Commune de Sahurs Révision du Plan d’Occupation des Sols en Plan Local d’Urbanisme

Rapport de présentation

Octobre 2017 Volume 2 – Justifications et incidences

REVISION DU POS EN PLU : CACHET :

Prescrite le 10/09/12 Enquête publique du 31/05/17 au 03/07/17 Approbation par délibération du 09/10/17

Turretot – Elaboration du PLU – Rapport de présentation – Vol 2 1

SOMMAIRE

SOMMAIRE ...... 3 1- LES JUSTIFICATIONS DU P.A.D.D...... 4 1-1- Habitat et Fonctionnement urbain ...... 6 1-2- Transport et déplacements ...... 8 1-3- Activités économiques ...... 10 1-4- Paysage et patrimoine ...... 12 1-5- Environnement ...... 13 2- LES JUSTIFICATIONS DES PIECES REGLEMENTAIRES ...... 14 2-1- Les zones délimitées sur le plan de zonage du PLU ...... 14 2-1-1- La zone Urbaine ...... 14 2-1-1-1- Le secteur Urbain Dense (Ud) ...... 15 2-1-1-2- Le secteur Urbain Central (Uc) ...... 18 2-1-1-3- Le secteur Urbain de Hameau (Uh) ...... 21 2-1-1-4- Le secteur Urbain Economique (Ue) ...... 25 2-1-2- La zone A Urbaniser ...... 27 2-1-2-1- Le secteur A Urbaniser à long terme (2AU) ...... 27 2-1-3- La zone Agricole ...... 32 2-1-3-1- La zone Agricole stricte (A) ...... 32 2-1-4- La zone Naturelle ...... 34 2-1-4-1- La zone Naturelle stricte (N) ...... 34 2-1-4-2- Le secteur Naturel Paysager (Np) ...... 36 2-1-5- Synthèse du potentiel de constructions identifié ...... 38 2-1-6- Les éléments de superposition ...... 38 2-1-6-1- Les emplacements réservés ...... 38 2-1-6-2- Les zones de risques liées aux cavités souterraines ...... 39 2-1-6-3- Les zones de risques liées au ruissellement et au débordement de cours d’eau .... 39 2-1-6-4- Les zones d’effets des ICPE ...... 39 2-1-6-5- Les éléments remarquables du patrimoine naturel et bâti ...... 39 2-1-6-6- Les infrastructures de déplacements doux à créer ou à préserver ...... 40 2-1-6-7- Les cases commerciales à préserver ...... 40 2-2- Les principes généraux du règlement écrit ...... 41 2-2-1- Occupations et utilisations du sol interdites ...... 41 2-2-2- Occupations et utilisations du sol soumises à conditions particulières ...... 41 2-2-3- Accès et voirie ...... 43 2-2-4- Desserte par les réseaux ...... 43 2-2-5- Caractéristiques des terrains ...... 43 2-2-6- Implantation par rapport aux voies et emprises publiques ...... 43 2-2-7- Implantation par rapport aux limites séparatives ...... 44 2-2-8- Implantation des constructions sur une même propriété ...... 45 2-2-9- L’emprise au sol ...... 45 2-2-10- La hauteur des constructions ...... 45 2-2-11- L’aspect extérieur ...... 46 2-2-12- Le stationnement ...... 47 2-2-13- Les espaces libres et plantations ...... 47 2-2-14- Le Coefficient d’Occupation du Sol (COS) ...... 48 2-2-15- Les obligations en matière de performances énergétiques et environnementales ..... 48 2-2-16- Les obligations en matière d’infrastructures et réseaux de communications électroniques...... 48 TABLE DES FIGURES ...... 49

Ce document d’urbanisme a été élaboré selon les dispositions réglementaires du Code de l’Urbanisme applicables au 31 décembre 2015.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 3 1- Les justifications du P.A.D.D.

Conformément à l’article L.151-5 du Code de l’Urbanisme : « Le projet d'aménagement et de développement durables définit : 1° Les orientations générales des politiques d'aménagement, d'équipement, d'urbanisme, de paysage, de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers, et de préservation ou de remise en bon état des continuités écologiques ; 2° Les orientations générales concernant l'habitat, les transports et les déplacements, les réseaux d'énergie, le développement des communications numériques, l'équipement commercial, le développement économique et les loisirs, retenues pour l'ensemble de l'établissement public de coopération intercommunale ou de la commune. Il fixe des objectifs chiffrés de modération de la consommation de l'espace et de lutte contre l'étalement urbain. Il peut prendre en compte les spécificités des anciennes communes, notamment paysagères, architecturales, patrimoniales et environnementales, lorsqu'il existe une ou plusieurs communes nouvelles. »

Les explications des choix retenus dans le PADD doivent être établies vis-à-vis des objectifs de l’article L.101-2 du Code de l’Urbanisme, qui précise que les PLU doivent déterminer les conditions permettant d’assurer : « Dans le respect des objectifs du développement durable, l'action des collectivités publiques en matière d'urbanisme vise à atteindre les objectifs suivants : 1° L'équilibre entre : a) Les populations résidant dans les zones urbaines et rurales ; b) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation des centres urbains et ruraux ; c) Une utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des sites, des milieux et paysages naturels ; d) La sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ; e) Les besoins en matière de mobilité ; 2° La qualité urbaine, architecturale et paysagère, notamment des entrées de ville ; 3° La diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs de l'ensemble des modes d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements motorisés et de développement des transports alternatifs à l'usage individuel de l'automobile ; 4° La sécurité et la salubrité publiques ; 5° La prévention des risques naturels prévisibles, des risques miniers, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute nature ; 6° La protection des milieux naturels et des paysages, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts ainsi que la création, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques ; 7° La lutte contre le changement climatique et l'adaptation à ce changement, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'économie des ressources fossiles, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables. »

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 4 De plus, le PADD du PLU de Sahurs a été travaillé en cohérence avec les objectifs de la loi portant Engagement National pour l’Environnement, dite Grenelle 2 du 12 juillet 2010, qui a profondément modifié le contenu des PLU, et en particulier des PADD. Ainsi, des objectifs chiffrés de maîtrise de la consommation d’espaces sont fixés dans le cadre de ce document. La préservation et la remise en état des continuités écologiques est également un enjeu affiché du PADD de Sahurs. Ces éléments sont d’autant plus importants qu’ils ont été confortés par les dispositions de la loi ALUR du 27 mars 2014.

Le PADD expose le projet d’urbanisme de la commune. C’est un document simple et concis, donnant une information claire aux citoyens sur le projet d’urbanisme. Débattu une première fois en conseil municipal, il a été de nouveau soumis au débat du Conseil Métropolitain le 24 mars 2016, après que la Métropole Normandie soit devenue maître d’ouvrage du dossier.

Depuis la loi Urbanisme et Habitat du 2 juillet 2003, le PADD n’est plus directement opposable aux tiers, contrairement au règlement écrit et graphique. En même temps qu’il perd ainsi une partie de son poids juridique, il demeure une véritable clef de voûte du document d’urbanisme, une feuille de route souhaitée pour un développement maîtrisé de la commune pour la prochaine décennie, en adéquation avec les enjeux et besoins issus du diagnostic.

Le Projet d’Aménagement et de Développement Durables du PLU de Sahurs a été élaboré selon une méthodologie structurée autour de trois points d’étapes :  La prise en compte des enjeux du territoire, qui ont été mis en avant lors de la phase de diagnostic et présentés dans le rapport de présentation (volume 1) ;  L’intégration au PADD des préconisations du conseil municipal. Un questionnaire de prospective territoriale a été transmis aux élus afin que chacun d’entre eux donnent leur vision du territoire communal à une échelle temporelle de 10 ans ;  La prise en compte des contraintes recensées sur le territoire de Sahurs, présentées en préambule du PADD.

La partie graphique du PADD a été élaborée avec les membres de la commission urbanisme de la commune et validée par le Conseil Métropolitain. Il a été procédé, autant que possible, à l’identification des emprises territoriales concernées par chaque orientation du PADD.

Les actions du projet ont été élaborées pour répondre aux objectifs communaux et prendre en compte les grands principes d’équilibre édictés par les lois SRU, Grenelle et ALUR, ainsi que les orientations définies dans le cadre des instances supra-communales.

Le projet urbain salhucien est présenté sous la forme de guide stratégique, structuré autour de 5 thématiques :  Habitat et fonctionnement urbain  Transports et déplacements  Activités économiques  Paysage et patrimoine  Environnement

Pour chaque thématique, plusieurs grands objectifs sont exposés et déclinés en orientations. Les principes du Projet d’Aménagement et de Développement Durables sont listés et explicités ci-après.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 5 1-1- Habitat et Fonctionnement urbain

Objectif A1 : promouvoir une gestion économe de l’espace et confirmer la centralité

Six orientations sont déclinées pour cet objectif :  Favoriser la densification des espaces urbanisés et la mobilisation des terrains bien situés et déjà équipés, en particulier dans le centre-bourg ;  Mettre un terme aux processus d’urbanisation linéaire à l’échelle communale ;  Limiter l’étalement urbain vers les terres agricoles et les espaces naturels  Développer des programmes de logements denses s’intégrant dans le fonctionnement urbain du village ;  Autoriser les nouvelles constructions dans les hameaux structurés, sans étendre les parties actuellement urbanisées (le Puits Fouquet, le Moulin, Marbeuf, Saint-Maur et la Chapelle) ;  Interdire les nouvelles constructions dans les espaces périphériques peu urbanisés.

La gestion économe des espaces et le renforcement des centralités font partie intégrante des objectifs fixés par l’article L.101-2 du Code de l’Urbanisme. Dans ce sens, le projet communal s’appuie sur le fonctionnement urbain actuel :  Le centre-bourg qui concentre la majeure partie des espaces bâtis et équipés et qui devraient accueillir prioritairement les nouvelles constructions projetées d’ici 10 ans.  Les hameaux structurés (le Puits Fouquet, le Moulin, Marbeuf, Saint-Maur et la Chapelle), principales enveloppes bâties en retrait du centre-bourg, qui pourraient accueillir ponctuellement quelques constructions, sans permettre un étalement urbain vers les espaces agricoles ;  Quelques sites d’habitat diffus à la périphérie du territoire communal : il s’agira de permettre l’évolution de ces espaces bâtis isolés (changements de destination, extensions, annexes, etc.).

Le projet urbain de Sahurs s’appuie sur la densification des espaces urbanisés du centre-bourg et des hameaux structurés avec la logique de stopper le processus d’urbanisation linéaire.

De plus, le PADD prévoit des dispositions en vue de modérer la consommation des espaces agricoles et naturels : objectif global de 3 ha pour l’habitat. Cet objectif a été défini en fonction du besoin en logements estimé d’ici 10 ans et des opportunités foncières mobilisables. Pour rappel, 7,7 ha ont été consommés à Sahurs sur la période 2003 – 2016 pour la construction de 83 logements, dont 6,4 ha pris sur les terres agricoles et naturelles.

Lors de la réflexion sur le PADD, les élus ont fait le choix de développer le centre-bourg et d’exclure tout nouveau lotissement excentré des équipements. Finalement, le site de 1,3 ha, situé le long de la Rue du Haut, et les différents potentiels de densification identifié (dont l’opération en cours de 11 logements au Puits Fouquet) sont suffisamment dimensionnées pour répondre à l’objectif de 50 nouveaux logements d’ici 2026.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 6 Objectif A2 : Adapter l’offre de logements aux besoins de la commune

Trois orientations sont déclinées pour cet objectif :  Augmenter de façon maîtrisée la capacité du parc de logements de la commune ;  Créer une offre de logements adaptée pour les personnes âgées dans le cœur de bourg pour répondre aux besoins des ménages vieillissants de Sahurs et de la Boucle de ;  Veiller à la mixité des formes urbaines et des types de logements en cohérence avec les besoins des Salhuciens (logements individuels, groupés, intermédiaires, accession à la propriété, offre locative, etc.).

La commune a connu une croissance démographique relativement linéaire depuis 1968, concrétisée par la réalisation de plusieurs opérations de lotissement ou de secteurs collectifs dans le centre-bourg. Ce développement urbain a permis de développer l’accession à la propriété, aujourd’hui largement dominante dans le parc de logements. L’équipe municipale souhaiterait augmenter le parc de logements et en diversifier sa composition, en développant notamment l’offre locative et les logements de type T2-T3 à Sahurs et adaptés aux personnes âgées. Une réflexion sur la réalisation d’une opération de « foyer-logements » a été menée en collaboration avec l’université du Havre. Ce travail a permis de confirmer l’intérêt de cette offre de logements à l’échelle de la Boucle de Roumare, en particulier à Sahurs (équipements publics, offre de commerces de proximité,…).

Les orientations définies pour ce deuxième objectif visent à développer la mixité sociale par l’adaptation de l’offre de logements. Le document d’urbanisme doit permettre de conforter la croissance démographique d’ici 10 ans avec un objectif d’accueil d’environ 70 habitants et une production de 50 logements.

Le règlement écrit a été rédigé de façon à rendre possible le développement de nouvelles formes urbaines à Sahurs, en cohérence avec les besoins des ménages. L’Orientation d’Aménagement et de Programmation fixe des prescriptions allant dans le sens de la mixité sociale et de la mixité des formes urbaines (logements locatifs, logements groupés, en bande, etc.).

Objectif A3 : Conforter l’offre en équipements et services publics

Quatre orientations sont déclinées pour cet objectif :  Conforter les structures d’équipement public existantes (équipements scolaires et petite enfance, équipements sportifs et culturels, etc.) ;  Valoriser les abords de la salle polyvalente, près du carrefour de la RD.67 et de la RD.51 ;  Affirmer l’attractivité du centre-bourg et la mixité fonctionnelle (habitat, équipements, activités, etc.) ;  Appréhender le déploiement des réseaux et services numériques.

La diversité des fonctions urbaines fait partie des objectifs de développement durable à prendre en compte lors de la réalisation des documents d’urbanisme. Le centre-bourg ne doit pas être réservé uniquement à une vocation résidentielle, ce cœur de village doit constituer un lieu de rencontre et de lien social, par le biais des équipements scolaires, culturels et sportifs. C’est en ce sens que les secteurs urbains du plan de zonage autorisent les diverses fonctions urbaines compatibles avec l’habitat : équipement public, bureau, commerces, etc. C’est pour motif qu’aucun secteur spécifique à vocation d’équipement public n’a été déterminé.

La salle polyvalente est implantée sur la Place Maurice Alexandre et marque l’entrée dans le centre-bourg. Cet équipement, réalisé dans les années 1980, et ses abords nécessiteront vraisemblablement des travaux de rénovation et de mise en valeur des espaces publics dans les prochaines années, sur des emprises foncières maîtrisées par la commune.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 7 1-2- Transport et déplacements

Objectif B1 : Encadrer l’évolution du réseau viaire actuel

Cinq orientations sont déclinées pour cet objectif :  Mettre en cohérence l’aménagement de la voirie avec les types de trafic qu’elle supporte au service d’une organisation hiérarchisée du réseau viaire (actuelle et projetée)  Sécuriser toutes les circulations sur la RD.51 (réduction de la vitesse, aménagement paysager, valorisation de l’entrée de bourg, etc.) ;  Encadrer la création de nouveaux accès sur les axes routiers structurants (RD.51, RD.67 et RD.351) ;  Intégrer le bac de Seine comme une spécificité de l’accessibilité communale et de la Boucle de Roumare ;  Limiter la création de nouvelles voies en impasse.

La phase de diagnostic a mis en exergue des problèmes de sécurisation des déplacements, aussi bien automobiles (vitesse sur le réseau structurant) que piétonniers, en particulier le long de la RD.51, qui traverse la commune d’Ouest en Est. Des dispositions réglementaires sont donc retenues dans le document d’urbanisme pour remédier à ces situations : identification d’emplacements réservés pour la réalisation de cheminements piétonniers, accès encadrés sur le site d’OAP le long des routes départementales, etc.

Le développement urbain des dernières décennies en lotissements à contribuer au développement des voiries en impasse le long des voies structurantes. Le projet de PLU s’inscrit dans une autre logique pour créer du lien entre les différents secteurs bâtis, notamment autour du site d’ouverture à l’urbanisation.

Le bac de Seine entre Sahurs et est un service gratuit qui permet de rejoindre les deux rives du fleuve. Ce service permet d’entretenir le lien entre la boucle de Roumare et le Sud de l’agglomération rouennaise et est particulièrement stratégique pour les migrations pendulaires. Son utilité est réaffirmée dans le projet d’urbanisme de Sahurs.

Objectif B2 : Compléter le réseau de cheminements doux

Cinq orientations sont déclinées pour cet objectif :  Organiser les déplacements doux vers les pôles de vie salhuciens (en veillant aux continuités piétonnes et cyclables) et améliorer l’accessibilité aux équipements et aux espaces publics pour toutes les populations ;  Créer une infrastructure sécurisée pour les déplacements doux dans la rue du Haut ;  Conforter le réseau de chemins de randonnée et proposer des circuits touristiques (Chemin de la Grenouille, Chemin du Sanglier, etc.) ;  Valoriser le lien entre le bourg et la Seine ;  Imposer la réalisation d’infrastructures sécurisées pour les déplacements doux lors de la réalisation des programmes de logements.

La réduction des obligations de déplacements motorisés est prise en compte dans le projet communal, notamment via cet objectif du PADD de pérenniser et de créer des liaisons douces vers le centre-bourg, depuis les secteurs de hameaux et périphériques de la commune.

Ainsi, l’Orientation d’Aménagement et de Programmation impose la réalisation d’infrastructures adaptées pour les modes doux lors des futures opérations d’aménagement sur le site à enjeux.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 8 Par ailleurs, les grands axes de déplacement doux existants sont identifiés au titre de l’article L.151-38 du Code de l’Urbanisme en vue d’assurer leur maintien. La Métropole Rouen Normandie envisage de conforter ce réseau de chemins de randonnée notamment à des fins touristiques et de valoriser le lien entre le bourg et la Seine.

Objectif B3 : Encourager le développement des transports collectifs

Deux orientations sont déclinées pour cet objectif :  Accompagner l’optimisation de la desserte en transport en commun permettant de renforcer l’accessibilité aux pôles de services ;  Sécuriser l’accès aux arrêts de car pour développer l’utilisation des transports en commun.

La promotion du développement des transports alternatifs à l’usage individuel de l’automobile est identifiée comme un objectif de développement durable à l’alinéa 3° de l’article L.101-2 du Code de l’Urbanisme.

La commune, actuellement desservie par une ligne régulière de transports en commun (ligne n°9), souhaite se positionner dans la perspective d’une amélioration de l’offre de transports en commun intercommunale, notamment en renforçant l’accessibilité vers Rouen et les différentes cibles de déplacement des Salhuciens. Même si cette compétence ne relève pas de l’autorité communale, il s’agit de faire état d’un besoin afin qu’il soit pris en compte au moment de la mise à niveau de l’offre de transports en commun intercommunale.

Le projet d’urbanisme prévoit de faciliter les déplacements vers les arrêts de car (réseau Astuce et transport scolaire).

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 9 1-3- Activités économiques

Objectif C1 : Pérenniser l’activité agricole

Quatre orientations sont déclinées pour cet objectif :  Promouvoir une agriculture durable dans le respect du terroir normand ;  Maintenir le bâti agricole à distance du bâti à dominante d’habitat et inversement ;  Assurer les continuités agricoles à l’échelle du terroir ;  Ne pas miter les grands ensembles agricoles.

Le caractère agricole du territoire salhucien est toujours prégnant, en particulier entre la forêt de Roumare et les espaces urbanisés : 57 % de la surface communale sont liés à l’activité agricole. 6 sièges d’exploitation professionnelle étaient installés à Sahurs en 2013.

La localisation des sièges d’exploitation agricole a été prise en compte lors du découpage du zonage. En effet, certaines exploitations sont situées à proximité immédiate de certaines zones bâties. De plus, les terres exploitées, en culture ou en prairie, ont été identifiées en zone agricole (ou naturelle pour les terrains à fort enjeu environnementale situés dans la plaine alluviale.

Objectif C2 : Soutenir l’offre commerciale de proximité

Trois orientations sont déclinées pour cet objectif :  Identifier le linéaire commercial dans la Rue du Bas ;  Favoriser le maintien des commerces de proximité et compléter l’offre commerciale (ouverture d’une boucherie prochainement, projet d’installation d’une pharmacie, etc.) ;  Permettre le maintien des activités artisanales et de services à l’échelle communale et sur la zone d’activités du Gal.

Le nombre d’emplois est relativement élevé sur le territoire communal (235 emplois en 2013). Ce constat s’explique par la présence de la zone d’activités du Gal, qui constitue une source d’emplois pour la commune et par le tissu de commerces et d’artisans implantés à Sahurs. S’il s’agit de préserver ces activités locales, le territoire salhucien n’a pas vocation à être le support d’un développement économique industriel, artisanal ou portuaire.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 10 Alors qu’une extension de la zone d’activités était envisagée dans le POS, le PLU vise uniquement à préserver les surfaces dédiées à l’activité économique sur le site de la zone d’activités du Gal, qui n’est pas identifiée comme une zone d’intérêt communautaire.

En outre, les besoins des autres activités économiques implantées à Sahurs sont pris en considération dans le projet d’urbanisme : identification des cases commerciales de la Rue du Bas, changements de destination autorisés pour les bâtiments identifiés en zone agricole, activités compatibles avec l’habitat autorisées dans les zones urbaines, etc.

Objectif C3 : Développer l’activité touristique

Quatre orientations sont déclinées pour cet objectif :  Encourager le développement de l’offre d’hébergements touristiques (gîtes, chambres d’hôtes) ;  Identifier la Place Maurice Alexandre et le bac de Seine comme points de départ pour les randonneurs (informations, amélioration du stationnement) ;  Développer les grandes infrastructures de déplacements à des fins touristiques en lien avec l’histoire et les atouts environnementaux de la commune (piste cyclable, chemins de randonnées, etc.) ;  Créer un espace public paysagé le long de la RD.351, entre le Moulin et le village (aire de pique-nique, espace de stationnement, etc.).

Le développement de l’activité touristique constitue un axe majeur du projet communal. Sahurs possède des atouts paysagers et patrimoniaux susceptibles d’être valorisés dans le cadre du tourisme vert. Ainsi, le changement de destination des anciens bâtiments agricoles est possible en zones Agricole et Naturelle (bâtiments reportés sur le plan de zonage). Dans les secteurs urbains, il est autorisé de fait. Cela permettra éventuellement de développer de nouveaux gîtes touristiques sur la commune.

Par ailleurs, les chemins de randonnée ont été identifiés au titre de l’article L.151-38 du Code de l’Urbanisme en vue d’assurer leur maintien et de garantir la continuité des infrastructures.

Finalement, la commune envisage d’aménager un espace public le long de la RD.351, sur un terrain dont elle a la maîtrise foncière, connecté au bourg par un trottoir existant. Cet aménagement, localisé en entrée d’agglomération, permettrait d’améliorer l’entrée dans le centre-bourg depuis la forêt de Roumare et de valoriser un point de vue vers les falaises de la rive opposée de la Seine.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 11 1-4- Paysage et patrimoine

Objectif D1 : Conforter l’identité rurale d’une commune du bord de Seine

Six orientations sont déclinées pour cet objectif :  Identifier les constructions remarquables qui contribuent à l’identité rurale de Sahurs (châteaux, belles bâtisses, murs, etc.) ;  Encadrer l’évolution des ensembles à forte valeur patrimoniale (Saint-Maur, Trémauville, Soquence) ;  Veiller à la qualité architecturale et à l’insertion des nouvelles constructions dans leur environnement paysager et bâti ;  Permettre le changement de destination des anciens bâtiments de caractère ;  Soigner les transitions entre espaces bâtis et espaces agricoles, notamment sur les secteurs d’ouverture à l’urbanisation ;  Valoriser les entrées de village par un traitement paysager soigné (entrées par la RD.67 / RD.351, entrée Est sur la RD.51).

L’article L.101-2 du Code de l’Urbanisme définit la qualité urbaine, architecturale et paysagère comme un objectif de développement durable à rechercher dans les documents d’urbanisme. Plusieurs orientations ont donc été définies dans ce sens dans le PADD du PLU de Sahurs. En voici quelques exemples de traduction réglementaire :  Les éléments du patrimoine bâti, caractéristiques de l’identité salhucienne, ont été identifiés au titre de l’article L.151-19 du Code de l’Urbanisme ;  Des prescriptions d’aspect extérieur des constructions ont été définies dans toutes les zones du PLU afin de veiller à l’insertion des nouvelles constructions dans leur environnement ;  Des bâtiments en zone agricole ont été identifiés comme pouvant changer de destination.

Objectif D2 : Préserver les unités paysagères et les grands ensembles naturels

Cinq orientations sont déclinées pour cet objectif :  Préserver les grands sites naturels remarquables (NATURA 2000, site classé, site inscrit, ZNIEFF, prairies humides, etc.) ;  Protéger les éléments du patrimoine naturel participant au paysage identitaire de Sahurs (alignements boisés, fossés, mares, vergers, boisements) ;  Préserver et conforter la ceinture verte autour des zones bâties ;  Maintenir les perspectives paysagères et les coupures d’urbanisation (vues vers le bourg, vers l’autre rive de la Seine, vers la forêt, etc.) ;  Imposer les plantations en essences locales.

Cet objectif et les orientations qui y sont liées s’inscrivent dans la continuité du précédent. Plusieurs traductions réglementaires sont à retenir :  Un recensement du patrimoine naturel a été réalisé pour identifier et préserver les alignements boisés, mares et vergers ;  Les massifs forestiers ont été classés en Espaces Boisés Classés ;  Une liste des essences locales est annexée au règlement du PLU et un article encourage l’obligation de plantation en essences locales ;  La préservation des lisières forestières est assurée par un recul de 30 mètres pour les nouvelles constructions implantées hors des espaces urbanisés constitués, conformément aux dispositions du SCoT.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 12 1-5- Environnement

Objectif E1 : Préserver et valoriser les ressources

Quatre orientations sont déclinées pour cet objectif :  Préserver les corridors écologiques et protéger les réservoirs de biodiversité dans un souci de continuité de la trame verte et bleue (espaces boisés, prairies humides, la Seine, etc.) ;  Inciter à l’utilisation des énergies renouvelables ;  Maîtriser les rejets pluviaux dans le milieu en optimisant la mise en place de dispositifs hydrauliques adaptés lors de la réalisation des programmes de logements ;  Anticiper les besoins éventuels liés à la station d’épuration.

Les documents d’urbanisme doivent, entre autres, assurer « la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de sources renouvelables, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques » (article L101-2 du Code de l’Urbanisme).

Pour ce faire, plusieurs dispositions ont été retenues :  L’Orientation d’Aménagement et de Programmation impose la prise en compte des ruissellements générés par l’urbanisation du secteur à enjeux ;  Les éléments constitutifs de la trame verte et bleue (zones humides, massifs boisés, etc.) ont été intégrés en zone naturelle du PLU. Les choix réglementaires (règlement écrit et zonage) doivent permettre de préserver la continuité de la trame verte et bleue, et éventuellement de contribuer à sa restauration ;  Les zones humides ont été identifiées au titre de l’article L.151-23 du Code de l’Urbanisme ;  L’article 15 de toutes les zones du règlement écrit incite à la prise en compte des objectifs de développement durable et d’efficacité énergétique.

Objectif E2 : Limiter l’exposition des personnes et des biens aux risques

Cinq orientations sont déclinées pour cet objectif :  Tenir à distance les zones d’extension résidentielle des sources de risque (ruissellement et remontées de nappes alluviales) ;  Conserver et créer les fossés, les alignements boisés et les prairies naturelles, afin de favoriser l’infiltration et l’évacuation des eaux pluviales ;  Gérer les eaux pluviales pour éviter les risques d’inondation (stockage, débit de fuite, gestion à la parcelle, etc.) ;  Interdire les activités dangereuses ou générant d’importantes nuisances (bruit, odeur, circulation, etc.) ;  Informer sur les anciennes activités industrielles.

La prévention des risques naturels prévisibles, des pollutions et des nuisances de toute nature est prise en compte dans le projet communal dans le cadre de ce deuxième objectif de la thématique « environnement ». Sahurs est principalement concernée par les risques d’inondation.

Les prescriptions relatives au risque d’inondation (ruissellement, débordement du cours d’eau) ont été travaillées dans le cadre du Schéma de Gestion des Eaux Pluviales commandité par la Métropole Rouen Normandie. Sahurs est relativement épargnée par les risques technologiques majeurs. Le rapport de présentation se révèle néanmoins être un outil d’informations sur les anciennes activités industrielles qui ont été exercées sur la commune : anciennes chambres de dépôt de boues de dragage et site des « Poulets Normands ». Ce dernier a néanmoins été maintenu en zone à vocation économique, faute d’un projet de requalification abouti mais qui pourrait être étudié dans un prochain document d’urbanisme.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 13 2- Les justifications des pièces réglementaires

Conformément aux articles R.123-4 à R.123-8 du Code de l’Urbanisme, le zonage du Plan Local d’Urbanisme de Sahurs a identifié les zones urbaines, à urbaniser, agricoles et naturelles et forestières. Au sein de chaque zone, des secteurs ont été définis, selon le besoin, pour définir des prescriptions d’urbanisme différentes.

Les justifications des délimitations des zones et secteurs du Plan Local d’Urbanisme de Sahurs sont présentées ci-après, par zone et par secteur.

2-1- Les zones délimitées sur le plan de zonage du PLU 2-1-1- La zone Urbaine

« Les zones urbaines sont dites "zones U". Peuvent être classés en zone urbaine, les secteurs déjà urbanisés et les secteurs où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter. » (R.123-5 du code de l’urbanisme)

La zone Urbaine du Plan Local d’Urbanisme de Sahurs correspond aux ensembles urbains structurants du Village, du Puits Fouquet, de Saint-Maur, de Trémauville, de la Chapelle et du Moulin.

La zone urbaine comprend 4 secteurs :  Le secteur Urbain Dense (Ud) ;  Le secteur Urbain Central (Uc)  Le secteur Urbain de Hameau (Uh) ;  Le secteur Urbain Economique (Ue).

Les dispositions réglementaires de la zone ont comme objectifs :  de renforcer les centralités urbaines existantes ;  de conserver l’offre en équipements publics et privés d’intérêt général ;  de favoriser la densité des formes urbaines dans les secteurs structurés ;  de maintenir le cadre rural et périurbain de la commune ;  de garantir la mixité des fonctions urbaines et la mixité sociale ;  d’intégrer les problèmes de risques naturels (effondrements et inondations) ;  d’encadrer tout nouveau mitage de l’espace.

Pour les secteurs urbains à vocation principale d’habitat (secteurs Ud, Uc et Uh), une analyse exhaustive du potentiel de densifications a été réalisée au sein des enveloppes bâties existantes, sur la base d’un maillage parcellaire moyen de 1000 m².

Cette analyse est déclinée dans la présentation de chaque secteur dans les pages suivantes. Elle a été réalisée en tenant compte de la connaissance du contexte foncier local, partagé avec les élus locaux, mais également des contraintes identifiées (inondation, reculs liés aux alignements boisés et boisements,…). A titre d’exemple, aucun potentiel de densification n’a été envisagé sur des emprises foncières ne pouvant être desservies par un accès.

De plus, en zones Naturelle et Agricole, cette analyse s’est concentrée sur le potentiel changement de destination des anciens bâtiments agricoles, compte-tenu des dispositions réglementaires retenues dans ces zones (aucune nouvelle construction à vocation d’habitation).

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 14 2-1-1-1- Le secteur Urbain Dense (Ud) 1 - Caractère de la zone : Le secteur Urbain Dense correspond aux espaces urbains du centre-bourg les plus denses, caractérisés par la mixité des fonctions urbaines représentées : habitat, commerces, équipements, services, etc. Ce secteur comprend le cœur de village, entre la Rue du Bas et le lotissement « les Charmilles ».

2 - Présence des réseaux : Tout le secteur Urbain Dense (Ud) est desservi par les réseaux d’électricité, d’eau potable, d’assainissement des eaux usées et de téléphone. Un renforcement des réseaux pourrait être ponctuellement nécessaire en fonction des projets futurs. La station d’épuration étant saturée, les nouveaux raccordements devraient être interdits tant que l’équipement de traitement des eaux usées ne sera pas en capacité de supporter de nouveaux branchements.

Figure 1 : Le secteur Urbain Dense (Ud) :

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 15 Figure 2 : Le secteur Urbain Dense (Ud) - zoom :

3 - Potentiel de densifications du secteur Ud : Le secteur Urbain Dense de Sahurs est caractérisé principalement par son tissu bâti compact. De ce fait, le potentiel de densifications est relativement limité, même si les dispositions du règlement écrit pour ce secteur devraient permettre la réalisation ponctuelle de nouvelles constructions. Il s’agit notamment de terrains non bâtis ou sous occupés, qui pourraient permettre de satisfaire une partie des besoins en logements avant d’envisager ouvrir de nouveaux secteurs à l’urbanisation.

Plusieurs éléments réduisent la probabilité de densifications potentielles. Tout d’abord, certaines zones sont déjà dédiées à d’autres usages par leurs propriétaires, notamment comme jardin, verger ou espaces verts entretenus. Aussi, elles n’auront pas vocation à être densifiée à l’échéance du PLU. De plus, un site identifié est concerné par un indice de cavité souterraine. Il sera alors nécessaire de lever cet indice avant d’envisager une nouvelle construction sur ce terrain.

Un potentiel de 3 densifications a été identifié dans le secteur Ud sur une surface de 2 800 m². Le phénomène de rétention foncière influera sur ces potentielles densifications. Une hypothèse de coefficient de rétention foncière de l’ordre de 0,4 pour la densification des espaces bâtis a été retenue (pour 10 potentiels identifiés, 6 seraient effectivement construits à l’horizon temporel du PLU, 4 seraient soumis à la rétention foncière). Ainsi, 1 à 2 nouveaux logements pourraient être effectivement réalisés dans le secteur Ud pour les 10 prochaines années.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 16 Figure 3 : Le potentiel de densifications dans le secteur Ud :

Synthèse du potentiel de densification à Sahurs Superficie Potentiel de Type Id Secteur du PLU (en m²) densification d'assainissement 15 915.625 1 Collectif Ud 16 808.655 1 Collectif Ud

17 1100.78 1 Collectif Ud

4 - Objectifs recherchés :  Renforcer le rôle de la centralité en y affirmant le principe de diversités des fonctions urbaines (habitat, activités, services, équipements) ;  Renforcer la tache bâtie dense, pour préserver le caractère rural et naturel des marges ;  Favoriser la mixité sociale et fonctionnelle du centre-bourg ;  Diversifier le parc de logements.

5 - Principales évolutions POS-PLU : Le secteur Ud du PLU reprend une partie des secteurs UF et UFa du POS.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 17 2-1-1-2- Le secteur Urbain Central (Uc) 1 - Caractère de la zone : Le secteur Urbain Central correspond aux espaces urbains développés autour du cœur de bourg. Il s’agit d’un secteur à vocation résidentielle qui intègre le développement urbain en lotissement des dernières décennies. Ce secteur, qui s’étend le long des rues du Bas et du Haut. Il comprend également quelques sites d’équipements publics, et notamment les équipements sportifs.

Figure 4 : Le secteur Urbain Central (Uc) :

2 - Présence des réseaux : Tout le secteur Urbain Central (Uc) est desservi par les réseaux d’électricité, d’eau potable et de téléphone. Un renforcement des réseaux pourrait être ponctuellement nécessaire en fonction des projets futurs. De plus, tout le secteur est concerné par le réseau d’assainissement des eaux usées. La station d’épuration étant saturée, les nouveaux raccordements devraient être interdits tant que l’équipement de traitement des eaux usées ne sera pas en capacité de supporter de nouveaux branchements.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 18 Figure 5 : Le secteur Urbain Central (Uc) - zoom :

3 - Potentiel de densifications du secteur Uc : Le secteur Urbain Central est caractérisé par son tissu résidentiel, ses espaces de lotissements et son tissu bâti plus aéré. De ce fait, le potentiel de densifications est plus important.

Néanmoins, comme indiqué précédemment plusieurs éléments réduisent la probabilité de densifications potentielles (difficulté de définir un accès, la topographie, vocation de jardin, etc.).

Un potentiel de 13 densifications a été identifié dans le secteur Uc sur une surface de 1,5 ha. Le phénomène de rétention foncière influera sur ces potentielles densifications. Une hypothèse de coefficient de rétention foncière de l’ordre de 0,4 pour la densification des espaces bâtis a été retenue.

Ainsi, 8 nouveaux logements pourraient être effectivement réalisés dans le secteur Uc pour les 10 prochaines années.

Synthèse du potentiel de densification à Sahurs

Superficie Potentiel de Type Id Secteur du PLU (en m²) densification d'assainissement 10 2982.36 3 Collectif Uc 11 975.308 1 Collectif Uc 12 1015.42 1 Collectif Uc 13 1321.66 1 Collectif Uc 14 778.86 1 Collectif Uc 18 2212.6 2 Collectif Uc 19 1303.02 1 Collectif Uc 20 3967.83 3 Collectif Uc

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 19 Figure 6 : Le potentiel de densifications dans le secteur Uc :

4 - Objectifs recherchés :  Renforcer le rôle de la centralité en y affirmant le principe de diversités des fonctions urbaines (habitat, activités, services, équipements) ;  Renforcer la tache bâtie, pour préserver le caractère rural et naturel des marges ;  Favoriser la mixité sociale et fonctionnelle du centre-bourg ;  Diversifier le parc de logements.

5 - Principales évolutions POS-PLU : Le secteur Uc du PLU reprend en partie les contours des secteurs UF, INAb et NB du POS.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 20 2-1-1-3- Le secteur Urbain de Hameau (Uh) 1 - Caractère de la zone : Le secteur Urbain de Hameau correspond aux espaces urbains structurés, d’au moins 15 à 20 logements, disjoints du centre-bourg ;  Le Puits Fouquet, au Nord-Ouest du territoire ;  Le Moulin, au Nord du bourg ;  La Chapelle, le long de la RD.51, à l’Est du village ;  La résidence du Petit Château, sur le secteur de Trémauville ;  Marbeuf et Saint-Maur à l’Est du bourg.

2 - Présence des réseaux : Le secteur Urbain d’habitat de Hameau (Uh) est desservi en totalité par les réseaux d’électricité, d’eau potable, et de téléphone. Le secteur Uh est également desservi par le réseau d’assainissement des eaux usées, à l’exception du hameau du Moulin et de quelques habitations au Sud du Puits Fouquet.

Figure 7 : Le secteur Urbain de Hameau (Uh) :

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 21 Figure 8 : Le secteur Urbain de Hameau (Uh) - zoom :

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 22 3 -Potentiel de densifications du secteur Uh : L’objectif est de permettre l’évolution de ces secteurs de hameau sans permettre d’extension urbaine. Le zonage a donc été réalisé en vue de ne pas élargir l’enveloppe bâtie existante de ces ensembles.

Certes, ce zonage pourra générer des déplacements motorisés supplémentaires, mais il présente l’avantage de ne pas consommer de terrains à fortes valeurs agricoles. De plus, des mesures sont prises pour conserver le caractère patrimonial de cet ensemble, notamment l’encadrement de l’emprise au sol, des prescriptions relatives aux reculs des constructions, la préservation des éléments du patrimoine bâti (murs remarquables, etc.), etc.

Il s’agit de noter que le secteur Uh comprend un important potentiel de construction générateur de consommation d’espaces : il s’agit du projet « le Clos » (potentiel n°3), engagé en 2016 dans le hameau du Puits Fouquet et déposé sous le régime du POS. Ce site devrait accueillir à terme 11 logements sur une surface de 1,3 ha. Les constructions, non achevées à l’arrêt du PLU, ont été comptabilisées dans le potentiel de densification du PLU.

Le règlement écrit permet la réalisation de quelques densifications : un potentiel maximal de 21 nouvelles constructions a été identifié,. Un coefficient de rétention foncière a été appliqué à ce potentiel (à l’exception du projet « le Clos) »). L’hypothèse de travail retenue pour l’application du coefficient de rétention foncière est de l’ordre de 0,4 pour la densification des espaces bâtis.

Une hypothèse de 15 à 16 nouveaux logements est donc retenue dans le secteur Uh pour les 10 prochaines années. Il est à noter que le potentiel des 21 constructions est principalement situé dans le hameau du Puits Fouquet (20 constructions potentielles identifiées). Aucun potentiel de densification n’est identifié sur les ensembles de Marbeuf – Saint-Maur, la Chapelle et le Petit Château.

Figure 9 : Le potentiel de densifications dans le secteur Uh :

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 23

Synthèse du potentiel de densification à Sahurs Superficie Potentiel de Type Id Secteur du PLU (en m²) densification d'assainissement 1 1446.77 1 Collectif Uh 2 1839.99 1 Collectif Uh 3 13086.75 11 Collectif Uh 4 983.906 1 Collectif Uh

5 3283.51 2 Collectif Uh

6 1185.37 1 Collectif Uh

7 1009.92 1 Collectif Uh 8 1076.65 1 Collectif Uh 9 1331.4 1 Collectif Uh 21 1112.84 1 Individuel Uh

4 - Objectifs recherchés :  Permettre l’évolution des hameaux structurés en tenant compte des contours des espaces actuellement urbanisés ;  Préserver le caractère de hameau aéré et verdoyant de ces ensembles ;  Limiter l’étalement urbain dans ce secteur en retrait du bourg ;  Optimiser le foncier disponible sans grignoter des espaces à forte valeur agricole.

5 - Principales évolutions POS-PLU : Le hameau du Puits Fouquet était compris dans les secteurs UG, INAc et INAe du POS, qui autorisaient déjà quelques nouvelles constructions. Le Sud du hameau, compris dans les secteurs NB et NC, a été rattaché à l’espace bâti du secteur Uh du PLU. Les hameaux du Moulin, de la Chapelle, de Trémauville et de Saint-Maur formaient le secteur NB du POS. Il est à noter que quelques fonds de jardin, compris en zones NC ou ND du POS, ont été réintégrés en secteur Uh du PLU, pour une meilleure gestion de l’évolution du bâti existant.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 24 2-1-1-4- Le secteur Urbain Economique (Ue) 1 - Caractère de la zone : Le secteur Urbain Economique correspond aux espaces bâtis de la zone d’activités du Gal, située à l’entrée Nord du bourg de Sahurs. Il s’étend sur une surface globale de 3,6 ha, réparti sur deux sites.

2 - Présence des réseaux : Le secteur Urbain Economique (Ue) est desservi par les réseaux d’électricité, d’eau potable, d’assainissement et de téléphone. Un terrain, au Nord du secteur, est toutefois en assainissement individuel.

3 -Potentiel de densifications du secteur Ue : Le secteur Ue n’a pas vocation à accueillir de nouveaux logements, même si les logements de gardiennage, en lien avec les activités développées dans ces espaces, sont autorisés. Dans le cadre de la révision du document d’urbanisme, des réflexions ont été engagées sur la reconversion potentielle de la friche située industrielle située dans la partie Nord de la zone d’activités. La réflexion sur la création d’un site d’hébergements touristiques sur ce terrain non concerné par le classement de la boucle de Roumare, si elle semble pertinente et intéressante, n’est pas suffisamment aboutie à ce jour et devrait être réétudiée dans le cadre de la mise en œuvre du PLUI de la Métropole Rouen Normandie.

Aucun potentiel de densification n’est identifié dans le secteur Ue.

4 - Objectifs recherchés :  Permettre le maintien et l’évolution des activités économiques.

5 - Principales évolutions POS-PLU : L’emprise de la zone d’activités du Gal était intégrée au secteur UY du POS.

Figure 10 : Le secteur Urbain Economique (Ue) :

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 25 Figure 11 : Le secteur Urbain Economique (Ue) - zoom :

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 26 2-1-2- La zone A Urbaniser

« Les zones à urbaniser sont dites "zones AU". Peuvent être classés en zone à urbaniser les secteurs à caractère naturel de la commune destinés à être ouverts à l'urbanisation. Lorsque les voies publiques et les réseaux d'eau, d'électricité et, le cas échéant, d'assainissement existant à la périphérie immédiate d'une zone AU ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l'ensemble de cette zone, les orientations d'aménagement et le règlement définissent les conditions d'aménagement et d'équipement de la zone. Les constructions y sont autorisées soit lors de la réalisation d'une opération d'aménagement d'ensemble, soit au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes à la zone prévus par les orientations d'aménagement et le règlement. Lorsque les voies publiques et les réseaux d'eau, d'électricité et, le cas échéant, d'assainissement existant à la périphérie immédiate d'une zone AU n'ont pas une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter dans l'ensemble de cette zone, son ouverture à l'urbanisation peut être subordonnée à une modification ou à une révision du plan local d'urbanisme. »

(R.123-6 du code de l’urbanisme)

La zone A Urbaniser est composée d’un secteur A Urbaniser, intitulé « secteur à urbaniser à long terme », noté 2AU.

2-1-2-1- Le secteur A Urbaniser à long terme (2AU) 1 - Caractère de la zone : Le secteur A Urbaniser à long terme correspond au secteur de développement urbain de forte densité, localisé en continuité du cœur de bourg, entre le Chemin du Fief Noble et la RD.51 (Rue du Haut). L’emprise totale de la zone 2AU est de 1,3 ha. Ce site est actuellement en prairie et n’est pas utilisé pour l’activité agricole.

Il s’agit d’un secteur d’ouverture à l’urbanisation à long terme. Une procédure d’évolution du document d’urbanisme sera nécessaire pour permettre l’ouverture à l’urbanisation de la zone 2AU, lorsque la station d’épuration des eaux usées sera en capacité de supporter de nouveaux branchements.

Figure 12 : Le secteur A Urbaniser à long terme – vue ortho :

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 27 Figure 13 : Le secteur A Urbaniser à long terme (2AU) :

2 - Présence des réseaux : Les réseaux d’assainissement des eaux usées sont présents en entrée de zone. La station d’épuration étant saturée, les nouveaux raccordements sont interdits tant que l’équipement de traitement des eaux usées n’est pas en capacité de supporter de nouveaux branchements. Cette situation justifie le classement en zone d’ouverture à l’urbanisation à long terme, afin de préserver la ressource en eau.

Le site est également desservi par les réseaux d’électricité, d’eau potable et de téléphone. Une extension des réseaux sera à prévoir lors des opérations futures d’aménagement. La couverture incendie sera également à améliorer.

Figure 14 : Le réseau d’assainissement collectif du secteur 2AU :

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 28 Figure 15 : Le réseau d’eau potable au sein du secteur 2AU :

3 - Potentiel d’ouverture à l’urbanisation : Le secteur 2AUest localisé dans le centre-bourg, au plus près des équipements et du cœur de village. Son urbanisation doit permettre de conforter le centre de la commune et de poursuivre la diversification de l’offre de logements initiée par l’équipe municipale.

Lors de la phase d’études, une Orientation d’Aménagement et de Programmation a été travaillée, sans qu’elle ne soit finalement reprise dans la version finale du document d’urbanisme. En effet, aucune OAP n’est nécessaire pour les zones d’ouverture à l’urbanisation à long terme comme la zone 2AU. Néanmoins, les principes d’aménagement envisagés pourront être repris et adaptés lors d’une prochaine procédure d’évolution du PLU, autorisant l’ouverture à l’urbanisation de la zone 2AU.

Les principes de cette OAP sont repris dans les pages suivantes, afin d’illustrer les intentions d’aménagement portées par la commune de Sahurs et la Métropole Rouen Normandie.

Ce projet d’OAP détaille les grands principes d’urbanisation de ce secteur. L’aménagement de ce site est envisagé en deux phases :  L’opération Ouest dédiée à la production de logements « familiaux » en accession à la propriété (densité minimale de 15 logements) ;  Une opération Est de plus forte densité intégrant une offre de logements adaptée aux besoins des séniors et/ou des jeunes ménages (densité minimale de 10 logements) : offre locative, logements de type « T2 – T3 »,…

Lors de la réalisation des logements locatifs de la phase 2 de l’opération des Charmilles en 2012, à priori orientée vers les jeunes couples souhaitant s’installer dans un cadre de vie périurbain, l’équipe municipale a constaté que la demande des ménages âgés, installés sur la commune depuis quelques décennies, était particulièrement forte. La diversification du parc de logements permettrait de libérer les grands logements en accession à la propriété occupés par les ménages plus âgés, et également d’attirer les jeunes couples qui ne sont pas capacité ou ne souhaitent pas devenir propriétaires à Sahurs.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 29 Figure 16 : Eléments de réflexion sur l’aménagement du site 2AU :

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 30 Pour identifier le potentiel d’ouverture à l’urbanisation sur le secteur 2AU, plusieurs hypothèses ont été utilisées.

D’abord, l’emprise nécessaire aux réseaux, voiries et espaces publics (ouvrages hydrauliques, espaces verts, emplacement pour la gestion des déchets, etc.) a été soustraite à la superficie globale du site. Un ratio de 15%, comprenant la voirie et les espaces publics, a été retenu pour le site d’ouverture à l’urbanisation (environ 2 000 m²).

Ensuite, le potentiel de logements a été identifié des objectifs de densité du SCoT de la Métropole Rouen Normandie qui s’imposent aux nouvelles opérations d’aménagement identifiées dans les documents d’urbanisme (15 à 20 logements/ ha à Sahurs).

Potentiel de la zone d'ouverture à l'urbanisation - Sahurs

Surface Espaces publics Surface dédiée Objectif de Potentiel de Assainissement (en m²) et réseaux (en m²) au logement densité (lgts/ha) constructions 14 000 Collectif 2 800 11 200 20 25

Ainsi, le potentiel de logements envisagé sur ce secteur 2AUest estimé à 25 logements.

4 - Objectifs recherchés :  Développer des programmes de logements s’intégrant dans le tissu bâti existant ;  Veiller à la qualité architecturale des constructions afin de préserver l’identité de la commune ;  Diversifier le parc de logements ;  Raccorder les nouvelles constructions aux lieux de vie de la commune.

5 - Evolution POS-PLU : Le site d’ouverture 2AU était intégré au secteur INAa du POS. Il s’agissait d’une zone d’urbanisation future à vocation principale d’habitat, urbanisable à condition de prévoir les équipements nécessaires.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 31 2-1-3- La zone Agricole

« Les zones agricoles sont dites "zones A". Peuvent être classés en zone agricole les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique, biologique ou économique des terres agricoles. En zone A peuvent seules être autorisées : - les constructions et installations nécessaires à l'exploitation agricole ; - les constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs ou à des services publics, dès lors qu'elles ne sont pas incompatibles avec l'exercice d'une activité agricole, pastorale ou forestière dans l'unité foncière où elles sont implantées et qu'elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages. Les dispositions des trois alinéas précédents ne s'appliquent pas dans les secteurs délimités en application du deuxième alinéa du 14° de l'article L. 123-1-5. En zone A est également autorisé en application du 2° de l'article R. 123-12, le changement de destination des bâtiments agricoles identifiés dans les documents graphiques du règlement. »)

(R.123-7 du Code de l’Urbanisme)

La zone Agricole de Sahurs comprend uniquement la zone Agricole stricte, notée A.

2-1-3-1- La zone Agricole stricte (A) 1 - Caractère de la zone : La zone Agricole stricte correspond aux espaces agricoles de Sahurs, localisés entre les espaces urbains développés le long de la RD.51 et la forêt de Roumare. Elle intègre les différentes exploitations agricoles recensées sur la commune, ainsi que quelques sites d’habitat diffus. Certaines règles sont assouplies pour permettre les évolutions nécessaires au bâti agricole.

2 - Présence des réseaux : Les quelques habitations situées sur la zone Agricole stricte sont toutes desservies par les réseaux d’électricité, d’eau potable et de téléphone.

3 - Potentiel de densifications : Un recensement des bâtiments agricoles pouvant changer de destination a été effectué dans le cadre de la présente révision du document d’urbanisme. 14 bâtiments ont été inscrits sur le plan de zonage en zone Agricole. Le changement de destination sera néanmoins soumis à l’avis de la Commission Départementale de Préservation des Espaces Agricoles, Naturels et Forestiers de Seine- Maritime. L’hypothèse de travail relative au coefficient de rétention foncière est de l’ordre de 0,8 pour les réhabilitations d’anciens bâtiments agricoles. Ce coefficient de rétention foncière élevé s’explique par la complexité des changements de destination (situation au sein d’exploitations agricoles en activité, compris dans le Site Classé,…).Aussi, il est fort probable que ces bâtiments seront transformés en hébergements touristiques plutôt qu’en habitations. Une hypothèse de 2 nouveaux logements est donc retenue pour les 10 prochaines années pour les réhabilitations d’anciens bâtiments agricoles en zone Agricole.

4 - Objectifs recherchés :  Préserver l’activité agricole sur la commune ;  Ne pas contribuer au mitage de l’espace agricole ;  Permettre l’évolution des anciens bâtiments agricoles en conservant leur caractère normand.

5 - Principales évolutions POS-PLU : La zone Agricole a remplacé la zone NC du POS. Quelques parcelles intégrées au secteur NC dans le POS ont été classées en zone N, et quelques parcelles intégrées à la zone ND ont été classées en zone A au vu du travail de terrain réalisé lors de cette révision de POS en PLU). L’ensemble de ces légères modifications ne sont pas toutes listées.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 32 Figure 17 : La zone Agricole stricte (A) :

Figure 18 : La zone Agricole stricte (A) – vue ortho :

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 33 2-1-4- La zone Naturelle

« Les zones naturelles et forestières sont dites " zones N ”. Peuvent être classés en zone naturelle et forestière, les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison : a) Soit de la qualité des sites, milieux et espaces naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique ; b) Soit de l'existence d'une exploitation forestière ; c) Soit de leur caractère d'espaces naturels. En zone N, peuvent seules être autorisées : - les constructions et installations nécessaires à l'exploitation agricole et forestière ; - les constructions et installations nécessaires à des équipements collectifs ou à des services publics, dès lors qu'elles ne sont pas incompatibles avec l'exercice d'une activité agricole, pastorale ou forestière dans l'unité foncière où elles sont implantées et qu'elles ne portent pas atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages. »

(R.123-8 du Code de l’Urbanisme)

La zone Naturelle de Sahurs comprend :  1 zone Naturelle stricte, notée N ;  1 secteur Naturel Paysager, noté Np.

2-1-4-1- La zone Naturelle stricte (N) 1 - Caractère de la zone : La zone Naturelle stricte correspond aux espaces naturels de Sahurs : prairies, plaines alluviales humides, fleuve et boisements, etc. Bien qu’elle soit partiellement valorisée par l’activité agricole, la plaine alluviale a été rattachée à la zone Naturelle du PLU, compte-tenu des enjeux environnementaux très forts recensés dans cette partie du territoire communal : caractère inondable, emprises des sites Natura 2000, zones humides, enjeux paysagers très forts vers l’autre rive de la Seine et les espaces urbains de Sahurs,… Pour rappel, ce secteur de la commune était déjà identifié en zone Naturelle du POS.

Quelques constructions à vocation d’habitation, isolées dans un plus vaste ensemble naturel sont également compris dans la zone Naturelle, notamment autour de l’église et aux lieux-dits de Trémauville et de Soquence.

2 - Présence des réseaux : Cette zone est principalement assainie en individuel.

3 - Potentiel de densifications : Un recensement des bâtiments agricoles pouvant changer de destination a été effectué dans le cadre de la présente révision du document d’urbanisme. 11 bâtiments ont été inscrits sur le plan de zonage en zone Naturelle. Le changement de destination sera néanmoins soumis à l’avis de la Commission Départementale de Préservation des Espaces Agricoles, Naturels et Forestiers de Seine- Maritime.

L’hypothèse de travail relative au coefficient de rétention foncière est de l’ordre de 0,8 pour les réhabilitations d’anciens bâtiments agricoles. Ce coefficient de rétention foncière élevé s’explique par la complexité des changements de destination (situation au sein d’exploitations agricoles en activité, compris dans le Site Classé,…).Aussi, il est fort probable que ces bâtiments seront transformés en hébergements touristiques plutôt qu’en habitations. Une hypothèse de 2 nouveaux logements est donc retenue pour les 10 prochaines années pour les réhabilitations d’anciens bâtiments agricoles en zone Agricole.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 34 Figure 19 : La zone Naturelle stricte (N) :

Figure 20 : La zone Naturelle stricte (N) – vue ortho :

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 35 4 - Objectifs recherchés :  Préserver les grandes entités naturelles, dont et paysagères recensées sur la commune ;  Garantir le maintien de la biodiversité ;  Maintenir les perspectives paysagères ;  Ne pas contribuer au mitage des espaces naturels.

5 – Principales évolutions POS-PLU : La zone Naturelle stricte correspond à la zone ND du POS. Comme en zone A, quelques parcelles intégrées au secteur NC dans le POS ont été classées en zone N, et quelques parcelles intégrées à la zone ND ont été classées en zone A au vu du travail de terrain réalisé lors de cette révision de POS en PLU). L’ensemble de ces légères modifications ne sont pas toutes listées.

2-1-4-2- Le secteur Naturel Paysager (Np) 1 - Caractère de la zone : Le secteur Naturel Paysager correspond à une surface d’environ 2500 m² situé en bord de Seine, à proximité du passage d’eau Sahurs – La Bouille et sous la maîtrise foncière du Grand Port Maritime de Rouen. Il est identifié afin d’aménager un espace de stationnement adapté pour :  remédier aux pratiques de stationnement sauvage constatées ;  faciliter la traversée de la Seine par le bac de Seine (pour les piétons) ;  matérialiser un point de départ pour les randonneurs.

Ce site comprend un ancien bâtiment technique lié à l’exploitation du bac de Seine de 15 m², qui pourrait potentiellement être utilisé en vue de la valorisation touristique du site (organisation de guinguette, local matériel,…).

2 - Présence des réseaux : Le secteur Np n’est pas desservi par les réseaux.

Figure 21 : Le secteur Naturel Paysager (Np) :

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 36 Figure 22 : Le secteur Naturel Paysager (Np) – zoom :

3 - Potentiel de densifications : Aucun nouveau logement n’est autorisé sur ce site spécifique. Le règlement écrit du secteur Np a pour unique objectif de réaliser une ou plusieurs aire(s) de stationnement. Le changement de destination des bâtiments existants, en lien avec la valorisation touristique est également autorisé (1 petit bâtiment concerné).

4 - Objectifs recherchés :  Créer un espace de stationnement à proximité du bac de Seine ;  Identifier un point de départ pour les randonneurs.

5 - Evolution POS-PLU : Aucun équivalent du secteur Np n’existait dans le POS. Il s’agit d’un nouveau secteur créé par le projet de PLU.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 37 2-1-5- Synthèse du potentiel de constructions identifié Pour rappel, le projet d’urbanisme de Sahurs vise à permettre l’accueil d’environ 70 habitants sur la période 2016 – 2026, soit une augmentation annuelle de 0,5% de la population. En s’appuyant sur une hypothèse de taux d’occupation des logements de 2,5 sur la période 2016 – 2026, cela reviendrait à construire ou réhabiliter environ 50 logements sur la commune (22 constructions pour maintenir le niveau de population de 2016, environ 28 nouvelles habitations pour accueillir de nouveaux Salhuciens).

Il s’agit de s’assurer que le scénario démographique choisi est en cohérence avec le zonage réalisé. Pour ce faire, il s’agit de prendre en considération toutes les densifications identifiées, qui correspondent au potentiel maximum calculé dans le cadre de ce PLU.

Figure 23 : Synthèse du potentiel de construction : Nouvelles constructions à vocation d'habitat Potentiel maximal identifié Hypothèse retenue Secteur Ud 3 1 à 2 Secteur Uc 13 8 Zone U Secteur Uh 21 15 à 16

Secteur Ue 0 0 Zone AU Secteur 2AU 25 25 Zone A Zone A stricte 14 2 Zone N stricte 11 2 Zone N Secteur Np 0 0 87 52 à 54

Ainsi, selon l’hypothèse haute, 87 logements sont réalisables à l’échelle temporelle du PLU (dont un potentiel brut de 25 réhabilitations en zones A et N). L’hypothèse retenue par la commune tourne autour de 52 à 54 logements, ce qui reviendrait à accueillir environ 75 à 80 habitants sur 10 ans.

Au vu des chiffres présentés dans le tableau ci-dessus, le zonage apparaît ainsi en adéquation avec les objectifs avancés dans le PLU. Le nombre de logements envisagés, légèrement supérieur aux objectifs énoncés dans le PADD, pourrait légèrement varier en fonction des projets effectifs de densification des espaces urbains dans les prochaines années.

2-1-6- Les éléments de superposition Aux différentes zones identifiées précédemment s’ajoutent des éléments qui interviennent en superposition sur le règlement graphique. Il s’agit d’éléments ponctuels (les mares, les bâtiments agricoles pouvant changer de destination, etc.) linéaires (les alignements boisés, murs remarquables, etc.) ou surfaciques (périmètres d’inconstructibilité liés aux risques naturels et technologiques, emplacements réservés, etc.).

2-1-6-1- Les emplacements réservés Trois emplacements réservés (ER) ont été posés par la Métropole Rouen Normandie. Ces emplacements réservés constituent des outils pour mener à bien le Projet d’Aménagement et de Développement Durables :  L’emplacement réservé n°1 doit permettre de réaliser un cheminement piéton et cyclable en direction du bourg de Sahurs, entre la commune d’Hautot-sur-Seine et le hameau de la Chapelle, le long de la RD.51 ;  L’emplacement réservé n°2 est localisé dans le centre-bourg, en vue de réaliser un cheminement piéton jusqu’à la zone 2AU ;  L’emplacement réservé n°3 a pour objectif de créer un cheminement piéton pour rejoindre le réseau existant dans le Village.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 38 2-1-6-2- Les zones de risques liées aux cavités souterraines Aucune étude de recensement des indices de cavités souterraines n’a été réalisée sur la commune dont le contexte géomorphologique ne se prête pas à une extraction de matériaux en souterrain. On notera toutefois qu’à ce jour 4 indices ont été recensés dans les bases du BRGM. En concertation avec les services de la DDTM 76, les périmètres de risque lié à ces 4 indices sont reportés sur le plan de zonage.

2-1-6-3- Les zones de risques liées au ruissellement et au débordement de cours d’eau La Métropole Rouen Normandie a fait réaliser par le bureau d’études Ingetec, un Schéma de Gestion des Eaux Pluviales sur les communes de Saint-Pierre de Manneville, Hautot-sur-Seine, Val- de-la-Haye, , La Bouille et Sahurs. Les premiers résultats ont été validés en novembre 2016. Cette étude a permis de caractériser les différents niveaux d’aléas pour les phénomènes de ruissellement et de débordement de cours d’eau. Un tramage spécifique a donc été reporté sur le plan de zonage afin de traduire ce risque dans le document d’urbanisme et une annexe qui distingue les différents niveaux d’aléas intitulé « zones de risque liées au ruissellement et au débordement de cours d’eau » est jointe au projet de PLU. Le règlement écrit intègre des prescriptions réglementaires plus ou moins contraignantes en fonction du niveau d’aléa (titre V).

2-1-6-4- Les zones d’effets des ICPE Sahurs est impactée par les zones de dangers du terminal portuaire de Grand-Couronne / Sahurs, sis à Grand-Couronne et appartenant au Grand Port Maritime de Rouen (GPMR). Ce quai est dédié au chargement / déchargement de marchandises (dangereuses ou non).

Un tramage spécifique a donc été reporté sur le plan de zonage afin de traduire ce risque dans le document d’urbanisme :  Zone d'effets des ICPE "A" (A-D) - Zone d'effets létaux significatifs (A à D - Zels) et zone des premiers effets létaux (A à D - Zpel) ;  Zone d'effets des ICPE "A" (A-D) - Zone d'effets irréversibles - A à D - Zei.

Les zones de dangers sont susceptibles d'évoluer dans le temps, dans la mesure où les études de dangers sont des documents qui peuvent être réexaminés et que le travail de l'inspection s'inscrit dans une démarche d'amélioration continue de la sécurité (Cf. partie 4-4-2 du Rapport de présentation – Volume 1).

2-1-6-5- Les éléments remarquables du patrimoine naturel et bâti Le patrimoine naturel : Les éléments d’intérêt patrimonial ont été recensés en vue de leur classement au titre de l’article L.151-23 du Code de l’Urbanisme. Ainsi, les éléments naturels comme les alignements boisés, les mares, les vergers et les zones humides sont identifiés sur le plan de zonage et des prescriptions sont déclinées dans le règlement écrit pour garantir leur maintien à l’échelle temporelle du PLU.

Ainsi, concernant les mares, le titre VI du règlement écrit prévoit notamment que leur comblement soit interdit et que les nouvelles constructions devront observer un recul de 10 m à compter du haut de la berge. Pour les alignements boisés, tout abattage implique une nouvelle plantation en essence locale à proximité de l’arbre abattu. Un recul de 5 mètres également réglementé pour les nouvelles constructions.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 39 La coupe d’arbres identifiés dans un ensemble de verger identifié est autorisée, à condition de conserver la surface de verger identifiée sur le plan de zonage.

Les zones humides de la plaine alluviale sont également identifiées au titre du Code de l’Urbanisme. Toute nouvelle construction ou installation remettant en cause les caractéristiques de ces espaces est interdite. Les exhaussements et affouillements y sont uniquement autorisés en cas de travaux nécessaires au maintien en l’état ou à la régulation de l’alimentation en eau desdites zones humides. La végétation caractéristique d’une zone humide doit y être préservée.

Enfin, les grands ensembles forestiers localisés à Sahurs sont repris en Espaces Boisés Classés au titre des articles L.113-1 et L.113-2 du Code de l’Urbanisme. Un tramage particulier a été adopté sur le plan de zonage du PLU.

Le patrimoine bâti : 32 éléments ponctuels du patrimoine bâti et 30 éléments linéaires ont également été identifiés au titre de l’article L.151-19 du Code de l’Urbanisme. Les caractéristiques remarquables des édifices répertoriés doivent être préservées (cf. Volume 1).

2-1-6-6- Les infrastructures de déplacements doux à créer ou à préserver Les grandes infrastructures de déplacements doux existantes ou à créer ont été identifiées sur le plan de zonage au titre de l’article L.151-38 du Code de l’Urbanisme. Comme indiqué dans le titre VI du Règlement écrit, les opérations de constructions à proximité des linéaires identifiés ne devront pas remettre en cause leur continuité.

2-1-6-7- Les cases commerciales à préserver 5 cases commerciales ont été identifiées à Sahurs au titre de l’article L.151-16 du Code de l’Urbanisme. Il convient de préciser que la notion de case commerciale ne concerne que les rez-de-chaussée ayant pignon sur rue. Il s’agit d’un outil mis en place pour mener à bien le Projet d’Aménagement et de Développement Durables et ainsi répondre aux objectifs C.2 du PADD : « Identifier le linéaire commercial dans la Rue du Bas » et « Favoriser le maintien des commerces de proximité et compléter l’offre commerciale » (Cf. Titre VII du Règlement écrit).

N° case Commerces actuels Références Adresse postale commerciale cadastrales 1 Boulangerie AK756 16, Rue du Bas 76113 SAHURS 2 Café -brasserie AK756 14, Rue du Bas 76113 SAHURS 3 Epicerie AK758 10, Rue du Bas 76113 SAHURS 4 Salon de coiffure AK760 10, Rue du Bas, 76113 SAHURS 5 Fleuriste AK739 13, Rue du Bas 76113 SAHURS

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 40 2-2- Les principes généraux du règlement écrit

Les justifications du règlement écrit de Sahurs sont présentées par article afin de mettre en évidence les spécificités de chaque secteur. Par ailleurs, il s’agit de préciser qu’un chapeau de zone a été systématiquement rédigé pour chaque secteur. Ce chapeau de zone présente le caractère du secteur.

Aucun règlement écrit n’est décliné pour la zone d’ouverture à l’urbanisation 2AU. Une prochaine procédure d’évolution du document d’urbanisme sera l’occasion de décliner les prescriptions réglementaires sur ce site.

2-2-1- Occupations et utilisations du sol interdites La rédaction des articles 1 du PLU de Sahurs a repris les prescriptions édictées par le Code de l’Urbanisme.

Pour rédiger les articles 1 et 2 des règlements de PLU, il existe deux façons de procéder :  Lister tout ce qui n’est pas autorisé dans l’article 1. Il s’agit alors de ne pas omettre une utilisation du sol non souhaitée ;  Indiquer que toutes les utilisations et occupations du sol sont interdites sauf celles mentionnées dans l’article 2.

Les deux façons de procéder ont été mises à profit selon le type de zone :  Dans les zones agricoles (A) et naturelles (N et Np) : l’article 1 prévoit d’interdire tout ce qui n’est pas autorisé dans l’article 2, afin de limiter précisément les possibilités d’occupation et d’utilisation du sol ;  Dans les secteurs Ud, Uc, Uh, Ue : l’article 1 décline les principales occupations et utilisations du sol interdites dans chaque secteur.

Cette façon de procéder permet de réglementer strictement les possibilités d’évolution des zones agricole et naturelle, au sein desquelles seuls quelques types d’occupation sont autorisés, conformément au Code de l’Urbanisme. Au contraire, cela permet d’apporter plus de souplesse dans les zones urbaines, qui sont susceptibles d’évoluer et d’accueillir de nouvelles constructions.

Dans la zone N, il est également rappelé que toutes les constructions et les changements de destination sont interdits dans les secteurs couverts par une zone des effets létaux significatifs (Zels) et par une zone des premiers effets létaux (Zpel) des ICPE soumises à autorisation (probabilité A- D).

2-2-2- Occupations et utilisations du sol soumises à conditions particulières Dans les zones agricoles (A) et naturelles (N, Np), seules les occupations et utilisations du sol listées dans cet article 2 sont autorisées par le règlement écrit du PLU (compte-tenu de la rédaction de l’article 1).

Tout ce qui n’est pas interdit dans le règlement écrit du PLU est autorisé. Les articles 2 des secteurs urbains et de la zone à urbaniser dressent une liste explicite des occupations et utilisations du sol autorisées, à condition de respecter les autres articles du règlement écrit du PLU.

Les dispositions communes à toutes les zones : Il est important de rappeler que toutes les autorisations d’occupation et d’utilisation du sol s’appliquent en dehors des rayons et périmètres de risque liés aux cavités souterraines et aux inondations. Dans ces rayons et périmètres d’inconstructibilité, une règle spécifique s’applique aux extensions et aux annexes : leur emprise au sol est limitée à 30 m² dans le cadre de l’amélioration

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 41 de l’habitat. Ces extensions se limitent à une pièce supplémentaire pour prendre en considération l’augmentation de la taille d’un ménage. Elles sont également possibles dans le cadre d’une mise aux normes d’un bâtiment d’activités.

Les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif sont autorisées dans toutes les zones pour anticiper de futurs besoins sans restriction géographique sur le territoire communal.

Afin de répondre à l’objectif de renouvellement urbain impulsé par la loi Solidarité et Renouvellement Urbains, le changement de destination est autorisé dans tous les secteurs urbains. En zones Agricole et Naturelle, il s’agit uniquement des bâtiments identifiés sur le plan de zonage.

Pour toutes les zones, l’article 2 précise les conditions de reconstruction des constructions détruites à la suite d’un sinistre. En conséquence, si le sinistre est lié à un effondrement du sol ou une inondation, la reconstruction ne pourra être autorisée.

Les secteurs Ud, Uc et Uh : Y sont autorisées les constructions, leurs extensions et leurs annexes, en lien avec l’habitat afin de favoriser la vocation principale de ces secteurs.

Les activités économiques de type bureaux, hébergements hôteliers, artisanat sont autorisées pour favoriser la mixité des fonctions urbaines. Cette rédaction permet d’envisager l’installation de services compatibles avec la vocation résidentielle de ces espaces. Dans le secteur Ud, les commerces, dont la surface de vente ne devra pas dépasser 300 m² de surface de plancher, sont autorisés.

Les équipements publics sont intégrés dans les zones urbaines du PLU. Ainsi, ils sont autorisés dans les secteurs Ud, Uc et Uh.

Le secteur Ue : Il correspond aux emprises de la zone d’activités du Gal à Sahurs. La vocation tertiaire de la zone est confirmée par le règlement écrit du PLU. La vocation d’habitation est interdite, sauf si elle est liée au fonctionnement des établissements implantés sur le secteur.

Les activités économiques de type bureaux, artisanat et industrie sont autorisées dans le secteur Ue. Les équipements publics y sont également autorisés.

Les zones Agricole (A) et Naturelles (N, Np) : Les zones Agricole et Naturelle ont pour vocation de permettre le maintien et le développement des espaces agricoles (A) et forestiers (N) sur la commune de Sahurs. Ainsi, seules les installations et constructions nécessaires à l’activité agricole, et les logements des exploitants agricoles sous conditions sont autorisés en zone A ; seules les constructions nécessaires à la gestion de la Seine sont autorisées en zones N et Np. Les aires de stationnement sont également autorisées dans le secteur Np sous conditions.

Pour ne pas compromettre l’activité agricole de la commune, la mise aux normes des bâtiments est autorisée dans les zones de risque liées aux indices de cavités souterraines.

Aussi, l’évolution des habitations situées dans les zones Agricole et Naturelle est autorisée : extensions et annexes d’habitation sont donc envisageables, sous réserve de respecter les autres prescriptions du règlement d’urbanisme et de ne pas porter atteinte à l’activité agricole et à la qualité paysagère.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 42 2-2-3- Accès et voirie De façon générale, les articles 3 sont rédigés de manière identique pour les différentes zones, à quelques exceptions près. L’objectif premier est la sécurité des usagers de la route, qu’ils soient piétons, cyclistes ou automobilistes. Des dispositions telles que le conditionnement de la constructibilité des terrains au respect de la sécurité des usagers en est un exemple. Une attention particulière a été portée sur les accès entre les terrains privés et la voirie, que ce soit pour la sécurité des usagers ou pour faciliter l’accès des véhicules de protection civile (principe de plateforme horizontale de 3 m de profondeur au niveau de l’alignement pour les garages situés en contrebas).

Les entrées charretières sont imposées le long des RD.51 (Ud, Uc), RD.67 (Ud, Uc) et RD.351 (Uc), dans les secteurs Uh et Ue et les zones Agricole (A) Naturelle (N), dans un souci de sécurité routière aux abords des entrées de propriétés et pour fluidifier la circulation sur les voiries principales.

Pour la majorité des zones, il est précisé que la destination et l’importance des constructions ou installations doivent être compatibles avec la capacité de la voirie qui les dessert.

2-2-4- Desserte par les réseaux Cet article concerne toutes les zones du PLU, selon les réglementations en vigueur. Des règles relatives à l’alimentation en eau potable, à l’assainissement des eaux usées et à la gestion des eaux pluviales sont fixées pour garantir une gestion intégrée de la ressource en eau.

Des prescriptions relatives aux réseaux d’énergies et de télécommunications et à la collecte des déchets sont également précisées dans le règlement écrit.

Concernant l’assainissement des eaux pluviales, les prescriptions de la Métropole Rouen Normandie, selon les types d’opérations, ont été intégrées dans le règlement écrit.

Le règlement écrit prévoit également que la gestion collective des déchets doit être envisagée dans toutes les zones.

2-2-5- Caractéristiques des terrains Cet article a été supprimé par la loi ALUR du 24 mars 2014.

2-2-6- Implantation par rapport aux voies et emprises publiques Dispositions communes à toutes les zones : Les prescriptions présentées ci-dessous ne s’appliquent pas aux constructions ou installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif, aux équipements publics, aux reconstructions à l’identique, et à l'adaptation, au changement de destination, à la réfection ou à l'extension de constructions existantes.

Dans les secteurs urbains : Les dispositions relatives aux implantations par rapport aux voies et emprises publiques sont très variées entre les différents secteurs. Les obligations de reculs diffèrent selon les principes de densité envisagés :  le respect d’un alignement de façade s’il existe dans les secteurs Ud, Uc, Uh, Ue ;  3 mètres dans les secteurs Ud et Uc ;  5 mètres dans le secteur Uh ;  10 mètres dans le secteur Ue. Dans tous les secteurs urbains, les constructions peuvent s’implanter en respectant un ordre continu existant, si celui-ci ne respecte pas les obligations de reculs ci-dessus.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 43 Ces dispositions visent à encadrer l’implantation en limite d’emprise publique, qui peut être problématique pour les circulations piétonnes et pour la sécurité des accès routiers. Les nouvelles constructions devront donc respecter un recul par rapport aux voies et emprises publiques.

L’opportunité de s’implanter en respectant un alignement de façade permet notamment de réaliser des extensions et des annexes dans le prolongement d’une construction existante, même si cette dernière ne respecte pas le recul réglementaire du PLU.

Des dispositions particulières s’appliquent également le long des routes départementales, où les constructions doivent respecter un recul minimum de 5 mètres par rapport aux limites d’emprises publiques.

Les zones Agricole (A) et Naturelle (N) : Les constructions, y compris les annexes et les extensions des habitations existantes, doivent soit respecter un alignement de façade s’il existe, soit observer un recul minimum de 10 mètres par rapport à la limite d’emprises publiques.

Le secteur Np : Les constructions doivent observer un recul minimum de 5 mètres par rapport à la limite d’emprises. Les constructions peuvent également être implantées dans le respect d’un alignement de façade existant.

2-2-7- Implantation par rapport aux limites séparatives Les mêmes principes de reculs proportionnels à la densité bâtie sont déclinés pour les reculs par rapport aux limites séparatives.

Dispositions communes : De manière générale, les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif et des équipements publics peuvent s’implanter sans restriction par rapport aux limites séparatives.

Dans les secteurs urbains : L’implantation en limite séparative est autorisée dans le centre-bourg (Ud et Uc). Les constructions peuvent toutefois s’implanter :  soit en respectant un alignement de façade s’il existe (Ud, Uc et Uh) ;  soit avec un recul minimal de 3 mètres (Ud, Uc et Uh).  soit avec un recul minimal de 10 mètres (Ue).

Dans les secteurs ou la vocation d’habitation est autorisée, ces prescriptions ne s’appliquent pas aux annexes de moins de 12 m² qui peuvent s’implanter en limite séparative ou avec un recul minimum équivalent à la moitié de la hauteur du bâtiment à construire.

Les zones Agricole (A) et Naturelle (Np) : Les constructions, y compris les annexes et les extensions des habitations existantes, doivent soit respecter un alignement de façade s’il existe, soit observer un recul minimum de 10 mètres par rapport aux limites séparatives.

Le secteur Np : Les constructions doivent observer un recul minimum de 5 mètres par rapport aux limites séparatives. Les constructions peuvent également être implantées dans le respect d’un alignement de façade existant.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 44 2-2-8- Implantation des constructions sur une même propriété Dans la majeure partie des secteurs, cet article n’a pas été réglementé dans le PLU de Sahurs. Ce choix contribue à inciter à la densification maîtrisée des espaces urbains par la possibilité de jointure entre les constructions.

Elle est toutefois règlementée pour les annexes des constructions à vocation d’habitation dans les zones Agricole et Naturelle, en application de l’article L.151-12 du Code de l’Urbanisme. Il est prévu que les annexes d’habitation doivent être implantées à une distance maximale de 40 mètres de la construction principale, en tout point de l’annexe. Cette disposition vise à limiter la dispersion des constructions dans les secteurs à dominante naturelle ou agricole.

2-2-9- L’emprise au sol L’emprise au sol est déterminée dans tous les secteurs (à l’exception du secteur Np), selon les formes urbaines existantes :

Ud Uc Uh Ue 2AU A N Np

40% 30% 20% 40% - 20% 20% 5%

Dans tous les secteurs autorisant les vocations suivantes, l’emprise au sol des constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif n’est pas règlementée.

Dans le centre-bourg, l’emprise au sol autorisée est relativement importante, afin de permettre la densification dans les espaces urbains structurants (Ud et Uc). Dans le secteur Ud, secteur à forte densité, aucune limite d’emprise au sol n’est fixée pour les unités foncières de moins de 200 m² qui reçoivent des habitations. En revanche, dans les secteurs de hameau, il s’agit de conserver le caractère aéré de ces espaces, notamment pour la continuité de la trame verte et bleue. Une emprise au sol maximale de 20% a été fixée, en tenant compte de la morphologie urbaine des hameaux.

Dans le secteur Ue, l’emprise au sol maximale est portée à 40%, en cohérence avec les volumes de constructions attendus dans cette zone d’activités tertiaires.

Aucune emprise au sol n’a été fixée en zones Agricole et Naturelle pour les constructions liées à l’activité agricole car les besoins en surface au sol peuvent être très importants. Néanmoins, l’emprise au sol des extensions d’habitations(20% de la surface de plancher existante ou 20 m²) et de leurs annexes (40 m²) est fixée pour limiter une évolution non maîtrisée dans cette zone.

Dans le STECAL Np, l’emprise au sol maximale est fixée à 5%. Cette prescription doit permettre de rendre possible le changement de destination du petit bâtiment technique existant (15 m²) à des fins touristiques, et de permettre son extension, dans la limite de 20 m².

2-2-10- La hauteur des constructions Le Plan Local d’Urbanisme réglemente la hauteur des constructions, selon le type et selon la zone. Le choix des hauteurs maximales autorisées a été défini en fonction des hauteurs des constructions existantes et des formes urbaines souhaitées dans les différents secteurs de la commune.

De manière générale, la hauteur maximale autorisée est de 6,5 mètres à l’égout de toiture et 11 mètres au faîtage afin de permettre les constructions en R+1+C, conformément aux volumes bâtis généralement observés sur la commune. Dans le cas de toiture terrasse, la hauteur maximale autorisée est de 6,5 mètres à l’acrotère. Dans le secteur Ue, la hauteur maximale autorisée est de 9

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 45 mètres hors tout, tandis que la hauteur des constructions et installations nécessaires à l’activité agricole est limitée à 15 mètres, compte-tenu des besoins de volume de bâtiments de ces activités.

Aucune limitation de hauteur n’est fixée pour les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif ainsi que pour les équipements publics, compte-tenu des besoins spécifiques qui peuvent être liés à ces vocations.

La hauteur des annexes et des extensions est réglementée dans tous les secteurs. La hauteur des annexes jointives et les extensions ne pourra pas être supérieure à la hauteur de la construction principale à laquelle elles sont accolées. En zones Agricole et Naturelle, les annexes non jointives d’habitation sont limitées à 3,5 mètres de hauteur, afin de permettre la réalisation d’un garage.

Dans le STECAL Np, des prescriptions spécifiques sont déclinées en termes de hauteur pour limiter l’impact visuel d’un éventuel changement de destination du bâtiment technique et son évolution : la hauteur est ainsi limitée à 2,5 m à l’égout de toiture pour les constructions et installations en lien avec la valorisation touristique et leurs annexes non jointives.

Il est à noter que la méthode de calcul pour la hauteur des constructions est rappelée au début de chacun des articles relatifs à la hauteur.

2-2-11- L’aspect extérieur En préambule à cette partie relative à l’aspect des constructions, un certain nombre d’articles, ayant une portée générale, est mentionné. L’article rappelle des dispositions imposant les principes d’harmonie et d’intégration paysagère des nouvelles constructions ainsi que de leurs éléments techniques (climatisation, chauffages, etc.).

Pour plus de lisibilité, cet article a été organisé en plusieurs rubriques :  Toitures ;  Façades ;  Clôtures.

Les toitures : L’équipe municipale n’a pas souhaité rédiger un règlement écrit qui soit très détaillé sur l’aspect extérieur des constructions. Néanmoins, certaines prescriptions déjà inscrites dans le POS ont été reportées dans le PLU. Ainsi, le règlement écrit prescrit les toitures à deux pentes principales, supérieures à 40° avec débord de toiture. Les toitures doubles pentes sont les plus représentées au sein du tissu urbain salhucien. Le débord de toiture contribue autant à la qualité esthétique des constructions qu’à la protection contre l’humidité.

Les toitures terrasses et monopentes sont uniquement autorisées dans le cadre d’une architecture contemporaine de qualité, en vue de développer les techniques innovantes d’économie ou de production d’énergie, pour les faibles volumes (sans excéder 30% de la surface totale des toitures) ou encore pour les constructions à vocation d’équipements publics ou d’intérêt collectif et d’ouvrages techniques.

Globalement les couleurs vives et criardes et les aspects brillants ont été interdites pour les toitures des constructions, par souci d’intégration dans le paysage communal.

Les façades : Comme pour les toitures, il est demandé que les façades présentent un traitement architectural harmonieux, qui s’intègre correctement dans l’environnement immédiat de la construction. Les matériaux bruts ne devront pas être laissés apparents au contraire des constructions en matériaux nobles. Ici, l’objectif est de conserver le caractère des lieux.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 46 Dans un souci d’harmonie entre les constructions principales, les extensions et les annexes, il est demandé que les couleurs des extensions et des annexes soient en harmonie avec les couleurs de la construction principale. Les couleurs vives et criardes, qui ne sont pas représentatives de l’architecture locale, ne sont pas autorisées (sauf par petites touches afin de souligner le parti architectural).

Les clôtures : La règlementation sur les clôtures a pour ambition de répondre à plusieurs enjeux sur la commune. La règlementation des clôtures contribue à la valorisation et à la qualité du cadre de vie et des espaces urbains. C’est pourquoi, il apparaît important de réglementer l’aspect des clôtures ainsi que leur hauteur, le but étant d’éviter les effets « murs » et « couloirs » sur la rue. Dans l’ensemble, la hauteur des clôtures est fixée à 1,50 mètre sur rue et 1,80 mètre en limite séparative.

D’autre part, il s’agit de se prémunir contre le risque ruissellement. Ainsi, les clôtures doivent être installées de manière à tenir compte de l’écoulement normal des eaux de ruissellement et ne doivent pas constituer un obstacle. Les clôtures pleines sont uniquement autorisées jusqu’à 50 centimètres (un dispositif à claire-voie doit être installé à partir de 50 centimètres) uniquement au sein des zones Ud et Uc. Elles peuvent être doublées d’une haie, constituée d’essences locales.

2-2-12- Le stationnement Le stationnement est un véritable problème de société dans de nombreuses communes périurbaines, du fait de la multimotorisation des ménages. L’article 12 fait l’objet de prescriptions générales conditionnant et organisant la réalisation de places de stationnement sur le territoire communal. Il détermine un nombre de places à créer par type de construction et par secteur.

Concernant les constructions à vocation d’habitation, le nombre de places de stationnement est lié à la surface de plancher (notamment 1 place en dessous de 50 m² de surface de plancher et 2 places au-dessus de 50 m² de surface plancher).

Dans les secteurs urbains et à urbaniser, si des règles sont également fixées pour les hébergements hôteliers (1 place par chambre et 1 place par tranche de 10 m² de surface de salle de restaurant), aucun objectif chiffré n’est imposé pour les autres constructions. Le règlement précise uniquement que le nombre de places de stationnement doit être adapté aux besoins de l’activité.

Le stationnement des vélos est également réglementé pour les logements et les activités économiques (Ud, Uc, Uh, Ue).

2-2-13- Les espaces libres et plantations Dans le PLU, l’article 13 impose la mise en espaces verts des surfaces non utilisées par la voirie, le stationnement et les constructions. Dans les zones urbaines (sauf Ud), une proportion d’espaces verts est imposée par unité foncière, afin de conserver le caractère champêtre de la commune, de gérer les eaux pluviales et de participer au maintien de la biodiversité sur le territoire. D’autre part, les espaces verts ont également vocation à améliorer la qualité paysagère de la commune et notamment à lutter contre les ruissellements.

Ud Uc Uh Ue 2AU A N Np

- 20% 30% 20% - - - -

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 47 Ce coefficient de biodiversité se révèle être un outil pour encadrer la densification excessive et l’imperméabilisation des sols. Une obligation de planter un arbre par tranche de 200 m² d’unité foncière accompagne ce coefficient de biodiversité.

Les plantations réalisées doivent être inscrites sur la liste des essences locales afin de maintenir une biodiversité locale adaptée aux sols, aux paysages ainsi qu’au climat de la région.

Il faut noter que ces règles sont complétées par des mesures de protection du patrimoine naturel, classé au titre des articles L.151-23, L.113-1 et L.113-2 du Code de l’Urbanisme, précisées dans le titre V du règlement. Ainsi, les éléments identifiés au plan de zonage ne peuvent pas être supprimés (sauf cas particuliers).

La commune de Sahurs est concernée par la forêt de protection de Roumare (Protection par décret du 30 août 2007 – à enjeu d’accueil du public et de préservation environnementale). Cette protection interdit tout changement d’affectation ou de tout mode d’occupation du sol de nature à compromettre la conservation ou la protection des boisements. Ainsi, la forêt de Roumare n’a pas été classée au titre des articles L.113-1 et L.113-2 du Code de l’Urbanisme

2-2-14- Le Coefficient d’Occupation du Sol (COS) Cet article a été supprimé par la loi ALUR du 24 mars 2014.

2-2-15- Les obligations en matière de performances énergétiques et environnementales

Dans toutes les zones, cet article incite les pétitionnaires à produire des constructions à haute performance énergétique dans un souci de développement durable et d’efficacité énergétique. Des propositions de solutions techniques ou de réflexions sont également explicitées dans cet article.

L’article 15 autorise également les panneaux solaires sur les toitures des constructions, à condition d’être intégrés dans les pentes de toit, en respectant une intégration soignée : sans surépaisseur, aligné ou dans le rythme de la façade.

2-2-16- Les obligations en matière d’infrastructures et réseaux de communications électroniques

Le règlement écrit des secteurs urbains impose que toute nouvelle construction intègre dans ses réseaux enterrés, entre le domaine public et la construction, un dispositif technique adapté pour permettre le raccordement à la fibre optique ; ceci en vue de prévoir une mise en œuvre opérationnelle efficace sur la commune.

Sahurs – Révision du POS en PLU – Rapport de présentation – Vol 2 48

TABLE DES FIGURES

Figure 1 : Le secteur Urbain Dense (Ud) : ...... 15 Figure 2 : Le secteur Urbain Dense (Ud) - zoom : ...... 16 Figure 3 : Le potentiel de densifications dans le secteur Ud : ...... 17 Figure 4 : Le secteur Urbain Central (Uc) : ...... 18 Figure 5 : Le secteur Urbain Central (Uc) - zoom : ...... 19 Figure 6 : Le potentiel de densifications dans le secteur Uc : ...... 20 Figure 7 : Le secteur Urbain de Hameau (Uh) : ...... 21 Figure 8 : Le secteur Urbain de Hameau (Uh) - zoom : ...... 22 Figure 9 : Le potentiel de densifications dans le secteur Uh : ...... 23 Figure 10 : Le secteur Urbain Economique (Ue) :...... 25 Figure 11 : Le secteur Urbain Economique (Ue) - zoom : ...... 26 Figure 12 : Le secteur A Urbaniser à long terme – vue ortho : ...... 27 Figure 13 : Le secteur A Urbaniser à long terme (2AU) : ...... 28 Figure 14 : Le réseau d’assainissement collectif du secteur 2AU : ...... 28 Figure 15 : Le réseau d’eau potable au sein du secteur 2AU : ...... 29 Figure 16 : Eléments de réflexion sur l’aménagement du site 2AU : ...... 30 Figure 17 : La zone Agricole stricte (A) : ...... 33 Figure 18 : La zone Agricole stricte (A) – vue ortho : ...... 33 Figure 19 : La zone Naturelle stricte (N) : ...... 35 Figure 20 : La zone Naturelle stricte (N) – vue ortho :...... 35 Figure 21 : Le secteur Naturel Paysager (Np) : ...... 36 Figure 22 : Le secteur Naturel Paysager (Np) – zoom : ...... 37 Figure 23 : Synthèse du potentiel de construction : ...... 38

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