PARCOURS SAINT-QUENTIN- EN-

ÎLE-DE- IL ÉTAIT UNE FOIS SOMMAIRE SAINT-QUENTIN- EN-YVELINES

SQY, un musée à ciel ouvert. Saint-Quentin-en-Yvelines est l’un des territoires les plus originaux qui soient. En l’espace d’un demi-siècle, SQY a su faire la synthèse entre la ville et la campagne, la mémoire et le 4 LA FORME D’UN TERRITOIRE progrès, l’habitat et l’entreprise et associer 12 communes dans la conquête d’une identité partagée. L’histoire de SQY est liée, on le sait, à la décision prise par le général de Gaulle d’aménager et 8 AU FIL DES SIÈCLES d’urbaniser les environs de afin d’anticiper un fort développement économique et démo- graphique. Dans les années 70, Saint-Quentin-en-Yvelines prend forme, ainsi que quatre autres 12 D'UN LIEU À L'AUTRE villes nouvelles aux abords de la capitale. 18 SAVEURS ET SAVOIR-FAIRE Terrain de jeu des architectes et des urbanistes les plus réputés, l’agglomération installe sa notoriété sur sa modernité et sur la singularité de son patrimoine contemporain. Mais ce qui 24 BALADE SUR LE TERRITOIRE fait la force et l’attrait du territoire, aujourd’hui agglomération rassemblant 12 communes, c’est aussi son héritage historique, les lieux emblématiques de pouvoir et de pensée qui rappellent aux visiteurs combien l’histoire de Saint-Quentin est liée à la grande Histoire de France.

Conserver la mémoire du passé, faire vivre les témoignages les plus récents du patrimoine saint-quentinois, telle est la mission assignée au Musée de la ville de SQY. Il conserve une col- lection originale, inédite, celle de la mémoire de la vie quotidienne à l’époque contemporaine. Musée de France, le Musée de la ville organise également la mise en valeur du patrimoine au travers du prestigieux label Villes et pays d’art et d’histoire attribué à SQY en 2006 par le Ministère de la culture. Cette labellisation saluant pour la première fois la qualité de l’environnement et du bâti d’une Ville Nouvelle. Le Musée de la ville a pour mission la conservation et la mise en valeur de ses collections, ainsi que la transmission de connaissances sur l’ensemble du patrimoine. Cela passe par des espaces d’expositions permanentes et temporaires consacrées au territoire de l’agglomération, mais éga- lement par des visites, des activités culturelles ou par de l’édition de documents d’information. Ainsi, cette brochure vous accompagnera dans la découverte de SQY. Grandes périodes de l’his- toire locale, évolution urbaine et hauts-lieux emblématiques sont à portée de tous. Je vous souhaite une agréable visite.

Michel Laugier Président de Saint-Quentin-en-Yvelines 3 LA FORME D’UN TERRITOIRE

DEPUIS LES PREMIERS DÉFRICHEMENTS DE LA PRÉHISTOIRE JUSQU’À L’INTÉGRATION DE L’AGGLOMÉRATION AU SEIN DU GRAND-PARIS AU XXIE SIÈCLE, EN PASSANT PAR LES RELIQUES D’UN MARTYR CHRÉTIEN, L’INSTALLATION D’UN MONARQUE ABSOLU À PROXIMITÉ ET LA CRÉATION D’UNE VILLE NOUVELLE, LE TERRITOIRE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES S’EST FAÇONNÉ AU COURS DES 35 000 DERNIÈRES ANNÉES.

SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES : DE RIGOLES EN JEUX D’EAU DES RELIQUES POUR MÉMOIRE En vue de son installation à Versailles, Louis L’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines XIV ordonne l’aménagement d’équipements doit son nom à l’étang creusé à au XVIIe hydrauliques destinés à acheminer l’eau vers siècle sur ordre de Louis XIV. Auparavant, existait les bassins et jardins de son château. Ainsi se à son emplacement une mare avec une chapelle constitue un réseau de rigoles, d’aqueducs attenante dédiée à Quentin, saint martyr chré- et d’étangs de plus de 200 kilomètres qui 1 tien du IIIe siècle, dont les reliques auraient pu y impacte fortement le paysage. En outre, grâce être un temps détenues. En effet, lors du siège aux progrès de l’irrigation, permettant l’assai- 1. Vue aérienne de 2. Borne d’arpentage, l’étang de Saint-Quentin en grès, à fleur de lys de Saint-Quentin en Picardie (1557), ces reliques nissement des terres marécageuses, il s’ensuit depuis Trappes vers servant à marquer la sont recueillies et rapatriées à Magny-les- une forte extension des terres labourables et , avant l’urbani- propriété de la couronne Hameaux par le seigneur de Buloyer, venu prê- de la taille des exploitations. sation de la Ville Nouvelle, et placée le long du réseau vers 1972. hydraulique du territoire. ter main forte au roi de France Henri II, en guerre contre Philippe II d’Espagne. La chapelle donna LA RÉVOLUTION DES 3. La gare de 4. La Verrière, cabanon ensuite son nom à l’étang puis au territoire. TRANSPORTS au début du XXe siècle. de jardin, années 1930. e L’implantation des gares sur Sous l’effet de la crise de Le milieu du XIX siècle voit quant à lui le territoire, à partir de la fin l’entre-deux-guerres, les À LA CROISÉE DES CHEMINS l’apparition du chemin de fer. Les lignes du XIXe siècle, a un impact installations précaires se Au nord de l’ancienne forêt d’Yveline, ce ter- Paris-Chartres (1849) et Paris-Dreux (1864) direct sur la hausse de la transforment en installa- 2 démographie des villages. tions définitives. ritoire de plateaux et de plaines est délimité desservent les gares de Coignières, La au sud-est par les vallées de la Bièvre et de Verrière et Trappes et celles de Plaisir- et, au nord-ouest, par celles de la Grignon, Plaisir-Les Clayes et -Les Mauldre et de la Seine. Dès la Préhistoire, appa- Clayes. Avec l’ouverture de lignes de bus, raissent les premiers défrichements au profit ces transports modifient la vie sociale et d’espaces cultivés et habités. Sous l’Antiquité, suscitent de nouveaux modèles d’habitat la voie romaine reliant Lutèce à Dreux transite tels que lotissements ou maisons-jardins. Ils par le site actuel de Saint-Quentin-en-Yvelines, attirent également les Parisiens qui viennent ce qui favorise les implantations autour des- passer le dimanche à la campagne où ils quelles s’édifient des bourgs fortifiés, tels que acquièrent des lopins de terre qu’ils peuvent 4 Trappes ou Villepreux. cultiver, voire bientôt y construire en dur. 3 4 5 5 1. Réseau routier à Trappes, au niveau de l’auberge des 4 Pavés du Roy, années 1950.

2. Schéma directeur de la Ville Nouvelle de Trappes et son premier quartier d’Élancourt-Maurepas [entre 1968 et 1970]. La création des villes nouvelles repose sur trois équilibres fondamentaux voués à améliorer le cadre de vie de leurs habitants : emploi-logement, logement-équipement, 1 bâti-espaces verts.

3. En attendant la Ville Nouvelle, les opérations immobilières privées se Au cours du XXe siècle, avec le développement rapprocher l’emploi de l’habitat, le logement développent. La rési- du réseau autoroutier (RN 10, autoroute de des équipements et équilibrer bâti et nature. dence Chamfleury à Voisins-le-Bretonneux l’Ouest, A12, etc.), le système s’étoffe et favo- En outre, par souci d’un urbanisme à échelle est construite en 1969. rise une urbanisation progressive. humaine, la ville est conçue à partir de l’idée C’est la première de bourgades, dotées chacune des attributs réalisation en France du promoteur américain LE CHOIX D’UNE VILLE NOUVELLE nécessaires à la vie quotidienne et reliées Kaufman & Broad. 2 En plus de sa situation géographique privi- par un réseau de voies de communication et légiée à proximité de Versailles, important d’espaces verts. Toutes ces bourgades s’ar- pôle de développement régional, le site de ticulent autour d’un quartier central pourvu la future Ville Nouvelle de Saint-Quentin-en- d’un niveau supérieur d’équipements. Yvelines jouit, dans les années 1960, d’atouts certains. Il est desservi par un réseau de LES PÉRIMÈTRES ADMINISTRATIFS transports le reliant facilement à Paris. Face aux levées de boucliers contre la Ville Il constitue un territoire de grandes pro- Nouvelle, le périmètre initial d’étude de priétés agricoles susceptible de faciliter les celle-ci, d’Élancourt à Massy, est revu à la modalités de rachat des terrains. Il dispose baisse. En 1970, les aménageurs envisagent d’un espace déjà urbanisé avec Trappes qui, un territoire de quinze communes, finale- dans un premier temps, donnera son nom à la ment réduit à onze en 1972 puis à sept en Ville Nouvelle, et d’un certain nombre d’opé- 1983, suite à l’application d’une nouvelle loi rations sur lesquelles les aménageurs vont permettant la modification du périmètre. s’appuyer (Verrière-Maurepas, Chamfleury, En 2004, la Ville Nouvelle étant décrétée « ter- Pré Yvelines, etc.) minée », Saint-Quentin-en-Yvelines devient une communauté d’agglomération. Depuis LES PRINCIPES D’AMÉNAGEMENT 2016, avec le retour de Coignières, Maurepas Afin d’écarter le spectre des cités-dortoirs, et Plaisir, membres de la Ville Nouvelle de le parti-pris d’aménagement de la Ville 1972 à 1983, et l’arrivée des Clayes-sous-Bois Nouvelle repose sur quelques principes et de Villepreux, le territoire se compose de offrant aux habitants un cadre privilégié : douze communes. 6 3 2 2 7 AU FIL DES SIÈCLES

L’HISTOIRE COMMUNE DES LOCALITÉS DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES S’EST PRINCIPALEMENT FORGÉE AUTOUR DE LA CRÉATION DE DEUX VILLES NOUVELLES À TROIS SIÈCLES D’ÉCART : VERSAILLES PUIS SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES. 1 2 3

UN TERRITOIRE LE TEMPS DES FERMIERS 1. Extrait de la Carte des Chasses, 1764-1774. SOUS INFLUENCES Après la Révolution française, les grandes Environs de Versailles : À partir du VIIIe siècle, les paroisses se consti- exploitations agricoles, anciennes propriétés Villepreux. tuent pour devenir peu à peu les villages que de congrégations religieuses ou de la cou- 2. Ferme de Châteauneuf nous connaissons. Une première vague de ronne, sont reprises par des exploitants qui, à Guyancourt, propriété concentration foncière favorise la formation par le jeu des mariages et de la concentration de Paul Besnard, début de pôles emblématiques du point de vue éco- foncière, élargissent la taille des domaines du XXe siècle. Fermant la cour centrale, la maison nomique, politique ou spirituel. Le territoire agricoles. Ces fermiers, souvent maires des de maître complète les devient une zone d’influences et de rivalités villages ou conseillers généraux, sont aussi de bâtiments de la ferme et entre puissantes familles de seigneurs, grands véritables chefs d’entreprises férus d’agrono- témoigne de l’importance sociale du propriétaire. sites religieux, bourgs fortifiés et pouvoir mie et d’innovations. Les progrès techniques royal. Au sortir de la guerre de Cent Ans, les vont de pair avec une agriculture industriali- 3. Résidence des Yvelines châtellenies de Trappes et Villepreux jouissent sée qui se développe à partir du XIXe siècle. à Trappes, quartier Jean- Jaurès, début des années d’un grand prestige et structurent la région. 1960. DE VILLAGES EN VILLES AU NOM DU ROI La Révolution industrielle, avec le dévelop- 4. Les 24 portes du Grand Parc sont conçues en En 1682, Louis XIV décide d’installer la cour à pement des transports, favorise l’arrivée de 1685 par l’architecte Versailles afin d’éloigner la noblesse des foyers nouveaux habitants dans les villages qui ne Jules Hardouin-Mansart d’agitation parisiens. Objet de toutes les atten- tardent pas à mettre en place les infrastruc- selon le même modèle. Seule rescapée du tions, le site est en perpétuelle transformation tures et équipements nécessaires. Puis, l’im- territoire, la porte du tant du côté de l’architecture du palais que des plantation à Trappes de la gare de triage en Mérantais, inscrite à l’in- jardins. Pour satisfaire aux exigences de la chasse, 1911 entraîne une urbanisation importante de ventaire des Monuments historiques en 1989, est le Grand Parc, ceint d’une muraille de 45 kilo- cette ville qui se distingue d’un point de vue située sur les parcours mètres percée de 24 portes englobe, partielle- démographique du reste du territoire. Avec du Golf National de ment ou totalement, une quinzaine de paroisses. ses 4 885 habitants en 1954, Trappes accueille Saint-Quentin-en-Yvelines. Les terres y sont soit laissées en friches pour les premiers grands ensembles du territoire, constituer des réserves à gibier, soit entretenues, réponse aux besoins de logements sociaux en pour le compte du roi, par des fermiers-labou- pleine période de reconstruction de la France 8 reurs qui exploitent de grands domaines. d’après-guerre. 4 9 1 2 3

temps, du fait du développement démogra- 1. Le quartier des 3. Vue aérienne DESSINE-MOI UNE VILLE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES SE 7-Mares à Élancourt en au-dessus du Plan de NOUVELLE phique, prend de l’importance et contreba- RÉINVENTE construction, 1972-1975. l’Église à Montigny-le- Sous l’égide du général de Gaulle, la poli- lance le pouvoir des aménageurs de l’État. En 2004, la Communauté d’Agglomération Au premier plan, la Maison Bretonneux. À partir de tique d’aménagement du territoire touche Élancourt-Maurepas et son centre des de Saint-Quentin-en-Yvelines est créée, pour Tous construite par 1983, une marée pavillon- Pierre Venencie, architecte, naire couvre le secteur les communes de l’agglomération en 1965 7-Mares inauguré en 1975 est le premier reprenant le périmètre et les compétences et Michel Rossigneux, dit « des Trois villages » avec le « Schéma directeur d’aménagement quartier de la Ville Nouvelle. Parallèlement, de l’EPA. L’ère des grands chantiers révolue, sculpteur. Au second avec du point de vue de et d’urbanisme de la Région de Paris », docu- la Plaine-de-Neauphle se développe aussi on entre désormais dans le temps de la ges- plan, les immeubles l’urbanisme, un retour à la Les Vagues de Martine ville traditionnelle. ment qui planifie le développement de la à Trappes. tion de l’existant, même si certains quartiers et Philippe Deslandes, capitale et de ses en définissant de doivent encore sortir de terre et d’autres se ainsi que l’immeuble Le 4. Le quartier de Villaroy, nouveaux centres urbains. Entre 12 et 16 mil- transformer. Depuis 2016, Saint-Quentin-en- Contemporain, opération à Guyancourt, sort de LE RETOUR À LA VILLE signée par Marcel Lods et terre à partir de 1994. lions d’habitants sont envisagés à l’horizon L’urbanisation gagne l’est de la Ville Yvelines, forte de douze communes, redéfi- démolie depuis suite à un Il est organisé autour d’un 2000 ! De plus, la crise du logement bat son Nouvelle dans la deuxième moitié des nit son projet de territoire afin de faire face incendie. axe allant du Technocentre plein et la politique des grands ensembles années 1970. L’EPA, dans les années 1980, aux nouveaux enjeux d’aménagement de la à l’arrière-plan 2. « La Ville Nouvelle jusqu’à l’église du village. aboutit à multiplier les cités-dortoirs. Afin fait ensuite appel à des architectes célèbres région parisienne, en lien notamment avec la est-elle irréversible ? » , de maîtriser l’urbanisation parisienne, cinq pour soigner l’image de la ville. Du point de métropole du Grand Paris, destinée à rivali- SQ 78, mensuel d’in- villes nouvelles dont Saint-Quentin-en- vue de l’urbanisme, on tend nettement à un ser avec les capitales européennes. formation du Syndicat Communautaire Yvelines sont finalement créées autour de retour à la ville traditionnelle qui remet à d’Aménagement de Saint- Paris au début des années 1970. l’honneur les places, les rues et les pavil- Quentin-en-Yvelines, lons. Après l’aménagement du quartier 1978. L’implantation d’une Ville Nouvelle par la LA VILLE NOUVELLE SE LÈVE Saint-Quentin à Montigny-le-Bretonneux, volonté de l’État ne va pas À L’OUEST inauguré en 1987, la Ville Nouvelle entre sans crainte ni opposition En 1970, la Mission d’Études et d’Aména- en phase d’achèvement. Les quartiers de de la part des habitants et des élus locaux. gement de la Ville Nouvelle, se transforme Villaroy à Guyancourt et de La-Clef-de- en Établissement Public d’Aménagement Saint-Pierre à Élancourt sont les derniers (EPA). Les élus, eux, s’organisent au sein gros chantiers avant la fermeture de l’EPA d’un syndicat intercommunal qui, au fil du en 2002. 4

10 11 D’UN LIEU À L’AUTRE DÉCOUVERTES ARCHÉOLOGIQUES, PATRIMOINE MÉDIÉVAL, RELIGIEUX OU RURAL, ARCHITECTURE OUVRIÈRE OU CONTEMPORAINE FAÇONNENT 2. Le Christ en majesté L’IDENTITÉ DU TERRITOIRE DE dans une mandorle. 3. La Commanderie des SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES ET Il s’agit d’un médaillon Templiers aujourd’hui. EN CONSTITUENT TOUTE LA RICHESSE. originaire d’une autre Vue du bâtiment de Bièvre commanderie intégré aux et de la chapelle protégée vitraux contemporains de au titre des Monuments 1 2 la chapelle de la Villedieu. historiques depuis 1926.

LE DONJON DE MAUREPAS LA COMMANDERIE DES Au cours du Moyen Âge, pour se protéger TEMPLIERS DE LA VILLEDIEU contre les invasions et pallier les désordres À ÉLANCOURT consécutifs au morcellement de l’empire de C’est l’un des sites les plus anciens du terri- Charlemagne, les seigneurs font construire toire avec sa chapelle de style gothique datant des forteresses et entourer les paroisses du XIIIe siècle. Différents bâtiments plus tar- de remparts. Aux tours en bois succèdent difs, dont le bâtiment des Gardes, complètent les donjons en pierre meulière tels ceux de aujourd’hui le monument. Après l’anéantis- Maurepas et Magny-les-Hameaux. Simples sement de l’ordre du Temple par Philippe le postes de guet au départ, ces édifices Bel en 1312, la Commanderie est placée sous deviennent, au fil du temps, de véritables l’autorité de l’ordre des Hospitaliers. Simple places fortes avec douves, remparts et exploitation agricole depuis le XVIe siècle, elle ponts-levis. Le donjon de Maurepas du XIe cesse son activité en 1963. C’est aujourd’hui siècle, protégé au titre des Monuments histo- un site dédié à la culture et aux séminaires, riques, est le seul édifice cylindrique de cette propriété de la Communauté d’Agglomération époque existant encore en Île-de-France. qui en a assuré la restauration.

1. Dominant la vallée de la Seine, le donjon de Maurepas est inscrit au titre des Monuments historiques. Les Anglais, après un siège du château en 1432, laissent le monu- ment coupé verticalement 3 12 dans sa hauteur. 13 1 2 3 4

L’ÉTANG DE SAINT-QUENTIN- PORT-ROYAL DES CHAMPS LA FERME DU MANET LA CITÉ DES DENTS DE SCIE EN-YVELINES À MAGNY-LES-HAMEAUX À MONTIGNY-LE-BRETONNEUX À TRAPPES Au début des années 1660, Louis XIV ordonne Le grand parc paysager abrite les ruines de Dès le XVe siècle, la ferme, dont l’origine La naissance de la cité est indissociable de l’aménagement d’équipements hydrauliques l’abbaye dans la vallée et, sur le plateau, l’an- pourrait remonter au XIIIe siècle, est la l’histoire de Trappes avec la création, dès visant à alimenter en eau les bassins du châ- cienne ferme des Granges et le musée natio- plus grande propriété foncière du village. 1911, d’une gare de triage de wagons de teau de Versailles. C’est ainsi qu’est creusé nal de Port-Royal des Champs, sans oublier En 1659, elle est acquise par les Dames marchandises. Pour loger les cheminots, l’étang de Trappes en barrant, par la construc- le fameux puits de Pascal. Au début du XIIIe de Port-Royal. À la Révolution française, Henri et André Gutton construisent en 1931 tion d’une digue, le marécage préexistant. siècle, un seigneur, mort en Terre Sainte, comme beaucoup d’exploitations agricoles un ensemble de quarante pavillons mitoyens Ce lieu de villégiature, très fréquenté dès le lègue sa fortune pour créer un monastère du territoire, le domaine est vendu en tant avec jardin, répartis des deux côtés de la rue XIXe siècle, est réaménagé ensuite. Poumon pour femmes. Port-Royal abrite alors, outre que bien national. En activité jusqu’en 1976, selon une perspective faite de coins saillants au cœur de la Ville Nouvelle, la base de loisirs une abbaye, une exploitation agricole visant il est racheté par la Ville de Montigny pour évoquant les dents d’une scie. Suite à la mobi- est ouverte au public en 1973. Aujourd’hui, à subvenir aux besoins des moniales. Au XVIIe être réhabilité en centre culturel polyvalent. lisation des habitants, de la municipalité de avec ses 600 hectares et sa réserve natu- siècle, s’y développe une vie intellectuelle et L’opération est représentative de la requa- Trappes et de l’Écomusée de Saint-Quentin- relle classée Natura 2000, l’île de loisirs de spirituelle dense, notamment autour du jan- lification de ces fermes dont les bâtiments en-Yvelines, la cité ouvrière sera sauvée de Saint-Quentin-en-Yvelines est la plus grande sénisme, courant de pensée jugé hérétique sauvegardés sont les symboles du passé la destruction puis réhabilitée en 1997 par d’Île-de-France. et réprimé par Louis XIV. rural de Saint-Quentin-en-Yvelines. l’architecte Antoine Grumbach.

2. Le site de l’abbaye de Port-Royal des Champs, rasée sur ordre de Louis XIV entre 1712 et 1713. 3. Vue aérienne Il ne subsiste aujourd’hui au-dessus de Montigny- que les fondations de le-Bretonneux, 2005. 1. Plan d’intendance de l’église abbatiale, La Ferme du Manet la paroisse de Trappes, construite au début du est représentative de 4. La cité des Dents-de- 1787. L’étang de Saint- XIIIe siècle, le pigeonnier l’architecture des grandes Scie. En 1992, elle est Quentin, dit aussi étang et la ferme des Granges. exploitations agricoles inscrite à l’inventaire des de Trappes, déversait L’oratoire, en style néo-go- du territoire, notamment Monuments historiques et ses eaux, par un système thique, a été construit en par la répartition des labellisée Patrimoine du d’aqueducs et de rigoles, 1891 à l’emplacement du bâtiments agricoles autour XXe siècle par le ministère 14 jusqu’à Versailles. chevet de l’ancienne église. de grandes cours carrées. de la Culture en 2005. 15 1 2 3 4

DES TOURS ET DES BARRES Aux barres et tours « froides et géomé- LE QUARTIER SAINT-QUENTIN : LE POST-MODERNISME À Après la Seconde Guerre mondiale, la France triques », Riboud oppose, sans exclure le LE CENTRE, ENFIN ! SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES se lance dans une politique de reconstruction logement semi-collectif, la maison indivi- Les travaux pour le quartier Saint-Quentin Au début des années 1980, Les Arcades du Lac intensive. L’urbanisme des grands ensembles duelle avec laquelle se construisent les villes ne débutent qu’en 1985. Il s’articule autour de Ricardo Bofill, à Montigny-le-Bretonneux, répond à la nécessité de construire en priorité françaises traditionnelles. Il nomme donc d’une zone piétonne desservant la gare, les illustrent Saint-Quentin-en-Yvelines, long- des logements sociaux en offrant des appar- « urbanisme provincial » ce style visant à créer équipements et les commerces. Cette zone temps identifiée par cette réalisation fort tements confortables. À la fin des années une « ville heureuse » et « à rechercher dans les relie la base de loisirs à la vallée de la Bièvre médiatisée. Les Arcades du Lac comprennent 1950, la cité Henri Barbusse à Trappes consti- villes d’autrefois ce qui en faisait le charme ». par un canal prolongé d’une coulée verte, le Les Arcades, situées face au lac artificiel de tue les prémisses du quartier des Merisiers qui Parc central. Bordé d’un côté par l’université La Sourderie et, sur le plan d’eau, Le Viaduc. va continuer son extension avant d’être réha- LE QUARTIER DES 7-MARES (collèges universitaires d’Antoine Grumbach Puis, côté Voisins-le-Bretonneux, Le Temple bilité dans le cadre de la politique de la ville À ÉLANCOURT et bibliothèque de Jacques Ripault) et, et Les Templettes viennent parachever des années 1980. Au début des années 1970, Inauguré en 1975, le quartier des 7-Mares à de l’autre, par les immeubles-villas Louis l’ensemble. Bofill s’inspire du château de le Bois-de-l’Étang à La Verrière, construit à Élancourt est le premier estampillé « Ville Lumière de Dominique Perrault et la Maison Versailles, d’où le surnom de « Versailles pour l’initiative de la régie Renault, est l’un des Nouvelle ». Il concentre les fonctions de loge- de la Communication de Maximilien Fuksas, le peuple » attribué à l’opération. Pour Bofill, derniers exemples sur le territoire de ce type ment, d’administration, de consommation, ce parc est emblématique de la symbiose l’architecture doit « magnifier le quotidien » d’habitat. de culture et fait office de centre-ville, le véri- réalisée par les aménageurs entre l’art public et permettre aux usagers « d’habiter une table centre de Saint-Quentin tardant à sortir et l’urbanisme. œuvre d’art ». LA VILLE HEUREUSE de terre. Les architectes Martine et Philippe Au début des années 1960, pour éviter la Deslandes ont cherché à créer une zone construction de grands ensembles, le maire conviviale à l’abri de la voiture où les îlots pié- de Villepreux confie au promoteur privé tonniers sont délimités par de grandes voies Jacques Riboud la réalisation de l’opéra- de communication. L’urbanisme sur dalle tion « La Haie Bergerie ». Enthousiasmé, le participe de l’euphorie héritée de Mai 68 : 1. Le quartier du Bois- 2. Couverture du bulletin 3. Vue aérienne au-des- de-l’Étang, à La Verrière, municipal de Maurepas, sus du parc Central et du maire de Maurepas le choisit à son tour pour la place et les rues piétonnes sont pensées années 1970. Construit 1973. L’hôtel de ville avec quartier Saint-Quentin, piloter l’opération Verrière-Maurepas (1966). comme des lieux de rassemblement. à l’initiative de la régie sa tour, en référence au 2005. La Perspective de Renault de 1972 à 1973, sans campanile de la ville de Marta Pan, vue du côté de 4. Vue aérienne de tenir compte des principes Sienne, est une réalisation Guyancourt, s’ouvre sur Montigny-le-Bretonneux, d’urbanisme des villes nou- de l’architecte Roland la ville par un axe reliant 2004. Au premier plan, velles, le quartier fait passer Prédiéri dans le cadre visuellement le parc le bassin de la Sourderie, la population de la ville de de sa collaboration avec Central à la place Georges le Viaduc et les Arcades du 16 3 500 à 7 000 habitants. Jacques Riboud. Pompidou. Lac de Ricardo Bofill. 17 SAVEURS ET SAVOIR-FAIRE

ICI PEU DE SPÉCIALITÉS CULINAIRES, MAIS UN GOÛT POUR UN NOUVEL ART DE VIVRE OÙ L’INNOVATION DONNE UNE CERTAINE COULEUR À LA VIE.

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UNE TERRE D’INNOVATIONS Culturelles, dont le souvenir toujours LES GRANDES SIGNATURES ET DE PROGRÈS vivant dans la mémoire de ces pionniers, En matière d’habitat, d’équipements publics, Le territoire a souvent été un lieu fertile en reste associé au Carnaval des Ténèbres et de bâtiments d’entreprises ou de sites paysa- innovations de toutes sortes, qu’il s’agisse au Théâtre de l’Unité. L’association décloi- gers, Saint-Quentin-en-Yvelines constitue un de pédagogie avec les « petites écoles » de sonnant le scolaire, le social et le culturel, « laboratoire à ciel ouvert » où s’épanouissent Port-Royal au XVIIe siècle ou des inventions offre aux usagers les moyens de prendre les grands noms de la création architecturale des grands fermiers lauréats de multiples prix en charge une animation citoyenne. Elle de la seconde partie du XXe siècle. Dans le agricoles au XIXe siècle. Sur le plan technique, gère, par ailleurs, un espace de rencontres, domaine de l’habitat tout particulièrement, citons la conception au XVIIe siècle par l’abbé de production et de diffusion artistique, l’architecture, nourrie par de nombreuses Picard de la lunette topographique, destinée la Maison Pour Tous, dans le quartier des utopies en rupture avec les grands ensembles, à calculer les dénivelés, utilisée lors de la créa- 7-Mares. devient un formidable terrain d’expérimenta- tion de l’Étang de Saint-Quentin. Mentionnons tion pour des célébrités telles que Dominique également, au XIXe siècle, le centre météoro- FAIRE LA VILLE AUTREMENT Perrault, Ricardo Bofill, Alexandre Chemetoff logique à Trappes et, au XXe siècle, la gare de Les villes nouvelles constituent une terre de ou Pierre Gangnet. triage, l’INRA à Guyancourt et l’aérodrome prédilection pour les innovations urbaines de Voisins-Guyancourt où Hélène Boucher a et architecturales. Il s’agit, à partir d’une battu de nombreux records. « feuille blanche » (ou presque), d’urbaniser des espaces agricoles en un temps record. LE BOUILLONNEMENT À ces fins, l’État fait appel à des équipes ASSOCIATIF pluridisciplinaires (sociologues, historiens, 4 Face aux difficultés d’installation, les premiers juristes, philosophes, etc.) chargées de « pen- habitants se regroupent en associations. ser la ville » et de lui donner corps et âme, Nombre d’entre eux intègrent l’Association en étroite relation avec les architectes, urba- 2. Vue aérienne du pour la Promotion des Activités Socio- nistes et artistes. parc des Sources de la 3. Immeuble Les Vagues Bièvre, à Guyancourt, à Élancourt de Philippe 4. Immeuble Les 1. Le Carnaval des 2005. Ce parc urbain, et Martine Deslandes, Caryatides de Manolo Ténèbres en 1983. appelé aussi parc Central, 1975. Cette architecture Nuñez Yanowsky, Cet événement culturel est une mosaïque de jar- innovante emploie le quartier de Villaroy à festif et fédérateur a dins créés à partir de 1975. béton brut. Les habitants Guyancourt, 1995. marqué les habitants des Dani Karavan y réalise l’un accèdent à leur apparte- Les piliers en béton sont 18 années 1980. d’eux : le Carré urbain. ment par des coursives. inspirés de la Vénus de Milo. 19 4 5

LES ENTREPRISES UN ART DE VIVRE EN FAMILLE 1 2 Dès 1967, les principes fondamentaux du « Dans ce petit quartier, on a tout à proxi- développement de la Ville Nouvelle sont défi- mité, je ne changerais rien, je m’y sens bien.

1. Entreprise Thomson - 2. Plaquette promo- 3. L’Avancée, figure de nis. Afin de préserver le caractère naturel de On se croirait dans un village. » déclare un CSF Optronique, Renzo tionnelle du bâtiment proue du Technocentre. Saint-Quentin-en-Yvelines, les zones d’acti- habitant de Guyancourt reflétant ainsi le Piano, 1988 à 1990. Les Challenger, 1988. Siège Réalisé de 1994 à 1998 par vités sont regroupées à proximité des voies sentiment dominant de la population de la ateliers, usines et bureaux, social du groupe , six équipes d’architectes, ce sont pensés dans des bâti- il représente l’un des plus centre de recherche consacré de communication et des gares. Attirées en Ville Nouvelle. Urbanisé à marche forcée, ments identiques voulus importants bâtiments à la conception automobile Ville Nouvelle par les vastes terrains et les le territoire peut donner aux visiteurs de par l’architecte comme les d’entreprises construit du groupe Renault est conçu conditions financières avantageuses, les passage le sentiment d’un espace imper- plus flexibles possibles. dans les années 1980. comme un fragment de ville. entreprises, au tournant des années 1980, sonnel avec ses grands axes de circulations font appel à de grands architectes pour sans repères. Cependant, la Ville Nouvelle réaliser leurs bureaux : Renzo Piano pour rime souvent avec nouvelle vie car nombre Thomson Optronique, le cabinet Valode et d’habitants, propriétaires ou locataires, Pistre pour la Ruche et le plan directeur du l’ont choisie pour fonder une famille et voir Technocentre Renault, Chaix et Morel pour leurs enfants s’épanouir « de la crèche à l’Avancée du même Technocentre, Kevin l’université », grâce notamment aux nom- Roche pour l’ensemble Challenger du groupe breux équipements et services. Bouygues, Maximilien Fuksas pour la Maison de la Communication...

4. Plaquette de 5. Les jeux d’enfants du promoteur pour la Groupe Ludik dans le résidence Chantoiseau à parc des Coudrays à Voisins-le-Bretonneux. Élancourt, années 1970. Les services, les espaces La Ville Nouvelle prévoit des verts et le cadre de vie sont équipements spécialement souvent vantés dans la destinés aux jeunes familles Ville Nouvelle afin d’attirer qui s’installent en nombre 3 20 de nouveaux habitants. sur son territoire. 21 3. Une Gogotte, Tloupas Philolaos, 1996. Le Jardin des Gogottes, peuplé d’animaux fantastiques, marque l’axe de composi- tion du quartier de Villaroy.

4. Fer et Paix, Nicolas Sanhes, 2007. Point de repère et d’identification dans l’espace public, 1 2 l’oeuvre d’art, née d’une réflexion sur les lignes, dialogue avec l’architec- ture environnante. LE MAILLAGE CULTUREL 5. La passerelle de la gare. ET SPORTIF En 1981 Carlos Cruz-Diez, Dans leur volonté d’offrir un cadre de vie de artiste de renommée qualité et des services variés et accessibles, internationale, réalise les villes nouvelles se sont dotées de nom- Physichromie. Cette œuvre cinétique joue sur breux équipements culturels et sportifs, la géométrie et la couleur. souvent signés par des architectes de renom. Elle illustre l’union parfaite 4 Ces bâtiments, comme le théâtre de Saint- entre l’art et l’architecture. Quentin-en-Yvelines de Stanislas Fiszer ou le Vélodrome National du cabinet Chabanne et partenaires, deviennent de véritables « monuments » pour la ville.

L’ART DANS LA VILLE Afin de donner à l’agglomération une per- sonnalité propre et des points de repères, l’État fait dialoguer urbanisme et architec- ture avec des œuvres d’art par le biais de la 3 commande publique. Il s’agit de produire un cadre de vie plus humain par la présence de 1. Le Vélodrome National 2. Le théâtre de Saint- l’art dans la cité et de permettre sa rencontre de Saint-Quentin-en- Quentin-en-Yvelines, avec un large public. Aujourd’hui, toutes ces Yvelines inauguré en Stanislas Fiszer, 1993. œuvres constituent un patrimoine à valoriser janvier 2014. Conçu par Avec sa façade majes- l’agence d’architecture tueuse qui se dresse dans et entretenir car elles témoignent de l’histoire Chabanne & Partenaires, l’axe de l’avenue du Centre, de l’art contemporain et de ses courants ce pôle sportif d’envergure perspective majeure du depuis la Jeune sculpture des années 1970 internationale est un centre-ville, le bâtiment repère incontournable fonctionne comme un jusqu’à la nouvelle figuration en passant par dans la ville de par son signal sur le plan de l’urba- l’art cinétique. architecture. nisme et de l’architecture. 22 5 23 Dreux COIGNIÈRES 24 Donjon deMaurepas SUR LETERRITOIRE BALADE

Coignières R

a MAUREPAS m

b 1 o 1 km u N il le t Le parc des Coudrays PLAISIR Maurepas Verrière- Le Pré-Yvelines Plaisir Grignon LA VERRIÈRE des 7-Mares ÉLANCOURT 24 Quartier 10 La Verrière 11 Le château de Plaisir 29 16 La-Clef-de-Saint-Pierre Miniature Plaisir -Les Clayes France

2

8 La Commanderie de LaVilledieu 21 des Templiers Le Bois-de-l’Étang LES CLAYES- SOUS-BOIS des Merisiers de Saint-Quentin- Quartier Île deloisirs en-Yvelines TRAPPES Villepreux -Les Clayes

7 28 Le Parc deDiane Étang deSaint-Quentin- 20 VILLEPREUX La Résidence

des Yvelines 9

Trappes 6 du Manet La ferme des Champs en-Yvelines Port-Royal Dents-de-Scie La HaieBergerie La cité des

3 17 4 Le cœur historique LE-BRETONNEUX 5 Vélodrome de Villepreux National MONTIGNY- VOISINS-LE-BRETONNEUX MUMED Théâtre Les Arcades duLac 25 MAGNY-LES-HAMEAUX Passerelle delagare de Saint-Quentin-

31 26 en-Yvelines 14 12 27 Saint-Quentin 13 Quartier 15 Parc desSources de laBièvre Chamfleury 30 La Batterie deBouviers Challenger, siège social La Porte duMérantais 19 Quartier deVillaroy de Bouygues GUYANCOURT Ferme deChâteauneuf 23 22 Le GolfNational 18

A 13 Versailles

Cartographie © SQY - C. Bodelle 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 ÀL’AUTRE LIEU D’UN

Le quartier Saint-Quentin (p. 17) (p. Saint-Quentin quartier Le 18) 16, 10, (p. Élancourt à 7-Mares des quartier Le àVillepreux Bergerie Haie La le-Bretonneux (p.le-Bretonneux 17) àMontigny- Lac du Arcades Les 17,(p. 19) Bièvre la de Sources des Parc Le (p. 16) Verrière-Maurepas 16) (p. 16) (p. Le Bois-de-l’Étang à La Verrière àLa Bois-de-l’Étang Le 16) (p. Trappes à Merisiers des quartier Le 15) (p. Trappes à Dents-de-Scie des cité La 15) (p. le-Bretonneux àMontigny- Manet du ferme La (p. 14) Magny-les-Hameaux à Champs des Port-Royal 14) 4, (p. Yvelines L’étang de Saint-Quentin-en- 12) (p. àÉlancourt Villedieu La de des TempliersLa Commanderie 12) (p. Maurepas de Donjon Le SAINT-QUENTIN-

EN-YVELINES N N 10 N 12 A 13 A 12 Versailles N 12 A 86 A 14

A 86

la N 118 S e in A 10 28 27 29 e 31 ACCUEIL 30 21 20 19 24 23 22 26 25 18 17 16 15 REMARQUABLES LIEUX AUTRES LES

aCe-eSitPer à La-Clef-de-Saint-Pierre

La passerelle de la gare (p. 23) (p. gare la de passerelle La 23) (p. Bretonneux à Montigny-le- en-Yvelines Le théâtre de Saint-Quentin- sous-Bois (p. 26) (p. sous-Bois Clayes- aux Diane de Parc Le Quentin-en-Yvelines, MUMED Quentin-en-Yvelines, Saint- de ville la de Musée Le 26) (p. Bouviers de Batterie La 26) (p. Plaisir de château Le Trappes (p. 9) (p. Trappes à Yvelines des Résidence La 9) (p. Guyancourt à Châteauneuf de Ferme La (p. 9) de Saint-Quentin-en-Yvelines national golf Mérantais, du Porte La Le parc des Coudrays à Coudrays des parc Le 21) 20, (p. àGuyancourt Bouygues de social siège Challenger, 21) 20, 11, (p. Guyancourt à Renault Technocentre le et Villaroy de quartier Le 10) (p. Élancourt Le Vélodrome National (p. 22) (p. National Vélodrome Le 21) (p. Villepreux (p. 8) Villepreux de historique cœur Le Le Pré-Yvelines à Élancourt (p. 7) (p. àÉlancourt Pré-Yvelines Le 6) (p. Bretonneux à Voisins-le- Chamfleury A 6 PARIS A 6b A 86 É lancourt 25 1. Les Clayes-sous-Bois, le Parc de Diane. Avec son ancien rendez-vous de chasse inscrit à l’in- ventaire des Monuments historiques, ce parc offre aux promeneurs un lieu chargé d’histoire. Le corps de logis et les communs datent du XIVe siècle ; la tour surmontée d’un lanternon, de l’ancien château, date du début du XIXe siècle.

2. Guyancourt, La Batterie de Bouviers, Séré de Rivières, 1879. Le site réhabilité en 2007 par Ivan Franic et Michel Garcin est un exemple remarquable de requa- lification d’un bâtiment 1 à l’origine militaire, puis industriel, pour un usage aujourd’hui culturel.

3. Plaisir, château construit par le conseil- ler et médecin de Louis XIII, Louis Le Tellier, fin XVIe - début XVIIe siècle. Le site classé Monuments historiques par arrêté du 26 décembre 1946 consti- 2 tue un havre de paix.

Crédits photos Pages intérieures : pages 3, 10, 12, 18, 20, thèque SQY : pages Conception Maquette Couverture : La Pers- Archives départemen- 22, 23 ; D. Huchon / 11, 26 ; C. Lauté / Musée de la ville de SQY - Direction de la pective, Marta Pan - tales des Yvelines : Musée de la ville de Photothèque SQY : SQY. Suivi : Isabelle communication, Cyril Badet ; Musée pages 6, 12 ; Archives Saint-Quentin-en- pages 7, 10, 20, 22, 26 ; Gourmelin ; Texte : C. Bodelle - 2017 national de Port-Royal départementales Yvelines, fonds CRAV : S. Joubert, L. Delage, Jean-Dominique Gla- d’après DES SIGNES des Champs. des Yvelines, fonds page 16 ; Musée de Balloïde / Photothèque dieu, Isabelle Gourme- Studio Muchir Desclouds EPASQY /D.R. : pages la ville de SQY, fonds SQY : pages 9, 13, lin, Lucie Sauvageot ; 2015 3, 4, 8 ; Collections Schwebig : page 21 ; 15, 17 ; Mairie de La Remerciements : Impression du Musée de la ville J.C. Bardot / Musée Verrière / D.R. : page Bénédicte Farjots, Bprint - Août 2017 de SQY : pages 3, 4, de la ville : page 17 ; 14 ; Photothèque Daniel Huchon, Flo- 7, 9, 13, 14, 18, 19 ; R. Diekmann / Photo- Mémoire de Trappes, rence Jeanne, Ingrid D. Huchon / Musée thèque SQY : page 22 ; ville de Trappes-en- Terrade, Pierre-Marie 3 26 de la ville de SQ : JJ. Kraemer / Photo- Yvelines : page 5. Vautier. 27 L’HISTOIRE DES VILLES NOUVELLES EST PASSIONNÉE AVANT D’ÊTRE PASSIONNANTE.

Loïc Vadelorge / Retour sur les villes nouvelles. Une histoire urbaine du XXe siècle, 2014, Créaphis

Saint-Quentin-en-Yvelines Aujourd’hui, un réseau de 186 Laissez-vous conter appartient au réseau national villes et pays vous offre son Saint-Quentin-en-Yvelines… des Villes et Pays d’art et savoir-faire sur toute la France. en compagnie d’un guide-confé- d’histoire rencier agréé par le ministère de Le ministère de la Culture et de À proximité en Île-de-France la Culture et de la Communication. la Communication, direction Boulogne-Billancourt, Étampes, Le guide vous accueille et générale des patrimoines, , Noisel, , connaît toutes les facettes du attribue l’appellation Ville et Pays , , territoire. Il vous donne des clefs d’art et d’histoire aux territoires, Plaine Commune, Parc Naturel de lecture pour comprendre communes ou regroupements Régional du Vexin Français. l’histoire d’un site ou le dévelop- de communes qui animent pement des communes au fil de leur patrimoine et s’engagent Le Musée de la ville leurs quartiers. Le guide est à dans une démarche active de Animé par le Musée de la votre écoute. N’hésitez pas à lui connaissance, de conserva- ville, le label valorise tous les poser des questions. tion, de médiation à la qualité patrimoines de Saint-Quentin- architecturale et au cadre de en-Yvelines par des visites, Renseignements, réservations vie. Il garantit la compétence des publications, des ateliers Musée de la ville de des guides-conférenciers et des pédagogiques et des événe- Saint-Quentin-en-Yvelines animateurs de l’architecture et du ments festifs. MUMED patrimoine et la qualité de leurs Quartier Saint-Quentin actions. Des vestiges antiques à Quai François Truffaut l’architecture du XXIe siècle, 78 180 Montigny-le-Bretonneux les villes et pays mettent en scène Tél : 01 34 52 28 80 le patrimoine dans sa diversité. museedelaville.sqy.fr