétaire de Séance : Nicolas KOWBASIUK

Yannick BOËDEC, Président, ouvre la séance à 20 heures 05

Nombre de membres en exercice : 87 Nombre de présents : 80 Nombre de pouvoirs : 05 (jusqu’à la question n° 7) 06 (jusqu’à la question n° 8) Nombre de votants : 85 (jusqu’à la question n° 7) 86 (jusqu’à la question n° 8)

Yannick BOËDEC indique que la séance est retransmise en direct via la chaine YouTube (lien disponible sur le site internet de la CA Va Parisis). Le port du masque est obligatoire pendant toute la durée de la séance.

Il propose au conseil communautaire d’ajouter un point à l’ordre du jour, relatif à la désignation des membres au sein du Syndicat Intercommunal d’Assainissement Autonome (SIAA) pour les communes de et .

Le conseil communautaire, à l’unanimité, approuve l’ajout de ce point supplémentaire.

1. INSTALLATION DE 2 CONSEILLERS COMMUNAUTAIRES DE LA COMMUNE DE SANNOIS ET MODIFICATION DU TABLEAU DU BUREAU ET DU CONSEIL COMMUNAUTAIRES.

Yannick BOËDEC, rapporteur, indique que lorsque le siège d'un conseiller communautaire devient vacant, pour quelque cause que ce soit, il est pourvu par le candidat de même sexe élu conseiller municipal suivant sur la liste des candidats aux sièges de conseiller communautaire sur laquelle le conseiller à remplacer a été élu.

Yasmina MAÏDI (courriel du 8/07/2020) et Nicolas FLAMENT (courrier 10/07/2020) ayant démissionné de leur poste de conseiller communautaire, pour la commune de Sannois, ils convient de procéder à l’installation des deux nouveaux élus communautaires.

Dans ces conditions, et au vu de la feuille de proclamation des résultats des élections des conseillers municipaux du 28 juin 2020 de la commune de Sannois, Marie-Evelyne CHRISTIN et Frédéric PURGAL, sont désignés en qualité de Conseillers communautaires.

Le bureau communautaire du 8 septembre 2020 a émis un avis favorable.

Le conseil communautaire : - Prendre acte et, - Installe Marie-Evelyne CHRISTIN et Frédéric PURGAL en qualité de conseillers communautaires représentant la commune de Sannois, - Modifie le tableau du bureau et du conseil communautaire.

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2. MODIFICATION D’UN REPRESENTANT AU SEIN DE LA COMMISSION POLITIQUE DE LA VILLE ET LOGEMENT POUR LA COMMUNE D’.

Yannick BOËDEC, rapporteur, précise que le vote pour la désignation des représentants au sein de cette Commission, doit se faire en principe à bulletin secret mais le conseil communautaire peut décider, à l’unanimité, de ne pas procéder au scrutin secret mais à main levée ou plus précisément via les boitiers électroniques (art. L.2121-21 du CGCT).

La commune d’Eaubonne, par mail du 4/09/2020, a sollicité la CA Val Parisis afin de proposer une modification de la composition au sein de la commission Politique de la ville et Logement pour un représentant titulaire. Il est proposé d’installer Grégoire DUBLINEAU en tant que membre titulaire en lieu et place de Camille CARON.

COMMISSION POLITIQUE DE LA VILLE ET LOGEMENT COMMUNES DELEGUES TITULAIRES DELEGUES SUPPLEANTS BEAUCHAMP Sylvia CERIANI Christine NAIL BESSANCOURT Jean-Christophe POULET Darine BOUADIS Nathalie BAUDOIN CORMEILLES-EN-PARISIS Nathalie OTTOBRINI Jocelyn RIVY Julia MANA EAUBONNE Francis LOUVRADOUX Grégoire DUBLINEAU Angélique MEZIERE Céline BOUVET Brahim ANNOUR

FRANCONVILLE-LA- Marc SCHWEITZER Etiennette LE BÉCHEC GARENNE Henri FERNANDEZ FREPILLON Chantal WALTER Sylvie CABEZAS Fatima MOUSSI HERBLAY-SUR-SEINE Nadine PORCHEZ Philippe VONMEURS LA FRETTE-SUR-SEINE Philippe BUIRON Grégory BENOIT LE PLESSIS-BOUCHARD Raoul JOURNO Mylène DERCY

MONTIGNY-LES- Jean-Noël CARPENTIER Stéphane LARTIGUE CORMEILLES Monique LAMOUREUX Michel VALLADE Jean-Claude CHEVRIER SAINT-LEU-LA-FORET Monique BAQUIN Peggy XAVIER Nathalie CAPBLANC SANNOIS Sylvie QUEYRAT Daniel PORTIER Laetitia BOISSEAU-STAL TAVERNY Gilles GASSENBACH Lucie MICCOLI

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Le bureau communautaire du 8 septembre 2020 a émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité, modifie la composition des membres appelés à siéger au sein de la commission Politique de la ville et Logement, conformément au tableau ci-dessus.

3. DESIGNATION DES REPRESENTANTS DE LA CA VAL PARISIS AU SEIN DE LA COMMISSION CONSULTATIVE PARITAIRE DU SYNDICAT INTERCOMMUNAL POUR LE GAZ ET L’ÉLECTRICITE EN ILE-DE- (SIGEIF).

Yannick BOËDEC, rapporteur, précise que le vote pour la désignation des représentants au sein de cette Commission, doit se faire en principe à bulletin secret mais le conseil communautaire peut décider, à l’unanimité, de ne pas procéder au scrutin secret mais à main levée ou plus précisément via les boitiers électroniques (art. L.2121-21 du CGCT).

Les Syndicats, exerçant la compétence d’Autorité Organisatrice de la Distribution d’Energie (AODE), doivent mettre en place une instance appelée « Commission Consultative paritaire » regroupant l’ensemble des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre totalement ou partiellement inclus dans leur périmètre syndical.

Le Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité en Ile-de-France (SIGEIF) a créé cette commission lors de son comité du 14 décembre 2015.

Cette commission, composée à parts égales de représentants du Syndicat et des EPCI concernés, à vocation à constituer un lieu d’échange afin de coordonner l’action de ses membres dans le domaine de l’énergie, de mettre en cohérence leurs politiques d’investissement et de faciliter l’échange de données.

Il est proposé les représentants suivants :

SYNDICAT INTERCOMMUNAL POUR LE GAZ ET L’ELECTRICITE EN ILE-DE-FRANCE SIGEIF. COMMUNE FONCTION MEMBRES PROPOSES CORMEILLES-EN-PARISIS TITULAIRE Nicole LANASPRE HERBLAY-SUR-SEINE SUPPLEANT Nadine PORCHEZ

Le bureau communautaire du 8 septembre 2020 a émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité, désigne les délégués ci-dessus pour représenter la CA Val Parisis au sein de la commission consultative paritaire du Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité en Ile-de-France, dont le siège est situé 64bis rue de Monceau - 75008 .

4. DESIGNATION DES REPRESENTANTS DE LA CA VAL PARISIS AU SEIN DU SYNDICAT MIXTE OUVERT VAL D’OISE NUMERIQUE (SMO VON).

Yannick BOËDEC, rapporteur, précise que le vote pour la désignation des représentants au sein de cet organisme, doit se faire en principe à bulletin secret mais le conseil communautaire peut décider à, l’unanimité, de ne pas procéder au scrutin secret mais à main levée ou plus précisément via les boitiers électroniques (art. L.2121-21 et L.5711-1 du CGCT).

Le Syndicat Mixte Ouvert « Val d’Oise numérique » a été créé par le Conseil Général du Val- d’Oise en juin 2014 pour mener le projet très haut débit du Val d’Oise, hors des zones AMII

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(Appel à Manifestation d’Intention d’Investissement). Il s’agit d’y assurer le portage des initiatives publiques nécessaires et d’y accompagner, partout sur le territoire départemental, les déploiements des réseaux de fibre optique, le développement des services et la diffusion des usages.

Il est proposé les représentants suivants :

SYNDICAT MIXTE OUVERT VAL D’OISE NUMERIQUE SMO VON. COMMUNE FONCTION MEMBRES PROPOSES BESSANCOURT TITULAIRE Jean-Christophe POULET FREPILLON SUPPLEANT Bernard TAILLY

Le bureau communautaire du 8 septembre 2020 a émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité, désigne les représentants de la CA Val Parisis au Syndicat Mixte Ouvert « Val d’Oise Numérique », dont le siège est situé à l’Hôtel du Département, 2 avenue du Parc, CS20201, 95 032 Cedex, conformément au tableau ci-dessus.

5. DESIGNATION DES REPRESENTANTS DE LA CA VAL PARISIS AU SEIN DE L’ASSOCIATION HUB DE LA REUSSITE.

Yannick BOËDEC, rapporteur, précise que le vote pour la désignation des représentants au sein de cette instance, doit se faire en principe à bulletin secret mais le conseil communautaire peut décider, à l’unanimité, de ne pas procéder au scrutin secret mais à main levée ou plus précisément via les boitiers électroniques (art. L.2121-21 du CGCT).

Les associations E2c95 et Hub de la Réussite ont fusionné depuis le 1er juillet 2019.

Cette association a pour objectif la remise à niveau, le retour à l’emploi et le suivi des jeunes, de 18 à 25 ans, dans le cadre de la sécurisation de son parcours professionnel.

Il est proposé les représentants suivants :

ASSOCIATION HUB DE LA REUSSITE. COMMUNE FONCTION MEMBRES PROPOSES FRANCONVILLE-LA- TITULAIRE Sandrine LE MOING GARENNE BEAUCHAMP SUPPLEANT Françoise NORDMANN

Le bureau communautaire du 8 septembre 2020 a émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité, désigne les représentants de la CA Val Parisis au sein de l’association Hub de la Réussite sise Les 3 Fontaines à Cergy-Pontoise (95 000), conformément au tableau ci-dessus.

6. DESIGNATION DES REPRESENTANTS DE LA CA VAL PARISIS AU SEIN DE L’ASSOCIATION INITIACTIVE 95.

Yannick BOËDEC, rapporteur, précise que le vote pour la désignation des représentants au sein de cette instance, doit se faire en principe à bulletin secret mais le conseil communautaire peut décider, à l’unanimité, de ne pas procéder au scrutin secret mais à main levée ou plus précisément via les boitiers électroniques (art. L.2121-21 du CGCT). 5

Initiactive 95 est une association née de la fusion au 1er janvier 2012 des associations ARSI (Association pour la Réalisation et le Soutien à l’Initiative), EVOI (Est Val d’Oise Initiative) et PRISME 95. Elle est affiliée à deux grands réseaux de l’aide à la création et à la reprise d’entreprises : France Active et Initiative France. Sa mission est de favoriser la création d’entreprises et de développer l’entrepreneuriat dans le Val d’Oise, avec pour but la création d’emplois pour le département.

Il est proposé les représentants suivants :

ASSOCIATION INITIACTIVE 95. COMMUNE FONCTION MEMBRES PROPOSES ERMONT TITULAIRE Xavier HAQUIN TAVERNY SUPPLEANT Laetitia BOISSEAU-STAL

Le bureau communautaire du 8 septembre 2020 a émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité, désigne les représentants de la CA Val Parisis au sein de l’association Initiactive 95, dont le siège est situé à l’Espace Saint Christophe au 3, avenue des Béguines à Cergy (95800) conformément au tableau ci-dessus.

7. DESIGNATION DES REPRESENTANTS DE LA CA VAL PARISIS AU SEIN DE L’ASSOCIATION RESEAU ENTREPRENDRE VAL D’OISE.

Yannick BOËDEC, rapporteur, précise que le vote pour la désignation des représentants au sein de cette instance, doit se faire en principe à bulletin secret mais le conseil communautaire peut décider, à l’unanimité, de ne pas procéder au scrutin secret mais à main levée ou plus précisément via les boitiers électroniques (art. L.2121-21 du CGCT).

L’association « Réseau Entreprendre Val D’Oise », a pour missions : • L’accompagnement personnalisé des créateurs/repreneurs par un chef d’entreprise en activité, • Le prêt d’honneur (à taux zéro et sans garantie) allant de 15 000 à 50 000 €, • L’accompagnement collectif (des clubs mensuels réunissant les lauréats), • Le suivi pendant deux ans s’organisant autour d’au moins une réunion mensuelle par un chef d’entreprise en activité.

C’est la seule structure dans le département qui intervient sur le segment de la création/reprise d’entreprises créant des emplois. Les projets financés créent au minimum 3 emplois dès la première année et une quinzaine à 5 ans. Créée en 2010 dans le Val d’Oise, l’association a accompagné 45 entreprises et créé / sauvegardé 250 emplois.

Il est proposé les représentants suivants :

ASSOCIATION RESEAU ENTREPRENDRE VAL D’OISE. COMMUNE FONCTION MEMBRES PROPOSES ERMONT TITULAIRE Xavier HAQUIN HERBLAY-SUR-SEINE SUPPLEANT Philippe ROULEAU

Le bureau communautaire du 8 septembre 2020 a émis un avis favorable.

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Le conseil communautaire, à l’unanimité, désigne les représentants de la CA Val Parisis au sein de l’Association Réseau Entreprendre Val d’Oise dont le siège est situé au 1, Mail Gay Lussac à Neuville sur Oise (95 000), conformément au tableau ci-dessus.

8. DESIGNATION DES REPRESENTANTS DE LA CA VAL PARISIS AU SEIN DU COMITE D’EXPANSION ECONOMIQUE DU VAL D’OISE – CEEVO.

Yannick BOËDEC, rapporteur, précise que le vote pour la désignation des représentants au sein de ce Comité, doit se faire en principe à bulletin secret mais le conseil communautaire peut décider, à l’unanimité, de ne pas procéder au scrutin secret mais à main levée ou plus précisément via les boitiers électroniques (art. L.2121-21 du CGCT).

Le Comité d’Expansion Economique du Val-d’Oise accueille, conseille et soutient les entreprises.

Il est proposé les représentants suivants :

COMITE D’EXPANSION ECONOMIQUE DU VAL D’OISE – CEEVO. COMMUNE FONCTION MEMBRES PROPOSES FRANCONVILLE TITULAIRE Etiennette LE BECHEC SANNOIS SUPPLEANT Nicolas FLAMENT

Le bureau communautaire du 8 septembre 2020 a émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité, désigne les représentants de la CA Val Parisis au sein du Comité d’Expansion Economique du Val d’Oise dont le siège est situé à l’Hôtel du Département au 2, avenue du Parc à Cergy-Pontoise (95032 – cedex), conformément au tableau ci-dessus.

9. DESIGNATION DES REPRESENTANTS DE LA CA VAL PARISIS AU SEIN DE L’ASSOCIATION BRUITPARIF.

Yannick BOËDEC, rapporteur, précise que le vote pour la désignation des représentants au sein de cette Commission, doit se faire en principe à bulletin secret mais le conseil communautaire peut décider, à l’unanimité, de ne pas procéder au scrutin secret mais à main levée ou plus précisément via les boitiers électroniques (art. L.2121-21 du CGCT).

Bruitparif est une association qui constitue l’observatoire du bruit en région Ile-de-France. Elle gère dans ce cadre une base de données alimentée par un réseau permanent de mesures et fait par ailleurs des études spécifiques dans le domaine du bruit pour apporter une assistance aux maîtres d’ouvrages.

Il est proposé le représentant suivant :

ASSOCIATION BRUITPARIF. COMMUNE FONCTION MEMBRES PROPOSES BESSANCOURT TITULAIRE Jean-Christophe POULET

Le bureau communautaire du 8 septembre 2020 a émis un avis favorable.

Chaque EPCI membre y est représenté par un membre titulaire, qui peut se faire représenter à l’assemblée générale par un autre membre de la même collectivité, par pouvoir écrit.

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Le conseil communautaire, à l’unanimité, désigne le représentant de la CA Val Parisis au sein de l’Association BRUITPARIF dont le siège est situé à Axe Pleyel 4 B104 - 32, boulevard Ornano à Saint-Denis (93200), conformément au tableau ci-dessus.

10. DESIGNATION DES REPRESENTANTS DE LA CA VAL PARISIS AU SEIN DU COMITE NATIONAL D’ACTION SOCIALE – CNAS.

Yannick BOËDEC, rapporteur, précise que le vote pour la désignation des représentants au sein de cette instance, doit se faire en principe à bulletin secret mais le conseil communautaire peut décider, à l’unanimité, de ne pas procéder au scrutin secret mais à main levée ou plus précisément via les boitiers électroniques (art. L.2121-21 du CGCT).

En application de l’article 6 des statuts du CNAS et en accord avec l’organisation paritaire qui fonde sa mission originelle, l’adhésion à cette association s’accompagne de la désignation d’un délégué des élus.

Le délégué des élus est désigné par le conseil communautaire.

Il est proposé les représentants suivants :

COMITE NATIONAL D’ACTION SOCIALE – CNAS. COMMUNE FONCTION MEMBRES PROPOSES CORMEILLES-EN-PARISIS TITULAIRE Yannick BOËDEC BEAUCHAMP SUPPLEANT Françoise NORDMANN

Le bureau communautaire du 8 septembre 2020 a émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité, désigne les représentants de la CA Val Parisis au CNAS dont le siège est situé Immeuble Galaxie – 10 bis. Parc Ariane 1- CS 30406 à (78284 cedex), conformément au tableau ci-dessus.

11. ADHESION DE LA CA VAL PARISIS A L’ASSOCIATION NATIONALE DES ELUS EN CHARGE DU SPORT (ANDES) POUR L’ANNEE 2020 ET DESIGNATION D’UN REPRESENTANT.

Yannick BOËDEC, rapporteur, précise que le vote pour la désignation des représentants au sein de cette instance, doit se faire en principe à bulletin secret mais le conseil communautaire peut décider, à l’unanimité, de ne pas procéder au scrutin secret mais à main levée ou plus précisément via les boitiers électroniques (art. L.2121-21 du CGCT).

Les objectifs principaux de l’Association Nationale Des Elus en charge du Sport (ANDES) sont les suivants : - Resserrer les liens et renforcer les échanges entre les communes - Assurer la défense des intérêts matériels et moraux, tant collectifs qu’individuels, de ses membres en toute matière relative aux activités et infrastructures sportives, y compris par voie d’action ou d’intervention en justice. - Assurer la représentation collective de ses membres auprès de l’Etat, du mouvement sportif, des organismes d’aménagement des normes des équipements sportifs et d’homologation des enceintes sportives et de sécurité des manifestations sportives. - Constituer un organe de réflexion consultatif en matière de gestion, d’organisation des activités physiques et sportives, de concertation et négociation avec tous les organismes ayant une influence sur la vie sportive communale.

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L’objet social de l’association est d’aider et de promouvoir les échanges entre communes. L’adhésion de l’agglomération auprès de l’ANDES vise à aider à la formalisation et à l’accompagnement du projet de construction d’un nouveau centre aquatique. Elle permet également de faire bénéficier aux communes de la CA Val Parisis des services et parutions de l’association, ainsi que la possibilité de participer aux réunions et commissions.

Le montant annuel de la cotisation pour les EPCI est déterminé en fonction du nombre d’habitants, pondéré à 70 % et dans la limite de 4 841 €. La cotisation annuelle pour la CA Val Parisis est de 3 564,40 €.

Le bureau communautaire du 8 septembre 2020 a émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Approuve l’adhésion de la CA Val Parisis à l’Association Nationale Des Elus en charge du Sport (ANDES) pour l’année 2020, sise Les Espaces Entreprises de Balma-Toulouse, 18 avenue Charles de Gaulle, Bât 35 - 31130 Balma, - Approuve le versement d’une cotisation annuelle, correspondant à 3 564,40 € pour l’année 2020, - Désigne Pascal SEIGNÉ, Vice-président délégué au sport, comme représentant de la CA Val Parisis auprès de ladite association.

12. DESIGNATION DES REPRESENTANTS DE LA CA VAL PARISIS AU SEIN DE LA COMMISSION CONSULTATIVE DE L’ENVIRONNEMENT DE L’AERODROME PARIS- CHARLES-DE-GAULLE – CCE.

Yannick BOËDEC, rapporteur, précise que le vote pour la désignation des représentants au sein de cette instance, doit se faire en principe à bulletin secret mais le conseil communautaire peut décider, à l’unanimité, de ne pas procéder au scrutin secret mais à main levée ou plus précisément via les boitiers électroniques (art. L.2121-21 du CGCT).

La Commission Consultative de l’Environnement (CCE) de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle compte 30 représentants des collectivités territoriales, 30 représentants des professions aéronautiques et 30 représentants des associations de protection de l'environnement et du cadre de vie concernées par l'infrastructure aéroportuaire (Article L. 571-13 du Code de l’environnement).

Cette commission "est consultée sur toute question d'importance relative à l'aménagement ou à l'exploitation de l'aérodrome qui pourrait avoir une incidence sur l'environnement. Elle peut également, de sa propre initiative, émettre des recommandations sur ces questions".

La CCE de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle est dotée d'un comité permanent de 18 membres (article R.571-78 du Code de l'environnement qui "instruit les questions à soumettre à la commission consultative de l'environnement et délibère sur les affaires qui lui sont soumises par le président de la commission, notamment en raison de leur urgence".

Elle est rattachée à la préfecture de la Région Ile-de-France sise 29, rue Barbet de Jour à Paris (75700 cedex 7).

Il est proposé les représentants suivants :

COMMISSION CONSULTATIVE DE L’ENVIRONNEMENT DE L’AERODROME PARIS- CHARLES-DE-GAULLE – CCE COMMUNE FONCTION MEMBRES PROPOSES BESSANCOURT TITULAIRE Jean-Christophe POULET SAINT-LEU-LA-FORET SUPPLEANT Jean-Michel DETAVERNIER

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Le bureau communautaire du 8 septembre 2020 a émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité, désigne les représentants de la CA Val Parisis au sein de Commission Consultative de l’Environnement (C.C.E.) de l’aéroport Paris-Charles-de- Gaulle dont le siège est rattaché à la préfecture de la région Ile-de-France situé à Paris Cedex 7 (75700) – 29, rue Barbet-de-Jouy, conformément au tableau ci-dessus.

13. DESIGNATION DES REPRESENTANTS DE LA CA VAL PARISIS AU SEIN DE LA COMMISSION DEPARTEMENTALE DES RISQUES NATURELS MAJEURS (CDRNM).

Yannick BOËDEC, rapporteur, précise que le vote pour la désignation des représentants au sein de cette instance, doit se faire en principe à bulletin secret mais le conseil communautaire peut décider, à l’unanimité, de ne pas procéder au scrutin secret mais à main levée ou plus précisément via les boitiers électroniques (art. L.2121-21 du CGCT).

Cette commission est consultée sur tout rapport, programme ou projet ayant trait à la prévention ou à la gestion des risques. Elle est informée, chaque année, des demandes de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle et de l’utilisation du fonds de prévention des risques naturels majeurs, ainsi que de l’exécution du schéma départemental de prévention des risques naturels (SDPRN). Elle a notamment validé le projet de schéma départemental qui a été approuvé par arrêté préfectoral du 20 août 2009.

La commission est composée d’un membre titulaire et d’un membre suppléant représentant l’EPCI, désignés pour une période de trois ans renouvelables.

Il est proposé les représentants suivants :

COMMISSION DEPARTEMENTALE DES RISQUES NATURELS MAJEURS (CDRNM). COMMUNE FONCTION MEMBRES PROPOSES BESSANCOURT TITULAIRE Jean-Christophe POULET CORMEILLES-EN-PARISIS SUPPLEANT Nicole LANASPRE

Le bureau communautaire du 8 septembre 2020 a émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité, désigne les représentants de la communauté d’agglomération Val Parisis au sein de la Commission Départementale des Risques Naturels Majeurs, conformément au tableau ci-dessus.

14. DESIGNATION DU REPRESENTANT DE LA CA VAL PARISIS AU SEIN DE LA COMMISSION LOCALE DE L’EAU DU SAGE « CROULT, ENGHIEN, VIEILLE MER ».

Yannick BOËDEC, rapporteur, précise que le vote pour la désignation des représentants au sein de cette Commission, doit se faire en principe à bulletin secret mais le conseil communautaire peut décider, à l’unanimité, de ne pas procéder au scrutin secret mais à main levée ou plus précisément via les boitiers électroniques (art. L.2121-21 du CGCT).

Pour l'élaboration, la révision et le suivi de l'application du schéma d'aménagement et de gestion des eaux « Croult, Enghien, Vielle-Mer », une commission locale de l'eau a été créée par le préfet le 7 septembre 2011.

Cette commission est composée de 60 membres dont 31 membres représentent les collectivités territoriales, à part égale entre les élus du Val d’Oise et de la Seine-Saint-Denis : Région Ile de France (1 membre), départements (2 membres), syndicats compétents en

10 matière d’assainissement comme le SIARE ou le SIAP (4 membres), communautés d’agglomération (6 membres), communes (16 membres), Parc naturel régional (1 membre) et établissement public territorial de bassin Seine (1 membre).

Il convient de délibérer pour désigner le représentant de la CA Val Parisis au sein de la commission locale de l’eau.

Il est proposé le représentant suivant :

COMMISSION LOCALE DE L’EAU DU SAGE « CROULT, ENGHEIN, VIEILLE MER. COMMUNE FONCTION MEMBRES PROPOSES SANNOIS TITULAIRE Laurence TROUZIER-EVÊQUE

Le bureau communautaire du 8 septembre 2020 a émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité, désigne le représentant de la CA Val Parisis au sein Val Parisis au sein de la commission locale de l’eau du Sage « Croult, Enghien, Vieille Mer », conformément au tableau ci-dessus.

15. DESIGNATION DU REPRESENTANT DE LA CA VAL PARISIS AU SEIN DU CONSEIL DE SURVEILLANCE DES ETABLISSEMENTS PUBLICS DE SANTE – HOPITAL DE TAVERNY.

Yannick BOËDEC, rapporteur, précise que le vote pour la désignation des représentants au sein de cette instance, doit se faire en principe à bulletin secret mais le conseil communautaire peut décider, à l’unanimité, de ne pas procéder au scrutin secret mais à main levée ou plus précisément via les boitiers électroniques (art. L.2121-21 du CGCT).

L’Hôpital de Taverny est un établissement public de santé. Il convient donc de désigner un représentant qui siègera au conseil de surveillance des établissements publics de santé.

Madame Florence PORTELLI est membre de droit en tant que Maire de Taverny.

Il est proposé le représentant suivant :

CONSEIL DE SURVEILLANCE DES ETABLISSEMENTS PUBLICS DE SANTE – HOPITAL DE TAVERNY. COMMUNE FONCTION MEMBRES PROPOSES BEAUCHAMP TITULAIRE Françoise NORDMANN

Le bureau communautaire du 8 septembre 2020 a émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité, désigne le représentant de la CA Val Parisis au sein du conseil de surveillance des établissements publics de santé de l’Hôpital de Taverny, conformément au tableau ci-dessus.

16. DESIGNATION DU REPRESENTANT DE LA CA VAL PARISIS AU SEIN DU CONSEIL DE SURVEILLANCE DES ETABLISSEMENTS PUBLICS DE SANTE – GROUPEMENT HOSPITALIER EAUBONNE – MONTMORENCY – HOPITAL SIMONE VEIL.

Yannick BOËDEC, rapporteur, précise que le vote pour la désignation des représentants au sein de cette instance, doit se faire en principe à bulletin secret mais le conseil communautaire peut décider, à l’unanimité, de ne pas procéder au scrutin secret mais à main levée ou plus précisément via les boitiers électroniques (art. L.2121-21 du CGCT).

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Le groupement hospitalier d’Eaubonne-Montmorency – Hôpital Simone VEIL est un établissement de ressort intercommunal. Au sein de son conseil de surveillance, siège un représentant de la CA Val Parisis correspondant à l’EPCI à fiscalité propre auquel appartient la principale commune d’origine des patients en nombre d’entrées en hospitalisation au cours du dernier exercice connu, autre que celle du siège de l’établissement principal.

Madame Marie-José BEAULANDE, Maire d’Eaubonne a été désignée en qualité de personnalité qualifiée au sein de cet établissement.

Il est proposé de désigner le représentant suivant :

CONSEIL DE SURVEILLANCE DES ETABLISSEMENTS PUBLICS DE SANTE – GROUPEMENT HOSPITALIER EAUBONNE – MONTMORENCY – HOPITAL SIMONE VEIL. COMMUNE FONCTION MEMBRES PROPOSES ERMONT TITULAIRE Xavier HAQUIN

Le bureau communautaire du 8 septembre 2020 a émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à la majorité (2 Abstentions : Carole CAUZARD et Marc SCHWEITZER), désigne le représentant de la CA Val Parisis au sein du conseil de surveillance des établissements publics de santé du groupement hospitalier Eaubonne – Montmorency – Hôpital Simone Veil, conformément au tableau ci-dessus.

17. DESIGNATION DES REPRESENTANTS DE LA CA VAL PARISIS AU SEIN DU CONSEIL D’EXPLOITATION DE LA REGIE AUTONOME EN MATIERE D’ASSAINISSEMENT.

Yannick BOËDEC, rapporteur, précise que le vote pour la désignation des représentants au sein de cette instance, doit se faire en principe à bulletin secret mais le conseil communautaire peut décider, à l’unanimité, de ne pas procéder au scrutin secret mais à main levée ou plus précisément via les boitiers électroniques (art. L.2121-21 du CGCT).

Le conseil d’exploitation doit être composé : - De 3 conseillers communautaires, - D’une association locale de consommateurs.

La Directrice de la régie est Sylvie TAIN, Directrice des Services Techniques.

Il est proposé les représentants suivants :

CONSEIL D’EXPLOITATION DE LA REGIE AUTONOME EN MATIERE D’ASSAINISSEMENT. COMMUNE FONCTION MEMBRES PROPOSES ERMONT TITULAIRE Benoit BLANCHARD HERBLAY-SUR-SEINE TITULAIRE Philippe BARAT LE PLESSIS-BOUCHARD TITULAIRE Marie-Pierre JEZEQUEL

Monsieur Raymond CIMA Association UFC QUE CHOISIR ASSOCIATION LOCALE 21 rue des Marais 95 250 SAINT-GRATIEN

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Le bureau communautaire du 8 septembre 2020 a émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à la majorité (2 Abstentions : Carole CAUZARD et Marc SCHWEITZER), désigne les représentants de la CA Val Parisis au sein du conseil d’exploitation de la régie autonome en matière d’assainissement, conformément au tableau, ci-dessus.

18. PRISE EN CHARGE DES FRAIS DE FORMATION DES CONSEILLERS COMMUNAUTAIRES.

Yannick BOËDEC, rapporteur, indique que dans le cadre du droit à la formation des conseillers communautaires, les frais de formation constituent une dépense obligatoire pour la collectivité.

Les pertes de revenus de l’élu peuvent être indemnisées dans un cadre réglementaire précis (les voyages d’étude sont exclus du dispositif).

Le bureau communautaire du 8 septembre 2020 a émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Accepte le principe de la prise en charge des frais de déplacement, de séjour et d’enseignement, dans la limite des crédits prévus au budget communautaire, - Indemnise les pertes des revenus aux conseillers communautaires, dans la limite d’une fois et demie la valeur horaire du SMIC à hauteur de dix-huit jours par élu pour la durée totale du mandat 2016-2020, - Précise que le montant annuel des dépenses de formation ne peut excéder 20 % du montant total des indemnités de fonction qui peuvent être allouées aux élus.

19. INSTAURATION DE LA CONTRIBUTION GEMAPI (GESTION DES MILIEUX AQUATIQUES ET DE LA PREVENTION DES INONDATIONS).

Jean-Christophe POULET, rapporteur, annonce que la Communauté d’Agglomération Val Parisis s’est vu attribuer la compétence obligatoire GEMAPI le 1er janvier 2018, en vertu de l’article 76 de la Loi NOTRe du 7 août 2015. Elle a inscrit cette nouvelle compétence obligatoire dans ses statuts lors du conseil communautaire du 4 décembre 2017 en adoptant une définition à minima de la compétence, définie par les 4 aliénas suivants de l’article L.211-7 du Code de l’Environnement à savoir : o Aménagement d’un bassin ou d’une fraction de bassin hydrographique (alinéa 1) o Entretien et aménagement d’un cours d’eau, navigable ou pas, canal, lac ou plan d’eau, y compris les accès hydrauliques (alinéa 2) o Défense contre les inondations (alinéa 5) o Protection et restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides ainsi que des formations boisées riveraines (alinéa 8)

Pour rappel, le territoire de Val Parisis est réparti entre 4 bassins versants : - Bassin versant du ru d’Enghien - Bassin versant du ru de Liesse - Bassin versant du ru de Montubois - Bassin versant de la Seine

La compétence GEMAPI est exercée par le Syndicat d’Assainissement de la Région d’Enghien (SIARE) pour les 3 bassins versant de ru. Concernant le bassin versant de la Seine la CA Val Parisis a délégué par convention et pour 4 ans la compétence GEMAPI au Syndicat Mixte Seine Ouest (SMSO).

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La Loi MAPTAM du 27 janvier 2014 a créé une nouvelle contribution. La contribution GEMAPI est ainsi associée à l’exécution d’un service et y est affectée. Elle est facultative et additionnelle.

L’instauration de la contribution par l’organe délibérant doit intervenir avant le 1er octobre pour application l’année suivante. Le produit attendu de la contribution est ensuite arrêté par l’organe délibérant chaque année avant le 15 avril. Le produit annuel attendu est basé sur la somme des dépenses auxquelles doit faire face la collectivité pour exercer la compétence GEMAPI sur l’ensemble de ses bassins.

Le Code Général des Impôts (CGI) fixe un plafond : le produit ne peut excéder 40 € par habitant résidant sur le territoire relevant de la compétence. Le produit ainsi voté : - Ne peut être supérieur au montant annuel prévisionnel des charges de fonctionnement et d’investissement relevant de la compétence GEMAPI sous réserve du respect du plafond ci- dessus, - Il doit par ailleurs être exclusivement affecté aux charges résultantes de l’exercice de la compétence. Il s’agit d’une recette grevée d’affectation spéciale ne pouvant servir au financement d’une autre compétence.

La contribution GEMAPI étant additionnelle, elle est adossée aux impositions directes locales. L’article 1530 bis du Code Général des Impôts prévoit que le produit de la contribution provient de toutes les personnes physiques ou morales assujetties aux taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties, à la taxe d’habitation et à la cotisation foncière des entreprises, proportionnellement aux recettes que chaque taxe a procurées l’année précédente sur le territoire de la CA Val Parisis.

Les organismes à loyer modéré et les sociétés d’économie mixte sont exonérés de la contribution GEMAPI au titre des locaux d’habitation et des dépendances dont ils sont propriétaires et qui sont attribués sous conditions de ressources. Par ailleurs, les redevables au nom desquels une cotisation de taxe d’habitation est établie au titre de ces locaux sont exonérés de la contribution. La contribution GEMAPI repose donc essentiellement sur les propriétaires et locataires du secteur privé.

La commission aménagement, environnement et tourisme du 3 septembre et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Instaure la contribution GEMAPI à partir du 1er janvier 2021, - Autorise le Président à signer tous les actes et prendre toutes les décisions relatives à la mise en œuvre de cette contribution.

20. PERCEPTION DE LA TAXE D’ENLEVEMENT D’ORDURES MENAGERES (TEOM) EN LIEU ET PLACE DES SYNDICATS.

Xavier MELKI, rapporteur, rappelle que depuis sa création au 1er janvier 2016, la CA Val Parisis bénéficie d’un régime transitoire en matière de TEOM pour une durée de cinq années maximums. En effet à défaut de délibération en la matière avant le 15 janvier de l’année qui suit celle de la fusion, « le régime applicable en matière de TEOM sur le territoire des EPCI ayant fait l’objet de la fusion est maintenu pour une durée qui ne peut excéder cinq années suivant la fusion.

Pour la CA Val Parisis, ce mécanisme a débuté le 14 septembre 2015, date de l’arrêté préfectoral portant fusion, et peut s’appliquer jusqu’à l’exercice 2020 inclus. Il vise à garantir aux EPCI la capacité de voter les taux de TEOM et d’en percevoir les recettes le temps de se

14 structurer. La CA Val Parisis continue de percevoir en lieu et place des syndicats Azur, Emeraude, et Tri-action qui ont institué la taxe sur les communes membres.

Afin de continuer à voter les taux de TEOM et de bénéficier de son produit, il y a lieu de délibérer pour percevoir la taxe en lieu et place des syndicats avant le 15 octobre 2020.

La commission finances du 31 août 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Il salue le travail du personnel et des présidents des syndicats d'enlèvement d'ordures ménagères pendant la crise sanitaire.

Le conseil communautaire, à l’unanimité, décide de percevoir la taxe d’enlèvement des ordures ménagères en lieu et place des syndicats Azur, Emeraude et Tri-action, en vue de la reverser à ces mêmes syndicats.

21. TARIFICATION DES PRESTATIONS A L’USAGER – OCCUPATION DU DOMAINE PUBLIC COMMUNAUTAIRE – MODIFICATION DES TARIFS.

Yannick BOËDEC, rapporteur, énonce qu’il appartient au conseil communautaire de fixer les tarifs de prestations aux usagers et d’occupation du domaine public relatifs à ses compétences.

Pour permettre une meilleure visibilité, le conseil communautaire adopte chaque année une seule et unique délibération relative à l’ensemble des tarifs et redevances et ce, pour l’ensemble des tarifications et redevances applicables sur le territoire de la CA Val Parisis.

Les tarifs et redevances actuellement appliqués relèvent d’une délibération du conseil communautaire du 22 juin 2020.

Dans un contexte économique et social évolutif, il est proposé des modifications dans les domaines suivants :

1. En matière d’action sociale et politique de la ville :

Le décret n° 2019-1478 du 26 décembre 2019 détermine les nouvelles règles applicables à l’aménagement, l’équipement, la gestion des aires permanentes d’accueil et des terrains familiaux locatifs destinés aux gens du voyage.

Il fixe six mois à compter de sa publication pour mettre en conformité les règlements intérieurs en vigueur.

Il est proposé d’apporter des modifications aux tarifs des aires d’accueil :

• Dépôt de garantie L’article 10 du décret précise que le montant maximum du dépôt de garantie ne peut excéder un mois de droit d’emplacement, soit 93 €. Le montant du dépôt de garantie était auparavant fixé à 100 euros. Il est proposé de réviser ce montant à 90 euros net par emplacement.

• Nouvelle tarification forfaitaire pour répondre aux besoins du service des aires d’accueil : - Traitement des encombrants laissés après départ de l’usager : 100 €.

2. En matière de gestion des équipements sportifs d’intérêt communautaire :

- Tarification

Il est proposé de créer un tarif « Mise à disposition d’un maitre-nageur », avec la mention spécifique « Par créneau et par classe », au montant de 35,50 €, correspondant à la différence 15 entre les deux tarifs suivants : la tarification pour les écoles primaires, permettant l’accès et l’encadrement au montant de 65,50 € pour une seule classe et la tarification pour les collèges au montant de 30,00 €, correspondant à un établissement, qu’il y ait une ou plusieurs classes.

- Conditions de résiliation et de remboursement

Afin de satisfaire au Code de la consommation, relatif au « droit de rétractation applicable aux contrats conclus à distance et hors établissement » (Art. L221-18), l’agglomération pratiquant la vente en ligne des droits d’accès à ses piscines, il convient d’intégrer aux conditions de résiliation de la grille tarifaire des piscines le délai de 14 jours permettant au consommateur d’exercer ce droit.

D’autre part, suite à la fermeture des piscines dès le 15 mars 2020 du fait du confinement imposé par la crise sanitaire, les abonnements aux activités de natation, du bébé nageur à l’école de natation, s’organisant sur l’année scolaire, au trimestre ou de septembre à juin, n’ont pas pu être réalisés dans leur totalité. N’étant pas reportables, il convenait donc de rembourser leurs détenteurs au prorata temporis (délibération du Conseil communautaire du 22/06/2020).

Afin de généraliser cette possibilité de remboursement en cas de fermeture d’un ou plusieurs établissements, il est proposé de l’intégrer aux conditions de résiliation de la grille tarifaire des piscines en réécrivant le paragraphe 5 « Conditions de résiliation d’un abonnement » du chapitre 4 de la « Tarification des prestations à l’usager - Occupation du domaine public communautaire ».

3. En matière d’aménagement et de gestion des parcs de stationnement d’intérêt communautaire :

L’objectif de la CA Val Parisis est d’accompagner la mobilisation de tous les acteurs de la mobilité en Ile-de-France pour tenter de limiter le recours à la voiture individuelle, même au- delà de l’A86, les jours de pic de pollution à l’ozone.

Pour ce faire, il est proposé que les tarifs horaires (ce qui exclut les abonnements) soient ramenés à 0 €, de l’heure d’ouverture à l’heure de fermeture. Ce dispositif de gratuité concerne les parkings communautaires de la gare de Sannois et de la gare de Montigny-lès-Cormeilles. Il est activé pendant les périodes de mise en œuvre par la Préfecture de police de Paris du dispositif d'urgence de lutte contre la pollution et de la circulation différenciée en raison d'un épisode de pollution à l'ozone. Par ailleurs, par délibération du conseil communautaire du 8 avril 2019, l’intérêt communautaire relatif à la compétence « création et gestion de parcs de stationnement » a été modifié. La délibération du conseil communautaire du 7 décembre 2015, déclarant d’intérêt communautaire le parc de stationnement de la gare d’Herblay-sur-Seine a été abrogée, et il a été précisé que ce parc de stationnement est rétrocédé à la commune d’Herblay-sur-Seine par convention à compter du 15 mai 2019.

Dans ces circonstances, il convient de supprimer les tarifs communautaires portant sur le parking de la gare d’Herblay, sis rue Etienne Fourmont à Herblay.

4. En matière d’occupation du domaine public :

Il est proposé de créer un tarif pour les consignes sécurisées pour vélo, dites « Véligo ».

L’objectif de la CA Val Parisis est que chacune des 15 gares de son territoire soit dotée à terme d’une ou plusieurs consignes sécurisées de type « Véligo » pour le stationnement des vélos, VAE et vélos cargo (plan vélo communautaire).

Les consignes gérées par la CA Val Parisis sont ainsi labellisées par IdFM, ce qui permet à la collectivité de bénéficier d’un taux de subvention important en investissement (70 %) et d’un soutien au fonctionnement.

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En contrepartie, la CA Val Parisis applique les tarifs proposés par IdFM, qui visent à fortement encourager les abonnements annuels, pour simplifier la gestion. Ils sont les suivants : - Journalier : 4 € - Mensuel : 10 € - Annuel : 30 €

Ces tarifs s’appliquent à l’ensemble des consignes « Véligo » qui sont et seront implantées par la CA Val Parisis.

Enfin, il est proposé de créer un tarif pour la Convention d’Occupation Temporaire consentie pour les travaux d’aménagement en gare du Gros-Noyer Saint Prix à Ermont

En gare du Gros-Noyer Saint-Prix à Ermont, la SNCF va démarrer prochainement ses travaux de rénovation du bâtiment de la gare et de mise en accessibilité des quais. La communauté d’agglomération interviendra ensuite pour réaménager les espaces publics communautaires et favoriser l’intermodalité.

Pour ce faire, la CA Val Parisis va acquérir très prochainement auprès de ICF La Sablière, qui en est propriétaire, l’ancienne maison de garde-barrières, en état de ruine. Avant même la démolition du bâtiment, la SNCF a proposé d’utiliser le terrain contigu comme base travaux.

La CA Val Parisis est favorable à condition que le prix soit négocié et corresponde au surcoût de la démolition consécutif aux règles prudentielles spécifiques au domaine public ferroviaire.

Le tarif annuel forfaitaire proposé à la SNCF est de 13 812 €. Ce tarif sera dû même si la durée de l’occupation temporaire se révélait inférieure à un an.

La commission finances du 31 août 2020, la commission transports et mobilités douces du 2 septembre 2020, la commission aménagement, environnement et tourisme du 3 septembre et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Adopte les nouvelles dispositions relatives aux tarifs et redevances conformément au tableau annexé à la convocation et ceci à compter du 15 septembre 2020, - Autorise le président à signer tous les documents nécessaires à cet effet.

22. ACTUALISATION DES TARIFS DE LA TAXE DE SEJOUR COMMUNAUTAIRE.

Xavier MELKI, rapporteur, indique que, compétente en matière de développement économique pour la promotion du tourisme, dont la création d’offices de tourisme, la communauté d’agglomération Val Parisis a instauré sur son territoire, par délibération du 24 septembre 2018, la perception d’une taxe de séjour communautaire auprès des établissements proposant un hébergement à titre onéreux de courte durée.

Cette taxe de séjour vise à favoriser les projets de développement et de valorisation touristique à l’échelle du territoire de l’agglomération.

Depuis le 1er janvier 2019, est instituée une taxe additionnelle de 15% à la taxe de séjour perçue par les communes ou les EPCI sur l'ensemble de l'Ile-de-France (article 163 de la Loi de finances 2019 / article L. 2531-17 du Code général des collectivités territoriales). Cette taxe additionnelle est destinée à contribuer au financement de la Société du Grand Paris (SGP) en charge de concevoir et réaliser le réseau de transport public du Grand Paris. Les collectivités ayant instauré la taxe de séjour sur leur territoire doivent intégrer cette part régionale dans leurs nouveaux tarifs, et reverser le montant de cette taxe additionnelle régionale à la SGP.

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Il est proposé d’actualiser la grille tarifaire de la Taxe de séjour communautaire de Val Parisis pour une application au 1er janvier 2021 :

Tarifs à Tarifs Val collecter par Parisis Taxe additionnelle Taxe additionnelle l'hébergeur par Catégories d'hébergement par nuit et départementale régionale personne et par par personne nuit Palaces 4,10 € 0,41 € 0,62 € 5,13 €

Hôtels de tourisme 5 étoiles, résidences de tourisme 5 3,00 € 0,30 € 0,45 € 3,75 € étoiles, meublés 5 étoiles Hôtels de tourisme 4 étoiles, résidences de tourisme 4 2,30 € 0,23 € 0,35 € 2,88 € étoiles, meublés 4 étoiles Hôtels de tourisme 3 étoiles, résidences de tourisme 3 1,50 € 0,15 € 0,23 € 1,88 € étoiles, meublés 3 étoiles Hôtels de tourisme 2 étoiles, résidences de tourisme 2 étoiles, meublés 2 étoiles, 0,90 € 0,09 € 0,14 € 1,13 € villages de vacances 4 et 5 étoiles Hôtels de tourisme 1 étoile, résidences de tourisme 1 étoile, meublés 1 étoile, 0,80 € 0,08 € 0,12 € 1,00 € villages de vacances 1,2 et 3 étoiles, chambres d'hôtes Terrains de camping et terrains de caravanage classés en 3, 4 et 5 étoiles et tout autre terrain d'hébergement de plein air de 0,60 € 0,06 € 0,09 € 0,75 € caractéristiques équivalentes, emplacements dans les aires de camping-cars et des parcs de stationnement touristiques par tranche de 24 heures Terrains de camping et terrains de caravanage classés en 1 et 2 étoiles et tout autre terrain 0,20 € 0,02 € 0,03 € 0,25 € d'hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes, ports de plaisance

Concernant les exonérations de taxe de séjour, il est proposé de modifier le montant minimum de loyer à la nuitée au-dessous duquel la taxe de séjour fait l’objet d’une exonération. Ce montant passerait de 20€/nuitée à 1€/nuitée. Cette modification est proposée dans l’optique de maintenir une égalité de traitement dans la perception de la taxe de séjour auprès de l’ensemble des hébergements marchands du territoire. La commission aménagement, environnement et tourisme du 3 septembre 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Actualise la taxe de séjour communautaire, perçue au réel auprès des personnes hébergées à titre onéreux dans les hébergements assujettis, conformément au tableau ci- dessus, à compter du 1er janvier 2021, - Précise que sont exonérées :

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• Les personnes mineures • Les titulaires d’un contrat de travail saisonnier, employés sur le territoire de l’agglomération • Les personnes bénéficiant d’un hébergement d’urgence ou d’un relogement temporaire • Les personnes qui occupent des locaux dont le loyer est inférieur à 1€ /nuitée - Précise que pour tous les hébergements en attente de classement ou sans classement à l’exception des catégories d’hébergements mentionnées dans le tableau ci-dessus, le tarif applicable par personne et par nuitée est fixé à 2% du coût (hors taxes) par personne de la nuitée dans la limite du tarif le plus élevé adopté par la collectivité ou, s’il est inférieur à ce dernier, du tarif plafond applicable aux hôtels de tourisme 4 étoiles, - Fixe la période de perception de cette taxe entre le 1er janvier et 31 décembre de chaque année, - Dit que le reversement de la taxe de séjour collectée s’effectue à trimestre échu auprès de la trésorerie, - Autorise le Président à signer tout acte et à prendre toutes les décisions permettant de recouvrer cette taxe.

23. APUREMENT DES ECRITURES CONCERNANT LES ICNE (INTERETS COURUS NON ECHUS).

Xavier MELKI, rapporteur, informe que suite à des opérations sur les ICNE avant 2006, il convient de procéder à un apurement des comptes à travers l’inscription d’un montant de 20 390,17 € au compte 1068 du budget principal 2020.

La commission finances du 31 août 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Affecte en dépenses du compte 1068 du budget principal un montant de 20 390,17 € afin d’apurer les écritures d’ICNE de 2006. - Autorise le Président à signer tous documents nécessaires à la réalisation de cette opération.

24. SUBVENTION D’EQUILIBRE DU BUDGET ANNEXE DE LA ZAC DU QUARTIER DE LA GARE D’ERMONT-EAUBONNE 2020 DE LA CA VAL PARISIS.

Xavier MELKI, rapporteur, annonce qu’au vu du décalage de la vente de l’îlot Dautry sur la ZAC Ermont-Eaubonne en 2021, il y a lieu de procéder à des ajustements budgétaires et notamment le versement d’une subvention du budget principal de la CA Val Parisis au budget annexe de la ZAC du quartier de la gare d’Ermont-Eaubonne.

Le montant de la subvention versée par le budget principal afin d’équilibrer le budget annexe de la ZAC Ermont-Eaubonne 2020 est de 191 184,71 €.

La commission finances du 31 août 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Fixe le montant de la subvention d'équilibre 2020 à destination du budget annexe de la ZAC du quartier de la gare d’Ermont-Eaubonne de la CA Val Parisis, à 191 184,71 €. - Précise que cette subvention sera versée par le Budget Principal, - Autorise le Président à prélever la somme totale de 191 184,71 € au budget principal de la CA Val Parisis.

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25. BUDGET SUPPLEMENTAIRE DU BUDGET PRINCIPAL 2020 DE LA CA VAL PARISIS.

Xavier MELKI, rapporteur, explique que le budget supplémentaire est une décision modificative spécifique qui permet la reprise des résultats de l’exercice budgétaire précédent lorsque le budget primitif a été voté sans reprise de résultat.

Les inscriptions au budget supplémentaire sont détaillées dans l’annexe transmise avec la convocation.

Le budget supplémentaire 2020 intègre notamment les points suivants : • L’affectation du résultat suite au vote du compte administratif 2019, • L’ajustement des dotations et impôts suite aux différentes notifications, • Les conséquences directes du confinement, • Le plan d’économie 2020 pour pallier aux conséquences du confinement, • Les divers ajustements liés aux décisions actées mais non intégrées dans le budget primitif.

Xavier MELKI annonce que les impacts directs du confinement sur l’exercice 2020 de la Communauté d’Agglomération Val Parisis sont de 9 670 000 €. Ce montant prend en compte le décalage probable des cessions à hauteur de 8 603 000 € (dont l’îlot Dautry pour un montant de 8 123 000 € et le 8 boulevard du Havre à Herblay-sur-Seine pour 480 000 €). Suite aux impacts directs du confinement, et afin que les finances de la Communauté d’Agglomération restent saines, le budget supplémentaire intègre un plan d’économie sur l’exercice 2020 de 8 611 000 €.

Le coût net des masques pour la CA Val Parisis est de 160 000 €. Il faut préciser qu’il y a eu l’aide de l’Etat et une participation des villes.

Il faut également prendre en compte les dépenses supplémentaires établies à 691 000 €, comprenant la subvention de la ZAC Ermont-Eaubonne de 191 000 €, le dégrèvement des impôts pour les entreprises de 300 000 € et l'exonération de la taxe de séjour de 40 000 €. Il y a eu des dépenses réduites sur les charges comme les fluides, l’électricité, les consommables pour 156 000€ et sur les charges de personnel suite à des différés de recrutement pour 218 000 €.

Il est à noter une réduction des dépenses évaluée à 374 000 €, une diminution des recettes, comme les redevances des usagers pour 542 000 €, les exonérations de divers loyers pour 100 000 € et le décalage de remboursement des subventions du budget annexe de la ZAC Ermont-Eaubonne pour l’ilot Dautry pour près de 6 000 000 €, soit un total de 6 831 000 €. Il faut ajouter les dépenses d'investissement liées au fonds de résilience de la Région pour 300 000 € et les opérations liées à l’ilot Dautry, dont les sommes n’ont pas encore été perçues, soit une diminution de 9 670 000 €. Il est proposé un plan d’économie de 8 611 000 €.

Il est constaté une perte de 40 000 € sur les recettes de fonctionnement. Les pertes de recettes proviennent des dépenses non réalisées dans le cadre de projets subventionnés. Comme les dépenses n’ont pas été réalisées, les subventions n’ont pas été versées. Les dépenses de fonctionnement sont estimées à 1 500 000 €, les dépenses d'investissement sont établies à 7 199 000 €, soit au total près de 8 611 000 € d'économie.

Les efforts par secteur sont les suivants : - Les transports : 924 000 € - Les voiries : 2 600 000 € - L’aménagement du territoire : 1 441 000 €,

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- L’environnement : 113 000 €, - La politique de la ville l'habitat et les aires d'accueil des gens du voyage : 240 000 € (une des dépenses était éligible à subvention mais comme non réalisée la CA Val Parisis ne se verra pas verser les 40 000 €, - L’éclairage public : 1 304 000 €, - Le sport et la culture : 357 000 € - Les autres lignes de fonctionnement « divers » pour 1 653 000 €.

Le budget de fonctionnement est en baisse de 3 707 979,29 €. Pour information, le chapitre 011 est à – 603 525 €, le chapitre 12 est à – 330 896 €, le chapitre 14 est à 1 986 354 €, le chapitre 65 est à 119 850,71 €, le chapitre 67 est à – 22 771 €, le chapitre 023 est à - 4 856 992 €.

Le budget est équilibré avec des recettes de fonctionnement établies comme suit : le chapitre 70 à 32 479 €, le chapitre 73 à 1 450 805 €, le chapitre 74 à 371 887 €, le chapitre 75 à – 5 972 667 € et le chapitre 002 à 409 516, 71 €.

Pour les dépenses et les recettes d'investissement, le budget est équilibré à 6 691 200,84 € (chapitres 20, 204, 21, 27, 041 et 001). Il est proposé de différer certaines dépenses, notamment des acquisitions de logiciels informatiques et différentes études d’investissement, non engagé à ce jour à hauteur de 474 000 €.

Des subventions ont été décalées pour près d'un million d'euros (fonds de concours, plan vélo, les participations différées en 2021). Les immobilisations corporelles ont également été différées pour près de 6 000 000 €.

Les travaux prévus sur la Chaussée Jules César ainsi que des travaux d'éclairage public et des acquisitions de terrains sont différés de quelques mois pour pouvoir les reconduire dès 2021. Les recettes d'investissement sont établies à 6 691 284,60 € (chapitres 1068, 13, 16, 27, 024, 041 et 021).

La commission finances du 31 août 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité, adopte le budget supplémentaire du budget principal 2020 de la CA Val Parisis, tel qu'exposé ci-dessus.

26. BUDGET SUPPLEMENTAIRE DU BUDGET ANNEXE DE LA ZAC DU QUARTIER DE LA GARE D’ERMONT-EAUBONNE 2020 DE LA CA VAL PARISIS.

Xavier MELKI, rapporteur, indique que le budget supplémentaire 2020 de la ZAC du quartier de la gare d’Ermont-Eaubonne intègre notamment les points suivants : • L’affectation du résultat suite au vote du compte administratif 2019, • Le décalage probable de la vente de l’îlot Dautry en 2021

Le budget supplémentaire du budget annexe de la ZAC du quartier de la gare d’Ermont- Eaubonne 2020 de la CA Val Parisis, se présente comme suit :

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Section de fonctionnement

Dépenses :

Chapitre Libellé chapitre Nature Libellé nature Fonction Montant Observation Annulation du remboursement partiel des subventions Autres charges de gestion Reversement excédent des 65 6522 824 - 5 872 667,00 € versées par le budget principal suite au décalage courante budgets annexes administratifs probable de la vente de l'îlot Dautry en 2021. Total - 5 872 667,00 € Recettes :

Chapitre Libellé chapitre Nature Libellé nature Fonction Montant Observation Autres produits de gestion Prise en charge du déficit par le Subvention d'équilibre du budget principal suite au 75 7552 01 191 184,71 € courante budget annexe décalage probable de la vente de l'îlot Dautry en 2021.

Opération d'ordre de Quote part sub d'invest Modification des écritures d'ordre suite au décalage 042 777 824 - 6 112 367,00 € transfert entre section transférée au compte de résultat probable de la vente de l'îlot Dautry en 2021.

Excédent de Excédent de fonctionnement 002 002 01 48 515,29 € Résultat de fonctionnement 2019 affecté en 2020. fonctionnement reporté reporté Total - 5 872 667,00 €

Section d’investissement

Dépenses :

Chapitre Libellé chapitre Nature Libellé nature Fonction Montant Observation Annulation du remboursement des avances au budget Emprunts et dettes 16 16878 Emprunts en euros 824 - 2 058 632,00 € principal suite au décalage probable de la vente de l'îlot assimilées Dautry en 2021. Opération d'ordre de Modification des écritures d'ordre suite au décalage 040 13918 Autres 824 - 6 112 367,00 € transfert entre section probable de la vente de l'îlot Dautry. Total - 8 170 999,00 €

Recettes :

Chapitre Libellé chapitre Nature Libellé nature Fonction Montant Observation Emprunts et dettes 16 1641 Emprunts en euros 01 1 814 787,93 € Ajustement de l'emprunt d'équilibre. assimilées Produits des cessions Produits des cessions Suppression de la vente de l'ilôt Dautry au vu d'un 024 024 824 - 10 050 000,00 € d'immobilisations d'immobilisations décalage probable de l'opération en 2021. Résultat d'investissement Résultat d'investissement 001 001 01 64 213,07 € Reprise du résultat d'investissement 2019 en 2020. reporté reporté Total - 8 170 999,00 €

La commission finances du 31 août 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité, adopte le budget supplémentaire du budget annexe de la ZAC du quartier de la gare d’Ermont-Eaubonne 2020 de la CA Val Parisis, tel qu'exposé ci- dessus.

27. BUDGET SUPPLEMENTAIRE DU BUDGET ANNEXE DE LA ZAC DES EPINEAUX 2020 DE LA CA VAL PARISIS.

Xavier MELKI, rapporteur, annonce que le budget supplémentaire 2020 de la ZAC des Epineaux intègre notamment les points suivants : • L’affectation du résultat suite au vote du compte administratif 2019, • Le décalage probable de la cession de certains terrains en 2021.

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Le budget supplémentaire du budget annexe de la ZAC des Epineaux 2020 de la CA Val Parisis, se présente comme suit :

Section de fonctionnement

Dépenses :

Chapitre Libellé chapitre Nature Libellé nature Fonction Montant Observation Dépenses supplémentaires liées à la réalisation d'un parking Achats de matériel, équipements et 011 Charges à caractère général 605 824 185 000,00 € non prévu au BP et à la réalisation de tous les travaux d'espaces travaux verts en accompagnement des travaux de voirie. Régularisation d'un échange de parcelles intervenu en 2017 011 Charges à caractère général 6015 Terrains à aménager 824 11 120,00 € (échange sans soulte). Opérations d'ordre de Variation des stocks de terrains Régularisation d'un échange de parcelles intervenu en 2017 042 71355 01 10 640,00 € transferts entre sections aménagés (échange sans soulte). Virement à la section Virement à la section 023 023 01 - 530 075,00 € Ajustement de l'autofinancement. d'investissement d'investissement Résultat de fonctionnement 002 002 Résultat de fonctionnement reporté 01 1 033 441,72 € Résultat de fonctionnement 2019 affecté en 2020. reporté Total 710 126,72 €

Recettes :

Chapitre Libellé chapitre Nature Libellé nature Fonction Montant Observation Produits de services, du Régularisation d'un échange de parcelles intervenu en 2017 70 7015 Ventes de terrains aménagés 824 11 120,00 € domaine et ventes diverses (échange sans soulte). Opérations d'ordre de Variation des encours de production 042 7133 01 699 006,72 € Ajustement des écritures de stock. transferts entre sections de biens Total 710 126,72 €

Section d’investissement

Dépenses :

Chapitre Libellé chapitre Nature Libellé nature Fonction Montant Observation Autres immobilisations Créances sur des particuliers et Régularisation comptable d'une cession avec paiement 27 2764 824 2 045 160,00 € financières autres personnes de droit privé échelonné (partie du prix restant à encaisser en 2021 et 2022). Opérations d'ordre de 040 3355 Travaux 01 699 006,72 € Ajustement des écritures de stock. transferts entre sections Total 2 744 166,72 €

Recettes :

Chapitre Libellé chapitre Nature Libellé nature Fonction Montant Observation

16 Emprunts et dettes assimilés 1641 Emprunts en euros 824 1 717 541,00 € Ajustement de l'emprunt.

Opérations d'ordre de Régularisation d'un échange de parcelles intervenu en 2017 040 3555 Terrains aménagés 01 10 640,00 € transferts entre sections (échange sans soulte). Virement de la section de Virement de la section de 021 021 01 - 530 075,00 € Ajustement de l'autofinancement. fonctionnement fonctionnement Résultat d'investissement 001 001 Résultat d'investissement reporté 01 1 546 060,72 € Résultat d'investissement 2019 reporté en 2020. reporté Total 2 744 166,72 €

La commission finances du 31 août 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité, adopte le budget supplémentaire du budget annexe de la ZAC des Epineaux 2020 de la CA Val Parisis, tel qu'exposé ci-dessus.

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28. BUDGET SUPPLEMENTAIRE DU BUDGET ANNEXE DE LA ZAC DES BOIS SERVAIS 2020 DE LA CA VAL PARISIS.

Xavier MELKI, rapporteur, présente le budget supplémentaire du budget annexe de la ZAC des Bois Servais 2020 de la CA Val Parisis, comme suit :

Section de Fonctionnement

Dépenses :

Chapitre Libellé chapitre Nature Libellé nature Fonction Montant Observation 011 Charges à caractère général 6226 Honoraires 824 7 100,48 € Dépenses diverses Total 7 100,48 €

Recettes :

Chapitre Libellé chapitre Nature Libellé nature Fonction Montant Observation Autres produits de gestion Prise en charge du déficit par le Annulation de la subvention du budget principal 75 7552 824 - 20 000,00 € courante budget principal suite à la reprise du résultat 2019. Excédent de Excédent de fonctionnement 002 002 01 27 100,48 € Résultat de fonctionnement 2019 affecté en 2020. fonctionnement reporté reporté Total 7 100,48 € La commission finances du 31 août 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité, adopte le budget supplémentaire du budget annexe de la ZAC des Bois Servais 2020 de la CA Val Parisis, tel qu'exposé ci-dessus.

29. BUDGET SUPPLEMENTAIRE DU BUDGET ANNEXE ASSAINISSEMENT 2020 DE LA CA VAL PARISIS.

Xavier MELKI, rapporteur, présente le budget supplémentaire du budget annexe assainissement 2020 de la CA Val Parisis, comme suit :

Section de fonctionnement

Dépenses :

Chapitre Libellé chapitre Nature Libellé nature Montant Observation Régularisation d'un titre de recette émis sur exercice antérieur. Ce dernier correspond à la Participation au Financement de l'Assainissement Collectif (PFAC) d'une Titres annulés (sur exercices société qui a effectué un versement auprès d'une 67 Charges exceptionnelles 673 43 000,00 € antérieurs) commune alors que cette somme aurait dû être perçue par l'EPCI au vu de la date de raccordement. Par conséquent, la ville a procédé au remboursement auprès de l'agglomération. Virement à la section Virement à la section Ajustement de l'autofinancement suite à la reprise du 023 023 3 190 153,22 € d'investissement d'investissement résultat 2019. Total 3 233 153,22 €

Recettes :

Chapitre Libellé chapitre Nature Libellé nature Montant Observation

Produits de service, du Participation au Financement de Remboursement par une commune de la PFAC perçue à 70 70613 43 000,00 € domaine et ventes diverses l'Assainissement Collect tort.

Excédent de Excédent de fonctionnement 002 002 3 190 153,22 € Résultat de fonctionnement 2019 affecté en 2020. fonctionnement reporté reporté Total 3 233 153,22 €

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Section d’investissement

Dépenses :

Chapitre Libellé chapitre Nature Libellé nature Montant Observation Résultat d'investissement Résultat d'investissement Déficit de la section d'investissement 2019 reporté en 001 001 2 541 612,82 € reporté reporté 2020. Total 2 541 612,82 € Recettes :

Chapitre Libellé chapitre Nature Libellé nature Montant Observation Dotations, fonds divers et Excédents de fonctionnement Résultat de fonctionnement 2019 affecté en 2020 en 10 1068 2 541 612,82 € réserves capitalisés section d'investissement. Le montant de l'emprunt inscrit au BP 2020 est de Emprunts et dettes 16 1641 Emprunt en euros - 3 190 153,22 € 4 135 141 €. Il convient de procéder à l'ajustement de ce assimilés dernier suite à l'intégration du résultat 2019 Virement de la section de Virement de la section de Ajustement de l'autofinancement suite à la reprise du 021 021 3 190 153,22 € fonctionnement fonctionnement résultat 2019. Total 2 541 612,82 €

La commission finances du 31 août 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité, adopte le budget supplémentaire du budget annexe assainissement 2020 de la CA Val Parisis, tel qu'exposé ci-dessus.

30. PARTICIPATION FINANCIERE POUR LES TRAVAUX DE LA VILLE DE TAVERNY SUR LE CHEMIN DE PONTOISE A SAINT PRIX : CONVENTION N° 4.

Xavier MELKI, rapporteur, énonce que dans le cadre des travaux d’enfouissements des réseaux électriques et télécoms sur le Chemin de Pontoise à Saint Prix, qui est d’intérêt communautaire dans le cadre du transfert des ZAE, la commune de Taverny sollicite une participation financière de l’EPCI comme suit :

Pourcentage de Montant de Montant Pourcentage de participation de la Montant du fonds de Opérations l'opération Hors subventionnable de participation de la ville hors concours attribué Taxe l'opération* CAVP subvention Enfouissements des réseaux électriques et télécoms pour le chemin de Pontoise à 32 146,50 € 22 828,66 € 35,51% 35,51% 11 414,33 € Saint-Prix TOTAL 32 146,50 € 22 828,66 € 11 414,33 € * Le montant subventionnable de l’opération est le montant HT de l’opération subventions déduites.

La commission finances du 31 août 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Accorde à la commune de Taverny, un fonds de concours d’un montant de 11 414,33 €, - Approuve le projet de convention d’attribution de fonds de concours à intervenir entre la CA Val Parisis et la commune de Taverny, - Autorise le Président à signer ladite convention financière.

31. PARTICIPATION FINANCIERE POUR LES TRAVAUX DE LA VILLE DE BEAUCHAMP SUR LE CHEMIN DE PONTOISE A SAINT PRIX : CONVENTION N° 5.

Xavier MELKI, rapporteur, annonce que dans le cadre des travaux d’enfouissements des réseaux électriques et télécoms sur le Chemin de Pontoise à Saint Prix, qui est d’intérêt communautaire dans le cadre du transfert des ZAE, la commune de Beauchamp sollicite une participation financière de l’EPCI comme suit :

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Pourcentage de Montant de Montant Pourcentage de participation de la Montant du fonds de Opérations l'opération Hors subventionnable de participation de la ville hors concours attribué Taxe l'opération* CAVP subvention Enfouissements des réseaux électriques et télécoms pour le chemin de Pontoise à 32 146,50 € 22 828,66 € 35,51% 35,51% 11 414,33 € Saint-Prix TOTAL 32 146,50 € 22 828,66 € 11 414,33 € * Le montant subventionnable de l’opération est le montant HT de l’opération subventions déduites.

La commission finances du 31 août 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Accorde à la commune de Beauchamp, un fonds de concours d’un montant de 11 414,33 € : - Approuve le projet de convention d’attribution de fonds de concours à intervenir entre la CA Val Parisis et la commune de Beauchamp, - Autorise le Président à signer ladite convention financière.

32. APPROBATION DE LA CONVENTION D’OBJECTIFS AVEC L’ASSOCIATION NOS QUARTIERS ONT DES TALENTS (NQT).

Jean-Noël CARPENTIER, rapporteur, rappelle que la CA Val Parisis a signé, en 2016, une convention avec l’association Nos Quartiers ont des Talents (NQT) renouvelée chaque année. Le dispositif NQT est destiné à favoriser l’insertion des jeunes diplômés (bac+3 minimum) demandeurs d’emploi, âgés de moins de moins de 30 ans, et issus de quartiers prioritaires ou de milieux sociaux modestes.

Engagée pour l’égalité des chances, l’association accompagne individuellement les jeunes diplômés vers l’emploi, en s’adossant à la politique sociale de ses entreprises mécènes et à l’engagement de ses partenaires publics. Le dispositif de parrainage par des cadres expérimentés ou des dirigeants d’entreprise passe par le partage d’expérience et de réseau entre un professionnel en activité, engagé volontairement et bénévolement et un jeune diplômé rencontrant des difficultés, pour l’accompagner dans son parcours d’accès à l’emploi. Il s’agit de créer des passerelles entre le monde de l’entreprise et les jeunes diplômés les plus éloignés de l’emploi.

Le mécénat se traduit pour les collectivités par une adhésion forfaitaire fixée selon un barème établi à partir de la population totale de la collectivité. Néanmoins en 2017, une négociation avec l’association NQT a permis de proratiser 50% du montant de l’adhésion au nombre de jeunes accompagnés sur la base d’un objectif minimal à atteindre fixé à 100 accompagnements : soit un versement de 50% effectué à la signature de la convention, les 50% étant versés au prorata en fonction du volume de jeunes accompagnés au-delà de 50 jeunes accompagnés en parrainage.

La convention actuelle court jusque fin octobre 2020. Au 31 juillet 2020, l’association avait intégré 39 nouveaux jeunes sur 12 communes du territoire.

La commission politique de la Ville et du logement du 26 août 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Approuve les termes de la convention d’objectifs pour le renouvellement du partenariat avec l’association Nos Quartiers ont des Talents (NQT), dont le siège est situé 34ter Boulevard Ornano – 93 200 Saint Denis ;

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- Précise que la convention est conclue pour une durée d’un an soit jusqu’au 31 octobre 2021 ; - Dit que la contribution financière maximale de la CA Val Parisis attendue est de 11960 euros : 50% versés à la signature de la convention et 50% proratisés selon l’atteinte des objectifs ; - Autorise le président à signer ladite convention ainsi que tous les documents nécessaires à cet effet.

33. VERSEMENT DE LA SUBVENTION 2020 A L’ASSOCIATION AIGUILLAGE - ACTION « LEVER LES FREINS A L’INSERTION PAR UNE PLATEFORME DE MOBILITE CITOYENNE ».

Jean-Noël CARPENTIER, rapporteur, explique que le diagnostic territorial du contrat de ville a fait émerger deux orientations stratégiques convergentes pour « développer des services à la mobilité des habitants » et d’autre part, « lever les freins à l’emploi ». La mobilité des habitants résidant en quartier politique de la ville constitue un enjeu réaffirmé dans l’avenant aux contrats de ville du territoire.

A cet effet, la CA Val Parisis soutient le dispositif plateforme de mobilité porté par l’association Aiguillage depuis 2017. Cette action visant à la fois la mobilité et l’insertion professionnelle a fait l’objet d’une validation du comité de pilotage « arbitrage financier de la programmation politique de la ville 2020 » et bénéficie d’un co-financement du CGET à hauteur de 22 000 €.

L’objet de l’action de la plateforme mobilité consiste à offrir une formation individualisée au permis de conduire, pour 35 bénéficiaires prioritairement habitants en QPV, en s’appuyant sur les services de l’auto-école sociale de l’association Aiguillage.

La plateforme de mobilité propose donc des parcours de mobilité individualisés selon les besoins du bénéficiaire pour lui permettre d’acquérir une mobilité autonome. Selon les profils, une solution de mobilité est mise en œuvre avec l’appui d’un maillage partenarial autour du parcours des bénéficiaires visant à lever les différents freins qui préexistent ou surviennent en cours de parcours.

Ainsi afin de mieux appréhender la situation globale des candidats et de mettre en place un accompagnement adapté, des commissions de validation des candidatures sont instaurées auxquelles sont conviés les prescripteurs. A l’issue, sont organisés un entretien pour un test de niveau écrit du candidat, un test d’évaluation de conduite du candidat (45h maximum).

Les passages aux examens Code de la route et conduite sont illimités pour les bénéficiaires de ce dispositif. Une participation forfaitaire de 150 € (contre 800 € pour le dispositif auto-école sociale « classique ») est demandée aux bénéficiaires du dispositif EPCI afin de prendre en compte leur fragilité socio-économique.

Depuis 2017, 201 candidatures ont été étudiées en commission : sur 98 inscriptions effectives, 23,4 % ont obtenu leur permis B, 22.4 % ont obtenu leur Code et sont en apprentissage de la conduite, 22.4 % sont en cours de Code.

La commission politique de la Ville et du logement du 26 août 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Attribue à l’association Aiguillage une subvention de 20 000 € au titre de l’année 2020 pour la mise en œuvre du projet « Lever les freins à l’insertion par une plateforme de mobilité citoyenne » - Approuve les termes du projet de convention d’objectifs 2020, à intervenir entre la CA Val Parisis et l’association Aiguillage, dont le siège est situé au 40/42 rue Gabriel Péri 95 130 Le Plessis-Bouchard,

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- Autorise le Président à signer ladite convention d’objectifs 2020 avec l’association Aiguillage ainsi que tous documents nécessaires à la réalisation de cette opération.

34. APPROBATION DU RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITES 2019 SUR LA MISE EN ŒUVRE DU CONTRAT DE VILLE.

Jean-Noël CARPENTIER, rapporteur, informe que l’EPCI doit établir un rapport sur la situation de la collectivité au regard de la politique de la ville en indiquant les actions qu’elle mène sur son territoire et les orientations et programmes de nature à améliorer cette situation. Le président de l’EPCI et les maires sont tenus de présenter annuellement à leurs assemblées délibérantes un rapport sur la mise en œuvre de la politique de la Ville, après avis des conseils citoyens.

Le rapport annuel 2019 dans le cadre de son approche transversale : - Pointe l’état d’avancement du projet de territoire de la CA Val Parisis ; - Fait état des documents cadre ou projets structurants de la politique de la ville portés par la CA Val Parisis, y figure également un focus sur l’avenant « protocole d’engagements renforcés et réciproques » des contrats de ville du territoire ; - Retrace les principaux leviers financiers mobilisés par les collectivités en politique de la ville avec, notamment, un compte rendu illustré de quelques actions mises en œuvre.

Le 1er volet du rapport fait le rappel de l’état d’avancement de documents structurants de la CA Val Parisis notamment le projet de territoire.

Le deuxième volet de ce rapport est consacré aux moyens financiers spécifiques mobilisés sur le territoire - La Dotation de Solidarité Urbaine (DSU) sur les communes en QPV est de 6 635 375 € - La Dotation de Solidarité Communautaire (DSC) s’élève en 2019 à 4 671 000 € - Les subventions liées aux appels à projets spécifiques de la politique de la ville 2019 (CGET) sont de 708 630 €. - Le montant prévisionnel de l’abattement TFPB pour 2019 est estimé à près de 1 366 800 €.

Le troisième volet porte sur la présentation des actions mises en exergue par chacune des collectivités.

Le projet de rapport annuel est inscrit à l’ordre du jour des conseils municipaux des communes en Contrat de Ville.

La commission politique de la Ville et du logement du 26 août 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité, approuve le rapport annuel d’activités sur la mise œuvre du contrat de Ville pour l’exercice 2019.

35. APPROBATION DE LA CHARTE D’ENGAGEMENT POUR LA RENOVATION ENERGETIQUE DES COPROPRIETES EN ILE-DE-FRANCE – PROGRAMME RECIF.

Michel VALLADE, rapporteur, énonce que la CA Val Parisis s’est engagée, depuis 2016, en faveur de l’amélioration thermique des logements sur son territoire à travers la signature d’un protocole avec l’Etat et l’instauration d’une aide de solidarité écologique de 450 € versée aux ménages modestes et très modestes pour la réalisation de travaux éligibles au programme habiter Mieux.

A travers ces dispositifs, la communauté d’agglomération poursuit un triple objectif : → Réduire les dépenses d’énergie par l’amélioration de la performance thermique des logements.

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→ Résorber les situations de précarité énergétique des ménages. → Soutenir le déploiement de l’emploi local dans le secteur du bâtiment. Le programme « REnovation des Immeubles de Copropriété en France » (RECIF) propose une action de stimulation massive de la demande de rénovation en copropriété à un niveau interrégional. Les territoires concernés sont les régions Île-de-France, Hauts-de-France, Grand Est, Nouvelle Aquitaine et Bordeaux Métropole. RECIF vise à organiser un repérage des copropriétés nécessitant une rénovation, à mobiliser les collectivités territoriales sur les territoires concernés et à sensibiliser et former les syndics et les copropriétaires moteurs sur le sujet. Le programme est structuré en plusieurs actions comme suit : - L’analyse de l’état des copropriétés par territoire par la réalisation de monographies - La mobilisation des collectivités territoriales autour du sujet de la rénovation énergétique - La sensibilisation des copropriétaires et des gestionnaires de syndics, via l’envoi de courriers personnalisés et l’organisation d’évènements - La conception et la réalisation d’une formation en ligne gratuite, le MOOC « Réno Copro »

Ile-de-France Energies, SOLIHA 75-92-95 et la CA Val Parisis partagent l’ambition du programme RECIF de massifier la demande de rénovation énergétique des copropriétés en Ile-de-France et s’engagent à travailler en collaboration pour l’atteinte des objectifs du programme. Le programme RECIF s’inscrit pleinement dans la continuité de la politique communautaire en matière de rénovation énergétique et de la mise en action du PLH, comme un outil supplémentaire pour accélérer la rénovation du parc de logements du territoire.

Afin de communiquer de façon efficace, les copropriétés ciblés répondront à 4 critères obligatoires : - Copropriétés de plus de 50 lots - Construites avant 1995 - Impayés < 15% - Pas de copropriétés horizontales

Pour information complémentaire, le registre des copropriétés permet de recenser à ce jour 1 177 copropriétés sur le territoire communautaire comprenant 4 612 logements. 27 % de ces copropriétés comprennent plus de 50 lots. Les étiquettes énergétiques sont encore très mal renseignées (12 % du parc étiquetés dans le registre).

La commission politique de la Ville et du logement du 26 août 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Approuve la Charte d’engagement pour la rénovation énergétique des copropriétés en Ile- de-France – Programme RECIF, - Autorise le président à signer la charte et l’ensemble des documents nécessaires à sa mise en œuvre.

36. APPROBATION DE LA CONVENTION RELATIVE A L’AMELIORATION ET L’ADAPTATION DE L’HABITAT AVEC L’ASSOCIATION SOLIHA 75-92-95.

Michel VALLADE, rapporteur, rappelle que le Programme Local de l’Habitat arrêté par le conseil communautaire le 8 avril 2019 prévoit de développer des actions à destination des habitants pour soutenir l’amélioration et l’adaptation des logements du parc privé.

Afin de renforcer, par le biais de permanences locales, d’une part la communication sur les aides existantes et d’autre part le service de conseil, en vue de l’amélioration de leur logement en matière énergétique ou de l’adaptation de celui-ci au handicap et au vieillissement, il est proposé de signer une convention avec l’association SOLIHA qui dispose d’un agrément pour

29 les activités d’ingénierie sociale, financière et technique en faveur du logement de publics défavorisés. La convention proposée prévoit de conventionner avec SOLIHA 75-92-95 qui assure : - Une animation de 15 permanences par an. Les permanences seront sur rendez-vous. La communication nécessaire afin de porter à la connaissance des propriétaires, locataires et partenaires locaux l’existence des actions précitées qui sont conduites par SOLIHA.

En contrepartie, la communauté d’agglomération s’engage à verser une subvention annuelle de 3 900 € à l’association SOLIHA 75-92-95.

La commission politique de la Ville et du logement du 26 août 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité, - Approuve les termes de la convention relative à l’amélioration et l’adaptation de l’habitat de la CA Val Parisis à intervenir avec l’association SOLIHA 75-92-95, dont le siège est situé, 29, rue Tronchet – 75 008 PARIS, - Autorise le Président à signer ladite convention et l’ensemble des documents nécessaires à sa mise en œuvre.

37. APPROBATION DU PROGRAMME DE REHABILITATION DES BRANCHEMENTS DEFAILLANTS AU RESEAU PUBLIC D’ASSAINISSEMENT DES EAUX USEES ET PLUVIALES PRESENTE PAR L’AGENCE DE L’EAU SEINE NORMANDIE.

Sandra BILLET, rapporteur, annonce que la CA Val Parisis va réaliser des travaux de mise en séparatif des réseaux d’assainissement sur le territoire de Saint-Leu-la-Forêt sur les secteurs : - Des rues de Paris, du Parc, Edith Cavell, de , du Clos Boisson, de la Mare ; - De la rue de Saint Prix ; - De la rue de Verdun.

Dans le cadre de ces opérations, une participation financière sera demandée auprès de l’Agence de l’Eau Seine Normandie (AESN).

Pour que le dossier soit éligible aux subventions, l’AESN demande que les travaux de mise en conformité des installations chez les riverains soient réalisés en parallèle à ceux entrepris sur le domaine public. Ainsi, en partenariat avec l’AESN, la CA Val Parisis met en place un programme de réhabilitation des branchements défaillants au réseau public d’assainissement des eaux usées et pluviales.

Dans ce cadre : - L’AESN finance la réhabilitation des installations privatives selon des critères et modalités qui lui sont propres par l’intermédiaire de la CA Val Parisis. Ainsi les subventions de l’AESN seront attribuées pour le domaine public uniquement si 80 % des propriétaires non conformes s’engagent à réaliser les travaux. - Pendant la durée de ce programme, la CA Val Parisis assure la gestion administrative des dossiers, leur suivi technique comprenant notamment la vérification de la conformité des travaux réalisés et le versement des subventions délivrées par l’AESN aux usagers.

Pour atteindre les objectifs d’efficacité des résultats et s’assurer de l’obtention d’un maximum de subventions pour l’ensemble des riverains, la CA Val Parisis : - A lancé les campagnes d’enquêtes domiciliaires dans les propriétés riveraines, par l’intermédiaire de deux bureaux d’études (B3E et VERDI) ; - Proposera des conventions pour la réalisation de travaux d’assainissement en partie privative entre chaque propriétaire et la CA Val Parisis, définissant la nature des travaux à

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exécuter sur le domaine privé, le montant des travaux, les subventions de l’AESN auxquelles ont droit les propriétaires, le montant restant à leur charge ; - Assurera la gestion administrative des dossiers, leur suivi technique comprenant notamment la vérification de la conformité des travaux réalisés ; - Paiera le montant global des travaux sur domaine privé à l’entreprise en charge de ceux- ci (estimation actuelle 526 000 € TTC), touchera les subventions pour le compte des propriétaires et leur facturera le montant restant à leur charge (montant des travaux moins le montant de la subvention). L’opération étant neutre pour la CA Val Parisis.

La commission travaux et assainissement du 1er septembre 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Approuve le programme de réhabilitation des installations d’assainissement, ainsi que le montage technique, administratif, juridique et financier de cette opération, - Approuve les termes de la convention type pour la réalisation de travaux d’assainissement en partie privative liant chaque riverain des rues précitées à la CA Val Parisis, - Précise que s’il y a un reliquat de subvention à la fin de ces opérations, celui-ci sera reversé selon deux critères : o En fonction du reste à charge par propriétaire, o Au prorata du montant restant à charge. - Autorise le Président à signer l’ensemble des conventions à intervenir avec chaque propriétaire ainsi que tous les documents afférents à ce dossier,

38. APPROBATION DE LA CONVENTION DE CO-FINANCEMENT AVEC LA SOCIETE DU GRAND PARIS ET LE DEPARTEMENT DU VAL D’OISE POUR LA CREATION D’UNE BRETELLE D’INSERTION A L’A15 DEPUIS LE CARREFOUR GIRATOIRE DE LA RD122 SUR LA COMMUNE DE SANNOIS.

Gérard LAMBERT-MOTTE, rapporteur, informe qu’afin d’améliorer la desserte des véhicules et la réhabilitation partielle de la carrière de gypse située sur le territoire des communes de Cormeilles-en-Parisis, , Montigny-lès-Cormeilles et Franconville, les collectivités ont initié, avec le soutien de la société Placoplatre, un projet de réalisation d’une bretelle d’accès à l’autoroute A15 depuis le giratoire avec la RD122 à Sannois. Les objectifs de cette opération sont les suivants : - La création d’un accès direct depuis le site Placoplatre vers le réseau magistral de l’autoroute A15, - La réorientation des flux des poids lourds vers l’autoroute en vue de ne pas impacter la circulation dans le centre-ville de Sannois, - La facilitation du comblement de la carrière par le remblaiement de terres provenant des chantiers de métros de la Société du Grand Paris et l’accélération de son réaménagement qui doit à terme devenir un vaste parc régional ouvert au public,

Inscrite au dispositif régional « Plan anti-bouchon et pour changer la route » 2016-2020, son coût total s’élève à 2 800 000 € et la répartition financière proposée est la suivante :

TAUX PARTICIPATION AU MONTANTS ENTITES COUT TOTAL EN € Société du Grand Paris 20 % 560 000 Financeurs CA Val Parisis 8 % 224 000 Département du Val d’Oise 7 % 196 000

Subventions/offres Placoplatre 50 % 1 400 000 de concours Région Ile-de-France 15 % 420 000 TOTAL 2 800 000

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Cet aménagement, réalisé sous maîtrise d’ouvrage du Département du Val d’Oise, a vocation à intégrer le domaine public routier national dont le gestionnaire est la Direction des Routes d’Ile-de-France (DIRIF) de la Direction régionale et interdépartementale de l’Equipement et de l’aménagement (DRIEA) d’Ile-de-France.

La commission aménagement, environnement et tourisme du 3 septembre 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Approuve les termes de la convention de co-financement avec la Société du Grand Paris sise Immeuble « Le Cézanne », 30, avenue des Fruitiers, 93 200 SAINT-DENIS et le Département du Val d’Oise sis au 2 avenue du Parc, CS 20201 CERGY, 95032 CERGY- PONTOISE Cedex, pour la création d’une bretelle d’insertion à l’A15 depuis le carrefour giratoire de la RD122 sur la commune de Sannois, - Autorise le président à signer ladite convention et l’ensemble des documents nécessaires à sa mise en œuvre.

39. POLE GARE DE MONTIGNY-BEAUCHAMP – APPROBATION DU SCHEMA DE REFERENCE ET ENGAGEMENT DE LA CA VAL PARISIS A REALISER LES TRAVAUX DE MODERNISATION CORRESPONDANTS, COTE BEAUCHAMP, EN TANT QUE MAITRE D’OUVRAGE.

Gérard LAMBERT-MOTTE, rapporteur, indique que dans le cadre de sa compétence en matière d’aménagement des pôles gares reconnus d’intérêt communautaires, la CA Val Parisis prévoit de réaliser des travaux de modernisation du pôle gare de Montigny- Beauchamp, sur la commune de Beauchamp.

Ce pôle a fait l’objet d’une étude de faisabilité financée presque en totalité par IdFM, qui a permis d’aboutir à un schéma de référence de pôle partagé avec les parties prenantes (la commune de Beauchamp, la SNCF, IdFM, le Département du Val d’Oise et le transporteur).

Ce schéma d’aménagement répond aux enjeux communs identifiés au cours de l’étude de faisabilité et qui reposent sur les prescriptions obligatoires du Plan de Déplacements urbains (PDU) de la Région Ile-de-France, à savoir : - L’amélioration des accès piétons et cyclables au pôle gare et création d’un parvis piétions, - Le renforcement de l’offre bus existante, - La séparation des flux pour une sécurisation des déplacements.

Au vu de l’avancée des études, le périmètre d’intervention de la CA Val Parisis sur ce pôle gare peut également être précisé.

Sur la base du schéma de référence, et une fois qu’il aura été approuvé par les instances d’IdFM, la CA Val Parisis élaborera un avant-projet qui permettra de constituer le dossier de demande de subventions auprès d’IDF Mobilités pour la réalisation des travaux placés sous maîtrise d’ouvrage communautaire.

De même la SNCF, maître d’ouvrage de la réfection du souterrain de liaison entre les deux communes de Montigny-lès-Cormeilles et de Beauchamp et entre les deux gares routières, pourra déposer son propre dossier de demande de subvention. Ces travaux, exigés de longue date par les trois collectivités, devraient débuter en 2021. Ce schéma de référence est valable pour une durée minimale de 5 ans et l’échéance des travaux est effectivement à plusieurs années.

Le tableau, transmis en annexe de la convocation, détaille les différentes actions à réaliser, la maitrise d’ouvrage de chacune ainsi que le mode de financement associé.

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La commission aménagement, environnement et tourisme du 3 septembre 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Gérard LAMBERT-MOTTE précise qu’il y a un différend entre les villes concernées par ce projet notamment en ce qui concerne le stationnement, puisqu’il y a un parc de stationnement de 150 places, situé sur la commune de Beauchamp qui va disparaître avec la réalisation d’une gare routière à cet emplacement. Il propose de réunir les communes concernées pour revoir ce point relatif au stationnement. Il indique que dans le décisionnel de la délibération, il sera proposé la rédaction suivante : « Dit que la suppression de place de stationnement, côté Beauchamp, interviendra sous condition de la reconstitution, soit à Beauchamp, dans le quartier de la gare, soit à Pierrelaye le long de la RD 106 sur le site du parking existant, S’engage à assurer la maîtrise d'ouvrage des travaux de modernisation de la gare de Montigny-Beauchamp et délimite le périmètre d'intervention de la CA Val Parisis, comme présenté en annexe, en vue de la réalisation des travaux et de la future gestion des espaces publics de ce pôle gare… ». Il invite les élus à ne pas prendre de décision ce soir sur la relocalisation de ce parking. Il suggère une réflexion sur le maintien de la gratuité de ces parkings et s’il convient de reconstruire ce parking et à quel endroit.

Yannick BOËDEC ajoute que ces travaux sont prévus en 2024. Cela permettra de trouver une solution d’ici là.

Gérard LAMBERT-MOTTE confirme qu’un avant-projet doit être défini pour obtenir des subventions.

Jean-Noël CARPENTIER indique que Gérard LAMBERT-MOTTE a bien porté les réflexions que Françoise NORDMANN et lui-même avaient. Il remercie les services de l'agglomération qui ont été à leur écoute. Il observe que les gares ont tendance à se densifier y compris à Beauchamp. Il énonce que la délibération proposée, dans sa nouvelle rédaction, permettra d'avoir une unité sur le projet.

Gérard LAMBERT-MOTTE propose que la première réunion se fasse sur site.

Françoise NORDMANN explique qu’ils ont longuement échangé sur cette délibération. Il est proposé une relocalisation des places de parking. Le but est également de tenir compte de l’évolution des transports. Ce n’est pas seulement le fait de préciser le repositionnement mais aussi de reconsidérer le stationnement et le parking sur le pôle. Il s’agit d’un avant-projet et il conviendra de discuter sur le nombre de place utile sur le futur pôle gare en tenant compte de toutes les études nécessaires à mener sur l'ensemble du développement du quartier, que cela soit sur Beauchamp mais aussi sur Montigny-lès- Cormeilles. Il s’agit d’une échéance en fin de mandat sur le centre-ville. Ces projets mettent du temps à sortir. L'urbanisation n'est pas simple surtout lorsque la commune ne possède pas le foncier. Elle signale qu’elle ne souhaite pas que les travaux du pôle gare génèrent des complications dans le centre-ville. Elle souhaite une coordination au niveau de la CA Val Parisis afin que les travaux du pôle gare n’arrivent pas en 2024 alors qu’il y aura déjà des chantiers dans le centre-ville. Il faudra penser à tenir compte des échéances et des engagements pris ainsi que des projets communaux pour qu’ils soient bien concordants avec le développement du pôle gare afin que cela se fasse le plus rapidement possible.

Yannick BOËDEC annonce que l'agglomération continuera à être avec les villes et à les accompagner en fonction de leur planning.

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Il rappelle que la CA Val parisis est aussi dépendante du calendrier et des financements d’Ile- de-France Mobilités. Ce projet est multi-acteurs mais aussi multi-villes. C’est un projet complexe mais avec la bonne volonté de tous, il souhaite y parvenir.

Jean-Noël CARPENTIER souhaite qu’il soit donné une attention particulière au report de la circulation et au stationnement dans les quartiers proches des gares. Il est convaincu qu’ils y parviendront. Il rappelle que les documents techniques ont été modifiés en ce sens et pas uniquement la délibération.

Yannick BOËDEC propose de mener également une réflexion sur la politique de tarification du stationnement (gratuité ou non).

Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Approuve le schéma de référence du pôle gare de Montigny-Beauchamp, sur la commune de Beauchamp, - Dit que la suppression de places de stationnement, côté Beauchamp, interviendra sous condition de leur reconstitution soit à Beauchamp, dans le quartier de la gare, soit à Pierrelaye le long de la RD106 sur le site du parking existant, - S’engage à assurer la maîtrise d’ouvrage des travaux de modernisation de la gare de Montigny-Beauchamp, côté Beauchamp, - Délimite le périmètre d’intervention de la CA Val Parisis en vue de la réalisation des travaux et de la future gestion des espaces publics de ce pôle gare, - Autorise le Président à signer tout document afférent à ce dossier et à prendre toutes les mesures nécessaires en vue de l’exécution de la présente délibération.

40. POLE GARE DE GROS NOYER SAINT-PRIX A ERMONT – APPROBATION DU SCHEMA DE REFERENCE ET ENGAGEMENT DE LA CA VAL PARISIS A REALISER LES TRAVAUX DE MODERNISATION CORRESPONDANTS, EN TANT QUE MAITRE D’OUVRAGE.

Gérard LAMBERT-MOTTE, rapporteur, rappelle qu’afin de réaliser les travaux de modernisation du pôle gare de Gros Noyer-Saint-Prix, reconnu d’intérêt communautaire le 27 septembre 2016, celui-ci a fait l’objet d’une étude de faisabilité qui a permis d’aboutir à un schéma de référence de pôle partagé avec les parties prenantes (la commune d’Ermont, la SNCF, IdF Mobilités et Les Cars Rose).

Ce schéma d’aménagement répond aux enjeux communs identifiés au cours de l’étude de faisabilité, qui découlent tant du projet de mise en accessibilité de la gare elle-même par la SNCF, sous sa maîtrise d’ouvrage, que du au Plan de Déplacements urbains d’Ile-de-France, à savoir : - L’adaptation de l’espace public à proximité immédiate de la gare du fait de la mise en accessibilité de la gare par la SNCF (implantation d’un ascenseur sur l’espace public, rehaussement des quais, modification de l’entrée au bâtiment voyageurs…), - L’amélioration des accès piétons et cyclables au pôle gare, - Dans le contexte spécifique du lancement par IdFM de DSP-bus par bassins de vie, le maintien d’une offre bus - La sécurisation des flux.

Au vu de l’avancée des études, le périmètre d’intervention de la CA Val Parisis sur ce pôle gare peut également être précisé. Il correspond à deux axes routiers sis de part et d’autre des voies ferrées : - L’extrémité de la rue du Gros-Noyer à partir du n° 37 et le boulevard Pasteur jusqu’au n° 68 ; - L’extrémité de la rue Edouard Branly à partir du n° 27 et la rue du maréchal Joffre jusqu’au n° 7.

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Sur la base de ce schéma de référence, la CA Val Parisis va réaliser un avant-projet qui permettra de constituer un dossier de demande de subvention auprès d’IDF Mobilités pour la réalisation des travaux de mise en œuvre du projet du pôle gare.

Le tableau qui a été transmis en annexe, détaille les actions à réaliser, la maitrise d’ouvrage ainsi que le mode de financement associé.

La commission aménagement, environnement et tourisme du 3 septembre 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Approuve le schéma de référence du pôle gare de Gros Noyer-Saint-Prix à Ermont ; - S’engage à assurer la maîtrise d’ouvrage des travaux de modernisation de la gare de Gros Noyer-Saint-Prix à Ermont, - Délimite le périmètre d’intervention de la CA Val Parisis, en vue de la réalisation des travaux et de la future gestion des espaces publics de ce pôle gare, - Autorise le Président à signer tout document afférent à ce dossier et à prendre toutes les mesures nécessaires en vue de l’exécution de la présente délibération.

41. APPROBATION DE LA CONVENTION DE PARTENARIAT AVEC L’AGENCE DES ESPACES VERTS (AEV) DE LA REGION ÎLE DE FRANCE RELATIVE A LA GESTION ET A L’OUVERTURE AU PUBLIC DES BUTTES DU PARISIS ET DU BOIS DE BOISSY.

Jean-Christophe POULET, rapporteur, informe que l’Agence des espaces Verts de la région Ile-de-France intervient en matière d’entretien, de protection, de mise en valeur, de restauration et d’ouverture au public des milieux naturels, bois, forêts, promenades, espaces agricoles périurbains franciliens, dès lors qu’il s’agit de propriétés de la Région Île-de-France.

En pratique, le conseil régional d’Île-de-France subordonne depuis près de 40 ans l'ouverture au public de ses acquisitions de sites forestiers et/ou naturels (gérés au quotidien, pour son compte, par l’AEV) à la prise en charge d’une part importante des dépenses de fonctionnement par les collectivités territoriales.

Cette demande de contribution financière est motivée par la fréquentation principalement locale de ces sites. Elle prend la forme de conventions de partenariat triennales. Sur le territoire de Val Parisis, cela concerne : - Les Buttes du Parisis (Sannois, Franconville, Cormeilles-en-Parisis, Montigny-lès- Cormeilles), qui est prolongé par la Coulée verte en cours de finalisation pour relier ce massif à la Seine à Cormeilles-en-Parisis et La Frette-sur-Seine ; - Le Bois de Boissy, qui inclut le bois de Boissy lui-même sur Taverny, Beauchamp, Le Plessis-Bouchard et le Bois des Aulnaies à Taverny et peut-être à terme Saint-Leu-la- Forêt.

Les 305 hectares de massifs situés sur la communauté d’agglomération Val Parisis et visés dans le projet de convention font partie d’un ensemble plus vaste de parcelles essentiellement boisées, d’intérêt écologique, propriétés de la Région dans les périmètres régionaux d’intervention foncière (PRIF) de Boissy et des Buttes du Parisis. Ils sont ouverts à la fréquentation du public.

Au titre de sa compétence « bois et massifs », la communauté d’agglomération intervient aux côtés de l’AEV sur les Buttes du Parisis et le Bois de Boissy depuis respectivement 2014 et 2017. Le montant de participation annuelle de la CA Val Parisis pour 2019 était de 398.000€ (valeur 2019).

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La convention triennale 2017/2019 avait défini les engagements respectifs des deux partenaires relatifs à l’aménagement et à l’entretien des espaces régionaux sur ces trois années. Les frais de fonctionnement subventionnés par Val Parisis ont ainsi couvert : - La surveillance des sites ; - Les travaux d’entretien divers liés aux espaces naturels et/ou à l’ouverture au public.

Ils ont donné lieu à un bilan annuel présenté aux élus de la CA Val Parisis.

Cette convention étant arrivée à son terme, il convient d’en établir une nouvelle afin de définir les engagements respectifs des deux partenaires pour la période 2020-2022. D’un commun accord entre les deux parties, la participation financière de Val Parisis sera appelée à évoluer, dès lors que la superficie des propriétés régionales ouvertes au public viendrait à croître.

La commission aménagement, environnement et tourisme du 3 septembre 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Approuve les termes de la convention triennale 2020-2022 avec l’Agence des Espaces Verts de la Région Ile de France, relative à la gestion et à l’ouverture au public des Buttes du Parisis et du Bois de Boissy, - Autorise le Président à signer ladite convention ainsi que tous les documents relatifs à ce dossier.

42. APPROBATION DE LA CONVENTION QUINQUA-PARTITE ENTRE LA CA VAL PARISIS/CD95/AEV/VILLE DE TAVERNY/VILLE DE SAINT-LEU-LA-FORET RELATIF A LA CREATION D’UNE BRETELLE AUTOROUTIERE D’ACCES AUX PORTES DE TAVERNY ET AUX MESURES DE COMPENSATION FORESTIERES.

Gérard LAMBERT-MOTTE, rapporteur, explique que la zone commerciale des Portes de Taverny présente deux entrées routières (l’une s’effectuant par une bretelle de sortie de l’A115, et l’autre par la rue Jean-Baptiste Clément), et une sortie unique (via la rue Jean- Baptiste Clément). Au regard de sa fréquentation, l’accessibilité se révèle aujourd’hui insuffisante. Outre les simples difficultés d’accès, cela pose des problèmes plus graves de sécurité du site, classé en 1ère catégorie au titre des établissements recevant du public. De plus, le projet de centre aquatique intercommunal, dont l’accès se fera par la zone commerciale, renforce la volonté d’améliorer l’accès à ce secteur.

Aussi, après études, la Commune de Taverny, le Département et le centre commercial « Les Portes de Taverny » se sont accordés sur la création d’un rond-point supplémentaire sur la RD407 destiné à permettre les échanges entrants/sortants entre la RD407 et le centre commercial, et sur le co-financement des travaux correspondants.

Le terrain d’assiette des travaux est un espace naturel classé pour partie en zone naturelle (zone N) du PLU, et couvert par une servitude d’Espace Boisé Classé (EBC). Le bois des Aulnaies attenant fait également partie du Domaine régional de Boissy, appartenant à la Région Ile-de-France et classé en Espace Naturel Sensible (ENS). À ce titre, il est compris dans un Périmètre d’Intervention Foncière de la Région Île-de-France (PRIF), est aménagé et géré par l’Agence des Espaces Vert d’Île-de-France (AEV), avec le soutien de la CAVP (cf. délibération précédente).

Le projet de réaménagement routier a fait l’objet d’une enquête publique établissant son caractère d’intérêt général et le plan local d’urbanisme (PLU) de la ville a été « mis en compatibilité » par délibération du conseil Municipal du 26 septembre 2019.

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La suppression d’un Espaces Boisés Classés (EBC) – ici environ 554 m² – dans un massif boisé de 1 à 100 hectares nécessite une demande d’autorisation de défrichement au titre du Code forestier, demande à laquelle a procédé le Département, qui l’a obtenue. Toute autorisation est par ailleurs subordonnée à compensation au titre du Code de l’urbanisme, consistant en l’engagement à réaliser des travaux de boisement ou reboisement sur une surface supérieure à celle défrichée. Un travail partenarial sur ce sujet a été mené par l’Agence des Espaces Verts (AEV), le Département, la Commune de Taverny, les services de la Direction Départementale des Territoires du Val-d’Oise (DDT95) et la Communauté d’agglomération.

Ainsi, la CA Val Parisis s’engage à céder à l’AEV un espace d’environ un hectare, prioritairement dans la continuité écologique du bois des Aulnaies et dans l’objectif d’assurer une continuité de trame verte entre le Bois des Aulnaies et le Bois de Boissy via la promenade plantée du Plessis-Bouchard. Après concertation sur le projet retenu, cette assiette foncière sera classée en zone naturelle (N) du PLU communal concerné et un outil juridique adapté pourra y être associé (EBC ou l’Obligation Réelle Environnementale (ORE) par exemple).

La présente convention a ainsi pour objet de préciser les conditions de cession des emprises régionales nécessaires à la création de cette desserte routière à la Commune de Taverny, les parcelles cédées par la Commune à l’AEV, en échange, et les modalités de compensation des défrichements qui vont être opérés.

La commission aménagement, environnement et tourisme du 3 septembre 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Thomas COTTINET note que cette opération a été conçue, il y a plus de 20 ans, à une époque où la grande distribution était un objectif et la desserte se faisait par voiture, par route. Ce modèle de société est remis en cause. Il est proposé de valider la suppression d'un espace à classer de plus de 500 m² avec une compensation. L’espace proposé pour cette compensation est un espace déjà vert donc il y a une logique non-évidente en termes de compensation. Il explique qu’il vote contre ce type d’opération car, pour lui, c’est ce qu’il ne faut plus faire. Il y a une forte artificialisation des sols. Il doit être possible d’organiser une desserte sans un tel impact écologique.

Jean Christophe POULET indique qu’à Bessancourt, il y a quelques années, les élus s'étaient opposés au projet antérieur de desserte qui passait au travers d'un bois et ravageait complètement le bois entre Saint-Leu-la-Forêt et Taverny à proximité du centre commercial, derrière le complexe sportif. Il est soulagé de constater, avec Florence PORTELLI, que la sortie n’impacte pas autant les parties boisées. C'est à la marge devant une voirie déjà existante en sens unique qui représente des dangers. Quand il y avait un accident grave de voirie, il fallait emprunter le sens unique un samedi soir aux heures de pointe donc une vraie dangerosité pour les habitants. Le système de compensation est exceptionnel par rapport au nombre d'hectares. C’est la meilleure solution et il remercie la mairie de Taverny pour ce projet.

Yannick BOËDEC précise que le projet actuel n’a que 5 ans. L’actuelle équipe municipale, dont le maire, a retravaillé le projet avec le département et avec l’élu chargé des routes. Il rappelle que cet accès n’est pas uniquement réalisé pour desservir ou sécuriser un centre commercial. Il permet aussi l'accès à la future piscine olympique. Il faut donc accélérer sur ce projet.

Thomas COTTINET explique qu’il s’est procuré les plans d’il y a 20 ans et il fait observer qu’il s’agit du même plan, même s’il admet qu’il y a des aménagements techniques différents. Il note que cet accès va desservir le futur centre aquatique. Cependant, il remarque qu’il y a eu une enquête publique qui a été organisée l’an dernier en raison de la suppression de bois

37 classés. Cette enquête publique contenait un dossier précis sur ce projet mais aucune information sur le projet de piscine. Les analyses faites à ce moment ont été, dès lors, biaisées par l'absence d’information précise sur le centre aquatique qui justifie une partie de la desserte. Il souhaite motiver son vote, principalement, par une question de vision, de choix.

Florence PORTELLI considère que ce qui a changé c’est « l’effet de mode des changements de maire ». Elle rappelle que Thomas COTTINET était sur une liste qui avait promis la suppression de 3 000 mètres² de bois et non 500, comme c’est le cas dans ce projet, à savoir en lisière le long d'une autoroute où les arbres sont en mauvais état alors que son équipe proposait de « pulvériser le bois des Aulnaies ».

Elle remercie la ville de Saint-Leu-la-Forêt, également opposée au projet porté par la liste à laquelle appartenait Thomas COTTINET. Elle considère ce projet comme « anti-écologique ». Elle lui fait remarquer qu'aujourd'hui la mode c'est de faire croire qu’on est toujours plus écologique que les autres. Les élus actuels n'ont pas à rougir de ce projet qui a été concerté et validé par l'Agence des Espaces Verts. Ce n'est pas un problème de vision. Elle appelle à un peu moins de condescendant. Elle souligne qu’il s’agit d’un problème de sécurité et la population a le droit d'avoir la liberté de sortir sans risque d'un centre commercial. Elle indique que 65 % des administrés ont soutenu le projet et le commissaire-enquêteur a donné un satisfecit sans la moindre réserve. Il y avait un problème de sécurité publique avec un centre a deux entrées mais une seule sortie, c'est dangereux. Elle estime que quand il y a deux entrées, il faut deux sorties. Le commissaire-enquêteur a noté qu'il n'y avait pas de deuxième sortie possible pour les pompiers. Il fallait donc une deuxième sortie, attendue depuis 25 ans. Elle énonce que si la piscine n'a pas été mentionnée dans le projet, c’est parce que cette deuxième sortie était nécessaire qu’il y ait ou non une piscine. Par ailleurs, elle ajoute que s’il y a un attentat sur la pompe à essence, cibles visées aujourd’hui par les groupes terroristes, il n'y a pas possibilité d'évacuer le centre commercial. Il faut penser à la sécurité de la population.

Marie-Christine CAVECCHI souhaite compléter les propos de la Maire de Taverny en précisant que le département est bien placé pour savoir que ce projet est indispensable pour la sécurité de la population. C’est un dossier parmi d'autres qui avance et elle s’en félicite. Elle remercie les services de l'agglomération, de Taverny mais aussi les services du département qui travaillent pour parvenir à un tel accord unanime. Elle pense qu'il n’y a pas de polémique à faire. La sécurité passe avant tout le reste. Le centre commercial est présent avant et il le sera après. Pour les entrées et les sorties de ce centre, il faut assurer la sécurité des habitants de Taverny.

Yannick BOËDEC indique que ce projet a été voté au conseil départemental cet après-midi à l'unanimité, oppositions comprises.

Le conseil communautaire, à la majorité (3 votes contre : Carole CAUZARD, Marc SCHWEITZER, Thomas COTTINET et 4 abstentions : Michel VALLADE, Jean-François DUPLAND, Marie-Françoise JOLLY, Aline ROGER) : - Approuve les termes du projet de convention de mise à disposition préalablement à la cession de parcelles régionales dans le cadre du projet de mise en sécurité de l’accès au centre commercial des Portes de Taverny, - Précise qu’il appartiendra à la CA Val Parisis de céder à l’AEV un espace d’environ un hectare voué au boisement ou reboisement au titre des mesures compensatoires au défrichement consécutif à l’opération d’aménagement routier, - Autorise le Président à signer ladite convention et tout document relatif à ce dossier.

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43. APPROBATION DU PROTOCOLE CONCLU ENTRE L’ETAT, LA VILLE DE TAVERNY, LA VILLE DE SAINT-LEU-LA-FORET ET LA CA VAL PARISIS RELATIF AU PROJET DE CONSTRUCTION D’UN FUTUR CENTRE AQUATIQUE OLYMPIQUE COMMUNAUTAIRE.

Gérard LAMBERT-MOTTE, rapporteur, informe qu’afin de permettre la construction du futur centre aquatique intercommunal, à proximité du centre commercial des Portes de Taverny, et sur des terrains appartenant à l’Etat, la CA Val Parisis s’engage auprès de l’Etat et en collaboration avec les villes de Saint-Leu-la-Forêt et de Taverny, à la signature d’un protocole définissant des objectifs communs.

Ainsi, les ambitions de ce protocole sont les suivantes : - Une exemplarité environnementale pour l’équipement aquatique comme pour ses abords en relation directe avec l’espace boisé d’Aguère et de Boissy, - Une cession par l’Etat des terrains du projet de piscine et de ses abords à la ville de Saint-Leu-la-Forêt et à la CA Val Parisis, - Une participation à l’effort national de construction de logements avec la désaffectation et le déclassement des piscines de Saint-Leu-la-Forêt et Taverny, en vue d’une réutilisation de ces terrains ou de leurs équivalents pour des opérations d’aménagement et de construction de logements avec une part de 30% de logements locatifs sociaux, - Un dépôt des demandes d’autorisation d’urbanisme et environnementales correspondantes pour la réalisation de la future piscine conditionné par la signature du présent protocole.

La commission aménagement, environnement et tourisme du 3 septembre 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Thomas COTTINET constate qu’il est mentionné 30 % de logements sociaux alors que dans le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Taverny, le taux est à 40% sur cette zone. Il mesure l’importance du projet de piscine pour ceux et celles qui étaient dans la mandature précédente. Ce projet a été adopté avec un budget établi à près de 35 millions d’euros. Il se demande si, en 2020, il est encore possible de mettre en place des projets comme celui-ci avec peu de concertation. Il annonce que cette semaine, le comité des Jeux Olympiques a décidé de faire 400 millions d'euros d'économie. Il y a une remise en cause d'une partie de ces équipements conçus avec un parti pris de prestige. Il y a également une interrogation sur l'impact écologique et le bilan carbone. Il considère que cette absence de concertation est régulière et légale mais elle suscite une interrogation sur les risques de concevoir un tel équipement sans se concerter largement. Pour lui, cette vision de l’aménagement est datée. Il y a une suppression de la proximité en créant un équipement important pour les habitants de Taverny. Cela risque de se traduire par des trajets plus importants qu’auparavant. Il s’interroge sur le pourcentage de logements sociaux qui semble différent de celui du PLU et il observe une remise en cause du projet, même s’il a déjà été adopté dans le précédent mandat.

Florence PORTELLI remarque qu’il est contre une piscine olympique. Concernant l’absence de concertation, elle indique avoir passé la campagne électorale à démentir les fausses informations qui avaient été colportées sur le projet. Les pavillons n’étaient pas impactés et il y avait un « trajet imaginaire » pour les bus. Elle affirme qu’il y a bien eu une concertation par les urnes. Comme la Maire de Saint-Leu-la- Forêt, ce projet était dans le programme électoral. Elle souligne qu’elle a remporté les élections municipales.

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Xavier MELKI rappelle qu’il y a deux piscines transformées en une. Il est question d’un afflux de population aux portes de Taverny et de la nécessité d’un tel équipement aquatique compte tenu des enjeux économiques et écologiques. Il considère qu’il faudrait essayer de revoir les politiques de logement notamment lorsque les communes sont sanctionnées par des amendes car elles ne construisaient pas assez. Les appartements sont remplis de personnes qui ont besoin de services. Il admet que les moyens de transports ne sont pas au rendez-vous. Il va manquer d’infrastructures dans les années futures. Pour illustration, à Franconville, s’il devait respecter la loi SRU, il passerait de 40 000 à 65 000 habitants en ayant 30% de logements sociaux dans les nouvelles constructions. Ceci est impossible. Il indique qu’il ne peut soutenir des personnes qui vont faire voter ces textes et pénaliser les maires car ces textes ne sont pas appliqués. Il n’admet pas que ces personnes viennent ensuite au sein de l’assemblée en se demandant pourquoi il y a des constructions tout en constatant qu’il y a de la population supplémentaire. Il considère qu’il faut bien les accueillir. Actuellement, il y a deux piscines vétustes et il faut les refaire. Il est prévu de réaliser un seul équipement. Il salue le travail des deux communes qui sont parvenues à s’entendre pour réaliser un seul projet. Il faut pouvoir porter ce projet car elles se dessaisissent d’un bien municipal pour le mutualisé. Il dénonce le discours « ultra social ».

Thomas COTTINET indique qu’il ne s’oppose pas sur le principe de réaliser une piscine olympique au sens d'une piscine de 50 m. Il s’agit d’un commentaire sur cet équipement qui va au-delà des 35 millions d’euros sur un budget qui lui semble être déjà dépassé. Il insiste sur le fait que c’est un centre aquatique important avec un impact conséquent. Il pense que ce vote du 15 mars n’était pas une concertation de la population sur cet équipement. Il ne remet pas en cause le résultat des élections mais il considère que ce type d'équipement a besoin de concertation. Il ne conçoit pas d’engager des sommes importantes avec un impact important sur l'environnement, sur la ville, sur les usages quotidiens sans concerter. Il ne veut pas se contenter des résultats des élections avec 61 % d’abstention. Sur la question du logement, il s’interroge sur la mention des 30 % de logements sociaux alors que dans le PLU de Taverny, le taux est à 40 %.

Florence PORTELLI rappelle qu’il n’a pas arrêté de dire qu'il ne fallait pas bétonner, qu'il ne fallait pas construire de logements. La commune de Taverny est en dessous des 25 % de logements sociaux. Elle considère que c’est un projet ambitieux. Ce projet est doublement d’intérêt communautaire car il prévoit de remplacer deux piscines par une. En matière d'écologie, il va falloir faire des progrès parce que remplacer deux piscines par un, cela paraît plus écologique et c'est un projet d'intérêt général et d’intérêt sportif. Il y a des piscines de qualité sur l'agglomération mais peu remplissent leur vocation sportive et il y a un vrai manque. Ce qui explique pourquoi la communauté d'agglomération a lancé ce projet. Il y a une vision par rapport au sport, aux Jeux Olympiques et par rapport à ce que peuvent trouver les enfants et toutes les générations dans la joie de pratiquer un sport de haut niveau.

Marie-Christine CAVECCHI confirme que le Val-d'Oise manque de piscine et que la seule piscine olympique est à , occupée à 98 %. Les clubs sportifs veulent s’entraîner et monter en niveau avec l’approche de la tenue des Jeux Olympiques. Elle proposera au département de soutenir ce projet quand cela sera le moment. Il est important, aujourd'hui, d’aider les collégiens à aller à la piscine en payant les entrées à la piscine pour les collèges qui n'ont pas les moyens. Ce projet est intéressant pour le Val-d'Oise. Elle remercie les deux villes et l’agglomération de faire cet effort

Yannick BOËDEC indique que ce projet est estimé à 38 millions d'euros. Il est inscrit, grâce au département, au Contrat de Plan Etat-Région (CPER). La CA Val Parisis est en attente de

40 réponse mais il est évident que si la réponse est favorable, le subventionnement de cet équipement sera conséquent. A ce jour, il n’y a pas de difficultés particulières.

Marie-Evelyne CHRISTIN précise qu’il y a un intérêt départemental. Au niveau de l'Agence nationale du sport dans laquelle elle siège et où elle est également membre de la Commission des équipements, il est évoqué la possibilité d’accorder une subvention à ce projet dans la mesure où il y a un besoin sur tout le territoire.

Marie-Françoise JOLLY ne conteste pas la nécessité d'avoir des piscines sur le Val-d'Oise. Les piscines de proximité lui paraissaient intéressantes. Elle se demande si cette piscine olympique va pouvoir servir de base arrière pour les Jeux Olympiques et s’il va y avoir des entraînements, des compétitions sachant que les Jeux Olympiques prévus en 2024 risquent d’être reportés.

Yannick BOËDEC explique que ce projet est inscrit dans ce cadre mais ne peut se prononcer sur le maintien ou non des Jeux Olympiques en 2024. Cependant, il indique que cette piscine n’a pour objet principal de répondre aux Jeux Olympiques d'août 2024.

Pascal SEIGNE informe que cet équipement a été dimensionné pour répondre aux besoins de la population et de son accroissement. Il n’est pas démesuré. Il est adapté pour couvrir les besoins scolaires et sportifs. Il y a une double ambition : pouvoir servir de base arrière dès sa livraison en 2023 et être utilisé par l’agglomération, le département et le territoire.

Lucie MICCOLI précise que sur la partie concertation tout un travail a été fait avec les usagers des piscines, les clubs sportifs et les scolaires. Ils ont été consultés ainsi que le public. Une consultation a été réalisée dans les deux piscines de Saint-Leu-la-Forêt et de Taverny. C’est un travail de concertation de plusieurs mois avec des entretiens individuels, des questionnaires. Cela a pris du temps. Sur le plan sportif, dans le Val-d'Oise, il n’y a qu’une seule piscine olympique, celle de Sarcelles. Il y a un club de natation à Saint-Leu la forêt qui réalise des résultats impressionnants et qui a besoin d’avoir une piscine à la hauteur de ce qui pourrait les mener, au même titre que le club nautique de water-polo à Taverny, qui avait été rétrogradé, à un haut niveau sur le territoire. Il sont contraints de se rendre ailleurs car ils ne disposent pas des équipements pour s’entrainer. Elle considère qu’avoir des sportifs de haut niveau, c’est mettre en valeur tout le patrimoine et c’est mettre en valeur tout le territoire au-delà du sport. Cela va générer des compétitions internationales qui permettront de mettre en valeur le patrimoine et de permettre aux hôteliers, aux restaurateurs de générer du monde, du flux mais aussi de permettre aux jeunes de voir des compétitions de haut niveau et d'avoir l'ambition de donner le meilleur d’eux-mêmes et de découvrir des talents. Cette piscine a été conçue pour avoir une vision à long terme, en prévoyant des mètres carrés d'eau en plus pour tenir compte de l'augmentation de la population en Île-de-France et dans le Val-d'Oise. Il y a une vision de territoire à long terme.

Gilles GASSENBACH rappelle à l’ensemble des collègues communautaires qu’il y a un club « le TSN Taverny », qui jouait jusqu'à ces dernières années en première division au water- polo et qui a dû, comme l’a rappelé Lucie MICCOLI, être rétrogradé en 2ème division car il n’y avait pas d'équipement aux normes de la première division. Il souhaite rassurer le conseiller qui s’est exprimé contre ce projet en précisant que ce dernier est conforme au PLU qui prévoit bien 30 % de logements sociaux. La commune a besoin de construire d’autant que la réglementation le lui impose. Il considère qu’il faut arrêter d’opposer construction et écologie. C'est une conception dépassée, aujourd'hui. Il est possible de construire « beau » et « propre » tout en ayant des bilans carbones acceptables. Il est favorable à ce projet d'intérêt communautaire pour la population. Par évidence, certains usagers seront plus proches de la piscine et d’autres seront

41 plus loin mais le bilan sera le même. Il estime que c’est le sens de l'avenir que de voter pour ce « beau et magnifique » projet.

Thomas COTTINET annonce qu’il ne voulait pas polémiquer. Ce n’est pas une intervention contre le sport ou contre les piscines. Il dénonce la façon de les concevoir. Il ne voit pas comment, en mettant une piscine à la frontière de Taverny et Saint- Leu-la-Forêt, les délais de trajet ne peuvent pas être rallongés.

Yannick BOËDEC rappelle que c’est un projet communautaire, le raisonnement ne se fait pas uniquement par rapport à la commune de Taverny.

Carole CAUZARD souhaite savoir si des estimations du coût de transport pour les enfants de Saint-Leu-la-Forêt et de Taverny pour se rendre à la piscine ont été effectuées. Elle voudrait en connaitre les coûts et savoir à combien de kilomètres cette piscine se trouvera des différentes écoles, et le nombre d'école concernées par cette distanciation.

Sandra BILLET affirme qu’elle fera ce qu’il faut pour que tous les enfants de chaque école puissent aller à la piscine. Elle observe que de nombreux enfants au collège ne savent pas nager. Il est important de faire des efforts à ce niveau et que tous les enfants, quels qu'ils soient puissent avoir un accès à la piscine. La piscine intercommunale est prévue à distance quasi-égale pour les deux villes des écoles qui vont la fréquenter demain. Il n’y a pas d'inquiétudes à avoir mais elle pense qu'il est important de rappeler l’effort à faire pour que tous les enfants puissent avoir accès à la natation.

Carole CAUZARD précise que sa question n'était pas sur le fait du bien fondé ou non de cette piscine mais de savoir à quelle distance se trouveront les écoles ainsi que le coût des transports. S’il est envisagé de transporter des enfants dans les transports publics, dans les bus, cela va avoir un coût.

Florence PORTELLI indique ne pas comprendre le débat autour du transport. Aujourd'hui, les enfants n’habitent pas tous à côté des deux piscines. Ceux qui ne sont pas à côté prennent déjà le bus. Cela sera pareil, ils prendront le bus et d’autres iront à pied. Ceux qui étaient près des anciennes piscines seront plus loin de celle-là mais ceux par contre qui étaient loin des existantes seront plus près de l'autre donc ce sera toujours pareil. Personne n'a des équipements en bas de chez soi en bas de son école ou en bas de son collège parce que sinon les projets se multiplieraient.

Gérard LAMBERT-MOTTE rappelle que la délibération porte sur un protocole entre l'État les villes de Taverny de de Saint-Leu-la-Forêt. Les terrains sur lesquels vont être construits le complexe aquatique sont destinés à des constructions de logements. Il faut donc prévoir une compensation. Les villes s'engagent à compenser sur d'autres terrains peut-être les anciens sites des piscines pour construire ces logements prévus.

Yannick BOËDEC clôt le débat. Il ajoute que les élus se trouvent en séance du conseil communautaire et que les débats politiques des oppositions entre maires sont priés de se faire dans les conseils municipaux.

Le conseil communautaire, à la majorité (4 votes contre : Carole CAUZARD, Marc SCHWEITZER, Aline ROGER, Thomas COTTINET et 2 abstentions : Jean-François DUPLAND, Marie-Françoise JOLLY) : - Approuve le projet de protocole entre l’Etat, la ville de Saint-Leu-la-Forêt, la ville de Taverny, et la Communauté d’agglomération Val Parisis relatif au projet du futur centre aquatique communautaire, - Autorise le Président à signer ledit protocole et tout document relatif à ce dossier.

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44. REAMENAGEMENT DE LA ZAE DE LA PATTE D’OIE A HERBLAY-SUR-SEINE – PROJET DE MISE EN PLACE D’UNE PROCEDURE DE DECLARATION D’UTILITE PUBLIQUE (DUP) POUR LE REAMENAGEMENT DU CARREFOUR ENTRE LA FUTURE BRETELLE D’AUTOROUTE RUE MARCEAU COLIN ET LA RUE RENE CASSIN.

Gérard LAMBERT-MOTTE, rapporteur, énonce que sur le territoire de la CA Val Parisis, les abords de la RD14 constituent un pôle économique majeur et stratégique. Sur ce pôle, le maintien, l’extension et l’accueil des activités économiques constituent une priorité de la communauté d’agglomération au titre de sa compétence pleine et entière en matière de développement économique. Cette priorité est partagée : - Par l’Etat qui a lancé dès 2011 l’appel à projet « Atelier National des Territoires économiques » puis, dans la continuité, l’appel à projet « Appui à la mise en œuvre des feuilles de routes » en 2018, - Ainsi que par la région Ile-de-France, pleinement mobilisée, outre sa compétence développement économique, dans le cadre du « Plan anti-bouchons et pour changer la route » afin de fluidifier la circulation dans le secteur large du carrefour de la Patte d’Oie et de mieux partager la voirie entre tous les usagers ; - Et par le département du Val d’Oise, propriétaire de la RD14, maître d’ouvrage de l’ensemble de ses réaménagements.

Pour sa part, la CA Val Parisis a établi en 2017 un plan guide et sa stratégie opérationnelle de reconquête urbaine sur le secteur de la RD14, définissant les aménagements nécessaires pour conserver et développer l’offre économique de ce linéaire. Elle mène depuis les études urbaines et programmatiques qui en découlent, notamment l’étude de programmation urbaine pour la mutation des abords ignymontains de la rue Marceau Colin ainsi que l’étude de redynamisation commerciale et urbaine sur le secteur de la Patte d’Oie d’Herblay, toutes deux en cours. Ces études pré-opérationnelles s’articulent notamment avec le projet précité d’initiative régionale qui inclut la création d’une bretelle autoroutière depuis l’A15 débouchant rue Marceau Colin, à la frontière entre Herblay-sur-Seine et Montigny-lès-Cormeilles. Un projet suffisamment étudié et abouti pour qu’il permette et justifie une amorce d’action publique en termes d’acquisitions foncières, notamment pour le rendre réalisable. Il apparaît nécessaire de réaliser un giratoire à l’angle des rues Colin et Cassin qui devrait permettre d’améliorer sensiblement les conditions de desserte de la ZAE de la Patte d’Oie en termes de fluidité et de sécurité.

Ces parcelles sont déjà incluses dans l’emplacement réservé n°12 de l’actuel PLU de la ville d’Herblay-sur-Seine, visant à l’élargissement de la rue Marceau Colin et la création d’un giratoire, concernant directement le 1 rue René Cassin (AW652) et le 1 rue Marceau Colin (AW829).

La CA Val Parisis doit disposer de la maîtrise du foncier nécessaire à la réalisation du projet de giratoire afin que le Département soit en mesure de procéder aux travaux de requalification de la rue Cassin prévus dans le courant de l’année 2021.

La commission aménagement, environnement et tourisme du 3 septembre 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Approuve le principe de solliciter le Préfet du Val d’Oise d’une déclaration d’utilité publique visant à établir l’intérêt général de la réalisation d’un aménagement routier au carrefour de la rue René Cassin à Herblay-sur-Seine et Marceau Colin, à Herblay-sur-Seine et Montigny-lès-Cormeilles,

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- Acte que ce projet, qui impacte notamment les biens sis 1 rue René Cassin à Herblay-sur- Seine et 1 rue Marceau Colin, permettra de disposer de la pleine maîtrise foncière nécessaire à la réalisation de l’aménagement du carrefour susnommé, - Autorise le Président à signer tous les documents afférents à ce dossier, - Notifie cette délibération à : - La Commune d’Herblay-sur-Seine, - La Commune de Montigny-lès-Cormeilles, - Le Conseil Départemental du Val d’Oise, - La Préfecture du Val d’Oise, - La DRIEE d’Ile-de-France, - Vinci Construction France, propriétaire du 1 rue René Cassin à Herblay-sur-Seine, - Objets et Cie, propriétaire du 1 rue Marceau Colin à Herblay-sur-Seine.

45. APPROBATION DE LA CONVENTION TRIPARTITE ET DU PROTOCOLE D’INTERVENTION FONCIERE AVEC LA COMMUNE D’HERBLAY-SUR-SEINE ET L’ETABLISSEMENT PUBLIC FONCIER D’ILE-DE-FRANCE (EPFIF).

Gérard LAMBERT-MOTTE, rapporteur, informe que l’intervention de l’EPFIF repose sur un principe d’acquisition de parcelles constitutives d’une opportunité foncière en accord avec la commune et la CA Val Parisis. Le protocole d’accord tripartite définit les grandes orientations de mise en œuvre de la requalification et aussi le co-financement d’études à une hauteur maximale de 50 %.

Le périmètre d’intervention de veille foncière a été déterminé en fonction des conclusions du plan-guide élaboré par la CA Val Parisis en 2016 et d’une étude de redynamisation commerciale et urbaine en cours et cofinancée par l’Etat dans le cadre de l’appel à projets 2018 « Atelier des territoires ».

Il comprend environ 16,37 ha issus du secteur géographique de La Patte d’Oie et regroupant en partie plusieurs zones d’activités particulièrement dynamiques et à proximité directe du carrefour de La Patte d’Oie : - Les abords des départementales 14 et 106 de la ZAE des Copistes à l’exclusion de la zone commerciale comprenant notamment la locomotive Décathlon et l’enseigne SOCOLO, dont le ce secteur est en cours de mutation avec le projet de l’opérateur FREY, - La ZI Cassin/Colin au sein de laquelle une friche a récemment fait l’objet d’une mutation (Zôdio et Intersport) et caractérisée par un second rideau économique en perte de vitesse, - La portion de la zone côté Langevin/rue de la Marne appuyées par les enseignes Castorama et s’étirant notamment le long de la RD 392 et Saint-Maclou, - Le secteur Primoux présentant à la fois une forte déqualification des espaces publics, une offre économique peu qualitative, des difficultés de desserte et une zone pavillonnaire en mutation.

De par leur localisation stratégique, ces zones d’activités sont directement concernées par le projet départemental de reconfiguration de l’échangeur autoroutier n°5 A15/RD 392 sur la rue Marceau Colin et du carrefour de La Patte d’Oie. Pour rappel, la première phase des travaux devrait débuter au niveau de la rue Marceau Colin dès 2021.

Cet outil foncier vise à la fois une réorganisation du tissu commercial et économique, la requalification des espaces publics et un accompagnement de la mutation induite par la reconfiguration de l’échangeur autoroutier et du carrefour de la Patte d’Oie. La convention d’intervention foncière a été approuvée par le bureau du Conseil d’administration de l’EPFIF le 26 juin dernier.

Le portage foncier opéré par l’EPFIF nécessite qu’il soit titulaire d’une délégation du droit de préemption urbain (DPU) et que la subdélégation du DPU de la CA Val Parisis à l’EPFIF n’est 44 juridiquement pas autorisée par le Code de l’Urbanisme, il a été convenu entre les parties que la commune d’Herblay-sur-Seine délègue le DPU au cas par cas à l’EPFIF. Cette décision sera actée lors du Conseil municipal du 24 septembre prochain. Pour autant, au regard de son rôle dans cette convention de « signataire assumant l’obligation de rachat », la CA Val Parisis validera les acquisitions de l’EPFIF.

La commission aménagement, environnement et tourisme du 3 septembre 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Jean-Noël CARPENTIER se félicite de cette délibération. Herblay-sur-Seine et Montigny-lès- Cormeilles ont passé une convention avec l’établissement public foncier sur la RD 14. Il rappelle qu’elle a été votée avec des débats au sein du conseil communautaire. Aujourd'hui, cela avance et l'établissement public foncier a tenu compte de la diversité des territoires et des enjeux qui pouvaient y avoir entre les deux portions de la RD 14. Cela s’imbrique bien avec la rénovation totale de l'ensemble de la Patte d'Oie, le giratoire, dont le projet a été voté précédemment. A terme, il y aura une évolution importante du territoire pour l’agglomération et ses habitants en respectant les spécificités de chaque ville. Le tissu urbain n'est pas le même sur la DR 14. Il indique qu’il est satisfait du travail élaboré.

Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Approuve les termes de la convention et du protocole d’intervention foncière à cosigner avec la commune d’Herblay-sur-Seine et l’EPFIF, - Autorise le Président à signer ces documents ainsi que tous les documents afférents, - Prend acte de la décision de la ville d’Herblay-sur-Seine de déléguer le DPU au cas par cas à l’EPFIF uniquement sur les secteurs intégrés au sein de la veille foncière dans le cadre de la mise en œuvre de la convention et du protocole d’intervention foncière avec l’EPFIF.

46. APPROBATION DU SCHEMA STRATEGIQUE CYCLABLE DE LA CA VAL PARISIS.

Philippe ROULEAU, rapporteur, explique que le plan vélo communautaire s’inscrit dans la politique globale de mobilité de Val Parisis pour favoriser des pratiques de déplacements moins polluantes. Il doit ainsi permettre de répondre aux enjeux du territoire par le développement et la sécurisation de l’usage quotidien du vélo. Il est fidèle aux orientations du Plan Vélo Régional.

En conséquence, le schéma stratégique décliné par la suite en plans d’actions opérationnels, est élaboré suivant trois volets : - Les liaisons cyclables et infrastructures - Le stationnement, les équipements, le jalonnement - Les services aux cyclistes

Cette délibération est la dernière du triptyque exigé par le conseil régional d’Ile-de-France pour que le plan vélo communautaire soit complet et, par voie de conséquence, éligible au meilleur niveau de subventions.

Le conseil communautaire a adopté, le 30 septembre 2019, la carte des voiries concernées (tous gestionnaires confondus) qui, d’ici 2026, portera à 200 kms le linéaire de voiries cyclables aménagées (contre 116 km actuellement). Outre l’aménagement de linéaires cyclables, plusieurs actions sont ciblées pour lever les dysfonctionnements actuels : - Favoriser la continuité des aménagements, - Sécuriser et faciliter le franchissement de carrefours, - Apaiser la circulation des polarités urbaines, - Améliorer les franchissements cyclables liés aux infrastructures de transport.

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En matière d’itinéraires, le plan vélo propose la mise en œuvre d’un réseau cyclable à plusieurs niveaux : - Des axes structurants pour créer l’ossature du futur réseau, - Des itinéraires locaux permettant de connecter les axes structurants entre eux et de desservir au plus près des principaux lieux d’intérêt (gares, lieux d’études, équipements sportifs et culturels, quartiers prioritaires…), - Un réseau de voies vertes.

L’aspect serviciel est traité sous différents aspects dans le cadre du plan vélo : - Le stationnement : une offre est déjà existante sur le territoire (court, moyen et longue durée). Il est nécessaire de la renforcer le long des itinéraires cyclables en ciblant prioritairement les pôles générateurs de déplacements, les lieux d’emplois et les lieux d’habitation. La CA Val Parisis souhaite doter la totalité des 15 gares de son territoire d’une (ou plusieurs) consignes à vélos sécurisées accessibles avec le Pass Navigo, avec un haut niveau d’exigence en termes de facilité d’accès au service. - Le jalonnement : 2 types seront déployés pour identifier les itinéraires et les lieux de destination. Pour concourir à une information continue et homogène sur l’ensemble du territoire, une charte sera élaborée avec les communes. - La communication et la formation : les réponses apportées sont fonction du public visé : la formation et la sensibilisation pour les élus et techniciens chargés de mettre en œuvre la politique cyclable, des opérations d’animation pour le grand public. - Les services aux cyclistes : la CA Val Parisis souhaite promouvoir le déploiement de lieux permettant la réparation et l’entretien des cycles. L’objectifs est de déployer 5 à 6 lieux dans les périmètres des principales gares du territoire. En fonction des capacités de la structure, le panel d’activités pourra être élargi à d’autres missions comme l’animation d’actions de promotion et d’apprentissage de la pratique cyclable, de locations de cycles, gravage.

Plusieurs dispositifs vont progressivement être mis en place d’une part pour suivre la réalisation des actions du plan vélo, et d’autre part pour mesurer l’usage du réseau cyclable et l’appropriation des services par les populations.

Tout au long du processus, un lien fort avec les associations d’usagers sera maintenu pour les inclure dans la démarche de mise en œuvre.

Philippe ROULEAU rappelle que le département apporte son aide et a mis en place un plan vélo. Les communes peuvent obtenir 50 % de la Région et 20 % du Département. A défaut, si elles ne parviennent pas avec les plafonds à obtenir le maximum de subvention, l’agglomération Val Parisis les aidera également. Ce document est nécessaire pour obtenir le maximum de subventions. Ce n’est pas un référencement de l'ensemble des pistes cyclables. Si les communes ont des projets, ils seront étudiés même si elles n’apparaissent pas sur la carte. Il faut avoir une intention, une stratégie pour obtenir les subventions. La CA Val Parisis a mis en place un fond de compensation qui permet d'avoir des aides y compris sur des voies cyclables qui ne seraient pas des pistes cyclables en tenant compte des critères posés à savoir, le nombre d'habitants mais également la superficie et le nombre de voix qui traversent les différentes villes. Il observe qu’il y a peu de demande de subvention. Aujourd'hui, il constate un manque de projets. Il admet que ce n’est pas simple de réaliser une piste cyclable, notamment dans un environnement urbanisé parce qu'il y a très peu de place et cela coûte plus cher.

Michel VALLADE est favorable à ce schéma de pistes cyclables. Il faut pouvoir passer à la vitesse supérieure pour réaliser des pistes cyclables.

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Il pense que sur toutes les villes c'est pareil. Il est compliqué de bousculer les habitudes de chacun pour réorganiser les voiries. Cela génère un mécontentement car il faut arriver à faire cohabiter avec des rues étroites, les piétons y compris les personnes à mobilité réduite et puis d'autre part les nécessités de quelques places de stationnement qu'il est difficile de supprimer. Si la CA Val Parisis souhaite s'inscrire sur la question du développement durable, il faut dépasser ces difficultés. Il considère que la CA Val Parisis doit pouvoir avancer sur les questions liées aux liaisons douces, aux déplacements des cyclistes ou toute autre forme de déplacement qui visent à éliminer la place exorbitante que tient l'automobile. Il constate que la population n’a pas encore changé culturellement sa manière de raisonner et qu'elle pense toujours voiture. En ce moment, des voies sont réalisées pour améliorer la fluidité dans les communes. Les GPS renvoient toute la circulation sur des endroits où il est encore possible de circuler. Ce sont souvent de fausses bonnes solutions Il n’est pas d’accord avec le système de ratio retenu car c’est le budget investissement qui est impacté et non le budget fonctionnement. Le ratio « nombre d'habitants » n'a rien à voir avec la dépense qui sera réalisée. Pour lui, le bon ratio est de prendre en compte le coût de l'opération et de pouvoir subventionner et aider toutes les villes de la même manière. Sur les constructions scolaires, le ratio ne s’établit pas en fonction du nombre d’habitants pour le versement des subventions. Le coût de la réalisation des travaux est pris en compte. Ce ratio pénalise les petites villes. Entre une ville de 10 000 habitants et une ville de 30 000 habitants, la somme mobilisée est 3 fois moins élevée à supporter au niveau des finances communales pour 30 000 habitants que 10 000. Le taux d'effort demandé à la population n’est pas le même. Pour compenser les inégalités, il serait favorable à donner davantage aux petites villes qu’aux grandes car elles ont plus de difficultés à sortir la même somme. C’est aisément compréhensible. Il a sollicité le nouveau président de la commission, Philippe ROULEAU pour réexaminer ce dossier.

Philippe ROULEAU rappelle que la réalisation de pistes cyclables dans un environnement urbanisé coûte cher mais il a également indiqué que les fonds de concours prenaient en compte les 2, à savoir le nombre d'habitants pour 50 % et le nombre de voies également pour 50 % Il signale qu’il n’a aucun projet de présenté par les villes.

Jean-Christophe POULET annonce que les projets arrivent. Cela lui parait logique de payer en fonction du linéaire réalisé. Le ratio « nombre d'habitants » pénalise les petites villes ce qui n’est pas dans l’esprit de l’agglomération qui d’habitude fait attention aux équilibres. Il souhaite une rectification au niveau des critères retenus. Il demande une motion au prochain conseil communautaire pour modifier ce système.

Philippe ROULEAU affirme qu’il n’y a pas de volonté du Président de spolier les petites villes. Il explique que le financement ne comprend pas uniquement les pistes cyclables, il y a aussi tous les aménagements, les parkings, le service, etc. Il est prêt à en discuter avec les services en fonction des projets présentés. Il ne pense pas qu’il y aura une modification. Il souligne l’existence d’un plan ambitieux au niveau du Département, de la Région et de l'agglomération.

Cécile RILHAC rappelle qu’il y a quelques heures, le plan de relance au niveau national a été voté et que le vélo en fait partie donc non seulement il y a l'Agglomération, le Département, la Région mais il y a également l’Etat et ceci à hauteur de 70 millions d’euros. Lors de la séance de la Commission des transports, les élus membres ont constaté que les projets n'étaient pas actés et il fallait déposer les projets.

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Elle pense que petite ou grande commune, chacune a intérêt à déposer ses projets et pas seulement sur les pistes cyclables mais surtout sur les projets qui permettent d'avoir de la route partagée. Les élus locaux doivent avoir conscience que la solution n'est pas simplement une piste cyclable qui prend du foncier mais cela peut être aussi de l'espace partagé et une nouvelle manière de reconsidérer la manière de circuler sur les voies empruntées par les voitures.

La commission transports et mobilités douces du 2 septembre 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Approuve le Schéma stratégique cyclable de la CA Val Parisis, - Autorise le Président à signer tout document relatif à ce dossier.

47. CONVENTION DE MANDAT DE MAITRISE D’OUVRAGE RELATIF A LA REQUALIFICATION DU CHEMIN DE PONTOISE A SAINT-PRIX SUR LES COMMUNES DE BEAUCHAMP ET TAVERNY.

Sandra BILLET, rapporteur, explique que dans le cadre des travaux d’aménagement sur le chemin de Pontoise à Saint-Prix réalisés par la communauté d’agglomération Val Parisis (compris entre avenue des Châtaigniers sur Taverny, avenue Boulé sur Beauchamp et la RD411), voirie classée d’intérêt communautaire au titre de sa compétence développement économique, les communes de Beauchamp et Taverny, compétentes en ce qui concerne les enfouissements des réseaux électriques et télécoms, ont décidé de réaliser concomitamment lesdits enfouissements.

Les communes de Beauchamp et Taverny sont maîtres d’ouvrage de ces travaux d’enfouissement des réseaux électriques et télécoms.

Il est nécessaire, conformément aux dispositions de la loi n° 85-704 du 12 juillet 1985 modifiée, de confier à la communauté d’agglomération Val Parisis, mandataire des ouvrages, qui l'accepte, un mandat de représenter les communes de Beauchamp et Taverny, maîtres de l’ouvrage, pour la conclusion, au nom et pour le compte de celles-ci, des contrats relatifs à la réalisation de l'ouvrage.

La commission travaux et assainissement du 1er septembre 2020 et le bureau communautaire du 8 septembre 2020 ont émis un avis favorable.

Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Autorise le Président à signer la convention de mandat de maîtrise d’ouvrage relatif à la requalification du Chemin de Pontoise à Saint-Prix sur les communes de Beauchamp et de Taverny, - Précise que les caractéristiques essentielles de la convention sont les suivantes : - Le mandataire s’engage à mettre l’ouvrage à la disposition des maîtres de l’ouvrage au plus tard à l’expiration d’un délai de 15 mois à compter de la notification de la présente convention. Ce délai sera éventuellement prolongé des retards dont le mandataire ne pourrait être tenu pour responsable. - Le montant prévisionnel des travaux hors taxes est de 64 293 €. Dans le cas d’une sollicitation du fond de concours de la CA Val Parisis, la participation financière du maître d’ouvrage est donc estimée à 22 828,66 €. Le montant des subventions potentielles n’est pas connu à ce jour.

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48. FIXATION DES CONDITIONS ET DES MODALITES D’INDEMNISATION DES FRAIS DE DEPLACEMENTS DU PERSONNEL DE LA CA VAL PARISIS.

Yannick BOËDEC, rapporteur, indique que tout agent public territorial peut prétendre sous certaines conditions à la prise en charge des frais de repas, d'hébergement et de transport lors de déplacement en dehors de sa résidence administrative et familiale.

La réglementation établit un cadre général en matière d’indemnisation de frais de déplacements et donne compétence à l’organe délibérant pour fixer les modalités de remboursement et les tarifs.

Il est proposé de fixer les conditions et modalités suivantes pour l’indemnisation des frais de déplacements du personnel :

1) Frais de transport : La CA Val Parisis prend en charge les frais de transport du personnel liés aux : • Formations obligatoires, de perfectionnement (en lien avec le métier exercé) et les préparations aux concours et examens • Concours ou examens professionnels dans la limite d'un remboursement par année civile et par agent. • Aux participations aux commissions, conseils et autres organes consultatifs

Les frais d’utilisation du véhicule personnel sont remboursés sur la base d’indemnités kilométriques comme suit :

Les frais de déplacement ne sont pas pris en charge si l'agent se déplace dans la commune dans laquelle il exerce son activité principale ou dans les communes limitrophes desservies par des transports en communs.

En cas d’utilisation d’un moyen de transport en commun, le remboursement interviendra sur production de titres de transport.

2) Autres frais : Frais de péage, de stationnement, taxi, Uber (justificatifs obligatoires).

3) Frais de repas, Remboursement aux frais réels sur présentation de justificatifs dans la limite du plafond fixé à 17,50 €. Des titres restaurants seront déduits en nombre égal aux repas indemnisés.

4) Frais d’hébergement, Une indemnité forfaitaire d'hébergement est fixée à 70€ par nuit, petit déjeuner compris sur présentation de justificatifs

La collectivité prendra en charge les dépenses ci-dessus uniquement dans le cas où l’organisme de formation (CNFPT ou autre) ne rembourse pas.

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Le conseil communautaire, à l’unanimité : - Fixe les conditions et modalités de l’indemnisation des frais de déplacements du personnel de la CA Val Parisis comme indiqué ci-dessus, - Précise que les revalorisations des taux maximum seront appliquées selon les textes en vigueur, - Autorise le Président à signer toutes les pièces nécessaires.

49. DESIGNATION DES REPRESENTANTS DE LA CA VAL PARISIS AU SEIN DU SYNDICAT INTERCOMMUNAL D’ASSAINISSEMENT AUTONOME (SIAA).

Yannick BOËDEC, rapporteur, informe que le vote pour la désignation des représentants au sein de cette Commission, doit se faire en principe à bulletin secret mais le conseil communautaire peut décider à l’UNANIMITE de ne pas procéder au scrutin secret mais à main levée ou plus précisément via les boitiers électroniques (art. L.2121-21 du CGCT).

Les communes de Bessancourt et Taverny étaient adhérentes, avant le transfert de la compétence assainissement à la CA Val Parisis, au Syndicat Intercommunal d’Assainissement Autonome (SIAA).

Ce syndicat a pour objet la gestion de l’assainissement non collectif.

Du fait de la Loi NOTRe, et de la prise de compétence assainissement par la Communauté d’Agglomération, il nous appartient de déterminer les représentants communautaires à ce syndicat.

Chaque commune est représentée par 2 délégués élus titulaires et 1 suppléant. Il est proposé les représentants suivants :

SIAA COMMUNES DELEGUES TITULAIRES DELEGUES SUPPLEANTS Estelle CABARET BESSANCOURT Fathia GHANI REFOUFI Didier LECLERCQ Carole FAIDHERBE TAVERNY Elie SANTI Philippe ARES

Le conseil communautaire, à l’unanimité, désigne les représentants de la CA Val Parisis au sein du Syndicat Intercommunal d’Assainissement Autonome (SIAA), dont le siège est situé au 14 rue du Heaulme, 95640 MARINES, conformément au tableau ci-dessus.

Yannick BOËDEC annonce que le prochain bureau communautaire se déroulera le mardi 17 novembre 2020 et le prochain conseil communautaire aura lieu le 7 décembre 2020 au gymnase des Beauregard à Herblay-sur-Seine.

L’ordre du jour étant épuisé, Yannick BOËDEC lève la séance à 22h09.

Le secrétaire de séance, Le Président,

Nicolas KOWBASIUK Yannick BOËDEC

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