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RAPPORT D’ETUDE SUR LES ZONES D’ACTIVITES ECONOMIQUES EN PAYS COEUR HERAULT

DREAL LR - SA/AU - Mai 2015 2

SOMMAIRE

PARTIE 1 : DIAGNOSTIC……………………………………………………………………..p 3

1-Contexte territorial…………………………………………………………………………....p 4 2-Les migrations domicile-travail du Cœur d’Hérault……………………………………….p 13 3-Les zones d’activités dans le Cœur d’Hérault…………………………………………….p 14 4-Ce qu’il faut retenir…………………………………………………………………………...p 21

PARTIE 2 : ETUDE DES ZONES D’ACTIVITES LA GARRIGUE A SAINT ANDRE DE SANGONIS ET DES ARMILLIERES A GIGNAC, EVALUATION DU POTENTIEL DE CES ZONES ET PROPOSITIONS DE DENSIFICATION ET DE REQUALIFICATION……….p 22

1-La zone d’activité des Armillières…………………………………………………………..p 24 Diagnostic…………………………………………………………………………………….…p 25 A-Présentation de la zone des Armillières à Gignac………………………………..p 25 B-Présentation de la zone d’activités………………………………………………...p 26 C-Évaluation du potentiel de densification……………………………………….….p 27 D-Évaluation du potentiel de requalification………………………………………....p 28 Propositions de requalification………………………………………………………………...p 31 A-Le périmètre d’étude de la requalification………………………………………....p 31 B-Les Armillières au cœur d’une double action : requalification et densification...p 32 C-Les grandes orientations de requalification et de densification des Armillières p 33

2-La zone d’activité de la Garrigue à Saint André de Sangonis…………………………...p 35 Diagnostic……………………………………………………………………………………….p 36 A-Présentation de la zone d’étude………………………………………………...….p 36 B-Présentation de la zone d’activités……………………………………………..….p 37 C-Évaluation du potentiel de densification…………………………………………...p 39 D-Évaluation du potentiel de requalification………………………………………....p 40 Propositions de requalification………………………………………………………….…….p 42 A-Échelle territoriale…………………………………………………………………....p 44 B-Échelle urbaine.……………………………………………………………………...p 45 C-Échelle du projet……………………………………………………………………..p 46 3

PARTIE 1 : DIAGNOSTIC 4

1 - CONTEXTE TERRITORIAL

Le Pays Cœur Hérault est composé de trois communautés de communes qui regroupent 77 communes : la Vallée de l’Hérault (28 communes), le Clermontais (21 communes), le Lodévois et Larzac (28 communes).

Il connaît une croissance démographique forte, qui s’explique notamment du fait de son irrigation par les autoroutes gratuites A75 et A750 qui le relient respectivement à Béziers et ( Ouvertures partielles d’A75 en 2002 et d’A750 en 2006, livraisons complètes en 2010 ). 5

Le prix de son foncier à bâtir, relativement faible au moment de la mise en service des 2 infrastructures autoroutières, explique sa forte attractivité qui a valu à ce territoire de connaître une véritable explosion démographique. Il convient par ailleurs de souligner l’exceptionnelle richesse de ses paysages pour comprendre son fort potentiel d’attractivité.

Tableau : évolution de la population entre 1968 et 2011 et projection 2020 et 2030

1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 Projection 2020 CC de la Vallée 17.694 16.913 18.157 21.615 25.496 30.769 34.275 37.287 de l’Hérault CC du Clermontais 15.967 14.516 15.454 16.652 18.010 21.963 25.617 27.952 CC du Lodévois 11.494 11.590 12.413 12.008 11.836 13.402 14.418 15.546 et Larzac Pays Coeur 45.155 43.019 46.024 50.275 55.342 66.134 74.330 80.785 Hérault Sources : RGP INSEE et étude DREAL LR 2011

Figure : Evolution de la population entre 1968 et 2011

80 000

70 000

60 000

50 000 CC Vallée de l'Hérault CC Clermontais 40 000 CC Lodévois et Larzac Pays Cœur Hérault 30 000

20 000

10 000

0 6

Le Pays Cœur Hérault a connu une hausse constante de sa population entre 1975 et 2011 (environ 31.0000 habitants supplémentaires en 35 ans). Cette croissance démographique peut s’expliquer par : • l’attractivité et le développement rapide de l’agglomération montpelliéraine • la présence d'une autoroute gratuite vers la capitale régionale • un prix du foncier attractif.

On note que la CC la plus peuplée est celle de la Vallée de l’Hérault, puis le Clermontais et pour finir le Lodévois et Larzac. La Vallée de l’Hérault représente environ 46% de la population du Coeur d'Hérault, celle du Clermontais environ 34% et le Lodévois et Larzac environ 20%.

Ce qui est clair, c'est que la Vallée de l’Hérault, à partir de 1982 va connaître une croissance bien supérieure à celles des 2 autres communautés de communes.

En ce qui concerne le développement économique du Coeur d’Hérault, le Pays compte 25 zones d’activités économiques majoritairement artisanales et industrielles représentant environ 345 hectares dont 169 réellement occupés.

De plus, le Pays Cœur Hérault s’est doté d’une agence de développement économique dont les 2 missions principales sont de favoriser l’accueil et le développement des entreprises et de valoriser les savoir-faire locaux pour favoriser un ancrage territorial.

Le Coeur d’Hérault présente de nombreux atouts : • moindre développement de l’Ouest de Montpellier en termes d’offre économique, ce qui limite l’évasion commerciale et économique des habitants et entreprises du Cœur Hérault • espace directement connecté aux grands « pôles urbains » de Montpellier et Béziers par des autoroutes gratuites • Nombre d’entreprises en augmentation et une économie majoritairement présentielle très importante génératrice d'emplois locaux • Une gouvernance avec le Pays Cœur Hérault qui existe depuis plus de 10 ans et qui affiche des objectifs en matière de développement économique. mais aussi des faiblesses : • Peu de cohérence en termes de maillage territorial des activités économiques (même si elles sont toutes réparties le long des autoroutes). • Des secteurs économiques insuffisamment créateurs d’emplois ( 90% de TPE ). • Une forte artificialisation des sols au détriment des espaces agricoles. Source de concurrence et de conflits d’usage sur le foncier. Par ailleurs, il convient de signaler l’émergence de projets d’envergure, comme, l’Ecoparc de Saint- André de Sangonis, le complexe commercial Cosmo à Gignac, le PRAE Michel 7

Chevalier à Le Bosc, le parc d’activités de la Salamane à Clermont- l’Hérault.

L'analyse de l'emploi en Cœur d'Hérault entre 2006 et 2011 montre une progression de 22%, ce qui démontre un fort dynamisme. Sur cette période, si les CC de la Vallée de l'Hérault et du Clermontais ont connu une croissance démographique à peu près équivalente, le Clermontais a enregistré une création d'emplois bien supérieure.

Tableau : nombre d’emplois par EPCI en 2006 et 2011

2006 2011 Evolution CC de la Vallée de l’Hérault 6082 7128 1046 CC du Clermontais 6349 7655 1306 CC du Lodévois et Larzac 3538 4651 1113 Total Pays Cœur Hérault 15.969 19.434 3465 Source : INSEE

Le taux de chômage dans l’Hérault en 2011 est nettement supérieur au taux national (13,4% contre 9,2% en ). Deux des EPCI du Cœur Hérault se situent pourtant au dessus de ce taux déjà très élevé, le Clermontais avec 15,5% et le Lodévois et Larzac avec 17%. La Vallée de l’Hérault, quant à elle, connaît un chômage inférieur avec 12,6%.

Nous sommes donc sur un territoire Cœur d'Hérault qui présente un taux de chômage très fort ( 13,8% ) comparé à celui national.

Tableau : Taux de chômage en 2011

Taux de chômage en 2011 CC de la Vallée de l’Hérault 12,6 % CC du Clermontais 15,5 % CC du Lodévois et Larzac 17 % Pays Cœur Hérault 13,8% Hérault 13,4 % France 9,2 % Source INSEE 8

Figure : Taux de chômage en 2011

Taux de chômage en 2011

18,00%

16,00%

14,00%

12,00% CC du Lodévois et Larzac CC du Clermontais 10,00% Hérault CC de la Vallée de l'Hérault 8,00% France 6,00%

4,00%

2,00%

0,00% Taux de chômage 2011

Carte : Nombre d’emplois dans les communes du Pays Cœur Hérault en 2011 9

Si l’on regarde la répartition de l'emploi sur les différentes communes du Coeur d'Hérault, on constate que ce sont Clermont-l’Hérault, Gignac et Lodève qui concentrent le plus d'emplois. On retrouve bien les trois principaux pôles du territoire en termes démographique et économique. Elles accueillent la majeure partie des zones d’activités économiques, notamment commerciales. Puis nous trouvons les communes du Caylar, d', de Saint-André de Sangonis et de Paulhan où les zones d’activités économiques sont à dominantes artisanales et industrielles. Hormis Aniane, on constate que toutes ces communes sont directement desservies par les autoroutes A75 et A750.

Si l'on examine la nature des emplois par grands secteurs d'activités, on constate que l'agriculture et l'industrie sont respectivement en baisse ou en très légère augmentation. En revanche, les secteurs d'activités relatifs à la construction, aux commerces et services ainsi qu'à l'emploi public progressent très nettement confirmant la mutation vers une économie présentielle très prégnante.

Tableau : Emplois par secteurs d’activité en 2006

Agriculture Industrie Construction Commerces, Administration transports et services CC de la Vallée de l’Hérault 814 563 585 2071 2059 CC du Clermontais 517 649 474 2615 2094 CC du Lodévois et Larzac 182 386 258 1056 1657 Pays Cœur Hérault 1513 1598 1317 5742 5810 Source INSEE 2006

Tableau : emplois par secteurs d’activité en 2011

Agriculture Industrie Construction Commerces, Administration transports et services CC de la Vallée de l’Hérault 735 545 769 2453 2625 CC du Clermontais 436 726 627 3261 2604 CC du Lodévois et Larzac 324 377 472 1415 2063 Pays Cœur Hérault 1495 1658 1868 7129 7292 Source INSEE 2011 10

La Vallée de l’Hérault (2011) Emplois par secteur d'activité Vallée de l'Hérault

Agriculture Industrie 10% Construction Commerce, transport, 37% 8% 11% service Administration

34%

Emplois par secteurs d'activité Clermontais Le Clermontais (2011)

Agriculture 6% Industrie 9% Construction 34% 8% Commerces, transport, services Administration 43%

Agriculture Le Lodévois et Larzac (2011) Emplois par secteurs d'activité Lodévois et Larzac Industrie Construction Commerces, 7% 8% transports, ser- vices 44% 10% Administration 30%

Emplois par secteur d'activité Cœur Hérault Le Pays Cœur Héraul t (2011)

Agriculture 8% Industrie 8% Construction 38% 10% Commerces, transport, services Adminstration 37% 11

Le tableau ci-après a pour objectif de mettre en évidence les communes les plus dynamiques en termes d’activités économiques, que ce soit au regard du nombre d’entreprises présentes sur leur territoire qu’en matière de dynamique de création d’entreprises.

Tableau des créations d’entreprises des communes accueillant des zones d’activités économiques en Pays Cœur Hérault (hors caves coopératives). Nombre Création % de création d’entreprises d’entreprises d’entreprises en 2013 en 2013 en 2013 Aniane 188 43 22,8% 103 13 12,6% Canet 136 28 20,5% Clermont l’Hérault 714 92 12,9% Gignac 337 68 20,1% Le Bosc 97 11 11,3% 38 5 13,2% 112 12 10,7% Lodève 463 80 17,2% Montarnaud 163 33 20,2% Octon 26 1 3,8% Paulhan* 179 36 4% Saint André 321 45 14% Saint Félix* 64 12 18,7% Saint Pargoire 123 16 13% Total Coeur d’Hérault 3064 495 16,00% Source : INSEE RGP 2013, ou 2009/2011*

Les communes qui accueillent le plus d’entreprises : Il s’agit ici de déterminer les villes qui sont les plus dynamiques économiquement, en prenant en compte le nombre d’entreprises qu’elles accueillent. Il s’agit du nombre d’entreprises sur l’ensemble de la commune et non dans les zones d’activités uniquement. Celles qui comptent une centaine d’entreprises : Aniane, Aspiran, Canet, Le Pouget, Montarnaud, Paulhan, Saint Pargoire. Celles qui comptent entre 300 et 700 entreprises : Clermont l’Hérault, Gignac, Lodève, Saint André. Il s’agit en effet des communes qui ont le plus de zones d’activités. Ce sont 12 des pôles économiques du Pays Cœur Hérault. Point sur les créations d’entreprises en 2013 : Il s’agit de mettre en avant les créations d’entreprises. Cette donnée sera croisée avec le parc d’activité existant afin de déterminer les différentes dynamiques des villes.

Les villes qui ont créé le plus d’entreprises en 2013 (en nombre) : Clermont l’Hérault (92), Gignac (68), Lodève (80). Elles correspondent aux trois pôles économiques du Pays Cœur Hérault. Saint André (45), Aniane (43). Se sont des communes qui tendent à se développer économiquement.

Les villes ayant un fort taux de création d’entreprises en 2013 au regard du parc existant (plus de 15%) : Aniane (22,8%), Canet (20,5%), Gignac (20,1%), Montarnaud (20,2%), Saint Félix (18,7%), Lodève (17,2%), Soubès (16,9%). Il est intéressant d’utiliser ce taux pour analyser les communes car il reflète bien la dynamique économique des communes. En effet, même si une commune ne possède pas beaucoup d’entreprises, elle peut avoir un taux plus élevé que la moyenne, ce qui signifie qu’elle se développe économiquement. Par exemple, on voit que Clermont l’Hérault possède le plus d’entreprises et le plus d’entreprises créées, mais son «taux de création» est de 13%. Mais tendanciellement, on remarque que les communes dynamiques économiquement se distinguent en deux parties :

Les pôles premiers : Clermont l’Hérault, Gignac et Lodève

Les pôles secondaires : Le Bosc, Saint André, Aniane, Montarnaud et Canet 13

2 – LES MIGRATIONS DOMICILE-TRAVAIL EN PAYS COEUR D’HERAULT Si 24% des actifs ayant un emploi dans le Cœur Hérault travaillent sur les grands pôles de Montpellier, Béziers et -Pézenas, force est de constater que la dépendance la plus marquée est celle de la Vallée de l’Hérault vis-à-vis de la métropole montpelliéraine (30%).

Dans une moindre mesure, le Clermontais voit 21 % de ses actifs se rendre vers ces 3 grands pôles urbains.

Tableau : Migrations domicile-travail en 2011 des CC du Pays Cœur Hérault

EPCI Vers Vers Vers Agde- Total des actifs ayant un Montpellier Béziers Pézenas emploi CC de la Vallée de 4184 148 158 14 171 l’Hérault CC du Clermontais 1 316 311 385 9 441 CC du Lodévois et 409 23 48 5 027 Larzac Total Pays Cœur 5 909 482 591 28 639 Hérault Source DREAL LR 2011

Tableau : Part des migrations en 2011 vers Montpellier / Béziers / Agde-Pézenas au regard du total des actifs ayant un emploi

EPCI Vers Vers Vers Agde- Total des migrations Montpellier Béziers Pézenas vers ces 3 bassins d’emplois Vallée de l’Hérault 30% 1% 1% 32% Clermontais 14% 3% 4% 21% Lodévois et Larzac 8% 0,5% 1% 9,5% Total Pays Cœur 20,5% 1,5% 2% 24% Hérault Source DREAL LR 2011 14

3 – LES ZONES D'ACTIVITES EN PAYS COEUR D'HERAULT

Pour étudier les zones d’activités économiques en Cœur d’Hérault, un travail de recensement a été fait à partir du zonage des PLU et d’un repérage, commune par commune, des zones d’activités réellement occupées à partir de Google Earth.

Le tableau ci-dessous récapitule l'ensemble des ZAE existantes en Pays Cœur d'Hérault.

Communes / Noms des Zones Superficie Superficie de Superficie de d’Activités Economiques des ZAE ZAE occupée ZAE non en ha en ha occupée en ha Aniane les Terrasses 2,62 2,37 0,25 Aniane les Treilles 7,89 1 6,89 Aspiran la Gare 5,31 2,22 3,09 Aspiran les Pins 5,36 2,56 2,8 Clermont l’Hérault la Salamane 69,71 7,76 61,95 Clermont l’Hérault la Madeleine 4,36 4,21 0,15 Clermont l’Hérault 41,11 35,5 5,61 les Tannes Basses Clermont l’Hérault les Prés 13,45 10,18 3,27 Gignac la Croix 7 7 0 Gignac les Armillières 5,39 3,42 1,97 Le Bosc la Méridienne 8,29 6,11 2,18 Le Bosc PRAE 33,14 9,32 23,82 Le Pouget 3 Fontaines 15,34 3,92 11,42 Paulhan la Barthe 23,17 19,34 3,83 Saint- André de Sangonis 35,07 15,82 19,25 la Garrigue Saint-André de Sangonis zone Lidl 4,9 2,79 2,11 Saint-Félix 8,43 6,62 1,81 Soubès 5,6 2,39 3,21 Saint- Pargoire Emile Carles 6,27 3,5 2,77 Canet 4,4 0,79 3,61 Montarnaud la Tour 6,12 2,12 4 Lodève Le Capitoul 16,8 7,18 9,62 Lodève entrée de ville 5 4,4 0,6 Le Caylar les Rocailles 9,38 7,28 2,1 Le Caylar ZA sud 1,16 1,16 0 Total Coeur d'Hérault 345,27 168,96 176,31

Par ailleurs, le Pays Coeur d'Hérault compte de nombreuses réserves foncières à destination économique dans les documents d’urbanisme, hors ZAE existantes. 15

Tableau des réserves foncières à destination économique

Communes Réserves foncières entières en ha Aniane 4,13 Aspiran Cabrières 1,8 Canet 2,25 Clermont l’Hérault 33,23 Gignac 0,7 La Vacquerie 30,3 Le Bosc 24,42 Le Caylar Le Pouget 3,9 Lieuran Cabrières 11,4 Lodève 29,56 Montarnaud 22,72 Octon 1,7 Paulhan 32,24 Saint André Saint Félix 2 Saint Pargoire Soubès 0,7 Total Coeur Hérault 201,05

Ainsi, le Coeur d’Hérault présente un potentiel foncier à usage économique de 377,36 ha ( 176,31 ha au sein de ZAE existantes et 201,05 ha en réserves foncières à usage économique dans les documents d’urbanisme ). 16 17

Il est également intéressant de déterminer la part de l'emploi en ZAE sur l'emploi total sur le pays Cœur d’Hérault. Les données nécessaires à cette estimation n’étant pas disponibles sur le Pays Coeur 18 d’Hérault, il a été choisi de s’appuyer sur les données disponibles à l’échelle du département du Gard ( Source : www.za-gard.fr ). A l’échelle de ce département, on constate que le nombre d’emplois en ZAE est de 51.751 pour un total d’emplois dans le Gard de 241.078, soit 21,5 %.

EPCI Nb de Surface Surface Surface Nb d' Nb d' ZAE totale occupée disponible emplois entrepris en ha en ha en ha es Alès Agglo 67 1079 895 184 9 623 1 125 Gard Rhodanien 20 547 437 110 4 483 273 Grand Avignon 4 148 108 40 1 818 330 Nîmes Métropole 58 1749 1449 300 22 902 2 932 Beaucaire Terre 10 398 221 177 1 755 236 d’Argence Cèze-Cévennes 9 97 65 32 235 40 Côtes du Rhône 5 72 62 10 474 84 Gardoise Petite Camargue 7 209 155 54 2 373 154 Hautes 1 7 6,5 0,5 17 7 Cévennes Pays de 8 46 34 12 523 121 Sommières Pays Grand 5 46 40 6 119 25 Combien Pays Viganais 10 32 28 4 416 34 Piémont Cévenol 5 49 32 17 299 60 Pont du Gard 13 267 210 57 1 775 53 Lens 7 36 26 10 116 33 Gardonnenque Pays d’Uzès 10 84 76 8 1 113 127 Rhôny Vistre 12 235 211 24 2 627 179 Vidourle Terre de 6 72 63 9 909 221 Camargue Vivre en 8 38 26 12 174 22 Cévennes Total Gard 265 5211 4144,5 1066,5 51751 6056 Source : www.za-gard.fr Pour autant, ce pourcentage ne peut pas être appliqué directement au Pays Cœur Hérault, compte tenu de la présence des agglomérations de Nîmes et d’Alès ainsi que du 19 territoire très spécifique du Gard Rhodanien. Aussi, le tableau ci-après qui écarte les 3 EPCI ci-dessus semble plus réaliste pour se livrer à une extrapolation sur le Cœur Hérault. On constate alors que les emplois en ZAE représente environ 9 % des emplois du territoire. EPCI Nb d' Nombre Part Hectares Nb d' emplois d'emplois d'emplois occupés emplois en ZAE en ZAE par ha (arrondi) occupé Grand Avignon 84 903 1 818 20% 108 17 Beaucaire 8 215 1 755 20% 221 8 Cèze Cévennes 4 487 235 5% 65 3,5 Côte Rhône gardoise 2 094 414 20% 62 6,5 Petite Camargue 7 622 2 373 30% 155 15 Hautes Cévennes 1 100 17 1,5% 6,5 2,5 Sommières 4 594 523 11% 34 15 Pays Grand combien 2 521 119 4% 40 3 Pays Viganais 3 567 416 12% 28 15 Piémont Cévenol 5451 299 6% 32 9 Pont du Gard 7 093 1 775 25% 210 8 Lens Gardonnenque 2 008 116 6% 26 4 Uzès 8 783 1 113 12% 76 14,5 Rhôny Vistre Vidourle 6 877 2 627 38% 211 12,5 Terre de Camargue 6 210 909 14% 63 14,5 Vivre en Cévennes 1 590 174 11% 26 6,5 Total 157 115 14 683 9% 1 363 10,5 Pour affiner encore cette estimation, nous avons choisi de prendre comme référence des Communautés de Communes présentant des caractéristiques territoriales proches de celles 3 EPCI du Pays Coeur d'Hérault, à savoir, proximité relative de grands centres urbains et forte économie présentielle. Ainsi ont été retenues les CC du Pays de Sommières et du Pays Viganais.

EPCI Nb d'emplois Nb d'emplois Part des emplois total en ZAE en ZAE Pays de Sommières 4594 523 11,40% Pays Viganais 3567 416 11,70% 20

EPCI Nombre d'emplois Surface occupée Nombre en ZAE en ha d'emploi / ha Pays de Sommières 523 34 15,4 Pays Viganais 416 28 14,9

On peut donc en conclure que la part des emplois en ZAE se situe dans une fourchette de 10 à 15% des emplois du territoire et que la densité d’emplois en ZAE est comprise entre 15 et 20 emplois par hectare.

Si l’on applique ces ratios au Pays Coeur d’Hérault, on obtient les résultats suivants : EPCI Nb d ’ Nb d’emplois Surface Densité d’emplois en emplois en ZAE (arrondi) occupée ZAE total en ha Mini (10%) Maxi (15%) Mini (10) Maxi (20) CC Vallée de 7128 700 1100 41 17 27 l’Hérault CC 7655 750 1150 89 8,5 13 Clermontais CC Lodévois 4651 450 700 37 12 19 et Larzac Coeur 19434 2000 3000 167 12 18 d’Hérault

Si ces chiffres ne peuvent être considérés comme strictement exacts, ils donnent les ordres de grandeur du nombre et de la densité d’emplois en ZAE sur le Coeur d’Hérault.

Ainsi, seulement 1 emploi sur 6 se situe en ZAE. Ceci montre que le développement économique territorial ne peut se résumer aux seules zones d’activités économiques. Par ailleurs, on constate que la densité d'emplois en ZAE, comprise entre 10 et 20 emplois à l’hectare, constitue une densité faible et démontre l’enjeu majeur que représente la question de la densification - requalification des ZAE existantes. 21

4 – CE QU’IL FAUT RETENIR Au vu de l’ensemble de ces données, on peut retenir les éléments majeurs suivants concernant le territoire du Coeur d’Hérault : - ce territoire a connu une croissance démographique particulièrement forte à partir des années 2000, phénomène qui pourrait se ralentir dans les années à venir - malgré sa situation au carrefour des autoroutes A75 et A750, et la qualité de son cadre de vie, il connaît un taux de chômage élevé - la structure de l’emploi par grands secteurs d’activités montre la part de plus en plus forte occupée par les activités liées à la sphère présentielle - les migrations domicile-travail montrent que la vallée de l’Hérault et dans une moindre mesure le Clermontais sont sous influence forte de Montpellier - le Coeur d’Hérault présente une armature existante en matière de zones d’activités économiques qui paraît dense mais peu hiérarchisée, source de concurrences entre ses différentes composantes territoriales, tant aux échelles communales qu’intercommunales - les fortes potentialités foncières à vocation économique contenues dans les documents d’urbanisme ne semblent pas, en l’état actuel, concourir à apporter plus de lisibilité à l’offre économique de ce territoire. De plus, elles ne doivent pas conduire à des phénomènes de transfert d’activités, de déqualification des zones existantes pour lesquelles les questions de requalification et de densification doivent être impérativement posées - le fait que l’emploi dans les zones d’activités économiques ne représente que 10 à 15 % des emplois du Coeur d’Hérault pose la question de « quelle stratégie de développement économique pour le Coeur d’Hérault ? », au regard de sa forte accessibilité depuis les grands pôles urbains et de la qualité de son environnement - par ailleurs, on peut s’interroger sur les conséquences des trajectoires très différenciées des territoires qui composent le Pays Coeur d’Hérault ( risque de décrochage du Lodévois – Larzac, émergence de plus en plus marquée du bipôle urbain Gignac- Saint André de Sangonis, ……… ). Aussi, l’avenir du territoire du Coeur d’Hérault doit être pensé dans sa globalité, en organisant les complémentarités entre ses différents pôles urbains dans une logique de « systéme urbain local ».

L’élaboration du SCoT doit être saisie pour poser l’ensemble de ces questions et réfléchir aux conditions d’un développement équilibré du territoire Cœur d’Hérault et à son positionnement économique. La stratégie basée sur la seule offre foncière économique doit être revisitée en associant les acteurs du monde économique à l’élaboration du SCoT. Tout l’enjeu réside dans la capacité du territoire Coeur d’Hérault à construire une stratégie de développement économique locale : • basée sur un diagnostic économique exhaustif • opérant des choix de positionnement économique ( choix d’organisation spatiale, choix de modes d’actions,….) co-construit avec les acteurs professionnels et le monde des entreprises au travers de la mise en place d’instances participatives dédiées • déclinée sous forme d’un plan d’actions. 22

PARTIE 2 : ETUDE DES ZONES D’ACTIVITES LA GARRIGUE A SAINT-ANDRE DE SANGONIS ET LES ARMILLIERES A GIGNAC

EVALUATION DU POTENTIEL DE CES ZONES ET PROPOSITIONS DE REQUALIFICATION ET DE DENSIFICATION

DREAL/SA/AU – Mai 2015 23

Suite à un recensement des zones d'activités sur le Pays Cœur l’Hérault, il a été procédé à un diagnostic approfondi, sur deux d'entre elles, visant à illustrer ce que pourraient être des propositions de requalification et de densification. Il s’agit des zones d'activités de La Garrigue à Saint André de Sangonis et des Armillières à Gignac.

Pourquoi avoir choisi ces deux zones ? - elles semblent présenter un réel potentiel de densification et de requalification - elles appartiennent à un même système urbain englobant Saint André de Sangonis et Gignac.

Quels indicateurs pour mesurer le potentiel de requalification et de densification des zones d’activités économiques ? Pour les zones d’activités économiques, le potentiel de densification est souvent estimé en fonction des réserves foncières et de l’implantation du bâti sur les parcelles. Pour ce qui est de la dimension « requalification », il est intéressant d’appréhender le potentiel des zones par nature d’enjeux : • patrimoine (nature, architecture, histoire sociale), • développement économique (enjeux locaux, emplois), • sites contraints (pollution, dégradations, réglementation)projet urbain (densification, redynamisation, image).

Il s’agit aussi de repérer les caractéristiques du bâti, de l’architecture, du paysage, du stationnement, etc. 24

1 - ZONE D’ACTIVITE LES ARMILLIERES, GIGNAC 25

DIAGNOSTIC

A - Présentation de la zone des Armillières à Gignac

La commune de Gignac appartient à la Communauté de Communes de la Vallée de l’Hérault. Elle se situe à environ 30 kilomètres de Montpellier, compte 5 654 habitants en 2012, et est desservie par l’autoroute A750 gratuite. Elle possède deux zones d’activités économiques : La Croix à vocation commerciale et les Armillières que l'on peut qualifier de mixte.

La zone d’activités des Armillières se situe au Nord de la commune, sur la route qui mène à Aniane. Elle est localisée entre deux axes routiers (la D32 au Sud et l’Avenue du Mas Faugère au Nord), ce qui lui confère une excellente accessibilité et une bonne visibilité. En ce qui concerne son intégration dans la commune, la zone se place au cœur de zones d'habitat résidentiel. 26

B - Présentation de la zone d’activités des Armillières

La zone d’activités des Armillières est classée en UE au Plan Local d’Urbanisme de Gignac. Elle est destinée à accueillir principalement des activités économiques, industrielles, artisanales, commerciales et de services.

Les dispositions réglementaires applicables au sein de la zone UE sont les suivantes :

Accès et voirie : Les accès doivent avoir une largeur minimale de 4 mètres et répondre aux obligations réglementaires pour les personnes à mobilité réduite. Emprise au sol : l’emprise au sol des constructions ne doivent pas excéder 60 % de la surface du lot. Hauteur : les constructions ne doivent pas excéder 12 mètres de haut. COS : 0,5 maximum Stationnements : ils doivent être assurés en dehors des voies publiques. On doit retrouver une aire de stationnement pour deux emplois et un espace pour les livraisons et les visiteurs. Des règles sont fixées pour chaque type d’activité : • Bureaux : une place par tranche de 30 m² de surface plancher. • Artisanat : une place par tranche de 60 m². • Entrepôts : une place pour véhicule léger, et pour les poids lourds, une aire par tranche de 160 m². • Commerces : une place par tranche de 40 m², une place pour 4 couverts, de aires pour les employés. • Hébergement hôtelier : une place par unité d’hébergement, des aires pour les employés.

Structuration parcellaire de la zone les Armillières : 27

C - Évaluation du potentiel de densification de la zone :

Données chiffrées de la zone : Superficie totale de la zone d’activités : 53.900 m2 Superficie totale des parcelles : 42.620 m2 Superficie totale des parcelles vides : 6.793 m² (soit 15,9 % des parcelles de la zone d’activités) Superficie totale de la voirie : 11.280 m² (soit 20,9 % de la surface de la zone d’activités) Nombre d’entreprises : une quinzaine

Tableau des densités bâties au sein de la zone les Armillières

Noms des entreprises Surface totale parcelle Surface bâtie Densité bâtie en m² en m² de la parcelle Le Forum 3415 1054,5 30,8 % Aldi 7080,5 1285 18,2 % Habitations (près Aldi) 2500 505,8 20,2 % Cuisine Sima 1215 427,8 35,2 % Habitations (près cuisine) 1638,5 261,5 15,9 % Chauffagerie plomberie 1672,5 447,1 26,7 % Contralco/Delta recyclage 3028,5 1401,3 41,6 % Habitation (près ambulances) 1016 161,5 15,9 % Ambulances 1153 205,9 17,8 % Gammvert 2951,5 710,9 24,1 % Caveau vente/Arteris 2546 685,4 26,9 % Cave coopérative 9238 3383,1 36,6 %

Comme on l’a vu, l’emprise au sol ne doit as excéder 60 % de la surface du lot. Dans la zone d’activités des Armillières, on constate que peu de parcelles atteignent les 50 % de surface bâtie.

L'emprise au sol moyenne dans la zone des Armillières se situe entre 20 et 30 % de la surface totale de la parcelle.

On peut en conclure que cette zone est peu dense, et qu’elle possède une réelle capacité de densification concernant les parcelles déjà bâties. De plus, cette capacité de densification est d'autant plus réelle qu'il existe encore des parcelles non occupées. 28

D - Évaluation du potentiel de requalification de la zone

Quels sont les questionnements à aborder dans une logique de requalification de la zone des Armillières ?

Les activités présentes : La zone d’activités des Armillières est une zone que l’on peut qualifier de mixte. En effet, on y retrouve du commerce, de l’artisanat, des bureaux, des services publics, mais également des habitations. Précédemment, nous avons vu qu’elle se situait au cœur de l’urbanisation du village et que l’un des enjeux est de reconsidérer les compatibilités entre les différentes activités présentes. Par ailleurs, on note une forte dégradation de la cave coopérative qui ne fonctionne que partiellement. À terme, on peut se demander quel est l'avenir de ce bâtiment. Au sein de la zone, le bâtiment le plus récent est celui du « Forum » qui accueille des cabinets (esthétique, ingénierie, orthodontiste, etc.) et des commerces. Ce type d’activités et cette morphologie bâtie s’insèrent particulièrement bien dans le tissu résidentiel environnant. Ce bâtiment du « Forum » peut constituer un point d'appui intéressant pour esquisser des pistes de requalification potentielles de la zone des Armillières. De plus, on note la présence de terrains en surplomb d’Aldi, en face de la D32, qui accueillera des bureaux (aménagés par GGL).

Photo Forum, Source Google Street

Le traitement des franges urbaines : • Comment mieux insérer les activités dans le tissu résidentiel environnant ? • Comment assurer le lien entre zone d’activités et zone résidentielle ?

Photo 1 : Frange urbaine entre zone résidentielle et le Forum. Photo Google Street 29

Photo 2 : Frange urbaine entre zone résidentielle et entreprises artisanales, source Google Street

Photo 3 : Frange urbaine entre zone résidentielle et zone artisanale, source Google Street

Photo 4 : Frange urbaine, entre entrée de zone et route principale de la commune, source Google Street

Les parcelles vides : On compte aujourd’hui 4 parcelles non occupées dans la zone d’activités. Ainsi, ces 4 parcelles disponibles sont des opportunités foncières pour des entreprises qui souhaiteraient s’installer dans la zone d’activités des Armillières. Deux d’entre elles se situent aux franges de la zone (une parcelle de 1500m2 et une de 757m2). Les deux autres parcelles vides se situent en coeur de zone (une parcelle de 2473m2 et une autre de 2413m2).

Photo parcelles vides, source travail de terrain Thomasson 30

Le stationnement : Dans cette zone d’activités, on trouve des aires de stationnement en nombre devant chaque entreprise. Aldi dispose notamment d'un grand parking, typique de l’urbanisme commercial. Globalement sur la zone, on peut se demander si toutes de stationnement de la zone sont nécessaires. Cependant, les entreprises sont, pour le moment, contraintes par un urbanisme réglementaire ( PLU ) qui leur impose un nombre d’aires de stationnement. Ainsi, l'hypothèse d'une mutualisation des parkings devrait être précédée d'une évolution réglementaire.

Photos 1 et 2 : parking Aldi (gauche) et du Forum (à droite), source travail de terrain, Thomasson

Photo 3 : Parking Contralco, source Google Street 31

PROPOSITIONS DE REQUALIFICATION

A-Le périmètre d’étude de la requalification des Armillières

Carte du périmètre d’étude

Le périmètre d’étude choisi comprend la zone d’activité les Armillières (UE), mais aussi deux autres espaces : la zone 2UA de la traverse des jardins, ainsi que le terrain de l’autre côté du rond-point qui accueillera des bureaux. Pour qu’une requalification de zone soit viable, il faut que le projet soit rentable financièrement. Pour cela, élargir le périmètre de la zone d’activités permet de libérer du foncier (qui sera utilisé par des logements ou de l’économie).

La zone 2UA de la traverse des jardins est une réelle opportunité foncière pour la requalification des Armillières. En effet, il s’agit d’une « zone à urbaniser après réalisation d’une opération d’aménagement d’ensemble , zone dit de mixité urbaine (logements, activités non nuisantes autorisées, équipements) ».

Occupations du sol admises sous conditions : les opérations d’aménagement d’ensemble à condition de créer 25 % de logements sociaux minimum, que la densité de l’opération soit supérieure à 15 logements à l’hectare. Sont tolérées aussi les constructions à usage artisanal qui n’apportent aucun gène, notamment sonores, aux logements de proximité. Les divisions de terrain ne doivent en aucun cas aboutir à des délaissés inconstructibles. Emprise au sol : non réglementée. Hauteur : les constructions ne doivent pas dépasser le R+2 (soit 12 mètres). 32

COS : il est fixé à 0,6. Aspects extérieurs : Les voies de dessertes locales, les espaces plantés et de jeux doivent être traités de manière à accorder une place privilégiée aux piétons et permettre leur évolution à travers le quartier.

Cette zone est un levier pour la requalification des Armillières car c’est une zone à urbaniser. Elle libère donc du foncier pour la viabilité de l’aménagement de la zone. C’est aussi l’opportunité pour réaliser un projet d’aménagement complet, cohérent, sur une plus grande échelle.

B-Les Armillières au cœur d’une double action : requalification et densification

Carte des zones d’action

Au sein du périmètre d’étude vu précédemment, deux zones seront plus précisément visées. Ces périmètres d’action accueilleront des propositions différentes. Le premier intégrera une véritable politique d’aménagement, de requalification. Le deuxième fera l’objet d’une densification. 33

C- Les grandes orientations de requalification et de densification des Armillières

Renforcer les liens entre la zone d’activités et la ville • Mieux intégrer la zone dans la ville de Gignac : optimiser les liens entre le centre- ville et les activités péri-urbaines • Repenser les franges urbaines pour réduire l’effet de zone et assurer une continuité, une porosité entre zone d’activités et zone résidentielle (par le biais du paysage, par exemple) • Donner une image urbaine à la zone qui se trouve au cœur de l’urbanisation.

Préparer la mutation de la zone sur les prochaines années • Densifier la zone et combler les dents creuses • Repenser les activités présentes dans la zone en faveur d’une plus grande mixité et en y implantant des bureaux ou des cabinets de service (pour un usage plus accru des riverains). • Penser dès maintenant à la réaffectation future de la cave coopérative en un équipement public. Il s’agit là de faire de cette friche potentielle un élément d'animation et d'attractivité structurant pour la zone d'activités des Armillières et l'ensemble du quartier. • Néanmoins, ces choix doivent se faire en tenant compte du projet de centre commercial « Cosmo » sur Gignac ( dans la zone d’activité La Croix) afin ne pas inscrire la zone des Armillières dans une situation de concurrence avec ce projet à venir. Le Cosmo accueillera des salles de sports, des coiffeurs, des banques, des supermarchés et des magasins de vêtements (pour une superficie totale de 15 000 m2). La mise en place de cabinets ou d’autres services dans la zone des Armillières ne vient pas réellement mettre en concurrence le nouveau projet car les zones se situent de part et d’autre de la ville. Il faut néanmoins limiter l’implantation d’activités identiques. Rendre la zone plus agréable, dans un souci d’attractivité et de marketing territorial • Valoriser la situation de la zone située sur un axe touristique menant aux sites de Saint-Guilhem-le-Désert et du Pont du Diable • Mettre en place une trame verte ( corridors plantés, etc.) • Mutualiser les parkings et favoriser les déplacements piétons par des aménagements adaptés à la situation urbaine de la zone.

Libérer du foncier pour une viabilité du projet : • Utiliser la zone 2UA pour libérer du foncier. Cette zone pourra accueillir à la fois des petits collectifs en R+2, mais aussi des commerces, des bureaux et des services. • Par la mise en place de cet aménagement, le lien entre les zones résidentielles, la zone d’activité et le nouvel équipement public sera renforcé. 34

Carte des propositions de requalification et de densification des Armillières 35

2- ZONE D’ACTIVITES DE LA GARRIGUE A SAINT-ANDRE DE SANGONIS 36

DIAGNOSTIC

A-Présentation de la zone d’étude

La zone d'activités de la Garrigue se situe sur la commune de Saint André de Sangonis qui appartient à la Communauté de Communes de la Vallée de l’Hérault. Elle est située à environ 30 kilomètres de Montpellier par l’autoroute A750 gratuite et compte 5 586 habitants en 2012.

La zone d’activités économiques de la Garrigue se situe en entrée de ville de la commune de Saint- André de Sangonis, sur l'ancienne RN109. Elle bénéficie aujourd'hui d'une très bonne accessibilité et d'une grande visibilité grâce à son accès direct depuis l' échangeur de l’autoroute A750. En ce qui concerne son intégration dans la commune, elle se situe à quelques centaines de mètres des premières habitations de la zone agglomérée de Saint-André. Cette discontinuité avec la zone agglomérée de Saint-André de Sangonis est une des raisons qui explique que la zone de la Garrigue va être étendue avec une ZAC en cours 37 d'aménagement et le projet d'Ecoparc porté par le Conseil Départemental dont l'emprise foncière fait l'objet d'une ZAD. Ces deux nouvelles zones vont venir assurer la continuité urbaine entre la zone de la Garrrigue et la zone agglomérée de la commune. Les nouveaux projets devront : • veiller à traiter correctement les lisières entre activités et habitat • intégrer la zone de la Garrigue dans un parti d'aménagement global et ne pas conduite à une simple juxtaposition de 3 zones d'activités • réfléchir à améliorer l'image de l'entrée de ville de Saint-André de Sangonis depuis l'échangeur autoroutier.

POINT SUR L’ECOPARC

En 2007, le Conseil Général de l’Hérault a adopté un Schéma Départemental des Parcs d’Activités Economiques qui fixe une stratégie de développement économique du territoire, en collaboration avec les Agglomérations et les Communautés de Communes. La stratégie se concrétise par la mise en place d’EcoParcs (à ce jour, on compte 5 projets dont celui de Saint André de Sangonis). Les EcoParcs sont réalisés sous maîtrise d’ouvrage du Conseil Départemental. Celui de Saint-André de Sangonis constituera un élément important de la stratégie de développement économique du SCoT du Coeur d'Hérault actuellement en cours d'élaboration. Afin de maîtriser la spéculation foncière, une ZAD a été mise en place en 2014, pour une superficie d’étude de 75ha de terres, aujourd'hui classées en zone agricole au PLU. La commercialisation est prévue pour 2021. Quelques chiffres concernant ce projet : son périmètre d’étude est large puisqu’il équivaut à 75 ha pour 18 ha aménagés, qui accueilleront environ 800 emplois.

B - Présentation de la zone d’activités

La zone d’activités La Garrigue est une zone Ucb destinée à accueillir des activités de l’industrie, de l’artisanat et du commerce.

Les dispositions réglementaires applicables au sein de la zone sont les suivantes :

Restrictions pour les habitations : Les constructions à usage d’habitation ne sont admises que si elles sont destinées au logement des personnes dont la présence permanente est nécessaire pour assurer la direction, la surveillance ou le gardiennage des établissements de la zone (…) et que si elles sont réalisées simultanément ou postérieurement aux établissements auxquels elles sont liées (…) et qu’elles sont intégrées architecturalement au corps principal du bâtiment. Limites séparatives entre les bâtiments doivent être d’au moins 3 mètres de distance. L’emprise au sol n’est pas précisée. Hauteur : les constructions ne doivent pas excéder 12m de haut. Les clôtures : elles sont réglementées et ne doivent pas excéder 1,80m. Il ne doit pas s’agir d’un mur. COS : il est fixé à 0,5 maximum. Stationnement : il doit être assuré en dehors des voies publiques. On doit trouver une place de stationnement par emploi. Pour le reste, cela est décidé par l’établissement en fonction de ses besoins. Paysage : Les espaces non bâtis ainsi que et les aires de stationnement supérieures à 60m2 doivent être plantés à raison d’un arbre de haute tige au moins par 50m2 de terrain. Des haies vives destinées à masquer les divers dépôts et installations doivent être créées à des emplacements judicieusement choisis. Les terrains seront plantés en réservant 20 % de la superficie de terrain à des espaces verts dont 15 % d’un seul tenant. 38

Structuration parcellaire de la zone d’activités La Garrigue : 39

C - Évaluation du potentiel de densification de la zone:

Données chiffrées de la zone Superficie totale de la zone : 133.970 m² Superficie totale des parcelles : 110.233,9 m² Superficie totale des parcelles occupées : 88.797,2 m² Superficie totale des parcelles inoccupées : 19.550 m² (soit 17,7 % des parcelles de la zone) Superficie totale de la voirie : 23.736,1 m² (soit 17,7 % de la zone d’activité) Nombre d’entreprises : environ 50 entreprises

Carte de la densité des surfaces planchers bâties dans la zone 40

Cette carte permet d'évaluer le potentiel de densification de la zone. Tout d’abord, on note la présence de plusieurs parcelles vides ou inoccupées. En ce qui concerne sa densité bâtie, on constate qu’elle est plus dense que la zone des Armillières à Gignac.

La densité bâtie moyenne se situe entre 20 % et 35 %de la surface totale de la parcelle.

Ce qu’il faut retenir c’est la disparité des densités dans cette zone. Certaines parcelles sont construites à 8%, alors que d’autres le sont à 58 %. Un travail important sur la densification peut être réalisé.

D - Évaluation du potentiel de requalification de la zone

Les activités présentes : Si la zone de la Garrigue est majoritairement composée d’activités artisanales, on retrouve néanmoins d’autres activités : du commerce, de la culture (oliviers), des cabinets (vétérinaires, kinésithérapeutes, Croix Rouge insertion, etc.). On trouve aussi des habitations occupées au cœur de la zone.

L’architecture : Les bâtiments présents dans cette zone d’activités présentent une architecture variée et peu homogène, comme en témoignent les photos ci-dessous. 41

Les stationnements : On ne trouve pas de vastes étendues de parkings, contrairement à ce qu’on peut voir dans les zones commerciales. Cependant, on note la présence d’une quantité importante d’aires de stationnement, devant les bâtiments au sein des parcelles mais également sur l’espace public, qui semble surdimensionnée par rapport aux besoins des entreprises. On trouve aussi des parkings mutualisés entre différentes entreprises.

Le paysage : Aucun effort paysager ne semble avoir été fait, outre les quelques haies présentes.

Les franges urbaines : La zone d’activités est entourée de zones naturelles et agricoles. Par ailleurs, des projets d’envergure sont projetés aux abords de cette zone (EcoParc et ZAC de logements : voir la carte de situation en début). On peut dire que les franges urbaines, à l’heure actuelle, ne sont pas réfléchies. On constate que les transitions entre la zone et les espaces naturels et agricoles ne sont pas pensées.

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PROPOSITIONS DE REQUALIFICATION ET DE DENSIFICATION DE LA ZONE

Les grandes orientations sont les suivantes :

Mieux intégrer la zone d’activités dans son environnement : • Repenser les franges urbaines pour réduire l’effet de zone et assurer une continuité et une porosité entre la zone d’activités existantes et les projets d’aménagements futurs (EcoParc et ZAC la Garrigue , qui sont des projets de zones d’activités économiques). Le lien entre ces différents aménagements devront être pensés. • .Mettre en valeur la frange urbaine qui restera intacte suite à ces aménagements : l’entrée de zone, la façade de la zone depuis la RN109.

Préparer la mutation de la zone dans les prochaines années : • Densifier la zone et combler les dents creuses • Réfléchir à une mixité fonctionnelle plus marquée, en prenant notamment en compte la l'arrivée prochaine de l’EcoParc et de la ZAC la Garrigue. • Préparer la zone à devenir un espace d'entrée de ville.

Rendre la zone plus agréable, dans un souci d’attractivité et de marketing territorial : • Valoriser l’atout majeur de l’accessibilité de la zone • Mettre en place de la végétation, des corridors verts • Mutualiser les parkings pour gagner de la superficie commercialisable et aménageable, notamment avec une valorisation du paysage.

En revanche, une approche à différentes échelles et à diverses temporalités, permettra de concevoir des propositions de requalification complètes. 43

Pour les propositions de requalification de la zone d’activité de la Garrigue, il faut raisonner en 3 échelles et en 3 temps.

3 échelles pour penser la requalification :

Une requalification, comme tout aménagement urbain, ne doit pas se concevoir en se focalisant uniquement sur la zone d’étude. Pour réaliser un projet viable et cohérent, il faut comprendre le fonctionnement de la zone. Cette compréhension passe par la connaissance de l’environnement plus ou moins proche du projet. Appréhender la zone dans des échelles différentes, permet de comprendre les différentes dynamiques de la requalification (avec des problématiques diverses). Les trois échelles d’étude sont :

-Échelle territoriale, en intégrant le grand paysage, les zones d’activités proches et les projets. -Échelle urbaine, raisonner en termes de zone en entrée de ville. -Échelle du projet, avec l’entrée de zone, les axes principaux et la gestion des espaces publics et privés.

3 temps pour concevoir la requalification :

Il est complexe de requalifier une zone d’activité. Les trames sont établies, les entreprises implantées, etc. Remodeler l’organisation même de la zone engendre de nombreuses difficultés d’aménagement et de financement (coût très élevé). Les pouvoirs publics en charge de la zone d’activité, préfèrent ne pas entamer de travaux de requalification. Penser la requalification de zone en plusieurs temps peut être une solution pour pallier à ces difficultés et aux réticences des autorités locales. Il faut toujours prendre en compte les particularités locales. Pour la zone de la Garrigue, on doit s’appuyer sur les projets d’extensions (avec la ZAC la Garrigue et l’EcoParc). Pour rendre possible la requalification de la zone la Garrigue, il faut l’échelonner sur plusieurs périodes : lors de la réflexion des projets d’extensions et en concomitance avec ces derniers.

Échelle et temporalité que l’on peut associer en trois étapes dans la requalification de la Garrigue :

Les échelles et les temporalités peuvent être recoupées en trois grands axes, qui seront la base de la réflexion autours de la requalification de la zone. Ces axes sont les suivants :

-Échelle territoriale, avant les extensions : une requalification de zone d’activité à intégrer dans un système et dans un environnement complexe -Échelle urbaine, avant et pendant les extensions : une requalification de zone d’activité à penser dans les dynamiques de l’urbanisation actuelles et futures de Saint André de Sangonis -Échelle du projet, en concomitance avec les extensions : une requalification pour maintenir la zone comme espace économique central. 44

A- Une requalification de zone d’activités à intégrer dans le système territorial dont elle fait partie

L’étude à une échelle territoriale de la zone d’activités de la Garrigue, permet de connaître les caractéristiques urbaines et paysagères du territoire, les projets urbains qui l’entourent, et d’évaluer leur viabilité. On comprend aussi comment la zone s’insère dans son environnement. Cette étude doit être réalisée avant l’aménagement des extensions de zone.

Carte de situation de l’échelle territoriale

Dans le secteur de Gignac et de Saint André de Sangonis, on compte 4 zones d’activités économiques (Lidl et La Garrigue à Saint André de Sangonis ainsi que La Croix et les Armillières à Gignac) mais aussi des projets (Le Cosmo et l’extension de La Croix à Gignac, la ZAC la Garrigue et l’EcoParc à Saint André de Sangonis). Ce développement économique peut poser la question de la viabilité de certaines zones ou de certaines extensions. En effet, les deux villes étant proches, on compte moins de 5 minutes en voiture entre La Croix et la Garrigue. Il faut être vigilant sur l’implantation des activités dans les deux zones afin de limiter la concurrence entre elles. Ceci passe par la définition de stratégies d’aménagement économique à l’échelle du nouveau ScoT du Pays Cœur d’Hérault. Cette stratégie peut également se mettre en place au sein du bipôle qui forment Saint-André de Sangonis et Gignac. Prendre en compte l’environnement du projet de requalification est important, notamment les perceptions du grand paysage, fortement présent dans la zone de la Garrigue. Étudier et mettre en valeur le grand paysage dans la requalification peut être un atout dans la stratégie de vente du projet aux élus : en passant par la redécouverte de leur 45 territoire.

Grandes orientations de requalification :

-Veiller à ce que les activités implantées à Saint André de Sangonis ne soient pas en concurrence avec celles présentes et prévues à Gignac. -Intégrer le grand paysage dans les aménagements (au niveau des percées et des points de vue).

B- Une requalification de zone d’activités s’inscrivant dans une mutation urbaine de Saint-André de Sangonis

Étudier l’échelle urbaine du projet permet de comprendre comment la zone d’activités est intégrée dans la ville. En effet, la Garrigue doit remplir son rôle d’entrée de ville. La Garrigue est une zone en entrée de ville. Saint André de Sangonis s’urbanise rapidement. À terme, la zone d’activités sera intégrée dans le tissu urbain de la ville. La requalification de la zone doit donc prévoir des aménagements allant dans ce sens. Ce que l’on peut constater dans l’étude de la zone La Garrigue, c’est son asymétrie. Tiraillée entre la ville urbanisée et le grand paysage. On a vu que la requalification doit mettre en valeur ce grand paysage. Il s’agit maintenant de comprendre comment s’organise cette zone au regard de la ville.

Carte de situation et de propositions à l’échelle urbaine

Grandes orientations de requalification : 46

-Repenser la vitrine de la zone depuis la RN109 (donner une bonne lisibilité et une bonne image, notamment par la requalification des façades). -Repenser les abords de la RN109 (notamment en terme de corridor vert) pour assurer visuellement le cheminement entre la zone d’activités et la ville. -Renforcer l’axe au Sud de la zone pour anticiper l’urbanisation et les extensions de zone. -Assurer des liaisons douces (notamment par l’axe au Sud). Avec la présence et le développement de certaines activités, ainsi qu’avec l’urbanisation croissante, des liaisons douces depuis le cœur de ville devront être pensées, pour les personnes souhaitant se rendre dans la zone par d’autres moyens que la voiture Pour le moment il n’existe pas d’accès sécurisé pour ces pratiques. -Anticiper une intégration complète de la zone à la ville. On ne connaît pas l’avenir de cet espace. Aujourd’hui il est en marge, mais il accueille des services, des restaurants, un hôtel, des kinésithérapeutes, etc. À termes, on ne sait pas quelles activités seront présentes, mais on sait qu’elle fera partie intégrante de la zone urbaine de la ville. -Densifier la partie Est de la zone (celle proche de la ville) : elle est peu dense, connaît de nombreuses dents creuses, permet de soigner la transition entre la ville habitée et la ville économique.

C- L’échelle du projet urbain justifiant une requalification de l’organisation de la zone

Le raisonnement à l’échelle du projet se réalise concomitamment aux réflexions sur les extensions réalisées (ou en cours d’aménagement). En effet, dans le cas contraire, une fois les nouvelles extensions mises en place, la zone d’activités de la Garrigue risque, par son image, de perdre en attractivité. Sa requalification peut donc être mise en œuvre à ce moment-là, comme un moyen efficace pour lutter contre sa paupérisation (cette mauvaise image peut aussi être un argument pour convaincre les élus). Pour assurer sa viabilité, la requalification apparaît comme nécessaire. Les extensions doivent être impérativement vues comme des leviers de requalification de la zone La Garrigue. De plus, lors de la réalisation des extensions, les aménageurs devront agir sur les axes de desserte, et sur les fonds de parcelles existantes. Ces nouveaux espaces sont donc réellement des leviers de requalification. 47

Carte de situation et de propositions à l’échelle du projet

Grandes orientations :

-Conserver la centralité de la Garrigue malgré les aménagements futurs. *Requalification de l’entrée de zone : avec les extensions, d’autres accès seront vraisemblablement aménagés. Néanmoins, l’objectif doit être de conserver l’entrée actuelle de la Garrigue comme la porte d’entrée de ce vaste espace à vocation économique. *Requalification de l’axe principal (rue des chênes verts) : elle vient appuyer la requalification et la centralité de l’entrée de zone. L’objectif est d’en faire l’axe principal de la zone.

-Assurer une cohérence, une compréhension à la zone *Hiérarchiser les espaces. *Rendre lisible le démarquage entre espace public et espace privé (bâtiments/parkings/clôtures). *Rompre le chaos architectural par une homogénéité des espaces publics, des enseignes et de la végétation. *Spatialiser les activités au sein même de la zone. *L’axe secondaire devra également être requalifié, car il est probable qu’il devienne central suite aux aménagements des extensions. 48

Schéma d’aménagement de l’entrée de la zone la Garrigue et de la rue des chênes verts 49

RESUME DES PROPOSITIONS DE REQUALIFICATION DE LA GARRIGUE

Carte finale des propositions de requalification

Liste des propositions :

-Veiller à ce que les zones ne rentrent pas en concurrence avec les mêmes activités -Remettre en question la viabilité de certains projets -Intégrer le grand paysage dans les aménagements

-Assurer une vitrine de qualité pour la zone depuis la RN109 -Requalifier les abords de la RN109 par un corridor vert (pour une continuité visuelle entre ville et zone d’activité) -Renforcer l’axe au Sud de la zone, pour accueillir les nouveaux aménagements, et pour intégrer des liaisons douces -Densifier la partie Est de la zone La Garrigue

-Conserver la centralité de la zone La Garrigue au-delà des extensions : requalifier l’entrée de zone et son axe principal (rue des chênes verts) -Rendre la zone cohérente : hiérarchiser les espaces, rendre lisible le démarquage entre espace public et espace privé, rompre le chaos architectural par une homogénéité des espaces publics/de la végétation/des enseignes, etc. -Spatialiser les activités