Contenus

Articles Wiki 1 Wikipédia 4 26 30 35 44 Wikiversité 46 Wiktionnaire 47 49 WikiMapia 50 52 WikiLeaks 53 Références Sources et contributeurs de l’article 71 Source des images, licences et contributeurs 73 Licence des articles Licence 75 Wiki 1 Wiki

Un wiki est un site Web dont les pages sont modifiables par les visiteurs afin de permettre l'écriture et l'illustration collaboratives des documents numériques qu'il contient. Le premier wiki est créé en 1995 par Ward Cunningham pour réaliser la section d’un site sur la programmation informatique, qu’il a appelé Lien pour modifier la page d'un wiki WikiWikiWeb. En 2010, selon Alexa Internet, le plus consulté de tous les wikis est l'encyclopédie libre Wikipédia[1] .

Le terme « wiki »

Le mot « wiki » signifie « rapide » en hawaïen[2] . Il a été choisi par Ward Cunningham lorsqu'il créa le premier wiki, qu'il appela WikiWikiWeb. Il utilisa le terme « wiki wiki », un redoublement qui signifie « très rapide », « très vite » (« wiki » se traduit par « quick » en anglais, et le redoublement apporte une accentuation du terme[3] ), car c'est le premier terme hawaïen qu'il apprit, lorsqu'il dut prendre un bus à la sortie de l'aéroport, et qu'à la création de son site il voulait un terme amusant pour dire rapide. Dans l'url du site apparaissait uniquement le terme « wiki », ce qui a probablement poussé les visiteurs à l'appeler ainsi[3] .

Le journal The Economist fait remarquer que le mot wiki peut être vu comme l'acronyme de « What I Know Is » (littéralement : « Ce que je [4] Signalisation Wiki Wiki à l'aéroport international sais est » ou « Voici ce que je sais ») . d'Honolulu

Fonctionnement technique

Un wiki fonctionne grâce à un moteur de wiki : c'est un logiciel installé sur le système hôte du site web.

Identification des visiteurs Un wiki n'est pas forcément modifiable par tout le monde ; on peut exiger que les visiteurs s'inscrivent avant d'être autorisés à modifier les pages. Dans le cas des wikis qui sont complètement ouverts au public, diverses procédures techniques et sociales sont mises en œuvre pour limiter et annuler les modifications jugées indésirables. Lorsqu'un wiki autorise des visiteurs anonymes à modifier les pages, c'est l'adresse IP de ces derniers qui les identifie ; les utilisateurs inscrits peuvent quant à eux se connecter sous leur nom d'utilisateur.

Modification des pages On accède à un wiki, en lecture comme en écriture, avec un navigateur web classique. On peut visualiser les pages dans deux modes différents : le mode lecture, qui est le mode par défaut, et le mode écriture, qui présente la page sous une forme qui permet de la modifier. En mode écriture, le texte de la page, affiché dans un formulaire web, s'enrichit d'un certain nombre de caractères supplémentaires, suivant les règles d'une syntaxe informatique particulière : le wikitexte, qui permet d'indiquer la mise en forme du texte, de créer des liens, de disposer des images, etc. Le wikitexte a été conçu pour que les fonctionnalités les plus courantes soient faciles à assimiler et saisir[5] . Seules les informations générales de navigation servant de modèle à la structure de la page ne sont pas modifiables. Wiki 2

Quelques wikis proposent, au lieu du wikitexte, une interface d'édition WYSIWYG, citons par exemple Confluence et XWiki.

Liens et création de pages Les wikis favorisent la création d'hyperliens en simplifiant l'écriture et en n'imposant aucune contrainte organisationnelle. Ainsi, chaque page web contient de nombreux liens qui la relient à d'autres pages, sans structure hiérarchique apparente. Il existe des fonctionnalités pour classer, ou plus précisément retrouver les pages, mais elles ne sont pas indispensables. Le wiki devient donc un foisonnement de pages mises au même niveau et reliées les unes aux autres selon la logique propre au contenu de chacune d'entre elles. Originellement, les wikis utilisaient des MotsWiki (comme « CompteUtilisateur ») pour générer automatiquement des liens vers d'autres pages. Certains wikis ont des règles syntaxiques distinctes pour la création de liens, à l'exemple de MediaWiki où l'on emploie les crochets. L'apparence des liens (par exemple leur couleur) varie selon qu'ils mènent à une page existante ou à une page encore inexistante que l'utilisateur a, toutefois, la possibilité de créer.

Suivi des modifications Certains wiki permettent à un contributeur enregistré de suivre l'évolution d'une page, ou les contributions d'une personne en particulier, ou toutes les créations de page par exemple. Ces suivis permettent de réagir rapidement à des actes de vandalismes, ou de spam.

Historique L'accessibilité à un grand nombre de gens à la modification de la page rend nécessaire l'existence d'un historique de ces modifications, ce qui permet de réparer les vandalismes[5] ,[2] . L'historique indique généralement la date de la modification, et le nom, ou l'adresse IP, de son auteur, ce qui permet d'en discuter avec lui. Il permet alors également le respect du droit d'auteur en gardant une trace de tous les auteurs d'un article.

Aspects sociaux

Histoire de la WikiSphère Ayant évolué à partir des premiers modèles, tel que le Portland Pattern Repository, les wikis ont d'abord connu une phase d'exploration logicielle jusque vers 1999. De 2000 à 2005, il y a une succession de tentatives dans la « TerreWiki francophone », ou WikiSphère[6] , qui apportent chacune leur lot d'innovations. Le serveur Crao Wiki apparaît en 2003, et s'attribue la tâche de répertorier les usages en cours sur les wikis, et de définir des normes. Cette activité se poursuivra essentiellement jusqu'en 2007, avec les deux autres « wikis sur le wiki »: MeatBall Wiki et Community Wiki. Ce travail hybride d'observation et de définition de normes donnera notamment lieu à des examens historiques de l'histoire de la wikisphère francophone ou à une polémique sur la valeur sociale de l'outil wiki et ce que l'on peut en attendre, un des intervenants majeurs de l'époque ayant établi dix points[7] par lesquels l'outil wiki échoue à atteindre son but, critique qui reste à maints égards pertinente en 2008. À partir de 2007, la nécessité de définir des normes wiki semble devenir moins pertinente du fait d'une relative standardisation des pratiques. Wiki 3

Fonctionnement humain Lorsqu'une page est modifiée, les contributeurs réguliers qui suivent les évolutions de cette page peuvent vérifier et, si besoin, corriger ou compléter la modification effectuée. Ainsi, les actes de vandalisme, le spam et les divers détournements peuvent être rapidement détectés et annulés. Le logiciel dispose de diverses fonctions et d'un système de gestion des droits d'utilisation de ces fonctions. Ainsi, les utilisateurs d'un site web écrit avec un wiki peuvent être répartis en différentes familles ayant chacune accès à tout ou partie des fonctions du logiciel.

Notes et références

[1] (en) Personnel de rédaction, « Alexa Top 500 Global Sites (http:/ / www. alexa. com/ topsites) », Alexa Internet, 2010. Consulté le 17 mai 2010 (Classement des 500 sites Web les plus visités selon Alexa)

[2] http:/ / www. journaldunet. com/ 0308/ 030811wiki. shtml

[3] http:/ / c2. com/ doc/ etymology. html

[4] (en) Personnel de rédaction, « The wiki principle », dans The Economist, 20 avril 2009 [ texte intégral (http:/ / www. economist. com/

surveys/ displaystory. cfm?story_id=6794228) ( le 17 mai 2010) ]

[5] http:/ / www. 01net. com/ article/ 276689. html

[6] Selon Wiki.Crao.net (http:/ / wiki. crao. net/ index. php/ WikiSphère)

[7] « De la supercherie wiki » (http:/ / pagesperso-orange. fr/ cyber-marxiste/ gestation/ DEL2. html), critique du principe wiki en dix points

Voir aussi

Articles connexes • Wikipédia • WikiWikiWeb, le premier wiki • Liste de logiciels wiki • WikiNode

Liens externes

• (fr) Catégorie wiki (http:/ / www. dmoz. org/ World/ Français/ Informatique/ Internet/ Wiki/ ) de l’annuaire dmoz

• (en) WikiMatrix (http:/ / www. wikimatrix. org/ ), comparateur de wikis

• (en) wikipatterns.com (http:/ / www. wikipatterns. com/ ) les modèles de comportements sur un wiki

Bibliographie • Jérôme Delacroix, Les wikis. Espaces de l'intelligence collective, M2 Éditions, Paris, 2005. (fr) Wikipédia 4 Wikipédia

Logo de Wikipédia

[1] URL www..org

Slogan L'encyclopédie libre

Commercial Non

Type de site Encyclopédie en ligne

Langue(s) Multilingue [2] (267 langues en janvier 2010 )

Inscription Facultative

Créé par ,

Lancement 15 janvier 2001

État actuel En cours

Wikipédia est une encyclopédie multilingue, universelle, librement diffusable, disponible sur le Web et écrite par les internautes grâce à la technologie wiki. Elle a été créée en janvier 2001 et est devenue un des sites Web les plus consultés au monde[3] . Elle est hébergée par une fondation américaine, la Wikimedia Foundation. Les mêmes principes fondateurs sont partagés par toutes les différentes versions linguistiques, mais les pratiques d'écriture sont convenues indépendamment par les internautes pour chacune d'elles. Lors du 5e symposium international sur le journalisme en ligne, Jonathan Dee du New York Times[4] et [5] ont mentionné l'importance de Wikipédia, non seulement comme une encyclopédie de référence mais aussi comme une ressource d'actualités très fréquemment mise à jour. L'attention a cependant été attirée à de nombreuses reprises sur des problèmes éditoriaux internes à l'encyclopédie[6] . Lorsque le magazine Time a reconnu « Vous » (You) comme personnalité de l'année 2006, en reconnaissant l'accélération de la collaboration en ligne et l'interaction de millions d'utilisateurs dans le monde, il a cité Wikipédia comme l'un des trois exemples de services Web 2.0, avec YouTube et MySpace[7] . Wikipédia 5

Historique

Jimmy Wales, fondateur de Wikipédia

Avant Wikipédia : Nupédia

En mars 2000, Jimmy Wales crée , une encyclopédie libre en ligne. Il bénéficie pour cela du soutien de la société , dont il est l'actionnaire majoritaire[8] . Larry Sanger est engagé dans cette société

Logo de Nupedia. au titre de rédacteur en chef. Nupédia fonctionnant avec un comité scientifique, la progression du nombre d'articles est très lente. Le matin du 2 janvier 2001, Larry Sanger a une conversation avec le programmeur Ben Kovitz, qui lui explique le concept du wiki. À cause de la frustration occasionnée par la lenteur de la progression de Nupédia, Larry Sanger propose à Jimmy Wales la création d'un wiki afin d'accroître la vitesse de développement des articles, ce qui donne lieu à la création de Wikipédia le 15 janvier 2001[8] . Ce nouveau projet devait servir à fournir du contenu textuel selon une méthode plus souple, permettant ensuite éventuellement d'alimenter Nupédia, après un passage par le filtre d'un comité d'experts.

Progression de Wikipédia et mort de Nupédia La Wikipédia en français est officiellement créée le 23 mars 2001. Elle est la première version de Wikipédia dans une langue autre que l’anglais, suivie par les versions en allemand et en catalan[8] . À partir de ce moment, Larry Sanger travaille parallèlement sur Nupedia et Wikipédia. Il participe à l'élaboration de la plupart des règles de fonctionnement de cette dernière[8] . En février 2002, la rétribution de son travail pour Nupedia et Wikipédia est supprimée du budget alloué par Bomis ; en conséquence, il démissionne officiellement le 1er mars 2002 de ses fonctions sur les deux projets[9] . En 2003, la progression de Nupedia stagne, alors que Wikipédia se développe très rapidement. Le 26 septembre 2003, Nupedia est définitivement fermée et son contenu intégré à Wikipédia, qui poursuit son expansion. Selon Larry Sanger, Nupedia a échoué à cause d'une chaîne éditoriale trop lourde et de la difficulté à trouver des rédacteurs bénévoles[8] . Le 20 juin 2003, la Wikimedia Foundation est créée pour financer le soutien technique de Wikipédia. Jimmy Wales intervient fin 2005 sur l'article « Wikipedia » de Wikipédia en anglais, pour retirer l'information selon laquelle Larry Sanger en était cofondateur, puisque Sanger a toujours été un salarié. Cet événement donne lieu à de nombreux articles dans la presse anglophone, ainsi qu'à des images humoristiques sur le sujet[10] . Wikipédia 6

Autres formes de diffusion de Wikipédia

La recherche de moyens techniques et économiques permettant de rendre accessible les informations de Wikipédia par d'autres voies que le Web, est liée au projet d'une diffusion la plus large possible des connaissances. Le projet de distribution sur papier est destiné en particulier aux personnes n'ayant pas les moyens de se raccorder à Internet.

La réalisation d'une version de Wikipédia en anglais sur papier, CD-ROM ou DVD a été proposée[11] en août 2003 par Jimmy Wales. La Wikipédia en allemand est vendue sur CD-ROM depuis le deuxième semestre 2004 : le nombre de 10000 CD-ROM vendus a été franchi en avril 2005. Une diffusion sous forme de DVD est également assurée depuis le printemps 2005. Des dossiers sur support papier DVD de la Wikipédia en allemand. appelés les « wikireaders », rassemblent des articles de la Wikipédia en allemand relatifs à un thème donné.

En avril 2007, une compilation d'environ 2000 articles de la version anglaise est éditée sur CD-ROM par la société française Linterweb. À la même époque, le projet moulinWiki, initié par IESC-Geekcorps-Mali, proposa une version intégrale incluant tous les articles, sans les images, réunis sur une image disque de 554 Mo[12] . Différents logiciels permettent également de transformer le contenu de Wikipédia sous forme de fichiers consultables sur des assistants personnels, comme Webaroo avec Plucker, ou Tomeraider. L'appareil électronique WikiReader permet également la consultation hors-ligne de Wikipédia.

Nature du projet Wikipédia

Objectifs du projet Wikipédia Wikipédia a pour slogan : « Le projet d'encyclopédie librement distribuable que chacun peut améliorer ». Ce projet est décrit par son cofondateur Jimmy Wales comme « un effort pour créer et distribuer une encyclopédie libre de la meilleure qualité possible à chaque personne sur la terre dans sa langue maternelle »[13] . Ainsi, Jimmy Wales proposa comme objectif que Wikipédia puisse atteindre un niveau de qualité au moins équivalent à celui de l’Encyclopædia Britannica. En revanche, Wikipédia n'a pas pour but de présenter des informations inédites, elle ne vise donc qu'à exposer des connaissances déjà établies et reconnues[14] . Wikipédia 7

Caractéristiques de Wikipédia

« Wikipédia » est un mot-valise conçu à partir de « Wiki », un système de gestion de contenu de site web qui permet la modification du contenu par l'intermédiaire d'un navigateur web. « pedia », prononcé « pédia », provient du mot « encyclopédie » présent dans de nombreuses langues, comme l'anglais et certaines graphies latines. Les francophones utilisent un « é » aussi bien dans le nom dactylographié que dans le logo, la plupart des autres communautés s'en tenant à l'écriture « Wikipedia »[14] . On trouve rarement l'écriture « WikipédiA », correspondant plus au logo.

La version en ligne est réalisée collaborativement sur Internet, grâce au Hiérarchie des principes de Wikipédia. Le bas de la pyramide correspond à des aspects système des wikis. Un wiki permet la création et la modification des quantitativement plus importants (en nombre de pages d'un site web par tout visiteur autorisé. Wikipédia fut la première personnes impliquées) encyclopédie généraliste à ouvrir, grâce à ce système, l'édition de ses articles à tous les internautes. Toute personne modifiant le contenu de Wikipédia est censée présenter avec impartialité les principales opinions sur le sujet d'un article, en assurant la vérifiabilité des informations par l'ajout d'une référence permettant d'identifier l'auteur initial du point de vue présenté. Le contenu étant modifiable, aucun article n'est considéré comme achevé, et Wikipédia se présente comme un projet en amélioration continue. Il y a une surveillance constante, mais sans système de validation par des experts (bien que des experts puissent aussi jouer volontairement ce rôle) ; aussi l'encyclopédie est-elle l'objet de nombreuses critiques quant à l'exactitude et la vérifiabilité de son contenu[15] .

Wikipédia se construit sur la base de cinq principes fondateurs, dont les trois premiers sont : Wikipédia est une encyclopédie, proposant un contenu librement réutilisable publié sous une licence libre, avec une présentation « neutre » des faits et des diverses opinions. Wikipédia étant un projet collaboratif, le quatrième principe fondateur régit les relations entre les contributeurs, exigeant un dialogue respectueux des règles de savoir vivre. Le dernier des principes fondateurs est qu'en dehors de ceux-ci, il n'y a aucune règle définitive : le fonctionnement de Wikipédia est adaptable, modifiable par ses utilisateurs. Le projet Wikipédia vise à être encyclopédique, à refléter de manière aussi exhaustive que possible l'ensemble du savoir humain. Le projet est universel, en traitant tous les domaines de la connaissance, y compris la culture populaire[16] , multilingue[2] et gratuit dans sa

version en ligne, afin de favoriser l'accès du plus grand nombre à la Bouton pour modifier le contenu de Wikipédia. connaissance.

Il vise à être une encyclopédie libre, ce qui signifie que chacun est libre de recopier l'encyclopédie, de la modifier et de la redistribuer. Ainsi, toutes langues confondues, des centaines de sites web reprennent l'ensemble ou une partie du contenu de Wikipédia[17] . Cette notion de contenu libre découle de celle de logiciel libre, formulée avant Wikipédia par la Free Software Foundation. Elle signifie aussi que chacun est libre d'écrire ce qu'il veut dans sa propre copie de l'encyclopédie. En revanche, chaque site qui héberge une copie de Wikipédia a sa propre politique éditoriale ; dans wikipedia.org en particulier, l'édition est soumise à de nombreuses règles[18] . Jusqu'en 2009, le contenu textuel de Wikipédia était publié sous la Licence de documentation libre GNU (GFDL). À partir de 2009, il est principalement publié sous licence Creative Commons paternité-partage des conditions initiales à l'identique 3.0 (CC by-sa 3.0), la GFDL devenant une licence secondaire disponible sous certaines conditions. Les modifications apportés par les utilisateurs sont publiées sous les deux licences, et l'import de contenu uniquement sous licence

Creative Commons by-sa 3.0 est autorisé, mais il entraine l'impossibilité de réutiliser globalement les pages concernées sous licence GFDL[19] . Les autres médias (images, sons, vidéos, etc.) sont disponibles sous diverses Wikipédia 8

licences[20] . Le contenu encyclopédique se veut respectueux de la « neutralité de point de vue », définie par Jimmy Wales comme le fait de « décrire le débat plutôt que d’y participer[21] ». Dans la mesure du possible, toute contribution à Wikipédia doit se garder de prendre parti dans une discussion argumentée. La neutralité de point de vue consiste à présenter objectivement les idées et les faits rapportés par des sources extérieures vérifiables et notoires, indépendamment des préjugés des rédacteurs des articles. Sur Wikipédia, les règles d'écriture visent à convenir aux personnes rationnelles, même si celles-ci ne sont pas toujours du même avis. La politique de neutralité de Wikipédia stipule que les articles doivent évoquer toutes les facettes d'une question controversée, et ne pas déclarer ni insinuer que l'un ou l'autre des Un des principes fondateurs de Wikipédia est la neutralité de point de vue. points de vue est a priori le bon. La neutralité de point de vue n'implique pas cependant une représentation égalitaire de toutes les opinions. Wikipédia accorde plus de place aux opinions les plus répandues, notamment chez les spécialistes, et les mieux étayées, qu'à celles de groupes minoritaires.

Filiations culturelles

Par ses objectifs et son fonctionnement, le projet Wikipédia s'inscrit dans une série de filiations culturelles[8] : • le concept du copyleft[22] , inventé par Don Hopkins et popularisé par Richard Stallman de la Free Software Foundation, par lequel un auteur autorise tout utilisateur à copier, modifier et distribuer son œuvre, mais aux mêmes conditions d'utilisation, y compris dans les versions modifiées ou étendues ; • la pratique du travail collaboratif sur Internet, développé notamment chez les informaticiens par les adeptes du logiciel libre[23] ; • le laissez-faire comme modèle d'organisation[24] , qui implique un égal droit de participation pour tous, sans égard pour l'âge, la compétence, le sexe ou l'origine, en même temps qu'un minimum de Le C « inversé » est le symbole du copyleft, par règles, qui peuvent d'ailleurs être ignorées si elles nuisent au opposition au copyright. travail[25] . En revanche, Wikipédia est assez éloignée de l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers par sa volonté de présenter des informations neutres, alors que l'ouvrage conçu par Denis Diderot et Jean le Rond D'Alembert se caractérisait au contraire par son fort engagement contre l'obscurantisme[26] . L'historien du livre Roger Chartier souligne cependant que Wikipédia « repose sur les contributions multiples d'une sorte de société de gens de lettres invisibles » même si « Diderot n'aurait sûrement pas accepté la simple juxtaposition des articles, sans arbre des connaissances ni ordre raisonné, qui [la] caractérise »[27] . Wikipédia 9

Projets frères Le succès de Wikipédia a poussé la Wikimedia Foundation à développer d'autres sites en reprenant ses mécanismes de fonctionnement : , un dictionnaire et thésaurus créé le 12 décembre 2002 ; Wikiquote, un recueil de citations (27 juin 2003) ; Wikibooks, un annuaire des livres électroniques destinés aux étudiants (10 juillet 2003) ; Wikisource, un recueil de textes dans le domaine public (23 novembre 2003) ; Wikinews, un site d'informations (décembre 2004) ; , un répertoire du vivant (2004) ; et , une communauté pédagogique créée en 2006. Créé en 2001, Meta-Wiki est un wiki utilisé pour coordonner tous ces projets, et servir à la communication entre les communautés linguistiques de Wikipédia, celles des projets frères, et la Wikimedia Foundation. À ceux-ci vient s'ajouter en particulier Wikimedia Commons, une bibliothèque multimédia proposant uniquement un contenu libre, publié soit sous licence libre[28] , soit dans le domaine public aux États-Unis, dans le pays d'origine de l'œuvre, et dans celui du contributeur l'ajoutant au site. Cette banque de données regroupe la majeure partie des schémas, photos, vidéos et sons libres qui servent à illustrer les articles de Wikipédia dans ses différentes versions linguistiques. Créée le 7 septembre 2004, Wikimedia Commons dispose de plus de 7069689 fichiers à la date du 28 juillet 2010. Wikimedia Commons collabore aussi avec d'autres médiathèques afin de diffuser plus largement leurs fonds d'images libres, à travers Wikipédia notamment. En décembre 2008, les archives fédérales du Bundestag ont ainsi téléchargé 80000 images vers ce site[29] , puis en avril la librairie du Land de Saxe fait un don de 250000 images[30] , et en novembre 2009, le musée ethnographique d’Amsterdam Tropenmuseum a téléchargé 35000 images concernant l'Indonésie[31] . Ces images, dont beaucoup ont une valeur historique, servent ensuite d'illustrations à des articles de Wikipédia, des sites web et des journaux en ligne. Ce type de collaboration assure à ces bibliothèques et musées une plus grande diffusion de leur fonds d'images, et une révision de ces fonds par les internautes qui signalent les erreurs comme des descriptions incorrectes ou des confusions entre auteurs homonymes, et permettent la correction des autorités, les biographies succinctes identifiant les auteurs dans une collection d'archive.

Contenu

Organisation et fonctionnement

Wikipédia est organisée afin de regrouper les articles rédigés dans la même langue, qui forment la version de Wikipédia dans cette langue. Les pages de Wikipédia sont regroupées dans différents espaces de noms, tels que « Principal », « Discussion », « Aide » ou encore « Utilisateur »[32] . L'espace « Principal » contient les articles encyclopédiques, et à chacun d'eux est rattachée une page de discussion permettant aux rédacteurs et lecteurs de discuter de la rédaction de l'article. Les pages peuvent être rangées dans une ou plusieurs catégories, et ces catégories peuvent être organisées selon une hiérarchisation arborescente et thématique (par exemple « Pays d'Europe », puis « Italie », puis « Ville d'Italie »)[33] .

Elles sont en outre reliées les unes aux autres par des hyperliens internes mettant un mot d'un article en bleu, et un clic de souris sur ce mot permet au lecteur de se déplacer vers l'article correspondant au Détail du portail multilingue www.wikipedia.org, concept abordé[34] . Des hyperliens permettent également de naviguer montrant les plus importantes éditions de entre les différentes versions linguistiques de Wikipédia, ou de Wikipédia. Wikipédia 10

conduire vers ses projets frères, par exemple pour fournir une définition d'un mot sur le wiktionnaire ou une galerie d'images sur Wikimedia Commons. Un clic de souris sur les illustrations de Wikipédia conduit à une page de description du fichier multimédia indiquant notamment le nom de l'auteur et la licence sous laquelle il est publié. Des hyperliens externes permettent aux lecteurs de consulter des sources d'information en ligne lorsqu'une référence soutenant une information dans un article est présente sur le Web[35] . Les articles proposent aussi souvent des liens externes vers de la documentation en ligne permettant d'approfondir le sujet. Ces liens sont classés en no follow (« ne pas suivre ») pour les robots d'indexation des moteurs de recherche, afin de décourager l'insertion de liens dans un but publicitaire.[36] Sur chaque page, un onglet permet d'accéder à son code source au format Wiki, permettant sa modification. En plus de la page de discussion attachée à un article, un historique permet de lister les auteurs et d'observer chacune des modifications successives de l'article par ses rédacteurs. Les modifications de chaque page sont identifiées par l'adresse IP du rédacteur ou par son pseudonyme s'il s'est préalablement identifié[14] . Les différentes communautés linguistiques de rédacteurs de Wikipédia élaborent des règles, des conventions et des principes guidant la rédaction des articles qui leur sont propres. Une part significative du site est constituée par d'autres pages que les articles, qui permettent aux utilisateurs de communiquer et collaborer autours de la rédaction des articles.

Couverture thématique Des analyses statistiques, menées par des chercheurs de l'université Carnegie Mellon et du Palo Alto research center, étudient l'état de la couverture thématique de la Wikipédia en anglais en janvier 2008[37] . La répartition montre une nette prédominance des articles culturels. Les pourcentages qui suivent sont ceux de janvier 2008, les variations entre parenthèses représentent leur évolution depuis juillet 2006. Dans l'intervalle, le nombre de pages et de catégories a plus que doublé : • Culture et arts : 30 % (+ 210 %) • Biographies et personnes : 15 % (+ 97 %) • Géographie et lieux : 14 % (+ 52 %)

• Société et sciences sociales : 12 % (+ 83 Couverture thématique de la Wikipédia en anglais en janvier 2008 %) • Histoire et évènements : 11 % (+ 143 %) • Sciences naturelles et physiques: 9 % (+ 213 %) • Technologie et sciences appliquées : 4 % (- 6 %) • Religions et systèmes de croyances : 2 % (+ 38 %) • Santé : 2 % (+ 42 %) • Mathématiques et logique : 1 % (+ 146 %) • Philosophie et pensée : 1 % (+ 160 %) Wikipédia 11

Images La Wikimedia Foundation permet aux différentes versions linguistiques de Wikipédia d'héberger directement du contenu multimédia : elle incite néanmoins les différentes communautés à déplacer le contenu libre vers Commons, et à se doter de critères spécifiques et d'une doctrine règlementant l'hébergement de contenu non libre comme des illustrations protégées par le droit d'auteur mais publiées grâce à des exceptions présentes dans certaines législations, comme le fair use (« usage raisonnable » , en français) aux États-Unis par exemple[38] .

Versions linguistiques de Wikipédia Il existe 267 éditions de Wikipédia localisées par langue au 1er janvier 2010[2] . Le nombre total d'articles de l'ensemble des éditions de Wikipédia a dépassé les 15 millions le 15 février 2010.

Langue Nombre d’articles Nombre de pages Nombre de modifications Nombre d’utilisateurs enregistrés

anglaise 3277071 20197940 384083563 12233826

allemande 1061137 3030781 76822188 982748

française 942649 3821555 56110084 821638

polonaise 696710 1242703 22459158 358817

italienne 682844 2120909 35107642 506395

japonaise 672455 1758735 32423762 413885

néerlandaise 600184 1441461 21025731 310891

espagnole 592912 2526542 38964707 1459317

portugaise 564503 2232917 20210152 721172

russe 530164 1883357 25446755 476476

suédoise 354678 926530 11909247 171088

chinoise 306498 980571 13139188 825952

norvégienne 256920 623430 7393114 158241

catalane 239631 572478 5313845 58499

finnoise 237291 638810 8622882 146354

ukrainienne 204224 614474 4228466 67499

[39] Éditions de Wikipédia avec plus de 200000 articles au 1er mai 2010

Il existe également un classement qualitatif basé sur l'existence et la taille des articles d'une liste arbitraire d'environ 1000 articles que toute édition de Wikipédia devrait avoir[40] . Le projet Wikipédia ne se limite pas aux langues vivantes comptant un très grand nombre de locuteurs, officielles ou attachées à un pays. Des encyclopédies sont aussi rédigées dans les langues corse, occitane, bretonne, picarde, slovaque, basque, catalane, hongroise, latine, en esperanto, ou en anglais simplifié. Huit versions linguistiques de l'encyclopédie recourent à l'orthographe et à la typographie « Wikipédia » (avec l'accent aigu) pour désigner l'encyclopédie : • quatre langues romanes : français, portugais, estrémaduran et picard ; • trois langues malayo-polynésiennes : aceh, sundanais et tétoum ; • une langue slave : slovaque. Les trois éditions de Wikipédia les plus consultées mi 2010 sont, d'après le site d'Alexa Internet, la version en anglais avec 54 % du trafic, la version en japonais avec 10.3 % du trafic, et la version en allemand avec 8.1 % du trafic. Wikipédia 12

Rédaction

Les rédacteurs

Tout lecteur de Wikipédia est un rédacteur ou correcteur potentiel. Fin 2008, un sondage est effectué par la Wikimedia Foundation et UNU-MERIT. Environ 130000 lecteurs et contributeurs de Wikipédia y ont répondu, principalement en langues anglaise, allemande et espagnole. La moyenne d'âge des sondés est d'environ 26 ans. Une fois les résultats lissés, environ 65 % d'entre eux se déclaraient seulement lecteurs, et 35 % contributeurs. Parmi les contributeurs, 48 % d'entre eux avaient fait des études supérieures, et 20 % obtenu un master ou plus. Ces Évolution du nombre d'articles de la Wikipédia en français entre 2001 et 2010. contributeurs passent en moyenne 4.3 heures par semaine sur Wikipédia, et leurs motivations principales sont de partager le savoir et de corriger les erreurs[41] .

Les rédacteurs se répartissent généralement par communauté linguistique concentrée sur la rédaction de la version de Wikipédia correspondante, mais interviennent aussi souvent ponctuellement sur les versions de Wikipédia en d'autres langues, ou les projets frères de la Wikimedia Foundation. Depuis 2008, les comptes enregistrés peuvent être unifiés : un seul compte sert ainsi à identifier l'utilisateur sur tous les projets de la Wikimedia Foundation. Un rédacteur peut être identifié par son adresse IP, ou par son pseudonyme s'il l'a enregistré sur le site. Au sein de Wikipédia, les comptes utilisateurs disposent de différents statuts techniques gérés par le logiciel MediaWiki et contrôlant les actions qui leurs sont permises[42] . Les critères pour acquérir un statut et la façon de se servir des capacités fournies sont fixés indépendamment par chaque communauté. Parmi ces statuts, les principaux sont : • les utilisateurs anonymes identifiés par leur adresse IP peuvent uniquement créer et modifier les articles, et intervenir sur les pages de discussions (avec des restrictions sur la création d’articles sur certaines versions linguistiques) ; • les utilisateurs enregistrés peuvent faire de même, mais en plus renommer une page et copier des fichiers d’illustration (images, vidéos, etc.). En fonctions de certains critères choisis par chaque communauté — généralement un seuil minimal sur le nombre de contributions réalisées par le compte utilisateur — ils peuvent aussi voter lors des différentes consultations, comme les élections d'administrateurs ou d'arbitres ; • les administrateurs sont élus par la communauté qui leur confère ce statut. Leur rôle est essentiellement technique, et correspond à des outils dont l'usage nécessite l'approbation de la communauté : supprimer une page, supprimer des versions intermédiaire d'une page (dite « purge d'historique »), mettre en place différents niveaux de blocage filtrant l'édition de pages ayant des problèmes, et bloquer un utilisateur au comportement problématique. Ils ne peuvent juger du contenu d'un article, mais peuvent intervenir pour limiter l'édition d'une page lorsqu'elle est le terrain d'un conflit entre utilisateurs ; Wikipédia 13

• les bureaucrates sont élus par la communauté, et peuvent renommer un compte utilisateur. Ils examinent aussi les résultats d'une candidature au rôle d'administrateur ou de bureaucrate, et la valident en effectuant le changement de statut du compte utilisateur concerné s'il a obtenu l'approbation de la communauté. • les arbitres sont élus par la communauté qui leur confère ce statut. Ils forment le Comité d'arbitrage qui étudie les conflits entre utilisateurs et peuvent décider de sanctions, notamment des blocages en édition ou des restrictions plus spécifiques. Ils ne peuvent juger du contenu d'un article, leur rôle se limite à évaluer les conflits entre personnes, et leur comportement sur Wikipédia[43] .

Statistiques mensuelles Wikimedia Foundation fournit des statistiques mensuelles sur son site[44] . On trouve notamment la somme des nombres de contributeurs ayant fait au moins 100 modifications pour l'ensemble des éditions[45] : • en 2006 : entre 6999 et 10369 ; • en 2007 : entre 10482 et 11710 ; • en 2008 : entre 10470 et 11696 ; • en 2009 : entre 10440 et 11470. On trouve également la somme des nombres de contributeurs ayant fait au moins 5 modifications pour l'ensemble des éditions[46] : • en 2006 : entre 46492 et 82463 ; • en 2007 : entre 83065 et 94534 ; • en 2008 : entre 83360 et 93045 ; • en 2009 : entre 84131 et 90590. On trouve également le nombre de pages vues pour l'ensemble des éditions[47] : • en 2008 : entre 9.148 millions et 10.617 millions ; • en 2009 : entre 10.054 millions et 11.635 millions.

Contrôle des modifications des articles Les modifications apportées aux articles font l'objet de plusieurs niveaux de surveillance a posteriori, qui permettent de corriger les erreurs les plus évidentes. Selon Le Figaro, son cofondateur, Jimmy Wales, affirme ainsi qu'« en général, la correction d'une erreur ou d'une information fallacieuse a lieu en quelques heures, voire en quelques minutes[48] ». Une étude de l'université du Minnesota affirme que jusqu'en 2006, sur deux millions de modifications problématiques, 42 % ont été réparées dans un temps qui rend peu probable leur lecture par un visiteur, alors qu'environ 11 % des vandalismes détectés persistaient après avoir été vus cent fois. De la même manière, la grande majorité des vandalismes détectés avaient été corrigés après 15 révisions au plus[49] . À un premier niveau, tous les changements sont accessibles en temps réel sur une page récapitulant les « modifications récentes. » Ce flux est scruté en permanence par des volontaires, ainsi que par quelques automates[50] . Les vandalismes les plus évidents (écrasements de pages entières, messages d'insulte, graffiti) sont généralement détectés à ce stade, et corrigés dans les minutes qui suivent par un retour à la version précédente. Ce premier niveau de contrôle porte essentiellement sur la forme. Les surveillants volontaires peuvent également corriger des problèmes évidents d'orthographe ou de style, et éventuellement effectuer un contrôle de cohérence rapide sur un ajout particulièrement suspect. En 2006, 60% des vandalismes étaient détectés facilement par des humains (modifications dénuées de sens, offensantes ou encore suppressions massives), mais certaines catégories de modifications semblaient plus délicates à repérer : désinformation, suppression partielle, spam et autres[49] . Le deuxième niveau de contrôle consiste, pour un rédacteur inscrit, à examiner périodiquement les modifications faites récemment sur l'ensemble de sa « liste de suivi ». Cet examen permet de détecter et corriger assez rapidement les principaux problèmes de fond : erreurs manifestes, ajouts hors sujet, ou manque d'objectivité ou de neutralité dans la formulation. Les coauteurs de l'article peuvent ainsi contrôler de manière plus approfondie les ajouts Wikipédia 14

suspects, si nécessaire en s'appuyant sur des sources de référence. Le délai de réaction est cette fois-ci typiquement de l'ordre de la journée.[réf. nécessaire] Quand ces deux premiers niveaux de contrôle conduisent à des corrections, le correcteur volontaire peut examiner ensuite l'ensemble des ajouts effectués par l'intervenant fautif, ce qui peut lui permettre de rattraper des modifications ayant échappé aux deux premiers niveaux de contrôle. Quand il apparaît qu'un contributeur « à problème » a trop souvent une contribution négative sur Wikipédia, il peut se faire interdire d'écriture sur toute l'encyclopédie : « Les administrateurs, élus parmi les contributeurs, ont le pouvoir de supprimer ou de protéger des pages, de bloquer ou d'exclure un contributeur suite à une décision du comité d'arbitrage, lui aussi composé de membres choisis par la communauté »[48] . Les erreurs qui échappent à ces premiers niveaux de contrôle sont des erreurs peu évidentes, ou qui portent sur des articles marginaux, de faible avancement, et peu surveillés. Ces erreurs peuvent rester des mois dans l'article, et restent d'autant plus longtemps que l'article est peu lu et peu édité[48] . Elles peuvent être corrigées spontanément par un lecteur. De plus, à la faveur d'une nouvelle modification, l'article repasse par les contrôles précédents, et les correcteurs volontaires peuvent décider à cette

occasion de le relire en intégralité pour Évolution du nombre d'article labellisés depuis 2003. corriger d'éventuelles erreurs anciennes.

Le dernier niveau de contrôle, collectif, est formé par les projets d'amélioration d'articles rattachés à un thème donné, organisé autour d'un « portail ». Dans ce cadre, les articles sont systématiquement relus, complétés et corrigés, par des équipes de volontaires passionnées par ce thème. Les articles qui bénéficient de ces relectures sont initialement corrigés, et continuent généralement à être suivis par l'équipe du « portail » .[réf. nécessaire] Chaque communauté établit aussi des procédures pour labelliser les articles en fonctions de critères spécifiques, ce processus conduit par exemple à deux catégories d'articles : « bon article »[51] (good article sur Wikipédia en anglais) et « article de qualité »[52] (Featured article sur Wikipédia en anglais). D'autres procédures sont développées et testées par les différentes communautés de langue, comme le projet Wikitrust, des filtres automatiques contrôlant le texte proposé à la publication, ou des versions de travail nécessitant une relecture avant d'être incorporés à la version publiée (Flagged revision)[réf. souhaitée]. Wikipédia 15

Les conflits d'édition

L'étude menée par des chercheurs de l'université Carnegie Mellon et du Palo Alto research center[37] s'intéresse également à la contribution des différents thèmes de l'encyclopédie aux conflits, en décomptant le nombre d'annulations de modification, ramené à la taille de la catégorie correspondant au thème. Les pourcentages qui suivent sont ceux de janvier 2008, les variations entre parenthèses représentent leur évolution depuis juillet 2006. Dans l'intervalle, le nombre de pages et de Proportion des conflits d'éditions selon les catégories, sur la Wikipédia en anglais catégories a plus que doublé : en janvier 2008

• Culture et arts : 2 % • Biographies et personnes : 14 % • Géographie et lieux : 2 % • Société et sciences sociales : 7 % • Histoire et évènements : 6 % • Sciences naturelles et physiques : 7 % • Technologie et sciences appliquées : 1 % • Religions et systèmes de croyances : 28 % • Santé : 0 % • Mathématiques et logique : 1 % • Philosophie et pensée : 28 %

Critiques à l'égard de Wikipédia Le statut de Wikipédia en tant que source de référence est un sujet de controverses, en particulier à cause de son système de rédaction ouvert à tous. L’audience grandissante de Wikipédia a conduit un grand nombre de personnes à formuler des avis critiques sur la fiabilité des informations présentées dans cette encyclopédie. Ces critiques étant récurrentes, une page spéciale de Wikipédia est consacrée aux réponses de participants à Wikipédia aux objections les plus fréquentes[53] . Les principales critiques portent sur : • l'anonymat des contributeurs ; • l'absence de filtrage des éditeurs et de comité de validation ; • les problèmes posés par la neutralité de point de vue ; • la vulnérabilité face aux sabotages, « vandalismes » dans le jargon ; • la communauté des contributeurs. Les critiques de Wikipédia l'accusent d'incohérences, de partialité systémique et d'une forme d'anti-élitisme[54] , et d'avoir une politique favorisant trop le consensus dans son processus éditorial[55] . La fiabilité et la précision de Wikipédia sont aussi des questions débattues[56] . D'autres critiques portent essentiellement sur sa sensibilité au vandalisme et à l'ajout de fausses informations, non vérifiées ou fausses[57] , bien que des travaux ont suggéré que le vandalisme est généralement de courte durée[58] ,[49] . D'autres critiques se révèlent plutôt positives. Ainsi, en juin 2009, le philosophe français Bernard Stiegler estime que Wikipédia, « passage obligé pour tout utilisateur d'Internet », est un « exemple frappant d'économie de la Wikipédia 16

contribution » et que l'encyclopédie « a conçu un système d'intelligence collective en réseau »[59] . Des études ont été menées sur la qualité du contenu proposée par Wikipédia, et des comparaisons effectuées avec d'autres encyclopédies. Ces évaluations fournissent généralement des conclusions positives pour Wikipédia, mais ces résultats font aussi l'objet de critiques.[réf. nécessaire]

Aspects techniques

Logiciel Wikipédia et ses projets parallèles sont des wikis libres. Le premier wiki est créé en 1995 par Ward Cunningham, qui l'appelle WikiWikiWeb[60] . Un wiki est un site Web dynamique, dont les visiteurs autorisés peuvent modifier les pages qu'ils lisent avec leur navigateur Web. Sur Wikipédia, par exemple, la syntaxe utilisée pour modifier une page est beaucoup plus simple que celle du HTML, et elle est censée permettre un apprentissage rapide. Le fonctionnement de Wikipédia est assuré par le logiciel libre MediaWiki, une plateforme wiki adaptée à Wikipédia, écrite en PHP et utilisant une base de donnée MySQL. MediaWiki est sous licence GNU GPL et est en 2010 utilisé par tous les projets Wikimedia ainsi que par de nombreux autres sites wikis. À l'origine, Wikipédia utilisait le logiciel UseModWiki, développé par Clifford Adams en Perl, et requérant l'usage du CamelCase pour la création de liens entre les articles. À partir de janvier 2002, la version en anglais de Wikipédia utilise un logiciel développé par , écrit en PHP — les versions dans les autres langues étant restées sous le logiciel UseModWiki —. À partir de l'été 2002, tous les sites sont progressivement migrés vers MediaWiki. Les informations contenues dans Wikipédia, toutes langues confondues, sont conservées dans une base de données et peuvent être téléchargées[61] .

Serveurs

Le succès croissant de Wikipédia nécessite l'emploi d'un grand nombre de serveurs informatiques qui fonctionnent tous avec un système d'exploitation GNU/Linux. Ces installations sont présentes à Tampa en Floride, à Amsterdam aux Pays-Bas, et dans le site sud-coréen d'hébergement de Yahoo! qui accueille 23 serveurs de la Wikimedia Foundation.

Les serveurs sont organisés en trois couches : – des machines munies de caches Squid, attendent les demandes de pages et d'images ; – des machines munies de serveurs Apache préparent les pages à la demande, en fonction des données présentes dans la base de données ; Organisation des serveurs de Wikipédia en trois – une base de données maître et des bases de données esclaves couches. Plusieurs serveurs portent les noms stockent les données ; elles fonctionnent avec MySQL. d'encyclopédistes. Plusieurs sites web, comme Ganglia[62] , permettent de consulter diverses informations sur le fonctionnement des serveurs, notamment la charge des processeurs, la mémoire occupée, etc. Une description précise de l'architecture des serveurs est difficile, car elle change très fréquemment en raison des améliorations régulièrement apportées pour répondre au très fort trafic engendré par la consultation de Wikipédia. Cet aspect de Wikipédia est géré par le personnel technique de la Wikimedia Foundation. Wikipédia 17

Wikimedia Foundation et les associations locales La Wikimedia Foundation possède les différentes marques (Wikipedia, Wikimedia, etc.), les serveurs, les sites web, et agit comme hébergeur web. Des associations nationales, ayant pour but de promouvoir Wikipédia et le libre partage des connaissances, existent dans plusieurs pays. Elles reprennent généralement l'intitulé « Wikimedia » (Wikimédia France[63] , Wikimédia Suisse[64] , etc.). Ces associations sont reconnues comme associations locales par la Wikimedia Foundation, mais n'y sont pas juridiquement ou financièrement liées, et n'ont aucune responsabilité sur le contenu de Wikipédia. Elles sont généralement désignées comme le chapter (chapitre) pour un pays donné. Des associations de ce type sont présentes en Angleterre, Allemagne, Argentine, Australie, Autriche, France, Hong-Kong, Israël, Italie, Pays-Bas, Pologne, République tchèque, Russie, Serbie, Suède, Suisse, et Taïwan[65] . Les différentes communautés linguistiques et la Wikimedia Foundation s'accordent pour publier Wikipédia et ses projets frères sans recourir à un financement publicitaire[réf. nécessaire]. Soutenue uniquement par des dons des lecteurs, de mécènes et de fondations, la Wikimedia Foundation emploie une trentaine de personnes[66] , principalement des techniciens gérant les serveurs hébergeant les différents sites. Pour l'année fiscale 2007-2008, elle a reçu 6,4 millions de dollars US[67] de dons, et son budget est annuellement examiné par le comité d'audit KPMG.

Influence

Positionnement par rapport aux encyclopédies en ligne D'après le site Alexa, Wikipédia fait partie en 2008 des dix sites les plus visités du World Wide Web. La même année, le nombre d'articles a dépassé les 11 millions, dont plus de 2400000 dans Wikipédia en anglais, plus de 700000 dans Wikipédia en allemand et Wikipédia en français. Dans un communiqué de presse du 10 novembre 2009, Wikimedia Foundation annonce recevoir plus de 320 millions de visiteurs par mois pour Wikipédia et ses projets frères, d'après comScore Media Metrix[68] . De nombreux projets d'encyclopédie existent (ou ont déjà existé) sur Internet. Certains, tels que la Stanford Encyclopedia of Philosophy[69] ou la défunte Nupedia, ont adopté une politique éditoriale traditionnelle, avec par exemple un seul auteur par article. La forte fréquentation de Wikipédia, combinée aux critiques sur son principe de fonctionnement, ont également poussé au développement de projets concurrents. est par exemple une encyclopédie en ligne en anglais dirigée par Larry Sanger et publiée sous licence libre. Elle se distingue notamment par l'obligation pour les rédacteurs d'indiquer leur nom et de préciser leurs diplômes. Le 5 décembre 2009, Citizendium propose 12790 articles, dont 121 ont été approuvés par son système de sélection. À titre de comparaison et à la même date, Wikipédia en anglais propose 3116306 articles, dont 2710 sont présentés comme articles de qualité (featured articles). Le succès de Wikipédia a aussi poussé à la création d'encyclopédies spécialisées utilisant la technologie Wiki : des encyclopédies thématiques comme Memory Alpha dédiée à l'univers de Star Trek, ou parodiques comme la Désencyclopédie. D'autres, tels que Susning[70] et l'Enciclopedia Libre, sont des wikis dans lesquels les articles sont écrits par de nombreux collaborateurs sans processus formel de révision. Conservapedia est une encyclopédie collaborative en ligne en anglais, conservatrice et créationniste, construite en réaction à la neutralité de point de vue de Wikipédia en anglais, jugée trop « gauchiste » et « liberal » (au sens américain du terme)[réf. nécessaire]. Influencées par le positionnement de Wikipédia sur internet, les Éditions Larousse ont ouvert en mai 2008 le site de leur encyclopédie en ligne à un accès public et gratuit, et développé un espace dédié à des articles rédigés par les internautes[71] . L'encyclopédie Universalis propose aussi une version consultable en ligne, sur un modèle payant par abonnement et reposant sur l'érudition de ses auteurs assumant un parti pris éclairé dans la rédaction des articles. En octobre 2009, un comparatif du magazine Clubic portant sur six encyclopédies en ligne francophones, concluait à la prédominance de Wikipédia dans l'exhaustivité et l'actualisation de ses informations, et d'Universalis dans la Wikipédia 18

pertinence. L'encyclopédie Larousse était perçue comme un compromis viable, mais cumulant aussi les défauts des deux autres modèles[72] . En Chine, le moteur de recherche Baidu a ouvert l'encyclopédie en ligne Baidu Baike le 20 avril 2006. Le contenu, 1.7 million d'articles en juillet 2009, est rédigé par les internautes sinophones qui cèdent leurs droits d'auteur à Baidu. Hudong est une autre encyclopédie en ligne en chinois : reposant sur une technologie Wiki, elle contient, en septembre 2009, 3,23 millions d'articles placés sous copyright. Des systèmes de contrôle assurent sur ces deux sites que des informations jugées inappropriées par le gouvernement de la République populaire de Chine ne sont pas publiées. À titre de comparaison, Wikipédia en chinois contient 270000 articles en septembre 2009, et son site web a été fréquemment bloqué en Chine populaire, notamment parce qu'elle présentait des articles sur des sujets sensibles comme les manifestations de la place Tian'anmen, le Falun Gong, ou le dalaï-lama.[réf. nécessaire]

Ce graphique représente la taille de Wikipédia ainsi que celle de trois autres encyclopédies généralistes « classiques » (figurées en bas à gauche, cliquez sur l'image pour agrandir). La surface du toit des bâtiments est proportionnelle au nombre d'articles. Affiché dans sa taille originale, un pixel représente un article. La hauteur des bâtiments est fonction du pourcentage de conflits dans la catégorie correspondante. Les catégories et les conflits ne sont pas montrés pour les encyclopédies classiques. Chaque fenêtre rouge correspond à 1000 éditeurs très actifs (avec plus de 100 éditions par mois), les bleus représentent 1000 contributeurs actifs (plus de 5 éditions par mois). Chaque bonhomme bâton représente un million de visiteurs uniques par mois. Du fait du manque d'information concernant les encyclopédies classiques, il n'y a aucun visiteur dessiné près d'elles. Certains bonshommes transportent de petits carrés, qui représentent chacun 21 nouveaux articles par mois (un pixel par article dans les proportions normales). Wikipédia 19

Récompenses

Wikipédia a remporté deux prix en mai 2004[73] . Le premier était un Golden Nica pour les communautés numériques, qui fut remis par Ars Electronica avec la somme de 10000 € et une invitation à se présenter au PAE Cyberarts Festival en Autriche, plus tard dans l'année. Le deuxième était un Webby Award dans la catégorie « communauté », remis par l'International Academy of Digital Arts and Sciences, basée à New-York[74] . Wikipédia a également été proposée pour un Webby Award dans la catégorie « meilleures pratiques ». En septembre 2004, la version japonaise de Wikipédia a reçu le Web Creation Award de la Jimmy Wales recevant le prix Quadriga 2008. part de l'Association des publicitaires japonais. Cette récompense, normalement donnée à des personnes réelles pour de grandes contributions sur le web en japonais, fut acceptée par un contributeur de longue date du projet japonais.

Le 26 janvier 2007, « Wikipédia » a aussi été nommée quatrième meilleure marque par les lecteurs de brandchannel.com, recevant 15 % des voix en réponse à la question « Quelle marque a le plus d'impact sur nos vies en 2006 ? »[75] . En septembre 2008, Wikipédia a reçu le prix Quadriga 2008, également attribué à Boris Tadić, Eckart Höfling et Peter Gabriel. Le prix a été décerné à Jimmy Wales par David Weinberger (en)[76] . En 2009, les Webby Awards classent la création de Wikipédia en 2001 comme l'un des « moments les plus importants de la vie du web ces dix dernières années[77] . »

Influence culturelle

Influence sociale

Selon comScore (en), Wikipédia a acquis une influence mondiale[78] . Selon comScore et Alexa Internet, Wikipédia figure en 2007 et 2008 parmi les dix sites les plus visités dans le monde entier. Parmi ces dix premiers, Wikipédia est l'un des deux sites à but non lucratif avec celui de la Fondation Mozilla[79] . La croissance de Wikipédia a été favorisée par son classement dans les résultats d'une recherche sur Google[80] , environ 50 % du trafic des Place de Wikipédia dans le World Wide Web. moteurs de recherche vers Wikipédia provenant de Google[81] , dont une grande partie est liée à la recherche académique[82] . En avril 2007, le Pew Internet and American Life Project a constaté que le tiers des internautes américains consultaient Wikipédia[83] . En octobre 2006, le site a été estimé à une valeur de marché hypothétique de 580 millions de dollars US s'il y avait des publicités[84] . En juillet 2007, Wikipédia a fait l'objet d'un documentaire de 30 minutes sur la BBC Radio 4[85] , qui affirmait que « Wikipédia » était devenu un terme connu par tout le monde, au même titre que « Google », « Facebook » et « YouTube ». Le cinéaste néerlandais IJsbrand van Veelen a créé un documentaire télévisé de 45 minutes en avril 2008, The Truth According to Wikipedia[86] . Wikipédia 20

Monde des connaissances et recherches Le contenu de Wikipédia est utilisé sur des sites webs, dans des devoirs scolaires, dans des études universitaires, des livres, des conférences et des affaires judiciaires[87] . De nombreux sites internet, comme les blogs, les sites officiels ou journalistiques, peuvent proposer des liens complémentaires vers des articles de Wikipédia pour approfondir un sujet. Le contenu figurant sur Wikipédia a également été cité comme une source de référence dans certaines rapports de l'Intelligence Community[88] . Certaines réutilisations ont été jugées inappropriées. Aux États-Unis, deux jugements ont été cassés en appel parce qu'un des partis avait présenté du contenu de l’encyclopédie Wikipédia pour soutenir une information : le contenu des articles a été jugé trop volatil pour servir de référence, sans prévaloir de l'exactitude ou non de l'information présentée[89] ,[90] ,[91] . Wikipédia est aussi utilisée comme source pour des articles de presse[92] , provoquant des polémiques lorsqu'une information erronée et non supportée par une note de référence indiquant sa source, est repris sans vérification par les journalistes[93] ,[94] . Plusieurs journalistes ont été licenciés pour plagiat de Wikipédia[95] ,[96] ,[97] .

Médias et politique

Wikipédia est devenue un sujet d'actualité, de débat, et de satire dans de nombreux pays. Certaines sources médiatiques font sa satire en insistant sur le manque de fiabilité de Wikipédia, comme par exemple le journal satirique The Onion[98] . D'autres critiquent le fait que tout le monde peut modifier Wikipédia, comme un épisode de The Office, où Michael Scott déclare que « Wikipédia est la meilleure chose de tous les Un bande dessinée de xkcd intitulée Protestataire wikipédien. temps. N'importe qui dans le monde peut écrire n'importe quoi sur n'importe quel sujet. ». Des émissions radiophoniques ou télévisées, comme le The Colbert Report par exemple, ont plusieurs fois incités les téléspectateurs à modifier les pages de Wikipédia, parfois pour y inclure des informations volontairement erronées ou fantaisistes. Inversement, l'illustration Protestataire wikipédien de xkcd s'amuse de l'obsession des Wikipédiens à fournir des sources à toutes les affirmations, et dénonce la démagogie des politiques, où dans une foule assistant à un discours politique, un individu brandit une pancarte mettant en doute l'assertion de l'homme politique, et demandant une référence.

La politique de Wikipédia de diffuser du contenu libre, y compris pour nombre de ses illustrations, a eu une petite influence en Italie sur le débat parlementaire relatif aux libertés et à la protection du droit d'auteur. Le 28 septembre 2007, l'homme politique italien Franco Grillini a soulevé une question parlementaire adressée à la ministre des Ressources culturelles et des activités, sur la nécessité d'introduire dans la législation italienne la liberté de panorama telle qu'elle existe dans d'autres pays européens. Il a affirmé que l'absence de cette liberté forçait Wikipédia, « le septième site le plus consulté », à interdire toutes les images de bâtiments modernes et d'art moderne italien, et a déclaré que c'était très handicapant pour les recettes touristiques[99] . Le 16 septembre 2007, The Washington Post a déclaré que Wikipédia était devenue un point central de la campagne électorale de 2008 des États-Unis, en précisant : « Tapez un nom de candidat sur Google et l'un des premiers résultats est une page de Wikipédia, ce qui rend les visites sans doute aussi importantes que les publicités pour définir un candidat. La page des présidentielles est visitée, modifiée, disséquée et débattue de nombreuses fois par jour[100] . » Un article d'octobre 2007 de l'agence Reuters indiquait qu'avoir un article sur Wikipédia commençait à prouver la notoriété d'une personne[101] . Wikipédia 21

Notes et références

Notes

[1] http:/ / www. wikipedia. org [2] meta:Liste des Wikipédias, sur le site de Wikimedia, recensait environ 267 versions le 4 janvier 2010, dont 89 avec plus de 10000 articles.

[3] Nicolas Aguila, « Wikipédia de plus en plus populaire en France (http:/ / www. infos-du-net. com/ actualite/ 9976-wikipedia-france. html) », Infos du net, 27. Consulté le 30 janvier 2010

[4] (en) Jonathan Dee : All the News That's Fit to Print Out (http:/ / www. nytimes. com/ 2007/ 07/ 01/ magazine/ 01WIKIPEDIA-t. html), The New York Times Magazine (2007-07-01). Consulté le 2007-12-01. [5] (en) Andrew Lih, « Wikipedia as Participatory Journalism: Reliable Sources? Metrics for Evaluating Collaborative Media as a News

Resource », dans 5th International Symposium on Online Journalism, University of Texas at Austin, 2004-04-16 [ [pdf] texte intégral (http:/ /

jmsc. hku. hk/ faculty/ alih/ publications/ utaustin-2004-wikipedia-rc2. pdf) ( le 2007-10-13) ]

[6] Entrée « Wikipédia » de l'encyclopédie Britannica (http:/ / www. britannica. com/ EBchecked/ topic/ 1192818/ Wikipedia)

[7] (en) Time's Person of the Year: You (http:/ / www. time. com/ time/ magazine/ article/ 0,9171,1569514,00. html), TIME, Time, Inc (2006-12-13). Consulté le 2008-12-26. [8] chapitre Découvrir Wikipédia page Explorer l'histoire

[9] l'annonce eut lieu sur cette page : http:/ / meta. wikimedia. org/ wiki/ My_resignation--Larry_Sanger

[10] voir par exemple cette image (http:/ / graphics8. nytimes. com/ images/ 2005/ 12/ 24/ technology/ 24online. jpg) [11] sur cette page de Wikipédia en anglais

[12] Une version écrémée de Wikipedia vendue sur CD-Rom (http:/ / www. pcinpact. com/ actu/ news/ 36052-wikipedia-moulinwiki-Linterweb. htm), 27 avril 2007.

[13] « Wikipedia is an encyclopedia (http:/ / lists. wikimedia. org/ pipermail/ wikipedia-l/ 2005-March/ 020469. html) », 8 mars 2005, Liste de diffusion Wikipedia-l [14] chapitre Découvrir Wikipédia, page Présentation et contexte er [15] (fr) Rui Nibau, À propos de Wikipédia (http:/ / www. framasoft. net/ article4294. html), 1 mars 2006, page consultée le 8 octobre 2006.

Cet article, publié sur le site Framasoft (http:/ / www. framasoft. net), présente une série de critiques de Wikipédia et propose un système d’édition inspiré du développement des logiciels libres. [16] « « Ils laissent plus de place à la culture populaire, sur toute une série de sujets, et ça peut aller des ours en peluche aux émissions de téléréalité. Des sujets absents des encyclopédies traditionnelles », décrypte ainsi Yves Garnier de Larousse », dans l'article « Wikipédia se

trompe à tous vents ». lire en ligne (http:/ / www. liberation. fr/ ecrans/ 0101106934-wikipedia-se-trompe-a-tous-vents) sur le site de Libération [17] La page Wikipédia:Site miroir liste de nombreux sites hébergeant une copie de Wikipédia. Le nom Wikipédia lui-même est légalement protégé, et les sites miroirs doivent héberger le contenu sous leur propre nom. [18] La page Wikipédia:Règles énumère ces nombreuses règles d'édition. [19] En cas d'import sur une page de contenu sous licence CC by-sa 3.0 uniquement, les parties qui ne sont pas concernées par cet import restent sous double licence. Mais en cas de réutilisation de la totalité de la page, cette réutilisation ne peut se faire que sous licence CC by-sa 3.0. [20] Les conditions de réutilisation de Wikipédia sont expliquées à la page Wikipédia:Citation et réutilisation du contenu de Wikipédia.

[21] (fr) Francis Pisani, Les deux principes de bases de Wikipedia, Transnets, 14 février 2005 (page consultée le 3 novembre 2006) < http:/ /

pisani. blog. lemonde. fr/ pisani/ 2005/ 02/ les_deux_princi. html>

[22] (fr) Stéphane Foucart, Olivier Zilbertin, « Une illustration du mouvement pour le "copyleft" », dans Le Monde (ISSN 0395-2037 (http:/ /

worldcat. org/ issn/ 0395-2037& lang=fr)), 2 janvier 2007 (page consultée le 2 janvier 2007)

[23] projet GNU : 15 ans de logiciel libre (http:/ / www. gnu. org/ philosophy/ 15-years-of-free-software. fr. html), quatrième paragraphe : le projet GNU s'est développé par la collaboration de centaines de programmeurs, utilisant le "potentiel du réseau informatique" [24] Le cofondateur de Wikipédia, Jimbo Wales, fut influencé par l'objectivisme d'Ayn Rand. [25] (en) Wikipedia: (Ignorez toutes les règles) est une politique officielle de Wikipédia en anglais qui recommande d'ignorer les règles qui empêcheraient de maintenir ou d'améliorer Wikipédia (page consultée le 15 octobre 2006).

[26] Le phénomène Wikipédia : une utopie en marche (http:/ / www. lettres. uottawa. ca/ vanden/ wikipedia. html#_ftnref14)

[27] « "L'Encyclopédie a rendu pensable une rupture" » (http:/ / www. lemonde. fr/ livres/ article/ 2010/ 01/ 14/

roger-chartier-l-encyclopedie-a-rendu-pensable-une-rupture_1291553_3260. html), Le Monde des livres, 14 janvier 2010. [28] La page À propos des licences indique qu'une licence acceptée doit autoriser la republication et la distribution, la création d'œuvre dérivées et un usage commercial. Elle peut exiger de citer les auteurs, de publier les œuvres dérivées sous la même licence, et interdire les restrictions numériques (Gestion des droits numériques - DRM). [29] on peut trouver ces documents sur la page Commons:Commons:Bundesarchiv [30] on peut trouver ces documents sur la page Commons:Commons:Deutsche Fotothek

[31] (en) Tropenmuseum donates 35K media files to Commons (http:/ / ultimategerardm. blogspot. com/ 2009/ 11/

tropenmuseum-donates-35k-media-files-to. html), GerardM. [32] voir la page Aide:Espace de noms pour plus d'informations [33] voir Aide:Catégorie pour plus d'informations Wikipédia 22

[34] voir Aide:Liens internes pour plus d'informations [35] voir Aide:Liens externes pour plus d'informations

[36] Wikipedia rétablit le "nofollow" (http:/ / www. journaldunet. com/ solutions/ breve/ 8582/ wikipedia-retablit-le-quot-nofollow-quot. shtml) [37] Aniket Kittur, Ed H. Chi, and Bongwon Suh, What's in Wikipedia?: Mapping Topics and Conflict using Socially Annotated Category

Structure (http:/ / www-users. cs. umn. edu/ ~echi/ papers/ 2009-CHI2009/ p1509. pdf). In Proceedings of the 27th international Conference on Human Factors in Computing Systems (Boston, MA, USA, April 04 - 09, 2009). CHI '09. ACM, New York, NY. [38] Resolution:Licensing policy, une doctrine officielle approuvée par le Wikimedia Foundation Board of Trustees [39] Le classement suivant est régulièrement mis à jour grâce au classement des Wikipédias par nombre d'articles [40] on peut trouver ce classement sur la page meta:List of by sample of articles

[41] [pdf] Wikipedia Survey – First Results (http:/ / upload. wikimedia. org/ wikipedia/ foundation/ a/ a7/

Wikipedia_General_Survey-Overview_0. 3. 9. pdf)

[42] voir par exemple la page Aide:Statuts_des_utilisateurs de l'édition française ou la page User groups (http:/ / meta. wikimedia. org/ wiki/ User_groups) de Meta-Wiki [43] voir par exemple les pages en anglais Arbitration et Arbitration/Policy sur Wikipédia en anglais

[44] http:/ / stats. wikimedia. org/

[45] Statistiques Wikimédia (http:/ / stats. wikimedia. org/ FR/ TablesWikipediansEditsGt100. htm) Wikipédiens « très actifs » .

[46] Statistiques Wikimédia (http:/ / stats. wikimedia. org/ FR/ TablesWikipediansEditsGt5. htm) « Wikipédiens « actifs » .

[47] Statistiques Wikimédia (http:/ / stats. wikimedia. org/ EN/ TablesPageViewsMonthly. htm) Pages vues par langue par mois.

[48] Wikipédia, encyclopédie sous haute surveillance (http:/ / www. lefigaro. fr/ high-tech/ 20070117.

FIG000000183_wikipedia_encyclopedie_sous_haute_surveillance. html), Didier Sanz, le figaro.fr, 15/10/2007. [49] (en) Reid Priedhorsky, Jilin Chen, Shyong (Tony) K. Lam, Katherine Panciera, Loren Terveen, and John Riedl (GroupLens Research, Department of Computer Science and Engineering, University of Minnesota), « Creating, Destroying, and Restoring Value in Wikipedia »,

dans Association for Computing Machinery GROUP '07 conference proceedings, Floride, 2007-11-04 [ [pdf] texte intégral (http:/ /

www-users. cs. umn. edu/ ~reid/ papers/ group282-priedhorsky. pdf) ( le 2007-10-13) ]

[50] Inside Wikipédia #5 : Sous haute surveillance, Camille Gévaudan, Écrans.fr (http:/ / www. ecrans. fr/ Inside-Wikipedia-5-Sous-haute,4770. html) [51] voir Wikipédia:Bons articles [52] voir Wikipédia:Articles de qualité [53] voir Wikipédia:Réponses aux objections habituelles

[54] (en) Larry Sanger, Why Wikipedia Must Jettison Its Anti-Elitism (http:/ / www. kuro5hin. org/ story/ 2004/ 12/ 30/ 142458/ 25), Kuro5hin, 31 décembre 2004.

[55] (en) Academia and Wikipedia (http:/ / many. corante. com/ archives/ 2005/ 01/ 04/ academia_and_wikipedia. php), 2005-01-04

[56] Who knows? (http:/ / www. guardian. co. uk/ technology/ 2004/ oct/ 26/ g2. onlinesupplement), 2004-10-26

[57] (en) Death by Wikipedia: The Kenneth Lay Chronicles (http:/ / www. washingtonpost. com/ wp-dyn/ content/ article/ 2006/ 07/ 08/

AR2006070800135. html), 2006-07-09 [58] (en) Fernanda B. Viégas, Martin Wattenberg, and Kushal Dave, « Studying Cooperation and Conflict between Authors with History Flow Visualizations », dans Proceedings of the ACM Conference on Human Factors in Computing Systems (CHI), ACM SIGCHI, Vienne

(Autriche), 2004, p. 575–582 [ [pdf] texte intégral (http:/ / alumni. media. mit. edu/ ~fviegas/ papers/ history_flow. pdf), lien DOI (http:/ / dx.

doi. org/ 10. 1145/ 985921. 985953) ( le 2007-01-24) ] [59] Télérama, no 3099, 6-12 juin 2009, p. 25-26. [60] du mot hawaïen wiki wiki, qui signifie « rapide »

[61] sur le site http:/ / download. wikipedia. org

[62] lien vers Ganglia (http:/ / ganglia. wikimedia. org/ ) [63] Wikipédia:Wikimédia France [64] Wikipédia:Wikimedia CH [65] chapitre Découvrir Wikipédia page Structures associatives [66] elle annonce sur cette page qui elle emploie [67] elle publie sur cette page ses rapports financiers

[68] (en) Press releases/Wikimedia launches 2009 annual giving campaign (http:/ / wikimediafoundation. org/ wiki/ Press_releases/ Wikimedia_launches_2009_annual_giving_campaign)

[69] (en) Site de la Stanford Encyclopedia of Philosophy (http:/ / plato. stanford. edu/ )

[70] Susning.nu Site de Susning (http:/ / susning. nu)

[71] Larousse lance la première "encyclopédie contributive" sur internet (http:/ / afp. google. com/ article/ ALeqM5iOLU4kYxbL6nb9QM-EW2glmCyRDw), Agence France-Presse (AFP), 13 mai 2008.

[72] Comparatif de six encyclopédies en ligne (http:/ / www. clubic. com/ article-303120-1-comparatif-encyclopedies-ligne. html), Frédéric

Cuvelier, Clubic, 6 Octobre 2009. ( conclusion (http:/ / www. clubic. com/ article-303120-8-comparatif-encyclopedies-ligne. html)) [73] on peut voir les prix remportés par Wikipédia sur Wikipédia:Meta, sur la page Trophy Box

[74] (en) Webby Awards 2004 (http:/ / www. webbyawards. com/ webbys/ winners-2004. php) Wikipédia 23

[75] Zumpano, Anthony : Similar Search Results: Google Wins (http:/ / www. brandchannel. com/ features_effect. asp?pf_id=352), Interbrand (2007-01-29). Consulté le 2007-01-28.

[76] Die Quadriga — Award 2008 (http:/ / loomarea. com/ die_quadriga/ e/ index. php?title=Award_2008)

[77] Wikipédia, , Obama... Stars du web ces dix dernières années (http:/ / www. ouest-france. fr/ actu/

actuDet_-Wikipedia-Twitter-Obama. . . -Stars-du-web-ces-dix-dernieres-annees_39382-1161087_actu. Htm), Ouest-France, 20 novembre 2009 [78] (en) « Wikipedia's popularity demonstrates the global power of the Web to unite and provide information across countries and languages, but the full extent of its global appeal is only measurable through this new worldwide measurement », dans l'article « 694 Million People

Currently Use the Internet Worldwide According To comScore Networks » lire en ligne (http:/ / ir. comscore. com/ releasedetail. cfm?ReleaseID=245312)

[79] Wikipedia and Academic Research (http:/ / www. google. com/ adplanner/ static/ top1000/ )

[80] (en) « Wikipedia or Wickedpedia? », Michael Petrilli, lire en ligne (http:/ / educationnext. org/ wikipedia-or-wickedpedia/ ) sur educationnext.org

[81] Google Traffic To Wikipedia up 166% Year over Year (http:/ / weblogs. hitwise. com/ leeann-prescott/ 2007/ 02/ wikipedia_traffic_sources. html), 2007-02-16

[82] Wikipedia and Academic Research (http:/ / weblogs. hitwise. com/ leeann-prescott/ 2006/ 10/ wikipedia_and_academic_researc. html), 2006-10-17

[83] Wikipedia users (http:/ / www. pewinternet. org/ pdfs/ PIP_Wikipedia07. pdf), 2007-12-15

[84] What is Wikipedia.org's Valuation? (http:/ / www. watchmojo. com/ web/ blog/ ?p=626), 2006-10-26

[85] Radio 4 Documentary (http:/ / www. bbc. co. uk/ radio4/ factual/ pip/ efv21/ )

[86] The Truth According to Wikipedia (http:/ / www. techcrunch. com/ 2008/ 04/ 08/ the-truth-according-to-wikipedia/ ), April 8, 2008

[87] Bourgeois et al. v. Peters et al. (http:/ / www. ca11. uscourts. gov/ opinions/ ops/ 200216886. pdf)

[88] The Wikipedia Factor in U.S. Intelligence (http:/ / www. fas. org/ blog/ secrecy/ 2007/ 03/ the_wikipedia_factor_in_us_int. html), 2007-03-21

[89] Court rules Wikipedia not authoritative (http:/ / www. theinquirer. net/ inquirer/ news/ 1028124/ court-rules-wikipedia), Egan Orion, The inquirer, 3 septembre 2008 [90] Wikipedia not valid as evidence, appeals court rules, Hugh R. Morley, Herald News (North Jersey), 24 avril 2009 ( consultable en ligne

(http:/ / www. allbusiness. com/ legal/ trial-procedure-appellate-decisions/ 12421021-1. html))

[91] Cohen, Noam : Courts Turn to Wikipedia, but Selectively (http:/ / www. nytimes. com/ 2007/ 01/ 29/ technology/ 29wikipedia. html) (2007-01-29). Consulté le 2008-12-26.

[92] Shaw, Donna : Wikipedia in the Newsroom (http:/ / www. ajr. org/ Article. asp?id=4461), American Journalism Review (February/March 2008). Consulté le 2008-02-11.

[93] The readers' editor on ... web hoaxes and the pitfalls of quick journalism (http:/ / www. guardian. co. uk/ commentisfree/ 2009/ may/ 04/ journalism-obituaries-shane-fitzgerald), Siobhain Butterworth, The Guardian, 4 mai 2009

[94] Student's Wikipedia hoax quote used worldwide in newspaper obituaries (http:/ / www. irishtimes. com/ newspaper/ ireland/ 2009/ 0506/

1224245992919. html), Genevieve Carbery [95] Shizuoka newspaper plagiarized Wikipedia article, Japan News Review, 5 juillet 2007

[96] " Express-News staffer resigns after plagiarism in column is discovered (http:/ / web. archive. org/ web/ 20071015045010/ http:/ / www.

mysanantonio. com/ news/ metro/ stories/ MYSA010307. 02A. richter. 132c153. html)", San Antonio Express-News, 9 janvier 2007.

[97] " Inquiry prompts reporter's dismissal (http:/ / archives. starbulletin. com/ 2006/ 01/ 13/ news/ story03. html)", Honolulu Star-Bulletin, 13 janvier 2007. [98] La première page du numéro de juillet 2006 de The Onion indique la célébration par Wikipédia des 750 ans de l'indépendance américaine.

Wikipedia Celebrates 750 Years Of American Independence (http:/ / www. theonion. com/ content/ node/ 50902) [99] Comunicato stampa. On. Franco Grillini. Wikipedia. Interrogazione a Rutelli. Con "diritto di panorama" promuovere arte e architettura

contemporanea italiana. Rivedere con urgenza legge copyright (http:/ / www. grillini. it/ show. php?4885), 12 octobre 2007

[100] Jose Antonio Vargas : On Wikipedia, Debating 2008 Hopefuls' Every Facet (http:/ / www. washingtonpost. com/ wp-dyn/ content/ article/

2007/ 09/ 16/ AR2007091601699_pf. html), The Washington Post (2007-09-17). Consulté le 2008-12-26.

[101] Jennifer Ablan : Wikipedia page the latest status symbol (http:/ / www. reuters. com/ article/ domesticNews/ idUSN2232893820071022?sp=true), Reuters (2007-10-22). Consulté le 2007-10-24. Wikipédia 24

Références • Wikipédia : découvrir, utiliser, contribuer, Guillaume Paumier, , 2009 (voir dans la bibliographie)

Voir aussi

Bibliographie

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Hypertexten, mémoire « Diplomarbeit », Brême, université de Brême, 2005, [pdf] texte intégral en ligne (http:/ /

www-user. uni-bremen. de/ ~chrof/ wissen_auf_wikipedia. pdf) • Laure Endrizi, L’Édition de référence libre et collaborative : le cas de Wikipédia, Institut national de recherche

pédagogique, Cellule de veille scientifique et technologique, avril 2006 texte intégral en ligne (http:/ / www. inrp.

fr/ vst/ Dossiers/ Wikipedia/ sommaire. htm) • Sébastien Blondeel, Wikipédia : Comprendre et participer, Eyrolles, coll. « Connectez-moi », Paris, 28 avril 2006, 160 p. (ISBN 2212119410) • Pierre Gourdain, Florence O'Kelly, Béatrice Roman-Amat, Delphine Soulas et Tassilo von Droste zu Hülshoff, La Révolution Wikipédia : les encyclopédies vont-elles mourir ?, Mille et une nuits, 7 novembre 2007 • (en) John Broughton, Wikipedia, the missing manual, Pogue Press (O'Reilly), 25 janvier 2008 (ISBN 978-0596515164) • Marc Foglia, Wikipédia média de la connaissance démocratique ? Quand le citoyen lambda devient encyclopédiste, Fyp, Limoges, 18 avril 2008 (ISBN 978-2916571065).Avec un sondage OpinionWay sur les publics de Wikipédia en France. Étude réalisée auprès d'un échantillon de 1327 personnes, représentatif de la population des Internautes français, âgée de 18 ans et plus. Dates de terrain : 23 et 24 janvier 2008. • Florence Devouard et Guillaume Paumier, Wikipédia : découvrir, utiliser, contribuer, PUG, coll. « Les outils malins », Grenoble, 2009, 79 p. (ISBN 978-2-7061-1495-3)

Articles

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texte intégral en ligne sur slashdot.org : première partie (http:/ / features. slashdot. org/ article. pl?sid=05/ 04/ 18/

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• Marc Foglia et Chang wa Huynh, Wikipedia : perspectives (http:/ / agora. qc. ca/ reftext. nsf/ Documents/ Encyclopedie--Wikipedia___perspectives_par_Marc_Foglia_et_Chang_Wa_Huynh), Encyclopédie de l'Agora, North Hatley (Québec), L'Agora recherches et communications, 20 mai 2006.

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• Sylvain Firer-Blaess, Wikipedia : présentation et histoire (http:/ / www. homo-numericus. net/ spip.

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Etudiants/ Memoires/ MFE2007/ firer-blaess_s/ html/ index-frames. html) de l'Institut d'études politiques de

Lyon, Wikipedia : exemple pour une future démocratie électronique? (http:/ / www. homo-numericus. net/ spip. php?article295). • Christian Vandendorpe, Le phénomène Wikipédia : une utopie en marche, Le Débat, no 148, janvier-février 2008,

pp. 17-30 ( texte intégral sur le site internet de l'université d'Ottawa (http:/ / www. lettres. uottawa. ca/ vanden/

wikipedia. html)) • Marc Foglia, « Faut-il avoir peur de Wikipédia ? » in ETVDES, no 4104, avril 2009, pp. 463-472 • (fr) Mathieu O'Neil, « Wikipédia ou la fin de l’expertise ? », dans Le Monde diplomatique, avril 2009 [ texte intégral

(http:/ / www. monde-diplomatique. fr/ 2009/ 04/ O_NEIL/ 16985) ( le 12 février 2010) ] • (en) Jure Leskovec, Daniel Huttenlocher, Jon Kleinberg [pdf] Governance in Social Media: A case study of the

Wikipedia promotion process (http:/ / www. cs. cornell. edu/ home/ kleinber/ icwsm10-govern. pdf)

Articles connexes • Wikipédia en français • Encyclopédies en ligne • DBpedia • AskWiki, un site de questions-réponses qui tente de fournir automatiquement des réponses à partir d'articles de Wikipédia (uniquement en anglais et en version bêta pour l'instant). • Travail collaboratif Wikipédia 26

Liens externes

• (mul) Page d'accueil multilingue des principales Wikipédia (http:/ / www. wikipedia. org) • (fr) Présentation pour la presse de Wikipédia • (fr) Revue de presse sur la Wikipédia francophone

• (en) Wikipedia Vidéo ("Let’s Get Video on Wikipedia") (http:/ / videoonwikipedia. org)

• (fr) Immersion au sein de Wikipédia en 6 articles (http:/ / ecrans. fr/ Inside-Wikipedia-1-Wikilove,4601. html), par Ecrans.fr

• (en) Moteur de recherche sur l'ensemble des Wikipedias (toutes langues) (http:/ / vs. aka-online. de/ globalwpsearch)

• (en) Wikirage.com, liste des articles les plus édités (http:/ / fr. wikirage. com) bjn:Wikipidia gag:Vikipediya koi:Википедия mrj:Википеди

Wikimedia Foundation

Wikimedia Foundation, Inc.

Création 20 juin 2003

Type foundation 501(c)(3)

Siège San Francisco États-Unis

[1] Budget $10632254 (Juillet – Décembre 2009)

[2] Effectifs 49 salariés (Juillet 2010)

Directrice générale

Personne(s) clé(s) Ting Chen, président du conseil d'administration [3] Jimmy Wales, fondateur et président d'honneur

[4] Site Web wikimediafoundation.org

Wikimedia Foundation, Inc. est une organisation à but non lucratif (foundation 501(c)(3))[5] régie par les lois de l'État de Floride aux États-Unis[6] . Son existence officielle a été annoncée[7] le 20 juin 2003, par Jimmy Wales, co-fondateur de Wikipédia. Elle est souvent appelée fondation Wikimedia en français. Wikimedia Foundation, Inc. est l'organisation qui soutient les projets en ligne Wikipédia, Wiktionary, Wikiquote, Wikibooks, Wikimedia Commons, Wikisource, Wikispecies, Wikinews et Wikiversity, développés grâce au logiciel MediaWiki. Wikimedia Foundation 27

Les objectifs La Wikimedia Foundation a pour finalité de promouvoir la croissance et le développement de projets contenant du savoir libre fondés sur le principe du Wiki, et d'en distribuer le contenu publiquement et gratuitement. L'association à but non lucratif possède tous les serveurs installés en Floride sur lesquels sont hébergés les projets Wikimedia, les sociétés Kennisnet à Amsterdam et Yahoo! en Corée du Sud hébergent quant à elles des serveurs cache pour les projets. La Wikimedia Foundation possède de nombreux noms de domaines, les droits sur les logos et certains noms de marque. Les usagers et participants aux projets Wikimedia se réunissent chaque année lors de , la conférence internationale Wikimedia.

Le conseil d'administration En janvier 2004, Jimmy Wales a nommé Tim Shell et Michael Davis membres du conseil d'administration[8] de Wikimedia Foundation. En juin 2004, une élection a été menée au sein des communautés des différents projets pour élire deux membres supplémentaires. Après un mois de campagne, puis une élection tenue en ligne pendant deux semaines, Angela Beesley et Florence Devouard ont été élues[9] au conseil, en tant que représentantes de tous les participants des différents projets Wikimédia. Toutes deux ont été réélues en juin 2005[10] . Le 28 octobre 2006, Florence Devouard a été élue présidente du conseil d'administration[11] . Elle est remplacée, le 17 juillet 2008, par Michael Snow, avocat américain[12] . En 2009, Matt Halprin a été désigné comme neuvième membre du Board après un don de deux millions de dollars[13] d'Omidyar Network. Son mandat a été prorogé d'un an par le conseil d'administration de Wikimedia Foundation[14] .

Création de la Wikimedia Foundation

Le nom « Wikimedia » a été proposé en mars 2003 par Sheldon Rampton[15] . L'annonce de la création de la Wikimedia Foundation a été faite par Jimmy Wales en juin 2003 en ces termes : « Je suis heureux d'annoncer la création de la Wikimedia Foundation Inc., une organisation à but non lucratif régie par la loi de Floride, États-Unis. Je transfère à cette nouvelle organisation les actifs suivants : 1. Tous les noms de domaine Nupedia.com/net/org/etc. 2. Tous les noms de domaine Wikipedia.com/net/org/etc. 3. Tous les copyrights pour les logiciels ou les articles qui étaient auparavant la propriété de Bomis, Inc. et qui sont déjà sous une Organigramme (janvier 2008) licence « copyleft » (Ceci inclut les travaux réalisés sous contrat par Jason, Tim, Larry, Toan, Liz, et moi-même, ainsi que d'autres employés de Bomis qui auraient travaillé sur ces projets pendant leur travail, mais n'inclut pas ceux réalisés en dehors de leur temps de travail ou lorsqu'ils n'étaient pas employés de Bomis.)

(Tout cela était déjà sous licence GNU GPL ou GNU FDL, c'est donc simplement une formalité. Mais même dans ce cas, nous voulons donner un bon exemple.) 4. De plus, je donne tout le résultat de mon travail personnel sous copyright déjà sous licence GNU GPL ou GNU FDL, pour Wikipedia et Nupedia à la Wikimedia Fondation. » Wikimedia Foundation 28

Ressources

Wikimedia Foundation fonctionne pour l'essentiel par l'intermédiaire de dons. Les autres ressources proviennent de subventions ou de prix d'excellence. La majeure partie des ressources sont utilisées pour acheter de nouveaux serveurs (quoique certains aient été offerts) et payer l'hébergement.

Partenariat avec Orange

En avril 2009, la Wikimedia Foundation signe un partenariat avec Orange afin de développer des fonctionnalités de l’encyclopédie Wikipedia susceptibles d’élargir le libre accès à la connaissance[16] . Orange est autorisé à utiliser la marque « Wikipédia » pour proposer à ses clients un « accès privilégié » et particulier aux contenus des projets Wikimédia.

Les détails financiers du partenariat n'ont pas été publiés.

Le logiciel MediaWiki Exemple de serveur informatique de Wikimedia Tous les projets fonctionnent avec le moteur de wiki MediaWiki. Foundation sous LAMP (Linux-Apache-MySQL-PHP)

Les projets

classés par défaut par ordre de création

Logos des différents projets Wikimedia Foundation 29

Logo Projet Description Site web Date de création

Wikipédia une encyclopédie http:/ / wikipedia. org 15 janvier 2001

Wiktionary un dictionnaire et thésaurus http:/ / wiktionary. org 12 décembre 2002

Wikiquote un recueil de citations http:/ / wikiquote. org 27 juin 2003

Wikibooks un ensemble de textes didactiques http:/ / www. wikibooks. org 10 juillet 2003

Wikisource un recueil de textes dans le domaine public http:/ / wikisource. org 23 novembre 2003

Wikimedia Commons une bibliothèque multimédia http:/ / commons. wikimedia. org 7 septembre 2004

Wikinews un site d'informations http:/ / wikinews. org décembre 2004

Wikispecies un répertoire du vivant http:/ / species. wikimedia. org août 2004

Wikimania une conférence internationale annuelle [17] août 2005

Wikiversity une communauté pédagogique http:/ / www. wikiversity. org décembre 2006

Licences En mars 2009, la Wikimedia Foundation invite la communauté Wikimedia à voter sa proposition de changer les termes de la licence des contenus Wikimedia de façon à ce que ces contenus soient disponibles sous Creative Commons Attribution-ShareAlike license (CC-BY-SA), tout en maintenant une double licence avec la GNU Free Documentation License (GFDL).

Notes et références

[1] 2009 Mid Year Financials (http:/ / upload. wikimedia. org/ wikipedia/ foundation/ 8/ 83/ Jul_Dec09_Mid_Year_Financials. pdf)

[2] Rapport da'ctivité de la fondation Juillet 2010 (http:/ / meta. wikimedia. org/ wiki/ Wikimedia_Foundation_Report,_July_2010#Personnel)

[3] Wikimedia Foundation Board of Trustees (http:/ / wikimediafoundation. org/ wiki/ Board_of_Trustees)

[4] http:/ / wikimediafoundation. org [5] (en) a non-profit charitable organization (un organisme de charité à but non lucratif)

[6] Corporate Charter of Wikimedia Foundation Inc. (http:/ / www. sunbiz. org/ COR/ 2003/ 0620/ 90039369. tif) : première version des statuts (2003)

[7] Annonce de la fondation de Wikimedia Foundation (http:/ / lists. wikimedia. org/ pipermail/ wikien-l/ 2003-June/ 004719. html) (en anglais) [8] Conseil d'administration de Wikimedia Foundation - composition actuelle [9] Résultat des élections au conseil d'administration 2004 [10] Résultat des élections au conseil d'administration 2005 [11] Communiqué de presse informant de l'élection.

[12] (en) Communiqué de presse : Wikimedia Foundation Announces New Appointments to Board of Trustees (http:/ / wikimediafoundation.

org/ wiki/ Press_releases/ Board_Changes_July_2008).

[13] (en) Communiqué de presse de la Wikimedia Foundation sur le don de Omidyar Network (http:/ / wikimediafoundation. org/ wiki/

Press_releases/ Omidyar_Network_Grant_August_2009)

[14] (en) résolution unanime de Wikimedia Foundation au mois de décembre 2009 prolongeant le mandat de Matt Halprin pour un an (http:/ /

wikimediafoundation. org/ wiki/ Resolution:Reappointment_of_Matt_Halprin)

[15] création du néologisme Wikimedia par Sheldon Ramptom (http:/ / mail. wikipedia. org/ pipermail/ wikien-l/ 2003-March/ 001887. html)

[16] Communiqué de presse (http:/ / wikimediafoundation. org/ wiki/ Press_releases/

Orange_and_Wikimedia_announce_partnership_April_2009/ fr)

[17] http:/ / wikimania2011. wikimedia. org/ wiki/ Main_Page Wikimedia Foundation 30

Voir aussi • Wikipédia:Wikimedia Foundation

Liens externes

• Site officiel (WikimediaFoundation.org) (http:/ / wikimediafoundation. org)

• Version en français du site officiel (http:/ / wikimediafoundation. org/ wiki/ Accueil)

• Portail multilingue des projets (wikimedia.org) (http:/ / www. wikimedia. org)

• Wikimédia France (http:/ / www. wikimedia. fr)

• Les projets (http:/ / www. wikimedia. fr/ nous-soutenons)

• Wikimedia Search (http:/ / tools. wikimedia. de/ ~kolossos/ tree/ search. php?pro=wikipedia& langauswahl=fr), moteur de recherche sur les projets Wikimedia bjn:Wikimedia Foundation

Wikimedia Commons

Logo de Wikimedia Commons

Aperçu de la page d'accueil de Wikimedia Commons en 2009

URL commons.wikimedia.org

Description Aperçu de la page d'accueil de Wikimedia Commons en 2009

Commercial non

Type de site Dépôt de fichiers multimédia

[1] Langue(s) multilingue

Inscription facultative, mais nécessaire pour soumettre des images Wikimedia Commons 31

Propriétaire Wikimedia Foundation

Créé par La communauté Wikimédia

Lancement 7 septembre 2004

Wikimedia Commons (souvent nommé Commons) est une médiathèque en ligne. Le nom « Wikimedia Commons » provient de Wikimedia Foundation et de commons (en anglais, terrains communaux au sens propre, biens communs au sens figuré), signifiant ainsi le partage de contenus entre différentes versions linguistiques de projets de différentes natures. Cette base de données multimédia centralise des médias libres, tels que photographies, dessins, schémas, musiques, textes écrits et parlés, animations et vidéos qui ont une utilité pour au moins un des projets de Wikimedia.

Histoire Le projet fut proposé par Erik Möller en mars 2004[2] et fut lancé le 7 septembre de la même année[3] . La principale motivation pour un dépôt centralisé était de réduire la dispersion d'efforts entre les projets Wikimedia des différentes langues car un même fichier devait être importé unitairement sur chacun des wiki souhaitant l'utiliser.

Wikimedia Commons en quelques chiffres • 24 mai 2005 : 100000 fichiers. • 30 novembre 2006 : un million de fichiers[4] . • 9 octobre 2007 : deux millions de fichiers[5] . • 16 juillet 2008 : trois millions de fichiers[6] . • 4 mars 2009 : quatre millions de fichiers[7] . • 2 septembre 2009 : cinq millions de fichiers[8] . • 27 janvier 2010 : un million d'utilisateurs enregistrés et huit millions de pages. • 31 janvier 2010 : six millions de fichiers. • 17 juillet 2010 : sept millions de fichiers. • 31 décembre 2010 : huit millions de fichiers.

Description Contrairement aux banques d'images et de médias traditionnelles, Wikimedia Commons ne publie que des médias dans le domaine public ou sous licence libre. Tout un chacun peut gratuitement copier, réutiliser, modifier les fichiers disponibles sur Commons tant que les conditions de redistribution des copies ou des fichiers modifiés sont respectées. La structure de la base de données est distribuée avec les textes de Commons sous la licence Creative Commons BY-SA 3.0. Les conditions de distribution de chaque fichier individuel sont indiquées sur la page de description qui l'accompagne. Pour être accepté dans Wikimedia Commons, un média doit pouvoir être redistribué et publié, y compris commercialement et s'il est modifié. Seules certaines contraintes sont permises, comme par exemple l'obligation de citer l'auteur originel ou de redistribuer une création dérivée sous la même licence. Les formats acceptés sont : PNG, GIF, JPEG, XCF, PDF, MIDI, Ogg, SVG et DjVu. La taille maximale d'un fichier est de 100 Mo. Néanmoins, tous les médias « libres » ne sont pas acceptés : ils doivent posséder un intérêt encyclopédique, éducatif, ou potentiellement servir au sein d'un des projets de Wikimedia[9] Seuls les logos de Wikimedia échappent à ces règles dans le but de faciliter leur utilisation dans les différents projets de la fondation. Comme les autres projets Wikimedia, Commons est fondé sur la technologie wiki. Les pages peuvent donc être modifiées facilement par quiconque sans nécessiter de connaissances particulières, directement depuis un navigateur web. Contrairement aux fichiers téléchargés directement dans chaque projet, ceux qui sont importés dans Commons Wikimedia Commons 32

peuvent être insérés dans les pages de tous les projets Wikimedia sans qu'il soit nécessaire de réitérer l'opération d'importation projet par projet. Contrairement à Wikipédia ou au Wiktionnaire qui sont déclinés dans plusieurs variantes linguistiques, Commons est un projet multilingue : si la plupart des pages du projet disposent de traductions, il n'y a pas de Commons différents pour chaque langue. Un moteur de recherche baptisé Mayflower (« fleur de mai » en anglais) affiche des vignettes pour les résultats. Depuis 2006, un vote désigne l'« image de l’année parmi une centaine de photos ayant reçu le label d'« image remarquable » durant l’année. Galerie des photos de l’année :

2006 : Aurore boréale au-dessus 2007 : La tour de Broadway à 2008 : Pottoks sur le mont 2009 : Pèlerin Sikh au Temple du Bear Lake dans la base Cotswolds, en Angleterre Bianditz en Navarre, Espagne. d'Or à Amritsar d’Eielson de l’US Air Force en Le mont Aiako Harria, situé au Alaska; photo de Senior Airman Guipuscoa, est visible en Joshua Strang (retouchée) arrière-plan.

Distinctions Wikimedia Commons a reçu une mention honorifique dans la catégorie Communauté numérique lors des Prix Ars electronica awards 2005 en mai 2005.

Collections offertes

10 000 chefs d'œuvres de la peinture Wikimedia Commons 33

En avril 2005, Directmedia Publishing, une maison d'édition allemande de Berlin qui publie la Wikipédia en allemand sur DVD-ROM, a fait don d'une collection de 10000 images scannées en haute résolution de peintures du domaine public tirée de leur DVD-ROM York Project : 10000 Meisterwerke der Malerei ((ISBN 978-3-936122-20-6), vendu 29.90 €) à Wikimedia Commons, qui ont été mises en ligne avec les métadonnées associées[10] .

Archives fédérales de la République fédérale d’Allemagne

Dans le cadre d’une coopération entre les Archives fédérales de la République fédérale d’Allemagne et Wikimedia Allemagne [11], un transfert de masse d’environ 100000 photos – la plupart ayant pour thème l’histoire de l’Allemagne (ex-RDA comprise) – a été réalisé. Les images sont sous Licence Creative Commons Attribution ShareAlike 3.0 Germany (CC-BY-SA). L’accord conclu entre Wikimedia Allemagne et les Archives fédérales stipule expressément, La Joconde de Léonard de Vinci, l'un des 10000 entre autres, que les Archives fédérales possèdent les droits tableaux de la collection nécessaires pour être en mesure de placer les images sous cette licence.

Les images ont une taille de 800 pixels sur leur côté le plus long. La deuxième partie de l’accord porte sur un outil qui relie la liste des noms de personnes enregistrées dans les Archives fédérales aux métadonnées personne de la Wikipédia germanophone et à la liste d’autorité de la Bibliothèque nationale allemande [12], tâche que la Wikipédia germanophone effectue déjà depuis 2005.

Deutsche Fotothek Le 31 mars 2009, la Deutsche Fotothek et Wikimedia Allemagne [11] ont annoncé au cours d’une conférence de presse commune les détails d’un partenariat. L’un des aspects les plus manifestes est le placement d’environ 250000 images de la Fotothek sous licence Creative Commons CC-BY-SA 3.0, et leur importation sur Wikimedia Commons.

Tropenmuseum Le 25 novembre 2009, le Tropenmuseum et Wikimedia Pays-Bas [13] ont annoncé le placement d'environ 35000 images concernant l'Indonésie sous licence Creative Commons CC-BY-SA 3.0, et leur importation sur Wikimedia Commons. Cette donation fait suite à une première mise à disposition, début août 2009, de 2100 images concernant le Suriname.

Les catégories Commons La gestion et l'utilisation de Commons reposent pour une part importante sur l'emploi de diverses catégories. Nombre d'entre elles — par sujets — permettent aux utilisateurs de trouver les illustrations ou documents qui les intéressent, des liens étant, de plus, facilement insérables notamment dans les articles encyclopédiques des projets Wikipédia. À remarquer pour les wikipédiens francophones que les noms des catégories ne suivent pas sur Commons la règle du singulier, valable dans ce projet-ci. La catégorie la plus haute, dite catégorie racine, est CommonsRoot. Wikimedia Commons 34

On trouve immédiatement en dessous la catégorie Categories qui regroupe comme catégories-filles celles qui portent sur les thèmes les plus larges, abstraits comme concrets, par exemple : catégories par couleur ; catégories par continent ; catégories par fonction. À noter parmi celles-ci, la catégorie Categories by topic placée en haut de liste en raison de son intérêt pour tout utilisateur, et ayant en catégories-filles des catégories comme Diagrams by theme ; cette catégorie est à comparer à la catégorie Topics où elle figure également en tête de liste... On trouve ensuite la catégorie Category:Commons, sorte de catégorie-maison pour les règles et tâches de maintenance de la médiathèque. On reconnaît ainsi parmi les catégories-filles la catégorie Commons-fr qui concerne les pages en français ou les pages et images ayant à voir avec les projets francophones. De cette catégorie, se rapproche la catégorie User qui regroupe les utilisateurs comme dans les autres projets. Trois catégories majeures sont affectées au type du document (média), son statut quant au droit d'auteur et à sa provenance (source) : Media types ; Copyright statuses ; Pictures and images by source. Enfin, Topics est la catégorie-mère de la hiérarchie des sujets représentés par les images ou illustrés par un autre média. Normalement tous les fichiers doivent apparaître dans au moins l'une des catégories de cette partie de l'arborescence afin de permettre la recherche par sujet et mot-clé. On y trouve par exemple la catégorie Nature avec parmi beaucoup d'autres la sous-catégorie Natural phenomena.

Voir aussi

Articles connexes • Wikiwix : moteur de recherche sur des projets Wikimedia • Ressources libres • Wikitravel Shared, centré sur le tourisme • Partage de photographies (ex. : Flickr). Certaines images de Commons proviennent de tels sites • Open Clip Art Library, médiathèque de cliparts libres (certains ont été importés dans Commons)

Liens externes • Page d'accueil de Wikimedia Commons • Assistant de transfert d'images de Wikipédia vers Commons [14] • Assistant de transfert d'images de Flickr vers Commons [15] • Groupe d'échange Commons et Flickr [16] • Wikipédia Vidéo ("Let’s Get Video on Wikipedia") [17]

Notes [1] Commons language policy

[2] Proposal: commons.wikimedia.org (http:/ / lists. wikimedia. org/ pipermail/ wikipedia-l/ 2004-March/ 014885. html)

[3] Main Page (http:/ / commons. wikimedia. org/ w/ index. php?title=Main_Page& oldid=50) [4] One millionth file uploaded to Wikimedia Commons, the free media repository [5] Wikimedia Commons: Two million files and a bright future [6] Wikimedia Commons: Three million files and rising [7] Wikimedia Commons: Four million files and rising

[8] Commons : 5 millions de fichiers ! (http:/ / blog. wikimedia. fr/ commons-5-millions-de-fichiers-930) [9] critères d'inclusions de Commons [10] (en)10,000 paintings from Directmedia

[11] http:/ / www. wikimedia. de

[12] http:/ / www. d-nb. de

[13] http:/ / nl. wikimedia. org/ wiki/ Hoofdpagina

[14] http:/ / tools. wikimedia. de/ ~magnus/ commonshelper. php?interface=fr

[15] http:/ / tools. wikimedia. de/ ~bryan/ flickr/ upload

[16] http:/ / www. flickr. com/ groups/ wikimedia_commons/ Wikimedia Commons 35

[17] http:/ / videoonwikipedia. org/

Wikisource

Wikisource est un projet multilingue de bibliothèque numérique, soutenu par la Wikimedia Foundation, libre d'accès, sans publicité, librement distribuable, édifiée par des bénévoles qui s'appuient sur la technologie wiki. Le projet a été lancé le 23 novembre 2003 et fut tout d'abord nommé Projet Sourceberg, avant d'être officiellement appelé « Wikisource » le 26 décembre 2003. Wikisource édite une large variété de textes : littéraires (romans, poésies, contes…), d'histoire (traités, biographies), de philosophie, des revues, et beaucoup d'autres encore, à condition que leur licence soit compatible avec la GFDL. Elle utilise les ressources éditoriales du wiki ce qui lui permet — entre autres — de classer les textes (par genre, époques…) ; de fournir des systèmes de navigation entre les chapitres ; de lier entre elles des références dans un texte… Elle permet d'éditer un document avec des images de la source de référence en regard, pour garantir la fiabilité du travail de relecture.

Les principes fondateurs du projet

• Article détaillé : Qu'est-ce que Wikisource ? Trois principes sont particulièrement importants pour définir la réalisation de ce projet[1] : 1. Les documents placés sur Wikisource doivent avoir été déjà publiés ailleurs, sur papier Les Essais de Montaigne dans l'espace page de Wikisource ; Deux exceptions au critère de l'édition sur papier : a. Les publications uniquement électroniques ne sont autorisées que si elles proviennent de sites officiels ou d'éditeurs en ligne reconnus (c'est-à-dire qui ont une obligation de dépôt légal auprès de la bibliothèque nationale de leur pays). b. Les traductions. 2. Les documents placés sur Wikisource doivent être dans le domaine public ou sous une licence libre ; 3. Les documents placés sur Wikisource doivent être objectivement identiques à une édition de référence. Wikisource 36

Les outils d'édition Wikisource a mis et met progressivement en place des outils spécifiques à la nature de son projet. L'usage d'un wiki pour l'édition de textes pose la question de la fiabilité du travail accompli par les Wikisourciens. D'une part, ce travail peut être facilement vandalisé, puisque toute personne qui a accès à Wikisource peut en modifier le contenu, d'autre part le travail d'édition lui-même doit pouvoir être vérifié pour assurer la qualité du projet.

Validation des textes • Article détaillé sur Wikisource : Validation des textes Afin de parvenir à une garantie suffisante pour les lecteurs, Wikisource admet la semi-protection des textes relus par plusieurs contributeurs . Ainsi, seules des personnes inscrites peuvent modifier un texte validé. Les lecteurs sous IP peuvent signaler des erreurs sur une page donnée en lien dans toutes les pages de discussion des textes validés, pages de discussion où sont données également toutes les informations relatives à l'édition. L'avancement de la validation d'un texte est signalé par les icônes suivants[2] , placés dans l'onglet texte :

, Wikisource 37

,

, Wikisource 38

,

Wikisource 39

Espace page • Article détaillé sur Wikisource : Affichage par pages Mais l'outil permettant de réellement s'assurer de la qualité de l'édition est l'affichage des images en regard du texte édité (voir image ci-contre). Cet outil a été réalisé par un contributeur de Wikisource[3] . Cet outil s'utilise ainsi : après avoir copié sur le serveur l'image d'un texte[4] , le contributeur édite un espace nommé page: suivi du nom de l'image copiée. L'image apparaît alors dans cet espace, et le contributeur la consulte tout en utilisant la boîte d'édition. L'ensemble Travail d'édition avec l'image scannée de la du document peut ensuite être reconstitué en mode texte sur une seule source du texte page grâce à des inclusions.

Cet outil a été mis en place en août 2006, et son usage n'est pas encore général. Pour consulter les premiers livres disponibles en mode page : Livres disponibles en mode page.

Éditions multilingues La division par domaines linguistiques ne sépare pas entièrement les sous-projets, puisqu'il existe des liens permettant l'affichage simultanée de deux pages de deux domaines distincts. Ainsi, lorsqu'un contributeur du Wikisource francophone édite une traduction d'un texte anglais, le lien interwiki qui lie ces deux textes permet de créer automatiquement une édition bilingue.

Étapes de l'édition sur Wikisource Wikisource 40

Créer un fichier Créer Éditer en mode page Valider DjVu une page d'index

Numérisez un livre

Autres formats

Copier un fac-similé Importer le résultat de l'OCR page par page

OCR Reprendre le texte en mode page

Éditer le texte seul

Copiez un texte

Utilisation de Wikisource • Article détaillé : Aide au lecteur La première et fondamentale utilité de Wikisource est la lecture. L'édition et l'organisation des textes s'efforce d'être aussi simple que possible pour la consultation. Ainsi, pour la recherche des textes, Wikisource propose un index des auteurs, des classements par périodes, par thèmes, etc. Mais le confort du lecteur a aussi son importance, et pour faciliter la lecture sur écran, il est possible d'utiliser le monobook de son compte pour adapter le texte (largeur des paragraphes et taille des lettres) à l'effort que doivent fournir les yeux. Enfin, une extension pdf existe, mais n'étant pas encore parfaitement au point, elle ne pourra être disponible que dans un avenir encore indéterminé. La lecture sur le site n'est cependant pas la seule utilité de Wikisource. La qualité des éditions doit permettre au projet de servir de référence pour des travaux divers, du collège à l'université. Quelques textes édités sur Wikisource sont ainsi donnés en lien par des sites académiques ; on trouve sur Internet des exemples de liens dans des bibliographies pour des cours universitaires[5] et dans la bibliographie d'un mémoire de maîtrise de philosophie[6] . Wikisource peut aussi servir de source de citation aux articles de Wikipédia. La syntaxe à utiliser est alors (au sein de wikipedia) [[s:nom du texte sur wikisource]]. Par exemple [[s:genèse]] crée un lien s:genèse qui dirige vers le livre de la genèse sur Wikisource. On peut améliorer l'apparence du lien en écrivant [[s:genèse|]], ce qui donne genèse. Wikisource 41

Exemples de travaux en cours Les principaux travaux peuvent être illustrés par des textes, tels que, pour les textes français : • Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle • Revue des Deux Mondes • Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers • Le Râmâyana • L'édition des œuvres de Nietzsche par Henri Albert Il est également possible d'organiser des portails, afin de rassembler des textes autour de thèmes précis, tels que : • Portail de Philosophie • Portail des Lettres latines • Portail Maritime

Partenariat avec l'École nationale vétérinaire de Toulouse L'École nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT), une des quatre grandes écoles de vétérinaires de France s'est associée à Wikimédia France pour publier des thèses du XIXe siècle. Toutefois, les contributeurs de Wikisource n'ont pas été sollicités par Wikimédia pour ce projet.

Partenariat avec la Bibliothèque nationale de France La BnF a proposé aux contributeurs de Wikisource de leur fournir 1500 livres numérisés avec leur OCR, afin de les corriger.

Exemples sur le Wikisource germanophone « Afin de faciliter le travail de la communauté de Wikisource germanophone, l'association allemande a fourni un budget de 1500 € pour la numérisation de livres et manuscrits anciens. Les membres de la communauté décideront eux-mêmes conjointement de la façon de dépenser cette dotation pour de nouveaux projets. »[7] • En mai 2006, Wikimedia Deutschland (l'association allemande) a financé la numérisation d'un manuscrit scolaire de mathématiques intitulé Drei Register Arithmetischer ahnfeng zur Practic.[8] • « Début septembre 2006, le troisième volume des « Zimmerische Chronik » a été transcrit. Il s'agit d'une chronique rédigée par le comte Froben Christoph von Zimmern au XVIe siècle et publiée en 1881 par l'historien allemand Karl August Barack. La transcription du quatrième volume est l'un des plus gros projets de Wikisource germanophone. L'édition électronique a été lancée par un historien de l'université de Fribourg-en-Brisgau, qui agit en tant que consultant scientifique pour le projet. »[7]

Principaux repères chronologiques • Pages détaillées sur Wikisource.org : • 2005 [9] • 2006 [10] Un vote a eu lieu au mois d'avril 2005[11] , sur la question de la création de sous-domaines linguistiques. Le résultat fut largement favorable à cette création. Après l'arrivée d'une nouvelle version de Mediawiki permettant un transfert des pages en conservant les historiques, les sous-domaines ont finalement été créés à la mi-août, et les pages ont été importées le 27 août 2005. En mai 2006, alors qu'une consultation avait commencé à s'organiser parmi les contributeurs de Wikisource pour le choix d'un nouveau logo, Jimbo Wales, fondateur de Wikipédia, a décidé de le changer. Wikisource 42

En août 2006, un contributeur de Wikisource a créé un outil d'édition permettant la correction de textes avec des images en regard. Voir plus haut dans cet article Espace page.

Progression du projet Ces statistiques datent d'avant la division en domaines linguistiques. Les statistiques de tous ces domaines sont consultables ici [12].

Date Nombre Taille de la Nombre de d'articles base de données contributeurs (nombre officiel) (plus de 5 contributions)

Février 2005 ≈ 11 000 358 Mo 58

Mars 2005 ≈ 15 000 446 Mo 83

Avril 2005 18 700 516 Mo 94

Nombre de pages des plus gros domaines linguistiques au 17 août 2009 :

Langue Pages

Anglais 130 561

Portugais 82 344

Français 50 788

Chinois 49 968

Espagnol 44 664

Allemand 36 414

Russe 34 687

Italien 20 979

Polonais 13 591

Hébreu 27 539

Roumain 7 852

Croate 7 519

Tegulu 6 803 Wikisource 43

Principaux liens vers Wikisource

Domaines linguistiques • Portail Wikisource international (accès à tous les domaines linguistiques) [13] • Wikisource en français

Pages utiles

Informations et aide • Qu'est-ce que Wikisource ? • Manuel de Wikisource • Introduction à Wikisource • Scriptorium (contacter les contributeurs de Wikisource)

Consultation Pour le Wikisource francophone : • L'index des auteurs • Liste des portails de Wikisource

Notes et références [1] Il faut cependant remarquer que chaque domaine linguistique met en avant tel ou tel principe ; par exemple, le Wikisource allemand est plus exigeant sur la question des sources afin de mieux garantir la qualité des textes édités. Voir : Über Wikisource. Quoi qu'il en soit de ces différences, le fondement de l'ensemble du projet est le respect du texte. [2] Voir : Qualité des textes pour plus de détail. [3] Il s'agit de ThomasV. [4] La source de ces images est variable : il peut s'agir d'images fournies par un contributeur, ou par un site comme Gallica. Les images de Google Livres peuvent être affichées automatiquement par un robot sans avoir à les copier sur le site. Le robot Pywikipedia permet en outre à tout contributeur de copier ses images automatiquement sur Wikisource.

[5] Par exemple : TD de philosophie à Paris IV (http:/ / julien. dutant. free. fr/ L3PH003U_2005/ )

[6] Voir : Un mémoire sur Nietzsche et Freud (une référence bibliographique a une édition de Nietzsche) (http:/ / frankois. requet. free. fr/ philo/

nietzsche& freud. html)

[7] Source : Liste de discussion Wikimédia-fr (http:/ / mail. wikimedia. org/ pipermail/ wikimediafr-l/ 2006-October/ 001982. html). [8] Voir : Pressemitteilungen/Rechenbuchprojekt.

[9] http:/ / wikisource. org/ wiki/ Wikisource:2005

[10] http:/ / wikisource. org/ wiki/ Wikisource:2006

[11] Voir Wikisource:New vote on language subdomains (http:/ / wikisource. org/ wiki/ Wikisource:New_vote_on_language_subdomains).

[12] http:/ / stats. wikimedia. org/ wikisource/ FR/ Sitemap. htm

[13] http:/ / wikisource. org/ wiki/ Main_Page

Articles connexes • Bibliothèque numérique gag:Vikikaynak Wikibooks 44 Wikibooks

Logo de Wikibooks

URL http:/ / www. wikibooks. org/

Description Ensemble d'ouvrages pédagogiques librement accessibles.

Slogan La bibliothèque de livres pédagogiques librement distribuables que chacun peut améliorer.

Commercial non

Type de site Wiki-bibliothèque

Langue(s) multilingue

Inscription facultative

Propriétaire Fondation Wikimédia

Créé par tous visiteurs le souhaitant

Lancement 10 juillet 2003

État actuel en activité

Wikibooks est un projet de Wikimedia Foundation lancé le 10 juillet 2003 pour créer un ensemble d'ouvrages pédagogiques librement accessibles via un wiki. Autrefois nommé Wikimedia Free Textbook Project, son nom officiel est Wikibooks en anglais. En français, le nom « Wikilivres » est également utilisé, mais son logo est également en anglais.

Histoire Ce projet a démarré en réponse à une demande de l'éditeur de Wikipédia Karl Wick, qui souhaitait un espace séparé où il serait possible d'écrire des livres pédagogiques de façon communautaire, pour notamment mettre à disposition les connaissances humaines de façon libre et gratuite et ainsi lutter contre les inégalités devant l'éducation. Vingt jours après sa création, le 30 juillet 2003, il comptait déjà 123 modules créés et 47 utilisateurs enregistrés. Certains des premiers ouvrages étaient originaux, tandis que d'autres ont démarré à partir d'ouvrages sous GNU Free Documentation License trouvés sur Internet. Tout le contenu du site est couvert par cette licence. Les contributions demeurent la propriété de leurs auteurs, tandis que le copyleft assure que ceux-ci resteront librement redistribuables. Les principales controverses ont porté sur les limites du projet (seulement des ouvrages pédagogiques ou toutes sortes de livres), ainsi que sur les licences adoptées, et le nom du projet. L'initialisation du projet en français date de juillet 2004. S'il utilise souvent l'expression « wikilivres » dans les pages d'organisation, l'URL est fr.wikibooks.org. Il existe un projet utilisant « wikilivres » dans son URL, mais celui-ci n'a aucun rapport avec Wikimedia Foundation. Wikibooks 45

Wikijunior Wikijunior est un sous-projet de Wikibooks visant à réaliser des ouvrages pour des lecteurs âgés de 8 à 11 ans et qui viserait la publication de magazines imprimés. Wikijunior est un projet lancé le 7 novembre 2004[1] dans le cadre du site Wikibooks. Initié avec l'appui d'une fondation privée, la Beck Foundation[2] , il vise la réalisation de livres spécialement destinés à des enfants, ainsi que la publication de magazines imprimés. Des tentatives plus ou moins similaires ont été amorcées dans plusieurs versions linguistiques du projet Wikibooks, avec notamment des variations par rapport à l'âge des lecteurs ciblés. En français, le projet a pour objectif la production de quatre séries de livres imprimés : • Le monde naturel : couvrant des thèmes comme la montagne, les dinosaures, etc. • Les civilisations : regroupant les livres tels que le monde au travail, les civilisations anciennes, etc. • Le monde des découvertes et des innovations : abordant par exemple le système solaire, l'aéronautique, etc. • Apprentissage : constituée notamment d'un abécédaire animalier, d'un imagier de fruits, etc.

Références

[1] (en) meta:Wikijunior/Wikijunior [2] (en) meta:Wikijunior/2005 Beck Foundation grant

Voir aussi • l'« Histoire du projet » sur Wikibooks

Liens externes • Accueil en français

• Accueil multilingue (http:/ / www. wikibooks. org) • La vitrine de Wikijunior sur le projet Wikilivres • La page du projet Wikijunior sur Wikilivres Wikiversité 46 Wikiversité

Logo de Wikiversity / Wikiversité

URL http:/ / www. wikiversity. org/

Commercial non

Type de site document pédagogique, site wiki

Langue(s) multilingue

Inscription facultative

Propriétaire Fondation Wikimédia

Créé par Communauté Wikimédia

Lancement août 2006

Wikiversité, projet de la Wikimedia Foundation, est un espace pédagogique virtuel communautaire, collaboratif, libre et gratuit, pour l'étude et pour la recherche. En 2010, elle est toujours en construction et en discussion et propose une page d'accueil dans 17 langues, ainsi que onze projets à part entière en anglais, allemand, espagnol, finnois, français, grec, italien, japonais, portugais, russe et tchèque. Le nom officiel du projet est Wikiversity en anglais.

Histoire Après avoir été proposée à la suppression (dans sa version anglophone) en août 2005, elle devient finalement un projet Wikimedia indépendant et la version francophone — après avoir démarré sur Wikibooks — est créée en décembre 2006.

Différences avec Wikibooks • Wikibooks contient des tutoriels dont certains chapitres, arrivés à maturité, sont déplacés sur la Wikiversité[1] ,[2] . Cela ne veut pas dire que tout sera déplacé au fur et à mesure de wikibooks vers wikiversity, mais wikiversity se sert des écrits de wikibooks pour développer à partir de ces documents des cours et leçons orientés vers l'apprentissage. Wikiversité 47

Voir aussi

Articles connexes • Science ouverte • Travail collaboratif • Sciences citoyennes • Éducation • Bien commun • Apprentissage

Liens externes • Page d'accueil en plusieurs langues [3] • Projet actuel • Version initiale sur Wikibooks

Notes et références [1] Wikiversité:Ce qu'est Wikiversité [2] Wikiversité:Ce que Wikiversité n'est pas

[3] http:/ / www. wikiversity. org/

Wiktionnaire

Logo de Wiktionnaire

URL http:/ / fr. wiktionary. org

Commercial non

Type de site Dictionnaire en ligne

Langue(s) Multilingue

Inscription facultative

Propriétaire Wikimedia Foundation

Créé par Jimmy Wales et la communauté Wikimedia

Le Wiktionnaire est un projet de dictionnaire multilingue de Wikimedia Foundation. Plus spécifiquement, le terme « Wiktionnaire » désigne la version en français de ce projet, Wiktionary étant le nom officiel en anglais. Il est fondé sur un système de wiki et son contenu est librement réutilisable (sous GFDL). Wiktionnaire 48

Organisation Les projets Wiktionnaire ont pour vocation de devenir ensemble un dictionnaire descriptif doublement multilingue (les entrées et les définitions sont multilingues). À terme, il devrait par exemple contenir la définition en wolof de mots inuktitut. Wiktionnaire, terme francisé, désigne la partie francophone du projet, c'est-à-dire celle contenant des définitions en français. Mais les mots de toutes les langues y sont, ou peuvent y être, définis. Les définitions sont complétées par l'étymologie, la prononciation, des traductions, des listes de synonymes, d'homonymes, etc. Les verbes possèdent un accès à leur tableau de conjugaison.

Histoire Daniel Alston, alias Fonzy, est l'un des principaux initiateurs et promoteurs de ce projet. Le projet a été ouvert sur

http:/ / wiktionary. wikipedia. org le jeudi 12 décembre 2002, puis déplacé à http:/ / www. wiktionary. org le

26 décembre 2002. Le 22 mars 2004, la version francophone a été créée à http:/ / fr. wiktionary. org.

Fonctions Il recense les mots de toute langue, sous forme d'un article par graphie, séparé en paragraphes de langues, contenant chacun étymologie, phonétique, flexion (conjugaison / déclinaison), terme dérivé / apparenté, synonyme / antonyme, homonyme (homographe / homophone), hyponyme / hyperonyme, méronyme / holonyme, paronyme et anagramme. De plus, le gadget dictionaryLookupHover permet un accès rapide sur double-clique depuis les sites de la fondation comme Wikipédia.

Popularité Selon le service de statistiques de web Alexa, environ 5000000 de pages sont vues chaque jour sur l'ensemble des sites wiktionary.org. Ce qui en fait approximativement le millième site le plus fréquenté d'Internet, et l’un des principaux sites en matière de lexicographie. Chaque visiteur visualisant en moyenne 2 pages.

Version francophone En termes de fréquentation, la version francophone du projet représente 9,7 % du trafic généré par wiktionary.org, contre 48,6 % pour la version anglophone, et 12,8% pour la version germanophone. Comme 7,5% de ce trafic vient de la France, une bonne part de l'utilisation du Wiktionnaire provient du reste de la francophonie, et des pays non francophones. Grâce à l'insertion automatique de plusieurs dictionnaires libres, la version francophone a très vite grandi fin 2005, et en 2006. Le 6 avril 2005, le Wiktionnaire comptait environ 4000 articles. En novembre de la même année, il a dépassé les 25000 articles, toutes langues confondues. Aux premiers jours de 2006, il a dépassé les 100000 articles, et devint temporairement le Wiktionnaire le plus important, toutes langues confondues. En novembre 2007, la version francophone contenait plus de 600000 articles, concernant plus de 640000 mots en 658 langues, dont plus de 225000 mots en français. Le 17 avril 2008, le cap des 800000 articles a été franchi, suivi le 19 octobre 2008 de celui d' un million d'articles. Avec plus de 1900000 articles, le Wiktionnaire est, en nombre d'articles, le deuxième projet Wiktionary le plus avancé (la branche anglophone l'ayant dépassé le 16 juillet 2010). Wiktionnaire 49

Voir aussi

Articles connexes • Dictionnaire • OmegaWiki, anciennement WiktionaryZ • Aide:Wiktionnaire, l'aide pour utiliser le Wiktionnaire depuis Wikipédia

Liens externes • Wiktionnaire en français [1] et À propos du Wiktionnaire • (mul) Wiktionary [2], portail des langues • (en) Wiktionary:Multilingual statistics, statistiques des Wiktionnaires de chaque langue • (en) Site statistique alexa.com [3] • Graphes historiques de Wiktionary [4]

Références

[1] http:/ / fr. wiktionary. org

[2] http:/ / www. wiktionary. org

[3] http:/ / www. alexa. com/ data/ details/ ?url=wiktionary. org

[4] http:/ / stats. wikimedia. org/ wiktionary/ EN/ PlotsPngArticlesTotal. htm

Wikiquote

Logo de Wikiquote

URL http:/ / www. wikiquote. org/

Commercial non

Type de site Recueil de citations

Langue(s) multilingue

Inscription facultative

Propriétaire Fondation Wikimédia

Créé par Jimmy Wales et la communauté Wikimédia

Lancement 25 août 2003

Wikiquote est un projet multilingue et collaboratif de recueil de citations en ligne. Soutenu et hébergé par Wikimedia Foundation, son contenu est librement distribuable selon les termes de la GFDL. Fondé sur une idée de Daniel Alston et mis en œuvre par Brion Vibber, Wikiquote a pour but d'établir une base de données de référence en termes de citations. Le nom du projet accole le nom de la technologie utilisée (« wiki ») et le terme « quote », qui signifie « citation » en anglais. Wikiquote 50

Histoire • 27 juin 2003 : Le projet est placé de manière temporaire sur le wikipédia en wolof : wo.wikipedia.org

• 10 juillet 2003 : Le projet obtient son propre sous-domaine, http:/ / quote. wikipedia. org

• 25 août 2003 : Wikiquote est désormais accessible à http:/ / wikiquote. org.

• Juillet 2004 : domaines selon les langues. Wikiquote francophone (http:/ / fr. wikiquote. org) voit le jour. • Mars 2005 : Wikiquote a 10 000 articles au total. • Avril 2006 : le Wikiquote francophone est fermé suite à des problèmes juridiques[1] (une partie du contenu était en violation du droit sui generis des bases de données) • 4 décembre 2006 : réouverture du Wikiquote francophone

Notes et références [1] Annonce de la fermeture du Wikiquote francophone.

Liens externes

• (mul) Site officiel (http:/ / wikiquote. org) • (fr) Site officiel

• Site miroir de la première version du site qui avait fermé (http:/ / quotez. net/ french)

WikiMapia

WikiMapia est un site commercial, un projet inspiré par Google Maps et par Wikipédia, destiné à « cartographier et décrire la planète Terre » vue par satellite. WikiMapia utilise les vues satellitaires de Google Maps et permet de les annoter avec un système wiki. Les russes Alexandre Koriakine et Evgeniy Saveliev ont lancé ce projet le 24 mai 2006. Planète Terre vue par satellite sur WikiMapia [1]

Description L'interface Web permet de visualiser les vues comme dans Google Maps, mais elle permet aussi d'ajouter des annotations, de les modifier et d'effectuer des recherches sur ces annotations (par exemple : « atomium » ou « opera sydney »). L'utilisateur parcourt les vues à travers l'interface Google Maps. Des rectangles sont affichés en superposition des cartes, et l'utilisateur peut cliquer dessus pour obtenir des informations à propos du lieu désigné. Cette information peut exister en plusieurs langues et être modifiée par l'utilisateur comme sur un wiki. On peut aussi demander la suppression de l'annotation. Google Maps propose trois types de vues : carte, satellite et hybride. WikiMapia introduit la vue « auto » qui est un mélange d'hybride pour les régions étendues et de vue satellitaire pour les vues plus rapprochées. Le 16 août 2006, un million de lieux avaient été identifiés[2] . Le 2 octobre, le nombre dépassait 1,6 million[3] et deux millions le 22 novembre 2006. Il atteint 3,8 millions de lieux en mai 2007[4] , 6,9 millions en mai 2008[5] , 8,1 millions en août 2008[6] , 10,1 millions en mai 2009[7] , 12,6 millions en mai 2010[8] . 36 langues sont supportées. WikiMapia 51

Critique La finalité réelle de Wikimapia est peu claire, le travail contributif n'est pas sous licence libre. Il s'agit par ailleurs d'un travail dérivé de sources propriétaires (Google earth), à la différence d'OpenStreetMap, qui a expressément obtenu de Yahoo le droit d'utiliser son imagerie aérienne. Cela pose le problème d'une éventuelle récupération commerciale (en particulier pour la recherche de lieux).

Voir aussi Il existe des projets de cartographie libre : • Openstreetmap

Articles connexes • Google Maps • Wiki

Notes et références

[1] http:/ / www. wikimapia. org/ #y=41899722& x=12466521& z=2& l=2& m=a& v=2

[2] http:/ / www. wikimapia. org consulté le 16 août 2006, en haut à gauche de l'écran principal

[3] http:/ / www. wikimapia. org consulté le 2 octobre 2006

[4] http:/ / www. wikimapia. org consulté le 30 mai 2007

[5] http:/ / www. wikimapia. org consulté le 30 mai 2008

[6] http:/ / www. wikimapia. org consulté le 20 août 2008

[7] http:/ / www. wikimapia. org consulté le 25 mai 2009

[8] http:/ / www. wikimapia. org consulté le 20 mai 2010

Lien externe

• (fr) WikiMapia (http:/ / www. WikiMapia. org) Wikinews 52 Wikinews

Logo de Wikinews

URL http:/ / www. wikinews. org/

Commercial Non Type de site Wiki dédié à l'actualité

Langue(s) multilingue

Inscription facultative

Propriétaire Fondation Wikimédia

Créé par Communauté Wikimedia

Wikinews est un projet de la Wikimedia Foundation visant à établir une source d'informations libre.

Histoire En novembre 2004, un wiki de démonstration est mis en ligne afin de démontrer qu'il est possible de réaliser un site d'information sur le modèle collaboratif de Wikipédia. En décembre 2004, le site passe en version béta. Une édition en allemand est aussi lancée. En janvier 2005, le processus de validation des articles est simplifié afin de faciliter leur édition. Ce même mois sont lancées les éditions en néerlandais et en français de Wikinews.

Liens externes • (fr) Wikinews WikiLeaks 53 WikiLeaks

Logo de WikiLeaks

[1] URL Noms de domaine : www.wikileaks.nl [2] [3] www.wikileaks.ch [4] www.wikileaks.de [5] www.wikileaks.lu Anciennement : [6] www.wikileaks.org Adresses IP : [7]

http:/ / 46. 59. 1. 2/ [8]

http:/ / 213. 251. 145. 96/ [9] Miroirs : [10] Liste officielle des miroirs

Slogan (en) We open governments. Type de site Lanceur d'alerte

Langue(s) Multilingue

[11] Propriétaire Sunshine Press Prod .

[12] Créé par Julian Assange

Lancement Décembre 2006

État actuel Actif

WikiLeaks est un site Web lanceur d'alerte, publiant des documents et des analyses politiques et sociétales. Sa raison d'être est de donner une audience aux fuites d'information[13] , tout en protégeant ses sources. En novembre 2010, le site affirme que : « [les] principes généraux sur lesquels notre travail s'appuie sont la protection de la liberté d'expression et de la diffusion par les médias, l'amélioration de notre histoire commune et le droit de chaque personne de créer l'histoire. Nous dérivons ces principes de la Déclaration universelle des droits de l'homme. En particulier, l'article 19[14] inspire le travail de nos journalistes et autres volontaires[15] ,[16] . » Les réactions que suscite WikiLeaks sont contrastées. La plupart de ses publications déclenchent de violentes polémiques et des intimidations au plus haut niveau (cf. infra). Le site a également dû faire face à des problèmes techniques et financiers (cf. infra) qui menacent son existence même[17] . WikiLeaks 54

Cependant, son action trouve aussi des défenseurs, y compris dans les pays francophones : le Parti pirate suédois qui, à l'été 2010, a proposé d'héberger gracieusement WikiLeaks[18] ; Reporters sans frontières qui, en décembre 2010, a dénoncé la censure infligée à WikiLeaks[19] , La Quadrature du Net, cité par Assange durant sa résidence surveillée en Angleterre[20] , etc. Depuis juillet 2010, les révélations de WikiLeaks sont relayées par de grands quotidiens nationaux, comme le New York Times, The Guardian, Le Monde, El Pais et Der Spiegel. Le filtrage par ces media permet de conférer aux révélations un style journalistique plus facile à appréhender et d'occulter d'éventuelles mentions dangereuses pour des particuliers. Malgré son nom, WikiLeaks n'est plus un wiki[21] .

Présentation du site

Historique de la création du site Dès le 4 octobre 2006, le nom de domaine wikileaks.org avait été enregistré par John Young, co-fondateur de Wikileaks et fondateur de cryptome.org, autre site qui dévoile également des documents confidentiels[22] . Le site web WikiLeaks a été créé en décembre 2006 par quelques personnes engagées[12] , desquelles émerge ensuite un informel et évolutif Advisory Board[23] ,[24] de neuf personnes. Dès 2007, environ 1,2 million de documents avaient été ajoutés à la base de données de WikiLeaks[25] grâce à une communauté d'internautes, composée de dissidents chinois, iraniens, des mathématiciens et des technologues d'entreprises Internet des États-Unis, de Taïwan, d’Europe, d’Australie et d’Afrique du Sud et de nombreux anonymes. Les créateurs de WikiLeaks n'ont pas été formellement identifiés[26] . Le site a été principalement représenté depuis 2007 par Julian Assange. Assange se décrit comme un des membres de l'Advisory Board[27] , comprenant : lui-même, Phillip Adams, Wang Dan, C. J. Hinke, Ben Laurie, Tashi Namgyal Khamsitsang, Xiao Qiang, Chico Whitaker et Wang Youcai. Cependant, Khamsitsang et d'autres personnes citées par Assange, réfutent ou minimisent leur participation à ce comité consultatif[28] . À partir de 2010, cet Advisory Board n'est plus mis en avant sur le site officiel de WikiLeaks. WikiLeaks est géré depuis octobre 2010 sous couvert d'une société de droit islandais Sunshine Press Production[11] . Des journalistes ont comparé cette entreprise avec celle de Daniel Ellsberg, qui divulgua en 1971 les pentagon papers[29] .

Philosophie et fonctionnement

Finalité et objectif Le site divulgue, de manière anonyme, non identifiable et sécurisée, des documents témoignant d'une réalité sociale et politique, voire militaire, qui nous serait cachée, afin d'assurer une transparence planétaire. Les documents sont ainsi soumis pour analyse, commentaires et enrichissements « à l’examen d’une communauté planétaire d’éditeurs, relecteurs et correcteurs wiki bien informés ». Selon son fondateur, Julian Assange, l'objectif à long terme est que WikiLeaks devienne « l'organe de renseignements le plus puissant au monde »[30] . WikiLeaks 55

Fonctionnement Malgré son nom, le site WikiLeaks ne fonctionne plus comme un wiki. À la fois ouvert et sécurisé, les lecteurs ne possédant pas les autorisations appropriées ne pouvaient pas modifier le contenu de WikiLeaks[21] . La sécurité du site est renforcée par l'emploi de technologies cryptographiques de pointe. À cette fin, des processus mathématiques et de chiffrement extrêmement sophistiqués doivent assurer le caractère privé, l’anonymat et l’impossibilité d’identification. Techniquement, WikiLeaks associe des versions remaniées de Freenet, de Tor ou de PGP à des logiciels de conception maison. WikiLeaks pense notamment ainsi être « étanche aux attaques politiques et légales » et, en ce sens, « impossible à censurer ». Les contributeurs peuvent se connecter en mode normal ou en mode sécurisé. À la suite de la publication des révélations de télégrammes de la diplomatie américaine en novembre 2010, le système de boîte aux lettres destinée à recevoir les fuites[31] bénévoles a été provisoirement suspendu, en vu d'en renforcer encore la sécurisation de l'anonymat pour les sources[32] . Les informations peuvent être soit diffusées directement par WikiLeaks, soit transmises de façon cryptée à des médias qui en font une analyse journalistique permettant de les diffuser au grand public sous une forme plus accessible[33] .

Hébergements et notoriété Les lieux d'hébergement des pages et du nom de domaine de WikiLeaks fluctuent au gré des pressions nationales ou internationales sur les hébergeurs[34] ,[35] ,[36] .

Hébergement aux États-Unis et en Suède Avant l'affaire du Cablegate en novembre-décembre 2010 (cf. infra), WikiLeaks était hébergé aux États-Unis, sur les serveurs d'Amazon et en Suède. A la suite du Cablegate, Amazon avait décidé de stopper l'hébergement de WikiLeaks (sous pression politique, selon Wikileaks[37] ), faisant ainsi acte de censure, puisque aucune décision de justice n'a prouvé l'illégalité du site[38] . A la même époque, EveryDNS, le prestataire DNS de Wikileaks, cessait d'héberger le nom de domaine wikileaks.org[39] . A partir du 15 décembre 2010, le nom de domaine wikileaks.org est de nouveau actif. Il serait hébergé aux Etats-Unis, chez Dynadot[40] . Toutefois, l’url wikileaks.org redirige l'utilisateur vers l’extension « .info » du site WikiLeaks, soit : wikileaks.info. Or, la légitimité et la sécurité d'accès de cette adresse sont remises en question par The Spamhaus Project (en)[41] ,[42] , nonobstant les dénégations formulées par le site visé[43] . Ainsi, après qu’une page d’avertissement de Spamhouse (en) eut répandu des rumeurs – considérées comme calomnieuses – à l’encontre de wikileaks.info[41] ,[42] , le site électivement désigné par les allusions décide d’adresser une répartie – publiquement consultable sur le Web – à l’adresse des principaux intéressés[43] . Malgré une mise à jour de la page concernée, Spamhouse (en) demeure dubitatif, face à la légitimité, la souveraineté – voire la sécurité d'accès pour l'internaute – liées à l'url portant ladite extension « .info », telle que subordonnée à WikiLeaks, soit : wikileaks.info[44] ,[45] . La position de Spamhouse (en) est cependant contredite par le diagnostic Google, lequel diagnostic décrète, d'une part, que « wikileaks.info ne semble pas avoir servi d'intermédiaire pour l'infection de sites Web » et, d'autre part, que « wikileaks.info n'a pas hébergé de programmes malveillants au cours des 90 derniers jours[46] ». WikiLeaks 56

Hébergement en France Le 28 novembre 2010, suite à la diffusion des télégrammes issus de la diplomatie américaine, les réactions internationales – hostiles au site – se sont multipliées et renforcées. À dessein de mieux préserver la pérennité du site, l'hébergement des pages est, depuis le 2 décembre 2010, en partie assuré par les responsables de WikiLeaks sur des serveurs loués à la société OVH, sise en France ; l'autre partie demeurant implantée en Suède[47] ,[48] .

Hébergement en Suisse Le 3 décembre 2010, A la suite du Cablegate, Amazon avait décidé de stopper l'hébergement de WikiLeaks, sous pression politique selon Wikileaks[49] , faisant ainsi acte de censure puisqu'aucune décision de justice n'a prouvé l'illégalité du site. Le site utilise désormais le nom de domaine wikileaks.ch[36] ,[48] ,[50] ,[51] . Tel était (en substance) le message succinct apparaissant, au matin du 3 décembre 2010, sur le nouveau site web de l'organisation, dont l’énoncé, en barre d’adresse url, porte, à ce jour, l'extension .ch[50] , propre au territoire suisse[36] . Lors d’une interview télévisée, accordée à la RTS, en date du 4 novembre 2010, Julian Assange avait déjà évoqué l'hypothèse vraisemblable de solliciter l’asile politique en Suisse[52] .

Hébergement miroir international Le 4 décembre 2010, afin de pallier les failles précédentes, Wikileaks lance un appel aux volontaires, requérant l'hébergement de sites miroirs. Ainsi, dès le 5 décembre 2010, le site se retrouve rapidement hébergé sur plusieurs dizaines de serveurs, eux-mêmes reliés à diverses déclinaisons de noms de domaines pluriels[53] . Parmi les milliers de site miroirs apparus dans les semaines suivantes, on peut citer au moins deux quotidiens à audience nationale, Dagsavisen en Norvège et Libération en France, qui ont aussi fait le choix d'abriter un miroir de WikiLeaks sur leurs serveurs[54] ,[55] . La rédaction de Libération indique, en première page du quotidien, le 11 décembre 2010, vouloir « empêcher l'asphyxie du site WikiLeaks à l'heure où des gouvernements et des entreprises cherchent à bloquer son fonctionnement sans même une décision de justice. »[56] .

Notoriété et essaimage En phase de test, avant son développement grand public en 2007, le site était surtout actif dans sa version native anglophone ; à terme, il devrait comporter des versions en douze langues (dont le français). En novembre 2007, WikiLeaks annonçait avoir déjà reçu 1,2 million de documents. La notoriété de WikiLeaks s'est considérablement accrue, après la révélation du Cablegate, suivie des pressions internationales – exercées en représailles – sur le site. De plus, WikiLeaks connaît un succès notable auprès de la population mondiale avec, en décembre 2010, plus de 1 404 337 fans sur Facebook[57] . Depuis décembre 2010, de nombreux sites miroir ont été ouverts, afin d'échapper aux cyberattaques menées contre WikiLeaks ; en outre, divers sites d'essaimage voient le jour[58] ; lesdits sites publient, au fil de l'eau : • les conséquences des affaires dévoilées via WikiLeaks, • les actions menées contre WikiLeaks, • les réactions de WikiLeaks. Le principe même de WikiLeaks a fait école puisqu'un second site du même type doit voir le jour début 2011[59] ,[60] ,[61] ,[62] . Il s'agit de OpenLeaks [63]. WikiLeaks 57

Affaires médiatisées par le truchement de WikiLeaks

2006

Consignes d'assassinat en Somalie En décembre 2006, le cheikh Hassan Dahir Aweys aurait ordonné de faire assassiner des membres du gouvernement somalien par des hommes de main. Lorsque cette information fut diffusée, Wikileaks précisa que cela pouvait être une désinformation de la part des États-Unis[64] .

2007

Corruption et détournements au Kenya En août 2007, lors d'une élection, le candidat soutenu par l’ex-président Daniel Arap Moi, donné comme favori, a finalement perdu avec une différence de 10 % à la suite d'une fuite publiée par WikiLeaks dénonçant des détournements de fonds[65] ,[66] . Cette affaire a valu à Julian Assange le prix Amnesty International (New Media) en 2009.

2008

Banque suisse Julius Bär • En janvier 2008, WikiLeaks a publié des documents de la banque suisse Julius Bär, notamment les relevés bancaires d’environ 1 600 clients qui avaient un compte dans une filiale aux Îles Caïmans[67] .

Accord commercial anti-contrefaçon • En mai 2008, des documents de travail relatifs à la rédaction de l'Accord commercial anti-contrefaçon sont publiés par WikiLeaks, y braquant l'opinion publique.

2009

Affaire Dutroux Le 17 avril 2009, WikiLeaks a dévoilé l'intégralité du procès de l'affaire Marc Dutroux, le pédophile belge, en particulier le résumé de ses auditions. Il s'agit des 1235 pages de synthèse de l'enquête destinées au juge d'instruction, dossier toujours couvert par le secret d'instruction[68] . L'origine de la fuite serait le journaliste luxembourgeois Jean Nicolas, qui a couvert l'affaire et qui avait comme beaucoup de ses confrères accès à l'ensemble des documents[69] .

Banque Kaupthing Le 22 juillet 2009, peu de temps avant l'effondrement du système bancaire, Wikileaks a dévoilé des prêts de sommes anormalement élevées et des effacements de dettes, accordés par la banque Kaupthing au profit de particuliers privilégiés. Ces derniers ont été poursuivis et la législation nationale a évolué, visant à faire de l’Islande un « refuge » pour la liberté d’expression.

Climategate Le 21 novembre 2009, WikiLeaks a dévoilé des fichiers contenant des courriers électroniques et des programmes provenant du Climatic Research Unit, utilisés par la suite pour accuser les climatologues concernés par les emails de manipulation et destruction de données et pour discréditer la thèse du réchauffement climatique anthropique dans son ensemble (voir Climategate) bien que des enquêtes indépendantes ultérieures aient clairement démenti ces accusations[70] ,[71] . WikiLeaks 58

2010

Raid aérien du 12 juillet 2007 à Bagdad Le 5 avril 2010, WikiLeaks a publié une vidéo de l'armée américaine montrant deux photographes de Reuters, tués par un hélicoptère Apache, lors du raid aérien du 12 juillet 2007 à Bagdad[72] ,[73] . Cette publication marque le début de la célébrité mondiale du site Internet, jusqu'alors moins connu du grand public que ses propres fuites.

Afghan War Diary Le 25 juillet 2010, en collaboration avec The Guardian, The New York Times et Der Spiegel, WikiLeaks[74] rend publics les War Logs, 91000 documents militaires américains secrets sur la guerre en Afghanistan. Le porte-parole du site a affirmé que certains des documents pourraient permettre de prouver d'éventuels crimes de guerre[75] . Ces documents sont présentés comme témoignant notamment du double jeu qu'aurait joué le Pakistan, ainsi que des efforts pour dissimuler le nombre de victimes civiles[76] .

Iraq War Logs Le 23 octobre 2010, après avoir donné une avant première aux journaux Le Monde, The Guardian, The New York Times et Der Spiegel, aux télévisions Al Jazeera, SVT, Channel 4 et aux sites Bureau of Investigative Journalism, Iraq Body Count et OWNI[77] , WikiLeaks a mis en ligne 391832 documents secrets sur l'Irak, portant sur une période du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2009, et révélant, notamment, que la guerre avait fait environ 110000 morts pour cette période, dont 66000 civils, et indiquant que les troupes américaines auraient livré plusieurs milliers d'Irakiens à des centres de détention pratiquant la torture[78] .

Cablegate Le 28 novembre 2010, WikiLeaks commence la révélation de télégrammes de la diplomatie américaine. Par cette opération baptisée « Cablegate » par les médias anglo-saxons, plus de 250000 documents sont révélés. Leur publication est relayée par cinq grands journaux partenaires du site, dont Le Monde. Selon le New York Times, ces notes « offrent un panorama inédit des négociations d'arrière-salle telles que les pratiquent les ambassades à travers le monde[79] ,[80] ,[81] ». Toutefois, de nombreux acteurs (gouvernements, institutions internationales) condamnent cet acte, notamment parce que « le fait d’ignorer les informations que contiennent les documents divulgués est dangereux »[82] , et que cela va « grandir le secret diplomatique »[82] .

Liste secrète de sites sensibles Le 6 décembre 2010, WikiLeaks a rendu publique une liste secrète de sites industriels et d'infrastructures sensibles, à travers le monde, que les États-Unis veulent protéger d'attaques terroristes, car leur perte, « affecterait de manière significative » la sécurité américaine. Cette liste datait de février 2009[83] ,[84] .

Corruption et inefficacité économique en Algérie Le 17 décembre 2010, WikiLeaks et El Païs diffusent des télégrammes des 19 décembre 2007, 25 janvier 2008 et 8 février 2010 issus des ambassadeurs Robert Ford et de David D. Pearce. Ces télégrammes dénoncent une Algérie fragile et malade de sa corruption aux plus hauts niveaux et d'une économie inefficace[85] . WikiLeaks 59

Réactions et poursuites à l'encontre du site

Réactions internationales Les différentes divulgations – essaimées par le site WikiLeaks – ont entraîné un certain nombre de réactions (majoritairement hostiles), émanant des États, organismes ou personnes concernées qui, pour tenter de justifier ou légitimer leurs positions condamnatoires, mettent généralement en exergue les notions éthiques de manipulation et/ou de mise en danger des personnes électivement citées ou impliquées dans le processus en cours. À l'opposé, des associations de défense de la presse, de la liberté d'expression, de la transparence, ont généralement pris la défense de WikiLeaks, face à ce qu'ils considèrent comme relevant d’un acte délibéré de censure[19] . Le site et son porte-parole ont également bénéficié de l'Effet Streisand. La défense de WikiLeaks prend également une forme musicale et humoristique[86] . Enfin, des groupes d'influence ou de pression promeuvent leurs propres idées et desseins, par le biais d'analyses orientées ou d'informations d'une teneur erronée, illuminée, mensongère, ou simplement éloignée du sujet originellement concerné[87] ,[88] ,[89] .

Date Évènements

9 avril • DENIC, responsable de l'attribution des domaines Internet allemands, a décidé de retirer WikiLeaks.de des listes d'adresses Internet 2009 officiellement reconnues. Cette décision aurait été prise à la suite de la publication par le site d'une liste secrète de censure [90] australienne , mais Heise online (de) a déterminé que le propriétaire du domaine, Theodor Reppe, avait omis de verser la [91] cotisation annuelle, incitant DENIC à reprendre possession du domaine .

[92] 23 janvier • Seconde suspension du compte Paypal de WikiLeaks depuis que le site existe. Peu après, le compte est réactivé . 2010

[93] 15 mars • Un document classé (SECRET/NOFORN) de 32 pages est publié sur WikiLeaks, montrant que l'armée américaine chercherait à [94] 2010 détruire WikiLeaks . Le document rapporte ainsi que celle-ci concocte un plan pour marginaliser l'organisation. Puisque WikiLeaks utilise « la confiance en tant que centre de gravité en protégeant l'anonymat et l'identité des personnes internes responsables de fuites et autres lanceurs d'alerte », le rapport recommande « l'identification, la révélation publique, le renvoi, la poursuite judiciaire et criminelle contre les personnes, actuelles ou passées, qui ont révélé au public des informations internes comme moyen d'affaiblir ou de détruire ce centre de gravité et de dissuader d'autres personnes envisageant les mêmes actions d'utiliser le site WikiLeaks.org ». Deux ans après la date du rapport, aucune source n'a été exposée. Il semble que le plan a échoué. La justification de ce plan, inscrite dans le rapport dit : « Plusieurs pays étrangers, entre autres la Chine, la Corée du Nord, la Russie, le Vietnam et le Zimbabwe, ont dénoncé et bloqué l'accès au site WikiLeaks.org ». Le rapport apporte d'autres justifications en énumérant quelques fuites embarrassantes délivrées par WikiLeaks : « Les dépenses d'équipement des États-Unis en Irak, des violations probables commises par les USA du traité de la convention internationale de la guerre chimique en Irak, la bataille concernant la ville irakienne de Fallujah, et des violations des droits de l'homme à Guantanamo Bay ». Pour l'heure aucune source ne vient confirmer l'authenticité de ce rapport.

6 juin • On apprend par le site spécialisé Wired News qu'un analyste militaire américain, du nom de Bradley Manning, jusqu’alors stationné 2010 dans l’est de l’Irak, est arrêté par les services de sécurité américains. Il est soupçonné d'avoir livré au site WikiLeaks plusieurs scoops, dont la fameuse vidéo d'une bavure américaine en Irak (supra). L'arrestation est confirmée le 7 juin 2010 par les services de sécurité américains. En fait, Manning aurait été aux arrêts depuis une quinzaine de jours – avant la révélation de l'arrestation – et interrogé au Koweït. Le hacker Adrian Lamo (en) a décidé de dénoncer Bradley Manning au FBI, quand celui-ci lui a confié avoir fait parvenir à WikiLeaks 260000 pages de documents confidentiels incriminants, provenant des ambassades américaines à travers [95] le monde .

26 juillet • Le gouvernement des États-Unis a condamné la publication de documents secrets sur la guerre en Afghanistan (supra), affirmant 2010 que cela menaçait la sécurité de soldats américains engagés en Afghanistan. À cet effet, une enquête a été lancée par le Pentagone, dès le jour suivant, afin de retrouver l'origine des informations. Le 5 août 2010, le Pentagone a exigé que WikiLeaks lui remette immédiatement la totalité des 15000 documents classés "secret défense" qui n'ont pas encore été divulgués et que ceux qui ont déjà [96] été mis en ligne soient détruits. Robert Gates, secrétaire américain à la Défense, a vivement contesté l'initiative de WikiLeaks, [96] jugeant le site "moralement", sinon légalement coupable . Le principal responsable de WikiLeaks, Julian Assange, aurait [97] cependant été averti par les autorités américaines qu'il s'expose à des poursuites pour espionnage . Le 9 août des ONG appellent [98] Wikileaks à retirer de ses publications les noms d'Afghans aidant les forces américaines . Quelques rares critiques évoquent une [99] [100] [101] manipulation , , . WikiLeaks 60

24 août • Le procureur général de Liège (Belgique) et le père d'une victime de Marc Dutroux ont critiqué la publication, par le site 2010 WikiLeaks, d'éléments confidentiels du dossier judiciaire du pédophile belge, intervenue pourtant plus de 16 mois auparavant (supra), au mépris du secret de l'instruction. Selon le procureur : « ce sont des infos vraies, fausses, très disparates, qui mettent en cause une série de gens qui n'ont parfois rien à se reprocher, qui ont simplement été cités dans une enquête, qui se voient ainsi exposés, peut-être au mépris public, sur internet ». • Dans le même temps, le fondateur du site, Julian Assange, devait faire face à une opportune accusation de viol par la justice [102] [103] suédoise, laquelle a retiré ses charges le jour même, tout en indiquant poursuivre son enquête , .

20 • Le département américain de la Défense, s'adressant à l'agence Reuters, a appelé les médias à ne pas diffuser les documents [104] octobre confidentiels « volés », liés à la guerre en Irak, que s'apprêtait à publier le site WikiLeaks . 2010

26 • Publication faite (supra), le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) fait part de l'inquiétude de Navi octobre Pillay, son Haut Commissaire, concernant les informations révélées par WikiLeaks. Selon elle, les autorités américaines et 2010 irakiennes doivent prendre les mesures nécessaires pour enquêter sur toutes les allégations formulées dans ces rapports et traduire [105] en justice les responsables . Ces réactions interviennent au moment où les autorités suédoises rejettent, le 18 octobre 2010, une demande de permis de travail et de résidence pour Julian Assange, qui a choisi la Suède pour bénéficier de la législation sur la [104] protection des sources des journalistes très stricte dans ce pays .

28 • Suite à la publication de documents de la diplomatie américaine, WikiLeaks déclare, sur Twitter, faire l'objet d'une attaque par déni [106] novembre de service , et le site devient inaccessible dans la soirée. 2010 • Le système de boîte aux lettres, destiné à recevoir les fuites bénévoles, est provisoirement suspendu, en vue d'en renforcer encore la [32] sécurisation de l'anonymat pour les sources . [107] • Dans le même temps, de nombreuses capitales nationales s'émeuvent de cette publication . [108] • L'OTAN fustige « l'irresponsabilité » de WikiLeaks . [109] • La Maison blanche traite les responsables de WikiLeaks de « criminels » et Hillary Clinton déclare que cet acte constitue « une attaque contre la communauté internationale ». [110] [111] [112] [113] • Un véritable débat s'instaure sur les limites de la transparence en démocratie et sur la fin du secret d'État , , , .

1er • Tableau Software (service qui fournit un logiciel de graphiques, utilisé pour trier les cables diplomatiques) supprime les graphiques [114] décembre de Wikileaks sur pression du sénateur américain Joe Lieberman . 2010 • Amazon, hébergeur web de Wikileaks décide de stopper l'hébergement du site qui « ne possède pas les droits pour publier ces [115] documents confidentiels » .

3 • EveryDNS stoppe son service de DNS (système qui faisait le lien entre le nom de domaine wikileaks.org et l'hébergeur) pour décembre WikiLeaks, entrainant une indisponibilité du domaine wikileaks.org. Officiellement, EveryDNS a arrêté ses services car « aucun [116] 2010 utilisateur [du service] ne doit empêcher les autres d'en profiter » . D'après le fournisseur, le domaine wikileaks.org a été victime d'attaque par déni de service, entrainant un ralentissement du service pour tous les autres sites. • Wikileaks bascule sur le nom de domaine wikileaks.ch et héberge une sauvegarde de ses télégrammes diplomatiques chez OVH, un hébergeur français. • Éric Besson annonce dans une lettre au CGIET qu'il souhaite que « ce site Internet ne soit plus hébergé en France et que tous les opérateurs ayant participé à son hébergement puissent être dans un premier temps sensibilisés aux conséquences de leurs actes, et dans un deuxième temps placés devant leurs responsabilités ».

[117] [118] [119] 4 • Le compte Paypal de WikiLeaks est une troisième fois suspendu , , . décembre [19] • Reporters Sans Frontières dénonce une « censure à l'échelle internationale » . 2010

5 • Donald S. Beyer (en) – ambassadeur des États-Unis, à Berne – met en garde le gouvernement helvétique contre les possibles décembre [120] [121] conséquences qui pourraient découler d'un octroi d'asile politique, en Suisse, au bénéfice de Julian Assange , . 2010 • Le même jour, le porte parole de l'établissement financier suisse dans lequel Julian Assange aurait domicilié un compte pour la collecte de fonds en décembre 2010, fait part de la nécessité de procéder à des investigations complémentaires, visant à vérifier l’authenticité de l'adresse légale (helvétique) communiquée par le souscripteur, en raison des doutes qui entoureraient sa légitimité, [122] voire sa réelle existence factuelle .

[123] [124] 6 • L'établissement financier suisse décide de clôturer le compte de Julian Assange, pour cause de renseignements erronés , , [125] décembre donnant aussitôt lieu à diverses attaques informatiques exogènes (par déni de service) perpétrées contre le site de la banque . 2010 • Mastercard annonce qu'il fera son possible pour empêcher Wikileaks de recevoir des dons. • PostFinance (organisme financier de la poste suisse) ferme le compte de Julian Assange destiné à recevoir des dons de soutien, en l'accusant d'avoir fourni « de fausses informations sur son lieu de résidence ». WikiLeaks 61

7 • Visa International « a engagé des actions afin de suspendre les dons pour Wikileaks en attendant une enquête plus approfondie » ; « décembre Visa Europe a décidé de suspendre l'autorisation de paiements vers le site WikiLeaks dans l'attente d'éléments supplémentaires sur 2010 la nature de ses activités, et en attendant de savoir s'il contrevient aux règles de fonctionnement de Visa ». Le même jour, [126] [127] [128] [129] MasterCard Worldwide avait déjà bloqué les virements adressés au site, jugeant ses activités « illégales » , , , .

8 • En réaction à ce qui précède, la société islandaise DataCell – permettant à WikiLeaks de recevoir des dons – a indiqué qu'elle [130] [131] [132] décembre portait plainte contre le groupe de paiements par cartes bancaires Visa pour avoir bloqué ses versements au site , , . 2010

9 • Un document – provenant de l'ambassade américaine, à Moscou – révèle une importante opération de lobbying, émanant des [133] [134] décembre autorités américaines en Russie, visant à protéger les intérêts de Visa et Mastercard , . 2010 • En Suisse, PostFinance (organisme financier affilié à la poste suisse), ainsi que maints autres sites bancaires ou d'octroi de crédit (à l'étranger) – ayant maille à partir avec WikiLeaks – sont toujours [Quand ?]la cible d'attaques informatiques (hacking), de type [135] [136] [137] [138] DDoS , , , . [139] • En Australie, des sympathisants de Julian Assange et des objectifs de WikiLeaks, manifestent, notamment à Brisbane .

10 [140] [141] • Le 10 décembre, le regroupement de hacktivistes , prétendant se prénommer Anonymous, publie un communiqué public , décembre visant essentiellement à apporter un nouvel éclairage complémentaire, quant à l’exercice de son activité sporadique ; son contenu 2010 s’adresse, en premier lieu, aux différentes instances concernées : Visa, MasterCard, PayPal, Amazon [...]. Ledit regroupement tente de préciser la nature réelle – et non subodorée – de son activité, tout en décrivant plus exhaustivement la tonalité majeure affiliée à ses intentions laminaires, en sus de la finalité qu'il cherche à promouvoir ; il se veut ainsi plus conciliant, voire pédagogue ; il incite [142] les internautes à diffuser par eux-mêmes les quelque 250 000 mémos diplomatiques obtenus par l'entremise de WikiLeaks [141] , .

[143] 12 • La fermeture du compte suisse de Julian Assange – annoncée « à grand bruit » par Postfinance – suscite des remous croissants. décembre Il se pourrait ainsi que, selon le droit suisse, lui-même subordonné au secret bancaire, Postfinance ait, en quelque sorte, violé le « 2010 secret postal ». Selon plusieurs médias dominicaux, un dossier pénal pourrait être constitué. Par extension, Jürg Bucher (responsable de l'établissement financier concerné) risque de devoir être amené à justifier ses décisions auprès du Ministère public de la [144] Confédération . • Dans son émission Mise au point du 12 décembre 2010, la radio télévision suisse tente de décortiquer le phénomène WikiLeaks, [29] voire d'en dresser le portrait anamnestique : historique, réseaux, implications mondiales, conséquences implicites, etc .

13 • Wikileaks publie des télégrammes diplomatiques américains, dont la teneur tendrait à définir le rôle d'intermédiaire qu'aurait joué la décembre Suisse dans son rôle supposé de pays médiateur entre les Etats-Unis et l'Iran : d’une part, face au différend qui tend à opposer 2010 Téhéran à Washington et, d’autre part, dans un dossier nucléaire générateur de préoccupations plurielles croissantes. Depuis 2006, la Suisse paraît effectivement pratiquer une politique active. Cependant, nonobstant la bonne volonté dont il est dit que ce pays fait preuve dans ses tentatives réitérées de résolutions à l'amiable, il semblerait quand même ressortir – du moins, à la lecture des câbles diplomatiques en question – que ses velléités diplomatiques n’ont pas toujours été aussi heureusement perçues ; en effet, il semblerait même apparoir que son action aurait été parfois sporadiquement considérée (du moins, aux yeux des États-Unis) comme [145] « embarrassante » .

[146] 15 • L'US Air Force a bloqué l'accès de ses postes informatiques à des sites d'information reprenant les publications de WikiLeaks [147] décembre , . 2010 • Spamhouse a blacklisté le nom de domaine wikileaks.info pendant quelques heures, avant d'annuler cette sanction, à la suite [148] notamment des protestations des responsables du site WikiLeaks . Par ailleurs, le diagnostic Google n'a pas identifié le site [46] wikileaks.info comme suspect .

[149] 17 • La police australienne renonce à enquêter sur WikiLeaks, au moins tant que de nouvelles révélations ne seront pas publiées . décembre • Bank of America met fin à ses versements à destination de WikiLeaks, imitant ainsi les réactions précédemment mises en œuvre par [150] [151] 2010 les organismes bancaires MasterCard, PayPal, Visa Europe, etc. , .

21 • Apple retire de sa boutique en ligne App Store une application pour l'iPhone et l'iPad, introduite quelques jours auparavant, créée décembre par le développeur russe Igor Barinov, permettant de se connecter au site web ainsi qu'au compte Twitter de WikiLeaks et d'accéder [152] 2010 notamment aux télégrammes diplomatiques .

• Reporters sans frontières héberge, à l'adresse http:/ / wikileaks. rsf. org, un site miroir de WikiLeaks et en particulier les [153] télégrammes diplomatiques issus du Cablegate .

22 * The Washington Post révèle que la CIA vient de mettre sur pied une cellule spécialisée, surnommée « WikiLeaks Task Force » [154] décembre (WTF), sigle humoristique rappelant l'expression triviale anglo-saxonne « What the fuck ? » signifiant « C'est quoi ce bordel ? » [155] 2010 , . WikiLeaks 62

Poursuites judiciaires Plusieurs pays et organismes ont intenté ou envisagent des poursuites judiciaires[156] . Ces poursuites font suite aux premières réactions internationales d'opposition à WikiLeaks (cf. supra). Selon les lois en vigueur, dans les différents pays, ces poursuites sont dirigées, alternativement, vers le site lui-même (voire sa rédaction) et, plus électivement, à l'adresse individualisée de son porte-parole : Julian Assange.

Californie • Au début de l'année 2008, la banque suisse Julius Bär a intenté une action en justice contre WikiLeaks.org, qui publiait des documents portant sur une affaire de blanchiment aux îles Cayman l'impliquant. Devant une cour de Californie, la banque a obtenu en février 2008 que la société californienne Dynadot efface l'adresse WikiLeaks.org de ses registres DNS. Techniquement, ceux-ci font le lien entre le nom de domaine WikiLeaks.org et l'adresse IP du serveur qui héberge le site. Le contenu du site n'avait donc pas été effacé et restait (et reste) accessible via cette adresse[157] . • Le 1er mars 2008, le juge fédéral Judge White est revenu sur sa décision et a autorisé non seulement l'opérateur à réactiver l'adresse, mais aussi WikiLeaks à maintenir disponibles les documents publiés sur la banque Julius Bär[158] .

Suède • Depuis le 30 novembre 2010, un mandat d'arrêt international a été émis spécifiquement à l'encontre de Julian Assange, par l'entremise d'Interpol[159] ,[160] ,[161] , à la suite de plaintes pour délit de « sexe par surprise[162] », improprement repris par des media sous le vocable de viol[163] . Aucun lien officiel avec les publications de Wikileaks, mais cela rend plus difficile les déplacements internationaux et les autres activités de son porte-parole[81] . La sévérité de la justice suédoise et le zèle des autorités britanniques paraissent suspects aux yeux même de féministes[164]

France • Le 3 décembre 2010, alors que Wikileaks (qui était hébergé jusqu'au 1er décembre par Amazon à Seattle) a transféré une partie de son site chez OVH (hébergeur à Roubaix), Éric Besson veut requérir l’interdiction d’héberger le site de WikiLeaks en France, arguant — entre autres motifs pluriels — de la violation du « secret des relations diplomatiques » et de la mise en danger « des personnes protégées par le secret diplomatique »[165] ,[166] ,[167] . Face à cette demande, OVH — firme qui, en France, loue des serveurs dédiés à l'hébergement (partiel) de WikiLeaks — a saisi la justice, afin qu’elle se prononce plus clairement sur la légalité de ce site, quant à son implantation sur le territoire français[168] . • Le 6 décembre 2010, la justice française, se basant sur la loi de 2006 relative à la confiance dans l'économie numérique, estime qu'une décision en référé ne peut être prise et qu'un débat contradictoire sur le fond de l'affaire est nécessaire[169] . • Le 21 décembre 2010, Eric Besson indique que la décision d'interdire l'hébergement de WikiLeaks en France revient au premier ministre François Fillon, sur la base du rapport, encore confidentiel, rédigé par le CGIET[170] WikiLeaks 63

Royaume-Uni • Le 6 décembre 2010, l'un des avocats de Julian Assange déclare que son mandant et lui-même se préparent à organiser une rencontre avec la police britannique[171] ,[172] . Cette rencontre pourrait avoir lieu dès le lendemain ; Julian Assange pourrait éventuellement y négocier sa liberté provisoire, contre le versement préalable d'une caution, dont le montant serait situé entre £100 000 à £200 000 GBP[173] . • Le 7 décembre 2010 Julian Assange, qui s'était présenté à la police britannique comme annoncé la veille, a été gardé en détention, après que le juge Howard Riddle de la Cour de justice de Westminster a rejeté sa demande de mise en liberté sous caution ; Assange devrait rester en détention au moins jusqu'au 14 décembre 2010[174] . À Londres, le groupe baptisé « Justice pour Assange » a appelé à manifester devant le tribunal de Westminster[130] . • 14 décembre 2010 : après l'avoir placé en détention provisoire depuis le 7 décembre 2010 (à dessein allégué – entre autres motifs invoqués – d'assurer sa sécurité, face aux menaces dont il ferait l’objet), le juge Howard Riddle (du tribunal de Westminster) consent, finalement, à la libération anticipée de Julian Assange, sous condition subordonnée au versement implicite d'une caution préalable[175] ,[176] . • Le Parquet britannique[177] fait immédiatement appel de cette décision ; conséquence : Julian Assange reste potentiellement libérable, certes ; néanmoins, il doit demeurer en détention provisoire, jusqu'à ce que la Haute Cour de justice ait statué[175] ,[176] . • 16 décembre 2010 : la Haute Cour de Londres valide la demande de liberté conditionnelle de Julian Assange[178] ,[179] .

Suisse • 19 décembre 2010 : le Parti pirate suisse dépose une plainte pénale – auprès du Ministère public de la Confédération – contre PostFinance (organisme financier de la poste), invoquant une violation du secret postal ayant présidé à la fermeture ostentatoirement publique du compte que Julian Assange avait ouvert dans cet établissement[180] .

Citations, notes et références

Citations [1] Les URL et DNS d'accès à WikiLeaks sont parfois momentanément perturbés, soit par une affluence très importante, soit par des manœuvres malveillantes.

[2] http:/ / www. wikileaks. nl

[3] http:/ / www. wikileaks. ch

[4] http:/ / www. wikileaks. de

[5] http:/ / www. wikileaks. lu

[6] http:/ / www. wikileaks. org

[7] http:/ / 46. 59. 1. 2/

[8] http:/ / 213. 251. 145. 96/ [9] Plus de mille sites (1426 le 21 décembre 2010).

[10] http:/ / 46. 59. 1. 2/ Mirrors. html

[11] (fr) WikiLeaks crée une société en Islande, sa première entité juridique connue (http:/ / www. lemonde. fr/ technologies/ article/ 2010/ 11/

12/ wikileaks-cree-une-societe-en-islande_1439298_651865. html) sur Lemonde.fr. Consulté le 12 novembre 2010

[12] (en) web.archive.org (http:/ / web. archive. org/ web/ 20070117001628/ http:/ / www. wikileaks. org/ faq. html#dare) : archive de la FAQ sur wikileaks.org le 14 janvier 2007. [13] Dans sa présentation, le site en français indique aussi « fuites déontologiques » et « éthiques » [14] Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme : « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » [15] (en) « The broader principles on which our work is based are the defence of freedom of speech and media publishing, the improvement of our common historical record and the support of the rights of all people to create new history. We derive these principles from the Universal Declaration of Human Rights. In particular, Article 19 inspires the work of our journalists and other volunteers » WikiLeaks 64

[16] (en) Contributeurs à WikiLeaks, « About Wikileaks (http:/ / www. wikileaks. nl/ about. html) », WikiLeaks, 2010. Consulté le 6 décembre 2010

[17] (fr) Le site Wikileaks sur le point d'être fermé ? (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/ le-site-wikileaks-sur-le-point-d-etre-ferme-39753082. htm) sur Zdnet.fr, 12 juillet 2010

[18] (fr) Le Parti Pirate suédois va héberger WikiLeaks sur ses serveurs (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/

le-parti-pirate-suedois-va-heberger-wikileaks-sur-ses-serveurs-39753962. htm) sur Zdnet.fr, 19 août 2010

[19] (fr) Wikileaks traqué ? (http:/ / fr. rsf. org/ wikileaks-traque-04-12-2010,38959. html) sur RSF.org, 4 décembre 2010

[20] (fr) www.parismatch.com (http:/ / www. parismatch. com/ Actu-Match/ Monde/ Actu/ Julian-Assange-Wikileaks-234391/ ) : Julian Assange - “Je n’ai pas le choix. Publier ou périr”

[21] (en) Wikileaks (http:/ / web. archive. org/ web/ 20080113120942/ http:/ / www. wikileaks. org/ wiki/ WikiLeaks) (archivé le 13 January

2008 sur Internet Archive).; « Wikileaks is a wiki. All our writers can edit it, including you » : Writer's_Kit (http:/ / web. archive. org/ web/

20071211103352/ http:/ / www. wikileaks. org/ wiki/ Wikileaks:Writer's_Kit) (archivé le 11 December 2007 sur Internet Archive).

[22] (fr) www.zdnet.fr (http:/ / www. zdnet. fr/ blogs/ cybervigilance/ wikileaks-heros-ou-escrocs-39756774. htm) Wikileaks, héros ou escrocs ? par Pierre Caron (publié le 12 décembre 2010 - visité le 12 décembre 2010).

[23] (en) web.archive.org (http:/ / web. archive. org/ web/ 20071121031851/ wikileaks. org/ wiki/ Advisory_Board) : archive 2007 de la page Advisory Board sur wikileaks.org le 28 septembre 2007.

[24] (en) web.archive.org (http:/ / web. archive. org/ web/ 20080327225000/ www. wikileaks. org/ wiki/ Advisory_Board) : archive 2008 de la page Advisory Board sur wikileaks.org le 1er avril 2008.

[25] (en) WikiLeaks has 1.2 million documents? (http:/ / www. wikileaks. org/ wiki/ Wikileaks:About#Wikileaks_has_1. 2_million_documents. 3F). Consulté le 28 février 2008

[26] (en) How to leak a secret and not get caught (http:/ / www. newscientist. com/ channel/ tech/ mg19325865.

500-how-to-leak-a-secret-and-not-get-caught. html). Consulté le 28 février 2008

[27] (en) Chinese cyberdissidents launch WikiLeaks, a site for whistleblowers (http:/ / www. theage. com. au/ news/ Technology/

Chinese-cyberdissidents-launch-WikiLeaks-a-site-forwhistleblowers/ 2007/ 01/ 11/ 1168105082315. html) sur Theage.com.au. Consulté le 17 juin 2010

[28] (en) Inside WikiLeaks’ Leak Factory (http:/ / motherjones. com/ politics/ 2010/ 04/ wikileaks-julian-assange-iraq-video?page=2) sur motherjones.com. Consulté le 30 avril 2010

[29] (fr) [vidéo] WikiLeaks : qui est Julian Assange ? (http:/ / www. tsr. ch/ video/ emissions/ mise-au-point/

2784896-wikileaks-qui-est-julian-assange. html#id=2784896), émission télévisée Mise au point, RTS, 12 décembre 2010.

[30] (fr)Marie Herbet, « Wikileaks, une machine à scoops efficace mais opaque (http:/ / www. lefigaro. fr/ international/ 2010/ 07/ 26/

01003-20100726ARTFIG00516-wikileaks-une-machine-a-scoops-efficace-mais-opaque. php) » sur Lefigaro.fr, 26/07/2010

[31] (fr) Fuites d'information : art et technique (http:/ / dl. dropbox. com/ u/ 2946979/ IRIS - Observatoire Géostratégique de l'Information

n°6. pdf) [32] L'encart suivant était présent sur la page de soumission des articles : « NOTE: At the moment WikiLeaks is not accepting new submissions due to re-engineering improvements the site to make it both more secure and more user-friendly. Since we are not currently accepting submissions during the re-engineering, we have also temporarily closed our online chat support for how to make a submission. We anticipate reopening the electronic drop box and live chat support in the near future. »

[33] (fr)[vidéo] Affaire Wikileaks - "c'est une attaque contre la liberté d'expression" (http:/ / videos. tf1. fr/ infos/ interview-julien-arnaud/

affaire-wikileaks-c-est-une-attaque-contre-la-liberte-d-expression-6179385. html) sur videos.tf1.fr/infos, 8 décembre 2010

[34] Répertoire des sites miroir sous : mirror.wikileaks.info (http:/ / mirror. wikileaks. info) ; il s'agit de l'url subsidiaire, mentionnée – en personne – par Julian Assange lui-même, au cours d'un live chat online, organisé le 3 décembre 2010, à l’attention des lecteurs du quotidien d’information britannique : The Guardian.

[35] (en) Julian Assange answers your questions (http:/ / www. guardian. co. uk/ world/ blog/ 2010/ dec/ 03/ julian-assange-wikileaks) : retranscription du live chat online, publiquement accessible, organisé tout spécialement, le 3 décembre 2010, par The Guardian, à l'attention expresse des lecteurs/trices, invités/es à soumettre leurs questions – en direct – au fondateur de WikiLeaks.

[36] (fr) WikiLeaks multiplie les adresses internet (http:/ / www. tsr. ch/ info/ monde/ 2757693-wikileaks-multiplie-les-adresses-internet. html) : article, [vidéo] & fichiers radiophoniques, en streaming, sur tsrinfo, 3 décembre 2010.

[37] (fr)Baptiste Rubat du Mérac, « Amazon n'héberge plus WikiLeaks (http:/ / www. journaldunet. com/ ebusiness/ le-net/

amazon-n-heberge-plus-wikileaks-1210. shtml) » sur www.journaldunet.com

[38] (fr)Jean-Philippe Monette, « Amazon délaisse WikiLeaks, mais supporte la pédophilie (http:/ / blogue. jpmonette. net/ 2010/ 12/ 01/

amazon-delaisse-wikileaks-mais-supporte-la-pedophilie/ ) » sur blogue.jpmonette.net [39] Le site wikileaks.org, sous l'IP 46.59.1.2, était redevenu actif dès le 3 décembre 2010 au soir.

[40] (fr) www.linformaticien.com (http:/ / www. linformaticien. com/ Actualités/ tabid/ 58/ newsid496/ 9801/

wikileaksorg-de-retour-sur-le-nouveau-continent/ Default. aspx) : wikileaks.org de retour sur le nouveau continent [41] Entre autres allégations, Spamhouse (en) laisse sous-entendre la présence de malwares sur le site de wikileaks.info, lesquels malwares mettraient en péril la sécurité informatique des internautes.

[42] (en) Wikileaks Mirror Malware Warning (http:/ / www. spamhaus. org/ news. lasso?article=665) The Spamhaus Project (en), 14 décembre 2010. WikiLeaks 65

[43] (en) Spamhaus: False Allegations Against wikileaks.info (http:/ / wikileaks. info/ press/ spamhaus-false-allegations-against-wikileaks. html) wikileaks.info – 15 décembre 2010. [44] Depuis le 15 décembre 2010, le fait de taper wikileaks.org redirige automatiquement l’internaute vers wikileaks.info, dont la consignation est précisément considérée comme sujette à caution par Spamhouse (en). [45] Hormis la seule extension « .info », affiliée au site désigné, Spamhouse (en) n'émet aucune forme de réserve particulière, quant à la fiabilité des « autres » sites miroirs promus par WikiLeaks.

[46] (en) www.google.com (http:/ / www. google. com/ safebrowsing/ diagnostic?site=wikileaks. info) : Page de diagnostic pour wikileaks.info

[47] (fr) Wikileaks trouve refuge en France (http:/ / www. lefigaro. fr/ hightech/ 2010/ 12/ 02/

01007-20101202ARTFIG00600-wikileaks-trouve-refuge-en-france. php) sur Lefigaro.fr, 2 décembre 2010

[48] (fr)[ (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/ fin-de-wikileaksorg-qui-renait-sous-wikileaksch-ovh-l-heberge-en-partie-info-zdnetfr-39756572. htm) Fin de Wikileaks.org qui renaît sous wikileaks.ch. OVH l’héberge en partie] sur Zdnet.fr

[49] (fr)Baptiste Rubat du Mérac, « Amazon n'héberge plus WikiLeaks (http:/ / www. journaldunet. com/ ebusiness/ le-net/

amazon-n-heberge-plus-wikileaks-1210. shtml) » sur www.journaldunet.com

[50] (en) WikiLeaks moves to Switzerland wikileaks.ch (http:/ / wikileaks. ch) 3 décembre 2010

[51] (fr)Le Monde, « WikiLeaks.org abandonné par son fournisseur de nom de domaine (http:/ / www. lemonde. fr/ international/ article/ 2010/

12/ 03/ wikileaks-org-abandonne-par-son-fournisseur-de-nom-de-domaine_1448365_3210. html#ens_id=1446739) » sur Le Monde.fr, 3 décembre 2010.

[52] (fr)[vidéo] Julian Assange compte demander l'asile en Suisse (http:/ / www. tsr. ch/ info/ suisse/

2657308-julian-assange-compte-demander-l-asile-en-suisse. html) 4 novembre 2010. WikiLeaks bientôt en Suisse ? Son fondateur, Julian Assange, envisage d'y demander l'asile et d'y installer ses activités - interview exclusive.

[53] (en) WikiLeaks Mirrors! (http:/ / wikimirrors. piratskapartija. com/ ) sur piratskapartija.com, 5 décembre 2010

[54] (en) Site miroir de WikiLeaks sur dagsavisen.no (http:/ / www. dagsavisen. no/ wikileaks/ ).

[55] (en) Site miroir de WikiLeaks sur liberation.fr (http:/ / wikileaks. liberation. fr/ ). [56] (fr)Entrefilet (non signé) « “Libération” abrite WikiLeaks », 11 décembre 2010, Libération no 9200, p. 1.

[57] (fr)Contributeurs, Facebook | Wikileaks (http:/ / www. facebook. com/ wikileaks), Facebook. Consulté le 19 décembre 2010. (Sur la page en français, chercher pour « personnes aiment cette page »)

[58] (en) wlcentral.org (http:/ / wlcentral. org/ ) : WL Central - An unofficial WikiLeaks information resource

[59] (fr) tempsreel.nouvelobs.com (http:/ / tempsreel. nouvelobs. com/ actualite/ vu-sur-le-web/ 20101211. OBS4515/

un-ancien-de-wikileaks-prepare-un-site-concurrent. html) : Un ancien de WikiLeaks prépare un site concurrent.

[60] (fr) www.france24.com (http:/ / www. france24. com/ fr/ 20101210-decus-wikileaks-lancent-openleaks-assange-Daniel-Domscheit-Berg) : Des déçus de WikiLeaks lancent OpenLeaks

[61] (fr) owni.fr (http:/ / owni. fr/ 2010/ 12/ 13/ interview-daniel-domscheit-berg-presente-openleaks/ ) : Daniel Domscheit-Berg présente OpenLeaks, par Olivier Tesquet, le 13 décembre 2010 (visité le 19 décembre 2010)

[62] (fr) www.numerama.com (http:/ / www. numerama. com/ magazine/

17576-openleaks-des-dissidents-de-wikileaks-montent-un-projet-concurrent. html) : Openleaks - Des dissidents de Wikileaks montent un projet concurrent.

[63] http:/ / openleaks. org

[64] (en) www.newyorker.com (http:/ / www. newyorker. com/ reporting/ 2010/ 06/ 07/ 100607fa_fact_khatchadourian?printable=true) : No secrets par Raffi Khatchadourian.

[65] (en) www.guardian.co.uk (http:/ / www. guardian. co. uk/ world/ 2007/ aug/ 31/ kenya. topstories3) : The looting of Kenya (le pillage du Kenya) [consulté le 7 décembre 2010].

[66] (fr) Le site WikiLeaks ferme son robinet à scoops (http:/ / www. france24. com/ fr/ 20100202-le-site-wikileaks-ferme-son-robinet-scoops) sur France24.com

[67] (fr) www.mediapart.fr (http:/ / www. mediapart. fr/ club/ blog/ marc-schindler/ 191210/ wikileaks-la-grande-trouille) : Wikileaks - la grande trouille.

[68] (fr)Flore Galaud, « Affaire Dutroux : Wikileaks provoque l'émoi en Belgique (http:/ / www. lefigaro. fr/ international/ 2010/ 08/ 25/

01003-20100825ARTFIG00328-affaire-dutroux-wikileaks-provoque-l-emoi-en-belgique. php) » sur lefigaro.fr, 25 août 2010

[69] (fr)Arnaud Devillard, « WikiLeaks au cœur d’une nouvelle polémique avec l'affaire Dutroux (http:/ / www. 01net. com/ editorial/ 520007/

wikileaks-au-coeur-d-une-nouvelle-polemique-avec-laffaire-dutroux/ ) », 25 août 2010

[70] (en) www.nature.com (http:/ / www. nature. com/ news/ 2010/ 012345/ full/ news. 2010. 71. html) : 'Climategate' scientist speaks out.

[71] (en) www.nature.com (http:/ / www. nature. com/ nature/ journal/ v468/ n7322/ full/ 468345a. html) : Closing the Climategate.

[72] (fr) Article sur lepoint.fr (http:/ / www. lepoint. fr/ actualites-technologie-internet/ 2010-04-06/

decryptage-wikileaks-org-le-site-qui-diffuse-des-fuites-du-monde-entier/ 1387/ 0/ 441495). Consulté le 6 avril 2010

[73] (fr) Un soldat américain arrêté pour avoir fourni à Wikileaks des vidéos de bavures et des courriers diplomatiques (http:/ / www. lemonde.

fr/ technologies/ article/ 2010/ 06/ 15/

un-soldat-americain-arrete-pour-avoir-fourni-a-wikileaks-des-videos-de-bavures-et-des-courriers-diplomatiques_1373142_651865. html) sur Lemonde.fr, 15 juin 2010

[74] (en) Afghanistan War Logs (http:/ / www. guardian. co. uk/ world/ 2010/ jul/ 25/ afghanistan-war-logs-explained-video) WikiLeaks 66

[75] (fr) Wikileaks évoque de possibles crimes de guerre en Afghanistan (http:/ / www. lexpress. fr/ actualites/ 2/

wikileaks-evoque-de-possibles-crimes-de-guerre-en-afghanistan_908698. html) sur lexpress.fr, 26 juillet 2010. Consulté le 26 juillet 2010

[76] (fr)Sur le site Rue89.com : Afghanistan : ce que disent les documents de WikiLeaks (http:/ / www. rue89. com/ 2010/ 07/ 26/ afghanistan-que-revelent-les-documents-de-wikileaks-159943) et sur le site du Figaro : WikiLeaks : la main courante d'une guerre mal

engagée (http:/ / www. lefigaro. fr/ international/ 2010/ 08/ 07/

01003-20100807ARTFIG00006-wikileaks-la-main-courante-d-une-guerre-mal-engagee. php)

[77] (fr) Comment les Français d’Owni ont aidé WikiLeaks à faire courir la fuite (http:/ / www. telerama. fr/ techno/

wikileaks-ca-fuit-en-france,61691. php)

[78] (fr)Voir par exemple BBC News (http:/ / www. bbc. co. uk/ news/ world-middle-east-11611319?utm_source=twitterfeed& amp=&

utm_medium=twitter/ ), les révélations sur des mauvais traitements de prisonniers irakiens (http:/ / www. iraqwarlogs. com/ 2010/ 10/ 22/

secret-files-reveal-allegations-of-prisoner-abuse-by-american-troops-after-abu-ghrai/ ), les données chiffrées du site (http:/ / twitter. com/

wikileaks/ status/ 27854791764/ ) ou Guerre du secret : l'épisode irakien (http:/ / www. huyghe. fr/ actu_831. htm)

[79] (fr) Le grand déballage de mémos diplomatiques commence (http:/ / www. rue89. com/ 2010/ 11/ 28/ wikileaks-pret-a-publier-des-milliers-de-messages-diplomatiques-178141)

[80] (fr) WikiLeaks dévoile de nouveaux documents secrets (http:/ / www. tsr. ch/ info/ monde/

2735791-wikileaks-devoile-de-nouveaux-documents-secrets. html) article, vidéos et fichiers radiophoniques, en streaming, sur tsrinfo – 29 novembre 2010.

[81] (fr) WikiLeaks malmené de toutes parts (http:/ / www. tsr. ch/ info/ monde/ 2751179-wikileaks-malmene-de-toutes-parts. html) article, [vidéo] & fichiers radiophoniques, en streaming, sur tsrinfo – 1 décembre 2010.

[82] (fr) Analyse synthétique des réactions aux cablegate (http:/ / www. ziczaquons. fr/ 2010/ 12/ 04/ pot-pourri-de-fuites-et-bons-sentiments/ )

[83] (fr) www.sudouest.fr (http:/ / www. sudouest. fr/ 2010/ 12/ 06/ wikileaks-la-liste-secrete-des-sites-sensibles-259734-4803. php) : WikiLeaks : la liste secrète des sites sensibles.

[84] (en) WikiLeaks (http:/ / 46. 59. 1. 2/ cable/ 2009/ 02/ 09STATE15113. html) : Liste de sites et infrastructures sensibles (visité le 6 décembre 2010).

[85] (fr) www.maghrebemergent.info (http:/ / www. maghrebemergent. info/ economie/ 63-algerie/

1672-wikileaks-algerie-intelligence-economique-corruption-et-depeches-diplomatiques. html) : Wikileaks Algérie - Intelligence économique, corruption et dépêches diplomatiques, par Saïd Mekki, le 17 décembre 2010.

[86] (fr) www.begeek.fr (http:/ / www. begeek. fr/ le-petit-wikileaks-lhistoire-de-wikileaks-en-une-chanson-27617) : Le petit WikiLeaks, l’histoire de WikiLeaks en une chanson !

[87] (fr) area51blog.wordpress.com (http:/ / area51blog. wordpress. com/ 2010/ 12/ 18/

wikileaks-pret-a-reveler-la-guerre-usa-ovni-dans-l’ocean-antarctique/ ) : WikiLeaks prêt à révéler la guerre USA-OVNI dans l’Océan Antarctique.

[88] (fr) www.zone-ufo.com (http:/ / www. zone-ufo. com/ 9574) : Zone-UFO - article 9574

[89] (en) www.eutimes.net (http:/ / www. eutimes. net/ 2010/ 12/ wikileaks-set-to-reveal-us-ufo-war-in-southern-ocean/ ) : Eutimes - WikiLeaks set to reveal us UFO war in southern ocean.

[90] (en) Contributeurs, « Germany muzzles WikiLeaks », dans WikiLeaks, 9 avril 2009 [ texte intégral (http:/ / wikileaks. org/ wiki/ Germany_muzzles_Wikileaks) ( le 11 avril 2009) ]

[91] (de) Heise online, « Wikileaks.de: Denic wehrt sich gegen Sperr-Vorwurf », dans Heise online, 13 avril 2009 [ texte intégral (http:/ / www.

heise. de/ newsticker/ Wikileaks-de-Denic-wehrt-sich-gegen-Sperr-Vorwurf--/ meldung/ 136096) ( le 14 avril 2009) ]

[92] (en) kdawson, « PayPal Freezes the Assets of Wikileaks.org », dans slashdot, 23 janvier 2010 [ texte intégral (http:/ / yro. slashdot. org/

story/ 10/ 01/ 23/ 2138204/ PayPal-Freezes-the-Assets-of-Wikileaksorg?art_pos=3& art_pos=3) ( le 23 janvier 2010) ]

[93] (en) U.S. Intelligence planned to destroy WikiLeaks (http:/ / file. wikileaks. org/ file/ us-intel-wikileaks. pdf) [pdf]

[94] (fr) Le plan de l'armée américaine contre Wikileaks publié... sur Wikileaks (http:/ / www. lemonde. fr/ technologies/ article/ 2010/ 03/ 18/

le-plan-de-l-armee-americaine-contre-wikileaks-publie-sur-wikileaks_1320923_651865. html), Le Monde, 18 mars 2010

[95] (en) « U.S. Intelligence Analyst Arrested in Wikileaks Video Probe », dans Wired News, 6 juin 2010 [ texte intégral (http:/ / www. wired.

com/ threatlevel/ 2010/ 06/ leak/ ) ( le 27 juin 2010) ]

[96] (fr) www.lejdd.fr (http:/ / www. lejdd. fr/ International/ USA/ Actualite/ WikiLeaks-sous-pression-212175/ ) : Wikileaks sous pression.

[97] (fr) www.lejdd.fr (http:/ / www. lejdd. fr/ International/ USA/ Actualite/ Chasse-a-la-sorciere-WikiLeaks-210484/ ) : Chasse à la sorcière WikiLeaks.

[98] (fr) Documents secrets: des ONG appellent Wikileaks à retirer les noms d'Afghans (http:/ / www. lemonde. fr/ depeches/ 2010/ 08/ 10/

documents-secrets-des-ong-appellent-wikileaks-a-retirer-les-noms-d-afghans_3210_60_43144987. html) sur lemonde.fr, 10 août 2010

[99] (fr) Afghanistan. Ce que ne dit pas Wikileaks (http:/ / www. algerie-focus. com/ 2010/ 08/ 09/ afghanistan-ce-que-ne-dit-pas-wikileaks/ ) sur algerie-focus.com

[100] (fr) Jean-Frédéric Légaré-Tremblay, « Les fausses trouvailles de Wikileaks en Afghanistan (http:/ / www2. lactualite. com/

blogue-monde/ 2010/ 07/ 26/ prudence-sur-le-coup-de-wikileaks-en-afghanistan/ ) »

[101] (fr) Wikileaks: une diversion politique (http:/ / www. voltairenet. org/ article166482. html), 28 juillet 2010 [102] (fr) [http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j_8WFsF0EeLXF_W22ftE_JSKPo_g Critiques en Belgique après la publication du dossier Dutroux sur WikiLeaks WikiLeaks 67

[103] (fr) www.01net.com (http:/ / www. 01net. com/ editorial/ 520007/ wikileaks-au-coeur-d-une-nouvelle-polemique-avec-laffaire-dutroux/ ) : WikiLeaks au cœur d’une nouvelle polémique avec l'affaire Dutroux.

[104] (fr) Les USA demandent de ne pas diffuser les documents de Wikileaks (http:/ / tempsreel. nouvelobs. com/ actualite/ vu-sur-le-web/

20101020. OBS1557/ les-usa-demandent-de-ne-pas-diffuser-les-documents-de-wikileaks. html) sur NouvelObs.com, 20 octobre 2010

[105] (fr) Iraq : Navi Pillay s'inquiète des révélations de Wikileaks (http:/ / www. un. org/ apps/ newsFr/ storyF. asp?NewsID=23468&

Cr=Iraq& Cr1=)

[106] (en) Statut twitter de @wikileaks (http:/ / twitter. com/ wikileaks/ status/ 8920530488926208), 28 novembre 2010

[107] (fr) Wikileaks déclenche une tempête dans les capitales mondiales (http:/ / www. lemonde. fr/ international/ article/ 2010/ 11/ 28/

wikileaks-declenche-une-tempete-dans-les-capitales-mondiales_1446096_3210. html) sur Lemonde.fr, 28 novembre 2010

[108] (fr) L'OTAN fustige l'irresponsabilité de WikiLeaks (http:/ / www. lemonde. fr/ international/ article/ 2010/ 11/ 30/

wikileaks-sarkozy-parle-du-dernier-degre-d-irresponsabilite_1446990_3210. html) sur Le Monde.fr, 30 novembre 2010

[109] (fr) Contre les «criminels» de WikiLeaks, la colère de Washington (http:/ / www. liberation. fr/ monde/ 01012305282-contre-les-criminels-de-wikileaks-la-colere-de-washington) sur Liberation.fr, 30 novembre 2010 er [110] (fr) Petit journal des fuites qui ont ébranlé l'Amérique (http:/ / www. huyghe. fr/ actu_853. htm) sur huyghe.fr, 1 décembre 2010

[111] (fr)Jean-Sébastien Stehli, « WikiLeaks un poison de la démocratie ? (http:/ / blog. lefigaro. fr/ obamazoom/ 2010/ 11/

wikileaks-un-poison-de-la-democratie. html) » sur blog.lefigaro, 29 novembre 2010

[112] (fr)Stéphanie Fontenoy, « Wikileaks, un risque pour toute démocratie (http:/ / www. lalibre. be/ actu/ international/ article/ 626552/

wikileaks-un-risque-pour-toute-democratie. html) » sur Lalibre.be, 30 novembre 2010

[113] (fr)Régis Soubrouillard, « Wikileaks: le caniveau de la démocratie ? (http:/ / www. marianne2. fr/ er Wikileaks-le-caniveau-de-la-democratie_a200296. html) » sur Marianne2.fr, 1 décembre 2010

[114] (en) www.tableausoftware.com (http:/ / www. tableausoftware. com/ blog/ why-we-removed-wikileaks-visualizations) : Why we removed WikiLeaks visualizations.

[115] (en) Annonce d'Amazon concernant l'arrêt d'hébergement du site (http:/ / aws. amazon. com/ message/ 65348/ )

[116] (en) http:/ / www. everydns. com/ news. php

[117] (en) PayPal cuts Wikileaks access for donations (http:/ / www. bbc. co. uk/ news/ world-us-canada-11917891) sur bbc.co.uk, 4 décembre 2010

[118] (en) www.readwriteweb.com (http:/ / www. readwriteweb. com/ archives/ paypal_announces_it_will_no_longer_handle_wikileak. php) : PayPal Announces It Will No Longer Handle Wikileaks Donations.

[119] (en) Déclaration de Paypal (https:/ / www. thepaypalblog. com/ 2010/ 12/ paypal-statement-regarding-wikileaks) sur thepaypalblog.com, 3 décembre 2010

[120] (fr) WikiLeaks: asile à Julian Assange déconseillé (http:/ / www. tsr. ch/ info/ suisse/

2759910-wikileaks-asile-a-julian-assange-deconseille. html), tsrinfo, 5 décembre 2010

[121] (de)Patrick Müller & Sandro Brotz, « Asyl für Assange (http:/ / www. sonntagonline. ch/ index. php?show=news& id=1364) » sur Der Sonntag (de), 5 décembre 2010

[122] (fr)[vidéo] Les liens entre Julien Assange et la Suisse s'intensifient ces dernières semaines (http:/ / www. tsr. ch/ video/ info/ journal-19h30/

2760578-les-liens-entre-julien-assange-et-la-suisse-s-intensifient-ces-dernieres-semaines-l-ambassadeur-americain-a-berne-reagit. html) tsrinfo 19:30 le journal 5 décembre 2010

[123] (fr) WikiLeaks: fermeture du compte d'Assange (http:/ / www. tsr. ch/ info/ suisse/

2761842-wikileaks-postfinance-ferme-le-compte-d-assange. html), tsrinfo, 6 décembre 2010 [124] (fr) Communiqué no 101206, par Marc Andrey (porte-parole de l'établissement financier suisse), au sujet de la clôture du compte de Julian

Assange (http:/ / www. postfinance. ch/ fr/ about/ media/ press/ pressrelease/ press101206. html) 6 décembre 2010

[125] (fr) L'établissement financier suisse, qui a clôturé le compte de Julian Assange, fait l'objet de mesures rétorsives (http:/ / www. tsr. ch/

info/ suisse/ 2770128-postfinance-objet-d-une-vengeance. html), tsrinfo, 7 décembre 2010.

[126] (fr) tempsreel.nouvelobs.com (http:/ / tempsreel. nouvelobs. com/ actualite/ monde/ 20101207. FAP2087/

wikileaks-visa-suspend-tous-les-paiements. html) : WikiLeaks - Visa suspend tous les paiements.

[127] (fr) www.boursorama.com (http:/ / www. boursorama. com/ forum-football-visa-lache-wikileaks-404604629-1) : Visa lâche WikiLeaks

[128] (fr) blog.lesoir.be (http:/ / blog. lesoir. be/ wikileaks/ 2010/ 12/ 07/ visa-et-mastercard-suspendent-les-paiements-adresses-a-wikileaks/ ) : Visa et MasterCard suspendent les paiements adressés à Wikileaks.

[129] (en) www.businessweek.com/ (http:/ / www. businessweek. com/ news/ 2010-12-07/

mastercard-visa-europe-halting-payments-to-wikileaks. html) : MasterCard, Visa Europe Halting Payments to WikiLeaks.

[130] (fr) www.challenges.fr (http:/ / www. challenges. fr/ actualites/ monde/ 20101208. CHA1005/

wikileaks_et_la_premiere_guerre_informatique. html?xtor=RSS-16) : WikiLeaks et la "première guerre informatique". [131] (en) Communiqué de DataCell, en rapport avec le blocage des paiements par carte Visa et MasterCard, dont cet organisme fait l'objet

(http:/ / www. datacell. com/ news. php), DataCell, 8 décembre 2010.

[132] (fr) Visa empêche les dons à WikiLeaks; Data Cell porte plainte (http:/ / fr. canoe. ca/ techno/ internet/ archives/ 2010/ 12/

20101208-111703. html) : traduction française du communiqué de DataCell, en rapport avec le blocage des paiements par carte Visa et MasterCard, dont cet organisme fait l'objet – canoe.ca, 8 décembre 2010. WikiLeaks 68

[133] (fr) www.lepoint.fr (http:/ / www. lepoint. fr/ monde/

russie-wikileaks-visa-et-mastercard-au-coeur-de-troublantes-revelations-08-12-2010-1272689_24. php) : Russie - WikiLeaks - Visa et Mastercard au coeur de troublantes révélations, lepoint.fr, 9 décembre 2010.

[134] (en) Viewing cable 10MOSCOW228 (http:/ / 213. 251. 145. 96/ cable/ 2010/ 02/ 10MOSCOW228. html), RUSSIAN DRAFT BILL WOULD REQUIRE ON-SHORE CREDIT CARD PROCESSING REF: MOSCOW 00079 – classified by: ECONMINCOUNS Matthias Mitman – télégramme issu le 1er février 2010 – révélé (par WikiLeaks), le 8 décembre 2010.

[135] (fr)[vidéo] PostFinance est toujours la proie d'attaques informatiques (http:/ / www. tsr. ch/ video/ info/ journal-19h30/ 2780041-postfinance-est-toujours-attaquee-par-des-pirates-apres-l-arrestation-de-julian-assange-fondateur-du-site-wikileaks-entretien-avec-paul-such-specialiste-de-la-securite-informatique. html), tsrinfo, 9 décembre 2010.

[136] (en)[vidéo] Interview de "chainsol" (http:/ / www. tsr. ch/ video/ info/ journal-continu/

2774588-interview-de-chainsol-l-un-des-hackers-qui-a-participe-a-l-attaque-informatique. html#id=2774588) : interview télévisée de l'un des hackers qui a participé à l'attaque informatique de PostFinance et d'autres sites ayant maille à partir avec WikiLeaks, tsrinfo, 8 décembre 2010.

[137] (fr) Venger Julian Assange : la nouvelle croisade des Anonymous (http:/ / ecrans. fr/ Venger-Julian-Assange-la-nouvelle,11515. html), par Camille Gévaudan, ecrans.fr, 9 décembre 2010.

[138] (fr)[vidéo] La chronique du cinéaste (http:/ / www. tsr. ch/ video/ info/ journal-19h30/

2782023-la-chronique-du-cineaste-jean-stephane-bron-revient-sur-le-phenomene-wikileaks. html) : Jean-Stéphane Bron revient sur le phénomène WikiLeaks – tsrinfo – 10 décembre 2010 – durée : 02:52 min.

[139] (en) realtruth.org (http:/ / realtruth. org/ articles/ 101215-001-analysis. html?s_kwcid=TC|7308|wikileaks||S|e|6309993077& gclid=CNivrOam-KUCFU5k4wod7mXp1w) : WikiLeaks Standoff - What Does It Reveal About America ? par Bruce A. Ritter, le 15 décembre 2010 (visité le 19 décembre 2010) [140] Les hacktivistes – contraction de hackers et activistes (que l'on pourrait également traduire par : cybermilitants, cyberrésistants, voire cyberactivistes) – sont des hackers, dont la motivation est principalement idéologique.

[141] (en) [pdf] ANON OPS: A Press Release (http:/ / dump. no/ files/ 467072ba2a42/ ANONOPS_The_Press_Release. pdf) : communiqué du regroupement de hackers, prénommé "Anonymous" – 10 décembre 2010 [142] (fr) « Un extrait dudit document (publié en anglais) exprime ceci : Nous ne cherchons pas à voler vos informations personnelles, pas plus que nous ne sommes intéressés par vos numéros de carte de crédit. Nous ne cherchons non plus pas à attaquer les infrastructures critiques d'entreprises, telles que celles qui seraient affiliées à MasterCard, Visa, PayPal, Amazon ou autres. Notre seul et unique objectif consiste à sensibiliser la population à l’existence pérenne de WikiLeaks, i. e. : attirer l’attention des médias, face aux méthodes sournoises employées par lesdites entreprises financières susnommées, lesquelles ne reculent devant rien pour tenter de saborder WikiLeaks, tout en s'acharnant à réduire sa capacité de fonctionnement à néant. » [143] C’est sur ce dit compte suisse qu’auraient dû être versés des dons spécifiquement destinés à assurer la défense de Julian Assange.

[144] (fr) PostFinance aurait violé le secret postal (http:/ / www. tsr. ch/ info/ suisse/ 2784380-postfinance-aurait-viole-le-secret-postal. html), par Peter Klaunzer (Keystone AG) – tsrinfo, 12 décembre 2010 [145] (fr) [vidéo] Télégrammes américains se référant aux tentatives de médiations initiées par la Suisse, face à la dualité Etats-Unis Iran

(http:/ / www. tsr. ch/ video/ info/ journal-19h30/ 2786982-wikileaks-publie-des-telegrammes-diplomatiques-americains-traitant-du-role-d-intermediaire-qu-a-joue-la-suisse-entre-les-etats-unis-et-l-iran. html#id=2786982) : Wikileaks publie des télégrammes diplomatiques américains traitant du rôle d'intermédiaire qu'aurait joué la Suisse entre les Etats-Unis et l'Iran – tsrinfo, 13 décembre 2010.

[146] (fr) www.lemonde.fr (http:/ / www. lemonde. fr/ technologies/ article/ 2010/ 12/ 15/

wikileaks-l-us-air-force-bloque-l-acces-a-des-sites-d-information_1453558_651865. html) WikiLeaks : l'US Air Force bloque l'accès à des sites d'information

[147] (fr) tempsreel.nouvelobs.com (http:/ / tempsreel. nouvelobs. com/ actualite/ monde/ 20101218. OBS4948/

des-journalistes-interdits-de-consulter-les-cables-wikileaks. html) : Des journalistes interdits de consulter les câbles WikiLeaks.

[148] (en) wikileaks.info (http:/ / wikileaks. info/ press/ spamhaus-false-allegations-against-wikileaks. html) : Spamhaus' False Allegations Against wikileaks.info.

[149] (fr) www.swissinfo.ch (http:/ / www. swissinfo. ch/ fre/ nouvelles_agence/ international/

La_police_australienne_renonce_a_enqueter_sur_WikiLeaks. html?cid=29048512) : La police australienne renonce à enquêter sur WikiLeaks.

[150] (fr) www.lepoint.fr (http:/ / www. lepoint. fr/ monde/ wikileaks-lache-par-bank-of-america-18-12-2010-1276904_24. php) : WikiLeaks lâché par Bank of America

[151] (fr) www.latribune.fr (http:/ / www. latribune. fr/ entreprises-finance/ banques-finance/ banque/ 20101219trib000584359/

bank-of-america-suspend-toutes-les-transactions-destinees-a-wikileaks. html) : Bank of America suspend toutes les transactions destinées à Wikileaks.

[152] (fr) www.zdnet.fr/actualites (http:/ / www. zdnet. fr/ actualites/ apple-retire-l-application-wikileaks-de-l-app-store-39756996. htm) : Apple retire l'application Wikileaks de l'App Store.

[153] (fr) www.google.com/hostednews/ (http:/ / www. google. com/ hostednews/ afp/ article/

ALeqM5j0XBDo-5Jm7bGBaJ_eBuNDEK9nMQ?docId=CNG. e709a89692999fe98f1153ea21757df3. 6b1) : RSF va héberger un site miroir de télégrammes diplomatiques de WikiLeaks.

[154] (fr) blog.lesoir.be (http:/ / blog. lesoir. be/ wikileaks/ 2010/ 12/ 22/ enquete-de-la-cia-sur-wikileaks-wtf-«-what-the-fuck-»/ ) : Enquête de la CIA sur WikiLeaks : WTF, « What the fuck ? » WikiLeaks 69

[155] (fr) www.erenumerique.fr (http:/ / www. erenumerique. fr/ cia_vs_wikileaks_what_the_fuck_-news-20796. html) : CIA vs Wikileaks : "What The Fuck ?!"

[156] (fr)Constance Jamet, « Poursuivre WikiLeaks, une tâche qui s'annonce ardue (http:/ / www. lefigaro. fr/ international/ 2010/ 11/ 29/

01003-20101129ARTFIG00633-poursuivre-wikileaks-une-tache-qui-s-annonce-ardue. php) » sur Le Figaro.fr, 30 novembre 2010

[157] (fr) François Pilet, « Julius Bär fait fermer un site internet américain (http:/ / www. letemps. ch/ Page/ Uuid/

cc21da38-aa02-11dd-bf59-ad3d6140ad87/ Julius_Bär_fait_fermer_un_site_internet_américain) », 20 février 2008

[158] (en) Wikileaks victorious over Bank Julius Baer - Wikileaks (http:/ / www. wikileaks. org/ wiki/ Wikileaks_victorious_over_Bank_Julius_Baer)

[159] (en) Wanted ASSANGE, Julian Paul (http:/ / www. interpol. int/ public/ data/ wanted/ notices/ data/ 2010/ 86/ 2010_52486. asp) : Publication online d'interpol, faisant état d'un mandat d'arrêt international, émis à l'encontre de Julian Assange – 2 décembre 2010

[160] (fr) Assange recherché par Interpol (Courrier international, 1er décembre 2010) (http:/ / www. courrierinternational. com/ une/ 2010/ 12/

01/ assange-recherche-par-interpol)

[161] (fr) Le fondateur de WikiLeaks recherché par Interpol (Cyberpresse.ca, 30 novembre 2010) (http:/ / www. cyberpresse. ca/ international/

201011/ 30/ 01-4347917-le-fondateur-de-wikileaks-recherche-par-interpol. php).

[162] (fr) www.francesoir.fr (http:/ / www. francesoir. fr/ etranger/ wikileaks-mata-hari-ou-victimes. 75675) : WikiLeaks - Mata Hari ou victimes ?

[163] (fr) www.lefigaro.fr (http:/ / www. lefigaro. fr/ international/ 2010/ 12/ 19/

01003-20101219ARTFIG00082-mlle-a-et-mlle-w-les-deux-accusatrices-de-julian-assange. php) : « Mlle A » et « Mlle W », les deux accusatrices de Julian Assange

[164] (fr) www.lesnouvellesnews.fr (http:/ / www. lesnouvellesnews. fr/ index. php/ chroniques-articles-section/ chroniques/ 841-wikileaks-et-le-viol-devient-grave) : WikiLeaks... et le viol devient grave, par La rédaction, le 22 décembre 2010 (visité le 22 décembre 2010).

[165] (fr) www.lemonde.fr (http:/ / www. lemonde. fr/ technologies/ article/ 2010/ 12/ 03/

eric-besson-demande-que-le-site-wikileaks-ne-soit-plus-heberge-en-france_1448661_651865. html#ens_id=1446739) : Le Monde (dépêche AFP) - Éric Besson demande que le site WikiLeaks ne soit plus hébergé en France ,3 décembre 2010.

[166] (fr)[pdf] Courrier d'Éric Besson (http:/ / www. lepost. fr/ medias/ www/ 1. 0. 415/ pdf/ besson. wikileaks. lepost. fr. pdf), adressé au vice-président du CGIET, Le Post.

[167] (fr)Raphaële Karayan, « La France peut-elle vraiment expulser WikiLeaks ? » (http:/ / www. lexpansion. com/ high-tech/

la-france-peut-elle-vraiment-expulser-wikileaks_244215. html), L'Expansion, 3 décembre 2010.

[168] (fr) « L'hébergeur français de Wikileaks saisit la justice » (http:/ / blog. lesoir. be/ wikileaks/ 2010/ 12/ 03/

lhebergeur-francais-de-wikileaks-saisi-la-justice/ #more-434), Le Soir, 3 décembre 2010.

[169] (fr) La justice française n'interdit pas à OVH d'héberger WikiLeaks (http:/ / www. lemonde. fr/ documents-wikileaks/ article/ 2010/ 12/

06/ la-justice-francaise-n-interdit-pas-a-ovh-d-heberger-wikileaks_1449850_1446239. html) sur lemonde.fr, 6 décembre 2010

[170] (fr) www.google.com/hostednews (http:/ / www. google. com/ hostednews/ afp/ article/

ALeqM5j7NkvFqnuKLQOKOjLm3rvVCnX3Lw?docId=CNG. 0d3d0903b552ece4a027a57a06f63134. 1a1) : WikiLeaks - interdire l'hébergement en France revient à Fillon (dépêche AFP du 21 décembre 2010, consultée le 21 décembre 2010).

[171] (fr) fr.reuters.com (http:/ / fr. reuters. com/ article/ frEuroRpt/ idFRLDE6B523E20101206) : Reuters - Le fondateur de Wikileaks va rencontrer la police britannique], 6 décembre 2010

[172] (fr) lci.tf1.fr (http:/ / lci. tf1. fr/ high-tech/ 2010-12/ wikileaks-wanted-julian-assange-envisage-d-aller-voir-la-police-6177655. html) : LCI - WikiLeaks : "wanted", Julian Assange envisage d'aller voir la police, 6 décembre 2010

[173] (fr) lci.tf1.fr (http:/ / lci. tf1. fr/ filnews/ monde/ julian-assange-devrait-comparaitre-mardi-devant-la-justice-6177680. html) : LCI - Julian Assange devrait comparaître mardi devant la justice britannique], 6 décembre 2010

[174] (fr) WikiLeaks - Assange reste en prison jusqu'à mi-décembre (http:/ / www. lefigaro. fr/ international/ 2010/ 12/ 07/

01003-20101207ARTFIG00348-wikileaks-assange-bientot-devant-la-police-britannique. php) sur lefigaro.fr, 8 décembre 2010

[175] (fr) Julian Assange libérable, mais toujours enfermé (http:/ / www. tsr. ch/ info/ monde/ 2798048-julian-assange-libere-sous-caution. html) : tsrinfo.ch – article 2798048 – 14 décembre 2010 – mise à jour : 15 décembre 2010.

[176] (fr) Le fondateur de WikiLeaks libéré sous caution, mais encore en prison (http:/ / www. 01net. com/ editorial/ 524510/ ) : 01net.com – article 524510 – 15 décembre 2010. [177] En sa qualité de représentant des intérêts de la justice suédoise.

[178] (fr) Liberté conditionnelle accordée à Julian Assange (http:/ / www. lemonde. fr/ technologies/ article/ 2010/ 12/ 16/

liberte-conditionnelle-accordee-a-julian-assange_1454401_651865. html) : LeMonde.fr, 16 décembre 2010

[179] (fr) Assange recouvre la liberté, mais conditionnelle (http:/ / www. tsr. ch/ info/ monde/

2803460-la-justice-britannique-libere-julian-assange-sous-caution. html) : tsrinfo.ch, 16 décembre 2010

[180] (fr) Plainte du Parti pirate contre PostFinance (http:/ / www. tsr. ch/ info/ suisse/ 2808485-plainte-du-parti-pirate-contre-postfinance. html) : tsrinfo.ch, 19 décembre 2010. WikiLeaks 70

Notes

Références

Voir aussi

Articles connexes • Fuite d'information • Julian Assange • Révélations de télégrammes de la diplomatie américaine par Wikileaks • FOIA Loi qui oblige les agences fédérales à transmettre leurs documents, à quiconque en fait la demande, quelle que soit sa nationalité

Liens externes

• (en) Site officiel (http:/ / www. wikileaks. ch/ ) (voir aussi les autres URL dans l'infobox en haut de l'article - consultés le 5 décembre 2010)

• (fr) Page dédiée à WikiLeaks (http:/ / www. rtbf. be/ info/ media/ wikileaks?gclid=CObVvbyl1aUCFYMNfAod8hWIjw) sur RTBF.be

• (fr) Éric le Bourlout, « Qui se cache derrière Wikileaks (http:/ / www. 01net. com/ editorial/ 524146/

qui-se-cache-derriere-wikileaks/ ) » sur 01net.com, 29 novembre 2010.

• (en) Réponses de Julian Assange aux questions du public (http:/ / www. guardian. co. uk/ world/ blog/ 2010/ dec/

03/ julian-assange-wikileaks) sur Guardian.co.uk, 3 décembre 2010. Consulté le 5 décembre 2010 Listes de mirroirs

• (en) Liste officielle des sites miroirs de WikiLeaks (http:/ / wikileaks. ch/ mirrors. html). Consulté le 6 décembre 2010

• (en) Sites miroirs de WikiLeaks (http:/ / wikileaks. info/ ). Consulté le 5 décembre 2010

• (en) Liste plus exhaustive des sites miroirs de WikiLeaks (http:/ / www. twitlonger. com/ show/ 79s9r1). Consulté le 5 décembre 2010 (Source twitter : #imwikileaks) Sources et contributeurs de l’article 71 Sources et contributeurs de l’article

Wiki Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=60511061 Contributeurs: AGiss, Alencon, AlexandreB, AllyGator, Alno, Alvaro, Amaury57, Amicalmant, Anno16, Anthere, Antonrap, Aoineko, Apman, Apokrif, Archeos, Archibald, Arria Belli, Artémis Blood, Aruspice, Astirmays, Astrula, Athymik, Aurevilly, Axalis, BORIES René, Banboula, Barraki, Bayo, Benjamin Pineau, Benjism89, Bilbo, Bobibox, Boly38, Bpat, Briling, Brunodesacacias, Canadienfr, Cantons-de-l'Est, Captainm, Carlb, Caton, Cbonnal, Chaps the idol, Charger, Charitybernhard, Charles Savard-Daigle, CharlesNepote, Christian bom, ChristopheDucamp, Civis, Clem23, Cnb, Colocho, Creasy, Criric, Cyberanthrope, Céréales Killer, DUDULE4, Darkoneko, David Berardan, Denis Dordoigne, Denis2nice, Didier, Dilbert, Dirac, Diwann, DocteurCosmos, Décapitation, EDUCA33E, Effco, Eiffele, Eiku, Ellisllk, Emirix, Enzino, Epommate, Escapein, Essis, Eunostos, Faager, Fanzago, Flobel, Flofloflo2, FoeNyx, Franckyboy, Francois Trazzi, Fred.th, Freewol, Fv, FvdP, GabHor, Galoric, Garvalf, Gh, Gloumouth1, Grain de sel, Greatpatton, Greudin, Gribeco, Guerinsylvie, Guillom, Gédé, GôTô, Hashar, Hemmer, HertzZ, Hjv, Hoani.cross, Holf92, HybridTheory2, Hégésippe Cormier, IAlex, IP 84.5, Ice Scream, Ico, Inisheer, Iznogood, JB, Jd, Jean-Dom, Jean-no, Jeanot, Jobinmaxime, Julianedm, Jymm, Jyp, Kanthan, Kassus, Kelson, Korg, Kwak, Kyle the hacker, Labé, Lamiot, Laurent Nguyen, Laurentbelin, Le gorille, Leag, Legrospaumé, Lgd, Like tears in rain, Lilyu, Lmaltier, Looxix, Louis Martin, Louperivois, Lrakoton, Lucasbfr, Ludo29, Luffy17, Lulupet, Lunisdies, Léonard, MG, MagnetiK, Makina33, Maloq, Malta, Marc Mongenet, Marianika, Markadet, Markov, Martin12, Maurilbert, Maximb, Mayfoev, Membreubs, MetalGearLiquid, Metallicsky, Michel BUZE, Mikayé, Mike2, Moez, Momain, Mopade, Nabeth, Nakor, Nemoi, Nhennette, Nicolas Lardot, Nicolas Ray, Nicolas de Marqué, Numbo3, Nyco, O2, Odejea, Ofol, Okno, Olmec, Orthogaffe, Oz, P-e, Pabix, Padawane, Patrice Létourneau, Pcarbonnelle, Perfectionniste, Pflemosquet, Phe, Phetu, Phido, Philippe Blue, Piku, PivWan, Pixeltoo, PolyPrograms, Ponsich, Pontauxchats, Poux, Pramette, Pso, Punx, R, R4f, Raph, Reelax, Remi, Romaintitipic, Ryo, Salsero35, Sanao, Sbracq, Scherer, Schiste, Seb35, Sebcaen, Sebleouf, Serenity, SergeLéonard, Shaihulud, Shakti, Sherbrooke, Singularity, Ske, Solensean, SouthParkNews, Stanlekub, Stunter, Stéphane Thibault, Sub, Suisui, Superouioui, Symac, TASSADAR, Tarquin, Tavernier, Teelou1, ThomasClavier, TigH, Tintamarre, Toutoune25, Treanna, Turb, VIGNERON, Vargenau, Verdy p, Vi..Cult..., Videoencyclopediste, Vincent Ramos, Vitalis1900, Vmaurin, Wanderer999, Wart Dark, Weft, Wibix, Windoz, Wiseman7049, Wiz, Woww, Xavier Combelle, Xfigpower, Xmlizer, YanB, Yann, Youssefsan, Zelda, Zenzizi, Zubro, Zwan.bourg, script de conversion, suffren.cst.cnes.fr, ~Pyb, Óðinn-Hermoðr 2 W., 539 modifications anonymes

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